[Digital Business Africa] – Fulgence MENOUHO, co-fondateur de Cabalou, une plateforme web de réservation d’hébergement pour voyageurs d’affaires, a été déclaré co-vainqueur du Challenge startup Bassin du Congo organisé lors du salon Osiane. C’était le 26 avril 2024 lors de la cérémonie de clôture de ce salon.
Ce 27 avril 2024 à l’hôtel King Maya de Brazzaville, il a reçu de Luc Missidimbazi, président de l’ONG Pratic qui co-organise avec l’ARPCE le salon Osiane, son lot en cash d’un montant de cinq millions Francs Cfa.
Ceci en présence des officiels du ministère en charge de l’économie numérique du Gabon qui ont accompagné la délégation gabonaise composée de 12 startups.
En rappel, la salle du Palais des Congrès de Brazzaville était en ébullition le 26 avril dernier lors de la cérémonie de clôture du salon Osiane.
En ébullition parce que les jeunes ont marqué une fois encore l’événement avec des participations et expositions remarquables dans les deux villages qui leur ont été consacrés. Mais surtout par le Challenge Startup Bassin du Congo. Dix startups finalistes de ce concours ont, durant la semaine, exposé à un jury composé d’experts leur projet. Et c’était le Grand Jour. Le jour des résultats.
Au finish, trois jeunes ont été récompensés. Et dans la salle, c’était un tonnerre d’applaudissements à l’annonce de chacun des grands vainqueurs par Jean-Pierre LA HAUSSE DE LALOUVIÈRE, président d’e-Futura, association professionnelle pour la transition numérique.
Les vainqueurs de l’édition 2024 du Challenge Startup Bassin du Congo
3e place : ECOWAST (RDC) – Poubelle intelligente + recyclage des déchets.
Remporte un prix d’un million de francs CFA.
Premières places (le jury n’a pas pu se départager) :
CABALOU (Gabon) – Plateforme de voyages pour voyageurs d’affaires
CONGO PLAST (Congo) : recyclage et valorisation des déchets plastiques
Les deux remportent un prix global de dix millions de francs CFA, soit cinq millions chacun.
Pour l’édition 2025, Luc Missidimbazi a promis que le premier prix de la meilleure startup remportera au minimum la somme de 10 millions de francs CFA. Mais en plus, et c’est une nouveauté, il y aura le Prix de la transformation numérique des administrations publiques et un prix féminin consacré aux femmes.
Dans cette vidéo, les remerciements de Fulgence MENOUHO, co-fondateur de la startup gabonaise Cabalou. Il présente également sa plateforme web de réservation d’hébergement pour voyageurs d’affaires.
Cette vidéo est également disponible sur la chaîne YouTube de la plateforme d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique Digital Business Africa
[DIGITAL Business Africa] – Tout savoir sur la huitième édition du Salon international de la technologie et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane) qui s’est tenue au Palais des Congrès de Brazzaville du 23 au 26 avril 2025. Digital Business Africa vous propose le rapport général du Salon présenté à la cérémonie de clôture du salon ce 26 avril par Mme Chancelle Mbara.
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement, représenté par le Ministre de l’Enseignement Technique;
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
Excellences Mesdames, Messieurs les ambassadeurs et représentants du corps diplomatique ; Mesdames et Messieurs les représentants des agences du système des Nations Unies ;
Mesdames et Messieurs les conseillers spéciaux de la République du Congo
Mesdames et Messieurs les Directeurs de Cabinets ministériels, les Directeurs Généraux, centraux, départementaux et Chefs de Service
Mesdames et Messieurs les représentants des entreprises du secteur privé
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations partenaires ;
Mesdames et Messieurs, en vos rangs, grades et qualités respectifs
Distingués invités
L’édition KOLONGA de la 8e édition du salon international de la tech et de l’innovation d’Afrique centrale s’est déroulée du 23 au 26 avril 2024. Une édition riche en innovation, en apprentissage, en exposée, en partage d’expériences, en espace d’expression, en networking, B&B et After Work.
On peut dire KOLONGA qui signifie REUSSITE a été innovant par rapport à l’édition précédente avec :
L’introduction des tribunes de tout genre Décideurs, Leaders et Experts.
La tenue des ateliers des partenaires
L’introduction des conférences de presse
L’extension de l’espace du salon à l’extérieur du palais
Le soutien des startups pour assister à cette 8e édition
L’augmentation de la gagnante du challenge startup bassin du Congo de 10.000€ à 15.000€ soit 10.000.000 de FCFA
La 8e édition a débuté par une cérémonie d’inauguration sous l’égide du premier ministre, monsieur Anatole Collinet MACKOSSO Chef du gouvernement du Congo. Il y a eu à cet effet :
L’hymne nationale du Congo, par madame Fany FAYARD ;
Un flash technologie sur l’innovation partenaire, fait par le Directeur Général de la société CANAL+
Congo Jean Pierre BASSEME, avec le lancement d’un nouveau décodeur connecté ;
La célébration du 26ème anniversaire de création de la société Nationale des Pétrole du Congo
(SNPC), créé le 23 avril ;
L’allocution du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique,
Monsieur Léon Juste IBOMBO, présentant les acteurs de l’écosystème du Congo ;
La remise du présent du Premier Ministre par le promoteur du salon OSIANE, Monsieur Luc MISSIDIMBAZI ;
L’allocution du Premier Ministre, chef du gouvernement, Monsieur Anatole Collinet MACKOSSO, marquant l’ouverture du salon
La photo de famille de tous les officiels présents à la cérémonie
La visite des stands.
Ont participé à ce moment des membres du gouvernement du Congo, les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, les ministres étrangers et leurs représentants, les experts.
Les représentants de plusieurs pays venus d’Afrique et d’ailleurs ont pris part à cette édition .
Ainsi que ceux des institutions internationales dont la Banque Mondiale, le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD), l’organisme International de gestion de l’Internet et de la Numérotation Internet ICANN, l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEA).
Plusieurs activités étaient programmées et toutes ont été tenues.
Il y a eu les tribunes qui, ont été les différents formats de prise de parole, choisis par les organisateurs pour susciter des échanges constructifs entre experts, leaders et décideurs présents sur le Salon. Elles ont été animées par des personnalités de renommées représentants les grandes structures ou consommateurs du numérique. Il y a eu au total 12 056 participants
1000 personnes ont pris part aux tribunes. Il y a eu :
Une (01) tribune des décideurs qui, a connu la participation des responsables gouvernementaux
Deux (02) tribunes des leaders qui, ont connu la participation des responsables d’entreprises et
des institutions internationales.
Sept (07) tribune des experts qui a connu la participation des personnes ayant une grande
expérience professionnelle sur les sujets. Elles étaient axées sur :
Les politiques sous-régionales dans les secteurs du numérique, télécom, technologique et de l’innovation de nos jours ;
Souveraineté numérique face aux défis de la mondialisation ;
Les défis, enjeux et perspectives pour la croissance des infrastructures en Afrique centrale ;
La transformation numérique des entreprises à l’ère de l’hyper connectivité ;
Les défis et enjeux pour l’identification des personnes physiques et morales en Afrique centrale ;
La cybersécurité en Afrique centrale ;
La mobilisation de financement et de promotion de l’inclusion financière via le numérique ;
Les infrastructures numériques (Telco & Informatique) et les plateformes : déploiement,
gouvernance et régulation ;
La stratégie de confiance numérique pour les entreprises, institutions et gouvernements à l’ère de l’Intelligence Artificielle ;
• Le genre et de soutenabilité du net pour l’atteinte des ODD.
Cinq (05) conférences ont été tenues qui, ont été des activités dédiées à un groupement d’acteurs ou une communauté d’entreprises discutant autour d’un sujet d’intérêt commun. On note :
La deuxième édition de la conférence des agences du numérique sous le thème le thème « Les défis de la transformation numérique pour garantir la performance des services publiques », avec 60 participants
La troisième édition de la conférence des Directeurs et Responsables des Systèmes d’Information sous le thème « Corréler les performances des entreprises à des systèmes d’information durables, intelligents et innovants à l’ère de l’hyper connectivité », avec 58 participants.
