[DIGITAL Business Africa] – L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) du Cameroun et l’Agência Nacional de Telecomunicações (ANATEL) du Brésil sont désormais liées par un Memorandum of Understanding (MoU). Leur dirigeant respectif, le Pr Philémon Zoo Zame et Carlos Baigorri ont signé ce MOU le 18 avril 2022 à Brasilia au Brésil. Carlos Baigorri signe ainsi cet accord juste quatre jours après son installation comme président de l’ANATEL.
Ce mémorandum d’entente est relatif au partage d’expériences de régulation des communications électroniques et rentre dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays. Une coopération vivement souhaitée par le président Paul BIYA, qui, lors de sa visite d’Etat au Brésil en août 2010 à l’invitation de son homologue, l’ancien président Luiz Inácio LULA DA SILVA, avait préconisé un renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.
Le protocole d’accord signé par les deux organes de régulation est l’aboutissement de près de deux années de préparation technique et des négociations entre l’ART et de l’ANATEL sous la supervision des deux gouvernements respectifs.
D’après l’ART, ce MOU permettra un meilleur partage d’expérience, hautement bénéfique à la partie camerounaise au vu de l’évolution technologique du Brésil.
Déjà, juste après la signature du MOU, les experts de l’ART et de l’ANATEL se sont retrouvés dans le cadre d’une réunion technique pour aborder les thématiques comme le cadre juridique et institutionnel des deux organes de régulation brésilien et camerounais; l’environnement des affaires et la réglementation de la concurrence au Brésil ; la régulation de la fibre optique et des câbles sous-marins au Cameroun ; les défis communs et partages d’expériences dans la régulation ( 5G, OTT, intelligence artificielle, services financiers mobiles).
A titre de rappel, depuis 2018, le Cameroun est relié au Brésil par un câble sous-marin à fibre optique : le South Atlantic Inter Link (SAIL). Une initiative pilotée par Camtel qui relie la ville de Kribi à la ville brésilienne de Fortaleza, le deuxième plus grand hub de câbles sous-marin au monde.
Au Brésil, le DG de l’ART le Pr Philémon ZOO ZAME était accompagné de cadres et hauts responsables de l’ART. Parmi eux, le Chef de la Brigade des Contrôles (BC), le Chef de Division des Affaires Juridiques et de la Protection des Consommateurs (DAJPC) et de la Cheffe de la Cellule de la Coopération (CC/DCC). La délégation camerounaise était menée par l’Ambassadeur du Cameroun en République Fédérative du Brésil, S.E Martin AGBOR MBENG.
[DIGITAL Business Africa] – Les marchés des crypto-monnaies comme le bitcoin connaissent une croissance fulgurante dans le monde. Peu de recherches ont examiné les raisons pour lesquelles les gens veulent acheter ces crypto-monnaies qui sont en effet des investissements risqués.
Dans le cadre d’une étude australienne publiée en décembre 2021 dans le journal Personality and Individual Differences, des chercheurs de l’Université du Queensland (Australie) s’y intéressent. Ils ont interrogé 566 investisseurs en cryptomonnaies.
L’enquête visait à découvrir “quel genre de personnes sont prêtes à prendre le risque” d’investir dans des actifs numériques comme le Bitcoin ou l’Ether. Le rapport précise que seulement 25% des sondés sont des détenteurs de cryptomonnaies. Les 75% restants se disent simplement intéressés par un investissement dans le secteur des crypto-actifs.
Les trois raisons qui poussent les gens à acheter les cryptomonnaies
Les chercheurs ont en effet examiné l’effet des traits de la tétrade noire (machiavélisme, narcissisme subclinique, psychopathie subclinique et sadisme subclinique) sur l’attitude et l’intention d’achat de crypto-monnaies d’une personne.
D’après l’étude, les individus sondés présentent des risques accrus d’égoïsme extrême et de manque d’empathie envers autrui.
L’étude indique que les médiateurs suivants ont été examinés en tant que raisons pour lesquelles les gens achètent des cryptomonnaies : (1) les croyances conspirationnistes (par exemple, la méfiance à l’égard du gouvernement), (2) la positivité et (3) la peur de manquer quelque chose (Fear Of Missing Out, FoMO).
Les auteurs précisent qu’ils ne suggèrent pas que tous les acheteurs de crypto-monnaies présentent les caractéristiques de la tétrade noire. Donc, tous les investisseurs en cryptomonnaies ne présentent pas ces caractéristiques.
Sur la base d’une enquête pré-enregistrée portant sur la question principale de la recherche plutôt que sur les hypothèses (N = 566), il a été constaté que le narcissisme était positivement associé à l’attitude à l’égard des crypto-monnaies, qui était médiée par la positivité.
« Le machiavélisme est associé à l’intention d’achat, qui est généré par les croyances conspirationnistes. Les machiavéliques sont plus méfiants à l’égard du gouvernement, ce qui est associé à un plus grand désir d’acheter des cryptomonnaies.
