[Digital Business Africa] – Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a à nouveau invité son gouvernement à digitaliser les services publics pour mieux répondre aux attentes et besoins des populations. C’était le 31 décembre 2018 dans son traditionnel message de vœux à la nation. « Il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires », a déclaré Paul Biya.
Ce n’est pas la première fois que le président de la République invite son gouvernement à adopter les progrès du numérique pour faciliter l’accès aux services publics et à utiliser les plateformes numériques également pour communiquer. Dans sa traditionnelle circulaire adressée en juin 2018 au gouvernement et relative à la préparation du budget de l’exercice 2019, le Chef de l’Etat camerounais avait ordonné « la finalisation de l’interconnexion entre ces quatre directions (du ministère des Finances, ndlr) doit être effective en 2019″. Il s’agit de la Direction générale des Impôts, la Direction générale des Douanes, la Direction générale du Budget et la Direction générale du Trésor, de la Coopération financière et Monétaire.
Dans cette circulaire, le président de la République demandait aux ministres, à leurs collaborateurs et ordonnateurs de la dépense publique d’exploiter toutes les possibilités qu’offre le numérique. Par exemple, pour l’amélioration de l’environnement fiscal des affaires, Paul Biya prescrivait « des mesures ambitieuses de simplification des procédures » qui passent par « l’amélioration de la qualité des services rendus aux contribuables, notamment par la densification de l’offre de service en ligne ».
En plus de l’interconnexion des quatre directions en charge de l’administration financière, pour une mobilisation optimale des recettes des impôts et taxes, pour l’élargissement de l’assiette fiscale, pour la sécurisation des recettes et du circuit de leur collecte, pour le renforcement de la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale, ainsi que pour la rationalisation de la dépense fiscale, d’autres mesures sont prescrites par le chef de l’Etat.
Déjà quelques avancées notables aux Impôts
Au titre des réformes enregistrées dans l’administration fiscale, il faut dire que la Direction générale des Impôts a déjà engagé un travail important. Notamment pour la déclaration des impôts en ligne et également le paiement électronique de certaines taxes, comme la taxe foncière. Des efforts de modernisation de la direction générale des Impôts menés par Modeste Mopa Fatoing, son directeur général, ont par exemple permis de dépasser, durant cinq années consécutives, les objectifs annuels qui lui étaient assignés.
Un exemple que devrait se poursuivre à la DGI, mais également que devraient copier l’ensemble des services publics camerounais. Car pour bon nombre d’expert en la matière, les actes ne suivent pas toujours les discours du président. D’où la nécessité pour les acteurs publics de suivre à la lettre la prescription du président Paul Biya en digitalisant effectivement leurs services. Pour le bonheur des populations.
[Digital Business Africa] – La deuxième édition de la version Mag de Digital Business Africa, votre plateforme web quotidienne spécialisée dans les infos stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le numérique en Afrique, est disponible depuis le 15 décembre 2018. Cette édition propose un dossier spécial sur la régulation des OTT avec les contributions de Papa Gorgui TOURE, le directeur général de Tactikom ou encore de Gérard Lokossou, le DG d’Orange RD Congo.
Le Maroc, l’Afrique du Sud et le Nigéria sont en effet des pays qui ont sérieusement envisagé la possibilité de bloquer les services des Over The Top (OTT), comme Viber, WhatsApp, Skype ou encore Line. Le Maroc a même bloqué ces services durant une période avant de revenir à de meilleurs sentiments. Le régulateur nigérian, la Nigerian Communications Commission (NCC), a publié en 2016 tout un rapport de 23 pages analysant les impacts de ces plateformes sur l’économie numérique du pays. Comme dans les autres pays africains, le régulateur nigérian s’inquiète du manque à gagner créé par les OTT sur les revenus des opérateurs de téléphonie actifs dans le pays. Le sujet est au centre des discussions des organes internationaux de régulation des télécommunications comme l’UIT ou encore le Fratel (Réseau des régulateurs télécoms de l’espace francophone) depuis plusieurs années.
Pour Microsoft par exemple en Afrique du Sud, s’il fallait arriver à un blocage de ses services, ce sont les entreprises sud-africaines qui paieraient les conséquences. Comme piste de solution, plusieurs régulateurs proposent qu’il serait préférable d’explorer des moyens innovants et rentables de rivaliser avec ces nouveaux fournisseurs de services. Le dossier de Digital Business Africa de ce mois propose quelques pistes.
Autre focus intéressant proposé par Digital Business Africa N°002, les technologies qui vont révolutionner l’armée française. Notre correspondant en Europe, Philippe Mingotaud est allé au premier Forum Innovation Défense organisé par le Ministère des armées françaises du 22 au 24 novembre à Paris. Une occasion pour la « grande muette » de s’exprimer et de montrer qu’elle sait innover et qu’elle n’est pas en reste en matière de « nouvelles technologies ». Occasion également pour Digital Business Africa de vous présenter le must des innovations inédites proposées et exposées pour révolutionner l’armée française et dont certaines ne sont même pas encore totalement dévoilées au public ou mis en œuvre.
Bien évidemment comme indiqué en couverture, les contours des soutiens financiers que propose Macky Sall, le président sénégalais, au jeunes du secteur du numérique en 2019. Il promet de tripler à trois milliards de F.Cfa l’enveloppe consacrée aux start-up du numérique. C’était le 24 novembre 2018 alors que le président Macky Sall lançait officiellement les fonds de la deuxième Phase des financements de la DER (Délégation générale à entrepreneuriat rapide pour les femmes et les jeunes). Les raisons, contours et précisions sur cette promesse présidentielle dans cette édition de Digital Business Africa.
Retrouvez beaucoup d’autres infos stratégiques sur les TIC, les télécoms et le numérique en Afrique. Comme entre autres articles le portrait du mois consacré au Canadien Ramez Shehadi nommé directeur exécutif de Facebook en Afrique du Nord. Comme d’habitude, retrouvez les textes de nos chroniqueurs habituels. Spéciale recommandation pour cette fin d’année, la chronique de Jean-Jacques Massima Landji, le Représentant
de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar.
Par Digital Business Africa
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[Digital Business Africa] – La 7e édition du Salon international de l’entreprise, de la PME et du Partenariat de Yaoundé, baptisé PROMOTE 2019, se tiendra du 16 au 24 février 2019. Lors de ce rendez-vous important des acteurs de l’économie de l’Afrique centrale, Digital Business Africa, votre plateforme web spécialisée dans les infos stratégiques dans le secteur des TIC, des Télécoms et du Numérique et Le Boukarou, un incubateur basé à Douala et spécialisé dans l’accompagnant des jeunes dans l’entreprenariat, se sont associé pour présenter aux 40 000 visiteurs attendus le concept « Innovation for Human ». Ce sera au pavillon numérique de Promote. Ceci en partenariat avec la Fondation Inter Progress qui organise Promote 2019.
D’après Beaugas Orain Djoyum, le directeur de la publication Digital Business Africa, il s’agira d’animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. Le thème général proposé est « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.
« Nous invitons tous les acteurs de l’économie numérique présents aux Cameroun de venir participer à ces conférences et ateliers. Aussi, il est encore possible d’organiser des ateliers thématiques ou encore d’être panéliste autour des thèmes qui seront débattus dans l’espace Conférences du Pavillon numérique de Promote. Il suffit de prendre attache soit avec les équipes de Digital Business Africa ou encore avec celles du Boukarou », explique Beaugas-Orain Djoyum.
Plusieurs autres activités sont prévues au pavillon numérique de Promote grand de 400m2. Notamment la présentation et l’exposition des produits, des services et des innovations numériques ; l’organisation d’un Hackaton (Marathon créatif de 48h. Compétition par équipe de 3 et un mentor du sponsor) ; des meetups et soirées réseautage où des jeunes, en cinq minutes de speech pourront convaincre, trouver un financement ou des partenaires.
Autre particularité du pavillon numérique de Promote, un Tech Zoo. Entendez un parc de gadgets High-Tech comme l’impression 3D, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, la gravure laser sur objet, etc. Cet espace sera gratuitement ouvert à la promotion d’un service basé sur une technologie innovante.
Pour plus d’informations sur le concept Innovation for Human, cliquez ICI. Vous pouvez également être sponsor ou être exposant au pavillon du numérique.
[Digital Business Africa] – En 2024, le taux de pénétration des smartphones en Afrique et au Moyen-Orient atteindra les 70%, contre seulement 40% actuellement (en 2018). C’est ce que révèle le dernier rapport du groupe Ericsson sur la mobilité. Un rapport largement consacré à la pénétration de la 5G dans le monde. Une technologie dont la commercialisation devrait débuter sur le continent seulement en 2022, contrairement aux autres régions du monde.
«D’ici la fin de l’année 2024, la 5G devrait couvrir plus de 40 % de la population mondiale et atteindre 1,5 milliard d’abonnés au très haut débit mobile. Cela fera de la 5G la génération de technologie cellulaire la plus rapide en termes de déploiement à l’échelle mondiale. L’Amérique du Nord et l’Asie du Nord-Est devraient jouer un rôle moteur dans cet essor. D’après les prévisions, la 5G représentera en Amérique du Nord 55 % des abonnements mobiles d’ici la fin de 2024. En Asie du Nord-Est, elle dépassera 43 %. En Europe de l’Ouest, la 5G devrait capter environ 30% des abonnements mobiles de la région d’ici fin 2024», rapporte le rapport Ericsson.
