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Gabon : le gouvernement met en place E-tax pour faciliter les procédures fiscales des entreprises

[Digital Business Africa] – Le ministère de l’Economie et des Finances du Gabon a mis en place  l’« E-tax », une plateforme en ligne permettant de faciliter les procédures fiscales pour les entreprises. Il a également annoncé le développement d’une plateforme similaire dédiée aux particuliers et l’activation de « Sydonia World » pour l’optimisation des ressources douanières.

La plate-forme est ouverte exclusivement aux contribuables rattachés à la Direction des grandes entreprises (DGE) et permettra de déclarer et de payer plus de 90 % des bordereaux déclaratifs incluant diverses taxes. Entre autres, la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), les acomptes et la solde de l’impôt sur les sociétés, les retenues à la source sur les salaires, les précomptes de 9,5% sur les prestations de services.

Inscrite dans le développement du secteur numérique au Gabon, cette initiative permettra de simplifier les rapports entre les opérateurs et cette administration publique. Elle permettra aussi à l’administration publique d’avoir des données fiables, d’éviter des erreurs de saisie des informations fournies par les contribuables. Elle pourra également économiser de l’argent à travers la réduction des dépenses prévues pour l’achat des papiers, des enveloppes et autres.

Elle permettra aux opérateurs de 581 entreprises de gagner en temps et d’économiser également des frais de déplacements déboursés pour se rendre dans les bureaux d’impôts. Ces entreprises sont reparties en 323 pour la direction des grandes entreprises, 139 pour le centre des impôts des moyennes entreprises d’Owendo et 119 pour le centre des impôts et moyennes entreprises dans la Ville de Port Gentil.

« Vous n’avez plus à vous déplacer ni à effectuer la moindre démarche auprès de votre centre des impôts ou de votre banque : tout est maintenant saisi et transmis simplement et rapidement depuis votre espace personnel sécurisé e-Tax. Vos déclarations, ordres de paiement, quittances, etc. sont archivés et peuvent être téléchargés ou imprimés à tout moment sur votre espace », assure le ministère gabonais de l’Économie.

Il a également annoncé la prochaine disposition de « Mobitax ». Cette autre plateforme numérique sera consacrée aux particuliers. Elle est en cours de développement à la direction générale des impôts. Concernant « Sydonia world », il s’agit d’un système douanier automatisé permettant l’acceptation anticipée des manifestes et déclarations relatives aux bateaux conformément aux réglementations internationales. Il a été vérifié et activé cette semaine également selon le ministère des Finances. Lequel le considère comme un « véritable atout » pour l’action de l’administration et l’amélioration des performances des douanes.

Ce système offrira quatre avantages principaux. Notamment, l’implémentation totale des opérations douanières, le renforcement de la réglementation, la production automatisée précise et en temps réel des statistiques, et la standardisation ainsi que la normalisation basée sur les recommandations des organisations internationales.

Gaëlle Massang

Université de Yaoundé I : La carte visa biométrique et bancaire de l’étudiant désormais effective

[Digital Business Africa] – Le recteur de l’université de Yaoundé I le Pr Maurice Aurélien sosso a procédé à la présentation de la nouvelle carte visa d’étudiant biométrique et bancaire ce jeudi 02 Janvier 2020 à la salle des actes de l’université de Yaoundé I, nous informe la Voix du Centre.

 La nouvelle carte est gratuite, et destinée à tous les étudiants, non seulement de Yaoundé I, mais aussi  à toutes ses grandes écoles à savoir l’école normale supérieure de Yaoundé (Ens), l’école normale supérieur de l’enseignement technique de Yaoundé (Enset),l’école nationale supérieure polytechnique (Enspt),la faculté de médecine et des sciences biomédicales  de l’université de Yaoundé I (Fmsb), et l’institut universitaire du bois de l’université de Yaoundé 1 localisée à Mbalmayo.

« Les bénéfices de ce précieux sésame trouvent leur origine en ce sens que cette carte est biométrique et visa.  C’est un compte bancaire virtuel qui permettra à l’étudiant de toucher son argent dans un distributeur automatique agrée par l’institution bancaire (UBA), partenaire », a expliqué le patron de l’université de Yaoundé I.

Comme autre avantage à travers le partenaire UBA, « c’est la seule banque au Cameroun qui permet à son client de retirer 2.000 FCFA  dans un distributeur automatique  de billet de banque. Le retrait minimum dans toutes les autres banques  est de 5.000 FCFA .Cette banque pourra répondre aux préoccupations des étudiants  dont les parents de certains sont pauvres, surtout  dans les villages  et n’ont souvent que 2.000 ou 3000 FCFA  à envoyer à leurs enfants », a détaillé le recteur.

La durée de la carte est de trois ans. Elle permettra l’identification rapide de l’étudiant, conservera ses relevés de note et tout son parcours académique, sans aucune possibilité de falsification, l’accès aux bibliothèques numériques partenaires, avec une de référence à savoir la bibliothèque  Elsevier avec près de 60 milles livres. Les opérations de fabrication  débuteront dans 15 jours et les agents UBA procèderont directement à l’enrôlement des étudiants pendant l’inscription.

Gaëlle Massang

AFRINIC : Comment le Top management a trafiqué et vendu frauduleusement des adresses IP “pour 54 millions de dollars US”

[Digital Business Africa] – C’est un scandale qui secoue l’AFRINIC depuis quelques mois. En jeu, le détournement et la revente de nombreux blocs d’adresses IP appartenant à la base de données WHOIS de l’AFRINIC, le Registre régional d’adresses IP desservant l’Afrique. La valeur totale de ces blocs d’adresses IP détournés et revendues illégalement est estimée à plus de 54 millions de dollars américains. Ce qui rend ce scandale impressionnant c’est que le suspect numéro un de ce trafic est son Policy Coordinator, Ernest Byaruhanga, qui, à la suite d’une audience disciplinaire du conseil d’administration d’Afrinic tenue le 13 décembre 2019, à Maurice, a été limogé. Motif évoqué :”faute professionnelle très grave”.

Depuis lors, il est remplacé. Eddy Kayihura, l’actuel DG de l’AFRINIC fait le point de cette affaire dans son message retraçant les grandes lignes de l’action de l’AFRINIC au titre de cette nouvelle année 2020. Dans son mail à la communauté africaine de l’Internet publiée le 17 janvier 2020 dans la liste de diffusion d’Afrinic, il explique que la Police mauricienne est désormais en charge de l’enquête pour cette affaire.

Au titre de mise à jour sur l’affaire relative à la base de données WHOIS alléguant une manipulation frauduleuse, l’affaire a été signalée à la Division centrale des enquêtes criminelles de la police mauricienne le mardi 10 décembre 2019 pour une enquête plus approfondie. En outre, compte tenu de la gravité des allégations, une audience disciplinaire a été tenue le 13 décembre 2019, à l’issue de laquelle la Direction a pris la décision de renvoyer Ernest Byaruhanga avec effet immédiat pour faute professionnelle très grave”, écrit-il.

Le nouveau DG de l’AFRINIC indique par ailleurs qu’avec la nouvelle équipe installée (voir encadré), l’AFRINIC s’emploie à rétablir l’exactitude des données WHOIS et à renforcer les contrôles existants afin d’éliminer les menaces internes ou externes qui pourraient peser sur ses opérations. “Comme nous nous attendons à une charge de travail parfois plus importante, l’équipe des services aux membres fera de son mieux pour servir les membres avec un ticket dans un délai de 48 heures comme le stipule le SLC d’AFRINIC”, rassure Eddy Kayihura.

