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Nokia 3.2 maintenant disponible au Kenya

[Digital Business Africa] – S’exprimant lors de l’annonce, Mark Misumi, responsable commercial HMD pour l’Afrique de l’Est, a déclaré: « Posséder un smartphone abordable ne devrait pas vous empêcher de profiter de fonctionnalités intéressantes et des dernières tendances. Nous savons à quel point un bon écran et une autonomie de deux jours est important pour de nombreux utilisateurs de smartphones, nous nous sommes donc assurés de tirer parti de ces qualités pour le Nokia 3.2. Et nous ne nous sommes pas arrêtés là. Nous avons réuni dans un ensemble abordable tout ce que vous attendez du dernier smartphone, du déverrouillage biométrique du visage aux fonctionnalités basées sur l’IA telles que la batterie adaptative, en passant par un moyen plus moderne et personnel d’interagir avec votre smartphone via le bouton dédié de Google Assistant. Le Nokia 3.2 ne vous retiendra pas. « 

Présentant une vision globale de la vie de la batterie, Nokia 3.2 associe une batterie plus volumineuse que de nombreux smartphones premium à une ingéniosité matérielle et logicielle efficace. Pour tirer le meilleur parti de la batterie énorme, la fonctionnalité Adaptive Battery introduite dans Android 9 Pie gère les applications d’arrière-plan à l’aide de l’IA, en apprenant du comportement de l’utilisateur pour savoir quand limiter ou augmenter le pouvoir d’applications ou de processus spécifiques. Il a même assez de puissance pour fonctionner pendant deux jours avec le plus grand écran jamais installé dans un smartphone. Le Nokia 3.2 est doté d’un impressionnant écran HD + de 6,26 pouces. Vous ne serez donc jamais en peine de voir davantage de vos films, émissions de télévision et flux favoris.

Propulsé par la plate-forme mobile Qualcomm Snapdragon 429 et disponible avec une configuration de mémoire pouvant atteindre 3/32 Go, le Nokia 3.2 passera facilement à travers les tâches. Il est également l’un des premiers smartphones Nokia à inclure un voyant de notification – le bouton d’alimentation s’anime vous alerter des notifications afin que vous sachiez quand déverrouiller votre téléphone et consulter vos applications.

En ouvrant le bouton Google Assistant, le Nokia 3.2 va révolutionner la façon dont vous interagissez avec votre smartphone. Il vous suffit d’appuyer une fois sur pour obtenir un accès instantané à l’Assistant Google afin d’obtenir un itinéraire, de passer des appels, d’écouter de la musique et d’obtenir des réponses à vos questions plus rapidement que jamais. Vous pouvez appuyer deux fois pour obtenir un aperçu visuel de votre journée de l’assistant avec des suggestions intelligentes et des informations personnalisées, notamment des informations sur les transports, les factures à payer et ce que vous avez dans votre calendrier pour vous assurer de ne jamais manquer une réunion. En appuyant longuement sur le bouton, vous activez le mode talkie-walkie, qui permet à l’Assistant Google de vous écouter jusqu’à ce que vous le relâchiez pour les longues requêtes.

De nombreuses fonctionnalités premium du Nokia 3.2 sont alimentées par AI, notamment le déverrouillage du visage pour vous permettre de déverrouiller votre smartphone en mode mains libres ou les actions exclusives de l’Assistant Google pour ouvrir les applications plus rapidement, notamment le lancement de l’application pour appareil photo. Nokia 3.2 vous permet également d’accéder à votre assistant Google sans déverrouiller votre téléphone. Après avoir activé vos paramètres, vous pourrez effectuer des tâches de base, telles que régler une minuterie, programmer des rappels, écouter de la musique ou poser des questions.

Le Nokia 3.2 est lancé avec Android 9 Pie. Il rejoint la gamme complète de smartphones Nokia de la famille Android One, ce qui signifie qu’il offre les dernières innovations et expériences logicielles Android. Les smartphones Nokia avec Android One offrent immédiatement une excellente capacité de stockage et une autonomie de batterie complète. Ils sont accompagnés de trois ans de correctifs de sécurité mensuels et de deux mises à jour majeures du système d’exploitation.

Par Gaëlle Massang

Altron BPS lance Microsoft Cloud Academy, la première académie de cloud computing

[Digital Business Africa] – Altron Bytes People Solutions (Altron BPS) a lancé une Microsoft Cloud Academy pour aider les professionnels expérimentés à prendre une longueur d’avance sur l’ère numérique en constante évolution.

C’est l’une des nombreuses initiatives d’investissement lancées cette année par Altron BPS pour guider le futur programme de mise à niveau des compétences de l’industrie 4.0. Parmi les autres initiatives en matière de formation, citons l’extension des services d’adoption des utilisateurs, l’investissement dans l’infrastructure de salles de classe virtuelles et les partenariats avec des fournisseurs stratégiques.

L’Académie offre non seulement un chemin de certification basé sur les rôles Microfost Azure par le biais d’initiatives de développement des compétences, mais elle se concentrera également sur la façon de gérer les données pour en assurer la conformité, d’atteindre de nouveaux clients et de créer des produits innovants. Il vous donne les connaissances pratiques nécessaires pour décrocher une carrière dans cette sous-catégorie de l’industrie de la technologie et pour comprendre comment tirer parti de la technologie cloud.

Il permet à quiconque ayant des compétences techniques limitées ou à des professionnels expérimentés de percer le secteur de l’informatique en nuage et d’accéder à la plate-forme complète de formation Microsoft Azure. Au travers de nombreux cours approfondis, vous apprendrez à installer et à gérer les environnements Azure, des machines virtuelles aux vastes bases de données. Vous apprendrez également à automatiser des tâches standard, à configurer le stockage dans le cloud, à configurer l’informatique sans serveur et bien plus encore.

«Nous sommes ravis de clôturer le premier trimestre de 2019 avec le lancement officiel de la première inauguration, Altron Microsoft Cloud Academy. Cette Académie est l’expression de nos efforts continus pour innover et rassembler les mondes physique et virtuel afin de proposer des solutions d’apprentissage importantes et ayant un impact », a déclaré Igshaan Soules, directeur général d’Altron BPS.

Les entreprises manifestent un intérêt considérable pour la migration vers une infrastructure cloud, mais l’accès à des professionnels qualifiés pour prendre en charge cette voie de migration reste une considération. «Notre partenariat avec Microsoft pour cette académie dédiée témoigne de notre ferme conviction de collaborer avec des partenaires stratégiques qui peuvent renforcer notre capacité à aider les clients à adopter des technologies clés – pour fournir une innovation qui compte. En proposant un chemin de certification, nous offrons à nos clients la certitude que leur parcours de migration vers le cloud sera pris en charge par un pool de professionnels et d’experts. ”

Soules explique: «Nous reconnaissons que de nombreux clients ont déjà investi dans l’infrastructure Microsoft. L’Académie améliorera et construira une nouvelle capacité d’extension de l’infrastructure logicielle Microsoft existante et de l’expertise du groupe dans le cloud. ” Le lancement de cette académie intervient à un moment où Microsoft a considérablement investi dans des centres de données de niveau entreprise à Johannesburg et au Cap.

Par Gaëlle Massang

L’application de distribution alimentaire Uber Eats lancée à Soweto

 [Digital Business Africa] – Uber a annoncé le lancement d’Uber Eats à Soweto. Ce qui en fait la première application internationale de distribution alimentaire à être lancée à Soweto, en promettant des mets locaux savoureux livrés sur simple pression d’un bouton dans un délai de 35 minutes ou moins.

Les habitants de Jabulani, Pimville, Orlando East et Diepkloof peuvent désormais ajouter quelque chose de nouveau à leur skhaftin parmi les restaurants les plus appréciés de Soweto, tels que Just Badela, Chaf Pozi et Moja Cafe, simplement en utilisant l’application de livraison de nourriture mondiale d’Uber – Uber Eats.

Ailyssa Pretorius, Directrice générale de Uber Eats en Afrique du Sud, a déclaré lors d’un événement de lancement à Soweto: «Les habitants de Soweto demandent depuis longtemps un service de distribution de nourriture abordable et fiable. Nous sommes ravis de répondre à cette demande avec Uber Eats. Depuis notre lancement en Afrique du Sud il y a deux ans et demi, la popularité de la livraison de nourriture nous a époustouflés. Nous sommes impatients de donner aux habitants de Soweto un accès à une technologie qui transformera véritablement leur alimentation.

«Alors que nous sommes une entreprise mondiale présente dans plus de 500 villes du monde, notre recette du succès repose sur la satisfaction des goûts locaux des villes dans lesquelles nous opérons. C’est pourquoi nous avons doublé le choix des meilleurs aliments Soweto a à offrir, à un prix abordable, tout le monde peut se le permettre », a ajouté Pretorius.

Uber Eats a transformé la distribution de produits alimentaires en Afrique du Sud en proposant une large gamme d’options de restauration facilement disponibles dans un seul endroit et livrées rapidement et fraîchement. Les utilisateurs ont accès à des milliers de repas abordables, avec des menus intuitifs et des recommandations personnalisées, aucune taille de panier minimum et différentes options de paiement. Mieux encore, les commandes sont livrées de manière fiable et à la vitesse Uber, pour seulement 10,00 RU.

À Soweto, Uber Eats vise à créer des centaines de possibilités de travail flexibles pour les résidents locaux, notamment en s’associant au programme pour les jeunes Kliptown afin d’aider les jeunes sans emploi (âgés de 18 ans et plus) à gagner de l’argent en tant que partenaires de distribution. Autre nouveauté pour Soweto, Uber Eats offrira aux résidents locaux la possibilité de livrer de la nourriture en vélo, la tranquillité d’esprit assurée étant une priorité absolue grâce à la protection contre les blessures.

