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L’ARCEP Togo fixe les règles de compensation des consommateurs d’internet fixe en cas d’indisponibilité de service

[DIGITAL Business Africa] – Les consommateurs des services d’internet fixe sont souvent victimes de divers désagréments dans la jouissance des services payés sans avoir la possibilité de bénéficier de compensations du fait d’un déficit réglementaire en la matière.

C’est dans le but de mettre fin à cette situation, source de graves préjudices pour les consommateurs, que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a adopté la décision n°185/ARCEP/DG/22 du 24 octobre 2022 qui fixe les conditions et modalités de compensations des consommateurs.

Cette décision prévoit des modalités de compensations en cas de :

  • Indisponibilité ou interruption de services due à un incident affectant l’ensemble ou une partie des clients ;
  • Non relève de dérangement chez un client dans les 48 heures suivant sa notification à l’opérateur ;
  • Non-respect des délais convenus avec un client pour l’installation et/ou l’activation de services d’accès Internet ;
  • Non-respect de rendez-vous convenu avec un client pour une intervention à domicile.

Les fournisseurs d’accès Internet sont tenus d’inclure ces modalités de compensations dans leurs conditions générales d’abonnement et de les respecter sous peine de sanction.

L’ARCEP rappelle une fois encore aux fournisseurs d’accès Internet leurs obligations réglementaires d’assurer un service disponible de manière permanente, continue et régulière en garantissant aux abonnés un service de qualité et les débits contractuellement souscrits.

La décision n°185/ARCEP/DG/22 peut être consultée sur : www.arcep.tg/decision-185-arcep-dg-22 .

QR Code décision n°185/ARCEP/DG/22 du 24 octobre 2022

DBA. Source ARCEP Togo

Orange Summer Challenge 2022 : Orange Cameroun offre à 24 jeunes l’expertise de Google et d’Ernst & Young

[Orange Summer Challenge 2022] – Plus qu’une aventure humaine et enrichissante, Orange Summer Challenge a offert à 24 jeunes étudiants durant plusieurs semaines l’opportunité de développer des solutions technologiques et de bénéficier de l’expertise de partenaires de renom : Google et Ernst & Young.

Dans un cadre propice à leur créativité, à Orange Digital Center, ces jeunes se sont regroupés en 4 équipes pour créer durant 3 mois intensifs des solutions innovantes sur le thème de la Technologie au service du développement durable (Tech4good). Durant cette aventure passionnante, ils ont bénéficié d’un mentoring sur mesure par des experts du PNUD et d’Orange Cameroun ainsi que d’un accompagnement technique et technologique

L’Orange Summer Challenge de cette année a récompensé le Jeudi 20 Octobre au sein de l’auditorium d’Orange Makepe, les meilleurs projets qui se sont distingués par leur valeur innovante et leur capacité à mieux impacter le développement et à améliorer les conditions de vie des populations.

Cette cérémonie fait suite à la Journée Portes Ouvertes s’étant tenue la veille le Mercredi 19 Octobre à Orange Digital Center pour permettre au grand public de découvrir ces équipes et leurs projets innovants.

A l’issue des votes durant ces deux journées les équipes ont été primées comme suit :

1er prix

Le 1er prix a été accordé à AgriGO à hauteur de 1 500 000 FCFA. C’est un une plateforme qui met en relation les acteurs du secteur agricole et connecte les agriculteurs à leurs plantations.

2e Prix

Le 2e prix a été accordé à Methergy à hauteur de 1 050 000 F CFA, c’est une solution qui permet à chaque ménage d’avoir du gaz de manièrea utonome à partir de leurs déchets organiques.

Methergy remporte également les prix internationaux de la compétition :

Prix coup de cœur Google

Le prix coup de cœur Google d’une valeur de 2000 euros décerné à 5 équipes parmi toutes celles des pays organisateurs.

Prix Ernst & Young

Et le prix coup de cœur Ernst & Young Tunisie d’une valeur de 1000 dollars.

Le 3e prix a été accordé à ePlant à hauteur de 900 000 F CFA.

 

Ils proposent des mini serres connectées et un jeu vidéo permettant l’initiation et la sensibilisation de la jeunesse urbaine à l’agriculture 4.0, tout en mettant en avant les pratiques agroécologiques.

3e Prix

Le 4e prix a été accordé à e-Charta à hauteur de 600 000 F CFA. Ils contribuent à la protection de l’environnement, en offrant un réseau de collecte et de recyclage des déchets papiers.

4e Prix

Restez connecté sur nos plateformes Orange Digital Center pour ne rien manquer de tous nos programmes que nous offrons à la jeunesse camerounaise pour développer son potentiel et créer de la valeur sur le marché de l’emploi et de l’innovation pour le développement.

Source : Orange Cameroun

Unesco : Médias et société civile informés sur les indicateurs de l’universalité de l’Internet

[Digital Business Africa] – Internet pour tous, la préoccupation de tous les instants. Une réunion d’information au sujet des indicateurs sur l’Universalité de l’internet (IUI), en partenariat avec l’Unesco et Protège QV, s’est tenue par vidéoconférence, mercredi 26 octobre 2022. Prenaient part à ces échanges, les médias et société civile.

Les participants étaient édifiés par des experts de l’Unesco (en ligne). Le projet d’indicateurs de l’universalité concerne les indicateurs de développement de médias (IDM) adoptés dans le cadre du programme international pour le développement de la communication ( PIDC) en 2008. Cette rencontre a permis par exemple de savoir que le concept d’universalité de l’internet implique quatre principes fondamentaux, dont le respect des Droits de l’Homme, l’ouverture à tous, l’accès et la participation de multiples acteurs.

Le projet indicateurs sur l’Universalité de l’internet est déjà implémenté dans quatre pays d’Afrique, notamment le Kenya, le Benin, le Sénégal, le Benin et le Ghana. Sylvie Siyam, présidente de Protège QV, coordonnait les échanges, pour le Cameroun. Elle en a appelé à une forte implication des acteurs sollicités

« La démarche ne peut être adoptée par une seule personne. Cela doit être un mouvement multipartite qui associe le gouvernement, les médias, les activistes des Droits de l’homme, des droit digitaux, la société civile, les utilisateurs , les opérateurs. C’est donc un mouvement qui devrait associer le plus grand nombre d’acteurs possibles parce qu’il y a quand même 303 indicateurs et dans plusieurs secteurs. Si c’est une seule entité qui le fait, ça ne garantit pas la crédibilité du travail qui est fait. La rencontre d’aujourd’hui concernait la société civile et les médias », a-t-elle dit.

Quant au déroulement des échanges, elle s’est dit : « Contente de la participation du Cameroun qui a eu le plus grand nombre de questions ». Et de rappeler que « l’accès à internet doit devenir un service de base comme l’accès à l’eau, à l’énergie. Nous avons vu l’importance de l’internet pendant la covid-19 ».

Pour Simone Toussi, Project officer for francophone Africa, Cipesa, « l’objectif, à la base, est que les gens soient informés pour qu’ils puissent prendre des initiatives à leur tour et s’impliquer davantage sur l’évaluation de l’universalité de l’internet. Ces indicateurs ne peuvent avoir de sens , du moins, sur un niveau national que s’ils sont utilisés pour mener une évaluation… Une fois qu’on aura les résultats, cela permettra d’améliorer les standards ».

L’opportunité est donc présentée aux participants de s’impliquer dans cette mouvance impulsée par l’Unesco, comme l’a souligné Théodore Mouchingam, Coordonnateur national IGF jeune. Cela, pour apporter leur pierre angulaire à l’édification du secteur du numérique. De prochaines rencontres sont annoncées sous peu, et connaîtrons certainement la participation des opérateurs d’autres administrations.

Par Jean Materne Zambo

 

Plus de 360 Startupeurs suivent la formation professionnelle, « Alibaba Netpreneur »

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[DIGITAL Business Africa] – Alibaba, la plateforme de commerce chinoise continue d’œuvrer pour le développement de l’économie numérique en Afrique. Sa branche de formation Alibaba Global initiatives, offre une formation aux entrepreneurs et chefs d’entreprises africains, dénommée « Alibaba Netpreneur », depuis le 11 octobre 2022.