Les blocs d’adresses IP de la base de données WHOIS d’AFRINIC

Certains comparent en effet les adresses IP comme des maisons et appartements de l’Internet. En clair, lorsque vous naviguez sur le Web ou hébergez votre site web, vous avez besoin d’une maison sur Internet. Besoin donc d’une adresse IP. L’adresse IP (avec IP pour Internet Protocol) est alors le numéro qui identifie chaque ordinateur connecté à Internet, ou plus précisément, l’interface avec le réseau de tout matériel informatique (routeur, imprimante) connecté à un réseau informatique utilisant l’Internet Protocol (le protocole Internet).

Il existe des adresses IP de version 4 (IPv4) et de version 6 (IPv6). La version 4 la plus utilisée est généralement notée avec quatre nombres compris entre 0 et 255, séparés par des points. Par exemple, 212.85.150.133. Il y a une quinzaine d’années, face à la demande croissante et la rareté signalée de la version 4, l’IETF (Internet Engineering Task Force) a mis en place l’IPv6. Elle peut être constituée de huit nombres et lettres séparés de deux points. Par exemple, : 2001:0620:0000:0000:0211:24FF:FE80:C12C. Donc, plus puissante que l’IPv6.

Cependant, la plupart des usagers de l’Internet utilisent toujours l’IPv4. Et ces anciennes adresses IPv4 sont devenues une ressource très rare. D’ailleurs dans un mail daté du 14 janvier 2020 et publié dans sa liste de diffusion, l’AFRINIC informe la communauté africaine de l’Internet que “la phase 2 de l’épuisement d’IPv4 a officiellement commencé. C’est la conséquence de la diminution des ressources IPv4 disponibles pour AFRINIC. AFRINIC procédera aux modifications nécessaires de ses systèmes pour limiter la taille des demandes de ressources IPv4 qui peuvent être soumises. De plus, toutes les demandes de ressources IPv4 actuellement ouvertes et supérieures à /22 seront réduites à un /22 et les demandeurs seront informés dans leurs tickets correspondants”. Aujourd’hui, l’AFRINIC encourage ses membres à accélérer le déploiement d’IPv6 sur leurs réseaux.

A l’origine du scandale

En effet, il existe dans le monde moins de quatre milliards d’adresses IP en version 4 utilisables. La majorité de ces adresses IP a déjà été attribuée. Selon les experts, la pénurie mondiale d’adresses IPv4 disponibles les a transformées en une marchandise dans laquelle chaque adresse IP peut se vendre à des prix variant entre 15 $ et 25 $ sur le marché libre. Ce qui a créé un marché juteux pour ceux qui se livrent à l’acquisition et à la revente de blocs d’adresses IP. Mais, expliquent les experts en la matière, cela a également encouragé ceux qui se spécialisent dans la fabrication des spams à travers des blocs d’adresses IP dormants sans autorisation de leurs propriétaires légitimes.

Ernest Byaruhanga, deuxième personne à être recrutée à Afrinic, cette institution qui attribue les blocs de ces adresses IP en Afrique, aurait donc jugé utile de tirer profit de cette manne. C’est du moins l’alerte que donne en septembre 2019 le chercheur américain Ron Guilmette après cinq mois d’enquête.

Basé en Californie, Ron Guilmette s’est spécialisé dans la traque aux spammeurs. Il ambitionne de débarrasser l’Internet des spammeurs. Dans ses enquêtes, il constate que de nombreux spams proviennent d’adresses IP dormantes vendues en Afrique. Il signale sans succès ses découvertes à diverses listes de diffusion d’opérateurs de réseau entre 2016 et 2017. Au départ, il pense que ce sont des opérateurs réseau qui sont responsables de la vente de ces adresses IP servant aux spams.

Mais, poussant l’enquête plus loin, il découvre que les adresses IP vendues sont commercialisés avec la complicité d’un agent d’AFRINIC qui dispose d’un pool d’adresses IP disponibles à partir desquelles il attribue des blocs d’adresses IP aux organisations qui en ont font la demande.

Enquête avec MyBroadband.co.za

Avec l’aide de certains journalistes en Ouganda et en Afrique du Sud (MyBroadband.co.za), il persiste dans son enquête et finit par découvrir que les entreprises ou opérateurs réseaux étrangers qui vendent ces blocs d’adresses IP incriminés sont la propriété d’Ernest Byaruhanga ou des membres de sa famille proche. Ernest Byaruhanga aurait donc permis à certaines organisations dans lesquelles il avait des intérêts de modifier les WHOIS de l’Afrinic pour attribuer illégalement des blocs d’adresses IP à ces opérateurs de réseau-là pour revente. Le préjudice subi par l’AFRINIC serait de l’ordre de 54 millions de dollars américains, estime Ron Guilmette.

Parmi ces opérateurs ou entreprises contrôlés par Ernest Byaruhanga, Amiek Holdings et d’IPv4 Leasing. Ces opérateurs réseaux contactaient les compagnies dont les demandes en blocs d’adresses IPv4 avaient été rejetées par l’AFRINIC sous prétexte qu’ils ne se situaient pas en Afrique. Car il faut être établi en Afrique pour solliciter l’achat des adresses IP à Afrinic.  C’est par exemple le cas de TotalSend qui, après le rejet de sa demande par l’Afrinic, avoue reçu une offre et payé  2 500 $ (USD) à Amiek Holdings pour un bloc de 1 024 adresses IP. La notation technique du bloc en question étant 196.45.112.0/22.

Dans la base de données WHOIS d’AFRINIC, c’est ITC qui contrôlait le bloc d’adresses IP qui a été vendu à TotalSend. D’après le site web spécialisé krebsonsecurity.com, les recherches dans l’historique d’AFRINIC montrent que ipv4leasing.org est lié à au moins six blocs d’adresses IP considérables qui appartenaient autrefois à une société camerounaise  ITC aujourd’hui disparue. Cette société camerounaise opérait également sous le nom d’«Afriq * Access», renseigne le site web.

Les journalistes ont donc découvert que, selon les documents remis par l’administration ougandaise, Amiek Holdings, appartenait à Ernest Byaruhanga et Annette Byaruhanga, tous directeurs et actionnaires à hauteur de 35% chacun. Trois autres mineurs ayant le nom Byaruhanga détenaient 10% chacun, détaille l’enquête de MyBroadband.

Par ailleurs, ils ont découvert que les noms de domaines IPv4Leasing.net et IPv4Leasing.org avaient été enregistrés par Ernest Byaruhanga en 2013. Après les enquêtes approfondies de MyBroadband et de Ron Guilmette, Ernest Byaruhanga qui sera contacté par le média en ligne pour ses réponses restera muet.

Plus tard, Afrinic informera MyBroadband que Ernest Byaruhanga a démissionné. Et comme indiqué au début de l’article, à la suite d’une audience disciplinaire du conseil d’administration d’Afrinic tenue le 13 décembre 2019, à Maurice, Ernest Byaruhanga sera officiellement limogé. Motif évoqué :”faute professionnelle très grave”.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Quelques nouveaux visages de l’AFRINIC

– M. Eddy Kayihura, Directeur général d’AFRINIC

– M. Seun Ojedeji est désormais le chargé de liaison du Conseil d’administration avec le Comité de gouvernance en remplacement de M. Serge Ilunga ;

– M. Daniel Nanghaka a été nommé membre du Conseil d’administration en remplacement de Mme Zeimm Auladin-Suhootoorah pour un mandat de deux ans, du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021 ;

– M. Laurent Ntumba Kayemba a été élu en remplacement de Mme Isatou Jah pour un mandat de trois ans, du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2022 ;

– M. Mike Silber remplace M. Omo Oaiya au sein du NRO NC / ASO AC et de l’IANA RC jusqu’en 2022

Sénégal : l’ARTP convoque des opérateurs pour trouver des solutions à la mauvaise qualité du réseau

[Digital Business Africa] – L’autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes  ( ARTP) a convoqué ce vendredi 17 janvier 2020 à son siège à Dakar, les directeurs généraux des trois opérateurs  à savoir Orange, Free et Expresso pour trouver des solutions durables à la mauvaise qualité du réseau, nous informe socialnetlink.