La deuxième édition de la conférence sur la protection des enfants sur le web dénommée mwana web sous le thème « Les ambassadeurs Mwana web vers un Internet responsable », avec 350 Participants
La première édition de la conférence des opérateurs sous le thème « Quelles infrastructures pour favoriser une meilleure connectivité régionale et sa régulation », avec 35 participants
La troisième édition de la conférence FINTECH Afrique centrale sous le thème « Avoir une vision globale de l’environnement Fintech pour favoriser l’inclusion financière de la sous-région », avec 118 participants.
Dix-sept (17) ateliers ont été organisés en collaboration avec les partenaires ARPCE Congo, META, ICANN, AFRINIC, Congo Telecom, MTN Congo S.A, Welpro, CANAL+ Congo, Point SYS, le PATN, Joyawork, PNUD. Ils ont porté sur le leadership au féminin (commémoration de la date du 25 avril dédiée à la jeune fille évoluant dans le domaine des TICs par l’UIT) la présentation des produits et services, l’Intelligence Artificielle, les infrastructures Internet, la robotique, le dessin digital, les enjeux de la Responsabilité Sociétale des Entreprises en sigle RSA, les médias sociaux, les métiers du numérique par le biais du volontariat, etc. Ayant connu 685 participants.
OSIANE académie s’est associée à d’autres centre de formation des Etats Unis (OKALOBE) , du Cameroun (PROTECH) et de la Côte d’Ivoire (UX Design) pour organiser les formations de l’édition KOLONGA. Huit (08) formations ont été organisés portant sur le codage, le développement des sites web, la cybersécurité, la gestion de projets, l’analyse des données, le Protocol IP version 6. Au total 780 personnes ont été formées.
Deux (02) ont zones dédiées aux challenges étaient mis en place.
La zone des startups réunissant plus de 2000 participants, y compris des startups des pays d’Afrique
centrale a eu pour thème « les startups d’Afrique centrale à la conquête de l’Innovation et de la performance » et l’objectif était de catalyser le développement entrepreneurial en Afrique centrale en fournissant un espace d’apprentissage, de networking, d’accès aux financements et d’exposition pour les jeunes entreprises. Les pays représentés ont été le Cameroun, Gabon, RDC, Burundi, Sénégal, Côte d’Ivoire, France, la République du Congo.
La zone des industries créatives et culturelles réunissant 1500 participants constituées des acteurs du monde de la culture, art, mode, gaming, …les activités de la zone ont été marqués par l’hommage au père du dessin animé dragon boll Z.
On compte les expositions avec 56 stands des partenaires, permettant de mettre en valeurs leurs actions et de promouvoir les produits et services.
Plusieurs recommandations ont été formulées au cours de cette 8ème édition OSIANE, parmi lesquelles :
Pérenniser ce cadre de collaboration de tous les acteurs ;
La sensibilisation de la population sur l’éducation financière ;
Assurer le relai sur la sensibilisation et la promotion des activités de l’ICANN au niveau de la
sous-région ;
La vulgarisation de l’apprentissage du numérique dans le système éducatif ;
Adopter les normes sur la protection des enfants en ligne au niveau des pays ;
Accentuer la sensibilisation des élèves et des parents sur les méfaits du numérique ;
Perpétuer la conférence des Directeurs et Responsables des Systèmes d’information (DRSI)
pour faire l’état d’avancement des résolutions prises lors de cette 8ème édition du salon.
En somme, toutes les activités de la 8ème édition du salon international de la tech et de l’innovation d’Afrique centrale ont été réalisées avec le concours de 259 intervenants.
Cette édition a été rendu possible grâce à l’apport des sponsors : le gouvernement, l’ARPCE, E2C, la SNPC, Congo Telecom, MTN Congo, CANALBOX, ADEN, ACSI, le PATN, AIRTEL Congo, ECOBANK, CANAL+ , Deloitte, BCI, VISA, GUOT, LCB Bank, IPC2U, IN Groupe, BUROTOP IRIS, ICANN, UNESCO, UIT, UNICEF, TV5 Monde, Orange rulée, VOX TV.
[DIGITAL Business Africa] – La huitième édition du Salon international de la technologie et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane) a pris fin au Palais des Congrès de Brazzaville ce 26 avril 2025.
Co-organisateur de ce salon, l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), a pris la parole à la cérémonie de clôture de ce salon pour expliquer les raisons de son engagement à soutenir le développement du numérique au Congo.
Le DG de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, pense que la transition numérique des entreprises et des administrations publiques est un enjeu capital. Pour lui, c’est là que se situe le gisement de progrès des prochaines années. Et c’est pourquoi l’ARPCE s’est engagé à accompagner l’écosystème dans cette indispensable transformation numérique. “Notre rôle est d’aider à tirer le meilleur parti de ces technologies de rupture pour créer de la valeur et de la croissance durable”, indique le DG de l’ARPCE.
Le discours intégral de Louis-Marc SAKALA, DG de l’ARPCE
Monsieur le Ministre de l’Enseignement technique et professionnel, représentant son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement,
Messieurs les ministres membres du Gouvernement des pays voisins,
Monsieur le Président de l’ONG PRATIC et Promoteur du Salon Osiane,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Système des Agences des Nations Unies en République du Congo,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers de la République du Congo,
Mesdames et messieurs les représentants d’organisations et institutions partenaires,
Madame la commissaire du salon Osiane édition 2024
Distingués invités en vos rangs et grades respectifs,
Mesdames, Messieurs,
Nous voici arrivés au terme de cette 8ème édition du Salon Osiane, le rendez-vous par excellence de la Tech et de l’Innovation en Afrique Centrale qui participe à la quatrième « révolution industrielle », rendue possible par les Technologies de l’Information et de la Communication.
Cette année, comme lors d’occasions précédentes, l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques (ARPCE), en tant partenaire de premier plan, n’a pas hésité à marquer d’une nouvelle empreinte cette édition baptisée Kolonga, avec un thème révélateur des enjeux actuels du numérique reconnu comme accélérateur des performances.
Pendant trois jours, ce salon a été un véritable carrefour d’échanges, d’innovations et de réflexions sur l’avenir numérique de notre région. Des professionnels de renom, des startups prometteuses et des experts de haut niveau se sont réunis pour partager leurs connaissances, leurs solutions et leurs visions.
Cette édition a mis en lumière ce que le numérique peut offrir comme nouveaux leviers de productivité, d’efficacité et de compétitivité considérables. La transition numérique des entreprises est un enjeu capital : c’est là que se situe le gisement de progrès des prochaines années. Je suis persuadé que les discussions qui ont jailli ici ont également mesuré que la numérisation de nos sociétés doit aller de pair avec la numérisation des économies et de nos process de production.
À l’ARPCE, nous accompagnons l’écosystème dans cette indispensable transformation numérique. Notre rôle est d’aider à tirer le meilleur parti de ces technologies de rupture pour créer de la valeur et de la croissance durable.
Monsieur le Ministre
Distingués invités, Mesdames, Messieurs,
L’engagement constant de l’ARPCE à soutenir ce salon est aussi celui du Gouvernement de la république dont l’ambition est de faire de l’essor numérique un progrès économique, social, culturel et égalitaire pour l’ensemble des Congolais.
Au-delà de ce serment, une opportunité pour le Régulateur à transcender ces objectifs communs en action, en offrant un ensemble d’accompagnement, de conseil et d’appui multiformes pour permettre aux innovations engagées et en éclosion d’arriver plus rapidement à maturité.
C’est pour accompagner cette mutation que nous voulons faire de notre pays un modèle concret au travers d’une vision qui se réinvente chaque année : faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des Postes et des Communications Electroniques. Une vision qui traduit le vœu cher au Président de la République, son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, de faire en sorte que le Congo tienne la dragée haute à cet écosystème si complexe.
Au cours de cette 8ème édition, l’ARPCE a participé à plusieurs programmes allant de conférences, comme celles réservées à la FinTech en Afrique centrale et à la Cybersecurité, à l’organisation d’une journée dédié à la connaissance de nos métiers en perpétuelle mutation, de leurs environnement économique, juridique et international, à la tenue de la Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC, ayant rassemblée, dans cette même salle, des centaines d’étudiants sur les opportunités et carrières dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques.
Monsieur le Ministre
Distingués invités, Mesdames, Messieurs,
Des progrès considérables sont réalisés dans le déploiement des infrastructures de télécommunications à travers nos pays. Un panel consacré à ce sujet au cours de cette édition a d’ailleurs permis d’en juger les défis, les enjeux et les perspectives en explorant des domaines tels que la 5G, l’intelligence artificielle, le numérique soutenable, le financement et la mutualisation des infrastructures.