Elle s’achèvera le 10 novembre 2022. A noter que tous les participants sont les fondateurs de leurs start-up. Celles-ci sont actives dans divers secteurs, notamment l’agriculture, l’éducation, les technologies de l’Information et de la Communication, le commerce.

Le programme bénéficie de la collaboration avec un autre géant de l’entrepreneuriat, Africa’s Business Heroes. Il s’agit d’une initiative sujette également à aider les entrepreneurs africains talentueux et prometteurs à développer leurs activités. En leur inculquant les mesures concrètes et réalisables qu’ils peuvent appliquer pour progresser dans l’économie numérique.

La lancement de la deuxième édition d’ « Alibaba Netpreneur » est consécutif au succès de la première, à l’issue de laquelle 70 participants africains ont reçu un diplôme. A la fin de cette deuxième vague, les participants recevront un certificat électronique et pourront même rejoindre la communauté des entrepreneurs « AGI » pour Alibaba Global initiatives. Elle est composée d’entrepreneurs passionnés des secteurs divers. Cette communauté offre des opportunités de réseautage, de collaboration et d’apprentissage.

Les candidats finalistes débuteront une série de cours en ligne qui leur permettront d’apprendre comment utiliser les ressources technologiques pour développer leurs entreprises au sein de l‘économie locale. Et les meilleurs auront la possibilité de prendre part à un programme d’immersion hors ligne d’une semaine au siège d’Alibaba à Hangzlou en Chine, « sous réserve de remplir les conditions du cours en ligne », a indiqué la direction du concours.

« Nous sommes ravis de continuer à réaliser notre vision, qui consiste à partager l’impact positif de l’économie numérique avec les entrepreneurs et à inscrire à notre programme notre deuxième promotion de participants africains. Pendant la pandémie, les entreprises ont utilisé les canaux en ligne pour maintenir leur activité à flot et la numérisation est désormais un concept familier pour les consommateurs et entrepreneurs. Nous espérons que cette édition de notre formation Alibaba Netpreneur aidera les entrepreneurs africains à élaborer des stratégies numériques avisées et à long terme qui leur ouvriront davantage d’opportunités », avait souhaité Dan Liu, Conseiller principal de Alibaba Global Initiatives lors du lancement du programme.

La première édition du programme de formation Alibaba Netpreneur a été lancée en 2019. Jusqu’en 2022, ce sont 1500 entrepreneurs d’Afrique, d’Europe, d’Amérique latine, d’Asie du Sud et Sud-Est qui ont été formés.

Par Jean Materne Zambo

Nigéria : La Nigerian Communication Commission met aux enchères deux nouvelles licences 5G pour 547,2 millions de dollars

[DIGITAL Business Africa] – La Nigérian Communication Commission met aux enchères deux nouvelles licences 5G pour 547,2 millions de dollars. Ainsi indique le mémorandum d’information publié par le régulateur, vendredi 21 octobre 2022. Il s’agit de lots de 2 fois 100 Mégahertz situés dans la bande de 3,5 GHZ pour un prix de réserve de 273,6 millions chacun.

Ce qui permet à Airtel, Glogacom, 9mobile et d’autres acteurs d’intégrer le marché. Une consultation est annoncée à la CNN concernant le projet de MI, le 15 novembre 2022.

« Cela est un processus participatif d’élaboration de règles de la Commission pour le secteur des communications, afin de donner aux parties prenantes et aux parties intéressées la possibilité d’examiner et de commenter le projet du RI avant la publication du document final », a indiqué la Commission.

En décembre 2021, le régulateur des télécommunications nigérian organisait la première vente aux enchères de fréquences du spectre télécoms pour la 5G. Trois sociétés ont pris part à ces enchères à l’issue desquelles MTN et Mafab Communications sortaient vainqueures. Chacune d’elle a déboursé la somme de 273,6 millions de dollars, ce qui est nettement supérieur au prix de réserve qui était de 199,3 millions de dollars.

Avec l’attribution de ces nouvelles licences 5G, l’on pourra assister une accélération de la pénétration du haut débit au Nigéria. Le gouvernement ambitionne à cet effet de connecter 70% de la population au haut débit internet d’ici 2035.

Le Nigéria devait déjà rejoindre l’Afrique de Sud et le Kenya parmi les pays à déployer effectivement la 5G en Afrique, depuis août 2022. Mafab n’était pas encore prêt. La NCC avait alors accordé à Mafab une prolongation jusqu’en janvier 2033 pour commencer son déploiement du service 5G au Nigéria.

Par Jean Materne Zambo

Léon Juste Ibombo exhorte les États africains à ratifier l’accord établissant la Smart Africa Alliance jusqu’ici approuvé par un seul  pays, la Tunisie

[DIGITAL Business Africa] – Le plan d’actions de la Smart Africa Alliance pour la période 2023 – 2025 a été validé hier, 25 octobre 2022, à Kigali au Rwanda, lors d’une réunion du Conseil des ministres des TIC de cette alliance.

Présenté par l’Ivoirien Lacina KONE, DG de Smart Africa, ce plan prévoit entre autres actions, durant ces trois prochaines années,  la mise en œuvre de certains projets. Parmi ceux-ci, le projet Smart Africa Trust Alliance (SATA) pour faciliter l’échange électronique de données d’identité nationale entre les pays africains (phase expérimentale amorcée en Afrique de l’Ouest); la mise en place d’un réseau africain unique (RAU) ; la mise sur pied d’une boite à outils opérationnelle pour le développement d’un écosystème africain de startups et d’innovation ; la définition des lignes directrices en matière de protection des données et de la vie privée pour les États membres de Smart Africa ; ou encore la création d’un Fonds de bourses d’études Smart Africa.

Ce plan d’actions a été validé par acclamation sans commentaire des ministres présents en salle et en ligne.

La réunion du Conseil des ministres des TIC était présidée par Léon Juste Ibombo, ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, président dudit conseil.

Léon Juste Ibombo exhorte les États africains à ratifier l’accord établissant la Smart Africa Alliance jusqu’ici approuvé par un seul  pays, la TunisieLes Défis de la Smart Africa Alliance

Avant la validation de ce plan triennal, le secrétariat de la Smart Africa Alliance a présenté un bilan de ses actions et les défis qui attendent les États membres. Ceci en relevant les projets comme le Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle (CARIA) ou encore l’Académie Digitale Smart Africa (SADA).

Parmi les défis, l’on apprend qu’à ce jour la Tunisie est le seul État africain à avoir ratifié l’ accord établissant l’Alliance Smart Africa. Ceci par décret-loi n° 2022-63 du 23 septembre 2022.

Occasion pour Léon Juste Ibombo de lancer un appel aux États membres de Smart Africa : « Mesdames et Messieurs, s’il était encore besoin de rappeler l’importance de la ratification de l’accord établissant l’Alliance Smart Africa signé en mars 2021 par la quatrième réunion du conseil des ministres, puis son adoption au conseil d’administration ayant réuni 19 États membres, je dirais que cette ratification solidifierait la base juridique et la confiance mutuelle entre États membres pour un fonctionnement plus efficace des organes de l’Alliance. En effet, il est regrettable de constater que de tous nos États membres, un seul, la République de Tunisie, ait approuvé ledit accord par décret-loi n° 2022-63 du 23 septembre 2022. Alors que l’entrée en vigueur de l’accord exige au moins cinq (5) ratifications des États. J’exhorte donc, mesdames et messieurs les ministres et chers collègues présents, d’œuvrer pour progresser rapidement vers l’atteinte de cet objectif principal ».

Pleins feux sur le Congo au MWC22

Léon Juste Ibombo exhorte les États africains à ratifier l’accord établissant la Smart Africa Alliance jusqu’ici approuvé par un seul  pays, la Tunisie

Le ministre congolais en charge de l’Économie numérique a également pris la parole au Forum des leaders sur la réglementation organisé au Mobile World Congress Africa par la GSMA. Léon Juste ibombo a profité de cette tribune pour vanter les avancées du Congo en matière de réglementation des TIC.

