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Réseaux sociaux : Pour le 2e trimestre, Twitter consolide sa bonne santé financière

[Digital Business Africa] – Après un premier trimestre 2019 conclut sur un résultat positif, le réseau social américain Twitter vient de publier ses résultats pour le compte du deuxième trimestre. Des résultats qui confirment la bonne santé financière du groupe, et qui apparaissent bien au-dessus des prévisions. De manière pratique, le chiffre d’affaire du groupe a augmenté de 18%, atteignant les 841 millions de dollars. Selon ses résultats, Twitter a dégagé sur cet exercice un bénéfice de 1,1 milliard de dollars. Ce qui représente le deuxième bénéfice de son histoire. Notons toutefois que ce bénéfice inclue la plus-value fiscale liée à la restructuration de Twitter. Une fois cette donnée écartée, le bénéfice de l’entreprise tombe à 88 millions de dollars.

Pour justifier cette belle performance, Twitter évoque une progression du nombre d’utilisateurs quotidiens monétisables. Il s’agit en fait des internautes présents sur Twitter sur une journée donnée et exposés à une publicité du site. Pour ce deuxième trimestre, ils étaient 139 millions. Toutefois, pour ses prévisions du troisième trimestre, Twitter annonce des performances légèrement en dessous de celles de second. A titre d’exemple, le chiffre d’affaire devrait osciller entre 815 et 875 millions de dollars. La croissance devrait également ralentir. Ceci, en raison principalement de l’arrêt de certains formats publicitaires.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : Le Minesec écarte Orange de la collecte des frais de scolarité et des examens officiels

[Digital Business Africa] – Désormais, il ne sera plus possible pour les parents de payer les frais de scolarité de leurs enfants via Orange money, tel que s’était le cas depuis un an. En effet, le ministre des Enseignements secondaires a rendu public un communiqué datant du 25 juillet 2019, qui organise les opérations et les déroulés de paiement des frais de scolarités par voie électronique. Le même communiqué énumère également les opérateurs de mobile money retenus pour le compte de l’année académique 2019-2020.

« Le paiement des frais exigibles pour le compte de l’année scolaire 2019/2020 débute le lundi 05 août 2019 sur l’ensemble du territoire national. Les parents, les tuteurs et les élèves devront payer lesdits frais par voie électronique à travers un opérateur de leur choix, et proche de leur localité. Il s’agit notamment de MTN, Campost, Express Union, United Bank for Africa (Uba). Aucun paiement ne devra plus être fait chez Orange Cameroun qui est appelé à accomplir d’autres tâches avec le ministère des Enseignements secondaires », précise le communiqué ministériel.

Pour l’instant, difficile de dire avec précision la raison de cette suspension. Toujours est-il que le Minesec avait reconnu à l’occasion d’un séminaire sur ces solutions qu’« au regard des dysfonctionnements observés dans ce projet dans sa phase d’implémentation, il a paru judicieux pour le MINESEC de marquer un temps d’arrêt pour évaluer ce nouveau processus de collecte des contributions exigibles et des frais d’examens et concours officiels au ministère des Enseignements Secondaires ».

Au lendemain de cette réflexion, des améliorations ont été apportées, grâce notamment à une mesure spéciale prise par le Chef de l’Etat. Désormais les fonds collectés par les opérateurs seront déposés à Afriland First Bank, l’unique banque commerciale retenue à cet effet. «La grande innovation, c’est l’autorisation que le chef de l’État a donnée pour que nous puissions travailler avec une banque commerciale et qu’on reverse directement aux chefs d’établissement sans frais. La banque ne va rien prélever. Si un enfant a payé 7500 Fcfa, l’établissement sensiblement va garder autour 6000 ou 6500 Fcfa, le reste c’est pour les jeux Fenassco, l’assurance et autres», expliquait Boniface Bayaola, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Enseignements Secondaires chargé de l’Enseignement Normal.

MTN Cameroon étant le partenaire d’Afriland First Bank dans les opérations de monnaie électronique, la filiale du géant télécoms sud-africain a été choisie pour poursuivre la collecte de ces frais. Cela pourrait justifier ce choix, car Orange a pour partenaire bancaire pour les opérations de monnaie électronique la BICEC.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Télécommunications : Les opportunités de la 5G au cœur d’une réunion du Fratel les 23 et 24 octobre à Bucarest

[Digital Business Africa] – La ville roumaine de Bucarest abritera les 23 et 24 octobre 2019
la 17 e réunion du réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel). Cette
année, le thème retenu est : « Enjeux de couverture et de qualité de service mobile : quel rôle
pour le régulateur ? ». Un thème qui coïncide avec l’actualité dans le secteur des télécoms,
marquée par le développement de la 5G dans le monde.

A cet effet, on apprend d’une note de la Fratel que cette réunion annuelle « abordera les
obligations de couverture et de qualité de service pour les nouvelles attributions de
fréquences, notamment pour la 5G, les bénéfices attendus avec la mise à disposition des
informations sur la couverture et la qualité de service ainsi que les leviers pour faciliter le
déploiement des réseaux mobiles ».

Suivant le programme, trois grandes tables rondes sont prévues. D’abord, « Quelles
obligations de couverture et de qualité de service pour les nouvelles attributions de
fréquence, notamment pour la 5G » ; ensuite « quels bénéfices attendus par la transparence et
la mise à disposition des informations ? » ; et enfin « quels leviers pour faciliter le
déploiement des réseaux mobiles ? ». La rencontre qui rassemblera les régulateurs sera
également le lieu d’évoquer l’utilité et les limites des sanctions.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Côte d’Ivoire : Le gouvernement revendique une couverture de 25% de la TNT

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, le gouvernement estime à 25% le taux de
couverture national de la Télévision numérique terrestre, la TNT. Selon Sidi Tiémoko Touré,
le ministre ivoirien de la Communication et des Médias qui fait l’annonce, « à ce jour, la TN
couvre 25% de la population nationale. D’ici le 17 juin 2020, nous allons couvrir 100% du
territoire. Les opérateurs retenus pour le déploiement de la TNT rendront leurs signaux
disponibles d’ici la fin de l’année 2019 ».

