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Côte d’Ivoire : Bientôt le déploiement de « WhatsApp Community home », la fonction qui réunit plusieurs groupes en un

[DIGITAL Business Africa] – Tous en un. C’est un peu l’esprit de « WhatsApp Community home » ou « les communautés sur WhatsApp », une fonction que Meta s’apprête à déployer en Côte d’Ivoire. Mark Zuckerberg l’a annoncé le 07 novembre 2022.

Cette fonctionnalité rapproche des groupes de personnes autour d’intérêts communs en vue de gérer leurs échanges dans différents groupes connectés.C’est le fruit d’un travail collectif entre Meta et plus de 50 organisations dans 15 pays. Après études, il aurait été constaté que les communautés aidaient les groupes à mieux s’organiser et atteindre leurs objectifs.

Ce qui va changer

Mark Zuckerberg s’est expliqué sur cette fonctionnalité innovante :

« Le lancement des communautés sur WhatsApp va améliorer les échanges au sein des groupes en activant les sous-groupes, les fils de discussion multiples, les canaux d’annonce, etc. Nous allons également intégrer des sondages et des appels vidéo à 32 personnes ; cela fonctionnera en toute sécurité grâce au chiffrement de bout en bout afin que les messages restent privés », a-t-il précisé.

Le fondateur de Meta avait révélé « avoir aidé plus de deux milliards de personnes à se connecter avec leurs proches dans un espace sécurisé sur WhatsApp, afin de répondre aux besoins des utilisateurs souhaitant échanger avec des communautés plus larges autour d’intérêts communs ».

Autres atouts des communautés sur WhatsApp et les perspectives de Meta

Avec les Communautés sur WhatsApp, les utilisateurs pourraient passer d’un groupe à un autre afin d’obtenir des informations, cela sous le contrôle des administrateurs, bien entendu. Les communautés garantiraient également un niveau de confidentialité et de sécurité « inégalé », avec la protection de la confidentialité des messages de ses utilisateurs via son chiffrement de bout en bout.

Meta a promis aussi le lancement de trois autres fonctionnalités sur WhatsApp, dont : la création de sondages dans les discussions, les appels vidéo jusqu’à 32 personnes et les groupes pouvant accueillir jusqu’à 1 024 membres. Tout comme les réactions sous forme d’emojis, le partage de fichiers plus volumineux et la possibilité pour les administrateurs de supprimer des messages.

Mark Zuckerberg a précisé que ces fonctionnalités peuvent être utilisées dans tous les groupes, mais seront particulièrement utiles au sein des communautés. Le patron de Meta a informé que de nombreux projets sont en cours.

Par Jean Materne Zambo

 

Qualité de service : Orange Cameroun accueille une délégation MINPOSTEL / ART

À l’invitation d’Orange Cameroun, une délégation conduite par le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a séjourné le 09 novembre 2022 dans les locaux d’Orange Cameroun à Douala, pour une séance de travail et une visite guidée des installations techniques de l’opérateur.

Cette délégation était constituée d’experts du MINPOSTEL et de l’ART à laquelle se sont joints des représentants de la Présidence de la République et des Services du Premier Ministre du Cameroun. M. Joseph Nsongan Inspecteur général au Minpostel conduisait la délégation. Côté ART, M. Aboubacar Zoutmba, DGA, représentait le régulateur télécoms.

La séance de travail permettra de présenter plusieurs pans de l’activité de l’opérateur. Il s’est agi entre autres de visiter les centres de supervision des réseaux (Gsm et Internet), de vivre l’immersion dans le très futuriste Data center d’Orange Cameroun (centre d’hébergement des données) inauguré en 2017 à Makèpè dans l’arrondissement de Douala V et qui est le plus grand d’Afrique centrale.Qualité de service : Orange Cameroun accueille une délégation MINPOSTEL / ART

Selon M. Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun, : « Pour une entreprise comme Orange Cameroun, c’est capital de rencontrer les parties prenantes et notamment la tutelle à fréquence régulière, pour recueillir son point de vue et ses attentes, identifier et lever les points bloquants et obtenir son soutien afin d’améliorer l’expérience des usagers. C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons abordé ensemble plusieurs questions ayant notamment trait aux services, au fonctionnement technique et à la qualité des réseaux ».

Les experts des institutions étatiques seront édifiés sur les conditions pouvant être causes de dégradation de la qualité de service et de l’instabilité d’un réseau mobile dans le contexte camerounais, et sur les mesures à prendre, notamment par le Ministère des Postes et Télécommunications via l’organisme de régulation pour assurer la fourniture d’un service de qualité conforme aux clauses et engagements réglementaires.

L’opérateur en profitera par ailleurs pour présenter les défis auxquels il est confronté au quotidien : actes de vandalisme sur les installations de fibre optique de son partenaire technique sur ce segment, nombreux délestages en énergie électrique avec les incidences sur la distribution et la stabilité des réseaux, etc.

L’entreprise avait déjà reçu en juin 2021 dans les locaux du Orange Digital Center (ODC) peu avant son inauguration, une délégation de parlementaires membres du REPATIC, le réseau réunissant les Députés et Sénateurs chargés des questions relatives aux télécommunications et au TIC. Ceci, pour une séance de travail où lesquestions liées à la protection du consommateur avaient été abordées.

Ces visites qui participent du dialogue bipartite confirment l’excellence des relations entre l’opérateur et sa tutelle technique tant elles permettent de lever le voile sur les éventuelles zones d’ombre en mettant les parties au même niveau d’information, mais aussi d’anticiper sur les incompréhensions qui pourraient survenir, quand on sait à quelle vitesse évoluent les technologies précisément dans ce secteur d’activités, souvent en avance sur les dispositions réglementaires.

Source: Orange Cameroun

Gabon : Les services de Airtel Gabon rétablis après des désagréments causés par la coupure de la fibre optique

[DIGITAL Business Africa] – Tout est revenu à la normale pour les abonnés de mAirtel Gabon. L’opérateur a connu des désagréments, dans l’après-midi du 07 novembre 2022, suite à une coupure de la fibre optique.

Situation préjudiciable pour les abonnés de Airtel-Gabon, qui ont été privés d’une partie des services Voix, Internet , SMS et Airtel Money. «Nous vous présentons toutes nos excuses pour le désagrément causé et vous remercions de votre fidélité», s’est excusé la direction de l’opérateur.

Le 14 avril 2019, le même opérateur avait connu une perturbation presque similaire du fait d’une section de son câble à fibre optique survenue à Angondjé. Seulement, elle avait duré 48 heures. Pour régulariser ses abonnés, la direction de Airtel avait fait preuve de mansuétude, en remboursant les forfaits et autres bonus non utilisés.

A l’époque, la direction de Airtel avait tennu à «rassurer que les soldes d’Airtel Money ainsi que le crédit de commun existants dans les comptes des clients étaient sécurisés».
selon les données du ministère de l’Economie et de la Relance, le nombre total d’abonnés au téléphone s’est apprécié de 3,3% à 3,176 millions de personnes en 2021.

