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Burundi : L’ ARCT situe le taux de pénétration de la téléphonie mobile au 3e trimestre 2022 à 62,43%

[DIGITAL Business Africa] – Légère baisse du taux de pénétration de la téléphonie mobile par rapport au second trimestre 2022. Le Burundi est donc passé de 64.98 % (7 825 969 Burundais possédaient un téléphone mobile) à 62.43 % ( 7 518 894 Burundais possédaient un téléphone). Soit une diminution de 3.9%. La population du Burundi étant estimée à 12 044 164 habitants. Les chiffres on été révélés par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) cette fin du mois de février 2023.

Les trois sociétés télécoms (Econet Leo, Viettel Burundi et Onatel) qui opèrent dans ce pays assurent aussi les transactions financières mobiles, comprennent les opérations de dépôts, les retraits et les transferts. Et aau troisième trimestre 2022, le taux d’abonnements connectés aux plateformes de services financiers mobile était de 10%. L’autre information de ce rapport est que le volume moyen mensuel des transactions au troisième trimestre était de 10 290 164, soit une augmentation de 11% par rapport au deuxième trimestre (9 280 492).

S’agissant des services internet, le marché de l’internet est exploité par neuf fournisseurs d’accès à internet, à savoir : Cbinet, Spidernet, Usan, Lamiwiless, Nt Global, Bbs, Eco Leo, Viettel et Onatel. L’ ARCT indique que le taux de pénétration de l’internet au troisième trimestre est de 21.3%.

D’après l’ARCT, « les emplois directs offerts par les opérateurs des télécommunications et fournisseurs d’accès Internet ont connu une augmentation entre 2020 et 2021, passant de 1187 à 1232, soit un taux de croissance de 3,79%.

Par Jean Materne Zambo

 

Niger : La 07e édition du Camp de Codage pour les Filles Africaines Connectées en cours jusqu’au 01er mars 2023

[DIGITAL Business Africa] –Elles sont une centaine de nigériennes (12 à 25 ans) en présentiel, environ un millier (africaines) en ligne, à suivre la formation en codage. Cela, depuis le 20 février 2023. Baptisée Camp de Codage pour les Filles Africaines Connectées, le programme qui est à sa septième édition, devra prendre fin le premier mars 2023. L’initiative est portée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le Gouvernement du Niger et Onufemmes.

Le « Camp de codage des jeunes africaines » promeut l’accès de la gent féminine aux TIC, tout en leur fournissant les outils nécessaires pour mieux s’intégrer dans le monde professionnel et sensibiliser les gouvernements pour qu’ils créent un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin.

Le programme « Camp de codage des jeunes africaines » entre dans le cadre de l’ initiative «Connected African Girls» (Filles africaines connectées), lancé en 2020. La formation que suivent les jeunes nigériennes et africaines actuellement couvre des domaines techniques tels que le développement Web, la robotique et l’Internet des objets, ou encore l’impression en 3D, des sessions sur l’égalité hommes-femmes, les droits de l’homme, le renforcement de la confiance, l’art oratoire, le codage avec Scratch, la robotique, l’Intelligence artificielle, l’approche conceptuelle (design thinking), les jeux, la mode et l’animation.

Pour le ministre de la Poste et des nouvelles Technologies de l’Information, Hassane Baraze Moussa, cette initiative est la preuve que le chef de l’ Etat tient à l’émancipation de la jeune fille.

« Cette marque de confiance traduit l’engagement du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum et du Gouvernement de faire de l’éducation des filles leur première priorité, un puissant levier de développement. La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel et un enjeu majeur de développement. La présente cérémonie intervient deux mois après le camp de codage de 50 jeunes filles organisé par ONU Femmes, le 22 décembre 2022 à Niamey. L’organisation de ce camp de codage sous format hybride accueille 100 filles en présentiel et prévoit la participation en ligne de milliers de filles et jeunes femmes francophones à travers toute l’Afrique grâce à la magie du numérique », a-t-il précisé.

Au Niger, 70% de la population n’aurait pas encore accès à l’internet. Par l’initiative «Connected African Girls» (Filles africaines connectées), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec ses partenaires, compte réduire la fracture numérique au Niger.

Par Jean Materne Zambo

Mali : Des hackers demandent 06 milliards de FCFA à Banque Of Africa, victime d’une cyberattaque

[DIGITAL Business Africa] – La Banque of Africa, une autre structure financière de l’Afrique de l’Ouest, est dans de sals draps. D’après plusieurs sources, la filiale malienne de Bank of Africa a été victime d’un acte de cyberdélinquance. Il s’agit d’une attaque de type ransomware. Il s’agit d’un , logiciel rançonneur, malveillant qui prend en otage des données personnelles. Ainsi, les hackers réclameraient une somme de 10 000 000 dollars (soit plus de 6,1 milliards de FCFA) pour effacer les données personnelles des clients de la banque.

Certains clients de la banque commencent déjà a retrouver une partie de leurs données sur internet. On peut citer à cet effet , des ambassadeurs, Azalaï Hôtel, CFAO Technologies, des ministères (Finances, Mines, Justice…) des VIP, des députés, des ONG… Sans compter environ 300 partenaires stratégiques institutionnels en Afrique comme en Europe.

A propos de la Bank of Africa

Le Groupe BANK OF AFRICA est aujourd’hui implanté dans 19 pays, dont 8 en Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Togo et Sénégal), 8 en Afrique de l’Est et dans l’Océan Indien (Burundi, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, Rwanda et Tanzanie), 2 en Afrique centrale ( Congo et République Démocratique du Congo), ainsi qu’en France à travers un réseau de 18 banques commerciales, 1 société holding, 2 holdings régionales, 1 société d’investissement, 2 filiales d’assistance technique, 2 sociétés de traitement et d’assistance informatique, et 1 bureau de représentation à Addis Abeba.