Cependant, nous sommes bien conscients des défis qui persistent, notamment en matière de connectivité dans les zones rurales, d’inclusion numérique et de cybersécurité. C’est pourquoi l’ARPCE reste pleinement engagée à soutenir les efforts visant à combler le fossé numérique, en promouvant au niveau local le Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques, Fasuce en sigle, initié par le gouvernement, pour réduire la fracture numérique dans les zones défavorisées auprès de la population à faible revenu ou vivant avec handicap, et à créer un environnement propice aux investissements dans les infrastructures de communication.
Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les gouvernements, les opérateurs, les régulateurs et les partenaires internationaux pour harmoniser les cadres réglementaires, promouvoir une concurrence saine et équitable, et stimuler l’innovation dans le secteur des TIC.
Je tiens à remercier chaleureusement tous les participants, exposants et conférenciers qui ont contribué au succès de cet événement. Votre engagement et votre passion sont la clé pour bâtir un avenir numérique durable et inclusif pour notre région.
Ensemble, nous poursuivrons notre marche vers une Afrique centrale connectée, où chaque citoyen aura accès aux opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication.
En tant que partenaire clé de cette belle initiative, et co-organisateur, je vous donne rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition riche en échanges fructueux et en perspectives prometteuses.
[DIGITAL Business Africa] – La prochaine édition du Salon international de la technologie et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane) se tiendra au Palais des Congrès de Brazzaville du 15 au 18 avril 2025. Et le thème choisi pour cette 9e édition d’Osiane baptisée BONGUANA (Transformer) est « Transformons nos défis en opportunités ».
L’annonce a été faite ce 26 avril 2024 à la cérémonie de clôture de l’édition 2024 par Luc Missidimbazi, le président de l’Ong Pratic qui co-organise ce salon avec l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). « Nous allons explorer des solutions pour transformer nos économies, nos entreprises, nos capacités et les écosystèmes numériques », a lancé le président de l’ONG Pratic dans une salle comble et en effervescence.
En effervescence parce que les jeunes ont marqué une fois encore l’événement avec des participations et expositions remarquables dans les deux villages qui leur ont été consacrés. Mais surtout par le Challenge Startup Bassin du Congo. Dix startups finalistes de ce concours ont durant la semaine exposé à un jury composé d’experts leur projet. Et c’était le Grand Jour. Le jour des résultats.
Au finish, trois jeunes ont été récompensés. Et dans la salle, c’était un tonnerre d’applaudissements à l’annonce de chacun des grands vainqueurs par Jean-Pierre LA HAUSSE DE LALOUVIÈRE, président d’e-Futura, association professionnelle pour la transition numérique.
Les vainqueurs de l’édition 2024 du Challenge Startup Bassin du Congo
3e place : ECOWAST (RDC) – Poubelle intelligente + recyclage des déchets.
Remporte un prix d’un million de francs CFA.
Premières places (le jury n’a pas pu se départager) :
CABALOU (Gabon) – Plateforme de voyages pour voyageurs d’affaires
CONGO PLAST (Congo) : recyclage et valorisation des déchets plastiques
Les deux remportent un prix global de dix millions de francs CFA, soit cinq millions chacun.
Pour l’édition 2025, Luc Missidimbazi a promis que le premier prix de la meilleure startup remportera au minimum la somme de 10 millions de francs CFA. Mais en plus, et c’est une nouveauté, il y aura le Prix de la transformation numérique des administrations publiques et un prix féminin consacré aux femmes.
« Le numérique africain vu de l’Occident ».
Autre annonce importante faite à la cérémonie de clôture par l’initiateur d’Osiane, en 2025, il n’y aura plus de roadshow d’Osiane dans plusieurs villes comme par le passé, mais plutôt un événement organisé à Paris le 4 octobre : « Le numérique africain vu de l’Occident ».
Du 23 au 26 avril 2024, Osiane a été, de l’avis de Louis-Marc SAKALA, DG de l’ARPCE, co-organisateur de ce salon, un véritable carrefour d’échanges, d’innovations et de réflexions sur l’avenir numérique dans notre région.
L’ARPCE accompagne l’écosystème
Des professionnels de renom, des startups prometteuses et des experts de haut niveau se sont réunis pour partager leurs connaissances, leurs solutions et leurs visions.
D’après lui, cette édition a mis en lumière ce que le numérique peut offrir comme nouveaux leviers de productivité, d’efficacité et de compétitivité considérables. « La transition numérique des entreprises est un enjeu capital : c’est là que se situe le gisement de progrès des prochaines années. Je suis persuadé que les discussions qui ont jailli ici ont également mesuré que la numérisation de nos sociétés doit aller de pair avec la numérisation des économies et de nos processus de production. À L’ARPCE, nous accompagnons l’écosystème dans cette indispensable transformation numérique. Notre rôle est d’aider à tirer le meilleur parti de ces technologies de rupture pour créer de la valeur et de la croissance durable », a rappelé Louis-Marc SAKALA.
Aussi, assurance est donnée par son DG que l’ARPCE reste pleinement engagée à soutenir les efforts visant à combler le fossé numérique, en promouvant au niveau local le Fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques, Fasuce en sigle, initié par le gouvernement, pour réduire la fracture numérique dans les zones défavorisées auprès de la population à faible revenu ou vivant avec handicap, et à créer un environnement propice aux investissements dans les infrastructures de communication.
« Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les gouvernements, les opérateurs, les régulateurs et les partenaires internationaux pour harmoniser les cadres réglementaires, promouvoir une concurrence saine et équitable et stimuler l’innovation dans le secteur des TIC », promet Louis-Marc SAKALA.
La cérémonie de clôture était présidée par Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, Ministre de l’Enseignement technique et professionnel, représentant du Premier ministre.
« Au sein de notre sous-région, il nous appartient de booster les ressources novatrices au service de nos administrations, de nos populations, de l’entreprenariat juvénile et féminin », a-t-il proposé.
Par B-O.D, à Brazza
Revoir l’intégralité de la cérémonie de clôture d’Osiane 2024 ici
[DIGITAL Business Africa] – Co-organisateur du Salon Osiane avec l’Ong PRATIC, l’ARPCE a animé une journée de conférences avec les jeunes filles hier, 25 avril 2024, lors de la troisième journée du Salon Osiane qui se tient du 23 au 26 avril 2024 au Palais des Congrès de Brazzaville.
En effet, coïncidence de calendrier, le 25 avril marque la célébration de la journée des jeunes filles dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Une journée instituée par l’Union internationale des Télécommunications (UIT).
Cette année, le thème retenu pour célébrer la journée des jeunes filles dans le secteur des TIC est « Le leadership », afin de souligner le besoin crucial de modèles féminins forts dans les carrières scientifiques, technologiques, techniques et mathématiques (STIM).
Cette journée est également l’occasion de rappeler aux entreprises et acteurs de l’écosystème du numérique les avantages liés à une participation accrue des femmes dans ce secteur.
C’est à ce titre que l’ARPCE a proposé de mettre en place un cadre d’échange au Palais des Congrès de Brazzaville entre les femmes exerçant dans ce secteur, les jeunes filles étudiantes, au cours duquel, elles ont été emmenées, d’une part, à comprendre les enjeux liés à l’utilisation d’internet pour la promotion du leadership féminin, tout en prenant connaissance des risques auxquels elles sont exposées face à une utilisation naïve des réseaux sociaux, et, d’autres part, encourager les jeunes filles à s’intéresser aux métiers des nouvelles technologies et du numérique.
Aussi, les jeunes filles et les participants au salon Osiane ont été édifiées sur les actions et missions de l’ARPCE. Ici, c’est Jean-Celestin ENDOCKE, directeur des Affaires juridiques et internationales de l’ARPCE qui a entretenu les jeunes filles et les participants au salon. Après avoir présenté l’historique de l’ARPCE, il a rappelé que son institution a pour missions, entre autres, de contribuer à l’élaboration de la réglementation en matière des postes et des communications électroniques et donner des avis techniques sur leur évolution, d’élaborer le plan national des fréquences radioélectriques en coordination avec les organismes attributaires ; de suivre, pour le compte de l’Etat, le développement des secteurs des postes et des communications électroniques ; de veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires régissant les secteurs des postes et des communications électroniques et instruire les demandes de licences, préparer et mettre en œuvre les procédures d’attribution de licences par appel à la concurrence…
Autre moment d’effervescence et de joie dans la salle du Palais des Congrès, un quiz a également été organisé à l’endroit de ces jeunes avec comme récompense des crédits de communication de 10 000 francs Cfa, des t-shirts et casquettes à l’effigie de l’ARPCE (remis à toutes les filles présentes dans la salle), mais aussi et surtout un stage d’un mois à l’ARPCE. Une dizaine de jeunes vainqueurs de ce quiz ont manifesté leur fierté tout en remerciant grandement l’ARPCE.