Après avoir effectué des visites de terrain dans les régions comme Thiès, Kédougou, Tambacounda et Matam, où la qualité du réseau est plus mauvaise en raison de plusieurs facteurs, le siège de l’Autorité  a été une tribune pour aborder certaines questions soulevées lors des derniers CRD. Pour le Directeur Général de l’ARTP, il s’agit d’une importante rencontre visant à mettre en place les premiers jalons d’un partenariat fructueux entre l’Autorité et les Opérateurs.

« Nous avions convié l’ensemble des  Directeurs Généraux  du secteur que nous régulons suite aux CRD que nous avions tenus dans les régions de Thiès, Matam, Kedougou et Tamba. Durant  ses rencontres, nous avons reçu le ressenti des populations sur la qualité du réseau et sur un  certain nombre de problèmes du secteur. A la suite de ces CRD, il fallait faire un point avec les Directeurs Généraux pour voir comment adresser les problèmes qui ont été remontés par les populations » a déclaré Abdoul Ly lors d’un point de presse avec les journalistes invités.

Les opérateurs  de téléphonie ont reçu un “ultimatum” d’une durée d’un mois pour faire des propositions pouvant aboutir à des solutions durables et juguler les préoccupations soulevées par le régulateur, entre autre des problématiques liés à la couverture et à la qualité du réseau : « Au terme de cette première rencontre , nous avons demandé à l’ensemble des opérateurs  du secteur, un plan d’action pour voir avec eux comment  nous allons juguler ensemble les problèmes de qualité » déclare monsieur Abdoul LY.

L’ARTP invite également les opérateurs  à faire des investissements conséquents en adéquation avec les conventions et concessions et les cahiers de charges. Mais, surtout déployer des infrastructures avec le soutien des administrations territoriales et les mairies qui doivent mettre à leur disposition des terrains pour abriter les installations réseaux et surtout persister sur le paiement des redevances domaniales pour les opérateurs.

Gaëlle Massang

Cameroun : des jeunes formés à la réparation des téléphones présentent leurs premiers acquis à Minette Libom Li Likeng

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a effectué ce mercredi 15 janvier 2020 une descente sur le terrain au sein du campus de l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et Technologies de l’information et de la communication (SUP’PTIC), afin d’apprécier le déroulement du séminaire de capacitation technique de certains jeunes qui s’intéressent au secteur numérique. Ceux-ci y sont pour trois semaines du 6 au 31 janvier 2020.

Il a été dès lors question pour elle de prendre connaissance des contenus des programmes, ainsi que la démonstration de cas pratiques par les participants à la formation. Elle a enfin convié ces derniers à soumettre leurs attentes et préoccupations en vue de l’amélioration et l’extension future du programme sur toute l’étendue du territoire national.

« Je suis très satisfaite parce qu’à l’écoute des témoignages de ces jeunes, ils sont très enthousiastes car il se trouve qu’ils ont aujourd’hui obtenu ce qui leur manquait vraiment, ce d’autant plus qu’a a fin de la formation nous comptons les supporter en leur donnant les outils nécessaires à leur développement, chacun recevra les kits utilisés lors des ateliers, et sera accompagnés dans la création de leurs entreprises », a t’elle déclaré.

Mais la formation ne compte pas s’arrêter à cette seule session, il s’agit en effet d’une phase pilote qui sera ensuite étendue à toutes les régions du pays : « les leçons que nous allons tirer de cette formation vont nous aider à nous améliorer », a assuré madame la ministre.

 Le projet de capacitation technique des acteurs du secteur informel du numérique se donne pour objectif de renforcer les capacités techniques et opérationnelles, à les assister dans le processus administratif de création d’entreprise et à mettre à leur disposition des kits techniques de réparation de téléphones et autres équipements numériques.

Il entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de développement de l’économie numérique et vise à renforcer le dispositif structurel pour l’emploi jeune et la volonté de résorber le chômage au Cameroun.

Gaëlle Massang

Windows 10 : les utilisateurs appelés à faire immédiatement une mise à jour suite à la découverte par la NSA d’une « grave » faille

[Digital Business Africa] – La National Security Agency (NSA), l’agence de renseignements américaine, a annoncé ce mardi 14 janvier 2020 avoir détecté une “grave” faille de sécurité dans le système d’exploitation et exhorte dès lors tous les utilisateurs de Windows 10 à mettre à jour leur logiciel, nous informe Businessinsider.

Après avoir détecté la faille, l’agence en a informé Microsoft qui l’a confirmé  et a déployé un patch pour Windows 10, ainsi que pour Windows Server 2016 et Windows Server 2019, mais Microsoft affirme n’avoir trouvé aucune preuve que la faille a été activement exploitée. Elle incite toutefois  tous les utilisateurs de Windows à installer la dernière mise à jour.

La faille de sécurité permet de cibler les utilisateurs de systèmes Windows non patchés avec des logiciels malveillants qui imitent la signature numérique d’un fournisseur de confiance. Si les gens téléchargent le fichier malveillant, les pirates pourraient accéder à des « informations confidentielles » stockées sur leurs ordinateurs, selon Microsoft.

« Il est exceptionnellement rare, voire sans précédent, que le gouvernement américain fasse part à un fournisseur de sa découverte d’une faille critique », a déclaré Amit Yoran, directeur fondateur de l’Équipe d’intervention d’urgence informatique du Département de la sécurité intérieure des États-Unis et PDG de Tenable. « Il s’agit clairement d’un changement notable par rapport aux pratiques habituelles et cette faille mérite qu’on y prête attention. »

Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire: le gouvernement envisage de taxer les services de vidéo à la demande

[Digital Business Africa] – Le gouvernement a annoncé ce vendredi 9 janvier 2020 qu’il envisage de taxer les services de vidéo à la demande mais n’ont pas encore précisé la date exacte du démarrage de cette décision.

La taxe sera de 3 % sur le montant versé par le client pour bénéficier du contenu de l’entreprise taxée. « Tous les moyens ont été mis en œuvre pour que même les grandes entreprises comme Netflix, YouTube et Dailymotion paient la taxe », déclare Ouattara Sié Abou,  le directeur général des impôts, lors d’une conférence de presse sur l’annexe fiscale 2020.

« Pour y parvenir, la direction générale des impôts collaborera avec le ministère de la Communication. 40 % des taxes perçues sur la vidéo à la demande seront versées à l’Office national du cinéma, tandis que les 60 % restants seront affectés au Fonds de soutien à l’industrie cinématographique », ajoute-t-il.

Gaëlle Massang

Paul Atanga Nji : « Nous constatons aujourd’hui avec regret que les réseaux sociaux sont des temples du mal »

[Digital Business Africa] – Paul Atanga Nji, le ministre camerounais de l’administration territoriale, a mis en garde les gouverneurx du Cameroun contre les réseaux sociaux, lors de la première conférence semestrielle des Gouverneurs des régions tenue ce lundi 13 janvier à Yaoundé,

Sous instruction du président de la République, Paul Atanga Nji, le ministre camerounais de l’Administration territoriale a tenu la première conférence semestrielle des Gouverneurs des régions en perspective des élections législatives et municipales du 9 février 2020 ce lundi 13 janvier 2020, à Yaoundé. Mais il n’aura manqué au cours de cette conférence de mettre en garde les gouverneurs sur ce qu’il observe sur les réseaux sociaux.