Né il y a plus de 35 ans au Mali, le Groupe BANK OF AFRICA compte aujourd’hui près de 6 500 collaborateurs.

Les performances sont au rendez-vous puisque le Groupe présente au 31 décembre 2021 un total de bilan consolidé de 9,4 milliards d’euros et enregistre à cette date un bénéfice net consolidé de 164,5 millions d’euros.

Pour rappel, 50 Go de données des forces de l’ordre ont été piratées en cette fin février 2023. Les échantillons des numéros de matricule des officiers, des extraits de naissance, des conversations internes constituaient ces données.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : Patrice Talon nomme le Rwandais Pascal Nyamulinda DG de l’Agence nationale d’identification des personnes

[DIGITAL Business Africa] – La nomination de Pascal Nyamulinda à la tête de l’Anip fait des gorges chaudes. Sa promotion a été actée, lors de la séance hebdomadaire du conseil des ministres du mercredi 22 février 2023. Pascal Nyamulinda remplace le Dr Cyrille Gougbedji désormais appelé à faire valoir ses compétences au sein de la Délégation au Contrôle dans l’Enseignement Supérieur.

La polémique nait du fait que le président Patrice Talon a nommé un expatrié à la tête d’une structure étatique. Mais pas que : il est appelé à veiller sur les données personnelles des Béninois, l’état civil et la liste électorale de toute la nation. En réalité plusieurs Béninois réprouvent que leurs cartes d’identité, passeports et autres documents soient signés par un étranger.

Pourtant, la loi de 2017 portant régime général des collaborateurs extérieurs de l’Etat promeut la nomination à des postes stratégiques des personnes de nationalités diverses. Le Bénin n’est donc pas à son premier coup d’essai. Puisque Richard Dada, Rwandais également, a été aussi nommé DG de l’Agence nationale des Transports terrestres, le 25 janvier 2023.

« On peut en déduire que la nomination d’un expatrié n’est pas le problème. En plus, c’est une fierté nationale quand il arrive qu’un Béninois soit nommé à un poste de responsabilité dans un pays étranger. On ne peut donc pas s’offusquer du fait qu’un étranger soit promu à la tête d’une société ou d’une agence étatique au Bénin. Mais pourquoi la nomination de Pascal Nyamulinda, ancien maire de Kigali, ne passe pas ? », s’enquiert matinlibre.com.

Le nouveau  DG de l’Anip est l’ancien directeur général de l’Agence nationale d’identification (NIDA), poste occupé depuis 2007 jusqu’à ce qu’il soit remplacé par Josephine Mukesha au début du mois de fevrier 2017. C’est aussi a cette période qu’il a été élu  maire de la ville  de Kigali.

Il a travaillé pendant cinq ans comme diplomate à la Mission permanente du Rwanda auprès des Nations unies à New York avant d’être nommé à la direction du projet d’identification nationale en 2007

Il est titulaire d’une licence en affaires publiques internationales de l’Université catholique de Louvain, en Belgique, et d’un master en gestion de projet de l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas.

Par Jean Materne Zambo

Le SIPEN-UEMOA, un sommet qui attend sa réplique en Afrique centrale

Digital Business Africa publie le communiqué du Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, président REPTIC.CM

Invité spécial en ma qualité de président du REPTIC.CM (Cameroun), j’ai été très honoré et ravi de prendre part les 17 et 18 février 2023 à Dakar, à la toute 1ère édition du SIPEN-UEMOA (Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique de l’UEMOA). J’étais par ailleurs le seul représentant de l’Afrique Centrale.

Co-organisé par le ROPTIC-UEMOA (Regroupement des Organisations des Professionnels des TIC de l’UEMOA) et par la Commission de l’UEMOA dans le cadre de la mise en œuvre du MOU signé en juillet 2022, force est de reconnaitre que cet évènement a connu un succès retentissant marqué par :

  1. La forte participation dans les Panels et Stands d’exposition des institutionnels que sont la Direction de l’Economie Numérique de la Commission UEMOA, les ministères chargés de l’économie numérique des 8 pays de l’UEMOA, et les Organisations des Professionnels des TIC de cette région.
  2. L’implication personnelle à tous les Panels du Commissaire en charge de l’Economie Numérique de la Commission UEMOA, le Dr Paul Koffi KOFFI qui n’a manqué aucune occasion pour réitérer l’engagement de son institution à soutenir toutes les initiatives du secteur privé des TIC en faveur de l’émergence d’une économie numérique intégrée dans la zone UEMOA.
  3. La présence remarquable du président du Conseil National du Patronat Malien, M. Mossadeck BALLY, membre d’honneur du ROPTIC-UEMOA. C’est un des rares hommes d’affaire africain de premier plan qui s’intéresse et s’investit dans le domaine du Numérique.
  4. Le format hybride des Panels, qui a permis une intégration entre les personnes physiquement présentes et celles en ligne pour une participation plus large et plus riche de tout l’espace UEMOA et même au-delà.

J’ai aussi remarqué que les organisations faîtières  des professionnels des TIC de chaque pays de l’UEMOA regroupent en leur sein tous les acteurs nationaux de l’écosystème du numérique notamment:  les opérateurs de télécom, de services à valeur ajoutée, de plateformes d’application et de datacenters, les fournisseurs de produits & services IT, de services numériques, les distributeurs d’équipements, les cabinets-conseil en transformation numérique, les instituts de formation professionnelle, etc.

Par ailleurs, elles bénéficient de l’appui du Ministère en charge de l’économie numérique de leur pays ainsi que de celui de plusieurs partenaires institutionnels internationaux.

Au cours de ce SIPEN-UEMOA, j’ai eu l’opportunité de partager l’expérience camerounaise dans le domaine de la mise à jour de la réglementation  visant l’accélération de la transformation numérique basée sur la plateformisation des économies.