La psychopathie a affecté les jugements sur les crypto-monnaies par le biais du FoMO et d’un effet négatif sur la positivité. Enfin, le sadisme est associé au FoMO et à un manque de positivité qui affecte les jugements sur les cryptomonnaies », indique l’étude.
Attention, ces traits ne sont pas forcément connotés négativement dans le cadre d’une analyse psychologique, rapporte PhonAndroid. Par exemple, le narcissisme est décrit commeune attitude qui pousse à se concentrer sur les aspects positifs de la vie. C’est pourquoi les investisseurs se passionnent pour des sujets comme la technologie ou la cryptomonnaie.
La psychopathie est ici liée à l’envie de prendre des risques pour s’enrichir. Les psychopathes sont en effet plus susceptibles d’avoirdes comportements impulsifs s’ils craignent de passer à côté d’une opportunité. Il s’agit du fameux phénomène de FOMO (Fear of Missing Out). Ce phénomène psychologique décrit l’angoisse qui pousse un individu à agir afin de ne pas passer à côté de quelque chose.
Enfin, les chercheurs décrivent le machiavélisme des investisseurs comme le résultat d’une “méfiance à l’égard du gouvernement”. D’après les chercheurs en charge de l’enquête, de nombreux investisseurs estiment queles autorités sont corrompues et que les cryptomonnaies permettent de contourner des institutions vérolées.
[DIGITAL Business Africa] – Le Port autonome de Douala (PAD) a accueilli du 14 au 15 avril 2022 des journalistes de la Presse économique du Cameroun (Press Eco) venus à Douala s’impregner des évolutions et réformes du PAD. Aux hommes des médias, le PAD a exposé au cours de cette visite d’entreprise les nombreuses retombées des réformes engagées par la direction générale du PAD depuis la nomination de Cyrus Ngo’o à sa tête le 24 août 2016. Et parmi les acquis à l’actif du DG, la sécurisation du PAD qui passe par une transformation technologique et digitale.
S’entretenant avec les journalistes le 15 avril à la salle de conférence (ou auditorium) de la Douala Port Security, le Lieutenant-colonel Bertrand Mekinda, Chef division adjoint de la police et de la sécurité au PAD et par ailleurs directeur délégué adjoint de Douala Port Security (DPS), a présenté les retombées de la sécurisation du port de douala via les outils technologiques et numériques de pointe.
Déjà, l’on apprend qu’au port de Douala, il y a désormais plus de 400 caméras HD installées à tous les 300m, soit environ 80 poteaux équipés de caméras de pointe. 25 Km de barrière ont été construites pour mieux sécuriser le domaine portuaire. Il a également été procédé à la construction de la Task Force Building, un bâtiment de la Douala Port Security qui comporte une salle de contrôle futuriste pour les caméras installées, une salle de data center, une salle de conférence (qui a acceuilli les journalistes) et de nombreux bureaux administratifs. Sans oublier le recrutement et la formation de 400 agents devant veiller et assurer la sécurité au PAD.
Un badge d’accès sécurisé
Autres acquis du port, la construction de six guérites et de 50 check points, l’installation d’un scanner à rayon X pour scanner les véhicules et leur plaque d’immatriculation, la création de sept stations de pesage ou encore l’installation du système VTMIS afin d’identifier et de détecter à 22km à la ronde tous les bateaux qui accostent le port. Ce qui permet ainsi d’empêcher l’entrée des bateaux qui déchargent sans payer de taxes au port.
Il est donc aujourd’hui difficile de passer inaperçu au port. Pour ce qui concerne les personnes physiques, les usagers et acteurs de la place portuaire, pour accéder au port, il faut payer un badge d’accès qui coûte 1 500 francs Cfa la journée. Le PAD conseille d’ailleurs aux entreprises et acteurs de la place portuaire de payer un badge d’accès annuel.
Ce badge dispose d’un QR Code pour différents types d’accès, apprend-on. Il aide le PAD dans le cadre de la sécurisation de ses recettes et de la sécurité des usagers. « Quand vous êtes dans une section du port et que vous avez badgé, l’on saura que X est entré dans telle section à telle heure. S’il y a un incident dans cette section, tout de suite, il sera transmis aux marins pompiers les statistiques en leur disant que dans cette zone il y a 500 personnes. On pourrait pousser la précision plus loin en disant qu’il y a des journalistes qui se trouvent à l’auditorium de DPS. Et l’on pourrait muscler les interventions à ce niveau », explique le directeur délégué adjoint de la DPS.
Plus encore et c’est le plus important, la construction de ces 25 Km de barrière et l’instauration de ce système de badge d’accès journalier avec QR Code ont permis au PAD de renflouer ses caisses et d’assurer une traçabilité. Avant, les titres d’accès étaient juste des bouts de papier. Ce qui donnait la possibilité d’avoir des circuits parallèles de fabrication et de vente des faux titres d’accès.
Aujourd’hui, c’est impossible, indique, confiant, le PAD. « Lorsque vous achetez votre ticket d’accès, toutes vos données sont stockées dans le serveur. Et après une période, il y a une comparaison entre les entrées et les recettes. Le DG peut donc par exemple savoir en temps réel qu’à 12h nous avons déjà à 02 millions de francs Cfa de titres d’accès journalier », explique le capitaine de frégate Bertrand Mekinda.