Spécifiquement pour l’Afrique, le rapport d’Ericsson salue les performances du continent au 3e trimestre 2018. Il en ressort que sur les 120 millions de nouveaux abonnements mobiles enregistrés dans le monde, 14 millions sont noté en Afrique, soit près de 11,67% : « En Afrique, le taux de pénétration du mobile est de 82 % (104 % au niveau mondial), avec de fortes disparités entre les pays». Le rapport ajoute que dans la zone Afrique et Moyen-Orient, le nombre d’abonnements à des smartphones devrait doubler d’ici 2024, faisant passer le taux de pénétration des smartphones de 45% à 70%. Au même moment, le trafic moyen mensuel de données mobiles aujourd’hui enregistré à 2,9 Go, devrait passer en 2024 à 15 Go, soit une progression de 517,2%. Quant au trafic mensuel de données mobiles, le rapport annonce qu’il sera multiplié par neuf en 2024, contre cinq au niveau mondial. La région connaîtrait ainsi le taux de croissance le plus élevé au monde sur ce plan.
[Digital Business Africa] – Le directeur général de la Cameroon Telecommunications (Camtel), David Nkoto Emane, invite les entreprises camerounaises du secteur des télécommunications à tirer profit des différentes opportunités qu’offre l’exploitation du câble sous-marin à fibre optique South Atlantic Inter Link (Sail) reliant l’Afrique et l’Amérique du Sud. Un projet piloté par Camtel.
Le 16 novembre 2018, Camtel a signé avec le nigérian Sparkwest Steel Industries Ltd une convention de partenariat pour l’exploitation commerciale de ce câble SAIL. Au cours de la cérémonie de signature officielle de l’accord liant les deux entreprises, David Nkoto Emane a demandé aux entreprises camerounaises de ne pas tarder.
« Plusieurs pays ont déjà manifesté leur désir de travailler avec nous. Ce sont des sociétés des pays frères comme l’Angola et la Côte d’Ivoire qui se préparent à venir nous rencontrer. Le Nigérian Sparwest avec qui nous signons lui-même est en train de prendre contact avec d’autres pays avec lesquels nous allons pouvoir travailler. Il faut que les sociétés camerounaises se réveillent. Si elles retardent, elles n’auront leurs yeux que pour pleurer, parce que c’est quelque chose d’inédit en Afrique de relier deux continents : l’Afrique et l’Amérique du Sud », a prévenu le DG de Camtel. Voir l’intégralité de ses explications dans la vidéo.
[Digital Business Africa] – Le protocole d’accord, signé le 12 novembre 2018 à Kampala, vise à créer un cadre de collaboration fructueuse visant à créer des projets et des initiatives durables et évolutifs qui tireront parti de l’utilisation des technologies et de l’expertise de Microsoft pour transformer le paysage de l’innovation des TIC en Ouganda pour le développement socio-économique.
Grâce à une approche holistique et durable, les contributions des deux parties répondront à des besoins étroitement liés aux priorités du gouvernement. Il s’agit notamment de soutenir le développement d’applications de la prochaine génération, de développer l’expertise technique pour stimuler l’innovation par le biais du programme Microsoft AppFactory, de soutenir la croissance de l’esprit d’entreprise par l’accès aux outils nécessaires et de soutenir la commercialisation de la propriété intellectuelle en développant un prototype de protocole Internet (IP) en ligne pour la région.
« Nous nous sommes engagés à fournir un soutien technique au ministère des TIC et une orientation nationale en dotant les centres d’innovation du gouvernement d’outils et des compétences nécessaires pour exploiter un écosystème de développeurs du XXIe siècle dans la région », a déclaré Sebuh Haileleul, Directeur national de Microsoft East Africa.
« Il est logique de s’associer à Microsoft, leader dans le domaine de la productivité et des plateformes technologiques car, nous partageons les mêmes objectifs en matière d’autonomisation des organisations et des individus en Ouganda grâce à l’accès à la technologie, ce qui fait finalement de la « Vision 2040 » de l’Ouganda une réalité », a dit pour sa part, Frank Tumwebaze, ministre ougandais des TIC.
[Digital Business Africa] – La Namibie passe au numérique pour la déclaration de ses décès. Ce 7 novembre, la Première ministre Saara Kuugongelwa-Amadhila (photo) a procédé à l’inauguration d’un système électronique de notification de décès, un autre pallier dans le processus en plein essor de l’e-gouvernance dans ce pays d’Afrique de l’Est.
Dans les faits, la plateforme devrait enregistrer les noms et prénoms des dépouilles, de même que les causes et la date du décès. Des informations utiles pour la production de données à même de renforcer la gestion de l‘état-civil, mais également de mettre sur pied des programmes nationaux efficients sur les conditions de vie et de mortalité des populations.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) qui a pris part à la cérémonie d’inauguration dans la capitale Windhoek va plus loin dans les avantages de la numérisation. Pour la Représentante Pays par intérim, Frauke de Kort, c’est une aubaine pour le respect des droits humains et pour la réalisation des objectifs nationaux et de développement durable.
L’an dernier, la Namibie lançait l’enregistrement numérique des naissances. Toujours dans la même optique, détenir une base fiable de données de l‘état-civil.
[Digital Business Africa] – Décidément, les temps sont durs pour Startimes. La multinationale chinoise spécialisée dans les télécommunications a vu une bonne partie de ses décodeurs saisie au Port Autonome de Dakar par la douane sénégalaise. L’Observateur qui en parle dans sa livraison du 13 novembre 2018 révèle que ce sont au total 20 000 appareils estampillés « Startimes » qui ont été interceptés au bureau du Mole 8. L’affaire qui impliquerait un préjudice de 300 millions CFA devrait être élucidée aujourd’hui, précise encore L’OBS.
Le quotidien généraliste du Groupe Futurs Médias souligne que la gérant de la maison de Transit qui a déclaré le conteneur sera entendu par les éléments de la douane. « Ce qui permettra aux douaniers de remonter toute la filière pour identifier les propriétaires réels de la marchandise ou encore la société qui est derrière l’importation frauduleuse de ces décodeurs », écrit le journal qui semble dire donc qu’un autre nom, outre que celui de Startimes, pourrait être derrière cette affaire.
La multinationale chinoise, en conflit avec la société gérante de la TNT au Sénégal, Excaf, est sous les feux de l’actualité après s’être intéressée à la commercialisation de décodeurs sur l’ensemble du territoire sénégalais, ce qui est une exclusivité concédée à Excaf Télécom. Mais, l’autre actualité concernant le groupe, c’est surtout la signature d’un contrat de 10 ans avec la ligue sénégalaise de football professionnel pour un montant de 6 milliards CFA.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), sollicité pour arbitrage, s’est déclaré incompétent pour annuler le contrat de sponsoring. C’est une affaire entre privés, s’est défendu le président Babacar Diagne à l’endroit de la direction d’Excaf qui avait demandé à l’instance de régulation de constater la nullité de l’acte administratif. L’ancien directeur général de la RTS a toutefois invité le groupe chinois à se conformer aux textes sénégalais. La bataille juridique ne fait donc que commencer.
[Digital Business Africa] –Alibaba a annoncé avoir réalisé des ventes record de plus de 213,5 milliards de yuans (27 milliards d’euros) dans la journée du 11 novembre à l’occasion de la “fête des célibataires”, rapporte l’agence Reuters.
Cette journée de ventes promotionnelles constitue le plus gros événement commercial du monde pour les spécialistes du e-commerce, devant le “black friday” américain.
Si le petit électroménager et le maquillage ont été très recherchés, les ventes ont ralenti dans les produits plus onéreux comme le gros électroménager, pénalisées par la baisse du marché du logement.
La croissance globale des ventes est ressortie dans le bas de la fourchette prévue par les analystes, avec une progression de 27% par rapport à 2017, où elles avaient grimpé de 39%.
Au début du mois, le géant chinois du e-commerce a révisé à la baisse sa prévision de croissance annuelle, ce qui a pesé sur son cours de Bourse qui cède 16% depuis le début du mois de janvier après avoir plus que doublé en 2017.
Pour retenir ses marques et en attirer de nouvelles, Alibaba a annoncé qu’il abaisserait les commissions qu’il prélève sur le chiffre d’affaires réalisé sur sa plate-forme.
[DIGITAL Business Africa] – On les appelle les OTT. Entendez, Over The Top. Ce sont les grands acteurs de l’économie numérique comme Facebook, WhatsApp, Viber ou encore Skype et Google qui offrent à leurs abonnés et utilisateurs les services d’appels voix et vidéos, ainsi que les services de messagerie. Aujourd’hui, Papa Gorgui Touré, DG de Tactikom et créateur du simulateur COST-EC, les appelle les OVNO : Offshore Virtual Network Operator. Comment facturer ces opérateurs virtuels qui n’ont pas de réseaux dans les pays africains, mais qui grignotent des parts importantes dans les revenus des opérateurs télécoms, qui, eux ont investi pour mettre en place leurs réseaux utilisés gratuitement par ces “OVNO”? Dans cet entretien avec DIGITAL Business Africa, Papa Gorgui Touré propose des pistes de solutions à cette problématique mondiale.
Digital Business Africa : Avec l’apparition des OTT, ils sont rares les pays Africains à avoir trouvé un modèle pour taxer les OTT comme WhatsApp, Facebook ou encore Viber. D’autres se demandent même s’il est nécessaire de les taxer. Comment analysez-vous cet embarras des pays africains ?
Papa Gorgui TOURE : La régulation ne se fait pas avec des prix, elle se fait par la connaissance des coûts. Les modèles du début des années 2000 qui ont été utilisés par la majorité des régulateurs africains sont tombés en obsolescence dès que les applications de l’Internet ont cessé d’être Over The Top (OTT) pour devenir de véritables offres concurrentes au cœur des réseaux. Tout le monde a été surpris par la fulgurance du changement.
Digital Business Africa : Aujourd’hui, les opérateurs mobiles voient leurs revenus VOIX baisser au fil des ans à cause de ces « OTT » qui grignotent des parts importantes de leur chiffre d’affaires. Quel est l’ampleur de ce phénomène à vos yeux ?
