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Nigéria : la fintech Kuda, banque exclusivement numérique, risque de perturber le marché

[Digital Business Africa] – Une banque exclusivement numérique, Kuda, a rejoint la montée en puissance de l’espace FinTech du Nigéria, avec un modèle commercial destiné à perturber le secteur bancaire. Il fournit des services bancaires complets via ses téléphones Android et ses applications iPhones pour permettre aux Nigérians ayant accès à Internet de gérer un compte courant, d’économiser automatiquement de l’argent et de gagner jusqu’à 15% d’intérêt annuel sans le fardeau des frais bancaires.

 « Le fait d’être uniquement numérique nous rend agiles et nous place à la pointe de l’innovation financière », explique Ore Fakorede de Kuda. « Cela supprime également les coûts élevés associés à la gestion d’un réseau de succursales physiques comme le font les banques traditionnelles. Combinés, ils nous donnent un avantage pour surperformer les banques traditionnelles à long terme. »

Cette réduction des coûts permet d’alimenter leur modèle commercial pour exclure les frais de maintenance de carte, de maintenance de compte et de transfert excessif, ce qui permet aux clients d’économiser des milliers de nairas par mois. Il aide également à fournir gratuitement aux clients des cartes de débit à l’échelle nationale, différenciant ainsi leur offre des portefeuilles numériques.

Nous offrons déjà à nos clients qui s’inscrivent avec leur numéro de vérification bancaire (BVN) 25 virements gratuits chaque mois à vie“, ajoute Fakorede. “Nous gagnons de l’argent en investissant des dépôts dans des titres sans risque et adossés au gouvernement ainsi que des frais de transaction que nous facturons aux commerçants. À l’avenir, nous tirerons des revenus des intérêts prélevés sur les prêts.”

Kuda intervient peu après le plan annoncé par la Banque centrale en novembre d’octroyer des licences à davantage de prestataires de paiement dans le but d’élargir l’accès aux institutions financières (IF) et d’améliorer le taux d’inclusion financière du Nigéria à 80% d’ici la fin de 2020. En plus de chercher à briser l’attachement des utilisateurs aux succursales de banques de briques et de mortier existantes, il vise également à réduire les frais

Autorisé par la Banque centrale du Nigéria, Kuda aurait collecté 1,6 million de dollars de financement de pré-amorçage, à la suite d’OPay, Interswitch et PalmPay, qui ont tous collecté d’énormes sommes en 2019, rapporte le site Itnewsafrica.

Gaëlle Massang

Afrique du Sud : Afri Ride, une application mobile sécurisée de partage de trajet est lancée

[Digital Business Africa] – Avec des solutions sur mesure pour la communauté des voyageurs africains, l’application mobile de partage de trajet Afri Ride est désormais disponible en Afrique du Sud et se développera dans d’autres marchés africains dans un avenir proche.

Les facteurs économiques et autres ont rendu le fait d’être propriétaire d’une voiture plus difficile que jamais – avec un nombre moyen de reprises de voiture allant de 600 à 1500 voitures par mois. Il est facile de supposer que les propriétaires de voitures se battent pour remplir suffisamment toutes leurs obligations financières. Afin de contourner les reprises de possession de véhicule, Afri Ride fournit la solution ultime pour subventionner les dépenses associées à la possession d’une voiture, nous informe le site itnewsafrica.

 Joe Moyo, directeur général de l’application de covoiturage, décrit l’application comme incroyablement simple à utiliser. « Tout ce que les utilisateurs ont à faire est de télécharger leurs détails de voyage tels que le lieu de début et de fin, la date de voyage et le nombre de sièges vides disponibles, cela permet alors aux voyageurs se dirigeant dans la même direction de réserver leur siège. »

Afri Ride a intégré un service de chat (Mbira Chat) qui permet aux utilisateurs de communiquer (localisation en direct, SMS, appel vocal ou appel vidéo) avant même de réserver le siège ou la voiture. De plus, Afri Ride protège l’argent de ses utilisateurs en facilitant tous les paiements via une plateforme sécurisée 3D pour éviter toute utilisation frauduleuse par des tiers. L’entreprise dispose également d’un centre d’expérience de contact ouvert 24h / 24.

Gaëlle Massang

Louise Mushikiwabo nomme Henri Eli Monceau au poste de directeur de la Francophonie économique et numérique

[Digital Business Africa] – Il était jusque-là ambassadeur, Représentant permanent de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) auprès des Nations Unies à Genève et à Vienne. Henri Eli Monceau occupera à présent le poste de directeur de la Francophonie économique et numérique. Sa promotion validée la Rwandaise Louise Mushikiwabo, nouvelle SG de l’OIF, est rapportée par le magazine Jeune Afrique dans son édition du 23 décembre 2019. Il est remplacé à son poste à Genève par le Canadien d’origine camerounaise Georges Nakseu Nguefang, ancien directeur des affaires politiques de Michaëlle Jean.

Henri Eli Monceau va donc remplacer le Togolais Kako Nubukpo, suspendu le 5 décembre 2017 par l’ancienne SG de l’OIF, Michaëlle Jean, pour ses positions anti-francs Cfa. Un appel d’offres en vue de son remplacement avait été lancé en avril 2018.

Lire aussi : Michaelle Jean explique les raisons du limogeage de Kako Nubukpo

Le choix final a été porté sur Henri Eli Monceau qui n’a passé qu’à peine une seule année au poste de représentant permanent de l’OIF auprès des Nations Unies à Genève après la présentation de ses lettres de créance au Directeur général de l’ONUV M. Yury Fedotov, le 14 février 2019. Cela fait au total deux ans et sept mois qu’il travaille pour l’OIF.