Par Gaëlle Massang

Amende de 330 milliards de Nairas : MTN Nigeria règle ses comptes

[Digital Business Africa] – MTN Nigeria a versé le vendredi 31 mai 2019 au Trésor public la somme de 55 milliards de Nairas correspondant à la sixième et dernière tranche du règlement de l’amende négociée de 330 milliards de Nairas qui lui avait été infligée par la Nigerian Communications Commission (NCC), à la suite d’un litige concernant le débranchement de cartes SIM non enregistrées dans sa base d’abonnés, rapporte l’Agence de presse nigériane (NAN).

« Nous sommes très heureux d’avoir achevé le paiement du règlement négocié avec la NCC pour un montant de 330 milliards de Nairas, a déclaré Tobechukwu Okigbo, le responsable des relations business chez MTN Nigeria. Je remercie la NCC pour son approche constructive et collaborative de cette question et je pense que nous en sortirons avec une relation plus forte. »

Ces relations se sont tendues quand la NCC a condamné la filiale nigériane du groupe sud-africain à payer avant le 31 décembre 2015, une amende de plus de 1000 milliards de Nairas, environ 5,2 milliards de dollars. Sanction jamais infligée à une entreprise africaine de télécommunications et dont la première conséquence fut la démission du PDG du groupe, Sifiso Dabengwa, le 9 novembre 2015, afin de préserver, dira-t-il, les intérêts de la compagnie sud-africaine et de ses actionnaires.

L’amende en question a été réduite de 25% à 780 milliards de Nairas par le gouvernement fédéral. Mais cela n’a pas empêché MTN Nigeria de saisir la justice, considérant cette sanction comme une menace pour la survie de l’entreprise. En 2016, des rencontres au sommet entre le Nigéria et l’Afrique du Sud ont abouti à un règlement négocié du tiers de l’amende, soit 330 milliards de Nairas.

Malgré cette réduction et l’acquisition de Visafone, un de ses concurrents au Nigeria, MTN a annoncé en 2017 la suppression de 280 postes parmi les 1800 que compte la filiale, soit un dégraissage de 15% des effectifs. Et ce, dans le cadre d’une politique baptisée « Ignite » visant l’amélioration de ses affaires et de sa performance.

La recherche de performance mais surtout de solutions de sortie de crise a poussé MTN Group à céder 30% de son capital au Nigéria sur la bourse de Lagos. Cette opération devrait permettre de lever quelques 500 millions de dollars via la vente d’actions à des institutions locales ainsi qu’à des particuliers.

Toutes choses ayant permis à MTN Nigeria de régler à l’amiable l’amende record imposée par Abuja qui accuse l’opérateur télécoms d’avoir assisté involontairement une insurrection menée par le mouvement terroriste Boko Haram, en maintenant en ligne les cartes SIM de propriétaires non répertoriés.

Par Gaëlle Massang

TV numérique : Netflix hausse le prix de son abonnement historique « premier prix »

[Digital Business Africa] – Après les Etats-Unis, le Royaume-Uni est désormais touché par les augmentations de tarifs de Netflix. D’après le journal Guardian, la plateforme de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) va rehausser le montant de certains abonnements au Royaume-Uni. Une information confirmée par Netflix. Dans le même temps, l’abonnement basique « Essentiel » (un écran) passera de 7,99 euros à 8,99 euros par mois, tandis que le Standard (2 écrans) sera deux livres plus cher, pour atteindre 11,99 £ par mois. L’abonnement à 4 écrans restera inchangé.

Selon le média britannique, les 10 millions d’abonnés outre-manche de Netflix devraient être affectés par la hausse des tarifs « au fil des prochaines semaines ». Pour leur part, les nouveaux subiront immédiatement les nouveaux prix. Selon les analystes, cette hausse des prix d’abonnements était à prévoir, lorsqu’on sait qu’avec la montée en puissance de la concurrence Netflix qui reste le leader du marché de la vidéo en streaming (148 millions d’abonnés dans le monde) sera fortement mis à mal par des nouveaux nés comme Disney +, Apple  TV+ ou Warner. Pour maintenir sa longueur d’avance, Netflix, qui est déjà lourdement endetté est obligé de multiplier les investissements en contenus originaux et en achats de licences très prisées. Ce qui implique de moyens financiers colossaux.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

En pleine tourmente en Europe et aux Etats-Unis, Huawei renforce son partenariat avec l’UA

[Digital Business Africa] – Alors que le géant chinois des télécommunications subit de plein fouet les conséquences de la guerre commerciale Etats-Unis – Chine et qu’il est en très mauvaise position sur le marché américain et européen du fait des sanctions américaines, l’Afrique apparait de plus en plus comme étant son marché d’avenir. Dans cette optique, Huawei et l’Union africaine ont signé, quatre ans après le précédent accord un nouvel accord de coopération, qui vise cette fois le renforcement de leur partenariat technique. Notamment dans le domaine du numérique, des télécommunications et d’Internet.

« Huawei, partenaire stratégique pour la numérisation de l’Afrique s’engage à apporter à l’Union africaine une expérience unique qui répond à leurs attentes et leurs besoins, notamment en matière de transfert technologique et de connectivité… L’objectif principal du protocole d’accord est de renforcer leur partenariat dans les 5 domaines suivants : le haut débit, l’Internet des Objets (IoT), le Cloud Computing, la 5G et l’intelligence artificielle », précise le communiqué de Huawei publié le 31 mai 2019.

De manière pratique, Huawei indique que ce partenariat qui s’étend sur une durée de trois ans « offre aux différents départements de l’UA, de nouvelles possibilités de partager leur expérience avec Huawei dans le domaine de la gestion et de l’exécution de projets TIC à l’appui du développement des TIC sur le continent africain, notamment la cyber-sécurité, la cybersanté, l’éducation en ligne et autres applications connexes. Les deux parties collaborent également pour trouver des talents locaux afin de les former aux défis numériques futurs de l’écosystème technologique », ajoute Huawei.

Le renouvellement de ce partenariat apparait comme une bouffée d’oxygène pour Huawei, accusé par les autorités américaines d’espionnage. En Afrique même, la firme avait été accusée d’espionner le siège de l’Union africaine. Pour Huawei, ce partenariat est donc le moyen de brandir la confiance que l’institution panafricaine maintient en elle, en dépit de toutes les accusations dont elle est la cible.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécoms : L’Etat marocain cède 8% de sa participation dans Maroc Telecom

[Digital Business Africa] – Au Maroc, l’Etat a annoncé sa décision de vendre 8% de ses parts au sein de l’opérateur public Maroc Telecom. D’après l’opérateur, c’est la substance d’un courrier que lui a adressé le ministre de l’Economie : « Maroc Telecom prend acte d’un courrier reçu de la part du ministre de l’Economie et des Finances concernant l’intention du Royaume du Maroc de céder dans les semaines à venir une part maximale de 8% du capital et des droits de vote de Maroc Télécom à travers des cessions de blocs d’actions et d’une offre publique de vente sur le marché boursier marocain », annonce Maroc Telecom.

L’annonce de cette cession implique qu’une fois l’opération faite (via des cessions de blocs d’actions et une OPV sur la bourse de Casablanca), l’Etat marocain ne détiendra plus que 22% du tour de table de Maroc Telecom, contre 30% actuellement. Le géant Emirati Etisalat reste donc l’actionnaire majoritaire avec 53% des parts. Notons toutefois que dans un contexte marocain où le gouvernement cherche à doper son budget général, le désengagement à court ou à moyen terme au sein de Maroc Telecom comme dans plusieurs autres entreprises où l’Etat détient des parts était déjà envisagé. Au cours des mois à venir, il pourrait même s’accentuer via la vente de nouvelles participations.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Fintech : GlobalCoin, la crypto monnaie de Facebook lancée en direction de l’Afrique

[Digital Business Africa] – Le géant américain Facebook a annoncé le lancement dès début 2020 de sa crypto monnaie, baptisée GlobalCoin. Ce nouveau service devrait toucher les deux milliards d’utilisateurs du réseau social, en particulier ceux des pays en voie de développement dans lesquels le taux de bancarisation reste très faible. Dans cette optique, l’Afrique fait office de marché cible idéal pour Facebook.

D’après Facebook, le lancement de cette crypto monnaie se prépare déjà avec des bêta-test prévus dès 2019. S’en suivra le lancement officiel annoncé pour le premier trimestre 2020 dans une douzaine de pays. Sur la crypto monnaie, on apprend de Facebook qu’elle sera basée sur la technologie blockchain et pourrait être indexé sur plusieurs devises traditionnelles comme le dollar américain, l’euro et le yen japonais dans le but de limiter sa volatilité.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Bénin : Le Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la coopération numérique et le Réseau francophone des ministres de l’Économie numérique s’activent

[Digital Business Africa] –  Le Bénin a procédé au lancement de la « Journée de consultation régionale des pays francophones de l’Afrique sur la Coopération numérique ». L’occasion pour les délégations internationales et le Panel de Haut Niveau présents à la consultation de se réjouir de voir la capitale économique du Bénin, accueillir cette rencontre internationale officiellement lancée par Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre de l’Economie numérique et de la Communication du Bénin.

C’est en effet en octobre 2018, lors du 17ème Sommet de la francophonie tenu à Erevan (Arménie), que le Bénin a été désigné pour abriter le siège du secrétariat permanent et assurer la présidence du Réseau francophone des ministres de l’Economie numérique. Organisation dont la présidence est assurée par Aurélie Adam Soule Zoumarou, ministre de l’Economie Numérique et de la Communication.

