[Digital Business Africa] – La Côte d’Ivoire s’est engagée à « rehausser sa contribution financière » au sein de l’Union internationale des télécommunications (UIT) en la portant désormais à deux parts contributives, soit une multiplication par huit de son niveau initial, selon une note transmise mardi à APA.
L’information a été portée par le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Claude Isaac Dé, à l’occasion du 1er Conseil de l’UIT qui se tient du 10 au 20 juin 2019 à Genève, au siège de cette institution des Nations-Unies, en charge des télécommunications.
« La Côte d’Ivoire voudrait vous rassurer quant à la tenue des engagements pris et solennellement annoncés lors de la PP18 (session 2018), notamment celui de rehausser sa contribution financière au sein de l’UIT en la portant désormais à deux parts contributives, soit une multiplication par huit de son niveau initial », a déclaré M. Isaac Dé, sans autres précisions.
Lors de la 22ème Conférence des Plénipotentiaires à Dubaï, à la fin de l’année dernière (la PP-18), la Côte d’Ivoire, après plusieurs années d’absence, a été élue pour réintégrer le Conseil de l’Union internationale des télécommunications (UIT).
A cette occasion, la Côte d’Ivoire a réitéré son engagement à travers ses contributions tant techniques que financières. Les engagements du pays, en termes de contributions, ont été salués par le secrétaire général de l’UIT, Houlin Zhao.
Le Conseil de l’UIT est organe qui agit entre deux conférences des plénipotentiaires. En cette session 2019, il est appelé à se prononcer sur des sujets majeurs de développement des télécommunications et des radiocommunications.
Les pays membres du Conseil devront se prononcer sur les questions de politique en matière de télécommunications, définir les orientations et stratégies de l’Union autour des thématiques clés que sont la sécurité et les politiques de performance et de vulgarisation de l’Internet.
La promotion du genre et le prochain forum sur les politiques des télécoms en 2021, seront également scrutés, de même que le mandat du groupe d’experts sur le règlement des télécommunications internationales, l’implémentation des résultats du « SMSI » et des objectifs du développement durable.
M. Isaac Dé a souhaité « plein succès au Conseil dans ses délibérations pour ces quatre prochaines années » à l’occasion de la session inaugurale du Conseil qui s’étend notamment sur la période 2019-2022.
[Digital Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal est décidée à remettre de l’ordre dans le florilège de promotions télécoms dans le pays. Les compagnies Sonatel, Tigo et Expresso sont directement visées.
Dans
une note adressée aux sociétés télécoms, le régulateur du marché national qui
veut mettre fin à la concurrence déloyale et protéger les consommateurs, leur
enjoint de recueillir désormais son accord préalable avant le lancement de tout
nouveau produit ou service.
« Les promotions sont notifiées à l’ARTP, par courrier officiel, au moins cinq jours (5) ouvrables, avant leur lancement. Les opérateurs sont tenus de transmettre en même temps la structure des coûts de l’offre de base, objet de la promotion. Après instruction, l’Autorité de régulation peut accéder à la demande ou opposer son refus sur la base d’une décision motivée » souligne l’ARTP qui ajoute que le nombre de promotions par opérateur ne doit pas dépasser 15 au cours d’un trimestre. De plus, les SMS non sollicités et les informations à caractère publicitaire ne pourront pas être adressées pendant la grille horaire allant de 21h à 06 h du matin.
L’Autorité
de régulation se réserve aussi le droit d’interdire « aux opérateurs
qui ont des problèmes de qualité de service ou qui ne remplissent pas certaines
conditions liées à l’offre de faire des promotions le temps que les
dysfonctionnements soient résolus ou pendant une période définie ».
[Digital Business Africa] – C’est devant le président de la République, son Excellence le professeur Alpha Condé, que le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique en collaboration avec ses partenaires a lancé officiellement ce mardi 11 juin 2019, la semaine du numérique. Un projet qui se présente comme un canal qui s’ouvre sur l’entrepreneuriat et le développement du numérique en République de Guinée.
Lancée officiellement au nouveau siège de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications, cette semaine du numérique permettra aux jeunes d’entreprendre des activités dans le domaine du numérique afin de participer activement pour le développement des nouvelles technologies de l’information et de la Communication. Lors de cette cérémonie de lancement qui s’est déroulée en la présence du chef de l’Etat et de certains cadres de l’administration guinéenne, les organisateurs de cette quatrième édition de la semaine du numérique passent en revue les avancées significatives sur le plan technologique enregistrées avant d’étaler sur table les différentes perspectives visant à pointer le pays sur le toit mondial du numérique. « La révolution numérique de la Guinée fera en sorte que chaque guinéen où qu’il se trouve sur le territoire national, en dehors du territoire de bénéficier des avancées technologiques de l’écosystème des technologies innovantes. On a eu des directives claires qui nous ont permis de construire des infrastructures structurantes. On peut citer notamment le câble sous-marin qui constitue une fierté mondiale que tous nos partenaires internationaux prennent comme un exemple de bonne pratique », s’est réjoui le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moustapha Mamy Diaby.
[Digital Business Africa] –Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo, et Alexandre Lusenti, Product Manager du programme SGS Renovo, expliquent à Digital Business Africa le bien-fondé de ce programme et font le point sur l’évolution du projet au Ghana.
Le Ghana doit faire face à l’augmentation constante des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) importés notamment des pays de l’OCDE. La prolifération de ces déchets entassés sur des décharges à ciel ouvert menace la santé publique et l’environnement alors même que le recyclage de ces déchets doit permettre de générer d’importantes ressources financières ainsi que de nombreux emplois liés à la filière de recyclage, tout en préservant l’environnement du Ghana. C’est dans cette optique de lutte contre ces déchets que le gouvernement ghanéen a fait appel à SGS, pour la mise en place de la solution SGS Renovo, permettant d’assurer la pérennité des ressources financières nécessaires à la mise en place de l’infrastructure de recyclage
Moïse Yakan, directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo (à gauche), et Alexandre Lusenti, Product Manager du programme SGS Renovo (à droite).
Le Ghana doit donc résoudre la difficile équation du recyclage des déchets d’équipement électriques et électroniques (DEEE) en trouvant une source de financement adaptée à la situation. La mise en place de la solution SGS Renovo au Ghana doit permettre, à terme, de résoudre ce double problème.Moïse YAKAN
Digital Business
Africa : L’an dernier vous avez lancé votre programme SGS Renovo au
Ghana. Quel était l’état de la situation de la gestion des déchets
électroniques à votre arrivée ?
Moïse YAKAN : La digitalisation croissante des sociétés africaines et de leurs économies génère de plus en plus de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). L’absence de solution durable en matière d’élimination et de traitement de ces déchets est devenue critique et constitue une menace grandissante pour l’environnement et la santé publique. Au Ghana en particulier, la situation dramatique de la décharge d’Agbobloshie est devenue le symbole de cette quantité croissante de déchets électroniques provenant d’Europe ou d’Asie, exportés vers le Ghana sous couvert d’être des produits de seconde main et sans aucune source de financement qui pourrait permettre leur recyclage. Le Ghana doit donc résoudre la difficile équation du recyclage des déchets d’équipement électriques et électroniques (DEEE) en trouvant une source de financement adaptée à la situation. La mise en place de la solution SGS Renovo au Ghana doit permettre, à terme, de résoudre ce double problème.
Digital Business Africa : Qu’en est-il aujourd’hui ?
Moïse YAKAN : Le programme a démarré en Novembre 2018 et a déjà permis de collecter des fonds importants. En parallèle, nous collaborons avec les autorités pour la sensibilisation des acteurs-clés (exportateurs, Chambres de Commerce, Douanes, société civile) afin de garantir le succès du programme. C’est un travail de long-terme qui nécessite l’implication de tous avec l’objectif de transformer la situation du Ghana dans la perspective du développement durable.
Digital Business Africa : Où en êtes-vous aujourd’hui avec la mise en place du programme SGS Renovo au Ghana et en quoi consiste-il précisément ?
Alexandre Lusenti
Alexandre Lusenti : Après sept mois d’opérations, nous avons accompli d’importants progrès tant à l’échelle des fonds collectés ou dans prise de conscience de l’importance d’un tel projet pour le pays et la population. SGS a reçu du Gouvernement du Ghana, à travers le Ministère de l’Environnement, des Sciences et de la Technologie (MESTI) et de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA), un mandat pour mettre en place un système de collecte de l’éco-redevance anticipée auprès des exportateurs d’équipements électriques et électroniques (EEE) et pneus neufs et usagés.
En parallèle, SGS est chargé d’inspecter dans le pays d’origine ces produits lorsqu’ils sont déclarés comme usagés, afin de s’assurer que seuls des produits de deuxième main fonctionnels sont exportés vers le Ghana et non des DEEE.
Digital Business
Africa : Comment travaillez-vous avec les autorités publiques pour la
concrétisation de ce programme ?
Alexandre Lusenti : Nous travaillons de concert avec les autorités pour atteindre les deux objectifs mentionnés et permettre aux autorités de récolter les fonds nécessaires pour la création et l’opérationnalisation d’une infrastructure de recyclage au Ghana. Cette infrastructure doit permettre au pays de remédier au problème des DEEE au Ghana, tout en permettant au pays de générer de nouveaux emplois et potentiellement une nouvelle industrie, et ce tout en contribuant à la réalisation de six des 17 Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD).