Un résumé en vidéo des nouvelles mesures de sécurité au port
Augmentation des recettes
Concernant la réalité du renflouement des caisses du PAD, Bertrand Mekinda explique : « Avant, les recettes issues de la vente des tickets étaient de l’ordre de 230 millions de francs Cfa en une année. Aujourd’hui, en une année d’activité, nous avons très largement dépassé le milliard de francs Cfa de recettes. Et nous n’avons pas encore intégré les zones de Dangoté et de Transimex (zone 2 de Bessengue), car c’est récemment que les barrières ont été installées dans ces endroits-là. Cela veut dire que pour cette fin d’année 2022, quand les guérites A1 et A3 seront opérationnelles, on pourrait atteindre le cap de 02 milliards de francs Cfa de recettes générées par les titres d’accès. »
Avec ce volume de recettes qui a quasiment quadruplé, les recettes des titres d’accès au Port qui jadis étaient classées dans la rubrique divers du budget du PAD auront sans doute aujourd’hui une section à part entière.
S’exprimant lors d’un discours en 2021, Cyrus Ngo’o, le DG du PAD, indiquait qu’aujourd’hui le combinat portuaire de Douala-Bonabéri est physiquement transformé et surveillé grâce au vaste projet de sécurisation périmétrique de l’espace portuaire souhaité et inspiré avec force par le président de la République SE Paul Biya, le 6 octobre 2011. Le président citait alors : « L’installation d’un système de surveillance du port et de la côte permettant une surveillance et une gestion efficace du trafic maritime et d’un système de contrôle biométrique et périmétrique des entrées de l’enceinte portuaire de Douala ».
Pour Cyrus Ngo’o, « c’est grâce à cette vision prométhéenne que le Port Autonome de Douala est aujourd’hui classé par les institutions spécialisées, non seulement parmi les ports les plus sécurisés de la côte ouest africaine, mais également, parmi les premières entreprises camerounaises « à fort potentiel ». Il est plus que jamais un véritable catalyseur de l’amélioration du climat des affaires et de la croissance économique de notre pays ».
En rappel, selon le PAD, ce projet de sécurisation du port de Douala a été réalisé par l’entreprise PORTSEC SA pour un montant global de 32 milliards de francs CFA divisé en deux phases. Une première phase de 25 369 000 000 francs CFA et une seconde phase, celle de l’avenant, de 6 649 000 000 de F.Cfa.
La visite d’entreprise organisée au PAD par Press Eco a permis aux journalistes de la presse économique de comprendre et de savoir beaucoup de choses sur l’activité portuaire et sur les nombreuses autres actions, réalisations et réformes du PAD.
Selon Raoul Simplice Minlo, Dir. de la Comm et des RP du #PAD, à ce jour, le PAD a récupéré tous les actifs résiduels de l'ex-Oncpb. Le PAD est désormais en possession de tous ces titres fonciers à BONANJO et à Bepanda…. pic.twitter.com/Wy23cUHQBS
« C’est toujours mieux d’aller toucher du doigt la réalité des choses dans les domaines que vous traitez. Cela permet de mieux traiter l’information de ce secteur. En ce qui concerne le PAD, il y a une nouvelle dynamique de communication en place. D’ailleurs, la direction générale a fait de la division de le communication et des relations publiques une direction stratégique alignée à la direction générale. Nous sommes donc ouverts pour donner des informations aux journalistes qui sont et seront toujours les bienvenus au PAD. Nous sommes au 7e étage et sommes ouverts et disponibles à apporter des réponses à toutes les questions relatives au PAD », a promis Raoul Simplice Minlo, le Chef de la division de la Communication et des Relations publiques du PAD .
[DIGITAL Business Africa] – Le Port autonome de Douala (PAD) a accueilli du 14 au 15 avril 2022 des journalistes de la Presse économique du Cameroun (Press Eco) venus à Douala s’impregner des évolutions et réformes du PAD. Aux hommes des médias, le PAD a exposé au cours de cette visite d’entreprise les nombreuses retombées des réformes engagées par la direction générale du PAD depuis la nomination de Cyrus Ngo’o à sa tête le 24 août 2016. Et parmi les acquis à l’actif du DG, la sécurisation du PAD qui passe par une transformation technologique et digitale.
S’entretenant avec les journalistes le 15 avril à la salle de conférence (ou auditorium) de la Douala Port Security, le Lieutenant-colonel Bertrand Mekinda, Chef division adjoint de la police et de la sécurité au PAD et par ailleurs directeur délégué adjoint de Douala Port Security (DPS), a présenté les retombées de la sécurisation du port de douala via les outils technologiques et numériques de pointe.
Déjà, l’on apprend qu’au port de Douala, il y a désormais plus de 400 caméras HD installées à tous les 300m, soit environ 80 poteaux équipés de caméras de pointe. 25 Km de barrière ont été construites pour mieux sécuriser le domaine portuaire. Il a également été procédé à la construction de la Task Force Building, un bâtiment de la Douala Port Security qui comporte une salle de contrôle futuriste pour les caméras installées, une salle de data center, une salle de conférence (qui a acceuilli les journalistes) et de nombreux bureaux administratifs. Sans oublier le recrutement et la formation de 400 agents devant veiller et assurer la sécurité au PAD.