Il déclare à cet effet « nous constatons aujourd’hui avec regret, que les réseaux sociaux sont des temples du mal où les cybercriminels, les paresseux et les partisans du moindre effort entreprennent au quotidien des actes répréhensibles en brandissant des épouvantails pour ternir l’image du Gouvernement et dérouter les Camerounais qui sont plus que jamais déterminés à défendre les institutions républicaines ».

D’après lui, les ennemis de la République et les « politiciens véreux » qui ont peur d’affronter les suffrages des camerounais, forgent des manipulations à travers les réseaux sociaux, des messages de menaces et de haine ainsi que la surenchère. Il a ainsi invité les gouverneurs des régions et les autorités administratives à contrer les fake news propagées contre le gouvernement sur les réseaux sociaux en propageant la bonne information.

« Les Gouverneurs des Régions et les autorités administratives doivent multiplier les tournées dans leurs unités de commandement respectives, pour donner la bonne information aux populations et montrer ce que le Gouvernement fait de concret pour assurer leur bien-être dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et des infrastructures », a instruit le ministre.

Gaëlle Massang

L’OIF et Smart Africa signent un accord de quatre ans pour développer de façon concertée le numérique en Afrique

[Digital Business Africa] – L’organisation internationale de la Francophonie a signé ce vendredi 10 janvier 2020 un accord de coopération avec Smart Africa, l’initiative politique pour la promotion du numérique en Afrique.

L’accord de coopération va permettre de traiter, de façon plus concertée, les problématiques liées au développement du numérique en Afrique,  avec notamment, le développement de la connectivité, des infrastructures ; la formation au numérique pour les institutions publiques ; la jeunesse. Il s’agit aussi de renforcer la capacité d’innovation en Afrique francophone, avec pour idée de promouvoir l’économie numérique, nous informe Ciomag.

Les deux institutions vont donc travailler durant quatre ans pour la promotion du numérique en Afrique, selon les termes de l’accord. Il a été signé entre l’administratrice de l’OIF, Catherine Cano et Lacina Kone, Directeur général de Smart Africa.

La signature s’est déroulée en présence de la Secrétaire Générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo. Elle a aussi présidé la première réunion du groupe de travail de la francophonie sur le numérique. Une manière de réaffirmer son engagement à faire du numérique un levier de développement du continent. Et pour cause, Mme Mushikiwabo croit dur comme fer que le numérique portera durablement le développement de l’Afrique francophone et de la langue française. L’ensemble de ces initiatives vont permettre de mener des actions concertées et faire du lobbying pour promouvoir le numérique en Afrique, toujours selon Ciomag.

Par Gaëlle Massang

Nigeria : du nouveau sur les deux milliards de dollars réclamés par le gouvernement à MTN Nigeria

[Digital Business Africa] – Le procureur général du Nigéria et ministre de la Justice (AGF) a retiré une demande de 2 milliards de dollars américains de MTN Nigeria et a renvoyé l’affaire au Federal Inland Revenue Service et aux Nigeria Customs. C’est ce qu’annonce l’opérateur dans un communiqué publié ce mercredi 8 janvier 2020. Il a reçu communication via son conseil juridique que l’AGF avait retiré la demande émise en août 2018.

Le communiqué explique que le 4 septembre 2018, MTN a annoncé que MTN Nigeria contestait une réclamation pour des arriérés d’impôts d’environ 2 milliards de dollars américains par l’AGF. Il avait ainsi engagé une action en justice au Nigéria contre l’AGF, laquelle action en justice a été récemment reportée au 30 janvier 2020.

« MTN Nigeria suivra par conséquent la procédure judiciaire en bonne et due forme pour retirer son action en justice contre l’AGF et s’engager avec FIRS et NC sur cette question. MTN reste déterminé à établir et à entretenir des relations cordiales avec toutes les autorités de réglementation au Nigeria », explique un extrait de la déclaration.

Le PDG du groupe MTN, Rob Shuter, a déclaré: « Nous apprécions cette décision du procureur général qui ouvre la voie à une résolution ordonnée et amiable de cette question. MTN reste pleinement déterminé à assumer ses responsabilités fiscales et à contribuer au développement social et économique du Nigéria. et toutes les régions où nous opérons. »

Début janvier 2020, ITWeb a annoncé que MTN avait confirmé que MTN Nigeria avait achevé le rachat de ses actions privilégiées auprès du groupe MTN en décembre 2019. En novembre 2019, MTN Nigeria a collaboré avec Huawei, ZTE et Ericsson pour présenter l’infrastructure réseau 5G et a lancé une campagne de sensibilisation qui a commencé à Abuja.

Par Gaëlle Massang

Sénégal : Macky Sall souhaite présenter une loi pour surveiller l’activité sur Internet

[Digital Business Africa] – Le président sénégalais Macky Sall a prononcé un discours à l’occasion de la rentrée solennelle des cours et tribunaux ce jeudi 09 janvier 2020 dans lequel il a tiré la sonnette d’alarme concernant les dangers d’Internet. Il déclare à ce propos qu’ « en matière de crime organisé comme le terrorisme, il n’est même plus nécessaire de se connaitre ou de se rencontrer physiquement pour préparer et exécuter un acte malveillant. Il nous faut donc prêter une attention particulière à la gouvernance d’Internet, comme espace de propagande et de relais de financement.»

A cet effet, il annonce qu’il soumettra prochainement à l’Assemblée nationale un projet de loi portant sur la sécurité intérieure. Il s’agira selon lui avec ce projet de loi «de donner à l’autorité publique les moyens légaux de prendre des mesures adaptées et proportionnées au regard des risques encourues et des circonstances contre notamment des attentats terroristes ou menaces avérées d’actions terroristes, le recrutement de personnes en vue de participer à une entreprise terroriste, la provocation au terrorisme ou l’apologie d’actes terroristes par des écrits, des forums, des tribunes publiques ou privées ou par tout autre moyen notamment par l’utilisation d’un réseau de communication bien connu des actions criminelles ressortissant au crime organisé transnational associé ou non à une entreprise terroriste».

Rappelons que le Sénégal dispose déjà d’un arsenal juridique anti-terroriste de prévention depuis 2016 avec la Loi n° 2016-33 relative aux Services de renseignement, la Loi n° 2016-29 portant Code pénal révisé, la Loi n°2016-30 portant code de procédure pénale révisée.

Ce dispositif légal antiterroriste, avec de puissants moyens d’investigation, donne la possibilité aux services spéciaux de renseignements lorsqu’ils disposent d’indices de menaces terroristes d’utiliser des procédés techniques intrusifs de surveillance et de localisation, selon l’ L’Association des Utilisateurs des TIC (ASUTIC).

L’association demande aux citoyens ainsi qu’aux défenseurs des droits humains de rester vigilants, elle considère que les protections associées au droits et libertés reculent partout dans le pays: dans la rue, dans la presse et de plus en plus sur internet.

Par Gaëlle Massang

Le Zimbabwe à la recherche d’une subvention de 10 millions de dollars pour une réforme numérique du système fiscal

[Digital Business Africa] – Le Zimbabwe prévoit de mobiliser une subvention de 10 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) pour réorganiser les systèmes TIC et numériser les systèmes de paiement des impôts au sein de la Zimbabwe Revenue Authority (Zimra) afin de stimuler la collecte des recettes fiscales.

Cela fait suite à la récente signature d’un protocole d’accord pour le projet de responsabilisation fiscale et d’amélioration entre l’institution financière et le ministre des Finances du Zimbabwe, Mthuli Ncube, nous informe Itwebafrica.

La réduction des investissements étrangers directs a contraint le pays à financer les opérations de l’État via la perception de taxes et d’autres recettes statutaires, y compris la taxe de transfert d’argent intermédiaire sur toutes les transactions d’argent mobile et électroniques.