Cette infrastructure doit permettre au pays de remédier au problème des DEEE au Ghana, tout en permettant au pays de générer de nouveaux emplois et potentiellement une nouvelle industrie, et ce tout en contribuant à la réalisation de six des 17 Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD).Alexandre Lusenti
Digital Business
Africa : Avez-vous trouvé au Ghana des ressources humaines qualifiés dans
ce domaine de la gestion des déchets électroniques ?
Moïse YAKAN : Une partie de la gestion des DEEE
au Ghana est gérée par le secteur informel. Un des objectifs de ce programme
est de pouvoir formaliser les emplois et la formation des personnes travaillant
déjà dans ce secteur, tout en s’appuyant sur leur connaissance et expérience du
terrain.
Digital Business
Africa : Combien d’emplois ce programme a déjà généré à l’heure
actuelle ? Et quels sont les objectifs ?
Moïse Yakan
Moïse YAKAN : Le programme doit permettre, à terme, de générer plusieurs centaines de nouveaux emplois (directs et indirects), qu’il s’agisse de personnes travaillant dans la collecte des DEEE ou au sein de l’infrastructure de recyclage, ou de personnes qui souhaiteraient revendre les matières premières issues du recyclage. Nous sommes encore au début du processus, mais nous sommes optimistes sur l’impact de ce programme a l’échelle de l’emploi local.
Digital Business
Africa : Avec ce programme SGS Renovo, quels seront les bénéfices pour
l’Etat d’une part et pour les populations d’autres part ?
Moïse YAKAN : Ce programme permet au
Gouvernement du Ghana de lutter contre le problème des DEEE sans avoir besoin
d’investir de fonds propres, car SGS collecte au nom du Gouvernement
l’éco-redevance qui va être utilisée pour financer l’infrastructure de
recyclage. Le fait que Renovo soit une solution auto-financée est très
intéressant pour le Gouvernement, car il est vrai que de nombreux pays
d’Afrique sub-saharienne n’ont pas à disposition de budget suffisant pour
lutter contre le problème des DEEE.
Ceci est d’autant plus vrai que ces DEEE qui devraient être recyclés en Europe ou en Asie sont en fait exportés vers des pays comme le Ghana, sans la source de financement du recyclage correspondante. Pour la population locale, un programme comme celui-ci doit permettre, à terme, grâce au recyclage, de réduire la pollution environnementale et les risques sanitaires liés à ces déchets.
Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM, Digital
Business Africa
A PROPOS DE SGS
SGS est le leader mondial de l’inspection, du contrôle, de l’analyse et de la certification. Nous sommes reconnus comme la référence mondiale en termes de qualité et d’intégrité. Nous employons plus de 97 000 collaborateurs et exploitons un réseau de plus de 2 600 bureaux et laboratoires à travers le monde.
[Digital
Business Africa] – Au Cameroun, la filiale locale du
fournisseur d’infrastructures de télécommunications IHS devra revoir sa copie,
notamment son catalogue d’offres pour la fourniture d’infrastructure passives
en support aux réseaux de communications électronique pour le compte de
l’exercice 2019.
En effet, dans une décision datée du 10 juin 2019, le
directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications, le Pr
Philémon Zoo Zame rejette ledit catalogue proposé par IHS, et lui donne 15
jours pour lui transmettre un nouveau document.
Pour justifier sa décision, le patron de l’ART évoque
un refus de l’opérateur de prendre en considération ses recommandations,
notamment en ce qui concerne la réduction des coûts de prestation. Il ressort en effet de la décision de l’ART que les offres proposées par IHS sont jugées
élevées et ces coûts « élevés » ont un impact sur les tarifs finaux payés par les consommateurs finaux.
IHS a également refusé de fournir au régulateur les éléments sur lesquels il se
base pour établir son catalogue de prix qu’il impose aux opérateurs télécoms.
« A
l’exception de la mention du rabais de 5% à 25% sur le tarif plafond qui reste
vague et de l’introduction d’une baisse suivant le nombre de site en
colocation, aucun rabais sur les tarifs initiaux proposés par IHS n’a été
observé, aucune offre présentant les tarifs dégressifs suivant les paliers de
pylônes n’a été faite et IHS Cameroun a reconduit le principe d’indexation des
tarifs sur l’indice des prix à la consommation, en contradiction avec le principe
d’orientation des tarifs vers les coûts. Les tarifs plafonds des services de
gestion intégrée et des sites existants ont été maintenus, ainsi que la
marge de gestion sur les services de
gestion simple », explique le directeur général de l’ART dans un
exposé des motifs qui justifie sa décision de rejeter le catalogue d’offres de
IHS Cameroun.
Notons en rappel que le catalogue d’offres est un
document technique qui balise les règles de partage des infrastructures et
supports de télécommunications entre les différents opérateurs télécoms
présents sur le marché.
Avec ce refus, IHS qui jouit par ailleurs d’une
situation de monopole sur ce marché va devoir proposer à l’ART un nouveau
catalogue d’offres. Faute de quoi, l’opérateur pourrait voir sa licence être
suspendue.
Qui est IHS Cameroon
IHS Cameroon S.A. est une société de droit public
camerounais basé à Douala qui opère sur le segment de marché des
infrastructures passives des réseaux de communications électroniques.
Par décision n°0000030/MINPOSTEL/SG/DRPT du 20 novembre
2017, le MINPOSTEL a délivré une licence de 1ère catégorie à IHS pour
l’établissement et l’exploitation des infrastructures passives en support aux
réseaux de communications électroniques pour une durée de cinq (05) ans.
L’activité de IHS Cameroon constitue en la fourniture des infrastructures
passives notamment les pylônes et mâts à usage de télécommunications aux
opérateurs et exploitants des réseaux de communications électroniques.
Cette activité peut se décliner par la mise à disposition
aux opérateurs de nouveaux sites par construction de nouveau sites ou la
colocation ou encore par la gestion des sites existants, qui consiste
notamment à l’entretien et la maintenance des sites existants, appartenant à un
tiers.
Lire la décision intégrale du Pr Philémon Zoo Zamen DG de l’ART.
[Digital Business Africa] – Le fournisseur en colocation IXAfrica a annoncé l’achèvement des phases de conception, de planification et de financement de son nouveau méga center à Nairobi, au Kenya. Il explique que le centre de données neutre vis-à-vis des opérateurs a été conçu pour réunir les clients hypercloud et Internet sur ce qui est désormais le plus grand campus de centres de données d’Afrique de l’Est.
«Nous sommes fiers de voir ce projet entrer dans la phase de livraison opérationnelle. On a souvent qualifié Nairobi de« Londres de l’Afrique », avec son tissu multinational et sa scène technologique florissante.La création du premier ‘‘aéroport d’Internet’’ d’Afrique de l’Est accélérera considérablement le développement du secteur des technologies de l’information et de l’ensemble de l’économie de la région », explique Guy Willner, président d’IXAfrica.
Dans la foulée, IXAfrica indique que la conception de
ce centre de données à Nairobi a nécessité l’utilisation des technologies
respectueuses de l’environnement. Avec la présence de ce nouveau méga data
center, c’est de manière général qui devrait tirer les bénéfices, notamment en
boostant son développement en matière d’informatique et de technologie.
[Digital Business Africa] – La GSMA, la plus grande association mondiale regroupant les acteurs du secteur des télécommunications annonce le lancement d’un Fonds d’innovation pour la numérisation des chaines de valeur agricoles. Selon l’association, ce Fonds devrait permettre d’adapter les solutions numériques aux besoins agricoles, de mieux gérer les effets des changements climatiques sur les petits exploitants.
« Jusqu’à huit subventions de 220 000 livres
chacune sont mises à disposition pour soutenir des projets d’une durée de 24 mois.
En outre, la GSMA fournira un soutien et des conseils en nature pour aider à
l’élaboration de plans d’entreprise et à la mise en œuvre de services par le
biais d’études de marché, d’une conception centrée sur l’utilisateur, d’une
veille stratégique, de tests d’utilisateurs avec le personnel du secteur
agroalimentaire et des petits producteurs », explique la GSMA. Elle
ajoute ensuite que dans son approche, la priorité sera donnée aux organisations
qui s’approvisionnent auprès des petits exploitants avec un accent sur les
personnes qui vivent avec moins de deux dollars par jour.
Tous les candidats éligibles au stade de la note de présentation, qu’ils reçoivent ou non une subvention au titre de ce Fonds pour l’innovation, seront invités à rejoindre l’Initiative GSMA AgriTech, partenaires d’apprentissage prioritaires, où ils auront accès à un certain nombre de ressources et d’activités de partage des connaissances, notamment des webinaires sur le thème des solutions d’entreprise pour le dernier kilomètre. Pour accéder au dossier de candidature, les postulants à l’Initiative GSMA AgriTech doivent envoyer un courrier électronique à l’adresse [email protected].
[Digital
Business Africa] – En termes de smartphone pliable, Samsung avait frappé fort avec
son Galaxy Fold. Ce dernier
a rencontré quelques soucis quant
à son lancement officiel, mais il
pourrait finalement arriver sur le marché dès cet été. Parallèlement à
cette aventure, le géant sud-coréen explore d’autres idées innovantes.
