Par Digital Business Africa
Au Cameroun, la JFN Hightech University Institute engage une formation de neuf étudiants pour la conquête de l’espace [Vidéo]
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“ORANGE CAMEROUN et MTN CAMEROON considèrent leurs abonnés du Cameroun comme des CLIENTS et non des CONSOMMATEURS”
CHERS CONSOMMATEURS DES COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES, ABONNÉS DE ORANGE et MTN CAMEROON,
CES DEUX OPÉRATEURS DE TÉLÉPHONIE MOBILE CONTINUENT À NOUS APPELER CLIENTS ALORS QUE NOUS SOMMES DES CONSOMMATEURS DES COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES CE QUI EST INACCEPTABLE
La Notion de CLIENT a toujours mis en face de celui-ci le VENDEUR et entre les deux s’impose avec force le CONFLIT. Nous sommes ici dans un CAPITALISME à outrance où le vendeur vend pour se faire de l’argent sans tenir compte de la satisfaction du client ou même des exigences de celui-ci.
Dans cette relation le client n’a pas de choix. le produit est disponible selon la volonté du vendeur qui fixe son prix selon qu’il l’entend et le client n’a pas d’autre choix que de subir. L’avis du client ne compte pas, sa voix n’existe pas, il est toujours la victime et n’a aucun moyen de recours même pas en cas de non satisfaction, tout ce qui compte pour le vendeur c’est lui prendre son argent encore et encore sans jamais vouloir savoir si celui-ci est satisfait ou pas et c’est bien le cas aujourd’hui avec Orange et MTN au Cameroun qui nous imposent une relation conflictuelle en continue contrairement à la notion de CONSOMMATEUR, qui, met toujours en face de celui-ci le PRODUCTEUR avec au milieu de ces deux protagonistes le PARTENARIAT.
Vous consommez parce que nous produisons, nous consommons parce que vous produisez. Vous produisez selon nos besoins de consommation et nous consommons dans le respect scrupuleux de nos besoins, notre demande et nos exigences.
Dans le monde entier, tous les opérateurs de téléphonie mobile appellent leurs abonnés CONSOMMATEURS tandis qu’au Cameroun les opérateurs de téléphonie mobile appellent leurs abonnés CLIENTS.
Ils disposent d’un service Clients obsolète mais JAMAIS d’un SERVICE CONSOMMATEURS comme partout ailleurs à travers le monde.
SACHEZ QU’AUSSI LONGTEMPS QUE CES GENS NOUS APPELERONT CLIENTS ET NON CONSOMMATEURS, ILS NE NOUS AURONT DONC PAS ENCORE INTÉGRÉS COMME PARTIE PRENANTE DANS LEUR ACTIVITÉ; PAR CONSÉQUENT, POUR EUX NOUS NE SOMMES QUE DES VACHES À LAIT QU’IL FAUT PRESSER JUSQU’À ÉPUISEMENT TOTAL PENDANT QU’ILS SE REMPLISSENT PLEINS LES POCHES DE NOTRE ARGENT, CE QUI EST TOUT SIMPLEMENT INACCEPTABLE.
UN CLIENT N’EST PAS UN CONSOMMATEUR ET VICE VERSA.
UN CLIENT C’EST : Une Personne qui reçoit d’une entreprise, contre paiement, des fournitures commerciales ou des services.
UN CONSOMMATEUR C’EST : Au sens strict, le consommateur est la personne utilisant ou consommant le produit. Le consommateur n’est pas forcément l’acheteur ou le décideur. La prise en compte de cet état de fait est parfois très importante pour la prise de décision marketing.
DIFFÉRENCE ENTRE CLIENT ET CONSOMMATEUR : Théoriquement, le client est considéré comme une personne qui initie l’acte d’achat. Dans la plupart des cas, le client est également le consommateur. En revanche, le client n’est pas forcément celui qui consomme le bien acheté et l’acheteur ne fait généralement pas acte de consommation.
VOUS COMPRENEZ CLAIREMENT QU’ILS REFUSENT DE PRENDRE EN COMPTE LA PROTECTION DES DROITS ET INTÉRÊTS DES CONSOMMATEURS DANS LE CADRE DE LEUR ACTIVITÉ COMME LE STIPULENT ET PRESCRIVENT TOUS LES TEXTES RÉGLEMENTAIRES SUR LA CONSOMMATION DES COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES au Cameroun, notamment la loi n°2010/013 du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun, la loi sur la nécessité du respect de la réglementation du développement des communications électroniques et de la protection du consommateur modifiée et complétée par la loi n°2015/006 du 20 avril 2015 et la Loi-cadre du 6 mai 2011 portant protection des consommateurs au Cameroun pour ne citer que celles-ci.
En conclusion, ORANGE CAMEROUN et MTN CAMEROON considèrent leurs abonnés du Cameroun comme des CLIENTS et non des CONSOMMATEURS.
Le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC) dénonce avec la dernière énergie cet état de choses et appelle les consommateurs à rester mobiliser pour le passage à l’étape supérieure du BOYCOTT de ces deux opérateurs de téléphonie mobile comme annoncé dans notre déclaration n°001/RNC/BEN DU 26 AVRIL 2013 Y RELATIVE.
Par ailleurs, nous apprenons par certaines sources que le réseau 4G au Cameroun n’est disponible que dans quelques localités et que 50 à 70 % de nos transmissions téléphoniques se font encore essentiellement en 3G et 2G alors que nous pouvons observer à travers le Monde que la 2G est largement obsolète si l’on s’en tient aux OMD. Dans les tous prochains jours, nos équipes techniques mettront à notre disposition des éléments qui nous permettront de vous en dire davantage sur la 2G et la 3G au Cameroun.
Pour le Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC)
Le Président Exécutif National
Cameroun: Des ordinateurs offerts au Groupe Scolaire Bilingue Lamido Mohamadou HAYATOU de Ngaoundéré par la Fondation Orange
Patrick Benon [Orange Cameroun] : “Sur nos plateformes, nous mettrons un outil comparatif des tarifs des offres”
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[DIGITAL Business Africa] – La lettre de Patrick Benon, DG d’Orange Cameroun, à ses abonnés ce 08 mai 2023.
Chers consommateurs, c’est avec beaucoup d’attention que nous avons écouté les différentes préoccupations qui ont été soulevées récemment concernant plusieurs de nos produits et services.
Les échanges qui ont suivi avec les pouvoirs publics ont été un moment enrichissant pour nous dans la mesure où, au-delà d’éclairer la lanterne de toutes les parties prenantes sur certains facteurs exogènes qui impactent nos services, ils nous ont permis de retenir les actions prioritaires à engager pour l’amélioration du secteur des télécommunications au Cameroun au bénéfice des consommateurs.
Dans cette perspective, nous vous annonçons qu’en droite ligne de nos engagements pris lors de la concertation avec Madame le Ministre des Postes et Télécommunications et le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications, et de notre souci permanent d’améliorer votre satisfaction, les mesures suivantes vont être mises en œuvre :
1 – A partir de ce lundi 08 mai, nous lancerons une campagne d’information et de sensibilisation sur les astuces et méthodes qui vous permettront d’éviter les pertes des crédits (crédit voix et crédit data) ;
2 – A partir du 11 mai, votre volume data inutilisé ou perdu en cas d’indisponibilité du réseau vous sera remboursé dans les jours suivants l’incident. Vous recevrez, dans ce cas, un message précisant le volume de data considéré et sa validité.
