[Digital Business Africa] – Le Sénégalais Jesus EKIE, doctorant en informatique, a remporté le 1er Prix de l’Union africaine et de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) dans le domaine informatique sur tout le continent africain avec une application nommée Jara. Quant à Christine Valentine Noëlla Sagna, elle a remporté la deuxième dans la catégorie Essai et rapport.
Le Data challenge est une compétition panafricaine qui s’adresse aux chercheurs, étudiants, concepteurs créatifs, développeurs, analystes, ainsi qu’à tous les passionnés de données informatiques, y compris les représentants de la diaspora africaine. L’événement s’est déroulé en présence de Josefa Sacko, commissaire à l’Union africaine en charge de l’Economie rurale et de l’agriculture, du Dr. Shenggen Fan, directeur général de l’Ifpri monde et du Dr. Ousmane Badiane, directeur Afrique de l’Ifpri.
Cette compétition évalue le talent et la créativité des acteurs des TIC en Afrique. Jesus EKIE a proposé comme solution à un problème d’étude de plusieurs milliards de lignes d’information «une intelligence artificielle qu’il a nommée Jera et qui réalise en plus de cela la prouesse de fonctionner sur les terminaux mobiles dits smartphones», renseigne le communiqué.
En plus de l’analyse des données à très haute fréquence, «Jera est dotée de plusieurs autres fonctionnalités adressant plusieurs problématiques liées à la coordination, à la gestion des connaissances, à la recherche etc», note-t-on.
Ce prix, plus qu’une récompense de ses efforts, « représente le fruit acharné d’une jeunesse optimiste quant à l’avenir et aux possibilités de l’Afrique », lit-on dans le communiqué reçu par Sud Quotidien. A la suite de Jesus EKIE 1er (catégorie Informatique), une autre Sénégalaise a aussi été récompensée. Il s’agit de Mlle Christine Valentine Noëlla Sagna 2ème (catégorie Essai et rapport), alors que le 3ème prix est revenu au Nigérian Oreoluwa Olorode (catégorie Projet de lycée).
Le Resakss data challenge est un concours panafricain – diaspora incluse – qui permet d’expérimenter et de découvrir de nouveaux outils, de participer à la construction et au renforcement d’une communauté travaillant avec les données de la manière la plus innovante. Il a été créé en 2006 par l’Ifpri dans le cadre du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (Pddaa), avec comme but de soutenir la planification et la mise en œuvre de politiques basées sur des preuves et axées sur les résultats, dans l’agenda du Pddaa. Le Resakss a été créé comme une réponse directe à la demande croissance d’informations et d’analyses crédibles pendant l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de développement axées sur l’agriculture, en appui au Pddaa. Le communiqué renseigne en outre que le Resakss data challenge a été mis en place dans l’optique de fournir des données fiables et de nombreux produits de connaissance sur la plateforme du Resakss et d’encourager leur utilisation par les acteurs dans les milieux universitaires, des affaires, des politiques, des médias, des arts et de la société civile au sens large. Il vise à présenter la plateforme Resakss et ses outils au public africain : étudiants, chercheurs, analystes, spécialistes des médias, artistes, entrepreneurs et anonymes intéressés par le développement économique et social de l’Afrique, ainsi que les données et produits de connaissance connexes.
[Digital Business Africa]- A Bamako se rendre au travail et arriver à l’heure est un casse- tête. La plupart des populations prennent les véhicules de transport public car les taxis classiques sont un peu trop chers.
Pour pallier à ce problème, CFAO Automotive, la filiale africaine de Toyota, a réalisé une analyse de marché pour voir si un service de taxi-moto de type Uber était réalisable à Bamako. L’entreprise a constaté qu’il y avait un énorme potentiel de marché pour une alternative sûre, pratique et bon marché aux options existantes, non seulement à Bamako mais sur tout le continent.
En effet, CFAO explore de nouveaux marchés pour les services de mobilité et a pris des parts dans des entreprises telles que Sendy, une société de livraison kenyane avec un réseau de plus de 300 chauffeurs et une application mobile pour les services de livraison à la demande. Ancien de l’incubateur mLab mis en place par le Groupe de la Banque mondiale au Kenya et du programme d’accélération panafricain XL Africa, Sendy, il a réussi à faciliter plus de 11 000 livraisons par mois et a récemment reçu un financement de 2 millions de dollars.
“Après avoir travaillé avec Sendy et maintenant confiant dans le potentiel du marché, CFAO a décidé de développer un service de taxi-moto à Bamako.”, précise Thomas Gajan, directeur de l’innovation et du développement de CFAO Automotive.
La Banque mondiale a saisi l’opportunité pour réunir cette entreprise multinationale et l’écosystème tech et startup émergent du Mali. Le résultat a été Teliman, une application mobile de transport à la demande, qui a jusqu’à présent levé 0,7 million de dollars auprès de CFAO et de business angels ou investisseurs privés locaux.
Teliman est en effet issu d’un hackathon sponsorisé par la Banque Mondiale et organisé avec Mali’Innov, un consortium d’incubateurs maliens, pour faciliter l’innovation ouverte entre les startups locales et CFAO. Travailler avec des startups locales est un axe d’évolution évident pour les grandes entreprises parce qu’elles ont tous les avantages qu’un grand acteur n’a pas : elles sont flexibles, à l’écoute du terrain, s’adaptant constamment aux changements du marché. À l’heure actuelle, 68 % des 100 premières entreprises du Forbes Global 500 collaborent avec des startups.
« Teliman n’est pas une idée imposée de l’extérieur : c’est une solution locale à un problème identifié sur le marché local », affirme Abdoulaye Maiga, directeur technique de Teliman. Thomas Gajan approuve, ajoutant qu’il considère le projet comme une réponse aux défis sociaux au Mali, en créant des emplois pour les jeunes et en endiguant la vague de migration de la région vers l’Europe. Il insiste sur l’importance de développer un produit qu’une communauté entière peut soutenir. « En tant qu’investisseur privé, nous avons la possibilité de mettre sur le marché un produit conçu et mis en œuvre par de jeunes entrepreneurs maliens qui génère de la valeur et de l’emploi. »
C’est sur la question de la confiance que Gajan a applaudi le rôle de la Banque mondiale dans le processus. « Dans un contexte comme celui du Mali, il faut de la confiance. La Banque a vraiment apporté cette crédibilité pour inspirer la confiance, en particulier parmi les entrepreneurs. C’est ce que j’entends par valeur partagée : il ne s’agit pas seulement de voir un manque sur le marché – si vous avez quelque chose de bon, alors tout l’écosystème vous soutiendra. »
Le hackathon a également généré une équipe de développeurs pour Teliman, y compris le directeur technique et plusieurs des membres fondateurs, démontrant le potentiel de l’innovation ouverte pour attirer et identifier les véritables talents.
Teliman et CFAO espèrent à la fois sécuriser l’offre de chauffeurs formés et professionnels et stimuler la demande via une application pratique, un service de haute qualité et des paiements mobiles faciles. Teliman a lancé sa première cohorte de conducteurs comme prototype pour montrer que le modèle est rentable et sûr, non seulement pour les clients mais aussi pour les futurs conducteurs. D’ici décembre, une flotte d’une centaine de conducteurs pourrait être sur la route, et 1 200 autres sont prévus d’ici la fin de 2019.
Il y a actuellement 600 000 usagers quotidiens à Bamako : « si nous passons à l’échelle, nous pourrions capter 10 % du marché », dit Maiga. En cinq ans, Teliman pourrait créer 20 000 emplois pour la population malienne. Teliman est un témoignage de ce qui peut être réalisé grâce à l’innovation ouverte et à l’approche de maximisation des financements pour le développement (a). Elle a réuni différents acteurs pour trouver une solution à un problème de développement.
Il s’agit d’une forme de transport en commun auto-suffisant qui génère des emplois et de la demande pour d’autres services.