Le site LetsGoDigital a ainsi déniché un brevet déposé par Samsung concernant un smartphone dont l’écran flexible peut se dérouler dans le sens de la longueur. On passerait ainsi d’un appareil relativement petit et compact à une ardoise très étirée comme le montre l’image en Une de cet article.
Il
serait bien difficile de comparer ce design atypique à un smartphone déjà
existant, quoique la forme dépliée fasse un petit peu penser à l’allure étirée
des téléphones 21:9.
Cette solution peut se révéler intéressante pour obtenir un smartphone plus fin que le Galaxy Fold et sans avoir besoin d’intégrer un second écran à l’extérieur. D’autres questions concernant la résistance ou la coque de protection peuvent se poser, mais rappelons qu’il s’agit ici d’un concept. En d’autres mots, c’est une idée qui a été couchée sur un document. Et si elle est sans doute envisagée par Samsung, rien ne prouve que le constructeur s’y penche sérieusement.
[Digital Business Africa] – Le groupe Orange indique ce 11 juin 2019 être sponsor officiel de la Coupe d’Afrique des Nations, qui se déroulera en Egypte du 21 juin au 19 juillet.
C’est la sixième fois consécutive qu’Orange est sponsor officiel de la compétition. Sur les 24 équipes qualifiées, 11 représentent un pays où Orange est présent.
‘En tant que
sponsor officiel, la marque Orange sera visible à la fois dans les stades
égyptiens, mais aussi dans les pays africains où le Groupe est présent à
travers diverses campagnes et évènements. En effet, la marque contribuera à
l’ambiance festive du tournoi via de nombreuses animations qui se dérouleront
dans les fans-zones. L’objectif est de mettre les fans au coeur du dispositif
et de leur permettre de vivre une expérience unique et inoubliable‘, explique
notamment le groupe.
[Digital Business Africa] – Depuis ce 10 juin 2019, le Gabon a un nouveau gouvernement, annoncé par Jean Yves Teal, Secrétaire général de la Présidence de la République. Parmi les nouveaux venus, figure Rigobert IKAMBOUAYAT NDEKA qui prend la tête du ministère de la Communication et de l’Economie numérique, et porte-parole du gouvernement.
C’est
donc un secteur en pleine mutation que ce dernier aura dès lors la charge de
diriger. Pour rappel, le Gabon comporte au total 3 millions d’abonnés. Soit
presque le double de sa population qui se situe aux environs de 1,8 millions.
De manière détaillée, on note une hausse de 12,2% du nombre d’abonnés au
téléphone filaire, soit 20 659 abonnés. Aussi, le nombre d’abonnés à internet
GSM a progressé de 44,8% à 1 724 161 abonnés, tout comme le nombre d’abonnés
ADSL qui est passé de 12 128 abonnés en 2016 à 15 335 en 2017, soit une hausse
de 26,4%. Seule donnée dans le rouge, c’est le chiffre d’affaire des opérateurs
télécoms présents sur le marché gabonais qui s’est replié de 5,6% à 162,4
milliards de FCFA.
Rigobert IKAMBOUAYAT NDEKA a été préalablement nommé gouverneur de la province de l’Estuaire en remplacement de Léonard Diderot Moutsinga Kebila en poste depuis 2016 Le Conseil des ministres du 11 août 2018
Après seulement 10 mois passés à la tête de la Société équatoriale des Mines (SEM), précédés de 8 ans à l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), l’ancien ministre de la Communication assume ainsi de nouvelles fonctions, en récompense de son parcours professionnel exceptionnel et de son attachement au parti au pouvoir, émaillé, certes, de plusieurs faits divers qui ont écorné l’image de cet homme discret.
[Digital Business Africa] – Après les « camps de vacance TIC » ou encore le « globbetrotter du numérique », le gouvernement camerounais, à travers le ministère des Postes et Télécommunications présente à la jeunesse camerounaise une nouvelle initiative témoignant de l’intérêt que portent les hautes autorités à cette composante spécifique de la population camerounaise, ainsi que leur détermination leur détermination à saisir la formidable opportunité que représente l’économie numérique en termes de création d’emplois et de levier pour la croissance économique du pays.
Il s’agit du lancement du concours national du meilleur projet numérique de l’année, concours visant à récompenser les projets les plus innovants présentés par des jeunes au courant d’une année. « C’est un challenge organisé par le Minpostel, qui vise à accompagner sur le long terme l’émergence d’écosystèmes numériques matures et solides, porteurs de nouvelles opportunités économiques », a expliqué Mme Libom Likeng, ministre des Postes et Télécommunications au cours de l’allocution qu’elle a prononcé à l’ouverture du point de presse qu’elle donnait ce 11 juin 2019 dans son département ministériel, afin d’annoncer l’évènement.
Ce concours représente en effet l’activité phare de la « Semaine de l’innovation numérique » dont le Minpostel annonce la tenue du 24 au 28 juin 2019 à l’école Nationale supérieure des postes, tes télécommunications et des TIC (Sup’TIC), évènement placé sous le très haut parrainage du Président de la république, S.E. Paul Biya, et qui aura pour thème « Innovez, créez et surtout osez : quelles appropriations et quelles perspectives pour cet appel du chef de l’Etat ? »
Il
s’agira ainsi de réunir en une unité de temps, de lieu et d’action, des jeunes
actifs dans le secteur du numérique, avec comme activités entre autres une
exposition des meilleurs projets sélectionnés, des espaces d’échanges,
conférences-débats, ateliers thématiques, et enfin la remise solennelle du prix
spécial du Président de la République au meilleur projet numérique de l’année.
Comment
participer au concours ?
Le concours est ouvert à tout jeune camerounais résidant sur le territoire et porteur d’un projet entrepreneurial innovant utilisant les technologies numériques. L’inscription au concours se fait à l’adresse www.ictinnovationweek.cm, avant la date limite qui est le 21 juin 2019 à 15h. Dès lors, une sélection interne des 15 meilleurs projets se fera au Minpostel, et la liste des retenus sera publié le 22 juin.
Un
coaching et une formation spécialisée se tiendra le 25 juin, avant l’exposition
des projets qui aura lieu le 26 juin. L’avis de concours, le règlement de la
compétition et tous les documents d’inscriptions y afférents sont
téléchargeables sur le site susmentionné, ainsi que sur la page Facebook et
Twitter du ministère.
Concernant le jury, la ministre rassure du fait qu’il sera entièrement constitué de professionnels de très haut niveau dans le domaine des TIC, notamment des responsables d’incubateurs et technopoles, des représentants des startups, milieux d’affaires, associations, médias spécialisés et administrations publiques. « Je peux d’ores et déjà vous annoncer que ce jury sera présidé par Mme Reine Essobmadje, co-founder de Coalition digitale et présidente de la commission TIC du GICAM, dont la rigueur, l’expertise et l’engagement dans le domaine du numérique, spécialement dans l’encadrement des jeunes est avéré », indique la ministre.
[Digital Business Africa] – Le directeur général des Impôts du Bénin, Nicolas Yenoussi, participe aux travaux de la 34e conférence annuelle du Cercle de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations fiscales francophones (CREDAF) qui a débuté ce 10 juin 2019 au Hilton hôtel de Yaoundé au Cameroun.
Du 10 au 13 juin 2019, les administrations fiscales francophones travailleront sur le thème : «Le numérique au service de l’élargissement fiscal». Les travaux ont été officiellement lancés hier par Louis-Paul MOTAZE, ministre des Finances du Cameroun, représentant du Premier ministre, chef du gouvernement.
Au cours de cette rencontre, l’expérience du Bénin en matière de digitalisation de son administration fiscale présentée par Nicolas Yenoussi ce 10 juin a suscité l’admiration des dizaines de pays présents à Yaoundé. En plus de l’appréciation des réformes du Bénin dans le secteur de l’administration fiscale avec la digitalisation, dix pays environ ont manifesté leur volonté à se rendre au Bénin pour en savoir plus et s’inspirer de l’expérience béninoise.
Au terme de son exposé, Digital Business Africa a interrogé le directeur
général des Impôts du Bénin, Nicolas Yenoussi, qui revient ici sur les ingrédients
de la réussite du Bénin dans sa marche vers la modernité en passant par la
digitalisation des procédures.
10 juin 2019. Yaoundé Hilton, 34e conférence annuelle du CREDAF. Thème “Le numérique au service de l’élargissement fiscal.” Nicolas Yenoussi, DG Impôts du Bénin, sur la première ligne, à gauche. A droite, Modeste Mopa, DGI du Cameroun.
Nicolas Yenoussi : Le Bénin est représenté à cette conférence
annuelle du Cercle de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations
fiscales francophones qui se tient ici à Yaoundé sur le thème : «Le
numérique au service de l’élargissement fiscal». Il faut dire qu’au cours de
cette première matinée, le Bénin a partagé son expérience de la digitalisation
des procédures de l’administration fiscale avec les autres Etats participants. L’expérience
du Bénin a suscité suffisamment d’engouement de sorte que plusieurs pays ont
émis de vœux de venir à Cotonou voir ce que nous faisons. Vous étiez par exemple
là quand vous avez vu les responsables de l’administration fiscale de la RDC
demander nos contacts pour venir voir ce que nous faisons sur place.