PGT : Vous savez qu’il y a encore quelques années les communications vocales internationales en TDM (VoTDM) représentaient plus de 50% des revenus des opérateurs. La VoIP s’est substituée à la VoTDM de sorte que cette dernière, dans certains pays représente à peine 4% de l’utilisation de la bande passante internationale, les 96% étant partagés par les applications IP « faussement gratuites ». Naturellement cela induit les baissent dramatiques de chiffre d’affaires constatées sur tout le continent africain en particulier.
Digital Business Africa : On imagine mal un petit opérateur d’un pays africain affrontant les WhatsApp, Facebook, Viber, Microsoft, Google et d’autres pour revendiquer ses droits. Comment faut-il aborder le sujet ?
PGT : Les éditeurs de contenus ne sont pas des ennemis. Par leurs initiatives ils ont ajouté de la valeur au secteur de la communication électronique en valorisant ces contenus comme jamais auparavant. La majorité des services qu’ils offrent sont en dehors du périmètre des marchés pertinents et n’ont que des impacts positifs pour les opérateurs réels avec l’accroissement du trafic qu’ils provoquent. C’est uniquement leur statut d’OVNO (Offshore Virtual Network Operator ), qu’ils ont acquis en entrant dans les marchés pertinents soumis à règlementation sans accord avec leurs partenaires techniques locaux sur les applications concernées, qui doit être correctement intégré dans leurs modèles d’affaires pour que tous les acteurs soient correctement rémunérés.
Il est normal que les OVNO fassent tout pour conserver la situation de rente acquise en prenant par surprise les opérateurs, les régulateurs et les autorités administratives ; mais ils savent pertinemment que les opérateurs ne peuvent pas continuer à investir à perte, pour que eux fassent les bénéfices que tout le monde connaît.
Digital Business Africa : Techniquement, comment démontrer ce statut d’OVNO et pourquoi personne ou très peu de personnes n’y ont pensé jusqu’ici ?
PGT : Il importe d’expliquer sans trop entrer dans les détails techniques, tant sur le plan national que sur celui international, que les OVNO, vis-à-vis du marché pertinent national, ne sont plus au niveau 7 de l’architecture en couche dite OSI (Open System Interconnection) pour justifier l’appellation ancienne OTT (Over The Top) donnée à leurs applications, mais bien au niveau 3 (qui est le niveau réseau) et qu’à ce titre ils sont des acteurs au niveau national comme le sont les MNO (Mobile Network Operator ) et les MVNO (Mobile Virtual Network Operator ) par exemple. Sauf qu’eux sont « Offshore » et à ce titre ne sont soumis à aucune règle nationale. Mais, au-delà de ces considérations techniques, le plus simple est de les comparer aux MVNO :
Caractéristiques
MVNO
OVNO
Possède son propre réseau d’accès aux clients
NON
NON
Peut exploiter des nœuds de réseau
OUI
OUI
Offre des services, donc génère des besoins en investissement, sur le réseau du MNO dont il a accès aux abonnés
OUI
OUI
Perçoit directement les paiements des consommateurs
OUI
(En espèces)
OUI
(En nature)
Passe un accord avec le MNO en question dans le but de défrayer celui-ci de ses frais d’amortissement, d’exploitation et de gestion
OUI
NON
Est soumis, comme les MNO, à la régulation nationale
OUI
NON
Pourquoi personne ou très peu de personnes n’y ont pensé ? Le marché a été surpris par la rapidité du changement qui a accompagné l’augmentation des débits numériques avec le 3G puis la 4G. Mais, il était possible de prévoir cela sur le long terme, certains l’on fait.
Digital Business Africa : Pour vous, les OVNO, à l’instar des MVNO, doivent payer un prix de gros aux opérateurs télécoms réels, car ce ne sont pas les clients qui payent déjà (en nature certes) le prix qui leur est demandé par les OVNO. Comment ce paiement-là pourrait-il se concrétiser ?
PGT : Les OVNO, à l’instar des MVNO, doivent payer un prix de gros aux opérateurs réels, ce n’est pas à leurs clients de le faire, car ces derniers payent en nature (toute leur informations privées) le prix qui leur est demandé par l’OVNO. Les informations personnelles des consommateurs sont revendues à prix d’or par les OVNO à ceux qui sont intéressés, preuve qu’elles ont une valeur immense. La « gratuité » est donc fausse. Si un MVNO voulait offrir ses services gratuitement dans un pays sur une offre relevant du marché pertinent, le Régulateur s’y opposerait au titre du plancher qu’est le « prix prédateur ». Pour ce qui est des mécanismes de règlement, il existe depuis très longtemps des accords internationaux de règlement de comptes, notamment au sein de l’UIT, que l’on pourrait dépoussiérer et adapter à l’échelle nationale. Des solutions seront trouvées le moment venu, mais le plus urgent est de bâtir rapidement le socle d’initiative africaine pour éviter la catastrophe annoncée.
Digital Business Africa : Aborder une question aussi importante à l’échelle africaine est sans doute une bonne démarche. Mais quelle doit être la contribution de chaque pays pour que l’argumentation globale soit irréfutable ?
PGT : Sachant qu’il pourrait s’agir d’une négociation difficile, chaque pays doit réaliser au niveau national une évaluation précise de ce que coutent aux opérateurs réels les services (dans le périmètre des marchés pertinents) offerts « gratuitement » sur leurs réseaux par les OVNO ; c’est la base du prix de gros sur lequel les opérateurs devront fonder leur négociation avec les OVNO, sous la supervision du Régulateur. Une préparation minutieuse est nécessaire : il ne s’agit pas, pour l’Afrique, de tendre la main pour demander de l’aide, il s’agit d’abord de quantifier l’évidence et de trouver, sur cette base, les moyens administratifs et techniques susceptibles d’amener les OVNO autour de la table de négociation.
Digital Business Africa : Vous l’avez dit, il y a des milliers d’applications sur le Net et elles ne représentent pas toutes le même intérêt pour les divers segments de nos populations. Comment faire le tri de ce qui doit être inclus dans la négociation avec les OVNO ?
PGT : Toutes les applications IP ne sont pas dans le marché pertinent. Celles qui doivent impérativement y être sont la VoIP, l’IM, sans doute le P2P et le Tunneling qui sont de potentielles applications de repli ; pour celles-là comme pour toutes les autres applications les opérateurs doivent pouvoir continuer à vendre des forfaits, mais comme le coût des services de ces applications aura au préalable été audités par le Régulateur, celui-ci pourra, de nouveau, exercer sa mission de contrôle de la conformité des offres préalablement à leur mise sur le marché. Il va de soi que des applications telles que la Voix (TDM), le Web _Browsing, le Streaming, l’Email et le Net_Storage n’auront pas le même coût au mégaoctet. Le Régulateur pourra, sur toutes ces applications, qui elles doivent être payées par le consommateur qui les utilise, exercer confortablement ses compétences.
Ce faisant, les opérateurs réels aussi, connaissant ce que leur coûte chacun des services offerts, y compris ceux des applications IP, retrouveront toutes leurs prérogatives en matière de marketing et de gestion, car sachant que le Régulateur est de nouveau en mesure de garantir le caractère loyal de la concurrence.
Digital Business Africa : Comment concrètement pourrait on préparer et conduire une telle négociation au niveau international ?
PGT : Aucun pays ne pouvant peser tout seul dans cette négociation, les régulateur et les pouvoirs publics doivent mobiliser sur le plan international tous les pays qui sont concernés par cette situation, peut-être par cercles concentriques, afin de trouver un accord avec les OVNO sur les paiements qu’ils doivent faire aux opérateurs réels. La première étape, c’est ce que vous faites : communiquer largement pour sensibiliser ceux qui ont le pouvoir de décider sur le caractère urgent et l’espoir que l’on place en eux. Les organisations politiques sous-régionales et régionales doivent se saisir de cette question sans créer de nouvelles structures.
Digital Business Africa : L’une des voix de sortie passe, d’après vous, par un plaidoyer important de la part des chefs d’Etat ou par l’ensemble des autorités politiques. Mais comment faire pour intéresser ces autorités politiques à la chose et inscrire cette problématique dans leurs agendas au niveau continental ?
PGT : Les Etats sont souverains et agiront en fonction de leurs intérêts. Mais, si une solution n’est pas trouvée à court terme, les opérateurs privés commenceront par licencier massivement pour rester à flot, mais cela ne suffira pas. Ils arrêteront les extensions de capacité sur les différents segments du réseau, ce qui provoquera un effondrement de la qualité du service ; ils ne seront pas en mesure de payer les amendes légitimes qui leur seront infligées en conséquence. Les opérateurs ne faisant plus de bénéfices, l’Etat sera privé des 10% à 15% du PIB en recettes directes, sans compter l’effondrement de toute une économie devenue très dépendante du numérique.
La seule alternative serait de laisser les opérateurs augmenter fortement le prix des forfaits pour faire payer aux consommateurs locaux ce que les OVNO ne payent pas. Ceci serait la cause, on le voit déjà, de mouvements sociaux violents pouvant affecter la stabilité des pays.
Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM
*Papa Gorgui TOURE est le Directeur Général de Tactikom. Il a développé le simulateur COST-EC qui est un progiciel expert capable de reproduire toutes les fonctions d’un ou plusieurs réseaux d’opérateur dans l’optique d’auditer le coût de revient de tout service offert sur toute application.
A la base ingénieur en électronique et électronique appliquée, avec une spécialisation en Télécommunication et informatique, Papa Gorgui TOURE a une expérience de terrain de plus de 25 ans. Il a mis son expérience au service du développement du réseau de télécommunications du Sénégal (successivement: Sous-directeur des centraux de commutation et des réseaux télématiques, chef du Département de l’Ingénierie, Directeur des Affaires Internationales et Directeur commercial, Directeur des Etudes et du Développement) suivis de sept ans en tant que fonctionnaire international à l’Union Internationale des Télécommunications (Genève) essentiellement en tant que Chef du Département des Politiques, des Stratégies et du Financement.