3 – En plus de la plateforme de désactivation des Services à Valeur Ajoutée que vous ne souhaitez plus ( #203*10#) qui est déjà fonctionnelle, nous réduirons dès le 11 mai prochain le nombre des messages publicitaires ;
4 – Sur nos plateformes, nous mettrons un outil comparatif des tarifs des offres ainsi qu’un dispositif d’information sur la couverture et la performance des réseaux ;
5 – Nous améliorerons la sensibilisation sur les multiples services de communications électroniques que nous offrons et sur leurs usages ;
6 – Nous améliorerons les canaux de réclamation pour un traitement plus diligent des problématiques que vous pourriez rencontrer ;
7 – Notre plan d’investissement pour l’année 2023, qui a déjà été communiqué à l’Agence de Régulation des Télécommunications et au Ministère des Postes et Télécommunications, connaîtra une accélération. Ceci en vue de vous offrir une expérience de meilleure qualité.
Chers clients, pour terminer, nous souhaitons vous exprimer toute notre gratitude pour la confiance que vous accordez à Orange Cameroun depuis des années. Vous êtes la raison d’être des 700 employés d’Orange Cameroun et des milliers de travailleurs indirects qui s’occupent au quotidien à vous délivrer nos produits et services.
Je vous réitère notre engagement à repousser nos limites pour permettre à chacun de vous de réaliser au mieux ses activités grâce aux services que nous vous offrons.
Patrick Benon
Mitwa Ng’ambi : [MTN Cameroon] « À partir du jeudi 11 mai 2023, votre volume de data inutilisé ou perdu en cas d’indisponibilité du réseau vous sera remboursé »
[DIGITAL Business Africa] – La lettre de Mitwa Kaemba Ng’ambi, DG de MTN Cameroon, aux abonnés de MTN parvenu à la rédaction de Digital Business Africa
Chers clients de MTN Cameroon,
Je tiens à vous remercier pour la confiance que vous placez en MTN depuis des années. Vous avez cru en nous et dans notre capacité à vous offrir la connexion dont vous avez besoin pour rester en contact avec votre famille et vos amis, pour mener vos affaires à bien et pour avoir accès à des services essentiels.
Vous nous avez honorés de votre présence lors de divers événements, projets et engagements avec des communautés à travers le pays. Et je sais que si nous ne sommes pas au mieux de notre forme et de nos capacités, vous ne pouvez pas l’être non plus.
Au cours de ces dernières semaines, nous avons écouté avec attention les réactions que vous nous avez adressées et que nous prenons très au sérieux. NOUS nous efforçons de vous offrir le meilleur service que VOUS êtes en droit d’attendre de nous, car vous ne méritez que le meilleur.
C’est pourquoi je voudrais partager avec vous quelques mesures que MTN Cameroon est en train de prendre pour améliorer votre expérience avec nous :
1 – À partir du jeudi 11 mai 2023, votre volume de data inutilisé ou perdu en cas d’indisponibilité du réseau vous sera remboursé dans les jours suivant l’incident. Vous recevrez dans ce cas, un message précisant le volume de data considéré et sa validité.
2 – Nous allons accélérer l’exécution de notre plan d’investissement pour l’année 2023 qui a déjà été communiqué à l’Agence de Régulation des Télécommunications et au Ministère des Postes et Télécommunications. Ceci, afin de parachever la modernisation en cours de notre réseau en vue de vous offrir une meilleure qualité d’expérience.
3 – Dorénavant, nous publierons l’état d’avancement de l’optimisation de notre réseau, localité par localité et nous serions heureux de recevoir vos réactions.
4 – Dans la poursuite de l’extension de notre réseau visant une plus grande couverture du territoire, nous allons publier sur nos plateformes numériques la carte de couverture de nos réseaux 2G, 3G, 4G à travers le pays. Vous serez informés chaque fois que nous déploierons un nouveau site dans une localité.
5 – Nous lançons ce mois de mai, un conseil consultatif des consommateurs qui nous aidera à évaluer l’impact de ces mesures sur la qualité de votre expérience avec nous.
6 – Enfin, en reconnaissant que les prix de nos produits ont baissé de plus de au cours des huit dernières années, plaçant ainsi les prix des télécommunications au Cameroun parmi les plus compétitifs de la région, nous comptons renforcer les campagnes de sensibilisation en mettant l’accent sur les différentes options qui vous sont offertes, pour vous permettre d’optimiser l’utilisation de nos services.
Je voudrais conclure ce message en vous assurant que nous restons à votre écoute et nous Ferons toujours le maximum qui est en notre pouvoir, pour améliorer votre utilisation des communications électroniques. Et ce, malgré certains facteurs externes importants, tels que l’approvisionnement en électricité et en fibre optique, dont les fluctuations affectent aussi considérablement votre expérience sur notre réseau.
Nous sommes engagés dans la recherche de solutions à ces problèmes avec les parties prenantes concernées.
J’aurais aimé m’adresser à chacun d’entre vous individuellement, mais les circonstances ne le permettant pas, je vous prie d’accepter ce message comme un renouvellement de notre engagement pour vous.
Pour vous, nous allons continuer de nous surpasser.
Mitwa Ng’ambi
Amadou Coulibaly : « Je n’ai pas eu écho de l’arrivée d’une nouvelle entreprise de téléphonie mobile »
[DIGITAL Business Africa] – Alors que la rumeur sur l’arrivée d’une quatrième compagnie de téléphonie enfle, le ministre ivoirien de la Communication et de l’Économie numérique reste conformiste. Amadou Coulibaly préfère s’en remettre à l’ Autorité de Régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire, ARTCI, à qui revient la charge de délivrer les licences pour l’installation des différentes compagnies.
« […] Je n’ai pas eu écho de l’arrivée et de l’installation d’une nouvelle compagnie de téléphonie mobile. En tout état de cause, vous savez qu’il existe un régulateur qui est l’ARTCI, qui est l’autorité administrative indépendante et aucune installation ne peut se faire sans que l’ARTCI ne se soit prononcée. Puisque c’est elle qui délivre les licences pour l’installation des différentes compagnies. Si tel etait le cas, l’ARTCI qui est le mieux indiquée aurait communiqué là-dessus », a expliqué le ministre de la Communication et de l’économie numérique, qui précise que ce point n’à pas été abordé lors du conseil des ministres du 03 mai 2023.
Pourtant l’association Fiers Consommateurs évoque des vérifications préliminaires du réseau internet de l’opérateurs en question dans les localités de Cocody et celle du Plateau.
