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Le service d'argent mobile de Airtel Malawi est exclue de l'introduction en bourse clôturée le 31 janvier 2020

[Digital Business Africa] Airtel Malawi a confirmé que son service d’argent mobile n’est pas inclus dans l’offre publique initiale (IPO) qui a été clôturée le 31 janvier 2020 car il s’agit d’une entité différente, nous informe Itwebafrica. L’offre publique du plus grand fournisseur de services de téléphonie mobile du Malawi s’est ouverte le 27 décembre 2019 et le directeur général Charles Kamoto a expliqué que la société avait deux filiales – Airtel Mobile Commerce Limited (Airtel Money), qui a été constituée le 11 juin 2009, et Malawi Towers Limited, constituée le 15 décembre 2010.

« Nous avons vu un certain nombre de personnes dire qu’Airtel Mobile est une coquille vide et qu’il y a eu un certain dépouillement des actifs », a déclaré Kamoto.  Il a noté que ces sociétés affiliées sont des entités enregistrées séparément et ce depuis le début, et ne peuvent pas faire partie de l’offre. « Cette offre consiste à acheter une participation dans la première entreprise de télécommunications du Malawi, une entreprise rentable qui a investi de manière significative dans une nouvelle couverture de réseau pour s’assurer qu’elle puisse bénéficier de l’évolution du paysage des TIC au Malawi », a ajouté Kamoto.

Il a déclaré que, alors que la société poursuivait une stratégie de modèle d’actifs légers, l’objectif était d’investir dans des infrastructures actives et de se départir des infrastructures passives, ce qui leur a permis de vendre 438 tours à Malawi Towers en 2014 et d’en conserver 90 en 2019. « Les performances de l’activité GSM, dans laquelle nous opérons, sont très prometteuses avec des perspectives globalement conformes aux prévisions car elles continuent de connaître une croissance de la clientèle, des revenus et de la rentabilité », a déclaré Kamoto.

Le gouverneur de la Banque de réserve, Dalitso Kabambe, a déclaré que la cotation d’Airtel Malawi est conforme à l’article 35 de la loi de 2016 sur les communications qui stipule qu’un titulaire de licence de communications électroniques doit conserver une participation locale d’au moins 20% « L’esprit de la loi est d’accorder la possibilité à de nombreux Malawiens devenir copropriétaires ou actionnaires de sociétés de télécommunications du pays et nous espérons que de nombreux Malawiens achèteront effectivement des actions de cette société », a déclaré M. Kabambe.

Gaëlle Massang

Twitter va désormais signaler les fausses informations diffusées par des vidéos et/ou des images truquées sur son réseau

[Digital Business Africa] – À partir du 5 mars 2020, Twitter vasignaler les fausses informations diffusées par des vidéos et/ou des images truquées sur son réseau en indiquant lorsqu’un média est manipulé ou artificiel, nous informe 01net.

La « nouvelle règle » va permettre au réseau social d’appliquer un label sur le Tweet en question afin d’éviter toute confusion. L’objectif est de contextualiser les contenus partagés. Twitter va donc avertir les Tweetos avant qu’ils ne retweetent ou n’aiment tel ou tel post.

Pour aller plus loin, la plate-forme américaine s’engage à « fournir des explications ou des précisions supplémentaires, le cas échéant, comme une page d’accueil avec plus de contexte ». 
Sans les supprimer, le réseau aura la possibilité de réduire la visibilité du Tweet et même d’empêcher qu’il soit recommandé, selon le communiqué rendu public à cet effet.

 Twitter a annoncé cette mesure après une consultation de ses utilisateurs lancée à l’automne dernier, à échelle planétaire grâce au #TwitterPolicyFeedback. Au niveau mondial, plus de 70% des personnes qui utilisent Twitter ont déclaré qu’il serait inacceptable de « ne pas agir ». Selon neuf personnes interrogées sur dix, ce type de contenu trompeurs doit être étiqueté.

Si l’avertissement et le complément d’information font consensus la suppression des tweets convainc moins. Aux États-Unis, une courte majorité (55%) des interrogés a répondu qu’il serait acceptable de retirer tous ces médias, évoquant les risques sur la liberté d’expression et la censure. Néanmoins, plus de 75% des gens pensent que les comptes qui partagent des médias modifiés et trompeurs devraient faire l’objet d’actions : soit la suspension de leur compte, soit leur suppression. 

Toutefois, « si le contenu est susceptible de causer des dommages, il doit être supprimé », résume la note de blog de Twitter. Selon leur étude, plus de 90% des répondants sont favorables à ce que Twitter supprime ce contenu «lorsqu’il est clair qu’il est préjudiciable ».

Enfin, la société veut sanctionner toute tentative de « harcèlement ou attention non désirée et obsessionnelle ; contenu ciblé comprenant des tropesdes épithètes ou du matériel visant à faire taire quelqu’un ; suppression ou intimidation des électeurs ». 
Ces mesures font échos à l’Appel de Christchurch signé en mai dernier par une vingtaine de pays, au premier rang desquels la France, avec les géants du numérique, dont Twitter. 

Même si la « labellisation » ne concerne pas directement le corps du texte en 280 caractères s’il n’est pas accompagné d’un média, le chantier est immense.   « Cette mise en place sera un défi et nous risquons de faire des erreurs mais nous vous demandons de faire preuve de patience […] nous sommes déterminés à faire les choses correctement », prévient Twitter. 