[Digital Business Africa] – Le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun, en partenariat avec la section camerounaise de l’Union de la presse francophone (UPF), organise depuis hier et jusqu’au 09 novembre 2018 un séminaire de formation des journalistes sur le thème : « Le journalisme face aux réseaux sociaux. Enjeux, défis et contraintes d’une profession à l’ère de la démocratie numérique « .
D’après Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, l’objectif général est de renforcer les capacités des journalistes camerounais, en vue de la mise en place d’un écosystème favorable à un usage responsable des réseaux sociaux.
Les participants à la formation sur l’usage responsable des réseaux sociaux.
En effet, explique la ministre, le cycle politique ouvert au Cameroun avec la convocation du corps électoral en vue de l’élection du président de la République le 7 octobre 2018 a été marqué par la stimulation du recours à l’usage des réseaux sociaux par les citoyens. La période s’est aussi avérée propice à toutes sortes de manipulations, notamment la diffusion d’éléments à la véracité incertaine et contestable, observe la ministre.
« À l’observation, on aura assisté à l’amplification d’un discours de haine et d’exclusion parfois selon un vocabulaire appelant à la division des Camerounais sur des bases communautaires, ethniques ou tribales. Dans le même temps, l’on notait la montée en puissance de l’intolérance et des extrémismes de tout bord. En un mot, l’usage des réseaux sociaux a été dangereusement dévoyé, au point que ce qui apparaissait au premier abord comme une formidable opportunité pour la démocratie numérique s’est mué en menace sur notre vivre-ensemble », constate la ministre Minette Libom Li Likeng. D’où l’organisation de ce séminaire qui entre en droite ligne avec la volonté du président Paul Biya qui demandait aux jeunes le 10 février 2017 d’être, sur les réseaux sociaux, des followers actifs et non des relais naïfs des pourfendeurs de la République.
« De ma position de Chef de l’Etat, j’aperçois les signes d’un frémissement qui prouve que vous vous intéressez de plus en plus aux affaires publiques. Les réseaux sociaux vous offrent à cet égard un champ d’expression de prédilection. Chaque fois qu’en un clic, vous empruntez ces autoroutes de la communication qui vous donnent une visibilité planétaire, il faut vous souvenir que vous n’êtes pas pour autant dispensés des obligations civiques et morales, telles que le respect de l’autre et des institutions de votre pays. Soyez des internautes patriotes qui œuvrent au développement et au rayonnement du Cameroun, non des followers passifs ou des relais naïfs des pourfendeurs de la République. Le Cameroun de demain, qui se construit sous nos yeux n’aura plus grand-chose à voir avec celui d’hier. Vous en serez les premiers bénéficiaires. Il faudra vous en montrer digne», déclarait alors le président de la République.
ICT Media STRATEGIES et « Le FactChecking comme Habitus »
Parmi les nombreux exposants à ce séminaire donc, Beaugas Orain DJOYUM, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES. Il a entretenu les journalistes sur les best practices pour faire face aux dérives et aux menaces sur les réseaux sociaux. Ceci à travers son exposé : « Le FactChecking comme Habitus ». « Il s’agissait, à travers cet exposé, de montrer aux journalistes les réflexes et habitudes à avoir lorsque l’on est en ligne et sur les réseaux sociaux notamment face aux informations et contenus qui y sont publiés. Aussi, nous avons présenté les solutions numériques qui s’offrent aux journalistes pour vérifier la véracité d’une photo ou d’une vidéo sur le web », explique Beaugas Orain Djoyum.
Beaugas Orain DJOYUM, le DG de ICT Media STRATEGIES, lors de son exposé sur le FactChecking comme Habitus.
Parmi les autres intervenants, le Pr Daniel Anicet Noah qui a délivré la leçon inaugurale sur le thème : « le journalisme face aux réseaux sociaux. Le temps des manipulations, acteurs et enjeux ». Le Dr Richard Awono, Coordonnateur du Master Journalisme en ligne à l’ESSTIC, a entretenu les journalistes sur les « logiques manipulatrices, des fake news ». Mme Evina Pierrette Annie, Directeur de la Sécurité des réseaux au Minpostel, a effectué un voyage au cœur de l’univers des réseaux sociaux, tandis que Mme Assako, la Chef de la Division des affaires juridiques de l’Antic a présenté l’environnement réglementaire avec son exposé « Dura lex sed lex : le droit camerounais face aux dérives du Net ».
Ce séminaire qui se tient au Centre e-Post de la Campost se termine ce 09 novembre 2018 après de nombreux autres exposés.
[Digital Business Africa] – Huawei a lancé un concours sur les TIC au Nigéria, en partenariat avec des universités locales, dans le but de cultiver les talents locaux en TIC, de promouvoir une meilleure compréhension et un meilleur intérêt pour les TIC et de développer un écosystème sain pour la croissance durable du secteur des TIC.
C’est la première fois que le principal fournisseur mondial de solutions TIC apporte l’événement au Nigeria.
Plus de 10 000 étudiants de plus de 15 universités devraient participer au concours dans divers domaines, notamment le cloud computing, l’intelligence artificielle, les réseaux mobiles et le big data.
Le concours lancé lors du « Sommet nigérian sur les talents dans les TIC et de la cérémonie de lancement du concours Huawei des technologies de l’information », qui s’est tenu à Abuja, réunissait des acteurs clés du secteur des TIC, notamment: Hon. Ministre de la communication, Dr Abdur-Raheem Adebayo Shittu, FNCS; Conseiller commercial de l’ambassade de Chine au Nigéria, Zhao Linxiang; Vice-président des relations publiques de Huawei, Xue Man; Tank Li, directeur général du bureau de Huawei Abuja, Nigéria; Le professeur Abubakar Rasheed, président du comité de direction de l’université nigériane; et présidents des universités participantes.
Abdur-Raheem Adebayo Shittu, ministre de la Communication, a déclaré lors de la cérémonie de lancement de la compétition TIC : « C’est un événement historique qui tient à plusieurs raisons, dont la plus importante est que le gouvernement actuel au Nigéria est facilement le premier gouvernement depuis. L’indépendance du pays à venir sur scène en exploitant les avantages de la révolution numérique en partenariat avec Huawei en tant que fournisseur mondial de premier plan de produits et solutions TIC. »
« Le développement de l’industrie des TIC est important pour le développement économique et social du pays et l’amélioration de la vie des personnes. L’amélioration de l’infrastructure des TIC et la culture des talents dans le secteur des TIC sont des mesures essentielles pour que le pays atteigne un développement rapide », a-t-il déclaré.
Zhao Linxiang, Conseiller commercial de l’ambassade de la République populaire de Chine au Nigéria, a fait observer que la dynamique de développement des TIC au Nigéria était rapide. Selon lui, « Huawei, en tant qu’excellente entreprise en Chine, a pris une part active à la planification et à la construction des TIC au Nigéria, soutenant la vision de la transformation numérique au Nigeria » qui doit se concrétiser prochainement.
Tank Li, directeur général du bureau de Huawei Abuja, Nigéria, a déclaré : « La création d’un réservoir de talents de haute qualité dans le secteur des TIC est un facteur de succès essentiel pour les gouvernements qui souhaitent passer à une économie fondée sur le savoir. En tant que l’un des principaux innovateurs au monde, le transfert de connaissances a toujours été un pilier fondamental de la philosophie de Huawei ».
« Nous avons créé cette plate-forme pour démontrer que les jeunes talents nigérians ont le potentiel de devenir des experts de classe mondiale. En renforçant la coopération industrie-université, nous espérons contribuer à la réalisation des objectifs de développement du pays », a déclaré Tank Li.
À cette occasion, cinq universités, l’Université du Nigéria, l’Université Ahmadu Bello, la Lead City University, l’Université America du Nigéria et la Federal University Technology, ont également lancé le programme HAINA (Huawei Authorized Information and Network Academy). HAINA est un programme de certification de carrière dans les TIC à but non lucratif qui vise à accroître les opportunités d’emploi pour les jeunes en les exposant à davantage de connaissances et de compétences en TIC requises sur le marché du travail.
Le concours Huawei ICT 2018 a été lancé dans plus de 10 pays d’Afrique subsaharienne, dont l’Afrique du Sud, le Kenya et la Zambie. Jusqu’à présent, plus de 20 000 étudiants se sont inscrits aux concours.
Les lauréats du concours au Nigéria auront l’occasion de participer aux finales régionales en Afrique du Sud et mondiales au siège de Huawei à Shenzhen en Chine.
[Digital Business Africa] – Macky Sall est très conscient des retombées négatives de la cybercriminalité en Afrique. Venu présider la 5é édition du Forum Paix et Sécurité de Dakar. Le président sénégalais a insisté sur la problématique de la surveillance de l’internet et de la répression de certains de ses usages.
“Elle mérite d’être posée sans détour, parce que la cybercriminalité est en passe de devenir une arme de destruction massive des sociétés et des valeurs qu’elles portent. Des garde-fous s’imposent ”, a soutenu Macky Sall lors de son discours avant de se réjouir d’ailleurs de l’ouverture de l’Ecole nationale de cybersécurité.
” Je me réjouis, à cet égard, de l’inauguration, demain, à Dakar, de l’Ecole nationale de cybersécurité à vocation régionale, fruit d’un partenariat franco sénégalais Cette structure contribuera à la formation d’experts sénégalais et d’autres pays africains à la prévention et à la répression de la cybercriminalité.”
Le Sénégal passe donc aux actes pour faire face aux menaces venant d’internet. Dakar va abriter la première école de formation qui a une vocation régionale avec l’appui de la France. Quatre spécialités y seront enseignées : la sécurité numérique, la lutte contre la cybercriminalité, le renseignement numérique et la cybergouvernance.
