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Cameroun : l’Université de Yaoundé I annonce de nouvelles méthodes d’enseignement inspirées du numérique pour lutter contre le coronavirus

[Digital Business Africa] – L’Université de Yaoundé 1 au Cameroun a annoncé la suspension des cours en présentiel  au profit d’un nouveau système d’enseignement par «un renforcement du numérique éducatif », dans un communiqué de presse publié ce jour.

Le Coronavirus est la nouvelle crise sanitaire qui secoue le monde. Le Cameroun n’en est pas épargné et comptabilise déjà dix malades officiellement reportés dont deux cas de guérison. La situation est donc critique. Pour prévenir la propagation, les mesures sont prises par le gouvernement et recommandées aux populations.

Les responsables de l’Université de Yaoundé 1,  se sont alors réunis afin d’ « élaborer une stratégie de lutte contre cette pandémie ». Outre d’autres mesures préventives et la suspension des enseignements dans les amphithéâtres  et les salles de cours ayant une capacité d’accueil de 150 et 100 étudiants pendant la période du 17 mars au 13 avril, un changement radical de méthode de pédagogie a été prescrit.

Les nouvelles méthodes devront être numériques. Ce, à travers la création  d’une plateforme dédiée à la mise en ligne des cours des enseignants, la création d’un lien d’accès à ces cours pour les étudiants et la mise en place des amphithéâtres virtuels par l’affectation des adresses électroniques aux enseignants et aux apprenants par filière et par niveau d’études.

Il faut noter que le Centre de Biotechnologie de cette université est érigé en centre de diagnostic du Coronavirus. Mais aussi que cette université  abritant la plus grande faculté de médecine dans le pays dispose actuellement d’un comité scientifique pour le suivi de l’actuelle crise.

Si les apprenants de cette faculté pourront profiter de ces nouvelles dispositions que de nombreux observateurs saluent, quelques internautes décrient un désordre et un manque de synchronisation entre les institutions.

Pour certains observateurs, les actions ne devraient pas se limiter à un établissement ou à une seule institution. Mais tous devraient adopter les mêmes mesures au même moment.

Gaëlle Massang

Facebook, Google, YouTube et autres annoncent une stratégie commune contre la désinformation sur le COVID-19

[Digital Business Africa] – Certaines des plus grandes plateformes de partage d’informations et de médias sociaux au monde ont annoncé qu’elles travailleraient ensemble pour protéger leurs utilisateurs contre la désinformation liée aux coronavirus. Ces sociétés incluent Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft, Reddit, Twitter et YouTube, nous informe Itnewsafrica.

Nous travaillons en étroite collaboration sur les efforts de réponse COVID-19“, selon la déclaration conjointe de l’industrie de Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft, Reddit, Twitter et YouTube.

«Nous aidons des millions de personnes à rester connectés tout en combattant conjointement la fraude et la désinformation sur le virus, en augmentant le contenu faisant autorité sur nos plateformes et en partageant les mises à jour critiques en coordination avec les agences gouvernementales de santé du monde entier. Nous invitons d’autres entreprises à se joindre à nous alors que nous nous efforçons de maintenir nos collectivités en santé et en sécurité. »

Cela survient à un moment où les entreprises technologiques mondiales se sont efforcées de refaire surface à la suite de l’épidémie de COVID-19 – les plates-formes de streaming comme YouTube ont été forcées de démonétiser les publicités, Twitter a ordonné à sa main-d’œuvre mondiale de travailler à domicile et Google a déployé un 24- équipe d’intervention en cas d’incident de coronavirus d’une heure.

Une chose que tous les poids lourds susmentionnés ont en commun est la lutte contre la propagation de fausses nouvelles sur leurs plateformes.

Selon The Verge, «les entreprises technologiques ont été plus proactives que d’habitude pour éliminer les canulars réprimant la fraude et d’autres abus, comme les prix abusifs et les faux traitements contre les coronavirus, mais le problème s’est révélé sans précédent dans sa complexité et sa portée», ce qui est possible. Raison pour laquelle ils ont décidé de se regrouper. »

On ne sait pas encore exactement ce que cette collaboration signifiera pour les entreprises ou leurs utilisateurs.

Gaëlle Massang

COVID-19 : les telcos kenyans annulent les frais pour les transactions d’argent mobile inférieures à 1 000 Kshs (10 $ US)

[Digital Business Africa] – Les sociétés de services de télécommunications kenyan Safaricom, Airtel Kenya et Telkom Kenya ont chacune annulé leurs frais pour les transactions d’argent mobile inférieures à 1 000 Kshs (10 $ US).

Cela fait suite à un appel du président Uhuru Kenyatta dimanche, appelant à une réduction des prix pour permettre à davantage de Kenyans d’accepter les transactions sans numéraire, de minimiser les contacts et d’aider à endiguer la propagation du Coronavirus.

Cette décision affectera positivement les plus de 30 millions d’abonnés sur l’argent mobile au Kenya.

Dans un communiqué publié par Safaricom, le PDG de la société, Michael Joseph, a déclaré: «Il a été convenu que toutes les transactions de personne à personne inférieures à 1 000 Kshs seraient gratuites. Cela signifie qu’à partir de demain matin, les utilisateurs de M-Pesa pourront envoyer gratuitement tout montant inférieur à 1 000 Kshs au cours des 90 prochains jours. »

La Banque centrale du Kenya (CBK) a approuvé cette décision et a également permis aux opérateurs de télécommunications d’augmenter les montants limites en tant que blocage de nombreux services.

«Pour soutenir cela, et en particulier les petites et micro-entreprises (PME), CBK a également approuvé l’augmentation des limites quotidiennes de transactions M-Pesa de 70 000 Kshs à 150 000 Kshs. Le Kenya pourra également effectuer des transactions allant jusqu’à 300 000 Kshs par rapport à la limite actuelle de 140 000 Kshs et contenir jusqu’à 300 000 Kshs dans leurs portefeuilles M-Pesa », poursuit le communiqué.

Safaricom et Airtel Kenya ont également soutenu le Comité national d’intervention d’urgence sur le coronavirus en utilisant un numéro sans frais où les Kenyans peuvent trouver des informations sur le virus et également signaler des infections suspectées.

Gaëlle Massang

Gabon Telecom annonce la fin des perturbations de ses services internet

[Digital Business Africa] – Le leader de la téléphonie mobile Gabon Telecom a subi des perturbations au niveau de ses services internet du lundi 09 mars 2020 au 12 mars 2020. De milliers d’abonnés ADSL de Gabon Telecom ont été coupés de connexion. Une situation qui a eu un impact sur le rendement de nombreuses entreprises qui utilisent cet outil dans le fonctionnement de leurs activités. La coupure a également perturbé le service public dans son fonctionnement.