Par Jean Materne Zambo
Côte d’Ivoire : L’association Fiers consommateurs « vérifie » le réseau internet d’un potentiel quatrième opérateur
[DIGITAL Business Africa] – Si le nom du nouvel opérateur Télécom est encore voilé, son ambition ne l’est pas : offrir des forfaits illimités à des prix imbattables. Mais avant, il faut se rassurer qu’il ne s’agisse pas d’un simple slogan. C’est pourquoi Me Jean Bonin Kouadio, président du Conseil d’Administration de l’Association Citoyenne Fiers Consommateurs a demandé à vérifier le fonctionnement du réseau internet de cet opérateur, dans le cadre d’un test préliminaire .
Après examen, un compte rendu de cette étude a été servi au président Jean Bonin Kouadio le 02 mai 2023 par une équipe que lui-même a constituée. Les membres qui ont accompli cette mission sont Tenin Tenin, Jean Cardino, Hibrahim Diallo et Désiré Doukouré, conduits par Jean-Noël Ehounou, chef de délégation.
« Le test, qui a démarré à 11 h 30 mn, après une présentation générale des différentes prestations de service que cet opérateur envisage proposer aux futurs consommateurs, s’est achevé à 13 h 30 mn[…] Au terme de cette mission de vérification qui nous a été confiée par le président de Fiers Consommateurs nous attestons, par la présente, que le réseau a été fonctionnel dans les différents lieux testés. Les commerciaux nous ont fait savoir que le réseau se déploiera progressivement sur les autres communes d’Abidjan et ensuite à l’intérieur du pays », précise le compte rendu.
La mission en question a été effectuée sur un parcours couvrant les communes de Cocody et d’y plateau. L’équipe en charge de l’audit dit avoir rencontré trois responsables commerciaux de cet opérateur Télécom. Seulement, le gouvernement ivoirien, à travers son porte parole Amadou Coulibaly, ministre de l’Economie numérique n’a toujours pas eu vent de l’ attribution d’ une licence de plein exercice, conformément à la procédure légale en vigueur dans ce secteur d’activité à un quatrième opérateur mobile.
Par Jean Materne Zambo
Minette Libom Li Likeng, sur le « Mode avion 237 » : « Le Cameroun reste le pays où les coûts de communications électroniques sont abordables »
[DIGITAL Business Africa ] – Son intervention peut-elle amener l’ « avion de la colère » à se poser ? Invitée du 20H30 sur la chaine nationale, CRTV, Minette Libom Li Likeng, a eu droit à 12 minutes pour répondre aux sollicitations du peuple friand d’une baisse des coûts de communications électroniques et de l’amélioration de la qualité de services des opérateurs. Sur la question des tarifs des offres, madame le ministre des Postes et Télécommunications a peut-être surpris plus d’un ( aidée par la présentatrice Adèle Mballa, qui dans le préambule de sa question, a d’abord rappelé que le Cameroun fait mieux en la matière, selon l’UIT).
« Le Cameroun reste le pays où les coûts de communication électronique sont abordables. On peut encore les baisser. En 2020, le tarif moyen du Giga octet excédait 1000 FCFA. Il y a eu une baisse de près de 93%. Aujourd’hui, nous pouvons avoir deux gigas à 1000 FCFA […] Nous sommes partis de l’époque où le coût de la minute était de 1200, aujourd’hui à 50 FCFA à cause des effets de la concurrence du marché. Je voudrais bien que les téléspectateurs comprennent que le secteur des télécommunications est en pleine mutation, qu’il change et évolue régulièrement. Les coûts ne se décrètent pas. Ils sont le fruit des investissements des opérateurs de la couverture du réseau ».
Et d’ajouter : « Il y a plusieurs éléments qui entrent en jeu. Pour baisser les prix, il faut dialoguer avec les opérateurs[…]Il faut que le prix reflète le coût. Le régulateur a un travail très compliqué. Il faut avoir des outils de structuration de coûts […] Nous sommes entrain d’équiper le régulateur par la plateforme mais également le renforcement des capacités du personnel capable de mener ces analyses électroniques », a déclaré Minette Libom Li Likeng.
Vivement la qualité des services !
Au sujet de l’épineuse question de la qualité des services, madame le ministre rassure que dans deux semaines, les premiers résultats pourront être perceptibles. Le plan de correction étant en train d’être mis en œuvre par les opérateurs de téléphonie MTN Cameroon et Orange Cameroun, puisqu’il s’agit d’eux.
Minette Libom Li Likeng va aussi souligner un aspect pour justifier les multiples désagréments souvent évoqués par les consommateurs : « l’ignorance ».
« La plupart des perturbations viennent du fait que vous achetez des offres qui ne correspondent pas à vos besoins. Maintenant, je n’en disconviens pas qu’il y ait un autre problème qui est la qualité de service, qui n’est pas seulement au niveau du réseau. Il y a des éléments exogènes qui interviennent : la disponibilité du réseau électrique, véritablement. Avant qu’on ne passe à un back up, vous êtes déjà en difficulté[…] », a-t-elle dit avant de donner une piste de sortie définitive de ces perturbations :
« Nous sortirons de l’auberge quand tous les acteurs vont travailler ensemble. Il faudra que l’État, le régulateur, les opérateurs de téléphonie mobile et ces acteurs périphériques qui impactent de façon déterminante la qualité de services puissent discuter. Et cela a déjà commencé à être fait. Je voudrais véritablement rassurer que le gouvernement a pris en main ce problème », a-t-elle dit.
Retour sur la concertation sectorielle
Une concertation sectorielle entre opérateurs MTN Cameroon, Orange CM, Agence de Régulation des Télécommunications et ministère des Postes et Télécommunications s’était déjà tenue le 27 avril 2023. C’était à la suite du désaroi exprimé par les populations sur les coûts des offres et la qualité des services des opérateurs. Au sortir de la rencontre, le parties prenantes auraient convenu que les préoccupations du consommateur ne seraient pas adressées par chacun des opérateurs. Et donc ne sont pas prises en compte.
Conséquence, celui-ci est inondé par des offres qui souvent ne sont pas transparentes et ne disposent pas d’outils pour vérifier comment la data qu’il a achetée est débitée. Pour pallier ce problème, Minette Libom Li Likeng, de commun accord avec l’ART, a donné « des instructions fermes pour que dans deux semaines, les opérateurs aillent revoir leurs applications pour que désormais quand un consommateur a acheté du crédit, s’il y a une perturbation de réseau, que ce crédit lui soit restitué. On a également demandé aux opérateurs de mettre à la disposition du consommateur, des outils qui lui permettent d’évaluer la performance du réseau. Ce qui est une avancée considérable. Et également qu’il puisse suivre progressivement comment son crédit est consommé ».
La notion de majorité numérique a également été abordée. Bonne nouvelle pour les parents ! La charte de protection en ligne concernant les couches vulnérables est déjà élaborée. Elle sera l’objet d’un projet de loi dans les prochains jours.
Par Jean Materne Zambo, source : JT CRTV du 04-05-23
Liberté de la presse : Félix Tshisekedi satisfait de la loi permettant de s’adapter aux NTIC
[DIGITAL Business Africa] – Le président de la RDC heureux que les états généraux de la communication et médias aient accouché des résultats probants. Au nombre des avancées soulevées par le Félix Tshisekedi, la promulgation de l’ordonnance loi n•23/009 du 13 mars 2023. Pour lui, la nouvelle loi sur la liberté de la presse vient poser le retour aux fondamentaux dans la pratique professionnelle et permet de s’adapter aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Elle fixe aussi les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC. Autre annonce forte, la protection du journaliste congolais et des sanctions contre ceux qui attentent à leur vie.