A en croire le ministre ivoirien, le pays sera donc fin prêt à l’échéance du 17 juin 2020, date à
laquelle le signal analogique sera coupé au profit de celui numérique. A ce moment, tous
foyer qui ne possèdera pas les équipements compatibles avec la TNT sera tout simplement
privée de signal TV. Pour éviter ces désagréments, le gouvernement a procédé à une réduction
des charges fiscales sur ces équipements, et a plafonné leurs prix dans les marchés. Ainsi, le
prix maximal autorisé du décodeur MPEG-4, DVB-T2 est fixé à 10 000 F Cfa. Celui de
l’antenne UHF est quant à lui fixé à 6 000 FCfa. Au total, l’utilisateur devra donc débourser
au maximum 16 000 F Cfa pour accéder au signal TNT.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Applications : une alerte lancée contre l’application FaceApp

[Digital Business Africa] – Nombreux d’entre vous avez déjà éprouvé le désir de voir à quoi
ils ressembleraient dans 10, 20 ou 40 ans. Pour ce faire, ils ont eu recours à des applications
mobiles, dont l’une des plus connues est FaceApp. Sur le principe, il vous suffit juste de
prendre une photo de vous, et soumettez à l’application qui vous présente en quelques
seconde à quoi pourrait ressembler votre visage à l’avenir. Si le processus est rapide et ne
demande pas le paiement de frais pour le service, il n’est pour autant pas si gratuit que ça.
C’est en tout cas ce que révèle la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des
libertés) de France, dans une mise en garde qui date du 23 juillet 2019.

« Les personnes qui téléchargent l’application cèdent la propriété d’une part de l’image
captée, c’est-à-dire du portrait originel, mais également de sa version altérée, présentée
comme vieillie. C’est une cession permanente, quelle que soient les utilisations, commerciales
ou non. La photo peut être modifiée. Sur ce cliché-là, l’utilisateur renonce à avoir des droits
juridiques », explique Nicolas Arpagian, un spécialiste de la cyber sécurité.

De manière plus précise, cela veut dire qu’une fois que vous avez renseigné votre photo dans
la base de données de l’application, vous cédez l’entièreté de vos droits à FaceApp, aussi bien
sur la version originale de votre photo que celle dégradée. En conséquence, FaceApp obtient
ainsi le droit d’utiliser votre photo à toutes fins, y compris commerciales. Ne soyez donc pas
surpris un jour de découvrir votre photo dans le cadre d’une communication publicitaire.

Ecrit par Jephté Tchemedie

L’avenir des supercalculateurs s’écrit en Europe : « Refusons l’Oscar du meilleur second rôle ! » [Thierry Breton*]

L’élection d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne m’en offre l’occasion : j’inaugure avec ce billet une série sur l’Europe de la technologie – ses domaines d’excellence, ses chantiers et ses défis politiques.

S’il est un domaine qui appartient conjointement à ces trois catégories, c’est bien celui des supercalculateurs ! Et l’Europe y a une belle carte à jouer.

Il est des discours tellement rebattus qu’ils finissent par devenir des croyances établies.

En matière de technologie, l’un de ces discours, c’est celui selon lequel l’Europe serait condamnée à un rôle satellite par rapport à la Chine et aux États-Unis. Et, bien qu’elle soit la deuxième puissance économique mondiale, elle devrait regarder depuis la ligne de touche le match entre les deux puissances, comme entre les GAFA et leurs homologues chinois, les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi). 

Ce point de vue nourrit une sorte de défaitisme, consacrant l’idée que l’Europe devrait se résigner à ce rôle secondaire. C’est pour moi une idée profondément fausse. Car l’Europe recèle de nombreux domaines d’excellence technologique. L’un d’eux, auquel je suis très attaché, c’est celui des supercalculateurs.

L’excellence de l’Europe dans les supercalculateurs

Dans ce domaine où les acteurs de pointe se comptent sur les doigts de la main, Atos occupe la place de leader européen. En juin dernier, nous avons encore démontré que, dans ce domaine crucial, l’Europe peut damer le pion à ses concurrents.

Comment ? En inaugurant le plus puissant supercalculateur français dédié à la recherche, mis en service au Très Grand Centre de Calcul du CEA. 

D’une puissance actuelle de 9,4 pétaflops, il atteindra les 22 pétaflops en 2020 – soit la puissance de calcul de 75 000 ordinateurs de bureau !

Ce supercalculateur permettra de donner aux chercheurs européens l’accès à de nouvelles capacités de calcul, dans des domaines aussi variés que l’astrophysique, la recherche moléculaire, la géologie ou la météorologie.

Et s’il est un domaine auxquelles les entreprises européennes sont en pointe, c’est bien celui de l’exigence environnementale : ce supercalculateur divise ainsi par deux la consommation énergétique de son prédécesseur – l’occasion de rappeler qu’Atos avait déjà placé 15 de ses supercalculateurs dans les 100 premières places du classement mondial des supercalculateurs les plus économes en énergie.

L’avenir des supercalculateurs s’écrit en Europe : « Refusons l’Oscar du meilleur second rôle ! » [Thierry Breton*]

Au XXIème siècle, la souveraineté européenne passera par sa maîtrise technologique

 Mais peut-être me demanderez-vous : dans ce domaine comme dans d’autres, pourquoi est-il donc si important d’avoir des acteurs technologiques européens ?

Je crois que la situation actuelle nous apporte une réponse claire : dans la guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine, l’Europe doit être maîtresse de son destin.

Être entièrement dépendant des technologies d’autrui, y compris pour nos données stratégiques, c’est accepter une certaine tutelle. C’est accepter aussi que les règles du jeu s’écrivent ailleurs.

Et l’Union européenne en est de plus en plus consciente. Elle est aussi consciente que les entreprises européennes n’ont pas toujours accès aux mêmes financements que les entreprises américaines ou chinoises, qui bénéficient souvent de larges programmes gouvernementaux, notamment militaires.

Être entièrement dépendant des technologies d’autrui, c’est accepter que les règles du jeu s’écrivent ailleurs.

Mais les choses changent ! En témoignent deux programmes européens ambitieux qui visent à permettre à l’Europe de tenir son rang dans les technologies d’avenir.

Le supercalculateur du CEA s’inscrit dans un programme baptisé EuroHPC, qui rassemble les acteurs européens du domaine pour concevoir un supercalculateur européen capable d’atteindre l’exascale – c’est-à-dire traiter un milliard de milliards d’opérations par seconde – d’ici 2025.

Pour cela, il s’appuie sur l’European Processor Initiative, un programme dédié aux micro-processeurs pour lequel Atos a été choisi comme chef de file.

Refusons l’Oscar du meilleur second rôle !

Ces deux programmes sont d’importance – car être en pointe dans le domaine technologique, c’est aujourd’hui une question de souveraineté. Et si l’Europe veut participer au match qui se joue, elle doit en affirmer la volonté, cette volonté qui est l’antidote de tous les défaitismes.

Car disons-le : en matière technologique, nous avons les capacités, les technologies et les compétences.