Les deux opérateurs de téléphonie mobile, Moov Africa Gabon Telecom et Airtel Gabon, ont partagé 2,22 millions d’abonnés à l’Internet GSM, soit le même nombre d’habitants estimé par la Banque mondiale pour le pays, en 2021.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : Fin de la 34ème réunion du Comité exécutif des Régulateurs d’Afrique australe, 10 mesures adoptées

[DIGITAL Business Africa] – L’Angola vient d’abriter la 34ème réunion du Comité exécutif de l’Association des Régulateurs d’Afrique Australe (CRASA). La clôture des travaux a eu lieu le 4 novembre 2022. Épilogue des concertations au bout de deux jours : l’adoption d’une série de dix mesures. Notamment :

1° Le projet de prise de position sur l’utilisation harmonisée de la bande 6 GHz axée sur la 5G/IMT2020, le Wi-Fi 6E et les services par satellite pour la région de la SADC ;

2° Les recommandations de l’UIT à l’intention des régulateurs afin d’atténuer les vulnérabilités SS7 pour la région de la SADC ;

3° Les recommandations de sécurité de l’UIT pour se protéger contre le risque de SIM au Service Financier Numérique et la fraude par échange de SIM pour la région de la SADC ;

4° Le document des meilleures pratiques de sécurité des applications mobiles de l’UIT pour la région de la SADC ;

5° Le modèle de l’UIT du protocole d’accord entre le régulateur des télécommunications et la Banque centrale sur la sécurité des services financiers numériques pour la région de la SADC ;

6° L’accord de coopération technique (ACT) pour la phase II du projet régional de qualité de service postal signé entre la CRASA et l’UPU ;

7° Le rapport d’avancement sur le projet d’itinérance de la SADC à soumettre à la SADC ;

8° Le document de motivation révisé pour la réduction ou la suppression de la taxation des services de télécommunications à la SADC ;

9° Le rapport sur la tarification du haut débit 2021 à soumettre à la SADC;
10° Le rapport sur le rôle des régulateurs des TIC dans la gestion de l’identité numérique.

C’était l’occasion pour les dirigeants des Autorités de régulation de la poste et des télécommunications de l’Afrique de se pencher sur quatre points saillants à savoir : l’adoption du compte-rendu de la 33ème réunion du comité exécutif; la considération des questions clés de la 33ème Assemblée générale, entre autres l’adoption de l’usage harmonisé de la bande de 6GHz pour la 5G/IMT 2020 et WAS/RLAN; l’adoption du plan du spectre pour les hauts débits  et l’adoption de la politique des technologies de CRASA.

Par Jean Materne Zambo

 

Zambie : Meta et l’entreprise Paratus vont déployer 900 km de fibre optique d’ici fin 2023

[DIGITAL Business Africa] – Paratus Zambia fait une annonce forte, en ce début novembre 2022. Liée à Meta par un partenariat, l’entreprise prévoit la construction d’un réseau de fibre optique à accès ouvert de 900 km d’ici fin 2023. Paratus Zambia, filiale du groupe panafricain Paratus, est spécialisée dans la fourniture de connectivité à haut débit.

Dix principales villes de Zambie seront couvertes, notamment : Chambishi, Chililabombwe, Chingola, Kabwe, Kitwe, Livingstone, Luanshya, Mufulira, Ndola et Solwezi. Les deux parties n’ont pas communiqué sur le montant d’investissement que nécessitera ce vaste projet, ni sur les modalités de son financement.

Néanmoins, ce chantier devrait être réalisé en deux phases. La première apportera la fibre optique à six villes d’ici janvier 2023, tandis que la deuxième devrait permettre de connecter quatre autres villes avant la fin de l’année 2023. Le centre de données sera basé à Lusaka.
Le DG de Paratus Zambia, Marius van Vuuren a justifié la plan d’action de son entreprise.

« Nous souhaitons terminer les 280 premiers Km d’ici novembre et à l’activer début janvier … C’est un relation significative pour Paratus non seulement en raison de son importance pour l’économie zambienne, mais aussi parce que nous contribuerons à fournir à des millions de personnes et à des centaines d’entreprises la possibilité de se connecter à Internet via un réseau fibre plus rapide et plus sécurisé », a-t-il dit.

Selon les statistiques au deuxième trimestre 2022 du régulateur télécoms zambien, environ 10 millions de Zambiens sont connectés à Internet, soit une pénétration d’environ 53 %. Le projet devrait créer environ 500 emplois pour les communautés locales zambiennes.

Par Jean Materne Zambo

 

Elysee Nkundimana : “Voici une carte de visite numérique qui utilise la technologie NFC”

[Digital Business Africa] – Une carte de visite numérisée. Accessible via la technologie NFC ou par code QR. Avec la possibilité de l’enregistrer rapidement dans vos contacts en deux ou trois clics. Plus besoin d’imprimer des centaines de cartes de visite. Une seule carte suffit. Et lorsqu’elle est rapprochée d’un smartphone ayant activé l’option NFC, toutes les informations de contact sont disponibles. Et vous pouvez les enregistrer dans votre repertoire de contact. C’est ce que propose la jeune entreprise Elysee Brand.

Son promoteur Elysee était présent au Mobile World Congress Africa à Kigali il y a quelques semaines et a présenté sa solution à de nombreux visiteurs. Dans cet entretien avec le Beaugas ORAIN DJOYUM, il explique les spécificités de cette carte de visite digitalisée.

Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire derrière votre PME Elysee Brand ?

Elysee Nkundimana : L’idée du projet de la carte de visite numérisée m’est venue lorsque je cherchais à trouver une solution pour contourner l’ancienne méthode de collecte et de stockage de cartes de visite. Certains gardent ces cartes de visite ou encore les perdent par la suite. J’ai commencé à réfléchir à la façon de résoudre ce problème en conservant les données dans un seul appareil électronique.

L’idée est née en 2021 au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, lorsque les gens n’étaient pas autorisés à se rencontrer dans les lieux publics. Ainsi, lorsque le gouvernement a commencé à autoriser les gens à se rendre à un événement ou dans un lieu public, il était obligatoire que chaque personne se rende à un événement ou à un lieu public avec une preuve de certificat de vaccination contre le covid-19.

Un jour, je me rendais à un événement et mon téléphone était éteint. Arrivé à l’entrée, une personne de l’organisation sanitaire m’a demandé un certificat de vaccination et je n’ai pas pu le trouver, car il n’était pas facile de le trouver et de savoir comment le charger. À partir de là, j’ai développé un produit différent qui utilise la technologie NFC.

Digital Business Africa : Comment les clients réagissent-ils à vos cartes de visite numérisées ?

Elysee Nkundimana : Les avis sur cette carte de visite sont bons, parce que tous les clients qui l’utilisent ont fourni des commentaires positifs. Il fonctionne rapidement et est convivial. Il est simple à utiliser. La carte est compatible avec tous les smartphones IOS et Android.

Digital Business Africa : Quelle est la particularité de ce type de carte de visite ?

Elysee Nkundimana : Il s’agit d’une carte de visite numérique sans contact qui utilise la technologie NFC lorsque vous partagez des informations avec un simple tapotement du smartphone ou en scannant le code QR. Cela a permis de résoudre le problème de l’épuisement des cartes. Pas seulement pour les réunions en présentiel, mais aussi pour le réseautage en ligne et les événements virtuels.

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Digital Business Africa : Combien coûte cette carte de visite numérisée ?

Elysee Nkundimana : Elle coûte 75 USD (environ 49 000 F.Cfa) en paiement unique et elle est utilisée pendant longtemps sans expiration.