Il a cité l’adoption récente de la loi n° 71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label start-up du numérique et de l’innovation technologique et la loi 69-2022 du 16 août 2022 portant création de l’Agence de développement de l’économie numérique.

Le ministre rappelle aussi concernant la législation que le Congo a ratifié la convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel et approuvé tout un arsenal juridique pour protéger aussi bien les libertés individuelles dans le cyberespace que les systèmes d’information.

Autre avancée, a cité le ministre, l’opérationnalisation du Fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques dans le but de connecter les zones rurales. Pour cette année 2022, plus de 25 localités ont été connectées en communications électroniques, apprend-on.

Par B-O.D, à Kigali

Au MWC Africa, Paula Ingabire présente les cinq grands piliers de la toute nouvelle politique rwandaise en matière de large bande.

[DIGITAL Business Africa] – La ministre rwandaise des TIC et de l’Innovation, Paula Ingabire, a présenté aux ministres africains en charge des TIC les grands axes de la toute nouvelle stratégies du large bande de son pays adoptée il y a une semaine.

C’était hier, 25 octobre 2022, à Kigali au Rwanda lors du Policy Leaders forum organisé par le Conseil des ministres TIC en partenariat avec la GSMA. Rencontre organisée conjointement avec la première édition du Mobile World Congress Africa.

Paula Ingabire a expliqué que la nouvelle politique rwandaise en matière de large bande propose une redéfinition de la structure du marché, en passant d’une concurrence basée sur les services à un déploiement global des réseaux et des services avancés.

D’après elle, cela va de pair avec l’alignement des licences d’utilisation du spectre et le cadre réglementaire sur les stratégies d’investissement. Ceci afin d’attirer davantage d’opérateurs et d’investisseurs sur le marché de la large bande.

Les cinq piliers du large bande

La ministre indique que la nouvelle politique du Rwanda en matière de large bande continue de mettre l’accent sur cinq piliers progressifs importants à savoir : la gestion sécurisée et optimisée des ressources de l’infrastructure à large bande ; l’accès inclusif à des services à large bande de haute qualité, fiables et compétitifs ; une connectivité haut débit durable et significative favorisant l’adoption du haut débit ; la mise à disposition des compétences numériques pour tous et compétences locales en matière d’innovation numérique et enfin la promotion de la résilience climatique nationale.

Les six objectifs visés par ces pilliers, rappelle la ministre, sont :

  1. Permettre l’accès à des services à large bande abordables et de qualité : il s’agira notamment de continuer à mettre l’accent sur la pénétration des appareils intelligents, d’ouvrir des voies de trafic international diversifiées et de mettre en œuvre des services de portabilité des numéros.
  2. Renforcer la concurrence sur les infrastructures, ce qui impliquera des objectifs dans l’introduction de la neutralité de la technologie sans fil terrestre, le réexamen de l’utilisation des ressources du spectre, le renforcement des mesures visant à faciliter et à faire respecter le partage des infrastructures et le renforcement des mesures visant à accélérer la couverture du haut débit.
  3. Augmenter la capacité et la portée des réseaux à large bande. Les objectifs politiques du Rwanda étant d’intégrer le large bande dans la planification des investissements dans les infrastructures nationales, de promouvoir les achats groupés de capacités à large bande afin de réduire les coûts, de promouvoir les technologies alternatives d’infrastructure à large bande et de promouvoir les points d’échange Internet locaux et les installations d’hébergement locales.
  4. Promouvoir le large bande en tant que catalyseur de l’innovation. Le Rwanda travaille à la réalisation des objectifs visant à mettre en place des mesures incitatives pour promouvoir des solutions technologiques innovantes et à élaborer un indice de développement de l’industrie de la large bande.
  5. Développer les compétences et accroître la perception de la valeur des services à large bande. Le Rwanda entend poursuivre le développement continu des capacités et la formation d’experts dans les différents domaines du large bande. La ministre promet d’ailleurs que le gouvernement va aider les citoyens à suivre des formations et à acquérir des compétences numériques pertinentes.
  6. Enfin, l’adoption des méthodes agiles de réglementation qui aideront à élaborer des cadres réglementaires fondés sur les données et à évaluer régulièrement le marché en réponse aux changements rapides de l’industrie du haut débit.

Cette nouvelle politique du large bande sera d’après le gouvernement un catalyseur essentiel des aspirations du Rwanda à atteindre le niveau de pays à revenu élevé et un statut de pays à revenu moyen supérieur d’ici 2035.

« Nous sommes certains que l’amélioration des services à large bande au Rwanda sera un catalyseur essentiel du développement socio-économique que nous recherchons et que cette politique progressive contribuera directement à la réalisation de nos objectifs stratégiques nationaux », a déclaré Paula Ingabire.

La nouvelle politique du large bande du Rwanda

Par B-O.D, à Kigali

Rwanda : Smart Africa Digital Academy et GSMA tiennent une série d’ateliers

[DIGITAL Business Africa] – SADA, de concert avec GSMA (Global system for mobile communications, organise une série d’ateliers à Kigali, Rwanda, depuis le 24 octobre 2022. Cette formation de trois jours concerne les décideurs politiques et les régulateurs de toute l’Afrique pour un renforcement de capacités sur les sujets liés aux services mobiles et compétences numériques.

Le directeur Général de Smart Africa, Lacina Koné a salué le partenariat entre Smart Africa et GSMA dans le renforcement des capacités des États membres en vue d’accélérer le processus de numérisation. Selon lui, la pandémie de la covid-19 « nous a montré l’importance d’une connexion internet fiable, accessible et disponible pour continuer à exister dans ce nouveau monde avec cette nouvelle normalité. Ne l’oublions pas et allons de l’avant en adoptant la technologie ».

Sur la page Facebook de Sada, il est indiqué que « des millions de personnes en Afrique ne sont pas couvertes par les réseaux mobiles à large bande et l’écart d’utilisation est élevé parmi ceux qui sont couverts. Selon GSMA, l’Afrique subsaharienne présente les écarts de couverture et d’utilisation les plus importants au monde ». Smart Africa, par le biais de smart Africa digital Academy (Sada) et la GSMA, s’associent pour réduire cette fracture numérique et d’autres problèmes dans l’écosystème mobile, et ce grâce à des ateliers de renforcement des capacités pour décideurs politiques et les régulateurs de toute l’Afrique.

Voilà qui justifie l’alliance entre Sada et GSMA, autrefois dénommé Groupe spécial mobile, qui est une association internationale. Elle représente les intérêts de plus de 750 opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile de 220 pays du monde. On y ajoute les 400 autres entreprises de la sphère de la téléphonie mobile plus large, en qualité de membres associés. GSMA fournit des contenus créés par ses experts internes et des spécialistes externes. Les cours disponibles sur la plateforme sont mis à jour de manière à tenir compte des derniers développements de l’industrie.

Par Jean Materne Zambo

MWC Africa 2022 : La première édition du Mobile World Congress en Afrique s’ouvre à Kigali avec plus de 120 chefs d’entreprises et décideurs de l’écosystème mobile

[DIGITAL Business Africa] – La toute première édition du Mobile World Congress délocalisée en Afrique s’ouvre ce jour, 25 octobre 2022, à Kigali au Rwanda. C’est le MWC Africa 2022. La GSMA MWC Africa, branche Afrique de la GMSA qui organise cet événement, réunira durant trois jours une variété d’experts des TIC, des Télécoms et du numérique, des chefs d’entreprises et des décideurs politiques et bien évidemment des acteurs de l’écosystème mobile de l’Afrique.

Objectif de la rencontre, discuter de la façon dont la technologie et la valeur partagée ont le pouvoir de stimuler la croissance économique pour les personnes et les entreprises en Afrique. Le MWC Africa 2022 accueillera donc plus de 120 intervenants experts et avec au programme plus de 60 heures de contenus. Dans ces contenus, des thèmes technologiques comme le leadership pour la connectivité, la Fintech ou encore les concepts « One People – One Purpose », « Accelerate Africa ».

