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[Digital Business Africa] – La sortie du prochain iPhone nouvelle génération d’Apple, qui devrait s’appeler iPhone 12, pourrait être retardée d’un ou deux mois, car les activités commerciales et la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise doivent se remettre des perturbations liées à la pandémie de coronavirus, nous informe Buiness insider. C’est ce qu’affirme un groupe d’analystes de la banque JPMorgan, qui a récemment publié un rapport indiquant qu’un retard d’un à deux mois “pourrait bien se produire“. Le groupe d’analystes, mené par Gokul Hariharan, a signé cette note le 25 mars 2020.
Les restrictions de voyage mises en place à cause du coronavirus pourraient entraîner des retards dans les tests d’ingénierie et de vérification des produits d’Apple, ce qui pourrait à son tour avoir un impact sur le lancement de l’iPhone, selon les analystes. Les retards dans la construction des réseaux 5G aux États-Unis en raison de la pandémie pourraient également affecter l’iPhone nouvelle génération d’Apple, selon le rapport. Bloomberg a récemment indiqué que l’épidémie rendrait probablement les tests des premières versions du prochain iPhone difficiles pour Apple, ajoutant que la société devra envoyer des ingénieurs en Chine pour finaliser les conceptions.
Si le lancement de l’iPhone 12 d’Apple est retardé, les analystes de JPMorgan ne pensent pas que les contretemps dureront beaucoup plus longtemps que ce délai d’un à deux mois. “Nous pensons qu’un retard d’un à deux mois dans le lancement de l’iPhone pourrait effectivement se produire, mais nous ne pensons pas qu’un retard d’un à deux trimestres soit très probable“, écrivent les analystes. “Le retard dans la construction du réseau 5G américain avec le confinement actuel est peut-être le principal risque d’un retard significatif dans les lancements 5G“.
Mais selon le Nikkei Asian Review, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ne seraient pas la seule raison d’un potentiel retard : Apple s’inquièterait du fait que “la situation actuelle réduirait considérablement l’envie des consommateurs de renouveler leurs téléphones“.
De plus, Apple serait préoccupé par le fait que les consommateurs pourraient être moins intéressés que d’habitude par le nouvel iPhone, notamment car il devait être le premier à proposer la technologie 5G. “Il faut que le premier iPhone 5G soit un succès“, a déclaré une source anonyme lors d’un entretien avec le Nikkei Asian Review. Comme la concurrence d’Apple a déjà lancé des téléphones dotés de la technologie 5G, la société estime qu’elle est simplement en train de rattraper son retard.
La pandémie de coronavirus a perturbé les activités d’Apple dans ses bureaux, ses magasins et sa chaîne d’approvisionnement mondiale. Apple a déclaré fin février que l’entreprise ne s’attendait pas à atteindre son objectif de recettes pour son deuxième trimestre fiscal, et elle a récemment fermé tous ses magasins, sauf en Chine, jusqu’à nouvel ordre. Apple a également annulé sa Worldwide Developers Conference, la conférence mondiale des développeurs, l’un de ses plus grands événements de l’année.
Rappelons que la production massive des Iphone débute généralement en mai.
[Digital Business Africa] – Les clients de la banque GTBank bénéficient d’une nouvelle version de son application mobile GTWorld. Ouverture de compte, transferts, remise d’effets, tout est désormais passé en mode digital afin de répondre aux mesures aux défis liés au confinement progressif de la population dans un contexte marqué par le covid-19, nous informe Ciomag.
Dans une note d’information parue ce 26 mars 2020, la banque Guaranty Trust Bank CI (GT Bank) informe sa clientèle de la sortie de la version améliorée de son application mobile GTWorld. GTWorld est une application mobile de la banque qui permet aux utilisateurs, d’effectuer toutes les opérations sur leurs comptes sans se déplacer dans une agence.
La version améliorée de cette application, permettra aux clients de la banque, d’avoir un relevé de compte, de créer directement en ligne un compte courant ou épargne. Autres nouvelles fonctionnalités de cette application, la possibilité de souscrire au service MoMo Bank (Transfert de MTN Mobile Money à votre compte GTBank), la possibilité de payer les frais de demande de visa américain sans se déplacer.
Enfin, avec cette nouvelle version, plus besoin de se démerder pour trouver un conseiller clientèle. Cette version offre une lucarne pour savoir en temps réel le nom du gestionnaire de compte. Cela est utile pour monter des dossiers de prêt ou faire valider une transaction en agence. C’est une expérience unique qui traduit tout le sens de la banque digitale.
Rappelons que cette application est déjà disponible sur Play Store (Android) et bientôt sur App Store.
[Digital Business Africa] – Le Guardian révèle que la NITDA (l’Agence nationale de développement des technologies de l’information) fait tout son possible pour fermer les sites frauduleux qui diffusent la désinformation au sujet du coronavirus et sanctionner les criminels derrière eux, nous informe Itnewsafrica. Il invite également les internautes à signaler ces sites afin que les mesures nécessaires puissent être prises.
