[Digital Business Africa] – En République du Congo, l’Agence de régulation des Postes et des Communications électroniques (Arpce) a rendu public son rapport 2018 sur le marché de la téléphonie mobile dans le pays. Un rapport qui présente globalement des performances satisfaisantes dans le secteur. Par exemple, au 31 décembre 2018, le marché congolais enregistre plus de 4,9 millions d’abonnés répartis entre MTN et Airtel. Le nombre d’abonnés entre 2017 et 2018 a baissé de 1,6% (en partie du fait de l’absence des données réelles de l’opérateur Azur).
D’après l’ARPCE, comparé à
2014, le nombre d’abonnés, en 2018, a augmenté de 8,3%. Le marché de la téléphonie
mobile est composé à 99,4% d’abonnés prépayés, contre 0,6% d’abonnés post
payés. Le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile est de 99,3% au
31 décembre 2018, contre 103,7% au 31 décembre 2017.
Pour sa part, le taux de pénétration du
marché de la téléphonie mobile était de 99,3% au 31 décembre 2018, contre
103,7% au 31 décembre 2017. Comme les années précédentes, la filiale locale du
sud-africain MTN conserve les plus grandes parts de marché, suivi de l’indien
Airtel. Les deux opérateurs ont respectivement 53% et 47% de parts de marché en
fin 2018.
Si le taux de pénétration et le nombre
d’abonnés restent encourageants, le revenu total du marché de la téléphonie
mobile a enregistré une baisse de 17,1% en 2018, par rapport à 2017. En effet,
de 188,1 milliards de F CFA en 2017, le revenu total du marché a atteint 156
milliards de F.CFA en 2018.
En 2018, le revenu voix sortant
représente environ 83,9% du revenu total du marché de la téléphonie mobile,
suivi du revenu voix entrant qui représente 9,5% et du revenu SMS sortant qui
ne représente que 6,7% du total. Le revenu sortant Voix a enregistré une baisse
de 14,5% entre 2017 et 2018, passant respectivement de 153,0 milliards de F CFA
à 130,8 milliards de F CFA. Au cours de la même période, le revenu entrant a
baissé de 36,7%; tandis que le revenu SMS sortant a baissé de 11,5%.
[Digital Business Africa] – La Société Générale de Surveillance (SGS) et Global Voice Group ont procédé le 18 janvier 2019 à la remise du système de surveillance du trafic des télécommunications (TTMS) que le gouvernement a acquis en 2013 pour contrôler les communications mobiles et les transferts mobiles d’argent. La cérémonie de rétrocession qui intervient au terme du partenariat « Build, Operate and Transfert » a été présidée par le président tanzanien, John Magufuli, dans les locaux de l’autorité tanzanienne de régulation des communications (TCRA).
Selon James Kilaba, le DG de la TCRA, le système conçu par le consortium SGS et Global Voice Group a été une grande réussite et a été d’un très grand apport pour identifier le trafic frauduleux (Simbox) des appels internationaux entrants. La fraude au contournement des communications internationales est par exemple passée de 65% à 10% seulement entre 2007 et 2017.
Ce système a également servi au contrôle des transactions d’argent mobile. « La composante de surveillance de l’argent mobile du système permet aux autorités de surveiller ces services en forte croissance et de surveiller leur conformité réglementaire ainsi que leur sécurité, leur fiabilité et leur qualité pour les Tanzaniens, en particulier les non bancarisés pour lesquels l’argent mobile représente des services essentiels pour leur inclusion financière », a expliqué lors de cette cérémonie de rétrocession James Claude, le PDG de Global Voice Group (GVG).
En moins d’un an, en collaboration avec SGS (Société Générale de Surveillance), notre partenaire suisse du consortium, nous avons mis en place un système qui distingue la TCRA en l’amenant au rang de premier régulateur au monde à utiliser des technologies de traitement de données pour surveiller étroitement les performances financières du secteur des télécommunications.James Claude, PDG de Global Voice Group (GVG)
Celui-ci se satisfait d’ailleurs de la collaboration avec SGS. « En moins d’un an, en collaboration avec SGS (Société Générale de Surveillance), notre partenaire suisse de consortium, nous avons mis en place un système qui distingue la TCRA en l’amenant au rang de premier régulateur au monde à utiliser des technologies de traitement de données pour surveiller étroitement les performances financières du secteur des télécommunications », a-t-il ajouté.
Contrôle de la qualité de service
Aussi, la technologie de pointe rétrocédée au gouvernement a permis au régulateur télécoms de déterminer la qualité de service fournie par les opérateurs de téléphonie mobile à leurs clients et a permis l’identification des détenteurs des cartes SIM dans le cadre du Registre central d’identification des équipements (CEIR).
Dans le cadre du contrôle de cette qualité de service, en avril 2017, la TCRA a infligé des amendes d’un montant total de 695 millions d’euros à sept opérateurs de téléphonie mobile pour n’avoir respecté les normes de qualité du service fournies après la mesure de la qualité de service effectuée entre janvier et mars 2017 dans les régions de Dar es Salaam, de Mbeya et d’Iringa.
Par ailleurs, grâce à cette technologie TTMS, le régulateur télécoms a également été en mesure d’identifier les numéros de code de périphérique mobile (IMEI), de déterminer le revenu des opérateurs de téléphonie mobile, de la consommation d’appels, de services de messagerie SMS et de données Internet.
« Le système TTMS comprend plusieurs composantes. Parmi ces composantes, la volumétrie et la facturation du trafic international entrant en Tanzanie, ainsi que la détection et l’élimination de la fraude au contournement des communications internationales. Toutes des composantes opérationnelles depuis octobre 2013 et qui ont déjà donné des résultats tangibles », affirme James Kilaba.