Dans un communiqué, l’opérateur a indiqué que cette perturbation était due à la « double coupure intervenue sur le câble Sat 3 et sur le sur notre lien de restauration nominal ACE coupé au niveau de la Mauritanie ». 

Face à ce cas de force majeure, Gabon Telecom a procédé à l’achat en urgence d’une capacité dans un 3ème câble sous-marin au Nigéria, nous indique toujours le communiqué. Par ailleurs, l’entreprise a présenté ses sincères excuses auprès de sa clientèle et les a rassuré quant aux efforts mis en œuvre pour le rétablissement de la situation dans les meilleurs délais

Aujourd’hui, Gabon Telecom rassure de ce que tout est rentré dans l’ordre et que ses abonnés bénéficient de ses services de communications électroniques comme d’habitude.

Gaëlle Massang

Cameroun : Face au Covid-19, Paul Biya prescrit au gouvernement l’utilisation des moyens de communications électroniques et des outils numériques

[Digital Business Africa] – D’après les chiffres officiels, 10 personnes au Cameroun sont déjà contaminés par le Coronavirus, au 17 mars2020 (Cinq nouveaux cas détectés positifs  en une journée). Face à cette situation et « sur très hautes instructions » du président de la République, Paul BIYA, une concertation interministérielle s’est tenue ce mardi 17 mars 2020 à la Primature, à l’effet de faire le point de la situation et d’identifier les actions appropriées à mettre en œuvre.

Au terme de cette rencontre, le Président de la République a instruit plusieurs mesures à observer à partir de demain, mercredi 18 mars 2020. Et ce, jusqu’à nouvel ordre. Parmi ces mesures, celles concernant l’utilisation des TIC et du numérique pour éviter les situations à risque de contamination. « Les administrations publiques devront privilégier les moyens de communications électroniques et les outils numériques pour les réunions susceptibles de regrouper plus de dix (10) personnes », recommande le président de la République.

Aussi, les frontières terrestres, aériennes et maritimes du Cameroun seront fermées dès demain. Tous les vols passagers en provenance de l’étranger sont suspendus, à l’exception des vols cargos et des navires transportant les produits de consommation courante ainsi que les biens et matériels essentiels, dont les temps d’escale seront limités et encadrés.

Les Camerounais désireux de retourner dans leur pays devront prendre attache des différentes représentations diplomatiques du pays, car la délivrance des visas d’entrée au Cameroun aux différents aéroports est suspendue.

Par ailleurs, tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d’enseignement, de la maternelle au supérieur, y compris les centres de formation professionnelle et les grandes écoles seront fermés.

Au total 13 mesures sont prises pour limiter la propagation du Covid-19.

Par Digital Business Africa

Joseph Dion Ngute : “Il s’agit des mesures certes difficiles mais nécessaires pour garantir la protection de tous”

Joseph Dion Ngute

L’intégralité du Discours du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute ce mardi 17 mars 2020 à Yaoundé. Il présente les 13 mesures prises pour limiter la propagation du Covid-19 au Cameroun.

Mesdames et Messieurs,
En décembre 2019, une épidémie de coronavirus (COVID-19) a été déclarée dans la Province de Wuhan en République populaire de Chine.

Au fil du temps, elle s’est progressivement propagée en Asie, en Europe et en Afrique, entrainant le décès ou la mise en quarantaine de plusieurs personnes.

Il y a quelques jours, l’Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir que le coronavirus est passé du stade d’épidémie à celui de pandémie, avec plus de 170 000 personnes déjà contaminées dans 146 pays et environ 6500 décédés.

Le Cameroun, au même titre que de nombreux Etats dans le monde, n’est pas épargné par cette pandémie. Dès les premières heures de son apparition, le Gouvernement a mis en œuvre un plan de prévention et de riposte visant à endiguer la propagation de cette épidémie.

A ce jour, 10 cas de personnes affectées par ce virus ont été détectés dans notre pays et sont pris en charge par les services spécialisés.

Il convient de préciser cependant que jusqu’à présent, aucun foyer local de cette épidémie n’a été enregistré au Cameroun et les cas de malades jusque-là identifiés sont tous issus de personnes ayant récemment séjourné à l’étranger, ou ayant été en contact avec ces dernières.

Par conséquent, Sur Très Hautes instructions du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA, une concertation interministérielle s’est tenue ce mardi, 17 mars 2020, à l’effet de faire le point de la situation et d’identifier les actions appropriées à mettre en œuvre.

Au terme de cette rencontre, le Président de la République a instruit les mesures suivantes :
A compter du mercredi 18 mars 2020 et jusqu’à nouvel ordre :

1.les frontières terrestres, aériennes et maritimes du Cameroun seront fermées : tous les vols passagers en provenance de l’étranger sont suspendus, à l’exception des vols cargos et des navires transportant les produits de consommation courante ainsi que les biens et matériels essentiels, dont les temps d’escale seront limités et encadrés ; les camerounais désireux de retourner dans leur pays devront prendre l’attache de nos différentes représentations diplomatiques ;

2.la délivrance des visas d’entrée au Cameroun aux différents aéroports est suspendue ;

3.tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d’enseignement, de la maternelle au supérieur, y compris les centres de formation professionnelle et les grandes écoles seront fermés ;

4.les rassemblements de plus de cinquante (50) personnes sont interdits sur toute l’étendue du territoire national ;

5.les compétitions scolaires et universitaires sont reportées, à l’instar des jeux FENASSCO et des jeux universitaires ;

6.les débits de boissons, les restaurants et les lieux de loisirs seront systématiquement fermés à partir de 18 heures, sous le contrôle des autorités administratives ;

7.un système de régulation des flux des consommateurs sera instauré dans les marchés et les centres commerciaux ;

8. les déplacements urbains et interurbains ne devront s’effectuer qu’en cas d’extrême nécessité ;

9.les conducteurs de bus, de taxis et de mototaxis sont invités à éviter des surcharges dans les transports publics : les forces de maintien de l’ordre y veilleront particulièrement ;

10.les formations sanitaires privées, les hôtels et autres lieux d’hébergement, les véhicules ainsi que les équipements spécifiques nécessaires à la mise en œuvre du plan de riposte contre la pandémie du COVID-19 au Cameroun pourront être réquisitionnées en tant que de besoin, à la diligence des autorités compétentes ;

11.les administrations publiques devront privilégier les moyens de communications électroniques et les outils numériques pour les réunions susceptibles de regrouper plus de dix (10) personnes ;

12.les missions à l’étranger des membres du Gouvernement et des agents du secteur public et parapublic sont suspendues ;

13.les populations sont invitées à observer strictement les mesures d’hygiène recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé, à savoir notamment se laver régulièrement les mains au savon, éviter des contacts rapprochés tels que se serrer les mains ou s’embrasser.