[Digital Business Africa] – Le concours Blog4Dev est un concours d’écriture qui invite les jeunes à s’exprimer sur un aspect crucial du développement économique de leur pays. Cela donne une occasion unique de mobiliser les jeunes Africains, d’entendre leur voix et de constitue une plate-forme de débat et de réflexion sur des sujets de développement importants. Le premier concours du meilleur billet a été lancé en 2014 par le bureau de la Banque mondiale au Kenya. Renouvelé chaque année, ce concours s’est développé dans d’autres pays sur des thèmes aussi variés que la façon de mettre fin aux violences sexistes ou le rôle du secteur privé dans la fourniture de services publics. Le concours teste l’originalité, la créativité et l’innovation.
Cette année, pour la première fois, la région Afrique de la Banque mondiale lance ce concours sur tout le continent, invitant les jeunes de 48 pays à partager leurs idées sur la manière dont ils peuvent se préparer à l’économie numérique et au monde du travail de demain où la technologie sera omniprésente.
Par Gaëlle Massang
Voici le communiqué qui a été publié par la Banque Mondiale à cet effet :
De l’automatisation à l’intelligence artificielle, les progrès technologiques changent constamment notre façon de travailler. Des progrès qui incitent les entreprises à adopter de nouveaux modes de production, aidant ainsi les marchés à se développer et les sociétés à évoluer.
Bien que les progrès technologiques ferons disparaître certains métiers, notre dernière édition du rapport sur le développement dans le monde (a) note qu’ils entraîneront aussi la création de nouveaux emplois qui nécessiteront des compétences variées — telles que la capacité de résoudre des problèmes complexes, de travailler en équipe et de s’adapter—pour répondre à la demande croissante sur le marché du travail. Le développement des compétences est particulièrement important en Afrique subsaharienne, continent le plus jeune du monde et qui devra accueillir chaque année 11 millions de nouveaux entrants sur le marché du travail au cours de la prochaine décennie.
Comme l’a souligné Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale, dans un billet récent : « … le rythme de l’innovation est en pleine accélération, et les emplois de demain (dans quelques mois ou quelques années) exigeront des compétences spécifiques et complexes. La ressource que constitue le capital humain se révèlera alors plus précieuse que jamais. Les pays vont devoir s’adapter aux nouvelles mutations du travail et préparer leur population aux emplois de demain. Ce défi fait partie des plus grands enjeux d’aujourd’hui… »
Votre avis nous intéresse. Dites-nous, en 500 mots maximum, comment résoudre ce problème de développement dans votre pays : quelles solutions pour transmettre de meilleures compétences aux jeunes Africains afin de les aider à se préparer à l’économie numérique et aux emplois de demain ?
Conditions d’admission
Pour être admis à participer au concours du meilleur billet #Blog4Dev, vous devez:
être ressortissant de l’un des 48 pays d’Afrique subsaharienne;
être âgé de 18 à 28 ans;
résider actuellement en Afrique subsaharienne.
Votre billet/blog peut-être écrit et soumis en anglais, en français ou en portugais.
Un jury d’experts du Groupe de la Banque mondiale examinera toutes les candidatures, sélectionnera les cinq meilleurs billets de chaque pays, conduira des entretiens, puis sélectionnera le grand gagnant de chaque pays.
COMMENT PARTICIPER
Pour participer au concours, soumettez votre billet/blog de 500 mots maximum avant le 30 novembre 2018.
Critères de sélection
Les soumissions gagnantes seront sélectionnées en fonction des critères suivants:
originalité ;
créativité ;
audace ;
clarté ;
réalisme et efficacité ;
les idées doivent pour être concrètement mises en œuvre ;
les projets peuvent être développés à grande échelle ;
les idées doivent être concrètes et pertinentes ;
les idées doivent potentiellement avoir un impact sur le développement ;
les idées doivent potentiellement avoir un impact sur les emplois.
Prix
Les gagnants auront la possibilité d’effectuer un stage dans un bureau-pays de la Banque ou de publier leur billet sur Nasikiliza, la plateforme de blog de la région Afrique au Groupe de la Banque mondiale.
Conditions générales
Tout candidat doit soumettre un texte original et bien rédigé en anglais, français ou portugais.
La date limite de soumission est le 30 novembre 2018. Toute soumission effectuée au-delà de cette date sera automatiquement rejetée.
La longueur du billet ne doit pas dépasser 500 mots. Les textes plus longs seront éliminés
Chaque participant ne peut soumettre d’un seul billet.
Le Groupe de la Banque mondiale se réserve le droit de rechercher et de vérifier l’éligibilité de chaque participant.
La décision du Groupe de la Banque mondiale sera considérée comme définitive.
En participant au concours, les participants acceptent de n’intenter aucune poursuite et réclamation auprès du Groupe de la Banque mondiale liée à cette compétition et d’accorder au groupe de la Banque mondiale tous les droits sur leur participation, y compris l’autorisation de publier leur billet sur son site internet et d’en faire la promotion sur les réseaux sociaux.
Le non-respect de ces règles peut entraîner l’élimination du candidat. Les blogueurs acceptent de se conformer aux décisions du Groupe de la Banque mondiale, qui sont définitives et sans appel pour toutes les questions relatives au concours.
(Digital Business Africa) – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, présidente du comité de pilotage du projet Central African Backbone, a ouvert ce 30 octobre 2018 dans la salle de conférences de son département ministériel, les travaux de la VIème session ordinaire du comité de pilotage national du projet CAB, en présence du représentant de ministre de la Communication, vice-président du dit comité, du secrétaire général du Minpostel et plusieurs autres membres, représentants d’administrations et directeurs généraux.
Il s’agissait de dresser l’état d’avancement des activités du projet CAB composante Cameroun, qui, après la tenue de la Ve session ordinaire le 5 avril 2017 avait connu un ralentissement, avec le non tenu des sessions de décembre 2017 et de juin 2018.
« Après une certaine période d’hibernation, c’est pour moi un agréable devoir de présider cette session, qui nous permettra de relancer nos travaux, en vue de la bonne exécution de ce projet phare, pour le développement des infrastructures de télécommunications dans notre pays », a affirmé la ministre dans son mot de bienvenue, précisant la participation à cette séance, à titre consultatif, des représentants du ministère en charge des marchés publics et de la Caisse Autonome d’Amortissement en raison de leur compétence sur les questions à l’ordre du jour.
Elle a aussi présenté à l’assistance le nouveau coordonnateur du projet, en la personne de M Bisombi Pierre Paul, ingénieur en télécommunications qui a pris ses fonctions le 1er juin 2018 en remplacement de M Pierre Sonfack dont le mandat s’achevait le 31 décembre 2017, et à qui la ministre a adressé ses félicitations, car il a su poser les jalons du projet. Elle a également remercié M Victor Kuaté, responsable de la cellule d’exécution du projet, qui a assuré l’intérim.
Rappelons que le projet CAB est né lors du sommet des Chefs d’Etat de la CEMAC tenu le 25 avril 2007 à Ndjamena, où une déclaration commune a été adoptée pour la mise en œuvre du réseau des télécommunications Haut débit à fibre optique en Afrique centrale. Ce projet, constitué d’une composante régionale et d’une composante Pays a pour objectif de contribuer à la réduction du cout élevé des télécommunications sur le climat des affaires dans la sous-région, à la création d’emplois sous toutes ses formes et à l’extension de la production des biens et services contribuant à la réduction de la pauvreté.
La Vie session du comité de pilotage a eu pour ordre du jour : la lecture et l’adoption du compte rendu de la réunion du 5 avril 2017, l’état de la mise en œuvre des recommandations de cette réunion, l’examen du plan de travail et du budget annuel 2018, l’état de la mise en œuvre des activités, la synthèse de l’audit interne de 2017, les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du projet et propositions de solutions.