Digital Business Africa : Quels sont les chiffres qui font Elysee Brand aujourd’hui ?

Elysee Nkundimana : 1-10. La société Elysee Brand est composée de nombreux talents créatifs (Développeurs, directeurs de création, graphistes, vidéographes, photographes et créateurs de contenu) tous sont des professionnels avec une expérience dans ce qu’ils font.

Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions avec Elysee Brand ?

Elysee Nkundimana : Je veux voir mon entreprise au sommet des autres entreprises de ma région.

“Être soi-même dans un monde qui essaie constamment de faire de vous quelque chose d’autre est le plus grand accomplissement”.

Digital Business Africa :  Quelle est votre formation ?

Elysee Nkundimana: Né et grandi à Kigali, au Rwanda, Elyse NKundimana est le fondateur d’Elysee Brand. J’étais passionné de la production télvisuelle depuis l’école. J’ai même travaillé pour certains médias locaux et et avec différents organisateurs d’événements dès l’âge de 18 ans.

Je suis autodidacte et j’utilise des tutoriels pour apprendre de nouvelles choses. Après le lycée, j’avais l’ambition de voir mes rêves se réaliser. Plus tard, j’ai rejoint TV1 Rwanda (l’un des principaux médias du Rwanda) où j’ai appris auprès des réalisateurs expérimentés qui m’ont poussé à me concentrer sur la réalisation de vidéos musicales. J’ai continué à développer mes compétences en apprenant la conception web et le développement de sites Web. Ce qui m’a aidé jusqu’à présent à développer mes produits numériques.

Digital Business Africa : Vous avez plusieurs projets numériques à votre actif. Quel est le projet achevé qui vous rend fière ?

Elysee Nkundimana: J’ai quatre produits qui utilisent la technologie NFC : connaître le statut de vaccination covid-19 des populations sans contact numérique, la carte de visite sans contact numérique, le menu sans contact numérique et la bague intelligente multifonctionnelle).

Le projet dont je suis fier est celui des services Tap qui, je pense sera couronné de succès et beaucoup de gens ont apprécié l’innovation qui se cache derrière.

Digital Business Africa : Sur quel autre projet spécifique travaillez-vous actuellement ?

Elysee Nkundimana : Le projet sur lequel je travaille actuellement est Tap Services, nous mettons en œuvre des cartes NFC pour faire plus offrir plusieurs services en plus de la carte de visite numérisée. Ceci afin que ces cartes puissent être utilisées pour effectuer différentes tâches.

Digital Business Africa : Comment les gouvernements devraient-ils soutenir les jeunes entrepreneurs et les innovateurs comme vous ?

Elysee Nkundimana : Le gouvernement devrait aider les jeunes entrepreneurs en les mettant en contact avec des personnes et institutions qui peuvent investir dans leurs projets, car parfois les fonds nécessaires au démarrage du projet sont un problème qui peut affecter le développement du projet.

Les gouvernements devraient également aider les entrepreneurs en leur donnant un espace d’exposition dans des sommets internationaux afin qu’ils puissent présenter leurs produits. Ce qui peut les aider à obtenir plus de clients de différents pays.

Digital Business Africa : Quel est votre conseil aux jeunes qui se lancent dans des initiatives comme la vôtre ?

Elysee Nkundimana : Le conseil que je peux donner aux jeunes est de réfléchir autrement et s’en tenir à leurs rêves et ne pas se laisser distraire.

Ils devraient également trouver des ainés qui ont de l’expérience en marketing pour les aider à faire de la publicité de leurs produits finaux et à exposer leurs produits au niveau international.

Digital Business Africa : Si vous aviez la chance de rencontrer le Président de la République, Paul Kagame, que lui diriez-vous ?

Elysee Nkundimana : Tout d’abord, je le remercierais pour la façon dont il a développé la technologie dans notre pays. Cela nous aide dans notre développement quotidien. Partout dans le pays, vous pouvez disposer de l’Internet avec une bonne vitesse.

Et je lui demanderais de consacrer plus d’énergie dans l’aide aux entrepreneurs pour une meilleure visibilité de leurs produits sur le marché international.

Interviewé par Beaugas Orain Djoyum

Le projet « AgriGO » grand vainqueur de la 2ème édition du Orange Summer Challenge, avec comme thématique la Tech4good

[Digital Business Africa] – En partenariat avec Google & EY Tunisie et avec l’appui de la GIZ Cameroun, Orange Summer Challenge (OSC), la compétition incontournable pour les geeks d’Orange Digital Center, a cette année donné l’opportunité à 24 jeunes ingénieurs et designers de développer, pendant 3 mois, des solutions technologiques en rapport avec la thématique de cette édition : La « Technologie au service du développement durable, Tech4good ».

En effet, grâce à l’encadrement sur mesure (formations et mentoring) assuré par les partenaires Google, EY Tunisie, PNUD et l’expertise des coaches de l’école du code et du FabLab Solidaire d’Orange Digital Center, les 4 équipes formées de 24 jeunes étudiants ont pu développer en un temps record leurs solutions ; une compétition qui se déroule, faut-il le mentionner, en même temps que 8 autres pays d’Afrique et du Moyen-Orient du footprint d’Orange à travers leurs Orange Digital Centers : Tunisie, Maroc, Egypte, Madagascar, Mali, Jordanie , Burkina Faso et Côte d’Ivoire.

Pour revenir au Cameroun, c’est lors de la cérémonie de clôture de l’OSC2022 organisée le 20 octobre à l’auditorium d’Orange Makepe que les candidats ont pu présenter et défendre leurs projets, tout déterminés à convaincre l’assistance, venue nombreuse, de voter pour eux, séduite par les avantages incontournables qu’apportent leurs solutions.

Rappelons que le vote du public présent s’est fait via une application mobile et a compté pour 40% de la note globale (les équipes techniques d’Orange Digital Center ayant déjà attribué leurs notes comptant pour les 60% restants) pour les 4 solutions technologiques innovantes suivantes présentées par les équipes d’étudiants :

  • AgriGO : Un système intelligent permettant de suivre en temps réel l’évolution des plantations agricoles.

Le dispositif est équipé de :

  • Un réseau de capteurs permettant de mesurer les éléments nutritifs du sol, le niveau d’acidité, l’humidité et la température ambiante.
  • Une caméra permettant de détecter les maladies qui attaquent les cultures pendant leur phase de croissance et les invasions des insectes.
  • Une plaque solaire pour rendre le kit autonome en énergie et plus écologique. Grâce aux données collectées sur les plantations, il est possible de prédire avec précision les besoins nutritifs des plantes et guider l’agriculteur sur son activité quotidienne depuis une application mobile.

AgriGO est aussi une plateforme de mise en relation des différents acteurs du secteur agricole en particulier les experts agronomes, les chercheurs d’emploi, les prestataires de service, les fournisseurs de matériaux agricoles et les investisseurs. 

  • METHERGY : un dispositif qui vous permettra de palier aux difficultés d’approvisionnement en gaz en transformant tous vos déchets organiques en gaz biologique pour la cuisson.