Bénin : Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la coopération numérique et le Réseau francophone des ministres de l’Économie numérique s’activent
Aurélie Adam Soulé Zoumarou, présidente du Réseau francophone des ministres de l’Économie numérique.

L’une des retombées de ce choix porté sur le Bénin est la proposition du Groupe de haut niveau des Nations Unies  sur la coopération numérique (Digital Cooperation UN SecretaryGeneral’s High Level Panel), d’organiser au Bénin la réunion de concertation régionale de l’Afrique francophone. Une initiative co-organisée par le Ministère de l’Économie Numérique et de la Communication, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Bénin, l’Organisation Internationale de la Francophonie et le Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la coopération numérique.

La ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, a d’abord remercié l’ensemble des délégations des pays francophones ayant fait le déplacement de Cotonou avant d’assurer que «l’harmonisation des normes en Afrique est nécessaire pour ne plus rester dans un marché fragmenté». Pour elle,  le Bénin s’est engagé à accueillir cette journée de consultation « à l’instar du reste d’une Afrique francophone consciente du besoin de mutualiser ses efforts ». Aussi, les participants ont travaillé à la structuration de la charte du Réseau francophone des ministres de l’Economie numérique. « Le cadre institutionnel que représente notre réseau sera un catalyseur de nos initiatives et un accélérateur pour une réussite collective », a fait savoir Aurélie Adam Soulé Zoumarou.

Digital Cooperation UN Secretary General’s High Level Panel

Le Groupe de haut niveau des Nations Unies  sur la coopération numérique a pour principale mission de sensibiliser le public au pouvoir transformateur qu’ont les technologies numériques sur la société et l’économie et de nourrir le débat général sur les moyens de garantir un avenir numérique qui soit sûr et inclusif, dans le respect de toutes les normes applicables des droits de l’homme, a souligné Aurélie Adam Soulé Zoumarou, présidente du Réseau francophone des ministres de l’Économie numérique.

30 mai 2019. Kamissa Camara, la ministre de l’Economie numérique et de la Prospective du Mali, à Cotonou au Bénin.

Son homologue, la ministre de l’Economie numérique et de la Prospective du Mali, Kamissa Camara, estime qu’en matière de coopération numérique, « la société civile permet de mettre en place des applications qui répondent aux besoins spécifiques des populations comme reporter des problèmes environnementaux de leurs localités aux autorités». Elle a ensuite insisté sur le fait que « tout projet de planification ne peut se faire sans l’économie numérique ». D’où l’importance d’y accorder une attention particulière.

Pour y parvenir avec assurance, Danio Campanelli, coordonnateur des conférences ministérielles à l’Organisation mondiale du commerce a indiqué que « sans un cadre réglementaire approprié, il sera difficile de rendre l’accès au numérique équitable ou de permettre aux petits entrepreneurs de lutter face à certains géants »

Henri Eli Monceau, l’ambassadeur, Représentant permanent de l’Organisation internationale de la Francophonie auprès des Nations Unies à Genève et à Vienne, qui a fait le déplacement de Cotonou a profité de cette rencontre pour vanter l’apport de la Francophonie qui est selon lui, « une force pouvant peser dans les débats multinationaux » en matière d’économie numérique.

Bénin : Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la coopération numérique et le Réseau francophone des ministres de l’Économie numérique s’activent
30 mai 2019. Cotonou, Bénin. Les participants à la Journée de Consultation Régionale des Pays Francophones de l’Afrique sur la Coopération Numérique.

Au cours de cette journée de consultation il s’est tenu un panel sur « la coopération numérique, levier d’accélération de la transformation numérique en Afrique Francophone? ». Entre autres thématiques abordées, le développement inclusif, la protection des droits de l’homme et maintien de l’entreprise humaine sur les technologies digitales, la participation inclusive dans l’économie digitale puis le renforcement des capacités des individus.

Par ailleurs, plusieurs communications de haut niveau ont donné lieu à un rapport dans lequel les acteurs apportent des solutions pour une coopération numérique efficace. Selon Aurélien Agbénonci, ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Bénin, il a plu au président Patrice Talon de lancer l’idée d’un espace de coordination des actions entre les ministres de l’Economie numérique afin de répondre aux défis du secteur du numérique. « C’est à nous, pays francophones, de dresser une table pour nous imposer comme acteurs incontournables du numérique », a-t-il déclaré.

Par Laurent Adjovi, Digital Business Africa

Africa Tech Summit à Londres : JUMO, Flutterwave, BitPesa, OneFi, Lidya et plusieurs Fintech d’Afrique feront leur show le juin 2019

[Digital Business Africa] – L’année dernière, les investisseurs locaux et internationaux ont accru leurs investissements dans les entreprises FinTech africaines, avec un total de 284,6 millions de dollars investis en 2018, faisant de la FinTech le secteur le plus investi.

Le nivellement du terrain de jeu pour les personnes non bancarisées et financièrement mal desservies en Afrique a créé de nouvelles opportunités pour perturber les banques traditionnelles, grâce à l’apprentissage automatique et à la technologie mobile. L’innovation dans les technologies financières a dépassé le simple fait d’avoir un compte bancaire, mais des projets perturbateurs aboutissent maintenant; paiements mobiles, crédits, envois de fonds, crypto-devises, assurances et investissements, créant un nouveau monde de données.

Divers services Fintech du continent s’exprimeront lors du Sommet africain sur la technologie à Londres, le 11 juin, dans le cadre de la London Tech Week. Digital Business Africa vous présente certaines :

Branch International utilise l’apprentissage automatique et la technologie mobile pour évaluer le crédit sur la base d’un éventail de données de smartphones, notamment des données GPS, des journaux d’appels, des listes de contacts et des paiements, pour effectuer des prêts personnels. La branche a récemment réuni 170 millions de dollars de financement de la série C, le plus important jamais réalisé par une entreprise africaine.

JUMO s’associe à des banques, des opérateurs de réseau de réseau et d’autres acteurs du commerce électronique pour fournir des services financiers et a collecté plus de 90 millions de dollars à ce jour. La plate-forme JUMO permet à un client d’accéder à des comptes d’épargne et de prêt et de configurer le prêt par montant, durée et mode de paiement.

Flutterwave s’attache à aider les banques et les entreprises à effectuer des paiements transparents et sûrs et est rapidement devenu un acteur majeur dans les paiements en ligne en traitant 60 millions de transactions d’une valeur de plus de 2 milliards de dollars. Flutterwave a récemment terminé une série de financement avec l’extension de série A, portant son financement total à ce jour à plus de 20 millions de dollars américains

Yoco est une société de technologie africaine qui crée des outils et des services pour aider les petites entreprises à être payées, à mieux gérer leurs affaires et à se développer. Yoco simplifie le commerce pour les PME en fournissant un accès à l’acceptation des paiements par carte, aux logiciels de point de vente et aux capitaux, et a mobilisé un financement de 23 millions de dollars à ce jour.

Africa Tech Summit à Londres

BitPesa est une plate-forme numérique de paiement et de change qui exploite le règlement à la blockchain pour réduire considérablement les coûts et augmenter la rapidité des paiements professionnels vers et depuis les marchés frontaliers. BitPesa est un teneur de marché dans toutes les principales devises africaines et a été la première société de blockchain à obtenir une licence de la Financial Conduct Authority du Royaume-Uni. Elle a levé 15 millions de dollars de financement.

OneFi est une plate-forme nigériane de services financiers numériques offrant aux utilisateurs un accès au crédit, des solutions de paiement simples, des opportunités d’investissement à rendement élevé et des outils faciles à utiliser pour la gestion financière personnelle. À ce jour, OneFi a levé 13,8 millions de dollars et son application Carbon est le plus grand prêteur de smartphones entièrement automatisé d’Afrique de l’Ouest, avec plus de 1 000 000 d’applications téléchargées et octroyant un peu moins de 2 000 prêts par jour au Nigeria.

Lidya est une plateforme de prêts aux petites et moyennes entreprises sur les marchés émergents, ciblant les entreprises à la recherche d’un fonds de roulement compris entre 500 USD et 50 000 USD. Lidya utilise près de 100 points de données pour évaluer les entreprises, établir un pointage de crédit unique pour chaque entreprise et débourser des prêts en 24 heures ou moins, ce qui a permis de recueillir 8,2 millions de dollars.

 «La technologie africaine occupe une place centrale dans la London Tech Week et nous sommes ravis d’annoncer que des invités africains rejoindront le Sommet africain de la technologie à Londres pour lancer des négociations à la Bourse de Londres le matin du sommet de Londres», a déclaré Andrew Fassnidge, fondateur de l’Africa Tech Summit.

S’exprimant lors de l’événement cette année, Manji Cheto, responsable du développement des affaires pour l’Afrique – Marchés primaires, de la Bourse de Londres, a déclaré: «Nous sommes ravis de soutenir le Sommet africain sur la technologie à Londres le mois prochain. Londres abrite une communauté en pleine croissance de sociétés de technologie du monde entier qui choisissent nos marchés pour financer leur développement futur et nous nous engageons à aider les entreprises à réaliser leur potentiel. Le London Stock Exchange Group soutient également depuis longtemps le développement des marchés des capitaux africains et les investissements internationaux dans les entreprises africaines. Cela inclut le rapport Our Companies to Inspire Africa, qui présente des entreprises inspirantes et entreprenantes de nombreux pays et industries, y compris la technologie, et célèbre les réussites de l’un des marchés les plus dynamiques du monde. « 

Le Sommet Africain de la technologie à Londres 2019 aura lieu le 11 juin à l’hôtel Leonard, St Pauls, dans le cadre de la semaine de la technologie de Londres. Il favorisera l’interaction et un champ de vision futur sur les tendances numériques: Fintech; Blockchain; Paiements et crédit; Mobilité; Investissement; Mobile et start-up.

