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Dr Idriss Bachar Saleh : « Le Tchad doit tirer un maximum de profits des opportunités qu’offrent les TIC »

[Digital Business Africa] – Cinq ans après le salon international des technologies de l’information et de la communication  (SITIC) organisé en 2014 à N’Djaména, le forum Tchad Numérique s’est tenu du 11 au 13 juillet 2019 sur le thème: « 20 ans après la restructuration du secteur des postes et des télécommunications: bilan, défis et perspectives ».

Durant trois jours le forum Tchad Numérique a accueilli 25 experts renommés, 15 clubs et réseaux du numérique, 3000 visiteurs/Jour, 50 entreprises, 50 associations, 300 participants, 20 médias nationaux et internationaux.

Forum Tchad Numérique tenu du 11 au 13 juillet 2019 sur le thème: « 20 ans après la restructuration du secteur des postes et des télécommunications: bilan, défis et perspectives ».

Placé sous le haut patronage du Chef de l’Etat tchadien Son Excellence Monsieur Idriss Déby Itno, la cérémonie d’ouverture du forum a été présidée par  le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Payimi Kalzeubé Deubet, représentant du Président de la République, en présence du ministre des Postes, des nouvelles technologies de l’information et de la communication (MPNTIC), Dr Idriss Saleh Bachar et de l’ancien secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Dr Hamadoun Touré.

Pour les organisateurs, Tchad Numérique a été un projet novateur visant à faire le bilan des 20 ans de la restructuration des postes et TIC, à redynamiser l’économie numérique et à définir une nouvelle stratégie pour atteindre l’émergence 2030 dans le domaine des TIC. Tchad Numérique a été une réunion de divers acteurs autour d’un format classique avec des panels de haut niveau, des ateliers/conférences, des rencontres B to B, des expositions et un concours primant les meilleurs porteurs de projets. Ajouté à cela, le forum a consacré l’inauguration de l’interconnexion à fibre optique du tronçon N’Djaména-Adré, ville frontalière du Soudan.

Dr Idriss Bachar Saleh : « Le Tchad doit tirer un maximum de profits des opportunités qu’offrent les TIC »
Le ministre des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la Communication du Tchad, Dr Idriss Saleh Bachar

Le ministre Idriss Bachar Saleh de dire « le Tchad doit tirer un maximum de profits des opportunités qu’offrent les technologies de l’information qui sont aujourd’hui un véritable vecteur de développement ».

Parlant de bilan,la réforme enclenchée en 1998 par le gouvernement tchadien par les Loi N° 008/PR/98 et N° 009/PR/98 portant respectivement sur les services publics offerts par le secteur postal et le secteur des télécommunications n’est plus d’actualité et peine à s’adapter au nouvel environnement évolutif des TIC. « …En considération des réalités d’un secteur qui est en perpétuelle évolution, la restructuration opérée en 1998 a montré ses limites au fil du temps et la nécessité s’est fait sentir de procéder à des réajustements, tant au niveau du dispositif institutionnel que des textes législatifs et règlementaires », a déclaré le ministre Idriss Saleh Bachar.

Toutefois, de 1998 à 2018, la réforme du secteur des TIC et Télécoms a permis d’atteindre des résultats suivants: Une croissance fulgurante des utilisateurs de 165 598 dans la première décennie à plus de 2,2 millions en 2018, une hausse du taux de pénétration de la téléphonie mobile cellulaire qui a atteint 46% en 2018 avec un taux de couverture de la population de 85%.

Cependant les difficultés et défis demeurent toujours car la fracture numérique est une réalité palpable au Tchad.

Par Josué Nekoura Koumnobeye @JokyLadoxa

Cameroun : Joseph Le met en garde contre les faux profils sur Facebook qui promettent la réussite aux concours administratifs

[Digital Business Africa] – Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative du Cameroun, Joseph Le, a publié un communiqué le 09 juillet 2019 pour prévenir les internautes de ce qu’il lui parvient de manière récurrente des alertes et des clameurs émanant des victimes de faits d’escroquerie perpétrés par des personnes de mauvais aloi, disant agir au nom du département ministériel dont il a la charge.

Les technologies de l’information et de la communication sont utilisées par ces personnes de mauvais aloi. Les auteurs de ces faits d’escroquerie, indique le ministre, usent également de faux profils sur Facebook au nom du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative pour arnaquer des internautes. D’autres malfaiteurs utilisent le téléphone et se font passer pour un proche collaborateur du ministre pour commettre leur forfait.

D’après les informations qui lui parviennent, les victimes de ces arnaques sont appâtées par des promesses fallacieuses de réussite aux concours administratifs contre d’indues rétributions. Dans son communiqué, Joseph Le tient à rappeler que « l’admission à un concours administratif ne doit en aucun cas faire l’objet d’un quelconque marchandage. Les auteurs ou complices de tels agissements, constitutifs d’usurpation de titre et d’escroquerie aggravée, s’exposent à des poursuites pénales ».

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative appelle donc les usagers du MINFOPRA à observer la plus grande prudence et à ne pas céder à la tentation de la facilité. Il rappelle que les internautes peuvent le retrouver sur sa page Facebook officielle à l’adresse www.facebook.com/josephLe.official , à la Page Facebook du Minfopra : Ministère de la fonction publique et de la réforme administrative237 ou encore au site web du ministère : www.minfopra.gov.cm.

NOTE D'INFORMATION No 000010/ MINFOPRA/CAB/DU 09 JUILLET 2019,

Gepostet von Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative 237 am Dienstag, 9. Juli 2019

L’email du ministre à la disposition du public

L’on se rappelle que dans sa toute première note d’information du 17 avril 2018, après sa nomination le 02 mars 2018  à la tête de ce département ministériel, Joseph LE avait mis à la disposition des usagers et des agents publics son adresse mail professionnelle : [email protected]. Ceux-ci peuvent le contacter personnellement pour tous les sujets et même s’ils ne sont pas satisfaits des services offerts par son département ministériel.

Trois mois plus tard après la mise de son mail à la disposition du public, le ministre avait expliqué à Digital Business Africa (alors TIC Mag) qu’il reçoit tous les jours en moyenne 30 mails. Avec des jours où le nombre de mails reçus peut aller jusqu’à 140. Le jour où il reçoit moins de mails, il est à 20 mails. Soit en moyenne 900 mails reçus par mois.

Et comme on pouvait s’y attendre, les mails concernant les possibilités d’emploi et de recrutement dans la Fonction publique camerounaise sont les mails les plus envoyés au ministre, apprend-on.

Par Digital Business Africa

Afrique du Sud : MTN va commercialiser les polices d’assurance de Sanlam sur ses plateformes numériques

[Digital Business Africa] – Le groupe sud-africain de télécommunications MTN va commercialiser sur ses plateformes digitales les polices d’assurances du groupe de services financiers Sanlam. C’est l’objet d’un partenariat signé entre les deux entités annoncé le 9 juillet 2019 au siège de l’opérateur télécoms. De manière pratique, ce partenariat permettra à Sanlam de proposer ses produits d’assurance sur les applications mobiles, le site Web et les plateformes USSD de MTN.