Ce gaz permet aussi de :

  • Générer de l’électricité pour le chauffage d’un domicile, pour ainsi devenir plus autonome en fourniture énergétique.
  • Produire de l’engrais biologique pour l’amélioration de récoltes.
  • A l’avenir, il sera également possible d’être récompensés pour la bonne gestion de ses déchets à travers son collecteur intelligent.
  • Cette récompense sera par la suite exploitable via l’application web et mobile. 
  • ePlant : Une solution d’automatisation de serre et d’ingénierie pédagogique (mini serre connectée et jeu vidéo).

Cette solution fonctionne comme il suit :

L’automatisation de la serre se fait via des données récoltées par les capteurs pour permettre le contrôle à distance de paramètres tels que l’éclairage, la température et l’humidité de l’air et du sol tout ceci par une application mobile.

La serre est également équipée d’un château d’eau pour l’arrosage, de deux ventilateurs pour le refroidissement et d’une plaque solaire pour permettre une autonomie énergétique.

Pour une expérience plus vivante et interactive, l’utilisateur peut obtenir facilement des informations sur la plante grâce à un système de messagerie instantanée.

ePlant Services c’est aussi un jeu vidéo de rôle, qui vise à reconnecter les jeunes à l’agriculture.

Il permet une immersion dans la vie d’un jeune agriculteur afin de sensibiliser sur les pratiques agricoles et les enjeux de l’agriculture écologique tout en montrant l’impact de la technologie dans l’agriculture.

Cette solution sera utilisée pour des services tels que l’automatisation de la serre, des animations pédagogiques autour de la serre, des ateliers d’initiation à l’agriculture pour enfants et des compétitions de gaming.

  • E-Charta : Le premier réseau de collecte et de recyclage des déchets papiers au Cameroun.

Cette solution est constituée de :

  • Une application mobile qui offre à ses utilisateurs la possibilité de demander une collecte de leurs déchets papier, suivre leurs statistiques sur la quantité de papier transmis au recyclage et de sensibiliser sur l’impact de la production, de l’élimination et du recyclage du papier au Cameroun.
  • Un collecteur intelligent qui trie le papier des autres déchets, collecte les déchets papier en grande quantité, déchiquette les papiers pour en préserver la confidentialité et envoie des signaux en fonction de son état (plein ou vide) et de son emplacement.

Toutes ces données sont accessibles :

  • Via l’application mobile qui permet aux agents de collecte de savoir où et quand se rendre pour la collecte. Ce qui constitue un gain de temps et d’énergie.
  • Via le tableau de bord administratif pour le suivi de tous les collecteurs et de toutes les demandes de collecte de déchets papiers.

e-Charta peut aussi fournir la matière première à d’autres entreprises de recyclage et transformer les déchets recyclés en produits comme des gobelets en papier, des sacs en papier, des cartons et bien plus encore.

Et c’est ainsi qu’après le vote du public, les lauréats de l’OSC2022 ont été proclamés et le grand vainqueur de cette 02ème édition révélé.

Il s’agit de l’équipe AgriGO qui remporte un chèque d’une valeur d’1 500 000F ! Arrivent ensuite dans le classement METHERGY, ePlant et e-Charta respectivement second (1 050 000F) , troisième (900 000F) et quatrième (600 000F) lauréat. Les deux Prix Coup de cœur de Google (2000 euros) et EY Tunisie (1000 dollars) ont été remis à METHERGY !

Bravo à toutes les équipes et aux jeunes étudiants pleins de talents et de créativité et très sensibles aux nombreux enjeux sociétaux d’aujourd’hui et de demain !

Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition de l’OSC !

Source: Orange Cameroun

Meta veut licencier des milliers d’employés

[DIGITAL Business Africa] – C’est presque un cataclysme qui s’annonce chez Meta. L’entreprise vient de faire savoir qu’elle compte revoir ses effectifs, en mettant des milliers d’employés au chômage technique, dès cette semaine du 07 novembre 2022, selon le Wall Street Journal.

En fait, Meta a vu son bénéfice net fondre à 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre de 2022(-52% sur un an). Ce pourrait être le plan social le pus important dans le secteur des technologies, selon le quotidien américain, après la pandémie de la Covid-19, qui a boosté les revenus, mais aussi augmenté le personnel des entreprises destinées aux Nouvelles technologies.

A la date du 30 septembre 2022, Meta présentait déjà un effectif total de 87300 personnes à travers le monde. Ces effectifs seraient en hausse de 28% sur un an, rapporte WSJ. Lors de la publication récente des derniers résultats trimestriels de Meta, le patron Mark Zuckerberg faisait des annonces fortes.

Il a, par exemple,  déclaré le personnel du groupe ne devrait pas augmenter d’ici la fin 2023, mais peut-être diminuer légèrement. En cas de licenciement de ses employés, Meta emboîtera le pas à son concurrent Twitter, qui s’est séparée de la moitié de ses effectifs de 7500 personnes.

Par Jean Materne Zambo

 

Algérie : 6 millions de foyers seront connectés à internet fixe d’ici 2024 contre 3,5 millions en 2022

[DIGITAL Business Africa] – En Algérie, le nombre de foyers connectés à internet sera double. Cela en l’espace de deux ans, s’il faut croire le ministre de la Poste et des Télécommunications.

Sur les antennes de la Radio nationale chaîne 3, Karim Bibi Triki a annoncé, ce lundi 07 novembre 2022, que d’ici 2024, deux tiers des foyers algériens seront raccordés au réseau de connexion internet fixe. Ainsi passera-t-on de 3,5 millions actuellement à plus de 6 millions en 2024.

L’autre défi reste une connexion des abonnés via la fibre optique. Là encore, le ministre Karim Bibi Triki espère une évolution. D’après lui, en moins de deux ans, l’Algérie est passée de 72 000 foyers abonnés au réseau FTTH à 450 000 en 2022. Il espère donc que son pays va atteindre les 500 000 abonnés d’ici fin 2022.

Pour assurer un internet de qualité à sa population, des travaux de modernisation de la qualité de la connexion ont été entrepris. Selon Bibi Triki, ministre de la Poste et des télécommunications, « la bande passante internationale a été doublée durant les deux dernières années »

« Nous sommes, a-t-il affirmé, sur le point de finaliser une première opération d’extension de câble sous marins, ce qui nous permettra de rajouter 5tb/s aux capacités existantes avant la fin de l’année en cours ».

Quid du déploiement de la 5G en Algérie ?
Sur le déploiement de la 5G en Algérie, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, n’à pas dit quand elle sera implémentée. Mais il a reconnu que la technologie de la 5G est « un axe important » sur lequel son secteur travaille. Avant de préciser : « Il y a différents aspects pour préparer la 5G ».

Conscient que la 5G va exiger le déploiement de plus de sites, donc, un réseau plus dense, Karim Bibi Triki a reconnu que cela nécessite aussi des préparatifs en concertation et en coordination avec d’autres département.

Par Jean Materne Zambo

Djibouti : Trois chefs d’entreprises japonais promettent d’investir dans le secteur des télécoms

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Une simple promesse d’investissement dans le secteur des télécommunications. C’est ce qui ressort de l’entrevue entre le ministre de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications et une délégation d’entrepreneurs nippons. Radwan Abdillahi Bahdon les recevait en audience, ce 02 novembre 2022.