En plus du président Paul Kagame, on peut citer parmi les intervenants, Mme Sanda Ojiambo, sous-secrétaire générale et directrice générale du Pacte mondial des Nations unies, qui sera aux côtés de Lacina Kone, directeur  général de Smart Africa et de John Omo, secrétaire général de l’ATU.

Nous aurons des leaders d’opinion et des experts qui partageront leurs points de vue sur des sujets tels que la façon de combler l’écart d’utilisation du mobile et d’alimenter la transformation numérique pour stimuler la croissance économique et les opportunités pour tous sur notre continent “, indique Angela Wamola, la responsable de l’Afrique subsaharienne de la GSMA.

Autre articulation de la rencontre, le GSMA Africa Policy Leaders Forum 2022 qui réunira les principales parties prenantes des ministères, des organismes de réglementation et de l’écosystème mobile au sens large. Les discussions porteront notamment sur la manière dont les politiques gouvernementales de la région s’alignent sur les développements technologiques, ainsi que sur les développements politiques nécessaires pour faire progresser l’Afrique vers l’économie numérique.

Un Sommet 5G. Programmes et sommets des partenaires

Le Sommet 5G plongera en profondeur dans les services commerciaux 5G, avec un accent particulier sur l’Afrique, où le voyage vers la 5G a commencé, les parties prenantes exploreront les mesures nécessaires pour accélérer la transition vers la 5G.

La FinTech est à l’avant-garde de la transformation numérique de l’Afrique et pionnier dans la disponibilité des services financiers pour une meilleure inclusion financière. Le Sommet FinTech explorera les dernières innovations et les technologies émergentes qui devraient façonner les services financiers de l’Afrique au cours de la prochaine décennie.

L’ ASVL Summit 2022

SVAI et Shift Impact Africa se sont associés à la GSMA pour organiser le sixième sommet annuel Africa Shared Value Leadership Summit (ASVL Summit) et le MWC Africa. Le thème unificateur du sommet ASVL, “Une Afrique, une voix”, souligne la nécessité pour les organisations de travailler ensemble au-delà des frontières et des secteurs d’activité pour le bénéfice de tous les Africains. Il montre comment les avantages économiques de la création d’une valeur partagée en tant que collectif peuvent être obtenus par une collaboration étroite entre les parties prenantes et les entreprises pour le progrès social et la réussite commerciale.

Au sommet de l’ASVL, Mme Sanda Ojiambo, sous-secrétaire générale et directrice générale du Pacte mondial des Nations unies, participera à la session intitulée “Créer une valeur partagée – La technologie comme moteur de la croissance de l’Afrique“.

Le Conseil des ministres des TIC de l’Afrique

La Smart Africa Alliance s’est également associée à la GSMA pour co-accueillir des réunions d’organes clés pendant le MWC Africa. Les réunions de la Smart Africa au MWC Africa comprennent le Conseil des ministres des TIC (CMICT), le Comité directeur et la première édition du Forum du secteur privé.

Ces réunions sont l’occasion pour les parties prenantes de discuter des cadres réglementaires et politiques et de faire progresser la transformation numérique du continent.

Smart Africa encourage et soutient les initiatives et les investissements privés dans les secteurs des technologies et des communications via la plateforme Smart Africa Alliance.

Impact à grande échelle

La GSMA Mobile for Development (M4D) occupe une position essentielle à l’intersection de l’écosystème mobile et du secteur du développement. Son travail a eu un impact sur 126 millions de vies à ce jour. M4D va accueillir son premier “Théâtre du développement”, où les participants pourront apprendre comment M4D stimule l’innovation numérique afin d’offrir à la fois un commerce durable et un impact socio-économique à grande échelle pour les personnes défavorisées.

Les partenaires de l’événement

L’ordre du jour du MWC Africa 2022 est rendu possible avec l’apport des partenaires fondateurs comme Mastercard, MTN, Orange et ZTE, ainsi que des partenaires de soutien comme ASVL Summit 2022 et Smart Africa. Le partenaire mobile et partenaire majeur est Safaricom et les sponsors principaux sont Evina et M-Pesa.

Parmi les intervenants annoncés on peut citer des leaders d’opinion et de l’industrie des TIC et des télécoms tels que :

Dr Robert Ochola, PDG, Africa Nenda, Explorer la révolution de la FinTech.

David Lotfi, PDG d’EVINA : “Scaling Innovation for a Digital Africa”.

Bankole Falade, directeur des affaires réglementaires et des relations gouvernementales, Flutterwave,

Keynote 3, FinTech : Que nous réserve l’avenir ?

Louise Cottar, conseillère stratégique, Hormuud, Une économie numérique pour tous.

Kunle Iluyemi, PDG, Rwanda, IHS Towers, Modernisation des réseaux

Anne-Rachel Inné, Directrice régionale, Bureau régional pour l’Afrique, Union internationale des télécommunications (UIT), Sommet 5G

Tiekie Barnard, PDG et fondatrice, Shared Value Africa Initiative et Shift Impact Africa, Vous donner du pouvoir

Ngozi Megwa, SVP Digital Partnerships, EEMEA, Mastercard, Keynote 3, FinTech : Que nous réserve l’avenir ?

Sitoyo Lopokoiyit, directeur général, M-Pesa Africa et Ag. Chief Financial Services Officer, Safaricom, ”

Keynote 3, FinTech : What does the future hold ?”; Sommet FinTech, La vision et la stratégie de la Fintech.

Mapula Bodibe, PDG, MTN Rwanda, Modernisation du réseau.

Nompilo Morafo, chef du développement durable et des affaires générales du groupe MTN, “Delivering a Digital Economy for All”.

Chika Ekeji, Directeur de la stratégie et de la transformation, MTN Group, Que signifie Metaverse pour l’Afrique ?

Serigne Dioum, Chief Digital & Fintech OfficerSummit, MTN Group, La vision et la stratégie de la Fintech

Brelotte BA, Directeur général adjoint, Moyen-Orient et Afrique, Orange,

Keynote 2, Leveraging Tech to Transform Africa, 5G Summit, Exploring the FinTech (R)Evolution

Elizabeth Migwalla, Vice-présidente, Affaires gouvernementales internationales, Qualcomm, Sommet 5G

Juliana Lindsey, représentante du bureau de pays de l’UNICEF au Rwanda, “Offrir une économie numérique pour tous”.

Steve Chege, Chef de la réglementation et des affaires extérieures, Vodacom Group, Sommet 5G, Next in Tech

Mariam Cassim, Group CEO Vodacom Financial and Digital Service, Vodapay, “La vision et la stratégie de la Fintech”.

Ye Xiaohan, Vice-président de la ZTE Corporation

À propos de la GSMA

La GSMA est une organisation mondiale qui unifie l’écosystème mobile afin de découvrir, de développer et d’offrir des innovations fondamentales pour des environnements commerciaux positifs et des changements sociétaux. Sa vision consiste à libérer toute la puissance de la connectivité afin que les personnes, l’industrie et la société prospèrent.

Représentant les opérateurs de téléphonie mobile et les organisations de l’écosystème mobile et des industries adjacentes, la GSMA offre à ses membres trois grands piliers : La connectivité au service du bien, les services et solutions industriels, et la sensibilisation.

Cette activité consiste à faire progresser les politiques, à relever les plus grands défis sociétaux d’aujourd’hui, à soutenir la technologie et l’interopérabilité qui font fonctionner le mobile, et à fournir la plus grande plateforme au monde pour réunir l’écosystème mobile lors des séries d’événements MWC et M360.

Par B-O.D, à Kigali. Digital Business Africa. Source : GSMA Afrique

Algérie : Huawei lance le Salon régional de Recrutement en Télécoms, 300 étudiants y prennent part

[DIGITAL Business Africa] – Ils sont 300, ces étudiants qui participent au Salon de recrutement en Télécoms d’Oran, Algérie. Il cible essentiellement les étudiants dont les universités sont inscrites aux ICT Académies et certifiés Huawei. Les apprenants doivent être à la recherche d’un stage ou d’un premier emploi.