Visiblement, le chantier n’a pas mis beaucoup de temps pour donner des résultats puisque c’est l’année dernière que l’officialisation de l’annonce de la volonté de mettre sur pied l’école en question a été faite par Jean – Yves Le Drian lors de la 4e édition du forum de Dakar devant les représentants militaires et politiques internationaux qui avaient fait le déplacement. « Il faut faire en sorte que la cybersécurité soit prise en compte par les autorités africaines, que cet enjeu soit parmi les priorités du futur », avait justifié l’officiel français au micro du journal Le Monde.
En s’ouvrant aux policiers et militaires, l’Ecole de cybersécurité à vocation régionale de Dakar intégrera également des « candidatures civiles » non sans « tisser des partenariats avec des entreprises et des universités qui permettront des labellisations académiques telles des masters », avait soufflé une source à nos confrères français. L’ouverture officielle mardi 6 novembre devrait permettre d’en savoir davantage.
[Digital Business Africa] – Suite au lancement des Programmes de Vérification des Faits ou Fact Checking au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud, Facebook a annoncé aujourd’hui l’introduction de la vérification d’information par des organisations tierces (Third Party Fact Checking) au Sénégal. Cet outil permettra une évaluation de l’authenticité des actualités afin de lutter contre la propagation des Fake News (fausses informations), tout en améliorant la qualité du contenu accessible aux utilisateurs à travers la plateforme.
Facebook va lancer ce programme en collaboration avec deux partenaires : Africa Check, la première organisation de fact-checking indépendante en Afrique, et l’AFP un organe de presse réputé. Africa Check et AFP appartiennent à un groupe d’organisations qui disposent d’une expertise conséquente dans la vérification des faits et qui sont certifiées par le réseau international de fact-checking Poynter.
Le programme de vérification des faits de Facebook est essentiellement basé sur le feedback (avis et remarques) de sa communauté, de même que sur les nombreux indicateurs dont Facebook se sert afin de signaler d’éventuelles fausses informations aux fact-checkers. Les articles, y compris les photos et vidéos publiés localement seront soumis à une vérification. Une fois qu’une publication sera identifiée en tant que fake news par l’une des organisations chargée de la vérification des faits, Facebook affichera celle-ci plus bas dans le fil d’actualité, et mentionnera que l’information est contestée, permettant ainsi de réduire considérablement sa diffusion.
Aida Ndiaye, Chargée des Politiques Publiques pour Facebook en Afrique Francophone, a déclaré : “ La lutte contre la propagation de fausses informations sur notre plate-forme est d’une importance capitale et nous sommes fermement décidés à prendre les choses en main. Visant à améliorer la qualité du contenu accessible aux utilisateurs à travers notre plateforme, nous sommes convaincus que la détection et l’élimination des fausses actualités permettront de réduire jusqu’à 80 % de la portée organique d’un article, contribuant ainsi à freiner sa propagation et à déjouer les pièges financiers des auteurs de fausses informations”.
A chaque fois que des partenaires tiers chargés de la vérification des faits rédigeront des articles sur un sujet d’actualité au Sénégal, Facebook les affichera dans des Articles Connexes juste en dessous de la publication dans le fil d’actualité. Les administrateurs de pages et les membres de la communauté Facebook recevront également des notifications s’ils essaient de partager une information qui a été déterminée comme étant fausse ou s’ils ont déjà eu à en partager une dans le passé, donnant ainsi aux utilisateurs la possibilité de décider par eux-mêmes de ce qu’ils veulent lire, à quel contenu ils peuvent se fier et pour les aider à mieux repérer les fausses informations.
“ Etant donné que nous nous engageons dans une démarche proactive à l’encontre des fausses informations, notre partenariat avec Africa Check et l’AFP qui vise à étendre nos efforts de vérification des faits au Sénégal, est d’une importance capitale. Ce combat que nous menons contre la propagation des fausses informations par le biais d’articles, de photos et de vidéos permettra de développer une communauté mieux informée tout en contribuant à la vérification des informations signalées par notre communauté au Sénégal ” a souligné Jocelyne Muhutu-Remy, Chargée des Partenariats Stratégiques avec les Médias pour Facebook en Afrique.
Assane Diagne, Rédacteur en chef francophone d’Africa Check ajoute : « Ce partenariat avec Facebook marque une étape décisive dans les efforts que nous sommes en train de mener pour lutter contre la propagation des fausses informations en Afrique. C’est un pas extrêmement important qui vient d’être franchi. C’est un combat qu’Africa Check ne peut gagner toute seule. C’est pourquoi nous nous réjouissons de voir une plateforme comme Facebook s’engager à nos côtés ».
[DIGITAL Business Africa] – La 20ème Conférence de plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT) se tient à Dubaï aux Emirats Arabes Unis depuis le 29 octobre 2018, et ce jusqu’au 16 novembre 2018. Les Etats membres ont achevé ce 05 novembre 2018 le processus d’élection au Conseil de l’UIT et au bureau du Règlement des radiocommunications de l’UIT. La semaine dernière, c’était le cas pour les élus du secrétariat général de l’UIT et des directeurs des trois bureaux.
S’agissant du Conseil de l’UIT, il faut signaler que l’UIT est régie par la Conférence des plénipotentiaires qui est l’organe suprême de l’Union et élit ses hauts fonctionnaires, les 48 membres de son Conseil et ses douze membres du Comité du Règlement des radiocommunications. Ce Conseil détermine également l’orientation de l’Union et de ses activités au cours des quatre années suivantes.
Le Conseil de l’UIT est l’organe directeur de l’UIT entre les Conférences de plénipotentiaires, qui ont lieu tous les quatre ans. Il assure la supervision des activités, des politiques et des stratégies de l’Union, gère les groupes de travail sur des sujets spécifiques créés par les Conférences de plénipotentiaires ou par le Conseil lui-même. Il prépare les projets de plans stratégiques et financiers de l’UIT pour présentation à la Conférence de plénipotentiaires.
Le Conseil de l’UIT est composé de 48 membres. Chaque membre représente son pays et chaque
région a un quota défini de membres. L’Afrique (région D) dispose de 13 places dans ce conseil. Mais,
19 pays africains étaient candidats. L’Europe de l’Est et l’Asie du nord (région C) dispose de cinq places, l’Asie et l’Australasie (région E) 13 places, l’Europe occidentale (région B) huit places et l’Amérique (région A) neuf places.
Les 19 pays africains, candidats au poste de membres du Conseil de l’UIT, étaient : Afrique du Sud, Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Côte D’ivoire, Egypte, Ghana, Kenya, Mali, Mauritanie, Maroc, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Togo, Tunisie et Ouganda.
Les 13 pays africains qui étaient jusqu’ici membres du Conseil de l’UIT étaient l’Algérie, le Burkina Faso, l’Egypte, le Ghana, le Kenya, le Mali, le Maroc, le Nigéria, l’Ouganda, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie et la Tunisie.
Donc, les six pays africains que sont l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Mauritanie et le Soudan étaient en course pour siéger à ce conseil.
Les résultats des élections sont tombés aujourd’hui. Les 13 pays africains élus pour la Région D sont : Afrique du Sud, Algérie, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Égypte, Ghana, Kenya, Maroc, Nigéria, Ouganda, Rwanda, Sénégal et Tunisie. L’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire font donc leur entrée dans ce Conseil au détriment du Mali et de la Tanzanie qui perdent leur place. Ces Etats membres élus au Conseil de l’UIT vont siéger durant de 2019 à 2022.
Au Comité du Règlement des radiocommunications
L’UIT, par l’intermédiaire de son Secteur des radiocommunications (UIT-R) et de son secrétariat, le Bureau des radiocommunications, est l’autorité mondiale responsable de la gestion du spectre des radiofréquences et des ressources en orbite des satellites. Avec l’expansion incessante des services sans fil dans le monde entier, il existe des demandes concurrentes pour une part du spectre des radiofréquences afin de soutenir de nouvelles applications. L’importance et la pertinence des travaux de l’UIT-R augmentent donc de jour en jour.
Ce Comité du Règlement des radiocommunications est un organe à temps partiel composé de 12 membres représentant les cinq régions de l’UIT (Amériques, Europe occidentale, Europe orientale et Asie du Nord, Afrique et Asie/Australasie). L’Afrique dispose de trois places dans ce Comité. Cet organe approuve les Règles de procédure en application du Règlement des radiocommunications, y compris celles relatives à l’attribution et à l’utilisation des radiofréquences et à l’utilisation des orbites des satellites. Il sert également de commission d’appel en cas de différends et donne des conseils aux Conférences mondiales et régionales des radiocommunications.
Il y avait également élection des membres de ce comité. Pour la région D, Afrique, cinq candidats étaient en lice. Les heureux élus sont : Elsayed Azzouz (Égypte), Samuel Mandla Mchunu (Afrique du Sud) et Hassan Talib (Maroc). Retrouvez leurs portraits dans l’édition spéciale de DIGITAL Business Africa. L’Ougandais Simon Bugaba et le Nigérien Ahmed Jean Boraud sont les perdants de cette élection.
L’ensemble des membres élus du Conseil de l’UIT
Région A – Amériques (9 sièges) – Argentine ; Bahamas ; Brésil ; Canada ; Cuba ; El Salvador ; États-Unis ; Mexique ; Paraguay.
Région B – Europe occidentale (8 sièges) – Allemagne, Espagne, France, Grèce, Grèce, Hongrie, Italie, Italie, Suisse, Turquie.
Région C – Europe orientale et Asie du Nord (5 sièges) – Azerbaïdjan ; Fédération de Russie ; Pologne ; République tchèque ; Roumanie ; Pologne.