Damoni Kitabire, représentant national du Zimbabwe pour la BAD, a déclaré la semaine dernière que le nouveau financement mis à disposition par le financier régional « améliorera les capacités de gestion des technologies de l’information pour la gestion et l’administration fiscales” ainsi que “améliorera l’efficacité opérationnelle dans la collecte des taxes nationales et la prestation de services ».

Faith Mazani, commissaire général de Zimra, a déclaré que la subvention soutiendra Zimra dans « le renforcement des capacités des systèmes TIC pour l’administration fiscale, la mobilisation des recettes, la facilitation du commerce et la formation du personnel des TIC ».

Zimra a obtenu plus de 8 millions de dollars US de la subvention, le solde étant consacré à la capacitation du Bureau du vérificateur général et du parlement du pays, qui assurent des fonctions de surveillance clés.

« Zimra s’appuie fortement sur les technologies de l’information et des communications et les processus automatisés pour s’acquitter efficacement de son mandat de collecte de revenus. Ce financement est venu à un moment où notre pays est confronté à des défis en matière de devises étrangères », a ajouté Mazani.

Par Gaëlle Massang

Dr Cissé KANE : “A travers le concours ECMAAA, nous suscitons l’innovation, la recherche et l’émulation”

[Digital Business Africa] – Le projet E-commerce Mobile Application African Award (ECMAAA) du réseau de la Société civile africaine des TIC (ACSIS) a été nominé aux WSIS PRIZE 2020 de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Digital Business Africa a donné la parole au président d’ACSIS, le Dr Cissé KANE, qui évoque l’importance de ce projet, invite les acteurs du numérique à le soutenir et en profite pour présenter les projets du réseau ACSIS.

Digital Business Africa : Le projet ACSIS ECMAAA est nominé au WSIS PRIZE 2020. Quelle importance donnez-vous à ce prix ?

Dr Cissé KANE : C’est la reconnaissance d’un travail volontariste et d’importance capitale de la part de la société civile africaine. Le réseau ACSIS qui est d’une volonté des membres de la société civile africaine dans le cadre du SMSI (2003 et 2005). Le WSIS PRIZE se tient dans le cadre du Sommet Mondial sur la Société de l’Information SMSI de Genève qui réunit chaque année des milliers de participants et consacre les meilleures initiatives au niveau mondial selon les objectifs fixés par le SMSI. Nous percevons cette nomination comme une marque de reconnaissance et d’encouragement de l’équipe ECMAAA et des jeunes africains.

Digital Business Africa : C’est quoi le projet ACSIS ECMAAA et en quoi les acteurs du numérique devraient le soutenir ?
Dr Cissé KANE :
E-commerce Mobile Application African Award (ECMAAA) a été lancé en 2018. ECMAAA se veut une contribution concrète d’ACSIS et de ses membres à la mise en œuvre de la Zone de Libre-échange continentale lancée par les chefs d’Etas africains en mars 2018 à Kigali.

A travers ce concours nous suscitons, l’innovation, la recherche et l’émulation au sein de la jeunesse africaine (du continent et de la diaspora), porteuse de solution locales, endogènes, aux besoins de commerce des africains dans les villes, les villages, entre les états mais aussi entre l’Afrique et l’international.

Nous aidons à découvrir les talents. Les jeunes talents créent des applications mobiles, des entreprises et donc des emplois contribuant ainsi au bien-être général des populations. Nous espérons qu’ECMAAA va remporter le concours et susciter une émulation, ainsi que le soutien nécessaire aux jeunes pour réaliser leur rêve. L’initiative qui est reconnue d’utilité publique bénéficie de l’accompagnement de l’Union africaine, de nombreux pays africains ainsi que de partenaires que nous remercions.

Digital Business Africa : Quels sont les prochains challenges du projet ACCIS ECMAAA?
Dr Cissé KANE : Nous préparons activement ECMAAA 20 et nous lançons un appel à tous les jeunes africains et de la diaspora d’affuter leurs armes. Aux partenaires, nous les invitons à soutenir ACSIS dans ce projet.

Digital Business Africa : Quels sont les autres projets sur lesquels ACSIS travaille en ce moment ?

Dr Cissé KANE : ACSIS est le plus grand réseau panafricain de la Société Civile des TIC. Nous travaillons tous les jours à la matérialisation d’une société de l’information solidaire et inclusive telle que définie par le SMSI.
Nous sommes membres de l’ECOSOCC de l’Union Africaine, de l’UIT, de l’initiative E-trade for all de la CNUCED, nous sommes représentés à l’IGF Global et à l’IGF Africain. Nous participons au débat (E-commerce, Cybersécurité, protection des données, formation, etc.) et nos organisations membres travaillent chacune à l’échelle locale en ce qui la concerne à la matérialisation des objectifs du SMSI.

Propos receuillis par Beaugas Orain DJOYUM

POUR VOTER ET SOUTENIR ECMAAA
Rendez-vous sur le site web WSIS PRIZE 2020 de l’UIT :
https://www.itu.int/net4/wsis/stocktaking/Prizes/2020/
Créez votre compte (si vous n’en avez pas) et confirmez-le
Retournez sur le site web pour voter : https://www.itu.int/net4/wsis/stocktaking/Prizes/2020/Vote
DANS LA CATÉGORIE C7 E-EMPLOYMENT : VOTEZ ET FAITES VOTER AUTOUR DE VOUS POUR “ECMAAA E-COMMERCE MOBILE APPLICATION AFRICAN WARDS”

Voici la nouvelle équipe dirigeante d’ISOC Cameroun présidée par Me Esther Sandrine NGOM

[Digital Business Africa] – Le Chapitre du Cameroun d’ISOC a récemment procédé au renouvellement de son instance dirigeante tout en procédant à des réajustements statutaires. C’était le 21 décembre 2019 dans la ville de Yaoundé au Cameroun. Le comité de « Réjuvénation » de l’Internet Society (ISOC) Cameroun s’était réuni dans la salle annexe du ministère des Postes et Télécommunications lors de la Journée de Numérique Communautaire ISOC.

Au cours de cette rencontre Internet Society Cameroun a procédé au renouvellement de ses structures après un long processus de « Réjuvénation », qui a conduit à une révision des textes fondamentaux puis à un vote en ligne via SurveyMonkey et en présentiel pour le dernier jour et supervisé par la branche mère de l’association aux Etats Unis. A l’issu de ce scrutin, un bureau de Sept (09) membres a été élu sous la supervision du président du Comité de « Réjuvénation » en la personne de Michel TCHONANG LINZE.

Le MINPOSTEL a été représenté à cette rencontre tout comme plusieurs entités dont des organisations de la société civile, l’ANTIC et SUP’PTIC. Lors de cette journée, EURALO et ISOC Monde ont servi des interventions en téléconférence. Ils ont animé les deux ateliers Réseaux sociaux, sur les thématiques Enjeux et défis, puis ISOC, quel plan d’action en 2020 ?

Me Esther Sandrine NGOM, nouvelle présidente d'ISOC Cameroun
Me Esther Sandrine NGOM, nouvelle présidente d’ISOC Cameroun lors de sa prise de fonction.