Le lancement du Salon régional de Recrutement en Télécom a eu lieu ce samedi 22 octobre 2022 à l’Université des Sciences et Technologies Mohamed-Boudiaf d’Oran (USTO-MB). C’était sous l’égide de son vice-président, Alex Liu. C’est donc une tribune qui leur permettra  de s’entretenir directement avec les partenaires de Huawei.

L’édition de cette année, abritée pour la première fois par une université, est organisée en collaboration avec l’Agence nationale de l’Emploi (ANEM). Et les organisateurs ont fait savoir que d’autres salons régionaux à Sétif et ElOuedainsi  sont prévus prochainement.
Huawei ICT Academy est un programme de partenariat à but non lucratif mis en place entre Huawei, les entreprises et l’enseignement supérieur pour la création d’un écosystème de compétences pour l’industrie des TIC. La Huawei ICT Academy compte 43 académies en coopération avec les universités, écoles et instituts algériens. Elle entend porter ce chiffre à 60.
Le  Cameroun a déjà implémenté le programme. 24 enseignants ont bénéficié d’une formation à la certification Huawei ICT Academy, en avril 2021.

En mai 2022, ce sont 13 instructeurs qui suivaient en ligne une formation en Routing and Switching niveau professionnel (HCIP).
Un expert de Huawei dispensait les enseignements. Lancé au Cameroun 2018, le programme Huawei ICT Academy est intégré dans huit établissements. Seulement quatre de l’Enseignement supérieur l’ont déjà implémenté, jusqu’en 2022.

C’est en 2013 que l’entreprise spécialisée dans les Technologies de l’Information et de la Communication a lancé son programme phare. Au-delà de la Huawei ICT Academy, l’entreprise chinoise met un point d’honneur sur la formation de la jeunesse africaine aux métiers des TIC.
A titre d’exemple, sa mission de dénicher 5000 jeunes talents ivoiriens dans le domaine des TIC et d’en faire des acteurs majeurs dans le développement de l’économie numérique de l’Afrique ; Un programme que le gouvernement ivoirien a baptisé « les graines de l’avenir ».

Par jean Materne Zambo

 

Elon Musk perd 69 milliards de dollars mais demeure le plus riche du monde

[DIGITAL Business Africa] – La chute de sa fortune semble vertigineuse mais pas suffisante pour qu’il tombe à la renverse. Et oui, bien qu’ il ait perdu 69 milliards de dollars sur ses 219 milliards de dollars depuis le début de l’année 2022, il devance toujours le fondateur d’Amazon, qui a 131 milliards de dollars, selon l’indice des milliardaires de Bloomberg. Elon Musk gagnerait environ 18 millions de dollars par heure et 300.000 dollars par minute.

Causes de cette chute : une baisse de 49 milliards de dollars consécutivement au rachat de Twitter couplée à la baisse de l’action de Tesla de 10,4% en une semaine. Le journal Business Insider a révélé, jeudi 20 octobre 2022, qu’une hôtesse de l’air employée par SpaceX aurait été payée 250.000 dollars par la compagnie en 2018 contre son silence suite à des avances sexuelles d’Elon Musk.

Mais, Elon Musk est coutumier des chutes. La première fois qu’il en a été confronté à une (plus importante), c’était en mai 2020. Elle concernait l’action Tesla en Bourse. L’entreprise avait donc plongé de 10,3% à Wall Street, selon Ouest-France. Relevons qu’en 2019, il avait été condamné à une amende de 20 millions de dollars par l’Autorité des Marchés financiers, la Securities and Exchange Commission (SEC), suite à un qui considérait que Tesla serait retirée de la Bourse.

Ce n’est pas tout. Puisqu’en 2021, Elon Musk a encore perdu 50 milliards de dollars, soit 43,2 milliards d’euros, avait indiqué Business Insider. Ce qui était apparu comme la plus forte baisse sur deux jours dans l’histoire de l’indice, selon Bloomberg. Raison de la baisse, cette fois : Tesla. Une fois de plus, tout est parti des tweets du PDG du géant de la voiture électrique, Tesla.

En fait, Elon Musk demandait à ses follower s’il devait vendre 10% de ses actions pour payer ses impôts. La question a reçu « oui », entraînant immédiatement une chute de 7% de l’action de Tesla, le 8 novembre 2021. Une baisse qui s’est poursuivie le lendemain avec -12%. Mais en réalité, cette seconde chute a été provoquée par un tweet du vendeur à découvert Michel Burry. Il avait suggéré qu’Elon Musk envisageait de vendre ses actions pour couvrir des dettes personnelles.

Le 25 avril 2022, Elon Musk annonçait le rachat du réseau social Twitter pour 44 milliards de dollars. Mais il va raviser en juillet 2022, juste trois mois après. Il estimait que la plateforme n’avait pas respecté les engagements pris dans l’accord d’acquisition à cause d’informations manquantes sur le nombre de faux comptes et de spams.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : Orange et AFRIK’COM CD, partenaires d’une convention de distribution des contenus et services numériques

[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun et AFRIK’COM CD, spécialisée dans la distribution des contenus et services numériques, ont signé de partenariat, le 10 octobre 2022. Cela pour fluidifier la distribution des contenus et services numériques. Elle va concrètement permettre aux éditeurs de contenus digitalisés tels que les programmes TV, radiophoniques, films, web séries, musique, contenus sportifs et éducatifs, jeux, coaching… de proposer aux abonnés d’Orange Cameroun directement leurs offres.

Ainsi parle-t-on de raccordement du serveur privé de la société AFRIK’COM CD au centre serveur d’Orange Cameroun avec but d’assurer l’utilisation des services SMS et/ou USSD.

Dimitri Mbele, Directeur Général de la société AFRIK’COM CD, a dans son discours de circonstance, précisé qu’à travers ses prestations, AFRIK’COM CD veut simplifier l’accès des éditeurs de contenus/marchands au marché de l’économie numérique en zone Cémac en tant qu’unique intermédiaire commercial et technique pour ses partenaires éditeurs de contenus et Intégrateur clé-en-main dans son réseau de distribution digitale.

D’après « We are Social », une agence créative internationale spécialisée dans les médias sociaux, le Cameroun a un taux de pénétration d’Internet de 36,5%, plus 2,5% en un an. Ces données indiquent que le Cameroun a franchi la barre symbolique des 10 millions d’internautes (10,05 millions d’internautes camerounais pour être exact). Des chiffres rendus publics par l’agence en janvier 2022.

L’UIT met 28 milliards de dollars pour réduire la fracture numérique dans le monde 

La célébration de la journée mondiale de la femme rurale, samedi 15 octobre 2022, était l’occasion de se pencher sur la fracture numérique en zones rurale dans le continent noir. D’après Doreen Bogdan-Martin, Secrétaire générale de l’Union internationale des Télécommunications, « Les femmes rurales font face à plus d’obstacles parce que les données de l’UIT montrent que seul 15% de la population rurale africaine est actuellement connectée contre 50% de la population urbaine ». Pourtant celles-ci produiraient « 70% de la nourriture » du continent, a expliqué la SG de l’UIT.

« En Afrique, seuls 34% de femmes en moyenne utilise actuellement Internet comparé à 45% pour les hommes. Cet écart est plus important dans les pays les moins développés où moins d’un tiers des femmes ont accès à Internet. Les femmes rurales font face à plus d’obstacles parce que les données de l’UIT montrent que seul 15% de la population rurale africaine est actuellement connectée contre 50% de la population urbaine », a affirmé Doreen Bogdan-Martin. D’où l’impérieuse nécessité de réduire la fracture numérique en zones rurales.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Nigéria : Le régulateur des télécoms rejette la hausse de 10% des coûts des services mobiles

[DIGITAL Business Africa] – C’est un NON catégorique aux opérateur mobiles MTN, Airtel et deux opérateurs locaux : Globacom Limited et 9mobile. En effet, la Nigerian Communications Commission, l’autorité de régulation des Télécoms du Nigéria, a rejeté l’augmentation de 10 % les prix des services vocaux et de données de la part des opérateurs mobiles. Tout en leur a demandant d’annuler tout ajustement tarifaire. « Bien qu’il y ait une augmentation du coût de production, la fourniture de services de télécommunications reste très rentable et il est nécessaire que les abonnés ne soient pas soumis à une hausse des tarifs », a déclaré la NCC.