Les activités économiques liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC) se sont développées et continuent de se développer considérablement dans notre pays, d’où la nécessité de disposer d’un système de suivi robuste.James Kilaba
Résultats
Parmi ces résultats tangibles, James Kilaba laisse entendre que grâce à ce système de contrôle TTMS, l’Etat a pu collecter 93 milliards de shillings (40 234 825 dollars US) en recettes au cours des cinq dernières années. Et ce, sur les plus de 40 millions d’abonnements à des réseaux de téléphonie mobile enregistrés en Tanzanie. Le volume des transactions par Mobile Money est passé de 8,5 trillions de shillings (367 737 649 dollars US) par mois en 2007 à 11,6 trillions de shillings (501 853 733 dollars US) en 2018.
« Les activités économiques liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC) se sont développées et continuent de se développer considérablement dans notre pays, d’où la nécessité de disposer d’un système de suivi robuste », indique James Kilaba.
Pour James Claude, « le système TTMS offre des capacités de contrôle améliorées qui profitent à la Tanzanie et à tous les Tanzaniens en permettant à la TCRA et au gouvernement de voir en temps réel ce qui se passe réellement dans le secteur des télécommunications en termes de qualité, de sécurité, de performance et de conformité, améliorant ainsi considérablement la gouvernance d’un secteur qui joue un rôle majeur dans le développement socio-économique du pays ».
Le président John Magufuli a présidé la cérémonie.
Le président de la République, John Magufuli, pour sa part a indiqué que ce système a été et est très utile pour le pays. “Sans ce système, nous ne pouvons pas vérifier le recouvrement des impôts auprès des opérateurs télécoms et nous ne pouvons pas percevoir les impôts. Sans ce système, les recettes supplémentaires n’auraient pas été possibles“, a indiqué John Magufuli.
L’on se rappelle qu’en 2016, le président Magufuli avait limogé Ally Simba, l’ancien président de TCRA, et dissout l’ensemble du conseil d’administration composé de cinq membres et dirigé par le professeur Semboja, pour une perte de 400 milliards de shillings (environ 182,15 millions USD) par an de recettes fiscales sur les téléphones mobiles. Résultat d’une enquête détaillée dans le rapport du contrôleur et vérificateur général (CAG), déposé au Parlement en avril 2016.
Le DG de la TCRA et le CEO de GVG satisfaits de la collaboration.
D’après les médias locaux, le contrat conclu entre TCRA et Société générale de surveillance (SGS) basée en Suisse signé en 2013 était d’un montant de 42 milliards de shillings.
[Digital Business Africa] – La présidente de Gfi Afrique, Saloua Karkri Belkeziz, par ailleurs présidente de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI), a rencontré ce 19 février 2019 à Yaoundé la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng.
Durant cet entretien d’une heure qu’elle a jugé très intéressant, elle a exposé la stratégie Maroc Digital 2020 et comment se finance cette stratégie et la coordination entre les différents départements chargés de la mise en œuvre de la stratégie Maroc Digital 2020. « Il semblerait que ce sont les deux points qui préoccupent la ministre Minette Libom Li Likeng et qui l’empêchent d’accélérer la mise en œuvre du plan stratégique Cameroun numérique 2020, malgré sa forte détermination et sa volonté », confie à Digital Business Africa, Mme Saloua Karkri Belkeziz.
Aussi, affirme Saloua Karkri
Belkeziz, « j’ai également exposé le
savoir-faire de notre groupe Gfi et sa détermination à accompagner le continent
dans sa transformation digitale et ce en identifiant une offre adaptée et en
investissant dans chaque zone pour garantir une proximité avec le marché »,
explique-t-elle.
La présidente de GFI Afrique affirme que le Cameroun pourrait être le hub du groupe GFI dans la zone Afrique centrale. Présidente de l’APEBI, elle n’a pas manqué de présenter le « partenariat réussi » au Maroc entre le secteur public et le secteur privé à travers l’APEBI. Accompagnée pour la circonstance par Pierre-François Kamanou, le président du REPTIC (Réseau des professionnels des TIC, des télécoms et du numérique en Afrique), la présidente de l’APEBI a indiqué comment le REPTIC pourrait s’inspirer de l’expérience de l’APEBI pour jouer un rôle aussi important au Cameroun.
Au Cameroun, la présidente de GFI Afrique a également participé à la conférence Innovation 4 Human organisé par Digital Business Africa en collaboration avec la fondation Inter-Progress sur le thème : « Digitalisation des services publics : comment parvenir à un cashless and paperless government ». Aussi, elle a discuté avec environ 200 jeunes chercheurs d’emplois au salon Promote 2019 en leur présentant les nombreuses possibilités et besoins du secteur numérique marocain.
[Digital Business Africa] – C’est une bonne nouvelle pour les jeunes entreprises Tech du continent africain. La société de capital-risque Ingressive Capital, filiale de la société africaine de conseil en investissement Ingressive LLC, a annoncé son intention d’injecter dans les startups africaines des financements compris entre 50 000 et 100 000 dollars.
« La collecte de fonds est difficile. Nous voulons aider les startups les plus brillantes de toute l’Afrique à rester concentrées et à continuer à bâtir. Nous recherchons de bonnes idées élaborées par des équipes solides. Nous cherchons le meilleur des meilleurs, quels que votre localisation sur le continent ou votre connaissance », explique Maya Horgan Famodu, associé chez Ingressive Capital.
Selon le journal Innovafrica, la société fournit également des financements de suivi avec sa propre base d’investisseurs, dont beaucoup gèrent certains des principaux fonds mondiaux, tels que Y Combinator et Techstars, et recherche des jeunes pousses en phase post-lancement proposant d’excellents produits permettant de résoudre de gros problèmes. Les demandes de financement sont ouvertes sur le site Internet de Ingressive Capital
[Digital Business Africa] – L’Institut africain de développement de la Banque africaine de développement (BAD) annonce le lancement du prochain programme africain des leaders mondiaux en informatique. L’appel à candidatures, qui prend fin le 9 avril 2019, entre dans le cadre du programme de partage connaissances (KSP) de la coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC).
« L’objectif du programme est de créer sur le continent africain une masse critique d’experts informatiques internationaux : des professionnels hautement qualifiés en TIC. Il permettra aux professionnels des pays africains, à mi- carrière, d’être outillés aux dernières techniques et connaissances dans le cadre d’études supérieures dans des établissements d’enseignement supérieur en Corée. Une fois leurs études terminées, les universitaires devraient retourner dans leur pays d’origine pour appliquer et diffuser leurs connaissances et compétences nouvellement acquises afin d’améliorer le développement de leur pays », précise l’institution dans un communiqué.