« En ce moment où nous célébrons cette liberté et conformément au thème arrêté pour la circonstance, je voudrais dire avant toute chose toute ma solidarité aux journalistes et professionnels des médias qui paient comme beaucoup de nos compatriotes dans la partie Est de notre pays le prix de la barbarie de l’agression rwandaise. En effet, plusieurs médias dans les zones sous occupation ont été réduits au silence, des membres de votre grande corporation ont été harcelés, torturés et du matériel a été saccagé. Laissez-moi vous dire que ces crimes ne demeureront pas impunis », a-t-il promis.
Le discours de Félix Tshisekedi, président de la RDC devant les membres du gouvernement et autres personnalités s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de la liberté de la presse, ce mercredi 03 mai 2023.
Par Jean Materne Zambo
Lutte contre les Fake news : Minette Libom Li Likeng outille les journalistes
[DIGITAL Business Africa] – 03 mai : journée mondiale de la liberté de la Presse. Le contexte imposait donc une réflexion mûrie pour extirper le ver du fruit. Le fruit( délicieux) ici étant le métier noble qu’est le journalisme et le ver, la désinformation. C’est dans cet esprit que ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé, ce 03 mai 2023, un atelier de sensibilisation les journalistes et hommes de médias. Le thème des travaux était : « la désinformation, obstacle aux droits des citoyens à l’accès à la bonne information ». L’initiative était de l’Association Médias, Médiations et Citoyenneté (encourage et promeut l’exercice de la profession de journaliste selon les canons consacrés). Et ce, à l’intention des journalistes et hommes de médias.
Prenant la parole Minette Libom Li Likeng a expliqué que la désinformation ne doit pas être confondue avec la mésinformation. Car elle est involontaire, sans but malveillant, et sans l’intention de manipuler le public. Elle ira plus loin en recensant les stratégies de désinformation usées par des utilisateurs véreux . Parmi elles :
« Les Fausses connexions : des articles d’actualité et multimédia principalement, dont le titre n’a pas ou peu de rapport avec le contenu. Un titre est essentiel pour attirer un public et augmenter le nombre de clics.
Les Contenus trompeurs : informations erronées mais utilisées dans un contexte correct. Par exemple des pourcentages et autres graphiques qui exagèrent certains aspects d’une situation, afin de représenter fictivement un aspect de la réalité.
Le Faux contexte : information correcte utilisée dans un contexte incorrect.
Le Contenu imposteur : imitation d’une source d’information officielle, pour diffuser des fausses nouvelles, sous couvert de vérification et rigueur journalistique.
Le Contenu manipulé : efforts visant à manipuler le contenu écrit, les images et les vidéos pour tromper le public. C’est le cas des deep fakes qui sont des vidéos dissociant l’image et le son. Elles montrent un personnage public mais avec les paroles d’un imitateur, ce qui par conséquent permet de lui faire dire ce qu’elle n’a jamais dit.
Le Contenu fabriqué : plus élaboré, le contenu faux est créé de toute pièce. Il peut avoir la forme d’un site web sous une apparence sérieuse (ou pas selon l’audience choisie) et qui publie du faux contenu multimédia », a-t-elle cité.
L’une des pratiques parmi tant d’autre utilisées utilisées dans le cadre de la désinformation est le « Deep Fakes ». La technique suppose qu’on superpose des fichiers vidéo ou audio existants sur d’autres fichiers vidéo ou audio. Elle peut être utilisée pour créer des infox et des canulars malveillants.
Par Jean Materne Zambo
Numérique : Denise Epoté, l’une des promotrices des Awards de la Femme Digitale Gabonaise, les candidatures via l’adresse https://digiewomenawards.com [ Postulez !]
[DIGITAL Business Africa] – Le sous parrainage d’honneur des Awards de la Femme Digitale Gabonaise est assuré par la Camerounaise Denise Epoté. La journaliste de TV5 Monde, Directrice de la distribution, du marketing et de la commercialisation, accompagne Annie Chrystel Limbourg Iwenga, deuxième Adjointe au Maire de Libreville, qui parraine la première édition des Awards de la Femme Digitale Gabonaise, organisée par Digiewomen School.
Toutes les femmes peuvent y prendre part. A condition de s’être illustrée dans les domaines tels que l’agritech, la ville intelligente, les données, l’intelligence artificielle, la blockchain, la cybersécurité, l’entrepreneuriat numérique, l’éducation numérique, la technologie de l’information et de la communication (TIC).
Les candidatures sont transmises via l’adresse https://digiewomenawards.com ou a travers les pages Facebook/Twitter/LinkedIn « Awards de la Femme Digitale ». Pour d’amples informations, il est recommandé de contacter notre le numéro WhatsApp (uniquement) +241 066895526. Les inscriptions pour les candidatures débutent le 1er mai et se poursuivront jusqu’au 30 juin.
Le 03 juillet 2023, les présélectionnées seront connues. Et le 17 juillet 2033 les 20 demi-finalistes seront dévoilées. Quant à la cérémonie officielle, elle aura lieu le samedi 29 juillet 2023.
Par Jean Materne Zambo
Geoffrey Hinton craint les risques de l’IA et quitte Google
[DIGITAL Business Africa] – La désinformation. Un fléau craint par Geoffrey Hinton. L’expert en intelligence artificielle a démissionné de chez Google, ce début du mois de mai 2023. Celui qui est considéré comme parain de l’IA à Google ( bien que parti) redoute les changements qu’entraineraient l’intelligence artificielle chez les utilisateurs. Pour lui, les risques sont énormes.
« Une personne lambda n’arrivera bientôt plus à faire la différence entre deux informations” à cause de l’IA. Le développement des solutions de Chatbot comme ChatGPT ne sont que la première étape d’une longue chaîne, amenant selon lui à l’avènement de l’intelligence artificielle dans de nombreux pans de la vie courante », a-t-il dit.
Sa défection augure peut-être d’une suite favorable à la lettre d’une centaine d’experts du digital, qui demandaient, en mars 2023, l’arrêt des travaux sur l’ intelligence artificielle pour une durée de six mois. Elon Musk, patron de Twitter et Steve Wozniak, cofondateur de Apple, en étaient signataires.
La guerre du marché de l’intelligence artificielle est ouverte depuis près de cinq ans. Et Open AI ne doit son expansion que grâce à son arme redoutable,ChatGPT. Une autre version, plus sophistiquée, ChatGPT 4, est annoncée. Le chatbot a la capacité de tenir des raisonnements à la fois de bon sens et très élaborés, et de raisonner à partir d’images ou de schéma.