A l’intérieur, on ne se rend pas toujours compte forcément des avancées que nous faisons et de ce que nous faisons de bien. Mais à l’extérieur, les gens apprécient bien ce que nous faisons. La présentation que j’ai eu à faire ce matin a puisé sa source du Plan d’action du gouvernement.
L’ambition a été affichée dès le départ par le président de la
République de dématérialiser les procédures. J’ai fait un focus sur le
recensement des populations avec des données biométriques qui permettent de
constituer une base de données très importante.
De cette base de données, l’administration peut puiser des données
importantes. J’ai également parlé du plan de réforme de l’administration
fiscale, du télépaiement, des télédéclarations, des plateformes d’échanges de
données entre la Direction générale de la Douane et la direction générale du
Budget pour les marchés publics et de tous les projets de dématérialisation que
nous conduisons si bien à la DGI du Bénin. Cela a suscité beaucoup d’engouement.
L’expérience du Bénin qui a suscité beaucoup d’engouement est celle du
quitus fiscal que l’on peut obtenir en ligne. Les administrations fiscales
présentes ont trouvé que c’est une innovation africaine et béninoise qu’il faut
même exporter dans les autres pays.
Digital Business Africa : En plus de ceux
qui souhaitent se rendre à Cotonou pour voir de près ce qui s’y passe en
matière de digitalisation de l’administration fiscale, le Bénin envisage-t-il d’exporter
cette expérience-là dans d’autres pays comme l’ont souhaité certains
participants ?
Nicolas Yenoussi : Nous ne voyons pas les choses de cette façon. Si
les autres Etats trouvent qu’elles sont bonnes nos réformes, ils se
rapprocheront de nous comme c’est actuellement le cas. A Cotonou, nous avons
déjà reçu les administrations fiscales du Mali et du Sénégal. D’autres administrations
fiscales africaines sont annoncées au Bénin pour venir voir de près nos
réformes.
Digital Business Africa : Pour que cela
puisse aider d’autres Etats africains, comment êtes-vous arrivés à mettre en
place ce quitus fiscal en ligne ?
Nicolas Yenoussi : Disons que tout part de la volonté des plus hautes autorités du pays à commencer par Son Excellence, Patrice Talon, le président de la République. L’administration fiscale, seule, ne peut faire grand-chose s’il n’y a pas cette volonté du président de la République, du ministre de l’Economie et des Finances et de toutes les autorités du pays. Cela ne pourrait marcher sans cette volonté des plus hautes autorités du pays.
La plateforme a été donc développée sous leur impulsion et tous les
candidats à l’obtention de ce quitus fiscal doivent s’inscrire en ligne. Et une
fois l’enregistrement en ligne effectué, le traitement se fait sans
considération de la couleur politique de la personne, puisque tout le monde
soumet sa demande en ligne et le traitement est fait en ligne.
Cette opération a permis d’élargir l’assiette fiscale et d’avoir plus de
1 200 nouveaux contribuables qui ont pu payer différents impôts et c’est
cela qui a vraiment intéressé les administrations fiscales du CREDAF présents à
Yaoundé.
Digital Business Africa : Cette
performance avec 1 200 nouveaux contribuables a été enregistrée dans
quelle intervalle de temps ?
Nicolas Yenoussi : Tout ceci s’est fait en l’espace d’un mois. C’est
pourquoi cela est l’innovation majeure qui a le plus intéressé les
participants.
Digital Business Africa : Cette solution d’obtention
du quitus fiscal en ligne a été mise en place par le Bénin ou alors vous
avez fait appel à l’expertise internationale pour mettre en place cette
plateforme en ligne ?
Nicolas Yenoussi : Ce sont les informaticiens de la Direction
générale des Impôts qui ont développé entièrement la plateforme. Je voudrais à
ce sujet rendre hommage au gouvernement béninois, parce qu’en 2017, le
gouvernement a organisé des concours pour le recrutement de différentes
catégories d’agents à la DGI, dont les informaticiens. Ce concours a été très
transparent. Cela a permis à la DGI d’avoir des informaticiens de qualité qui
sont en train de montrer ce dont ils sont capables de faire.
Digital Business Africa : Quels sont
aujourd’hui les défis du Bénin dans la digitalisation de son administration
fiscale et quels sont les projets qui vont avec?
Nicolas Yenoussi : Pour élargir l’assiette fiscale et poursuivre
la digitalisation, nous avons encore quelques projets. Déjà, nous envisageons
de lancer le paiement de la taxe sur les véhicules à moteur par téléphonie
mobile.
En plus, nous allons doter notre administration fiscale d’un système de
business intelligence. C’est-à-dire l’informatique décisionnelle, où toutes les
informations et déclarations que nous recevons sur les marchés publics, les
importations, les exportations et toutes
les autres informations utiles seront analysés par un système informatique sans
intervention humaine et la programmation du contrôle se fera sans intervention
humaine. C’est l’un des grands projets sur lequel nous travaillons et qui sera
effectif dans les années à venir.
[Digital Business Africa] – Le Togo est doté depuis août 2018 d’un Plan national de développement (PND) pour la période 2018-2022. Plan présenté officiellement en août 2018 et adopté par le Conseil des ministres le 03 Aout 2018. Le PND prend la relève de la SCAPE, la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi.
Pour le gouvernement, il s’agit d’un plan ambitieux de l’État togolais devant être mis en œuvre à moyen terme et visant à amener le pays vers sa transformation. Il tire ses fondements dans le projet de société du chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé, décliné dans la déclaration de politique générale du gouvernement, ainsi que des engagements souscrits par le Togo au niveau communautaire, continental et international notamment la vision 2020 de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) et l’agenda 2030 de développement durable.
La stratégie s’articule autour de
trois axes à savoir : créer un hub logistique d’excellence et un centre
d’affaires de premier ordre dans la sous-région ; développer des pôles de
transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives et consolider
le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.
Les ressources nécessaires sur la
période sont estimées à 4 622,2 milliards de FCFA. Les dépenses
d’investissement public sont évaluées à 1 623,1, représentant 35% du coût
global. Les investissements privés couvrent 2 999,1 milliards, soit 65% du coût
global du Plan.
Selon les autorités togolaises,
la croissance économique résultant de ce programme devrait se situer autour de
6,6% par an et même 7,6% en 2022.
En ce qui concerne l’économie
numérique, le premier axe du PND 2018–2022 vise à faire du Togo un hub
logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la
sous-région. Le plan prévoit le développement des services à valeur ajoutée
axées sur l’exportation qui offrira des opportunités intéressantes au Togo. Et
pour y parvenir, l’accent sera mis sur l’économie numérique.
Digital Business Africa vous propose l’état des lieux du secteur des
TIC au Togo et aussi les ambitions du pays dans le secteur du numérique tels
que présentés dans ce Plan national de développement (PND). Extraits.
Situation du secteur des TIC au Togo
« Depuis 2009, et à travers la déclaration de politique sectorielle 2011-2015, le gouvernement togolais s’est résolu à faire du digital un vivier économique, en s’efforçant de créer des conditions optimales pour l’émergence d’une économie numérique. C’est ainsi que le digital est inscrit au cœur des stratégies de développement. Dans ce cadre, des réformes structurantes ont été menées, d’importants projets réalisés et des avancées considérables ont été observées, positionnant ainsi le secteur dans une dynamique de croissance sans précédent.
Le secteur des communications électroniques au Togo est animé principalement par deux opérateurs en concurrence sur le segment de la téléphonie mobile (Togocel et Atlantique Telecom), un opérateur de téléphonie fixe (Togo Telecom) et trois fournisseurs d’accès internet (Café Informatique présent sur le marché depuis 1998, Teolis et le Groupe Vivendi Africa Togo titulaires d’une licence depuis juin 2017).
A ce jour, le nouveau cadre
législatif et réglementaire est en voie d’achèvement, les textes sur la société
de l’information ont été adoptés, de même que les textes sur les transactions
et la signature électronique. Des projets structurants d’infrastructures ont
été réalisés ou en cours d’achèvement : le projet E-GOUV qui connecte plus de
560 bâtiments administratifs de la ville de Lomé avec 250 km de fibre optique,
le projet WARCIP qui renforce la connectivité du territoire par la construction
de nouvelles infrastructures permettant de réduire les coûts d’accès et
d’améliorer la qualité du
réseau, le projet Wifi Campus avec la mise en place d’un réseau Wifi très haut
débit gratuit dans toutes les universités publiques et Centres Hospitaliers
Universitaires (CHU) du Togo, etc.
Le taux de pénétration de
l’internet (fixe et mobile) atteint 36,31% en 2017, en hausse de +33,45 points
comparé à 2011. Cette forte croissance est essentiellement tirée par l’internet
mobile qui représente 98% des abonnés, du fait notamment du renforcement de la
concurrence avec l’attribution d’une licence 3G à l’opérateur privé MOOV Togo
en 2016. Cette nouvelle
dynamique s’est aussi matérialisée par une baisse des prix d’environ 50% entre
2016 et 2017 ainsi qu’un accroissement des usages avec un trafic global
internet qui est passé de 3 Gbps en début 2016 à 8 Gbps en décembre 2017.