Ce programme de maîtrise en technologies de l’information dure deux ans. Il propose des cours intégrés axés sur les technologies de l’information et les stratégies commerciales coréennes. Il offre également des possibilités de mise en réseau avec des entreprises coréennes du secteur de l’informatique par le biais de cours et de séminaires.
[Digital Business Africa] – En Mauritanie, les services de télécommunications devraient au cours des prochaines années être beaucoup plus fluides. Ceci, à la faveur de l’entrée en service du backbone national, dont le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz a officiellement lancé les travaux de construction le 20 février 2019.
L’infrastructure dont le montant global s’élève à 12 millions de dollars US est financée par la Banque mondiale et sera exécuté par la société chinoise ZTE. De manière concrète les travaux engloberont le génie civil, la pose des fibres optiques, la construction des centres techniques et l’acquisition et le montage des équipements de transmission et de contrôle.
En ce qui concerne le tracé du backbone, il s’étendra sur un total de 1 650 kilomètres, et longera plusieurs axes routiers du pays, apportant ainsi la connectivité haut débit aux personnes évoluant en zones rurales. Avec la construction de ce backbone national, le déploiement dans le pays de la 4G pour lequel un appel d’offre a été récemment lancé devrait se faire plus facilement.
[Digital Business Africa] – L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Radio France Internationale (RFI) et Reporters sans frontières (RSF) ont annoncé le 6 février 2019 le lancement de la quatrième édition du « Prix francophone de l’innovation dans les médias ». Un appel qui s’adresse à tous les médias (radio, télévision, presse écrite et nouveaux médias) des 54 États et gouvernements membres de la Francophonie ayant développé des offres innovantes prenant en compte les nouveaux modes de consommation et d’accès à l’information.
Le prix sera remis le 20 mars 2019, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, lors d’une Cérémonie qui se tiendra au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie, à Paris. Les lauréats seront désignés par un jury composé de représentants de l’OIF, de RFI et de RSF ainsi que d’autres personnalités du monde des médias francophones. Ils bénéficieront d’une dotation de 10 000 euros (1er Prix), 6 500 euros (2e Prix) et 3 500 euros (3e Prix) destinée à consolider le développement de leur entreprise.
Les candidatures sont ouvertes du 6er février au 1er mars
2019 sur les sites Internet de l’Organisation internationale de la Francophonie,
de RFI et de Reporters sans frontières.
[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, au lendemain de l’annonce de l’introduction depuis le 1er janvier 2019 d’une taxe de 7,2% sur les commissions de transferts mobile money, et de sa répercussion depuis le 1er février 2019 sur les tarifs du service à payer par les consommateurs, les voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer cette hausse. Parmi celles-ci, celle de la Confédération des consommateurs de Côte d’Ivoire (COC-CI) qui regroupe 10 associations et fédérations. D’après son président Jean-Baptiste Koffi, cette décision du gouvernement constituera une entrave à l’inclusion financière et une action néfaste sur le pouvoir d’achat des ivoiriens. Ceci, au moment où les transactions par Mobile Money connaissent une expansion dans le pays.
« Les frais des transactions monétaires via la téléphonie
mobile (paiements ou transferts d’argent) ont augmenté de 7,2% en 2019. Cela
revient beaucoup plus cher aux consommateurs d’utiliser un service accessible
qui a commencé à entrer dans nos habitudes. Le taux de bancarisation demeure
encore faible dans le pays, avec moins de 20 personnes sur 100 titulaires d’un
compte bancaire. Cette décision est un mauvais signal
pour le coût de la vie en général et surtout un facteur limitant pour
l’inclusion financière tant souhaitée par l’Etat lui-même », explique Jean-Baptiste
Koffi.
Notons en rappel que depuis le 1er février 2019, les tarifs de transfert d’argent par téléphone mobile en Côte d’Ivoire ont augmenté de 7,2%. Selon l’Union nationale des télécommunications (Unetel), cette hausse est la résultante d’une nouvelle mesure du gouvernement visant à taxer ces transactions, justement à hauteur de 7,2% sur le montant des commissions payée. Selon l’Unetel, il s’agit d’une «hausse proportionnelle» que les entreprises ont choisi d’appliquer aux transactions pour couvrir de nouvelles taxes spécifiques que l’Etat exige des sociétés de téléphone et des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile.
Déjà, en 2018, cette mesure avait
été introduite dans le projet de loi de finance. Suite à une levée de bouclier
du patronat et des associations de consommateurs, le gouvernement avait
finalement fait machine arrière…en attendant de trouver la bonne formule pour
finalement faire passer la pilule en 2019, sans trop de remous.
[Digital Business Africa] –En Côte d’Ivoire, Digital Afrique Telecom (DAT) a annoncé le 11 février 2019 le lancement réussi d’un système de carte à puce et de billetterie permettant aux usagers des transports publics ivoiriens de monter à bord de plus de 700 bus par jour grâce aux cartes sans contact. Cette billetterie intelligente permet à chaque passager de la SOTRA, la compagnie locale de bus d’Abidjan, d’acheter et de recharger une carte à puce en ligne sur la plateforme DAT.
« Le système de billetterie intelligente est l’exemple vivant de la révolution numérique que nous allons déclencher chez Digital Afrique Telecom. Les Ivoiriens et les Africains méritent de bénéficier du pouvoir de la technologie grâce à des solutions innovantes qui peuvent améliorer leur vie quotidienne et l’industrie des transports en fait désormais partie », explique Simplice Anoh, CEO de DAT. On apprend également de lui que les cartes à puce peuvent être rechargées à l’aide de n’importe quel service de paiement mobile ainsi que des porte-monnaie électroniques bancaires disponibles en Côte d’Ivoire via une interface conviviale. Le système est interopérable et offre un accès USSD, App et Web, avec des options OTC aux points de vente SOTRA. DAT a également installé des validateurs compatibles NFC pour les applications sans contact.