Région D – Afrique (13 sièges) – Afrique du Sud, Algérie, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Égypte, Égypte, Ghana, Kenya, Maroc, Nigéria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Tunisie et Tunisie.
[DIGITAL Business Africa] – La DG de Wouri TV, Paulette Fotsing, présente sa plateforme de vidéo en ligne Wouri TV et parle de ses ambitions à DIGITAL Business Africa. Experte en management de la Qualité, de la Sécurité et de l’environnement, cette jeune camerounaise s’est lancée dans l’entreprenariat avec son compatriote Patrick Kengne Kamga. Domaine d’activité choisi : le cinéma. Avec une forte volonté d’utiliser le numérique pour promouvoir leurs produits parmi lesquels Wouri TV.
Digital Business Africa : Wouri TV se dit le carrefour du cinéma, des films et émissions TV. Présentez-nous avec précision ce projet…
Paulette Fotsing : Wouri Entertainment, est une entreprise crée en Juin 2016 et spécialisée dans le domaine de l’audiovisuel, principalement du cinéma. Wouri Entertainment regroupe trois activités : Une activité de production avec un double objectif : le premier étant l’accompagnement des producteurs locaux dans la production d’œuvres cinématographiques et de divertissement, que ce soit du court ou long métrage, des feuilletons et séries, des documentaires ou émissions TV. Notre accompagnement est matérialisé par un support qui peut être d’ordre financier et/ou par la mise à disposition de notre matériel de production audiovisuel. Le deuxième objectif, est de produire nos propres contenus en nous appuyant sur les talents locaux.
Notre deuxième groupe d’activité est la distribution : elle concerne la commercialisation des contenus auprès de nos partenaires TV à qui nous cédons les droits de diffusion suivant des termes bien définis.
En fin, notre troisième groupe d’activité est la diffusion : il s’agit ici de l’exploitation numérique d’œuvres cinématographiques au travers de notre plateforme de vidéo à la demande (VOD) accessible via notre site internet WWW.WOURI.TV. Nous avons aussi une application mobile WOURI TV disponible sur Google Play Store et prochainement sur App Store.
Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se cache derrière Wouri TV ? Comment est-elle née ?
Paulette Fotsing : Wouri TV est né de la rencontre de deux jeunes Camerounais amoureux de leur pays et passionnés par sa culture. L’idée initiale nous est venue de trois principaux constats : l’absence de débouchés en terme de distribution pour les productions locales, la qualité des contenus disponibles qui ne répondaient pas souvent aux standards exigés par les canaux de diffusion internationaux et enfin la visibilité (bien qu’il y ait des améliorations à apporter, ce qu’on faisait déjà aujourd’hui et qui n’était pas mal n’était pas vu, ni connu des camerounais de partout dans le monde.
A titre indicatif, il y a une pléthore de festivals qui se créent tous les jours et d’autres plus anciens. On ne sait où vont les films après qu’ils soient passés dans ces festivals-là. Le public critique notre cinéma, mais en réalité critique une partie du vide puisqu’il ne sait pas où le voir. Particulièrement pour ce dernier constat, pour y faire face, nous avons créé Wouri TV qui y apporte des réponses concrètes et efficaces.
L’informatique et Internet étant totalement incontournables de nos jours, tout le monde est amené à utiliser des applications web au quotidien. Proposer ce projet via une application web nous a permis de nous adapter aux habitudes de consommation actuelle, afin de toucher le plus grand nombre.Paulette FOTSING
Digital Business Africa : Pourquoi avoir choisi de proposer ce projet via une application web ?
Paulette Fotsing : Il fut un temps où lorsqu’on prenait le Taxi, on pouvait avoir une discussion presque face à face dans la voiture avec le chauffeur, voire avec les autres passagers du taxi, que ce soit en occident ou en Afrique. Pouvons-nous en dire autant aujourd’hui ? Non. Tout le monde a la tête courbée sur son Smartphone. Ce phénomène a complètement envahi nos mœurs. L’informatique et Internet étant totalement incontournables de nos jours, tout le monde est amené à utiliser des applications web au quotidien. Proposer ce projet via une application web nous a permis de nous adapter aux habitudes de consommation actuelle, afin de toucher le plus grand nombre. La communication sur Internet évolue à une vitesse monumentale au fur et à mesure des avancées technologiques.
Digital Business Africa : Quel est votre parcours personnel ?
Paulette Fotsing : Arrivée en France en 2002 après l’obtention de mon baccalauréat scientifique au Cameroun, pays dont je suis originaire, j’ai poursuivi mes études universitaires à Lille puis à Rouen. A l’issue de ma formation universitaire qui a été sanctionnée par un master en sécurité des procédés et risques industriels, j’ai exercé dans une entreprise sidérurgique pendant deux ans.
En 2010, j’ai intégré l’Ecole internationale des Sciences et du Traitement de l’information où j’ai obtenu un Master spécialisé en management de la Qualité, de la Sécurité et de l’environnement. Actuellement, j’occupe un poste à responsabilité au sein d’un grand groupe du BTP français (EIFFAGE, pour ne pas le citer…). En parallèle à cette activité, je suis également Co-fondatrice et Directrice générale de WOURI Entertainment depuis 2016.
Digital Business Africa : Quels sont les plus grands succès de votre entreprise ?
Paulette Fotsing : Nous avons connu de nombreuses étapes qui se sont construites progressivement. Notamment le partenariat avec de grandes chaînes de télévision telles que Canal + Afrique, TV5 Monde, Nollywood TV, qui étaient jusque-là inaccessibles à de nombreux producteurs camerounais. La projection des films camerounais dans des salles de cinéma en France, le partenariat avec des opérateurs télécoms camerounais tels que MTN, Nexttel et très prochainement Orange pour la diffusion de nos produits dans leur application mobile locale. Bien d’autres partenariats arrivent.
Digital Business Africa : Quel est à présent le projet réalisé de votre entreprise qui fait votre fierté ?
Paulette Fotsing : Je dirai la mise sur pied de notre plateforme de vidéo à la demande (VOD), qui permet à notre public du monde entier de visionner les meilleurs films et séries camerounais et qui permet aux producteurs locaux de monétiser leurs productions.
Cette plateforme est le véritable révélateur de la température de la seule et unique personne pour qui tout ceci est fait, à savoir Le cinéphile. Vu les retours que nous avons via le web, nous pensons que c’est un bon début pour cette innovation
Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?
Paulette Fotsing : Actuellement, nous travaillons sur la promotion et le perfectionnement de WOURI TV, notre plateforme de VOD afin de la faire découvrir à un public plus large. C’est un excellent produit qui, nous le pensons, facilitera l’accès aux contenus de qualité aux amateurs de cinéma sur le territoire national et à tous les fans du cinéma camerounais et africain de par le monde.
Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions ?
Paulette Fotsing : Notre ambition est de devenir le futur Netflix africain, pour faire référence au géant américain de la VOD. Pour cela, nous comptons nous étendre progressivement dans d’autres pays d’Afrique. Nous comptons également nous investir dans la mise sur pied et la production de contenus originaux et novateurs qui viendront compléter notre offre actuelle.
Digital Business Africa : Comment le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du pays ?
Paulette Fotsing : Nous pensons que le gouvernement peut accentuer son aide en participant à la structuration de l’écosystème entrepreneurial. Ceci par exemple en créant des structures d’accompagnement tel que des pépinières d’entreprise et faciliter l’accès au financement. Car les principaux problèmes rencontrés par les entrepreneurs locaux sont la formation, l’accompagnement et l’accès au financement.
Digital Business Africa : Quel est votre conseil aux jeunes entrepreneurs et aux innovateurs ?
Paulette Fotsing : Aujourd’hui avec du recul, l’on se rend compte qu’il y a tellement de choses à dire sur ce sujet. S’il y’a un conseil à retenir, je dirais qu’être bien entouré est un facteur déterminant pour réussir son projet. Que ce soit dans le choix de ses équipes ou celui de ses partenaires. Il est préférable de choisir des personnes qui nous complètent, que de partir sur celles qui ont exactement les mêmes compétences que nous.
Digital Business Africa : En cinq phrases maximum, s’il vous était donné de rencontrer le président de la République, Paul Biya, que lui diriez-vous ?
Paulette Fotsing : Notre pays regorge de jeunes talents amoureux des métiers du cinéma qui, malgré les moyens limités, arrivent quand même à faire des films intéressants. Au vu de cela, on comprend tout de suite qu’il y a du potentiel pour aller encore plus loin. Seulement, cette jeunesse a besoin d’être accompagnée au travers de formations et de financement. L’Etat doit également contribuer à la réouverture de salles de cinéma sur toute l’étendue du territoire et nous aider à lutter contre la piraterie.
Propos recueillis par Laurent ADJOVI
L’AFRIQUE NUMÉRIQUE DYNAMIQUE SE RACONTE : ACTE II
DIGITAL Business Africa lance ses interviews avec les entrepreneurs, innovateurs et jeunes créatifs du secteur du numérique en Afrique. Si vous aussi vous voulez raconter votre histoire ou innovation dans entrepreneuriat numérique, écrivez simplement : « L’AFRIQUE NUMÉRIQUE DYNAMIQUE SE RACONTE » à [email protected] en précisant votre projet, votre innovation, et la Rédaction de DIGITAL Business Africa vous contactera. Cette interview est publiée sur la page Facebook de DIGITAL Business Africa (TIC Mag) et sur le site web de DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa). #LAFRIQUENUMERIQUEDYNAMIQUE
[DIGITAL Business Africa] – Passionné de cinéma, le réalisateur camerounais a lancé Numiaa TV, une plateforme en ligne de vente de vidéos et films africains. Il ambitionne de faire de ce projet le Netflix africain pour les contenus africains. Il partage avec DIGITAL Business Africa ses objectifs et ambitions pour Numiaa TV, mais également pour les Studios DLG dont il est le promoteur. Pour lui, dans tout projet, il faut d’abord penser numérique et explorer toutes les possibilités qu’offre ce numérique.