La délégation d’entrepreneurs Japonais était conduite par M. OTSUKA UMIO, ambassadeur du Japon à Djibouti. L’objectif de cette venue était d’explorer les potentialités du secteur des télécommunications, en vue d’un éventuel investissement dans le pays. Parmi les trois chefs d’entreprises nippons, figuraient Fumi Shingai, PDG et fondateur de la société X-Hemistry, Atushi Takemaru, haut responsable de la société ICJ et de Yuya Adachi de la société Tinect.

L’entretien a eu lieu en présence du secrétaire général du ministère de la communication chargé des postes et des Télécommunications Ahmed Youssouf Elmi, du directeur des TIC au ministère de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications MCPT, Fayçal khaireh, du directeur général de l’Agence Djiboutienne de l’Information (ADI), Abdoulrazak Ali Diraneh.

Prenant la parole, le ministre de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon, a présenté à ses hôtes la feuille de route de son département. Laquelle a pour finalité d’assurer aux djiboutiens un accès à l’internet à un bas coût, sans omettre de mettre en relief les avancées entreprises par son département pour faire de la République de Djibouti « un hub numérique ».
Il a, du reste, précisé que Djibouti devrait servir de point d’ancrage pour les installations des câbles sous-marins. Ceux-ci devant permettre de relier les pays de la sous-région (Somalie, Ethiopie, Somaliland).

Par Jean Materne Zambo

Rwanda : Le ministre des TIC  a annoncé l’adoption de Google Street View pour plus de visibilité du pays 

 [DIGITAL Business Africa] – Le Rwanda veut accroitre sa visibilité dans le monde. Le ministre des TIC et de l’Innovation, Paula Ingabire, a annoncé une collaboration avec l’américain Google, le 18 octobre 2022. Elle concerne un certain nombre de domaines, dont l’amélioration des cartes numériques des principaux centres urbains du Rwanda grâce à Google Street view est une des fonctionnalités de Google Maps, permettant d’afficher les images d’une rue. Le projet qui a déjà démarré au Kenya, en Afrique du Sud et au Sénégal cible 100 autres pays. Le Rwanda est le onzième pays à être ajouté sur la liste.

Comment cela fonctionne ?

Appuyer sur un repère de lieu

• Ouvrez l’application Google Maps. sur votre téléphone ou votre tablette Android.

• Appuyez sur un repère de lieu.

• En bas, appuyez sur le nom ou l’adresse du lieu.

• Faites défiler la page et sélectionnez la photo intitulée « Street View »…

• Lorsque vous avez terminé, appuyez sur Retour.

Autres mesures évoquées par le ministre des TIC et de l’Innovation Paula Ingabire : l’accélération de la croissance du commerce électronique en aidant 3 000 petites et moyennes entreprises; l’amélioration de l’accès au patrimoine culturel du Rwanda grâce au numérique en collaboration avec les musées nationaux. Ajoutons à cela, le soutien du cadre politique, qui contribuera à un écosystème de paiement numérique ouvert à travers la plate-forme Mojaloop. Ou encre l’amélioration des compétences de 500 développeurs et la conduite d’un programme d’incubation fintech pour les entreprises fintech en démarrage.

Selon Esther Nkunda, directrice générale de l’innovation et des technologies émergentes au ministère des TIC « les images qui ont été collectées jusqu’à présent à Kigali sont désormais en direct sur Google Maps. Vous pouvez aller sur Google Maps ou Google Earth et utiliser le Couche Street View pour voir la couverture à travers la ville ».

Le numérique, pilier de la croissance socioéconomique 

Toutes ces innovations entrent en droite ligne avec l’ambition du pays à faire du numérique un pilier de sa croissance socioéconomique grâce au partenariat aavec des entreprises technologiques américaines. Paula Ingabire, ministre rwandaise des TIC et de l’Innovation, a considéré à cet effet que « Google est essentielle et continuera de stimuler la transformation économique nationale conformément à la vision du pays de devenir une économie axée sur la connaissance ».

L’expertise de Google au Rwanda est intégrée dans le programme de soutien à la transformation numérique de l’Afrique de l’entreprise américaine. Il prévoit un investissement d’un milliard de dollar sur cinq ans. Il a pour but d’améliorer l’accès à Internet et aux produits numériques, de soutenir les start-ups, d’autonomiser les entreprises et de soutenir les associations à but non lucratif .

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Mauvaise qualité de service et plaintes multiples des usagers : le gouvernement et le régulateur mettent en garde Mtn Cameroon

[Digital Business Africa] – Menacé de sanctions par le régulateur télécoms pour mauvaise qualité de service des communications électroniques, l’opérateur MTN Cameroon s’est empressé d’inviter à Douala le Gouvernement et l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) pour une visite de son centre technique. C’était le 25 octobre 2022 dans les locaux de sa direction technique à Douala-Akwa près du Rond-Point 4ème où se trouvent les datacenters de l’opérateur.

En effet, de nombreux Camerounais observent depuis plusieurs mois une dégradation considérable de la qualité de service des télécommunications. Sur les réseaux sociaux, les plaintes des utilisateurs de la téléphonie mobile et de l’Internet se multiplient au fil des jours.

Ayant également fait ce constat désagréable qui met en difficulté de nombreux internautes et mobinautes, l’ART a écrit le 03 octobre 2022 aux quatre opérateurs concessionnaires de téléphonie CAMTEL, MTN Cameroon, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroon pour leur signifier qu’une forte dégradation de la qualité de services de communications électroniques offerte au public est constatée depuis plusieurs mois dans plusieurs localités du pays.

Le régulateur a donc instruit aux opérateurs et notamment à MTN Cameroon de prendre des mesures appropriées dans dix jours au plus.  Faute de quoi, l’Agence prendrait des décisions réglementaires de sanctions si la situation persiste et si des mesures correctives ne sont prises pour améliorer la qualité de services dans ce délai de dix jours.

Malheureusement, vingt jours après cette mise en garde, chez MTN, les plaintes se sont multipliées. Particulièrement le 24 octobre 2022, veille de la rencontre avec le Gouvernement et l’ART. Les internautes n’ont pas manqué de montrer leur agacement. Exemple sur Facebook :

Lors de la visite technique, le Professeur Philémon ZOO ZAME, le DG de l’ART, a donc insisté sur la nécessité d’investir pour améliorer la qualité de service. MTN a expliqué que ces pannes et problèmes sont dus à l’instabilité de l’énergie électrique (les coupures d’ENEO) et sur les coupures et incidents réseaux observés sur la fibre optique gérée par CAMTEL. MTN Cameroon a d’ailleurs promis d’investir 47,5 milliards FCFA en 2023 pour financer la construction 401 nouveaux sites 4G.

N’empêche ces explications, le DG de l’ART a recommandé à MTN Cameroon d’accélérer ce plan d’investissement, d’améliorer la qualité de service offerte sur réseau en collaboration avec son partenaire CAMTEL et de poursuivre la densification du maillage du réseau de transport en fibre optique afin d’offrir plus de redondance dans les liaisons. Ce qui minimisera l’impact des multiples coupures et soudures qui provoquent des atténuations de transmissions sur la fibre optique.

Plus encore, afin de surmonter les difficultés de l’opérateur historique dans la gestion du réseau de transport, le Professeur Philémon ZOO ZAME a recommandé à MTN Cameroon de solliciter auprès de CAMTEL des partenariats gagnants-gagnants afin d’investir massivement dans l’extension, le développement, l’exploitation et la maintenance du Backbone national en fibre optique pour relever le défi de la qualité de service offerte aux consommateurs. Ce qui permettra, selon le Régulateur, de réduire les temps de relève des incidents réseaux qui affectent la qualité de service.