«Le marché traditionnel de l’assurance est bourré d’intermédiaires dont les courtiers, l’agent et les interactions en face à face ou par téléphone. C’est pourquoi, au fil des ans, Sanlam a investi de manière appropriée dans la fintech des assurances au travers de ses produits actuels », explique le président du groupe Sanlam, Ian Kirk. Il ajoute ensuite que «notre partenariat avec une organisation telle que MTN est une formidable opportunité qui nous permettra de puiser dans ses plus de 30 millions de clients en Afrique du Sud. Ce partenariat signifie que les clients auront la possibilité d’acheter des produits groupés auprès de MTN et de Sanlam, avec l’avantage supplémentaire de disposer d’options de paiement flexibles, par opposition à des paiements mensuels réguliers ».

A travers ce partenariat, MTN, espère dégager un chiffre d’affaires de 19 milliards de dollars au cours des trois prochaines années. Notons que cette aventure dans l’assurance n’est pas la première de MTN. En 2016 déjà, le groupe sud-africain et MMI Holdings avaient annoncé le lancement d’une joint-venture de Micro-assurance à commercialiser sur le continent sous le label « aYo ». A l’époque, l’opérateur annonçait que la mutualisation de l’expertise des deux groupes devrait leur permettre d’intégrer davantage le marché africain et de se poser en acteur incontournable de ce marché en consolidant leur base clientèle.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Bénin : En 2018, le mobile money a enregistré plus de deux milliards de transactions financières

[Digital Business Africa] – Au Bénin, l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) vient de rendre public son rapport annuel d’activité pour le compte de l’année 2018. Il en ressort notamment la très bonne santé du secteur du mobile money dans le pays, qui a enregistré une croissance assez soutenue. Selon le régulateur, cette croissance est imputable à l’augmentation du nombre d’utilisateurs du service.

Au total, les transactions effectuées dans le pays en 2018 ont atteint 2 082 milliards de F CFA. Ce qui représente une progression de 5% comparé à l’année 2017 où le volume des transactions était de 1,97 milliards de F Cfa. De manière plus détaillée, on apprend de l’Arcep – Bénin que le nombre total de transactions effectuées via mobile money était de 202 millions en 2018, soit presque le double de l’année 2017 il n’était que de 105 millions.

Cette croissance du mobile money est une tendance générale en Afrique, où ce service représente en quelque sorte une alternative à la bancarisation classique dont le taux reste assez faible. En Côte d’Ivoire par exemple, l’Autorité de régulation des télécommunications estime dans son rapport annuel que le mobile money a généré 24,5 milliards FCFA de revenus, pour un volume de transaction quotidien de 17 milliards de F Cfa. La tendance se vérifie aussi au Cameroun où en 2017, le mobile money a enregistré une croissance de 110%, avec une progression de 288,96% du nombre de transactions.

Selon la GSMA dans son rapport 2017, le segment consacré à la monnaie électronique révèle que la valeur totale des transactions effectuées via ce canal a augmenté de 14,4% en Afrique subsaharienne, passant de 87 000  milliards FCFA en 2016 à 99 500 milliards FCFAen 2017. A l’origine de cette performance, trois pays principalement : Le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Particulièrement en Afrique centrale, la tendance est nettement haussière, avec une croissance estimée à 72,6%, captant de fait une mobilisation de 600 milliards de FCFA via le mobile money.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Innovation : L’édition 2019 de la « BRVM Fintech Innovation Challenge » est lancée

[Digital Business Africa] – La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a annoncé le lancement de la seconde édition de sa compétition baptisée « BRVM Fintech Innovation Challenge ». Après la première édition qui avait eu lieu du 18 septembre 2018 au 17 octobre 2018, la BRVM rempile en 2019 avec une nouvelle édition qui vise à sélectionner des talents initiateurs de projets qui bénéficieront d’un accompagnement pour mettre en œuvre leurs projets dans son laboratoire « BRVM Fintech Lab ».

« Le concours est ouvert aux jeunes talents, personnes physiques âgées de 18 à 40 ans ou startups établies dans la région UEMOA et la période de réception des dossiers de candidature s’étend du 02 au 31 juillet 2019. Pour la deuxième édition, les candidats devront proposer des projets en rapport avec la technologie Blockchain, la Data analytics, les innovations dans les services bancaires et de paiement, la titrisation des actifs et leur digitalisation, la sécurité des services financiers », explique la BRVM dans un communiqué.

On apprend également de ce communiqué qu’un jury composé de spécialistes dans les domaines concernés sélectionnera les quatre meilleurs projets identifiés comme étant les plus innovants et capables de relever de réels défis métiers dans le secteur des services financiers. Les candidats retenus auront une période de 6 à 12 mois pour mener à bien leurs projets dans le laboratoire de la BRVM. La période de réception des dossiers de candidature s’étend du 02 au 31 juillet 2019. Le document de présentation et le formulaire d’inscription sont disponibles sur le site internet de la BRVM: www.brvm.org.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun – Télécommunications : L’Art suspend 73 000 numéros téléphoniques non identifiés

[Digital Business Africa] – Au cours du 1er trimestre 2019 73 000 abonnés appartenant aux opérateurs télécoms MTN, Orange et Nexttel Cameroun ont été suspendus par l’Agence de régulation des télécommunications (ART). D’après Bekono Mengang, directeur technique de l’ART qui révèle l’information au cours d’une interview accordée au quotidien Cameroon Tribune, ces numéros étaient non conformes à la réglementation qui exige l’identification formelle et fiable de tous détenteurs d’un numéro de téléphone mobile.


L’Art suspend 73 000 numéros non-identifiés

Il explique ensuite que les données d’identification des 73 000 numéros suspendus n’étaient pas fiables. Ceci, en raison du fait que certains revendeurs de cartes Sim utilisent les pièces d’identités retrouvées dans la rue pour pré-activer des cartes Sim. « Ces pratiques rendent impossible le rapprochement de la puce avec son utilisateur final, lequel n’est plus l’abonné préalablement identifié », explique Bekono Mengang.