En effet, le REPTIC.CM a fortement contribué à la récente publication d’un nouveau décret sur les ressources en numérotation. Ce  texte facilite l’introduction d’un nouveau type d’opérateurs alternatifs de téléphonie IP spécialisés dans la fourniture des numéros fixes virtuels d’identification aux personnes morales (Entreprises & Administrations) sur toutes les plateformes d’application (Data, Voix, SMS, USSD), toute chose qui améliore et diversifie leur interaction multicanale avec l’ensemble des usagers mobiles. Telle est l’un des objectifs majeurs poursuivi par Global Telecom Services (GTS) AFRICA dont je suis le fondateur, depuis sa création en 2002 !

Je reviens du SIPEN-UEMOA, convaincu que le combat que je mène au Cameroun pour une accélération de la transformation numérique de nos économies, notamment par des opérateurs nationaux, est une préoccupation panafricaine.

Cependant beaucoup reste à faire, comme par exemple un pendant niveau Afrique Centrale du ROPTIC.

Je saisis donc cette opportunité pour lancer un appel à tous les acteurs de l’écosystème du numérique de la zone CEMAC pour relever ensemble le défi de la transition numérique.

Pour terminer je voudrais exprimer ma gratitude toute particulière à Monsieur Antoine NGOM, président d’OPTIC Sénégal et président-fondateur du ROPTIC-UEMOA pour m’avoir invité à ce grand évènement.

Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU

Président REPTIC.CM

Le 22 janvier 2023

Sénégal : Abdou Karim Sall de nouveau DG de l’ ARTP

[DIGITAL Business Africa] – L’homme renoue avec un domaine auquel il est familier et qu’il maîtrise manifestement. Ancien DG de l’Autorité  Régulation des Télécommunications et des Postes entre 2014 et 2019, Abdou Karim Sall s’installe de nouveau au fauteuil de l’ARTP, en remplacement de Abdoul Ly, en poste depuis juin 2019. La nomination est issue du Conseil des ministres du mercredi 22 février 2023. Il sera resté quatre année aux commandes du ministère de l’Environnement et du Développement Durable avant cette promotion.

L’ancien Cadre de la Sonatel (Société Nationale des Télécommunications, a participé, lors se son premier passage à l’ ARTP ( 2014-2019) à la réalisation de plusieurs projets. Notamment : le lancement de la technologie 4G ; la portabilité des numéros de téléphone ; la veille permanente sur la qualité de service et la qualité d’expérience ; l’audit des coûts appliqués par les opérateurs ; l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile ; le lancement des FAI (Fournisseurs d’Accès Internet) ; l’attribution de licences MVNO (Opérateurs Virtuels de Téléphonie Mobile); l’adressage postale etc.

Cursus, parcours et récompenses

Son Baccalauréat avec la mention «Bien» en poche (au Lycée Maurice Delafosse de Dakar), il choisit la Tunisie pour poursuivre ses études. Nous sommes en 1987. Là-bas, il décrocha un Ingéniorat en Télécommunications, 1992.

Date à laquelle il signe son retour au bercail avant d’intégrer la Sonatel en 1996. Il y occupe plusieurs postes de responsabilités jusqu’à ses nominations d’abord au FDSUT (Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications), puis au Collège (Conseil d’Administration) de l’ARTP et enfin comme Directeur Général de l’ARTP.

Une telle trajectoire ne peut ne pas être sanctionnée par des reconnaissances. En 2018, Abdou Karim Sal est lauréat du « Cauris d’Or de l’Innovation Numérique », une distinction décernée par le MDES (Mouvement des Entreprises du Sénégal), initiateur du traditionnel gala annuel des Cauris d’Or. Il reçoit au paravent l’AWARD UIT 2017 de l’excellence ». Une reconnaissance pour son travail à la tête de l’ARTP et dans la promotion de l’innovation des solutions TIC ayant un fort impact social.

Il est aussi fait Lauréat 2016 du « Prix IAM African Award de l’Économie Numérique », décerné à Busan (Corée du Sud) a nouveau par l’Union Internationale des Télécommunications lors de l’ITU Telecom World 2017.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Guinée Conakry : Tech Elevate Africa (TEEFLA) de Aïssatou Bany Bah le nouveau centre d’apprentissage au numérique inauguré

[DIGITAL Business Africa] – Le numérique est-il véritablement le vecteur du changement de la Guinée, insufflé par le président de la Transition, le lieutenant- colonel, Mamady Doumbouya? Après Mohamed Souaré avec  son Smart School, un système de suivi individualisé  basé sur l’intelligence artificielle, c’est autour de la jeune Aïssatou Bany Bah de s’illustrer avec TEEFLA. C’est un centre d’apprentissage et accélérateur de développement professionnel qui a été inauguré  samedi 18 février 2023. L’ initiative est de la jeune guinéenne, Aïssatou Bany Bah, connue de la sphère technologique aux Etats-Unis.

Sékou Doré, Conseiller au Conseil national de transition, n’est pas resté insensible face à cet autre acte de cette jeunesse guinéenne dynamique.

« Je suis animé d’un sentiment de satisfaction et de réconfort. Voyant cette jeune dame qui quitte son emploi aux Etats Unis pour venir se mettre au service de sa nation… », a dit ce responsable du CNT.

Le centre offre des formations de courte durée en développement web, marketing digital, Microsoft Office, l’introduction à l’entrepreneuriat… Deux volets sous-tendent la formation, dont le Bootcamps et les Capsules.

Le Bootcamps dure trois à six mois, avec des formations immersives qui varient tout le long de l’année et selon le besoin du marché guinéen. Quant aux Capsules, il s’agit des formations allant de trois jours à huit semaines et qui ont lieu le long de l’année. TEEFLA est ouvert aux diplômés et cadres désireux d’apprendre ou de se perfectionner dans le numérique. Son ambition : contribuer à développer le paysage numérique en Guinée, comme l’a si bien souligné Aïssatou Bany Bah.