Selon un communiqué de la DAT, cette solution permet à la SOTRA de contrôler les revenus générés par chacun des 700 bus qui utilisent actuellement le système. La SOTRA prévoit d’équiper 1 000 bus avec cette solution d’ici fin 2019. La plateforme de billetterie DAT comprend également une fonction événementielle permettant de gérer les billets pour les matchs de football ou les concerts. Les organisateurs disposent désormais d’un outil pour contrôler leurs revenus et garantir le retour sur investissement.
[Digital Business Africa] – Le groupe financier Visa a annoncé le 14 février 2019 le lancement de son programme Fintech Fast-Track en Europe centrale et orientale, au Moyen-Orient et en Afrique : « Dans le cadre des différents efforts qu’elle mène afin de développer une toute nouvelle génération de solutions numériques de paiement, vient d’étendre aujourd’hui son programme Fintech Fast-Track à toute la région Europe centrale et orientale, mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique (CEMEA) », explique le groupe qui ajoute : « Dans moins de quatre semaines, toutes les fintech présentes au niveau régional, seront habilitées à se connecter au réseau de paiement de Visa en collaboration avec le partenaire régional GTP, fournisseur de services d’émission prépayés pour l’Afrique subsaharienne ».
Déjà déployé en Europe, en Amérique latine et en Asie-Pacifique, ce programme est capable de fournir aux fintech un processus d’intégration beaucoup plus rapide et nettement plus simple, et ce grâce à VisaNet, le réseau mondial de Visa, qui fait appel à toute une suite de solutions numériques et de capacités de croissance qui sont parfaitement adaptées. Grâce au programme Visa Fast-Track, les fintech installées au niveau de la région CEMEA pourront désormais intégrer le réseau mondial de Visa en l’espace d’à peine quatre semaines.
Selon Visa, ce programme a été conçu
pour répondre aux besoins des fintechs, tout en s’adaptant à leurs réalités et
tout en leur fournissant des processus beaucoup plus rapides, qui permettent de
réduire le nombre des conditions liées à l’intégration. Le programme est
également capable de relier les différents fintechs à des plates-formes déjà
certifiées par Visa, mais aussi de les connecter aux banques commanditaires,
leur offrant ainsi des possibilités d’extension réelles via le réseau mondial
de Visa. Pour participer au Programme, les fintechs sont invitées à s’inscrire
en ligne sur le site Web du programme www.visa.com/fintechcemea.
[Digital Business Africa] – En Égypte, le gouvernement a procédé à une vaste réorganisation du Conseil d’administration de l’opérateur Egypt Telecom, qu’il détient à 80%. Il en ressort principalement la nomination de l’ingénieur Adel Hamed au poste de directeur général, en remplacement d’Ahmed El Beheiry. «Le conseil d’administration a choisi Adel Hamed au poste de directeur général en raison de sa longue expérience et de ses antécédents éprouvés pour guider la société vers la transformation numérique. Les références de Hamed et son rôle clé dans les systèmes de gros et internationaux de câble de Telecom Egypt en tant que directeur des ventes internationales et de la vente en gros le positionnent comme le candidat idéal pour capitaliser sur les actifs de Telecom Egypt afin de mettre en œuvre la stratégie de transformation numérique. Je tiens à remercier les anciens membres du conseil d’administration de Telecom Egypt pour leurs efforts en vue d’apporter une valeur ajoutée à la société et M. Ahmed El Beheiry d’avoir dirigé avec succès la société dans sa transformation en opérateur de télécommunications total », déclare Magued Osman, le président de Telecom Egypt.
En réaction à sa
nomination, Adel Hamed a dit se réjouir « de
consacrer toute mon énergie à conduire cette entreprise déjà prospère à son
potentiel. C’est un moment important dans l’évolution du secteur des
télécommunications et je compte sur une équipe formidable de Telecom Egypt pour
veiller à saisir les opportunités et à renforcer notre force. Je tiens
également à remercier la direction générale de Telecom Egypt et tous les
anciens PDG, en particulier M. Ahmed El Beheiry, qui a déployé des efforts
considérables pour développer la société dans ses unités commerciales. C’est
pour moi une grande responsabilité de poursuivre les efforts des autres à la
lumière de la stratégie de longue date de Telecom Egypt ».
Notons que pour le
gouvernement Egyptien, cette décision est conforme au plan visant à accélérer
l’initiative nationale de transformation numérique, dans laquelle Telecom Egypt
a un rôle stratégique à jouer pour faciliter et accélérer cette transformation
pour le pays. En outre, les nouvelles sources de revenus générées par le projet
devraient renforcer le potentiel de croissance organique de la société.
[Digital
Business Africa] – En Mauritanie, les opérateurs télécoms
en exercice sur le marché ou non sont invités une nouvelle fois à soumissionner
à un appel d’offres de l’Autorité de régulation des télécommunications (Art)
pour la fourniture de services de communications mobiles de deuxième, troisième
et quatrième génération (2G/3G/4G).
Selon le régulateur, l’appel d’offres vise deux types de licences : « Des licences dites 4G, permettant d’utiliser les technologies 4G pour la fourniture de services de communications électroniques aux profits des opérateurs détenteurs de licences 2G/3G en Mauritanie (le Mauritano-marocain Mauritel, le Mauritano-tunisien Mattel et le Mauritano-soudanais Chinguitel); Une licence dite 2G/3G/4G à un nouvel opérateur lui permettant d’utiliser les technologies 2G/3G/4G, pour la fourniture de services de communications électroniques en Mauritanie ».
Notons en rappel qu’en octobre 2018, le régulateur mauritanien avait déjà lancé ce même appel d’offres. Seulement, l’appel n’avait pas suscité l’intérêt de la part des opérateurs. A l’époque, certains avançaient des coûts jugés trop élevés par les opérateurs. Certainement, quatre mois plus tard, cette réticence a certainement été prise en compte par les autorités de régulation. Si ce nouvel appel d’offres venait à être souscrit, ce serait la première fois que la 4G sera disponible en Mauritanie.