Dans la foulée, le directeur technique de l’ART fait le point sur l’avancement de l’opération d’identification des abonnés de la téléphonie mobile au Cameroun. Ainsi, au premier trimestre, selon le contrôle de base de données de MTN, Orange et Nexttel réalisé par l’ART, 21 952 millions d’abonnés sont formellement identifiés. Cependant, 783 000 numéros non conformes restent encore actifs sur le territoire camerounais. C’est à la suite de ce contrôle que les opérateurs Orange, MTN et Nexttel ont écopé le 3 juillet 2019 d’une amende de 1,5 milliards de F CFA pour des manquements liés à l’identification de leurs abonnés.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Emmanuel Foka : « Avec Mokine, nous mettons à disposition des éleveurs un système d’Identification et de géolocalisation du cheptel »

[Digital Business Africa] – Au terme de la semaine de l’innovation numérique au Cameroun le 28 juin 2019, l’équipe de l’application Mokine a été classée à la sixième position. Elle remporte une récompense d’une valeur totale de 2 630 000 F.Cfa. C’est l’équipe d’Agrix Tech qui a remporté le prix spécial du Président de la République, Paul Biya, dans le secteur du numérique.  Emmanuel Foka, l’une des promoteurs de Mokine, explique à Digital Business Africa les origines de ce projet (qui vise à lutter contre le vol du bétail au Cameroun) et ses ambitions.

Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se cache derrière votre innovation Mokine ?

Emmanuel Foka :  Mokine est né du constat de la vie socio-économique des populations des régions à forte population d’éleveurs. Le bétail a une importance capitale dans de nombreuses familles d’éleveurs. L’exemple grand Nord Cameroun. Pour certains, il constitue leur unique source de revenus. Cette population est fréquemment victime plusieurs problèmes parmi lesquels le vol de bétail par des malfaiteurs. De même que des épidémies qui ravagent le bétail des éleveurs. Avec Mokine, en cas de vol, l’animal peut être tracé et son nouveau propriétaire retrouvé. Le bétail est identifié à l’aide d’un bracelet électronique. Le but à long terme, c’est de pouvoir géolocaliser chaque animal en cas de disparition.

Digital Business Africa : Quels sont les objectifs de Mokine ?

Emmanuel Foka : Les objectifs de MokIne sont entre autres l’amélioration de la sécurité des troupeaux de bœufs ou moutons et autres,  tout en réduisant l’impact environnemental des éleveurs. Mokine pourra assurer la traçabilité tout au long du cycle de vie des bovins et même informer sur l’état sanitaire d’un animal.

Nous comptons mettre à disposition des éleveurs un Système d’Identification et de Géolocalisation du cheptel dans le cadre du suivi animal et de la lutte contre le vol de bétail. Notre projet est conçu pour transmettre l’innovation et la technologie de haut niveau aux populations locales et contribuer ainsi au développement des compétences.

Digital Business Africa : Comment votre projet va-t-il simplifier la vie dans votre communauté ?

Emmanuel Foka :  MokIne permettra non seulement de lutter contre le vol des bétails, mais aussi permettra de réduire au maximum le taux des risques des épidémies chez les animaux. Cela réduira également le taux chômage grandissant en offrant 100 à 200 emplois stables aux jeunes camerounais à long terme.

Emmanuel Foka : « Avec Mokine, nous mettons à disposition des éleveurs un système d’Identification et de géolocalisation du cheptel »
28 Juin 2019. Yaoundé. Emmanuel Foka recevant son Prix SUP’TIC.

Digital Business Africa : Quel est votre parcours personnel ?

Emmanuel Foka : J’ai un diplôme IT en Informatique de gestion et Analyste Programmeur avec spécialité développement Web et Mobile. Je suis manager de la communauté des développeurs de Google Maroua. Mon travail consiste à coordonner les activités du groupe y compris la formation. J’ai également participé à des formations en web développement et sur le Cloud  via des plateformes telles que  YALI, MOOC ou encore Study Jam. Je n’hésite pas à investir en moi-même pour nourrir mes passions.

Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?

Emmanuel Foka : En ce moment,  nous travaillons sur la réalisation de notre premier prototype de Mokine Kit et sur le développement de notre plateforme en version beta. Nous remercions déjà le gouvernement camerounais pour ce qu’il fait. Et nous restons ouverts pour tout partenariat ou accompagnement à la réalisation de cette innovation.

Digital Business Africa : Comment le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du pays ?

Emmanuel Foka : Le gouvernement pourrait venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs en répondant déjà à leurs besoins primaires : l’accès à un réseau d’accompagnement et de financement. Toutefois, nous saluons déjà comme je l’ai dit plus haut l’initiative du MINPOSTEL (la semaine de l’innovation numérique, ndlr) en termes d’accompagnement des Start up.

Digital Business Africa : S’il vous était donné de rencontrer le président de la République Paul Biya, que lui diriez-vous ?

Emmanuel Foka : S’il m’était donné de rencontrer le président de la République, Paul Biya, je lui dirai : « Monsieur le Président, votre discours à l’occasion du 3ème Congrès Ordinaire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais a créé un déclic en moi. J’ai même participé à la 1ere Edition de la semaine de l’innovation numérique. Notre pays regorge de nombreux talents. Tout reste à faire par le pays, surtout dans l’encadrement de ses génies du numérique. Que l’Etat fasse son mieux pour que des jeunes pétris de talents ne soient pas perdus. Ceci pourra contribuer significativement au décollage de l’économie numérique. En ouvrant par exemple des pôles technologiques dans les zones d’influence. Nous sommes impatients de participer au rayonnement de notre pays à l’international ».

Propos recueillis par Digital Business Africa

Bénin : La Banque mondiale injecte 60 milliards de F.CFA pour développer le numérique en zone rurale

[Digital Business Africa] – La Banque mondiale va accompagner le gouvernement béninois dans le développement des services numérique en zone rurale. L’institution bancaire a en effet annoncé le déblocage à cette fin d’une enveloppe de 100 millions de dollars, soit 60 milliards de F Cfa qui sera investi dans le pays pour améliorer l’accès aux services à haut débit dans les zones rurales, promouvoir le recours aux solutions numériques, renforcer l’efficacité de certaines chaînes de valeur, et améliorer l’inclusion financière et l’accès aux marchés.

D’un point de vue plus spécifique, cet investissement devrait permettre aux petits producteurs d’accéder aux informations, aux services financiers et aux marchés. Toutes choses qui leur permettra d’accroitre leur productivité et les volumes de vente.

Selon la Banque mondiale, ce projet devrait toucher directement environ 1,6 million de petits agriculteurs, dont un million de femmes. Les retombées indirectes elles concerneront 560 000 personnes travaillant dans quatre filières agricoles, notamment le riz, le maïs, le karité et les légumes.

Guinée : La Banque centrale recherche un consultant international pour sa plateforme digitale (switch)

[Digital Business Africa] – En Guinée, la Banque centrale se dotera prochainement d’une plateforme digitale (switch). A cet effet, l’institution a lancé un appel d’offres en vue de la sélection d’un consultant international chargé de la gestion et de la coordination de la mise en place de la plateforme digitale (switch) et de l’assistance à la maitrise d’ouvrage. Cette plateforme correspond à la deuxième composante du Projet d’appui à la croissance, à la compétitivité et à l’accès des MPME au financement (PRECOP) qui implique le Renforcement de l’infrastructure financière, les services financiers adaptés aux TPE/PME.