Gaëlle Massang

Vodacom signe un accord avec Liquid Telecom pour lancer son propre réseau 5G cette année en Afrique du Sud

 [Digital Business Africa] – Vodacom devrait lancer son propre réseau 5G cette année après avoir signé un accord avec le fournisseur de réseau de gros sud-africain Liquid Telecoms, nous informe Itnewsafrica L’accord de roaming et de services gérés donnerait à Vodacom l’autorisation de se déplacer sur le réseau 5G de Liquid Telecom tout en le maintenant. «Cet accord permettra à Vodacom d’offrir à ses clients une expérience de connectivité de pointe à un moment où la plupart du spectre 5G n’a pas encore été attribué», explique Vodacom. La société ajoute que «les services 5G sont actuellement testés avant un lancement commercial au cours de cette année » – bien qu’il n’y ait pas de mot officiel sur quand exactement il sera disponible.

Liquid Telecom a annoncé son intention de lancer le premier réseau 5G de gros en Afrique du Sud en janvier 2020. « Disponible à partir du début de 2020 dans toutes les grandes villes sud-africaines, cette dernière cinquième génération de connectivité Internet mobile permettra aux opérateurs de gros de créer des services innovants, ultra-rapides, et des services numériques évolutifs pour leurs clients », explique Nic Rudnick, PDG de Liquid Telecom.

« Nos partenaires d’exploitation en gros peuvent exploiter notre nouveau réseau d’itinérance ultrarapide 5G pour créer la prochaine génération de communications et rendre l’innovation possible, à tout moment et en tout lieu. La 5G facilitera la collaboration à distance en temps réel, améliorera l’efficacité commerciale et réduira les coûts, ce qui stimulera finalement la croissance de l’économie sud-africaine. »

Cette annonce fait de Vodacom le troisième fournisseur de réseaux mobiles en Afrique du Sud à révéler ses plans 5G – après Rain et MTN.

Rain a officiellement lancé son réseau 5G en novembre 2019. Son offre 5G illimitée fournit aux consommateurs des données à des vitesses allant jusqu’à 700 Mbps pour seulement R1000 par mois. Au cours du même mois, MTN et Huawei ont lancé leur essai 5G en bande C dans le cadre du plan d’évolution du réseau de l’opérateur vers la 5G.

Gaëlle Massang

Cameroun : La ministre Libom Li Likeng a remis des certifications à des jeunes de fin de formation à la réparation de téléphones

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a procédé ce mardi 4 février 2020 à la remise des certifications, à l’issue de la session de capacitation de certains acteurs du secteur informel de l’économie numérique, aux techniques de « mobil repairing », session qui s’est déroulé du du 6 au 31 janvier 2020 au sein du campus de l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et Technologies de l’information et de la communication (SUP’PTIC).

Cette formation constitue la première étape du projet de capacitation technique de certains acteurs du secteur informel de l’économie numérique, engagé par le ministère.  Il s’agissait de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des jeunes dans la réparation des téléphones mobiles et autres terminaux de communications électroniques, afin de les accompagner dans le processus de migration de l’informel vers le formel, et de développer des Très Petites Entreprises  du numérique (TPE). 

« Une population jeune, combinée à des taux accrus d’utilisation des services TIC et de connectivité, peut se révéler un avantage important pour un pays comme le Cameroun, dont l’ambition est de se montrer compétitif dans l’économie numérique et l’atteinte des objectifs d’émergence à travers la création d’emplois et l’accélération de la croissance » a déclaré Mm la ministre au cours de l’allocution qu’elle a tenu lors de la cérémonie officielle de remise des certifications. « Nous ne le dirons jamais assez, la politique du Gouvernement camerounais en matière de développement de l’économie numérique vise à offrir aux jeunes un accompagnement adéquat en vue du développement de l’entrepreneuriat numérique » a t’elle ajouté.

Le programme d’accompagnement des jeunes dans le numérique est ainsi la traduction en actes concrets de cette politique gouvernementale, et le projet de capacitation technique des acteurs du secteur informel du numérique vise leur migration vers le secteur formel, à travers l’entrepreneuriat numérique.

« Il s’agit en d’autres termes de mettre en place les bases d’une démarche participative visant à favoriser la migration des unités du domaine du numérique évoluant dans l’économie informelle, vers l’économie formelle et de renforcer les capacités de ces acteurs en vue de l’amélioration d’une offre de services compétitive dans ce domaine », explique la ministre.

Le passage de l’informel au formel, permet entre autres de créer des emplois durables et de qualité, et de contribuer par conséquent à la réduction de la pauvreté. Dans cet optique Quarante (40) acteurs du secteur informel de l’Economie numérique, venant des dix régions du pays et constitués de maintenanciers, réparateurs des téléphones, terminaux électroniques, et aussi d’aspirants aux techniques de mobile repairing, ont reçu la formation. Celle-ci était d’ l’accès à cette formation était libre ; la seule condition était d’être volontaire et d’avoir un niveau d’instruction (au minimum du secondaire) permettant d’assimiler les enseignements dispensés.

Gaëlle Massang

L’Autorité de régulation vient de frapper l’opérateur Maroc Telecom d’une amende 310 millions d’euros

[Digital Business Africa] – L’Agence nationale de règlementation des télécoms (ANRT), a infligé ce lundi 3 février 2020 une grosse amende de 3,3 milliards de dirhams, soit 310 millions d’euros à l’opérateur Maroc Télécom, nous informe ICT4Africa. L’ANRT avait été saisi par les concurrents de l’opérateur mobile Maroc Télécom à l’effet de prendre des mesures pour ne pas voir une dérégulation du marché. Ceux ci accusent le géant local des télécoms, d’utiliser des stratégies en dehors des normes de la concurrence.