Par Gaëlle Massang

La Côte d’Ivoire choisi SES pour accélérer la migration vers la TNT

[Digital Business Africa] – La Société Ivoirienne de Télédiffusion (SIDT), chaîne publique ivoirienne de radiodiffusion, a choisi SES comme partenaire numérique, dans le but de respecter l’échéance de 2020 fixée par le pays pour le passage de la radiodiffusion analogique à la radiodiffusion numérique. En vertu de cet accord pluriannuel, 60 chaînes analogiques transformées seront diffusées avec une image plus claire et plus nette et un meilleur son, via le satellite SES-4 à 22 degrés Ouest.

SES utilisera la couverture complète de SES-4 pour garantir une large bande passante de services et pour diffuser toutes les chaînes via l’infrastructure de télévision numérique terrestre (TNT) de la Côte d’Ivoire. Ces chaînes numériques seront ensuite accessibles à tous les téléspectateurs de la télévision ivoirienne disposant d’un décodeur numérique ou d’une télévision numérique intégrée avec décodeur TNT intégré.

Outre l’utilisation de SES-4 pour accélérer le passage au numérique, la capacité louée pour la diffusion numérique sur SES-4 sera également utilisée pour la diffusion de Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), le réseau de télévision publique de l’État, afin de remplir sa mission de service public: nouvelles locales et informations aux Ivoiriens.

«SES nous a fourni une solution innovante pour assurer le déploiement de la télévision numérique en diffusant des multiplexes à travers le pays. Il s’agit d’un jalon important dans la mesure où nous nous rapprochons de la fin du service analogique », a déclaré Yeo Adama, directeur général du SIDT.

 «Nous sommes ravis de travailler avec SES, qui possède à la fois les capacités techniques et l’expérience pratique requise pour soutenir nos projets ambitieux, notamment la mise en œuvre de nouvelles normes de radiodiffusion. Le passage de la radiodiffusion analogique à la radiodiffusion numérique peut être complexe et nous sommes fermement résolus à le rendre aussi simple que possible pour le SIDT en Côte d’Ivoire. Notre satellite permettra aux Ivoiriens de diffuser des services de télévision de haute qualité d’image, tandis que nos équipes sont bien placées pour fournir les services techniques et les solutions innovantes nécessaires au succès de la migration numérique en Côte d’Ivoire », a déclaré Clint Brown, vice-président en charge des ventes et du développement du marché de SES Video en Afrique.

Par Gaëlle Massang

MTN et Barclays vont élargir l’inclusion financière en Zambie

[Digital Business Africa] – MTN Zambia, Barclays Zambia et JUMO ont annoncé le lancement commercial de KASAKA, un produit d’économie mobile unique à court terme.

Ce compte d’épargne portant intérêt est disponible pour tous les utilisateurs de MTN Mobile Money via Barclays Zambia. KASAKA, la prochaine étape dans l’élargissement de l’accès aux services financiers pour les populations mal desservies en Zambie, a été mis en place et exploité sur la plate-forme opérationnelle de JUMO. Plus de 10 000 Zambiens ont économisé plus de 1 600 000 ZKW depuis mars 2019.

KASAKA est un compte d’épargne portant intérêt qui est disponible pour tous les clients de MTN Mobile Money par Barclays Zambia via la plate-forme JUMO. Il constitue la prochaine étape pour élargir l’offre de produits de services financiers aux populations non desservies et sous-desservies en Zambie.

Barclays Zambia, en tant qu’institution de dépôt agréée, est responsable devant la Banque de Zambie. L’intérêt pour le client sera financé par Barclays Zambia et se chargera de toutes les fonctions de gestion de trésorerie. Les interactions avec le client et toutes les transactions entre les portefeuilles du client et le portefeuille de Barclays Zambia seront gérées par la plateforme JUMO, sur instruction de Barclays.

Edmund Barwuah, directeur général de MTN Mobile Money, a déclaré lors du lancement que ce produit d’épargne simple, facile à comprendre et pratique offrait l’occasion aux segments non desservis et sous-desservis du marché zambien d’accéder à un produit d’épargne en temps réel, favorisant l’inclusion financière et en encourageant une forte culture de l’épargne. « 

Barwuah a souligné que les partenariats entre les banques et les fintech sont essentiels au développement de produits financiers pertinents en tenant compte de l’inclusion financière.

«Nous pensons qu’avec près de deux millions de clients actifs de MTN Mobile Money et 30 000 agents, KASAKA deviendra un moyen important pour les abonnés de tirer parti des avantages de l’épargne. Nous considérons que confier des services financiers à des entreprises non financées auparavant représente une responsabilité énorme qui exige une innovation constante, ce qui constitue la base de notre partenariat de longue date avec Barclays Zambia et JUMO. » Et Mizinga Melu, directeur général de Barclays Bank Zambia, a indiqué que ces partenariats stratégiques, associés à l’adoption et à la mise en œuvre de nouvelles technologies, constituaient la prochaine étape pour élargir l’offre de produits de services financiers aux populations non desservies et sous-desservies en Zambie.

Ce produit offre aux segments non desservis et sous-desservis du marché zambien la possibilité d’obtenir des économies en temps réel. Cela favorisera l’inclusion financière et encouragera une culture de l’épargne dans le pays.  James Townsend-Rose, directeur des partenariats stratégiques pour l’Afrique chez JUMO, a déclaré: «Nous utilisons des technologies de pointe pour créer et gérer des services financiers car, au cœur de nos activités, nous travaillons à la promotion de l’inclusion financière. JUMO est enthousiaste à l’idée de contribuer à la réalisation d’économies dans les choix financiers proposés aux Zambiens.

Par Gaëlle Massang

Le Sommet de l’innovation dans l’éducation explore les nouvelles tendances technologiques en Afrique

[Digital Business Africa] – Le Sommet de l’innovation dans l’éducation 2019 s’est déroulé le mercredi 29 mai à l’hôtel Hilton de Johannesburg. Des discussions captivantes ont eu lieu sur les technologies émergentes dans le secteur de l’éducation. Le sommet, qui se tient pour la 4ème année, a exploré les tendances actuelles et émergentes tout en apportant des solutions aux défis du secteur de l’éducation en Afrique.

Au cours de son discours liminaire, le PDG de Fundi, Tshepo Ditshego, a expliqué comment codifier le succès de la réussite des étudiants. «Notre objectif chez Fundi est de concrétiser les rêves de nos clients. Ce qui nous ressemble, c’est quand une personne est capable de faire le travail de ses rêves», a-t-il déclaré.

«La propre expérience de Fundi dans le domaine de l’enseignement supérieur est importante pour définir et permettre le« succès », a poursuivi Ditshego. Il a en outre révélé que Fundi ne considérait la technologie comme un concurrent ni un remplaçant. «Nous considérons la technologie comme complémentaire. un canal supplémentaire, une ressource, une alternative au succès comme objectif final. Il doit être abordé dans un esprit d’expérimentation et d’opportunité, avec des utilisateurs consultés et en partenariat tout au long du voyage », a-t-il déclaré.

Selon Ditshego, le statu quo actuel en matière d’éducation en Afrique du Sud est dans une phase critique. L’Afrique du Sud a été classée 139e sur 143 pays dans une enquête comparative évaluant la qualité globale du système éducatif. «Nous savons que sur 36 étudiants, seuls 36 réussissent le baccalauréat et seulement 14 le sont à l’université. 80% des enfants de 4e année ne peuvent pas lire pour avoir un sens. La moyenne mondiale est de 4%. La moitié des écoles d’Afrique du Sud n’ont pas de bibliothèque », a révélé Ditshego.

Sous le thème «Remodeler l’éducation pour une économie axée sur la technologie», les orateurs ont exploré ce qui peut être réalisé grâce à la technologie habilitante dans le secteur de l’éducation.

Par Gaëlle Massang

Cameroun : La deuxième édition du Forum sur l’Innovation numérique se tient du 06 au 08 juin 2019

[Digital Business Africa] – L’association Digital Access organise du 6 au 8 juin 2019, la deuxième édition du Forum sur l’Innovation Numérique (FINU) au Cameroun sous le thème : « Le numérique : un moteur de croissance économique ». Cet événement de trois jours se tient au Centre international de l’artisanat de Yaoundé et compte recevoir plus de 1000 participants.

Le FINU est axé autour de quatre importants points à savoir des conférences, des ateliers, des expositions et la compétition sur l’innovation numérique. Environ 20 conférences et ateliers sont au programme, une vingtaine d’exposants et 18 projets soumis en compétition.

Le FINU est préparé par une équipe de jeunes dévoués aux TIC coordonnée par Rigobert Kenmogne, promoteur du projet. « Les activités du FINU rentrent en droite ligne avec le Plan stratégique Cameroun numérique horizon 2020 et compte apporter un soutien aux huit axes stratégiques du document », indique Rigobert Kenmogne.

Selon les organisateurs, cette deuxième édition se tient avec le soutien institutionnel du Ministère des Postes et Télécommunications et du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat. 

Rigobert Kenmogne précise que l’édition 2019 bénéficie d’une dizaine de partenaires locaux et d’un sponsoring de Facebook et de l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne au Cameroun.