Sur le profil du futur consultant, on apprend de la BCRG qu’il doit posséder des compétences à la fois techniques et fonctionnelles, en termes de mise en place de Plateforme digitale d’interopérabilité, pour faire le lien entre le besoin métier et son implémentation technique et informatique. « Expert international confirmé, de formation universitaire (bac+5 au moins) en Finances, Economie, Gestion ou équivalent, ayant une bonne connaissance du secteur financier en Guinée, justifiant d’expériences avérées dans la conduite de missions similaires et disposant de références solides dans un domaine lié à la mise en place d’une Plateforme digitale d’interopérabilité.  Le Consultant doit maîtriser les outils de suivi des projets (ex : MS Project) et avoir une expertise en méthodologie de gestion de projets. Le Consultant ne devrait pas être lié directement à un processeur monétique. Des connaissances avancées en Digital (Digital client, E&M-Banking, Centre de relation client, SMS banking, et en paiements électroniques et monétiques) sont un atout », précise l’avis d’appel d’offre.

Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires au sujet des documents de référence en envoyant un mail à l’adresse [email protected], copie à [email protected] / [email protected].

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécommunications : Airtel Africa fait son entrée à la Nigeria Stock Exchange, après une belle expérience à Londres

[Digital Business Africa] – Une semaine après une entrée remarquée à la bourse de Londres, Airtel Africa, la filiale du groupe télécoms indien Bhari Airtel, entre le 9 juillet 2019 à la bourse du Nigeria, la Nigeria Stock Exchange. Alors que cette introduction devrait initialement se faire le 5 juillet 2019, elle avait été reportée de quatre jours par le régulateur nigérian, la NSE, mais également par la bourse, le temps de s’assurer que Airtel Africa réponds réellement aux exigences réglementaires et du marché.

Finalement, l’IPO de Airtel Africa portera sur un montant de 4,4 milliards de dollars. Un montant conséquent lorsqu’on sait qu’en Afrique, Airtel compte en 2019 plus de 94 millions de clients. Ce qui fait de lui le quatrième opérateur du continent, derrière MTN, Vodafone et Orange. En 2018, Airtel Africa a réalisé 2,68 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans les pays où il est implanté. Cette opération intervient dans le cadre de la vaste offensive lancée par l’opérateur sur le continent africain. Une offensive soutenue par de lourds investissements. Dans ce sillage, l’opérateur avait annoncé en 2018 une levée de fonds de 1,25 milliard de dollars auprès de six investisseurs mondiaux. Un argent orienté vers la réduction de la dette de l’entreprise, estimée à 5 milliards de dollars, mais également dans le développement de ses activités sur le continent.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Le développement urbain et les villes intelligentes au cœur du RFI Challenge App Afrique 2019

[Digital Business Africa] – Après trois premières éditions qui visaient les domaines de la santé (2016), l’éducation des filles (2017) et le développement durable (2018), la radio française RFI a annoncé le lancement de la quatrième édition du concours « RFI Challenge App Afrique ». Selon le média, cette compétition « vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine du développement urbain et des villes intelligentes en Afrique francophone. Ouvert à tous les Africains et jeunes entreprises du continent, cette édition récompense les innovations numériques (sites Internet, applications, services SMS…) permettant d’améliorer les services urbains et la qualité de vie des citoyens ».

A l’issue de différentes sélections, les trois finalistes seront invités à présenter leur projet en décembre 2019 à Dakar, au Sénégal, devant un jury de professionnels présidé par Emmanuelle Bastide qui les mettra à l’honneur dans une émission spécialement délocalisée dans la capitale sénégalaise. Le lauréat se verra financer le développement de son projet. « A travers ce concours, RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entreprises et développeurs africains.Engie Africa, Société Générale, Africa Global Recycling, Schneider Electric, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes sont associés à l’opération », explique la radio française.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 août 2019 sur le site Internet dédié : appafrique.rfi.fr

Ecrit par Jephté Tchemedie

Congo Brazza : Le nombre d’internautes mobiles augmente de 7%, les revenus data baissent de -5,2%

[Digital Business Africa] – Au Congo, l’Agence de régulation des Communications électroniques et des Postes (Arpce) a rendu public les chiffres clés des communications électroniques au 31 mai 2019 dans le pays. De manière générale, on note une augmentation de l’utilisation de l’Internet mobile, avec une progression de 7% du nombre d’utilisateurs, qui est passé de 2 181 000 abonnés en mai 2018 à 2 335 000 en mai 2019.

Par contre, les revenus de l’Internet mobile sont en baisse de -5,2% en glissement annuel. Soit 3 476 000 000 de F.Cfa en mai 2019 contre 3 666 000 000 F.Cfa en mai 2018. Le trafic total data a également diminué de 1,2% avec 1 198 000 000 Mo de data consommés au 31 mai 2019.

A l’observation, même si le segment de la Voix enregistre une baisse de -8% de ses revenus (11 536 000 000 de F.Cfa en mai 2019 contre 11 658 000 000 de F.Cfa en mai 2018), il constitue encore presque les ¾ des revenus des opérateurs télécoms au Congo, avec une rentabilité de 72,8%, suivi de la data (internet mobile) qui représente 21,9%.  

Le pays qui comptait 5 096 325 abonnés mobiles au 31 mai 2018 totalise en mai 2019 environ 5 145 430 abonnés mobiles. Juste une augmentation de 1%.

Pour leur part, les revenus issus des SMS ne représentent plus que 5,3% des rentrées des opérateurs. Logiquement, les abonnés non utilisateurs de data mobile restent encore les plus nombreux au Congo, soit 54,6%, contre seulement 45,4% qui utilisent l’Internet mobile.

Egalement d’une relation de cause à effet, une observation de la répartition de l’ARPU par type de service révèle qu’au cours du mois mai 2019, les abonnés télécoms au Congo ont dépensés en moyenne 2056 F Cfa, soit 56% de leurs dépenses pour les appels sortants (+1%), 1489 F Cfa, soit 40% de leurs dépenses dans l’achat de l’Internet mobile (-11,4%), et 163 F Cfa, soit 4% (+1%) de leurs dépenses dans l’envoi des SMS.

Ecrit par Jephté Tchemedie

E-paiement : Afreximbank lance PAPSS, une plateforme panafricaine de paiement

[Digital Business Africa] – La banque africaine d’import-export Afreximbank a annoncé le 7 juillet 2019 le lancement d’une plateforme panafricaine de paiement qui devrait contribuer à accélérer le commerce intra-africain. Le nouveau service baptisé PAPSS pour Pan-African Payment and Settlement System -en français : Système panafricain de paiement et de règlement, devrait mettre en contact les entreprises commerçantes d’Afrique.

D’après le président d’Afreximbank Bénédict Oramah qui a lancé la nouvelle plateforme en marge du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etats de l’Union africaine, PAPSS est destiné à interconnecter tous les acteurs du système financier africain, notamment les banques centrales, les prestataires de services financiers, les entreprises et les utilisateurs finaux. Elle entend également interconnecter les transactions transfrontalières, avec l’avantage que les paiements pourront être effectués en monnaie locale.