Plus encore, il a été demandé à MTN Cameroon de communiquer davantage pour rassurer à la fois le consommateur, le Gouvernement et le Régulateur sur les problèmes techniques rencontrés et les solutions envisagées.

Le Régulateur réitère sa promesse de sanctionner conformément à la réglementation en vigueur si la mauvaise qualité de service persiste.

Par Digital Business Africa

Au Cameroun, Yango lance Practicum, une plateforme internationale d’enseignement en ligne

[Digital Business Africa] – Le service de covoiturage Yango a annoncé aujourd’hui son intention de contribuer au développement de l’accès au numérique au Cameroun. Yango apportera bientôt dans le pays le projet international d’enseignement des technologies de l’information Practicum, qui aide déjà des milliers de personnes dans le monde entier à acquérir les connaissances nécessaires à l’exercice des professions modernes et recherchées tel que informaticiens, codeurs, web développeurs etc…

Practicum est la plus grande plateforme en ligne basée aux États-Unis et avec un programme de formation intensive à court terme. Il permet aux étudiants de tout niveau d’acquérir des compétences essentielles et de les appliquer immédiatement.

En conséquence, plus de 80 % de ses 5 000 diplômés dans le monde entier ont trouvé un emploi peu après avoir terminé le programme. Practicum a une grande expérience dans le développement de cours pour différents pays, en tenant compte des spécificités locales et de la demande du marché.

Par exemple, au Cameroun, il est prévu de proposer des programmes d’analyse de données et de développement web au sein de la plateforme, car ces professions sont parmi les plus demandées dans la région et contribuent à l’économie du pays.

Les ingénieurs de Yango ont participé à l’élaboration des cours pour le Cameroun. Leur grande expertise dans le développement et l’intégration d’applications leur a permis de rendre les cours encore plus actuels et enrichissants.

Didier Theze, Country Manager de Yango au Cameroun, a déclaré : “En tant qu’application de covoiturage, Yango développe constamment la culture du numérique sur le marché. En donnant l’accès à cette plateforme en ligne, nous voulons poursuivre notre mission et élargir l’accès des Camerounais aux technologies et aux connaissances en offrant plus d’options d’apprentissage. Nous avons déjà travaillé avec succès avec Practicum dans d’autres régions dans divers domaines, notamment l’éducation, la rééducation et la formation avancée. Notre équipe est convaincue qu’elle obtiendra d’excellents résultats au Cameroun et fournira au marché local davantage de nouveaux experts en technologie pour stimuler son développement.”

Le service de covoiturage Yango, qui opère aujourd’hui dans plus de 20 pays, a été lancé au Cameroun l’année dernière. Il est actuellement disponible à Yaoundé et à Douala.

Récemment, le service a introduit une fonction de surveillance du style de conduite destinée à améliorer la sécurité routière dans le pays. Contrairement aux autres services de covoiturage, l’application Yango utilise sa propre cartographie, son propre routage et sa propre navigation, ainsi que des algorithmes intelligents de distribution des commandes, apprend-on.

Digital Business Africa. Source: Yango

Cameroun : L’ART met en garde Camtel, MTN, Orange et Viettel sur la mauvaise qualité des services offerts aux clients

[DIGITAL Business Africa] – Une épée de Damoclès pèse au-dessus des têtes de nos opérateurs de télécommunications ? L’Agence de Régulation des Télécommunications, ART, met en garde les opérateurs Camtel, MTN, Orange et Viettel sur la qualité de service des communications électroniques, la couverture et performance des réseaux d’accès, des offres tarifaires et de l’utilisation des fréquences radioélectriques. Ceux-ci risquent des sanctions si cela perdure.

C’est la substance d’un communiqué signé du directeur général de l’ART, Pr  Philémon Zoo Zame, ce premier novembre 2022.

Le présent communiqué est mu par la volonté de remédier à cette situation jugée « préjudiciable » aux consommateurs.

« Le directeur rassure l’opinion publique que l’ART entend veiller à ce que la fourniture optimale des services de communications électroniques soit rétablie par les opérateurs sus-mentionnés dans les meilleurs délais , faute de quoi ces derniers s’exposent aux sanctions prévues par la réglementation », previent le directeur général de l’ART, Pr Philémon Zoo Zame.

La sommation advient donc après que les équipes de la Brigade des Contrôles ont effectué des descentes sur l’ensemble du territoire camerounais pour toucher du doigt le calvaire vécu par les consommateurs.

En réalité,« Le régulateur a programmé une série de missions d’évaluation des systèmes de monitoring de la qualité de service offerte aux abonnés par lesdits opérateurs et la première a été effectuée à Douala le 25 octobre 2022 au Datacenter de l’opérateur MTN Cameroon », indique le communiqué.

Par Jean Materne Zambo

 

Twitter a un deuxième actionnaire, Kingdom Holding Compagny avec 1,89 milliard de dollars d’actions 

[DIGITAL Business Africa] – Les parts de la compagnie saoudienne Kingdom Holding Compagny, seront transférées à Twitter. Le bureau privé du propriétaire de la compagnie saoudienne Kingdom Holding, le Prince Al-Walid Ben Talal et la compagnie en question, ont conjointement signé un communiqué l’annonçant, ce vendredi 28 octobre 2022. La compagnie Kingdom Holding Compagny devient ainsi le « deuxième actionnaire » de Twitter après Elon Musk.

Le communiqué conjoint du prince saoudien et de sa compagnie précise que la valeur d’actions injectées dans l’entreprise est de 1,89 milliard de dollars. Ce même vendredi 28 octobre 2022, en matinée, le milliardaire américain Elon Musk a annoncé la finalisation du rachat de Twitter pour une valeur de 44 milliards de dollars. Directement il a pris un certain nombre de mesures d’urgence.

Elon Musk a rapidement licencié quatre cadres supérieurs du réseau social. « L’oiseau est libéré », « que la fête commence » sont les deux messages qu’a envoyé le patron de Tesla aux annonceurs. Le constructeur automobile Général Motors, concurrent direct de Tesla, a signifié qu’il marquerait un arrêt temporairement quant au paiement des publicités sur twitter. Général Motors devient donc le premier grand annonceur à remettre en cause sa présence sur le réseau social.
« Nous discutons avec Twitter pour comprendre la direction de la plateforme sous son nouveau propriétaire », a fait savoir Général Motors.

L’une des mesures fortes aussi, le retour imminent de l’ancien président américain Donald Trump sur Twitter, éconduit du réseau social après avoir soutenu ses partisantes qui vandalisaient le Capitole en 2021. Pour tenter de réguler l’activité sur Twitter, Elon Musk a décidé de mettre sur pied un conseil de modération des contenus avec des points de vue divers.

Ainsi, « aucune décision majeure sur les contenus ou réactivation de compte n’aura lieu sans l’intervention dudit conseil ». Elon Musk a expliqué qu’il voudrait permettre à tout le monde de s’exprimer sur le site, sans toutefois en faire une plateforme « infernale où tout sera permis».