Par Digital Business Africa

Jeune personnalité africaine de l’année : L’appel à candidatures des Prix Africa 35.35 est ouvert jusqu’au 30 Juin 2019

[Digital Business Africa] – L’Association 3535 lance un appel à candidatures pour ses  » Prix Africa 35.35  » en vue de mettre à l’honneur trente-cinq talents de moins de trente-cinq ans : des patrons de start-up, des innovateurs, des chercheurs mais aussi des artistes, des acteurs de la sphère littéraire ou des cadres d’entreprise qui ambitionnent d’être les leaders africains de demain.

La cérémonie de remise des Prix se déroulera du 24 au 25 Novembre 2019 inclus, au sein de l’établissement « Swiss Spirit Hotel & Suites Alisa Accra », au Ghana et leur séjour comprendra en outre, un programme de leadership et de cohésion avec les lauréats qui rencontreront de nombreuses personnalités. A cette occasion, un Super Prix de la Jeune Personnalité Africaine de l’Année sera désigné parmi les 35 lauréats et recevra une dotation financière.

Fondé en 2016, anciennement connue sous l’appellation « Francophonie 35.35 », ce palmarès a primé en 3 ans 105 jeunes issus de 29 pays. L’appel à candidatures des Prix Africa 35.35 est ouvert jusqu’au 30 Juin 2019 sur www.africa3535.com

Les 13 catégories primées

• Agriculture et Agri Business • Arts, Culture et Mode • Blog et Innovation Média • Cadre d’Entreprise  • Education • Entrepreneuriat • Entrepreneuriat  dans les médias • Interprétation Cinéma • Musique • Personnalité Radio, TV ou Internet • Plaidoyer et Action Communautaire • Service Public • Technologie

Par Digital Business Africa

Mtn Bénin et les Nations-unies signent une lettre d’entente pour la concrétisation des ODD

[Digital Business Africa] – Mtn Bénin, une entreprise opérant dans le secteur des télécommunications, a signé, à travers sa Fondation, une lettre d’entente de coopération avec le Système des Nations unies au Bénin. Cette lettre d’entente dont la signature est intervenue, ce mardi 28 mai 2019 à Cotonou, est d’une importance à la réalisation des Objectifs de développement durable au Bénin.

La signature de cette lettre d’entente entre la Fondation Mtn Bénin et les Agences du Système des Nations unies rentre dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des Objectifs de développement durable (Odd). « La lettre d’entente dont nous lançons les activités ce jour, après plus d’une année de préparation permettra, avec l’appui de la Fondation Mtn, de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable  en accompagnant le gouvernement du Bénin », a souligné le Coordonnateur résident du Système des Nations unies au Bénin, Siaka Coulibaly.

Dans son discours, il ira dans les détails : « Elle permettra entre autres, de renforcer la mise en œuvre du Plan-cadre d’assistance des Nations unies pour le développement, particulièrement l’utilisation du numéro vert 132 pour le suivi des actions sur le terrain, et le recueil des voix des personnes laissées de côté tout en contribuant à renforcer la transparence et la redevabilité dans nos différentes interventions. Elle permettra aussi de renforcer la mise en œuvre d’un certain nombre d’activités, je ne veux citer que quelques-unes : le Programme national d’alimentation scolaire intégré en contribuant à la réalisation de l’objectif de développement numéro 2 sur la faim, l’objectif de développement numéro 4 sur l’éducation sans oublier les activités prévues dans cette lettre d’entente pour les questions liées à l’inclusivité financière des jeunes et des femmes, au renforcement du système d’information sanitaire, à l’employabilité et l’emploi des jeunes notamment des jeunes filles en lien avec le numérique, la lutte contre les violences faites aux femmes, aux enfants… ».

Pour la Directrice de la Fondation Mtn Bénin, Ayaba Dalia Sissuh, c’est une première au Bénin que les deux entités conviennent d’explorer une coopération dans des domaines clés avec la mise en œuvre du Plan-cadre des Nations unies pour l’aide au développement (Undaf) qui encadre le partenariat entre le Système des Nations unies et le gouvernement du Bénin. « Cet accord marque une étape très importante dans notre collaboration ainsi qu’il aligne notre travail sur notre objectif commun qui est d’améliorer la vie de nos communautés », a laissé entendre ensuite la Directrice de la Fondation Mtn Bénin. Et d’ajouter : « La spécificité de notre partenariat réside dans le fait qu’il ne s’agit pas de travailler uniquement avec la Fondation Mtn, mais avec tous les départements et services de Mtn Bénin ».

A la suite de la Directrice de la Fondation, interviendront les mots d’engagement du Directeur général de Mtn Bénin : « Mtn Bénin fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer le succès de la mise en œuvre de ce protocole d’accord », a rassuré Stephen Blewett. La réalisation des Odd nécessite d’énormes ressources. C’est  donc à juste titre que le Plan d’action d’Addis Abeba sur le financement du développement a préconisé entre autres la participation du secteur privé et des philanthropiques du privé au financement de l’Agenda 2030.

 L’officialisation de l’engagement de Mtn à travers sa Fondation vient donc à point nommé. « C’est une attitude responsable et bénéfique à laquelle nous appelons toutes les sociétés en exercice au Bénin à imiter », dira à son tour, Marius Hervé Atayi-Guèdègbé, Directeur de la programmation et de la prospective du ministère de l’Economie numérique et de la communication, au nom du gouvernement béninois, tout en souhaitant plein succès au partenariat. Et pour les autres acteurs du secteur privé ou de la société civile qui voudront emboiter le pas à Mtn Bénin, le Coordonnateur résident du Snu, Siaka Coulibaly les rassure de la disponibilité de l’équipe du Système des Nations unies au Bénin à œuvrer pour renforcer leur contribution à la participation et surtout leur contribution à la réalisation de l’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable au Bénin.

Par Gaëlle Massang

Huawei: Nouvelle offensive en justice contre la « tyrannie » des USA

[Digital Business Africa]Huawei lance une nouvelle offensive face à l’administration Trump: le géant chinois des télécoms a annoncé le 29 mai 2019 qu’il avait demandé à un tribunal américain d’annuler l’interdiction « tyrannique » faite aux administrations fédérales d’acheter ses équipements. « Cette loi établit directement que Huawei est coupable et impose un grand nombre de contraintes à Huawei, dans le but évident de chasser Huawei du marché américain« , a indiqué Song Liuping, le responsable juridique de l’entreprise, dans un communiqué publié par la télévision CCTV.

Le groupe avait déposé une plainte en mars au Texas, estimant que le Congrès américain n’avait jamais pu fournir de preuves pour justifier les restrictions « anticonstitutionnelles » visant la compagnie. Selon Song Liuping, la demande de Huawei, qui s’apparente à un référé exigeant une décision permettant de préserver ses droits, a été déposée le 28 mai 2019 heure locale américaine (mercredi heure chinoise).

Dans le collimateur de l’entreprise: l’interdiction faite aux administrations fédérales aux Etats-Unis d’acheter ses équipements et services, ou de travailler avec des compagnies tierces qui sont ses clientes. « Cette façon de faire consistant à utiliser la législation au lieu de juger est un acte tyrannique et est explicitement interdit par la Constitution américaine« , a souligné le responsable juridique de Huawei.

L’annonce du 29 mai 2019 intervient au moment où le groupe chinois, leader mondial incontesté de la 5G (la cinquième génération de réseaux mobiles), est visé par une nouvelle salve d’attaques de la part de Washington. En pleine guerre commerciale sino-américaine, l’administration Trump a placé Huawei sur une liste de sociétés suspectes auxquelles il est interdit de vendre des équipements technologiques. Cela menace la survie même de l’entreprise: Huawei dépend largement pour ses téléphones de composants fabriqués aux Etats-Unis.

Selon les médias, les Américains Qualcomm et Intel notamment, qui figurent parmi les plus importants producteurs de puces électroniques, ont annoncé qu’ils ne fourniraient plus le groupe chinois, à l’issue de la période de sursis de 90 jours accordée par la Maison Blanche. Le groupe est depuis 2018 dans le viseur de Washington. L’administration Trump le soupçonne de permettre aux services de renseignements chinois d’utiliser son matériel afin d’espionner les communications sur les réseaux mobiles dans le monde.

Par Gaëlle Massang

Apple dépose un nouveau brevet pour un concept d’iPhone avec écran pliable

[Digital Business Africa] – On ne sait pas si Apple voudra se lancer lui aussi dans la course aux smartphones à écran pliable. Mais, s’il finit par s’y mettre un jour, l’entreprise américaine pourra s’appuyer sur un concept qu’il vient de faire valider. Le Bureau américain des brevets et des marques de commerce (USPTO) a approuvé le 28 mai 2019 une demande déposée le 12 janvier 2018 portant sur un appareil électronique pouvant se plier.

Il s’avère que ce brevet n’est pas le seul qu’a soumis Apple à l’USPTO. Le 12 octobre 2018, la firme de Cupertino avait fait une demande équivalente sur un concept de dispositif doté d’un affichage souple. Les visuels accompagnant le brevet montrent un appareil qui peut se plier complètement en deux, chaque moitié de l’écran touchant l’autre lorsqu’il est replié sur lui-même. Ce brevet a été approuvé le 14 février.

Précédemment, l’on pourrait aussi mentionner cet autre brevet, plus ancien car déposé au mois de septembre 2016, qui a été approuvé par l’USPTO fin novembre 2017. Là encore, les documents décrivent une technologie d’écran flexible figurant sur des appareils destinés au grand public. Nul besoin d’être grand clerc pour deviner qu’elle pourrait figurer sur un iPhone ou un iPad.