« Tech Elevat Africa (TEELAF) est une structure d’apprentissage numérique et d’accompagnement professionnel qui permet aux jeunes et aux professionnels d’apprendre le numérique et de trouver l’emploi de leur rêve. Nous avons deux volets. Le Bootcamps qui dure de 3 à 6 mois qui représente des formations immersives qui varient tout le long de l’année et selon le besoin du marché guinéen. L’autre volet c’est les Capsules qui sont des formations de courte durée, allant de 3 jours à 8 semaines et qui ont lieu le long de l’année », a expliqué la fondatrice de TEELAF.

Aïssatou Bany Bah, a fait ses classes dans les universités américaines, notamment à la Georgia Tech où elle fit des études en Industrial Systems and Engineering. Elle a aussi étudié à la South Gwinnett high School, promotion 2012. Depuis mai 2017, Aïssatou Bany Bah est employée de Microsoft, du moins jusqu’à la création de TEEFLA.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Pour la Cour suprême du Cameroun, Liyeplimal et Cie sont des institutions financières clandestines de monnaie virtuelle 

[DIGITAL Business Africa] – Les cryptomonnaies se sont invitées dans le discours du Premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone, ce 22 février 2023 à Yaoundé à l’occasion de l’audience solennelle de rentrée de la Cour suprême du Cameroun au titre de l’année 2023. Cérémonie qui s’est tenue en présence de nombreux ministres avec à leur tête le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, des diplomates et de multiples acteurs du système judiciaire camerounais.

Le thème choisi cette année était : « La justice camerounaise face à l’éclosion des technologies de l’information et de la communication ». Le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone, a invité les magistrats et juges à sanctionner et dissuader les personnes et institutions qui anarquent les populations à travers les promesses de gains substantiels dans les cryptomonnaies.

Il fait en effet le constat selon lequel, au Cameroun,   des   « mains   inexpertes »  se sont   lancées   dans   la promotion de cette nouvelle monnaie que la banque centrale (BEAC) n’a pas reconnue. Conséquence tirée par la Cour suprême : « des milliers de Camerounais se sont rués vers ces vendeurs d’illusion, vers des promesses alléchantes, mirobolantes et chimériques, mus par l’appât du gain facile. Par la suite, ils ont vite déchanté ».

Daniel Mekobe Sone ne manque pas de citer ces institutions : « On   peut citer comme   institutions financières clandestines de monnaie virtuelle les structures suivantes : Mekit, Chymall, Africa, LIF, LIYEPLIMAL et surtout MIDA à Yaoundé. La liste n’ est pas exhaustive ».Pour la Cour suprême du Cameroun, Liyeplimal et Cie sont des institutions financières clandestines de monnaie virtuelle 

D’après lui, les affaires Mida à Yaoundé et Liyeplimal à Douala ont révélé des citoyens  pratiquement  en  détresse,  sinon  en  tourmente  suite  à l’évaporation de leur argent. « On s’enrichit en un clic, on s’appauvrit en un clic. Plusieurs Milliards se sont ainsi envolés en fumée en dépit de la mise  en  demeure  du ministre  des Finances  adressée aux operateurs de la cryptomonnaie, à la suite de la Commission de Surveillance du Marche Financier (COSUMAF) qui a lancé l’alerte« , a déclaré le premier Président de la Cour suprême. il donne par ailleurs quelques instruments pour sanctionner les contrevenants.

« La justice doit nécessairement donner une réponse à ce phénomène qui traumatise des milliers de Camerounais. Cela peut se faire par la voie répressive ou non-répressive », a lancé Daniel Mekobe Sone. Ceci après avoir pris le soin de préciser que « face à cette criminalité économique aux contours nouveaux, les OPJ,  les juges d’instruction et les juges de jugements doivent s’appuyer sur les qualifications pénales existantes (usure, fausse monnaie, escroquerie  avec appel au public, et les qualifications nouvelles (blanchiment de capitaux,  exercice illégal de l’activité bancaire), sans écorcher de manière substantielle le sacro-saint principe de la légalité des délits et des peines: « nullum crimen sine Lege, Nulla poena sine Lege», « pas de crimes sans texte, pas de peines sans texte ».

D’après le premier président de la Cour suprême, « ce marché financier souterrain est un danger pour notre économie s’il n’est pas légalement encadré. Par ailleurs, la cryptomonnaie s’est avérée être le moyen par excellence de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme dans la zone CEMAC« .

« Le règlement CEMAC N°01/CEMAC du 11 Avril 2016 portant prévention, répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme, à bien incriminé ces comportements et prévoit des sanctions pénales idoines. Le juge doit s’ en imprégner pour mieux les appliquer en temps réel », a-t-il suggéré aux juges.

Par Digital Business Africa

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WhatsApp veut intégrer la lettre d’information ou newsletter

[DIGITAL Business Africa] – Les utilisateurs du réseau social WhatsApp pourront recevoir des lettres d’information encore appelée Newsletters. C’est ce que rapporte le média de reverse engineering, Wabetainfo, qui analyse le code source des applications. Selon cette source, cela permettra à Meta de diffuser du contenu à une large audience (one-to-many). Et l’on peut déjà se faire une idée du contenu de la newsletter de WhatsApp.

L’abonné recevrait des mises à jour, des nouvelles, des informations etc.
Seulement, l’outil n’offre pas d’espace publicitaire pour le moment . Le projet est en cours de développement et l’on ignore quand est-ce qu’il sera implémenté.

« WhatsApp travaille actuellement sur une nouvelle fonctionnalité appelée newsletter. Pour être honnête, nous ne pouvons pas dire avec certitude que cela s’appelle vraiment Newsletter,  il peut s’agir d’un nom de code pour le moment, mais nous pouvons temporairement l’appeler ainsi », a écrit WABetaInfo.