Ces derniers affirment en effet que ces pratiques limitent leurs accès au réseau téléphonique et  au marché, et L’ ANRT a donc toute suite réagit à cette plainte, en infligeant une sévère amende à l’opérateur leader. Déjà en 2013, Maroc Telecom avait été interpellé par l’autorité de régulation sur cette même affaire. C’est cette récidive qui a certainement motivé la lourdeur de cette sanction pécuniaire. La peine représente environ 10% du chiffre d’affaires du groupe de 2018 selon des sources financières, toujours selon ICT4Africa.

D’autres sources, juridiques cette fois, indiquent que Maroc Telecom fera appel de cette décision devant les tribunaux compétents. D’abord pour suspendre son exécution et ensuite pour l’annuler par une autre décision. Si cela n’est pas fait, ce sera le trésor public marocain qui se frotterait les doigts.

Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire : les banques sont désormais concernées par les taxes spécifiques au mobile money

[Digital Business Africa] – Toutes les structures réalisant des opérations de transfert d’argent par téléphonie mobile, y compris les banques et autres établissements financiers devront aussi désormais s’acquitter des nouvelles taxes spécifiques au Mobile Money – d’un montant cumulé de 7,2% – payées depuis janvier 2019 par les seules entreprises de télécommunications, nous informe Ciomag.

 En application des dispositions légales en vigueur, cette mesure contenue dans l’Annexe fiscale à la loi de Finances pour l’année 2020 a pris effet le 2 janvier 2020. Pour rappel, l’obligation d’acquitter ces taxes propres au Mobile Money ne prenait pas en compte l’activité de transfert d’argent par téléphonie mobile effectuée par les entreprises autres que les émettrices de monnaie électronique (EME) créées par les opérateurs télécoms. Ce qui était de nature à porter atteinte au principe d’équité fiscale.

« Aujourd’hui, les services de transfert d’argent par téléphone mobile ne sont pas exercés par les seules EME créées par les opérateurs télécoms ; il y a également des institutions bancaires et d’autres entreprises de la place qui le font. Sont-elles concernées par cette disposition ? Il semblerait que non. Dans ce cas, il y a manifestement un problème d’équité fiscale », faisait alors remarquer Gertrude Koné, la directrice exécutive de l’Union nationale des entreprises de télécommunications (Unetel), dans un entretien accordé à Minute Eco.

En étendant ces taxes à l’ensemble des structures effectuant des transactions Mobile Money, l’Annexe fiscale à la loi de Finances pour l’année 2020 corrige, en son article 28, cette situation qui provoquait une distorsion dans les règles de la concurrence. En Côte d’Ivoire, entre 15 et 18 milliards de francs CFA circulent quotidiennement sur les services de transfert d’argent par téléphonie mobile, toujours selon Ciomag.

Gaëlle Massang

L’entreprise spécialisée dans la gestion de la relation client, VIPP Interstis, va déposer ses valises à Lomé dès le 1er avril 2020

[Digital Business Africa] – L’entreprise de référence dans le domaine de la gestion de l’expérience client, VIPP Interstis, démarrera, le 1er avril 2020, ses activités au Togo. L’annonce a été faite ce jeudi 30 janvier 2020 par M. Charles-Emmanuel Berc, Président du Groupe, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue ce jour à l’Hôtel Sancta Maria, en présence de Mme Cina Lawson, Ministre des Postes, de l’Economie Numérique et des Innovations Technologiques.

Cette implantation au Togo s’inscrit dans la stratégie d’expansion déployée par le groupe en Afrique subsaharienne. Lomé va ainsi être le dernier-né de ses centres de contacts, et recrutera 500 jeunes Togolais dans les trois années suivant le démarrage de ses activités, dont 100, dès 2020 précise le communiqué publié à cet occasion.

Selon Charles-Emmanuel Berc, « Le marché togolais offre un bassin d’emplois de très bonne qualité et des infrastructures de haut niveau qui répondent pleinement aux exigences de nos clients ; nonobstant la qualité de l’accompagnement des pouvoirs publics dans nos démarches d’installation ».

le gouvernement togolais quant à lui se fixe pour objectif de créer 5 000 emplois décents et stables dans ce domaine dans les 5 années à venir, en attirant des entreprises spécialisées dans ce secteur d’activité à l’instar de celles opérant déjà au Togo qui ont créé plus de 500 emplois directs, en moins de quatorze mois d’activités.

Pour Mme Cina Lawson, « Cette annonce couronne les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) 2018-2022, qui, conformément, à son premier axe, ambitionne de faire du Togo, un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région. Au- delà, c’est le fruit et le résultat palpable d’un plan ambitieux de développement de services externalisés, mis en place depuis 2018 par le gouvernement, à travers la Cellule de Promotion des Investissements, et qui ambitionne de faire de notre pays un pôle attractif pour ce secteur d’activité grâce à une offre conciliant ‘qualité des prestations et compétitivité-coût’ inédit en Afrique ».

C’est donc un motif de satisfaction pour le gouvernement togolais qui a fait du secteur des services externalisés un cheval de bataille appelé à jouer un rôle moteur dans la création d’emplois décents et stables pour la jeunesse togolaise ; ceci dans un contexte où les pouvoirs publics ont fait de l’emploi des jeunes, une priorité à l’échelon national.