La direction générale de l’ARPCE a lancé au cours de cette journée un appel vibrant aux jeunes filles du pays à explorer les possibilités passionnantes offertes par les TIC. « Que ce soit dans le développement de logiciels, la cybersécurité, l’intelligence artificielle ou encore la conception de réseaux de communication, vos idées et votre créativité sont indispensables pour relever les défis de demain », soutient l’ARPCE qui s’engage à promouvoir l’égalité des chances et la diversité dans le secteur des TIC.
« Pour ce faire, nous travaillons en étroite collaboration avec les écoles, les universités et les entreprises pour encourager les jeunes filles à explorer ces filières passionnantes. Avec nos partenaires, nous mettons en place des programmes de mentorat, des formations spécialisées et des initiatives visant à briser les stéréotypes et à inspirer la prochaine génération de leaders numériques », indique dans son message aux jeunes filles le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA.
[DIGITAL Business Africa] – À l’occasion du Salon Osiane 2024 qui se tient au Palais des Congrès de Brazzaville, un panel sur la cybersécurité en Afrique centrale a été animé hier, 25 avril 2024, avec parmi les experts invités, Hervé AHOUANGONOU, DGA de Congo Telecom, l’opérateur historique des télécommunications du Congo.
À ses côtés, comme panélistes ayant passé en revue les défis et enjeux de la cybersécurité dans la sous-région Afrique centrale, plusieurs professionnels. Le contre-amiral René NGANONGO, chef d’état-major de la marine nationale (Congo), Arnaud MONKA NGAMOU, DT ACSI (Congo) ou encore Josimar KODIA, expert Infrastructure et cybersécurité, GUOT (Congo) ont également partagé leur point de vue à Osiane.
Occasion pour le DGA de Congo Telecom de rappeler l’importance de la formation comme défi majeur pour garantir la cybersécurité en Afrique centrale. Dans cet entretien avec Digital Business Africa, il précise à nouveau son plaidoyer pour la formation et présente quelques projets de Congo Telecom.
Digital Business Africa :À Osiane 2024, salon consacré aux technologies et à l’innovation qui se tient du 23 au 26 avril 2024, vous avez participé à un panel de discussions sur la cybersécurité en Afrique centrale. Vous avez insisté sur l’importance de la formation. Quelle est la stratégie mise en place par Congo Telecom pour former son propre personnel ?
Hervé AHOUANGONOU : Comme vous le savez, nous sommes dans un secteur qui est en perpétuel mouvement. La sécurité, c’est un domaine pointu qui demande des formations de haut niveau. Et ces formations ont des coûts assez élevés. Aujourd’hui, lorsque vous allez sur le marché, vous avez des spécialistes. Les analystes ou les autres professionnels qui sont dans le forensic, ce sont des ressources qui coûtent cher. Que ce soit lorsque vous faites appel à eux momentanément ou lorsque vous les avez en interne.
C’est pourquoi Congo Telecom, avec la refonte de son système d’information, fait intégrer les aspects de sécurité dès les phases de design, de ses réseaux mobiles et fixes. Donc, côté stratégie, Congo Telecom forme déjà ses agents sur tous ces aspects. Y compris pour la sécurisation des infrastructures.
C’est dans cette logique qu’on s’est dit que vu le coût élevé de ces ressources côté cybersécurité, pourquoi ne pas faire profiter de ces formations à tous les acteurs du secteur. Que ce soient les entreprises privées, les particuliers ou encore les institutions de l’État. Pourquoi ne pas les faire profiter de ces ressources que nous avons déjà contractées et qui fournissent des services de cybersécurité pour Congo Télécom?
C’est sur cette base qu’aujourd’hui, nous offrons des services sur carte qui couvrent tous les domaines de la cybersécurité.
Digital Business Africa:Les ressources qui offrent ces formations sont en interne ou en externe ?
Hervé AHOUANGONOU : Alors, nous travaillons avec des acteurs spécialistes du domaine. Ce sont des ressources expertes, en partenariat avec nous. Ce sont des acteurs du métier, des professionnels de la cybersécurité. Et nous avions bien évidemment des ressources en interne, mais ces ressources n’étaient pas suffisantes. Elles ne pouvaient couvrir tous les domaines et les besoins de cybersécurité au niveau du Congo Brazzaville.
Digital Business Africa:Les institutions mettent souvent un peu le frein quand il s’agit de budgets de formation. Est-ce le cas à Congo Télécom ? Et quel budget consacrez-vous à la formation ?
Hervé AHOUANGONOU : Effectivement, les institutions, malheureusement, ne voient très souvent pas les dangers de la cybercriminalité. Généralement, on dit que lorsque vous savez ce que vous perdez lorsque vous serez attaqué, alors vous réagissez mieux. Les budgets consacrés à la formation en cybersécurité auprès des entreprises sont effectivement assez faibles. Parfois inexistants. Une des équations à résoudre pour les entreprises est quoi sécuriser avec le budget que j’ai. Comme réponse, Congo Telecom propose des services à la carte. Vous payez les services par rapport à ce que vous choisissez de sécuriser et qui rentre dans votre budget. Ce qu’il faut retenir, c’est que la sécurité a un coût et le budget sécurité ne peut être négligé.
Les outils, les solutions innovantes de cybersécurité qui intègrent par exemple l’intelligence artificielle et permettent d’avoir une réponse rapide à un incident, ont un coût élevé.
Pour ce qui est du budget, je ne peux pas communiquer de chiffres comme cela. Parce que tout dépend de l’infrastructure que vous avez. Tout dépend de ce que vous avez à sécuriser. Vous pouvez avoir une entreprise qui dispose d’un ou deux serveurs en interne. Puis, le reste, de son système d’information créé dans le Cloud.
Il faut déployer la sécurité permettant de protéger les données, les systèmes et les infrastructures numérique en local et dans le cloud. Le budget sécurité d’une entreprise dépendra donc de l’infrastructure à sécuriser et de la taille de l’entreprise.
Digital Business Africa :Vous avez évoqué tout à l’heure quelques erreurs à ne pas commettre par les entreprises qui mettent déjà en place des mesures de cybersécurité en prenant le cas de l’entreprise qui peut renforcer ses murs en béton armé et laisser la toiture avec un plafond moins sécurisé. Quelles sont ces erreurs à ne pas commettre en matière de politique de cybersécurité ?
Hervé AHOUANGONOU : En réalité, il faut intégrer la sécurité dès la conception et lorsqu’on met en place la sécurité dans un système d’information, c’est un processus continu. Ce qui est sécurisé aujourd’hui ne le sera plus demain.
C’est pour cela qu’auprès des entreprises avec lesquelles nous travaillons, nous passons régulièrement en revue les failles accessibles aux hackers via des tests d’intrusion. Nous analysons en continu les systèmes d’information. Il y a ce qu’on appelle des failles zero-day. C’est une faille qui, hier, n’existait pas.
Celui qui a connaissance de cette faille peut faire des dégâts. En effet, si la faille n’est pas connue du grand public, elle est facile à exploiter. Prenons, par exemple, toutes les banques au niveau de l’Afrique centrale utilisent une application et que cette application a présente une faille zero-day ; Si un hacker sait que la faille n’est pas encore connue et corrigée par ceux qui s’occupent de la cybersécurité ou de la sécurité de ces systèmes, il ira simplement s’introduire dans l’ensemble de ces systèmes-là.
C’est aussi pour cela que nous travaillons avec des partenaires spécialisés dans le domaine. Et ces partenaires viennent d’horizons divers, Afrique, Europe, Amérique du Nord. Nous travaillons avec des partenaires israéliens qui, justement, en temps réel, cherchent des failles zero-day et mettent à jour les solutions innovantes, les outils que nous utilisons pour identifier ces failles.
DIGITAL Business Africa : en termes d’infrastructure cloud, quels sont les acquis de Congo Telecom aujourd’hui ?