L’internet fixe, avec un taux de
pénétration de 0,69% en fin 2017 et des tarifs relativement élevés par rapport
à la sous Plan National de Développement (PND) 2018-2022 / 37 région, reste à
développer. En effet, bien que les prix de l’ADSL, soient passés de 297 000
FCFA à 34 810 FCFA pour le 4Mbps
entre 2016 et 2017, et de 679 000 FCFA à 42 480 FCFA pour le 8Mbps, ils restent
toujours élevés comparés à la sous-région: par exemple au Sénégal où le prix
d’une connexion ADSL à 10Mbps est à 34 900 F CFA.
Toutefois, le renforcement de la concurrence
avec l’arrivée des deux nouveaux fournisseurs d’accès internet a permis la mise
sur le marché en mars 2018 de nouvelles offres internet FTTH : 25 Mbps à 25 000
F CFA par mois et 50 Mbps à 30 000 FCFA par mois. Concernant le segment de la
téléphonie mobile, la télédensité est de 82,98% en progression de +21 points
comparé à 2014.
Le Togo reste cependant en
retrait par rapport aux autres pays de la sous-région, notamment le Sénégal qui
avoisine les 100% et la Côte d’Ivoire qui en est au-delà. Cet écart est plus
prononcé, lorsqu’il s’agit du taux de pénétration corrigé du phénomène des
abonnements multiples. Selon les données de GSMA, le taux de pénétration en
nombre d’abonnés uniques estimé à 38,2% est en-deçà de la moyenne sous
régionale (49%) et des voisins frontaliers comme le Bénin (47%), le
Ghana (66,8%) et de ceux des pays de référence de la sous-région, la Côte
d’Ivoire (52,9%) ou le Sénégal (60,5%).
Aussi, avec un taux de couverture
du territoire de 65% pour le mobile et 22% seulement pour la 3G, la fracture
numérique demeure-t-elle un défi à relever. De même la qualité de service reste
à améliorer, de l’avis des consommateurs. Les statistiques évoquées ci-dessus,
appellent à la réorientation des politiques digitales en vue de la libération
de son plein potentiel au Togo.
En effet, la transformation
digitale du Togo lui permettra de profiter davantage des dividendes du
numérique, notamment : une plus grande inclusion des entreprises dans
l’économie mondiale, des possibilités d’une création massive d’emplois à haute
valeur ajoutée, un développement du capital humain, une facilitation de l’accès
des citoyennes et citoyens aux services publics, un renforcement des capacités
des pouvoirs publics.
La digitalisation de l’économie
togolaise sera un moteur essentiel de croissance et de développement. Elle
devrait stimuler la compétitivité dans tous les secteurs, ouvrir de nouvelles
perspectives au commerce et à l’entreprenariat et offrir de nouveaux moyens
d’accéder aux marchés étrangers. Elle devrait également fournir de nouveaux
outils pour surmonter les problèmes chroniques de développement, notamment
l’inclusion financière, l’éducation et la santé et la
prévention des risques de catastrophes etc. La téléphonie mobile et l’internet,
par exemple, peuvent permettre aux femmes d’améliorer la santé et le bien-être
de leur famille, de tirer meilleure partie des possibilités d’exercer des
activités génératrices de revenus et de se protéger de l’exploitation et des
dangers.
L’analyse des performances du
Togo dans le digital révèle notamment que le plus grand défi est de réduire les
coûts de connexion, des TIC et d’améliorer la qualité et la continuité du
service internet
Effet attendu 5 : Le numérique est développé et facilite les
transactions économiques et financières
L’ambition du gouvernement est
d’affirmer le numérique comme un véritable levier de la modernisation de
l’économie et de la société. La politique du secteur de l’économie numérique
vise à permettre au Togo de disposer à court et à moyen termes, de services TIC
compétitifs et accessibles au plus grand nombre de citoyens et à long terme,
bâtir les fondamentaux d’une digitalisation économique porteuse de valeurs,
créatrice d’emplois et de richesses et stimulatrice du développement, rendre
l’internet et les TIC accessibles, sans discontinuité, à tous et financièrement
abordables.
Les cibles à l’horizon 2022 sont
entre autres : au moins 90% de la population et près de 95% des entreprises et
administrations centrales et locales ont accès à l’internet haut débit ; 50%
des lycées et collèges publics sont équipés en réseaux internet et les TIC sont
pleinement intégrées dans la formation des élèves et étudiants ; le taux de
pénétration du GSM atteint au moins la moyenne sous régionale puis la dépasse
vers la fin de la période de mise en œuvre.
Le développement du numérique se fera à travers: (i) la réduction de la
fracture numérique ; (ii) la diffusion et l’intégration des TIC dans tous les
secteurs de l’économie nationale; (iii) le renforcement des incubateurs et la
mise en place d’une plateforme de financement; (iv) la garantie de la
souveraineté numérique nationale y compris la cybercriminalité et la protection
des services; (v) l’amélioration de la qualité et la diversification des
services TIC ; (vi) la mise en place et l’opérationnalisation d’un écosystème
pour l’accompagnement des acteurs privés et des entrepreneurs.
Encadré 1 : Digitalisation de l’économie: le numérique dans le monde,
en Afrique, et au Togo
Secteur actuellement le plus
dynamique de l’économie mondiale, avec des taux de croissance relativement
élevés, l’économie numérique devra bénéficier d’une attention particulière. Le
développement de ce secteur est crucial car il constitue non seulement une
source importante de devises mais aussi un gisement important d’emplois pour
les jeunes, moyennant des formations adéquates.
Depuis la « démocratisation » de
l’accès à Internet au milieu des années 1990, le secteur des technologies
numériques n’a cessé de se développer de façon accélérée. Ce déploiement s’est
accompagné d’une vague d’innovations dans les technologies de l’information,
mais aussi dans de nombreux domaines d’application, donnant naissance à une
multitude de services en ligne et à de nouvelles applications. L’évolution de
l’internet et des réseaux numériques a eu des répercussions significatives sur
la circulation et le traitement de l’information, sur les transactions
marchandes et financières, l’audiovisuel, la gestion des réseaux publics, etc.
Le défi qui se pose au Togo est
celui de tout faire pour bénéficier de ces avancées qui ont et continuent de
booster les économies de plusieurs pays. Le Rapport 2017 de la CNUCED intitulé
’’Numérisation, Commerce et Développement’’, révèle que la digitalisation prend
une part de plus en plus importante dans le processus de développement des
économies africaines à travers des gains de productivité inespérés dans divers
domaines. Le recours au traitement des données à grande échelle (Big Data), à
l’intelligence artificielle dans le domaine médical, au géo-référencement dans
la gestion foncière ou l’exploitation agricole, en constituent des exemples
probants que le Togo entend intégrer progressivement dans sa planification du
développement.
Les défis à relever
A cet effet, il doit relever un
certain nombre de défis comme :
• l’absence de statistiques
(comme partout en Afrique) sur les aspects clés de l’économie numérique, qui
rend difficile la formulation de politiques publiques appropriées ;
• le virage numérique qui a été
plus lent au Togo que dans d’autres pays de la sous-région. Malgré les efforts
réalisés ces dernières années, la fracture numérique est toujours prononcée au
Togo, comparativement aux autres pays de la sous-région. En effet, les coûts de
la connexion internet sont relativement très élevés (en 2017, la connexion ADSL
de 8 Mb/s coûte 42 480 FCFA par mois au Togo alors qu’au Sénégal la connexion
de 10 Mb/s est à 34 900 FCFA) ;
• la digitalisation de l’économie
dans le but d’avoir des externalités positives sur les secteurs productifs et
financiers, par la mise en œuvre de la déclaration de politique du secteur de
l’économie numérique 2018-2022 validée en octobre 2017 et qui ambitionne de
faire du Togo un hub de service et un centre international d’innovation et de
compétence digitale ;
• le développement technologique
à promouvoir avec l’utilisation du numérique dans l’agriculture, la santé,
l’éducation, les finances, la sécurité, le biométrique, le foncier, etc.
Toutefois, l’avènement des
nouvelles offres fibre optique à domicile (FTTH) commercialisées à 30 000 FCFA
les 30Mb/s pourrait permettre d’améliorer considérablement l’accessibilité et
la qualité des services Internet au Togo.
Quatre principaux piliers pour accrocher le numérique
La mise en œuvre de cette
approche s’articulera autour de quatre (04) principaux piliers pour accrocher
le numérique et en faire progressivement une réalité au Togo. Cela passera par
:
• la digitalisation et
l’amélioration de la qualité des services offerts aux citoyens qui se feront
grâce au projet E-gouv qui a pour objectif d’assurer l’interconnexion effective
des administrations et permettre d’offrir un service de qualité aux usagers,
dont la dématérialisation de nombreuses procédures ;
• l’amélioration de l’accès de
tous à des produits et services numériques à un coût abordable contribuera à
assurer la compétitivité de l’économie par l’accès à des équipements et des
services technologiques performants à la suite des incitations fiscales de 2017
exonérant l’importation d’équipements numériques ;
• la promotion de la formation
dans les métiers du numérique et des technologies en développant des compétences
pointues dans les domaines technologiques et numériques en vue d’assurer à
plein temps la qualité du service ;
• la création de centres d’innovation comme support des industries, à l’instar de la SiliconValley aux Etats-Unis, pour offrir aux start-ups un environnement propice à l’innovation et à la recherche & développement. »
[Digital Business Africa] – Lomé, la capitale togolaise, accueille le tout premier Forum économique Togo — Union européenne (FETUE), qui se tiendra du 13 au 14 juin 2019 sous la présidence conjointe de Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République Togolaise et de Jyrki Katainen, Vice-Président de la Commission européenne pour l’Emploi, la Croissance, l’Investissement et la Compétitivité.
