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Telkom Pay, le service de paiement mobile sur WhatsApp accessible à tous les Sud-africains

[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, l’opérateur Telkom a annoncé le 4 décembre 2020 le lancement de Telkom Pay, un service de portefeuille numérique qui fonctionne par le biais de WhatsApp, utilisable par les abonnés de tous les réseaux mobiles, y compris ceux non abonnés à Telkom.

D’après Telkom, pour bénéficier du nouveau service, les clients n’ont besoin que d’une inscription et bien sûr,  de fonds pour approvisionner le compte de manière à pouvoir effectuer des opérations. Pour une meilleure souplesse, le compte peut également être relié à n’importe quelle carte bancaire, avec une interconnexion quasi immédiate. En outre, les paiements peuvent être effectués à tout moment et seront reflétés immédiatement.

Le nouveau service prend également en compte les paiements par code QR. Ainsi, la plateforme donne l’opportunité aux de clients de payer leurs factures télécoms, d’électricité ou autres. Ils peuvent ajouter des fonds dans leur portefeuille numérique Telkom Pay via EFT, distributeur Nedbank, ou dans un magasin Pick n Pay, et effectuer des retraits aux distributeurs Nedbank et Pick n Pay.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Gabon : A Libreville, ST Digital forme des cadres d’entreprises à la Sécurité informatique

[Digital Business Africa] – Quelques semaines seulement après son implantation dans la capitale gabonaise Libreville, la filiale gabonaise du groupe ST Digital rentre dans son cœur d’activité, avec la formation de plusieurs cadres d’entreprises. Pour sa première vague qui s’est étalée du 30 novembre au 05 décembre 2020, la formation portait sur la Sécurité en environnement Microsoft. Elle était ouverte à toutes personnes appelée à participer à la gestion de l’outil informatique.

A ce titre, des chefs d’entreprise, des DSI, des responsable de la sécurité ou encore des administrateurs réseau et système de plusieurs groupes issus de plusieurs structures tels que la BGFI, Cofina assurances, l’Aninf et autres ont pris part à cette formation donnée par un formateur officiel et accrédité Microsoft Certified Trainer.

« Cette formation sur la sécurité informatique dans les entreprises s’adresse à tout administrateur systèmes et réseaux, à toute personne ayant à gérer l’outil informatique. Elle aide les consultants SI à sensibiliser les futurs professionnels aux bonnes pratiques à acquérir. Elle a vocation à présenter l’état de l’art et les bonnes pratiques de la mise en place de la sécurité informatique dans les entreprises comme nous les connaissons dans nos pays disposant de moyens limités », explique ST Digital Gabon.

Au terme de la formation, les participants sont capacités sur au moins trois aspects : Les principes de base de la gestion des aspects de la sécurité informatiques en entreprise ; la maitrise du PKI et les Active Directory Certificat Service  et la protection efficace des domaines de Windows.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun / Régulation : Paul Biya renforce les pouvoirs de l’ART et de son DG, le Pr Philémon Zoo Zame

[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des télécommunications (ART) est désormais « un établissement public à caractère spécial, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ». Son nouveau statut spécial a été acté hier par le président de la République, Paul Biya, qui a signé le décret N°  2020/727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART.

D’après le précédent texte, notamment le décret N°  2012/203 du 20 avril 2012 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART, cette agence était considérée comme « un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ».

Ce caractère spécial octroie en effet à l’ART plus de pouvoir, plus d’avantages et de flexibilité pour mieux exercer ses missions de régulation, de contrôle, de suivi des activités de communications électroniques au Cameroun, et de ce fait, accroît sa performance. Digital Business Africa vous présente trois changements majeurs.

Première innovation, sa gestion.

Le caractère spécial de son statut fait qu’elle est désormais « gérée suivant les règles de la comptabilité privée, conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du Groupement d’intérêt économique.

En clair, il n’y aura plus d’agent comptable comme par le passé. L’article 29 du précédent décret indiquait qu’un agent comptable, nommé par arrêté du Ministre des Finances parmi les comptables du Trésor, est chargé de l’exécution des opérations financières de I’Agence. « A ce titre, il enregistre toutes les recettes et toutes les dépenses ; assure le règlement des dépenses effectuées ; s’assure de la régularité des dépenses », stipulait les textes de 2012. L’agent comptable avait seul qualité pour opérer tout maniement des fonds ou des valeurs et signer les chèques relatifs aux décaissements des fonds. Il était responsable de la tenue des comptes et de la sincérité des écritures.

Désormais, selon l’article 40 du nouveau décret, « les comptes de l’Agence sont tenus selon les règles du système comptable OHADA. Ils doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière ».

Aussi, l’exercice budgétaire de l’ART commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de chaque année (Art. 36) Son budget annuel est assorti d’un plan de performance et présenté sous forme de Sous programmes en cohérence avec la politique publique nationale et sectorielle.