Un badge d’accès sécurisé
Autres acquis du port, la construction de six guérites et de 50 check points, l’installation d’un scanner à rayon X pour scanner les véhicules et leur plaque d’immatriculation, la création de sept stations de pesage ou encore l’installation du système VTMIS afin d’identifier et de détecter à 22km à la ronde tous les bateaux qui accostent le port. Ce qui permet ainsi d’empêcher l’entrée des bateaux qui déchargent sans payer de taxes au port.
Il est donc aujourd’hui difficile de passer inaperçu au port. Pour ce qui concerne les personnes physiques, les usagers et acteurs de la place portuaire, pour accéder au port, il faut payer un badge d’accès qui coûte 1 500 francs Cfa la journée. Le PAD conseille d’ailleurs aux entreprises et acteurs de la place portuaire de payer un badge d’accès annuel.
Ce badge dispose d’un QR Code pour différents types d’accès, apprend-on. Il aide le PAD dans le cadre de la sécurisation de ses recettes et de la sécurité des usagers. « Quand vous êtes dans une section du port et que vous avez badgé, l’on saura que X est entré dans telle section à telle heure. S’il y a un incident dans cette section, tout de suite, il sera transmis aux marins pompiers les statistiques en leur disant que dans cette zone il y a 500 personnes. On pourrait pousser la précision plus loin en disant qu’il y a des journalistes qui se trouvent à l’auditorium de DPS. Et l’on pourrait muscler les interventions à ce niveau », explique le directeur délégué adjoint de la DPS.
Plus encore et c’est le plus important, la construction de ces 25 Km de barrière et l’instauration de ce système de badge d’accès journalier avec QR Code ont permis au PAD de renflouer ses caisses et d’assurer une traçabilité. Avant, les titres d’accès étaient juste des bouts de papier. Ce qui donnait la possibilité d’avoir des circuits parallèles de fabrication et de vente des faux titres d’accès.
Aujourd’hui, c’est impossible, indique, confiant, le PAD. « Lorsque vous achetez votre ticket d’accès, toutes vos données sont stockées dans le serveur. Et après une période, il y a une comparaison entre les entrées et les recettes. Le DG peut donc par exemple savoir en temps réel qu’à 12h nous avons déjà à 02 millions de francs Cfa de titres d’accès journalier », explique le capitaine de frégate Bertrand Mekinda.
Un résumé en vidéo des nouvelles mesures de sécurité au port
Augmentation des recettes
Concernant la réalité du renflouement des caisses du PAD, Bertrand Mekinda explique : « Avant, les recettes issues de la vente des tickets étaient de l’ordre de 230 millions de francs Cfa en une année. Aujourd’hui, en une année d’activité, nous avons très largement dépassé le milliard de francs Cfa de recettes. Et nous n’avons pas encore intégré les zones de Dangoté et de Transimex (zone 2 de Bessengue), car c’est récemment que les barrières ont été installées dans ces endroits-là. Cela veut dire que pour cette fin d’année 2022, quand les guérites A1 et A3 seront opérationnelles, on pourrait atteindre le cap de 02 milliards de francs Cfa de recettes générées par les titres d’accès. »
Avec ce volume de recettes qui a quasiment quadruplé, les recettes des titres d’accès au Port qui jadis étaient classées dans la rubrique divers du budget du PAD auront sans doute aujourd’hui une section à part entière.
S’exprimant lors d’un discours en 2021, Cyrus Ngo’o, le DG du PAD, indiquait qu’aujourd’hui le combinat portuaire de Douala-Bonabéri est physiquement transformé et surveillé grâce au vaste projet de sécurisation périmétrique de l’espace portuaire souhaité et inspiré avec force par le président de la République SE Paul Biya, le 6 octobre 2011. Le président citait alors : « L’installation d’un système de surveillance du port et de la côte permettant une surveillance et une gestion efficace du trafic maritime et d’un système de contrôle biométrique et périmétrique des entrées de l’enceinte portuaire de Douala ».
Pour Cyrus Ngo’o, « c’est grâce à cette vision prométhéenne que le Port Autonome de Douala est aujourd’hui classé par les institutions spécialisées, non seulement parmi les ports les plus sécurisés de la côte ouest africaine, mais également, parmi les premières entreprises camerounaises « à fort potentiel ». Il est plus que jamais un véritable catalyseur de l’amélioration du climat des affaires et de la croissance économique de notre pays ».
En rappel, selon le PAD, ce projet de sécurisation du port de Douala a été réalisé par l’entreprise PORTSEC SA pour un montant global de 32 milliards de francs CFA divisé en deux phases. Une première phase de 25 369 000 000 francs CFA et une seconde phase, celle de l’avenant, de 6 649 000 000 de F.Cfa.