La multiplication des brevets n’est pourtant pas nécessairement un indice si probant que cela des intentions d’Apple dans ce sujet. En matière de propriété industrielle, cela dénote avant tout une forte activité des départements de R&D et juridique pour imaginer toutes sortes de concepts, mais aussi les protéger. Les brevets servent aussi à attaquer ou à se défendre et sont de véritables actifs.

Il n’en demeure pas moins que l’idée d’un iPhone ou d’un iPad pliable est peut-être une éventualité que considère Tim Cook et ses troupes. Le PDG d’Apple n’a certainement pas dû manquer l’arrivée du Galaxy Fold (même si ses débuts sont ratés, à cause d’un souci de design, ce qui peut inciter à la prudence), ni l’émergence de matériaux révolutionnaires, comme le graphène.

Le timing paraît donc favorable : Apple a maintenant plusieurs brevets en sa possession, la concurrence se lance (il reste toutefois à voir l’appétence du public et quels usages il est possible de faire émerger pour que ça ne soit pas qu’un simple gadget) et des matériaux permettent de plier, courber, tordre et même rabattre un smartphone sur lui-même, avec mais parfois avec l’emploi d’une charnière.

Cet alignement des planètes fait d’ailleurs dire à des analystes, qui s’appuient par ailleurs sur les informations qu’ils glanent auprès des chaînes de production et des partenaires de la firme de Cupertino, qu’un iPhone pliable pourrait voir le jour en 2020. Un lancement dès cette année parait improbable — il y aurait déjà eu des fuites significatives. Mais pour l’an prochain, c’est plausible.

Par Gaëlle Massang

Nokia vient renforcer l’offre mobile de Vodafone Egypte

[Digital Business Africa] – Considéré par la GSMA comme un marché à forte croissance en Afrique du Nord, l’Égypte enregistrait 93,1 millions de connexions mobiles au quatrième trimestre 2018, pour une population de plus de 99 millions d’habitants. En parallèle, le haut débit mobile y bénéficiait d’une croissance de 19 % sur un an. Quatre opérateurs se partagent le marché : Vodafone, en tête, Orange, Etisalat et We – une branche de Telecom Egypt.

L’équipementier finlandais Nokia va mettre ses services de gestion de données à la disposition du leader du marché. Par un système de cloud, ils permettront d’abord à Vodafone d’optimiser la qualité du réseau proposé. L’opérateur va également pouvoir rassembler les données concernant ses abonnés sur un seul UDR (dépôt de données utilisateurs), tous supports et réseaux confondus. Une gestion centralisée qui devrait lui permettre de réduire ses coûts opérationnels et de favoriser une mise sur le marché plus rapide de nouveaux services mobiles, notamment pour les utilisateurs 4G.

Dans la pratique, cette installation aidera l’opérateur égyptien à fidéliser sa clientèle mobile, qui représente 38 % des utilisateurs dans le pays, et à se maintenir en tête du marché en répondant mieux à des besoins grandissants. Une demande croissante qui lui a permis de gagner 14,7 % sur ses recettes annuelles, pour atteindre 1,1 millions d’euros au 31 mars 2019.

Par Gaëlle Massang

Minette Libom Li Likeng : « Pour un acteur public, la présence sur les réseaux sociaux constitue désormais une opportunité »

[Digital Business Africa] – Les étudiants de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la Communication (ESSTIC) et notamment ceux de la filière Communication des Organisations, réunis au sein de l’association L’ELITE, ont organisé une conférence pour questionner les enjeux de la communication gouvernementale du Cameroun à l’ère des réseaux sociaux. C’était ce 29 mai 2019 à Yaoundé au Campus Hervé Bourges de cette école à Ngoa-Ekelé.

Et pour cela, quatre ministres ont favorablement répondu à l’invitation des jeunes étudiants. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona ; le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary ; la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng et le représentant du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi en la personne du Pr Mabou Mabou

Digital Business Africa vous propose l’exposé de la ministre Minette Libom Li Likeng :

  • « Monsieur le Ministre de la Communication ;
  • Monsieur le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale ;
  • Monsieur le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ;
  • Monsieur le Recteur de l’Université de Yaoundé I ;
  • Excellences Messieurs les Ambassadeurs et Représentants du corps diplomatiques ;
  • Monsieur le Directeur de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) ;
  • Chère communauté éducative de l’ESSTIC ;
  • Chers étudiantes et étudiants de l’ESSTIC ;
  • Mesdames et Messieurs,

Je suis profondément honorée de prendre la parole ce jour, à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, à l’occasion de la Conférence sur la communication gouvernementale a l’ère des réseaux sociaux.

En cette importante circonstance, je voudrais tout d’abord exprimer mes vifs remerciements à l’association L’ELITE du Département de la Communication des Organisations de cette école, pour l’invitation qui m’a été adressée, afin de participer comme panéliste à cette conférence.

Merci à tous les membres de L’ELITE pour cette initiative, en même temps que je leur adresse mes vives et sincères félicitations.

Merci également à M. le Directeur de l’ESSTIC, pour son accueil.

Merci enfin à Monsieur le Ministre de la Communication, qui a accepté que le Ministre des Postes et Télécommunications prenne la parole dans cette institution de référence, chargée de la formation des communicateurs au Cameroun.

La conférence de ce jour en effet, consacrée à la communication gouvernementale et aux réseaux sociaux, vise une utilisation réussie des réseaux sociaux dans la communication des Institutions Publiques.

Et de ce fait, celle-ci s’inscrit en droite ligne des Très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat, en vue du développement du secteur du numérique au Cameroun.

De manière précise, elle rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de développement de l’économie numérique dans son axe relatif à la gouvernance numérique.

La communication publique est une communication d’intérêt général émise par les administrations, les collectivités territoriales et les organismes publics. Elle constitue un service public à part entière, qui s’adresse à l’ensemble de la population : citoyens, habitants, contribuables, usagers des services publics.

Outil de la vie démocratique, la communication publique est par nature attentive aux logiques de participation et d’engagement. Et l’essor des réseaux sociaux, qui a démultiplié les possibilités de prise de parole, constitue un allié précieux et un moyen d’interaction privilégié.

Toutefois, il convient de le signaler, autant les réseaux sociaux constituent un vecteur important de diffusion et de circulation de l’information dans l’espace public, autant leur utilisation aux fins de désinformation et de distorsion de la réalité, est de nature à créer la psychose au sein de l’opinion publique et à rompre l’équilibre social.

Mon intervention portera donc sur la « Communication Publique, TIC  et réseaux sociaux au Cameroun : l’action du MINPOSTEL».

Il s’agit pour nous ici, d’adresser la problématique de la communication publique à travers les réseaux sociaux, en mettant en exergue les risques, dangers et défis qui se posent dans ce domaine, ainsi que les actions menées par le Gouvernement à travers le MINPOSTEL, pour un usage réussi des réseaux sociaux.

Et dans cette optique, notre propos sera articulé autour de quatre principales parties :  

  1. L’univers des TIC et des réseaux sociaux au Cameroun
  2. L’Administration publique camerounaise à l’ère du numérique
  3. L’utilisation des réseaux sociaux dans la communication publique
  4. La lutte contre la cybercriminalité : l’action du MINPOSTEL
  1. L’UNIVERS DES TIC ET DES RESEAUX SOCIAUX AU CAMEROUN
  1. Les enjeux du  numérique

La révolution numérique, marquée par la convergence entre l’informatique et les télécommunications a pleinement bouleversé les modèles économiques traditionnels des entreprises, le fonctionnement de nos sociétés, et nos modes de vie.

Son impact sur la richesse des nations est bien supérieur à celui qu’ont eu dans le passé les révolutions industrielles. Comme le fut l’électricité au 19ème siècle, le numérique a impulsé une révolution systémique qui va impacter tous les secteurs.

Selon les statistiques 2019 de l’Union Internationale des Télécommunications et la grande étude annuelle de Hootsuite et We Are Social sur l’usage du web et des réseaux sociaux, sur une population mondiale de 7,676 milliards d’humains, on dénombre :

  • 4,388 milliards d’internautes (57%)
  • 3,484 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux (45%) avec plus de six heures passées par jour sur Internet
  • 3,256 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux sur mobile (42%)

Parmi les plateformes les plus populaires, on retrouve la galaxie d’applications Facebook, YouTube et de nombreux réseaux asiatiques :

  • Facebook – 2,32 milliards (selon les chiffres parus ce matin)
  • YouTube – 1,90 milliard
  • WhatsApp – 1,5 milliard

De par son évolution exponentielle, le numérique est considéré aujourd’hui comme la révolution de l’information et de la communication la plus importante de l’histoire de l’humanité.

  1. Le cas du Cameroun

Au Cameroun, l’expansion des TIC et du numérique est impulsée par la Très Haute Vision du Chef de l’Etat pour le développement de l’économie numérique, au cours du septennat 2011-2018.

Dans le cadre des stratégies définies à cet effet, des projets ont été mis en œuvre dans le domaine des Télécommunications et TIC. A savoir notamment :

  • La construction des infrastructures de télécommunications et des TIC de qualité, appelées à supporter l’économie numérique ;
  • La promotion de l’accès aux réseaux et services modernes des télécommunications/TIC de qualité, et à moindre coût, à toutes les couches de la population, quelle que soit leur position géographique ;

Des avancées considérables ont été enregistrées au niveau de la couverture du territoire national tant par les réseaux téléphoniques que par l’accès à l’Internet. Par ailleurs, les coûts d’accès aux services ont baissé de manière significative. Cela a eu pour effet d’accroitre la pénétration du téléphone mobile et celle d’internet. D’où les statistiques suivantes :

  • 18.819.852 abonnés mobiles en 2016, soit un taux de pénétration de 83% (contre 44% en 2010)
  • L’accès à Internet est passé de 0,24% en 2011 à 35,43% environ en 2016.
  • L’indice de développement des TIC (IDI), selon la méthode de calcul de l’UIT : entre 2014 et 2017 est passé de 2,030 à 3,852.
  • 90% d’entreprises utilisent un ordinateur en 2016 (93% pour les Petites Entreprises (PE))
  • 76% d’entreprises disposent d’une connexion Internet en 2017 (73% pour les PE).