[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’actualités quotidiennes dédiée aux informations stratégiques pour décideurs sur les secteurs des TIC, des Télécoms et du Numérique, Digital Business Africa, innove et vous propose désormais une newsletter quotidienne sur votre smartphone via l’application WhatsApp. Cette newsletter WhatsApp vient compléter la newsletter envoyée par mail tous les jours à plus de 8 500 abonnés. Tous des professionnels, experts, décideurs du secteur des TIC, des Télécoms et du Numérique, mais également des passionnés du digital.
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[DIGITAL Business Africa] – La 20e Conférence de plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT) (PP-18) s’est ouverte ce jour, 29 octobre 2018, à Dubaï aux Emirats Arabes Unis, avec plus de 2 500 décideurs du secteur des TIC qui s’engagent à travailler ensemble pour faire progresser la technologie au service du bien de tous : « Tech for Good ».
Le Vice-Président, Premier Ministre des Emirats Arabes Unis et Gouverneur de Dubaï, Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, s’est associé ce jour au Secrétaire général de l’UIT, Houlin Zhao, pour accueillir les délégués internationaux pour trois semaines de décisions intensives sur l’avenir des TIC mondiales
Cette rencontre s’est ouverte avec un appel mondial pour que le monde “agisse comme un seul homme” afin de connecter les quelque quatre milliards de personnes qui ne sont toujours pas connectées à Internet.
Houlin Zhao et Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum à la 20e PP-18. 29 octobre 2018, à Dubaï aux Emirats Arabes Unis.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) donnent déjà les moyens d’agir à des milliards de personnes dans le monde entier. Ceci en leur donnant accès à l’éducation, aux soins de santé, à l’administration en ligne et aux services bancaires mobiles, parmi de nombreux autres services essentiels.
“La tenue de la Conférence de plénipotentiaires de l’UIT aux Emirats Arabes Unis témoigne, de la part de l’UIT et de la communauté internationale des télécommunications, des réalisations des Emirats Arabes Unis dans le domaine de l’utilisation rationnelle de la technologie et des télécommunications au profit de l’humanité, de la construction étatique, de l’économie et de la civilisation”, a déclaré S.E.E. Talal Humaid Belhoul, Président du Conseil d’administration de l’Autorité de régulation des télécommunications des EAU (TRA), au nom du Vice-Président, Premier Ministre des EAU et Gouverneur de Dubaï, Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum.
Pour Houlin Zhao, le Secrétaire général de l’UIT, “les nouvelles technologies comme la 5G, l’intelligence artificielle, les grandes données et l’Internet des objets changeront notre façon de vivre, de travailler et d’apprendre d’une manière qui n’a pas encore été imaginée. Et l’UIT est aux premières loges. Le défi qui nous attend aujourd’hui est de faire en sorte que ces technologies et les TIC en général continuent d’être une source de bien pour tous dans le monde”. “Puissions-nous toujours nous rappeler que nous sommes plus forts ensemble ; que ce qui nous unit, c’est la vision commune d’un monde connecté, où les technologies de l’information et de la communication sont une source de bien pour tous partout dans le monde”, a souhaité le secrétaire général de l’UIT.
En prélude à cet événement qui s’achève le 16 novembre 2018, DIGITAL Business Africa a choisi de présenter la semaine dernière les Africains qui aspirent à diriger les organes de l’UIT, car il y aura élection le 01er novembre 2018 à cette PP18. Les chances et atouts des candidats africains sont présentés dans ce numéro. Et comme le dit Jean-Jacques Massima Landji dans sa chronique (page 62), l’Afrique doit être le maître du jeu à Dubaï et doit savoir tirer les bonnes cartes.
[DIGITAL Business Africa] – A événement spécial, disposition spéciale. La vingtième Conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications aura lieu à Dubaï aux Emirats arabes unis, du 29 octobre au 16 novembre 2018. Plus grande rencontre des 193 membres de l’UIT. DIGITAL Business Africa a choisi de vous présenter les Africains qui aspirent à diriger les organes de l’UIT, car il y aura élection le 01er novembre. Les chances et atouts des candidats africains sont présentés dans ce numéro.
Et comme le dit Jean-Jacques Massima Landji dans sa chronique (page 62) que nous vous recommandons fortement, l’Afrique doit être le maître du jeu à Dubaï et doit savoir tirer les bonnes cartes. Bien évidemment, sans oublier le Portrait du mois (Paula Ingabire, la toute nouvelle ministre en charge des TIC su Rwanda) qui fait également la Une. Bonne lecture !
A lire Dossier spécial
L’Afrique à la conquête des places à l’UIT : Qui sont les candidats ? Quelles sont leurs chances ? Quels sont leurs atouts ? Interviews et portraits
Clés pour connaître et Comprendre l’UIT !
Ça cloche ! : La justice déboute la plainte contre TIGO et AIRTEL pour blocage des réseaux sociaux
Conseil de l’UIT – Togo : Les raisons d’une candidature
Interview du Mois : Brahima Sanou : « Notre premier axe prioritaire est la connectivité large bande, y compris l’accès, la sécurité et l’accessibilité financière »
Portrait du mois : Rwanda : Paula Ingabire, nouvelle ministre des TIC et de l’Innovation
Quels sont les 19 pays candidats au Conseil de l’UIT ? Qui leur ministre des TIC ?
Jean Philémon Kissangou : « L’investissement et le partenariat ont été intégrés dans notre stratégie »
Un réseau des ministres francophones en charge du numérique lancé
Les avancées du Mobile Money en Afrique centrale : 4 700 milliards de chiffre d’Affaires en 2018
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[Digital Business Africa] – L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’institution spécialisée des Nations Unies pour les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Elle est dirigée par cinq fonctionnaires élus : le Secrétaire général, le Vice-Secrétaire général et trois Directeurs de bureau (Bureau de Développement des télécommunications BDT, Bureau des radiocommunications BR et le bureau de la Standardisation des télécommunications TSB). Tous sont élus pour des mandats de quatre ans renouvelables une seule fois. Le choix se fait par le vote à scrutin direct des 193 Etats membres – à raison d’un pays, une voix – lors de la Conférence de Plénipotentiaires (PP). La prochaine PP aura lieu à Dubaï (Emirats arabes unis) du 29 octobre au 16 novembre 2018.
L’actuel chef de service Gestion du service universel à l’ARPCE (Agence de régulation des Postes et des communications électroniques), le congolais Jean Philémon Kissangou est candidat au poste de directeur du Bureau de Développement des télécommunications, poste qui est jusqu’ici occupé par Brahima Sanou, qui candidate pour le poste de Vice-Secrétaire général de l’UIT. Le Congolais de Brazzaville sera en compétition à ce poste avec deux autres africains, DR Cosmas Zavazava du Zimbabwe, William Ijeh du Nigeria. L’Américaine Doreen Bogdan-Martin est également en course pour ce même poste.
Jean Philémon Kissangou présente à DIGITAL Business Africa sa vision et ses ambitions pour ce poste à l’UIT.
Digital Business Africa : Pourquoi avez-vous choisi de vous porter candidat au poste de directeur du Bureau de Développement des Télécommunications (UIT) ?
Jean Philémon Kissangou : Il y a cinq ans la communauté Internet internationale rapportait deux milliards des personnes non connectées dans le monde, en 2016 l’UIT en a signalé 3,9 milliards. Réalisant que la fracture numérique ne fait qu’augmenter et connaissant ce que ces non-connectées manquent de ce fait comme opportunités de développement, je me suis résolu de me porter candidat à cet important poste au sein de l’UIT pour contribuer à résoudre ce problème. Cette institution qui a d’ailleurs pour mission de connecter le monde.
Digital Business Africa : Votre vision est d’amener d’ici à 2030, le un cinquième des personnes non-connectées à travers le monde, sans discrimination aucune, à avoir accès aux réseaux de large bande afin d’accéder à l’information, participer à l’économie et s’épanouir. Comment comptez-vous y parvenir ?