Une déclaration de la NITDA a demandé aux citoyens de «prendre des mesures de précaution et d’observer les points suivants lorsqu’ils sont en ligne: ne divulguer leurs informations personnelles à personne; évitez de cliquer sur des liens inconnus; ignorer les demandes de coordonnées bancaires et savoir quoi faire lorsqu’elles deviennent victimes de cybercriminalité »
Selon l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA), un certain nombre de sites Web frauduleux diffusent de la désinformation et utilisent des tactiques de phishing pour gagner du trafic.
Le phishing peut être particulièrement préjudiciable aux individus car il permet aux cybercriminels d’accéder aux informations privées et sensibles d’une personne, comme les noms d’utilisateur, les mots de passe ou les coordonnées bancaires.
L’équipe de préparation et d’intervention en cas d’urgence informatique (CERRT) du NITDA estime qu’un de ces incidents consiste à «informer le public que le gouvernement fédéral a ordonné le versement hebdomadaire d’indemnités à tous les citoyens de plus de 18 ans pour avoir respecté la directive« Rester à la maison ». Il oblige ensuite l’utilisateur à remplir un formulaire en ligne avec les informations personnelles, y compris les coordonnées bancaires pour que le paiement soit effectué.
[Digital Business Africa] – La start-up kenyane de technologies de la santé Afya Rekod lance sa plate-forme de données de santé basée sur l’IA et la Blockchain basée sur les consommateurs alors que le coronavirus (COVID-19) continue d’avoir un impact sur le monde, nous informe Itnewafrica..
La technologie sera déployée pour soutenir les efforts internationaux de lutte contre la maladie et fournir un portail permettant aux personnes de stocker leurs données de santé en temps réel, avec un accent particulier sur COVID-19, ainsi que d’accéder à des informations sur la santé et de se connecter avec des prestataires de services.
Le système devait être lancé fin juillet 2020, mais la situation est très différente aujourd’hui. Le fondateur et PDG d’Afya Rekod, John Kamara, a déclaré: «Afya Rekod est une plate-forme de stockage de données médicales qui permet aux patients de stocker leurs dossiers de santé, les médicaments qu’ils prennent ainsi que de tenir des journaux de leur statut et de ceux de leurs enfants et de leurs familles. La plateforme est pilotée par l’IA et utilise divers modules d’IA pour aider à détecter les anomalies, détecter les pauses précoces et surveiller la mobilité et l’évolution des maladies via une analyse des données en temps opportun. »
Kamara a ajouté: «L’Afrique et la plupart des pays du tiers monde ont des médecins et un accès limités aux services de santé. Le manque de données sur les patients en temps réel rend le problème encore plus préjudiciable aux patients et aux prestataires de services de santé à travers le continent. Plus de 65% des Africains vivent dans des communautés rurales non connectées et hors réseau en termes d’accès aux services de santé. C’est le problème que nous essayons de résoudre. »
La start-up suggère que la pandémie de COVID-19 en cours a montré une fois de plus au monde que les systèmes centralisés de gestion de la santé qui reposent uniquement sur les personnes entrant dans un établissement de santé ne sont pas suffisants.
[Digital Business Africa] – Depuis l’apparition du premier cas de contamination au coronavirus au Cameroun, l’équipe web de la Cameroon Radio and Television (CRTV) s’active sur le web et sur les réseaux sociaux pour mieux informer les Camerounais.
Au-delà de la sensibilisation et des informations publiées sur les comptes Facebook et Twitter (CRTVweb) de la CRTV, la chaîne de télévision nationale, sur son site web (crtv.cm), a mis en place Digital Mama. Il s’agit en effet d’un chatbot qui répond en temps réel aux questions des internautes au sujet du Covid-19.
Accessible à l’adresse url http://www.crtv.cm/dm.html, Digital Mama répond aux questions sur le Covid-19 ou encore sur l’actu corporate de la CRTV. Trois options sont proposées à l’internaute au sujet du Covid-19 : connaître l’actualité, connaître les décisions prises par le gouvernement et enfin connaître les mesures préventives. Les réponses sont données en temps réel comme dans un chat.
Capture d’écran au 27 mars 2020.
D’après Mireille Bisseck Eyouck, directeur de la Division des nouveaux médias de la Crtv, qui incarne Digital Mama, les informations de ce robot au sujet du Covid-19 sont mises à jour quotidiennement, fiables et toujours sourcées.
Ce qui a motivé le lancement de ce chabot ? Les multiples interrogations des internautes. « L’exigence d’une communication régulière autour du COVID-19 et la multitude des questions des internautes reçues par nos Community Managers ont motivé le lancement de cette initiative. Il apparaissait une grande soif de savoir et de distinction de la bonne info de la mauvaise. Comment apporter ces informations au plus grand nombre de manière régulière, amicale et donc rassurante? Voilà ce qui a principalement motivé le lancement du chatbot ” Digital Mama” », explique Mireille Bisseck.
La Digital Mama
En plus des journalistes qui œuvrent pour la mise à jour régulière des infos de ce chatbot, un community manager et ingénieur font partie de l’équipe de la Digital Mama.