La visite d’entreprise organisée au PAD par Press Eco a permis aux journalistes de la presse économique de comprendre et de savoir beaucoup de choses sur l’activité portuaire et sur les nombreuses autres actions, réalisations et réformes du PAD.
Selon Raoul Simplice Minlo, Dir. de la Comm et des RP du #PAD, à ce jour, le PAD a récupéré tous les actifs résiduels de l'ex-Oncpb. Le PAD est désormais en possession de tous ces titres fonciers à BONANJO et à Bepanda…. pic.twitter.com/Wy23cUHQBS
« C’est toujours mieux d’aller toucher du doigt la réalité des choses dans les domaines que vous traitez. Cela permet de mieux traiter l’information de ce secteur. En ce qui concerne le PAD, il y a une nouvelle dynamique de communication en place. D’ailleurs, la direction générale a fait de la division de le communication et des relations publiques une direction stratégique alignée à la direction générale. Nous sommes donc ouverts pour donner des informations aux journalistes qui sont et seront toujours les bienvenus au PAD. Nous sommes au 7e étage et sommes ouverts et disponibles à apporter des réponses à toutes les questions relatives au PAD », a promis Raoul Simplice Minlo, le Chef de la division de la Communication et des Relations publiques du PAD .
[DIGITAL Business Africa] – Les membres du conseil d’administration de Twitter ont rejeté ce vendredi l’offre d’Elon Musk de racheter Twitter. Ils ont à l’unanimité introduit la mise en place d’un “poison pill” (pilule empoisonnée).
Aussi appelée “régime de droit des actionnaires à durée limitée”, la “pilule empoisonnée” est une façon de riposter face à une OPA hostile, comme celle annoncée par Elon Musk. Ainsi, si l’entrepreneur dépassait le cap des 14,9% au capital de Twitter (seuil capital chez Twitter), l’ensemble des autres actionnaires seraient en mesure d’acheter des actions à prix réduits pour eux aussi grimper au capital et noyer la participation d’Elon Musk.
Le plan doit « réduire la possibilité qu’une entité, une personne ou un groupe ne prenne le contrôle de Twitter en accumulant des titres sur le marché sans payer à tous les actionnaires une prime appropriée ou sans donner suffisamment de temps au conseil d’administration pour prendre des décisions éclairées », précise les membres du CA dans un communiqué.
Pour de nombreux spécialistes en la matière, pour atteindre la part majoritaire de 50%, le PDG de Tesla et de SpaceX devrait débourser encore plus d’argent. Actuellement, Elon Musk possède 9,2% des parts de l’entreprise. Selon Presse-Citron, avec la “poison pill”, le prix de rachat augmenterait fortement et il n’est pas sûr qu’Elon Musk soit toujours aussi décidé à s’y aventurer. Lors de son offre, jeudi dernier, l’offre évaluait déjà Twitter à plus de 40 milliards de dollars.
Rappelons que dans son offre, Elon Musk avait menacé Twitter de revendre la totalité de ses parts si la société refusait son OPA. Une offre sans négociation possible. Il a par ailleurs annoncé jeudi soir lors d’une conférence TED à Vancouver qu’il possédait un plan B en cas d’échec dans les négociations. Les rebondissements sont donc au programme dans les jours à venir.
[DIGITAL Business Africa] – 500 étudiants seront formés par an en Afrique centrale en codage informatique aux normes souhaitées et sollicitées par les entrepreneurs numériques de la Silicon Valley. C’est l’objectif que se fixe le partenariat entre Qwasar Silicon Valley, un leader dans la formation de talents techniques avancés dans des rôles liés aux logiciels, et l’Institut de Technologie Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT) du Cameroun. Il s’agit de développer les talents numériques en Afrique.
Les apprenants devraient bénéficier des compétences aux normes de la Silicon Valley en matière d’ingénierie logicielle, de développement full stack et de science des données. Tout ceci avec des possibilités d’expansion dans le Cloud/DevOps et l’IA/apprentissage automatique.
La formation DevOps vise à unifier les équipes de développement et les équipes opérationnelles. L’apprentissage automatique est un « champ d’étude de l’intelligence artificielle qui se fonde sur des approches mathématiques et statistiques pour donner aux ordinateurs la capacité d’« apprendre » à partir de données ».
Le programme de JFN-IT en partenariat avec Qwasar est un nouveau type de partenariat qui rend disponible en Afrique une école de codage offrant une formation pour développer à la fois des compétences techniques précises et des compétences générales obligatoires attendues des développeurs d’aujourd’hui.
D’après les deux partenaires, ces formations sont sans doute la meilleure opportunité dans la région pour quiconque cherche à devenir un ingénieur logiciel aux normes internationales, pour quiconque souhaite travailler pour une grande entreprise technologique ou pour quiconque souhaitant avoir un impact significatif sur la scène technologique africaine.
Le directeur de l’innovation de la JFN-IT, Laurent Kaczmarek, trouve en ce partenariat un moyen de connecter l’Afrique au reste du monde, du point de vue technologique.