L’article 41 précise qu’en cas d’excédent budgétaire constaté à la fin de l’exercice, cinquante pour cent (50%) dudit excédent est affecté au Fonds spécial des télécommunications, et l’autre moitié est consacrée à l’acquisition des équipements de régulation et de contrôle. Pour remplacer l’agent comptable, le Conseil d’Administration de l’ART désigne un ou plusieurs commissaires aux comptes choisis parmi les experts inscrits à l’Ordre National des Experts Comptables du Cameroun (ONECCA), après appel à candidatures conduit par le directeur général.  Le conseil d’administration fixe les honoraires du ou des commissaires aux comptes dont la durée du mandat ne peut être supérieure à trois (03) ans renouvelable une (01) fois.

Toutefois, l’ART reste soumise au contrôle des organes compétents de l’Etat. Ses ressources financières sont des deniers publics et sont gérées selon les règles prévues par le régime financier de l’Etat.

Deuxième innovation majeure, la gestion des marchés publics.

L’ART n’est plus assujettie aux dispositions du Code des marchés publics (Art.53). Son conseil d’administration bénéficie de plus de responsabilité aux fins de s’assurer du respect des règles de transparence. «  Le conseil d’administration s’assure des règles de transparence, de concurrence, d’égalité de traitement des candidats et de juste prix. Une résolution du conseil d’administration précise les modalités d’organisation et de fonctionnement de la Commission Interne de passation des marchés, de désignation de ses membres et d’évaluation des offres », précisent les deux alinéas de l’article 53.

Les missions de régulation de l’ART exigent la mise à disposition des équipements et des outils indispensables aux activités régulation, de suivi et de contrôle de ce secteur en perpétuelle mutation. Le nouveau statut spécial attribué à l’ART lui permettra un l’assouplissement des procédures des marchés publics pour l’acquisition des outils de régulation, de suivi et de contrôle. Car, les délais par le passé étaient assez longs pour avoir le OK pour la validation d’un marché public.

Troisième innovation majeure, ses pouvoirs de sanction et de recouvrement.

Jusqu’ici, les sanctions de l’ART étaient attaquées en justice par les opérateurs Orange et MTN. Certaines affaires sont même encore pendantes en justice, freinant ainsi l’application de ces sanctions et le paiement des amendes y relatives. Désormais, les sanctions de l’ART sont d’application immédiate.  

L’Agence dispose en effet des pouvoirs de régulation, de contrôle, d’investigation, d’injonction, de coercition et de sanction. A ce titre, elle est habilitée à : « prononcer des sanctions à l’encontre des opérateurs et exploitants contrevenants. Lesdites sanctions constituent des titres exécutoires ». (Art.6). Sauf que ces sanctions sont rarement appliquées rapidement. L’un des challenges de l’ART pour l’année 2020 était d’ailleurs de travailler davantage pour la récupération de ses créances. Les sanctions pécuniaires qu’elle prononce à l’encontre des contrevenants seront donc désormais d’application immédiate.

En effet, au titre du recouvrement, l’ART bénéficie désormais des prérogatives du privilège du trésor. (Art.35). Le privilège du trésor étant, selon les experts, une prérogative qui garantit le recouvrement de tous les impôts, droits, taxes et pénalités relevant de la compétence de la Direction générale des impôts.   Et ce privilège du Trésor porterait sur tous les biens meubles et effets mobiliers du contribuable quel que soit le lieu qu’ils se trouvent.

Au regard de ces trois innovations majeures, certains observateurs avertis de l’Agence pensent que l’ART dirigée par le Pr Philémon Zoo Zame aura désormais des coudées franches, parce que certains freins liés à sa performance sont levés. Aussi, le rôle du CA présidé par le Pr Justine Diffo sera également déterminant. Vivement que les consommateurs, protégés de l’ART, ressentent rapidement les effets de cette réorganisation !

Par Beaugas Orain DJOYUM

Les pouvoirs de l’ART.

« Article 6 : Pour l’accomplissement de ses missions, l’Agence dispose des pouvoirs de régulation, de contrôle, d’investigation, d’injonction, de coercition et de sanction. A ce titre, elle est habilitée notamment à :

a) commettre ses Agents assermentés qui peuvent de ce fait accéder aux locaux, terrains ou moyens de transport à usage professionnel ; demander communication de tout document professionnel et en prendre copie ; recueillir, sur convocation ou sur place, les renseignements et justifications ;

b) fixer les procédures de sa saisine en cas de litiges entre opérateurs et de leur règlement ;

c) faire constater les infractions qui ne peuvent se révéler que par un contrôle systématique et pluriel des intervenants dans le secteur par les Officiers de Police Judiciaire, ainsi que les Agents assermentés commis à cette fin ;

d) recueillir des informations et des documents nécessaires auprès des opérateurs exploitants des réseaux et fournisseurs de services, dans le cadre de leur convention et de leur cahier des charges, pour s’assurer du respect par ceux-ci des obligations qui sont imposées par les textes législatifs et réglementaires en vigueur ;

e) régler les litiges d’une part, entre les autorités de certification, les prestataires des services de sécurité des réseaux et des systèmes d’information et, d’autre part, entre ces derniers et les utilisateurs ;

f) prononcer le retrait du titre d’exploitation à l’encontre de tout titulaire d’une autorisation qui ne se conforme pas à la mise en demeure qui lui a été adressée, dans le respect des formes et procédures ayant régi sa délivrance ;

g) prononcer des sanctions à l’encontre des opérateurs et exploitants contrevenants. Lesdites sanctions constituent des titres exécutoires ;

h) prendre des mesures conservatoires nécessaires pour faire assurer la continuité du service et protéger les intérêts des usagers. »

Les pouvoirs du directeur général

ARTICLE 27.- (1) L’Agence est placée sous l’autorité d’un directeur général, assisté éventuellement d’un directeur général-adjoint.