Ce développement rapide de notre infrastructure TIC associé à la diminution des coûts d’internet a accentué la pénétration des TIC dans notre société a eu pour conséquence l’usage accru des réseaux sociaux qui ont pris une place plus qu’importante dans le quotidien des camerounais.

D’après la même étude de Hootsuite, en début d’année 2019, sur les 25 millions d’habitants que compte le Cameroun, l’on dénombre :

  • un peu plus de 6 millions d’internautes, soit une pénétration de 25 %.
  • 3.6 millions (plus de 50% des internautes) d’utilisateurs actifs  des réseaux sociaux, soit une pénétration de 14% sur ce segment.
  • 3.4 millions d’utilisateurs actifs  sur le mobile, soit 14 % de pénétration sur ce segment.

Le plus intéressant c’est que les utilisateurs actifs des réseaux sociaux,  le sont sur les appareils mobiles. Cela montre à quel point le mobile est très présent au Cameroun et continue sa forte percée dans notre économie.

Et voici quelques chiffres sur l’utilisation des réseaux sociaux par les Camerounais :

  • FACEBOOK (Juillet 2018)
  • 3 400 000 abonnés
  • Hommes : 2 000 000 abonnés
  • Femmes : 1 400 000 abonnés
  • Entre 18 ans et 65 ans : 3 100 000 abonnés
  • Instagram (Octobre 2017)
  • 440.000 utilisateurs
  • environ 270.000 d’hommes
  • 170.000 de femmes
  • Douala : 190.000 inscrits
  • Yaoundé : 180.000 inscrits
  • 18-34 ans : 320.000 inscrits Via HCM
  • WhatsApp
  • Estimations 2.100.000
  • D’après une étude de HCM 78% des Camerounais interrogés déclarent l’ouvrir au réveil et 40 % le font au moins 30 fois par jour. 75,7 % préfèrent envoyer un message par WhatsApp plutôt que par SMS. Plus de la moitié (58 %) se connecte sur WhatsApp pour s’informer.
  • LinkedIn : 560 000 utilisateurs
  • Twitter : 77 600 utilisateurs
  1. L’ADMINISTRATION PUBLIQUE CAMEROUNAISE A L’ERE DU NUMERIQUE

Dans un contexte d’évolution des modes de gouvernance, le numérique s’impose comme un levier incontournable dans l’accompagnement et dans la définition de la relation entre les services publics et les citoyens.

  1. Etat des lieux et avancées  

Dans une interview qu’il a accordée le 21 octobre 2010 au journal panafricain « Les Afriques », le Président Paul BIYA disait : « Nous qualifions les TIC d’accélérateurs du développement. Car, très tôt, nous avons pris conscience de leur caractère révolutionnaire, en ce sens qu’elles permettent de démultiplier les performances dans tous les secteurs de l’activité humaine : éducation, communication, administration, agriculture, industrie, police, commerce, médecine, banques et autres services, etc. ».

Le Chef de l’Etat posait ainsi les jalons d’une option prise pour le développement de ce secteur clé de l’économie nationale.

Face à un environnement en perpétuel changement et une demande de plus en plus exigeante et diversifiée, l’Administration publique, s’est engagée à s’adapter et à simplifier ses processus pour réussir le projet de transformation par les TIC et faire émerger une administration électronique (service public en ligne).

Le Gouvernement s’est donc engagé, dans un processus d’administration électronique, avec des services délivrés en ligne. C’est dans ce cadre qu’à été crée le projet e-government, qui est un plan permettant à l’Etat du Cameroun d’introduire des innovations dans son administration. Nous pouvons citer comme exemple le projet SIGIPES (Système Intégré de Gestion du Personnel de l’Etat)

Avec le développement des infrastructures de télécommunications et le développement des services numériques, l’Administration camerounaise a, au fil des années amorcé la transition numérique, avec un niveau d’adoption des TIC qui progresse de jour en jour.

Nous citerons à titre d’exemple les secteurs ci-après :

  • Santé : initiative e-santé

04 Centres hospitaliers camerounais sont connectés à un réseau de télémédecine. Et le développement des applications telles que le cardiopad, GiftedMoon va permettre d’améliorer l’accès des populations aux services de santé.

  • Education : e-éducation

– 28 sur 33 sites des universités d’Etat sont connectés à Internet ;

–  50 lycées sont connectés à Internet.

  • Paiements des recettes fiscales et budgétaires
  • Déclaration fiscale en ligne.
    • Le système douanier informatisé SYDONIA.

D’autres avancées existent dans le domaine des paiements en ligne via le Mobile Money pour ce qui est des paiements des allocations de retraite, paiement des frais d’inscriptions et d’examens scolaire et bien d’autres prestations.  

S’engager dans un service public en ligne, aujourd’hui indispensable pour tous les acteurs étatiques, serait une amélioration, substantielle du rapport entre l’administration et les usagers. Et pour y arriver les administrations publiques aujourd’hui ont opté pour une stratégie et des actions de communication à mener sur le web, les médias sociaux, les terminaux mobiles et les objets connectés.

  1. Communication publique à l’ère du numérique  

Dans l’Instruction générale N° 002 du 1er octobre 2002 du Président de la République, relative à l’organisation du travail gouvernemental, le Chef de l’Etat rappelle aux membres du Gouvernement que la communication est une composante essentielle du travail gouvernemental. En effet, il ne suffit pas seulement de bien faire, encore faut-il le faire savoir. Les citoyens doivent être régulièrement informés pour mieux percevoir les motivations et les actes des pouvoirs publics.

Plus récemment, les chefs de départements ministériels ont été instruits dans un courrier du 5 avril 2016, du Secrétaire Général de la Présidence de la République, de mettre en œuvre une stratégie de communication publique plus offensive, afin de diffuser en temps réel auprès des médias y compris des réseaux sociaux, l’information appropriée sur l’action du Gouvernement.

Nous ne nous attarderons pas sur cette partie qui sera sans aucun doute abordée par le Ministre de la Communication.

  1. L’UTILISATION DES RESEAUX SOCIAUX DANS LA COMMUNICATION PUBLIQUE
  1. Les enjeux et défis

Pour un acteur public, la présence sur les réseaux sociaux constitue désormais une opportunité, de pouvoir communiquer directement avec les usagers et les citoyens, sans médiation, une opportunité de pouvoir ainsi fédérer une communauté tout en construisant une relation personnalisée.  

Si, dans les années 1990 et 2000, internet était souvent présenté comme une jungle, un espace de non-droit où les pouvoirs publics ne devaient pas s’aventurer, la généralisation et la normalisation des usages d’internet ont permis d’amorcer une pratique institutionnelle de l’outil.

Cameroun : Les étudiants de l’ESSTIC interrogent quatre ministres sur la communication gouvernementale à l’ère des réseaux sociaux
Yaoundé, le 29 mai 2019. Le Pr Laurent Charles Boyomo Assala et les ministres à l’ESSTIC.

« Désormais, c’est l’absence des acteurs publics sur le Web et sur les réseaux sociaux qui crée un doute, un sentiment d’opacité. »

Cette pratique institutionnelle d’internet comporte néanmoins un défi majeur : instaurer la relation tout en gardant la maîtrise du périmètre et des contenus de l’échange. Dans un climat de défiance généralisée, le décideur public est sur une ligne de crête. On n’est plus écouté et cru parce qu’on est doté d’une légitimité inconditionnelle, on est aussi écouté et cru parce qu’on est coopté par la communauté. Les formes de conversation et de participation liées aux réseaux sociaux permettent de construire cette nouvelle forme de légitimité.

  1. Le cas spécifique du Cameroun

Les réseaux sociaux sont devenus un puissant outil d’expression et de vulgarisation des idées auprès des populations Camerounaises. Les institutions du pays l’ont bien compris, il serait risqué pour elles de vouloir faire croître leur portée et de ne pas faire appel à l’aide que peut apporter les réseaux sociaux.

Donnant l’exemple, et en droite ligne de ses différentes prescriptions, le Chef de l’Etat camerounais en a fait un outil de sa communication personnelle.

Plusieurs membres du Gouvernement ont suivi le pas. Pour ce qui est du MINPOSTEL, les principaux canaux de communication utilisés sont :

  • Les réseaux sociaux (compte twitter, page FaceBook)
  • Les blogs
  • Le site web.

Que ce soit au niveau local, régional ou national, la communication publique à travers les réseaux sociaux est en plein essor au Cameroun, même s’il convient de reconnaitre que certaines administrations publiques restent à la traine.

Chaque évolution est toutefois porteuse d’opportunités mais aussi de risques, que ce soit pour les individus, les organisations publiques et privées ou l’Etat et la société.

Aujourd’hui, le citoyen détenteur d’un téléphone portable approprié, se retrouve très souvent au départ ou dans la chaine de dissémination d’une image ou d’une nouvelle. Peu importe que ces images ou ces nouvelles soient vraies ou fausses, elles sont propagées à une vitesse effrénée, et finissent par influencer l’opinion publique, à écorner l’image du pays.

Nous ne le dirons jamais assez. Autant les réseaux sociaux contribuent à l’essor de l’économie numérique si chère au Président de la République et au développement économique social et culturel, autant leur utilisation malveillante peut constituer une menace réelle pour les individus, les entreprises et les Etats.