« Pour ne pas manquer cette opportunité historique pour l’Afrique, JFN Institute of Technology, Digital Campus à Douala, au Cameroun, s’est associé à Qwasar Silicon Valley pour offrir des programmes d’apprentissage en développement informatique de qualité supérieure. Les apprenants sont virtuellement immergés dans une communauté mondiale de codeurs et formés aux normes utilisées dans les plus grandes entreprises technologiques du monde », a-t-il indiqué.
Le son de cloche est similaire chez le co-fondateur de Qwasar, Kwame Yamgnane.
« Ce partenariat permet à des étudiants d’une autre partie du monde d’accéder à un enseignement technique de qualité avec le soutien de la JFN-IT. Nous sommes ravis de voir la croissance au sein de la communauté camerounaise grâce aux diplômés du programme », a-t-il noté.
La programme de formation développé par JFN-IT et Qwasar compte d’ores et déjà 25 étudiants basés au Cameroun ayant commencé leur formation cette année 2022.
Le programme est ouvert à tous les jeunes âgés de 18 ans et plus, sans qu’aucune expérience préalable en codage ou en ingénierie logicielle ne soit requise. Pour que les étudiants réussissent, ils devront être passionnés et motivés pour travailler dur dans le programme. Pour Qwasar, l’engagement et le dévouement à l’apprentissage sont en corrélation directe avec le succès et les réalisations dans ce style d’apprentissage.
Les prochaines dates de début du programme sont en juin 2022. Les personnes intéressées par le programme JFN-IT – Qwasar ou souhaitant en savoir plus sont invitées à consulter le site https://jfn-it.com/nos-ecoles/9-ecole-de-code.
[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun a annoncé au début de ce mois d’avril 2022 une baisse à 2% (contre 3% par le passé) sur les opérations de retraits d’argent sur son service de paiement mobile « Orange Money ».
« Quelqu’un qui veut faire un transfert d’argent saura désormais que c’est 0,5% du montant qui est transféré, plafonné à 500F. C’est-à-dire, quelqu’un qui veut envoyer 5000F saura que cela va lui couter 25 F.Cfa pour le transfert. Pour le retrait, la transaction lui coutera 2% du montant c’est-à-dire 100 F.Cfa et en fonction des montants sans dépasser 3500 F.Cfa« , apprend-on.
Digital Business Africa a obtenu des précisions d’Orange Cameroun et vous propose ce tableau comparatif des nouveaux tarifs proposés par Orange Money.
Les montants des tarifs dont les frais sont en hausse sont marqués en rouge. Ceux qui ont subi une baisse en vert. D’après Orange Cameroun, il y a une baisse de manière générale. Les points en rouge qui marquent une augmentation découlent de l’alignement des pourcentages, explique Orange Cameroun. Soit l’application de 0,5% du montant transféré plafonné à 500F pour l’envoi et 2% du montant sans dépasser 3500 F.Cfa pour les retraits.
Digital Business Africa revient bientôt sur ce sujet avec d’amples explications.
[DIGITAL Business Africa] – Selon The Open Network (TON), une blockchain de preuve d’enjeu de couche 1, le Cameroun, la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo sont favorables à l’adoption des solutions basées sur les crypto-monnaies et la blockchain TON pour « favoriser les progrès économiques futurs ». Plus encore, TON annonce que la RDC a confirmé qu’elle envisageait de créer un nouveau stablecoin, construite sur la blockchain TON.
En réalité, il s’agit des déclarations des ministres en charge des télécoms et de l’économie numérique des pays en question qui sont cités dans le communiqué de presse publié par TON ce 11 avril 2022 à Londres.
Dans ce communiqué, le ministre de I’Économie numérique de la République démocratique du Congo, Désiré Cashmir Eberande Kolongele, indique : « Nous sommes fiers de franchir ce premier pas, en adoptant de nouveaux instruments économiques qui permettront d’alimenter notre économie future. Cette étape marque le début de notre parcours vers l’adoption de la crypto-monnaie comme instrument financier en RDC, et avec le soutien de TON comme partenaire, nous avons pour objectif d’accroître l’exposition de nos nations aux outils financiers modernes. Nous sommes également enthousiastes à l’idée de commencer à envisager le lancement d’un stablecoin national sur la blockchain TON, démocratisant ainsi l’accès à notre système financier pour des millions de citoyens non bancarisés ou sous-bancarisés. La possibilité d’intégrer des applications à la plateforme Telegram, et d’atteindre les utilisateurs mobiles, fait de TON le choix logique dans notre démarche audacieuse pour entrer dans le monde des crypto-monnaies et de la blockchain. »
Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, s’est exprimé sur un potentiel partenariat avec TON : « La République du Congo s’est engagée dans cette voie depuis plusieurs années, ayant encouragé et constaté l’adoption généralisée des paiements mobiles à travers le pays. Nous sommes maintenant à l’étape suivante de ce voyage et nous estimons que TON est le bon partenaire pour le faciliter. Ce sera un instrument pratique et inestimable pour la croissance et la création de richesse, tant pour le gouvernement que pour nos populations », indique Léon Juste Ibombo dans ce communiqué.