[Digital Business Africa] – Le directeur général de l’ART, Philémon Zoo Zame, a reçu les vœux de nouvel an de ses collaborateurs le 07 février 2019 au nouveau siège de l’agence à Bastos. Occasion pour le Dg de fixer le cap de la nouvelle année, sans toutefois oublier de jeter un bref regard dans le rétroviseur pour évaluer les évolutions et réformes engagées en 2018.
Pour le DG, le bilan des activités
de l’année 2018 présenté par Silvestre Noubisse, porte-parole du personnel, est
fort éloquent. « En réalité le
mérite de ces réalisations revient à chacun de nous. Sans le travail et
l’investissement au quotidien de l’ensemble du personnel, ces projets
n’auraient pu être réalisés. Sachez que votre engagement est précieux et qu’il
est apprécié à sa juste valeur. C’est le lieu pour moi d’exprimer ma gratitude
à chacun de vous pour votre travail assidu, votre franche collaboration et
votre implication effective à divers niveaux pour la réussite des missions qui
nous sont assignées. Je vous exhorte à continuer dans la même lancée »,
a déclaré Philémon Zoo Zame à ses collaborateurs.
Toutefois, le DG leur a indiqué que des défis demeurent et qu’ils doivent les surmonter ensemble. Philémon Zoo Zame en énumère cinq principaux : L’ART n’a pas encore réussi à complètement corriger la perception que les consommateurs ont de la qualité de service des réseaux de communications électroniques dans notre pays ; le paiement des redevances d’utilisation des fréquences par les opérateurs titulaires de concession et les représentions diplomatiques ainsi que des pénalités infligés aux opérateurs restent une préoccupation majeure ; le respect des obligations en matière d’identification des abonnés par les opérateurs est loin d’être optimal; l’évaluation de l’exploitation des équipements de contrôle montre qu’ils n’ont pas encore atteint leur niveau de plein emploi. Enfin, les stratégies et outils de régulation de l’ART doivent connaître une adaptation eu égard au développement rapide de nouveaux services, ce qui est n’est pas sans contrainte.
Philémon Zoo Zame reconnaît en
effet que les populations attendent beaucoup du secteur des télécoms. « Elles attendent de voir les signaux positifs
de la bonne santé de notre économie notamment à travers l’amélioration de la
qualité de service offerte et du taux de couverture du réseau. Elles attendent recevoir
des services innovants qui répondent à leurs besoins. L’Agence doit par
conséquent être à l’écoute des
consommateurs et s’assurer que le marché répond à leurs aspirations légitimes. L’Agence doit veiller à ce que toutes les barrières à
l’entrée du marché soient levées », indique le DG.
Il ne manque pas de rappeler que « les communications électroniques constituent une porte ouverte sur le monde, un outil de productivité pour les entreprises et les administrations, un facteur de croissance pour notre pays ». Tout en citant le discours de fin d’année du président de la République, Paul Biya. Le président déclarait alors qu’«il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer le numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires ». Et le DG d’inviter ses collaborateurs à œuvrer pour que le vœu du président soit une réalité.
Des contrats de performance
Pour cela et dans une optique de
pilotage par la performance, Philémon Zoo Zame a innové cette année 2019. Après
le vaste redéploiement des effectifs décidé par le conseil d’administration en décembre
2018, il a assigné des objectifs et des résultats à atteindre à chaque
structure de l’ART. Cela s’est matérialisé par la signature des contrats de
performance entre le directeur général
et chaque chef de structure. « Ce
contrat engage chaque personnel de la structure corrélativement à son niveau de
responsabilité et servira de base à
l’évaluation des performances du personnel et des services. Je saisis cette occasion
pour réitérer les prescriptions qui servent de socle aux valeurs essentielles
pour l’atteinte de nos objectifs: la présence effective au poste, la discipline
et l’engagement total au travail. Afin de renforcer des mesures visant à
s’assurer du respect des règles de discipline, un nouveau dispositif de
contrôle d’accès sera mis en place », a prescrit Philémon Zoo Zame.
Toujours dans l’optique de parvenir
à des résultats probants et en répondant aux doléances du personnel de l’ART,
le DG s’est engagé à poursuivre les actions déjà initiées en vue d’améliorer
les conditions de travail de l’ensemble du personnel. « Ensemble, nous allons les analyser pour y
apporter des solutions appropriées. Déjà, s’agissant des primes j’ai instruis une
mission de benchmark dans certains établissements comparables au nôtre (CNPS, FEICOM,
l’ANTIC, etc) dont les résultats nous donneront des indications utiles à
l’élaboration de propositions à soumettre au Conseil d’Administration. Avec la
mise en œuvre des résolutions du Conseil d’administration relative à
l’assainissement du fichier du personnel, les questions relatives aux avancements
et reclassements connaîtront des avancées », a annoncé Philémon Zoo
Zame.
Par Digital Business Africa
Libres propos de Philémon Zoo Zame : comment seront adressés les défis
identifiés à l’ART
Philémon Zoo Zame, directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun.
« En premier lieu, l’Agence ambitionne de poursuivre et d’intensifier
les concertations engagées avec les acteurs du secteur. A mon sens, le dialogue
est un facteur essentiel à la résolution rapide des problèmes auxquels le
secteur est confronté.
En second lieu, dans le souci d’optimiser l’utilisation des
équipements de contrôle de la qualité de service et de contrôle de
l’utilisation des fréquences, nous allons poursuivre et renforcer la mise en
œuvre des mesures visant à accroître leur exploitation.
Dans la même veine, les activités
de pose de la fibre optique feront l’objet d’une attention particulière pour
s’assurer qu’elles sont conformes aux bonnes pratiques et aux normes en la
matière.
En troisième lieu, l’étude sur la valeur numérique de la fréquence
radioélectrique sera réalisée à l’effet de valider, définitivement je l’espère,
la méthode de calcul de redevances d’utilisation de fréquences dans notre pays
et de permettre à l’Agence d’avoir une meilleure maitrise de ses recettes.