Jean Philémon Kissangou : D’abord, en essayant de mettre un peu plus de l’ordre dans la ‘Maison BDT’, car plus le bureau est efficace, mieux remplit sa mission. Pour ce faire, nous allons dès janvier prochain restructurer de fond en comble ses trois organes fonctionnels dans leurs compositions, dans leur fonctionnement et dans la pertinence des sujets à discussion. Ces organes seront davantage ouverts à l’expertise extérieure et leurs travaux plus orientés vers des résultats palpables qui aident réellement l’UIT à réaliser sa mission, celles de connecter le monde.
Digital Business Africa : Vous reposez votre action sur sept piliers stratégiques. En quelques lignes, quel est le résumé de ces sept piliers stratégiques ?
Jean Philémon Kissangou : Nous allons nous appuyer sur l’accès aux réseaux et services de large bande en particulier dans les pays en développement, la réforme du secteur des télécommunications dans plusieurs pays va faire l’objet d’une attention particulière dans notre plan stratégique. Pour les pays développés, les actions devraient être davantage tournées vers l’innovation. L’investissement et le partenariat ont été intégrés dans notre stratégie. Les consommateurs n’ont pas été oubliés. Ils seront davantage protégés au travers des associations du secteur, associations que nous nous sommes engagés à former ensemble avec la presse. La gouvernance qui intègre la question de la corruption dans le secteur est enfin un pilier sur lequel le BDT va travailler. Sur ce dernier point, notre action sera essentiellement pédagogique pour présenter les meilleurs pratiques afin d’éviter et peut être éliminer la corruption dans le secteur.
Nous allons augmenter de trois points la pénétration de la large bande mobile d’ici à 2025 pour atteindre 11% dans le continent et 8% dans les Etats arabes. Nous allons en parallèle travailler à la connexion des pays sans façades maritimes, à des conditions raisonnables, à l’un des 428 câbles sous-marin qu’il y a dans le mondeBrahima Sanou
Digital Business Africa : Quelle est la place que l’Afrique va occuper dans votre action si jamais ne vous êtes élu directeur du Bureau de Développement des Télécommunications (de l’UIT) ?
Jean Philémon Kissangou : Des 3,9 milliards de personnes non connectées qu’il y a dans le monde aujourd’hui, 82% vivent dans les pays en développement, l’Afrique incluse. Ma priorité sera de réaliser l’inclusion numérique de 1/5e de toutes ces personnes qui, à cause des inégalités entretenues par égoïsme ou par des boulimies de toute sorte, se retrouvent du mauvais côté de la fracture numérique.
Pour l’Afrique, et c’est le point 7 de notre projet de société, nous allons augmenter de trois points la pénétration de la large bande mobile d’ici à 2025 pour atteindre 11% dans le continent et 8% dans les Etats arabes. Nous allons en parallèle travailler à la connexion des pays sans façades maritimes, à des conditions raisonnables, à l’un des 428 câbles sous-marin qu’il y a dans le monde. Ceci, en revisitant les politiques régionales et en aidant à la mise en place des instruments et des régulations efficaces.
Digital Business Africa : Votre candidature est-elle soutenue par l’Afrique ?
Jean Philémon Kissangou : L’Afrique est un continent et non un pays. Les candidatures sont portées par des pays et non par tout le continent. La preuve, au poste de directeur de BDT nous sommes trois africains candidats. Plus loin, il s’agit d’un poste dont la responsabilité est mondiale et dont l’exercice requiert de la technicité et une expertise.
Je suppose donc que chacun de nous trois va présenter au monde entier sa vision et stratégie pour le développement des télécommunications dans le monde. Ensuite, chaque électeur verra sur qui porter son choix en toute objectivité sur la base des profils et programmes des candidats. En tous cas, je l’espère.
Pour ma part en tant que candidat africain, j’ai écrit au président en exercice de l’Union africaine pour porter à sa connaissance ma candidature et ce qui la motive. Pour le reste, je sais que la diplomatie de chacun de nos pays respectifs est active, chacun de son côté, sur la question. Je fais ma part de travail avec abnégation, professionnalisme et honnêteté. Pour le reste, on verra.
[Digital Business Africa] – L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’institution spécialisée des Nations Unies pour les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Elle est dirigée par cinq fonctionnaires élus : le Secrétaire général, le Vice-Secrétaire général et trois Directeurs. Tous sont élus pour des mandats de quatre ans renouvelables une seule fois. Le choix se fait par le vote à scrutin direct des 193 Etats membres – à raison d’un pays, une voix – lors de la Conférence de Plénipotentiaires (PP). La prochaine PP aura lieu à Dubaï (Emirats arabes unis) du 29 octobre au 16 novembre 2018.
L’actuel directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l’UIT, le Burkinabè Brahima Sanou, est candidat au poste de Vice-Secrétaire général de l’UIT.
Il présente à DIGITAL Business Africa sa vision et ses ambitions tout en manifestant sa gratitude à l’Afrique qui a soutenu sa candidature et particulièrement au président Burkinabè, Roch Mark Christian KABORE.
Digital Business Africa : Vous êtes candidat au poste de vice-secrétaire général l’Union internationale des télécommunications (UIT), avec l’ambition et la vision d’une UIT plus forte dans l’écosystème des TIC et une UIT qui joue un rôle de catalyseur du développement durable. Comment comptez-vous y parvenir si vous êtes élu ?
Brahima Sanou : Vous avez raison. Effectivement, ma vison est de parvenir à une Union Internationale des Télécommunications plus forte dans l’écosystème des TIC et à une UIT qui joue effectivement un rôle de catalyseur dans le développement durable. Pour réaliser cette vision, nous avons choisi de nous engager à travailler avec toutes les parties prenantes sur les trois axes prioritaires.
Notre premier axe prioritaire est la connectivité large bande, y compris l’accès, la sécurité et l’accessibilité financière. En effet, 17% de la population mondiale est toujours exclue de l’accès au réseau mobile à large bande.
Notre second axe prioritaire sera la promotion des applications et des services des TIC. Les applications des TIC sont cruciales pour l’offre de services dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, des villes et des collectivités intelligentes. Elles sont donc essentielles pour accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). C’est par le biais de ces applications que nous donnerons un visage humain aux TIC.
Digital Business Africa : Vous mettez un accent sur la création de la valeur parmi vos axes prioritaires. Comment allez-vous vous y prendre ?
Brahima Sanou : La création de la valeur et de la prospérité est effectivement notre troisième axe prioritaire. Nous devons œuvrer pour que les TIC, en particulier les technologies émergentes telles que l’Internet des objets et l’intelligence artificielle, créent de la valeur pour nos communautés et notre société à travers l’innovation, l’autonomisation des femmes, des jeunes et des personnes handicapées, les contenus locaux, et l’aide aux pays en cas de catastrophe naturelle.
Le nombre de jeunes entre 10 et 24 ans est estimé à 1,8 milliards, dont plus de 90% vivent dans les pays en développement. Les TIC doivent supporter la Stratégie des Nations Unies “Youth2030” et créer de la valeur pour cette jeunesse afin que leurs pays bénéficient du dividende démographique. Nous devons travailler à ce que les TIC aident les populations à être aussi bien portantes et aussi indépendantes que possible.
Digital Business Africa : Quelle sera votre touche personnelle au vice-secrétariat général de l’UIT ?
Brahima Sanou : Personnellement, j’assisterai le Secrétaire général de l’UIT dans le positionnement stratégique de notre organisation afin qu’elle puisse jouer le rôle qui ajoute de la valeur à l’écosystème des TIC. En ce qui concerne les questions opérationnelles, j’apporterai tout le soutien nécessaire pour assurer une gestion efficace et intelligente des ressources financières et humaines de l’UIT, y compris la construction du nouveau bâtiment de l’UIT.