Henri Eli Monceau
Henri Eli Monceau et les ministres en charge du numérique Aurelie Adam Soulé Zoumarou (Bénin) et Kamissa Camara (Mali)

Au sein de l’OIF, le nouveau directeur était déjà actif dans le secteur du numérique en Afrique. C’est ainsi qu’il a par exemple participé et représenté la SG de l’OIF à Cotonou au Bénin le 31 mai 2019 lors de la première réunion du Réseau francophone des ministres en charge de l’économie numérique. Il avait alors salué l’action de la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou désignée présidente de ce réseau les 11 et 12 octobre 2018 en Arménie à EREVAN, lors du 17ème Sommet de la francophonie. « Le numérique rebat les cartes. Nous  sommes à l’aube d’une nouvelle civilisation et ceux qui rompent leur épingle du jeu, sont ceux qui auront pris des initiatives fortes pour renouveler le modèle dans lequel nous fonctionnons comme vous Madame la Ministre… Vous faites partie des personnes qui ont compris les enjeux du numérique. Sous votre direction, sous votre magistère et sous celui de vos collègues, l’espace francophone peut imaginer jouer un rôle nouveau», avait-t-il indiqué       

Riche carrière dans le numérique

Henri Eli Monceau a occupé tout au long de sa carrière des postes en lien avec le développement du numérique. Parmi ces postes de responsabilité on peut citer celui de Haut-Représentant des Gouvernements de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique) pour les Droits fondamentaux, la Société de l’information et l’Économie numérique. C’était de mai 2014 à juin 2017. A cette position, il était en charge de la diplomatie multilatérale dans les domaines des droits de l’homme et de la gouvernance numérique et de l’économie. Durant près de cinq ans, d’octobre 2009 à mai 2014, il a été directeur de cabinet du Vice-Président du Gouvernement de la Wallonie et Ministre de l’Économie, des Nouvelles Technologies et du Commerce extérieur (2009-2014). Ici, il avait la charge la définition et l’implémentation des politiques visant à développer la créativité, l’innovation, les nouvelles technologies et les TIC auprès des jeunes et entrepreneurs.

Henri Eli Monceau a par ailleurs été Directeur de cabinet de la Vice-première Ministre, Ministre de la Mobilité et des Transports du gouvernement fédéral Belge. Ceci de juin 1999 à mai 2003

Ce que le nouveau directeur de la Francophonie économique et numérique pense de l’Afrique.

https://www.facebook.com/208045372567831/videos/1554400087932346/?t=463.

Parmi les autres casquettes à l’actif d’Henri Eli Monceau, celles de Conseiller pour les relations internationales du Ministre de l’Économie et du Commerce extérieur de la Wallonie (2006-2009) ; Co-directeur du programme « Gouvernance multilatérale et démocratie délibérative » au sein de la fondation internationale Notre Europe/Institut Jacques Delors (2004-2009) ; Conseiller auprès de la Commission européenne (1996-1999) ; et Chargé de projet pour les politiques de jeunesse et d’éducation au sein du Forum jeunesse de l’Union européenne (1990-1996).

Henri Eli Monceau

Le nouveau directeur de la Francophonie économique et numérique est titulaire d’un master en Affaires publiques et Relations internationales de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et d’un master en Economie du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Il est également diplômé en histoire de l’Université de Louvain.

Par Beaugas – Orain DJOYUM

Une nouvelle équipe dirigeante d’ISOC Cameroun attendue lors de la « Journée Numérique Communautaire ISOC » à Yaoundé

[Digital Business Africa] – Le comité de « Réjuvénation » d’ISOC Cameroun organise le samedi 21 décembre 2019 dans la salle de conférences du bâtiment annexe du MINPOSTEL à Yaoundé à partir de 08 heures une journée dédiée au numérique baptisée « Journée Numérique Communautaire ISOC ». Elle entre en droite ligne avec les principes fondamentaux d’ISOC qui prônent la participation ouverte, l’assistance mutuelle et le partage des connaissances, la collaboration dynamique, la non-discrimination dans le respect de la démocratie et de la déclaration universelle des Droits de l’homme, l’autorégulation, la liberté d’expression, le respect de la vie privée, la sécurité en ligne.

Cet évènement est placé sous le parrainage du MINPOSTEL et sera meublé de deux ateliers de plaidoyer sur les sujets de l’heure liés à l’internet, suivi d’une Assemblée générale extraordinaire qui verra la mise en place d’une nouvelle équipe dirigeante d’ISOC Cameroun.

Parmi les deux principaux intervenants, il faut noter Victor Ndonnang, Community Engagement Manager Africa de l’ISOC. Il présentera le plan d’action 2020 de l’Internet Society avec un accent sur l’implication et l’engagement de la communauté des membres et chapitres. M. Sebastien Bachollet  pour sa part entretiendra les participants sur les possibilités de création d’une communauté Internet locale.

Toutes les entités, les acteurs et la communauté des utilisateurs dans le domaine y sont invités.

Tous attendus

En effet, ISOC (Internet Society) est une organisation internationale de plus mille adhérents répartis dans le monde dans les branches pays qui milite pour la promotion, la vulgarisation et l’utilisation sécurisée et responsable de  l’Internet.

Sa mission consiste à assurer l’essor, l’évolution et l’utilisation de l’internet pour le bienfait de toutes et de tous à travers le monde. Si le plan technique du développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) occupe une part importante des travaux d’expertise, le plan sociétal tend à s’imposer fortement dans la mesure où les interlocuteurs actifs et motivés se manifestent de plus en plus nombreux, en provenance de tous les coins de la planète.

Pour Michel TCHONANG LINZE, président du Comité de « Rejuvenation » d’ISOC Cameroun, à l’aube de la 4e révolution industrielle que connaît actuellement l’humanité, celle du numérique, il est important de saisir les opportunités nouvelles offertes par l’internet pour façonner notre avenir. D’où l’intérêt de cette rencontre.

Par Digital Business Africa

Facebook avoue connaître votre emplacement même si vous désactivez vos données de localisation

[Digital Business Africa] – Dans une lettre adressée à deux sénateurs américains le 12 décembre 2019 et relayée sur Twitter mardi 7 décembre 2019, Facebook admet qu’il sait en permanence où vous vous trouvez, que vous ayez activé ou non la géolocalisation sur votre smartphone ou tout appareil mobile possédant l’application.