En quatrième lieu, les conclusions et recommandations sur l’assainissement du personnel seront
mises en œuvre. La fiabilisation du fichier du personnel permettra à l’Agence
d’avoir une meilleure visibilité sur les qualifications et les compétences de
chaque agent en vue d’une juste reclassification et, le cas échéant, la
reconversion de certains employés au métier de régulation ou aux métiers
support pour accroître la productivité de l’Agence. L’enjeu est de taille :
l’Agence doit constamment avoir les moyens humains adéquats pour efficacement remplir
ses missions.
En cinquième lieu, nous entendons finaliser la mise en conformité de
nos textes notamment les textes organiques (Statuts du personnel, Règlement
intérieur, organigramme et cadre organique, résolutions diverses) avec la loi de
2017 sur le Statut des Etablissements publics et la loi de 2018 portant régime
financier de l’Etat.
Dans le même chapitre, nous comptons
adopter notre plan stratégique 2020-2022 pour impulser une nouvelle vision à l’ART. Le secteur des télécommunications étant en
constante mutation, l’Agence ne peut
mieux se réinventer que si elle anticipe sur les besoins futurs.
En sixième lieu, notre défi est de veiller à ce que l’ensemble des
engagements financiers pris en 2019 n’excèdent pas nos ressources propres. A
cet égard, je vous invite à une gestion plus rigoureuse et à une exploitation effective
de toutes les sources de gain possible, notamment le recouvrement forcé de nos
créances.
En septième lieu, pour assurer la cohérence entre les besoins
actuels et futurs de l’Agence d’une part, et garantir la robustesse et la
résilience du système d’information qui sera mis en place, d’autre part,
l’Agence entend finaliser le projet de schéma directeur en cours et amorcer, le
cas échéant, sa mise en œuvre effective.
En huitième lieu, l’acquisition et la maîtrise des outils
nécessaires à l’encadrement des activités de régulation feront l’objet d’une
attention particulière. En effet, l’Agence
a, jusque-là, du mal à évaluer avec précision les coûts des différentes
prestations des opérateurs de même que les chiffres d’affaires générés sur
lesquels sont assis les frais de régulation. Cette situation est préjudiciable
non seulement à la concurrence, notamment aux fournisseurs des services
internet et des fournisseurs d’accès internet, mais aussi aux consommateurs, au
regard de la faible baisse des tarifs d’interconnexion observée.
En neuvième lieu, nous envisageons de renforcer et diversifier nos
relations de coopération et de partenariat. Comme vous le savez, la coopération
et le partenariat constituent un important levier non seulement de renforcement
de capacités et d’échanges d’expériences mais aussi d’affirmation du leadership
de notre Agence et de notre pays. »
[Digital Business Africa] – L’Ivoirien Lacina Koné, l’actuel conseiller en charge de l’Economie numérique et de la Réforme informatique du Premier ministre ivoirien, a été désigné directeur général de l’Alliance Smart Africa, hier 11 février 2019, à Addis-Abeba, en Ethiopie. C’était lors du Comité exécutif de cette structure qui s’est tenue en marge de la 32ème assemblée ordinaire de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue le 10 février à Addis-Abeba.
Lacina Koné remplace le Malien Hamadoun Touré, titulaire de ce poste depuis octobre 2015, mais au titre de directeur exécutif. Cette appellation change et devient une direction générale. En effet, le Dr Hamadoun Touré a présenté au cours de cette rencontre le plan d’action de Smart Africa, le budget de l’exercice 2019 et les innovations envisagées. C’est ainsi que parmi ces innovations il a annoncé le changement d’appellation. L’on passe du titre de directeur exécutif à celui de directeur général. Par ailleurs, il a annoncé la création d’un poste d’adjoint au directeur et d’autres postes à durée déterminée. Par exemple de 6 mois.
Le Dr Hamadoun Touré, ancien SG de l’UIT, a témoigné de sa reconnaissance aux chefs d’Etat africains qui l’ont soutenu durant son mandat de trois ans à la tête de l’alliance Smart Africa. Particulièrement les présidents Paul Kagamé du Rwanda, Ibrahim Boubacar Keita du Mali et Uhuru Kenyatta du Kenya.
Selon le Dr Hamadoun Touré les quatre défis majeurs à relever par Smart Africa et par Lacina Koné sont la mise en place des infrastructures numériques en Afrique, le développement des contenus, le développement des applications et celui des capacités. Le Dr Hamadoun Touré et Lacina Koné se connaissent bien (voir photo), le second ayant travaillé sous les ailes du premier dans une structure privée aux Etats-Unis.
Pour l’année 2019, apprend-on, le
budget de Smart Africa est estimé à un peu plus de 3,561 millions de dollars
contre un peu plus de 2,515 en 2018.
Pour ce qui est des acquis de l’Alliance,
le président Paul Kagamé, PCA de cette initiative qu’il a lancée en 2015, salue
les évolutions enregistrées au cours des trois précédentes années. « L’alliance Smart Africa compte désormais 24
pays membres et représente un marché de plus de 600 millions de personnes »,
se réjouit-il.
Lacina Koné et Smart Africa
D’après l’agence ivoirienne de presse, Lacina Koné qui a également servi auprès du président de la
République en tant que conseiller chargé des TIC de 2011 à 2017 est un
professionnel de l’industrie des TIC, avec plus de 25 ans d’expérience
dans les secteurs des télécommunications, satellites et de systèmes de
transport intelligent.
Avant ce poste, M. Koné a occupé plusieurs postes techniques et de gestion de haut niveau avec des entreprises prestigieuse tel que Booz Allen Hamilton et Intelsat, aux États-Unis.
Concernant son cursus, « aux Emirats Arabes Unis, il a acquis un Bachelor en Génie électronique,
à l’Université Ajman. En Grande-Bretagne, il a validé son grade de
polytechnicien Master en Data Communication à l’Université de Brunel et aux
Etats-Unis, son MBA à l’Université de George Washington », écrit l’AIP.