Je soutiendrai donc les actions du Secrétaire général dans la mobilisation des ressources et l’établissement de partenariats avec d’autres institutions des Nations Unies, les partenaires au développement, le secteur privé, la communauté Internet, le monde universitaire et les ONG.
Aussi, je ne manquerai pas de travailler avec les autres fonctionnaires élus de l’UIT et les États membres afin d’éliminer toute duplication des activités à travers l’Union.
Digital Business Africa : Quelles sont les valeurs éthiques qui ont toujours gouverné vos actions ?
Brahima Sanou : Mes actions ont toujours été fondées sur trois valeurs fondamentales qui me sont très chères et qui constituent et continueront de constituer le fondement de ma vie quotidienne et de mes activités.
La première valeur c’est l’éthique professionnelle et personnelle. La loyauté envers l’UIT et ses membres est très importante pour moi et constitue le fondement de toutes mes actions. Sur le plan personnel, je considère l’éthique comme l’expression la plus élégante de l’estime de soi, alors je donnerai l’exemple et veillerai à ce que les valeurs éthiques soient au centre de ma vie et de mes activités quotidiennes.
Brahima Sanou, directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), candidat au poste de Vice-Secrétaire général de l’UIT
Les TIC doivent supporter la Stratégie des Nations Unies “Youth2030” et créer de la valeur pour cette jeunesse afin que leurs pays bénéficient du dividende démographique. Nous devons travailler à ce que les TIC aident les populations à être aussi bien portantes et aussi indépendantes que possible.Brahima Sanou
Autre valeur importante, la transparence. En effet, je crois fermement en la transparence comme moyen de renforcer la confiance entre le secrétariat et les Membres et partenaires de l’UIT. Ce qui implique, l’obligation de rendre compte. Une autre valeur cardinale. Il est essentiel pour moi de rendre compte à l’UIT et à ses membres de l’utilisation des ressources et de ma conduite personnelle.
Digital Business Africa : Pour une fois, l’Afrique parle d’une voix et soutien votre candidature. Comment est-on arrivé à ce soutien de l’Afrique à votre candidature ?
Brahima Sanou : Je dois remercier S.E.M. Roch Mark Christian KABORE, le Président du Faso, pour la confiance qu’il a placé en moi et pour son soutien personnel à ma candidature. C’est le Président du Faso qui a présenté ma candidature aux 54 Etats africains réunis au sein de l’Union africaine. Je suis très heureux et très fier que ma candidature ait été endossée par l’Union africaine, faisant ainsi de moi le candidat africain au poste de Vice-Secrétaire général de l’UIT. Je voudrais donc remercier tous les pays africains pour la confiance continentale placée en moi et leur dire que je suis prêt à relever le défi et contribuer à la fierté africaine.
Digital Business Africa : Un dernier message aux acteurs du secteur des TIC et du numérique et notamment pays membres et délégations qui seront à la Conférence des plénipotentiaires de l’UIT à Dubaï…
Brahima Sanou : Les TIC nous offrent une formidable opportunité de changer le monde, d’améliorer les conditions de vie des populations et de transformer leur mode de vie. L’Union internationale des télécommunications est au cœur de ces mutations transformations. Nous voulons d’une UIT plus forte dans l’écosystème des TIC, d’une UIT catalyseur du développement durable, tout en donnant un visage plus humain aux TIC. Je m’y engage. Je m’engage à faire la différence. Et je serai très honoré d’en avoir l’opportunité.
[Digital Business Africa] – Le secrétaire du Cabinet chargé de l’information, de la communication et de la technologie a déclaré que le gouvernement avait réservé un milliard de shillings pour aider au développement des start-ups locales dans les secteurs des logiciels et matériels de téléphonie mobile. Joe Mucheru (photo), responsable des TIC, a déclaré lors de la réunion annuelle de l’industrie des TIC dans la capitale, Nairobi, qu’il était préoccupé par l’importation par le pays de 50 millions de combinés téléphoniques tous les deux ans, incitant les entreprises locales à commencer à les fabriquer localement.
Les TIC sont l’un des secteurs de l’économie du Kenya qui connaissent la plus forte croissance en raison de la demande de services tels que l’accès Internet haut débit et les services financiers mobiles tels que M-Pesa, exploité par Safaricom. Le pays compte 45,5 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, selon les données du régulateur du secteur, et ils utilisent une gamme d’appareils mobiles importés d’entreprises telles que Apple et Huawei.
Mais, des pays africains comme le Kenya, qui ne disposent pas d’une base industrielle solide, essayent de remplacer les importations par des produits locaux afin d’économiser leur monnaie et de réduire la pression exercée sur leurs taux de change. Le gouvernement travaillera ainsi avec les entreprises qui cherchent à participer à la fabrication et à l’assemblage de téléphones afin de réduire leurs coûts, a déclaré Mucheru. « Pourquoi ne pouvons-nous pas tirer parti des compétences disponibles localement pour fabriquer ces combinés adaptés à nos marchés ? », a-t-il demandé.
[Digital Business Africa] – La Côte d’Ivoire vient de se doter d’une plateforme en ligne qui est désormais le portail unique des services à l’investisseur : le www.225invest.ci. Ce site internet qui a vocation à servir d’interface entre les investisseurs, étrangers ou locaux, et l’administration publique, vient marquer le point de départ de la dématérialisation de l’ensemble des actes et services publics en direction du secteur privé, un pas extrêmement important dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires.
Ainsi, les formalités d’entreprise (création, modification, etc.), l’obtention des licences et permis d’affaires, les formalités relatives au foncier, l’enregistrement des actes de justice, les démarches de raccordement à l’électricité, les ventes aux enchères etc., pourront désormais directement se faire ligne sans qu’il soit nécessaire de multiplier les déplacements d’une administration à une autre.
Mieux encore, les déclarations et paiement d’impôts, les cotisations sociales s’effectueront également à partir de la plateforme. En outre le site est en lien avec d’autres portails comme ceux du CEPICI, du Guichet unique du commerce extérieur, de la Poste ainsi celui de E-Visa, le site de demande en ligne du Visa.
Le portail www.225invest.ci est désormais le portail unique offrant aux opérateurs économiques toutes les informations relatives à l’environnement des affaires et à l’investissement et un ensemble de services dématérialisés allant des formalités administratives au paiement des impôts.
Le portail qui a à la fois « une vocation informationnelle et transactionnelle regroupe en un point toutes les informations relatives à l’environnement des affaires et à l’investissement et offre un ensemble de services dématérialisés aux entreprises », résume Emmanuel Essis Esmel, le secrétaire d’État ivoirien chargé de la promotion de l’investissement privé.
L’enjeu de la réforme est la dématérialisation des démarches administratives des opérateurs économiques et donc la réduction du nombre et des délais des procédures, mais aussi d’assurer la transparence dans l’ensemble des processus d’acquisition des actes administratifs.
Au niveau des transactions, toutes les conditions de sécurité sont réunies, assure Emmanuel Essis. « Le gouvernement a mis les moyens pour que nous ayons une infrastructure optimale dernier cri avec les toutes dernières technologies au niveau mondial en matière de sécurité », relève-t-il.
Cette réforme majeur s’appuie sur la mise en place de l’« identifiant unique», une immatriculation unique qui remplace tous les autres numéros générés à la création d’entreprise (numéros de Registre de commerce, de Compte contribuable, de cotisation sociale ainsi que le code importateur/exportateur).
Cette avancée va à la fois aider à la célérité les procédures administratives et des opérations en ligne des investisseurs, mais est également un gage de fiabilité et de transparence de l’entreprise à l’endroit de ses partenaires.
Ce code est octroyé dès la création de l’entreprise sur le portail, un processus qui est réalisé en moins de 24 heures. Et pour les entreprises en activité, elles ont jusqu’en octobre 2019 pour régulariser leur situation.