De nos écoles et de nos universités sortent chaque année des jeunes très bien formés : Atos, qui en recrute plusieurs milliers chaque année et qui a noué des partenariats avec les plus grandes universités européennes, est bien placé pour le savoir. Nos infrastructures sont aussi parmi les meilleures au monde.

Cela mérite donc d’être dit et d’être répété : il n’y a aucune raison, pour que l’Europe de la technologie soit abonnée aux seconds rôles. Nous avons notre destin technologique entre nos mains !

Par Thierry Breton*

L’avenir des supercalculateurs s’écrit en Europe : « Refusons l’Oscar du meilleur second rôle ! » [Thierry Breton*]

*Thierry BretonPrésident-Directeur Général d’Atos

Thierry Breton est Président-Directeur Général d’Atos, société internationale de services informatiques et de technologies numériques présente dans 73 pays, avec un chiffre d’affaires annuel de près de 13 milliards d’euros en 2018 et 120.000 collaborateurs. Atos fournit à ses clients du monde entier des services transactionnels de haute technologie, des solutions de conseil, d’intégration de systèmes et de gestion des données. Thierry Breton est le Président de la Communauté scientifique d’Atos qui réunit régulièrement les 100 meilleurs scientifiques du groupe. Atos est également le partenaire informatique mondial des Jeux Olympiques jusqu’en 2024, responsable de l’ensemble de la technologie informatique des Jeux qui permet de transmettre les résultats des compétitions en moins d’une seconde au monde entier.

Nommé Président-Directeur Général d’Atos en novembre 2008, Thierry Breton a conduit la transformation du groupe pour améliorer sa performance opérationnelle et donner un nouveau souffle à l’innovation, source de valeur ajoutée pour ses clients, grandes entreprises multinationales et importantes organisations du Secteur Public. Il a mené à bien l’acquisition de Siemens IT Solutions & Services en juillet 2011, donnant naissance à un nouveau champion mondial des services informatiques, puis celle notamment de Bull et de Xerox ITO en 2014 et 2015. La valorisation nette de l’entreprise a été multipliée par plus de 10. Le groupe Atos est entré au CAC40 le 20 mars dernier.

Au cours de sa carrière, Thierry Breton a occupé de nombreuses fonctions de direction dans le monde économique, politique et académique. Avant de rejoindre Atos, il était Professeur à la Harvard Business School, titulaire du cours : « Leadership and corporate accountability« . Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de la France de 2005 à 2007, son action se concentra sur la réduction de la dette publique et sur l’investissement dans de nouveaux territoires de croissance comme les actifs immatériels. Il a été le Président-Directeur Général de France Télécom de 2002 à 2005, période durant laquelle il a réorienté l’entreprise sur la convergence fixe-mobile-internet et augmenté significativement le nombre de brevets déposés par l’entreprise. Durant cette période, le chiffre d’affaires de France Telecom a sensiblement augmenté (+14%) de même que ses efforts de R&D tandis que la dette a décru de 70 milliards à 32 milliards d’euros.

Auparavant, il a été Président-Directeur Général de Thomson– tout en occupant les fonctions de Directeur de la recherche de l’entreprise- de 1997 à 2002. Entré chez Bull en 1993 comme directeur de la stratégie pour repositionner les activités du groupe, il en est devenu Directeur Général et Vice-Président du Conseil d’Administration jusqu’en 1997. Thierry Breton a débuté sa carrière comme  entrepreneur à New York en créant «Forma Systems», société spécialisée en ingénierie informatique.

Thierry Breton a reçu de nombreuses distinctions durant sa carrière. En 2004, il a reçu le titre de European Business Leader of the Year et a été élu deux fois « stratège de l’année », en 2000 et 2011, par le journal « Les Echos ». En janvier 2010, la « Harvard Business review » publia une liste des « 100 CEOs les plus performants » : Thierry Breton fut l’un des rares Européens à figurer dans ce classement. Il a été élevé, en 2012, à la dignité de Grand Officier dans l’Ordre national du mérite et est Commandeur de la Légion d’honneur depuis décembre 2015. Il a été élu Industriel de l’Année en novembre 2016 par le magazine « Usine Nouvelle ».

Il est l’auteur de nombreux livres sur les technologies de l’information et l’économie.

Administrateur du Conseil d’administration de Carrefour, de Sonatel (Dakar), membre du Conseil consultatif international de  Bank of America Merill Lynch aux Etats-Unis et du Conseil d’administration de SATS à Singapour, Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) et de l’IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale). Il a été élu Président de l’Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT) en mars 2015 et membre de l’Académie nationale des technologies en décembre 2015.

Google Maps, Google Go, Google Lens, Google Arts & Culture, découvrez les nouveautés de Google pour six pays africains

[Digital Business Africa] – A l’occasion de son troisième événement annuel « Google For Nigeria » qui s’est tenu ce 24 juillet 2019 à Lagos, Google a annoncé de nouveaux produits et de nouvelles fonctionnalités pour rendre Google plus utile à plus de monde au Nigeria et à travers toute l’Afrique. Dans une note que Digital Business Africa vous propose, Juliet Ehimuan-Chiazor, Directrice pays de Google Nigeria (photo), expose toutes les nouveautés de Google qui sont disponible dès aujourd’hui au Nigéria et dans cinq pays africains : en République du Bénin, au Ghana, au Rwanda, au Togo et en Ouganda. « Chaque jour, au Nigeria, en Afrique et dans le monde entier, des gens se tournent vers Google pour avoir de l’aide. Nous espérons que les produits et les mises à jour que nous annonçons aujourd’hui rendront Google encore plus utile pour trouver ce que vous cherchez et faire avancer les choses. Nous maintenons notre engagement à mettre à portée de tous, partout dans le monde, le pouvoir qu’a la technologie à transformer nos vies », déclare-t-elle. Toutes les explications de Juliet Ehimuan-Chiazor.

Des cartes mieux adaptées pour les Nigérians et cinq pays d’Afrique 
« Google Maps vous aide à vous déplacer, à explorer et à réaliser ce que vous voulez faire. Le Nigeria compte plus de 10 millions de motos et nous savons tous que se déplacer en moto n’est pas la même chose qu’en voiture. C’est la raison pour laquelle nous avons ajouté un mode de transport dédié pour fournir des indications et des outils de navigation pour les motos au Nigeria.

Ce mode sera également disponible dès aujourd’hui en République du Bénin, au Ghana, au Rwanda, au Togo et en Ouganda. Nous lançons également des instructions de navigation avec une voix nigériane pour la conduite moto et voiture, pour que les noms locaux et les lieux soient correctement prononcés.