Le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste , Claude Isaac DE, présent à Addis-Abeba a salué la désignation de son compatriote
Rappellons que la
Smart Africa Alliance a été créée en 2013 à l’occasion du Transform Africa
Summit tenue cette
année-là à Kigali au Rwanda. Il naît du constat selon lequel les pays d’Afrique
du Nord avaient pris un train d’avance considérable sur ceux d’Afrique
subsaharienne en matière de développement des TIC. C’est ainsi que le Burkina
Faso, le Gabon, le Kenya, le Mali, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, le
Tchad et l’Ouganda avaient alors décidé d’unir leurs efforts autour d’un projet
commun de réduction de leur fracture numérique. Aujourd’hui, 24 pays en
sont membres y compris le Cameroun.
L’objectif de l’Alliance, vulgariser
les TIC pour contribuer au développement socio-économique des Etats. Le projet
décline sa vision en cinq objectifs, placer les TIC au cœur des programmes de développement
socio-économique, améliorer leur
accès et particulièrement celui à la large bande, améliorer la
responsabilisation, l’efficacité et la transparence grâce aux TIC, accorder la
priorité au développement du secteur privé, et impulser le développement
durable via les TIC.
[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, c’est un pas supplémentaire dans le développement de l’e-tourisme qui a été franchi le 8 février 2019. La plate-forme technologique mondiale, myGO, dotée d’une centrale de réservation et de promotion des destinations touristiques, a annoncé l’ouverture à Abidjan en Côte d’Ivoire de son bureau Afrique. Un bureau sur lequel s’appuiera la plateforme pour étendre ses activités sur le continent.
Pour justifier le choix d’Abidjan pour abriter ce bureau, Donald Djobo, le Directeur général de myGO Africa évoque le bond économique qu’a enregistré ce pays au cours des dernières années. « Aujourd’hui, nous sommes dans un axe de développement du tourisme. Ce que nous avons constaté contrairement à ce qui se passe dans les autres pays du monde, européens, américains et caribéens, l’Afrique est très en retard en ce qui concerne le e-tourisme. En 2019, nous souhaitons être des leaders des réservations B to B en Côte d’Ivoire et prôner pour que chaque ivoirien ait dans ses mœurs la culture de la réservation des hôtels en ligne», explique Donald Djobo, cité par l’agence APA.
Avec l’arrivée de cette
plateforme en Côte d’Ivoire, c’est de nouvelles opportunités d’affaires qui
s’ouvrent pour les agences de voyages, mais également les établissements
hôteliers « faire la promotion de la destination du pays et réduire
considérablement leurs prix», ajoute Donald Djobo, qui souligne toutefois que «
les outils technologiques ne sont pas
assez utilisés» en Afrique.
[Digital Business Africa] – La Corée du Sud a annoncé le 7 février 2019 lors d’une rencontre sur de possibles partenariats technologiques entre la Corée et l’Afrique sa volonté d’intensifier ses transferts de technologies vers l’Afrique, dans le cadre d’un partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Selon Akinwumi Adesina, le président de la BAD, son institution travaille actuellement à « étudier la mise en place d’un partenariat stratégique avec la Corée qui puisse déboucher sur la création d’un centre de recherche et de formation africano-coréen sur les drones, ouvrant la voie à la quatrième révolution industrielle de l’Afrique ».
Dans le même sillage, Hyung-Ju Kim, qui dirige la
division Stratégie mondiale au sein du Green Technology Center explique que
« l’expertise coréenne peut apporter
une solution concrète, pragmatique, à toute une série de besoins technologiques
criants de l’Afrique… La Banque africaine de développement pourrait jouer ici
un rôle majeur : si nous pouvons apporter la technologie, la Banque peut,
de son côté, identifier et faciliter des projets viables, à même de décupler la
coopération technologique entre l’Afrique et la Corée. »
Dans ce sillage, la Banque africaine de développement a lancé, en coopération avec la ville de Busan et le Busan Techno Park, et grâce à un financement du fonds de coopération Corée-Afrique (KOAFEC), un projet pilote d’utilisation des drones pour la collecte et l’analyse de données au service du développement de l’agriculture en Tunisie. Cela impliquera : pilotage et suivi des périmètres irrigués, suivi des nappes, des effets des changements climatiques, de la dégradation des terres, de la biodiversité, taux de remplissage et/ou envasement des barrages, suivi des saisons et de la production agricoles… La Corée et la Banque africaine de développement envisagent d’étendre ce programme à d’autres régions en Tunisie et à d’autres pays en Afrique et d’explorer l’énorme potentiel de zones industrielles dans d’autres secteurs.
[Digital Business Africa] – Au moment où le marché africain du mobile money est en nette croissance, le groupe nigérian de télécommunications Globacom (Glo) a fait savoir le 8 février 2019 qu’il allait lancer « dans quelques semaines » un service de transfert d’argent mobile au Nigéria. D’après la directrice marketing de Globacom, Sola Mogaji qui révèle l’information, le service mobile money de Glo sera « un pas supplémentaire pour renforcer l’inclusion numérique au Nigéria ». A cet effet, elle décrit le prochain service mobile money de Glo comme étant « plus facile d’utilisation que les comptes bancaires traditionnels, compatible avec les smartphones et les combinés de base ».
A côté du lancement prochain de son service mobile money, Globacom annonce également le lancement d’autres services numériques, à l’instar de Glo Health, une application de santé mobile ; Glo Drive, un système de stockage cloud ; Glo, un portail de divertissement et Glo Titi, une plateforme d’intelligence artificielle.
[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, organise en collaboration avec le Boukarou et la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement se tiendra du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. Plusieurs experts et entreprises sont conviés à ces rencontres. Ils débattront des thématiques diverses.
Les conférences prévues
Maquette de l’espace de conférences et speechs du concept Innovation for Human à Promote 2019.
Date : 18 février 2019
Thème : Digitalisation des services publics : comment parvenir à un « cashless and paperless governement » ?
Date : 19 février 2019
Thème : All Mobile : comment les offres mobiles innovantes bouleversent les habitudes. Ce que proposent les opérateurs licenciés au Cameroun
Date : 20 février 2019
Thème : Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?