En ligne de mire de ce programme, le Doing Business pour lequel la Côte d’Ivoire entend toujours figurer dans le top 50 mondial d’ici 2020. De 177ème en 2013, le pays est passé au 139ème rang lors du dernier classement en 2017. « La plateforme est le résultat d’un ensemble de réformes qui vont nous permettre de faire un pas de géant lors des prochains classements », indique confiant l’ex patron du CEPICI, l’agence gouvernementale de promotion des investissements.
225invest.ci est une étape importante dans la politique du gouvernement ivoirien visant à dématérialiser l’ensemble des procédures administratives. Un programme évalué à environ 20 milliards FCFA sur la période 2016-2020.
[Digital business Africa] –Airtel Africa Ltd, une filiale britannique de Bharti Airtel, société dirigée par Sunil Mittal, a annoncé le 23 octobre que six investisseurs mondiaux, parmi lesquels Warburg Pincus, Temasek, Singtel, SoftBank Group International, entre autres, investiraient 1,25 milliard de dollars au travers d’une émission d’actions primaires. La collecte de fonds valorise l’entreprise de télécommunications à 4,4 milliards de dollars.
L’injection de capitaux sera principalement utilisée pour réduire la dette existante d’Airtel Africa d’environ 5 milliards de dollars et pour la croissance de ses opérations en Afrique. La société a ensuite annoncé son intention de lancer une offre publique initiale (IPO).
« Cette émission d’actions primaire souligne clairement la confiance des principaux investisseurs mondiaux dans la stratégie commerciale couronnée de succès d’Airtel Africa et son potentiel de croissance et de rentabilité. Cette transaction nous aidera à réduire encore notre endettement et à renforcer notre capacité à améliorer les réseaux, à étendre la couverture », a déclaré Raghunath Mandava, MD et PDG Bharti Airtel Afrique.
Airtel Africa, qui a connu un redressement de son activité ces dernières années, connaît une croissance saine de son chiffre d’affaires dans les services de voix et de données, ainsi que de solides performances dans le secteur Airtel Money. Selon la société, la performance financière continue de s’améliorer, après avoir dégagé un résultat positif en termes de bénéfice net et de cash-flow libre opérationnel.
« Cet investissement renforce également le potentiel de croissance accru du secteur des télécommunications en Afrique », a déclaré Bharti Airtel dans un communiqué.
Airtel Africa se classe parmi les deux premiers opérateurs sur la plupart des marchés sur lesquels il opère. Avec les services 4G installés dans 9 pays et en cours de déploiement dans la plupart des autres, Airtel Africa est bien placée pour conquérir une part de marché significative de la demande en croissance rapide des données dans tous les pays, a-t-il déclaré.
[Digital Business Africa] – Le président et chef de la direction de Mastercard, Ajay Banga, s’est rendu cette semaine au Zimbabwe pour montrer le ferme soutien de Mastercard à la volonté du pays de créer une nouvelle vague de paiements numériques et une croissance inclusive. Il a expliqué comment Mastercard collaborera avec les partenaires locaux des secteurs privé et public afin de renforcer l’inclusion financière grâce à la mise en œuvre de technologies de paiement innovantes.
Ajay Banga a rencontré les principaux acteurs des secteurs gouvernemental et privé, notamment le professeur Mthuli Ncube, ministre des Finances et du Développement économique du Zimbabwe, et le Dr John Mangudya, gouverneur de la Reserve Bank of Zimbabwe, afin de formaliser le soutien de Mastercard à l’innovation en matière de paiement au Zimbabwe.
M. Banga a également révélé le projet de Mastercard de créer un bureau à Harare, au Zimbabwe, afin de coordonner ses efforts en matière de lutte contre l’inclusion financière – un problème urgent en Afrique subsaharienne, où seulement 42,6% de la population adulte a accès à un compte.
Il a fait cette annonce à Harare ce 23 octobre 2018 à l’événement CEO Conversations, rassemblant les plus hauts responsables d’institutions financières, d’opérateurs de réseau mobile et de détaillants. Le nouveau bureau permettra à Mastercard d’offrir un support plus efficace à ses clients des pays voisins de l’Afrique australe.
« Trop de personnes et d’entreprises sont encore exclues du système financier. Cela les laisse sans les choses que nous prenons pour acquis – un moyen d’économiser de l’argent pour un jour de pluie, d’obtenir des prêts, ou de s’assurer eux-mêmes ou de protéger leurs cultures », a déclaré Banga. « En exploitant nos technologies et notre expertise mondiales, notre équipe zimbabwéenne collaborera étroitement avec toutes les parties prenantes pour résoudre les problèmes locaux et permettre une plus grande inclusion dans le système financier formel. »
L’expertise et les produits de Mastercard seront pertinents dans toute l’Afrique australe et au Zimbabwe, dans la mesure où le pays met en œuvre la stratégie nationale d’inclusion financière, qui vise à accroître l’accès aux services financiers formels de 69% en 2014 à au moins 90% d’ici 2020.
John Mangudya, gouverneur de la Reserve Bank of Zimbabwe, déclare : « Nous considérons l’investissement de Mastercard comme un développement positif qui nous aidera à concrétiser notre vision à long terme et notre plan stratégique visant à accélérer la transition vers les paiements sans numéraire, à moderniser les systèmes de paiement et l’infrastructure, et construire un secteur financier inclusif qui soutienne le développement socio-économique du pays. ”
Pour accroître l’inclusion financière au Zimbabwe, Mastercard s’est récemment associé à EcoCash pour lancer EcoCash Scan & Pay, une solution de paiement mobile simple, sécurisée et instantanée basée sur le code QR destinée aux commerçants et aux consommateurs. Puisqu’il exploite la technologie de code QR à faible coût plutôt que les appareils de point de vente physiques, Masterpass QR permet aux petits commerçants informels d’accepter des paiements numériques de manière simple et abordable.
« Nous nous félicitons des progrès remarquables accomplis par le Zimbabwe dans la modernisation de son secteur des paiements électroniques et des progrès importants qu’il a accomplis vers une société plus inclusive », a déclaré Mark Elliott, président de la division Mastercard pour l’Afrique australe. « Nous sommes ravis de la possibilité de collaborer plus étroitement avec les institutions financières, les entreprises et le secteur public du Zimbabwe afin d’améliorer l’interopérabilité et l’innovation en matière de paiement au profit des consommateurs et des commerçants. »
[Digital Business Africa] – Après huit ans aux commandes de son entreprise, l’entrepreneur britanno-somalilandais Ismail Ahmed lâche du lest et décide de séparer les fonctions de président et de directeur général. Et c’est l’homme d’affaires irlandais, ex-patron du géant du bookmaking, Paddy Power Betfair, qu’il nomme CEO.
Breon Corcoran est le nouveau CEO de WorldRemit, annonce le leader mondial de transfert d’argent en ligne dans un communiqué paru ce lundi 22 octobre. C’est donc une nouvelle page qu’ouvre le fondateur, le britanno-somalilandais Ismail Ahmed qui, depuis le lancement de la firme en 2010, occupe le poste de PDG qu’il décide de scinder désormais pour n’occuper que celle de président exécutif.
« J’ai créé WorldRemit dans le but de fournir une expérience meilleure et plus sûre aux personnes qui envoient de l’argent chez eux et notre engagement envers nos clients restera toujours la pierre angulaire de notre entreprise. La réputation de Breon de développer une culture axée sur le consommateur fait de lui un candidat idéal pour concrétiser notre vision », a-t-il déclaré.
Corcoran est en effet très connu du milieu des affaires à l’international. Mathématicien de formation diplômé de Trinity College Dublin et titulaire d’un MBA de l’INSEAD, il a fait une partie de sa carrière dans la banque d’investissement, notamment chez Bankers Trust et JP Morgan, avant d’embrasser le monde du gaming. Il rejoint d’abord en 2001 le célèbre bookmaker irlandais Paddy Power avant de s’installer à Londres en août 2012 pour prendre les rênes du concurrent britannique Betfair.
