(TIC Mag) – En République du Congo, le gouvernement a finalement confié le recrutement de l’opérateur qui sera en charge de la gestion et de la commercialisation de la fibre optique issue du projet régional Central African Backbone à un consortium international. Il s’agit du consortium constitué du Cabinet EY (Ernst et Young), du cabinet international d’avocats Bird and Bird ainsi que d’Execution Consulting, un cabinet de conseil en télécommunications.
D’après Yvon Didier Miéhakanda (photo, au centre, avec Léon Juste Ibombo, le ministre congolais des Postes et télécommunications, au premier plan. Crédit photo : iciBrazza), coordonnateur du projet CAB interrogé par l’Adiac, en plus de la rentabilité du projet, le consortium s’assurera de sa fiabilité tout en assistant le gouvernement dans l’élaboration du plan d’affaires. « L’élaboration, le montage juridique le plus adapté aux spécificités. Il enclenchera le processus d’élaboration du dossier d’appel d’offres, les termes de références etc. Une fois l’opérateur recruté, il accompagnera le gouvernement dans la finalisation du plan d’affaires », explique Yvon Didier Miéhakanda.
Pour le gouvernement congolais, le projet CAB représente un grand espoir dans l’ambition du pays de se transformer en un hub de l’innovation numérique dans la sous-région. Ce projet devrait contribuer à optimiser un meilleur accès à des services Internet efficaces ainsi qu’à en réduire les coûts d’accès.
Dès lors, le recrutement de l’opérateur gestionnaire de l’infrastructure augure de la concrétisation d’un projet tant attendu : « L’accès au haut débit est un facteur clé de la croissance du développement, de la diversification de l’économie et de l’aménagement du territoire. Ainsi se concrétise l’ambition du président de la République de mailler l’ensemble du territoire national d’infrastructures de base en télécommunications très haut débit, ouverte à la sous-région, afin d’ouvrir largement le Congo aux TIC. Ce qui accélèrera l’entrée du Congo dans l’ère de l’information et du savoir », précise le ministre congolais des Postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo.
Notons que le cabinet Bird and Bird accompagne déjà le Gabon dans la définition et la révision de sa loi télécoms.