Cette innovation pourrait, selon plusieurs sources, constituer une nouvelle source de monétisation pour Meta. Entendu que son action est passée de 304 euros au 30 décembre 2021 à 90 euros au 4 novembre 2022.

Par Jea Materne Zambo

Maroc Telecom: Baisse du Parc mobile de 3,3% sur un an(19,3 millions de clients)

[DIGITAL Business Africa] – Maroc Télécom a connu une baisse de son parc mobile. Le réseau de téléphonie a achevé l’année 2022 avec 19,3 millions de clients soit une baisse de 3,3%. C’est ce qui ressort de son rapport annuel publié cette semaine du 20 février 2023.

Tout comme le parc Fixe qui perd 2,2% sur un an et s’établit à plus de 1,9 millions de lignes et le revenu moyen par client ou par utilisateur ou ARPU mixte qui termine 2 à 46,8 dirhams, en retrait de 4,0% sur un an. Du coup le chiffre d’affaires Mobile a reculé de 3,9% par rapport à la même période de 2021 à 11 789 millions de dirhams en lien avec l’environnement concurrentiel et règlementaire.

A côté de cette baisse, il faut relever une hausse du parc Haut Débit établi à 1,7 million de clients, tirée par l’expansion de la base clients de Fibre Optique qui enregistre une hausse de 44% par rapport à 2021.
Jusqu’en 2023, les activités Fixe et Internet génèrent un chiffre d’affaires de 9 564 millions de dirhams, en hausse de 1,0% par rapport à 2021. La croissance de la Data Fixe (+6,7%) tirée principalement par l’activité FTTH (+37%), compense la baisse de la Voix. Maroc Télécom peut donc remercier sa fibre optique, qui  propose 200 Mb/s pour 1000 Dh/mois.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Daniel Mekobe Sone de la Cour suprême invite les magistrats à réprimer les dérives sur les réseaux sociaux

[DIGITAL Business Africa] – L’audience solennelle de rentrée de la Cour suprême du Cameroun au titre de l’année 2023 s’est tenue ce 22 février 2023 à Yaoundé en présence de nombreux ministres avec à leur tête le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, des diplomates et les multiples acteurs du système judiciaire camerounais.

Thème choisi cette année : « La justice camerounaise face à l’éclosion des technologies de l’information et de la communication ». Occasion pour le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone d’évoquer les risques encourus par ceux qui propagent les fausses nouvelles sur les réseaux sociaux.

« La répression des cybercriminels et des multiples délinquants qui écument les réseaux sociaux, se présente comme une urgence pour notre pays. Il faut se rendre compte que la liberté sans limite est dangereuse pour notre société», a martelé Daniel Mekobe Sone au cours son allocution.

Pour le premier président de la Cour suprême, le Cameroun fait face aujourd’hui à une   double préoccupation: l’ apparente impunité des infractions commises via les réseaux sociaux et la consécration de sortes de tribunaux populaires et virtuelles.

Daniel MEKOBE SONE observe que s’agissant de l’opinion publique entretenue par les réseaux sociaux, ceux-ci s’érigent en véritables tribunaux, en officier de police judiciaire, en juge d’instruction et de jugement. « Des lanceurs d’alerte aux journalistes ordinaires en passant par les influenceurs, tout y est », remarque-t-il.

« On enquête, on instruit, on juge et on condamne selon les tendances choisies, ou alors les pseudo-délinquants et les suspects sont poursuivis, blanchis et acquittes virtuellement, avant même que les procédures judiciaires ne soient déclenchées conformément à la  loi », constate le Premier président de la CS qui relève aussi que des professionnels de la justice se retrouvent également indexés dans les réseaux sociaux pour avoir accompli leur mission.

« Le temps de la justice n’est pas forcément celui de l’opinion publique, encore moins celui des réseaux sociaux », rappelle Daniel MEKOBE SONE.

Comme le Président de la république il y a quelques semaines, le Premier président de la Cour Suprême a également constaté que des propos haineux, dégradants et humiliants sont échangés sur les réseaux sociaux sans pudeur et sans réserve.

Comme solutions, la Cour suprême du Cameroun par le biais de son Premier président suggère une application ferme de l’ arsenal juridique existant par les tribunaux ; une mise à jour de la législation camerounaise pour adapter nos lois à ‘évolution des technologies et en fin, indique-t-il, « Il est indispensable que les personnels de la justice (Magistrats, Greffiers, Avocats, Huissiers, Notaires, officiers de police judiciaire et experts) soient formés par rapport aux innovations majeures secrétées par les nouvelles technologies ».

Par Digital Business Africa

Infrastructures : Orange et Vodafone pour un partage de réseau Open RAN dans les zones rurales à travers l’Europe

[DIGITAL Business Africa] – Une première dans l’histoire du réseau sans fil. Ce mercredi 22 février 2023, deux entreprises, en l’occurrence Orange et Vodafone, ont décidé de partager le réseau d’accès radio ouvert (Open RAN) dans les régions rurales d’Europe. L’objectif étant d’avoir la 5G dans toutes les zones peuplées d’ici 2030.

Puisque le déploiement de la technologie Open RAN donne accès aux applications 5G telles que celles des véhicules autonomes et de l’Internet des objets (IdO). Ceci prend en charge les cas d’utilisation de découpage réseau en tranche (network slicing) et permet des mises à jour sécurisées et efficaces des microprogrammes par liaison radio.

 « Open RAN signifie également que nous pouvons ajouter plus rapidement de nouvelles fonctionnalités logicielles sans nécessairement remplacer les composants matériels, ce qui est souvent le cas aujourd’hui. Cela minimise toute interruption de service et garantit que les clients des zones rurales reçoivent les mêmes mises à niveau que ceux des villes », précise la direction du groupe Orange. Alberto Ripepi, Chief Network Officer de Vodafone à signifié l’honneur de cette collaboration.