Trois ans plus tard, il sera le principal cerveau de la fusion réalisée par les deux compagnies, aujourd’hui sous le nom Paddy Power Betfair. Ce qui lui vaudra en 2016 le prestigieux prix du «Business Leader of the Year» du Sunday Times. Jusqu’en janvier 2018, il en était le PDG. Depuis 2015, par ailleurs, il est membre du conseil d’administration du londonien Tilney Group, spécialiste de la planification financière et d’investissement.
Pour Ismail Ahmed, Corcoran est donc l’homme de la situation. « La vision globale de Breon et son expérience en matière d’amélioration de la qualité de service sur le marché nous permettront de réaliser nos ambitions de trouver de nouveaux moyens d’aider les clients à utiliser plus leur argent à mesure que la société grandit », a-t-il confié.
A ce jour, WorldRemit s’est taillé la part du lion sur le marché mondial du transfert d’argent en ligne. En 2017, la firme a réalisé un chiffre d’affaires de 60,5 millions de livres sterling, qui devrait grimper -selon ses prévisions- à 95 millions en 2018, pour des transactions réalisées dans une cinquantaine de pays vers environ 150 destinations. Et l’Afrique y est prédominante.
« Ces transactions vers l’Afrique représentent en effet plus de 50% de l’ensemble de nos transferts dans le monde et plus de 50% de nos revenus. Donc, la prochaine étape pour nous est d’étendre notre réseau en établissant des bureaux sur plusieurs marchés», déclarait le fondateur dans un entretien avec La Tribune Afrique en septembre 2017, en ajoutant : «Sur le long terme, nous voulons être vus comme une entreprise locale dans les marchés où nous sommes présents et pas uniquement comme une entreprise aidant la diaspora à transférer de l’argent».
En effet, sur les neuf bureaux de WorldRemit à travers le monde, un seul est établi sur le Continent, en Afrique du Sud. L’ouverture d’autres bureaux sera donc certainement un des chantiers prioritaires de Corcoran.
Cette nomination intervient également moins de deux mois après le lancement du premier service inter-africain de transfert d’argent en ligne de WorldRemit qui cible prioritairement les pays d’Afrique de l’Est, notamment le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda. Conçue en prélude à la Zone de libre-échange intercontinentale, le service se veut acteur majeur du commerce intra-africain dont l’Union africaine rêve de l’effectivité dans un avenir proche. En attendant, la firme britannique compte élargir prochainement l’offre aux autres sous-régions du Continent et, une fois de plus, Breon Corcoran en sera certainement l’artisan.
[Digital Business Africa] – Dans le cadre des efforts déployés pour faire face à l’augmentation de la cybercriminalité, le gouvernement ghanéen a annoncé son intention de mettre en place un centre national de cybersécurité, qui assurera la liaison avec les organismes publics et le secteur privé concernés pour superviser les opérations de cybersécurité dans le pays.
S’exprimant à l’occasion du lancement du 28e mois national de sensibilisation sur la cyber-sécurité, le 22 Octobre 2018 à Accra, le président Akufo-Addo a déclaré que les problèmes de cybersécurité constituaient désormais une menace réelle pour la sécurité nationale, ajoutant que « le Ghana ne peut pleinement récolter les dividendes numériques, liés à son adoption des TIC en tant que moyen de notre transformation socio-économique, si elles ne parviennent pas à atténuer les menaces existantes et émergentes en matière de cybersécurité. »
L’occasion également de voir l’inauguration du Conseil consultatif interministériel national sur la cybersécurité. Selon le président Akufo-Addo, le gouvernement entreprend des interventions politiques et pratiques spécifiques, notamment le renforcement des capacités, la coopération internationale, l’application judiciaire des lois sur la cybercriminalité et la mise en œuvre de normes techniques et de garanties pour lutter contre ce fléau.
En raison de ce phénomène, le président a affirmé qu’en juillet de cette année, il avait interrogé le ministre des Communications, l’hon. Ursula Owusu-Ekuful, chargée de superviser la mise en œuvre de la politique et de la stratégie nationales en matière de cybersécurité (NCSPS) du Ghana.
« Cela nous a conduit à adopter une approche multipartite, en tant que fondement de la mise en œuvre efficace des divers programmes et activités de cybersécurité. Le Groupe de travail technique national sur la cybersécurité (CNSTWG) et le Conseil consultatif interministériel national sur la cybersécurité (NCSIAC) seraient les moteurs essentiels de nos efforts », a-t-il déclaré.
En démontrant la coopération internationale pour relever les défis de la cybersécurité, le président Akufo-Addo a déclaré avoir signé la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel lors du 29e Sommet de l’UA tenu à Addis-Abeba en juillet de cette année.
« Nous allons également collaborer avec des institutions internationales et des partenaires technologiques, tels que l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Organisation des télécommunications du Commonwealth (CTO), Google, Facebook et Microsoft, afin de garantir la sécurité informatique de nos citoyens, en particulier des enfants », a-t-il ajouté.
La réponse de la justice pénale à la cybercriminalité est un autre domaine important, a déclaré le président Akufo-Addo. À cette fin, « la formation des juges, des procureurs et des enquêteurs, en particulier sur la législation relative à la cybercriminalité et les dispositions d’application, constitue une priorité pour le gouvernement ».
[Digital Business Africa] – Il se nomme Getahun Mekuria, ministre des sciences et de la technologie depuis novembre 2016. Lors du remaniement ministériel du 16 octobre 2018, son portefeuille ministériel s’est en effet changé en ministère de l’Innovation et de la Technologie. ET il conserve son poste de ministre.
La nomination de H.E. Dr.-Ing. Getahun en tant que ministre de l’Innovation et de la Technologie devrait galvaniser le processus de transformation dans lequel le ministère s’est déjà engagé. Ces dix dernières années, l’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, s’est construit une réalité économique inédit. L’arrivée d’Abiy Ahmed au pouvoir a permis l’accélération des réformes, ce dernier, étant formé dans les télécoms a occupé aussi lui aussi le poste de ministre des sciences et de la technologie.
On comprend ainsi mieux l’accent que met le gouvernement éthiopien en matière de développement technologique, comme le témoigne par exemple le projet annoncé, en partenariat avec Hub City Live, de construire une cité technologique baptisée « le vrai Wakanda » dans la ville de Bahir Dar, dans l’Etat fédéral d’Amhara. D’une valeur de trois milliards de dollars US, ce projet devrait être réalisé sur une période de huit à dix ans.
Getahun Mekuria a en effet déclaré au sujet de ce projet qu’il aura un grand impact sur l’amélioration des vies des populations et la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes. Il rassemblera diverses innovations TIC largement utilisées dans le monde et abritera diverses institutions et personnes impliquées dans les domaines des sciences et de la technologie.
Dr.-Ing. Getahun Mekuria Kuma a été nommé ministre des Sciences et de la Technologie le 1er novembre 2016. Il a servi au cours des deux dernières années en tant que ministre d’État et directeur général. Auparavant, H.E. Dr.-Ing. Getahun a travaillé pour l’Institut de technologie d’Addis-Abeba de l’Université d’Addis-Abeba dans différentes capacités académiques et de gestion. Il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en génie électrique de l’université d’Addis-Abeba. Il a obtenu son doctorat dans le même domaine à l’Université de Duisburg-Essen, en Allemagne.
[Digital Business Africa] – Les autorités ivoiriennes viennent de lancer un appel à candidatures aux Fintech pouvant déployer des solutions de digitalisation en zones rurales. Le programme vise à répondre aux défis de circulation des flux financiers et d’inclusion financière dans ces zones. L’appel à candidatures qui court jusqu’au 24 octobre ne concerne que les Finetch nationales.