Traverser Lagos, l’une des villes les plus fréquentées d’Afrique, est souvent un défi avec des impondérables qui affectent les temps de trajet. Dans les prochains mois, nous proposerons une nouvelle offre d’orientation pour Lagos, optimisée pour les transports alternatifs, en intégrant les itinéraires Danfo dans Google Maps. 

Pour faciliter l’exploration visuelle des lieux au Nigeria, nous publions plus d’images panoramiques sur Street View. Nous avons commencé à prendre des images de Lagos il y a deux ans, et aujourd’hui, nous ajoutons des images Street View de Abuja, Bénin City, Enugu, Enugu et Ibadan avec près de 12 000 kilomètres de routes supplémentaires.

Google Maps, Google Go, Google Lens, Google Arts & Culture, discover what's new in six African countries



Galerie Go : une galerie de photos rapide et intelligente accessible hors ligne
Avec le succès des Android, de plus en plus de Nigérians possèdent des téléphones qui prennent des photos. Mais tout le monde n’a pas accès à un Internet haut débit fiable ou au stockage sur le cloud pour trouver rapidement une photo. 

C’est pourquoi nous présentons aujourd’hui Galerie Go – une galerie de photos rapidement accessible et intelligente conçue pour les utilisateurs qui ne disposent pas d’une connexion Internet fiable. Gallery Go offre bon nombre des meilleures fonctionnalités de Google Photos sur appareil, pour vous aider à trouver, modifier et gérer vos photos, même lorsque vous êtes hors ligne. 

L’appli propose des fonctionnalités astucieuses pour organiser automatiquement vos photos et les retoucher grâce à des outils faciles à utiliser tels que l’auto-amélioration en un seul clic. L’appli ne demande que 10 Mo pour garder un maximum d’espace et de rapidité sur votre téléphone et passer plus de temps à prendre des photos souvenirs. 

Gallery Go est disponible dès aujourd’hui sur Google Play pour les appareils fonctionnant sous Android 8.1 (Oreo) ou supérieur, et seront préinstallés en tant qu’appli galerie sur l’Itel S15 et certains appareils A55, bientôt disponibles au Nigeria. 

Google Go : vous aider à profiter du meilleur du web 
L’an dernier, nous avons lancé Google Go, qui permet de profiter aisément d’Internet, même sur les smartphones à capacité de mémoire limitée ou avec des connexions capricieuses. 

Aujourd’hui, nous annonçons quelques mises à jour qui, nous l’espérons, rendront Google Go encore plus utile. Nous avons intégré la fonction Discover feed dans Google Go pour vous aider à suivre l’actualité de vos centres d’intérêts. Elle vous donne un aperçu en continu de tout ce que vous aimez, comme les derniers résultats de votre équipe de football, les personnalités que vous suivez, la musique et les actualités. 

Dès la semaine prochaine, vous pourrez également accéder à l’Assistant directement depuis Google Go. En commandant seulement par la voix, vous pourrez demander à Google d’appeler votre mère, de jouer la dernière vidéo de Burna Boy, ou de vous trouver le meilleur jollof de la ville. L’assistant est également proposé avec une nouvelle voix nigériane.

Google Lens et Bolo : comprendre et apprendre en toute simplicité
Google Lens permet à tous d’en apprendre davantage sur le monde qui les entoure grâce à leur appareil photo et leurs photos. C’est pourquoi nous lançons Lens dans Google Go pour que tout le monde puisse lire, traduire et rechercher les mots qu’ils voient, simplement en utilisant leur appareil photo. Il suffit d’ouvrir Lens, de le pointer vers un signe et d’écouter les mots lus à voix haute. Si vous ne parlez pas la langue, vous pouvez la faire traduire dans votre propre langue. Aujourd’hui, nous lançons également un support en hausa, yoruba et igbo. 

Bolo est une appli de lecture basée sur l’apprentissage oral qui aide les enfants à apprendre à lire en anglais. Il les encourage à lire à voix haute et leur font ensuite un retour individualisé et personnalisé pour les aider à améliorer leurs capacités de lecture. Nous avons déjà lancé Bolo en Inde cette année et aujourd’hui, nous l’introduisons au Nigeria et au Ghana.

Un avant-goût du Nigeria avec Google Arts & Culture 
Google Arts & Culture a élaboré un projet, Come Chop Bellefull: A Taste of Nigeria qui rend hommage à la culture culinaire variée et vivante du Nigeria, à travers les générations et les régions du pays. Vous pouvez maintenant explorer la cuisine et la culture régionales nigérianes grâce à 2000 images en haute résolution et 30 histoires créées en collaboration avec The Centenary Project at the Pan-Atlantic University

Entrez dans la cuisine de maman Ashake, prenez part à la célébration du New Yam Festival avec Nike Davies-Okundaye et découvrez les secrets de fabrication des boissons préférées de Tundun Tejuoso, propriétaire du Jazzhole. D’est en ouest, du nord au sud. De Ofe Owerri à Akara, de Tuwo Masara à Edikaikong

Actions en faveur des musiciens nigérians sur YouTube
YouTube a annoncé aujourd’hui son engagement à apporter son soutien aux talents émergents du Nigeria. Pour commencer, YouTube s’associe à la star nigériane de la musique, M. Eazi, et à l’initiative emPawa pour apporter son soutien à 10 musiciens nigérians émergents et les aider à créer, à développer leur fan-base et à se connecter au monde entier via YouTube. 

Google Maps, Google Go, Google Lens, Google Arts & Culture, découvrez les nouveautés de Google pour six pays africains



emPawa Africa est une initiative et un incubateur lancé par M. Eazi qui donne à la prochaine génération d’artistes africains, les outils, les connaissances, les réseaux et les investissements dont ils ont besoin pour devenir des artistes indépendants. Jusqu’à ce jour, emPawa a aidé 22 artistes nigérians à se former pour développer leurs compétences sur des plateformes numériques telles que YouTube. »

Congo Brazza : Après la mise en demeure de l’Arpce, MTN met en place une task force pour corriger les défaillances

[Digital Business Africa] – Au Congo, après que l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) ait frappé du point sur la table dans le cadre de la vente par les opérateurs mobiles de cartes SIM sans enregistrement préalable des abonnés, les opérateurs mobiles indiquent leur volonté de réparer les défaillances observées.