« Nous sommes ravis de travailler avec Orange sur cette première initiative du secteur. En combinant les ressources, nous réduirons le coût du matériel, minimiserons la consommation de carburant et le besoin de sites en double tout en éliminant les non-points de couverture », a-t-il dit.

Cela va donc permettre le partage de tous les composants matériels (unités radio et infrastructure Cloud). Cela en gérant indépendamment leur propre logiciel RAN sur une infrastructure cloud commune.

Autre précision, chaque entreprise pourra adapter les services et la capacité aux besoins spécifiques de ses clients, tout en assurant une isolation solide et sécurisée entre les données de chaque opérateur.

Ce partenariat s’inscrit en droite ligne du protocole d’accord (MoU) que Orange, Vodafone et d’autres opérateurs européens ont signé en 2021. Un projet pilote du partage de réseau Open RAN aura lieu en Roumanie.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Comores : Le Togo venu partager son expérience sur la Régulation des télécommunications

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 [DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) et l’Autorité Nationale de Régulation des Technologies de l’Information et des Communications (ANRTIC) des Îles Comores ont signé un accord partenariat, le 11 février 2023. Il vise à relever les défis de régulation des télécommunications dans leurs pays respectifs.

L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, sous la houlette  de son DG  Yaovi Galley et  le DG de l’Autorité Nationale de Régulation des Technologies de l’Information et des Communications (ANRTIC), Saïd Mouini Ahamada, veulent développer un partenariat gagnant-gagnant. Durant les échanges,  l’ARCEP  a présenté au régulateur comorien, son approche méthodologique pour l’élaboration d’un plan stratégique et opérationnel.

L’équipe de Yaovi Galley et celle de Saïd Mouini Ahamada se sont également entretenues des enjeux de la régulation économique et la nécessité de privilégier l’intérêt et la défense des droits des consommateurs.

Par Jean Materne Zambo

Niger : Journalistes blogueurs et autres acteurs édifiés sur la loi portant répression de la cybercriminalité et l’importance de la carte de presse

[DIGITAL Business Africa] – Les acteurs de la collecte, traitement et diffusion de l’information sont répartis outillé en ce qui concerne la cybercriminalité au Niger. Mardi, 21 février 2023, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) en collaboration avec la Confédération Suisse, a organisé un atelier de vulgarisation de la loi Nº2019-33 portant répression de la Niger : Journalistes blogueurs et autres acteurs édifiés sur la loi portant répression de la cybercriminalité et l’importance de la carte de presse au Niger. La salle de réunion du Gouvernorat de la région de Tillabéri servait de cadre. Couplée aux travaux relatifs à l’importance de la Carte de Presse, l’atelier a connu la présence des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), du président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr. Sani Kabi, du gouverneur de la Région de Tillabéri, M. Yayé Arouna, entre autres personnalités.

L’objectif principal de ces consultations était de vulgariser la loi portant répression de la cybercriminalité, ses textes modificatifs subséquents et la carte de presse du journaliste professionnel.

Pour le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr. Sani Kabir, il s’est agi de faire connaitre la loi portant répression de la cybercriminalité et ses textes modificatifs subséquents ; rationaliser l’utilisation des réseaux sociaux et des blogs ; réduire les plaintes contre les activistes des réseaux sociaux et des bloggeurs ; connaitre l’utilité et les avantages de la carte de presse ; faciliter l’accès à l’information aux journalistes ; inciter les journalistes à se procurer la carte de presse.

« Internet est aujourd’hui un moyen incontournable pour le développement de nos nations et, est aussi une source immense d’informations. Mais la réglementation du secteur reste embryonnaire partout dans le monde en raison du caractère transnational de ce support », a-t-il indiqué.

Au Niger, plusieurs plateformes subissent régulièrement des attaques incessantes des cybercriminels. Ce constitue un frein énorme pour l’économie numérique des pays. Par rapport à la carte de presse, le président du CSC a dit qu’elle est le moyen le plus adapté pour faciliter aux journalistes l’accès à l’information. Por lui, elle est en peu connue ou peu utilisée par les professionnels des médias, d’autant que son importance est aussi mal connue par les administrations et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Cameroun-Numérique 2023 : Le taux de pénétration d’internet estimé à 45,6%, les vitesses de connexion augmentent de 0,28 Mbps (+3,4%)

[DIGITAL Business Africa ] – Datareportal n’ a pas dérogé à son devoir annuel. La bibliothèque de référence en ligne, sur la base des informations, la planification stratégique et les données, a rendu publics les titres essentiels pour l’adoption et l’utilisation du numérique au Cameroun entre 2022 et 2023. Dans son rapport publié en cette fin février 2023, il ressort que 12,89 millions de personnes sont connectées aux réseaux des réseaux internet. Ce qui consacre au pays un taux de pénétration d’internet  de 45,6%, avec 3,90 millions d’utilisateurs de médias sociaux en janvier 2023, soit 13,8% de la population totale.

Selon Képios, cabinet de conseil en stratégie, les internautes au Cameroun auraient accru de 330 000(+2,6%) entre 2022 et 2023. De plus 15,38 millions de personnes ne seraient pas connectées à internet jusqu’en janvier 2023, et 54,4% de la population restait hors ligne jusqu’à la même période cette année 2023. En somme, 23,92 millions de connexions mobiles cellulaires seraient actives au Cameroun en ce début d’année 2023, le chiffre équivaudrait à 84,6 % de la population totale. La population du Cameroun, elle-même d’après Datareportal, serait estimée à 28,28 millions en janvier 2023.