« Même si quelqu’un n’active pas les données de localisation, Facebook peut tout de même déterminer en partie son emplacement grâce aux informations qu’il fournit à travers ses activités et ses connexions sur nos différents services », a déclaré le groupe californien spécialisé dans la collecte des données personnelles de toutes sortes sur ses quelque 2,2 milliards d’utilisateurs quotidiens d’au moins une de ses plateformes (Instagram, Messenger, WhatsApp, Facebook).

Elles constituent le fondement de son modèle économique : l’exploitation commerciale des profils des consommateurs via le ciblage publicitaire ultra fin, à très grande échelle.  Mais à c propos, Chris Coons, sénateur démocrate, et Josh Hawley, élu républicain, ont écrit au géant il y a près d’un mois pour lui demander des comptes sur la façon dont il collecte ce type de données. “Facebook admet“, a réagi Josh Hawley mardi, en partageant un tweet d’une journaliste de The Hill, qui a publié les trois premières pages de la lettre. “Même si vous désactivez l’option position, ils continuent de traquer votre emplacement pour faire de l’argent (en vous envoyant des pubs)“, continue-t-il. “Pas de contrôle sur vos infos personnelles. (…) C’est pour ça que le Congrès doit agir“, nous informe le site Businessinsider.

Dans sa réponse aux sénateurs, Facebook indique que lorsque les personnes désactivent la géolocalisation, la plateforme dispose tout de même d’indices. Mais ce sont surtout les adresses IP (système d’identification d’une connexion sur internet) qui trahissent les utilisateurs soucieux de confidentialité. Dans ce cas, Facebook précise néanmoins s’arrêter au niveau de la ville ou du code postal, sans chercher à aller plus loin, sauf pour des questions de sécurité, nous indique le site.

Gaëlle Massang

Amazon, Apple et Google vont travailler sur une norme commune pour rendre l’accès plus facile à leurs objets connectés

[Digital Business Africa] – Les trois géants de la tech, Amazon, Apple et Google, ainsi que la fondation Zigbee Alliance, ont décidé de créer une nouvelle norme “libre de droits” pour assurer la compatibilité entre équipements de la maison intelligents « avec la sécurité comme priorité », souligne un communiqué commun. Ce nouveau groupe de travail doit permettre d’unifier la grande variété de normes qui existent aujourd’hui pour fonctionner avec Alexa, l’assistant numérique d’Amazon, Google Assistant ou encore Siri d’Apple.

Ce projet de normes, baptisé Project Connected Home over IP, a pour but « d’améliorer l’expérience des consommateurs qui pour l’heure essayent d’utiliser ces équipements intelligents qui ne sont pas compatibles entre eux », souligne le communiqué.  On ne sait pas à quel horizon les premiers produits compatibles seront lancés. « Nous pensons que ce nouveau protocole pourra être adopté très largement par différents systèmes ainsi que les assistants numériques », ajoute le communiqué.

La fondation Zigbee Alliance, qui se joint à l’effort, avait été créée en 2002 par des grandes marques comme Samsung, Ikea, Legrand ou le distributeur Kroger pour mettre en place une norme universelle pour les équipements intelligents qu’ils produisent ou vendent. L’alliance se concentrera au départ sur les dispositifs de sécurité des maisons connectées, comme les détecteurs de fumée, les portes et serrures intelligentes, les systèmes de sécurité, les prises électriques ou les stores de fenêtre, nous renseigne le site Businessinsider.

Selon le cabinet IDC, cité par CNBC, le marché mondial des appareils électroménagers intelligents devrait croître de 23,5 % sur un an, pour atteindre près de 815 millions d’unités livrées en 2019. Ce chiffre devrait atteindre 1,39 milliard d’appareils en 2023. Il est donc impératif pour les fabricants et distributeurs de faciliter leur utilisation afin d’assurer voire de dépasser ces prévisions.

Gaëlle Massang

La Tanzanie connaît une forte augmentation de l’utilisation des smartphones et de l’Internet mobile

[Digital Business Africa] – Selon des recherches récentes de la société de données et d’analyse GlobalData, il y a une augmentation de l’adoption des smartphones et cela entraînera probablement une nouvelle pénétration d’Internet dans le pays. L’analyse de GlobalData indique que l’utilisation des smartphones en Tanzanie augmentera à un taux de croissance annuel composé (TCAC) relativement rapide de 19% et « représentera plus de 30 millions d’abonnements mobiles » d’ici la fin de 2024.

 Cela signifie que l’utilisation des smartphones en Tanzanie dépassera celle des téléphones portables. Les téléphones portables sont actuellement les principaux types de téléphones portables utilisés en Tanzanie, explique GlobalData, car ils représentent 70% du total des abonnements au téléphone dans le pays. « Cette croissance des smartphones est largement due à l’augmentation des déploiements de réseaux 3G et 4G par des opérateurs mobiles tels que Vodacom et Tigo. Par exemple, Vodacom a ajouté plus de 300 sites 4G, couvrant 23% de la population, et ajouté plus de 190 sites 3G, atteignant 52% de la population en 2018 », a déclaré Lorenzo Solazzo, analyste technologique chez GlobalData et rapporté par le site Itnewafrica.

Solazzo a ajouté que les opérateurs de télécommunications en Tanzanie «proposaient de plus en plus de smartphones 3G et 4G abordables pour stimuler l’utilisation des données mobiles», ce qui soutiendrait également la croissance future. Tigo propose actuellement à ses abonnés des smartphones Tecno S3 3G à prix réduits qui se vendent à environ 29 $ US. Ceci est encore renforcé par des offres centrées sur les données qui incluent un accès gratuit aux applications OTT (Over-The-Top). La plupart des opérateurs en Tanzanie ont des forfaits quotidiens, hebdomadaires et mensuels ciblés pour les réseaux sociaux.