Pour l’instant, MTN Congo a réagi et annoncé avoir pris acte de la mise en demeure du régulateur. L’opérateur promet de se conformer à la réglementation en matière d’identification des nouveaux abonnés. “Nous avons pris bonne note de la mise en demeure du régulateur. Nous avons mis en place une ‘task force‘ qui a commencé à travailler dès le premier jour pour mettre en place des plans pour répondre aux besoins de la population, notamment sur la sécurisation de leurs comptes mobile money contre les arnaques“, explique Patrick Itsoua, Corporated affairs Manager de MTN Congo.

Tout récemment, l’ARPCE a annoncé avoir mis en demeure MTN et Airtel Congo pour vente de cartes Sim sans enregistrement préalable des abonnés. Une pratique qui favorise les arnaques via la téléphonie mobile. Pour le régulateur, cette mise en demeure est le préalable à une procédure de sanction à l’encontre des opérateurs mis en cause.

« La loi dit qu’il faut d’abord mettre en demeure avant de sanctionner pour qu’ils rentrent en ordre. On peut sanctionner, mais les arnaques continuent », explique Marc Sakala , le directeur des réseaux et services de communications électroniques à l’Arpce. Il ajoute ensuite que les opérateurs ont un mois pour se conformer à la mesure à partir de la date à laquelle leur a été signifiée la mise en demeure.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Après l’Europe, les Etats-Unis enquêtent sur les pratiques anticoncurrentielles des géants du numérique

[Digital Business Africa] – Après la Commission européenne, le parlement européen et les parlements nationaux, c’est au tour des autorités américaines de s’intéresser aux pratiques des géants du numérique. Selon le département américain de la Justice, cette enquête « consiste à évaluer les conditions de la concurrence sur le marché en ligne de manière objective et impartiale et à garantir aux Américains l’accès à des marchés libres sur lesquels les entreprises se font concurrence sur le fond pour fournir les services que les utilisateurs souhaitent ».

Pour les autorités américaines, en l’occurrence le sénateur Richard Blumenthal, cité par Reuters, l’idée est de mettre un terme à la toute-puissance des géants du numérique, qui ont profité d’un vide juridique pour dicter leurs lois sur le marché. Aussi, le ministère de la Justice « doit désormais faire preuve d’audace et de courage pour mettre fin à l’utilisation abusive par les géants du numérique de leur pouvoir monopolistique. Trop longtemps absents et apathiques, les législateurs doivent maintenant prévenir les atteintes à la vie privée, les stratégies anticoncurrentielles, les obstacles à l’innovation et autres caractéristiques d’un pouvoir commercial excessif ».

Ecrit par Jephté Tchemedie

Microsoft débourse 25 millions de dollars pour régler une affaire de corruption

[Digital Business Africa] – En Hongrie, la filiale du géant américain Microsoft a accepté de débourser une enveloppe de 25 millions de dollars auprès des autorités américaines pour se tirer d’une affaire de corruption qui lui aurait valu le spectacle d’un grand procès public. L’argent débloqué servira à s’acquitter d’une amende de 8,7 millions de dollars auprès du ministère américain de la Justice ainsi que d’une seconde pénalité de 16,5 millions de dollars auprès de l’Autorité de la concurrence américaine. Ceci, dans le cadre du règlement d’une affaire de système de corruption et de pots-de-vin à l’étranger orchestré par la filiale hongroise de Microsoft.

De manière précise, le ministère américain de la Justice accuse les responsables de Microsoft Hongrie d’avoir menti entre 2013 et 2015 à la direction de Microsoft au sujet des remises qu’ils devaient offrir aux revendeurs locaux en vue d’obtenir des contrats pour la fourniture de licences logicielles siglées Microsoft aux autorités hongroises. Seulement, ces rabais n’ont jamais été accordés aux clients finaux, mais ont été utilisés dans le cadre de pots-de-vin accordés à différents intermédiaires ainsi que pour d’autres tentatives de corruption. Ceci, en violation du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) auquel sont soumis toutes entreprises américaines en activité à l’étranger.

Le choix pour Microsoft de régler deux amendes pour un montant total de 26 millions de dollars semble assez habile. En effet, le géant américain ferme ce dossier sans pour autant plaider coupable, ce qui lui épargne la mauvaise publicité d’un procès public au terme duquel il aurait pu écoper d’une amende bien plus élevée. Dans la foulée de cette annonce, Microsoft a indiqué avoir licencé tous les employés qui ont eu une relation de près ou de loin avec cette affaire. Aussi, Microsoft a également annoncé avoir mis fin à ses relations d’affaires avec quatre de ses revendeurs, également liés à cette affaire.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : le PM Joseph Dion Ngute demande à Henri Eyebe Ayissi d’accélérer la digitalisation de 130 000 titres fonciers

[Digital Business Africa] – Lors du conseil de cabinet de ce 25 juillet 2019 à Yaoundé présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute (Photo. Crédit : Hakon Mosvold Larsen/NTB Scanpix/AFP), le ministre des Domaines et des Affaires foncières du Cameroun, Henri Eyebe Ayissi, a fait le point sur la digitalisation du cadastre et la sécurisation du domaine public au Cameroun.

S’agissant de la digitalisation du cadastre, le ministre a expliqué que les opérations d’aménagement des espaces et de sécurisation des droits réels immobiliers des acteurs économiques est encadrée par la loi n°76/25 du 14 décembre 1976 portant organisation cadastrale.

C’est cette loi qui prévoit en effet la mise en place d’un cadastre numérique, à travers le transfert progressif des données relatives aux biens et parcelles de supports analogiques ou papiers vers des supports informatiques.

C’est dans cette optique que le gouvernement a engagé en 2010, avec l’appui des partenaires financiers, le Projet d’appui à la modernisation du cadastre et au climat des affaires (PAMOCCA). Un projet articulé autour de trois principaux paliers : la mise en place du réseau géodésique national, la confection d’une cartographie numérique à grande échelle et la réalisation des plans cadastraux numériques des communes.

Cameroun : le PM Joseph Dion Ngute demande à Henri Eyebe Ayissi d’accélérer la digitalisation de 130 000 titres fonciers
Le ministre des Domaines et des Affaires foncières du Cameroun, Henri Eyebe Ayissi,

Selon les explications d’Henri Eyebe Ayissi, parmi les résultats déjà obtenus par ce programme, on peut citer entre autres l’implémentation de 2 974 points géodésiques déterminés en coordonnées, la numérisation de 198 510 dossiers techniques du cadastre.

Selon le ministre, les procédures sont en cours en vue de la digitalisation de 130 000 titres fonciers et de 480 000 parcelles des domaines national et public dans les quatre villes pilotes que sont Yaoundé, Douala, Garoua et Maroua.