Le lancement de PAPSS intervient au lendemain du lancement par Afreximbank de Mansa, une plateforme d’information sur le Costumer Due Diligence destinée aux entreprises et institutions financières africaines. Ce qui témoigne de l’orientation de la banque, en faveur du digital : «Nous avons vu que cette digitalisation a des conséquences bénéfiques non seulement en termes de paiements, non seulement en termes de commerce, mais pourrait également jouer un rôle extrêmement important et de catalyseur dans le processus d’industrialisation de l’Afrique», explique le Dr Hippolyte Fofack, économiste en chef et directeur de la recherche et de la Coopération internationale.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Gabon : Le changement de la numérotation téléphonique reporté au 15 novembre 2019

[Digital Business Africa] – Au Gabon, alors que le changement de la numérotation téléphonique devrait intervenir le 12 juillet 2019 à minuit, celle a été reportée par le régulateur, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des postes (ARCEP) du Gabon. Dans un communiqué, Lin Mombo, le président de l’Arcep annonce que ce changement interviendra plutôt le 15 novembre 2019 à 23 heures GMT soit 24 heures (heure locale). Soit un report de quatre mois.

Pour justifier ce report, le président de l’Arcep reste assez laconique. Sans donner plus de détails il évoque simplement « des raisons diverses ». Toutefois, il affirme que « le plan présenté initialement reste valable dans toutes ses composantes ». Dans la foulée, il rappelle l’importance pour le pays d’effectuer cette migration : « Cette décision vise, d’une part à anticiper la saturation du plan actuel et, d’autre part, à se conformer aux règles internationales qui recommandent la suppression du chiffre zéro après l’indicatif de chaque pays pour les appels internationaux entrants », ajoute Lin Mombo. 

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Madina Mohamadou : « Avec SMARTSCOPE, l’on peut faire l’examen du paludisme et son diagnostic où que l’on se trouve »

[Digital Business Africa] – Au terme de la semaine de l’innovation au Cameroun le 28 juin 2019, SmartScope a remporté le second  prix spécial du Président de la République, Paul Biya, dans le secteur du numérique. C’était vendredi dernier, 28 juin 2019. L’équipe s’est démarquée des 15 projets présélectionnés et a reçu les faveurs du jury.  

L’équipe SmartScope a occupé le second rang après celle d’Agrix Tech, première. Elle était suivie par l’équipe Transport Intelligent. Deuxième de ce classement sur 15 projets, L’équipe de Smartscope, dirigéé par Madina Mohamadou, gagne un chèque de deux millions de francs Cfa ; un mois d’incubation dans le HUB d’innovation d’Ericsson à DUBAI où ils seront formés en technologies innovantes, en stratégie et en innovation entrepreneuriale ; des rencontres de startups et visites de l’écosystème numérique à DUBAI ; une participation au Programme Academia Challenge Winners d’Ericsson ; un mois de mentorat sur la base du concept de réussite ; des rencontres virtuelles hebdomadaire sur le suivi du projet avec l’équipe d’Ericsson ; un ordinateur portable HP offert par MTN Cameroon + un modem connecté offert par Camtel. La valeur totale de ces prix étant de 10 000 000 de francs Cfa.

La jeune Madina Mohamadou, promotrice de SmartScope, explique à Digital Business Africa ce qui fait la particularité de son application.

Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se cache derrière votre Smartscope ? Comment est-elle née et quels sont ses objectifs ?

Madina Mohamadou : L’idée est née du fait qu’un 31 décembre 2008 à Maroua, j’ai perdu mon grand-frère de suite de paludisme diagnostiqué tardivement. Il était âgé de 15 ans. C’est ainsi que je décide d’orienter mes études d’ingénieur en télécommunications et TIC vers la recherche d’une solution numérique adaptée à la lutte contre le paludisme ayant pour objectif de diagnostiquer instantanément et automatiquement cette endémie et de réduire le taux de mortalité infantile dû au paludisme, parce que d’après l’OMS, un enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme. 

Digital Business Africa : Comment votre projet va-t-il simplifier la vie dans votre communauté ? 

Madina Mohamadou : Le projet simplifie la vie de notre communauté en ce sens qu’il permet un gain considérable en temps lors du diagnostic du paludisme. Car avec SMARTSCOPE, l’on peut faire à la fois l’examen microscopique du paludisme ainsi que le diagnostic partout où l’on se trouve. Et ce, de manière instantanée contrairement au test de diagnostic rapide qui dure 10 à 20 minutes et au microscope 20 à 30 minutes. Avec SMARTSCOPE on peut savoir si l’on a le paludisme ou pas sans se déplacer pour faire une consultation. C’est un avantage pour les populations de zones reculées. 

Digital Business Africa : Quel est votre parcours personnel ? 

Madina Mohamadou : Originaire de la région de l’Extrême-Nord Cameroun, je fais mes études maternelles, primaires et secondaires à Maroua où j’ai obtenu un baccalauréat scientifique C en 2013. Ayant passée le concours d’entrée à la Faculté de Génie Industriel de l’Université de Douala, j’ai lancée en 2015 Africa Health Care, une application mobile de consultation médicale en ligne des maladies hydriques et tropicales. Mais cette dernière n’a pas marché, car toutes les zones de notre territoire national ne sont pas couvertes par Internet. En 2016, l’idée de mettre en place les kits de diagnostic des maladies m’est venue et j’ai commencé par le kit de paludisme qui a fait l’objet de mon projet de fin d’études en 2018 en tant qu’ingénieur en télécommunications et TIC.

Les récompenses attribuées aux vainqueurs :

Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ? 

Madina Mohamadou : Actuellement, nous travaillons sur l’amélioration technique de SMARTSCOPE et de son design pour sa mise sur le marché. En effet, nous finalisons le prototype afin qu’il soit plus fonctionnel avec plusieurs fonctionnalités. Mais, il fonctionne déjà et est utilisable par notre clientèle, que sont les ménages camerounais. 

Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions ? 

Madina Mohamadou : Nous ambitionnons de contribuer à l’éradication du paludisme à l’échelle mondiale grâce à notre solution de diagnostic automatique et instantanée, car un diagnostic rapide permet une prise en charge efficace et un traitement ciblé. Nous étendrons notre solution technologique au dépistage rapide des maladies épidémiques et endémiques et des maladies où l’agent responsable se trouve dans le sang. 

Digital Business Africa : Comment à votre avis le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et  innovateurs du pays ? 

Madina Mohamadou : L’aide du gouvernemental peut se matérialiser par la création des plateformes web permettant non seulement de mettre en avant les réalisations de tous ces jeunes entrepreneurs, mais aussi de lever des fonds afin de suivre et de permettre la maturité de ces projets. Le gouvernement devrait créer des salons d’expositions des innovations pour une visibilité internationale du génie « made in Cameroon» afin que l’inventeur ne se concentre pas seulement à chercher les finances, mais aussi à perfectionner son produit/ service. 