Pour sa part, Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, déclare dans ce communiqué que : « Le partenariat avec TON peut jouer un rôle fondamental dans l’écosystème numérique du Cameroun, pour la dynamisation des solutions de paiement et l’inclusion financière via l’opérateur public postal, CAMPOST. »
Le potentiel
D’après les responsables de cette cryptomonnaie, TON s’est engagée auprès de ces trois pays de manière indépendante depuis un certain temps et a pris l’initiative de fournir des solutions basées sur la crypto-monnaie et la blockchain pour chacune de ces nations. « Ces pays procéderont chacun à une transition progressive vers l’adoption des crypto-monnaies comme pilier central de leurs structures économiques. L’utilisation future des crypto-monnaies permettra aux personnes titulaires ou non d’un compte bancaire de mieux participer à l’économie. Cette évolution constituera à son tour une puissante mesure de relance économique. En RDC, par exemple, en 2019, 12,4 millions de personnes disposaient d’un compte auprès d’une institution financière, tandis que plus de 40 millions ont accès à un téléphone mobile ou à d’autres appareils compatibles avec Internet, ce qui démontre le potentiel important que recèle la crypto-monnaie« , fait savoir TON.
Ce qui fait dire à Steven Yun, membre fondateur de la Fondation TON, que : « pour ces trois pays, les bénéfices potentiels liés à l’adoption et à l’utilisation des crypto-monnaies, avec notre blockchain comme base fondatrice, sont illimités. C’est fantastique que la valeur de TON soit reconnue, tant sur le plan de la technologie qu’en termes d’utilité. Nous sommes enthousiastes à l’idée de nous engager dans ce parcours vers l’établissement de partenariats solides et durables. »
À propos de The Open Network (TON)
The Open Network (TON) anciennement Telegram Open Network est une blockchain de preuve d’enjeu de troisième génération conçue à l’origine en 2018 par les frères Durov, les fondateurs de Telegram Messenger qui envisageaient le lacement de la cryptomonnaie Gram. Mais, la SEC des Etats-Unis est intervenue le 11 octobre 2019 pour demander à Telegram de restreindre temporairement la distribution des jetons Gram. L’agence a fait valoir que les acheteurs initiaux de Gram agiraient comme des preneurs fermes et que la revente de Gram, une fois distribué, serait une distribution non enregistrée de titres.
Ce qui a conduit à l’une des plus longues affaires de crypto que va perdre Telegram. Le 12 mai 2020, après une dure bataille judiciaire, Pavel Durov a annoncé la fin de la participation active de Telegram à la blockchain TON et par ricochet aux Grams. C’est ainsi qu’a débuté le processus de remboursement de ceux qui avaient déjà acheté les Grams. Processus qui s’est étendu jusqu’en 2021.
« Le tribunal américain a déclaré que les Grams ne pouvaient pas être distribués non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que, disait-il, un citoyen américain pourrait trouver un moyen d’accéder à la plateforme TON après son lancement. Donc, pour éviter cela, les Grams ne devraient pas être autorisés à être distribués partout dans le monde – même si tous les autres pays de la planète semblaient parfaitement bien accepter TON« , avait écrit le boss de Telegram Pavel Durov qui avait également explicitement critiqué l’implication et les efforts du gouvernement américain pour empêcher le lancement d’un projet basé sur les principes de décentralisation.
C’est ainsi que Telegram a officiellement mis fin à sa participation à TON en mai 2020 après une longue bataille avec la Securities and Exchange Commission des États-Unis au sujet de l’offre initiale de pièces de monnaie de 1,7 milliard de dollars de Telegram en 2018. Le projet de blockchain open-source a depuis donné naissance à de nombreux autres projets, tels que Free TON, NewTON ainsi que TON.
Plus tard, elle a été confiée à la communauté ouverte TON, qui la soutient et la développe depuis lors. Elle est donc gérée par une communauté de développeurs non commerciaux et de supporters (la Fondation TON).
TON indique que sa blockchain a été conçue pour traiter des millions de transactions en quelques secondes. « Elle est ultra-abordable, conviviale et entièrement évolutive. TON étant une plateforme décentralisée, elle offrira contrôle et certitude aux citoyens, en supprimant toute possibilité d’interférence. En outre, TON prévoit que les applications seront intégrées de manière unique à l’application Telegram afin d’offrir aux utilisateurs une expérience transparente et accessible… TON ne sera pas seulement la blockchain utilisée par les utilisateurs de Telegram. Elle définira l’identité en ligne des personnes et servira de passerelle entre toutes leurs activités Web3 et Web2« , vante la cryptomonnaie.
250 millions de dollars levés pour le TonCoin Fund
La Fondation TON, une organisation basée sur le projet de blockchain initié par Telegram, Telegram Open Network (TON), a choisi le TONcoin Fund comme fonds officiel de son écosystème.
Et ce TONcoin Fund a annoncé ce 11 avril 2022 le lancement d’un fonds pour l’écosystème destiné à soutenir les projets basés sur les TON, en obtenant un engagement collectif initial de 250 millions de dollars de la part de grandes entreprises du secteur. Le fonds a obtenu le titre de partenaire officiel d’incubation de la Fondation TON, ce qui signifie qu’il soutiendra les investissements du portefeuille du fonds.