Hervé AHOUANGONOU : Congo Telecom n’a pas encore ce qu’on appelle un cloud dans un datacenter certifié Tier 3. Nous avons ce qu’on appelle classiquement des salles techniques. Mais, exceptionnellement, pour héberger nos services de cybersécurité, nous avons mis en place une solution sur mesure. Un datacenter modulaire qui répond aux critères d’un datacenter Tier 3.
En réalité, il y a eu un énorme travail sur tous les plans, depuis la sécurisation des différentes briques de cloud OpenStack et propriétaires, le contrôle d’accès, l’énergie qui a permis de disposer de cet environnement qui permet de traiter en temps réel les informations de sécurité et répondre à tout type d’incident.
Digital Business Africa :Lors du panel, vous avez également annoncé le lancement prochain par Congo Telecom de son service de téléphonie mobile. Ce sera à quelle échéance ?
Hervé AHOUANGONOU : Pour les dates précises, nous allons patienter. Mais, très prochainement, Congo Telecom aura un réseau 3G, 4G, avec des sites en 5G dans les grandes villes, ainsi que le service mobile money.
Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM, à Brazzaville
[DIGITAL Business Africa] –Alioune Sall a rencontré plusieurs structures sous la tutelle de son département, ce 25 Avril 2024. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a entamé son périple à la Société sénégalaise de Presse et de Publications avant de l’achever à l’ APS (Agence de Presse Sénégalaise). Le nouveau ministre nommé par S.E Diomaye Faye est allé s’imprégné de la situation de ces entreprises des médias publics et aussi rencontré les travailleurs du secteur. Des échanges plus approfondis entre lui et ces acteurs de la presse sont attendus dans les prochains jours.
La visite est consécutive à la cérémonie de prise de contact avec les responsables des structures sous-tutelle du ministère dont il a la charge. Cette rencontre s’est tenue cette moitié du mois d’ avril 2024. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a indiqué que de nouvelles orientations seront définies au sujet de la transformation de l’administration publique, la souveraineté numérique, la digitalisation de l’administration et l’accessibilité du numérique aux sénégalais et aux entreprises.
[DIGITAL Business Africa] – La société du Numérique malienne se réunit à la faveur du Salon Orange Business Days. Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou AG Ilyène, a présidé la cérémonie d’ouverture de ce grand évènement business dédié aux entreprises, dont le but est de promouvoir l’innovation numérique et à renforcer l’écosystème des entreprises dans le pays. L’événement vise également à favoriser les échanges et les collaborations entre les acteurs du secteur B2B au Mali, créant ainsi un écosystème numérique dynamique et propice à la croissance économique.
Dans son propos de circonstance, ce 25 avril 2024, le ministre Alhamdou AG Ilyène a souligné l’importance croissante de la transformation digitale dans le contexte mondial. Il a rappelé les défis et les opportunités que la transformation digitale présente pour les entreprises maliennes. Non sans saluer l’initiative d’Orange Mali dans le développement de solutions innovantes pour répondre aux besoins croissants du secteur des affaires.
Le Salon Orange Business Days entre dans le cadre de la Stratégie nationale de Développement de l’Economie numérique, considérée comme plateforme unique pour présenter les dernières avancées en matière de connectivité, de paiements mobiles, de réseaux privés 4G/5G et de cybersécurité. Le Salon s’achève ce 26 avril 2024. Ces deux jours de travaux auront été l’occasion pour les entreprises participantes de découvrir les nouvelles technologies et services offerts par Orange Mali, conçus pour optimiser leurs opérations commerciales et financières. Aux visiteurs, le Salon sera une occasion de trouvailles, en ce qui concerne les dernières innovations en matière de télécommunications, d’intégration de solutions d’entreprises et de services financiers mobiles.
La journée du ministre d’Alhamdou Ag Ilyène était plutôt chargée. Ce même 25 avril 2024, le ministre de la Communication de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration recevait une visite de courtoisie de l’ Ambassadeur de Turquie, S.E Efe Ceylan. Avec qui il a exploré les opportunités de partenariat entre le Mali et la Turquie.
Au rang des domaines évoqués, la communication, l’économie numérique et la modernisation de l’administration. Il a été convenu de mettre en place une commission technique chargée de développer des projets de partenariat dans les domaines susmentionnés.
[DIGITAL Business Africa] – Le directeur général de l’ Agence de Régulation des Télécommunications, le Pr. Philémon Zoo Zame, a eu un tête-à-tête avec l’Ambassadeur d’Algérie au Cameroun, S.E Abdallah Boukemmache. Une entrevue qui a lieu à quelques semaines de la Journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’Information (chaque 17 mai). Les échanges entre l’hôte du Pr. Philémon Zoo Zame, ce 24 avril 2024, à l’immeuble Platinum (siège de l’ART), ont globalement porté sur les communications électroniques. Un domaine dans lequel l’ Algérie s’est illustrée en 2023. Le pays a enregistré un taux d’abonnés à la téléphonie mobile record de 5,46% en une année, passant de 111,05% au 31 décembre 2022 à 116,50% au 31 décembre 2023.
Aussi, plus de 53,62 millions d’abonnés à l’internet fixe et mobile ont-ils été enregistrés en 2023 contre 49,45 millions en 2022. Selon l’Autorité de Régulation des Postes et des Communications Électronique, « cette évolution est due à la légère augmentation du marché de téléphonie mobile, d’une part, et de la population algérienne, d’autre part ». La population algérienne étant estimée à 44,22 millions d’habitants et un nombre de ménages évalué à 7,37 millions au 31 décembre 2023.
S’ agissant du nombre d’abonnés au réseau en fibre optique jusqu’au domicile (FTTH), il a doublé, passant de 478 172 abonnés au 31 décembre 2022 à 1,08 million au 31 décembre 2023. A en croire l’ARPCE, la proportion des ménages disposant d’une ligne de téléphonie fixe a atteint 85,81% au 31 décembre 2023, en augmentation de 9% par rapport à la même période de 2022. Le taux de pénétration de la téléphonie fixe a aussi connu une évolution (+1,67% en l’espace d’une année), passant de 12,63% à la fin du quatrième trimestre de 2022 à 14,30% à la même période de 2023.
Le nombre d’abonnés au réseau en fibre optique jusqu’au domicile (FTTH) a, quant à lui, plus que doublé, passant de 478 172 abonnés au 31 décembre 2022 à 1,08 million au 31 décembre 2023. L’Autorité note, par ailleurs, que la proportion des ménages disposant d’une ligne de téléphonie fixe a atteint 85,81% au 31 décembre 2023, en augmentation de 9% par rapport à la même période de 2022. Le taux de pénétration de la téléphonie fixe a connu, également, une évolution (+1,67% en l’espace d’une année), passant de 12,63% à la fin du quatrième trimestre de 2022 à 14,30% à la même période de 2023.
Lors des Assises de la Conférence des Plénipotentiaires (CPL-22) de l’Union africaine des Télécommunications (UAT), tenues en juillet 2022, le DG de l’ ART, le Pr Philémon Zoo Zame, avait invité au renforcement de la coopération en matière du Numérique, entre le Cameroun et l’ Algérie. Plus précisément pour ce qui est des services innovants, la 5G, les OTT (services à valeur ajoutée), la régulation du Digital, la gestion des fréquences, la facturation et le recouvrement des redevances ainsi que la révision des textes fondamentaux de la Régulation des communications électroniques.
Par Jean Materne Zambo, sources : elwatan-dz.com, ART
[DIGITAL Business Africa] – L’ accès au haut débit et la croissance de son niveau d’utilisation en Afrique occidentale (Ouest). Du point de vue général, l’objectif du Programme régional d’Intégration numérique de l’ Afrique de l’ Ouest, se résume en ces mots. La décision de lancer le Programme Régional d’Intégration Numérique de l’Afrique de l’Ouest – Projet SOP 1 (DTfA/WARDIP), a été prise lors de la deuxième édition du Forum des Points focaux de Smart Africa, ce lundi 22 avril 2024 à Banjul ( Gambie). L’événement était prévu pour deux jours.
En dehors de faire progresser l’intégration des marchés numériques en Afrique de l’Ouest, le projet DTfA/WARDIP devrait aussi contribuer à résorber la fracture numérique en rendant les services Internet plus abordables, en favorisant la concurrence entre les prestataires de services et en améliorant l’infrastructure sous-jacente. Avec à la clef de nouvelles possibilités d’emploi, améliorer l’accès aux services pour 1,3 million de personnes et l’inclusion, avec 50% de femmes et les personnes handicapées.