Ce forum sera l’opportunité pour la République du Togo de montrer ses potentialités et son attractivité économique, en déclinant les principaux axes de son Plan national de développement (PND) face aux 400 participants attendus. Parmi ces participants, 300 investisseurs des 28 Etats membres de l’Union européenne et du Togo, y compris la diaspora togolaise.
Durant deux jours, ces participants auront droit aux panels sectoriels animés par des guest speakers européens et africains de renom. Des rencontres B to B entre des entrepreneurs togolais et européens sont également prévus. Parmi les panels sectoriels, celui sur l’économie numérique occupera une place de choix. Il se tiendra le 14 juin 2019 à l’hôtel 2 février.
Un hub logistique d’excellence
En effet, le premier axe du PND
2018–2022 vise à faire du Togo un hub logistique d’excellence et un centre
d’affaires de premier ordre dans la sous-région. Le plan prévoit le
développement des services à valeur ajoutée axées sur l’exportation qui offrira
des opportunités intéressantes au Togo. Et pour y parvenir, le Togo compte
mettre l’accent sur l’économie numérique.
Mme Cina Lawson, ministre des Postes, de l’Economie numérique et des Innovations technologiques, intervenante à ce panel, expliquera comment. Tout comme elle présentera les opportunités et projets phares de ce secteur inscrits dans le PND. Ce panel évoquera également les instruments de financement locaux et internationaux ainsi que quelques success stories.
Parmi les autres intervenants de ce panel sur l’économie numérique, on peut évoquer Ade Ayeyemi, le PDG du groupe Ecobank (ETI), keynote speaker, ce panel ; Alain Hountondji, PDG de Adkontact Togo ; Alexandre COHEN, DG de Canal+ Togo ; Me. Sena AGBAYISSAH, Partenaire au Cabinet Hubbard & Reed LLP ; Vincent Lalu, PDG du Groupe Moci ; Abdellah Tabhiret, DG de MOOV Togo ; Guy-Martial Awona, DG d’Orabank Togo ou encore Simon Melchor, Directeur d’Asseco Togo. Samuel Ekue MIVEDOR, le DG de Togo Invest Corporation assurera la modération de ce panel. Voir les autres programmes ICI.
[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun a rejeté ce 10 juin 2019 les offres techniques et tarifaires d’interconnexion d’accès et de partage d’infrastructures proposées par Orange Cameroun pour le compte de l’année 2019, a appris Digital Business Africa, à travers la décision N°00000098/ART/DG/DLCI/SDIICE/SIAR/CA du 03 juin 2019 et N°00000099/ART/DG/DLCI/SDIICE/SIAR/CA du 10 avril 2019, signés du directeur général Philémon Zoo Zamé.
Il
s’agit de l’offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de
partage des infrastructures, pour l’exercice 2019 de Orange Cameroun destinée
aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques,
titulaires de licences et de récépissés de déclaration transmise par Orange
au régulateur le 08 février 2019 et de celle destinée aux opérateurs des
réseaux de communications électroniques ouverts au public soumises au
régulateur à la même date pour validation.
Dans l’exposé des motifs du rejet de l’offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures, pour l’exercice 2019, de Orange Cameroun destinée aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques, titulaires de licences et de récépissés de déclaration transmis à Orange Cameroun et dont Digital Business Africa a pu se procurer une copie, l’ART laisse entendre que l’opérateur Orange Cameroun n’a pas tenu compte des recommandations du régulateur malgré les correspondances à lui adressées.
En effet, par correspondance référencée SG/REG/CYO0140 du 08 février 2019, Orange Cameroun a fait tenir à l’ART son projet de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 destiné aux opérateurs fournisseurs des services de communications titulaires de licences et de récépissés de déclaration.
Ledit
catalogue reconduisait les offres de tarifs d’interconnexion pour la voix et le
SMS.. Les conditions de mise en œuvre du service de colocalisation et de
partage des infrastructures étaient réitérées comme en 2018. Faisant suite à la
réception dudit catalogue, l’agence a mené un processus d’évaluation y relatif
et a tenue des concertations avec les opérateurs titulaires de licences et de
récépissés de déclaration le 13 février 2019 et avec les opérateurs
concessionnaires les 14 et 26 février 2019.
Les
recommandations de l’ART qui n’ont pas été prises en comptes
Douala. Au séminaire du Fratel. Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, entouré du DG d’Orange Cameroon, Fréderick Debord, et de la DG de Camtel, Judith Yah Sunday.
A
l’issue de ce processus d’évaluation, des recommandations ont été formulées et
communiquées à Orange Cameroun. Par correspondance référencée n°0000777/ART/DLCI/SDIICE/SIAR/CA
du 06 mars 2019, l’ART suggère la révision à la baisse de 45% des tarifs de la
terminaison d’appel voix, la révision à la baisse de 25% des tarifs de
terminaison SMS, la revue à la baisse des tarifs des liaisons louées urbaines
et interurbaines, l’intégration d’une sous-section précisant le modalités de
fourniture des services de terminaison d’appels internationaux transitant par
d’autres opérateurs nationaux, la précision dans la section « indication
des délais maximum d’activation des services » un délai ferme d’activation
des ressources en numérotation, après réception d’une demande formelle.
Par
correspondance référencée 00869\ART\DG\DLCI\SDIICE\SIAR\PA2 du 08 mars 2019,
l’ART recommandait la réduction de 30% des frais de connexion par le
raccordement à la plateforme SVA pour SMS et USSD et de 60% des frais d’interconnexion
voix à la plateforme d’Orange Cameroun, la réduction de 40% des tarifs des SMS
MT, le réajustement du nombre de paliers des SMS MT à 4 et la suppression de la
durée de validité à 60 jours, la revue du modèle de partage des revenus pour
les contenus bandés et non bandés, la proposition d’une section distincte pour
les services USSD, la définition de la durée maximale d’une session USSD, la
précision du délai de déconnexion, la définition du terme transaction et la
proposition dune offre de facturation des codes USSD par session, l’introduction
d’une offre pour les bulks SMS, la baisse de la facturation des numéros verts
de 40%, la précision des modalités de facturation des services contenus par la
voix, la baisse de 25% des tarifs de l’offre de revenus de trafic et la revue à
la baisse de la caution commerciale d’accès à cette offre et l’introduction des
offres destinés aux réseaux mobiles virtuels.
L’ART s’explique sur les motifs de ces rejets
Toutes
ces recommandations devaient être prises en compte par Orange Cameroun et la
version révisée de son projet de catalogue d’interconnexion et d’accès soumis à
l’Agence au plus tard le 20 et le 22 mars 2019. Après examen de ces offres
techniques et tarifaires révisées, il ressort que les recommandations formulées
par l’ART n’ont pas été prises en compte.
Concernant
le catalogue destiné aux opérateurs des réseaux de communications électroniques
ouverts au public, titulaires de concession, il en ressort que une baisse de
seulement 14’% et 17% a été consentie, au lieu de 45% et 25% qui avaient été recommandé
et aucune baisse n’a été enregistrée pour les tarifs des liaisons louées
urbaines et interurbaines. Cependant, au regard des principes réglementaires
qui régissent la détermination des tarifs des services d’interconnexion et
d’accès notamment le principe d’orientation des tarifs des services
d’interconnexion et d’accès, notamment le principe d’orientation des tarifs
vers les couts, les résultats fournis par le modèle de calcul des couts de
services d’Orange Cameroun, ainsi que les résultats des benchmark réalisés sur
des pays à environnement économique similaire, les tarifs des service de
terminaison d’appels voix et SMS d’Orange Cameroun qui ont très peu varié
depuis 4 ans devraient connaitre une baisse considérable. Sur cette base, et en
l’absence d’élément pertinent justifiant la cohérence des tarifs
d’interconnexion présent par orange, le projet de catalogue est dès lors
rejeté.
Concernant
le catalogue destiné aux fournisseurs de services de communications électroniques,
à l’exception de la définition de la notion de transaction et de réaménagement
de la durée de validité des SMS MT, les tarifs et frais d’accès relatifs à
l’offre de revente de trafic, la facturation des numéros verts, facturation des
SMS MT ont été maintenus, ainsi que la grille de partage des revenus et aucune
offre distincte pour le services USSD n’a pas été faite. Pourtant, au regard
des principes réglementaires qui régissent l’interconnexion, l’accès et le
partage d’infrastructures, notamment les principes d’objectivité, de
transparence, de non-discrimination, d’orientation des tarifs vers les couts,
les tarifs et frais d’accès aux principaux services de valeur ajouté, ainsi que
la grille de partage des revenues devraient être revus à la faveur des
fournisseurs de services électroniques. En dépit des explications fournies, on
note l’absence d’éléments pertinents justifiant la cohérence des tarifs
d’interconnexion et d’accès, ainsi que la grille de partage des revenus
présentés par Orange Cameroun, d’où le rejet du catalogue.
Lire la
décision intégrale du DG de l’ART, Philémon Zoo Zame.