Avec plus de 3 000 collaborateurs répartis dans 3 pays, VIPP Interstis est une entreprise française qui a été créée en 2011 et ayant pour objectif d’offrir une alternative offshore aux annonceurs français et européens, dans l’externalisation de la gestion de leurs contacts.

Gaëlle Massang

L'OMS s'allie avec Google pour lutter contre les rumeurs et les fausses informations liées à l'épidémie de coronavirus

[Digital Business Africa] – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’allie à Google pour lutter contre les rumeurs et les fausses informations liées à l’épidémie de coronavirus, nous informe Tech Business Insider. Ce lundi 3 février 2020, son directeur général a indiqué, lors de l’ouverture d’une réunion à Genève, que l’agence spécialisée de l’ONU allait « lutter contre la propagation de rumeurs et la désinformation”, alors que l’épidémie est désormais classée “urgence de santé publique de portée internationale ». 

S’exprimant à l’occasion de l’ouverture de la 146e session du Conseil exécutif de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé : « à cette fin, nous avons collaboré avec Google pour faire en sorte que les personnes recherchant des informations sur le coronavirus voient les informations de l’OMS en tête de leurs résultats de recherche ». En outre, a-t-il poursuivi, « les plateformes de médias sociaux comme Twitter, Facebook, Tencent et Tiktok ont également pris des mesures pour limiter la propagation de la désinformation ».

Dans son bulletin quotidien sur l’épidémie liée au nouveau coronavirus, l’OMS avait relevé dimanche que l’épidémie actuelle était entourée d’une « infodémie massive », à savoir une surabondance d’informations qui ne sont pas toujours vraies ou exactes. Aussi, les équipes de l’OMS dans le monde entier travaillent désormais « 24 heures sur 24 pour identifier les rumeurs les plus répandues sur le nouveau coronavirus », telles que la publication de faux conseils sur internet au sujet de médicaments ou de traitements à prendre, toujours selon Tech Business Insider.

Depuis son apparition fin décembre en Chine, l’épidémie de pneumonie virale — qui a déjà fait plus de morts que le virus du Sras en 2002-2003 — a déjà contaminé plus de 17 000 personnes, dont 362 mortellement (une seule hors de Chine).

Gaëlle Massang

Saudi Telecom acquiert la majorité des actifs de Vodafone Egypt pour 2,4 milliards de dollars

[Digital Business Africa] – L’opérateur britannique Vodafone quitte le marché égyptien pour se focaliser sur l’Afrique subsaharienne et sur l’Europe, nous informe La tribune afrique. Il a en effet vendu sa participation majoritaire dans Vodafone Egypt, leader du marché, à Saudi Telecom pour un montant de 2,4 milliards de dollars, annonce Nick Read, PDG de Vodafone Group ce mercredi 29 janvier 2020.

D’ici juin prochain, Vodafone ne sera sans doute plus sur le marché égyptien des télécoms, il souhaite réduire sa dette et « libérer de la valeur pour ses actionnaires », selon Read. D’autre part, Vodafone veut désormais focaliser sa stratégie de développement sur l’Afrique subsaharienne et l’Europe ; au Sud du Sahara, Vodafone est actuellement implanté dans huit pays : l’Afrique du Sud, le Kenya, la République démocratique du Congo (RDC), le Ghana, la Tanzanie, le Mozambique, le Ghana et le Lesotho.

 En Europe, les couleurs de Vodafone sont présentes au Royaume-Uni, en Espagne, au Portugal, en Roumanie, en République Tchèque, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Hongrie, en Irlande, en Grèce et en Albanie. En décembre dernier, le groupe annonçait un accord de cession de ses actifs maltais à Monaco Telecom. Outre ces marchés, Vodafone est également en Australie, en Inde et en Turquie.

En Egypte, Vodafone partage le tour de table avec Telecom Egypt (45%) qui n’a pas l’intention de céder sa participation. Après la conclusion de l’accord avec Saudi Telecom, l’entité égyptienne continuera d’opérer sous la marque britannique sur le « long terme ».

Gaëlle Massang

L'ARPCE et l'ARCEP Gabon annoncent l’effectivité du « Free Roaming » entre le Congo et le Gabon

[Digital Business Africa] – Le Congo et le Gabon ont confirmé, le vendredi 31 janvier 2020, à Brazzaville l’effectivité du free roaming. Depuis 1er janvier 2020 en effet, les abonnés des réseaux mobiles du Congo et Gabon peuvent partir d’un pays à l’autre sans avoir besoin d’acquérir une carte Sim locale, et sans avoir à payer les frais de roaming (itinérance) en réception d’appels.

L’annonce a été faite à l’issue de la réunion de suivi de mise en œuvre de ce processus, tenue à l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE). Ce protocole précise que « la réception des appels pour un abonné en roaming est gratuite au Congo et Gabon » et « l’appel émis par un abonné en roaming est facturé à 158 FCFA », de même que « l’appel international du Congo vers le Gabon et vice versa ».

Si l’accord a supprimé la taxe sur la terminaison d’appel international entre les deux pays, l’ARPCE et l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) du Gabon n’entendent pas s’arrêter sur le free roaming concernant le trafic voix. La réunion de Brazzaville a ainsi appelé les opérateurs de téléphonie des deux pays à œuvrer pour l’implémentation, dans les délais, du free roaming data.