D’après le site Zone Bourse, les prix des services voix et données n’auraient pas été ajustés avant la pandémie de la Covid-19, ce qui aurait incité les opérateurs mobiles à demander une augmentation pour couvrir leurs propres coûts. L’inflation au Nigéria était de 20,77 % en septembre 2022. Du coup, on assiste à une augmentation des coûts de production et une hausse des coûts des importations en raison de la faiblesse de la devise naira.

La NCC a toutefois indiqué qu’elle mènerait des consultations avec l’industrie pour voir dans quelles mesures protéger les consommateurs et les fournisseurs. Elle a déclaré qu’elle avait demandé au gouvernement de suspendre une hausse des droits d’accise de 5 % pour aider à contenir l’augmentation des coûts.
D’après l’Observatoire sur les Systèmes d’Informations, les réseaux et les inforoutes au Sénégal,  “le nouvel ITR arrive à peine 8 mois après que le régulateur a annoncé 0,045 $ comme montant à facturer. Cette mesure qui a pris effet le 1er janvier 2022 a été accueillie avec un tollé de la part des parties prenantes, qui se composaient principalement des opérateurs d’accès international aux données (IDA). Pour eux, ce tarif paralyserait leurs activités et ferait d’eux une simple main-d’œuvre pour les opérateurs de réseau mobile et autres opérateurs internationaux qui terminent les appels sur leurs réseaux au Nigeria ».
La Nigerian Communications Commission (NCC) a augmenté le tarif fixe pour la terminaison d’appel international sur mobile (ITR) qui passe de de 0,045 à 0,10 dollars par minute.

Cela est survenu depuis septembre 2020. Selon la NCC, le nouveau tarifsera payé en dollars afin de contourner les pertes subies par un opérateur si la dévaluation du naira venait à se poursuivre. Ce qui permettrait donc aux opérateurs d’ouvrir des comptes exclusivement dédiés aux appels internationaux auprès de toutes les banques commerciales du Nigeria. Objectif recherché : facilitera le transfert des revenus en dollars.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La RDC et la Tanzanie disent oui au partage des infrastructures télécoms

[DIGITAL Business Africa] – Les deux pays veulent s’unir pour fédérer leurs infrastructures de télécommunications. La décision découle d’un forum de deux jours sur les télécommunications du lundi 16 au mardi 18 octobre 2022 à Lubumbashi.

Le thème choisi pour ces assises était: « Tirer parti des possibilités de collaboration en matière d’investissement, de commerce et des affaires dans les TIC (Techniques de l’information et de la communication) ». La réflexion a réuni les opérateurs économiques de deux pays opérant dans le domaine des nouvelles techniques de l’information et de la communication.

Cette mutualisation annoncée des infrastructures de télécommunication entre a RDC et la Tanzanie va permettre d’identifier les opportunités économiques pour faciliter le développement des télécommunications et des nouvelles technologies.

Vodacom, d’Airtel, d’Orange et d’Africell, des opérateurs aux chiffres éloquents

Ces quatre opérateurs ont réalisé des performances reluisantes en en 2020 en RDC. Leur chiffre d’affaires d’alors à eux trois était estimé à 1,5 milliard USD en 2020. L’Observatoire du marché de la téléphonie mobile, structure de l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications au Congo (ARPTC), hissait Vodacom au sommet du secteur de la téléphonie mobile en RDC. Son chiffre d’affaires, en 2020 était de 558,159 millions USD en 2020.

Elle est suivie d’Airtel avec un chiffre d’affaires de 450,234 millions USD. Puis vient Orange avec un chiffre d’affaires de 382,423 millions USD. Africell, était la lanterne rouge avec un chiffre d’affaires de 112,304 millions USD. Au premier trimestre de 2021, ces quatre opérateurs ont enregistré un chiffre d’affaires d’environ 397,38 millions USD. Des revenus issus des appels voix, les SMS, le data, le mobile money ainsi qu’autres services offerts par ces entreprises.

La Tanzanie intensifie la collaboration avec des régulateurs

L’Autorité de régulation des communications de Tanzanie (TCRA) a renforcé la coopération avec l’Institut national des communications du Mozambique (INCM), en septembre 2022. Une coopération qui entre dans le cadre de la communication. La décision a été prise en marge d’une visite de formation d’une délégation de l’INCM sur la gestion des services de communication à Dar es Salaam.

L’annonce de cette collaboration intervient quelques jours après que Vodacom Tanzania a lancé le premier réseau mobile de cinquième génération (5G) du pays. Le régulateur y a participé notamment en fournissant à l’opérateur mobile le spectre télécoms nécessaire à cette innovation technologique.

Pour les hôtes, visiteurs la Tanzanie a fait des progrès remarquables dans les domaines de la gestion du spectre des fréquences, de la qualité des services et de la communication transfrontalière. Cela fait d’ailleurs partie de « la précieuse expérience réglementaire » que la TCRA compte partager avec son homologue mozambicain pour l’aider à améliorer les services de télécommunications dans son pays.

En janvier 2021, la Tanzania Telecommunications Company Ltd. (TTCL) a choisi Huawei pour améliorer son réseau télécom. Les deux partenaires ont même signé un protocole d’accord à la faveur de la journée dédiée à la Tanzanie à l’Expo 2020 Dubaï, le dimanche 27 février 2021.

Il reviendra à Huawei d’aider l’opérateur historique tanzanien à déployer son réseau FTTH (fiber to the home) et son réseau sans fil fixe (4G). La coopération portera également sur le déploiement et l’extension de l’infrastructure télécoms mobile et fixe de TTC .

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : Orange Côte d’Ivoire, Moov Africa et MTN Côte d’Ivoire font l’objet d’une plainte auprès de l’ARTCI

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire a été saisie par l’Association de Défense de la Dignité Humaine pour une plainte contre les opérateurs mobiles, ce lundi 17 octobre 2022. L’ADDH se plaint du non-respect des droits des consommateurs par ces opérateurs téléphoniques mis en cause.

Il s’agit d’Orange Côte d’Ivoire, Moov Africa et MTN Côte D’ivoire. L’ARTCI a informé l’ADDH qu’il a bel et bien accusé réception de la plainte, mardi 18 octobre 2022.

En réalité, l’article 5 de la décision numéro 2020-0599 du Conseil de régulation de l’ARTCI du 09 septembre 2020, portant encadrement des offres de services sur le marché de détail de la téléphonie mobile stipule que :

« Les volumes de trafic ou les crédits de communication obtenus par un client à l’issue d’un acte commercial relativement à une offre, sont acquis pour ce dernier et ne peuvent être supprimés. Ni lui être retirés par l’opérateur. Si ceux-ci n’ont pas été intégralement utilisés au terme de la période de la validité. Ces avantages devront être réactivés et cumulés aux avantages liés au renouvellement de l’acte commercial sur le même service ».

Selon, le site Koasi.com, l’opérateur Orange Côte d’Ivoire applique se conforme désormais à la décision. Ce qui n’est pas le cas des deux autres opérateurs que sont Moov Africa et MTN Côte d’Ivoire.

« …C’est pourquoi, nous ADDH (Association pour la Défense de la Dignité Humaine), venons, par la présente exprimer notre mécontentement et vous demandons de bien vouloir prendre des dispositions utiles afin que cessent ces irrégularités et abus », indique la note adressée au régulateur des télécommunications en Côte d’Ivoire. Soumaila Diarrassouba, président de l’ARTCI a indiqué à propos que « les minutes gelées sont remboursées ».