Digital Business Africa : S’il vous était donné de rencontrer le Président de la République, Paul Biya, que lui diriez-vous ?

Madina Mohamadou : Excellence, nous vous remercions déjà des efforts consentis du gouvernement pour mettre en lumière le génie camerounais dans le domaine de l’innovation technologique. Nous vous prions de garder le cap pour ce qui reste encore à faire dans ce sens. 

Propos recueillis par Digital Business Africa

Au Rwanda, les trois conseils du Dr Vera Songwe pour booster l’économie numérique en Afrique

[Digital Business Africa] – L’un des temps forts de la cinquième édition de Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019), qui s’est tenue au Centre de convention de Kigali au Rwanda du 14 au 17 mai 2019 sous le thème « Accélérer la numérisation de l’Afrique », a été la conversation de haut niveau tenue à la cérémonie d’ouverture de l’évent le 14 mai. Etaient présents à ce panel de haut niveau modéré par la journaliste Nozipho Mbanjwa, les présidents Paul Kagame du Rwanda, Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubacar Keita du Mali.

Au terme de leur conversation, la modératrice a donné la parole à une demi-douzaine de VIP pour des interventions spéciales en une ou deux minutes. Parmi ces interventions, celle de la Camerounaise Dr Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, a arraché les applaudissements des participants.

D’après elle, de nos jours, trois choses sont importantes pour accélérer le développement du numérique sur le continent et certaines sont mentionnées dans l’agenda numérique de l’Afrique. La première, la baisse des coûts de l’Internet et du large bande en particulier. « Quand on observe le coût du large bande sur le continent, l’on se rend compte que cela va 1,20 dollars US à 20 dollars. Peut-être dans lors des prochaines rencontres nous seront à 10 dollars US. Quand nous mettons les choses en place, il faut faire le suivi. Il faut juste voir les chiffres et savoir où l’on va », suggère-t-elle. 

Au Rwanda, les trois conseils du Dr Vera Songwe pour booster l’économie numérique en Afrique
14 mai 2019. Kigali, Rwanda. Le Dr Vera Songwe lors de son intervention à l’ouverture du Transform Africa Summit 2019.

La seconde, la coopération internationale pour l’harmonisation et la régulation de ce secteur. Le Dr Vera Songwe se réjouit d’ailleurs de ce que les présidents Paul Kagame du Rwanda, Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubakar Keita du Mali aient évoqué cela dans leur discussion de haut niveau. « La régulation des marchés financiers des acteurs situés hors du continent dans les centres offshores peut conduire à ruiner nos marchés financiers sur le continent, avec des choses comme la régulation des clients », prévient-elle. D’où sa proposition : « Nous devons nous assurer que l’Afrique développe une plateforme de régulation harmonisée de ce secteur de l’économie numérique qui pourrait correspondre avec le reste du monde ».

La troisième proposition de la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique concerne la prise en compte des femmes dans les politiques africaines de développement du numérique. Aujourd’hui, la fracture numérique genre continue de se creuser en Afrique, constate-t-elle. 

D’après ses chiffres,  seulement 8% de femmes du continent ont accès à l’Internet contre 27% pour les  hommes. « Nous devons nous assurer, à travers les politiques mises en place, que les femmes contribuent et bénéficient à l’agenda numérique. (…) Donc, nous devons nous assurer que les femmes aient les mêmes opportunités que les hommes », plaide-t-elle. Toutes des propositions qui ont reçu l’assentiment des participants au vu de leurs applaudissements.

Un Centre d’excellence du numérique en cours par la CEA

Pour commencer à mettre en œuvre ces propositions, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique ne croise pas les bras. Elle annonce la création d’un Centre d’excellence dans le secteur de l’économie numérique à Yaoundé au Cameroun.

C’est en tout cas le message qu’est venu adresser le Dr Vera Songwe qui a effectué une visite officielle au Cameroun quelques mois plus tôt, du 16 au 18 avril 2019. Elle a, durant son séjour, rencontré, au Palais de l’Unité, le président Camerounais Paul Biya qui lui a accordé une audience. Une visite au cours de laquelle le Dr Vera Songwe a une fois de plus appelé les Etats africains à investir plus dans l’économie numérique et à bénéficier au besoin du soutien de la CEA dans cette aventure.

Vera Songwe : « L’Afrique peut et doit saisir toutes les opportunités en matière d’économie numérique »
Avril 2019. Palais de l’Unité. Yaoundé, Cameroun. Le Dr Vera Songwe et Son Excellence M. Paul Biya, Président de la République du Cameroun.

« Nous avons parlé du fait que la CEA vient de lancer un centre d’économie numérique et nous espérons que nous pouvons partager et apporter notre expérience et notre soutien aux gouvernements d’Afrique centrale et de toute l’Afrique en générale dans l’optique d’accélérer le développement et la croissance de l’économie numérique pour créer plus d’emplois sur le continent », a indiqué le Dr Vera Songwe au sortir de l’audience avec le président camerounais.

Ce centre d’excellence spécialisé sur l’identité numérique, le commerce et l’économie numérique regroupe divers types de compétences en termes de commerce, de statistiques, de technologie, de gestion des projets, de politiques et d’investissements axés sur l’agenda numérique de l’Afrique. Pour le Dr Vera Songwe, l’idée c’est de « former la jeunesse africaine de manière à ce qu’elle puisse saisir toutes les opportunités possibles, surtout celles en matière  d’économie numérique  ».

Par Beaugas Orain DJOYUM, à Kigali

Guinée : Le gouvernement valide le programme SGS Renovo® pour la gestion des déchets électroniques

[Digital Business Africa] – Le Conseil des ministres de la République de Guinée tenu à Conakry le 27 Juin 2019 et présidé par Son Excellence Alpha Condé, Président de la République, a validé le choix du groupe suisse SGS SA pour apporter son expertise dans la mise en place d’une solution de gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) ainsi que pneumatiques dans le pays.

Comme le mentionne le communiqué de ce Conseil des ministres, le Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui, a expliqué lors de ce conseil que les investigations et enquêtes menées ont permis d’identifier la SGS, reconnue mondialement en matière d’inspection, de vérification, de certification ainsi qu’en matière d’encadrement institutionnel comme acteur clé de cette problématique.

Dans son introduction, le Ministre Oyé Guilavogui a indiqué que l’absence de solution durable en matière d’élimination et de traitement des D3E est devenue critique et constitue une menace grandissante pour l’environnement et la santé publique, sachant qu’une grande partie des onze milliards de tonnes de déchets solides collectés chaque année dans le monde est composée de D3E et de pneumatiques usagés. C’est pour répondre à ce défi mondial que la SGS a créé une nouvelle solution appelée « SGS RENOVO® ».