La matérialisation de ce projet est relative à l’application des recommandations du protocole d’accord signé le 5 octobre à Brazzaville entre l’ARPCE et l’ARCEP, et aux conclusions du procès-verbal signé le 5 décembre 2019 par les deux régulateurs, à la suite de la réunion technique tenue à Libreville au Gabon.

Les deux pays ont convenu de mettre en place, dans chacun d’eux, un comité national technique piloté par l’autorité nationale de régulation et comprenant l’ensemble des opérateurs. C’est dans cette optique que la réunion de Brazzaville a permis l’examen des aspects techniques liés à la l’exécution du free raoming, la mise en place de la stratégie pour la lutte contre la fraude ainsi que le mécanisme de suivi et d’évaluation.

Cette deuxième réunion relative au suivi de la mise en œuvre du Free Roaming entre la république Gabonaise et la république du Congo s’est tenue du 30 au 31 janvier 2020  à Brazzaville, au siège de l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques (ARPCE). Elle faisait suite à la réunion technique tenue à Libreville du 4 au 5 décembre 2019.

Ces réunions consacrent l’exécution du protocole d’accord signé à Brazzaville le 15 octobre 2019 par les autorités nationales de régulation des deux pays, et s’inscrivent dans la droite ligne de la vision déclinée par les chefs d’Etat et de gouvernements africains.

L’objectif de la réunion de Brazzaville a été de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du free Roaming entre le Gabon et le Congo.

Les comités nationaux techniques ont tenu à rappeler aux opérateurs télécoms l’importance de privilégier, sur le plan technique, l’utilisation des liens directs afin que le trafic inter africain reste en Afrique.

En ce qui concerne les aspects tarifaires, il a été arrêté  que la terminaison d’appel entre opérateurs (I.O.T) est fixé à 19 francs CFA, conformément au procès-verbal du 5 décembre 2019.

Plus encore, les comités nationaux techniques ont procédé à la validation d’un  modèle de collecte de données ; à la définition d’une stratégie de lutte contre la fraude et à l’élaboration d’un plan de communication.      

Les participants ont salué le leadership de Lin MOMBO, Président de l’ARCEP GABON et d’Yves CASTANOU, directeur général de l’ARPCE CONGO, qui a permis la réussite du free roaming entre le GABON et le CONGO.

Yves Castanou et Lin Mombo, respectivement directeur général de l’ARPCE et président du conseil de régulation de l’ARCEP avaient déclaré en octobre dernier que le protocole d’accord est la manifestation de la volonté d’intégration des pays de l’Union africaine autour d’un marché commun dans le domaine des télécommunications et des TIC, concrétisée par le manifeste Smart Africa adopté le 29 octobre 2013, en marge du sommet Transform Africa tenu à Kigali, au Rwanda.  «Notre initiative s’intègre parfaitement aux actes additionnels de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et à l’engagement des chefs d’Etat à renforcer la cohabitation et la promotion d’un marché commun en adéquation avec la vision de la Cémac », avait souligné Yves Castanou.

Gaëlle Massang

La Banque d’Ouganda annonce le lancement d’« E-KYC », une nouvelle plateforme électronique d’authentification digitale

[Digital Business Africa] –  La Banque d’Ouganda annonce le lancement d’« E-KYC », une plateforme électronique d’authentification digitale, qu’elle a élaborée en partenariat avec l’Association des banquiers ougandais, les institutions financières supervisées (SFI), l’Autorité nationale d’identification et d’enregistrement (NIRA) et Laboremus une entreprise spécialisée dans les technologies de l’information.

Le lancement officiel s’est tenu en mi-janvier 2020 à Kampala, nous informe Ciomag, et à cet effet, Tumubweinee Twinemanzi, Directeur exécutif à la Banque a déclaré que « l’absence d’un moyen souple, rapide et rentable de vérifier l’identité des consommateurs de services financiers a été un élément majeur et une contrainte à l’inclusion financière et à la croissance du crédit en Ouganda ».

Il a rappelé que pour les consommateurs actuels de crédits fournis par les SFIs, il existe une identification unique grâce au système de carte financière. Toutefois, cela exclut les autres consommateurs de services financiers, qui continuent à s’appuyer sur des processus et des procédures manuelles KYC (terme désignant la connaissance du client), lesquelles, sont très sensibles à la fraude et à l’usurpation d’identité, et cet inconvénient a des conséquences négatives sur la confiance des consommateurs dans le système financier.

Les prestataires de services financiers auront accès à un système commun pour vérifier si l’identification du client est authentique et correcte. Cela rendra plus faciles, moins risquées et moins lourdes les vérifications KYC. Il est question d’offrir une authentification numérique sécurisée et à facteurs multiples qui sera finalement disponible pour toutes les entreprises du secteur des services financiers, toujours selon Ciomag.

Tumubweinee Twinemanzi a déclaré que ce système « améliorera considérablement la transparence dans la prestation de services financiers ». Laquelle repose, selon lui, « en grande partie sur la facilité d’identifier de manière unique les clients ». Il a également assuré que la Banque d’Ouganda continuera à fournir le cadre juridique et réglementaire permettant au secteur financier de prospérer sur la base de la reconnaissance de l’importance de la numérisation des services financiers.

Gaëlle Massang

Orange Egypt signe un accord de 135 millions de dollars US pour la digitalisation de la nouvelle capitale administrative égyptienne

[Digital Business Africa] – Orange Egypt a annoncé la signature d’un accord de 135 millions de dollars US pour la construction et l’exploitation du centre de données et de la plateforme de cloud computing pour le nouveau projet de capitale administrative égyptienne.