Le DTfA/WARDIP est une initiative régionale financée par l’Association internationale de développement (IDA), impliquant principalement l’Union africaine, Smart Africa, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), entre autres organisations, et quatre pays (la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Mauritanie). Dans ce projet, Smart Africa va jouer un rôle crucial. Tant c’est à elle qu’est dévolue la mission de renforcement des capacités des responsables politiques et des décideurs de diverses agences gouvernementales, et l’élaboration de politiques visant à accélérer la mise en place d’un marché numérique unique en Afrique.
Le Conseiller technique au ministère de la Communication de l’Economie numérique du Mali Coulibaly M’Batogoma Sogoba, participant au nom du Mali à la deuxième édition du Forum des Points focaux de Smart Africa, a d’ailleurs salué la clairvoyance du groupe de Chefs d’État qui a créé l’Alliance Smart Africa. Il s’est dit « convaincu que les délibérations du Forum des Points focaux contribueront à renforcer les efforts de collaboration et de coordination sur les résultats de l’Alliance Smart Africa, reposant sur cinq piliers qui reflètent les cinq principes du Manifeste de Smart Africa ( (1) Politique, (2) Accès, (3) l’e-gouvernement, (4) Secteur privé/Entrepreneuriat et (5) le Développement Durable) ».
Le rôle de la Commission de la Cedao n’est plus à démontrer quand il s’agit de booster le développement économique de ses pays membres. L’institution a octroyé une subvention de 10,5 millions USD dans le cadre du DTfA/WARDIP pour une période de cinq ans. Cette cagnotte vise à faciliter la création d’un marché numérique régional intégré ; favoriser la collaboration transnationale et à soutenir le développement et la sécurité des initiatives de transformation numérique en Afrique de l’Ouest.
[DIGITAL Business Africa] – Le DG d’Orange Guinée, le Bâtonnier Me. Ousmane B. Traoré, a rendu public le rapport RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) 2023 de son entreprise. Disponible depuis ce mercredi 24 avril 2024, le document présente les différentes activités de l’opérateur Télécom guinéen courant l’année écoulée. Et il en ressort que l’entreprise à contribué de manière globale à l’ Economie nationale, en 2023, à hauteur de 6, 645 milliards de FCFA, représentant près de 3,3% du PIB. Un chiffre en hausse par rapport aux 5700 milliards de Francs Guinéens de 2022. Le directeur général d’Orange Guinée, Ousmane B. Traoré, y voit un impact de l’entreprise sur l’Economie guhinéenne.
« Ce rapport traduit, à travers le récapitulatif des actions phares, l’impact d’Orange Guinée, qui en plus d’apporter une contribution significative à l’ Economie de Guinéenne, à mis en œuvre de nombreuses actions qui devraient favoriser sa création d’emplois, améliorer les conditions de vie des Guinéens ».
« Nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin, et poursuivrons nos efforts visant à offrir à chaque Guinéenne et Guinéen, une opportunité d’inclusion numérique pour améliorer son quotidien », a dit Ousmane B. Traoré, DG d’ Orange Guinée.
Le rapport indique ainsi qu’ Orange enregistre 5,12 millions d’abonnés internet en 2023 et +3, 11 millions d’abonnés utilisateurs 4G. Parlant justement de la couverture 4G, plus de 80% du territoire national serait couvert. Quant à son parc actif d’abonnés à la téléphonie mobile, il est estimé par l’ entreprise à 9,69 millions de clients en 2023.
Sur le plan social et financier, l’entreprise a signé un partenariat stratégique avec la Bank united Bank of Africa (UBA) pour lancer sa carte Visa Orange Money. Cette initiative devra vulgariser l’inclusion financière dans le pays. D’après le rapport, 2707 jeunes ont été formés aux métiers du numérique, dont 32,5 % de femmes. Et 10 milliards de Francs guinéens, soit 713 404 830 FCFA ont été remis à l’ Etat pour soutenir plus de 2000 familles de la commune de Kaloum, touchées par l’explosion du principal dépôt de carburant du pays.
Par Jean Materne Zambo, source : orange-guinee.com
[DIGITAL Business Africa] –« TikTok est un cheval de Troie moderne du Parti communiste chinois utilisé pour surveiller les Américains ». Cet argument utilisé par le chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries , fait que les jours de Tiktok sont comptés aux États-Unis d’Amérique. Le Congrès américain a adopté mardi, 23 avril 2024, un texte qui prévoit l’interdiction de l’application dans un délai de 12 mois. Seule condition pour qu’on en arrive pas là, le réseau social doit rompre tout lien avec sa maison-mère ByteDance du Chinois Zhang Yiming, dont le siège est enregistré aux îles Caïmans.
Selon plusieurs responsables politiques, la plateforme permet à Pékin d’espionner ses 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis. L’on impute aussi au réseau social une activité de propagande. Ce que nie évidemment la société, qui rétorque que « TikTok se présente comme une filiale distincte de sa maison mère à laquelle elle n’a aucune affiliation ». Le projet de loi « vise à solutionner des questions légitimes de sécurité nationale et de protection des données liées aux rapports du Parti communiste chinois avec un réseau social », avait expliqué le chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, en mars 2024.
Depuis la notification de cette loi, des voix se sont élevées pour la dénoncer. Car elle est en violation de la liberté d’expression de 170 millions d’Américains. Le patron de X, Elon Musk, n’est pas en reste: « À mon avis, TikTok ne devrait pas être interdit aux États-Unis, même si une telle interdiction pourrait profiter à la plateforme X » a-t-il déclaré.
[DIGITAL Business Africa] – Le Dr Gérard Lewourien Eyoum servira de boussole aux entreprises membres du Gecam, en matière de numérique. L’expert en cybersécurité a été désigné président de la Commission Economie numérique et Innovation du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam ).
La nouvelle s’est répandue au petit matin de ce 23 avril 2024. Il fait partie des figures triées sur le volet par le Conseil d’Administration du Gecam pour la bonne marche du patronat camerounais. Patron de Cyberix, l’entreprise spécialisée en cybersécurité, le Dr Gérard Eyoum, est bien dans sa zone de confort, eu égard au pedigrée qui pèse en sa faveur. Aucun risque de se tromper eu égard à sa riche expérience dans le domaine des nouvelles technologies et sa compétence.
Expert judiciaire en cyber criminalité, agréé par les cours et tribunaux ou encore Spécialiste de l’intelligence économique (protection des données et veille), Norme ISO 22301-Lead Implementor, le Dr Gérard Eyoum est aussi spécialiste en prévention et maitrise des risques cyber, cybersécurité, sécurité de l’Information, tests logiciels.
Il est certifié par plusieurs organismes tels que PECB, Ec-Council, USDOD, UNDSS, ASIS international, etc… Il est détenteur d’une douzaine de certifications liées à la cyber sécurité. Il obtient une forte expérience en tant que instructeur en formant les membres des SOC (Security Operation Center) et des équipes de gestion d’incidents de plusieurs entreprises et services de sécurité. Il est en outre, expert judiciaire en Cyber criminalité et consultant en Renseignement stratégique. En 2016, il a conçu un antivirus appelé Égide.
Notre expert multidimensionnel n’aime pas que contempler l’armature d’un écran, ouïr le crépitement du clavier, s’investir dans la sécurisation des systèmes et des données…
Il est ceinture noire cinquième Dan d’aikido. Le Dr Gérard Eyoum apprécie aussi l’odeur de l’encre noir. A son actif, un ouvrage intitulé « Le clavier du crime » paru le 14 novembre 2019. Ouvrage à s’acquiter sur amazon en cliquant sur ce lien : https://www.amazon.com/Clavier-Du-Crime-French-ebook/dp/B09VGZW7R2Bien
Le président de la Commission Economie numérique et Innovation du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam ) a souvent été sollicité par l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic) dans le cadre des séminaires sur le Domain Name System (DNS) et d’autres travaux.
Le Dr Gérard Lewourien Eyoum a été chercheur à l’institut International de contre Terrorisme d’Israël. Ses travaux de recherche ont porté sur le financement du Terrorisme via les cryptomonnaies.