« En outre, la Tanzania Communications Regulatory Authority (TCRA) a exigé que la couverture du haut débit mobile des opérateurs mobiles du pays atteigne 90% de la population d’ici 2024, offrant des opportunités pour de nouveaux déploiements 3G et 4G dans des zones plus rurales et donc une utilisation plus mobile des données, » a expliqué Solazzo

L’Autorité tanzanienne de régulation des communications a en effet déclaré plus tôt cette année que le taux de pénétration d’Internet dans le pays était désormais de 43%, le nombre total d’utilisateurs d’Internet dans le pays passant à 23,1 millions fin 2018. « Sur les 43,6 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, 22,2 millions d’entre eux étaient connectés aux services Internet via leurs combinés », a indiqué la TCRA dans un rapport publié en février 2019.

Gaëlle Massang

Le service de paiement mobile MoMo de MTN débarque en Afrique du Sud en janvier 2020

[Digital Business Africa] – MTN MoMo, le service permettant aux clients d’envoyer, de recevoir, d’économiser et de dépenser de l’argent ainsi que de payer des biens et des services à l’aide de leurs téléphones mobiles, devrait être mis en service au début de l’année en Afrique du Sud, après que l’opérateur de réseau mobile a déclaré avoir finalisé ses engagements avec tous les organismes de réglementation concernés, y compris la South African Reserve Bank.

MoMo sera ainsi mis à la disposition de tous les consommateurs via la fonctionnalité USSD sur * 120 * 151 # (les clients MTN peuvent composer * 151 # gratuitement) ainsi que via le téléchargement de l’application dans le Google Play Store et l’App Store d’Apple d’ici le 30 janvier 2020.

 Godfrey Motsa, PDG de MTN SA, a déclaré à cet effet que l’introduction de ce service d’argent mobile est une étape cruciale dans la stratégie de MTN et représente la participation de MTN à la « prochaine phase de convergence croissante que nous voyons entre les services financiers et la technologie mobile. » «Nous avons délibérément choisi la meilleure technologie de pointe pour activer MoMo. À cette fin, MoMo fonctionnera sur le portefeuille convergé Ericsson et nous sommes ravis de travailler en partenariat avec eux dans l’ensemble du Groupe

Felix Kamenga, Directeur Général des Services Financiers Mobiles de MTN SA, déclare quant à lui que, « nous sommes ravis de mettre ce service de paiement à la disposition des Sud-Africains car beaucoup de nos employés restent non bancarisés. Nos recherches montrent qu’environ 11 millions de Sud-Africains ne sont pas bancarisés, tandis que la population adulte reste mal desservie. MoMo vise à combler cet écart avec cette offre innovante d’argent mobile, en fournissant une solution de paiement qui encourage l’inclusion financière. »

Au cours de la phase initiale, MoMo ne sera disponible que pour les clients MTN et offrira des services de base, mais promet de nouvelles innovations au début de 2020 qui visent à faire entrer encore plus de Sud-Africains dans l’économie numérique, nous précise le site Itwebafrica. La fonctionnalité initiale de MoMo permet aux utilisateurs d’envoyer de l’argent à n’importe quel numéro de téléphone portable en SA, d’chetez des services prépayés comme l’électricité, les forfaits de données et SMS, de payer les achats aux points de caisse sélectionnés, d’effectuer des transactions Cash In et Cash Out dans n’importe quel magasin MTN ou agents Mobile Money.

MTN stipule que les utilisateurs de MoMo n’ont pas besoin d’avoir un compte bancaire réel mais doivent être un résident sud-africain, âgé de 18 ans ou plus, avec une pièce d’identité sud-africaine valide. L’utilisateur doit également être un client MTN actif pour pouvoir bénéficier d’offres promotionnelles sélectionnées.

Gaëlle Massang

Des chercheurs annoncent avoir découvert une grave faille dans le chat de groupe de WhatsApp

[Digital Business Africa] – Les chercheurs en sécurité de Check Point ont annoncé mercredi 18 décembre 2019 qu’ils avaient détecté un grave défaut dans WhatsApp, actuellement l’application de messagerie instantanée la plus populaire au monde, détenue par Facebook et utilisée par plus de 1,5 milliard de personnes. Le défaut permettrait à un mauvais acteur de délivrer un message de discussion de groupe destructeur qui produit un crash rapide et complet de l’application entière pour tous les membres de la discussion de groupe.

Pour créer le message malveillant qui aurait un impact sur un groupe WhatsApp, le mauvais acteur devrait être membre du groupe cible (WhatsApp autorise jusqu’à 256 utilisateurs par groupe). À partir de là, le mauvais acteur devrait utiliser WhatsApp Web et l’outil de débogage de son navigateur Web pour modifier des paramètres de message spécifiques et envoyer le texte modifié au groupe. Ce message modifié entraînerait une boucle de blocage pour les membres du groupe, refusant aux utilisateurs l’accès à toutes les fonctions WhatsApp jusqu’à ce qu’ils réinstallent WhatsApp et suppriment le groupe avec le message malveillant.

« Parce que WhatsApp est l’un des principaux canaux de communication au monde pour les consommateurs, les entreprises et les agences gouvernementales, la possibilité d’empêcher les gens d’utiliser WhatsApp et de supprimer des informations précieuses des discussions de groupe est une arme puissante pour les mauvais acteurs. Tous les utilisateurs de WhatsApp doivent se mettre à jour vers la dernière version de l’application pour se protéger contre cette éventuelle attaque », explique Oded Vanunu, responsable de la recherche de vulnérabilité des produits de Check Point, dont les propos sont rapportés par le site Itnewsafrica.

Le crash est si grave que les utilisateurs sont obligés de désinstaller et de réinstaller l’application, afin d’utiliser correctement WhatsApp. En outre, l’utilisateur ne pourrait pas revenir au chat de groupe, ce qui entraînerait la perte de tout l’historique de chat de groupe, indéfiniment. La conversation de groupe ne pourrait alors pas être restaurée après le crash et devrait être supprimée pour arrêter la boucle de crash.

Gaëlle Massang

Internet Society annonce qu’elle va subventionner 13 projets innovants pour la promotion d’Internet dans le monde

[Digital Business Africa] – Internet Society vient de publier un communiqué dans lequel elle annonce qu’elle vient d’attribuer sa première série de subventions à 13 projets innovants visant à déployer les avantages d’Internet à travers le monde. Entre 12.000 et 30.000 dollars ont été dépensés pour motiver davantage ces projets destinés à « améliorer la qualité de la vie des gens partout dans le monde », informe t’elle.