Le projet à grande échelle visant à établir la nouvelle capitale proposée de l’Égypte est en conception et en construction depuis 2015. Il a été annoncé pour la première fois par le ministre égyptien du Logement de l’époque, Moustafa Madbouly, lors de la Conférence de développement économique de l’Égypte en mars 2015.

Le projet est présenté comme une entreprise transformationnelle qui vise à atténuer la densification croissante du Grand Caire et à établir une nouvelle croissance. En décembre 2019, les médias ont rapporté que près de la moitié des terrains du projet avaient déjà été vendus et que le projet avait attiré environ 300 investisseurs.

Eng. Yasser Shaker, PDG et directeur général d’Orange Egypt, a déclaré: « Le projet New Administrative Capital est l’un des jalons importants pour l’État égyptien moderne, et Orange possède les capacités humaines et financières et l’expertise nécessaires pour gérer ce projet. »

Le général de division Mohamed Abdel Latif, directeur général de la société de capital administratif pour le développement urbain, a ajouté que l’accord est conforme à l’objectif de construction de la première ville intelligente exploitée par l’IA en Égypte. Latif a déclaré que la capitale administrative est la première des 14 nouvelles villes à être construites en Égypte, toujours selon Itnewsafrica.

Gaëlle Massang

Nigéria : Google lance son premier Google Developers Space à Lagos

[Digital Business Africa] – Le PDG de Google, Sundar Pichai, s’est engagé auprès des entrepreneurs africains, en juillet 2017, à lancer le programme Launchpad Accelerator Africa et à ouvrir un espace pour héberger ces efforts au Nigéria. Et cette promesse se concrétise avec le lancement du Google Developers Space, qui est une plaque tournante pour les développeurs, les entrepreneurs et les startups africains.

« Google renforce son engagement à soutenir l’écosystème entrepreneurial en Afrique en ouvrant aujourd’hui l’espace Google Developers. Nous nous sommes associés à Impact Hub pour donner vie à l’espace et avons travaillé avec une entreprise locale appelée Spacefinish, qui l’a conçu spécifiquement pour créer un environnement qui favorise la collaboration et l’innovation. Nous sommes impatients de travailler avec les startups et les autres acteurs de l’écosystème à travers le continent dans l’espace », a déclaré Onajite Emerhor, responsable des opérations de Launchpad Accelerator Africa et rapporté par Itnwsafrica.

Google ne facture pas l’utilisation de l’espace, qui, en plus de l’hébergement Google Launchpad Accelerator Africa, soutiendra les réunions de développeurs, la formation, les heures de bureau des experts, les événements Women in tech, les programmes de démarrage (en dehors de Launchpad), les événements partenaires qui soutiennent l’entrepreneur plus large. et l’écosystème des développeurs, ainsi que les initiatives de Google pour responsabiliser les gens grâce à la formation aux compétences numériques.

« Cet espace est la prochaine étape de notre soutien aux développeurs à travers le continent. De notre engagement à former 100 000 développeurs à travers l’Afrique et le lancement du support marchand pour les développeurs dans le Google Play Store, permettant aux développeurs de gagner de l’argent grâce aux applications qu’ils créent. Nous sommes ravis de poursuivre notre voyage avec les communautés africaines de startups et de développeurs », a déclaré Juliet Ehimuan, directrice nationale de Google Nigeria.

« L’écosystème des startups en Afrique se développe et cet espace est notre façon de soutenir et de faire partie de cette croissance. Nous sommes impatients de travailler avec les startups et d’autres acteurs de l’écosystème à travers le continent à l’Espace », conclut Emerhor.

Gaëlle Massang

Facebook lance un nouvel outil qui permet de contrôler les données qui sont transmises au réseau social par des sites tiers.

[Digital Business Africa] – Facebook a lancé partout dans le monde ce mardi 28 janvier 2020 l’outil « Activité en dehors de Facebook », qui permet de contrôler ce qu’il collecte sur les utilisateurs dans d’autres sites Web, nous annonce 01net.

L’annonce a été faite par Mark Zuckerberg lui-même à l’occasion de la journée européenne de la protection des données.  L’outil permet donc d’obtenir un résumé des informations collectées à votre sujet par des sites ou des applications, et qui sont transmises au réseau social afin de « vous montrer des publicités pertinentes », justifie Mark Zuckerberg.

Le grand progrès, c’est que pourrez les déconnecter de votre compte. Le déploiement de cette fonctionnalité débute tout juste dans le monde entier. Vous serez informés de son arrivée via une notification. Par ailleurs, Facebook annonce aussi qu’il va pousser ses 2 milliards d’utilisateurs à revoir leurs paramètres de confidentialité en les redirigeant vers l’« Assistance confidentialité ». Ils seront incités à revoir les informations partagées avec des applications et à activer des alertes de connexion pour renforcer la sécurité de leurs comptes.

Selon 01Net, c’est évidemment une façon pour Facebook de répondre au scandale Cambridge Analytica et à la succession de fuites de données personnelles ayant affecté ses utilisateurs.

Gaëlle Massang

AFRINIC récupère des blocs d'adresses IP volés par la manipulation de sa base de données WHOIS

[Digital Business Africa] – Depuis la révélation du scandale du vol des blocs d’adresses IP chez AFRINIC, l’institution déclare qu’elle a commencé à récupérer les blocs d’adressage IP volés, nous informe Mybroadband. « Nous travaillons également à restaurer l’exactitude du WHOIS et à renforcer les contrôles existants pour éliminer les menaces internes ou externes potentielles à nos opérations », a déclaré Eddy Kayihura, PDG d’AFRINIC, dans une mise à jour en janvier.