Par Jean Materne Zambo
Les contres-vérités du boycott: Après vérification, les prix des appels et de l’Internet sont moins chers au Cameroun qu’en France
[aiex-dispay-iframe height_px=”1600px”][Digital Business Africa – Avis d’experts] – L’une des principales justifications de l’appel au Boycott des opérateurs mobiles au Cameroun a été une information relayée sur les réseaux sociaux qui indiquait que « en France, avec 21 euros soit 14.000 Fcfa, tu as des appels illimités et 68 Gigas, pourquoi au Cameroun c’est aussi cher ? ». Suite au communiqué de la MINPOSTEL qui a réaffirmé que « les coûts des communications électroniques au Cameroun sont parmi les meilleurs en Afrique », l’analyse comparative des offres, de leurs conditions spécifiques et des contextes entre la France et la Cameroun dévoile que contrairement à ce qui a été partagé, les prix de télécoms(appels et internet) au Cameroun sont plus abordables que les prix en France.
La présente analyse relève 3 choses importantes qui n’ont pas été dites sur le forfait français cité lors de l’appel au boycott avant de présenter de manière comparative des coûts des télécom au Cameroun et en France.
3 CHOSES IMPORTANTES QUI N’ONT PAS ETE DITES SUR LE FORFAIT FRANÇAIS CITE LORS DU BOYCOOT
1. Le forfait français indiqué est en réalité plus cher que ce qui a été affiche sur les réseaux sociaux
Comme chacun peut le vérifier (sur la page https://boutique.orange.fr/vitrine/rechargements-mobile/mobicarte/#max,) le prix de 21 euros (14.000 Fcfa) pour l’offre post-payée BEST SELLER indiqué lors de cette campagne n’est qu’un prix temporaire d’appel (une sorte de prix promotionnel pour les premiers mois), car dans les conditions de souscription à partir du 13 mois, le prix mensuel passe 41 euros (28.000 Fcfa) qui sont directement prélevés de manière mensuelle sur le compte du client.
2. En plus de facturation évolutive, il s’agit d’un forfait Post-payée difficilement comparable à la réalité camerounaise qui est davantage Prépayée.
Ce qui veut dire que pour y souscrire, il vous faut signer un contrat autorisant l’opérateur à prélever chaque fin de mois sur votre compte ou votre carte bancaire. En réalité, une fois que le contrat est signé et que la période promotionnelle est passée, le tarif normal (28.000 Fcfa par mois) est directement prélevé chaque mois sur le compte du client. En plus, il faut noter qu’en cas de consommation supérieure au contenu du forfait, la facturation supplémentaire va directement être débitée du compte du client. Ce mode POSTPAID assez répandu en France et qui nécessite d’avoir un compte ou une carte bancaire, ne correspond pas à la réalité du marché Camerounais où 95% des clients fonctionnent en PREPAID (ils payent avant de consommer)
3. Enfin, il convient de relever qu’il s’agit d’un forfait d’incitation à l’adoption de la 5G qui est une technologie peu répandue en France (7% des clients),
Cette information justifie le fait que la stratégie commerciale pour la 5G ait pour priorité l’adoption par les populations avec un système de facturation évolutif, raison pour laquelle elle peut est proposée à 50% du prix pendant la première année et multiplier le prix par 2 à partir du 13 mois. Ainsi les opérateurs après avoir facilité la découverte du produit aux consommateurs récupèrent beaucoup plus de marges sur la durée.
EN COMPARANT LES OFFRES DE MEME NATURE (OFFRES PREPAYEES EN FRANCE & AU CAMEROUN UTILISABLES SUR TOUT LE TERRITOIRE) LE COUT APPARAIT PLUS ABORDABLE AU CAMEROUN
Lorsqu’on fait un tour sur le site de l’opérateur Orange en France et qu’on s’intéresse aux offres prépayées (voir tableau plus bas) qui concernent la majorité des français et des camerounais, on constate que :
Sur le mois
Tandis qu’en France, pour 35Go d’internet il faut débourser 26.220Fca valable 1mois (soit 874 Fcfa le Giga Octet, voir tableau plus pas). Avec par exemple l’offre Giga Data d’Orange Cameroun accessible au #145#, on a pour un budget mensuel de 10.000F, un forfait 30 Giga Octets pour un mois (soit 333 Fcfa le Giga Octet)
Sur la journée
- Tandis qu’en France, pour 1Go d’internet il faut débourser 3278F (voir tableau plus bas). Chez la filiale Camerounaise d’Orange, au #145#, on a par exemple pour un budget mensuel de 10.000F, un forfait 1 Giga Octets pour la journée (soit 500Fcfa le Giga Octet)
Sources : https://boutique.orange.fr/vitrine/rechargements-mobile/mobicarte/#max
Au-delà du prix moyen du Giga Octet d’internet, les opérateurs Camerounais offrent des coûts d’appels moins chers et une gamme importante de Bonus et de promotions.
La question de l’illimitée
Quand bien même on voudrait comparer le forfait français cité qui donne de illimitée pour les appels (+64Go d’internet) dont le coût réel est de 28.000 Fcfa, avec les offres mensuelles les plus généreuses du marché camerounais, on peut être surpris de découvrir que la différence n’est pas grande et peut selon les angles de lecture (si on préfère par exemple l’internet aux appels) être en faveur des offres camerounaise. Par exemple, les forfait illimités au Cameroun sont accessibles chez Camtel à partir de 14.900 Fcfa par mois pour l’illimité internet + les appels vers Camtel (voir Mboa Access), et chez Orange Cameroun à partir du 14.900 pour l’illimité internet que l’opérateur est en tr(voir Orange Infinity)
Par Pierre Tchoutouo, Expert en intelligence économique
Références :
https://boutique.orange.fr/vitrine/rechargements-mobile/mobicarte/#max
https://www.orange.cm/fr/forfaits-home-infinity.html
Cameroun : L’IAI fait de nouveaux diplômés dans les TIC à Ngaoundéré
[DIGITAL Business Africa] – 200 nouveaux lauréats intègrent l’échiquier des diplômés aux Technologies de l’information et de communication établi par l’Institut africain de l’informatique. Son Représentant-Résident , Armand Claude Abanda a pris évidemment pris par à la cérémonie de remise des attestations de fin de formation aux récipiendaires de la localité de Ngaoundéré, dans la région de l’ Adamaoua que présidait le gouverneur de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar, le 28 avril 2023.
Le Lamido de Ngaoundéré était présent également, mais là en tant que parrain de cette promotion, entrée à l’école en 2019 et baptisée Mohamadou Hayatou Issa.
Ngaoundéré vient ainsi compléter a 680 000 le nombre de personnes formées sur l’ensemble du territoire national à l’outil informatique. Un chantier dirigé de mains de maître par le Centre d’Excellence technologique Paul Biya.
Par Jean Materne Zambo
Me C. Ntimbane Bomo : « 4000 milliards FCFA par opérateur l’an…MTN et Orange spolient des milliards à un jeune avec la complicité des autorités camerounaises »
[DIGITAL Business Africa] – Le juriste et acteur de la société civile se réserve toujours le droit de faire briller sa verve quand cela est nécessaire. Illustration faite des revenus qui seraient engrangés par MTN Cameroon et Orange CM au dépens des Camerounais épris des services de qualité à des coûts abordables.
A en croire Me Christian Ntimbane Bomo, la moyenne de recharge journalière des abonnés camerounais serait de 1000 FCFA en faisant une péréquation entre les petits consommateurs de moins de 500 francs CFA par jours avec les grands consommateurs qui chargent plus de 10.000 FCFA par jour.