[Digital Business Africa] – La Smart Africa Alliance propose une réponse coordonnée à l’échelle du continent contre la pandémie de coronavirus (COVID-19) en Afrique. Cette réponse vise à rassembler les 30 États membres de la Smart Africa Alliance et les 40 membres du secteur privé de l’Alliance pour coordonner les efforts visant à endiguer la pandémie en Afrique, informe l’Alliance dans communiqué officiel publié ce mercredi 26 mars 2020.
Afin de faire face à cette crise sans précédent, par son ampleur et son impact sur la société, le Secrétariat Smart Africa cherche à soutenir les projets de services de santé numériques qui visent à améliorer et accélérer la réponse des gouvernements africains aux défis de la pandémie de coronavirus (COVID-19), précise le communiqué.
Les projets dans le cadre de l’initiative visent à aider les pays africains à:
Évaluer les risques individuels et guider la prise de décision;
Aider les populations africaines à trouver des sites de test à proximité;
Fournir des mises à jour et des alertes fiables des autorités de santé publique;
Fournir des rapports sur le statut de la communauté;
Suivre et signaler les transmissions.
De plus, pour garantir que les efforts sont adaptés au contexte africain, les paramètres technologiques critiques sont considérés comme ci-dessous:
Une solution disponible via le Web, les applications (iOS, Android, Windows), SMS, USSD et autres plateformes de messagerie;
Collecte de données à partir de divers points tels que les smartphones individuels ou les terminaux dans les établissements publics (par exemple, tester les terminaux aux contrôles aux frontières, tester les terminaux par les autorités médicales, etc.);
Un tableau de bord de rapport accessible à l’administrateur avec des données spécifiques – des droits spécifiques en fonction du statut de l’administrateur (par exemple, autorités publiques, autorités médicales) sera établi;
Les données anonymes (aucune information personnelle, y compris le nom, l’ID, l’adresse enregistrée sur le système) générées par l’utilisation de la solution peuvent être publiées en temps réel via une base de données accessible avec une API et une interface cartographique sur un site Web public à surveiller par les autorités de santé publique ;
Contenu informatif fiable disponible dans les langues locales dans divers formats (écrit – vocal avec la technologie de reconnaissance vocale interactive) – par ex. pratiques de prévention, pratiques d’isolement, établissements de santé les plus proches, soutien individuel supplémentaire, etc .;
Évaluation et orientation de la conformité à l’Organisation mondiale de la santé («OMS»), aux directives nationales et locales de santé publique et incluent les expositions, les symptômes de la maladie et l’état de santé sous-jacent
« Il existe de nombreuses interventions internationales contre la pandémie de coronavirus, mais jusqu’à présent, très peu sont pertinentes pour le contexte africain immédiat. Nous apportons une réponse africaine crédible et coordonnée basée sur la technologie qui doit aller au-delà de nos 30 pays membres à l’ensemble du continent africain. L’objectif est de sauver des vies et nous devons tous faire notre part », a déclaré M. Lacina Koné, directeur général de Smart Africa.
La réponse sera initiée par un appel à propositions qui impliquera de nombreuses parties prenantes à travers l’Afrique. Une fois lancée, la réponse des gouvernements à la pandémie devrait être coordonnée, efficace et sauver des vies.
Smart Africa est un engagement audacieux et innovant des chefs d’État et de gouvernement africains visant à accélérer le développement socio-économique durable sur le continent, faisant entrer l’Afrique dans une économie du savoir grâce à un accès abordable au large bande et à l’utilisation des technologies de l’information et des communications. La Smart Africa Alliance comprend 30 pays africains qui représentent plus de 750 millions de personnes.
[Digital Business Africa] – La direction de la société de téléphonie mobile Nexttel Cameroon de l’homme d’affaires Baba Ahmadou Danpullo a menacé de diminuer de 50% les salaires du personnel en cas de non atteinte des objectifs fixé. A Viettel Cameroun SA, cette décision irrite les 1000 employés visés.
La société Viettel Cameroun SA, propriétaire de la compagnie de téléphonie mobile Nexttel, justifie sa décision de modifier les termes du contrat de ses employés par la mise en place «de l’approche par objectif » au sein de la compagnie.
Selon une note de la direction générale de la société rendue publique le 23 mars 2020, « le salaire total de tout le personnel sera désormais indexé au rendement qu’il fournira à l’entreprise. Le salaire sera divisé en deux parties, la première à savoir 50% du montant fixe et seconde partie à savoir 50% variable positivement ou négativement en fonction du résultat réalisé par l’employé durant le mois ».
Cette position n’est pas partagée par les employés de la société qui dénonce une décision unilatérale de leur employeur. « Pendant que le monde en général et le Cameroun en particulier traverse une grande crise sanitaire, Baba Ahmadou Danpullo et ses enfants à la tête de Nexttel décident de réduire de façon unilatérale le salaire de l’ensemble du personnel de 50% », s’indigne sous anonymat un employé sur CameroonWeb.