AFRINIC purge les enregistrements prétendument frauduleux de sa base de données WHOIS et a décidé de « mettre en quarantaine » l’espace d’adressage IP affecté pour une période de 12 mois. Kayihura a aussi déclaré que les données ne sont supprimées de la base de données WHOIS qu’en cas de désinscription. Le détenteur du bloc d’adresse IP sera notifié avant que tout enregistrement ne soit supprimé de la base de données WHOIS AFRINIC.

Pour rappel, de vastes étendues d’espace d’adressage IP en Afrique, estimées à plus de 54 millions de dollars (800 millions de rands), s’étaient retrouvées enregistrées auprès d’entités suspectes dans la base de données WHOIS AFRINIC. Une enquête avait mis au jour des preuves solides qui ont montré qu’un initié d’AFRINIC avait manipulé les dossiers de ce «bureau des actes».

Les enregistrements WHOIS AFRINIC ont pointé vers Ernest Byaruhanga, qui aurait aussi reçu de l’argent pour la vente d’une partie des blocks d’adresses IP illégalement vendus.

Gaëlle Massang

L’entreprise tunisienne Oxahost, spécialisée dans l’hébergement web, annonce son installation en terre ivoirienne

[Digital Business Africa] – Ce mardi 28 janvier 2020, l’entreprise tunisienne Oxahost, spécialisée dans l’hébergement web, a annoncé dans un communiqué, son installation en terre ivoirienne, nous annonce ICT4Africa. Spécialisé dans le service d’hébergement web depuis 2017, l’entreprise a été séduite par l’activité en ligne du pays.

Le concept d’Oxahost, c’est d’héberger les sites web avec 1 dollar par mois soit 600 FCFA. Une opportunité en or pour l’Afrique de l’Ouest dont Abidjan est une plate-forme incontournable. Aussi, les souscripteurs aux offres d’Oxahost bénéficieront d’une capacité de stockage et de trafic illimitée. Là où les autres hébergeurs fixent des contraintes.

La politique d’appel de l’hébergeur Tunisien ne devrait pas laisser indifférents la communauté de l’économie numérique en Côte d’Ivoire et dans les pays environnants. Surtout que l’entreprise a également prévue un support local et des méthodes de paiement locales. Le paiement mobile et les virements bancaires seront donc acceptés pour permettre au grand nombre de se sentir plus confortables dans le règlement des échéances, toujours selon ICT4Africa.

En Côte d’Ivoire, le gouvernement s’est donné comme ambition d’assurer le développement par les TIC, de sorte à créer les bases pour le déploiement d’une économie numérique pouvant impacter durablement l’économie du pays. Partant des petites boutiques aux grandes entreprises, tout le monde veut se positionner sur l’internet aujourd’hui. L’initiative d’Oxahost est grandement appréciée dans le pays.

Gaëlle Massang

Cameroun : le gouvernement va prélever une commission sur toutes les transactions en ligne pour financer son Plan stratégique de développement l’économie numérique

[Digital Business Africa] – Pour financer son plan stratégique de développement du secteur numérique, le gouvernement camerounais envisage de prélever un pourcentage « à déterminer » sur toutes les transactions électroniques effectuées au moyen de plateformes technologiques innovantes.

C’est ce que l’on peut retenir de l’exposé de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom li Lkeng, qui a intervenu lors du Conseil de Cabinet du jeudi 23 janvier 2020. Elle faisait un compte rendu sur la mise en œuvre des directives concernant le développement des communications électroniques au Cameroun.

Il s’agissait pour elle de faire un rapport sur l’état de mise en œuvre des directives qui lui avaient été donné au terme du conseil de Cabinet du 25 avril 2019 portant sur plusieurs points, dont le mécanisme de financement du plan stratégique de développement du secteur numérique.

Le communiqué publié au terme de ce conseil de cabinet précise que « le gouvernement s’emploie avec l’appui de la BEAC et des organismes partenaires à la réalisation des opérations de règlement et de compensation des transactions générées par la plateforme unifiée (via le code Ussd #237#, Ndlr). A terme, les prélèvements opérés sur les plateformes innovantes serviront à alimenter un Fonds de Développement du Numérique » 

La ministre s’est aussi prononcée sur le processus d’assainissement des ressources humaines de l’ART, à travers notamment la mise en œuvre d’un nouvel organigramme qui prend en compte les métiers relatifs au recouvrement des redevances dues et au contrôle des activités des opérateurs.

Gaëlle Massang

Afrique du Sud : Huawei introduit une application de sécurité personnelle dans l'AppGallery

[Digital Business Africa] – Huawei a annoncé vendredi 31 janvier 2020, qu’elle s’était associée à l’application de sécurité sud-africaine, Namola, pour garantir que plus de Sud-Africains aient accès à ce service qui sauve des vies, nous informe Itnewsafrica.

 Les utilisateurs de Huawei Mobile Services (HMS) pourront désormais accéder à l’application via leur AppGallery. « Notre recherche montre qu’un quart de nos utilisateurs accèdent à Namola à partir de l’AppGallery de Huawei sur leurs appareils. Par conséquent, il était logique pour nous de garantir aux utilisateurs de Huawei la meilleure expérience utilisateur possible de notre application dans les nouveaux appareils Huawei », explique Peter Matthaei, PDG de Namola.