Digital Business Africa :Numiaa TV se dit la première plateforme numérique bilingue de cinéma et de vidéod’Afrique. Pouvez-vous nous présenter avec précision votre entreprise (services, nombred’employés, etc) et Numiaa TV?
Gervais DJIMELI LEKPA : Tout d’abord, je remercie DIGITAL Business Africa pour l’honneur de cette interview. Votre magazine en ligne qui traite des informations sur le numérique, les TIC et les Télécoms est une fierté numérique internationale.
Revenant à votre question, Numiaa TV est la filiale VoD des Studios Dlg, studios cinématographiques camerounais. Pour ceux qui ignorent la VoD, en d’autres termes ce sont les plateformes de vidéos en ligne. Nos challengers sont Netflix au niveau mondial et Iroko au niveau africain. Le canal d’Iroko+ c’est l’application ; pour Netflix, c’est un site internet accessible par ordinateur et par smartphone. Numiaa TV adopte le modèle et le standing de Netflix, à savoir la SVoD. A cet effet, les cinéphiles du monde entier peuvent souscrire à des abonnements mensuels ou annuels qui leur donnent droit de manière illimitée au visionnage de tous les films du catalogue.
Une capture d’écran du site web de Numiaa TV
Notre ambition d’être la première plateforme numérique bilingue de cinéma et de vidéos d’Afrique n’est pas de l’utopie, même si Numiaa Tv n’est encore qu’un nourrisson dans l’univers numérique. En effet, je suis le créateur de Numiaa et je jouis d’une expérience de 16 ans dans la production, la réalisation, la diffusion, la distribution et le numérique.
De ce fait, Numiaa qui ambitionne le leadership diffusera non seulement des films en anglais et en français, mais intégrera en 2019 des sous titrages ou des doublages de son catalogue. Au-delà du cinéma, seront également présents des séries TV, des téléfilms, des gags, des programmes TV, des clips vidéos, des tutos, etc.
Digital Business Africa :Quelle est la petite histoire qui se cache derrière Numiaa TV ? Comment est-elle née ?
Gervais DJIMELI LEKPA :www.numiaa.tv est la solution à une situation. Avec ma belle expérience, j’ai constaté avec le temps que le cinéma africain est marginalisé. Pour preuve, TF1, France2, les media canadiens, ne diffuseront jamais (sauf preuve de contraire) des films africains. Seuls des médias fortement implantés en Afrique le font : TV5, Canal+, A+.
De plus, Netflix n’achètera un film camerounais que le jour où le Cameroun aura atteint un seuil de clients qui le motivera. Même les promoteurs des prestigieux festivals de cinéma du monde, quelle que soit la hauteur du film fait, ne mettront jamais sur l’estrade des films africains. On n’est mal partie. Créer Numiaa Tv n’est pas lutter contre ce système. Mais, c’est proposer une solution locale au service de l’exploitation mondiale. La trilogie My African Dream que j’ai commis entre le Canada et le Cameroun en a été la motivation dans cette quête d’un marché mondial réfractaire aux productions africaines. Avec la passion du numérique que Dieu a mis en moi, diplôme en études littéraires, j’ai pu penser le Netflix africain.
Digital Business Africa :Justement, parlez-nous un peu de votre parcours personnel. Quel sont les temps forts de ce parcours professionnel ?
Gervais DJIMELI LEKPA : Je suis cinéaste depuis 2003. J’ai huit films et huit prix gagnés à mon actif. Autodidacte, j’ai eu l’honneur de me recycler sur le terrain, par l’entremise de la française Françoise Balais qui m’a repéré à Dschang et par qui j’ai intégré des productions européennes de charme, collaborant comme stagiaire, puis acteur et assistant, sur des films regroupant des vedettes tels Cédric Klapish, Romain Duris, Claire Denis, Isabelle Huppert, le fameux Christophe Lambert, Ulrich Köhler, etc. Comment ne pas avoir du succès quand on est si bien entourée ? C’est de là que je tire ma grandeur et mes ambitions d’entrer dans l’histoire de mon métier, même si le chemin est encore bien loin. Participer à des festivals tels que Vues d’Afrique de Montréal et Cannes démontrent à suffisance que je suis sur la bonne voie.
Digital Business Africa :Vous avez parlé des prix gagnés. Quels sont les plus grands succès de votre entreprise Studios DLG ?
Gervais DJIMELI LEKPA : Mon entreprise vit les hauts et les bas. Malgré la volonté et la motivation, l’absence de financements nous plombe assez. Néanmoins, on peut se glorifier de la création de Numiaa TV qui est porteur d’avenir. On peut aussi saluer le fait d’avoir produit le premier film camerounais non seulement acheté par les Américains BET, mais aussi coproduit par des canadiens (québécois pour être plus précis), en l’occurrence My African Dream qui entrera dans l’histoire. Une trilogie de 52 minutes l’épisode qui a pu réunir devant la caméra des ressortissants d’une vingtaine de pays du monde incluant des stars tels Kassav, Petit Pays, Stevie Wonder.
Digital Business Africa :Quel est à présent le projet réalisé de votre entreprise qui fait votre fierté ?
Gervais DJIMELI LEKPA : Numiaa Tv, bien sûr. Elle devient la pierre angulaire des Studios Dlg. C’est elle qui dictera les productions futures et monétisera nos productions, indépendamment du marché réfractaires aux films afros.
Digital Business Africa :Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?
Gervais DJIMELI LEKPA : D’abord sur Numiaa Tv. Hormis le développement et la recherche d’un fonds d’investissement favorable à la production du contenu original, entendez-y des films destinés en priorité à nos abonnés. Ensuite, je prépare mon tout premier long métrage fiction : The Virtual Love. Il est cofinancé par le Cameroun et TV5 Monde qui a lancé un appel à coproducteurs, sous le parrainage de la maison de distribution Diffa en France.
J’ambitionne faire de Numiaa TV le leader africain de la VoD. Pour ce qui est du cinéma, j’ambitionne faire de 2019 l’année de ma révélation. Mon talent a été très longtemps enseveli. Mais, quel que soit le temps que l’or passe sous terre, quand on le découvre, sa valeur ne perd pas un carat.Gervais DJIMELI LEKPA
Digital Business Africa :Quelles sont vos ambitions ?
Gervais DJIMELI LEKPA : Je l’ai précisé ci-haut. J’ambitionne faire de Numiaa TV le leader africain de la VoD. Pour ce qui est du cinéma, j’ambitionne faire de 2019 l’année de ma révélation. Mon talent a été très longtemps enseveli. Mais, quel que soit le temps que l’or passe sous terre, quand on le découvre, sa valeur ne perd pas un carat.
Digital Business Africa :Comment le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du pays ?
Gervais DJIMELI LEKPA : A ce sujet, j’estime que l’innovation et la création d’entreprises doivent être le socle de la sortie de crise du gouvernement camerounais et au-delà des autres gouvernements africains. Pour preuve, les plus grosses entreprises mondiale, Microsoft, Facebook, Amazon, Google, Netflix ont démarré comme des blagues. Le Cameroun doit s’en inspirer, car je reste persuadé que la grandeur de l’Afrique viendra du tout numérique. C’est dans cet esprit que j’associe aux vertus du numérique la puissance du cinéma. Imaginez l’impact, si mon pays allouait des fonds adéquats à ce projet qui nécessite des moyens de productions, de roulement, de communication, des recrutements massifs d’acteurs et de cinéastes, etc.
Netflix est devenu l’un des dix plus gros producteurs audiovisuels mondial. Pourquoi ne pas faire pareil pour Numiaa TV en l’érigeant comme le leader africain de production puis diffusion de contenu africain au standard hollywoodien. Pour chuter, une fois un projet viable, nos Etats doivent apporter non pas des modiques sommes de un million de francs Cfa pour des projets évalués à des centaines de millions, ou au pire, des formations telles celles octroyés par le CNJ qu’on peut trouver sur Google en une seconde, mais bien plus.
Gervais Djimeli Lekpa à l’oeuvre
Digital Business Africa :Quel est votre conseil aux jeunes entrepreneurs et aux innovateurs ?
Gervais DJIMELI LEKPA : Aux jeunes entrepreneurs ou innovateurs, je voudrais les exhorter tout d’abord à mettre Dieu au-devant de leurs projets. Puis, d’éviter de faire du copier-coller. Au-delà, d’être créatif et surtout de faire de leur jeune entreprise la solution à une situation sans solution. Il leur faudra démarrer comme start-up le temps d’expérimenter le concept. Faire tout d’abord une version d’évaluation que vous ferez financer de vous-même ou par vos proches.
Numiaa TV vient de traverser avec brio cette étape. Du coup, nous envisageons le next level, passer des films maisons diffusés a un répertoire à plus de 100 films produits par des Africains de plusieurs pays. En ce moment, nous intensifierons la communication et le marketing. A cet effet, vous aussi, testez avant d’inonder le marché au risque de fermer boutique en 12 mois comme l’immense majorité des entrepreneurs locaux. Enfin, si vous êtes visionnaires, quel que soit votre activité, pensez numérique, vivez numérique.
Gervais Djimeli Lekpa à l’oeuvre
Digital Business Africa :En cinq phrases maximum, s’il vous était donné de rencontrer le président de la République, Paul Biya, que lui diriez-vous ?