La direction générale de Nexttel va plus loin en menaçant de licenciement tous les employés qui ne répondraient pas aux nouvelles exigences de la compagnie. « La non atteinte de ces objectifs sur une durée consécutive de 06 mois, équivaut à une insuffisance professionnelle et pourra justifier le licenciement », précise la note du DG de Nexttel Cameroun, Haman Oumar. Les employés de Nexttel ont saisi l’inspection du travail pour examen en profondeur de cette décision.
[Digital Business Africa] – La jeune Emma Theofelus a été nommée, le lundi 23 mars 2020, vice-ministre des technologies de l’information et de la communication de la Namibie, par le président du pays, Hage Geingob.
Emma Theofelus a également été nommée membre de l’Assemblée nationale, parmi les huit membres que le président namibien est autorisé à nommer, mais qui n’ont pas droit de vote au sein de l ‘Assemblée nationale. Ainsi, en plus d’être la plus jeune ministre d’Afrique, Emma Theofilus devient aussi la plus jeune députée de la Namibie, nous informe African shapers.
Elle est titulaire d’un Bachelor en Droit (Avec distinction) de l’université de Namibie, d’un diplôme en féminisme africain et études de genre de l’université d’Afrique du Sud et d’un diplôme en Business Management de Amity University en Inde.
Avant sa nomination, elle a notamment été membre du Parlement des enfants, où elle a exercé la fonction de vice-présidente. A ce poste, elle était la représentante officielle de la jeunesse et faisait le lien entre le gouvernement et les jeunes de la Namibie, en tant que défenseuse des droits des enfants et a contribué à la formulation des politiques pour faire progresser le développement des enfants et des jeunes.
Emma Theofelus était également avocate au ministère de la Justice, au sein de la direction des Services juridiques, qui s’occupe des questions de droit international humanitaire, de l’entraide judiciaire, de la coopération internationale, des questions de maintenance, des services réciproques des processus civils et autres.
Ambassadrice des jeunes auprès de la commission nationale de la Namibie pour l’Unesco
Depuis décembre 2017, elle est également membre du conseil d’administration du conseil national de l’enseignement supérieur en Namibie. Ce conseil est notamment chargé du suivi l’évolution du paysage de l’enseignement supérieur en Namibie en termes de nouveaux mécanismes améliorés qui ont été mis en place dans le secteur et qui stimulent et garantissent la qualité dans les établissements namibiens d’enseignement supérieur afin d’atteindre les normes de qualité de classe mondiale.
Emma Theofilus est également, depuis décembre 2017, ambassadrice des jeunes auprès de la commission nationale de la Namibie pour l’Unesco. Elle est aussi la co-fondatrice du chapitre namibien de l’Alliance de l’Afrique australe pour l’emploi des jeunes.
Par ailleurs, la nouvelle vice-ministre a aussi été, de 2013 à 2014, à l’âge de 16 ans, Maire junior de Windhoeck, la capitale de la Namibie. En tant que chef du conseil junior de la ville de Windhoek, ses responsabilités consistent à présider toutes les réunions du conseil et à représenter le conseil lors de plates-formes et d’événements tels que des conférences et des célébrations.
Elle était aussi le lien entre tous les jeunes de la ville et la ville de Windhoek. Elle était également chargée d’encourager les membres du conseil des jeunes à éduquer leurs camarades sur l’importance de la participation civique. Pendant ses études, Emma Theofelus était conseillère juridique de l’organisation nationale des étudiants de la Namibie.
[Digital Business Africa] – Sous le signe de l’application de l’instruction du gouvernement du Congo d’opérationnaliser le développement du fonds de l’accès universel des communications électroniques que le comité en charge de la question a tenu ce mercredi 25 mars 2020, à Brazzaville, sa session inaugurale dite administrative et budgétaire, sous l’autorité de son président, Léon Juste Ibombo, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
La mission assignée à ce comité est de matérialiser l’ambition du chef de l’Etat congolais qui recommande d’assurer l’accès des communications électroniques à l’ensemble de la population sur le territoire congolais.
Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, par ailleurs président du Fonds de l’accès universel des communications électroniques.
Pour lier la parole à l’acte, la session administrative et budgétaire du comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications universel a examiné le règlement intérieur, le document d’orientations stratégique, le manuel de procédures administratives, financières et comptables, le budget de l’exercice 2020, ainsi que le plan d’action annuel, selon le communiqué officiel.
Il faut doter le comité des outils pouvant lui permettre d’agir dans le sens de rendre accessible les communications électroniques à tous. Un objectif à atteindre et qui s’impose en termes de droit fondamental de l’homme. Yves Castanou (photo), secrétaire dudit fonds et directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, prenant la parole au cours de la cérémonie d’ouverture, a rappelé l’importance de cet organe chargé d’assurer l’accès aux communications électroniques.
Lueur d’espoir pour les zones rurales
« A l’heure où les pouvoirs publics sont confrontés au problème de financement des zones rurales, isolées et d’accès difficiles par les opérateurs, la mise en place par l’Etat du Fonds d’accès et du service universel est une réponse concrète », a fait savoir Yves Castanou, tout en précisant que cette réponse permettra à chaque congolais d’accéder à un minimum de services de communications électroniques (voix et données) à des tarifs abordables.
Abordant dans cette même perspective, avant d’ouvrir les travaux, Léon Juste Ibombo, a fait observer que « malgré les performances réalisées avec la libéralisation du secteur et des efforts déployés au plan des investissements en infrastructures, entre autres, le projet de couverture nationale en télécommunications, force est de reconnaître qu’il existe encore, et, à ce jour, sur notre territoire national, des zones qui ne bénéficient pas encore des services de communications électroniques, et ce, pour des raisons diverses ».
L’accès aux technologies de l’information et de la communication étant considéré comme un préalable au développement de l’économie numérique, le comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques se doit de tout mettre en œuvre pour promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population.
Ce qui pourra induire d’effets positifs dans le développement économique et social du pays. Une traduction en acte de l’ambition du président Denis Sassou N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Ce qui, en somme, permettra au Congo de réduire la fracture numérique.
[Digital Business Africa] – La livraison de l’immeuble siège de l’Agence de régulation des télécommunications en construction en ce moment au Boulevard du 20 mai à Yaoundé en face du Hilton hôtel est prévue pour 2021. A un an de l’échéance, le président du Conseil d’administration de l’ART, Hessana Mahamat, le directeur général de l’ART, le Professeur Philémon ZOO ZAME et le directeur général adjoint, Zourmba Aboubakar, ont effectué une visite sur les lieux du chantier afin de s’assurer de la bonne évolution des travaux.
C’était ce 24 mars 2020 à Yaoundé. Lors de cette visite conduite par le PCA de l’entreprise, le responsable du Groupement MACHIA/TOGNIA chargé de l’exécution des travaux, s’est félicité de la bonne collaboration du Maître d’Ouvrage (le DG/ART) qui facilite le déroulement des travaux en cours.
Hessana Mahamat (PCA de l’ART) et Philémon ZOO ZAME (DG de l’ART)
Le Groupement MACHIA/TOGNIA relève le dynamisme professionnel du Professeur Philémon ZOO ZAME qui permet une meilleure exécution des travaux. Il a estimé que le gros œuvre étant quasiment achevé, la livraison de cet imposant immeuble pourrait intervenir au premier semestre 2021.
A la fin de cette descente sur le terrain, Hessana Mahamat s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux, qui est évalué par le Bureau de contrôle technique VERITAS à 37%.
Malgré le retard observé dans le démarrage des travaux de construction de l’immeuble siège de l’ART, les travaux avaient effectivement démarré le 8 juin 2018.
[Digital Business Africa] – Cofondée en 2019 par les Camerounais Justin Lock et Bernat Serra Deola, la start up Kamix est une nouvelle plateforme de services dématérialisés. «Nous sommes partis du constat que l’Afrique fait face à des frais de transfert de fonds les plus élevés au monde. Ce qui fait perdre au continent environ 1,9 milliard de dollars par an. L’objectif de Kamix est de rendre l’argent des Africains aux Africains», explique Justin Lock.
L’application propose un service de transfert d’argent de l’Europe vers le Cameroun sans frais de commission (0%). Elle sert aussi d’interface de vente de bitcoins ou monnaie cryptographique (autour de 620 FCFA par unité) à travers le Mobile Money ou par dépôt bancaire. En outre, Kamix propose la messagerie instantanée qui permet de communiquer avec les contacts sur son réseau et un Marketplace où l’on procède à l’achat ou à la vente d’articles à d’autres membres de la communauté.
Avec 225.000 euros de fonds levés, les deux cofondateurs de la plateforme, diplômés de HEC (Hautes études commerciales) de Paris, « entendent construire un écosystème financier alternatif avec les Africains pour aider l’Afrique à trouver des fonds de financement de son économie ».
De l’avis de ses promoteurs, l’application lorgne près de 25 millions d’utilisateurs à l’horizon 2022 et compte contrôler 18% de parts de marché du transfert d’argent au Cameroun à cette échéance. Mais les patrons de la nouvelle plateforme sont conscients des entraves logistiques et juridiques liées à la faible éclosion de ce marché financier alternatif en Afrique, particulièrement la cryptomonnaie.
Toutefois, ils entendent relever ces défis avec la collaboration des autorités monétaires et financières africaines et entrevoir sous peu, une perspective de croissance internationale. Sur ce plan, la plateforme est connue pour avoir été grand vainqueur du concours Afric’Up Pitch lors de la 2e édition du sommet Afric’Up tenue les 24 et 25 septembre 2019 à Tunis.
[Digital Business Africa] – Aux États-Unis, IBM a annoncé un partenariat avec The Weather Channel pour diffuser une carte dédiée au coronavirus, et ainsi mettre le maximum de données possibles à la portée des Américains, nous informe Siècle digital.
En amont, IBM est sur le point de mettre en ligne une carte dédiée à la propagation du virus. Cette dernière intégrera des données des autorités locales et fédérales du pays, ainsi que de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et sera mise au point grâce à Cognos Analytics. Il s’agit d’une plateforme d’information décisionnelle conçue par IBM et alimentée par une IA.