L’organisation à Yaoundé au Cameroun du 10 au 13 juin 2019 de la 34ème Conférence du Cercle de Réflexion et d’Echange des Dirigeants des Administrations Fiscales (CREDAF) sur le thème : « Le numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale » est un évènement multidimensionnel à plusieurs égards. D’abord en ce qui concerne l’institution CREDAF elle-même.
Née à Yaoundé, en 1982 sous
l’appellation de « Centre de Rencontres et d’Etudes des Dirigeants des
Administrations Fiscales », le CREDAF opère de nouveau sa mue dans la capitale
camerounaise à l’occasion de la Conférence annuelle de 2019.
En effet, la dernière assemblée générale de cette organisation tenue à Haïti en mai 2018 lui donne la nouvelle dénomination de « Cercle de Réflexion et d’Echange des Dirigeants des Administrations Fiscales ». L’acronyme CREDAF reste inchangé.
Du sommet de l’Etat, le Président de la République du Cameroun, Son Excellence PAUL BIYA, a toujours rappelé à ses compatriotes l’importance stratégique du numérique dans le nouveau monde en construction. Cette vision s’est encore traduite de façon éloquente dans une de ses déclarations les plus récentes,Modeste Mopa, DGI du Cameroun
Au fond cependant, l’institution
connaît une profonde mutation. Cette mutation se traduit par des changements
majeurs apportés aux statuts de l’association, qui ambitionnent tous de la
rendre plus efficace et plus proche des préoccupations de ses membres. En même
temps, globalisation oblige, l’association se veut désormais plus ouverte sur
le monde, elle qui est restée longtemps un « Cercle » de la France et des pays
francophones.
Ensuite le thème même du
Colloque. « Le numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale »
est non seulement un sujet d’actualité, au regard de la révolution digitale en
cours dans nos sociétés, mais également un enjeu d’amélioration de la
mobilisation des ressources internes des Etats, préoccupation constante de
toutes les autorités publiques.
La 34ème Conférence du CREDAF
posera donc les bases des transformations nécessaires des administrations
fiscales qui, dans un souci d’efficacité, devront impérativement adapter leurs
méthodes de travail et changer nombre de leurs paradigmes. Enfin, la qualité du
pays hôte. La 34ème Conférence internationale du CREDAF se tient dans un pays
en phase avec la révolution numérique.
Du sommet de l’Etat, le Président de la République du Cameroun, Son Excellence PAUL BIYA, a toujours rappelé à ses compatriotes l’importance stratégique du numérique dans le nouveau monde en construction. Cette vision s’est encore traduite de façon éloquente dans une de ses déclarations les plus récentes, notamment son discours à la nation du 31 décembre 2018.
Dans cette allocution, le Chef de
l’Etat a réitéré son attachement à la transformation numérique de notre pays en
soulignant que : « il est indispensable
que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le
fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale
qui s’annonce n’attendra pas les retardataires ».
En faisant écho au discours présidentiel, l’Administration fiscale camerounaise a pris depuis quelques temps et de façon résolue le chemin de sa digitalisation. Elle a dans ce cadre compris que la révolution digitale présentait un potentiel inestimable pour améliorer notre système fiscal. Progressivement, la façon dont la Direction Générale des Impôts enregistre les contribuables, collecte, contrôle et recouvre les impôts et taxes se transforme sous nos yeux. Il ne s’agit là que d’un début car, en matière de numérique au service de la fiscalité, le champ des possibles ne fait que s’ouvrir.
[Digital Business Africa] – Le Cercle de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF) a ouvert ce jour, 10 juin 2019, les travaux de sa 34e conférence annuelle au Hilton hôtel de Yaoundé. Du 10 au 13 juin 2019, ils travailleront sur le thème : «Le numérique au service de l’élargissement fiscal». Les travaux ont été officiellement lancés par Louis-Paul MOTAZE, ministre des Finances du Cameroun, représentant du Premier ministre, chef du gouvernement.
Au cours de cette rencontre, Louis Paul MOTAZE a présenté les principales mutations enregistrées au sein de l’administration fiscale camerounaise qui a intégré le numérique pour une mobilisation plus accrue des recettes internes. Ce qui passe par la simplification et l’automatisation des procédures à travers l’introduction du télé paiement pour les grandes et moyennes entreprises, de la télé déclaration ou encore de la dématérialisation de l’enregistrement de la commande publique et des actes judiciaires.
Mais, des améliorations doivent se poursuivre, indique le ministre : «La tâche est immense. L’enjeu de ce défi est d’augmenter les revenus en améliorant l’environnement fiscal des affaires dans une meilleure gestion du portefeuille du contribuable.»
Pour sa part, Modeste MOPA, le DG des Impôts du Cameroun, a présenté dans son mot de bienvenue la genèse du CREDAF qui tire son origine du Cameroun. C’est ainsi qu’il rappelle la naissance au Cameroun du CREDAF en 1982 et se félicite de ses différentes mutations. «Si la dernière assemblée générale de l’association en Haïti a connu des changements majeurs aux statuts du CREDAF en vue de renforcer son efficacité, la conférence de 2019 à Yaoundé est effectivement le point de départ du CREDAF rénové. Désormais, le CREDAF est une association qui mue d’un centre à un cercle qui privilégie dorénavant la réflexion, qui substitue à l’étude l’échange pour devenir le Cercle de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations fiscales», a déclaré le directeur général des impôts (DGI). Sans manquer de saluer l’engagement du président de la République, Paul BIYA, qui a instruit le gouvernement à explorer toutes les possibilités qu’offre le numérique.
Au nom des dizaines de participants ayant fait le déplacement du Cameroun, Miradin MORLAN, le président en exercice du CREDAF s’est félicité de la chaleur de l’accueil des autorités camerounaises et a promis un meilleur partage d’expérience au cours de cette conférence.
Les principales articulations des assises qui s’ouvrent ce 10 juin 2019 dans la cité capitale avaient été dévoilées au cours d’un point de presse vendredi dernier, 7 juin 2019, dans la salle de conférence de la Direction générale des impôts (DGI). Face aux hommes des médias, Roland ATANGA FONGUE, chef de division de la législation et des relations fiscales internationales et cheville ouvrière à l’organisation de l’événement à la DGI, assisté d’Adrien TOCKE, chef de division des études, de la planification et des réformes fiscales et de Jean-Marc NIEL, secrétaire général du CREDAF, ont évoqué les enjeux, les objectifs et les attentes, avant de dérouler le programme de la Conférence internationale.
En
effet, l’administration fiscale, sous l’autorité du ministère des Finances, a
entrepris depuis des quelques années, un train de réformes importantes qui
visent non seulement à sécuriser les recettes fiscales, mais également à
élargir l’assiette en vue d’offrir des services de qualité et de simplifier la
vie du contribuable. Et dans le cadre de ces réformes, le numérique prend de
plus en plus la place la plus importante, aux plans organique et fonctionnel en
termes de réalisations concrètes en matière d’identification des contribuables
notamment. En témoigne le nombre considérable de mutations enregistrées sur ce
chantier.
Au plan organique, il existe désormais toute
une direction multifonctionnelle à la DGI qui s’occupe des questions y
afférentes. M. ATANGA évoque notamment la télé déclaration fiscale, les télé
paiements, les différentes facilités en termes de remboursement de crédit via
l’automatisation, le contentieux qui est suivi à travers la digitalisation, le
mode de paiement de la patente qui a été simplifié, l’ensemble des services a
été aussi simplifié dont l’attestation de non redevance qui est aujourd’hui
simplifié par le biais de la digitalisation. «Ce qui fait que le contribuable est véritablement au cœur même de ces
réformes», renseigne-t-il non sans préciser que cela permet à
l’administration fiscale de pouvoir mobiliser les recettes sans gros efforts
comme par le passé et de focaliser désormais toute son attention sur les tâches
les plus importantes en termes d’analyse et autres.
«Les travaux du CREDAF nous permettent d’accélérer ce train de mesures déjà mises en place. Il y aura une sorte de mutualisation avec ce qui se fait ailleurs en termes de numérique en termes de numérique pour faire en sorte que nous puissions bénéficier des avancées enregistrées dans d’autres pays et pour conforter les mesures qui sont prises en interne et mettre en place de nouvelles dynamiques pour aller un peu plus loin dans les réformes qui sont mises en place à la DGI», note Roland ATANGA FONGUE. L’idée étant, ajoute-t-il, une mobilisation accrue des recettes en vue du développement socio économique. L’idée étant également que le contribuable ne se sente pas à chaque fois ennuyé, voire embêté dans les opérations de déclaration, de paiement ou de contrôle de l’impôt.
Sur les articulations de la réunion qui s’ouvre ce jour, les organisateurs relèvent qu’il est prévu des travaux en atelier sur trois grands points animés par les délégués – une centaine au total – attendus à ces assises parmi les responsables des administrations fiscales des pays membres du CREDAF : l’identification et le suivi des contribuables, la simplification des obligations fiscales et le recensement de la matière imposable. La conférence internationale qui s’ouvre ce jour à l’hôtel Hilton de Yaoundé sera couplée aux travaux de l’Assemblée générale. Il est en outre prévu quelques activités socioculturelles.
Le CREDAF
Créé en 1982 à Yaoundé (Cameroun), le “Centre de Rencontres et
d’Études des Dirigeants des Administrations fiscales” est devenu le “Cercle de
Réflexion et d’Échange des Dirigeants des Administrations fiscales”, par
décision de l’assemblée générale 2018 en Haïti. Le CREDAF est une association
francophone non gouvernementale à but non lucratif, qui regroupe les hauts
responsables des administrations fiscales de 30 pays d’expression française
situés sur 4 continents.