Un nouveau bureau exécutif

Le nouvel exécutif a pris les commandes. Le choix de cette nouvelle équipe procède d’un vote en ligne qui a réuni 66 votants. Au terme du dépouillement, l’équipe choisie se présente comme suit :

⦁ Présidente : Me Esther Sandrine NGOM (53.03%)
⦁ 1er Vice-Président en charge des Aspects Techniques : Patrick Kouobou (40.91%)
⦁ 2eme Vice-Président en Charge des Aspects Gouvernance: Ngek Augustine Chii (89.39%)
⦁ Secrétaire Générale : Yves Mbono Samba (80.30%)
⦁ Premier Secrétaire Générale Adjoint d’Expression Anglaise : Sophi Ngassa (69.70%)
⦁ 2eme Secrétaire Générale Adjoint d’Expression Française : Marcelle NGOUNOU (58.54%)
⦁ Trésorière : Ariane Nkoma (87.88%)
⦁ Commissaire aux Comptes : Cyrille Nanko Nguepdjio (86.36%)
⦁ Censeur: Abdou MFOPA P. (90.24%)

La nouvelle équipe a été immédiatement installée comme prévu dans le programme par le représentant du MINPOSTEL, assisté du Président du Comité de « Réjuvénation ». A cette équipe, une feuille de route a été proposée, intégrant quelques valeurs cardinales qu’énumère Michel TCHONANG LINZE : Développer la cohésion, améliorer les relations, renouveler les processus, coordonner les actions et concentrer les efforts, partager les bonnes pratiques et le développer la responsabilité collective.

Par Digital Business Africa

Serge Soglo [DG MTN Mobile Money Bénin]: “Avec plus de deux millions d’abonnés, nous sommes leaders des services de paiement mobile”.

[DIGITAL Business Africa] – L’opérateur de téléphonie mobile MTN Bénin, son concurrent Moov Bénin et la Direction générale des impôts du Bénin ont procédé au lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur (TVM) via téléphone mobile ce lundi 13 Janvier 2020 à Cotonou. La cérémonie de lancement de cette initiative s’est tenue en présence de plusieurs personnalités et des dirigeants des opérateurs mobiles MTN et Moov. Parmi eux, Serge Soglo, le Directeur général de MTN Mobile Money Bénin. 

Celui-ci s’est réjouit de cette réforme initiée par la DGI en collaboration avec MTN Bénin et Moov Bénin. Pour lui, c’est “une innovation qui marque une transformation dans la manière de payer nos taxes”. 

En effet, les usagers pourront payer directement de deux manières : Via USSD ou en téléchargeant sur PlayStore l’appli Mobile Tax mise en ligne le 07 janvier 2020 par la DGI (avec l’appui technique de Open SI).  Après téléchargement de l’appli, l’usager est invité à créer un compte et à effectuer ses paiements via l’application. 

Lancement TVM Via Mobile Diapo

Comment payer la TVM via son compte MTN Mobile Money

Pour bénéficier de cette innovation via Ussd, les usagers abonnés MTN MTN Mobile Money composeront *400*2*8# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Les usagers abonnés Moov (Moov Money), eux, composeront le code *155*5*9# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Puis, l’utilisateur recevra une notification de confirmation du paiement qui tient lieu de reçu. 

De manière générale, après avoir composé le code ussd de paiement, l’option «  Paiement facture >> se présentera. L’utilisateur pourra choisir << Taxe sur véhicule à moteur>>. Il est également donné à l’utilisateur la possibilité d’enregistrer tous ses véhicules en saisissant simplement les numéros d’immatriculation dans l’option 2 << Lier mes véhicules>>. Plus encore, l’utilisateur pourra vérifier qu’il a bien payé la TVM pour l’ensemble de ses véhicules en allant sur 3 << Vérifier ma TVM>>. Après la liaison du ou des véhicules, l’utilisateur peut suivre les instructions pour effectuer le paiement de  sa TVM, puis valider la transaction avec son code PIN. 

Serge Soglo
Serge Soglo, DG de Mtn Mobile Money
Au niveau de MTN Mobile Money, nous nous positionnons pour accompagner le gouvernement dans tout ce qui est dématérialisation de la monnaie.Serge Soglo

“A travers cette innovation, nous voulons offrir l’opportunité au peuple béninois de manière générale et à notre clientèle de manière spécifique, la possibilité de payer leurs services financiers en ligne. Pas seulement la TVM, car nous avons lancé récemment le paiement des factures de la SBEE par Mtn Mobile Money. Le lancement du paiement de la TVM via MTN Momo s’inscrit donc dans la logique de la continuité”, explique Serge Soglo. 

Le responsable de MTN n’a pas manqué de féliciter tous ceux qui ont travaillé à l’aboutissement de ce projet. Notamment, le gouvernement.Je voudrais remercier de manière particulière l’implication du DG des Impôts et des autorités publiques à divers niveaux qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner cette réalité. Y compris tous ceux qui ont travaillé sur ce projet, notamment les développeurs de la start up Open SI qui a fournit l’intégrateur des différentes plateformes de paiement mobile, a indiqué le DG de MTN Momo. 

Expliquant les raisons de cette réforme, le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI indique que cela s’inscrit dans .  Il nous explique les tenants et aboutissants de cette nouvelle réforme opérée pour le bonheur des usagers qui diront adieu aux files d’attente. Car pour lui, “il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts”. 

Lancement TVM Via Mobile
Cotonou, le 13 janvier 2020. Lancement du paiement de la TVM via Mobile Money.

Bientôt, MTN Mobile Money fêtera ses dix ans au Bénin.

Pour Serge Soglo, bientôt, MTN Mobile Money fêtera ses dix ans au Bénin. Il vante donc leur “très grande expérience” dans le domaine de la finance digitale. Tout comme il se dit toujours prêt à accompagner le gouvernement. Nous sommes totalement engagés à accompagner la digitalisation au niveau du gouvernement, notamment à travers le ministère des Finances et toutes les directions de ce département ministériel. Le gouvernement a mis en place des réformes pour accompagner la digitalisation et améliorer l’informatisation et les process au niveau de l’administration. Au niveau de MTN Mobile Money, nous nous positionnons pour accompagner le gouvernement dans tout ce qui est dématérialisation de la monnaie”, affirme le DG de MTN Mobile Money Bénin. 

Serge Soglo a profité pour lancer un appel même aux entreprises du secteur privé afin de les accompagner à digitaliser leurs moyens de paiement : “Tout comme nous accompagnons le gouvernement, nous accompagnons les entreprises afin qu’elles offrent des services financiers digitaux à leur clientèle. MTN Mobile Money, c’est plus de deux millions d’abonnés. Nous sommes les leaders au Bénin en ce qui concerne les services de paiement par mobile. Nous sommes disponibles et engagés pour faire de MTN Mobile Money, l’opérateur qui rend votre vie Chap Chap!”, a-t-il lancé.

Par Digital Business Africa

Lire aussi : Bénin : La DGI lance Mobile Tax, une appli pour payer via téléphone la Taxe sur véhicule à moteur

Nicolas YENOUSSI [DG des Impôts du Bénin] : “Désormais, 24h/24h , sept jours sur sept, l’usager peut payer sa TVM via un téléphone mobile”

Cameroun : le Chinois Startimes propose son offre StarTimes Smart de 107 chaînes à partir de 5 000 F.Cfa 

[DIGITAL Business Africa] – La société chinoise Startimes a officiellement lancé ses activités de distributeur TV au Cameroun le 07 janvier 2020 à Douala. Elle propose aux abonnés camerounais un décodeur HD et une antenne parabolique au prix de 5 000 F.Cfa.  Le Chinois offre 175 chaînes réparties sur deux bouquets à savoir StarTimes Smart (107 chaînes) et StarTimes TOUT (154 chaînes).

Selon les explications de Noah Li, le Directeur général de StarTimes Cameroun, « l’objectif de Startimes Cameroun est de permettre à tous les Camerounais d’avoir accès à la télévision numérique, avec des prix pouvant aller de 5.000 F.CFA à 9.000 F.CFA par mois en fonction du bouquet choisi ».