En plus d’être mise en avant sur l’application de The Weather Channel, qui compte environ 300 millions d’utilisateurs, et sur le site de la chaîne, cette carte sera également utile aux scientifiques afin de mieux comprendre la pandémie.
Il existe déjà une carte similaire à l’échelle mondiale qui a été dévoilée au début de l’épidémie. Grâce aux données des autorités sanitaires, elle indique de nombreuses informations sur le Covid-19, comme le nombre de pays touchés, le nombre de cas par pays, de décès mais aussi de personnes qui ont guéri de la maladie. En France, le gouvernement a choisi de mettre de nombreuses données concernant le coronavirus à la disposition de ses citoyens, mais certains chercheurs estiment désormais qu’il faut aller plus loin.
Aux États-Unis par exemple, les autorités considèrent la géolocalisation des smartphones comme une solution non négligeable face à l’épidémie, elle permettrait en effet de voir si la distanciation sociale est bien respectée, et aiderait par la même occasion les chercheurs à mieux comprendre la manière dont se propage le coronavirus. En Corée du Sud, des sites dévoilant les déplacements des personnes infectées ont été créés et se sont révélés efficace pour endiguer l’expansion du virus.
C’est la première fois de l’Histoire que l’humanité doit faire face à une pandémie de cette ampleur en ayant des moyens technologiques aussi développés, reste à voir si la population est prête à lâcher du lest sur la notion de vie privée pour coopérer avec les autorités et la communauté scientifique.
[Digital Business Africa] – Microsoft va désormais offrir de l’aide aux services de santé à travers son bot de santépropulsé par Microsoft Azure qui permet après avoir répondu à quelques questions d’indiquer à l’utilisateur si oui ou non, ses symptômes sont semblables à ceux du Covid-19, nous informe Siècle digital.
Ce robot d’évaluation des symptômes du coronavirus déployé grâce à l’aide fournie par Microsoft a été mis en ligne par les CDC, Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. Le robot prend en compte les risques auxquels la personne est confrontée et son profil. En fin de questionnaire, le robot propose également aux répondants de contacter une personne spécifique pour prendre en charge la situation.
Cet effort s’inscrit dans la nécessité, pour les personnes en première ligne, d’informer le grand public au sujet du virus et de répondre à l’ensemble de leurs questions. Ainsi, Healthcare Bot de Microsoft est une solution pour libérer les lignes téléphoniques des établissements de santé et des numéros d’urgence. Il vise également à soulager les équipes médicales de toutes les demandes.
Concrètement, Microsoft a basé sa solution sur le soutien de l’intelligence artificielle. Concernant le robot, il s’agit d’un service de cloud public basé sur Azure qui permet de créer des robots en ligne, en mesure de répondre à des questions, en fournissant en retour des informations. Celles-ci sont notamment liées à la santé et sont communiquées sous la forme d’une discussion naturelle.
Heathcare Bot a été lancé au début du mois de mars, par Microsoft et permet à la fin du questionnaire de se tourner vers une téléconsultation avec un professionnel de santé. Il reste également possible de simplement recevoir des informations quant aux personnes à contacter.
[Digital Business Africa] – Instagram lance co-watching, « une nouvelle fonctionnalité […] permettant aux utilisateurs de découvrir du contenu Instagram en même temps que ses amis via le chat vidéo accessible depuis la messagerie Direct Instagram », nous informe 01net.
Le réseau social veut ainsi inciter ses utilisateurs à garder du lien, et en simultané. Pendant un appel groupé, vous pourrez choisir une image ou vidéo à regarder tous ensemble au même moment. Chacun pourra ensuite la commenter à l’oral ou par écrit.
Plusieurs fonctionnalités plus accessoires ont aussi été mise en place : de nouveaux stickers, comme celui floqué du mot « “don” […] pour permettre aux utilisateurs de trouver facilement des organisations à but non-lucratif pertinentes à soutenir ». De plus, « une story permanente, intitulée “Chez soi”» est en ligne pour permettre de « connecter entre eux tous les utilisateurs qui pratiquent la distanciation sociale ».
[Digital Business Africa] – Google a supprimé sa dernière version de Chrome et Chrome OS – connue sous le nom de M82. En effet, l’entreprise, ainsi que de nombreuses autres organisations à travers le monde, navigue dans une nouvelle réalité où ses employés travaillent à domicile dans le but de limiter la propagation de COVID-19.
« Alors que nous adaptons nos futurs calendriers d’étape au changement de calendrier actuel, nous avons décidé d’ignorer la version M82 pour garantir la sécurité des utilisateurs et concentrer tous nos efforts sur le maintien de la stabilité », explique Jason Kersey, directeur de la gestion des programmes techniques chez Google.
Le contributeur de Forbes, Gordon Kelly, a déclaré: « Bien que cela soit un choc car il s’agit d’un mouvement sans précédent dans les 11 ans d’histoire de Chrome, nous vivons actuellement à une époque sans précédent ». Pendant ce temps, Google veut que les utilisateurs sachent que ses « objectifs principaux sont de s’assurer qu’ils (Chrome et Chrome OS) continuent d’être stables, sécurisés et fonctionnent de manière fiable pour tous ceux qui en dépendent. Nous continuerons de prioriser toutes les mises à jour liées à la sécurité, qui seront incluses dans Chrome 80 », indique un communiqué officiel de la société.
Google devait publier de nouvelles mises à jour et fonctionnalités la semaine dernière. Et il n’a pas encore indiqué quand, si jamais, les utilisateurs de Chrome peuvent s’attendre à voir Chrome 83.
[Digital Business Africa] Dans une prochaine version de Facebook Messenger, il pourrait être impossible de transférer un message à plus de cinq personnes, nous informe 01net. Une limite fixée pour stopper la diffusion des fausses informations.
Sur Twitter, un représentant de Facebook a confirmé tester cette fonctionnalité. Celle-ci n’est cependant déployée nulle part pour l’instant. L’entreprise dit réfléchir à de nouvelles limites pour limiter la propagation de rumeurs sur le Covid-19.
Pour l’instant, Facebook ne donne aucune date sur un éventuel déploiement de ce système.
[Digital Business Africa] Le gouvernement polonais a lancé une nouvelle application qui obligera les patients atteints par le Covid-19 à prendre des selfies pour prouver qu’ils respectent bien leur quarantaine, nous informe Business insider. L’application est destinée aux personnes mises en quarantaine pendant 14 jours après leur retour de l’étranger, selon France 24. Les personnes qui ont téléchargé l’application recevront périodiquement des demandes de selfies géolocalisées. Si elles ne s’y conforment pas, la police sera alertée.
“Les personnes en quarantaine ont le choix : soit recevoir des visites inattendues de la police, soit télécharger cette application”, a déclaré à l’AFP un porte-parole du ministère polonais du Numérique. Si un utilisateur ne répond pas à une demande dans les 20 minutes, la police en sera avertie. Selon France 24, la police polonaise aurait déjà infligé une amende de 500 zlotys (108 euros) à une personne qui avait enfreint la quarantaine vendredi.
D’après le ministère polonais du Numérique, l’application est disponible en téléchargement sur Google Play et l’App Store. Bien que le fait d’exiger des selfies soit unique, la Pologne n’est pas le seul pays à introduire des mesures inhabituelles et invasives en utilisant le téléphone des gens pour contenir et contrôler la propagation du coronavirus.
Singapour a demandé à ses citoyens de télécharger une application qui utilise le Bluetooth pour savoir s’ils ont été à proximité de quelqu’un chez qui le virus a été diagnostiqué, et Taiwan a introduit des “clôtures électroniques” qui alertent la police si des patients suspects quittent leur domicile.
[Digital Business Africa] Comme le révèle l’Express, en pleine pandémie et en surcharge de travail à cause du coronavirus, dimanche 22 mars 2020, les Hôpitaux de Paris ont été la cible d’une cyberattaque. Celle-ci a empêché l’envoi de mails ainsi que l’utilisation de plusieurs outils. Les auteurs de l’attaque ont tenté de paralyser les services des Hôpitaux de Paris, à travers un déni de service (DDos), nous informe Siècle digital.
Il s’agirait d’un moyen pour noyer les serveurs informatiques de l’ensemble des établissements parisiens, en envoyant un important nombre de fausses requêtes afin de les rendre inutilisables. Concrètement, les hackers ont tenté de paralyser les serveurs des Hôpitaux de Paris, alors même que ces derniers font face à la pandémie du Covid-19 et luttent autant que possible contre la propagation du virus. L’attaque a été faite en pleine pandémie et dans une région où les cas sont d’autant plus nombreux.
Si les hôpitaux s’attendent à une nouvelle vague prochainement, 665 patients se trouvent à l’heure actuelle en réanimation, cela sans compter les autres patients hospitalisés. En pleine pandémie et alors que de nombreuses informations sont stockées sur des serveurs, plusieurs services hospitaliers ont vu leur accès internet coupé. Cela aurait duré environ une heure, la coupure ayant été faite en interne afin de limiter les actions des hackers.
Outre cette attaque, ils surfent également sur le web pour escroquer les internautes. Ils profitent de l’actualité pour faire cliquer les internautes sur de faux rapports, pour les faire télécharger de fausses applications, envoient des mails avec des “solutions miracles” contre le virus. Enfin, le dernier élément que les pirates tourneraient à leur avantage serait la sécurité des réseaux domestiques. Ils seraient bien moins protégés que les réseaux internet des entreprises.
[Digital Business Africa – Avis d’expert] – Pour ceux qui étaient encore jusqu’ici réticent à l’adoption du télétravail comme modalité d’exercice des activités professionnelles, les mesures de confinement et de distanciation sociale imposées par les stratégies de lutte contre la pandémie du COVID-19 les obligent à réfléchir autrement.
Avec le COVID-19 en circulation, le basculement en mode télétravail s’impose comme une mesure permettant aux entreprises de continuer leurs opérations sans mettre en danger la vie de leurs employés ni de leurs clients.
Pour rappel le télétravail ou travail en dehors des locaux de son entreprise, apparaît aux Etats-Unis en 1972 et fonctionne principalement avec le téléphone et le fax : il est à cette époque très peu répandu. Toutefois, Il va connaitre un véritable boom avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication au point de devenir à partir de 2010, le mode de travail privilégié d’une franche importante des travailleurs dans de nombreux pays développés à travers le monde.
D’après un article sur le télétravail publié sur internet en 2019 par Guillaume Pays, c’est prêt de 54% des Brésiliens qui déclarent travailler à distance. Le même article révèle que « 61 % des salariés français aspirent à ce mode de travail » (conférence de Presse, 31/08/2017) mais seulement 29% le pratiquent régulièrement. Des statistiques qui vont très probablement évoluer avec la pandémie du coronavirus. Si le télétravail est une pratique entrée dans les mœurs en hexagone, qu’en est-il de la situation dans notre pays ?
D’entrée de jeux, le télétravail n’est pas spécifiquement encadré par la loi au Cameroun comme c’est le cas en France avec l’ordonnance de Macron de 2017 qui reconnait le télétravail comme un mode de travail spécifique et fixe son cadre réglementaire.
De même l’éducation à distance n’est pas reconnue comme une modalité pour l’obtention des diplômes académiques par les autorités gouvernementales. Du coup, très peu d’entreprises en activités au Cameroun envisagent le télétravail comme un mode d’exercice du travail salarié.
Pour l’instant, seules les stars up, les travailleurs indépendants (Freelancers), certaines organes de presse internationale et les entreprises de prestations en services IT utilisent ce mode de travail.
Toutefois, avec la menace que représente le COVID-19 sur la continuité des activités économiques des entreprises et de la nation tout entière, les choses vont changer et très rapidement.
Déjà, le gouvernement à travers le ministère de l’Enseignement supérieur, de l’éducation de base et des enseignements secondaires vient d’opter pour l’enseignement à distance comme moyen pour continuer l’éducation des jeunes pendant la période de confinement imposée par la gestion de la crise sanitaire due au COVID-19.
Cette mesure, transforme de fait pour un temps le corps enseignant en télétravailleurs même si très peu ont les capacités requises pour dispenser des enseignements en faisant usage des outils digitaux. Certainement des dispositions seront prises pour les capaciter.
Globalement dans l’administration centrale, les agents de l’état sont encouragés à utiliser les technologies digitales pour la communication et le travail collaboratif pendant cette période de crise. Toute chose qui va contribuer à développer les capacités de télétravail chez le personnel de l’état.
Coté secteur privé et notamment les entreprises exerçant dans les activités, de conseil, de formation, d’ingénierie, de communication, de distribution, de prestation IT, des services financiers,…, le basculement en mode télétravail s’impose naturellement comme l’option pour assurer la continuité de leur activité pendant cette période trouble.
Celles qui vont tirer le plus grand bénéfice du télétravail sont celles qui ont engagées il y’a longtemps le processus de digitalisation des activités de leur chaine de valeur. Elles disposent d’ors et déjà les capacités de travail à distance. Pour celles ne s’étant pas encore engagées dans la digitalisation, elles doivent urgemment développer les capacités de télétravail à défaut d’envisager l’arrêt des activités pendant celle période de confinement.
Une décision lourde de conséquence que devront également prendre à contre cœur de nombreux entreprises des secteurs d’activités nécessitant la présence physique des personnes pour superviser le processus de production tel les industries agroalimentaires, l’imprimerie, l’élevage, l’agriculture, le transport, la restauration, l’hébergement, l’événementiel, la construction, si les mesures de confinement venaient à devenir obligatoires…
Le télétravail étant d’application difficile dans ces secteurs activités sauf dans l’hypothèse d’une automatisation complète des processus de production à l’aide des robots, des capteurs et des systèmes de contrôle à distance. Ce qui pour l’instant n’est pas encore d’application courante dans le monde.
Quoiqu’il en soit, les avancées dans le développement et l’intégration des technologies digitales laissent entrevoir que le télétravail sera d’ici peu d’application dans tous les secteurs d’activité. La pandémie du COVID-19 va servir de levier d’accélération.
En attendant, un pan important de l’activité socio-économique de notre pays peut continuer à tourner grâce au télétravail des centaines de milliers de personnes. Pour faire partie de cette population de télétravailleurs, il faut urgemment développer les capacités dans l’usage des technologies digitales si l’on n’en dispose pas. Au fait, est-ce que le COVID-19 laisse vraiment le choix ?
Par David TSAASSE*
*David TSAASSE est Consultant en management et système d’information, ITIL Expert, PMP, Agile Scrum master, PDDM, TOGAF9 certifié. Avec plus de 18 années d’expérience dans le conseil, la formation et l’accompagnement des organisations et notamment en Intégration des bonnes pratiques de management et gouvernance IT.