Éloquent et persuasif, l’homme maîtrise son domaine de prédilection qu’est la cybersécurité. Petite anecdote. Le Dr Gérard Eyoum a épargné une banque de la place d’une « attaque par amplification DNS » en 2018. Son entreprise Cyberix avait pu redonner du sourire aux personnels de 400 agences qui ne parvenaient plus à effectuer des transactions.
Ainsi, le Gecam et le Cameroun peuvent-ils s’honorer d’avoir un tel génie. Ce qui n’empêche le Dr Gérard Eyoum de rester humble.
Au sein de l’écosystème du numérique camerounais, le nouveau président de la Commission Economie numérique et Innovation du Gecam invite les pros et passionnés du numérique à l’accompagner dans ce challenge avec leurs idées et inspirations. Il pense d’ailleurs les expériences communes des acteurs camerounais du numérique sont une richesse dont il ne pourrait se passer. Pour lui, cette nomination constitue un tournant décisif dans l’avenir du numérique du Cameroun.
Le cahier des charges
Les missions à lui dévolues sont celles d’analyser l’écosystème du numérique au Cameroun et relever les insuffisances réglementaires, institutionnelles et techniques ne lui permettant pas d’être un vrai levier de développement et produire des éléments de plaidoyers du Groupement à cet effet ; contribuer à l’élaboration et la mise à jour d’un rapport périodique sur le niveau de digitalisation des entreprises membres et proposer des actions pour l’amélioration, s’il y en a lieu ; recenser et vulgariser les bonnes pratiques internationales en matière de numérique auprès des entreprises membres ; promouvoir les bonnes pratiques internationales en matière de cybersécurité et participer au renforcement des capacités des membres dans cette matière ; élaborer un recueil périodique des cybercrimes les plus populaires et proposer aux entreprises des actions pour s’en prémunir et contribuer à la politique de digitalisation du Groupement en proposant des produits et services y afférents.
Le Gecam est né officiellement le 14 décembre 2023 de la fusion du Groupement inter-patronal du Cameroun et d’ Ecam, Entreprises du Cameroun. Le première session ordinaire du Conseil d’ Administration du Gecam s’est tenue se 09 avril 2024 en présence de son président Célestin Tawamba.
Au total, ce sont cinq Commissions qui constituent le Gecam (Voir ici). Notamment, la Commission juridique et contentieux, présidée par Patience Mapoko. Avec pour vice-président, Pepin Nguimeya; la Commission sociale, Formation et Employabilité, présidente: Mireille Fomekong Ayangma, vice président, Eric Eloundou et la Commission Economie et Numérique, chapeautée par le Dr Gérard Eyoum.
[DIGITAL Business Africa] – Le ministère de la Communication, en jaune et noir. Une délégation de MTN Cameroon, conduite par sa directrice générale, Mitwa N’gambi, était réçue en audience par le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, ce 22 avril 2024. Question d’ échanger sur les pistes de collaboration entre les deux administrations. L’opérateur des télécommunications qui va apporter son savoir – professionnel dans le domaine de la digitalisation à l’institution chargée de la communication dont le maître de céans est René Emmanuel Sadi, par ailleurs porte-parole du gouvernement.
L’accès des usagers au services du ministère de la Communication et le suivi des procédures administratives constituent entre autres les défis que l’opérateur MTN compte relever grâces à ses solutions digitales. On peut en citer l’envoi de messages, les appels gratuits entre les collaborateurs de l’entreprise, la navigation sur les smartphones.
Pour rappel, le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) et MTN Cameroon ont signé le 13 novembre 2019 à Yaoundé, un mémorandum d’entente pour la numérisation de la fonction publique camerounaise. Cet accord devrait permettre à MTN Cameroon, grâce à ses solutions numériques, de fournir des moyens simples, rapides et sécurisés. L’accord avait été signé à l’ époque par le directeur général de MTN Cameroon, Hendrik Kasteel et le ministre de la Fonction publique Joseph Le.
[DIGITAL Business AFRICA] – La cérémonie d’ouverture officielle de la huitième édition du Salon international de la technologie et de l’innovation (Osiane) baptisée « Kolonga » cette année se tient ce 23 avril 2024 à 14H au Palais des Congrès de Brazzaville.
Les professionnels et passionnés du numérique se retrouvent cette année pour discuter autour du thème « Le numérique, accélérateur de performance ».
Lors de ce Salon qui s’achève le 26 avril 2024, il est programmé plusieurs temps forts. Parmi ces temps forts, le Challenge Startup Bassin du Congo. Les vainqueurs de ce challenge sont habituellement invités au CES de Las Vegas l’année suivante. Ceci afin qu’ils découvrent d’autres facettes de l’innovation et de la nouveauté. “Je pense qu’ils ont les fondements, les bases d’un esprit entrepreneurial. Ces bases-là qui font partie des critères de ce qu’on recherche pour développer le mindset des jeunes et les élargir à des environnements plus modernes des technologies, des grandes industries. Cela va peut-être les aider à mieux répondre aux besoins d’une autre société et d’une autre population”, expliquait Luc Missidimbazi, président de l’ONG Pratic, à Digital Business Africa il y a quelques mois.
Selon les explications de Luc Missidimbazi, président de Pratic (qui organise ce salon en collaboration avec l’ARPCE), et de Rose-Marie Odette Ovaga, commissaire générale de cette édition 2024, lors de cette édition, l’accent sera mis sur l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les technologies immersives et les solutions hard et software.
Le programme de la journée du 23 avril 2024
VISOVISO-02 Mot de bienvenue et discours d’ouverture
Intervenants : Karim KOUNDI, Associé DELOITTE
9:05 am – 9:20 am
Salle VISO
VISOVISO-03 Keynote : les défis et enjeux de l’entreprenariat
Thème : les défis et enjeux de l’entreprenariat Intervenants : Joseph MBUYI MUKENDI, DG Fonds Spécial pour le Promotion de l’Entreprenariat et l’Emploi des Jeunes (RDC)
9:15 am – 9:25 am
Salle VICO
VICOVICO-02 Pause présentation sur l’écran : mise en contexte par le présentateur
Intervenants : Organisation VICO Partenaires : Mode 242
9:20 am – 11:00 am
Salle VISO
VISOVISO-04 Sessions de pitch : sélection des finalistes
Thème : Atelier technique acceptation universelle Objectif : L’atelier a pour objectif de permettre aux participants d’acquérir les notions nécessaires sur l’acceptation universelle et de faire bon usage de ce principe des noms de domaine Internet. Intervenants : Yaovi ATOHOUN, Directeur de l’engagement des parties prenantes et des opérations Afrique, ICANN (Benin) Partenaires : ICANN Cible : Grand public
11:00 am – 12:00 pm
Grande Salle
TribuneTD1 Quelles sont les politiques sous-régionales dans les secteurs du numérique, télécom, technologique et de l’innovation de nos jours?
Objectif : Cette tribune animée par des autorités représentants des Gouvernements permettra de décrire les politiques et stratégies conduites dans la sous-région en matière de numérique, télécom, technologie et innovation. Intervenants : Bonjean BANZA BAGNY, Ministre de l’Économie numérique (Gabon) • Bruno Jean Richard ITOUA, Ministre des Hydrocarbures (Congo) • Daniel KOUKOUENDO, Ministre-Conseiller économie numérique (RCA) • Léocadie NDAKAYISABA, Ministre en charge de la communication, médias et des TIC (Burundi) • Léon juste IBOMBO, Ministre des Postes des télécommunications et de l’économie numérique (Congo) • Ludovic NGATSE, Ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille (Congo) • Thierry Lezin MOUNGALLA, Ministre de la communication et des médias (Congo) • Delphine Édith EMMANUEL ADOUKI, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Congo)
13:00 pm – 14:00 pm
R4
Autres activitésConférence de presse CANAL+ Congo
13:05 pm – 13:15 pm
Salle VICO
VICOVICO-01 Ouverture et présentation danse
Thème : Mode 242 Intervenants : Sakia LEKOUDZOU
14:00 pm – 17:00 pm
Salle VICO
VICOLe gaming
14:00 pm – 15:15 pm
Grande Salle
TribuneCI Cérémonie inaugurale sous le patronage du Premier Ministre
15:30 pm – 17:30 pm
Salle VISO
VISO-04 Sessions de pitch : sélection des finalistes
Intervenants : 10 Startups
15:30 pm – 17:00 pm
Salle VICO
VICOVICO-04 Compétition Gaming : Coldplay et Fyt room
[DIGITAL Business Africa] – Le Ghana en passe d’avoir une stratégie sur le contenu pour le secteur des télécommunications. Le ministre des Communications et de la numérisation, Ursula Owusu-Ekuful Ekuful en a fait l’annonce en cette mi-avril 2024. « Nous sommes actuellement en train d’élaborer une législation sur le contenu local adaptée à l’industrie des télécommunications. Dans le cadre de cette initiative, nous avons demandé qu’un certain nombre de services gérés dans le secteur des télécommunications soient exclusivement réservés aux entreprises locales du Ghana », a-t-elle dit.