Gervais DJIMELI LEKPA : Si je rencontrais le président de la république, je lui ferais comprendre que le Nigeria est devenu la première puissance mondiale avec l’appui fort du cinéma. Pourquoi pas le Cameroun via Numiaa TV ? Je lui ferai comprendre que les USA dominent le monde des affaires avec des entreprises numérique qui valent parfois plus que des Etats riches en Europe. Pourquoi pas Numiaa ? Alors, que faire si ce n’est favoriser Numiaa par du financement, des facilites de démarrages, des recommandations via nos ambassades comme porteuses de cette vision qui est un excellent porte drapeau du Cameroun, Afrique en miniature.
Propos recueillis par Laurent ADJOVI
L’AFRIQUE NUMÉRIQUE DYNAMIQUE SE RACONTE : ACTE I
DIGITAL Business Africa lance ses interviews avec les entrepreneurs, innovateurs et jeunes créatifs du secteur du numérique en Afrique. Si vous aussi vous voulez raconter votre histoire ou innovation dans entrepreneuriat numérique, écrivez simplement : « L’AFRIQUE NUMÉRIQUE DYNAMIQUE SE RACONTE » à [email protected] en précisant votre projet, votre innovation, et la Rédaction de DIGITAL Business Africa vous contactera. Cette interview est publiée sur la page Facebook de DIGITAL Business Africa (TIC Mag) et sur le site web de DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa). #LAFRIQUENUMERIQUEDYNAMIQUE
[Digital Business Africa] – la First Bank of Nigeria, en partenariat avec la division Transact de la société Clickatell, a lancé commercialement son canal Chat Banking sur WhatsApp. Cette fonctionnalité permet aux clients de FirstBank de gérer leurs besoins bancaires au sein de leur conversation WhatsApp avec la même efficacité que l’USSD. Les clients peuvent ajouter le numéro de téléphone WhatsApp publié de First Bank ou un lien direct pour accéder au profil « Vérifié» de First Bank afin de commencer une session sécurisée de Chat Banking.
Clickatell promeut l’inclusion financière au Nigéria en permettant à FirstBank de lancer le chat banking sur WhatsApp, offrant ainsi à des millions de nouveaux consommateurs la possibilité de découvrir une méthode améliorée pour initier les activités bancaires sécurisées quotidiennes et les achats de produits numériques à partir de l’application de chat.
La plate-forme bancaire de Clickatell Transact permet aux banques du monde entier de développer et de fournir de manière transparente leurs expériences client uniques de manière cohérente sur plusieurs canaux. Les solutions de Clickatell Transact permettent aux banques de gérer elles-mêmes et de déployer instantanément des modifications de leurs offres sans avoir recours à des services professionnels intensifs, réduisant les délais de traitement de plusieurs semaines à quelques minutes, réduisant ainsi les frictions, les cycles de développement et les frais généraux associés. Ce lancement avec First Bank of Nigeria marque le troisième déploiement à grande échelle de Clickatell sur le marché africain le mois dernier.
Clickatell a été le pionnier de l’innovation Chat Banking par le biais de WhatsApp en mettant l’accent sur la sécurité pour faire de WhatsApp un canal d’engagement commercial sans risque et pratique pour les clients. Plusieurs couches de cryptage et d’authentification garantissent une expérience transactionnelle sécurisée et sans tracas.
WhatsApp offrira à ses clients une gamme complète d’options bancaires pouvant être lancées via WhatsApp, notamment des vérifications de solde, des virements, des paiements, ainsi qu’un vaste assortiment de produits et services numériques pouvant être achetés instantanément. WhatsApp offre aux marques une opportunité d’offrir à leurs clients un moyen plus personnel, intuitif et efficace de dialoguer avec eux sur le chat.
« Les attentes des clients changent constamment et il est de notre devoir, en tant que banque centrée sur le client, de veiller à ce que ses clients disposent des moyens nécessaires pour créer ou exécuter des services bancaires par le canal de leur choix », a déclaré Chuma Ezirim, chef de groupe, E-Entreprises, First Bank of Nigeria Limited. « Nous sommes constamment à la recherche de nouvelles façons et possibilités de rencontrer les clients aux points de contact qu’ils préfèrent et nous comprenons que nos clients sont activement engagés sur WhatsApp. »
La division Transact de Clickatell s’engage à apporter des solutions aux problèmes sociaux et économiques, grâce à l’innovation FinTech. L’objectif de Clickatell est de fournir aux consommateurs efficacité, un summum d’expérience client et un meilleur rapport qualité-prix. Dans des pays comme le Nigéria, où l’argent est actuellement la méthode de transaction privilégiée, les solutions de Clickatell résolvent des problèmes cruciaux liés à la facilité d’accès, à la sécurité, à la sûreté et à la disponibilité constante de produits et services essentiels.
[Digital Business Africa] – Les membres du jury ont sélectionné, parmi plus de 300 candidatures reçues, les trois finalistes de la troisième édition du concours « RFI Challenge App Afrique » qui vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine du développement durable en Afrique francophone. Ces derniers seront invités à présenter leur projet le 12 novembre prochain à Cotonou au Bénin devant un jury de professionnels présidé par Anne-Cécile Bras. Il s’agit de :
Tiam Erik Gyslains pour Agropad (Cameroun), un projet d’irrigation intelligente contrôlable à distance via un téléphone mobile et qui prend soin d’inclure l’énergie solaire comme premier élément d’alimentation de ses systèmes ;
Serge Auguste Zaonogo pour Saagga (Burkina Faso), une carte électronique disposant d’un programme informatique permettant une optimisation de l’irrigation dans le secteur agricole. Une application installée dans un nano-ordinateur permet également une gestion en mobilité ;
Steeve Camara pour We fly Agri (Côte d’Ivoire), une jeune entreprise qui opère des drones pour permettre à travers une application mobile dédiée un relevé précis des terres et fournir des informations difficiles à obtenir autrement.
« A travers ce concours, RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entreprises et développeurs africains. MTN Bénin, Microsoft, la Société Générale et Africa Global Recycling, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes, sont associés à l’opération », indiquent les organisateurs. Le lauréat sera dévoilé le 13 novembre lors de l’enregistrement de l’émission « C’est pas du vent », présentée par Anne-Cécile Bras, spécialement délocalisée en public à cette occasion à l’Institut français de Cotonou.
Rappelons que le RFI Challenge App Afrique a été lancé en 2016. Il est associé chaque année à une émission de RFI et remis dans un pays d’Afrique francophone, visant à développer l’Internet citoyen en encourageant des projets aux services de l’intérêt général. Consacrées à la santé et à l’éducation des filles, les deux premières éditions ont récompensé à Dakar en 2016 Cheick Oumar Bagayoko (Mali), un jeune docteur et informaticien malien pour son application de télé-expertise médicale « Bogou » et à Abidjan en 2017 Raissa Banhoro (Côte d’Ivoire), pour son application d’alphabétisation fonctionnelle « Lucie ».
[Digital Business Africa] – Le Sénégalais Jesus EKIE, doctorant en informatique, a remporté le 1er Prix de l’Union africaine et de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) dans le domaine informatique sur tout le continent africain avec une application nommée Jara. Quant à Christine Valentine Noëlla Sagna, elle a remporté la deuxième dans la catégorie Essai et rapport.
Le Data challenge est une compétition panafricaine qui s’adresse aux chercheurs, étudiants, concepteurs créatifs, développeurs, analystes, ainsi qu’à tous les passionnés de données informatiques, y compris les représentants de la diaspora africaine. L’événement s’est déroulé en présence de Josefa Sacko, commissaire à l’Union africaine en charge de l’Economie rurale et de l’agriculture, du Dr. Shenggen Fan, directeur général de l’Ifpri monde et du Dr. Ousmane Badiane, directeur Afrique de l’Ifpri.
Cette compétition évalue le talent et la créativité des acteurs des TIC en Afrique. Jesus EKIE a proposé comme solution à un problème d’étude de plusieurs milliards de lignes d’information «une intelligence artificielle qu’il a nommée Jera et qui réalise en plus de cela la prouesse de fonctionner sur les terminaux mobiles dits smartphones», renseigne le communiqué.
En plus de l’analyse des données à très haute fréquence, «Jera est dotée de plusieurs autres fonctionnalités adressant plusieurs problématiques liées à la coordination, à la gestion des connaissances, à la recherche etc», note-t-on.
Ce prix, plus qu’une récompense de ses efforts, « représente le fruit acharné d’une jeunesse optimiste quant à l’avenir et aux possibilités de l’Afrique », lit-on dans le communiqué reçu par Sud Quotidien. A la suite de Jesus EKIE 1er (catégorie Informatique), une autre Sénégalaise a aussi été récompensée. Il s’agit de Mlle Christine Valentine Noëlla Sagna 2ème (catégorie Essai et rapport), alors que le 3ème prix est revenu au Nigérian Oreoluwa Olorode (catégorie Projet de lycée).
Le Resakss data challenge est un concours panafricain – diaspora incluse – qui permet d’expérimenter et de découvrir de nouveaux outils, de participer à la construction et au renforcement d’une communauté travaillant avec les données de la manière la plus innovante. Il a été créé en 2006 par l’Ifpri dans le cadre du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (Pddaa), avec comme but de soutenir la planification et la mise en œuvre de politiques basées sur des preuves et axées sur les résultats, dans l’agenda du Pddaa. Le Resakss a été créé comme une réponse directe à la demande croissance d’informations et d’analyses crédibles pendant l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de développement axées sur l’agriculture, en appui au Pddaa. Le communiqué renseigne en outre que le Resakss data challenge a été mis en place dans l’optique de fournir des données fiables et de nombreux produits de connaissance sur la plateforme du Resakss et d’encourager leur utilisation par les acteurs dans les milieux universitaires, des affaires, des politiques, des médias, des arts et de la société civile au sens large. Il vise à présenter la plateforme Resakss et ses outils au public africain : étudiants, chercheurs, analystes, spécialistes des médias, artistes, entrepreneurs et anonymes intéressés par le développement économique et social de l’Afrique, ainsi que les données et produits de connaissance connexes.