(2) Le directeur général et le directeur général-adjoint sont nommés par décret du Président de la République, pour un mandat de trois (03) ans éventuellement renouvelable deux (02) fois.

(3) Le renouvellement prévu à l’alinéa 1 ci-dessus est tacite.

(4) Dans tous les cas, les mandats cumulés du Directeur Général ou du Directeur Général-Adjoint ne peuvent excéder neuf (09) ans.

(5) Les fonctions de Membre du Gouvernement ou assimilés, de parlementaires, de magistrats exerçant auprès d’une juridiction ou de membre du Conseil Constitutionnel sont incompatibles avec celles du Directeur Général ou du Directeur Général-Adjoint.

ARTICLE 28.- (1) Sous le contrôle du conseil d’administration, le directeur général est chargé de la gestion et de l’application de la politique générale de l’Agence.

A ce titre, il est chargé notamment :

a) d’assurer la direction administrative et financière de l’Agence •

b) de préparer le projet de budget et de performance, de produire le compte administratif ainsi que le rapport annuel de performance ;

c) de préparer les résolutions du Conseil d’Administration, d’assister avec voix consultative à ses réunions et d’exécuter ses décisions ;

d) de proposer un plan de recrutement du personnel au Conseil d’Administration ;

e) de nommer aux postes de responsabilités sous réserve des compétences dévolues au Conseil d’Administration ;

f) de gérer les biens meubles, immeubles, corporels et incorporels de l’Agence, dans le respect de son objet social et les pouvoirs du Conseil d’Administration ;

g) de soumettre à l’adoption du Conseil d’Administration, les projets de plan d’organisation de l’Agence, de Règlement Intérieur, des statuts du personnel, de la grille des rémunérations et avantages du personnel ;

h) de préparer le plan d’investissement, les rapports d’activités, ainsi que les comptes et les états financiers qu’il soumet au Conseil d’Administration pour approbation et arrêt ;

i) de noter et licencier le personnel sous réserve des pouvoirs du Conseil d’Administration ;

j) de recruter le personnel, conformément au plan de recrutement approuvé par le Conseil d’Administration ;

k) de proposer au conseil d’administration de nommer et de démettre de leurs fonctions, les représentants de l’Agence aux assemblées générales et aux Conseils d’Administration d’autres entreprises ;

I) de prendre, dans les cas d’urgence, toute mesure conservatoire nécessaire à la bonne marche de l’Agence, à charge pour lui d’en rendre compte au Conseil d’Administration ;

m) de procéder aux achats, de passer et de signer les marchés, contrats et conventions, en assurer l’exécution et le contrôle dans le strict respect du budget, et conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

(2) Le directeur général peut déléguer une partie de ses pouvoirs.

Source : Décret N° 2020/727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART.

Pour un meilleur référencement des utilisateurs, Google lance les People Cards

[Digital Business Africa] – Le géant américain Google annoncé le lancement le 1er décembre d’une nouvelle fonctionnalité réservée aux téléphones portables qui permet aux internautes de mieux se faire connaître sur Google Search. Les ‘‘People Cards’’ permettent en effet aux personnes de créer leur présence sur la recherche sous la forme d’une carte (similaire au Google Search Knowledge Panel) qui inclut tous les détails qu’elles souhaitent que les autres personnes aient à leur sujet.

Pour de nombreuses personnes, qu’elles soient créatrices de contenu, professionnelles ou simplement désireuses de se démarquer, il est important d’avoir une présence en ligne. La mission de Google a toujours été d’organiser l’information et de la rendre utile et accessible, et nous offrons maintenant un nouveau moyen aux personnes qui veulent être trouvées et organiser les informations les concernant, directement sur la recherche, sur leur téléphone portable“, explique Olumide Balogun, le responsable des applications consommateurs pour l’Afrique subsaharienne chez Google.

Il explique ensuite que pour les personnes qui n’ont pas de site web officiel, ou pour celles qui partagent un nom avec beaucoup d’autres, les cartes de personnes sont un moyen facile de créer ou de distinguer leur présence sur la recherche.

Selon Google, toute personne possédant un compte Google peut créer une People Card en recherchant simplement son nom et en appuyant sur l’invite “Ajoutez-moi à la recherche”. Il suffit alors d’ajouter une photo, une description, des liens vers des profils sociaux et d’autres informations qu’il souhaite faire connaître aux autres.

Ecrit par Jephté Tchemedie

L’accès des ménages à l’Internet dans les zones urbaines a doublé par rapport aux zones rurales (UIT)

[Digital Business Africa] – L’Union internationale des télécommunications (UIT) a rendu public son rapport “Measuring Digital Development” 2020, qui rassemble les faits majeurs qui ont marqué le secteur des télécommunications dans le monde.