Date : 21 février 2019
Thème : Innovation 4 Good: logement, santé, alimentation, loisir ou comment l’innovation répond aux besoins de l’Homme.
Date : 22 février 2019
Thème : Cameroon Entrepreneurship Act: Quels engagements, quelles actions à prendre par les parties prenantes pour libérer le potentiel entrepreneurial?
Aussi, des ateliers de formations et coaching sont prévus à Innovation 4 Human.
Digital Business
Africa, le Boukarou et la Fondation Inter-Progress vous souhaitent déjà la
bienvenue Innovation 4 Human !
[Digital Business Africa] –Benjamin Gérard Assouzo’o, le directeur marketing de la Cameroon Telecommunications, Camtel, décédé le 15 janvier 2019 à Yaoundé, entame ce jour 07 février 2019, sa dernière marche vers l’éternité. Sa levée de corps a lieu à 15h à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé.
Fervent défenseur de l’opérateur historique des télécoms du Cameroun, Benjamin Gérard Assouzo’o s’est notamment illustré dans la défense des intérêts de Camtel quand l’entreprise publique était en désaccord avec ses partenaires ou avec la Banque mondiale. C’est lui qui portait publiquement la position de Camtel sur plusieurs sujets importants avec une bonne dose de patriotisme.
Digital Business Africa partage avec vous quelques temps forts des entretiens réalisés avec l’ex directeur marketing de Camtel du moment où Digital Business Africa s’appelait encore TIC Mag.
« Nous fournissons l’infrastructure à l’ensemble des opérateurs. En même temps, nous sommes distributeurs de services et en tant qu’entreprise étatique nous ne sommes pas les seuls au monde à le faire. Et de toute façon, il existe une Agence de régulation des télécommunications qui est chargée de régler les soucis de concurrence.
Sans compter qu’en termes de concurrence nous avons-nous aussi des motifs de nous plaindre. Nous voyons des gens creuser pour poser la fibre optique en toute illégalité et notre monopole sur la téléphonie fixe a été brisée par les call-box qui sont une hérésie mondiale. Mais, face à ces problèmes qui sont les nôtre, la Banque mondiale ne semble se soucier que des intérêts des multinationales étrangères quand elle parle de concurrence. Nous trouvons cela malheureux que les intérêts des entreprises nationales ne soient pas également pris en compte dans leur rapport.
Donc, nous demandons un peu moins d’ingérence de sa part. Surtout en cette période de crise mondiale ou les entreprises étrangères cherchent à se redéployer. Cela ne devrait pas se faire à nos dépends.» Benjamin Gérard Assouzo’o
Le réseau de transmission en fibre optique de Camtel est fiable, et incontestablement solide, parce que bâti sur la base des standards internationalement reconnus, et sur lequel les services des plus innovants sans le domaine des TIC sont adossés, à la satisfaction de tous, y compris les ISP et les opérateurs à concession installés dans notre paysBenjamin Gérard Assouzo'o
Camtel travaille pour que l’Etat du Cameroun se dote de toutes les suffisances en matière de TIC et du Service universel des télécommunications. Loin de nous donc une autre idée, que de rappeler, peut-être avec insistance, que chacun doit jouer sa partition et son rôle à fond pour satisfaire l’opinion, les partenaires et les orientations stratégiques de notre paysBenjamin Gérard Assouzo'o
Le CT Phone a eu 900 000 recrutements. Il a souffert de ce qu’il n’y a pas de marchés de terminaux. Donc, chaque fois que les terminaux sont finis, on perd les abonnés en masse. Chaque fois que quelqu’un ne peut pas aller quelque part acheter un terminal, on perd. Et Camtel n’a pas vocation à vendre la quincaillerie. Nous n’allons pas continuer à nous engluer dans un marché de CT Phone qui ne nous rapporte pas grand-chose Benjamin Gérard Assouzo'o
Camtel a décidé de rétablir les services d’Orange Cameroun sur la bonne foi de l’engagement qu’ils ont pris à régler cette facture mardi (soit demain, 10/10/2017, ndlr). Et si mardi ils n’ont pas réglé cette facture, on va à nouveau couper.Benjamin Gérard Assouzo'o
D’après Benjamin Gérard Assouzo’o, il ne s’agit pas d’une décision extrême, mais d’un mécanisme normal entre un client (les départements ministériels, ndlr) et son fournisseur de services. « Surtout lorsque toutes les voies de concertation sont épuisées et qu’on n’a plus d’interlocuteur avec qui s’entendre sur les modalités de paiement ou de différé de paiement. En suspendant les services voix et data, nous n’avions aucun autre objectif que de savoir pourquoi on n’est pas payé et comment cela devra se faire. Eh bien, nous continuons de servir sans relâche avec l’assurance que nous avons été compris par tous »
Les témoignages des proches et le programme des obsèques de Benjamin Gérard Assouzo’o
Paix à son âme et courage à ses proches, à ses collègues et à sa famille si durement éprouvée !
[Digital Business Africa] – Le 05 février 2019, Digital Business Africa publiait un article intitulé « Cameroun : Nouvelle vague de licenciement à MTN dès février 2019 ? ». Un article dans lequel il est fait état d’un nouveau plan de réduction d’effectifs envisagé à Mtn, évoqué par certains employés de l’opérateur. Suite à cet article, MTN Cameroon apporte un démenti, affirmant qu’aucun plan de réduction d’effectif n’est envisagé cette année 2019.
« C’est complètement faux ! Il y a aucun licenciement envisagé à MTN Cameroon. Le mois de février passera, celui de mars, avril 2019 et ainsi de suite. Il n’y aura aucun licenciement à MTN Cameroun. MTN Cameroon a licencié l’année dernière et a communiqué officiellement, y compris en engageant des négociations avec le gouvernement et les syndicats. Cela a été transparent et clair. On ne se cache pas pour licencier ! On respecte la loi pour le faire. Ces allégations visent à démobiliser une équipe qui s’est remise pleinement au travail. Je le réitère, il n’y a aucun licenciement envisagé à MTN », réagit Melvin AKAM, SM, Corporate Affairs MTN Cameroon.