Au terme de l’exposé du ministre, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a demandé au ministre d’accélérer la mise en œuvre de ce programme de digitalisation du cadastre.

Par DIGITAL Business Africa

Paiement mobile : 387,3 milliards F.CFA de transactions financières en cinq mois au Congo Brazza

[Digital Business Africa] – Le Congo Brazza enregistre une forte pénétration du service mobile money. Au mois de mai 2019, le pays compte 4,9 millions d’abonnés enregistrés aux deux services de paiement mobile (MTN Mobile Money et Airtel Money). Soit un taux de pénétration de 96,8%.

Entre avril et mai 2019 par exemple, l’Arpce a relevé 1,34 million d’abonnés actifs, avec une hausse de 6,8%. Le cumul de la valeur des transactions de paiement mobile de janvier à mai 2019 est de 387,3 milliards F.CFA, apprend-on de l’ARPCE.

Par ailleurs, le régulateur télécoms évalue à 3,6 milliards FCFA le revenu cumulé des deux opérateurs de janvier à mai 2019. Pour le seul mois de mai 2019, la valeur totale des transactions enregistrées a atteint 94,04 milliards FCFA avec 28,3 millions de transactions.

L’on se rappelle qu’il y a quelques mois, le marché congolais du Mobile Money  connaissait une hausse de 11,7% au mois de février 2019, comparé à janvier 2019. En effet, de 562 millions de F CFA en janvier 2019, le revenu total du marché a atteint 627 millions de F CFA au mois de février 2019.

MTN reste leader du marché en termes de revenus. L’opérateur détenait une part de marché de 89% au mois de février 2019. Ce mois-là avait enregistré 1,02 millions d’abonnés actifs.

Paiement mobile : 387,3 milliards F.CFA de transactions financières en cinq mois au Congo Brazza

Comparé au mois de janvier 2019, le nombre d’abonnés actifs en février de la même année connaît une hausse de 9,7%. « Notons que MTN enregistre le plus grand nombre d’abonnés actifs et détient 85% de parts du marché. Par ailleurs, le nombre de transaction Mobile Money a augmenté de 6,3% par rapport à janvier 2019. Les utilisateurs de Mobile Money ont réalisé 18 millions d’opérations pendant le mois de février 2019, pour un montant total de 55,8 milliard de F.CFA », rapportait alors l’ARPCE dirigée par Yves Castanou.

Généralement, en termes de volume de transactions, les achats de crédit téléphonique dominent le mix-produit. EN février 2019 par exemple,  les achats de crédit téléphonique représentaient 33% du nombre total de transactions, suivi des paiements de services avec 30% et du dépôt d’argent (cash in) qui représente 16% du nombre total de transaction du marché Mobile Money.

Par Laurent Adjovi

Maroc : Le Business Forum AITEX 2019 se tiendra les 24 et 25 octobre 2019 à Rabat avec le Congo et la Chine comme pays d’honneur

[Digital Business Africa] – La 4e  édition de l’AFRICA IT EXPO (AITEX 2019), Business Forum international des technologies de l’information, se tiendra les 24 et 25 octobre 2019, à l’hôtel Sofitel Jardin des Roses à Rabat au Maroc. L’annonce est de l’Apebi, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring, organisatrice de cet événement devenu une vitrine IT pour le continent africain. Le thème retenu cette année est : « Faire du Numérique une nouvelle ressource de l’AFRIQUE et un moteur de croissance ».

Les pays à l’honneur cette année sont le Congo Brazza et la Chine. «Le numérique devient une ressource de croissance indéniable pour le Continent, sans pour autant oublier les défis. Les contraintes et les besoins du continent trouvent leurs solutions dans la forte capacité de l’Afrique à répondre aux challenges, faisant de l’AITEX 2019 l’agora de l’innovation et de la technologie », indique Mme Saloua Karkri Belkeziz, Présidente de l’APEBI.

Maroc : Le Business Forum AITEX 2019 se tiendra les 24 et 25 octobre 2019 à Rabat avec le Congo et la Chine comme pays d’honneur
Saloua Karkri-Belkeziz, la présidente de l’APEBI, la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring. Photo Maroc.ma

Les thématiques qui seront abordées durant cette 4ème édition sont diverses. On peut citer : Quelle Afrique numérique à Horizon 2025 ; L’innovation inversée ; le futur du travail ; les technologies de rupture et leur impact (IA ,5G ,IOT,…..) ; le Citizen Centric ou encore la Cybersécurité

20 pays dont 10 africains en 2019

En effet, la troisième édition du Salon Africa IT Expo, s’était tenue à Rabat au Maroc du 04 au 05 octobre 2018. 20 pays dont 10 africains, 50 experts et conférenciers du secteur du numérique, 150 start-up sélectionnées dans le cadre du concours STARTEX et plus de 1200 participants venus du monde entier s’étaient réunis autour du thème : « quel digital pour l’Afrique ? ».

Ainsi donc, AITEX offre chaque année aux visiteurs des solutions et des innovations tout en mettant à contribution les expériences, témoignages, regards-croisés et l’éclairage d’experts et consultants de renommée internationale.

Comme depuis les trois dernières éditions, AITEX sera durant deux jours la plateforme d’échanges, de partenariats et de rencontres inter-entreprises, institutions, consultants et experts de renoms. AITEX offrira ainsi de multiples opportunités pour les entreprises, afin de développer leur écosystème d’innovation, de collaborer avec les startups, de présenter les dernières technologies, de développer les réseaux, de débattre de nouvelles idées et de rencontrer les décideurs.

Par Digital Business Africa

Maroc : Le Business Forum AITEX 2019 se tiendra les 24 et 25 octobre 2019 à Rabat avec le Congo et la Chine comme pays d’honneur

Cameroun : Philjohn Technologies veut lever 460 000 000 de F.Cfa pour construire un Data Analysis Innovation Center


[Digital Business Africa] – La Start-up camerounaise de services numériques et de services d’ingénierie informatique, Philjohn Technologies, a annoncé ce 23 juillet 2019 à Yaoundé l’ouverture de 20% de son capital équivalent à 2 000 parts. La valeur d’une part est estimée à 350€ soit 230 000 F.Cfa.

Philjohn Technologies indique dans un communiqué que la valeur de la start-up post évaluation est estimée à 3,5 Millions € soit 2,3 Milliards XAF. « Une valeur qui d’après les estimations des experts financiers va connaitre une croissance de X5 à X10 dans les cinq prochaines années », indique la startup dirigée par Philippe Nkouaya.