Pour bénéficier de l’ensemble des 175 chaînes, il faudra débourser un paiement mensuel de 12 000 Francs CFA. Parmi les chaînes disponibles dans ses bouquets, celles qui diffusent les matches de football de la Bundesliga, de la Serie A et de la Ligue 1, car Noah Li indique qu’ils ont acquis des droits exclusifs pour la diffusion des compétitions de la FIFA.

300 villages camerounais connectés Startimes

Le géant chinois de la télédistribution a commencé par distribuer ses décodeurs dans 300 villages camerounais dans le cadre de son « Projet TV satellite pour 10 000 villages africains ».  Ce que salue Samuel Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral, qui a présidé la cérémonie de lancement des offres de Startimes. « Nous saluons l’initiative de StarTimes Cameroun qui vient ainsi donner beaucoup de chance à nos populations d’être un peu plus connecté dans les villages et je salue le fait que cette entreprise utilise déjà des Camerounais dans sa filiale Camerounaise mais encore plus à son siège en Chine », déclare le gouverneur. 

En 2017 à Kigali au Rwanda, le président du groupe StarTimes, Pang Xinxing, avait indiqué que « Depuis son arrivée sur le marché africain en 2002, StarTimes a connu une croissance rapide qui a donné lieu à la création de nombreux emplois pour les citoyens africains, et en particulier pour les jeunes ».

StarTimes a adopté une stratégie de ressources humaines localisée qui a permis le recrutement de 4 000 employés africains basés dans une quarantaine de pays du continent. Le personnel africain local constitue 75% du personnel total du groupe. Et le groupe poursuit le recrutement d’employés africains pour soutenir son développement dans d’autres parties du continent.

Selon Pang Xinxing, StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec près de 10 millions d’abonnés et un signal couvrant tout le continent. Son réseau de distribution massif est composé de 200 salles de marque, de 3 000 magasins de proximité, et de 5 000 distributeurs.

Startimes est présente aujourd’hui dans 38 pays africains ( Afrique du Sud, Bénin, Botwana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Djibouti, Ethiopie, République du Congo, République Démocratique du Congo, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Kenya, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie).

Par Digital Business Africa
Crédit Photo : BFI

Bénin : La DGI lance Mobile Tax, une appli pour payer via téléphone la Taxe sur véhicule à moteur

[DIGITAL Business Africa] – La Direction générale des impôts et les opérateurs de téléphonie MTN Bénin et Moov Bénin ont procédé au lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur (TVM) via téléphone mobile ce lundi 13 Janvier 2020 dans la salle baobab de l’hôtel Novotel à Cotonou. La cérémonie de lancement de cette initiative s’est tenue en présence de plusieurs personnalités.

C’est dans un souci de simplification et d’automatisation des procédures que le paiement de la taxe sur véhicule à moteur (TVM) par les téléphones mobiles a été institué pour les véhicules à moteur d’au moins trois roues immatriculés en république du Bénin et utilisés pour le transport public ou privé des personnes et marchandises. 

La plateforme de paiement (Mobile Tax) conçue à cet effet est une application qui permettra aux contribuables de payer ses taxes via la téléphonie mobile sans se déplacer. Cette plateforme a l’avantage d’offrir deux modes de paiements aux usagers. Elle vient dynamiser le service de paiement à travers la digitalisation, simplifie les procédures de paiement de la TVM et de résout l’épineux problème des longs rangs observés à l’approche de l’échéance paiement de ces taxes, se réjouit  le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI. Car pour lui, “il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts”. 

Les usagers pourront donc payer directement de deux manières : Via USSD ou en téléchargeant sur PlayStore l’appli Mobile Tax mise en ligne le 07 janvier 2020 par la DGI (avec l’appui technique de Open SI).  Après téléchargement de l’appli, l’usager est invité à créer un compte et à effectuer ses paiements via l’application. 

Lancement TVM Via Mobile

Comment payer via son compte de paiement mobile

Pour bénéficier de cette innovation via Ussd, les usagers abonnés MTN (Momo) composeront *400*2*8# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Les usagers abonnés Moov (Moov Money), eux, composeront le code *155*5*9# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Puis, l’utilisateur recevra une notification de confirmation du paiement qui tient lieu de reçu. 

De manière générale, après avoir composé le code ussd de paiement, l’option «  Paiement facture >> se présentera. L’utilisateur pourra choisir << Taxe sur véhicule à moteur>>. Il est également donné à l’utilisateur la possibilité d’enregistrer tous ses véhicules en saisissant simplement les numéros d’immatriculation dans l’option 2 << Lier mes véhicules>>. Plus encore, l’utilisateur pourra vérifier qu’il a bien payé la TVM pour l’ensemble de ses véhicules en allant sur 3 << Vérifier ma TVM>>. Après la liaison du ou des véhicules, l’utilisateur peut suivre les instructions pour effectuer le paiement de  sa TVM, puis valider la transaction avec son code PIN. 

En effet, c’est depuis 2016 que le Bénin a résolument opté pour une transformation numérique qui touche tous les secteurs du pays afin de ne pas rester en marge de la révolution des Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication en marche dans le monde entier. 

A cet effet, explique le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI, le gouvernement du Bénin met l’accent sur la modernisation de l’administration publique gage de la promotion de la bonne gouvernance du succès de la lutte contre la corruption et de la bonne qualité des services aux usagers. “La Direction Générale des Impôts ( DGI) ne pouvant passer outre les progrès de l’humanité a fait sienne cette dynamique de modernisation en la définissant comme premier objectif du plan d’orientation stratégique de l’administration fiscale”, précise Nicolas YENOUSSI.

Par Iris GBEGAN Sédjro et DIGITAL Business Africa

Lire aussi : Nicolas YENOUSSI [DG des Impôts du Bénin] : “Désormais, 24h/24h , sept jours sur sept, l’usager peut payer sa TVM via un téléphone mobile”

Nicolas YENOUSSI [DG des Impôts du Bénin] : “Désormais, 24h/24h , sept jours sur sept, l’usager peut payer sa TVM via un téléphone mobile”

[DIGITAL Business Africa] – A la faveur du lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur (TVM) via téléphone mobile (à travers MTN Momo et Moov Money et à travers l’application Mobile Tax de la DGI) ce lundi 13 Janvier 2020 dans la salle baobab de l’hôtel Novotel à Cotonou, la rédaction de DIGITAL Business Africa et de BÉNIN RÉVÉLÉ Magazine a rencontré le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI.  Il nous explique les tenants et aboutissants de cette nouvelle réforme opérée pour le bonheur des usagers qui diront adieu aux files d’attente. Car pour lui, “il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts”. 

DIGITAL Business Africa : Nous venons d’assister, Monsieur le Directeur Général, au lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur via les téléphones mobiles. Quelle est l’importance de cette réforme ?

Nicolas YENOUSSI : Cette réforme s’inscrit dans le cadre des projets de dématérialisation des procédures administratives du gouvernement béninois. Elle va permettre aux usagers de payer la Taxe sur les véhicules à moteur sans avoir à se déplacer. Cela signifie que nous améliorons la qualité des services que nous rendons aux usagers. 

Aujourd’hui, il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts. Nous sonnons ainsi le glas aux longues files d’attentes qui s’observaient devant nos guichets. A partir de cet instant, 24h/24h , sept jours sur sept, l’usager peut payer sa TVM via un téléphone mobile.

DIGITAL Business Africa : Quels sont les objectifs de la digitalisation des moyens de paiement des taxes ?

Nicolas YENOUSSI : Depuis 2016, le Bénin a résolument opté pour une transformation numérique qui touche tous les secteurs du pays afin de ne pas rester en marge de la révolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication en marche dans le monde entier. A cet effet, le gouvernement du Bénin a mis un accent sur la modernisation de l’action publique, gage de la promotion de la bonne gouvernance, du succès de la lutte contre la corruption, et de la bonne qualité de service aux usagers.  