Pour ce qui est de la vitesse de connexion internet jusqu’en janvier 2023, le cabinet d’analyse rapporte que la vitesse médiane de connexion internet mobile via les réseaux sociaux cellulaires serait de 10,55 Mbps, tandis que celle liée la connexion internet fixe serait de 8,41 Mbps. Ce qui fait conclure Ookla, un service web d’analyse de la performance d’un accès à internet, que les vitesses de connexion internet fixe au Cameroun auraient augmenté de 0,28 Mbps(+3,4%). Les données de GSMA Intelligence indiquent 23,92 millions de connexions mobiles cellulaires.

Les taux d’utilisateurs de réseaux sociaux au Cameroun au début 2023 serait de 13,8%. Pas de baisse donc par rapport à 2022.
« Notre analyse de divers points de données provenant de tiers de confiance tels que GWI et data.ai montre qu’il n’ y a pas eu de baisse perceptible de l’utilisation globale des médias sociaux, et dans presque tous les pays, l’utilisation des médias sociaux continue d’augmenter », précise le rapport de Data Reportal, qui souligne 43,4% d’utilisateurs des médias sociaux au Cameroun étaient des femmes contre 56,6% d’hommes, au début de 2023.

Une répartition d’abonnés d’utilisateurs des différentes plateformes numériques a été aussi servie. Et l’on voit bien que Meta vient en tête évidemment avec 3,60 millions d’utilisateurs au début de 2023, malgré que la portée ses revenus publicitaires auraient connu une diminution de 500 000 (-12,2%) entre 2022 et 2023. Puis, suit Intagram avec 467, 9 mille utilisateurs ; 960 000 « membres » pour Linkedln et 204,2 mille utilisateurs de Twitter.
Consulter l’intégralité du rapport en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://datareportal.com/reports/digital-2023-cameroon

Jean Materne Zambo, source : Rapport Datareportal

Cameroon: Race For Hope, Pawa, Plenty Money

Orange Cameroun accompagnera l’édition de cette année de l’ascension du Mt Cameroun qui aura lieu du 24 au 25 février 2023 à Buea, capitale de la région du Sud-Ouest.

L’annonce a été rendue publique lors de la conférence de presse tenue le 1er février 2023, qui a marqué le lancement des activités de l’édition de cette année. Le point de presse organisé par la Fédération camerounaise d’athlétisme et Orange Cameroun, a réuni près de 40 journalistes de la région. Cette édition est particulièrement spéciale car elle est marquée par la célébration du 50ème anniversaire de l’ascension du Mt Cameroun.

Pour ce cinquantenaire emblématique, environ 600 participants en provenance de 13 pays sont attendus.

La célébration se fera sur 2 jours avec :

  • Vendredi 24 , une cérémonie d’ouverture au stade de Molyko (12h), puis un Eve show avec KO-C et l’élection Miss  Mont Cameroun 2023 à l’esplanade de stade de Molyko (16h)
  • Samedi 25, départ de la course et de la marche sportive populaire au stade de Molyko (6h)

La ville de Buéa va clairement vibrer autour de cet évènement ce week-end. N’hésitez pas à y faire un tour !

Orange Cameroun accompagnera l’édition de cette année de l’ascension du Mt Cameroun qui aura lieu du 24 au 25 février 2023 à Buea, capitale de la région du Sud-Ouest.

L’annonce a été rendue publique lors de la conférence de presse tenue le 1er février 2023, qui a marqué le lancement des activités de l’édition de cette année. Le point de presse organisé par la Fédération camerounaise d’athlétisme et Orange Cameroun, a réuni près de 40 journalistes de la région. Cette édition est particulièrement spéciale car elle est marquée par la célébration du 50ème anniversaire de l’ascension du Mt Cameroun.

Pour ce cinquantenaire emblématique, environ 600 participants en provenance de 13 pays sont attendus.

La célébration se fera sur 2 jours avec :

  • Vendredi 24 , une cérémonie d’ouverture au stade de Molyko (12h), puis un Eve show avec KO-C et l’élection Miss  Mont Cameroun 2023 à l’esplanade de stade de Molyko (16h)
  • Samedi 25, départ de la course et de la marche sportive populaire au stade de Molyko (6h)

La ville de Buéa va clairement vibrer autour de cet évènement ce week-end. N’hésitez pas à y faire un tour !

Source: Orange Cameroun

Cameroun : L’intégralité des obsèques officielles du ministre du développement technologique Gabriel DODO NDOKE [Vidéo]

 

[ICT Media STRATEGIES] – Le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, le Dr Gabriel DODO NDOKE, décédé à la grande surprise générale le 21 janvier 2023 à l’hôpital de la CNPS de Yaoundé après un bref malaise a été inhumé le 18 février 2023 à Batouri dans la Région de l’EST Cameroun.

ICT Media STRATEGIES vous présente les différents témoignages prononcés lors des obsèques officielles à Batouri et les multiples interrogations des fils de la Région de l’Est sur les conditions de sa mort. Plus d’informations sur le parcours du Dr Gabriel DODO NDOKE sur ICT Media STRATEGIES.

Par ICT Media STRATEGIES

Batouri : L'intégralité des obsèques officielles du ministre Gabriel DODO NDOKE

Côte d’Ivoire : Le quatrième Plan d’Action national de Gouvernement ouvert, lancé pour la période 2022-2024

[DIGITAL Business Africa] –  De la transparence dans la gestion des activités de l’Etat par l’usage des TIC. C’est à cela qu’on associe l’initiative Plan d’Action national de Gouvernement ouvert, le quatrième du genre en Côte d’Ivoire. La cérémonie de lancement a été présidée par le directeur de cabinet du ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Loesse Jacques Esso le 15 février 2023 à Abidjan.

Le Plan d’Action national de Gouvernement ouvert de la Côte d’Ivoire ou OGP (Open Government partnership) est une Initiative qui vise à promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques, la lutte contre la corruption et l’exploitation des technologies de l’information et de la communication, en vue de renforcer la qualité de la gouvernance.