Philippe NKOUAYA

Avec ces fonds, Philjohn Technologies prévoit de construire un centre de formation d’excellence sur les technologies de Data Management (BI & Big DATA). « L’objectif étant de pouvoir créer de la valeur compétencielle locale afin de pouvoir la vendre à l’international et aussi de réaliser au minima la formation de 500 personnes chaque année », indique le communiqué.

La start-up ambitionne également de se déployer dans la sous-région Afrique centrale avec à la clé la création de 30 emplois directs et 200 indirects sur trois ans, afin de répondre aux
besoins de sa clientèle.


Philjohn Technologies développe de multiples activités. La start-up propose le consulting dans les domaines du management de données, du déploiement d’ERP ou encore le conseil stratégique et la Business Intelligence.

Par Digital Business Africa

Nigéria : L’Inde offre 100 millions de dollars pour le développement du haut débit

[Digital Business Africa]- Après un premier financement de 100 millions de dollars en 2014 pour développer le réseau électrique, la banque indienne d’import-export Exim Bank of India double la mise, et annonce l’octroi au Nigéria d’un nouveau prêt de 100 millions de dollars. Cette fois, ce financement qui rentre dans le cadre du plan de développement du haut-débit devrait permettre au pays d’améliorer sa couverture nationale en termes de haut débit. Pour l’instant, ce taux n’est que de 33,13 %, ce qui implique que seulement 63,2 millions d’utilisateurs nigérians ont un accès à l’Internet haut débit.

Concrètement, l’argent dégagé par cette facilité de crédit devrait permettre au pays de mieux connecter les zones rurales, et de parvenir dès 2021 à un taux de couverture d’Internet haut débit de 70%. Pour cela, le gouvernement nigérian devra installer 1 000 relais  télécoms dans les communautés rurales. Et pour palier le problème du faible taux d’électrification, ces relais seront alimentés à l’énergie solaire. Suivant le chronogramme actuellement arrêté, les travaux devraient durer 12 mois, et se débuter par l’Etat d’Oyo.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Rwanda : Airtel et MTN lancent l’initiative We Care de la GSMA pour promouvoir l’inclusion numérique

[Digital Business Africa]- Les opérateurs télécoms Airtel et MTN annoncent le lancement au Rwanda d’un programme d’activités sur l’inclusion numérique dans le cadre de l’initiative “We Care” de la GSMA. Le nouveau service qui envisage de soutenir les efforts du gouvernement visant à renforcer la pénétration des TIC et des services numériques dans tout le pays a été lancé en collaboration avec le ministère rwandais des TIC et de l’Innovation et l’Autorité de Régulation des Services publics du Rwanda (RURA).

“L’accord conclu aujourd’hui marque une collaboration sans précédent de la part de l’industrie mobile rwandaise qui vise à exploiter le pouvoir de l’Internet mobile pour autonomiser les citoyens et tenir sa promesse pour établir un Rwanda Numérique”. “Les compétences numériques sont pré-requises pour que les individus puissent se connecter et améliorer leur vie grâce aux services numériques. Grâce à l’initiative We Care, Airtel et MTN sont en voie de prendre des mesures nécessaires pour accélérer l’inclusion numérique partout dans le pays”, explique Akinwale Goodluck, le responsable de la région Afrique subsaharienne chez la GSMA.

Selon GSMA Intelligence, environ un citoyen sur quatre seulement au Rwanda est actuellement abonné aux services de l’Internet mobile. En effet, le manque de compétences numériques parmi la population et le manque perçu de contenu localement pertinent comptent parmi les principaux obstacles à une adoption de l’Internet mobile à grande échelle.

Dans le cadre de l’initiative “We Care”, Airtel et MTN utiliseront le programme baptisé « Boîte à outils pour la Formation des Compétences de l’Internet mobile » de la GSMA pour former les agents de vente et informer les clients sur l’accès aux services de l’Internet mobile. Au total, Airtel et MTN Rwanda formeront 10 000 agents de vente à propos des techniques, ce qui leur permet d’enseigner leur clientèle combinée sur les principales compétences numériques fonctionnelles pendant la première année de la campagne, tandis que les modules de la Boîte à outils pour la Formation des Compétences de l’Internet mobile seront adaptés pour répondre aux besoins locaux.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Patrice Talon : « Les travers qui existent dans les médias trouvent leur origine dans la précarisation de la profession que rien n’a préparé à la concurrence des réseaux sociaux »

[Digital Business Africa] –  Lors de l’installation des membres de la 6ème mandature de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ce 22 juillet 2019 à Cotonou, le Président Patrice Talon a  appelé les nouveaux membres à « déployer des trésors d’ingéniosité, d’habilité et sans doute aussi beaucoup d’audace et de fermeté pour engager les uns et les autres dans les voies qui permettront de sortir le métier (journalisme et homme de médias, ndlr) de l’amateurisme et de la vénalité ».

Pour le président, les 30 ans de pratique du journalisme n’ont pas suffi à assainir les mœurs. Patrice Talon leur conseille de s’emparer très vite de « la pertinente question de l’éthique et de la déontologie dans les médias, pour en faire le principal instrument de la discipline au sein de la corporation, en concertation avec les associations professionnelles ».

Mais, le président Patrice Talon n’hésite pas d’observer que les travers qui existent aujourd’hui dans les médias « trouvent leur origine dans la précarisation de la profession que rien n’a préparé à la concurrence des réseaux sociaux et autres médias alternatifs. Ce qui, bien entendu, pose le problème des sources de financement des médias et du modèle économique à mettre en place à leur profit ».

Le président béninois pense qu’il est temps que les métiers des médias se réinventent. Surtout, explique le président, «  dans un environnement de plus en plus rude où, à la faveur de l’explosion des réseaux sociaux, n’importe qui se découvre la vocation d’informateur voire de journaliste, en s’affranchissant de la responsabilité sociale, des normes déontologiques et du devoir de preuves qui vont avec. A telle enseigne qu’ici comme ailleurs, on ne dénombre plus les médias emblématiques voire légendaires qui ont disparu ou sont menacés de faillite à cause de la révolution numérique ».

« Cette liberté, nous devons la préserver et la protéger »

Pour le président de la république, la liberté de presse, c’est le droit de dire, d’écrire ou de diffuser ce
que l’on veut, mais c’est aussi et surtout le devoir de l’assumer et d’en répondre. Patrice Talon a réaffirmé dans son discours d’installation son attachement au pluralisme des opinions et à leur libre expression. « Cette liberté, indique le président, nous devons la préserver et la protéger. Mais nous avons aussi le devoir de la réguler. Telle est la double mission que vous assigne notre constitution. Elle est ingrate certes, mais noble ».