C- Les risques et dangers : la cybercriminalité

La cybercriminalité est le terme employé pour désigner l’ensemble des infractions pénales qui sont commises via les réseaux informatiques, notamment sur le réseau internet. Elle désigne à la fois les atteintes sur les biens et sur les personnes.  

La disponibilité du cyberespace, son intégrité, son authenticité et la confidentialité des données constituent les questions essentielles du 21ème siècle. Aussi, la cybersécurité est-elle de plus en plus considérée comme une question stratégique qui interpelle la société toute entière.

En effet, plus un pays est connecté, plus sa vulnérabilité aux cyber–attaques, à la cyber-criminalité et à la cyber–dissidence est grande.

Internet permet de communiquer avec potentiellement tout le monde et donc n’importe qui. Il est difficile, voir impossible de vérifier qui se cache derrière un écran ou une identité virtuelle

Profitant de cet anonymat, les esprits malveillants utilisent l’Internet et les réseaux sociaux à des fins de propagande, d’escroquerie ou de terrorisme. Des centaines de millions de cyber attaques sont lancées chaque jour pour voler des données stratégiques des entreprises ou des données personnelles ; des secrets d’Etats sont piratés et publiés à travers les réseaux sociaux.  

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les organisations terroristes ont considérablement perfectionné leurs stratégies. Le piratage des moyens de télécommunication, des infrastructures sensibles comme les aéroports, les gares et les métros, est devenu monnaie courante. Le cyberterrorisme est une menace réelle.

Au Cameroun, le cycle politique ouvert avec l’élection du président de la République, a été marqué par la stimulation du recours à l’usage des réseaux sociaux par les citoyens.

La période s’est aussi avérée propice à toutes sortes de manipulations, notamment la diffusion d’éléments à la véracité incertaine et contestable.

À l’observation, on aura assisté à l’amplification d’un discours de haine et d’exclusion, parfois selon un vocabulaire appelant à la division des Camerounais, sur des bases communautaires, ethniques ou tribales.

Dans le même temps, l’on notait la montée en puissance de l’intolérance et des extrémismes de tout bord.

En un mot, l’usage des réseaux sociaux a été dangereusement dévoyé, au point que ce qui apparaissait au premier abord, comme une formidable opportunité pour la démocratie numérique, s’est mué en menace sur notre vivre-ensemble.

Au vu de toutes ces dérives, il est évident que les défis à relever sont nombreux.

  1. LA LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITE : L’ACTION DU MINPOSTEL
  1. Les défis à relever par les Etats

Le principal défi actuel auquel sont confrontés les États souverains est celui de conquérir la souveraineté de leur cyberespace national, longtemps resté libre et sans frontière.

Les Etats souverains sont menacés dans leur fondement par tous les dangers cités plus haut, notamment par les réseaux sociaux à travers la propagande terroriste, la diffusion de fausses informations avec comme corolaire la déstabilisation ou la destruction, par des cyberattaques de grande ampleur visant leurs infrastructures critiques.

  1. Les mesures mises en place

Parmi les principales actions engagées par les Etats pour protéger leur « souveraineté numérique »,  on peut citer, sans être exhaustif :

  • l’adoption des lois et réglementations appropriées.
  • la délimitation, le contrôle et la surveillance du cyber espace national. A titre d’exemple, lorsque vous arrivez à l’aéroport de Paris et que vous voulez vous connecter à votre compte e-mail à l’aide de votre laptop, tablette ou portable, vous recevez un message qui vous informe que vous êtes arrivé dans le cyberespace français et que vous devez fournir des informations d’identification.

Au niveau international, la tendance est à une gouvernance collaborative de l’Internet.

  1. L’action du Gouvernement à travers le MINPOSTEL

La recrudescence des actes cybercriminels et cyberterroristes a amené l’Etat à engager d’importantes mesures stratégiques,  à mettre en place des infrastructures appropriées et à mener des actions qui visent non seulement à sensibiliser, mais surtout à former les principaux acteurs de la chaine, pour un bon usage des réseaux sociaux.

S’agissant des actions engagées ou en cours,

  1. Sur le plan réglementaire, on peut citer l’adoption de trois (3) lois importantes visant à réglementer, à contrôler et à sanctionner les dérives liées à l’usage du cyberespace national. Il s’agit de la loi n° 2010/012 régissant la cybersécurité et la cybercriminalité, la loi n° 2010/013 régissant les Communications électroniques au Cameroun et la loi n° 2010/021 régissant le Commerce électronique au Cameroun, ainsi que de leurs textes d’application.
  2. Sur le plan institutionnel, la création de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC),  bras opérationnel de l’Etat dans la régulation des TIC et la lutte contre la cybercriminalité.

A ces deux mesures, il convient d’ajouter l’élaboration d’une stratégie gouvernementale de développement de l’économie numérique, dont l’un des piliers est la gouvernance numérique. Celle-ci vise à promouvoir la confiance numérique à travers le renforcement de la lutte contre la cybercriminalité.

De manière spécifique, les principales actions ci-après ont été engagées :

  • La mise en place de deux laboratoires de cybersécurité à la Direction de la Police Judiciaire de la Délégation Générale à la Sûreté Nationale et à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, chargés de l’investigation numérique.
  • La mise en place des réseaux de surveillance et de vidéosurveillance du cyberespace camerounais au sein des Administrations compétentes chargées de la sécurité publique.
  • Une campagne d’identification des abonnés des réseaux téléphoniques commencée en 2016.
  • Un audit de la qualité du service offert par les opérateurs de téléphonie mobile visant à s’assurer de la fiabilité de leurs équipements tout en proposant des mesures correctives.
  • La veille sécuritaire avec, entre autres, le monitoring en temps réel des infrastructures sensibles, l’émission de bulletins et d’alertes de sécurité, l’élaboration des référentiels de sécurité, etc.
  • L’audit des systèmes d’information des Administrations publiques.
  • La mise en place d’un programme de promotion de l’utilisation responsable des réseaux sociaux, engagé depuis l’année 2016 et qui comporte plusieurs axes, à savoir :
  • la sensibilisation par SMS à travers les opérateurs de téléphonie mobile  déjà amorcée,
  • la sensibilisation par voie de médias,
  • La sensibilisation des jeunes à travers l’organisation des camps TIC et des campagnes de masse,
  • La  formation des acteurs clés. Celle-ci a commencé l’année dernière par les hommes de médias, à travers les journalistes de l’UPF Cameroun à une utilisation maîtrisée des réseaux sociaux.

Ces actions vont être renforcées et consolidées tout au long de cette année avec notamment la poursuite de l’organisation des Camps TIC, des rencontres de sensibilisation de masse, des séminaires de formation et l’acquisition des équipements nécessaires.

CONCLUSION

A l’ère de l’économie numérique, le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion et la circulation de l’information et même des images dans l’espace public, et singulièrement au Cameroun, est devenu capital.

Ce que recherche aujourd’hui le Gouvernement, c’est une prise de conscience généralisée, à travers l’action de tous les acteurs de la société.

Selon une étude réalisée par l’institut Reuters, 51% de la population mondiale aujourd’hui utilise désormais les réseaux sociaux pour accéder à l’information.

Permettez-moi donc, en guise de conclusion, et puisque j’ai l’opportunité de me retrouver à l’ESSTIC, de m’adresser de manière toute particulière aux communicateurs et hommes de Presse en puissance. Je l’ai dis il y a quelques mois aux journalistes de l’UPF Cameroun et je voudrais le répéter en cette circonstance.

Même s’il faut admettre qu’ils sont perçus comme des fils d’information en temps réel, il faut cependant reconnaître que les réseaux sociaux ne proposent pas de recul sur les évènements, ni sur la capacité à les analyser. Or deux critères essentiels doivent satisfaire à l’information : le détail de l’information et l’analyse scientifique qui donne du crédit et permet à cet effet de prendre du recul.

De nos jours, tous les hommes de média utilisent les réseaux sociaux, dans le cadre de leur travail. Les réseaux sociaux ne sont donc plus une mode en soi, mais un outil de travail à part entière dans le métier de journaliste. Le défi dans ce paradigme, demeure sans aucun doute, la qualité de l’information.

Nous inspirant des enseignements sur  le fonctionnement de ce que les experts appellent  » l’espace public numérique », il est important de relever que, du fait de son accessibilité à tous, il arrive que la frontière si importante entre FAITS établis, et rumeurs, tende à se brouiller. Or, justement, qui, mieux que l’homme de média sait que les FAITS sont sacrés, les commentaires libres, même si ces-derniers doivent être honnêtes.

Comme l’a affirmé un célèbre journaliste, EDWY PLENEL, je crois, la matière brute des journalistes,  » ce sont des FAITS, de petits FAITS, VRAIS et VÉRIFIÉS ».

Parce que les communicateurs et autres  journalistes jouent un rôle important dans le dispositif démocratique, on peut mieux comprendre cette exigence fondamentale de la vérification préalable.

En définitive, si l’intérêt des réseaux sociaux n’est plus à démontrer car étant de plus en plus utilisés comme canaux de communications privilégiés et de ce fait régulièrement utilisés dans l’administration publique, le défi reste et restera toujours la mise en place des mécanismes pour un usage adéquat.

Avant de terminer, j’adresse une fois de plus mes sincères félicitations à la Présidente de L’ELITE et à tous les membres de l’association, au comité d’organisation de cette importante conférence sur la communication gouvernementale a l’ère des réseaux sociaux.

Je vous remercie de votre bienveillante attention. »