Soit une recette de 12.000.000 x 1000 FCFA= 12.000.000.000 (12 milliards par jour et par opérateur). Par mois ce seraient plus de 360 milliards FCFA en tenant compte des mois de 31 jours. Par an, environ 4000 milliards FCFA par opérateur. Des gains aisément glanés mais qui ne sont pas suivis d’une qualité de services eservicee, d’où le soulèvement des consommateurs.
« SOS : Mtn et Orange spolient des centaines de milliards FCFA à un jeune inventeur camerounais, avec la complicité des autorités camerounaises »
La grogne a réveillé d’autres affaires, notamment celle d’un jeune qui aurait été spolié par Mtn et Orange à coût de centaines de milliards FCFA avec la complicité des autorités camerounaises, selon l’avocat Me Christian Ntimbane Bomo. Le jeune en question se refugie derrière les initiales« P.E.K.S », car reclus et fuyant les persécutions et autres menaces sur sa vie, d’après l’avocat.
Le site actucameroun.com a rendu publique une de ses sorties à propos de cette affaire qui commence à dater. En voici l’extrait.
« C’est une sorte de découvert téléphonique à l’exemple du découvert bancaire. L’originalité ici étant le remboursement du crédit de téléphone par le crédit de téléphone et non pas par l’argent. Pour se faire rembourser, l’opérateur prélève du crédit qu’il revend. Il fait en réalité de la location de crédit. Il se fait rembourser le crédit emprunté et reçoit en sus de l’argent collecté par son distributeur.
C’est grâce à ce produit que les compagnies de téléphonie mobile battent des records de rentabilité en Afrique. Car très adaptée à un contexte de précarité.
C’est plus de 04 milliards FCFA par jour de prêt de crédit qui sont remboursés par jour à chacun des opérateurs de la téléphonie au Cameroun. Car les consommateurs achètent plus le crédit de téléphone à crédit que cash.
C’est l’un des rares domaines en Afrique où, on utilise le crédit à la consommation.
C’est un jeune camerounais dont les initiales du nom sont les suivantes « P.E.K.S », qui l’a conçu et inventé en 2009, et l’a protégé en 2011 à la SOCILADRA. Ce qui permet une protection internationale de l’exploitation ou de l’utilisation de cette œuvre.Il vit reclus. Fuyant les persécutions et autres menaces sur sa vie.
Il a décrit sa création dans un livre titré :
« Il était une fois, le découvert téléphonique »
Les preuves matérielles , les décharges, et autres échanges de sa proposition aux opérateurs de téléphonie Orange et Mtn qui reconnaissent avoir reçu le livre aux fins de son adaptation commerciale, existent.
Alors qu’ils étaient en négociation en vue de l’adaptation commerciale de son oeuvre, les compagnies de téléphonie sus-évoquées ont lancé, sans son accord en fin 2011 pour MTN et début 2012 pour ORANGE, l’offre de crédit secours ou de prêt de crédit
Face au grand succès commercial de cette création très adaptée au contexte de précarité de revenus en Afrique , les autres filiales africaines des groupes MTN et Orange ont adopté cette offre qui se retrouve pratiquement dans plus de 40 filiales africaines et d’autres du moyen- orient de ces groupes sous des appellations diverses comme rappelées sus.
En 2013, après avoir essayé en vain d’être payé, le jeune inventeur. camérounais P.E.K.S avait porté plainte pour escroquerie devant le tribunal de grande instance de Yaoundé contre certains cadres commerciaux de MTN avec lesquels, il avait eu à discuté du projet à leur siège social à Douala.
Un juge d’instruction du nom de NOAH avait été désigné , lequel courageusement, avait renvoyé les prévenus devant le tribunal de grande instance de Yaoundé pour des faits d’escroquerie .
Mais curieusement ce juge a reçu une affectation aux apparences disciplinaires.
Le jeune inventeur camerounais P.E.K.S, lui fut arrêté à Yaoundé et déposé à la prison d’Ebolowa.
Bien avant il fut interpellé à la Direction de la sécurité du territoire , où il lui fut demander pourquoi voulait- il déstabiliser le système de communication du Cameroun en s’attaquant aux opérateurs de téléphonie ? Il passera près de 03 ans en détention provisoire et libéré sans aucun jugement.
Durant ce séjour carcéral des missions de services secrets viendront l’entendre à Ebolowa au sujet de l’offre faite à MTN et ORANGE, dont une mission du ministère des finances lui promettant même de régler cette injustice très rapidement.
Ils ne revenaient plus jamais.
Pendant ce temps, l’affaire pendante devant le tribunal de grande instance de Yaoundé contre les cadres de MTN, s’est retrouvée sans suivi, à cause de sa détention loin de Yaoundé, et la cour d’appel du Centre profitera pour annuler curieusement l’ordonnance de renvoi.
Il faut noter que le jeune inventeur camerounais P.E.K.S, saisira en vain la présidence de la République, le ministère des postes, l’ART…
Des individus se présentant comme personnel de la DGRE sont venus l’entendre sur PV. Face au rouleau compresseur mis en branle contre lui , et ayant constaté que son oeuvre était utilisée à l’échelle africaine des groupes MTN et ORANGE, alors qu’elle est protégée comme droits d’auteurs à la Sociladra , organisme reconnu mondialement conformément aux conventions et traités internationaux sur la propriété intellectuelle et des droits d’auteurs, le jeune inventeur camerounais a entrepris de saisir les juridictions internationales où, il demande :
1- Une réparation de préjudice à plus de 2000 milliards FCFA, au vu des montants de crédit téléphonique accordée.
Ce montant pourrait paraître astronomique.
Mais c’est bien plus que ça. Le prêt de crédit téléphonique est un produit qui fait rentrer des milliards par jour aux compagnies de téléphonie et internet qui l’utilisent.
Au Cameroun , c’est au bas mot 04 milliards par jour par opérateur depuis 10 ans.
Des analyses d’experts existent dans ce sens. Le crédit de téléphone acheté à crédit est plus utilisé par les consommateurs que le crédit de téléphone cash.
Et en réparation, le propriétaire d’oeuvre protégée dont les droits sont violées a droit en guise de réparation à tous les revenus,recettes, bénéfices générés par son oeuvre.
2- L’interdiction de l’utilisation de son oeuvre par les entités de ces groupes de téléphonie mobile et internet.
Pourtant si le Cameroun était réellement un État de droit et de justice, avec un pouvoir judiciaire fort, sain et indépendant, cette affaire se serait réglée au Cameroun.
Mais au contraire une telle affaire aurait été plutôt une aubaine de corruption pour certaines pontes du régime et même des acteurs du système judiciaire, qui se seraient alors remplis les poches, pour avoir réussi à paralyser l’action en indemnisation du jeune créateur P.E.K.S contre ces grands groupes financièrement blindés et prêts à tout pour ne pas le payer », a confié Me Christian Ntimbane Bomo, avocat au Barreau de Paris.