Pour Namola, la migration a été un énorme succès. « C’était beaucoup plus rapide que prévu. Nous nous attendions à des obstacles en termes de compatibilité de notre base de code, mais HMS a fourni toutes les fonctionnalités du framework dont notre application Namola avait besoin. Les utilisateurs de Huawei pourront désormais trouver facilement l’application Namola sur Huawei AppGallery », explique Matthaei.

L’application Namola utilise la technologie GPS pour localiser et soutenir avec précision et efficacité les personnes qui ont besoin d’une assistance d’urgence ou qui s’inquiètent pour leur sécurité ou celle des autres. Lorsqu’un utilisateur déclenche une alarme, l’application avertit un opérateur hautement qualifié dans l’un de leurs centres de contrôle dédiés 24h / 24 et 7j / 7, qui envoie ensuite le répondeur d’urgence approprié le plus proche.

En plus de la police, un réseau de réponse agrégé avec plus de 6 000 membres du forum de police communautaire et de surveillance de quartier, des ambulanciers paramédicaux et des opérateurs privés de sécurité et d’ambulances (Namola Plus uniquement) répond également avec Namola, ce qui lui confère systématiquement l’un des temps de réponse les plus rapides du le pays, toujours selon Itnewsafrica.

Likun Zhao, vice-président du Huawei Consumer Business Group pour le Moyen-Orient et l’Afrique, note: « HUAWEI est ravi de s’associer à Namola, car ils fournissent un service si vital aux Sud-Africains. Nous voulons nous assurer que nos utilisateurs auront une expérience familière et transparente lors de l’utilisation de Huawei AppGallery sur nos nouveaux appareils. Pour y parvenir, nous devons travailler en étroite collaboration avec des partenaires commerciaux et des développeurs comme Namola afin que HMS devienne la plate-forme idéale où les développeurs peuvent améliorer leurs applications, les rendre plus pertinentes et plus accessibles pour nos utilisateurs de Huawei AppGallery. »

Gaëlle Massang

Telkom investit dans la formation à la cybersécurité

[Digital Business Africa] – Telkom a annoncé qu’il avait investi dans la formation et le développement continus des employés pour garantir la sensibilisation et la conformité à la cybersécurité. Le fournisseur de réseau estime que le paysage actuel de la cybersécurité expose les employés à des risques de fraude, de vol et d’infiltration, nous rapporte Itnewsafrica.

« Nous avons identifié une lacune en termes de formation et de sensibilisation des employés à l’informatique et à la cybersécurité », explique Eseu Choma, directeur principal de l’assurance de la sécurité des informations chez Telkom SA.

« Nous protégeons l’ensemble de notre réseau, investissons dans des systèmes et des solutions intelligentes, mais nos employés sont toujours des cibles vulnérables face aux cybercriminels. S’ils ne sont pas formés, ils sont plus susceptibles de vivre une vie imprudente en ligne », poursuit Choma. « Nous voulions faire passer notre approche d’une approche qui se contente de fixer des objectifs et des exercices de cocher des cases à une approche qui a changé la culture et engagé avec les gens ce qu’ils devraient faire pour l’entreprise et pour eux-mêmes. Nous voulions que les gens changent également leur culture interne, ils ont donc toujours mené la vie cybernétique la plus sécurisée. »

Le processus de formation en cybersécurité comprend trois éléments clés: la plate-forme d’apprentissage, l’évaluation de l’efficacité (simulateur de phishing) et le bouton d’alerte de phishing. Le contenu d’apprentissage a été développé pour le public sud-africain et comprenait des informations ciblées et pertinentes qui n’ont pas bombardé les utilisateurs. La formation devait être courte, intelligente et ciblée afin que les employés puissent entreprendre les sessions de formation en moins de 10 minutes.

Il s’agit d’un pas dans une direction positive pour Telkom – étant donné que la société a récemment annoncé qu’elle prévoyait de supprimer jusqu’à 3000 emplois – près de 20% de sa main-d’œuvre totale – en raison de la morosité des cours de l’action en plus de la baisse des bénéfices en 2019, toujours selon Itnewsafrica.

Gaëlle Massang

Samsung pourrait être le premier constructeur à commercialiser une tablette 5G

[Digital Business Africa] – Dans un communiqué, la division coréenne de Samsung officialise la version 5G de la Galaxy Tab S6. Elle sera disponible ce jeudi 30 janvier 2020 à un tarif avoisinant les 800 euros, nous informe 01net. La Galaxy Tab S6 5G, comme son nom l’indique, est une Galaxy Tab S6 compatible avec les réseaux de nouvelle génération. Le reste des caractéristiques est identique entre ces deux produits. 

Avec sa Galaxy Tab S6 5G, Samsung prend de l’avance sur des marques comme Huawei et Apple, que l’on imagine mal ne pas s’attaquer à ce marché dans les tous prochains mois. Notons tout de même que cette Galaxy Tab S6 5G ne sera commercialisée qu’en Corée du Sud dans un premier temps, au tarif de 999.900 won (soit 770 euros).

Le 11 février à San Francisco, Samsung devrait présenter de nouveaux smartphones 5G. Les nouveaux Galaxy S20 devraient tous être compatibles avec le nouveau réseau, même si des modèles seulement 4G devraient être commercialisés dans quelques pays. D’ici mi-2020, on imagine que Samsung ne lancera plus que des produits compatibles 5G, toujours selon 01net.

Gaëlle Massang