De manière générale, le rapport indique que les lacunes en matière de connectivité dans les zones rurales sont particulièrement prononcées dans les pays les moins avancés, où 17 % de la population rurale vit dans des zones sans aucune couverture mobile, et où 19 % de la population rurale n’est couverte que par un réseau 2G. En outre, selon les données de 2019, environ 72 % des ménages dans les zones urbaines ont accès à l’internet à domicile, soit près de deux fois plus que dans les zones rurales (38 %).

Une conclusion qui laisse perplexe Houlin Zhao, le secrétaire général de l’UIT qui s’interroge : «Combien de temps encore pouvons-nous tolérer l’écart important de connectivité des ménages entre les zones urbaines et rurales ? À l’ère de la COVID-19, où tant de personnes travaillent et étudient à domicile, cette édition de Mesurer le développement numérique : Faits et chiffres envoie le message clair que l’accélération du déploiement des infrastructures est l’un des problèmes les plus urgents et les plus déterminants de notre époque », souligne le DG de l’UIT.

Le rapport révèle aussi qu’environ un quart de la population des pays les moins avancés et des pays en développement enclavés, et environ 15 % de la population des petits États insulaires en développement n’ont pas accès à un réseau mobile à large bande, ce qui est en deçà de la cible 9.c des objectifs de développement durable visant à accroître sensiblement l’accès aux technologies de l’information et des communications et à s’efforcer de fournir un accès universel et abordable à l’internet dans les pays les moins avancés d’ici 2020.

Cependant, l’utilisation d’Internet est toujours plus répandue chez les jeunes, indépendamment de la région ou du niveau de développement. Alors qu’un peu plus de la moitié de la population mondiale totale utilise l’internet, la proportion de l’utilisation de l’internet passe à près de 70 % chez les jeunes de 15 à 24 ans. Dans les pays les moins avancés, 38 % des jeunes utilisent l’internet, alors que la part globale des personnes qui l’utilisent, y compris les jeunes, s’élève à 19 %.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Afrique de l’Ouest : Aidé de Nokia, Togocom déploie son réseau 5G

[Digital Business Africa] – En Afrique de l’Ouest, la course à la 5G est véritablement lancée. Après le Kenya, le Finlandais Nokia a annoncé le 30 novembre 2020 avoir été sélectionné par le Groupe de télécommunication Togocom, propriétaire entre autre de Togocel dans le cadre d’un accord de trois ans pour déployer la 5G dans tout le Togo.

Dans la capitale Lomé, le réseau 5G a été récemment lancé. Ce qui était ainsi la première fois qu’un réseau 5G se déploie en Afrique de l’Ouest. L’accord, qui prévoit également l’amélioration des réseaux 2G, 3G et 4G existants, renforcera la position de Togocom sur le marché togolais ainsi que la pérennité de son infrastructure pour la prochaine génération de services numériques destinés aux citoyens togolais.

Dans le cadre de cet accord, Nokia fournira des équipements de sa gamme complète AirScale, notamment des stations de base AirScale, des solutions d’antennes adaptatives MIMO massives AirScale qui permettent à Togocom de proposer aux abonnés des expériences 5G de premier plan avec une latence, une connectivité et une capacité ultra-faibles.

Nokia déploie également des solutions logicielles de monétisation 5G, de gestion des données et d’opérations numériques dans le cadre de son logiciel d’infrastructure CloudBand ouvert et évolutif, permettant à Togocom de saisir de nouvelles opportunités de revenus 5G, d’améliorer la vitesse et l’agilité des affaires et de rationaliser les opérations réseau de l’opérateur.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : Patrice MELOM, DG du port de Kribi, dénonce les faux profils Facebook qui lui sont attribués

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, Patrice Barthelemy Melom, le directeur général du Port autonome de Kribi est la cible des arnaqueurs 2.0. Dans un communiqué publié par ses services, il « informe, pour le condamner que les réseaux sociaux en général et Facebook en particulier sont actuellement truffés de faux profils au nom de Patrice MELOM, Directeur Général du Port Autonome de Kribi ».

On apprend du même document qu’ ’‘il s’agit de comptes crées par des individus mal intentionnés, sans foi ni loi, et alimentés au quotidien par des publications mensongères, annonçant notamment des ventes aux enchères de véhicules au port de Kribi. Activité n’ayant pourtant jamais été organisée au Port Autonome de Kribi’’.

Si Patrice Barthelemy Melom indique sa volonté ‘‘d’engager des poursuites judiciaires contre ces personnes en cas de récidive, il précise bien qu’il n’est concerné ni de près, ni de loin par les informations fallacieuses qui circulent sur ces faux profils portant son nom’’.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Togo : L’ARCEP prend acte de la cessation des pratiques de différenciation tarifaire intra et interréseaux

[ARPCE – LOME, Togo, le 26 novembre 2020] – L’ARCEP prend acte de la cessation des pratiques de différenciation tarifaire intra et interréseaux et de la baisse de près de 30% des tarifs des communications inter-réseaux d’Atlantique Télécom Togo (Moov) et Togo Cellulaire.

L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) avait notifié, en date du 12 novembre 2020, aux sociétés Atlantique Télécom Togo (Moov) et Togo Cellulaire deux mises en demeure (n°2020-001/ARCEP/CD et n°2020-002/ARCEP/CD), pour pratiques de différenciation des tarifs des communications intra et inter-réseaux en violation de leurs cahiers de charges.

En réaction, les deux opérateurs de téléphonie mobile ont procédé à l’alignement de leurs tarifs de communications intra et inter-réseaux. L’ARCEP avait, toutefois, relevé que, tout en se conformant à cette injonction, Atlantique Télécom Togo (Moov) et Togo Cellulaire avaient augmenté de 10 FCFA /minute, les tarifs des communications intra-réseaux ; ce que l’Autorité de régulation avait désapprouvé en leur adressant deux courriers, en date du 20 et du 23 novembre 2020.

Suite à cette interpellation et afin de tenir compte de cette exigence de l’ARCEP, les deux opérateurs ont réaménagé leurs grilles tarifaires, en supprimant ladite augmentation. Cette procédure engagée par l’ARCEP, dans le cadre de ses prérogatives règlementaires, a permis, outre la cessation des pratiques de différenciation tarifaire, une baisse de 30 FCFA/minute (soit près de 30%) sur les tarifs des communications inter-réseaux, au bénéfice des consommateurs.

Par l’ARCEP Togo

Côte d’Ivoire : Le gouvernement sollicite l’expertise d’Orange pour digitaliser la filière Riz

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, le gouvernement mise sur le digital pour booster la productivité de la filière du riz. A cet effet, le ministère ivoirien de la Promotion du riz a signé le 27 novembre 2020 à Abidjan, un accord-cadre avec l’opérateur de téléphonie mobile Orange en vue de lancer une plateforme digitale exclusivement dédiée à la filière.

Cette plate-forme automatisera l’ensemble des activités de la filière tout en permettant la veille électronique, l’accès aux informations hydrologique“, explique Gaoussou Touré, le ministre de la Promotion du riz. Il ajoute que la plateforme fournira des informations météorologiques ainsi que des données sur la gestion globale des acteurs et des partenaires.

Pour la rendre plus accessible des producteurs, une application mobile facile d’utilisation est prévue, ainsi qu’un système de paiement électronique. Pour le ministre Gaoussou Touré, l’objectif c’est de parvenir à “la transparence au niveau de la chaîne de valeur“.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Internet : Spacecom et Paratus s’associent pour couvrir 22 pays africains avec le large bande

[Digital Business Africa] – Le géant Spacecom, opérateur de la flotte de satellites AMOS a annoncé le 30 novembre 2020 la signature d’un contrat avec le fournisseur panafricain de services de télécommunications Paratus. Ce contrat prévoit la connexion à la large bande de plus de 22 pays africains via le satellite numérique AMOS-17.

Les performances et les capacités uniques d’AMOS-17, son architecture de service très flexible, combinées à sa position centrale au-dessus de l’Afrique, constituent une excellente solution aux besoins numériques croissants en Afrique. Nous sommes heureux de confier des services au satellite AMOS-17, qui offrira à une grande variété d’utilisateurs une couverture rentable et omniprésente ainsi qu’une connectivité fiable, allant des régions éloignées aux marchés maritimes et aéronautiques“, explique Spacecom dans un communiqué.

AMOS-17 est un satellite HTS numérique. La couverture du satellite HTS en bande C, en bande Ka et en bande Ku, permet de combiner de larges faisceaux régionaux et des faisceaux ponctuels à haut débit qui maximisent le débit et l’efficacité spectrale. AMOS-17 assure la connectivité entre l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Europe, l’Inde et la Chine.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Kenya : DiData fait appel à Telco Systems pour renforcer son réseau Ethernet

[Digital Business Africa] – Au Kenya, Telco Systems, fournisseur de solutions SDN/NFV, CE 2.0, MPLS et IP a annoncé avoir signé un accord avec le fournisseur de services technologiques Dimension Data. Cet accord vise la mise à niveau du réseau Ethernet au Kenya de Dimension Data par Telco Systems.

La modernisation du réseau, qui devrait être achevée au début de l’année 2021, permettra à Telco Systems de doubler la capacité du réseau Ethernet de Dimension Data au Kenya. De manière pratique, Dimension Data espère doubler sa largeur de bande et ses vitesses des services internet, dans un contexte marqué par une augmentation de 5,1% de la demande de connectivité entre avril et juin 2020, en raison des mesures de maintien à domicile liées à la pandémie COVID-19.

Dimension Data fournit des services avancés de cloud computing, de communication, de connectivité et d’opérateur aux organisations des secteurs public et privé au Kenya et dans d’autres pays de la région, notamment en Afrique du Sud, au Nigeria, au Ghana, en Tanzanie et en Ouganda.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Togo : Le régulateur ouvre une procédure de sanction contre Togocel

[Digital Business Africa] – Au Togo, l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) a confirmé avoir ouvert une procédure de sanction à l’encontre de l’opérateur de téléphonie mobile Togocel, filiale de Togocom. En cause, des ” désagréments et dysfonctionnements graves sur les services T-Money, et défaut d’information à l’endroit des consommateurs, en violation des clauses de leurs cahiers de charges“, explique l’Arcep. Une référence faite à l’interruption des services de T-Money le 17 novembre 2020.

« La société Togo Cellulaire n’ayant informé, ni l’Autorité de régulation, ni ses clients, l’ARCEP l’a interpelée le 17 novembre 2020 en vue de s’expliquer, d’une part, sur les causes de ces défaillances qui nuisent gravement à la qualité des services via le canal USSD, et d’autre part, sur les mesures prises pour y remédier », explique l’ARCEP dans son communiqué. Elle ajoute : « les explications fournies par Togo Cellulaire ont été jugées irrecevables », et l’ARCEP a décidé d’ouvrir une procédure de sanction à son encontre.

En réaction à la décision du régulateur à son encontre, Togocom a indiqué qu’elle se conformerait « aux directives et lignes directrices du régulateur », et qu’elle s’efforçait « d’améliorer la qualité de son service, de réduire les temps d’arrêt et les coûts ». Si pour l’instant on ignore quelle sera la nature ou encore l’importance de la future sanction, toujours est-il qu’elle pourrait potentiellement entraver l’ambition de Togocel de réaliser le déploiement commercial de la 5G dès 2025 au Togo.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Kenya : Airtel choisit Nokia pour l’accompagner dans le déploiement de la 5G

[Digital Business Africa] – Au Kenya, la filiale locale du groupe indien Airtel a choisi le Finlandais Nokia pour l’accompagner dans le déploiement de son infrastructure 4 et 5G. Les deux entreprises ont signé un contrat d’une durée de trois ans qui prévoit la modernisation par Nokia des infrastructures télécoms d’Airtel Kenya, avec l’installation du matériel à haut débit 4 G et 5G de la gamme complète AirScale de Nokia.

D’après les deux partenaires, cette modernisation a débuté depuis juin 2020, et devrait couvrir des centaines de sites. Il s’agira notamment de moderniser la couverture existante du réseau d’accès radio (RAN) 2G, 3G et 4G dans les zones urbaines, semi-urbaines, les autoroutes, les lieux touristiques et les centres d’affaires à Nairobi et dans le reste du Kenya.

L’infrastructure de réseau de Nokia, à l’épreuve du temps, offrira également à Airtel Kenya la possibilité de passer en douceur à la 5G si nécessaire. Le réseau modernisé offrira une meilleure connectivité aux clients d’Airtel Kenya et l’accès à de nouveaux services de données à haut débit“, expliquent les deux sociétés dans leur communiqué conjoint.

Dans le cadre de cet accord, Nokia déploiera également sa solution logicielle NetAct, qui permet de gérer les réseaux d’Airtel Kenya en toute sécurité. Nokia fournira également des services de déploiement numérique, de planification de réseau et d’assistance technique pour aider Airtel à lancer ses services plus rapidement sur le marché et à garantir le respect des exigences de qualité.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Afrique du Sud : Vodacom lance Bright Sky, une application de sensibilisation à la violence sexiste

[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, la Fondation de l’opérateur de téléphonie mobile Vodacom a lancé une application baptisée “Bright Sky’’. Il s’agit d’un outil d’évaluation des risques et de sensibilisation pour aider à lutter contre la violence sexiste dans le pays

D’après Takalani Netshitenzhe, le directeur des affaires extérieures de Vodacom SA, l’application, lancée pour coïncider avec la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste des Nations unies, vise à soutenir le pilier de la prévention de la violence sexiste en tant qu’outil de sensibilisation. De ce fait, elle comporte des fonctions d’intervention qui s’interconnectent avec la police et le Centre de commandement de la lutte contre la violence sexiste (GBVCC).

Le taux d’infractions liées à la violence liée au sexe est sans précédent en Afrique du Sud. Selon le Centre pour l’étude de la violence et de la réconciliation, une femme sud-africaine sur quatre sera victime de la violence des hommes, et a cinq fois plus de chances d’être tuée. Aussi, une femme est assassinée toutes les trois heures dans le pays. La situation s’est aggravée pendant le confinement provoqué par la COVID-19. Pour illustrer l’ampleur du phénomène, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que ce fléau de la violence constituait la “deuxième pandémie”.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Lesotho : Vodacom conteste la décision du régulateur de valider au préalable la nomination de ses responsables

[Digital Business Africa] – Au Lesotho, la filiale locale du groupe sud-africain de télécommunications Vodacom a fait savoir qu’elle va faire appel de la directive de la Lesotho Communications Authority (LCA) qui prévoit que les opérateurs de télécommunications doivent demander l’approbation du régulateur avant de nommer tout haut fonctionnaire.

Vodacom Lesotho a lancé un appel pour faire réviser et annuler la directive de la Lesotho Communications Authority (“LCA”) visant à conférer à la LCA le pouvoir d’approuver la nomination des directeurs, des cadres, des hauts fonctionnaires et des auditeurs des sociétés détentrices de licences unifiées dans le secteur des communications“, explique un porte-parole de Vodacom, cité par nos confrères de Biztech Africa.

Cette annonce intervient alors que le régulateur du Lesotho a imposé aux opérateurs de télécommunications d’obtenir son approbation écrite préalable avant de procéder à la nomination des responsables. D’après une des directives contenues dans une lettre du PDG de la LCA, Mamarame Matela (photo), datée du 10 novembre 2020, “tous les détenteurs de licences unifiées doivent obtenir l’approbation écrite préalable de l’Autorité avant de nommer les directeurs, les directeurs généraux, les directeurs de la technologie, les directeurs financiers, les directeurs des opérations, les responsables des ressources humaines, les secrétaires d’entreprise, le responsable du service juridique, le responsable de la conformité, le responsable du marketing et des relations publiques, le responsable du commerce et des ventes, les auditeurs internes et les responsables de l’information“.

La même missive indique également que tous les agents existants doivent, dans les trois mois suivant la délivrance, soumettre leur demande d’approbation accompagnée d’un curriculum vitae complet indiquant les qualifications pertinentes, l’expérience dans leurs fonctions actuelles, y compris les certificats d’enregistrement auprès des organismes professionnels concernés, le cas échéant.

Une décision qui, dans la pratique, donne au régulateur le dernier mot dans la nomination des responsables à la tête des différents opérateurs. De fait, cela voudrait dire que d’une manière plus ou moins directe, le régulateur s’arroge le contrôle de tous les opérateurs télécoms présents sur son marché. De quoi raviver les tensions dans les relations très tendues entre le régulateur du Lesotho et les opérateurs.

En septembre 2020, la LCA menaçait de révoquer la licence de Vodacom, et lui a imposé une amende de 2,1 millions de dollars pour ‘‘défaut de nomination d’auditeurs indépendants entre 2015 et 2019’’. Un mois plus tard, Econet, avait également écopé d’une amende de 90 000 dollars pour avoir tardé à renouveler sa licence.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Sénégal : La Sonatel débute les tests sur la 5G et devient pionnier dans la zone UEMOA

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[Digital Business Africa] – Le Sénégal pourrait être l’un des pionniers en Afrique de l’Ouest à commercialiser la 5G. En effet, la Sonatel, filiale du groupe français Orange a annoncé le démarrage de l’expérimentation de la 5G au dans le pays, avec le concours de Huawei, le partenaire technique de Sonatel. Ce qui fait du Sénégal le premier pays à tester cette technologie dans la zone UEMOA.

« La 5G est une innovation technologique qui vient renforcer le dispositif de la télémédecine. Aujourd’hui il est possible pour un médecin d’être à Dakar et prendre en charge un patient qui se trouve dans une zone très reculée à Kédougou ou à Ziguinchor », explique le médecin Dr Babacar Fall qui apparaît dans une vidéo de démonstration de l’application de la 5G dans le domaine de la médecine, présentée par Sonatel. Dans la vidéo, le médecin collabore à distance avec une infirmière à partir d’un écran et d’équipements connectés.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : Des contenus en pidgin sur le site web du ministère de la Décentralisation pour mieux expliquer le rôle des régions

[Digital Business Africa] – Les premières élections régionales au Cameroun se tiennent ce mois de décembre 2020. Pour faciliter la compréhension de cette réforme attendue depuis plusieurs années et pour mieux faire comprendre aux populations le rôle des régions, le ministère de la Décentralisation et du Développement local a mis sur pied son site web (https://www.minddevel.gov.cm/) et créé sur ce site web une page spéciale Régionales.

Dans cette page, outre les contenus en textes et en PDF, des contenus audio-visuels en Pidgin sont accessibles pour mieux expliquer aux populations (principalement celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où le pidgin est parlé par le plus grand nombre) l’importance de la décentralisation et le rôle des régions.

L’on y trouve par exemple les textes de lois régissant la décentralisation, les contenus pour comprendre comment fonctionnent les régions, les nouvelles compétences transférées aux communes et aux régions, le financement de la décentralisation et bien d’autres ressources nécessaires à la compréhension du processus de réforme de l’administration camerounaise avec la décentralisation….

Pour Manyanye Paul IKOME, le chef de la Division de la Commnication et des Relations publiques du Minddevel, le choix de la langue pidgin est primordial, car lorsqu’on crée du contenu pour l’ensemble des Camerounais et que l’on cible également les populations des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où la langue anglaise est plus parlée, il est bon de s’exprimer de manière compréhensible par les populations cibles qui parlent beaucoup plus le pidgin.

D’après le chef de la Division de la Commnication et des Relations publiques du Minddevel, il y a assez de contenus (textes, vidéos et audios) déjà produits expliquant le rôle des Régions. “Chaque jour, un contenu sera publié sur le site web, mais également sur les comptes Facebook et Twitter du Minddevel qui rassemblent déjà plus de 30 000 abonnés”, indique Manyanye Paul IKOME.

Le sécretaire général du Minddevel, Fred Ebongue Makolle, pour sa part indique le ministère travaille à ce que ces contenus publiés sur le web deviennent viraux et accessibles au grand nombre de Camerounais.

Le ministre Georges Elanga Obam a réuni les journalistes camerounais le 26 novembre dernier pour leur présenter ce site web qui leur sera également utile. “Les premières élections régionales de l’histoire de notre pays se tiennent ce mois de décembre 2020. Et il existe sur ce site web des informations sur ces Régionales qui auront lieu. Ce site web est donc un otil utile pour faire votre métier de commnicateur, mais également pour faire oeuvre utile”, a indiqué le ministre qui a invité les journalistes à consulter régulièrement ce site web pour mieux s’informer avant d’informer le public.

Par Digital Business Africa

Kenya : Vers une scission de Safaricom ?

[Digital Business Africa] – Au Kenya, on pourrait assister au cours des prochains mois à une scission de l’opérateur télécoms national Safaricom. C’est en tous cas la proposition qui a été formulée par certains sénateurs, qui estiment que cette mastodonte devrait être divisée en deux sociétés : Mobile Services et M-PESA. De ce fait, Mobile services ne devrait se consacrer que sur les services de télécommunications, tandis que M-Pesa devrait se recentrer exclusivement sur le mobile money.

“Le marché n’est plus compétitif. Les autres opérateurs devraient être autorisés à opérer, en donnant à l’opérateur dominant son droit, mais aussi en permettant aux autres d’opérer, et en permettant l’innovation dans le pays“, explique la sénatrice Petronilla Were du comité des TIC. Elle ajoute que les conditions de concurrence devraient être égales pour les sociétés telles que Telkom et Airtel Kenya, qui opèrent à la merci de Safaricom, car elles lui doivent des milliards de shillings.

Elle est rejoint dans cette perspective par le sénateur Irungu Kang’ata qui trouve injuste qu’”au Kenya, vous avez une situation où un seul acteur dicte combien vous allez payer pour les paquets de données, pour les appels et le service de messages courts parce qu’il contrôle près de 90 % du marché“.

Il ajoute : “Dans une telle situation, je ne prévois pas qu’une autre entité se développe. Nous n’allons pas créer plus d’emplois et d’innovations dans cette industrie à cause de la domination d’une seule entité”.

Le sénateur Enock Wambua a pour sa part demandé à Safaricom de confirmer s’il s’agit d’une société de communication ou d’une institution bancaire. “Je suggère que Safaricom soit divisée en deux. Safaricom la société de communication, réglementée par l’Autorité de communication du Kenya (CAK), et la division M-Pesa réglementée par la Banque centrale du Kenya“, précise le sénateur.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Crypto-monnaie : La Chine lance le Yuan numérique et prend ses concurrents de cours

[Digital Business Africa] – Alors que la course à la crypto-monnaie est résolument engagée dans le monde, la Chine a pris de cours ses principaux concurrents avec le lancement du Yuan numérique, la crypto-monnaie chinoise. D’après le projet de loi y relatif, la crypto-monaie chinoise devrait être lancé en 2022.

De ce fait, la Banque centrale chinoise sera l’une des premières au monde à émettre sa propre crypto-monnaie. Les enjeux derrière le lancement par le gouvernement chinois sont immenses et visent entre autres de donner les moyens à la Chine de mieux contrer le dollar dans un contexte de guerre commerciale, et de positionner sa propre monnaie comme une monnaie des transactions internationales.

Dans le projet de loi qui instaure cette crypto-monnaie, le gouvernement chinois établit déjà ce qui apparaît comme le monopole de l’Etat sur le marché des monnaies numériques. En effet, l’article 22 du projet de loi stipule que ‘‘aucune unité ni personne ne peut produire ou vendre des pièces, coupons et jetons numériques pour remplacer le RMB en circulation sur le marché”. Ce qui de fait, ouvre la voie à des sanctions civiles et/ou pénales contre tout contrevenants.

Dans la même veine, la Chine a pris le soin de prendre également de l’avance sur les États-Unis et l’occident en rachetant massivement des brevets et des droits sur la blockchain. Ainsi, Pékin dispose de plus de 1 100 brevets qui rassemblent États et privés, tandis que Washington n’en dispose que de 600.
Ecrit par Jephté Tchemedie

AirBnB partage les données de ses utilisateurs avec le gouvernement chinois (Wall Street Journal)

[Digital Business Africa] – C’est une information qui ne viendra certainement pas apaiser les tensions grandissantes entre la Chine et les États-Unis qui se livrent une guerre commerciale et numérique, sous fonds d’accusations d’espionnages. Le journal américain ‘‘The Wall Street Journal’’ vient de publier ce qu’il présente comme étant la véritable raison de la démission de Sean Joyce, ancien directeur adjoint du FBI au poste de Directeur de AirBnB, seulement six mois après son entrée en fonction.

Alors qu’il avait officiellement évoqué une ‘‘différence de valeurs’’ pour justifier son départ, le média américain révèle qu’en réalité, Sean Joyce avait découvert que AirBnB partageait les données de ses utilisateurs avec le gouvernement chinois. Ces données concernaient celles des utilisateurs Chinois, mais également celles des étrangers qui séjournaient en Chine, Américains compris.

De manière détaillées, on apprend de ‘‘The Wall Street Journal’’ que les données en question concernent les numéros de téléphone, les adresses email et les messages entre les utilisateurs et AirBnB.

Aussi, toujours selon le média, le gouvernement Chinois aurait requis un accès en temps réel chaque fois qu’une personne réserve une propriété pour la première fois. Une requête à laquelle la société ne prévoit pas d’opposer une fin de non-recevoir, par crainte de perdre son droit d’exercer en Chine. Autant de choses avec lesquelles Sean Joyce n’aurait pas été d’accord, dénonçant les abus qui pourraient découler de ces mesures. Notons toutefois que ces allégations faites par ‘‘The Wall Street Journal’’ n’ont été ni confirmés, ni infirmés par le principal intéressé.

Ecrit par Jephté Tchemedie