Par Jean Materne Zambo

E-learning en Afrique : Le Niger met en ligne le portail national unique de l’éducation portail.edu.ne

[DIGITAL Business Africa] – La plateforme unique d’éducation est accessible depuis le 14 octobre 2022 via l’adresse : www.portail.edu.ne. C’est le ministre de l’Éducation nationale Ibrahim Natatou qui en a présidé la cérémonie de lancement. Le portail est une émanation du projet « Lire » (Learning Improvment for Results in Education), une initiative nigérienne financée par la Banque mondiale à hauteur de 95 milliards de FCFA.

Selon le ministre de l’Éducation nationale Ibrahim Natatou, « à travers le portail, vous accédez à toutes les ressources éducatives du men (ministère de l’éducation nationale, les documents, arrêtés, décisions… Le portail intègre un système de messagerie via intranet et vous donne aussi la possibilité de prendre vos congés ou vos permissions sans pour autant vous déplacer de bureau en bureau avec votre demande ».

La plateforme vise 5 principaux objectifs, dont l’amélioration des pratiques enseignantes ; la promotion de l’apprentissage pour les filles et les garçons ; le renforcement des systèmes et des capacités pour la prestation de services éducatifs ; la coordination et l’administration de projet et enfin apporter des réponses aux urgences et imprévus. « Ce portail, d’après la Représentante résidente par intérim de la Banque mondiale au Niger, Aïssatou Dicko, se veut être l’unique voie d’accès à l’ensemble des ressources numériques du ministère de l’éducation ». La plateforme voit le jour dans un contexte marqué par la faible intégration du numérique dans le système éducatif.

Obami, la plate-forme sud-africaine d’apprentissage

Barbara Mallinson avait également pensé à améliorer la situation éducative en Afrique du Sud en 2009, dans le domaine des mathématiques et des sciences. C’est fort de cela qu’elle avait lancé la plate-forme Obami. Ici, elle fonctionne comme un réseau social mettant en relation enseignants, élèves et parents.

« Au départ, notre vision était d’apporter un changement fondamental dans le système éducatif en offrant du contenu en ligne et des outils pour les enseignants », se souvient Ennis Jones, directeur et numéro deux de la structure. Un objectif extrêmement ambitieux et… démesuré. « Nous avons réalisé que la modification du système d’éducation à l’échelle d’un pays était un défi énorme et qu’il serait plus efficace de chercher à changer la façon dont les citoyens, et plus seulement les écoles, transmettent et apprennent », explique Ennis Jones, membre de l’équipe dirigeante de la start-up Obami.

La plateforme serait utilisée par des centaines d’écoles en Afrique, en Europe et aux USA. Elle a obtenu la reconnaissance de Forbes, CNN et Business Insider comme l’une des entreprises technologiques les plus innovantes en 2011 et l’une des 20 start-ups à suivre en Afrique. Le projet est réalisé en partenariat avec Vodafone, un opérateur téléphonique d’Afrique du Sud.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : Kiama SA & Integc SARL remportent le marché de la mise à niveau du Data Center de la Campost

[DIGITAL Business Africa] – Le projet de E-post de la Campost connaît ses adjudicataires, depuis le 07 octobre 2022. Il s’agit de KIAMA SA et de INTEGC SARL, deux sociétés qui ont été triées sur le volet au terme d’un appel d’offres lancé par le Ministère des Postes et Télécommunications. Durée d’exécution des travaux : 13 mois, soit un an et un mois. Budget alloué pour les travaux, 376 722 675 FCFA.

L’offre nationale est encadrée par la loi N°00009/AONO/MPT/CIPM/CCCM-SPI/2022 DU 03 AOUT2022 pour le recrutement d’un Bureau d’études techniques pour le suivi et le contrôle de mise à niveau de l’infrastructure Data Center du projet e-post de la Cameroon Postal Services (Campost).

L’entreprise Kiama SA, au-delà de guider les entreprises et institutions, facilite leurs mutations vers l’économie numérique. Sa date de création est 2014. Sa mission principale, accompagner les gouvernements, institutions, entreprises, organisations gouvernementales, dans le monde des technologies de l’information et de la Communication.

« Nous offrons des solutions améliorant les procédés de gestion et minimisant les coûts opérationnels, tout en créant des produits, services, projets ou plans d’actions. L’entreprise est constituée essentiellement d’ingénieurs en informatique, de développeurs et de professionnels de la gestion des projets numériques. Nous développons une culture basée sur la recherche et l’innovation. La Vision est d’offrir des solutions qui améliorent les procédés de gestion et minimisent les coûts opérationnels tout en créant des valeurs ajoutées autour des produits, services, projets ou plans d’actions. Nos soumissions : Étudier les secteurs d’activités et les problèmes des institutions, entreprises ou organisations ; rechercher et adapter des solutions innovantes de développement », indique sa direction générale.

Kiama SA dirigé par Fidèle MOLE propose donc une gamme variée de solutions dans le but d’accompagner au mieux toutes structures dans le numérique. Pas de surprisse si la société est de plus en plus prisée par les administrations publiques et privées au Cameroun.

Au nombre de ses clients, figurent le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), CCA-BANK, ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), le Ministère de la Défense, (Mindef), MTN Cameroon, l’École normale supérieure Polytechnique (ENSP), le ministère de la Santé (Minsanté) et l’Auto-école Kassap.

Dans ce projet, KIAMA travaillera en étroite collaboration avec INTEGC SARL. Le Bureau d’Études Techniques INTEGC (Ingénierie et Telecom du Génie Civil) est une société à responsabilité Limitée (Sarl). Son capital social est de trois cents millions (300 000 000) de Francs.

Créée en 2000, la société compte 250 collaborateurs, son chiffre d’affaires en 2018 était de 5 milliards de FCFA. Parmi ses clients, l’on retrouve le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, Minader.

Par Jean Materne Zambo

Roger Kamgaing : « Ma mission auprès des Douanes malgaches, les aider à trouver les meilleurs services au meilleur prix »

[DIGITAL Business Africa] – Lancé au mois de juillet 2022 par Roger Kamgaing, ancien vice-président exécutif pour les services aux gouvernements et aux institutions du groupe suisse SGS, le cabinet Africa Smarts Today vient de signer un accord avec la Direction des Douanes malgache. Objectif, s’assurer que les sociétés d’inspection qui contrôlent les importations dans le pays ne génèrent pas des marges plus importantes au détriment des États et des citoyens.

D’après Roger Kamgaing, il s’agit du premier mandat d’envergure sous l’égide de AST avec la Direction Générale des Douanes de Madagascar (DGD). Un accord qui s’inscrit dans le cadre Plan stratégique de la douane lancé en 2020 qui comprend 31 mesures de modernisation, actuellement réalisées à environ 50%.

« L’une de ses mesures est la mise en place d’un centre de la valeur encore plus performant afin de poursuivre dans la voie de l’augmentation des recettes fiscales amorcée depuis quelques années par Mr Ernest Zafianona Lainkana et ses équipes de direction et opérationnelles particulièrement performantes », explique le fondateur d’Africa Smart Today dans un post sur LinkedIn.

Africa Smarts Today s’est en effet donné pour mission de renforcer l’économie africaine de l’intérieur. Ceci en proposant aux décideurs locaux des solutions commerciales numériques permettant aux gouvernements de créer une croissance durable inclusive.

Son fondateur Roger Kamgaing croît en effet que la technologie numérique peut être la grande force de cette transition et croissance économiques. D’où son engagement à travers Africa Smarts Today à convaincre les gouvernements que le développement des infrastructures numériques par l’investissement, la formation et le renforcement des capacités dans ce secteur est ce dont l’Afrique a besoin pour stimuler une croissance économique inclusive. Le gouvernement malgache fait partie des premiers gouvernements convaincus par son offre.

Dans cet entretien avec Digital Business Africa, Roger Kamgaing revient sur les détails de son accord avec les douanes malgaches et indique comment cela sera bénéfique pour Madagascar.