« Monsieur le Président, Mesdames et messieurs les Conseillers, En cet instant où vous entrez en fonction, je voudrais vous rendre attentifs au sort de nos médias et en appeler à votre sollicitude…. C’est cet engagement qui permettra d’initier une prise de conscience déontologique, d’apporter des réponses pertinentes à la problématique de l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels des médias, et d’asseoir les bases de l’émergence de grands organes de presse au Bénin », a conclu Patrice Talon qui n’a pas manqué de saluer l’équipe sortante de la HAAC.

C’est Rémi Prosper Moretti qui a été choisi par le président Patrice Talon comme nouveau président de la HAAC en remplacement de Adam Boni TessiFranck Kpochémé, ancien président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), a été élu dans la catégorie presse écrite. Dans la catégorie Audiovisuel, Armand Hounsou est élu et Cécile Ahoumènou a reçu l’approbation des techniciens pour siéger au sein de la HAAC.

Côté gouvernement, Rémy Prosper Moretti, Bastien Salami et Bilikissou Ali Machiffa ont été désignés. Le parlement quant  à lui a désigné Ali Camarou, Mariane Domingo et Fernand Gbaguidi. Le quorum des neuf membres est donc atteint.

Conformément aux dispositions des articles 24, 142, et 143 de la constitution, la Haac a pour missions de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse ainsi que de tous les moyens de communication de masse dans le respect de la loi ou encore de veiller au respect de la déontologie en matière d’information et à l’accès équitable des partis politiques, des associations et les citoyens aux moyens officiels d’information et de communication.

Par Laurent Adjovi, Digital Business Africa

Viva Technology annonce sa 5ème édition à Paris du 11 au 13 juin 2020

[Digital Business Africa] –Viva Technology est de retour en 2020 à Paris, Porte de Versailles, et fêtera ses 5 ans du 11 au 13 juin en rassemblant toujours plus de startups, de top speakers, d’investisseurs, de grands groupes et de géants de la tech venus du monde entier et en faisant ainsi de Paris la capitale de la Tech pendant 3 jours.

Le pari de l’agrandissement a été tenu en 2019, avec l’ajout d’un second hall et d’une grande scène de conférences permettant de franchir de nouveaux records de fréquentation et de satisfaction. Fort de ce succès, VivaTech investira à nouveau les Hall 1, 2 et le Dôme de Paris pour accueillir en 2020 des visiteurs toujours plus internationaux.

Président Français Macron à Viva Technology 2019

VivaTech 2019 en chiffres :

  • 124 000 visiteurs
  • 3 300 investisseurs
  • 13 000  startups
  • 450 speakers
  • 125 pays représentés

Africa Tech

En 2019, pour la deuxième fois, plusieurs pays africains, près de 50 startups africaines de 4 secteurs clés se sont réunies dans une zone dédiée avec des incubateurs et des accélérateurs locaux : Africa@Tech. Les startups sélectionnées ont présenté leurs solutions, leur potentiel et leurs réussites. Aussi, les programmes de la conférence VivaTech ont également présenté les opportunités commerciales et les défis auxquels l’Afrique est confrontée.

Co-organisé par Publicis Groupe et le Groupe Les Echos, VivaTech est le rendez-vous mondial des startups et de l’innovation. Cet événement international est dédié à la croissance des startups, à la transformation digitale et à l’innovation. Plus de 124 000 visiteurs ont assisté à la 4ème édition Porte de Versailles à Paris, soit une augmentation de 24% sur un an. C’est sur ce succès que s’appuie Viva Technology 2020 qui réunira du 11 au 13 juin prochains Porte de Versailles à Paris, startups, chefs d’entreprises et cadres, investisseurs, universitaires, étudiants et médias venus des quatre coins du monde.

Ce qu’ils disent de VivaTech :

Pour Ginni Rometty, Chairman, President et Chief Executive Officer d’IBM, la rencontre est devenue incontournable pour lui. “Je fais toujours en sorte de venir à VivaTech parce que c’est une vraie chance de célébrer les promesses de la technologie”, indique-t-il.

“VivaTech est un environnement idéal pour entrer en contact très facilement avec des grands chefs d’entreprise et pour partager ses connaissances et ses expériences. C’était la 1ère fois que je venais à VivaTech, j’ai gagné un prix [celui des Next European Unicorn Awards] et j’ai rencontré le Président de la France. C’est une expérience dingue !”, a pour sa part commenté Thomas Plantenga, CEO de Vinted et gagnant des Next European Unicorn Awards dans la catégorie B2C.

Par Digital Business Africa

Afrique du Sud : Face à la perte de rentabilité, Telkom désactive son réseau 2G

[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, l’opérateur historique Telkom a fait savoir vendredi 12 juillet, son intention de supprimer ses services 2G dans les prochains mois. Pour motiver sa décision, l’opérateur évoque les méventes des téléphones polyvalents (2G, 3G et 4G). Mais surtout, il est fait question du fait qu’elle n’enregistre plus de nouveaux clients sur ce segment du marché.

Selon les dernières statistiques rendues publique par l’opérateur, les abonnés présents encore sur ce segment ne représentent plus que 2% seulement de sa clientèle, soit 200 000 sur les 9,7 millions d’abonnés. Une fois son réseau 2G fermé, l’opérateur a annoncé son intention de renforcer le haut débit mobile afin d’atteindre les clients qui sont déjà en mode 4G. Ceci, en attendant l’arrivée annoncé de la 5G.

Jephté Tchemedie

Tech : La Toshiba Memory Corporation change de dénomination et devient Kioxia Holdings Corporation

[Digital Business Africa] – A partir du 1er octobre 2019, on ne parlera plus de Toshiba Memory Holdings Corporation, mais de Kioxia Holdings Corporation. La holding japonaise a annoncé le 18 juillet 2019 qu’elle changeait officiellement de nom. Désormais, le nom Kioxia sera adopté pour les noms de toutes les sociétés Toshiba Memory.

« Kioxia est une combinaison du mot japonais kioku qui signifie «mémoire» et du mot grec axia qui signifie «valeur». Fusionner «mémoire» avec «valeur», Kioxia représente la mission de la société consistant à élever le monde avec «mémoire», qui constitue le fondement de la vision de l’entreprise. Kioxia cultivera la nouvelle ère de la mémoire, définie par une demande croissante en stockage et traitement de données haute capacité et haute performance, qui permettra à la société de se développer de manière durable en tant que producteur de mémoire flash de premier plan pendant de nombreuses années », ajoute un communiqué de l’entreprise diffusé à cet effet.

Jephté Tchemedie