Par Jean Materne Zambo

 

Louis-Marc Sakala [ARTAC] : « Pourquoi nous souhaitons être l’institution technique de la Cémac en matière de télécoms » (Vidéo)

[Digital Business Africa] – En marge de la première édition du Mobile World Congress Africa délocalisée à Kigali au Rwanda, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) et l’Alliance Smart Africa ont signé un mémorandum d’entente. La signature de cet accord a été faite entre Louis-Marc Sakala, président de l’ARTAC, et Lacina Koné, directeur général de Smart Africa, ce 27 octobre 2022.

Objectif de ce partenariat, adresser ensemble les plus grands défis de développement des télécommunications en Afrique centrale.

Dans cet entretien vidéo avec Beaugas Orain DJOYUM, le directeur de publication de Digital Business africa, le président de l’ARTAC Louis-Marc Sakala apporte plus d’informations sur cet accord ; mais surtout revient sur les projets et réalisations de l’organisation qu’il dirige. Louis-Marc Sakala fait donc le point de ses actions juste quelques mois après son accession à la tête de cette organisation.

Avec SMART AFRICA

Au sujet du MOU avec Smart Africa, Louis-Marc Sakala, par ailleurs directeur général de l’ARPCE Congo, explique au micro de Digital Business Africa : « Ce MOU vise la mise en place d’un cadre de collaboration ensemble. Pourquoi j’ajoute ensemble à collaboration, c’est parce que lorsqu’on parle de collaboration, ce sont souvent des collaborations distantes et qui sont parfois réellement inexistantes. Ensemble parce que nous voulons coordonner les activités au sein de notre sous-région, mais également au sein de l’Afrique. Cette sous-région n’est pas indépendante. Elle fait partie d’un groupe de pays et d’un continent qu’on appelle l’Afrique. Smart Africa englobe la quasi-totalité des pays de l’Afrique et nous avons besoin de coordonner les actions entre Smart Africa qui mène beaucoup de projets et les actions que les décideurs de cette organisation mènent au niveau de la sous-région peuvent avoir des résultats pertinents pour les membres de la sous-région. Nous représentons l’ARTAC, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale. Nous pouvons parler à l’ensemble des régulateurs et nous aligner sur certains objectifs de la Smart Africa Alliance, mais nous pouvons aussi remonter les inquiétudes ou les idées de nos pays au sein de l’Alliance Smart Africa afin de répondre ensemble aux défis de la sous-région ».

Par Digital Business Africa

Congo Brazzaville : MTN lance la phase pilote de la 5G à la faveur de la célébration de ses 20 ans au pays 

[DIGITAL Business Africa] – 20 ans! Ça se fête. Et MTN a choisi d’arroser l’événement avec le lancement de la phase pilote de la 5G. Question de célébrer une présence de deux décennies en République du Congo. C’était vendredi 28 octobre 2022, sous la présidence du Premier ministre Anatole Collinet Makosso qui conduisait une délégation, composée du ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo et d’autres personnalités de marque. La cérémonie a été couplée à l’inauguration du deuxième module du siège social MTN.

Le directeur général de MTN Congo, Ayham Moussa, a assuré que la société a réalisé un taux de couverture de 90%, une part de marché de plus de 60% pour un peuple de 03 millions d’abonnés. Pour un investissement qui est passé de 26 milliards en 2005 à 800 milliards de FCFA d’investissements directs en 2022.

Une fois implémentée, la nouvelle technologie de 5e génération permettra aux abonnés d’avoir accès à un internet de qualité, en témoigne le ministre Léon Juste Ibombo.

« L’histoire retiendra en effet que c’est en présence du Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso que MTN est entrain de matérialiser ce jour l’entrée du Congo à la technologie de la téléphonie mobile 5G avec des débits dépassant les 10 Mb/s, et dont les tests s’effectuent avec grand succès », a dit Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique. Selon lui, « le gouvernement s’empressera de proposer aux opérateurs du secteur une licence technologiquement neutre d’établissement et d’exploitation d’un réseau mobile cellulaire terrestre ouvert au public pour la fourniture des services de communication électroniques ».

« MTN Congo, d’après Léon Juste Ibombo, est en train de matérialiser l’entrée du Congo dans la technologie de la téléphonie mobile 5G, avec des débits dépassant les 10 GB/s et dont les tests s’effectuent avec grand succès ». Un succès que connaît la relation entre MTN et les abonnés du Congo, comme le fait savoir Ayham Moussa, CEO MTN Congo.
Les autorités congolaises ont engagé les travaux de lancement de la 5G en 2016. Un projet conforme au programme d’expérimentation et développé par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). Le gouvernement, les opérateurs télécoms locaux, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) et les acteurs du secteur privé en constituent les parties prenantes.

Par Jean Materne Zambo

Pourquoi le déclin de Facebook commence : Les profits de Meta chutent de 52%, une première depuis 2016

[DIGITAL Business Africa] – Très connu sous l’appellation de Facebook, Meta a du plomb dans l’aile. Le groupe chapeauté par Marc Zuckerberg à connu une chute brusque de 19% de son action, ce 26 octobre 2022. Ce qui fait que sa capitalisation est en dessous de 300 milliards de dollars.

Les profits de la société auraient chuté de 52%, à 4, 4 milliards de dollars. Du jamais vu, depuis 2016, rappelle Le Figaro.fr. Le journal en ligne rapporte que « la déconfiture boursière de mercredi 26 octobre porte à plus de 500 milliards de dollars l’évanouissement de valeur depuis janvier pour la société qui représentait le “F” de l’acronyme GAFAM ».

Le site Chalenges, en juillet 2022, indiquait déjà une baisse du chiffre d’affaires de Meta pour le deuxième trimestre 2022. Une première, depuis sa création en 2004. Comme causes, le journal citait : la baisse des recettes publicitaires, une concurrence ardue, des polémiques en séries…

Le déclin de l’empire Meta Platforms n’est qu’une question de temps, pour certains analystes comme Yann Yves Biffe du site yybiffe.com. Il a commis une tribune dans laquelle il présente les signes prémonitoires du déclin de Meta, Facebook à l’époque. Il considère par exemple que « Facebook dépasse tous les sommets… Il faudra bien redescendre ! ». Pour illustrer son argument, il convoque des connaissances en Marketing.

« …Au bout d’un moment où le produit est au top, il a fait le plein, l’intérêt du public se dégrade. Il faut alors changer le produit pour le relancer ou s’en détourner pour en lancer un meilleur. Tout passe, tout lasse et il n’y a pas de raison que Facebook échappe à la règle », explique-t-il.
Yves Biffe pense également que des jeunes, de plus en plus, cherchent à rejoindre d’autres espaces où leurs parents sont absents.

Par Jean Materne Zambo

A Kigali, l’ARTAC et l’Alliance Smart Africa unissent leurs forces pour relever les défis des télécoms en Afrique centrale

[Digital Business Africa] – En marge de la première édition du Mobile World Congress Africa délocalisée à Kigali au Rwanda, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) et l’Alliance Smart Africa ont signé un mémorandum d’entente. La signature de cet accord a été faite entre Louis-Marc Sakala, président de l’ARTAC, et Lacina Koné, directeur général de Smart Africa, ce 27 octobre 2022.  

 

Objectif de ce partenariat, adresser ensemble les plus grands défis de développement des télécommunications en Afrique centrale.   