Son objet est de
faciliter le dialogue et les échanges entre les pays membres et de promouvoir
une coopération internationale multilatérale fondée sur l’intérêt commun et la
mutualisation des expériences.
[Digital Business Africa] – Une délégation conduite par le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Claude Isaac Dé, prendra part à la première session du Conseil de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), du 08 au 12 Juin 2019, à Genève, en Suisse.
Le
Conseil de l’UIT agit en tant qu’organe directeur de l’Union dans l’intervalle
qui sépare les Conférences de plénipotentiaires. Son rôle est d’examiner les
grandes questions de politique des télécommunications afin que les activités,
les orientations politiques et la stratégie de l’Union soient parfaitement
adaptées à l’environnement dynamique en pleine mutation des télécommunications.
En outre, il établit également un rapport sur la politique et sur la planification stratégique de l’UIT et est chargé d’assurer le bon fonctionnement courant de l’Union, de coordonner les programmes de travail, d’approuver les budgets et de contrôler les finances et les dépenses. Ainsi, lors de cette première session de l’Union seront abordées des questions comme celles de la politique, la stratégie et la planification générale notamment le Rapport sur les résultats du Groupe de travail du Conseil sur le Sommet Mondial de la Société de l’Information (SMSI), le Rapport du Groupe de travail sur les questions de politiques publiques internationales relatives à l’internet, etc.
Au cours de la session, le Conseil va également analyser les questions liées aux Conférences et réunions de l’UIT notamment ITU Telecom World, la Journée Mondiale des Télécommunications, etc., le Plan stratégique et les activités de l’Union pour la période 2018-2019, le projet de budget biennal 2020-2021, le Fonds pour le développement des Technologies de l’Information et de la Communication et les Rapports d’information. Les sessions du Conseil de l’UIT sont des séances de travail techniques qui portent sur des sujets divers et variés. C’est également le lieu de prise de décisions stratégiques sur le fonctionnement et l’orientation des activités de l’UIT.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire, après 16 ans d’absence, a signé son retour au sein du Conseil de l’UIT suite aux élections qui se sont déroulées, à la faveur de la Conférence des Plénipotentiaires 2018 (PP18), le lundi 05 Novembre 2018, au centre de conférences WTC de Dubaï. La participation de la Côte d’Ivoire à la première session du Conseil de l’UIT sera l’occasion pour elle, non seulement de s’imprégner du fonctionnement de la plus haute instance dirigeante de cette organisation, mais aussi lui permettra d’asseoir et de consolider son expertise, de réaffirmer son engagement à accompagner l’UIT et renforcer son positionnement au sein de ses instances.
[Digital Business Africa] – Les applications Facebook ne seront plus préinstallées sur les nouveaux appareils du groupe chinois Huawei, visé par des sanctions américaines prises au nom de la sécurité nationale en plein conflit commercial entre Pékin et Washington, a indiqué le réseau social américain le 7 juin 2019. Toutefois, les propriétaires actuels de smartphones Huawei disposant de ces applications (Facebook, WhatsApp, Instagram, Messenger) pourront continuer à les utiliser et à les mettre à jour, a précisé le groupe à l’AFP, confirmant des informations de presse.
Facebook
a précisé être «en train d’examiner» les
textes officiels des autorités américaines et de «prendre les mesures pour s’y
conformer», a précisé une porte-parole. Pour l’heure, le groupe a suspendu
la fourniture de technologies permettant à Huewei de préinstaller ces
applications. Comme beaucoup d’applications populaires, Facebook est
préinstallé sur les smartphones ce qui suppose que le réseau social collabore
technologiquement avec le groupe chinois pour rendre cela possible. Mais
l’administration américaine a interdit le partage de technologies entre groupes
chinois et américains, ce qui entraîne des effets en cascade sur tout le
secteur technologique.
Il s’agit d’un nouveau coup dur pour le géant chinois des télécoms, devenu la bête noire du président Donald Trump: Google a indiqué en mai qu’il devait couper les ponts avec Huawei, le privant de fait à terme de l’accès à son système mobile Android et à certaines applications. D’autres entreprises dans le monde ont annoncé cesser leur collaboration avec Huawei. Alors que les États-Unis et la Chine sont embourbés dans une guerre commerciale à coup de droits de douane punitifs, Huawei cristallise en grande partie le conflit, d’autant que les deux puissances sont en concurrence frontale dans le domaine technologique.
Washington a placé le 15 mai Huawei, actuellement numéro deux des smartphones et un des leaders mondiaux des équipements 5G, sur une liste d’entreprises soupçonnées d’espionner pour le compte de Pékin. Ce que dément fermement le groupe chinois. Les États-Unis a peu après donné trois mois de délai à Huawei, jusqu’à mi-août, avant d’imposer les sanctions, le temps que les industriels s’adaptent.
[Digital Business Africa] – La cinquième édition de Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019), qui s’est tenue au Centre de convention de Kigali du 14 au 17 mai 2019 sous le thème « Accélérer la numérisation de l’Afrique » a été marquée par plusieurs conférences et ateliers. Parmi ces conférences, celle portant sur le thème : « L’harmonisation des politiques en tant qu’outil pour combler le fossé numérique en Afrique ». Une conférence co-organisée par la Smart Africa Alliance, organisatrice du TAS 2019, et Global Voice Group, sponsor de l’événement.
Et c’est tout naturellement que le CEO de GVG, James G. Claude, a pris part à cette conférence avec à ses côtés Siim Sikkut, DSI du gouvernement estonien ou encore Eleanor Sarpong, directrice adjointe A4AI de la Web Foundation.
Pour la Smart Africa Alliance,
bien que l’Afrique ait pris le train de la révolution numérique, certaines
régions restent isolées. Pour l’Alliance, il ne faut pas perdre de vue qu’il
existe toujours un écart entre les différentes catégories démographiques en ce
qui concerne l’accès aux TIC. L’une des nombreuses raisons est le coût élevé des
communications et l’accès aux infrastructures.
Conscientes de la nécessité de
rendre ces communications électroniques plus abordables sur l’ensemble du
continent, les entreprises privées, les organisations internationales, y
compris la Smart Africa Alliance, proposent d’adopter un cadre d’harmonisation
des politiques dans tous les pays africains pour réaliser des économies
d’échelle conduisant à la réduction des prix et, par conséquent, à la promotion
de l’inclusion numérique. Et GVG se propose d’accompagner les Etats africains
dans cette harmonisation des réglementations dans le secteur des TIC, d’après
les explications de son PDG.
Donc nous, dès le début, nous avons toujours travaillé avec les régulateurs qu’on considère comme des partenaires. Et quand nous travaillons avec eux, nous tenons à avoir leur feedback, comprendre leurs challenges et développer des solutions qui les assistent et les accompagnent dans ce processus de transformation digitale pour qu’ils puissent jouer pleinement leurs rôles.James G. Claude, CEO de GVG
Accompagner le processus de transformation digitale
A l’issue de cette conférence, James G. Claude, a bien voulu
expliquer en détails à Digital Business Africa comment GVG se prend dans l’accompagnement
des Etats africains pour l’atteinte de ces objectifs-là.
« A GVG, nous sommes pionnier de tout ce qui concerne les technologies
réglementaires. Nous travaillons avec des agences de régulation de télécoms
depuis plusieurs années. Pour pouvoir mettre en place toute cette politique de
développement du numérique, le régulateur a besoin d’avoir des données afin de
pouvoir comprendre quel est l’effet d’une politique inclusive et optimale de l’économie
numérique. C’est un domaine dans lequel GVG s’implique depuis des années. Nous
travaillons avec les régulateurs pour renforcer leurs capacités, afin de
pouvoir réguler un secteur qui évolue de jour en jour », explique James
G. Claude.
D’après les explications du
patron de GVG, si aujourd’hui un régulateur continue à utiliser un papier stylo
pour monitorer une économie qui est purement numérisée, cela ne pourrait pas
marcher. Car, cela ne va pas ensemble. « Donc nous, dès le début, nous avons toujours travaillé avec les
régulateurs qu’on considère comme des partenaires. Et quand nous travaillons
avec eux, nous tenons à avoir leur feedback, comprendre leurs challenges et
développer des solutions qui les assistent et les accompagnent dans ce
processus de transformation digitale pour qu’ils puissent jouer pleinement
leurs rôles », précise le PDG de GVG.
James G. Claude note que ces solutions sont « d’abord des solutions de collecte des données, parce que ce sans les données on n’arrive pas à travailler normalement dans ce secteur. Ce sont des solutions de mobilisation de ressources ou encore des solutions de protection, parce qu’il faut des solutions qui créent un environnement sécurisé pour le développement du numérique ».
Dans une prochaine version Mag de
Digital Business Africa, retrouvez l’interview intégrale de James G. Claude où
il parle en détails de ces solutions, des activités de GVG dans la gestion des
données et dans le management du Big Data, sans oublier le point sur les
activités du groupe en Afrique dans la lutte contre la fraude à la Simbox et
les conseils du groupe GVG pour une meilleure amélioration des politiques
réglementaires dans le secteur des TIC et des télécoms.