Il s’agit des mesures certes difficiles mais nécessaires pour garantir la protection de tous et de chacun et limiter la propagation de cette pandémie.

En cas de nécessité, les populations sont invitées à appeler le numéro vert 1510 mis en place pour la mobilisation des équipes de secours.

Le Gouvernement invite les populations à ne pas céder à la panique, mais à faire preuve de discipline, de solidarité et de sens des responsabilités, au moment où le monde entier traverse des moments difficiles.

Je vous remercie.-

Les Kenyans invités à travailler sans argent liquide à la maison en pleine pandémie de coronavirus

[Digital Business Africa] – Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a exhorté les citoyens à adopter le paiement sans numéraire comme l’argent mobile, les paiements par carte de débit et de crédit, afin de réduire les contacts physiques lors de l’épidémie de COVID-19, nous informe Itwebafrica.

Hier, le président a détaillé les mesures que le gouvernement prendra pour limiter la propagation du virus, notamment que les entreprises et les organisations permettent à leurs employés de travailler à domicile. «Afin d’éviter le risque de transmission par la manipulation d’argent, nous encourageons l’utilisation de transactions sans espèces telles que l’argent mobile et les cartes de crédit. Nous appelons les opérateurs de téléphonie mobile et les banques à prendre note de la situation dans laquelle nous nous trouvons et à réduire (le) coût des transactions au cours de cette période », a déclaré Kenyatta.

Aucun opérateur de téléphonie mobile ou banque n’a répondu à l’appel du gouvernement. Le Kenya a un bilan impressionnant d’utilisation de l’argent mobile en Afrique, notamment M-Pesa. D’autres incluent T-Kash de Telecom Kenya et Airtel Money d’Airtel Kenya. Selon le dernier rapport trimestriel de la Communication Authority of Kenya (juillet-septembre 2019), il y avait 31 285 208 abonnements à l’argent mobile dans le pays.

« En outre, il y a eu 425,3 millions de transactions de commerce mobile, ce qui implique que KSh.1.6 trillions ont été dépensés pour acheter des biens et services en ligne au cours du trimestre », indique le rapport. Les données de la Banque centrale du Kenya reflètent 6799556 transactions par carte de débit et 59419 transactions par carte de crédit en décembre 2019. Les experts ont également appelé les FAI à réduire le coût de la connectivité et à prévoir des licenciements pour permettre aux gens de travailler à domicile.

L’analyste local du marché des télécommunications, Tom Makau, a publié un tweet qui se lit comme suit: «Safaricom, Liquid Telecom, Faiba JTL et Zuku, mieux s’assurer que leur service à domicile est mis à niveau et 100% de disponibilité et envisager de ne pas modifier / actualiser les adresses IP publiques attribuées par DHCP aux maisons pendant un mois + pour permettre aux gens de configurer des VPN d’entreprise #StayHome.

Gaëlle Massang

L’Autorité de la concurrence en France condamne Apple à payer 1,1 milliard d’euros d’amende

[Digital Business Africa] – L’Autorité de la concurrence en France condamne l’entreprise californienne Apple à payer 1,1 milliard d’euros pour « ententes au sein de son réseau de distribution » et « abus de dépendance économique vis-à-vis de ses revendeurs indépendants ».

Selon l’Autorité de la concurrence, Apple s’est arrangé avec deux grossistes (Tech Data et Ingram Micro) pour empêcher les distributeurs de proposer des promotions et de recevoir un stock suffisant à la demande.
Ces techniques auraient permis à la marque d’étouffer les APR (Apple Premium Reseller) au profit de ses propres Apple Store, présents en France depuis 2009.

C’est en 2012 que la DGCCRF avait été saisie par eBizcuss, un distributeur de produits Apple qui a depuis été liquidé.  Interrogé par CNBC, Apple déclare : « La décision de l’Autorité française de la concurrence est décourageante. Elle porte sur des pratiques datant de plus de dix ans et écarte trente ans de précédents juridiques sur lesquels toutes les entreprises françaises s’appuient, ce qui va provoquer un chaos pour les entreprises de tous les secteurs. Nous ne sommes pas du tout d’accord avec eux et nous prévoyons de faire appel »

Gaëlle Massang

Le gouvernement algérien a lancé un site web dédié à la sensibilisation aux dangers du coronavirus

[Digital Business Africa] – Le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière de l’Algérie a lancé, en coordination avec le ministère de la Poste et des Télécommunications, un site web dédié à la sensibilisation aux dangers du coronavirus (covid-19).

L’Algérie enregistre 48 cas de contamination, d’après les dernières statistiques officielles. Afin de donner l’information en temps réelle sur l’évolution de l’épidémie dans le pays et promulguer des recommandations à la population, le site http://covid19.sante.gov.dz a été mis en oeuvre. Il sera un pont entre la population et les personnes en charge de la santé.

Il est disponible en deux langues (arabe et française) et contient plusieurs rubriques nous précise les personnes en charge du projet. Les différents internautes pourront s’y rendre et trouver tous les renseignements relatifs au Coronavirus et aux précaution à prendre. Toujours sur le même site, un espace est réservé exclusivement aux voyageurs en leur offrant des conseils détaillés illustrés par des images pour éviter l’infection lors des déplacements.

Gaëlle Massang

Le gouvernement namibien interrompt le recrutement d’un nouveau conseil d’administration pour l’opérateur national Telecom Namibia

[Digital Business Africa] – Le gouvernement namibien a décidé d’arrêter le processus de recrutement d’un nouveau conseil d’administration pour l’opérateur national Telecom Namibia, une filiale de la Namibia Post and Telecommunications Holdings Limited (NPTH), nous informe Itwebafrica. Cela fait suite à des plaintes d’irrégularités, selon le ministre des Entreprises publiques du pays, Leon Jooste.

Alors que Jooste a refusé de divulguer les détails des irrégularités, il a confirmé l’évolution et a déclaré que la décision de suspendre le recrutement avait été prise après consultation du directeur exécutif de NPTH. «Nous avons convenu de suspendre le processus jusqu’à ce qu’ils soient clarifiés. Nous ferons preuve de diligence raisonnable sur le processus et les documents, puis déciderons de la meilleure voie à suivre », a déclaré Jooste.

Les membres actuels du conseil d’administration sont Fernando Somaeb, Irene Simeon-Kurtz, Damoline Muruko, Petro Oberholster et Willem Titus. Bien que le mandat du conseil ait officiellement pris fin en octobre 2019, le NPTH a décidé de prolonger son mandat de trois mois. Selon les médias locaux, le dernier développement est né d’un désaccord au sein des échelons supérieurs du gouvernement sur la question de savoir qui – si quelqu’un – au sein du conseil devrait être conservé.

Le Namibien a indiqué que Jooste et le ministre de l’Information, Stanley Simataa, n’étaient pas d’accord. Simataa aurait voulu que deux membres du conseil d’administration (Titus et Somaeb) soient retenus, tandis que Jooste a fait valoir que c’était illégal et que l’ensemble du conseil d’administration devrait plutôt être retenu.

Cependant, Simataa a réfuté le rapport de la publication et en particulier qu’il faisait partie d’un panel organisé par le NPTH pour interviewer les membres actuels du conseil et les nouveaux candidats. “Le principe est que les membres actuels du conseil d’administration doivent indiquer leur intention de postuler, puis, avec les nouveaux candidats, ils sont tous réunis et interrogés“, a déclaré Simataa. Avec la suspension en place, le conseil d’administration dirigé par Somaeb continuera de superviser les affaires de la société jusqu’en mai 2020.

Gaëlle Massang

Ndiaga Gueye : ”S’il y a un opérateur patriotique au Sénégal, ce n’est certainement pas Orange…”

En fin d’année 2019, le Gouvernement du Sénégal a pris la décision par un décret et un arrêté ministériel de baisser de 20% les frais et redevances d’utilisation de fréquences radioélectriques des opérateurs de téléphonie mobile.

La fréquence radioélectrique est utilisée pour transporter des informations sans fil pour un nombre important de services essentiels, indispensable aux opérateurs de services mobiles. La faire payer est un moyen de faire entrer de l’argent dans les caisses de l’État.­ En effet, à l’ère de la 4G et à l’horizon de la 5G, ces technologies qui requièrent toujours plus de spectre font que la demande est importante, en conséquence, les recettes budgétaires peuvent être considérables pour l’Etat.

Le Gouvernement du Sénégal, en baissant les frais et redevances d’utilisation de fréquences, formule, ainsi, une politique qui favorise l’accès universel au numérique ce qui maximise le potentiel de développement de l’économie numérique. L’objectif est ainsi d’en finir avec les zones privées d’Internet ou de réseaux mobiles de qualité médiocre.

Ainsi donc, le Gouvernement privilégie les avantages sociaux au profit des sénégalais qu’à ses recettes budgétaires. Ce changement de paradigme est important : pour la première fois, l’Etat ne considère plus les frais et redevances comme une variable budgétaire, mais comme un outil d’aménagement numérique du Sénégal.

En contrepartie, de ce cadeau gouvernemental à plusieurs milliards, qui allège leurs charges financières, les opérateurs doivent mettre les bouchées doubles pour densifier considérablement la couverture mobile du territoire, améliorer la qualité de leurs services et baisser leurs tarifs.

Nul doute, que l’opérateur Orange qui a toujours capturé les utilisateurs à son profit, ne fera pas une baisse de prix pour ses abonnés. D’ailleurs, aucun mot sur cette baisse alors que cet opérateur a déclaré partout que les redevances sont excessivement chères au Sénégal, pour faire croire aux sénégalais que c’est à cause du Gouvernement que les prix ne baissent pas.

En sus, de donner une image négative du Gouvernement du Sénégal, Orange n’a pas hésité à ­pointer du doigt les sénégalais, en annonçant qu’ils lui on fait perdre 20 milliards de chiffre d’affaires par leur utilisation des applications de VoIP, ce qui ne l’a pas empêché d’augmenter son chiffre d’affaires de 5,5% en 2019 au Sénégal.

Pire encore, à l’heure du coronavirus, Orange qui n’arrête pas de communiquer sur son école de codage «­Sonatel Academy­» aurait dû se mobiliser dès le début de cette maladie en vue de développer gratuitement une solution digitale de prévention, de diagnostic ou de traitement comme l’a fait l’opérateur «­Safaricom­» au Kenya en décembre 2019.

Et pourtant, Orange pollue l’espace médiatique, en continu, sur ses réalisations dans le cadre de sa Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE).

S’il y a un opérateur patriotique, ce n’est certainement pas Orange, qui n’a d’yeux que pour ses résultats financiers, aucune pensée pour le Sénégal.

Quant à Free Sénégal, depuis notre dernière déclaration, nous avons constaté que la qualité de son réseau s’est considérablement améliorée, en conséquence, la concurrence par les infrastructures ne peut plus prospérer, désormais, c’est la concurrence par les offres d’abondance.

Aussi, six (6) mois après le séisme Free Sénégal avec ses offres «­low cost­» divisant par deux (2) voire trois (2) le budget téléphone et internet des utilisateurs, le Gouvernement lui donne l’occasion de dynamiter, encore une fois, les prix au profit des Sénégalais. Aussi, ASUTIC espère que Free Sénégal s’attaquera à nouveau aux marges du mastodonte de ce marché oligopolistique.

Enfin, Expresso Sénégal, en retard sur ses concurrents dans la couverture 4G, devrait profiter de cette baisse pour renforcer ses infrastructures, mais surtout demander plus de mutualisation, c’est-à-dire un accès aux infrastructures, voire aux réseaux de ses concurrents, pour renforcer sa propre couverture à peu de frais. De quoi, faire sortir de ses gonds Orange, pour qui cette entorse à la concurrence par les infrastructures serait inconcevable.

Au vu de tous ces éléments, il appartient au régulateur des télécoms du Sénégal, l’ARTP, de traduire en réalité, l’objectif du Gouvernement. De par ses attributions dans la gestion des fréquences, la mise en œuvre de la mutualisation et le partage des infrastructures entre les opérateurs, le régulateur joue un rôle essentiel.

Dans cette perspective, l’ARTP doit, d’abord obtenir des opérateurs des engagements, assortis de fortes pénalités, de doper leur couverture 3G et 4G du pays, ensuite, publier une situation de référence qui permettra d’évaluer au fur et à mesure les réalisations des opérateurs sur l’accessibilité (cartes de déploiement), la qualité et la baisse des tarifs.