Prenant la parole, le directeur de cabinet du ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Loesse Jacques Esso, n’a pas manqué de rappeler que la Côte d’Ivoire, sous le leadership du Président Alassane Ouattara, reste fidèle aux idéaux de l’OGP.

« Le renforcement de la transparence dans la gestion des affaires publiques et la bonne gouvernance sont deux axes majeurs de la politique du gouvernement. En effet, le renforcement de la gouvernance et la modernisation de l’État constituent le 6ème pilier du Plan National de Développement 2021-2025. C’est dire toute l’importance accordée aux principes de bonne gouvernance », a-t-il affirmé.

La Côte d’Ivoire a adhéré a adopté l’initiative Open Government partnership( OGP) le 28 octobre 2015. L’ OGP est supervisé par un comité directeur comprenant des représentants des gouvernements et des organisations de la société civile.

Le Partenariat pour un gouvernement ouvert a été officiellement lancé le 20 septembre 2011, en marge d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies. Au cours de celle-ci, les chefs d’État de huit gouvernements fondateurs (Brésil, Indonésie, Mexique, Norvège, Philippines, Afrique du Sud, Royaume-Uni et États-Unis États) vont approuver la Déclaration sur le gouvernement ouvert et annoncé leurs plans d’action nationaux avec un nombre égal de dirigeants de la société civile. Depuis sa création, l’ OGP a donné lieu à plus de 2 500 engagements pris par 79 pays participants, couvrant un tiers de la population mondiale.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : 95% de couverture réseau, selon les opérateurs de téléphonie mobile

[DIGITAL Business Africa] – Malgré une qualité de service jugée mauvaise par l’ Agence( ART), les opérateurs de téléphonie mobile portent le taux de couverture réseau à 95%. Chiffre avancé par le communiqué de l’Association des opérateurs concessionnaires de la téléphonie mobile au Cameroun publié le 16 février 2023.

Cette association compte en son sein Camtel, MTN Cameroon, Orange Cameroun Viettel Cameroun. Toutefois, les membres de l’Association reconnaissent que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour obtenir une plus grande satisfaction des utilisateurs de services de communications électroniques.

« Suite à des missions d’audit effectuées en 2022 par l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), chaque Membre a partagé avec le Régulateur son plan d’investissement assorti d’un calendrier précis sur les mesures à prendre pour améliorer la qualité de service. Chaque membre progresse dans l’exécution de ses plans. Bien que certains de ces travaux prennent beaucoup de temps, les Membres de l’Association confirment que l’optimisation des réseaux, conformément aux plans d’investissement soumis à l’Agence de Régulation des Télécommunications, est en cours dans plusieurs villes et axes routiers à travers le pays. Ces travaux permettront une amélioration significative de la qualité de service », indique le communiqué.

Mais pour que cette amélioration soit effective, il faut nécessairement tenir les engagements pris par les Membres de l’Association lors de l’Atelier sur la Qualité de Service organisé le 13 décembre 2022 sous la présidence du Ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Il s’agit entre autres de l’augmentation des investissements à réaliser en 2023, à hauteur de 156 milliards de francs CFA ; d’ une plus grande mutualisation des infrastructures et enfin d’ une meilleure gestion de la fibre optique.

Plusieurs facteurs exogènes ont souvent impacté la qualité de services. On pense par exemple au sabotage des infrastructures que les différents opérateurs ont parfois déploré. Pour pallier ce problème, les Membres assurent que des engagements sont en cours afin de minimiser les facteurs externes qui affectent actuellement la prestation de services de qualité.

Par Jean Materne Zambo, source : communiqué des Membres

Cameroun-PMExchange 2023 : E-cam lance un concours Grand prix de l’innovation pour les jeunes ayant minimum 16 ans [ Postulez ! ]

[DIGITAL Business Africa] – Le mois dédié à la jeunesse camerounaise se termine par une note d’innovation. Les Entreprises du Cameroun ( E-cam) en collaboration avec le ministère de la Jeunesse( Minjec) et bénéficiant du Haut patronage du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, lance le concours Grand prix de l’Innovation à la faveur du PMExchange 2023. Forum international de la PME, qui en est à sa cinquième édition se tiendra du 11 au 15 mars 2023 à l’hôtel Sawa à Bonanjo, Douala-Cameroun.

Le concours s’inscrit dans le cadre de la politique de promotion de l’innovation entrepreneuriale chez les jeunes. La compétition est destinée aux jeunes porteurs de projets innovants dans tous les domaines. Les candidats doivent être âgés d’au moins 16 ans et peuvent remplir le formulaire d’inscription  à travers l’adresse ci-après : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfv6iBiwa-qrVk9iSsBB7y2E8_i_WmSQQNIYVmIbaCFVrS-ow/viewform?usp=pp_url

PMExchange 2023

La cinquième édition du forum PMExchange sera « 100% hybride !!! » d’après la direction d’E-cam, qui a annoncé via sa page Facebook que tous les exposants à l’hôtel SAWA auront en plus un stand virtuel . La diaspora et les entreprises du monde auront également la possibilité d’exposer en ligne grâce au PMExchange Virtual Access. Le président d’E-cam, Protais Ayangma, peut d’ores et déjà réserver de la place pour tout le monde.

« Nous attendons de nombreuses entreprises PME-PMI, TPE qui viendront pour s’intégrer dans une filière structurée, bénéficier d’une assistance technique et financière et d’un accompagnement à long terme, rencontrer leurs clients et leurs consommateurs, célébrer leur savoir-faire, leur goût du challenge, leur sens du patriotisme. Le « Made in Cameroon » sera mis en avant à travers ses niches d’innovation, ses trésors de créativité, notamment de la part des femmes entrepreneures ainsi que des jeunes qui s’illustrent avec brio dans de nombreuses start-up », a-t-il dit.

La plateforme web bilingue www.pmexchange.cm est même déjà disponible pour toute information inhérente au forum PMEXchange.

Par Jean Materne Zambo