Le Ministre a soutenu que cette solution innovante répond au défi de la gestion des D3E, elle s’appuie sur le principe de « responsabilité élargie des producteurs » et de « pollueur payeur » en se basant sur les principales régulations internationales, telle que la convention de Bale qui régit le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et leur élimination. 

Le Ministre a également rassuré que la mise en place du programme permettra d’assurer un cadre de vie plus sein et une meilleure protection de l’environnement, et également de générer des milliers d’emplois.

En raison de l’importance de la mise en place de SGS Renovo®, de la nécessité de son intégration au guichet unique et des recettes attendues, le Conseil a donné son accord pour le déclenchement de cette opération et instruit le Ministre de l’Environnement et du Développement durable à travailler avec le Ministre du Budget pour insérer cette nouvelle catégorie de taxe appelée Ecotaxe dans la loi rectificative des finances 2019.

En Côte d’Ivoire, le gouvernement a fait confiance à SGS Renovo pour la gestion des déchets électroniques

Le programme SGS Renovo®

Face à l’absence  en Afrique de mécanismes efficaces de contrôle de l’état des équipements importés d’Europe, couplé au manque des moyens, ressources et/ou outils pour recourir à des inspecteurs portuaires et à des techniques de suivi GPS, face au manque des techniques de destruction de ces déchets électroniques en respectant les normes environnementales et de santé, comme le propose les experts, la SGS a donc mis en place ce programme Renovo® qui a démarré au Ghana depuis le 1er Novembre 2018 et  est en cours de démarrage en Côte d’Ivoire.

D’après SGS, une fois en Afrique, brûler, détruire ou mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures. Car, explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.

SGS à travers SGS Renovo®, propose aux pays africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une éco-redevance anticipée.  Le service couvre toutes les étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.

Dans ce programme, SGS se propose également, grâce au partenariat signé avec 2 entités des Nations Unies (l’ONUDI et l’UNITAR),  de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).

Ce qui permet par ricochet la création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner lieu à une croissance significative », explique le groupe. Des initiatives et solutions que les pays africains ne perdraient pas à explorer comme issue à cette problématique majeure qu’est la gestion des déchets électroniques.

, Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo®

D’ailleurs, Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo®, expliquait il y a quelques semaines sur Digital Business Africa que ce programme permet au Gouvernement du Ghana de lutter contre le problème des D3E sans avoir besoin d’investir de fonds propres, « car SGS collecte au nom du Gouvernement l’éco-redevance qui va être utilisée pour financer l’infrastructure de recyclage. Le fait que Renovo® soit une solution auto-financée est très intéressant pour le Gouvernement, car il est vrai que de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne n’ont pas à disposition de budget suffisant pour lutter contre le problème des D3E.

Ceci est d’autant plus vrai que ces D3E qui devraient être recyclés en Europe ou en Asie sont en fait exportés vers des pays comme le Ghana, sans la source de financement du recyclage correspondante. Pour la population locale, un programme comme celui-ci doit permettre, à terme, grâce au recyclage, de réduire la pollution environnementale et les risques sanitaires liés à ces déchets », expliquait-il.

Par Digital Business Africa

La Banque mondiale va consacrer 14 607 milliards de F.Cfa pour le développement du numérique en Afrique en dix ans

[Digital Business Africa] – Pour les dix prochaines années, la Banque mondiale va consacrer 25 milliards de dollars US (environ 14 607 milliards de F.Cfa) à l’Afrique pour le développement de l’économie numérique. L’annonce a été faite le 14 mai 2019 à la cérémonie d’ouverture de la cinquième édition du Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019), qui s’est tenue au Centre de convention de Kigali au Rwanda durant trois jours sous le thème « Accélérer la numérisation de l’Afrique ».

C’est Hafez Ghanem, le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique, qui a fait cette annonce lors de son intervention à la cérémonie d’ouverture. D’après lui, la Banque mondiale va aider le continent africain à mettre en place les fondations de l’économie numérique. « Cela va concerner le soutien au développement des infrastructures numériques, des compétences digitales, des plateformes digitales, des services financiers digitaux et de entrepreneuriat numérique. A cet effet, la Banque mondiale va consacrer 25 milliards de dollars US de nos fonds propres pour le développement de l’économie numérique au cours des dix prochaines années. Et en plus de ces 25 milliards de dollars US, nous comptons également encourager le secteur privé à plus d’investissements dans ce secteur », a détaillé Hafez Ghanem.

La Banque mondiale va consacrer 14 607 milliards de F.Cfa pour le développement du numérique en Afrique en dix ans
Je voudrais indiquer que nous jouerons à la Banque mondiale notre rôle dans la coalition public-privé que la Smart Africa Alliance est en train de construire. Nous sommes engagés à travailler avec la Commission de l’Union africaine, avec les pays africains, avec le secteur privé et les partenaires au développement pour s’assurer que chaque africain, que chaque entreprise et chaque gouvernement soit au fait de la digitalisation en 2030. Hafez Ghanem, VP de la BM pour l'Afrique

Le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique s’est dit prêt à discuter avec la Smart Africa Alliance et avec les pays africains des priorités pour faire de la transformation numérique de l’Afrique une réalité.  Tout comme il encourage le secteur privé à plus d’engagement. Il appelle d’ailleurs les gouvernements africains à accorder une attention particulière aux besoins de ce secteur privé, parce que c’est lui qui impulse l’innovation et crée des emplois et des opportunités.

« Je voudrais indiquer que nous jouerons à la Banque mondiale notre rôle dans la coalition public-privé que la Smart Africa Alliance est en train de construire. Nous sommes engagés à travailler avec la Commission de l’Union africaine, avec les pays africains, avec le secteur privé et les partenaires au développement pour s’assurer que chaque africain, que chaque entreprise et chaque gouvernement soit au fait de la digitalisation en 2030. Pour cela, nous soutiendrons l’augmentation de la connectivité de la lange bande en Afrique à l’horizon 2021 pour mieux assurer la transformation numérique », annonce Hafez Ghanem.

D’après lui, la Banque mondiale est plus que jamais engagée à soutenir le secteur du numérique. Car, dit-il, à travers le monde, la révolution numérique conduit le développement et transforme les économies avec une vitesse sans précédent.

« Nos recherches à la Banque mondiale concluent que la croissance dans les industries et la croissance des services sont aujourd’hui très liés à la croissance dans la digitalisation des pays. Spécifiquement, nos recherches en Afrique, montrent les pays qui observent une rapide croissance de leurs industries sont les pays qui se sont digitalisés plus rapidement que les autres. Nos recherches montrent également qu’une croissance de 10% de la pénétration de l’Internet conduit à 1,2% de croissance du PIB », argumente le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique.

Par Beaugas Orain Djoyum, à Kigali

La CEA soutient la stratégie de développement numérique du Cameroun

[Digital Business Africa] – La Ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng,  a présidé ce jeudi 04 juillet 2019 à 9h 30 une concertation pour lancer la collaboration entre le Cameroun et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) pour l’implémentation du  « Plan Stratégique Cameroun numérique 2020 ».