Par Jean Materne Zambo, source : actucameroun.com, lebladeparle.com
Sénégal: Le ministre Moussa Bocar Thiam lance la Caravane Sénégal Connect
[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal passe de « Forum du Numérique » à la « Semaine du Numérique Senegal Connect ». Un changement de dénomination qui traduit aussi le changement de stratégie pour insiter la jeunesse sénégalaise à embrasser les métiers du numérique. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique et ses équipes ont quitté Dakar ce 29 avril 2023 pour sillonner les 14 régions du Sénégal.
Moussa Bocar Thiam a invité les jeunes à davantage s’investir dans les métiers liés au numérique. « L’avenir du Sénégal c’est le numérique. Il est important que les jeunes sénégalais s’approprient cet outil formidable qu’est le numérique. C’est une source intarissable de revenus, de ressources. Les plus grandes entreprises au monde sont spécialisées dans le numérique (Google, Facebook, Amazone etc », a-t-il dit.
La semaine du Numérique Sénégal Connect est une initiative du Président Macky Sall. Il est couplé généralement au grand prix du chef de l’Etat pour l’innovation numérique. « Le numérique, facteur de développement économique et social » en est le thème de l’édition 2023.
Par Jean Materne Zambo
Réseau social : Twitter autorisera une facturation à l’article à partir de mai pour soutenir les médias
[DIGITAL Business Africa] – Elon Musk apporte une bouffée d’oxygène à la presse. À partir de mai 2023, les médias sur Twitter pourront faire payer leurs articles, individuellement, aux utilisateurs souhaitant les lire. Annonce faite par le directeur général de Twitter, Elon Musk, ce samedi 29 avril 2023.
La mesure devrait être effective en ce mois de mai alors que le monde commémore la journée de la liberté de la presse, le 03 mai 2023. En réalité, les éditeurs de médias vont facturer les utilisateurs sur une base par article avec un seul clic. Cette fonctionnalité permettra aux utilisateurs qui ne souscrivent pas un abonnement mensuel de payer un prix plus élevé par article quand ils veulent lire un article occasionnel.
Une autre réforme qui vient s’ajouter aux autres déjà entreprises par Elon Musk depuis le rachat de Twitter en octobre 2022. Parmi ces réformes, nous avons la modification du processus d’attribution du « badge bleu ». Il est désormais obtenu via un abonnement mensuel de huit euros au service Twitter Blue. De plus, Elon Musk a aussi réduit drastiquement les effectifs d’environ 80% (de 7 500 employés à moins de 2 000). Résulta, le réseau social ne vaudrait plus que 20 milliards de dollars.
Par Jean Materne Zambo, sources: l’opinion.fr, reuters
Madagascar : La 12e édition des Assises de la Transformation digitale en Afrique s’y tiendront du19 au 20 mai 2023
[DIGITAL Business Africa] – Le choix de Madagascar pour abriter la 12e édition des Assises de Transformation digitale en Afrique n’est pas anodin. La Grande île est l’un des pays où la connexion internet est assez prononcée, devant les pays développés comme la France le Royaume-Uni et le Canada, en raison de ses Cinq câbles sous-marins. « Valoriser le capital humain » est le thème des Assises. Il vient consolider l’idée selon laquelle les africains devraient renforcer les compétences numériques des jeunes afin de faciliter leur employabilité. Le continent africain pourrait ompter d’ici 2050 plus de 2 milliards d’habitants.
Les chiffres sont de Mohamadou Diallo, fondateur des ATDA et Directeur Général du magazine Cio Mag. Grâce à lui, une fois de plus, tout le gratin du digital se réunira (à Antananarivo) les 19 et 20 mai 2023 .
« Aujourd’hui, les 400 millions de jeunes africains qui arrivent sur le marché du travail détiennent les clés de l’émergence de l’Afrique. C’est la raison pour laquelle, il faut investir dans ce capital humain et c’est justement le thème principal de nos assises de la transformation numérique à Madagascar qui est de miser sur la jeunesse afin d’assurer l’avenir économique du continent », a dit Mohamadou Diallo, fondateur des ATDA et Directeur Général du magazine Cio Mag.
En 2019, Madagascar aurait recensé plus de 239 entreprises dans le secteur du business process outsourcing (BPO), un type d’activité qui concentre pour de grandes entreprises l’ensemble de leurs services d’externalisation en ligne.
Par Jean Materne Zambo, source : rfi.fr
Cameroun : HNTeam de Polytech gagne le « Girls in ICT day innovation chalenge » lancé par AfricanWITS
[DIGITAL Business Africa] – Un programme de formation et de coaching personnalisé au Cameroon Digital Center (CDIC). Promesse de madame le ministre des Postes et Télécommunications à l’attention de toutes les participantes au « Girls in ICT Day innovation chalenge », tenu ce 29 avril 2023. C’était dans le cadre de la Journée internationale de la jeune fille dans les TIC au Cameroun.
Une dizaine d’équipes ont rivalisé d’ingéniosité à travers leurs solutions innovantes conçues en quatre heures de temps. En fait, il était question de présenter des prototypes, bref des projets de création de plateformes numériques (sites web, applications) capables d’ être utiles à la société grâce à plein de fonctionnalités comme des chatbots. Certaines plateformes sont même déjà mises en ligne malgré le peu de temps qui leur a été octroyé. Comme il faut toujours un gagnant, c’est HNTeam de l’Ecole nationale Polytechnique de Yaoundé qui a décroché la première place du concours.
Bien amené par Vanessa Ndjie, Brenda Wamsa, Chelsie Dongmo, toutes étudiantes en Cybersécurité et Data Science, niveau quatre et trois a Polytech ont séduit les jurés par sa solution « Well being », entendez « bien être », qui est une application mobile qui permet aux utilisateurs de calculer le cycle menstruel et bien de services éducatif afin d’éviter des grossesses précoces.
La plateforme met aussi en relation les professionnels de la Santé et les filles pour que celles-ci bénéficient d’un suivi. Ce que leurs poursuivantes ont pratiquement proposé. Ce qu’espérerait Horore Bell Bebga, présidente d’ AfricanWITS.
« L’objectif a été atteint puisqu’il était question pour les jeunes filles de démontrer leur savoir faire. Et on a vu des prototypes d’applications qui ont été développés en quatre heures. L’ on a aussi vu des brillantes solutions qui peuvent aider la société », a-t-elle dit.
Pour madame le ministre des Postes et Télécommunications, le Cameroun est véritablement entré de plain-pied dans l’inclusion numérique.
« Je suis émerveillée. J’ai la certitude que la transformation digitale est vraiment en voie parce que quand ces jeunes filles vont être d’avantage encadrées…l’écart qui existe entre la présence des jeunes filles, des femmes et les hommes dans le secteur des TIC sera réduit », s’est réjouie Minette Libom Li Likeng.
Le « Girls in ICT Day innovation chalenge » a bénéficié de l’appui de nombreux partenaires dont Plan international Cameroon, Inq (multinationale vouée au Digital) qui a exprimé sa volonté de réduire l’écart entre la femme, la jeune fille et l’homme dans le domaine numérique et à les encourager à s’impliquer davantage dans tout ce qui est digital, partout où elle ( Inq digital) se trouve, notamment au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Afrique du Sud…
Par Jean Materne Zambo
Une fin du salon Osiane 2023 riche en émotions et sous un air de célébration des meilleures start-up du Bassin du Congo
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Ils étaient 237 à envoyer leur candidature en ligne pour ce challenge. Et le comité d’organisation de ce challenge piloté par Philippe Bouiti Viaudo, commissaire du village Viso et Managing Partner d’Obac Capital, précise que les candidatures venaient du Cameroun, du Gabon, de la RDC et du Congo.