Les startups Fintech ayant passé la phase de démarrage disposent désormais d’un canal pour développer les solutions technologiques répondant aux défis de circulation des flux financiers et d’inclusion financière en zone rurale, prenant en compte les questions d’accessibilité, de connectivité, de sécurité, d’éducation financière.
Pour y arriver, l’Agence Côte d’Ivoire PME a lancé un appel à candidatures pour un programme d’accélération de startups Fintech pouvant déployer des solutions de digitalisation des flux financiers en zones rurales.
« Il a pour objectif l’accompagnement des startups Fintech ayant passé la phase de démarrage, à développer les solutions technologiques répondant aux défis de circulations des flux financiers et d’inclusion en zones rurales qui prenne en compte les questions d’accessibilité, de connectivité, de sécurité, d’éducation financière », insistent les sources de l’Agence Côte d’Ivoire PME.
Cet appel intervient alors que les flux financiers en zones rurales n’ont pas une bonne dynamique et que le taux d’inclusion financière n’avoisine que 10%. Les mêmes sources expliquent que ce programme dénommé « RUFIN 2018 » est lancé dans un contexte où « le digital semble être une solution adéquate à l’amélioration de la circulation des flux financiers et à l’inclusion financière en zone rurale ».
Le programme RUFIN s’adresse exclusivement aux startups de droit ivoirien, à des entreprises ayant développé et commercialisé des solutions Fintech depuis 3 ans au moins ; à des groupements de startups proposant différentes solutions qui répondent aux objectifs du présent programme. Les solutions qu’ils proposeront devront répondre aux problématiques des populations rurales et qui tiennent compte de leurs capacités numériques, de leur équipement ou de leur statut économique, précise l’Agence CI PME sur son site web.
[Digital Business Africa] – Le président rwandais, Paul Kagame, a procédé à un remaniement ministériel le 18 octobre 2018, avec notamment le remplacement aux Affaires étrangères de Louise Mushikiwabo, élue récemment à la tête de la francophonie, et à la Défense, de James Kabarebe, qui devient conseiller spécial du président.
Ce nouveau gouvernement, composé à 50% de femmes, voit également entrer Paula Ingabire, comme ministre des TIC et de l’Innovation. Paula Ingabire était auparavant responsable du pôle TIC de la Rwanda Developement Board, la vaste organisation étatique chargée d’attirer, retenir et faciliter les investissements dans l’économie nationale.
Paula Ingabire remplace à ce poste Jean de Dieu Rurangirwa qui n’aura passé qu’une seule année à ce poste en remplacement de Jean Philbert Nsengimana.
Elle aura ainsi pour mission de poursuivre la politique d’émergence du Rwanda en tant que leader technologique africain. En effet, après le génocide, les autorités ont fait le choix de se concentrer sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) jugées comme indispensables pour accélérer la reconstruction de la nation, mais aussi pour avoir une voix qui porte dans la mondialisation.
Sous l’impulsion du président Paul Kagamé, le Rwanda a amorcé il y a quelques années sa transformation digitale, à travers la numérisation des services administratifs, la généralisation du paiement mobile, ou alors le développement de son écosystème de l’innovation grâce au lancement d’un fonds national de recherche et d’innovation à hauteur de 30 millions de dollars.
Nul doute que la nouvelle ministre sera à la hauteur de ces défis, du fait de son background riche. Son poste à la Rwanda Developemnt Board lui a en effet permis d’être Coordinateur du projet Innovation City de Kigali, projet conçu en 2015 avec l’idée de transformer le pays en un centre d’innovation. S’inspirant de la Silicon Valley américaine, qui abrite de nombreuses entreprises technologiques émergentes et mondiales telles que Apple, Facebook et Google, le gouvernement visait à créer des centres d’excellence universitaire en TIC, en recherche et développement et à promouvoir le développement du capital humain, ce qui contribuerait à faire du pays une économie axée sur le savoir
Paula Ingabire a également travaillé comme coordinatrice de Smart Africa, une initiative visant à tirer parti de l’infrastructure à large bande pour stimuler la croissance socioéconomique de l’Afrique. Elle est diplômée de la School of Engineering et de la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology, en conception et gestion de systèmes et est titulaire d’une licence en ingénierie informatique et en technologies de l’information de l’ancien Institut des sciences et technologies de Kigali.
[Digital Business Africa] – La seconde édition du Forum PPP Afrique se tiendra les 12 et 13 novembre 2018 à Casablanca au Maroc. Cadres, entrepreneurs et décideurs d’Afrique et d’ailleurs sont attendus les 12 et novembre prochain à Casablanca où se tiendra la deuxième édition du Forum PPP Afrique, placé cette année sous le thème « Promouvoir l’agriculture et les technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique grâce aux Partenariats Public-Privé (PPP) », indique les organisateurs dans un communiqué.
L’édition casablancaise est la première tenue sur le Continent africain, après Paris l’année dernière où l’événement avait rassemblé plus de 300 personnes. La rencontre qui se veut une grand-messe des PPP en Afrique se propose d’être une «opportunité exceptionnelle» pour les investisseurs et les entreprises internationales de mieux cerner la dynamique agricole et technologique afin de mieux identifier les possibilités de partenariats.
Outre les plénières habituelles, l’événement sera étoffé de panels animés par une brochette de personnalités issues à la fois du service public et du secteur privé. Parmi celles-ci notamment, le Premier ministre de Guinée, Ibrahima Kassory Fofana, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et l’économie numérique du Maroc, Moulay Hafid Elalami, le chef de la division Secteur privé de la Commission de l’UEMOA, Khady Evelyne Ndiaye, ou encore l’entrepreneur malien Samba Bathily, PDG d’Africa Development Solutions, un groupe diversifié investi dans une dizaine de secteurs, basé à Bamako et opérant dans 15 pays africains.
Outre les moments d’échanges autour de la thématique, les participants auront droit à des formations et des visites d’entreprises. L’événement sera également couronné par un dîner gala ponctuée par une cérémonie d’Awards décernés aux organisations qui se démarquent en matière de bonnes pratiques.
[Digital Business Africa] – La ville de Lagos au Nigéria accueillera le 25 octobre 2018 le 4ème forum annuel de la fondation Tony Elumelu (TEF), une organisation philanthropique axée sur l’accompagnement de l’entreprenariat sur le continent. La rencontre devrait rassembler plus de 5 000 entrepreneurs, investisseurs mondiaux, dirigeants des secteurs publics et privé africains et des organisations de développement.
« En quatre ans seulement, nous avons directement touché 4 460 entrepreneurs et nous commençons à voir les résultats : création d’emplois, effets d’entraînement, mais surtout reconnaissance du bien-être économique de l’Afrique dirigé par des entrepreneurs : hommes et femmes, grandes et petites… Nous allons les défendre et les célébrer. Cette année, nous atteignons véritablement l’échelle et l’impact, nous avons reçu plus de 150 000 candidatures en 2017 seulement, contre 20 000 en 2015 », explique Tony O. Elumelu, le fondateur de TEF.
D’après la Fondation, la rencontre est « une occasion unique pour générer des idées, créer des réseaux et rapprocher les décideurs et le secteur privé », marqué par la présence des mentors et des partenaires. Elle vise « à mettre en contact les hommes politiques avec la nouvelle génération de jeunes hommes et femmes d’affaires qui façonnent l’Afrique ». Sur la forme, le forum comprendra une session interactive avec le président kényan, Uhuru Kenyatta et Nana Akufo-Addo, président du Ghana, animée par Tony O. Elumelu, fondateur de TEF.
Parmi les innovations de cette édition, on annonce le lancement de TEFConnect, la plus grande plate-forme numérique au monde pour les entrepreneurs africains, dédiée à la connexion des entrepreneurs africains et de l’écosystème de l’entrepreneuriat.