Seulement, dans un passé récent, l’ARTP avait toujours favorisé Orange, soit par une mise en œuvre biaisée de certaines décisions gouvernementales (portabilitéFree roamingnon application de dispositions du code de 2011, etc), soit par une lenteur inexplicable dans leurs exécution (dégroupage de la boucle localepartage des infrastructures, etc).

En somme, l’ARTP n’avait jamais travaillé à la réalisation des conditions d’une concurrence saine et loyale entre les opérateurs. Si bien que Tigo (actuel Free) et Expresso Sénégal ont dû trimer pour ne pas être évincés du marché.

Aujourd’hui, au vu, des dernière décisions qui ont freinées les dérives anticoncurrentielles d’Orange au détriment, tant des opérateurs concurrents, que des utilisateurs, l’Association des Utilisateurs des TIC (ASUTIC) espère que le temps où l’ARTP prenait fait et cause pour Orange, est désormais révolu.

Dès lors, la transparence, l’équité et la non-discrimination devraient être totales pour éviter un déséquilibre dans l’attribution des fréquences par l’ARTP qui serait source de position hégémoniale. Autrement dit, il mènerait à un monopole d’un opérateur sur d’autres, mettant ainsi en péril l’objectif de réalisation des conditions d’une concurrence saine et loyale, et évidemment au détriment des utilisateurs.

Ainsi donc, l’ARTP est le garant de l’atteinte des objectifs du Gouvernement du Sénégal.

La fracture numérique au Sénégal est un fait. Quel que soit la solution technique, filaire ou mobile, l’accès à des services haut débit devrait être un droit.

­Pour toutes ses raisons, l’ASUTIC­:

  • Salue, cette initiative du Ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie « Sénégal Numérique 2025 »­;
  • Demande à l’ARTP, de traduire en réalité cette forte volonté politique du Gouvernement du Sénégal qui devrait permettre à tous les Sénégalais d’accéder à des services mobiles de haut débit, abordables et de meilleure qualité­;
  • Exhorte, le Gouvernement à lier l’attribution des fréquences 5G à l’accompagnement des opérateurs pour un Sénégal connecté

Fait à Dakar, le 15/ 03 / 2020
Le Président Ndiaga Gueye

A PROPOS DE L’ASUTIC
L’Association des utilisateurs des TIC (ASUTIC) du Sénégal est une organisation à but non lucratif qui œuvre pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales à l’ère numérique. ASUTIC a aussi pour objectif de contribuer au renforcement de la démocratie à travers la transparence, la responsabilité des décideurs et la participation des citoyens, sur la base de l’égalité de genre. ­

Le Transform Africa Summit 2020 prévu en Guinée Conakry en avril 2020 reporté à cause du Coronavirus

[Digital Business Africa] – Le Transform Africa Summit 2020 n’a pas échappé à la vague des événements suspendus en Afrique à cause des risques de contamination et de propagation du Coronavirus. « Suite à la qualification par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de l’épidémie de coronavirus (COVID-19) de pandémie et à l’augmentation des cas d’infections dans le monde, le Secrétariat de Smart Africa a décidé, après consultation avec le gouvernement de la République de Guinée, de reporter le Sommet Transform Africa 2020, qui devait se tenir en Guinée, Conakry, du 20 au 23 avril 2020. Une nouvelle date sera communiquée dans un avenir proche », a indiqué dans un mail adressé aux participants Lacina Koné, le directeur général de l’Alliance Smart Africa, organisatrice principale de l’événement.
 
D’après Lacina Koné, la santé des délégués, des intervenants et des sponsors de l’événement est la priorité absolue de l’Alliance Smart Africa. « Aussi, nous saisissons cette occasion pour offrir nos plus profondes sympathies en ces moments difficiles à tous ceux qui ont été touchés par cette crise sanitaire. Nous vous remercions de votre compréhension », conclût le DG de Smart Africa.

La Smart Africa Alliance et la République de Guinée avaient officiellement lancé le Sommet Transform Africa 2020 le 01er novembre 2019 à l’hôtel Noom, à Conakry, en Guinée. La Guinée étant le pays hôte du Sommet, le lancement avait été fait en présence de Diaby  Moustapha Mamy, le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique et de  Lacina Koné, le directeur  général de l’Alliance Smart Africa.

Un événement phare du Secrétariat de Smart Africa

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l'économie numérique du Kenya
TAS 2019 : A Kigali, les président Uhuru Kenyatta du Kenya, Paul Kagamé du Rwanda et Ibrahim Boubacar Keita du Mali visitent les stands d’exposition.

Le Sommet Transform Africa est un événement phare du Secrétariat de Smart Africa. Il est le principal sommet africain rassemblant des dirigeants régionaux et mondiaux issus de gouvernements, d’entreprises et d’organisations internationales afin de collaborer sur de nouveaux moyens de façonner, d’accélérer et de soutenir la révolution numérique en cours en Afrique.

L’édition de 2020 devrait examiner les moyens pratiques de concrétiser les engagements de transformer l’Afrique en une économie entièrement numérisée dans laquelle la technologie est mise à profit pour tirer pleinement parti des efforts d’intégration en Afrique.

Le sommet Transform Africa a eu lieu cinq fois à ce jour et a attiré plus de 19 000 délégués de plus de 112 pays. Le sommet s’est tenu à Kigali (Rwanda) sous les thèmes suivants:
1. Le Sommet Transform Africa 2013:le Future présenté aujourd’hui.
2. Le Sommet Transform Africa 2015: Accélérer l’Innovation Numérique.
3. Le Sommet Transform Africa 2017: Villes intelligentes. Avance rapide.
4. Le Sommet Transform Africa 2018: Accélérer le marché numérique unique en Afrique.
5. Le Sommet Transform Africa 2019: Stimuler l’économie numérique en Afrique.

Après cinq éditions couronnées de succès, le sixième du sommet Tansform Africa était prévu pour la première fois hors du Rwanda. Et c’est Conakry (Guinée) qui devait accueillircet événement du 20 au 23 avril 2020.

Après ce report, la nouvelle date est donc attendue. Trois grands temps sont généralement prévus durant ce sommet : les réunions des parties prenantes de Smart Africa, le Forum économique Transformer l’Afrique et le Sommet Transform Africa.

Par Digital Business Africa

Niger: Seeds for the Future, le programme de bourses d’études initié par Huawei fait son entrée au Niger

[Digital Business Africa] – Seeds for the Future, le programme de bourses d’études initié par Huawei fait son entrée au Niger, selon ICT4Africa. Seeds for the Future est un programme de bourses d’études que l’équipementier Huawei a mis en place depuis 2011 pour des étudiants. Il leur donne la possibilité d’aller faire des formations en technologies en Chine.

Avec son installation, au Niger, Huawei montre son intérêt et son accompagnement aux jeunes du pays à travers plusieurs actions. Pour lui, instaurer ce programme c’est donner un coup de main aux  ambitions des autorités nigériennes qui veulent faire du Niger, une destination compétitive dans le domaine  des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Pendant 7 jours, les différents apprenants seront  immergés dans la culture chinoise à Pékin avec, au programme, des cours de culture et de langue chinoise. Par la suite, il y’aura une autre semaine d’immersion technologique au sein du Campus Huawei à Shenzhen. Ce programme riche en découverte, permettra aux jeunes d’échanger et rencontrer des experts et jeunes entrepreneurs de l’écosystème numérique local et international.

Les différents détails du programme seront communiqués dans les brefs délais a souligné M. Gui ZHAO, Directeur général de Huawei au Niger.

Gaëlle Massang

La Sierra Leone met en œuvre une nouvelle grille de prix controversé pour les appels téléphoniques

[Digital Business Africa] – Le gouvernement de la Sierra Leone, par l’intermédiaire du régulateur national de l’industrie des télécommunications, la Commission nationale des télécommunications (NATCOM), a introduit une nouvelle grille de prix pour les services de télécommunications – une décision qui n’est pas du gout des abonnés, nous informe Itwebafrica.

Selon NATCOM, le prix plancher pour tous les appels vocaux (y compris les promotions, les bonus et les forfaits) sera de LE590 par minute pour tous les appels vocaux en ligne et hors réseau. La directive aurait été communiquée aux dirigeants de plusieurs opérateurs de télécommunications mobiles dont Orange, Africell, QCell et Sierratel.

Le directeur général de NATCOM, Maxwell Massaquoi, a déclaré que l’organisation considérait les «réponses disparates des opérateurs dans les discussions tenues» par NATCOM et les opérateurs. La DG a ajouté que la nouvelle structure de prix, entrée en vigueur le 6 mars 2020, est conforme aux dispositions de la loi de finances pour 2020 de la Sierra Leone. Le nouveau prix plancher représente une réduction d’environ 9% (de Le60) par rapport au plan précédent Le650.

Cela signifiera la fin des offres que les abonnés utilisaient pour passer des appels téléphoniques à bas prix. Orange a mis fin à son offre Kola qui permet aux abonnés de passer des appels illimités à des amis et à des membres de la famille pour 5 000 Le en 24 heures. Africell a également mis fin à son offre Wuteh-The qui fournissait des appels en ligne 24 heures sur 24 à ses abonnés.

Des abonnés mécontents ont accusé le régulateur de perturber leurs moyens de communication. Un groupe de la société civile, le Native Consortium and Research Center, a déclaré que la nouvelle directive «toxique, exploitante et antipatriotique» obligeait QCell à augmenter son tarif voix de 200 Le à 9090 Le minute. Cependant, les opérateurs de télécommunications ont également exprimé leur soutien à la décision du régulateur.

Le responsable des relations avec les médias d’Africell, John Konteh, a déclaré que le régulateur n’était intervenu que pour stabiliser les tarifs du secteur, ajoutant que les opérateurs devaient respecter la directive du régulateur. Mabel Mason, porte-parole d’Orange a ajouté qu’en tant qu’organisme de réglementation officiel de l’industrie, l’opérateur devait se conformer à la directive.

L’annonce devrait affecter le dernier entrant sur le marché, QCell, qui n’a commencé ses opérations en Sierra Leone qu’en 2019. L’opérateur s’était appuyé sur des tarifs bas pour acquérir des parts de marché sur le marché qui était déjà dominé par Orange et Africell. Le régulateur a publié une déclaration qui déclare: «En instituant ce nouveau prix plancher, NATCOM veut contribuer à une saine concurrence sur le marché national des télécommunications »

Gaëlle Massang

Sénégal : Free lance Free Business, un service de WIFI et des appels téléphoniques en permanence pour les entreprises basées au Sénégal

[Digital Business Africa] – L’opérateur Free a effectué le lancement officiel de son Free Business, un service de WIFI et des appels téléphoniques en permanence pour les entreprises basées au Sénégal, nous informe Ciomag. Le lancement officiel a réuni plusieurs responsables de l’ex-TIGO à Dakar, et lors de l’évèement, la direction a vanté les mérites d’une marque avec « des infrastructures techniques modernes, sécurisées et 100 % indépendantes ». Un véritable dispositif doté d’un « réseau de fibre optique de plus de 23OO kilomètres à travers le Sénégal », se félicite le 2e opérateur de téléphonie au Sénégal.

 « Nous continuons à avoir un niveau d’exigence et de contrôle pour nous assurer de la qualité des services fournis au client. Notre challenge quotidien est d’être à l’écoute de nos clients pour leur apporter les solutions dont ils ont besoin, c’est-à-dire, celles qui apporteront une valeur ajoutée à leur activité. Beaucoup d’entreprises fournissent des services qui demandent une réactivité. Qui dit réactivité dit connectivité », explique quant à lui le directeur de Free Business.

Et pour relever ce nouveau défi, Free Sénégal entend se baser sur son infrastructure 4G+ dernièrement acquise avec un lancement officiel le 1er octobre 2020. Les services de Mamadou Mbengue assurent qu’ils veulent se positionner aujourd’hui comme « un acteur numérique et économique du pays en participant à l’émergence de ses entreprises », détaille l’opérateur de téléphonie, qui ajoute qu’en « combinant innovation, expertise et accessibilité, Free permet ainsi leur e-transformation et leur rentabilité pour créer de nouvelles opportunités économiques ».

En jurant fidélité aux clients tout en prenant en charge leurs demandes, la société de télécommunications soutient qu’elle compte accompagner pleinement les entreprises pour en faire « un vecteur de développement de l’économie du pays via des solutions innovantes et une offre inédite ». « Nous apportons un savoir-faire mondial technologique et commercial à l’ensemble des entreprises du Sénégal », assure le directeur général de Free Sénégal, Mamadou Mbengue, avec un accent sur la « transformation digitale et le développement » du secteur économique pour la « croissance de notre pays ».

Gaëlle Massang

Le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, annonce qu’il quitte le conseil d’administration du géant de l’informatique

[Digital Business Africa] – Le milliardaire  Bill Gates annonce qu’il coupe les liens opérationnels avec Microsoft afin de pouvoir consacrer davantage de temps à ses activités philanthropiques, nous informe Zdnet.

Il y siégeait depuis 2014 après avoir déjà abandonné la gestion quotidienne il y a une dizaine d’années. C’est lui qui co-fonda Microsoft en 1975 aux côtés de Paul Allen. Pour Bill Gates, cette prise de distance doit lui permettre de consacrer plus de temps à sa fondation philanthropique Bill and Melinda Gates. 

Ce fut un honneur et un privilège de travailler avec Bill et d’apprendre de lui au fil des ans”, a déclaré Satya Nadella, le PDG de l’entreprise. “Bill a fondé notre entreprise avec la conviction de la puissance démocratique du logiciel et une passion pour résoudre les difficultés les plus urgentes de notre société. Microsoft et le monde sont meilleurs grâce à lui.”

Avec le départ de Bill Gates, le conseil d’administration de Microsoft compte désormais 12 membres : John Thompson, Reid Hoffman, Hugh Johnston, Teri List-Stoll, Satya Nadella, Sandra Peterson, Penny Pritzker, Charles Scharf, Arne Sorenson, John Stanton, Emma Walmsley, et Padmasree Warrior. (Eureka Presse)

Gaëlle Massang

Sénégal : Ndèye Tické Ndiaye Diop exprime sa satisfaction envers les actions de Huawei dans le pays

[Digital Business Africa] – Le ministère de l’Economie Numérique et des Télécommunications a exprimé sa satisfaction envers les actions de Huawei dans le pays, lors d’une  rencontre tenue à Dakar ce mardi 10 mars 2020 avec une délégation de la filiale conduite par le Directeur Général Adjoint, (Carrier Business), M Alvin Gong, en présence de membres de son cabinet M. Mor Mbaye Ndiaye, Directeur de Cabinet, M. Modou Mamoune Ngom, Directeur des Télécommunications et de la Conseillère Technique en Communication, Mme Sow Yaye Diallo.

Profitant de la rencontre, les responsables de Huawei ont présenté au Ministre le bilan de leurs activités 2019 et échangé sur les perspectives de collaboration avec l’Etat du Sénégal. Le ministre Mme Ndèye Tické Ndiaye Diop a félicité les responsables de la filiale chinoise pour ses résultats remarquables

En effet, depuis sa collaboration avec le gouvernement du Sénégal, Huawei a déroulé plusieurs programmes dont «Seeds for the Future» sans compter le déploiement, en partenariat avec l’ADIE, de la ​fibre Optique sur l’ensemble du  territoire sénégalais

Huawei a également lancé, depuis l’année dernière, le Concours ​“Huawei ICT Compétition” dont l’objectif est de former les jeunes sénégalais et africains dans des domaines très pointus de la Tech.

Une occasion pour le ministre de saluer toutes ces actions réalisées par l’entreprise dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprises (RSE). 

Selon le ministre, “ces actions sont en phase avec la vision du Chef de l’Etat, le Président Macky Sall qui, à travers son programme Yoonu Yokkuté, vise le véritable développement du Sénégal avec comme principales priorités les jeunes, les femmes  et le monde rural”.

Gaëlle Massang

Afrique du sud : Annonce prochaine d’une baisse des prix de MTN Data

[Digital Business Africa] – Le PDG de MTN, Rob Shuter, déclare que les Sud-Africains peuvent s’attendre à une annonce du géant des télécommunications en ce qui concerne les baisses de prix des données, selon My Broadband. Cela intervient après que Vodacom a fait une annonce similaire après avoir conclu un accord avec la Commission de la concurrence le 10 mars 2020 concernant les prix des données des télécommunications.

En raison de l’accord, Vodacom va réduire les prix des données mobiles de plus de 30% sur tous les forfaits mensuels pour les clients contractuels et prépayés. Au cours des 2 prochaines années, la société baissera jusqu’à 40% les prix mensuels des données. Vodacom prévoit également une série de remises et d’autres services dans 2000 zones et en particulier dans les zones où la population a un niveau de revenu inférieur au seuil de pauvreté alimentaire supérieur. Y compris 2 SMS gratuits par jour et l’accès gratuit aux sites de recrutement et de candidature.

Immédiatement après cette annonce, tous les regards se sont tournés vers le plus grand contemporain de Vodacom – MTN, qui devrait conclure un accord similaire avec la Commission de la concurrence. Shuter dit que MTN et la Commission de la concurrence ont eu un «engagement constructif» depuis la publication de leur enquête sur le marché des services de données. «Nous essayons de trouver le bon équilibre entre répondre à leurs préoccupations, donner plus de valeur, tout en nous assurant que notre entreprise est durable», dit-il.

 La transformation de la tarification des données en Afrique du Sud est un soulagement bienvenu pour les communautés privées de leurs droits et permettra à l’accès à Internet d’être beaucoup plus abordable pour les clients débutants. “Nous croyons fermement que cela sera beaucoup plus facile à gérer si nous avons le spectre supplémentaire pour transporter le trafic“, a déclaré le PDG. Le besoin de «spectre supplémentaire» intervient en réponse à l’augmentation de l’utilisation à tous les niveaux lorsque les données sont rendues plus abordables.

 Plus d’utilisation signifie plus d’utilisateurs. Shuter déclare que MTN South Africa a moins de spectre que dans les 21 autres pays où elle opère. «Il est complexe de mettre en œuvre cette stratégie commerciale car nous n’avons pas le spectre nécessaire pour transporter le trafic supplémentaire

Le PDG de MTN est positif quant à la transformation au cours des 12 à 18 prochains mois, affirmant que l’État a bien progressé pour se préparer à octroyer une licence pour le nouveau spectre requis. «Nous sommes très proches de nous retrouver. Nous prévoyons de faire une annonce sous peu », a déclaré Shuter à propos de la réunion de la bonne entente entre la Commission de la concurrence et MTN.

Gaëlle Massang

L’Etat camerounais octroie enfin à CAMTEL une convention pour la commercialisation des services 4G

[Digital Business Africa] – L’opérateur historique du Cameroun la Cameroon télécommunications (Camtel)  a désormais les clés pour ouvrir de nouveaux horizons pour avoir des lendemains meilleurs. Depuis de nombreuses années, elle ne pouvait pas officiellement commercialiser les services 4G faute de concession. Le gouvernement camerounais vient de lui accorder de nouvelles concessions pour se structurer et mettre en œuvre de nouveaux services.

Ce jeudi 12 mars 2020 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, s’est tenu une cérémonie de remise officielle des conventions de concession octroyée par le gouvernement à la Camtel. C’était en présence de Minette Libom Li Likeng, Ministre des Postes et des Télécommunications.

D’après la ministre, il s’agit de trois conventions signées par le ministère des Postes et des Télécommunications et le ministère des Finances. La première concède à l’opérateur historique, l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes, mobiles 2G, 3G et 4G à couverture nationale ouvert au public.

Désormais, Camtel pourra donc officiellement proposer les mêmes services 4G et 3G que les opérateurs mobiles Orange, MTN et Viettel.

La deuxième convention lui octroie, l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes à couverture nationale ouvert au public par des accès filaires. Il s’agit ici d’un renforcement des capacités dans la téléphonie fixe de l’opérateur public. Il faut le rappeler, il dispose également de la technologie CDMA.

Le troisième document lui concède, l’établissement et l’exploitation d’un réseau de transport de communications électroniques, y compris des stations d’atterrissage de câbles sous-marins et des téléports vers les réseaux à satellites selon les informations recueillies.

L’Etat veut que « ces titres d’exploitation annoncent la réforme organisationnelle de Camtel, de manière à en faire une entreprise citoyenne compétitive, à travers avec la mise en place d’un Continuum organisationnel ouvert intégrant, à très court terme, la création en son sein des Business Units », a fait remarquer la Ministre lors de son discours pendant la cérémonie.

Elle poursuit en affirmant que « désormais l’opérateur historique devra développer plus de professionnalisme en son sein, afin de fournir un service de qualité aux opérateurs clients et aux consommateurs camerounais. » Un vœu qui s’annonce difficile à réaliser face à une concurrence qui a plus de moyens et qui est toujours en train d’innover.

Minette Libom Li Likeng explique que contrairement à de nombreux pays africains, le Cameroun, n’a pas pu privatiser l’opérateur historique. En cause « un processus de liquidation et réhabilitation infructueux. » C’est pourquoi l’Etat aujourd’hui d’« une stratégie visant à le repositionner sur le marché par le renforcement de sa productivité et de sa compétitivité » précise-t-elle.

Ces concessions « rentrent donc dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant à accompagner Camtel dans sa mue vers la productivité, la sauvegarde des intérêts nationaux en matière de communication électroniques sans oublier la compétitivité dans ce segment très important de notre économie nationale », souligne la Ministre.

Se voulant complète elle termine pour dire que « ces concessions régularisent la situation de Camtel, par sa mise en conformité avec le cadre législatif et réglementaire. Elles lui ouvrent de nouvelles perspectives. Désormais, il peut opérer son réseau mobile déjà établi et rentabiliser l’investissement consenti. »

Ce n’est pas la première fois qu’on sent la volonté du gouvernement d’aider Camtel. Au cours de ces dernières années des efforts et moyens ont été consentis pour remettre à flot l’entreprise publique. Toutefois, elle est restée à la traine avec une part de marché qui avoisine à peine les 4% selon le dernier classement des opérateurs établit par l’autorité de régulation qui en fin 2018.

Gaëlle Massang

Microsoft annonce avoir a démantelé un important réseau d’ordinateurs contrôlé à distance par des cybercriminels

[Digital Business Africa] – Après plus de huit années d’enquête, Microsoft et ses partenaires, répartis dans plus de 35 pays, viennent de stopper l’un des plus gros botnet du monde, nous informe 01net. Pour rappel, un botnet est un réseau d’ordinateurs contrôlé à distance par des cybercriminels les ayant infectés à l’aide d’un malware. Ces machines sont ensuite exploitées pour lancer des cyberattaques de toutes sortes à grande échelle sur la toile.

Répondant au petit nom de Necurs, le botnet stoppé par Microsoft aurait infecté plus de 9 millions de machines à travers la planète. 8 ans d’enquête et de surveillance ont été nécessaires pour arrêter les criminels derrière ce réseau. L’équipe de Microsoft chargée des crimes numériques ont commencé à observer Necurs à partir de 2012 et l’ont vu distribuer plusieurs types de logiciels malveillants, dont le cheval de Troie bancaire GameOver Zeus.

Necurs est également un des plus grands réseaux dans l’écosystème du spam avec des victimes dans tous les pays du monde. Durant son enquête, Microsoft a pu observer qu’une machine infectée par Necurs avait envoyé pas moins de 3,8 millions d’e-mails indésirables à plus de 40,6 millions de victimes potentielles.

Exploité par des cybercriminels russes, Necurs a été utilisé pour réaliser de très nombreuses escroqueries : envoie de spams pharmaceutiques, arnaques sur les rencontres en ligne, vol d’identifiants de comptes en ligne et de données personnelles, cryptomining, et bien plus encore. Pour leur petite affaire, les cybercriminels russes à l’origine de Necurs proposaient à d’autres cybercriminels moins bien équipés qu’eux de louer l’accès à leur réseau d’ordinateurs zombies.

Gaëlle Massang

Camrail offre 100 abonnements à la bibliothèque numérique Youscribe à 100 étudiants de l’Université de Douala

[Digital Business Africa] – Camrail, le transporteur ferroviaire camerounais, participe au partage du savoir aux étudiants de l’Université de Douala. Ceci en souscrivant à un abonnement à la bibliothèque numérique Youscribe au profit de 100 étudiants. Le code d’accès illimité (pour un an) à cette plateforme, qui fournit plus de deux millions d’ouvrages a été remis ce mercredi 04 mars à 100 étudiants des écoles et facultés de cette institution universitaire au cours d’une cérémonie présidée par l’un des directeurs généraux adjoints de Camrail.

Les bénéficiaires ont été sélectionnés parmi les étudiants méritants de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) et de la Faculté de génie industriel (FGI). Parlant du mode de fonctionnement, « la lecture se fait en streaming, le modèle dominant des usages dématérialisés dans le domaine des produits culturels. Sur les appareils mobiles, la lecture peut se faire en mode connecté et non connecté », apprend-on.

Selon Michel Ossock, l’un des deux directeurs généraux adjoints de Camrail, Youscribe est une bibliothèque numérique composée de centaines de milliers de livres numériques, de livres audios, de journaux et de documents.   « Pour cette édition inaugurale, deux pays africains ont été retenus. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et, bien évidemment, du Cameroun, où l’expérience est pilotée par Camrail, concessionnaire du chemin de fer camerounais et filiale de Bolloré Railways », a précisé Michel Ossock.

Youscribe est une application permettant de lire des milliers de livres, magazines et BDs sur toutes formes d’écrans. Habituellement, l’accès illimité au service Youscribe donne lieu à un abonnement sans engagement de durée pour le prix de 100 FCFA par jour ou de 500 FCFA par semaine.

Gaëlle Massang