Ces actions ont été déployées dans le cadre de la nouvelle fondation dénommée Internet Society Foundation que vient de lancer ISOC qui va désormais financer « des personnes qui se consacrent à fournir un véritable un véritable accès à un Internet ouvert, connecté à l’échelle mondiale et fiable pour tous les utilisateurs ».

Par ailleurs, les projets retenus ont été sélectionnés sur la base de l’innovation, l’impact sur la communauté, la durabilité et la faisabilité technique, pour ne citer que ces critères.

Gaëlle Massang

Angola : de nouveaux actionnaires se positionnent pour racheter des parts d’Unitel

[Digital Business Africa] – La société PT Ventures, filiale du brésilien OI et MS Télécom, succursale de la société pétrolière Sonango ont récemment annoncé leur retrait du capital de l’opérateur cellulaire Unitel, présidée par la fille de l’ancien chef de l’Etat Isabel Dos Santos. Ils détenaient chacun 25% du capital, et la voie est dès lors ouverte pour une recomposition du capital de la société.

La lettre du continent nous informe qu’un groupe d’investisseurs, regroupés d’Agostinho Kapaia, PDG de la holding Groupe Opaia cherche à racheter dans l’ombre de la présidence les 50% de parts désormais disponibles. L’opération serait soutenue en sous-main par Sonangol, qui serait même prête à garantir l’emprunt que devront souscrire les futurs actionnaires pour financer l’opération, la banque russe Sberbank et le fonds britannique Gerncorp ayant été approchés, selon ce confidentiel.

L’opérateur Unitel est en effet le joyau de l’empire commercial d’Isabel Dos Santos, qui en assure la présidence et dont elle détient 25% via sa société Vidatel. La fille de l’ancien chef de l’Etat a dominé l’économie angolaise sous la présidence de son père.

Mais depuis l’élection de Joao Lourenço en 2017, ce dernier s’applique à rogner les ailes d’Isabel Dos Santos. Selon ce journal, c’est ce qui justifie cette mobilisation de l’administration de Joao Lourenço pour parrainer l’entrée d’Agostinho Kapaia  dans le capital d’Unitel.

Mais Isabel Dos Santos rappelle elle de son côté aux administrateurs d’Unitel qu’elle dispose d’un droit de premier regard sur toute vente d’actions Unitel.

Gaëlle Massang

Cameroun : le gouvernement engage une nouvelle phase dans son opération d’assainissement du secteur postal

[Digital Business Africa] – Depuis le 18 avril 2019, le gouvernement camerounais a lancé un processus d’assainissement du secteur postal, avec l’ouverture officielle à cette date d’une campagne spéciale de recouvrement des créances dues.  Il amorce dès lors ce mercredi 18 décembre 2019 une nouvelle phase de ce processus, par la tenue d’un séminaire de sensibilisation des opérateurs du secteur sur le cadre réglementaire en vigueur dans le pays.  

L’objectif est de faire connaître et adhérer à la vision du gouvernement concernant la politique du secteur, amener les acteurs à maitriser l’environnement juridique à travers l’appropriation des textes législatifs et règlementaires et recueillir leurs propositions en vue d’améliorer le secteur postal. Mais le point marquant de cette activité était la remise des titres portant autorisation d’installation et d’exploitation aux neufs opérateurs qui ont régularisé leur situation et payé la totalité de leurs droits d’entrée.

Cette cérémonie tait présidée par Mme Minette Libom Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, dans la salle de conférence de son département ministériel. Il s’agissait ainsi pour le gouvernement de féliciter ces différents acteurs pour leur sens de la citoyenneté, même si beaucoup reste encore à faire : « sur les 141 opérateurs recensés qui, pour certains, ont déposé un dossier au Minpostel sans avoir payé leurs droits d’entrée et pour d’autres qui, tout en continuant dans l’illégalité, n’ont jamais saisi l’administration aux fins de régulariser leur situation administrative, seuls neufs dossiers ont été régularisés », déclare la ministre.

Le marché postal se caractérise aujourd’hui par une situation quasi anarchique, où règne la concurrence déloyale, avec des services de qualité approximative offerts à la clientèle et à des coûts prohibitifs.Minette Libom Li Likeng
Libom Li Likeng
La ministre Minette Libom Li Likeng

Ceci s’explique par l’expansion très rapide du secteur, mais qui s’exerce essentiellement dans l’informel. « En conséquence, le marché postal se caractérise aujourd’hui par une situation quasi anarchique, où règne la concurrence déloyale, avec des services de qualité approximative offerts à la clientèle et à des coûts prohibitifs », précise t’elle.

Pour ces huit premiers mois de campagne, de nombreux opérateurs ont ainsi pu être sensibilisés à Yaoundé, Douala, Bafoussam et N’gaoundéré, des infractions postales ont été constatées, suivis de mise en demeure des contrevenants. La procédure de recouvrement des droits a aussi été engagée, l’Etat ayant pu collecter un montant de 317 375 000 francs cfa.

Et en plus de la régularisation par la signature des titres des neufs opérateurs ayant remplis toutes les procédures requises, onze opérateurs ont aussi effectué un versement partiel de leurs droits d’entrée.

Gaëlle Massang

Windows 10 Mobile : Microsoft va déployer une ultime mise à jour de l’OS mobile en janvier 2020

[Digital Business Africa] – Microsoft a décidé d’accorder un mois de répit supplémentaire à Windows 10 Mobile. Sur son site web officiel, la firme américaine annonce la fin du support pour le 14 janvier. « Windows 10 Mobile, version 1709 arrivera à la fin du service le 14 janvier 2020. Les appareils exécutant Windows 10 Mobile et Windows 10 Mobile Enterprise ne recevront plus de mises à jour mensuelles de sécurité et de qualité contenant une protection contre les dernières menaces de sécurité » explique Microsoft. Windows 10 Mobile tirera donc sa révérence en même temps que Windows 7.

Pour rappel, Windows 10 Mobile était pourtant censé ne plus être pris en charge par Microsoft depuis le 10 décembre dernier. Microsoft a apparemment décidé d’offrir une ultime mise à jour aux appareils toujours sous Windows 10 Mobile. On peut s’attendre à ce qu’un correctif soit déployé dans le cadre du Patch Tuesday du mardi 14 janvier 2020. Ces informations restent encore à confirmer officiellement. Pour l’heure, on ignore encore pourquoi le groupe américain a décidé de prolonger le support de son OS, en fin de vie depuis déjà plusieurs années, précise le site phonandroid.

Même son de cloche du côté de WhatsApp. L’application a décidé de repousser sa disparition sur les téléphones sous Windows 10 Mobile au 31 janvier 2020. Il y a quelques mois, WhatsApp avait pourtant prévenu ses utilisateurs que l’application de messagerie ne fonctionnera plus sur l’OS dès le 31 décembre 2019. Là encore, il n’est pas clair pourquoi WhatsApp a décidé d’offrir un mois supplémentaire aux usagers.

Gaëlle Massang

France : Les artistes de la Sacem seront désormais rémunérés pour leurs œuvres diffusées sur Facebook

[Digital Business Africa] – La Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) a annoncé lundi 16 décembre 2019 que ses sociétaires dont les œuvres sont utilisées et partagées sur le réseau social Facebook seront rémunérés. Ceci grâce à la signature de trois accords avec Facebook.

Ces accords permettront aux membres de la Sacem et aux ayants droit qu’elle représente, d’être valorisés et rémunérés pour l’utilisation de leurs œuvres“, indique le communiqué de la Sacem. Ils concernent l’utilisation du répertoire de la Sacem, mais également de l’éditeur américain Wixen Music Publishing et de la Socan (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), dont la Sacem gère les catalogues, nous renseigne franceinfotv.
 
Ces accords de licence couvriront les activités de Facebook, Instagram, Messenger et (du casque de réalité virtuelle) Oculus sur plus de 180 territoires“, est-il précisé. Leurs utilisateurs pourront par exemple créer et partager directement des vidéos intégrant, en guise de bande-son, des œuvres issues des répertoires de la Sacem, de Wixen et de la Socan auxquels ils auront accès. A charge pour Facebook de rétribuer l’ayant droit.

Plusieurs autres fonctionnalités seront lancées pour l’occasion sur Facebook et les autres plateformes précitées. “Nous sommes ravis d’avoir conclu cet accord avec Facebook. Il marque un tournant dans nos efforts visant à garantir que les créateurs soient équitablement rémunérés pour l’utilisation de leurs œuvres sur les plateformes numériques“, se réjouit Jean-Noël Tronc, directeur général-gérant de la Sacem.

La Sacem compte 164.840 membres dont 20.012 créateurs étrangers issus de 166 nationalités et représente plus de 121 millions d’œuvres du répertoire mondial. En 2017, elle a réparti des droits à 300.000 auteurs, compositeurs et éditeurs dans le monde, au titre de 2,4 millions d’œuvres. En décembre, c’est la major Universal Music qui avait la première signé un contrat de licence avec Facebook, valable dans le monde entier et pour plusieurs années.

Mardi dernier, Warner Music Group, a à son tour annoncé avoir signé un accord de même nature avec l’entreprise créée par Mark Zukerberg. Facebook espère à présent en faire de même avec le troisième et dernier major, Sony Music, pour mieux concurrencer YouTube.

Selon des médias américains, le site de vidéos, filiale de Google, s’est déjà entendue en fin d’année dernière avec le trio de majors pour son service de streaming vidéo, nous renseigne franceinfotv.

Gaëlle Massang

Afrique du Sud : jusqu’à 50 millions de citoyens bientôt connectés avec le gouvernement à travers la plate-forme « GovChat »

[Digital Business Africa] – Les citoyens sud-africains pourront bientôt communiquer avec toutes les branches du gouvernement à travers la plate-forme technologique « GovChat». L’annonce a été faite mardi 17 décembre 2019 par Synthesis, société de solutions technologiques, qui a déclaré qu’elle allait bientôt lancer officiellement GovChat, plate-forme officielle d’engagement des citoyens à cette fin, nous apprend Itnewsafrica.

La plate-forme vise à permettre aux citoyens de signaler et d’évaluer la prestation des services gouvernementaux, d’enregistrer les défaillances et les faiblesses des services et de permettre aux prestataires de services, aux fonctionnaires et aux conseillers de quartier de suivre ces réclamations et plaintes et de suivre les mesures correctives. Ce projet a commencé il y a environ deux mois grâce aux services évolutifs d’Amazon Web Services (AWS).

 Grâce à AWS, la plate-forme devrait répondre à la demande et à la croissance attendue de l’adoption, permettant aux 50 millions de citoyens du pays d’extraire un maximum d’avantages et de satisfaction grâce à son utilisation. La vision de GovChat était de créer une plate-forme basée sur le cloud et assistée par un chatbot qui couvrirait plusieurs canaux de communication pour le gouvernement, ses citoyens et la société en général, mais sans les compétences et les capacités de développement, nous précise Itnewsafrica

«L’équipe Synthesis a utilisé les méthodologies de progression agiles et le provisionnement cloud d’AWS pour produire la solution. Nous avons simultanément exécuté des environnements de développement, de test et de production, en utilisant des capacités de cloud computing. Cela nous a permis de passer rapidement de «l’idée» au «produit minimum viable» et d’obtenir une première itération fonctionnelle de la plate-forme dans un délai serré », explique Naseem Ahmed, chef de projet de synthèse.

Ahmed explique en outre: «Le service GovChat doit répondre à tous les citoyens – les personnes ayant différents niveaux d’alphabétisation et de compétence linguistique et qui utiliseront des appareils mobiles de sophistication variable. Synthesis a conçu un chatbot qui offrira une expérience d’interaction cohérente et simple sur une variété de canaux de communication ». La solution de déclaration des citoyens GovChat est actuellement à l’essai dans deux municipalités sud-africaines et sera probablement mise en service au niveau national au début de 2020.