« 35 start-up ont été sélectionnés sur la base de la présentation de leur dossier et ont été invitées à présenter leur projet devant le jury. 10 start-up ont été sélectionnés pour la finale et trois seront primées ce jour », a au préalable indiqué Philippe Bouiti Viaudo au public présent. Sans manquer de rappeler les récompenses des lauréats. De quoi raviver le suspense et les émotions des jeunes innovateurs présents.
Ce sera, rappele-t-il, un montant de 10 000 dollars Us pour le premier prix, 4 000 dollars pour le second et 1000 dollars pour le troisième prix. Plus encore, tous les trois lauréats participeront au grand Salon CES à Las Vegas. « L’an dernier les lauréats ont été accompagnés au salon Viva Tech. Cette année, les lauréats iront à Las Vegas pour le CES 2024 », a tenu à préciser Philippe Bouiti Viaudo.
Les 10 équipes finalistes sont donc tout-ouï, croisent les doigts, le regard fixé sur les lèvres d’Eric Cabrillac qui choisit de commencer par l’annonce du vainqueur du troisième prix.
Ce sera une start-up de la RD Congo : Joedi de Josué Tshilomba. C’est avec une immense joie qu’il monte sur le podium sous les applaudissements, chants et cris de la forte équipe de la RD Congo représentée. L’émotion est à son comble et il ne manque pas d’écraser une larme. « C’est une entreprise montée en RDC dans la ville de Lubumbashi. Nous travaillons à la production de l’énergie via la technologie de stockage de la batterie en aluminium ion », dira-t-il au public. Il reçoit son chèque de 1000 dollars sous les ovations de la salle et de Dominique Migisha, le coordonnateur de l’Agence pour le développement du numérique de la RD Congo présent en salle.
La délégation des startup congolaises 🇨🇩 a démontré tout le potentiel des jeunes talents de notre pays au Salon OSIANE à Brazzaville.
Mr. Badibanga, concepteur de batteries en aluminium s’est classé 3ème sur 237 candidats au départ !
Bravo à lui 👏🏾👏🏾👏🏾@Presidence_RDC #RDC#PNN pic.twitter.com/MPSJFZ9gZG— Dominique Migisha (@migishaofficiel) April 28, 2023
Le deuxième prix revient à Holden Opolo Mbany de la startup gabonaise YUbile Technologie qui a présenté son projet Hosto. « Nous sommes spécialisés dans la conception et le développement des systèmes d’informations embarqués. Notre objectif est de sauver les vies via le numérique », dira Holden Opolo Mbany en guise de présentation succincte de sa solution. Chèque reçu, 4 000 dollars Us.
A l’annonce du premier prix, Eric Cabrillac précise tout d’abord que cela reviendra à la République du Congo. La salle explose de joie pendant une minute environ. Même le ministre des Postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo, présent en salle est aux anges et n’arrête pas d’applaudir.
Et le nom du vainqueur du challenge est finalement prononcé. C’est Luvick Chinove Otoka Eyenguet, ingénieur en systèmes embarqués. Son projet Keba Na Gaz a séduit le jury. Cintré dans son costume, c’est avec le drapeau du Congo, son dispositif et un large sourire qu’il monte au podium recevoir son prix des mains du ministre des Postes et Télécommunications.
Pour présenter son projet au public il va déclarer : « Nous avons présenté le Keba Na Gaz qui est le tout premier détecteur de fuite de gaz africain à exister. C’est un produit fini. 100% congolais ».
Luvick Otoka Eyenguet va empocher un chèque de 10 000 dollars et comme les deux autres lauréats va participer au salon CES 2024 à Las Vegas.
Le Gabon, la RDC et le Congo sont donc les principaux gagnants de ce challenge StartUP BASSIN DU CONGO. Occasion pour le ministre Léon Juste Ibombo qui présidait cette cérémonie de clôture de féliciter l’ensemble des participants et plus spécialement le vainqueur principal.
« Qu’il me soit permis, au nom de tous les acteurs ici représentés, et au nom du gouvernement de la République, de féliciter spécialement la startup qui vient de remporter le challenge startup Bassin du Congo 2023. Puisse son projet faire briller davantage l’Afrique, qui n’a pas le droit de rater cette 4ème révolution industrielle. Ce prix est bien une réponse donnée par la jeunesse à l’invite du Président de la République Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO qui affirme : je le cite “Il appartient à la jeunesse de s’impliquer dans le secteur de l’économie numérique promis à un bel avenir” fin de citation », a-t-il déclaré.
Clôture de la 7ème édition du Salon international de la technologie et de l’innovation de l’Afrique Centrale @OsianeCg pic.twitter.com/v0Lw89Rxao
— Léon-Juste Ibombo (@LeonJuste) April 28, 2023
Pour Luc Missidimbazi, promoteur du Salon Osiane et président de l’Ong PRATIC, c’est un plaisir de voir la joie et l’extase sur les visages des jeunes lauréats. « Le 04 janvier 2024, nous aurons une belle délégation congolaise au CES à Las Vegas comme nous l’avons fait cette année en France à Viva Tech », a déclaré Luc Missidimbazi.
Osiane 2024 : le Numérique, accélérateur de performance
En ce qui concerne la 8e édition, celui qui est par ailleurs conseiller du Premier ministre congolais en matière des TIC, annonce que « l’édition 2024 du salon Osiane se tiendra du 23 au 26 avril 2024 à Brazzaville et aura pour thème ‘’le Numérique, accélérateur de performance’’. Nous aurons pour nom de l’édition, Kolonga. Nous avons eu du mal à satisfaire toutes les demandes cette année. Soyez ponctuels, venez réserver à temps ! Ce n’est pas de notre faute, parce que le lieu ne permet pas également de satisfaire à toutes les demandes. Plus tôt vous réservez, mieux on travaille ! », a-t-il lancé à l’endroit des partenaires et opérateurs qu’il n’a pas manqué de remercier.
Tout comme Luc Missidimbazi a vivement remercié l’ARPCE qui soutient tous les ans cet événement et le gouvernement du Congo sans qui, selon lui, ce salon n’aurait pas eu lieu. Quelques jours avant, dans sa première prise de parole en tant qu’intervenant à Osiane, il déclarait : « C’est une aventure qui se veut collective. L’ARPCE nous aide énormément. On a les ministères qui nous aident. Si on n’avait pas tous ces acteurs avec nous, il n’y aurait pas ce salon. Nous sommes un petit maillon de la chaîne. S’il n’y avait pas cet esprit de co-construction, il n’y aurait pas ce salon. L’objectif c’est d’ouvrir les portes. De faire que les gens se rencontrent et développent leurs activités », expliquait Luc Missidimbazi.
Par Beaugas Orain Djoyum, à Brazzaville
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