La Direction générale des Impôts, ne pouvant passer outre les progrès de l’humanité et se réaliser dans le domaine des TIC, a fait sienne cette dynamique de modernisation en la définissant comme premier objectif du plan d’orientation stratégique de l’administration fiscale. L’un des axes retenus pour l’atteinte de cet objectif est la simplification et l’automatisation des procédures. C’est pourquoi nous n’avons cessé de multiplier depuis quelques années les réformes qui concilient à la fois les impératifs de recettes et la qualité de service à rendre aux usagers. 

Par exemple, la DGI s’est dotée d’un nouveau système de gestion de l’administration fiscale appelé Système intégré de gestion des taxes et assimilés (Sigtas). Avec ce nouveau système, il suffit d’un clic pour souscrire ses déclarations et payer ses impôts sans être astreint à se déplacer. Après s’être doté du Sigtas Version 3.0 avec l’appui financier et technique du Projet d’appui à l’accroissement des recettes intérieures du Bénin, la DGI a mis en place la plateforme informatique multi-services e-services offrant la possibilité aux grandes et moyennes entreprises de déclarer et de payer leurs impôts en ligne. Il y a quelques mois encore, ce fût le tour de la plateforme e-Bilan pour la dématérialisation des dépôts des états financiers. 

Lancement TVM Via Mobile Diapo

Aujourd’hui, avec le lancement du paiement de la TVM via l’application Mobile Tax et via téléphone portable à travers les codes Ussd, nous travaillons tout d’abord à simplifier les procédures de paiement et à résoudre l’épineux problème des rangs interminables observés à l’approche de l’échéance de paiement des différentes taxes. Ensuite, nous travaillons pour une meilleure traçabilité des recettes et pour éviter des pertes inutiles de temps aux usagers devant les guichets. Ce sont là quelques objectifs de la digitalisation des moyens de paiement des taxes.

DIGITAL Business Africa : Une bonne réforme au bénéfice de l’usager qui paye ses taxes, est-on tenté de dire. Mais, sur le terrain comment cela sera-t-elle appliquée, notamment la présentation de la preuve de paiement de la TVM au moment des contrôles ?

Nicolas YENOUSSI : Merci beaucoup cher journaliste. Les inquiétudes ou les préoccupations des usagers sont liées à l’obtention de la quittance, du reçu ou de la preuve de paiement. Je voudrais les rassurer au micro de DIGITAL Business Africa que lorsque nous nous engageons dans un processus de digitalisation, il faut que nous ayons le courage d’aller jusqu’au bout. Il ne servira à rien de leur faire payer par téléphonie mobile et de leur demander encore de se déplacer pour aller vers un centre afin d’obtenir une quittance ou un macaron. Non!

La digitalisation est totale, parce que derrière nous récupérons  en temps réel les bases de données d’immatriculation au niveau de l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANAT). Et la plateforme fait la part des choses. Elle distingue ceux qui ont payé et ceux qui n’ont pas payé. Plus encore, il y a un module de contrôle mobile également associé à cette plateforme qui permettra donc aux contrôleurs, c’est-à-dire les agents des Impôts et de la Police républicaine de ne répertorier que ceux qui n’ont pas payé pour pouvoir les verbaliser.

Nicolas Yenoussi : « A Yaoundé, l’expérience du Bénin en matière de digitalisation de l’administration fiscale a suscité suffisamment d’engouement »
Nicolas YENOUSSI, DG des Impôts du Bénin.

DIGITAL Business Africa : Quelle sera la suite dans la digitalisation des procédures de la direction générale des impôts ?

Nicolas YENOUSSI : Notre objectif c’est de mettre l’ensemble des impôts qui sont payés aujourd’hui dans un système de dématérialisation. Les e-services fonctionnent déjà aujourd’hui. Notre ambition est de permettre également à toutes petites et moyennes entreprises de payer leurs impôts à travers un système digitalisé. Payer les impôts fonciers par exemple par téléphonie mobile, c’est l’un de nos objectifs.

Propos recueillis par Iris GBEGAN Sédjro pour DIGITAL Business Africa et BÉNIN Révélé Magazine

Lire aussi : Le Bénin lance Mobile Tax, une appli pour payer via téléphone la Taxe sur véhicule à moteur

Angola – Télécommunications : Un tribunal gèle les actions d’Isabel Dos Santos dans le capital de l’opérateur Unitel

[Digital Business Africa] – En Angola, c’est l’une des conséquences du bras de fer qui dure depuis 2018 entre le gouvernement du président Joao Lourenço et Isabel Dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique et par ailleurs fille de l’ancien président José Eduardo Dos Santos. Le 30 décembre 2019, un tribunal angolais a décidé du gel en Angola des avoirs de Isabel dos Santos. Ce qui inclue en plus de ses comptes bancaires, neuf sociétés dont le géant national des télécoms Unitel détenu à 25% par Isabel dos Santos.

Rapidement, la principale concernée a réagi via Twitter. En utilisant le hashtag « #lutacontinua », elle a dénoncé un « acharnement » aux motifs politiques et une lutte « sélective » contre la corruption. Une version immédiatement contredite par le gouvernement angolais, et notamment le ministre des Affaires étrangères : « Ce n’est pas un acte isolé, il ne s’adresse à personne en particulier, mais à tous ceux qui n’ont pas adhéré à la possibilité que l’État a donnée lorsqu’il a établi la première loi sur le rapatriement librement consenti. […] Cette phase de la lutte contre la corruption est absolument nécessaire », explique-t-il.

Déjà, la place d’Isabel Dos Santos à la présidence d’Unitel était menacée depuis 2018 par une guerre ouverte entre les actionnaires de l’opérateur en vue du contrôle de l’entreprise. Si jusqu’ici, elle avait toujours bénéficié du soutien en bloc de tous les actionnaires, la Sonangol a récemment indiqué sa volonté de se retirer du capital d’Unitel afin de réduire l’influence d’Isabel Dos Santos, et de l’écarter de la présidence du Conseil d’administration. Avec cette décision de justice, son départ sera finalement acté plus tôt que prévu.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

En prélude du Sommet Afrique-France, la France lance le « Challenge des 1000 » en direction de 1000 entrepreneurs africains

[Digital Business Africa] – Le gouvernement français a annoncé le lancement d’une initiative en direction des jeunes innovateurs africains. « Dans le cadre de la 28ème édition du Sommet Afrique-France qui se déroule les 4, 5 et 6 juin 2020, 1 000 Entrepreneurs Africains sont invités à venir présenter leurs solutions à la Cité des Solutions, un salon dédié aux projets et aux solutions pour la ville et les territoires durables ».

Sur les modalités de participations, on apprend du communiqué français que les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 janvier 2020 : « La sélection des entrepreneurs répondra aux critères suivants : Être un entrepreneur africain, ayant une activité en lien avec l’un des 7 quartiers de la Cité des Solutions ; Parité Homme-Femme des 1000 Entrepreneurs ;Équilibre géographique de provenance des Entrepreneurs ; Équilibre des thématiques sur les 7 quartiers ; Être porteur d’une solution innovante ou duplicable, à moindre coût et impact fort pour rendre les villes françaises et africaines plus durables du point de vue environnemental et social ; Être enregistré sur la plateforme Digital Africa ».

Aussi, la compétition se déroulera autour de sept thématiques qui correspondent chacune à un aspect de la vie : « Accéder aux services essentiels ; Nourrir les villes ; Aménager et embellir la ville ; Se déplacer dans la ville / visiter la ville ; Vivre dans la ville ; Financer et structurer les projets ; et Connecter la ville ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE