[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Togo a publié le 03 février 2022 à Lomé au Togo une analyse comparative des tarifs pratiqués par les opérateurs de communications électroniques au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) pour des offres identiques ou similaires. Le benchmark a porté sur les offres mobiles (voix et data) et FTTH (fibre à domicile). Il en ressort les enseignements suivants :
Pour les offres mobiles : tarifs hors forfaits, forfaits mixtes (voix et data), forfaits data et forfaits voix
Pour les offres hors forfaits, le Togo se classe enfin parmi les tarifs les moins élevés à la suite de la procédure de sanction de l’ARCEP pour le non-respect de la non-différenciation tarifaire « on-net/off-net » qui a permis de baisser de 30% les tarifs inter-réseaux. Cependant, le volume d’appels n’est plus que de 8% en moyenne chez les deux opérateurs et diminue chaque mois du fait de la montée en puissance des forfaits.
Pour les offres forfaits : a. Concernant les forfaits 100% data, le Togo se positionne parmi les tarifs les plus élevés de la zone avec des tarifs jusqu’à 25 fois plus chers que le meilleur tarif de la zone. b. Concernant les forfaits 100% voix, les tarifs au Togo font partie des tarifs les plus élevés de la zone, jusqu’à 4 fois plus chers que le meilleur tarif de la zone. c. Concernant les forfaits mixtes, l’analyse a porté sur la partie voix qu’offrent les opérateurs dans ces forfaits. Les comparaisons montrent que les tarifs au Togo se situent dans la moyenne régionale.
Pour les offres data FTTH :
En entrée de gamme correspondant aux offres inférieures à 25 Mbps, le Togo se situe parmi les tarifs les plus bas, grâce à l’offre de 10 Mbps de GVA Togo à 15 000 F CFA par mois ;
En milieu de gamme correspondant aux offres à partir de 25 Mbps à 50 Mbps, les tarifs de Togo Telecom et GVA Togo s’inscrivent dans la moyenne régionale ;
En haut de gamme correspondant aux offres de 100 Mbps, les tarifs au Togo s’inscrivent dans la moyenne régionale, tout en étant 15 000 Fcfa plus élevés que le meilleur tarif de la zone.
En conclusion, pour les forfaits 100% data et 100% voix, le Togo fait partie des tarifs les plus élevés de la zone. En revanche, pour les offres au tarif de base, les forfaits mixtes (voix + data) et les offres fibre à domicile (FTTH), les tarifs au Togo s’inscrivent dans la moyenne régionale.
Pour rappel, l’ARCEP, dans sa détermination à faire baisser les tarifs, a déjà adopté, par décision n°011/ARCEP/DG/21 du 19 janvier 2021, des principes de tarification juste et raisonnable ayant conduit à (i) une meilleure transparence et comparabilité des offres en vue de mieux orienter le choix des consommateurs ; (ii) une durée de validité illimitée des recharges de crédit de communication au tarif de base tant que la carte SIM est active ; (iii) une durée de validité raisonnable pour les offres forfaits et promotionnelles ; (iv) un plafonnement à 3% des frais de transfert du crédit de communication de compte à compte ; (v) un plafonnement à 20 F CFA par appel, aux services d’assistance clientèle des opérateurs, quelle que soit sa durée.
Toutefois, ces mesures ont certes entrainé de nouvelles offres sur le marché mais n’ont pas permis de baisser les tarifs de manière substantielle. En effet, ceux-ci demeurent toujours élevés par rapport à la majorité des pays de l’UEMOA.
L’ARCEP exhorte une fois de plus les opérateurs, bien que jouissant d’une liberté de fixation des tarifs de détail, à plus de responsabilité pour un accès des consommateurs aux services mobiles à un prix plus juste et raisonnable en vue d’accélérer le développement de l’économie numérique au Togo.
Conformément à sa vision, telle que déclinée dans son Plan stratégique 2021-2023, l’ARCEP a inscrit la protection des droits des consommateurs au cœur de ses priorités. A ce titre, elle publie régulièrement des études et enquêtes pour éclairer les choix des consommateurs. Au-delà, et par devoir d’information et de transparence, l’ARCEP s’engage à informer, chaque fois que de besoin, les consommateurs sur la situation et les améliorations progressives, notamment en matière de qualité de service et de tarifs.
[DIGITAL Business Africa] – Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a organisé ce 17 mai 2022 à Lomé au Togo, au profit d’une trentaine de journalistes et représentants de associations de consommateurs, un atelier de renforcement de capacités portant sur « Le rôle du journaliste dans le dispositif de régulation par la donnée».
La rencontre, présidée par Michel Yaovi GALLEY, Directeur Général, conçue sur le modèle d’un master class, avait pour objectif majeur de jeter, à travers des échanges constructifs, les bases d’un vaste programme d’optimisation des contenus rédactionnels afin d’accroître leur impact auprès des consommateurs et publics cibles.
A titre de rappel, la régulation par la donnée consiste, entre autres, à miser sur la puissance de l’information pour orienter le marché et le choix des consommateurs ; sa mise en œuvre suppose au préalable la collecte, l’analyse et le traitement de données. Conformément à son Plan stratégique 2021-2023, l’ARCEP a inscrit la régulation par la donnée au cœur de sa vision qui se traduit dans la formule : « promouvoir l’accès aux services numériques par une régulation par tous et pour tous».
Dans sa conférence inaugurale, Michel Yaovi GALLEY a déclaré : « En s’appuyant sur des outils technologiques de dernière génération ainsi que sur sa plateforme de contrôle et de supervision de la qualité de service (QoS), l’ARCEP démontre aussi bien son savoir-faire que son faire savoir ; tels sont les rudiments d’une stratégie de régulation par la donnée ».
La régulation par la donnée ne saurait prospérer sans la contribution des journalistes qui, par la production de contenus et d’analyses pertinents, éclairent et guident les choix des consommateurs. Les travaux de cet atelier ont été, en ce sens, articulés autour de deux thématiques majeures : l’une portant sur la régulation par la donnée et l’autre, plus pratique, relative aux techniques rédactionnelles liées à l’exploitation des communiqués de presse.
A l’issue des échanges, les participants ont effectué une visite guidée du centre de contrôle et de supervision QoS et ont ainsi pu appréhender les réalités des avancées technologiques dans le domaine de la régulation par la donnée ; désormais outillés, ils pourront pleinement jouer leur partition en tant que maillon de la chaîne de transmission des messages.
[DIGITAL Business Africa] – Les messages de sensibilisation du ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun en vue d’un meilleur usage du web et des réseaux sociaux.
[DIGITAL Business Africa] – Selon les données de l’ARPCE Congo, le marché congolais de l’internet mobile au premier trimestre 2022 (T1-22) est constitué de deux opérateurs dominants que sont MTN et Airtel dont les offres d’accès sont essentiellement prépayées. Ce marché est composé à 98% d’abonnés prépayés, contre 2% d’abonnés postpayés.
Au premier trimestre 2022 (T1-22), MTN et Airtel totalisent plus de 3,02 millions d’abonnés et ont généré un revenu total de 12,9 milliards de F CFA, dont 7,9 milliards proviennent du trafic issu de la technologie 4G et 4,8 milliards de la technologie 3G.
Ces opérateurs ont généré au T1-22, un trafic total de 7,8 milliards de mégaoctets (Mo). Les abonnés utilisent de moins en moins le GPRS/EDGE/2G au profit de la 3G et de la 4G qui représentent respectivement 37,1% et 61,6% du trafic total d’accès à l’internet mobile.
Le nombre d’abonnés du marché de l’internet mobile au Congo a augmenté de 0,4% au 1er trimestre 2022. Avec une part de marché de 66,5%, l’opérateur MTN a vu le nombre de ses abonnés augmenté en cette même période de 7,0%, passant de 1,8 à 2,0 millions, tandis que celui de l’opérateur Airtel a diminué de 10,6%, passant de 1,13 à environ 1,01 million d’abonnés. L’opérateur Airtel a 33,5% de part de marché.
Le tarif pondéré du mégaoctet est de 1,65 F CFA. Ce tarif a baissé de 12,5% entre T1-21 et T1-22, alors que le trafic total a augmenté de 13,1% au cours de la même période.
[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) du Congo Brazzaville, conduite par son Directeur Général, Louis-Marc SAKALA, a effectué, du 2 au 3 mai 2022, une visite de travail au siège social de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à Genève en Suisse.
À l’occasion de cette mission de 48 heures, le Directeur Général de l’ARPCE, accompagné de sa délégation, a été reçu lundi 2 mai 2022 en matinée par le Secrétaire Général de l’UIT, Houlin Zhao.
Au menu des échanges de cette visite officielle, un tour d’horizon sur l’état des marchés des télecoms en République du Congo. Les discussions ont porté notamment, sur les technologies utilisées dans le pays (2G, 3G, 4G et bientôt la 5G), la coordination des fréquences aux frontières, la mise en œuvre du free roaming dans la sous-région, la connectivité des écoles, des administrations et des zones blanches ainsi que le renforcement des capacités grâce au Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE).
Les deux personnalités ont aussi abordé la question des contributions du Congo à l’UIT. Sur ce dernier point, le Régulateur Congolais a été félicité par le Patron de l’UIT pour le respect des engagements pris quant à l’apurement de la dette du Congo. Grâce à cette volonté de l’ARPCE, le pays a retrouvé son droit de vote dans cette instance internationale.
Le Directeur Général de l’ARPCE a eu le plaisir de présenter à son hôte, le premier Livre Blanc des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique en République du Congo, édité par l’institution qu’il dirige. Appréciant la qualité du document, le Secrétaire Général de l’UIT a vivement encouragé l’ARPCE pour son dynamisme tout en émettant le vœu de visiter très prochainement la République du Congo.
Après cette visite officielle, la délégation congolaise a eu des réunions de travail, deux jours durant, avec les différents départements et secteurs de l’UIT. Ce qui a permis aux cadres de l’ARPCE de mieux comprendre le fonctionnement de l’UIT, ses champs de compétences, les opportunités de partenariats qui peuvent être établis avec les pays membres, les financements des projets télecoms mis en œuvre par l’UIT sur les différents continents.
Cette visite qui a permis aux différentes parties d’explorer des niches de collaboration qui pourraient exister entre le Congo et cette agence internationale spécialisée des Nations Unies, a donné également l’opportunité à la délégation de l’ARPCE de solliciter une assistance technique de l’UIT sur la future révision de la loi portant réglementation du secteur des Communications Électroniques et un rééchelonnement du paiement de la dette du pays.
Précisons que les domaines prioritaires de l’UIT sont: l’accessibilité, le Large bande, les changements climatiques, la cybersécurité, la fracture numérique, les télécommunications d’urgence, l’Internet, les femmes et les jeunes filles dans les TIC, jeunesse et établissements universitaires.
Pour l’ARPCE, cette mission de travail s’est inscrite en droite ligne de son leitmotiv 2022 qui est: « À la conquête de l’international pour améliorer la note du pays dans les secteurs régulés ». Cela, conformément à la vision de l’institution qui est de « Faire entrer le pays dans le top 5 des pays africains leaders des Postes et des Communications Électroniques ».
[DIGITAL Business Africa] – Brazzaville sera durant trois jours la capitale africaine et francophone de la régulation des télécommunications et du numérique. L’ARPCE Congo organise du 23 au 24 mai 2022 le 19e séminaire du FRATEL (Réseau francophone de la régulation des télécommunications) sous le thème : « Quels défis pour la sécurité des réseaux de nouvelle génération ? ». Ce séminaire sera suivi d’une session extraordinaire de l’ARTAC (Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale) le 25 mai 2022.
Il s’agit ici d’importantes réunions techniques qui donneront l’opportunité aux régulateurs francophones des TIC, des Télécoms et du numérique d’aborder les sujets d’actualité et d’avenir dans le secteur des télécommunications.
« Ce sera avec plaisir que les équipes de l’ARPCE Congo et moi-même recevront tous nos homologues régulateurs d’Afrique et d’ailleurs pour échanger autour de la cybersécurité et de la résilience de nos réseaux », s’impatiente Louis Marc SAKALA, le directeur général de l’ARPCE.
La bande d’annonce de ces deux RDV
Le réseau Fratel organise chaque année un séminaire et une réunion annuelle. Les autorités de régulation membres du Fratel accueillent à tour de rôle ces évènements.
L’ARTAC pour sa part est une organisation interétatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC. Elle a été créée avec des objectifs précis pour relever certains défis qui se posent dans la sous-région Afrique centrale. Des organes, mis en place à la création, concourent à son fonctionnement.
Elle a été créée pour constituer une plateforme d’échanges en vue de l’harmonisation des points de vue dans la sous-région, la formation et l’entraide face aux défis rencontrés.
L’adhésion des régulateurs des pays membres s’est faite en plusieurs étapes : À la création en 2004, quatre régulateurs des pays ont adhéré à l’ARTAC : le Gabon, le Cameroun, le Congo et la RCA. En 2006, 3 adhésions portant à 7 le nombre de pays, soit : le Gabon, le Cameroun, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC et le Tchad. En 2007, la Guinée Équatoriale a sollicité l’adhésion mais n’a continué à participer qu’en qualité d’observateur.
Par ailleurs, les régulateurs d’autres pays de la CEMAC-CEEAC tel que Sao Tomé et Principe et la Guinée Bissau prennent part aux travaux et activités de l’ARTAC, mais n’en sont pas membres.
[DIGITAL Business Africa] – Après Libreville au Gabon le lundi 16 mai 2022, le Ministère des Finances (Minfi) du Cameroun a posé ses valises dans la ville de Douala le mardi 17 mai pour le lancement et la présentation de l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne « ECMR 6,25% net 2022-2029 ».
Ce 6e emprunt obligataire, lancé par l’Etat du Cameroun témoigne de l’engagement du gouvernement à répondre d’une part aux attentes de la population pour le développement du pays. L’emprunt obligataire par appel public à l’épargne « ECMR 6,25% net 2022-2029 » est donc initié pour le financement de certains projets de développement inscrits au budget de l’Etat pour l’exercice 2022. Le montant de cette émission est fixé à 200 milliards de F.Cfa.
La cérémonie de lancement de cette opération a réuni à Douala des centaines d’opérateurs économiques, créateurs de richesses, ainsi que les autorités administratives de la ville.
Le ministère des Finances entend ainsi à travers cette opération capter un grand nombre de souscripteurs du secteur privé et de l’administration. A date, une dizaine de banques de la sous-région ont déjà souscrit à hauteur de plus de 180 milliards de Fcfa, dont BGFI. « C’est la confiance en l’Etat camerounais qui inspire. L’économie camerounaise étant la première économie de la sous-région, il était normal que BGFI en tant que premier groupe financier de la sous-région soutienne l’Etat du Cameroun en participant à l’opération », affirme Ulrich Gambigha Directeur général de BGFI bourse.
Les projets structurants au programme
Ce nouvel emprunt obligataire lancé par le gouvernement du Cameroun, a une durée de 7 ans. La somme de 200 milliards de F.Cfa sollicitée par le gouvernement camerounais est destinée à des projets structurants de développement inscrits au budget 2022 dans plusieurs secteurs :
Eau et énergie à hauteur de 17 milliards F.Cfa (barrages de Memve’ele, de Lom-Pangar et de Bini à Warak) ;
Travaux publics et du développement urbain pour 160 milliards F.Cfa;
Transports pour 15 milliards de F.Cfa (extension des travaux du Port Autonome de Kribi) ;
Interventions de l’État et aménagement du territoire pour 8 milliards F.Cfa dont 4,5 milliards au bénéfice de la reconstruction de la région de l’Extrême-Nord.
Cela fait plus de 10 ans, que le Cameroun intervient sur le marché financier. En décembre 2010, l’Etat a procédé à sa première émission sur l’ex-Douala Stock Exchange. Cette émission portait sur un emprunt obligataire de maturité 05 ans pour un taux d’intérêt de 5,5% et montant de 200 milliards Fcfa.
Depuis lors, le processus s’est poursuivi et le Cameroun a mobilisé un montant total de 5 012,75 milliards F.Cfa sur le marché des capitaux, dont 3 490,05 milliards sur le marché monétaire de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), 795 milliards F.Cfa sur l’ex-Marché Financier national, et 810,70 milliards F.Cfasur le Marché financier international.
Déjà cinq emprunts obligataires pour le Cameroun
Le Cameroun compte ainsi à son actif au cours de cette décennie riche d’innovations financières, cinq emprunts obligataires, dont quatre intégralement remboursés et le cinquième qui s’achèvera en novembre 2023 ; deux Eurobonds et plusieurs lignes d’obligations du Trésor Assimilables ayant permis la mobilisation de 970,428 milliards Fcfa.
Au cours de cette décade, le Trésor public a également remboursé un montant total de 3349,14 milliards Fcfa, dont 2 294,024 milliards F.Cfasur le marché monétaire de la BEAC, 645 milliards F.Cfasur le marché financier local et 360,12 milliards F.Cfasur le marché international. « A cinq reprises, vous avez placé votre confiance en la signature de l’Etat du Cameroun lorsque ce dernier a émis les emprunts obligataires de 2010, 2013, 2014, 2016 et 2018. A cinq reprises également, toutes ces opérations ont rencontré un total succès avec des taux de souscription respectifs de 101,5%, 162%, 100%, 115% et 138% », rappelle Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, dans l’optique de faire comprendre aux investisseurs la crédibilité de cette opération et de la signature du Cameroun.
Notons que, le décret N°2022/052 du 25 janvier 2022 habilite le ministre des Finances à recourir à des émissions de titres publics d’un montant maximum de 350 milliards de F.Cfa pour le financement des projets de développement inscrits dans la Loi de finances au titre de l’exercice 2022.
C’est dans ce cadre que, l’Etat du Cameroun, représenté par le Minfi souhaite mobiliser par appel public à l’Épargne un montant de deux cent milliards de F.CFA sur le marché financier de l’Afrique Centrale.
Cette opération a une période de différé de deux ans. La période de souscription est prévue du 16 au 25 mai 2022, mais elle peut être prorogée ou réduite après une autorisation préalable de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf).
[DIGITAL Business Africa] – L’édition 2022 de la journée internationale des télécommunications et de la société de l’information a été célébrée le 17 mai sous le thème : « les technologies numériques au service des personnes âgées et d’un vieillissement en bonne santé ». En République du Congo, elle a été marquée essentiellement par le message du gouvernement dans lequel Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie numérique encourage les seniors à utiliser le numérique pour briser la solitude.
Pour le gouvernement congolais, ce thème exalte la valorisation des TIC et de la place motrice du numérique. Il conforte, par conséquent, les objectifs prioritaires prescrits dans le Plan National de Développement 2022-2026, dont le numérique et les TIC figurent parmi les principaux maillons. Il est en soi, un créneau aidant les personnes âgées à préserver leur santé, en restant « connectées et indépendantes sur le plan physique, psychologique et financier, afin de leur permettre de vieillir en bonne santé, mais aussi l’importance de ces technologies pour la pérennité des systèmes économiques et des systèmes de santé ».
Pour Léon Juste Ibombo, il est une invite « à apprécier le chemin parcouru à travers les initiatives nationales, régionales et internationales, ainsi que les efforts de mise en œuvre pour l’équilibre du secteur et l’épanouissement des personnes âgées afin de leur garantir un vieillissement en bonne santé dans un monde dérivé vers le tout numérique ».
Au niveau national, il s’appuie sur le Fonds d’Accès pour le Service Universel des Communications Électroniques, grâce auquel plus de 80 localités jadis entièrement dépourvues en réseau téléphonique ont été connectées récemment.
« Cette politique volontariste a changé substantiellement le mode de vie et de consommation chez les personnes âgées vivant dans ces localités désenclavées. De sorte que les frontières traditionnelles entre les mondes physique et virtuel se réduisent progressivement sous nos yeux. La transformation numérique est un nouveau paradigme issu de l’innovation disruptive, qui consiste à révolutionner la façon d’offrir des services ou de vendre des produits grâce à l’internet. Avec le e-santé, les personnes âgées connectées peuvent bénéficier d’un meilleur suivi médical, ainsi que des opportunités d’entretenir des liens sociaux et familiaux via les réseaux sociaux », a déclaré le ministre.
Même si ces personnes âgées sont socialement intégrées au Congo, le gouvernement les encourage à s’appuyer sur les télécommunications pour plus d’autonomie. Il regrette par ailleurs que « très peu de personnes âgées utilisent les réseaux sociaux au niveau mondial ».
Pour le cas du Congo, il espère que « l’ère du numérique que nous vivons est porteuse d’heureuses opportunités pour assurer aux séniors un vieillissement en bonne santé ». C’est ainsi qu’il recommande, à encourager les personnes âgées à utiliser le numérique pour ne plus être isolées, sensibiliser les personnes âgées sur les mauvaises pratiques des technologies de l’information et de la communication, informer nos seniors sur l’arsenal juridique protégeant les données à caractère personnel, mais aussi sur la lutte contre la cybercriminalité.
Léon Juste Ibombo en appelle à la mutualisation des efforts afin de permettre aux personnes âgées de pouvoir accéder à un accompagnement structuré et coordonné. Pour cela, il encourage « les experts et les innovateurs qui participent à la mise à disposition des outils nécessaires à nos séniors pour leur bienêtre ».
[DIGITAL Business Africa] – La lutte contre la cybercriminalité est un front commun à la fondation Bill Gates, à la République du Congo et à l’Union africaine qui se mettent ensemble pour plus d’efficacité. Les trois partenaires ont pris rendez-vous en septembre à Brazzaville où ils préconisent réunir « les experts africains en cybercriminalité », avec l’apport du Nepad.
Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, qui est la cheville ouvrière de l’organisation de cet événement affine les stratégies et multiplie les contacts.
Le ministre vient d’avoir « un échange fructueux avec les experts africains » partie prenante à ces assises, en séjour à Brazzaville dans cette perspective. «L’accompagnement technique et financier pour l’opérationnalisation du Programme national de développement (PND 2022-2025) a meublé aussi leurs entretiens.
[DIGITAL Business Africa] – A la suite de la promulgation de la loi centrafricaine sur les cryptomonnaies par le président Faustin Archange TOUADERA le 22 avril 2022, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli, a écrit au ministre centrafricain des Finances et du Budget, Hervé NDOBA pour lui indiquer sa préoccupation face à cette « délicate situation ». Une promulgation qui intervient d’ailleurs au moment où Hervé NDOBA est le président en exercice du Comité Ministériel de l’UMAC (Union monétaire de l’Afrique centrale).
Dans sa correspondance signée du 29 avril 2022, le gouverneur de la Béac indique que la consécration par l’Etat centrafricain sur son territoire d’une monnaie officielle autre que celle ayant cours légal dans la CEMAC est problématique au regard des dispositions communautaires applicables en matière de régime de l’émission monétaire et de politique monétaire. Cela constitue, dit-il, une remise en cause des accords de coopération monétaire en vigueur Afrique centrale.
Abbas Mahamat Tolli indique vouloir sensibiliser les ministres des Finances de la zone CEMAC sur les sérieux enjeux liés à la délicate situation établie par la loi centrafricaine consacrant la cryptomonnaie comme monnaie officielle. Il invite Hervé NDOBA à convoquer des réunions extraordinaires du conseil d’administration et du Comité ministériel de l’UMAC, respectivement les 5 et 6 mai 2022, en vue d’examiner les implications de la loi en cause et d’arrêter collectivement les orientations nécessaires au rétablissement du respect strict des règles de l’Union Monétaire en vigueur.
Digital Business Africa vous propose des extraits de cette correspondance du gouverneur de la Béac à Hervé NDOBA.
« J’ai l’honneur de vous saisir officiellement de cette question, en votre qualité d’Autorité Monétaire Nationale au sens des règles de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), mais aussi au titre de vos fonctions de Président en exercice tant du Conseil d’Administration de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) que du Comité Ministériel de l’UMAC, à l’effet de convoquer les réunions extraordinaires du Conseil d’Administration et du Comité Ministériel aux fins d’examiner les implications nombreuses de la loi en cause sur les Accords de coopération monétaire, la Convention régissant l’UMAC, les Statuts de la BEAC et plus globalement sur les ressorts et fondements de l’Union Monétaire établie dans le cadre de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
La Convention régissant l’UMAC dispose en effet, à son article 6, que « l’unité monétaire légale des États membres de l’Union est le Franc CFA ». Dans ces conditions, la loi centrafricaine régissant la cryptomonnaie a un impact négatif substantiel sur cette règle fondamentale de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale, en ce qu’elle consacre la cryptomonnaie comme une monnaie officielle, destinée à dénouer les transactions entre tous agents économiques.
Cette loi donne à penser qu’elle a pour objectif principal d’instaurer une monnaie centrafricaine échappant au contrôle de la BEAC, susceptible de concurrencer ou supplanter la monnaie légale en vigueur dans la CEMAC et de mettre en péril la stabilité monétaire.
Or, en application de l’article 3 de la Convention régissant l’UMAC, l’« Union Monétaire se caractérise par l’adoption d’une même unité monétaire dont l’émission est confiée à un Institut d’Emission commun, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, régi par des statuts propres qui font partie intégrante de la présente Convention » et, suivant l’article 21 de cette même Convention, « le privilège exclusif de l’émission monétaire sur le territoire de chaque Etat membre de l’Union Monétaire est confié à la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) ».
La consécration par l’Etat centrafricain sur son territoire d’une monnaie officielle autre que celle ayant cours légal dans la CEMAC, est problématique au regard des dispositions communautaires applicables en matière de régime de l’émission monétaire et de politique monétaire.
Comme vous le savez, l’article 5 de la Convention régissant l’UMAC précise que les Etats membres, dont la RCA, s’engagent à apporter leur concours à l’UMAC afin d’assurer le plein respect des dispositions de la Convention et des textes pris pour son application, en ce qui concerne entre autres les règles génératrices de l’émission monétaire, la libre circulation des signes monétaires et la liberté des transferts entre les Etats membres ou les mesures d’harmonisation des législations monétaire, bancaire et financière.
La teneur de la loi régissant la cryptomonnaie adoptée en République Centrafricaine peut s’analyser comme une remise en cause des accords de coopération monétaire en vigueur Afrique Centrale.
Je souligne en ce sens qu’à l’article 10 de la loi, il est prévu que « tout agent économique est tenu d’accepter les cryptomonnaies comme forme de paiement lorsqu’elles sont proposées pour l’achat et la vente d’un bien ou service ».
Cette disposition, dont la violation est sanctionnée pénalement suivant l’article 19 de la loi, consacre sans ambiguïté le cours légal et le pouvoir libératoire de la cryptomonnaie en République Centrafricaine, sans considération des attributions et prérogatives de la BEAC, résultant des accords de coopération monétaire.
Il y a également lieu de relever que la convertibilité automatique et instantanée des cryptomonnaies dans la monnaie utilisée en République Centrafricaine, et donc en Franc CFA implicitement, énoncée à l’article 11 de la loi, impose une obligation à l’Institut d’Emission commun, ayant sa source dans une disposition nationale non conforme au cadre normatif communautaire régissant la BEAC.
Je tiens à préciser que l’Union Monétaire en vigueur dans la CEMAC résulte d’accords internationaux et communautaires régulièrement ratifiés, qui ont vocation à primer sur toute loi nationale ou disposition d’ordre interne contraire. »
Digital Business Africa vous propose l’intégralité de la loi régissant les cryptomonnaies en RCA
Loi n°22.004 du 22 avril 2022 régissant la cryptomonnaie en République Centrafricaine
Chapitre 1 ‐ De l’objet et du champ d’application
Art.1.‐ La présente loi a pour objet de régir toutes les transactions liées aux cryptomonnaies en République Centrafricaine, sans restriction, avec un pouvoir d’émission illimité dans toute sa transaction et à tout titre, effectuées par les personnes physiques ou morales, publiques ou privées.
Le bitcoin sera considéré à juste titre comme monnaie de référence.
A ce titre, elle fixe le cadre juridique et les modalités de mise en œuvre et de sécurisation de ces transactions, les infractions, les sanctions et les moyens de preuve en la matière.
Ce qui précède est sans préjudice de l’application de la loi sur l’intégration monétaire.
Art.2.‐ La présente Loi s’applique aux personnes physiques ou morales de droit public ou privé :
· qui assurent des activités de commerce en ligne liées aux cryptomonnaies ;
· dont l’activité est d’offrir un accès à des services de cryptomonnaies au public par le
biais des Technologies de l’Information et de Communication ;
· qui offrent des services par voie de la technologie BLOCKCHAIN qui donne lieu à la
conclusion de smart-contrat pour se procurer en biens ou prestations de services.
Art.3.‐ Sont soumises aux dispositions de la présente Loi, les transactions liées aux cryptomonnaies, de quelque nature qu’elles soient, prenant la forme d’un achat, d’un retrait, d’une vente.
Toutefois, les échanges ou les transactions utilisant les plates-formes de cryptomonnaies restent soumises aux règles non contraires, applicables en matière commerciale et civile et en l’occurrence celles qui sont prévues par les textes en vigueur.
Chapitre 2 ‐ Des définitions Art.4.‐ Au sens de la présente loi, on entend par :
CRYPTOMONNAIE : monnaie numérique émise de pair à pair (actif numérique), sans nécessité de banque centrale, reposant sur une chaîne de bloc (Blockchaine) et utilisable au moyen d’un réseau informatique décentralisé ;
BITCOIN : cryptomonnaie de référence ;
BLOCKCHAIN : chaîne de blocs constituée d’enregistrement de données produites en continu, sous forme de blocs liés les uns aux autres dans l’ordre chronologique de leur validation, chacun des blocs et leur séquence étant protégés contre toute modification ;
MINER : opération qui consiste à valider une transaction, réalisée, par exemple, en bitcoins, en chiffrant les données et à l’enregistrer dans la Blockchain. Les opérateurs, particuliers ou entreprises, qui utilisent la puissance de calcul (de processeurs, d’ordinateurs ou de cartes graphiques utilisées pour les jeux vidéo) pour valider une transaction sont appelés « mineurs ». En pratique, les mineurs utilisent un logiciel pour résoudre un problème mathématique, résolution qui se traduit par la validation d’une transaction ;
MINEURS: personnes qui minent les opérations de cryptomonnaies basées sur la technologie Blockchain avec des logiciels, et des infrastructures de minage ;
VOLATILITE : variation observée dans le cours des cryptomonnaies, étant donné qu’il s’agit de monnaie dénationalisée et n’ayant pas de valeur fixe. Elles sont échangées en fonction de l’étalon or, Dollar ou tout autre monnaie ;
Chapitre 3 ‐ Des opérations de cryptomonnaies
Art.5.‐ Le taux de change entre les cryptomonnaies et la monnaie utilisée en République Centrafricaine est librement déterminé par le marché.
Art.6.‐ Toutes les transactions électroniques en République Centrafricaine peuvent être exprimées en cryptomonnaie légalement reconnues et encadrées par des textes de régulations.
Art.7.‐ Les contributions fiscales peuvent être payées en cryptomonnaies à travers les plates-formes reconnues et autorisées par le Gouvernement Centrafricain.
Art.8.‐ Les échanges en cryptomonnaies ne sont pas soumises à l’impôt. Art.9.‐ Pour les besoins de comptabilité, la monnaie légale utilisée en République
Centrafricaine est considérée comme monnaie de référence
Art.10.‐ Tout Agent économique est tenu d’accepter les cryptomonnaies comme forme de paiement lorsqu’elles sont proposées pour l’achat ou la vente d’un bien ou d’un service.
Art.11.‐ Sans préjudice des actions du secteur privé, l’Etat fournit des alternatives permettant à l’utilisateur d’effectuer des transactions en cryptomonnaie et de disposer d’une convertibilité automatique et instantanée des cryptomonnaies dans la monnaie utilisée en République Centrafricaine.
Art.12.‐ Les limites et le fonctionnement des alternatives de conversion automatique et instantanée et d’émission sont précisées par des textes réglementaires.
Chapitre 4 ‐ De l’organe de contrôle ou de régulation des transactions électroniques et de la cryptomonnaie
Art13.‐ Il est créé une Agence Nationale de Régulation de Transaction Électronique, en abrégée ANTE.
Art.14.‐ L’Agence est chargée de contrôler et gérer tous les guichets automatiques (ATM) publics installés par l’Etat sur le territoire national.
Art.15.‐ Les mineurs de cryptomonnaies sont considérés comme des acteurs indépendants et doivent déclarer leurs gains réalisés en monnaie ayant cours légal en République Centrafricaine.
L’encadrement des activités des mineurs de cryptomonnaie est assuré par voie réglementaire.
Le cours de référence étant le cours de cryptomonnaie à la date du minage.
Art.16.‐ Tout bénéfice réalisé par le tradeur est soumis au Code Général des Impôts.
Art.17.‐ La prestation de services d’échange entre monnaies virtuelles et monnaies légales et la prestation de services de portefeuilles de conservation sont de nouvelles entités assujetties à la présente soi.
Chapitre 5 ‐ De la protection des données et de la sécurisation des infrastructures
Art.18.‐ Une loi sur la Cybersécurité/cybercriminalité et une loi sur la protection des données à caractères personnelles seront adoptées et promulguées ainsi que la création des organes y relatifs pour assurer la protection des données des utilisateurs et la sécurité des infrastructures liées aux transactions.
Chapitre 6 ‐ Des dispositions pénales
Art.19.‐ Outre les dispositions du Code Pénal, et des textes en vigueur tout contrevenant aux dispositions de la présente loi est passible d’une peine, d’emprisonnement de dix ans à vingt ans et/ou d’une amende de 100.000.000 FCFA à 1.000.000.000 FCFA.
Chapitre 7 ‐ Des dispositions diverses, transitoires et finales
Art.20.‐ La Banque Centrale émet le règlement correspondant dans le délai prévu à l’article 25 ci-dessous de la présente loi.
Art.21.‐ Sont exclus de l’obligation exprimée à l’article article 11 ci-dessus de la présente Loi ceux qui, par un fait notoire et évident, n’ont pas accès aux technologies qui permettent les transactions en cryptomonnaie.
Art.22.‐ Toutes les obligations monétaires libellées en FCFA existant avant la date d’entrée en vigueur de cette loi peuvent être payées en cryptomonnaie.
Art.23.‐ Avant l’entrée en vigueur de la présente loi, l’État garantit à travers la Banque Centrale par la création d’un Trust, la convertibilité automatique et instantanée des cryptomonnaies en monnaie ayant cours légal des alternatives fournies par l’État visées à l’article 8 ci-dessus.
Art.24.‐ Tous les acteurs intervenant dans les transactions en cryptomonnaie disposent de trente jours pour se conformer à la présente loi à compter de la date de sa promulgation.
Art.25.‐ Les Statuts de l’ANTE sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres.
Art.26.‐ La présente loi qui prend effet à compter de la date de sa promulgation, est enregistrée et publiée au Journal Officiel.
[DIGITAL Business Africa] – La vision de Tim Berners-Lee, père d’internet, est-elle caduque ? De toute façon, c’est le sentiment que donne l’administration Biden et une soixantaine de partenaires, dont le Cap-vert, le Niger, le Sénégal et le Kenya.
Cela à travers une déclaration commune rendue publique le 28 avril 2022 baptisée « Déclaration pour l’avenir d’internet ». Le but, selon Washington, étant de mettre fin à « l’autoritarisme numérique croissant et en s’assurant qu’il renforce la démocratie, protège la vie privée et promeuve une économie mondiale libre ». Illustration faite des coupures d’internet dans le monde en général et en particulier en RDC, au Togo, au Gabon… lors des élections présidentielles.
Cette déclaration sur l’avenir de l’internet a été présentée le 28 avril 2022 lors d’une manifestation hybride organisée à Washington par le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. De nombreux pays ont participé en ligne par vidéoconférence. Parmi eux, le Niger, le Kenya et le Cap vert, seuls pays africains signataires de cette déclaration. Margrethe Vestager, la vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l’ère du numérique et Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur.
Version originelle, facteurs de révision
Internet offre à ses utilisateurs des possibilités de communication. C’est également le creuset des opportunités économiques. Ce qui a certainement donné naissance à une sorte d’économie « noire » : la cybercriminalité. Pour le cas du Cameroun, son économie déplore, pour le compte de l’année 2021, un déficit de plus12 milliards de FCFA, du fait de cette gangrène.
Pour en venir à la déclaration, elle est appuyée sur un chapelet de raisons, bien entendu identifiées après près d’une année de consultations.
« L’économie Internet autrefois décentralisée est devenue très concentrée et de nombreuses personnes ont des inquiétudes légitimes concernant leur vie privée et la quantité et la sécurité des données personnelles collectées et stockées en ligne », souligne la déclaration.
Parmi d’autres facteurs qui ont prévalu pour un changement de politique d’internet, l’absence de la confidentialité en ligne, de la préservation de la dignité humaine et surtout de la censure dans l’industrie technologique.
L’UE suivie par les USA
A rappeler que l’Union européenne n’a pas attendu cette déclaration pour aller en croisade contre ces dérives qui enveloppe la toile. L’organisation est déjà engagée résolument sur ce front. A preuve que la Commission européenne a adopté la loi sur les services numériques, le 23 avril 2022.
Un texte législatif qui confie aux grandes entreprises technologiques, comme Facebook, Twitter… la charge de protéger les consommateurs de la zone.
Les 60 partenaires pensent qu’Internet devrait être un réseau décentralisé de réseaux, où de nombreuses autorités ont leur mot à dire sur la façon dont la connectivité se développe. Dans le même ordre d’idées, les USA souhaitent que le développement de l’Internet soit collaboratif entre les gouvernements, l’industrie technologique et les universitaires.
« Les technologies numériques qui dépendent d’Internet produiront les plus grands dividendes lorsqu’elles fonctionneront comme des systèmes ouverts, gratuits, mondiaux, interopérables, fiables et sécurisés », précise la déclaration.
Elle révèle aussi que certaines entreprises ont fait de la monétisation et de la vente des données des utilisateurs un véritable business.
« L’économie Internet autrefois décentralisée est devenue très concentrée et de nombreuses personnes ont des inquiétudes légitimes concernant leur vie privée et la quantité et la sécurité des données personnelles collectées et stockées en ligne », précise-t-elle.
Naissance d’Internet
Son géniteur reste Tim Berners-Lee, un chercheur britannique au Centre européen de recherche nucléaire des années 70. Il a mis en ligne la première page web. Il s’agit d’un réseau informatique qui relie plusieurs machines. A l’époque c’était à des fins de stratégies militaires.
« En cas d’attaque massive de l’URSS sur des centres informatiques stratégiques, un réseau décentralisé permettait de ne pas perdre l’ensemble des données stratégiques, mais aussi de garder la possibilité de communiquer et d’ordonner la riposte ». Nous sommes en 1989 ; la guerre froide bat son plein. Les USA pensent déjà à une nouvelle arme : les données.
Revenons-en aux origines. 02 septembre 1969. Au sein de l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA), deux énormes calculateurs électroniques, ancêtres de nos PC, s’échangent des données par paquets au travers d’un simple câble cuivré, nommé « Arpanet ».
C’est lui qui deviendra plus tard Internet. Tant, en 1972, ce réseau sera couplé avec d’autres sources de données, notamment les universités et les sphères commerciales.
En 1991, Tim Berners-Lee va créer le World Wide Web, destiné maintenant au grand public. Il fut financé en partie par les services de recherches de l’armée américaine (DARPA).
Par Jean Materne Zambo
The 32 signatories, in addition to the EU Member States and the US, as of 28 April 2022 are
[DIGITAL Business Africa] – La déclaration sur l’avenir de l’Internet a été signé et présentée le 28 avril 2022 lors d’une manifestation hybride organisée à Washington par le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. De nombreux pays ont participé à cette conférence par vidéoconférence. En Afrique, ils étaient trois : Le Niger, le Kenya et le Cap vert. Ils sont également signataires de cette déclaration.
Dans cette déclaration sur l’avenir de l’Internet, les 60 pays signataires s’engagent à œuvrer et à soutenir un Internet qui soit ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sûr. Ils s’engagent également à veiller à ce que l’Internet renforce les principes démocratiques, les droits de l’homme et les libertés fondamentales, offre des possibilités de recherche et de commerce en collaboration, soit développé, régi et déployé de manière inclusive afin que les communautés non desservies et mal desservies, en particulier celles qui se connectent pour la première fois, puissent y naviguer en toute sécurité et en bénéficiant de la confidentialité et de la protection des données personnelles, et soit régi par des processus multipartites.
Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cette déclaration :
« Nous sommes unis par la conviction que les technologies numériques ont le potentiel de promouvoir la connectivité, la démocratie, la paix, l’état de droit, le développement durable et l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Comme nous utilisons de plus en plus les technologies numériques pour travailler, communiquer, nous connecter, nous engager, apprendre et profiter de nos loisirs, notre dépendance à l’égard d’un internet ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sécurisé continuera de croître. Pourtant, nous sommes également conscients des risques inhérents à cette dépendance et des défis auxquels nous sommes confrontés.
Nous appelons à une nouvelle Déclaration pour le futur de l’Internet qui inclue tous les partenaires qui soutiennent activement un futur pour l’Internet qui soit ouvert, libre, global, interopérable, fiable et sécurisé.
Nous affirmons en outre notre engagement à protéger et à respecter les droits de l’homme en ligne et dans l’ensemble de l’écosystème numérique. Les partenaires de la présente déclaration entendent œuvrer en faveur d’un environnement qui renforce nos systèmes démocratiques et encourage la participation active de chaque citoyen aux processus démocratiques, sécurise et protège la vie privée des individus, maintient une connectivité sûre et fiable, résiste aux efforts visant à diviser l’Internet mondial et favorise une économie mondiale libre et compétitive.
Les partenaires de cette déclaration invitent les autres partenaires qui partagent cette vision à se joindre à nous pour travailler ensemble, avec la société civile et les autres parties prenantes, afin d’affirmer les principes directeurs de notre rôle dans l’avenir de l’Internet mondial.
Reconquérir la promesse de l’Internet
L’immense promesse qui a accompagné le développement de l’internet découle de sa conception : il s’agit d’un « réseau de réseaux » ouvert, un système de communication interconnecté unique pour toute l’humanité. Le fonctionnement stable et sûr des systèmes d’identifiants uniques de l’internet a, dès le début, été régi par une approche multipartite afin d’éviter la fragmentation de l’internet, qui reste un élément essentiel de notre vision.
Pour les entreprises, les entrepreneurs et l’écosystème de l’innovation dans son ensemble, l’interconnexion promet un meilleur accès aux clients et une concurrence plus loyale ; pour les artistes et les créateurs, de nouveaux publics ; pour tout le monde, un accès sans entrave à la connaissance.
La création de l’internet s’est accompagnée d’un essor de l’innovation, d’une communication dynamique, d’une augmentation des flux de données transfrontaliers et de la croissance des marchés, ainsi que de l’invention de nouveaux produits et services numériques qui imprègnent désormais tous les aspects de notre vie quotidienne.
Au cours des deux dernières décennies, cependant, nous avons assisté à l’émergence de sérieux défis à cette vision. L’accès à l’internet ouvert est limité par certains gouvernements autoritaires et les plateformes en ligne et les outils numériques sont de plus en plus utilisés pour réprimer la liberté d’expression et nier d’autres droits de l’homme et libertés fondamentales.
Les comportements malveillants parrainés ou tolérés par des États sont en augmentation, notamment la diffusion de la désinformation et les cybercrimes tels que les ransomwares, qui affectent la sécurité et la résilience des infrastructures critiques tout en mettant en danger des biens publics et privés vitaux.
Dans le même temps, des pays ont érigé des pare-feu et pris d’autres mesures techniques, telles que la fermeture d’Internet pour restreindre l’accès au journalisme, à l’information et aux services, d’une manière contraire aux engagements et obligations internationaux en matière de droits de l’homme. Les actions concertées ou indépendantes de certains gouvernements et acteurs privés ont cherché à abuser de l’ouverture de la gouvernance d’Internet et des processus connexes pour promouvoir une vision fermée.
En outre, l’économie de l’Internet, autrefois décentralisée, est devenue très concentrée et de nombreuses personnes ont des préoccupations légitimes concernant leur vie privée et la quantité et la sécurité des données personnelles collectées et stockées en ligne.
Les plateformes en ligne ont permis une augmentation de la diffusion de contenus illégaux ou nuisibles qui peuvent menacer la sécurité des personnes et contribuer à la radicalisation et à la violence. La désinformation et les activités malveillantes étrangères sont utilisées pour semer la division et le conflit entre des individus ou des groupes de la société, sapant ainsi le respect et la protection des droits de l’homme et des institutions démocratiques.
Notre vision
Nous pensons que nous devons relever ces défis en travaillant à une vision commune de l’avenir de l’Internet qui engage les gouvernements et les autorités compétentes à défendre les droits de l’homme et à favoriser une prospérité économique équitable.
Nous entendons veiller à ce que l’utilisation des technologies numériques renforce et non affaiblisse la démocratie et le respect des droits de l’homme, offre des possibilités d’innovation dans l’écosystème numérique, y compris pour les entreprises, grandes et petites, et maintienne les liens entre nos sociétés.
Nous avons l’intention de travailler ensemble pour protéger et fortifier le système multipartite de gouvernance de l’Internet et pour maintenir un niveau élevé de sécurité, de protection de la vie privée, de stabilité et de résilience de l’infrastructure technique de l’Internet.
Nous affirmons notre engagement à promouvoir et à soutenir un Internet qui soit ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sûr, et à veiller à ce que l’Internet renforce les principes démocratiques, les droits de l’homme et les libertés fondamentales, offre des possibilités de recherche et de commerce en collaboration, soit développé, régi et déployé de manière inclusive afin que les communautés non desservies et mal desservies, en particulier celles qui se connectent pour la première fois, puissent y naviguer en toute sécurité et en bénéficiant de la confidentialité et de la protection des données personnelles, et soit régi par des processus multipartites.
En bref, un internet qui peut tenir sa promesse de connecter l’humanité et d’aider les sociétés et les démocraties à prospérer.
L’Internet doit fonctionner comme un réseau unique et décentralisé de réseaux, de portée mondiale et régi par une approche multipartite, dans laquelle les gouvernements et les autorités compétentes s’associent aux universitaires, à la société civile, au secteur privé, à la communauté technique et à d’autres acteurs.
Les technologies numériques reposant sur l’internet produiront les meilleurs résultats lorsqu’elles fonctionneront comme un système ouvert, libre, mondial, interopérable, responsable et sécurisé.
Les technologies numériques devraient être produites, utilisées et gérées de manière à permettre un commerce fiable, libre et équitable, à éviter toute discrimination injuste entre les utilisateurs individuels et à leur garantir un choix effectif, à favoriser une concurrence loyale et à encourager l’innovation, à promouvoir et à protéger les droits de l’homme et à favoriser des sociétés où les droits de l’homme et les libertés fondamentales, ainsi que les droits de propriété intellectuelle, sont respectés :
– Les droits de l’homme et les libertés fondamentales, ainsi que le bien-être de tous les individus sont protégés et promus ;
– Tous peuvent se connecter à l’internet, quel que soit l’endroit où ils se trouvent, notamment en améliorant l’accès, l’accessibilité financière et les compétences numériques ;
– Les particuliers et les entreprises peuvent avoir confiance dans la sécurité et la confidentialité des technologies numériques qu’ils utilisent et dans la protection de leur vie privée ;
– Les entreprises de toutes tailles peuvent innover, se concurrencer et prospérer en fonction de leurs mérites dans un écosystème équitable et concurrentiel ;
– Les infrastructures sont conçues pour être sûres, interopérables, fiables et durables ;
– La technologie est utilisée pour promouvoir le pluralisme et la liberté d’expression, la durabilité, la croissance économique inclusive et la lutte contre le changement climatique mondial.
Principes pour promouvoir cette vision
Les partenaires de la présente déclaration entendent défendre une série de principes clés, énoncés ci-dessous, concernant l’Internet et les technologies numériques ; promouvoir ces principes au sein des forums multilatéraux et multipartites existants ; traduire ces principes en politiques et actions concrètes ; et travailler ensemble pour promouvoir cette vision à l’échelle mondiale, tout en respectant l’autonomie réglementaire de chacun dans nos propres juridictions et conformément à nos lois nationales respectives et à nos obligations juridiques internationales.
Ces principes ne sont pas juridiquement contraignants mais doivent plutôt servir de référence aux décideurs publics, ainsi qu’aux citoyens, aux entreprises et aux organisations de la société civile.
Protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales
– S’engager, dans la conduite et l’exécution de nos autorités nationales respectives, à respecter les droits de l’homme, notamment tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que les principes de l’État de droit, du but légitime, du caractère non arbitraire, de la surveillance effective et de la transparence, tant en ligne que hors ligne, et inviter les autres à faire de même.
– Promouvoir la sécurité en ligne et continuer à renforcer notre travail de lutte contre la violence en ligne, notamment la violence sexuelle et sexiste ainsi que l’exploitation sexuelle des enfants, afin de faire de l’internet un lieu sûr et sécurisé pour tous, en particulier pour les femmes, les enfants et les jeunes.
– Promouvoir une utilisation sûre et équitable de l’Internet pour tous, sans discrimination fondée sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques, nationales ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l’appartenance à une population autochtone, la propriété, la naissance, le handicap, l’âge, l’identité de genre ou l’orientation sexuelle.
– Réaffirmer notre engagement à ce que les mesures prises par les gouvernements, les autorités et les services numériques, y compris les plateformes en ligne, pour réduire les contenus et activités illégaux et préjudiciables en ligne soient conformes au droit international des droits de l’homme, y compris le droit international humanitaire.
– Promouvoir nos travaux visant à concrétiser les avantages de la libre circulation des données dans un climat de confiance fondé sur nos valeurs communes en tant que partenaires partageant les mêmes idées, démocratiques, ouverts et tournés vers l’extérieur.
– Promouvoir la coopération en matière de recherche, d’innovation et d’établissement de normes ;
-Encourager le partage d’informations sur les menaces pour la sécurité par le biais des forums internationaux pertinents et réaffirmer notre engagement en faveur d’un comportement responsable des États dans le cyberespace.
Un Internet mondial
• S’abstenir de couper Internet imposé par le gouvernement ou de dégrader l’accès Internet domestique, entièrement ou partiellement. • S’abstenir de bloquer ou de dégrader l’accès à des contenus, services et applications licites sur Internet, conformément aux principes de neutralité du Net soumis à la loi applicable, y compris le droit international des droits de l’homme. • Promouvoir notre travail pour réaliser les avantages des flux de données libres avec confiance sur la base de nos valeurs partagées en tant que partenaires partageant les mêmes idées, démocratiques, ouverts et tournés vers l’extérieur. • Promouvoir la coopération dans la recherche et l’innovation et l’établissement de normes, encourager le partage d’informations concernant les menaces de sécurité par le biais des forums internationaux pertinents et réaffirmer notre engagement envers le cadre du comportement responsable des États dans le cyberespace.
Accès inclusif et abordable à l’Internet
– Promouvoir un accès abordable, inclusif et fiable à l’Internet pour les particuliers et les entreprises là où ils en ont besoin et soutenir les efforts visant à réduire les fractures numériques dans le monde afin de garantir que tous les peuples du monde puissent bénéficier de la transformation numérique.
– Soutenir l’alphabétisation numérique, l’acquisition et le développement de compétences afin que les individus puissent surmonter la fracture numérique, participer à l’Internet en toute sécurité et réaliser le potentiel économique et social de l’économie numérique.
– Favoriser une plus grande exposition à des contenus culturels et multilingues divers, à des informations et à des nouvelles en ligne. L’exposition à des contenus diversifiés en ligne devrait contribuer à un discours public pluraliste, favoriser une plus grande inclusion sociale et numérique au sein de la société, renforcer la résistance à la désinformation et à la mésinformation et accroître la participation aux processus démocratiques.
La confiance dans l’écosystème numérique
– Travailler ensemble pour lutter contre la cybercriminalité, y compris la cybercriminalité assistée, et décourager les cyberactivités malveillantes.
– Veiller à ce que l’accès des gouvernements et des autorités compétentes aux données personnelles soit fondé sur le droit et se fasse dans le respect du droit international des droits de l’homme.
– Protéger la vie privée des personnes, leurs données personnelles, la confidentialité des communications électroniques et l’accès aux appareils électroniques des utilisateurs finaux, conformément à la protection de la sécurité publique et au droit national et international applicable
– Promouvoir la protection des consommateurs, en particulier des consommateurs vulnérables, contre les escroqueries et autres pratiques déloyales en ligne et contre les produits dangereux et peu sûrs vendus en ligne.
– Promouvoir et utiliser des fournisseurs d’infrastructures et de services de réseau dignes de confiance, en s’appuyant sur des évaluations des risques qui incluent des facteurs techniques et non techniques pour la sécurité du réseau.
– S’abstenir d’utiliser l’internet pour porter atteinte à l’infrastructure électorale, aux élections et aux processus politiques, notamment par des campagnes secrètes de manipulation de l’information.
– Soutenir une économie numérique mondiale fondée sur des règles, qui favorise le commerce et les marchés en ligne contestables et équitables, afin que les entreprises et les entrepreneurs puissent se concurrencer sur leurs mérites.
– Coopérer pour maximiser les effets positifs de la technologie dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement, tout en réduisant autant que possible l’empreinte écologique de l’internet et des technologies numériques.
Gouvernance multipartite de l’Internet
– Protéger et renforcer le système multipartite de gouvernance de l’internet, y compris le développement, le déploiement et la gestion de ses principaux protocoles techniques et autres normes et protocoles connexes.
– S’abstenir de porter atteinte à l’infrastructure technique essentielle à la disponibilité générale et à l’intégrité de l’Internet.
Nous pensons que les principes pour le futur de l’Internet sont de nature universelle et, à ce titre, nous invitons ceux qui partagent cette vision à affirmer ces principes et à nous rejoindre dans la mise en œuvre de cette vision.
La présente déclaration tient compte des processus existants au sein du système des Nations unies, du G7, du G20, de l’Organisation de coopération et de développement économiques, de l’Organisation mondiale du commerce et d’autres forums multilatéraux et multipartites pertinents, de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, du Forum sur la gouvernance de l’Internet et de la Freedom Online Coalition, et entend y contribuer.
Nous souhaitons également établir des partenariats avec les nombreuses organisations de la société civile qui jouent un rôle essentiel dans la promotion d’un Internet ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sécurisé, et dans la défense des libertés fondamentales et des droits de l’homme en ligne.
Les partenaires de cette déclaration ont l’intention de consulter les parties prenantes et de travailler en étroite collaboration avec elles pour faire avancer cette vision. »
[DIGITAL Business Africa] – L’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun, à travers la Fondation Orange, a officiellement procédé à l’inauguration du premier Orange Digital Center Club créé dans une université camerounaise. C’était le 22 avril 2022 à l’Université de Yaoundé II.
Pour Alain Blaise Batongué, le directeur des Affaires institutionnelles et Réglementaires d’Orange Cameroun qui conduisait la délégation d’Orange, l’Université de Yaoundé II est le premier bénéficiaire, mais d’autres suivront dans d’autres universités publiques. Il indique d’ailleurs que « le choix s’est porté sur l’université de Yaoundé II pour abriter ce premier Orange Digital Center Club parce que cette institution réunit toutes les conditions pour son déploiement. Nous restons convaincus que de par son implantation et son plan stratégique, l’Université de Yaoundé II a tout pour être l’université de référence du Cameroun de demain ».
Présent à la cérémonie d’inauguration de ce club, le Pr Adolphe Minkoa She, recteur de l’Université de Yaoundé II, salue cette initiative qui va participer à la formation et l’accompagnement des étudiants dans le développement de leurs initiatives et projets personnels. « L’Université de Yaoundé II souhaite assurer une insertion professionnelle aux étudiants. Par ce partenariat avec la Fondation Orange et la présence d’Orange Digital Center Club au sein de l’université, nous pourrons mieux outiller nos étudiants », confie le recteur.
Emmanuel Etia, le directeur d’Orange Digital Center, pour sa part indique qu’« Orange Digital Center est le lieu où Orange Cameroun propose des programmes gratuits pour soutenir les jeunes. Orange a décidé d’être présent dans trente pays à travers le monde dont dix-huit en Afrique et au Moyen Orient. Cette vision est mise en œuvre à travers le centre numérique d’Orange qui est un programme innovant ».
Orange présente l’ Orange Digital Center Club comme un véritable centre technologique qui sera interconnecté avec les autres Orange Digital Center Club à créer dans six universités publiques (Yaoundé I et II, Dschang, Maroua, Ngaoundéré et Buéa) pour former et accompagner les étudiants tout au long de leur formation académique. L’on y retrouve des postes de travail, de la connexion Internet, les services d’Orange Pulse et l’accompagnement des coachs.
En rappel, avec la plateforme digitale Orange PULSE, les étudiants camerounais disposent déjà d’une fonctionnalité permettant l’accès gratuit et sans consommation de data aux contenus e-learning des universités partenaires et ont accès à une communauté de coachs digitaux qui assurent la sensibilisation à l’usage des outils numériques.
[DIGITAL Business Africa] – Le niveau de déploiement de la fibre optique dans les pays de la région CEMAC diffère d’un pays à l’autre. Si certains pays comme le Cameroun et le Gabon possèdent des réseaux terrestres en expansion en raison de la présence dans ces pays des stations d’atterrissement de câbles sous-marins à fibre optique le long de leur littoral, d’autres à l’hinterland font face à des difficultés pour mettre en place une infrastructure numérique nationale qui puisse soutenir leur croissance économique et sociale.
C’est le cas de la République centrafricaine (RCA). Les États de la sous-région, sous l’impulsion des Chefs d’Etat, se sont engagés il y a quelques années dans la construction des liaisons numériques manquantes dans les réseaux large bande nationaux et régionaux. Ceci afin que les pays enclavés numériquement soient connectés de façon redondante aux câbles sous-marins de fibre optique et entre eux.
C’est dans ce sens que la République du Cameroun, représentée par la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et la République Centrafricaine, représentée par Justin Gourna Zacko, le ministre de l’Économie numérique, des Postes et Télécommunications de la RCA, ont signé ce jour (04 mai 2022) à Yaoundé dans la salle de conférences du Minpostel un Mémorandum d’entente relatif à l’interconnexion des réseaux de communications électroniques entre les deux pays.
D’après la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, signataire de ce MOU, ce mémorandum d’entente est l’engagement des deux pays sur les modalités préalables à l’amélioration de l’interconnexion numérique. Ceci entrant en droite ligne de la volonté exprimée par les chefs d’État et de gouvernement de la CEMAC, lors du sommet tenu à N’Djamena, au Tchad, en 2007, pour la réduction de la facture numérique dans la sous-région, à travers le développement d’un réseau de télécommunications fiable à haut débit. Et aussi pour qu’aucun pays ne soit laisser à l’écart de la digitalisation.
Il s’avère donc important pour les pays de la zone CEMAC de renforcer la coopération sous-régionale en vue d’une mutualisation des efforts de développement des infrastructures numériques. Ce qui passera par la création d’un réseau devant relier tous les pays de la communauté à travers une connexion terrestre ou sous-marine à fibre optique.
Minette Libom Li Likeng indique que le Cameroun, conscient de cet enjeu stratégique et de son potentiel dans le domaine, a pour ambition de se positionner comme un Hub numérique en Afrique centrale.
Sur le plan technique, le mémorandum fixe le cadre général de la coopération entre la République du Cameroun et la République centrafricaine en matière d’interconnexion des réseaux de communications électroniques.
Et dans cette optique, apprend-on, la coopération portera entre autres sur : l’interconnexion physique et logique des réseaux de communications électroniques de la République Centrafricaine et de la République du Cameroun, notamment les aspects techniques, économiques et juridiques ; la coordination des capacités pour l’acheminement du trafic entre les réseaux des Parties ; l’offre mutuelle des voies de restauration pour la sécurisation des communications des réseaux des parties et la baisse des coûts et des tarifs des services de communications électroniques.
Le point des travaux d’interconnexion Cameroun – RCA et les dates de livraison
S’agissant du niveau d’avancement des travaux d’interconnexion en fibre optique entre le Cameroun et la RCA, Minette Libom Li Likeng indique que, côté Cameroun, la pose de la fibre optique par section est entièrement réalisée entre Bertoua – Batouri – Kenzou ; les équipements de transmission sont déjà commandés et seront livrés et installés au courant du mois de mai 2022 ; l’installation des équipements d’énergie et de climatisation dans les sites existants de CAMTEL est achevée entre BERTOUA et BATOURI et est en cours de finalisation pour ce qui est de Kenzou.
Selon Justin Gourna Zacko, ministre de l’Économie numérique, des Postes et Télécommunications de la RCA et très fin connaisseur de ce projet CAB qu’il a piloté dans son pays pendant de nombreuses années, ce MoU constitue la première étape d’un long processus de collaboration impulsée par la volonté des deux peuples pour répondre aux exigences communautaires. Et la RCA entend bien profiter de sa proximité avec le Cameroun. Tout comme le ministre centrafricain ne manque pas de rappeler et d’inviter au respect des dates prévues pour l’interconnexion :
« La République centrafricaine, pays enclavé au cœur du continent, profitera de sa situation géographique pour en faire une opportunité d’investissements dans le domaine des communications électroniques et d’être un hub naturel pour la sous-région et du Continent Africain. Grâce aux efforts considérables réalisés dans ce domaine, le Cameroun reste le leader et le meilleur exemple pour le développement du secteur des communications électroniques pour la sous-région. Bientôt, des conventions spécifiques seront signées entre le Gouvernement du Cameroun à travers CAMTEL et le Gouvernement de la RCA à travers la Société gestionnaire de l’infrastructure. J’ose espérer qu’avant la date de clôture de nos deux projets CAB prévue respectivement le 30 juin 2022 pour le Cameroun et le 31 décembre 2022 pour la RCA, nous aurons tiré profit de cette noble coopération », a déclaré Justin Gourna Zacko.
En rappel, le Cameroun a déjà signé des MoU dans le sens de l’interconnexion des réseaux à fibre optique avec le Congo, le Gabon et le Tchad.
Tout cela dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB) financé par des partenaires au développement.
[DIGITAL Business Africa] – La préoccupation de la jeune Azelle Kamga à l’adresse du DG des éditions Ifrikiya, Jean Claude Awono, interpelle tous les éditeurs, ce 28 avril 2022. « Est-il possible de trouver Les fables de Secorra en ligne pour que plus de jeunes puissent s’en approprier ?», s’est enquise la doctorante en Hydrosédimentologie à l’École nationale supérieure polytechniques de Maroua.
C’était à la faveur de la cérémonie de dédicace du livre « Les fables de Secorra » signé Thérèse Ndzie Obam Bikoue, paru aux Éditions Ifrikiya. La réponse de son DG, Jean Claude Awono, a semblé honnête et rassurante.
« Les Éditions Ifrikiya, en matière de digitalisation, ont encore un grand chemin à faire. Nous n’avons pas beaucoup investi dans ce chantier-là. Mais, nous avons un partenaire, Youscribe, à qui nous confions la plupart de nos textes que nous souhaitons mettre en ligne. Maintenant, il nous faut un site web qui réponde à ce genre de besoins pour conquérir de grands marchés. Et pourquoi pas atteindre plus tard la dimension d’Amazon ?», a-t-il envisagé.
Le souhait d’Azelle Kamga est de raviver la flamme de la lecture chez les jeunes camerounais. La jeune doctorante pense donc que les éditeurs doivent se tourner vers le numérique pour toucher la Jeunesse encline aux terminaux mobiles et fixes.
« Il faudrait s’adapter à l’évolution. Aujourd’hui, nous sommes à l’ère du digital et nous nous rendons compte qu’il y a plusieurs personnes qui passent la majeure partie de leur temps devant un smartphone quand ce n’est pas un ordinateur. Je pense qu’il serait avantageux pour un éditeur de créer une plateforme numérique où les livres parus chez lui pourront être lus et vus », indique Azelle Kamga.
La mise à disposition des ouvrages sur des plateformes numériques, au-delà de rendre visible un livre, d’après Azelle Kamga, favorise aussi l’interactivité entre les lecteurs et l’éditeur.
« Lorsqu’on va dans des centres de lecture, on se rend compte que peu de jeunes étudiants et élèves s’y rendent. Cependant, en ligne, c’est plus facile pour beaucoup de jeunes de lire un ouvrage. En ligne également, on peut voir le nombre de personnes qui ont lu un livre. Puisque c’est marqué. Mieux, l’auteur et ses lecteurs peuvent interagir en commentaires, sans qu’ils n’aient besoin de se rencontrer dans un espace physique », a-t-elle dit.
Le livre de Thérèse Ndzie Obam Bikoue, aborde plusieurs thématiques , dont la protection de l’environnement, l’égoïsme des Hommes, l’Amour entre autres thèmes. 20 fables meublent ce recueil.
[DIGITAL Business Africa] – C’est le point d’orgue de la cérémonie de lancement de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC, au Minpostel, ce vendredi 29 avril 2022. Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng de marbre face à deux élèves de première C du lycée bilingue d’Etoug-Ebe.
De quoi arracher, au passage, sourire et admiration à Armand Claude Abanda, le représentant résident de l’IAI-Cameroun, Horore Bebga Bell, la présidente d’African Women In Tech Startups, etc. Ces personnalités précèdent Minette Libom Li Likeng pour honorer le dernier point de l’ordre du jour de la de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC au Minpostel: la visite de l’exposition des innovations des jeunes filles Tech.
En fait, Bertine Yung forme un tandem avec Dasse Channel, 17ans et promotrice de Virtual Academy « Virac ». Une fois opérationnelle, « Virac » mettrait en relation enseignants et élèves pour créer une forte de classe virtuelle.
« Les administrateurs de « Virac » seront les chefs d’établissements. Par exemple, je suis élève au lycée bilingue d’Etoug- Ebe. Mon proviseur enregistre l’établissement dans l’application. Directement, je ferai partie de la plateforme de mon lycée. La plateforme a des options telles que planning, profil, exercices. Parlant de proviseurs, ce sont eux qui enregistreront les professeurs avec leurs contacts pour que les élèves ne se fassent pas passer pour eux », explique Dasse Channel, promotrice de « Virac ».
Pour monétiser l’application, les deux élèves comptent organiser régulièrement des conférences auxquelles prendront part les élèves. Ces derniers ne débourseront aucun sou contrairement aux enseignants qui seront administrateurs. Le projet a été encadré par leur professeur d’Informatique en la personne de Nicaise Tikum.
Hackaton Girls in ICT 2022, vivier de l’innovation féminine
Dasse Channel et de Bertine Yung participent au Hackathon Girls in ICT 2022. C’est une initiative qui vise à promouvoir l’esprit de de l’innovation chez la jeune fille. Cette activité phare de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC est organisée par l’association African Wits et placée sous le haut patronage des départements ministériels en charge des Postes et Télécommunications et de l’Enseignement supérieur. L’événement s’est tenu du 28 au 30 avril 2022.
African Wits est une entité de la société civile au Cameroun qui promeut l’information, la communication et les Technologies des femmes et des jeunes filles. Elle les encourage par là même à embrasser l’entrepreneuriat technologique.
Une mission que madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, vient de leur réitérée quelques instants plus tôt, en présence de madame le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa.
« Le très faible nombre de femmes dans les métiers du numérique, présente deux enjeux majeurs : un enjeu économique, sans elles, on se passe de la moitié des talents disponibles. Et un enjeu sociétal, une société numérique, qui impacte de plus en plus notre quotidien, ne doit pas être pensée, développée et gouvernée seulement par des hommes. Cela introduit des biais de genre, qui sont dommageables à l’équilibre de la société », a-t-elle rappelé.
Et de préciser :
« Il s’agit donc de valoriser les intérêts et forces des membres de cette frange de population, et de les encourager à faire carrière dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, afin de leur permettre d’être de puissants agents du changement dans un secteur où les hommes dominent ».
Selon l’UIT, 48% de femmes utilisent internet dans le monde contre 55% pour les hommes soit un gap 12.5%.
Par Jean Materne Zambo
Revivez en live la cérémonie de lancement officiel de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC au Minpostel.
[DIGITAL Business Africa] – Yango Delivery est un nouveau service de livraison porte à porte qui est maintenant disponible à Douala. Le service assure la livraison de colis le même jour dans toute la ville.
Les utilisateurs peuvent commander un coursier via l’application Yango en quelques clics seulement; Il s’agit de la même application qui permet de commander une course. Votre course arrive dans 15 minutes pour récupérer votre colis. La plupart des commandes sont livrées dans un délai moyen d’une heure et le paiement peut être effectué en espèces par l’expéditeur auprès du livreur.
La livraison Yango est disponible pour les colis pesant jusqu’à 20 kg et les prix commencent à 120 Franc Cfa. Pour utiliser le service, l’utilisateur doit choisir l’un des tarifs «Voiture» ou «Moto» dans la nouvelle section «Livraison». Ensuite, l’expéditeur doit indiquer le numéro de téléphone du destinataire; c’est livraison pratique de porte-à-porte est incluse dans le prix et permet de gagner en temps.
L’expéditeur et le destinataire peuvent suivre le colis sur leur téléphone en temps réel. Ils savent exactement où se trouve le coursier et son heure d’arrivée prévue. Cette transparence rend les livraisons fiables.
Les livraisons sont effectuées par des partenaires de longue date et afin d’accroître la fiabilité des coursiers, Yango vérifie leur identité de manière scrupuleuse avant de leur donner accès aux commandes. En outre, ils suivent une formation spéciale pour comprendre comment fournir le service et ce qu’il faut faire en cas de situations delicates. Après la formation, les coursiers passent un test, et en cas de réussite, ils ont accès aux commandes. De plus, l’équipe d’assistance est disponible à tout moment pour résoudre les problèmes et assurer le bon déroulement des livraisons.
Nombreuses sont les entreprises qui utilisent Yango Delivery pour améliorer l’expérience client, en permettant à leurs clients de recevoir leurs commandes dans les 30 à 60 minutes. Parmi les principaux clients figurent les petites et moyennes entreprises, mais aussi des restaurants, des épiceries, ainsi que des entreprises de commerce électronique. Les utilisateurs de Yango Delivery peuvent également confier leurs tâches quotidiennes aux coursiers, comme la remise de documents ou le retrait d’une commande dans un magasin.
Le Cameroun est le deuxième pays d’Afrique où Yango Delivery opère, après la Côte d’Ivoire. Yango est un service de covoiturage qui exerce des activités de mobilité et de livraison dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Ghana, au Sénégal et en Zambie.
L’application Yango est disponible pour IOS et Android en anglais, français et autres langues gratuitement.
[DIGITAL Business Africa] –Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX, a réussi son pari de racheter le réseau social de microblogging Twitter. L’ accord définitif avec le conseil d’administration de Twitter fixe le prix de l’action à 54,20 dollars, soit environ 44 milliards de dollars globalement déboursé pour en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse.
« La liberté d’expression est le socle d’une démocratie qui fonctionne, et Twitter est la place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l’humanité sont débattus », a déclaré Elon Musk, cité dans le communiqué de Twitter publié ce 25 avril 2022.
L’on se rappelle qu’un bras de fer avait été entamé au lendemain de l’annonce de l’homme le plus riche du monde d’acquérir Twitter.
Si certains membres du CA n’étaient pas d’accord, Jack Dorsey, le co-fondateur de Twitter, y voir une merveilleuse occasion et pense que Elon Musk est la seule personne à laquelle il fait confiance pour le développement et la réussite de Twitter .
Sur son compte Twitter, @jack a posté un thread (un ensemble de tweets).
Elon’s goal of creating a platform that is “maximally trusted and broadly inclusive” is the right one. This is also @paraga’s goal, and why I chose him. Thank you both for getting the company out of an impossible situation. This is the right path…I believe it with all my heart.
« L’idée et le service sont tout ce qui compte pour moi. Je ferai tout ce qu’il faut pour protéger les deux. Twitter en tant qu’entreprise a toujours été mon seul problème et mon plus grand regret. La reprendre à Wall Street est la bonne première étape. En principe, je pense que personne ne devrait posséder ou diriger Twitter. Il faut que ce soit un bien public, pas une entreprise. Cependant, pour résoudre le problème d’en faire une entreprise, Elon Musk est la seule personne à laquelle je fais confiance. », a-t-il déclaré.
« L’objectif d’Elon Musk, qui est de créer une plateforme « d’une confiance maximale et largement inclusive », est le bon. C’est également l’objectif de Parag Agrawal, PDG de Twitter et c’est pourquoi je l’ai choisi. Merci à vous deux d’avoir sorti l’entreprise d’une situation impossible. C’est la bonne voie… J’y crois de tout mon cœur », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il croyait dur comme fer à la « mission » du milliardaire, qui consiste à « étendre la lumière de la conscience »
Elon Musk avait indiqué dès le départ, dans une lettre adressée au conseil d’administration le 14 avril, que Twitter « ne prospérera pas ni ne remplira sa mission sociétale [de liberté d’expression] dans sa forme actuelle ». Il avait ajouté : « Twitter a un énorme potentiel. Je vais le réaliser. » Place à l’action !
[DIGITAL Business Africa] – Trente professionnels des médias issus des différents organes de presse de Brazzaville ont été édifiés sur l’écosystème des Postes et des Communications Électroniques en République du Congo. C’était lors d’une session de sensibilisation qui s’est tenue du 11 au 12 Avril 2022 au siège de l’ARPCE.
Lancé officiellement par Louis Marc Sakala, le Directeur Général de l’ARPCE, en présence du vice-président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, cette session de sensibilisation avait pour objectifs d’aider les professionnels des médias à mieux saisir les enjeux liés au traitement de l’information issue des secteurs des Postes et des communications Électroniques.
Deux jours durant, plusieurs thématiques ont été abordé entre autres : L’histoires des Postes et Télécommunications au Congo, « Rôle, missions et réalisations de l’Autorité de régulation des Postes et des Communications Electroniques », « la politique nationale de développement de l’économie numérique » ou encore le rappel sur l’éthique et la déontologie du journalisme.
Dans son mot de circonstance lors de la cérémonie d’ouverture, Louis Marc Sakala a reconnu que “le Congo est résolument tourné vers une économie numérique à plusieurs fronts dont l’ARPCE constitue l’un des piliers absolus dans sa mise en œuvre”. « Si le développement du numérique constitue un axe majeur de la stratégie de diversification de l’économie congolaise, il n’en demeure pas moins qu’une vulgarisation et une promotion affinée de cet écosystème améliore les habitudes, les usages et facilite le développement de solutions numériques” a-t-il renchérit.
Au cours de la cérémonie de clôture, les participants qui ont reçu des certificats de participation ont loué cette initiative de l’ARPCE qui vise à mettre en place un pool de journalistes spécialisés sur les questions qui touchent les secteurs des Postes et des Communications Électroniques au Congo.
Notons que ce séminaire de formation est le premier module d’une série de programmes de renforcement de capacité, mis en place par l’ARPCE.