C’était dans les locaux de la CEA au Quartier du Lac à Yaoundé, situé sur la rue derrière l’ancienne Présidence du Cameroun.

La concertation a réuni les principaux acteurs de la communauté technologique à Yaoundé, notamment les institutions de réglementation et de surveillance des télécommunications (ART notamment), les entreprises de téléphonie mobile, les start-ups du secteur des TIC et les responsables de certains ministères.

La synergie entre le Cameroun et la CEA sur l’économie numérique est le fruit des échanges entre le Président Paul Biya et la Secrétaire exécutive de la CEA, Mme Vera Songwe, lors de sa première visite officielle au Cameroun en avril 2019.

Suite à ces échanges avec le Président Paul Biya, Mme Songwe avait indiqué que « le pays peut améliorer son environnement numérique en réduisant le coût du haut débit,  en y augmentant l’accès et en améliorant sa qualité » pour de meilleurs résultats.

Vera Songwe et son Excellence M. Paul Biya Président de la République du Cameroun.

Cela correspond à la philosophie du Plan Stratégique Cameroun numérique 2020, qui énonce dans son introduction que « l’enjeu pour le Cameroun dans le domaine des infrastructures de communication et de télécommunications est de capitaliser les acquis et de développer l’infrastructure large bande en vue de permettre l’insertion de notre pays dans l’économie mondiale du savoir ».

Le Plan Stratégique Cameroun numérique 2020 définit les axes stratégiques, les actions et priorités à fort impact sur l’aménagement numérique du territoire, l’intensification des usages des services TIC ; la lutte contre la pauvreté par la création d’emplois et l’augmentation du taux de croissance de l’économie nationale.

Selon le Ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun, la mise en œuvre de ce plan nécessite des actions transversales telles que l’amélioration de la gouvernance, le renforcement du capital humain et de la confiance numérique, la prise en compte des aspects environnementaux et la mise à disposition des ressources financières adéquates.

Digital Business Africa, avec la CEA

Sénégal : Le groupe Intelcia annonce l’ouverture d’un second site à Thiès pour les métiers de la relation client

[Digital Business Africa] – Le groupe marocain Intelcia, présent à Dakar depuis 2016, a annoncé ce 02 juillet 2019 sa deuxième implantation au Sénégal, dans la ville de Thiès. Dans le cadre du développement de ses activités en Afrique subsaharienne, cette ouverture se donne pour objectif d’apporter des prestations de services à la fois à l’offshore et pour répondre aux besoins grandissants des entreprises panafricaines et locales implantées au Sénégal. Plus de 400 emplois seront créés.

En investissant à Thiès, ville située à 70 kms de Dakar, Intelcia va bénéficier d’un bassin d’emploi fort de son potentiel mais encore inexploité jusque-là. Ce choix stratégique s’inscrit également dans la volonté du groupe en faveur d’un ancrage territorial et un d’impact positif sur l’écosystème dans toutes les villes où le groupe est implanté.

Intelcia emploie actuellement 550 collaborateurs sur le site de Dakar et prévoit la création de plus de 400 postes pour le nouveau site de Thiès, avec essentiellement des fonctions de conseiller clients et middle manager. L’effectif potentiel de l’entreprise au Sénégal serait de 950 collaborateurs au premier semestre 2020

« Nous sommes dans une logique d’investissement durable, de création de valeur, et de développement des talents. Aujourd’hui nous misons beaucoup sur la construction d’un management local à tous les niveaux. Notre recrutement sera donc tourné vers les talents locaux mais aussi vers la promotion interne. 80% des middle managers du groupe ont évolué par ce biais », annonce Jean-Yves Kotto, Chairman Afrique Subsaharienne du Groupe Intelcia.

Intelcia, acteur global des métiers de la relation client

Faisant partie des leaders dans les métiers de la relation client, Intelcia compte près de 13 000 collaborateurs répartis sur 8 pays, dont 75 % de ses effectifs répartis sur le continent africain.

Sur le plan mondial, fort d’un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros en 2017, l’entreprise se hisse parmi le Top 5 des “outsourceurs” pour les marchés francophones.

Outre les sociétés historiques du secteur de la télécommunication qui font partie de son portefeuille client, Intelcia, par son positionnement panafricain, accompagne également plusieurs grands groupes africains dans la gestion de leur relation client comme Sonatel ou Orange au Maroc, au Sénégal et au Cameroun.

Acteur global, Intelcia évolue aujourd’hui vers l’ensemble des services multi-canal, multilingues, avec une intégration de nouvelles activités, qui vont au-delà du service client vers un accompagnement de ‘l’expérience client” dans sa globalité.


L’expertise de Intelcia

Le succès d’Intelcia repose principalement sur sa culture d’entreprise, son management humain et de proximité et ses valeurs d’engagement, d’excellence, de transparence et d’innovation. C’est le socle commun à tous les sites, quel que soit le pays, qui permet de garantir une marque forte au service d’une expérience collaborateur et client uniques.

Karim Bernoussi, fondateur et CEO d’Intelcia : “Nous continuons à évoluer dans une dynamique de croissance et d’internationalisation avec le souci de conjuguer l’intérêt pour nos clients, pour nos collaborateurs et l’écosystème qui nous accueille. Cela implique un engagement social et responsable : la formation et l’ascenseur social, l’interculturalité, le bien-être en entreprise et la proximité.”

Depuis sa création en 2000, Intelcia s’est imposé comme un acteur majeur de l’externalisation des métiers de la relation client. Fort de 13 000 collaborateurs, le Groupe Intelcia propose à ses clients une offre globale, on shore et offshore sur 26 sites, à travers 8 pays : Maroc, France, Cameroun, Sénégal, Maurice, Madagascar, Portugal et la Côte d’Ivoire.

Le succès d’Intelcia repose principalement sur sa proximité et son engagement auprès de ses clients et de ses collaborateurs, la diversification et le renforcement de son expertise et sur son ADN humain.

Intelcia en Chiffres Date de création :  2000Chiffre d’affaires 2017 du groupe :  200 millions d’eurosPrès de 13 000 collaborateurs : France (2000), Portugal (en cours de démarrage), Maroc (7000), au Cameroun (1000), au Sénégal (550), en Côte d’Ivoire (450), à Madagascar (1300) et à Maurice (630)26 implantations :7 en France (Neuilly sur seine (siège), Dreux, Lyon, Marseille (2), Orléans, Champs-sur-marne, Charleville Mézières),1 au Portugal (Lisbonne) ;11 Maroc (Casablanca (6), Rabat (3), Meknès, El Jadida (2))1 Cameroun (Douala)1 Abidjan (Abidjan)2 Sénégal (Dakar, Thiès)1 Maurice (Pont fer-Phoenix)2 Madagascar (Antananarivo)

Par Digital Business Africa. Source : Intelcia