A Kigali, l’ARTAC et l’Alliance Smart Africa unissent leurs forces pour relever les défis des télécoms en Afrique centraleExplications de Louis-Marc Sakala, par ailleurs directeur général de l’ARPCE Congo, au micro de Digital Business Africa : « Ce MOU vise la mise en place d’un cadre de collaboration ensemble. Pourquoi j’ajoute ensemble à collaboration, c’est parce que lorsqu’on parle de collaboration, ce sont souvent des collaborations distantes et qui sont parfois réellement inexistantes. Ensemble parce que nous voulons coordonner les activités au sein de notre sous-région, mais également au sein de l’Afrique. Cette sous-région n’est pas indépendante. Elle fait partie d’un groupe de pays et d’un continent qu’on appelle l’Afrique. Smart Africa englobe la quasi-totalité des pays de l’Afrique et nous avons besoin de coordonner les actions entre Smart Africa qui mène beaucoup de projets et les actions que les décideurs de cette organisation mènent au niveau de la sous-région peuvent avoir des résultats pertinents pour les membres de la sous-région. Nous représentons l’ARTAC, l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale. Nous pouvons parler à l’ensemble des régulateurs et nous aligner sur certains objectifs de la Smart Africa Alliance, mais nous pouvons aussi remonter les inquiétudes ou les idées de nos pays au sein de l’Alliance Smart Africa afin de répondre ensemble aux défis de la sous-région ».

 

Côté Smart Africa, l’on a déjà identifié un projet majeur sur lequel les deux parties vont travailler : la mise en place au niveau sous-régional d’un réseau unique africain. Entendez, l’opérationnalisation du projet de free roaming. Promesse est faite d’accélérer les travaux et réflexions pour son implémentation.

 

Il y a quelques mois d’ailleurs, à Douala au Cameroun, Marc Sakala indiquait que c’est un projet majeur de son mandat à la tête de l’ARTAC.

Lire aussi : Louis-Marc SAKALA [ARTAC] : « Nous avons défini en Afrique centrale des durées limites afin d’appliquer un free roaming favorable au business »

 

A propos de l’ARTAC

L’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale est née à l’issue de l’assemblée plénière de la COPTAC du 15 juin 2004 par décision n°003/COPTAC/04 autorisant la mise en place de l’ARTAC que tout démarre effectivement.

L’ARTAC est une organisation interétatique regroupant les régulateurs des sous-régions CEMAC-CEEAC-COPTAC. Elle a été créée avec des objectifs précis pour relever certains défis qui se posent dans la sous-région Afrique centrale. Des organes, mis en place à la création, concourent à son fonctionnement.

Elle a été créée pour constituer une plateforme d’échanges en vue de l’harmonisation des points de vue dans la sous-région, la formation et l’entraide face aux défis rencontrés.

L’adhésion des régulateurs des pays membres s’est faite en plusieurs étapes : À la création en 2004, quatre régulateurs des pays ont adhéré à l’ARTAC : le Gabon, le Cameroun, le Congo et la RCA. En 2006, 3 adhésions portant à 7 le nombre de pays, soit : le Gabon, le Cameroun, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC et le Tchad. En 2007, la Guinée Équatoriale a sollicité l’adhésion mais n’a continué à participer qu’en qualité d’observateur.

Par ailleurs, les régulateurs d’autres pays de la CEMAC-CEEAC tel que Sao Tomé et Principe et la Guinée Bissau prennent part aux travaux et activités de l’ARTAC, mais n’en sont pas membres.

A ce jour l’ARTAC compte huit pays membres (régulateurs) à savoir : le Cameroun, le Gabon, le Congo, la RCA, le Burundi, la RDC, le Tchad et la Guinée équatoriale.

Il faut noter que Sur les onze pays de la CEEAC, huit sont déjà membres et trois sont des potentiels adhérants à savoir : Sao Tomé et Principe, le Rwanda et l’Angola.

L’un des principaux objectifs visés par l’ARTAC est de « contribuer à la création d’un marché commun des télécommunications et TIC et à une bonne mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des télécommunications/TIC en Afrique centrale, en particulier et en Afrique en général ».

L’ARTAC estime que avènement d’un marché commun sous régional des services de télécommunications/TIC passera par l’harmonisation des politiques et des réglementations nationales des télécommunications et TIC.

Depuis le 23 mars 2022, c’est Louis-Marc SAKALA, le DG de l’ARPCE Congo qui préside aux destinées de cette association. Retrouvez très bientôt sur Digital Business Africa son interview intégrale où il revient sur les projets et réalisations de l’ARTAC juste quelques mois après son accession à la tête de cette organisation.

Par Beaugas Orain DJOYUM, à Kigali

Côte d’Ivoire : TrésorPay-TrésorMoney, la solution digitale de recouvrement permet de collecter 3,2 milliards de FCFA en 2021

[DIGITAL Business Africa] – Jacques Assahoré Konan peut exalter TrésorPay-TrésorMoney. Le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique a annoncé que la solution digitale de recouvrement, qui permet en même temps de payer les dettes de l’Etat Ivoirien, a permis de collecter 3,2 milliards de FCFA en 2021, juste un après sa mise en place.

Jacques Assahoré Konan était invité de la tribune d’échanges hebdomadaire « tout savoir sur » du Centre d’information et de la Communication gouvernementale (CICG), mardi 25 octobre 2022 à Abidjan. Dans le cadre de la phase pilote du projet, 48 432 transactions avaient été effectuées en six mois .

Il existe trois modes de connexion à TrésorPay-TrésorMoney : soit à travers pay.tresor.gouv.ci, soit par téléchargement sur AppStore ou Playstore soit en composant *760# et suivre les instructions, a fait savoir Barthélemy Etché directeur des Systèmes d’Information du Trésor et de la Comptabilité publique

TrésorPay-TrésorMoney a été implémentée par l’État ivoirien dans le but de faire recouvrer ses recettes par des agents assermentés du Trésor Public, notamment des comptables publics . Son bilan démontre, d’après le DG Jacques Assahoré Konan qu’il est un outil légal et de référence en matière de collecte des ressources publiques, mais surtout accessible. Puis qu’avec ou sans connexion internet, les agents publics peuvent s’en servir partout sur l’ensemble du territoire.

A cet effet, Jacques Assahoré Konan exhorte la presse à faire une sensibilisation sur les avantages à utiliser cette plateforme digitale.

« TrésorPay-Trésormoney qui est très sécurisé, a deux composantes : TrésorPay et TrésorMoney. TrésorPay vise à accroître la mobilisation des ressources publiques en réduisant les déperditions et TrésorMoney est aussi un portefeuille électronique, entre autres, des frais d’examens médicaux , d’actes de justice, d’inscription aux examens scolaires … TrésorPay-TrésorMoney dispose de 6 000 points de distribution de la monnaie de transaction sur l’étendue du territoire. Et l’État ne traite qu’avec un seul opérateur privé pour la mise à disposition de la monnaie électronique», a-t-il prévenu.

La plateforme TrésorPay-TrésorMoney serait en principe étendue à toutes les administrations publiques, dans les prochaines années. Celles-ci ne devraient plus être partenaires des opérateurs de téléphonie mobile pour leurs transactions. Avertissement, les contrevenants seront sanctionnés.

Par Jean Materne Zambo