Gaëlle Massang

La startup camerounaise Innovative Clan récompensée au Kenya

[Digital Business Africa] – Sur les 160 jeunes entreprises en compétition en Afrique, Innovative Clan fait partie des dix startups dont les projets ont particulièrement retenu l’attention du jury finaliste de la compétition d’idées innovantes du Daikin – Samurai Incubate Ideathon Airtech Bootcamp Africa qui vient de se tenir à Naïrobi au Kenya.

I-Clan est incubée depuis 2018 par MTN Cameroon, entreprise du secteur des télécommunications au Cameroun. Elle développe des produits et services numériques dans le domaine de la Fintech. Les autres compétiteurs venaient du Kenya, du Maroc, du Nigeria, du Sénégal et de la Tanzanie. I-Clan était la seule startup représentant toute l’Afrique Centrale.

L’excellente performance de Naïrobi n’est pas passée inaperçue. Le Premier Ministre du Cameroun, Dion Ngute, a félicité l’équipe de Innovative Clan de vive voix et leur a rappelé qu’ils sont des acteurs de la transformation numérique en cours au Cameroun.

Les acteurs de I-Clan, Ako Joelle, Shafack Amanda, Efuet Flora, Ndam Njei Lesly et Nfor Carlton, sont tous de jeunes diplômés de l’Université de Buea en Informatique et Réseaux de télécommunications, nous informe le site 237online.

En achevant leur cycle universitaire, ces jeunes travaillaient au développement de l’entreprise qu’ils ont créée. « Nous avons monté notre propre startup : Innovative Clan. Avec l’aide de MTN, nous apprenons beaucoup dans plusieurs secteurs : le marketing, les affaires… Et même dans l’informatique qui est notre domaine d’expertise, nous sommes encadrés par des personnes très expérimentées. C’est une excellente expérience pour nous », explique Ako Joelle, Chief Executive Officer de I-Clan.

Avant le Daikin – Samurai Incubate Ideathon Airtech Bootcamp Africa où ils sont arrivés en finale, I-Clan a été sélectionnée pour participer au grand lancement de l’initiative Youth Connekt Africa en octobre dernier au Rwanda. Et le moins d’avant, la bande à Ako Joelle était à Accra au Ghana à l’invitation de Google, pour prendre part au Google Sub-Saharan Africa Community Summit.

Aujourd’hui, la petite entreprise a déjà des clients au Cameroun et à l’étranger. Le début d’une success-story100% camerounaise. Ce qui fait la fierté de MTN Cameroon et encourage l’entreprise dans son engagement à contribuer de manière significative au développement de la jeunesse camerounaise.

 « Nous ne développons pas uniquement les compétences de nos employés. Nous nous assurons aussi de renforcer les capacités des acteurs de l’écosystème du numérique, surtout les étudiants et les développeurs d’applications informatiques dans le pays », explique Shoyinka Shodunke, Chief Technology & Information Systems Officer de MTN Cameroon, à propos du processus d’incubation dont bénéficie I-Clan.

Gaëlle Massang

Télécoms : Helios Towers intéressé par le marché de construction des nouvelles infrastructures en Ethiopie

[Digital Business Africa] – L’Ethiopie est en plein processus de développement de ses infrastructures de télécommunication. La demande d’installations de tours supplémentaires pourrait nécessiter 1,5 milliard de dollars d’investissements au cours des cinq prochaines années. L’Éthiopie compte près de 8 000 tours de télécommunications et une exigence standard de 10 mètres carrés de terrain par tour de télécommunications.

Depuis l’annonce de ses plans de privatisation pour le secteur des télécommunications, le gouvernement du pays envisage diverses options pour les tours de télécommunications, y compris la gestion au sein d’Ethio-Telecom, un partenariat avec une société de tours indépendante ou une vente et une cession-bail complètes.

La société d’infrastructure de télécommunications Helios Towers serait intéressée par les opportunités sur le marché éthiopien.  Le directeur général d’Helios Towers, Kash Pandya, et le directeur financier de l’entreprise, Tom Greenwood, ont confirmé que Helios Towers souhaitait acheter des tours existantes détenues par Ethio-Telecom si l’opérateur public avait l’intention de les vendre, nos apprend le site Itwebafrica.

Les défis posés aux installations des tours comprennent l’accès à la terre, l’électricité, les problèmes de sécurité et le rapatriement des devises. Pour minimiser les coûts de fonctionnement, Pandya a déclaré que Helios Towers avait connecté environ 90% de ses tours à une alimentation électrique efficace et fiable.

Selon Itnewsafrica, Helios Towers recherche des opportunités de croissance pour renforcer ses opérations actuelles en Afrique du Sud, au Ghana, en Tanzanie et au Congo Brazzaville. En octobre 2019, il était officiellement coté à la Bourse de Londres lors d’une introduction en bourse de 115 pence mais a augmenté de 21,7% à 140 pence le 12 décembre. Selon son bénéfice du troisième trimestre pour 2019, le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIA) a augmenté de 16% pour atteindre 52,5 millions de dollars américains, ce qui représente un 19e trimestre consécutif de croissance du BAIIA ajusté.

 De plus, le chiffre d’affaires sur neuf mois de la société a augmenté de 8% à 288,0 millions de dollars US et le BAIIA ajusté de 16% à 151,5 millions de dollars US. Alors que le nombre de locataires trimestriels a augmenté de 9% pour atteindre 14 226 locataires, ses sites ont augmenté de 5% pour atteindre 6 903 sites au total. «Nous continuons de nous concentrer sur la croissance de notre chiffre d’affaires et la performance ajustée d’Ebitda, en tirant parti de la croissance passionnante de nos marchés subsahariens, de nos contrats clients à long terme et d’une forte concentration sur l’excellence opérationnelle. L’entreprise se comporte conformément à nos attentes ce qui nous donne confiance dans les perspectives pour l’année entière », a déclaré Pandya.

Gaëlle Massang

Russie : une nouvelle loi commande que des logiciels russes soient préinstallés sur les appareils vendus par les pays étrangers

[Digital Business Africa] – A partir du 1er juillet 2020,  une nouvelle loi entrera en vigueur en Russie, qui consiste à préinstaller des logiciels fabriqués en Russie sur les appareils commercialisés par les entreprises technologiques étrangers. Le projet de loi a été approuvé par la chambre basse du parlement russe et officiellement promulgué par le président russe Vladimir Poutine, le lundi 2 décembre 2019.

Cette loi aidera les entreprises technologiques russes à rivaliser avec les firmes technologiques occidentales tout en offrant la possibilité aux citoyens russes de choisir des produits de remplacement fabriqués dans le pays. Pour l’heure, on sait seulement que cette nouvelle législation couvre entre autres les smartphones, les ordinateurs ainsi que les téléviseurs intelligents, nous renseigne le site fredzone.

Le gouvernement russe n’a pas encore divulgué la liste complète des appareils et produits qui seront touchés par cette nouvelle législation. Toutefois, The Verge rapporte que plus tôt dans l’année, Mail.ru avait négocié avec Huawei pour préinstaller des logiciels sur les smartphones de l’entreprise chinoise.

Malgré tout, l’Association des sociétés de négociation et des fabricants d’appareils électroménagers et informatiques (RATEK) a déclaré que cette nouvelle législation pourrait amener les entreprises étrangères à quitter la Russie. En effet, l’Association déclare que peut-être il était impossible d’installer un logiciel de fabrication russe sur certains appareils et que les firmes technologiques préfèrent quitter le marché russe plutôt que de se conformer à la nouvelle législation.

Gaëlle Massang

Rwanda : le gouvernement va accélérer le développement de la blockchain et autres technologies émergentes en 2020

[Digital Business Africa] – Le gouvernement rwandais est fermement décidé à faire des nouvelles technologies de la quatrième révolution industrielle un moteur de la croissance socioéconomique nationale. Il a ainsi mis en place un plan « Politique et stratégie des technologies émergentes », et la ministre Paula Ingabire a annoncé la semaine dernière, lors d’une réunion mensuelle avec la Rwanda Blockchain Community, qu’une partie du prochain budget du département sera allouée aux projets de nouvelles technologies telles que la blockchain. Les projets de robotique ou d’intelligence artificielle (IA), le big data, en bénéficieront aussi.

La ministre a indiqué que la « blockchain, comme toute la liste des technologies de la quatrième révolution industrielle, est l’un des domaines que nous soutenons fortement en tant que gouvernement ». Selon elle, la blockchain transformera dans un avenir proche de nombreux secteurs importants, notamment les soins de santé, le tourisme, l’enregistrement foncier, l’agriculture, le transfert de valeur, la chaîne d’approvisionnement, l’art et la mode, les transports et la logistique, les finances, et contribuera à une meilleure gestion publique.

Depuis plus d’un an maintenant, un certain nombre de projets de Blockchain ont également été lancés dans le pays. Le gouvernement a initié un projet pour suivre le tantale de la fosse à la raffinerie. La Banque nationale du Rwanda et l’Autorité des services publics du Rwanda (RURA) ont également établi une Sandbox – mécanisme de sécurité informatique – autour de la blockchain pour tester la technologie sur les services publics, le SPEN, une application de banque mobile qui permet aux ressortissants d’effectuer diverses transactions monétaires. Mais aussi la création du siège de l’Africa Blockchain institute et le pilotage de l’identité décentralisée ZAKA.

« Le gouvernement apporte son soutien, par le biais des bacs à sable réglementaires de la Banque centrale et de RURA, et se consacre au développement d’une industrie de la blockchain conformément aux aspirations du Rwanda de devenir un centre continental pour les innovations,» a également cité Norbert Haguma, président de l’Association de la blockchain du Rwanda.

D’après lui, le développement des solutions basées sur cette technologie amélioreront la vie des Rwandais, ajouteront de la valeur aux produits locaux et rendront l’économie plus efficace.

Gaëlle Massang

Instagram prend des mesures pour intensifier sa lutte contre le harcèlement en ligne et la désinformation

[Digital Business Africa] – Instagram vient de dévoiler deux nouveaux outils, disponibles dès ce 17 décembre 2019, pour renforcer sa lutte contre le harcèlement et la désinformation. Ces outils permettront au réseau social d’afficher automatiquement un avertissement aux utilisateurs lorsqu’ils publient des commentaires offensants ou qu’ils consultent des informations douteuses.

Concernant le harcèlement en ligne, le réseau social s’appuie sur une intelligence artificielle capable d’identifier différents types de harcèlements. Cet été, la plate-forme avait déjà introduit un outil alertant les utilisateurs lorsqu’ils s’apprêtaient à publier des commentaires désobligeants. Les résultats obtenus ont visiblement été encourageants, nous informe 01net. Désormais, dès qu’un utilisateur ajoutera des commentaires déplacés à la publication d’une photo ou d’une vidéo sur la plate-forme, une alerte signalera que le contenu prêt à être publié peut être considéré comme offensant, laissant une chance à son auteur de réfléchir à ses propos.

 Concernant la désinformation, le service avait travaillé en mai dernier main dans la main avec des services de fact-checking aux États-Unis, pour identifier les fausses informations, les vérifier, et afficher une alerte lorsqu’une publication contenait de fausses informations. Le réseau social étend aujourd’hui son programme aux utilisateurs du monde entier et invite les acteurs du fact-checking à participer à la vérification des contenus publiés sur la plate-forme.

Lorsqu’une publication vérifiée par un service de vérification d’information sera notée comme étant fausse ou partiellement fausse, sa diffusion sera automatiquement restreinte. Elle n’apparaîtra alors plus dans l’onglet Explorer, ni même dans la recherche par Hashtag. Toutes les publications étiquetées comme douteuses seront par ailleurs clairement identifiables. Les images seront floutées et afficheront un message d’alerte indiquant qu’elles ont été vérifiées par des organismes indépendants de fact-checking, nous apprend 01net.

Gaëlle Massang