spot_img

A l’ONU, le PM britannique Boris Johnson tire la sonnette d’alarme sur les dangers d’une société ultra connectée

[Digital Business Africa] – C’est un discours assez peu habituel auxquels ont eu droit les chefs d’Etats du monde entier réunis le 24 septembre 2019 pour l’AG des Nations unies. Alors que l’essentiel des discours pourtaient sur l’Iran, l’environnement, la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine ou encore le multi ou le bilatéralisme, le premier ministre britannique Boris Johnson a fait de sa participation un réquisitoire contre les dangers et les dérives des nouvelles technologies. Il a notamment fait mention d’un ‘‘futur dystopique généré par les progrès de l’intelligence artificielle’’.

Dans son discours d’une vingtaine de minutes, il a commencé avec une référence à la célèbre assistante numérique Alexa : “Alexa fera semblant d’être à vos ordres, mais elle vous surveillera, claquera de la langue et tapera du pied“. Il s’en est ensuite pris à l’hyper connexion des villes, “pleines de détecteurs, formant un environnement urbain aussi aseptisé qu’une pharmacie zurichoise“.

Nous ne savons pas qui décidera comment utiliser ces données, si on pourra confier à ces algorithmes nos vies et nos espoirs. Les machines devront-elles décider, et décider seules, si nous sommes éligibles pour un prêt immobilier, une assurance, une opération chirurgicale?“, s’est-il interrogé, suscitant des rires et l’étonnement de son auditoire. Dans un style tout aussi comique, le premier ministre britannique s’est aussi demandé si la biologie de synthèse pourrait restaurer des tissus “tel un formidable remède anti-cuite” ou “apporter des poulets sans pattes terrifiants dans nos assiettes“.

Pour finir, Boris Johnson a refusé de passer pour un anti-science, rappellant que les nouvelles technologies peuvent apporter “le bien comme le mal”. Dans ce sillage, il s’est positionné comme un homme de progrès, et s’est dit “profondément optimiste” que les technologies puissent avoir un effet “libérateur” dans la vie de tous les jours.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Avez-vous aimé ce texte? Vous aimerez sans doute bien d'autres. Rejoignez notre canal Telegram et notre chaîne WhatsApp pour ne rien manquer de nos infos stratégiques et de nos exclusivités. Aussi, merci de nous laisser un petit commentaire au bas de cet article.

Par ailleurs, ne manquez pas la première édition du Salon de l’e-Gouvernance et de l’innovation digitale en Afrique (E-Gov’A), qui se tiendra du 14 au 16 mai 2026 à Yaoundé, sous le haut patronage du Ministère des Postes et Télécommunications.

Organisé par l’association Smart Click Africa et Digital Business Africa, cet événement réunira décideurs publics, organismes de développement, institutions publiques, entreprises, experts et acteurs privés de l’Afrique autour du thème : « Intelligence artificielle et e-gouvernance : bâtir des services publics efficaces dans une Afrique cashless et paperless ».

Plus d’infos sur www.e-gov.africa et via mail [email protected].

Bonne navigation !

spot_img

LAISSER UNE RÉPONSE

SVP, entrez votre commentaire!
Veuillez saisir votre nom ici

A la Une cette semaine

Web : OpenAI lance son navigateur « ChatGPT Atlas » pour assommer Google

Web : OpenAI lance son navigateur « ChatGPT Atlas » pour assommer Google

Maroc : Les enfants formés au numérique et à l’ IA pour accompagner  la transition numérique du pays

Maroc : Les enfants formés à accompagner la transition numérique du pays

RD Congo : Le gouvernement dément toute attaque des systèmes informatiques de certaines institutions

– Aucune cyberattaque  des institutions étatiques détectée.  C'est...

Cameroun : Des chauffeurs de taxi créent une plateforme pour signaler tout danger et dénoncer les abus [liste des quartiers à risque]

Cameroun : Des chauffeurs de taxis créent une plateforme pour signaler tout danger et dénoncer les abus [liste des quartiers à risque]

Régulation

PUB

spot_img
spot_img

Articles similaires

Catégories populaires

spot_imgspot_img