Cette législation consistera, selon Ursula Owusu-Ekuful Ekuful , à donner la préférence aux produits, services et employés locaux afin de favoriser la croissance du contenu local dans le secteur particulier où il est pris en compte. Il sera ainsi mise en place une plateforme permettant au pays de gérer son infrastructure, ses applications et ses services numériques de manière indépendante. Par voie de corollaire, cela réduirait la dépendance à l’égard de consultants et d’entrepreneurs étrangers, qui sont généralement plus coûteux. Le ministre a qualifié cette dépendance de « malsaine » et a souligné que la nation dispose d’alternatives locales compétentes.
Rappelons que le ministre Ursula Owusu-Ekuful Ekuful a présidé une réunion importante en mars 2024. Au cours de celle-ci, elle a déclaré que Starlink de SpaceX était en cours pris en considération pour une licence d’exploitation pour fournir une connectivité Internet dans le pays, elle a également souligné la dépendance locale, déclarant que la Société régionale de satellites en Afrique devrait être opérationnalisée.
Par Jean Materne Zambo, source : techpoint.africa,
[DIGITAL Business Africa] – Une évolution de plus à relever chez Meta, en l’espace d’un mois. Juste après Meta AI, l’assistant virtuel conversationnel, l’entreprise américaine annonce que son système d’exploitation des casques Quest, Meta Horizon OS, est ouvert à d’autres fabricants. Le groupe de Mark Zuckerberg l’a fait savoir, ce lundi 22 avril 2024. La décision de Meta d’étendre son système d’exploitation à d’autres concurrents intervient au moment où le marché du casque à réalité mixte connaît (quasiment) une situation de dualisme. D’un côté, Apple (visionOS) et de l’autre Google (Android XR).
Horizon OS est bâti sur une version open source d’Android. Meta Horizon OS combine les technologies de base qui alimentent les expériences de réalité mixte d’aujourd’hui avec une suite de fonctionnalités qui placent la présence sociale au centre de la plateforme.
« Cette plate-forme est le produit d’une décennie d’investissement dans les technologies sous-jacentes qui permettent la réalité mixte, et son ouverture signifie que beaucoup plus de personnes bénéficieront de cet investissement ».
« Nous travaillons avec des entreprises technologiques de premier plan pour créer un nouvel écosystème d’appareils de réalité mixte, et nous permettons aux développeurs de créer encore plus facilement des applications de réalité mixte ».
« Nous pensons qu’un écosystème plus ouvert est le meilleur moyen d’apporter le pouvoir de la réalité mixte au plus grand nombre. Avec plus d’appareils, ce nouvel écosystème offrira plus de choix aux consommateurs et aux entreprises du monde entier ».
« Les développeurs disposeront d’une gamme beaucoup plus large de matériel capable d’exécuter leurs applications, et davantage de fabricants d’appareils étendront leur marché à un plus large éventail d’utilisateurs, un peu comme nous l’avons vu avec les PC et les smartphones », a rappelé l’entreprise Meta.
Les casques Meta Quest fournissent plusieurs avantages en termes de divertissement et de travail, selon Meta. Par exemple, les utilisateurs ont accès au Xbox Game Pass Ultimate, à Steam Link ou encore à Air Link, une fonctionnalité qui permet d’utiliser en temps réel des logiciels PC vers les Meta Quest.
Par Jean Materne Zambo, source : numerama.com, De iphonesoft.fr, De about.fb.com
[DIGITAL Business Africa] – Au ministère de la Communication , des Télécommunications et du Numérique, l’heure était à la prise de contact entre le nouveau berger et ses brebis. Les responsables des structures sous-tutelle du ministère dont Alioune Sall a la charge ont honoré leur présence à la réunion de prise de contact, tenue cette moitié du mois d’ avril 2024. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a indiqué que de nouvelles orientations seront définies au sujet de la transformation de l’administration publique, la souveraineté numérique, la digitalisation de l’administration et l’accessibilité du numérique aux sénégalais et aux entreprises. Le ministre Alioune Sall après avoir rappelé le but de la rencontre, qui était d’abord une prise de contact puis d’échanges, a ensuite souligné la nécessité « d’aller vite dans la démarche ».
[DIGITAL Business Africa] – L’ African Digital Week se poursuit. Lancée officiellement ce 19 avril 2024, la quatrième édition de l’ ADW s’est ouverte sous le thème : « 4e révolution industrielle : promesses pour l’ Afrique ». Plusieurs activités sont prévues. Parmi lesquelles un concours d’hackathon, lancé lors de la cérémonie inaugurale de l’ ADW à l’attention des étudiants pensionnaire des établissements de l’enseignement supérieur ivoiriens.
Six équipes, dont deux (2) équipes de l’ESATIC, vont rivaliser d’ingéniosité à la faveur de cette compétition qui portera sur le thème : « comment les technologies émergentes peuvent améliorer la traçabilité des matières premières en Côte d’Ivoire ? »
A ce propos, l’ Etat ivoirien a déjà engagé des initiatives pour aider les populations. Le gouvernement a annoncé la distribution, en février 2024, des cartes électroniques permettant le suivi et la traçabilité du cacao à près des trois quarts des agriculteurs. « La distribution des cartes se déroule très bien, nous avons (distribué) plus de 700 000 cartes. D’ici octobre, (tous) les planteurs auront reçu leurs cartes. Nous serons prêts », déclarait Yves Brahima Koné, directeur général du régulateur national du cacao lors d’un événement industriel à Amsterdam.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, un panel a été animé sur le thème : « éducation et formation de l’industrie 4.0 », Dr Bamba Aliou paneliste, enseignant chercheur à l’Esatic, a mis l’accent sur l’importance de l’intelligence artificielle dans l’éducation des nouvelles générations et à encourager la jeunesse à s’intéresser aux nouvelles technologies. L’ ADW a pour objectif d’immerger les entreprises, les administrations publiques, le monde universitaire et le monde de la recherche, la faîtière, dans le futur de l’Afrique à travers les solutions numériques innovantes et des échanges entre les experts locaux et internationaux. La boucle sera bouclée le 25 avril 2024.
[DIGITAL Business Africa] – La Première édition de la Semaine du numérique rime avec le contexte géopolitique de la zone des trois frontières en Afrique de l’Ouest. Le thème « Numérique et souveraineté » en dit long. Si l’on constate tous les pays de la région frontalière du Burkina Faso, Mali et Niger semblent tous migrer vers une souveraineté sur le plan politique, eh bien, sur le plan numérique, il en est presque de même. Niamey, la capitale du Niger, accueille depuis le 18 avril 2024, plusieurs personnalités de poids dans le domaine du numérique. Parmi elle, le ministre de la Communication de l’ Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration Alhamdou Ag Ilyène.
Prenant la parole, l’hôte du ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique, Raliou Sidi Mohamed, a évoqué l’impact incontestable de la révolution numérique sur tous les aspects de la société. En mettant de l’emphase sur le rôle central des technologies numériques dans la croissance économique, l’innovation et la compétitivité des nations.
Le ministre a aussi soutenu que la souveraineté numérique est désormais un enjeu crucial. Pour lui, un pays qui perd sa souveraineté numérique risque de perdre toute sa souveraineté. Et que la sécurité, la défense et la croissance économique durable dépendent désormais de l’intégration des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
Alhamdou Ag Ilyène a enfin souligné l’importance pour les pays de l’AES de ne pas rester à la traîne de cette révolution numérique mondiale, appelant à une action collective pour saisir pleinement les opportunités offertes par Internet et les technologies numériques, apprend-t-on.
Cette semaine édition liminaire de la Semaine du Numérique s’achève le 20 avril 2024, et est placée sous le Haut patronage de Son excellence, le général de brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat du Niger, représenté à l’ouverture par Monsieur Salifou Modi, ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale.