[Digital Business Africa] – Au Cameroun, le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) va accompagner les jeunes incubés dans le cadre du programme « Cameroon Startups Incubator » dans leur insertion professionnelle, et dans la construction de leurs projets. C’est en tout cas l’objectif visé par une convention de partenariat signé le 2 mai 2019 entre le Minjec et l’entreprise Ecolia Labs.
« La convention de partenariat qui lie le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique à l’entreprise Ecolia Labs porte sur l’insertion socio-économique des jeunes du programme d’incubation ‘‘Cameroon Startups Incubator’’. C’est le fruit d’un engagement mutuellement exprimé, d’assurer le réarmement moral et l’insertion socio-économique des jeunes incubés en vue d’une meilleure incubation des jeunes entrepreneurs de notre pays dans le domaine du numérique », explique le ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou.
A travers cette Convention, le Minjec
s’engage pour une période de deux ans renouvelable à mobiliser et sélectionner
les jeunes, contribuer à la formation civique et morale des incubés par ECOLIA
LABS, mais surtout faciliter l’orientation des jeunes formés par ECOLIA LABS
vers les guichets de financement.
[Digital Business Africa] – Pour conquérir le marché africain, le japonais Canon, spécialisé dans les produits optiques, incluant appareils photo, photocopieurs et imprimantes choisit le Maroc comme porte d’entrée. C’est la principale annonce à retenir de la visite dans le pays le 2 mai 2019 du PDG Canon Europe, Moyen-Orient et Afrique, Yuichi Ishizuka : «Le Maroc est un marché clé au sein de Canon Afrique centrale et Afrique du Nord (CCNA), car il représente l’une des importantes économies de la région, la Banque mondiale prévoyant une stabilisation de la croissance économique du pays autour de 3,6% environ sur le moyen terme», explique Canon dans un communiqué.
Pour Yuichi Ishizuka, le Maroc représente une étape importante pour Canon pour son futur plan de développement commercial en Afrique. Cela passera tout d’abord par un renforcement de ses positions sur le marché marocain, où il est présent depuis 2009. Ainsi, le groupe entend au cours des deux prochaines années renforcer de sa présence dans le secteur de la bureautique via le segment «imprimantes».
Aussi, le groupe japonais annonce qu’il
souhaite contribuer au développement numérique du pays en mettant à disposition
des innovations et des technologies numériques : «Canon souhaite tirer
profit de son solide réseau de distribution -Disway, Disty, LTS Network, CBI et
Arkeos- pour aider les entreprises marocaines à saisir les occasions créées par
la stratégie Maroc digital 2020», ajoute le communiqué de Canon.
[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, le géant américain Facebook a annoncé s’être associé à Kinaya Ventures pour le déploiement dans le pays du programme « Boost Your Business », dont l’objectif est de soutenir les petites et moyennes entreprises congolaises et les accompagner dans leurs efforts de transformation digitale. Un lancement qui fait suite à un pilote réussi en 2018 qui a permis de former 1006 entrepreneurs dans 3 pays d’Afrique francophone, notamment le Bénin, la Guinée et le Sénégal. Le programme implémenté en Afrique francophone par Kinaya Ventures, entend désormais s’étendre à 6 pays et 16 villes d’Afrique Francophone.
« Boost Your Business est une initiative pensée par Facebook et qui a pour ambition d’encourager les entrepreneurs à saisir les opportunités qu’offrent les médias sociaux pour faire grandir leur activité. Ainsi, ce sont 10 000 entrepreneurs en RDC, au Bénin, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée Conakry qui pourront bénéficier gratuitement et ce jusqu’en février 2020, d’une journée intensive de formation au marketing digital sur les applications Facebook, WhatsApp Business et Instagram », explique Kinaya Ventures.
Pour déployer le programme dans plus de 16 villes,
Kinaya Ventures, s’appuie sur un réseau de plus d’une centaine de partenaires
locaux, nationaux et régionaux.
Les personnes désireuses de participer au programme Boost Your Business,
tout comme les entreprises intéressées à contribuer à l’initiative, peuvent
manifester leur intérêt en remplissant un formulaire en ligne sur la
plateforme https://www.kinayalab.com/boost-your-business/.
[Digital Business Africa] – Après le Gabon en octobre 2017 et le Togo en mars 2018, le Groupe Vivendi Africa (GVA), spécialisé dans la fourniture d’accès internet Très Haut Débit a lancé fin avril 2019 à Pointe-Noire au Congo CANALBOX, son offre internet très Haut Débit en FTTH (Fiber to the Home / la fibre optique jusqu’au domicile du client). A côté de l’offre CANALBOX destinée au grand public, le groupe commercialisera également au Congo son offre CANALBOX PRO, développée en direction des entreprises.
Ce déploiement rentre dans la stratégie plus globale du groupe de lancer une offensive commerciale sur le continent africain. Dans une note, GVA indiquait son intention de veut renforcer son réseau internet sur le continent. « Le réseau en fibre optique FTTH va continuer à être développé dans plusieurs autres métropoles d’Afrique prochainement. Grâce à notre implantation, nous allons nous positionner à la fois sur le marché des télécommunications local et également en tant qu’acteur-clé afin de soutenir le développement économique et social », explique Marco de Assis, Directeur général de GVA. Et pour son déploiement africain, GVA s’appuie sur le réseau de Canal+, qui bénéficie déjà d’un bon ancrage sur le continent.
[Digital Business Africa] – Créé il y a vingt ans et historiquement positionné sur l’Afrique, Global Voice Group (GVG) fournit aux gouvernements et aux autorités de régulation des solutions informatiques de gouvernance, d’assurance revenus et de conformité réglementaire. Initialement focalisé sur le monitoring du trafic voix et données, le groupe a progressivement diversifié ses outils pour répondre aux enjeux de la numérisation du continent. Explications de James Claude, son PDG.
Digital Business Africa : Que faut-il retenir du bilan de GVG
en Afrique, où le groupe est implanté depuis sa création ?
James Claude : Suite à la libéralisation du marché
des télécoms, dans les années 2000, GVG est devenu un partenaire clé des régulateurs
en leur permettant de mettre en place des outils de recouvrement des taxes dues
par les opérateurs, d’abord en appliquant une micro-taxe sur les appels
entrants grâce au monitoring, qui a permis d’optimiser la qualité de service et
les recettes de l’Etat, puis en les dotant progressivement des outils technologiques
nécessaires aux bonnes prises de décision.
Digital Business Africa : Quels sont les exemples les
plus emblématiques ?
James Claude : En 2008, nous avons déployé au Congo Brazzaville une plateforme de monitoring de l’ensemble du trafic téléphonique. Depuis, le régulateur local fait figure d’exemple en Afrique centrale. Nous avons aussi obtenu d’excellents résultats en partenariat avec les autorités fiscales et les banques centrales en Tanzanie, au Rwanda et au Ghana face aux problématiques soulevées par l’essor du mobile money. GVG a commencé avec une solution et aujourd’hui, onze plateformes répondent aux divers besoins de nos partenaires, dans une douzaine de pays.
Digital Business Africa : En quoi consistent vos
dispositifs anti-fraude et anti-blanchiment d’argent, plus méconnus ?
James Claude : La fraude par SIM box, qui permet de faire passer un appel international pour un appel local via Internet, entraîne un manque à gagner pour l’Etat et les opérateurs, en plus d’altérer la qualité de service. Notre service de détection directe de ce type de fraude est le premier du genre. À ce jour, les millions d’appels passés au crible ont permis d’identifier plus de 300 000 numéros uniques frauduleux.
Notre solution anti-blanchiment d’argent, qui commence à
être déployée, va compléter et renforcer le dispositif de monitoring des
transactions d’argent mobile en donnant une visibilité totale sur les transferts
d’argent à l’échelle nationale et internationale.
Digital Business Africa : Vos missions de prestataire
technique des autorités publiques vont-elles forcément à l’encontre des
intérêts des opérateurs ?
James Claude : Nous avons un objectif :
permettre aux régulateurs de défendre leurs prérogatives. En fournissant des
informations fiables et complètes sur le volume traité par chaque opérateur, le
monitoring du trafic téléphonique permet aux Etats de s’assurer du paiement de
ce qui leur est réellement dû, tout en évitant aux opérateurs des sanctions
pour défaut de facturation. Par notre action, nous contribuons à la visibilité
et à la transparence du secteur.
Digital Business Africa : Au-delà du cadre national,
dans quelle mesure contribuez-vous à la numérisation du continent ?
James Claude : La transformation numérique de l’Afrique implique un effort régional, d’où l’importance du partenariat avec Smart Africa. Nous sommes un partenaire privilégié de cette Alliance, qui oeuvre au développement socio-économique de l’Afrique grâce au levier des TIC, en l’accompagnant sur la voie d’un marché numérique unique. C’est un projet de longue haleine, qui bénéficie du soutien de l’Union africaine et comprend de multiples volets tels que les infrastructures et identification numérique, la formation, l’harmonisation réglementaire, la confidentialité des données etc. L’idée n’est pas de se caler sur ce qui s’est fait en Europe, mais de s’adapter à la réalité africaine en travaillant par exemple sur des alternatives à la fibre optique pour interconnecter les pays africains, ce qui permettra d’avancer beaucoup plus vite.
Grâce à notre
longue expérience sur le continent, nous avons une idée claire des défis
auxquels les autorités sont confrontées, au premier rang desquels le
financement de programmes numériques ambitieux et le manque de données
disponibles pour la prise de décisions. C’est pourquoi la collecte des données et
la gestion du Big data sont au coeur de toutes nos solutions.
Les partenaires SGS, TCRA et GVG dans la mise en oeuvre du système TTMS en Tanzanie, Dar es Salaam.
Dans de nombreux pays, l’état civil est défaillant, ce qui exclut les citoyens de l’économie réelle. Il faut sensibiliser les gouvernements à ce problème. L’un des moyens d’y remédier, c’est de consolider une base de données des abonnés téléphoniques. James Claude, PDG de Global Voice Group
Digital Business Africa : Compte tenu des
besoins, quelle est la feuille de route de GVG pour contribuer à la numérisation
des pays africains ?
James Claude : Quand on parle de transformation
numérique, la question de l’identité numérique est centrale : c’est ce qui
permettra aux citoyens de participer activement à l’économie numérique. Dans de
nombreux pays, l’état civil est défaillant, ce qui exclut les citoyens de
l’économie réelle. Il faut sensibiliser les gouvernements à ce problème. L’un
des moyens d’y remédier, c’est de consolider une base de données des abonnés
téléphoniques. Vu le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique, ce
canal permet une base solide d’identification de la population. Il s’agit pour
l’instant d’enregistrer les abonnés des différents opérateurs dans la plateforme
commune de registre SIM afin de créer une base de données nationale.
Une identification numérique appropriée permettra au
gouvernement de fournir de meilleurs services à ses citoyens. Combinée à nos plateformes
d’acquisition de données, elle contribuera à mieux lutter contre l’usurpation
d’identité et les autres types de fraude associés à l’économie numérique.
Digital Business Africa : Pourquoi l’Estonie est-elle souvent citée comme modèle de nation numérique ?
James Claude : Ce petit pays de l’ex-URSS a misé
sur les nouvelles technologies pour construire son administration jusqu’à
devenir leader mondial de la transformation numérique. Aujourd’hui, tous les
services sont disponibles en ligne, n’importe quel acte de la vie quotidienne
peut se faire en quelques clics, même voter ! Aux dernières élections, 60
% de la population a voté en ligne. L’identification numérique y est très bien
faite, c’est un modèle à suivre, transposable en Afrique et c’est pourquoi GVG
y a ouvert son centre de R&D. Tout est une question d’investissement. Si la
vision est claire, le cadre réglementaire et institutionnel suivra.
[Digital Business Africa] – Ces dernières années, le groupe sud-africain de télécommunications MTN a âprement négocié avec plusieurs Etats africains qui les avaient sanctionné ou encore qui exigeaient des sommes que l’entreprise jugeait exorbitantes soit pour le renouvellement de ses licences, soit dans le cadre des amendes à eux infligées. Cela a par exemple été le cas au Nigeria ou encore au Bénin en 2018. Dans l’un comme dans l’autre cas, les discussions se sont tenues au sommet de l’Etat avec l’intervention des hauts cadres de la maison-mère. A la clé, des milliards de francs Cfa décaissés par le groupe.
Pour faire face à ce genre de
situation et pour moins saigner, le groupe a choisi de recruter de hautes
personnalités comme les anciens présidents Thabo Mbeki (de l’Afrique du Sud) et
John Kufuor (du Ghana) ou encore le Dr Mohammed el Baradei, ancien directeur
général de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Au vu de leur
influence et de leur carnet d’adresses, ceux-ci pourraient peser en faveur de
MTN Group dans les discussions et négociations avec les Etats lors des
négociations futures sur les différents dossiers impliquant le groupe.
Douala – Thabo Mbeki dans les locaux de MTN Cameroon en Juin 2014
Officiellement, ces éminentes
personnalités vont intégrer le tout nouveau Conseil consultatif international
(CCI) que le groupe vient de créer, tel qu’annoncé le 03 mai 2019. Le but principal
de ce CCI étant « de conseiller,
guider et soutenir le Groupe MTN de temps en temps dans la réalisation de sa
vision et de son objectif d’être l’une des premières sociétés africaines avec
une empreinte mondiale dans les télécommunications, contribuant à une inclusion
numérique accrue en Afrique et au Moyen-Orient, un aspect essentiel de la
quatrième révolution industrielle ».
Le groupe MTN précise que bien
que le CCI qui débutera ses activités le 01er juillet 2019 soit de nature non statutaire et
n’ait aucune responsabilité fiduciaire, « il
apportera une contribution importante et jouera un rôle très apprécié en
veillant à ce que le Conseil d’administration soit guidé et aidé à réaliser la
vision de la société dans un monde
complexe sur le plan technique et aux intérêts géopolitiques incertains et
changeants».
En plus des trois personnalités
ci-dessus citées, le Dr. Momar Nguer, Président Marketing & Services chez
Total S.A. (France) et Phuthuma Nhleko, l’actuel PCA de MTN Group, font
également partie de ce CCI. Ce CCI sera présidé par l’ancien président de la
République d’Afrique du Sud, M. Thabo Mbeki qui connaît parfaitement ce groupe.
Lors de sa dernière visite officielle au
Cameroun en juin 2014, Thabo Mbeki avait d’ailleurs visité les locaux de MTN
Cameroon et boosté les équipes dans un discours motivant !
« Nous sommes très privilégiés et honorés que Son Excellence, l’ancien Président de la République d’Afrique du Sud, M. Thabo Mbeki, ait accepté de présider le CCI et nous sommes reconnaissants à toutes les personnalités éminentes du CCI qui ont accepté de donner de leur temps précieux pour contribuer au développement des télécommunications et de la connectivité en Afrique et au Moyen Orient », s’est réjoui Phuthuma Nhleko, le PCA de MTN Group.
Autres nouveaux dans le Conseil
d’administration
Par
ailleurs, le Conseil d’administration de MTN Group indique que le groupe MTN
est désormais entré dans une période plus stable et mieux réglée, ce qui lui
permet maintenant d’effectuer une évolution de son conseil d’administration à
la suite des récents défis réglementaires et des conditions de négociation
concurrentielles.
L’actuel
PCA de MTN Group, Phuthuma Nhleko, qui devait quitter ses fonctions lors de
l’Assemblée générale du 23 mai 2019, quittera le Conseil le 15 décembre 2019
après avoir supervisé une transition ordonnée du Conseil, notamment la création
de ce Conseil consultatif international.
C’est
Mcebisi Jonas qui remplacera Phuthuma Nhleko à la tête de ce conseil
d’administration. Il assumera ses fonctions de PCA de MTN Group à compter du 15
décembre 2019. Aussi, Khotso Mokhele a été désigné administrateur principal
indépendant. Il prend fonction le 15 décembre 2019.
De
plus, Alan Harper, Jeff Van Rooyen et Koosum Kaylan quitteront le conseil
d’administration le 15 décembre 2019 après une transition ordonnée et un
transfert de responsabilités aux nouveaux administrateurs. Peter Mageza et Dawn
Marole quant à eux quitteront le Conseil à compter du 30 avril 2020.
Le
groupe MTN est également fier d’annoncer l’arrivée au sein de son conseil
d’administration de Son Altesse Royale Sanusi Lamido Sanusi et Vincent Rague qui
prennent service à compter du 1er juillet 2019.
Son
Altesse Royale Sanusi Lamido Sanusi est de nationalité nigériane, émir de Kano
et ancien gouverneur de la Banque centrale du Nigeria. Vincent Rague, lui, est
un ressortissant kenyan qui a travaillé pour la Société financière
internationale pendant 24 ans à divers postes de responsabilité.
Pour
Phuthuma Nhleko, le PCA du Groupe MTN, « MTN
Group apprécie et remercie chaleureusement les directeurs du Groupe MTN qui
quitteront leurs fonctions après de nombreuses années au service du Groupe.
Nous sommes persuadés que les nouveaux administrateurs du conseil d’administration
apporteront des compétences approfondies et un éclairage régional qui
continueront d’enrichir l’expérience du conseil ».
Le
groupe sud-africain est confiant quant à la plus-value que va apporter le
nouveau CA. Les nouveaux administrateurs apporteront au conseil d’administration
une riche expérience, une diversité de compétences et une expérience régionale,
espère le groupe.
[Digital Business Africa] – Selon une enquête réalisée en 2017 par Serianu une entreprise de conseil en cybersécurité basée au Kenya, au cours de l’année 2017, l’Afrique a perdu 3,5 milliards de dollars du fait de la Cybercriminalité.
Un manque à gagner à imputer au manque de
protection numérique qui engendre une hausse des attaques informatiques. Sont
touchés : les gouvernements, les entreprises et les citoyens, et plus
spécifiquement les banques.
Pour les établissements bancaires en
particulier, la menace est à prendre plus particulièrement au sérieux, au vu de
leur importance financière qui font d’eux les principales cibles. Et pour s’en
prémunir, il est indispensable pour les banques de posséder le meilleur système
d’information.
Je sais que nous avons une solution qui peut répondre aux exigences de ce marché et accompagner les clients sur le chemin de la digitalisation…Très tôt, OLYMPIC Banking System va devenir l’un des leaders sur le marché africain. Charles Ngueuga
C’est justement sur ce volet qu’intervient le groupe suisse ERI, qui a développé la solution OLYMPIC Banking System. « OLYMPIC Banking System c’est un système intégré d’information bancaire qui couvre toutes les activités de la banque front to back en temps réel, avec une architecture orientée entièrement vers l’utilisateur. Ce qui permet à la banque d’offrir une meilleure expérience client, mais aussi et surtout de mieux protéger son revenu, avec le meilleur retour sur investissement sur le marché », explique Charles Ngueuga, Sales Manager de OLYMPIC Banking System chez Eri.
Il met en avant le côté sécurisé de la
solution, qui bénéficie des dernières mises à jour et évolutions dans le
secteur. Ce qui la rend le moins vulnérable possible en cas d’attaques, mais
aussi permet le record de 100% de réussite de projet.
Après une expérience européenne plutôt satisfaisante, tel qu’en témoigne le rapport Gartner de 2016 qui place OBS comme le deuxième logiciel le plus installé en occident, OLYMPIC Banking System se lance à l’assaut du marché africain. Ceci, porté par une expérience de plus de 30 ans, avec plus de 300 clients dans 60 pays : « Notre prochain challenge c’est le marché africain. Je suis très confiant quant à ce que le marché africain saura ce que nous avons à lui offrir. Je sais que nous avons une solution qui peut répondre aux exigences de ce marché et accompagner les clients sur le chemin de la digitalisation », poursuit Charles Ngueuga convaincu que « très tôt, OLYMPIC Banking System va devenir l’un des leaders sur le marché africain ». Voir l’interview vidéo intégrale plus haut pour plus détails.
[Digital Business Africa] – C’est le nouveau challenge du programme de Girls4Tech de Mastercard au Nigeria et au Kenya : former un million de filles d’ici 2025 dans le domaine des STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). Un nouvel objectif fixé alors que Mastercard annonce le bilan de son programme lancé en 2014, soit depuis 5 ans. De manière générale, le programme a connu beaucoup plus de succès que prévu, soit le double des prévisions.
«Nous célébrons aujourd’hui les 400
000 filles qui ont acquis de nouvelles compétences en STEM grâce au programme
Girls4Tech et qui ont appris que le futur de la technologie peut et doit les
impliquer. Nous espérons avoir lancé de nombreuses carrières dans les domaines
des STEM, car la parité hommes-femmes dans le secteur de la technologie
permettra à toutes les entreprises -et à notre société dans son ensemble-
d’être meilleures et plus fortes», explique Susan Warner, vice-présidente
senior, chargée du Volontariat mondial chez Mastercard.
«Aujourd’hui que Mastercard célèbre le 5e anniversaire de ce programme. L’entreprise s’appuie sur l’impact d’un bilan positif pour un engagement encore plus ambitieux de toucher un million de filles d’ici 2025. Avec les compétences technologiques qui continuent d’évoluer, le programme Girls4Tech lance un nouveau programme de formation pour davantage mettre les filles en contact avec les domaines émergents de la cybersécurité et de l’intelligence artificielle. D’autre part, pour renforcer son engagement auprès des filles qui ont déjà participé au programme, Mastercard lance Girls4Tech 2.0», ajoute Mastercard dans un communiqué. L’objectif c’est d’inciter les jeunes filles à poursuivre une carrière dans les domaines des STEM.
[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, on a appris le décès dans la nuit de vendredi à samedi 04 mai 2019 de l’archéologue et ismologue, Pr Lemassou Fofana, président du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI). L’universitaire est décédé des suites de maladie à la Polyclinique internationale Sainte Anne Marie où il avait été admis quelques jours plus tôt.
[Digital Business Africa] – Au cours de l’année 2019, la tendance progressive du nombre de personnes connectée s’est à nouveau confirmée, notamment au second trimestre. C’est la principale conclusion de la dernière mise à jour du rapport digital 2019 de Hootsuiteet We Are Social consacrée aux tendances globales du digital dans le monde.
Il en ressort notamment
qu’en avril 2019, sur les 7,7 milliards de personnes dans le monde, on
dénombrait 4,437
milliards d’internautes (57%) ; 3,499 milliards d’utilisateurs de médias
sociaux (45%) ; 5,1 milliards de personnes qui utilisent un téléphone
mobile (66%) et 3,4 milliards de personnes qui accèdent aux plateformes
sociales via un appareil mobile (45%).
De manière comparative, cela signifie que sur un an,
les utilisateurs mobile ont augmenté de 130 millions (+2,6%), les internautes
ont progressé de 350 millions (+8,6%), les utilisateurs de médias sociaux en
hausse de 202 millions (+6,1%) et le nombre d’utilisateurs de médias sociaux
sur mobile a également augmenté de 342 millions (+11%).
Au niveau mondial, le géant Facebook maintient son leadership avec une audience active de 1,887 milliard de visiteurs dont 43 % de femmes et 57% d’hommes. Instagram arrive en deuxième position avec 802 million, suivie de Snapchat 311 millions et Twitter 262 millions.
[Digital Business Africa] – L’avenir de Facebook « sera privé ». L’annonce est de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook qui a présenté les nouvelles fonctionnalités du réseau social le 30 avril 2019.
De manière générale, Facebook entend se recentrer sur les messages privés et les groupes plutôt que sur les fils d’actualité. Pour le réseau social, l’enjeu de cette transformation est de parvenir à contourner l’épineux problème de l’utilisation frauduleuse des données privées de ses abonnés ainsi que la désaffection progressive des jeunes utilisateurs issus des pays du Nord.
D’un point de vue
financier, cette métamorphose entrainera également une transformation du modèle
économique de Facebook qui est actuellement basé sur la publicité ciblée grâce
aux données des utilisateurs (qui a généré en 2018, 56 milliards de dollars de
chiffre d’affaires). Pour compenser les pertes liées à cette transformation
structurelle, Facebook annonce son intention de se recentrer sur le commerce et
le paiement en ligne.
Dans la foulée de l’annonce de cette transformation de fonds, le patron de Facebook a également présenté le nouveau design du réseau social. Parmi les différences, le bleu disparait, le fil d’actualité est largement réduit au profit des messageries, des groupes d’intérêts, des fonctionnalités d’achat en ligne et de vidéo à la demande. Aussi, Mark Zuckerberg annonce le lancement prochain d’une version Messenger pour Mac et Windows, qui facilitera les échanges entre personnes ayant les mêmes centres d’intérêts.
Enfin, Facebook sera
aussi un réseau social de rencontre, avec une fonctionnalité éponyme qui verra
le jour. La fonctionnalité « Secret crush » permettra de sélectionner
dans une liste secrète neuf amis avec lesquels on aimerait aller plus loin. Si
l’un de ses neuf amis vous a aussi sélectionné, alors c’est le « match »
et les deux utilisateurs seront notifiés de leur attraction commune.
[Digital Business Africa] – Au Sénégal, l’Agence de Couverture Maladie Universelle (CMU) a officiellement lancé le 30 avril 2019 sa nouvelle plateforme numérique « SUNUCMU.com ». « Cette plateforme numérique, 100% sénégalaise, est une première du genre à avoir été entièrement conçue et développée par une agence publique à l’échelle mondiale. Le Sénégal se veut ainsi être le chef de file de l’extension de cette démocratisation à l’accès à la santé, à l’ensemble des pays du continent », explique l’agence dans un communiqué.
Pour le Premier ministre sénégalais Mahammed Abdallah Dionne, la transformation digitale de la CMU est la réponse des autorités pour faire face à l’enjeu mondial de la couverture santé universelle. Aussi, « le lancement de ‘‘SUNUCMU.com’’ s’inscrit dans l’agenda de numérisation des paiements que le Sénégal a ouvert en novembre 2018. Son objectif principal est d’améliorer la qualité de vie des populations et son développement a été entièrement réalisé par des start-ups nationales. La CMU contribue à faire vivre l’écosystème IT à travers ces différents projets. »
Le projet de la nouvelle plateforme numérique a également été soutenu par le Système des Nations unies au Sénégal, qui y voit un outil dont la mise en place devrait accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, en particulier celui sur la santé. « Le paiement numérique est un véritable atout car il réduit les coûts, accélère les procédures et facilite la participation de tiers qui souhaiteraient inscrire un proche ou faire un don. La proximité, la sensibilisation et la transparence dans la prise en charge des populations sont trois enjeux essentiels à la réussite de cette initiative», ajoute Priya Gajraj, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Sénégal.
[Digital Business Africa] – D’ici à 2050, les comptes Facebook appartenant aux personnes décédés seront bien plus nombreux sur le réseau social Facebook que ceux appartenant à des personnes en vie, et actives sur la plateforme. C’est en tout cas l’une des conclusions d’une nouvelle étude publiée par l’Internet Institute (OII) de l’Université d’Oxford.
De manière pratique,
l’équipe qui a mené les recherches table sur la prévision selon laquelle au
moins 1,4 milliard d’utilisateurs actuels de Facebook seront décédés d’ici à
2100. En prenant en compte le rythme de croissance sur le réseau social, elle
arrive à la conclusion selon laquelle les personnes décédées pourraient
atteindre 4,9 milliards en 2100. De fait, les comptes commémoratifs seront
forcément plus nombreux sur le réseau social. Bien plus nombreux que les
comptes appartenant à des utilisateurs vivants et actifs.
L’étude est accompagnée d’un article qui peint deux scénarios : Dans le premier, on suppose qu’il n’y aura plus d’utilisateurs supplémentaires à partir de 2018, le nombre d’utilisateurs décédés en Asie augmenterait rapidement pour représenter près de 44 % du total à la fin du siècle, avec près de la moitié des profils provenant d’Inde et d’Indonésie, pour atteindre environ 279 millions de décès d’ici 2100.
Dans le deuxième scénario, on suppose que Facebook continue de croître d’environ 13 % par année jusqu’à ce que le marché soit saturé. Dans ce cas, l’Afrique dominera la part des utilisateurs partis, le Nigéria étant l’une des principales régions à contribuer à ce nombre. Les utilisateurs occidentaux deviendront un facteur de contribution minoritaire, seuls les États-Unis se classant parmi les dix premiers parmi les taux les plus élevés de profils d’utilisateurs décédés.
Enfin, les chercheurs évoquent de potentiels
problèmes d’ordre éthique que pourrait entrainer cette situation, notamment sur
l’utilisation des données des personnes décédées.
[Digital Business Africa] – La troisième édition du Salon des
technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) s’est tenue du 16 au jeudi 18 avril 2019 à
Brazzaville au Congo. Cet événement qui s’est tenu cette année sous le
thème : « Développer la confiance numérique pour garantir une
économie prospère » a rassemblé près de 5 000 participants et une centaine
d’exposant.
Parmi ces exposants, ST Digital
qui y était pour présenter ses services à la communauté des acteurs du
numérique de l’Afrique qui ont répondu présent à ce grand rassemblement organisé
par l’association Pratic, présidée Luc Missidimbazi.
Anthony Same, le CEO de ST Digital, qui a fait le déplacement de Brazzaville a profité de cette occasion pour discuter avec de potentiels partenaires. Mais aussi et surtout, a présenté aux experts, professionnels et aux visiteurs ce que propose son cabinet ST Digital en termes de formation dans les domaines pointus du numérique.
Anthony SAME, CEO de ST Digital
Pour Anthony Same, ST DIGITAL est au salon Osiane pour présenter ses offres de services de formation, d’Intégration et de conseil en transformation digitale. « Depuis sa création, ST DIGITAL a organisé plusieurs formations autour de différentes technologies telles que Microsoft, Oracle, VmWare, Linux, CompTia, SAP, ISO, Cisco, Itil, PMP. D’ailleurs ST DIGITAL est Gold Partner Microsoft, le seul centre Oracle Educationnal Center de l’Afrique de l’Ouest », laisse entendre le CEO qui précise que ST DIGITAL accompagne aussi bien les entreprises que les institutions dans leur projet de transformation digitale.
ST DIGITAL se présente comme une société née de la volonté commune de plusieurs experts informaticiens, dans le but de fournir un service aux standards internationaux, aux entreprises et administrations africaines soucieuses d’avoir le meilleur rapport qualité-prix possible.
Au Salon Osiane 2019 à Brazzaville au Congo. Du 16 au 18 avril 2019.
Dans le but de garantir la qualité de ses prestations, ST DIGITAL a noué des partenariats stratégiques avec les plus grands éditeurs de logiciels comme MICROSOFT, ORACLE et SAP. Ces partenariats permettent à l’entreprise de mettre en place plusieurs services à l’instar de la formation officielle des éditeurs MICROSOFT, SAP, VMWAR et ORACLE ; des audits SI & Conseils en système d’informations ou encore l’intégration, le support et la tierce maintenance applicative sur les solutions MICROSOFT, ORACLE et SAP.
ST Digital dispose des antennes
et des consultants expérimentés dans plusieurs pays en Afrique. On peut par
exemple citer le Togo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Congo Brazza. Des
formations sont d’ailleurs prévues dans tous ces pays pour l’année 2019.
[Digital Business Africa] – Au Ghana, plus précisément à Agbogbloshie, banlieue de la capitale ghanéenne, consommer des œufs de poules est devenu dangereux pour la santé des populations. C’est ce qu’indique un rapport d’étude publié ce 24 avril 2019 en Suède par les ONG Ipen et BAN (Basel Action Network).
L’étude conclue que les œufs provenant de poules qui
picorent dans le dépotoir ghanéen où sont acheminés et démantelés depuis des
décennies des tonnes de vieux ordinateurs, d’écrans et de téléviseurs
présentent des concentrations de dioxines très élevés et très dangereux pour la
santé humaine.
Les chercheurs ayant mené cette étude déclarent avoir trouvé les plus fortes concentrations de dioxines bromées et chlorées – certaines des substances chimiques les plus dangereuses sur terre – mesurées dans des œufs de poule retrouvés à Agbogbloshie. Ici, les 80 000 personnes qui y vivent subsistent principalement en récupérant et en vendant des câbles de cuivre et d’autres métaux extraits à partir de déchets électroniques.
Le processus consistant à briser et à brûler le boîtier en plastique et les câbles pour extraire les métaux, libère des produits chimiques dangereux contenus dans les plastiques, tels que les retardateurs de flamme bromés, et crée des produits chimiques hautement toxiques tels que les dioxines et les furannes bromés et chlorés, rappelle les auteurs de l’étude.
Les résultats de l’analyse des œufs au Ghana effectués par
les chercheurs montrent qu’un adulte ne mangeant qu’un œuf provenant d’un
poulet en liberté dans le parc à ferrailles et le bidonville d’Agbogbloshie
dépasserait de 220 fois la dose journalière tolérable (DJA) fixée par
l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour les dioxines
chlorées. L’étude indique qu’au Ghana, la consommation quotidienne typique
d’œufs par personne est inférieure à un œuf par jour. Toutefois, même en
consommant 2,5 grammes par œuf par jour, le TDI de l’EFSA serait plus de 15
fois supérieur.
Ces œufs contenaient également de très fortes teneurs en
retardants de flamme à base de PBDE et de SCCP, le produit chimique de coupage
des métaux et de transformation du PVC, ainsi que des teneurs relativement
élevées comme le pentachlorobenzène et l’hexachlorobenzène.
Les déchets
électroniques européens déversés illégalement
Ipen et BAN précisent qu’en Afrique, les déchets électroniques européens sont déversés illégalement au Ghana, au Nigeria et en Tanzanie.
Ghana : Les déchets électroniques déversés. Crédit photo : Martin Holzknecht, Arnika.
Les auteurs du rapport indiquent que l’exportation des
déchets électroniques et des produits chimiques toxiques qu’ils contiennent
pourrait être empêchée par un accord ayant des restrictions plus strictes en
matière de déchets dangereux dans la Convention de Stockholm, connu sous le nom
de faible teneur en POP (LPCL).
Pour eux, les déchets de POP, tels que définis par la LPCL,
ne peuvent pas être exportés vers des pays ne disposant pas d’une
infrastructure avancée pour les détruire. L’adoption des nouveaux niveaux
stricts proposés par l’IPEN mettrait fin à ce commerce toxique. Les chercheurs
demandent également l’inscription des dioxines bromés dans la Convention de
Stockholm.
“L’Europe doit lutter contre ses déchets électroniques toxiques plutôt que de les acheminer vers des pays en développement, tels que le Ghana, où des produits chimiques dangereux contaminent les populations (en particulier les plus vulnérables) et l’environnement, en raison de la mauvaise gestion et des pratiques d’élimination sans discernement existantes. Les pays africains ne devraient plus être utilisés comme dépotoirs de déchets électroniques, car nous n’avons pas la capacité technologique nécessaire pour traiter les déchets contenant des niveaux élevés de polluants organiques persistants “, propose dans cette étude Sam Adu-Kumi de l’Agence de protection de l’environnement du Ghana et ancien président de la Conférence de la Parties à la Convention de Stockholm.
La
solution Renovo de SGS
Face au manque en Afrique de
mécanismes de contrôle efficace de la qualité des appareils électroniques
importés de l’Europe, face au manque des moyens, ressources et/ou outils pour
recourir à des enquêteurs portuaires et à des techniques de suivi GPS, face au
manque des techniques de destruction de ces déchets électroniques en respectant
les normes environnementales et de santé, comme le propose les experts, SGS a
donc mis en place ce programme RENOVO aujourd’hui en cours de mise en œuvre au
Ghana (depuis en août 2018) et en Côte d’Ivoire depuis novembre 2018.
D’après SGS, une fois en Afrique,
brûler, détruire ou mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie
ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont devront s’occuper les
générations futures. Car, explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances
présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans l’écosystème,
notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une menace tant
pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves
problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement,
aussi bien aujourd’hui que demain.
SGS Renovo propose aux pays
africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système
autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe
par la collecte d’une écotaxe anticipée. Le service couvre toutes les
étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination
durable des déchets.
Dans ce programme, SGS se propose
également de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter
tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques, pneus usagés
et véhicules arrivés en fin de vie).
Ce qui permet par ricochet la
création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur
générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la
sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le
tout, pour donner lieu à une croissance significative »,
explique le groupe.
[Digital Business Africa] – Au Cameroun, ils sont nombreux les opérateurs télécoms ou fournisseurs des services de communications électroniques qui installent leurs pylônes de manière anarchique, sans prendre les dispositions sécuritaires et sanitaires qui s’imposent.
Le Pr Philémon Zoo Zame, directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), s’est engagé à mettre fin à ces pratiques. Dans une note signée le 23 avril 2019, le DG constate que « la plupart des infrastructures passives des télécommunications sont établies dans des agglomérations, sans le moindre respect des règles d’ingénieries d’urbanisme, des limites d’exposition aux rayonnements, des obligations de servitude et des contraintes de mutualisation des ressources associées ». Ce qui a un impact négatif sur l’environnement, sur la santé des populations et même sur la sécurité des personnels.
Plus
encore, le fait que ces pylônes se multiplient dans les villes sans partage d’infrastructures
entre les acteurs a un impact négatif sur les tarifs des télécommunications
pratiqués au Cameroun, souligne le régulateur télécoms.
C’est pourquoi le Pr Philémon Zoo Zame invite ces opérateurs concessionnaires et fournisseurs des services des communications électroniques à « mettre un terme à cette situation préjudiciable » en respectant la décision N° 00000054/Minpostel du 18 avril 2013, fixant les conditions d’installation des pylônes et des mâts à usages des télécommunications à l’effet d’assurer le développement harmonisé de ces infrastructures passives.
Selon le DG de l’ART, l’implantation des pylônes, des mâts et des tours à usage des télécommunications doit prendre en compte les charges dues aux vents et les besoins de la communauté des exploitants de réseaux. Aussi, précise le Pr Philémon Zoo Zame, la distance minimale entre deux pylônes est encadré en zone urbaine et en zone rurale. Par exemple, la distance minimale entre deux pylônes voisins est de 750m en zones résidentielles et de deux Km dans les zones non résidentielles.
Au finish,
le DG de l’ART rappelle à ces opérateurs que « l’installation des mâts et des
pylônes de télécommunications sans autorisation fait l’objet de sanction par
l’Agence de régulation des télécommunications » et invite ceux qui sont en situation
irrégulière de prendre attache avec l’ART afin de régulariser les
infrastructures passives déployées sans autorisation.
Ce que dit la loi
Digital
Business Africa vous propose un extrait de cette décision N° 00000054/Minpostel
du 18 avril 2013, fixant les conditions d’installation des pylônes et des mâts
à usages des télécommunications au Cameroun
[Digital Business Africa] – A partir du mois de mai 2019, Bolloré Logistics, spécialiste de la supply chain, déploiera à l’échelle mondiale son nouveau T.M.S CargoWise One. Il s’agit d’une solution qui permet aux prestataires de services logistiques d’effectuer le suivi des opérations complexes à partir d’une seule base qui regroupe les données des clients (utilisateurs, fonctionnalités, pays, langues et devises).
Elle offre aussi à ses utilisateurs la
possibilité de suivre les formalités douanières, les opérations de transport
multimodal, le stockage. De manière générale, elle permet d’avoir une vue sur
l’ensemble de la chaine logistique.
« La plate-forme CargoWise One a été conçue selon un schéma global de gestion et vise à accroître la productivité via des systèmes électroniques intégrés, une réduction des coûts, la digitalisation et de puissantes capacités d’automatisation. Nous sommes ravis que Bolloré Logistics ait fait le choix de déployer CargoWise One dans son réseau mondial afin de renforcer sa compétitivité dans un secteur complexe et en constante évolution», explique Richard White, fondateur et Président- directeur général de WiseTech Global, qui a signé un accord de partenariat stratégique avec Bolloré Logistics pour la fourniture de la solution.
Dans le même temps, Bolloré Logistics annonce la fin programmée de ses T.M.S actuellement utilisés : « Nous avons choisi la plateforme CargoWise One qui répond pleinement à nos attentes et à notre ambition. Ce nouvel outil remplacera progressivement l’ensemble de nos T.M.S actuels. Il assurera aussi la communication avec nos solutions existantes tels que les outils DMP, Concerto et Link. » affirme pour sa part Thierry Ehrenbogen, Président de Bolloré Logistics.
[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications sénégalais Sonatel, contrôlé majoritairement par le français Orange fait son entrée sur le marché gambien. Le groupe a annoncé le 29 avril 2019 avoir conclu, en partenariat avec la société d’investissement Teraga Capital un accord pour l’acquisition de 91,6% des parts de Xoom Wireless. Il s’agit d’un opérateur qui possède une licence de Fournisseur d’accès Internet en Gambie.
Dans la foulée, le groupe Sonatel a annoncé de prochains investissements en Gambie. Des investissements qui devraient permettre de renforcer le réseau de Xoom Wireless, dans le pays, en améliorant la qualité de son service.
In fine, cela devrait permettre au groupe Sonatel de davantage conforter sa position sur le marché de la sous-région Afrique de l’Ouest, sur lequel il mène une vaste offensive.
Notons toutefois que l’accord signé entre la Sonatel et Xoom Wireless devra encore recevoir l’aval des autorités gambiennes pour pouvoir entrer en vigueur, et concrétiser ce rachat.
[Digital Business Africa] – Au Congo, les startups et les incubateurs bénéficieront prochainement d’un coup de pouce dans leur processus de développement. Ceci, à la faveur de la mise sur pied d’un laboratoire d’accélérateur d’innovation, né d’un accord signé le 17 avril 2019 en marge du salon Osiane 2019 entre le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’association Pratic, organisatrice du salon Osiane.
De manière
pratique, ce laboratoire contribuera à faire davantage connaître et valoriser
les opportunités du numérique au Congo à l’échelle internationale via un réseau
d’experts d’entreprises et d’institutions. Il permettra également de développer une coopération
multiforme nationale et internationale, dans le domaine du numérique et
l’innovation.
« Il s’agit d’une réaffirmation de l’engagement du Pnud et la place centrale qu’il accorde à l’innovation et aux nouvelles technologies dans la recherche de solutions audacieuses, pragmatiques et révolutionnaires aux défis de développement du pays. Il vise à faire émerger au niveau local une intelligence collective pour tester de nouvelles approches, explorer des idées ambitieuses et novatrices qui inspireront des changements dans la manière d’appréhender les questions complexes de développement du Congo. Ce réseau de laboratoires d’accélérateurs nationaux fait partie de l’objectif du Pnud consistant à connecter les connaissances et les solutions tout en investissant dans des approches novatrices et ambitieuses », explique Emma Ngouan-Anoh, la représentante adjointe du Pnud au Congo.
Dans son discours de clôture d’Osiane 2019 le 18 avril 2019, Luc Missidimbazi a à nouveau salué cet accord qui a coloré positivement ce salon. « Une vingtaine de start-up a participé au salon Osiane cette année. C’était un grand plaisir de voir des jeunes apporter des solutions aux besoins des citoyens. Et nous avons pu constater la capacité de nos jeunes à être aujourd’hui des acteurs du développement. Et pour cela, nous devons les accompagner. Cet accompagnement, nous allons le faire grâce à un partenaire, le PNUD. Le PNUD nous a choisis pour être l’un des accélérateurs de l’innovation à travers des appels à projets qui seront lancés et la mise en place des incubateurs. C’est très important, parce que ce maillon a longtemps été négligé en Afrique centrale particulièrement, alors que nous avons des compétences. Et rien que pour cela, nous sommes très satisfaits d’Osiane 2019 », a déclaré Luc Missidimbazi.
Notons en rappel que ce laboratoire
d’accélérateur lancé au Congo rejoint une soixantaine d’autres lancés par le
Pnud en Afrique au cours de l’année 2019. Il rentre dans les initiatives en vue
d’atteindre les ODD, dont le développement des TIC constitue un pilier central.
[Digital Business Africa] – Au Congo, c’est une annonce qui concrétise à la fois l’ouverture du pays, mais également la dématérialisation de son administration. D’ici le mois d’août 2019, le Congo Brazza mettra en ligne un visa touristique à l’adresse de tous les visiteurs étrangers qui souhaitent explorer le pays.
Une mesure qui vise à
rendre la destination Congo beaucoup plus attractive et accessible par les
touristes internationaux. Selon Benoît
Ngayou, le coordonnateur du Projet d’appui pour le développement des
entreprises et la compétitivité (Padec), qui fait l’annonce, des progrès
substantiels ont déjà été réalisés dans le cadre de ce projet.
« Au stade actuel de la mise en œuvre de cette activité, nous avons réussi à recruter le consultant qui devrait appuyer le ministère dans le cadre de la mise en œuvre de cette activité. Il a été recruté par appel d’offres. C’est un consultant chevronné qui a l’expérience. Il a eu à travailler dans plusieurs pays. Nous avons cette chance, avec l’appui de l’Organisation mondiale du tourisme qui nous a guidés dans ce processus de passation des marchés. Le consultant est disponible, il sera au pays dans les jours qui suivent pour pouvoir exécuter la mission qui lui est assignée à ce titre », explique Benoît Ngayou, cité par l’agence Adiac.