Roger Kamguaing

Les gains de productivité dans l’inspection physique sont de nature à générer des marges très importantes pour les sociétés d’inspection. La question est donc de savoir comment est « partagée » cette marge.Roger Kamgaing

Digital Business Africa : L’accord entre Africa Smarts Today et les Douanes malgaches que vous annoncez sur LinkedIn semble un premier grand pas pour Africa Smarts Today. De quoi s’agit-il exactement ?

Roger Kamgaing : Le mandat avec le Gouvernement Malgache est motivé par la volonté de la Direction des Douanes de renforcer les capacités internes et de moderniser l’organisation. Elle s’inscrit dans un plan stratégique très complet et particulièrement ambitieux mis en place depuis quelques années.

Digital Business Africa : Quel est l’impact réel de la digitalisation dans ce secteur ?

Roger Kamgaing : Une stratégie digitale correctement menée permet d’améliorer les services notamment en termes de transparence et aussi de réduction des couts de production y compris des services. Ainsi par exemple dans le domaine du TIC, les compagnies ont réussi à réaliser des gains de productivité de 70% ou plus.

Ces gains de productivité dans l’inspection physique sont donc de nature à générer des marges très importantes pour les sociétés d’inspection. La question est de donc de savoir comment est « partagée » cette marge. Elle peut aussi servir à réduire les couts de services pour les clients afin de la fidéliser.

Le défi se pose dans le cas ou des Gouvernements externalisent leurs services à des fournisseurs de services externes. Dans ce cas il appartient aux Gouvernements de s’assurer, surtout dans un climat global de lutte contre la vie chère et ou finalement le coût final est supporté par le consommateur, de tomber d’accord avec ses prestataires afin que ces gains soient partagés et ne restent pas accaparés par les fournisseurs.

Digital Business Africa : La digitalisation va-t-elle donc également aider à changer les modes de rémunération des sociétés d’inspection ?

Roger Kamgaing : Absolument ! Surtout que dans le contexte actuel d’une inflation galopante notamment sur les produits tels que le sucre ou le blé, la farine, la rémunération des prestataires augmente parfois de manière mécanique et sans réelle corrélation avec une activité plus importante. La digitalisation va donc permettre également de changer les modes de rémunération des sociétés d’inspection en général.

A l’origine, une facturation sur la base de la valeur des marchandises était le « moins mauvais moyen » de tenir compte de la charge de travail. On pouvait en effet légitimement construire une relation entre la valeur d’une marchandise et les quantités devant être inspectées, à travers le temps passé. Lorsque les modes d’opérations changent et que l’élément « temps », l’élément « distance à parcourir jusqu’au site » ou le nombre d’inspecteurs nécessaires pour faire les inspections ne deviennent plus déterminant, une facturation en % de la valeur ne se justifie plus nécessairement.

Tous ceci fera partie de ma mission auprès des Douanes malgaches. C’est-à-dire, les aider à trouver les meilleurs services au meilleur prix.

Digital Business Africa : A travers cet accord, qu’attendent concrètement les douanes malgaches ?

Roger Kamgaing : Concrètement, nous allons mettre en place un Centre national de la valeur qui sera doté d’outils technologiques comme une plateforme nationale d’inspection physique, de renforcement de la cellule d’inspection par scanner, de meilleur contrôle dans le cadre des opérations d’e-Commerce ; mais aussi d’informations sur les prix des produits dans les pays d’exportation et de gestion des bases de données.

Par ailleurs, ce centre sera doté d’un système de gestion de la qualité grâce à des certifications ISO, l’objectif ultime étant de rendre un meilleur service aux importateurs et exportateurs. Un meilleur service à un moindre coût.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM

Lire aussi : 

Roger Kamgaing lance Africa Smarts Today pour aider les décideurs africains à réussir en adoptant des services numériques appropriés

Yango contribue à la sécurité routière au Cameroun : lancement d’une nouvelle technologie

Yango, un service international de covoiturage, a lancé aujourd’hui au Cameroun une nouvelle technologie de sécurité dans le service – la surveillance comportement routier des chauffeurs. En effet, l’algorithme rassemble les commentaires des utilisateurs de Yango sur les trajets en temps réel avec une échelle d’impact progressive.

Si les utilisateurs signalent régulièrement le style de conduite dangereux d’un conducteur en particulier, cela est considéré comme une violation des normes du service et le conducteur reçoit une notification d’avertissement dans l’application dans un premier temps. Si la situation ne change pas après plusieurs notifications, l’algorithme restreint l’accès du conducteur au service de covoiturage Yango.  Cette nouvelle technologie permet de prévenir les conducteurs qui opèrent avec le service de manœuvres dangereuses et d’éventuels accidents.

“Votre sécurité, notre priorité !” – affirme le Country Manager de Yango

“Votre sécurité, notre priorité ! La sécurité routière est l’une de nos principales priorités. Nous investissons constamment dans nos propres technologies de sécurité afin de contribuer à la sécurité des villes. Aujourd’hui, nous sommes heureux de déployer cette fonctionnalité à Yaoundé et à Douala. Nous nous engageons à proposer très prochainement d’autres technologies de sécurité sur le marché” – Didier Theze, Country Manager chez Yango.

L’application Yango dispose déjà d’un certain nombre de fonctions qui augmentent le niveau de sécurité de tous les trajets. Par exemple, l’onglet sécurité de l’application permet aux utilisateurs de partager leur itinéraire avec leurs contacts de confiance afin qu’ils suivent le parcours, de signaler tout objet personnel oublié dans un véhicule, de contacter le service client si le conducteur a enfreint le code de la route, etc. En outre, à chaque commande, les utilisateurs peuvent voir le numéro de la plaque d’immatriculation et le nom du conducteur partenaire qui vient faire la course.

À propos de Yango

Yango est un service en ligne international de commande de trajets. Il est déjà présent dans plus de 20 pays en Europe, en Asie centrale, en Afrique et au Moyen-Orient. Contrairement aux autres services de covoiturage, l’application Yango 

CP

Sénégal : Faute de paiement de rançon, le groupe de hackers Kakakurt commence à divulguer les données de l’ARTP

[DIGITAL Business Africa] – La menace a été mise en exécution, ce lundi 17 octobre 2022. Aux environs de 14h, le groupe des hackers Kakakurt qui a pris pour cible le système informatique de l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal a commencé à divulguer des données, dont des mails des personnels, des projets parmi les 102 Go de données de la structure.

L’attaque était survenue dans la semaine du 1O octobre 2022.  Le groupe de pirates avait menacé de rendre publique les 102 Giga octets de données piratées si une rançon n’était pas versée, d’après le site Financial afrik. Cependant, ce piratage de l’autorité de régulation concerne exclusivement les boîtes mails d’un nombre important de salariés de la boite et parmi ces employés, certains occupent des postes stratégiques.

De probables données sensibles à trouver telles des échanges avec d’autres ministères, d’autres personnes d’autres pays, des données sur des projets passés, en cours ou à venir au Sénégal qui n’étaient pas publics jusqu’ici.

À l’heure où le numérique gagne du terrain, tous mécanismes de protection de données relatifs à la cyber sécurité demeurent un impératif, notamment chez les pays africains qui en font même, un défi à relever. Actif depuis juin 2021, il cible les organisations de petite et moyenne taille.

Selon les experts, le groupe Kakakurt est actif depuis juin 2021 et cible les organisations de petite et moyenne taille. Il prend pour cible des systèmes informatiques afin d’en extraire les données qu’il menace de publier si une rançon n’est pas payée.

En juin 2022, apprend-on de certains sites web spécialisés, le Bureau fédéral d’investigation (FBI) américain, l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), le département du Trésor et le réseau de lutte contre la criminalité financière (FinCEN) publiaient un avis conjoint de cybersécurité interpellant les entreprises et organisations sur les agissements de Karakurt. Ils indiquaient que les demandes de rançon connues oscillaient entre 25 000 $ et 13 000 000 $ en Bitcoin.

Par Jean Materne Zambo