Séminaire ARTAC/UIT : Les régulateurs édifiés sur le rôle du Fonds de Service universel, la qualité des services de Télécoms et la régulation numérique

[DIGITAL Business Africa] – Exit le séminaire ARTAC/ UIT sur la qualité de service. Quatre jours d’échange ont suffi à renforcer les capacités des délégués représentant les différents régulateurs de la sous-région Afrique centrale. Ce sont environ 20 participants qui ont répondu favorablement à l’invitation de la Secrétaire permanente de l’ Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale, ARTAC, Bernice Otye, pour cette concertation tenue du 07 au 10 novembre 2023 à Douala. Parmi, les invités, le tout niveau président de l’ Arcep Gabon, Célestin Kadjidja, le Policy Manager de la branche subsaharienne de la GSMA, Alain Betu,  des représentants de l’ ARTAC, de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) Gabon, entre autres. Les échanges ont porté d’une part sur la présentation du Fond de service universel, et, d’autre part sur la qualité de service et la régulation numérique. Pour en parler trois experts de renom, dont le représentant de l’ Union Internationale des Télécommunications pour l’ Afrique centrale et Madagascar, Jean Jacques Massima Landji, le Policy Manager de la branche subsaharienne de la GSMA, Alain  Betu et Reine Essobmadje, experte du digitale.

Le moins qu’on puisse retenir sur  le Fonds de Service universel ( Fonds spécial des Télécommunications au Cameroun) est qu’il s’agit d’ un ensemble de contributions des opérateurs d’un pays qui servent au développement des régions enclavées ou mal desservies. Plus précisément, ce fonds sert à la construction des infrastructures de télécommunication, les télé centres polyvalents. Le représentant de l’ UIT Afrique centrale et Madagascar a souligné que tous les projets entrepris fans le cadre du FSU devraiet tenir compte des besoins des populations. Ainsi pour une pérennité des télé centres polyvalents, le représentant de l’ Union Internationale des Télécommunications, pense que, les opérateurs doivent élaborer un projet qui fasse ressortir les investissements, les gains et les manques à gagner. Ce qu’il appelle un projet SMART (Spécifiques, Mesurables, Acceptables, Réalistes, et Temporellement définis).

Pour Reine Essobmadje, le SFU doit être aussi penser en association avec certains ministères pour redynamiser le développement économique d’une région peu viable. Il faut penser les chose en termes de développement.
Sur le devenir de ces contributions, Jean-Jacques Massima Landji a dit que le rôle du régulateur est de permettre que le régulateur prélève de fonds. Lesquels sont déposés où cela doit être déposé. Pour lui, l’opérateur ne doit pas chercher à savoir à quels fins cet argent a permis.

Au sujet du rapport entre le régulateur et les opérateurs, Jean Jacques Massima Landji de l’ UIT suggère moins de rigueur aux régulateurs. Il a rappelé que l’ objectif de la régulation est d’amener les opérateurs à se mettre au niveau des compétences attendues. Un point de vue qui se rapproche de celui du Policy Manager de la branche subsaharienne de la GSMA. En fait, Alain Bertu pense qu’il faut une solution alternative à la sanction financière. Car, selon lui, les régulateurs doivent être conciliants face à la qualité de service et ne doivent pas être très rigoureux . Non sans quand même rappeler que la qualité de service ( QOS) obéit à un certain nombre de critères – notamment la disponibilité, l’ accessibilité, la continuité, l’intégrité. Pour Aux Alain Betu, lorsqu’un opérateur est conforme à ces critères, cela signifie qu’il est arrimé aux standards internationaux.

Pour ce qui est de la régulation numérique,  Jean Jacques Massima Landji, a  évoqué la nécessité de migrer vers régulation 5.0. Celle-ci permettra aux Régulateurs d’organiser des sessions d’échanges d’expérience. Rappelons que le directeur général de l’ Agence de Régulation des Télécommunications ( ART ) et régulateur garant de l’ ARTAC, le Pr. Philémon Zoo Zame, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en présence du directeur général d’ Orange Cameroun,  Patrick Benon et du représentant du directeur général de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi.

Par Jean Materne Zambo

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