Selon Coin Telegraph, les contributeurs du fonds comprennent des entreprises telles que Huobi Incubator, KuCoin Ventures, MEXC Pioneer Fund, 3Commas Capital, la startup blockchain Orbs, TON Miners et Kilo Fund. Le fonds vise à déployer des fonds par l’incubation, l’investissement, les subventions, les hackathons et les programmes éducatifs au fur et à mesure que les projets sont acceptés et incubés.
Benjamin Rameau, associé directeur du TONcoin Fund, a confié à Cointelegraph que le fonds travaille « en étroite collaboration » avec la Fondation TON, dans l’espoir d’aider la blockchain TON à atteindre son plein potentiel.
[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau directeur général de l’Agence nationale du Service universel des Télécommunications-Tic (ANSUT), Gilles Thierry Beugré, a officiellement pris fonction, le lundi 11 avril 2022 à Abidjan, suite à une passation de charges avec le directeur général par intérim, Ibrahim Tidiane Konaté, par ailleurs directeur général adjoint de ladite Agence.
C’était en présence du ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom et du président du conseil d’administration de l’ANSUT, Yacouba Bamba.
Gilles Thierry Beugré a été retenu après un appel à candidatures au poste de directeur général de l’ANSUT, paru dans le quotidien ‘’Fraternité Matin’’, le lundi 24 janvier 2022.
« Sur 137 dossiers de candidature présentés au départ, huit ont été sélectionnés au dernier tour. Et celui de Gilles Thierry Beugré a été retenu en fin de compte. Nous pouvons assurer que le processus de sélection a été transparent et allie toutes les règles de bonne gouvernance », a expliqué le ministre Roger Félix Adom.
Quant au nouveau directeur général de l’ANSUT, il s’est engagé à relever les différents défis en matière d’infrastructures pour la couverture totale du territoire national en réseau haut débit, de dématérialisation des procédures administratives et également d’accès aux services des populations les plus défavorisées.
Il a exprimé sa reconnaissance au Président de la République, Alassane Ouattara, au Premier Ministre Patrick Achi et à son ministre de tutelle pour la confiance placée en lui.
Gilles Thierry Beugré remplace à ce poste Euloge Soro-Kipeya dont les fonctions ont pris fin depuis le 12 novembre 2021.
[DIGITAL Business Africa] – Selon The Open Network (TON), une technologie blockchain à l’origine créée par les concepteurs de Telegram, le Cameroun, la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo sont favorables à l’adoption des solutions basées sur les crypto-monnaies et la blockchain TON pour « favoriser les progrès économiques futurs ». Plus encore, TON annonce que la RDC a confirmé qu’elle envisageait de créer un nouveau stablecoin, construite sur la blockchain TON.
En réalité, il s’agit des déclarations des ministres en charge des télécoms et de l’économie numérique des pays en question qui sont cités dans le communiqué de presse publié par TON ce 11 avril 2022 à Londres.
Dans ce communiqué, le ministre de I’Économie numérique de la République démocratique du Congo, Désiré Cashmir Eberande Kolongele, indique : « Nous sommes fiers de franchir ce premier pas, en adoptant de nouveaux instruments économiques qui permettront d’alimenter notre économie future. Cette étape marque le début de notre parcours vers l’adoption de la crypto-monnaie comme instrument financier en RDC, et avec le soutien de TON comme partenaire, nous avons pour objectif d’accroître l’exposition de nos nations aux outils financiers modernes. Nous sommes également enthousiastes à l’idée de commencer à envisager le lancement d’un stablecoin national sur la blockchain TON, démocratisant ainsi l’accès à notre système financier pour des millions de citoyens non bancarisés ou sous-bancarisés. La possibilité d’intégrer des applications à la plateforme Telegram, et d’atteindre les utilisateurs mobiles, fait de TON le choix logique dans notre démarche audacieuse pour entrer dans le monde des crypto-monnaies et de la blockchain. »
Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, s’est exprimé sur un potentiel partenariat avec TON : « La République du Congo s’est engagée dans cette voie depuis plusieurs années, ayant encouragé et constaté l’adoption généralisée des paiements mobiles à travers le pays. Nous sommes maintenant à l’étape suivante de ce voyage et nous estimons que TON est le bon partenaire pour le faciliter. Ce sera un instrument pratique et inestimable pour la croissance et la création de richesse, tant pour le gouvernement que pour nos populations », indique Léon Juste Ibombo dans ce communiqué.
Pour sa part, Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, déclare dans ce communiqué que : « Le partenariat avec TON peut jouer un rôle fondamental dans l’écosystème numérique du Cameroun, pour la dynamisation des solutions de paiement et l’inclusion financière via l’opérateur public postal, CAMPOST. »
Le potentiel
D’après les responsables de cette cryptomonnaie, TON s’est engagée auprès de ces trois pays de manière indépendante depuis un certain temps et a pris l’initiative de fournir des solutions basées sur la crypto-monnaie et la blockchain pour chacune de ces nations. « Ces pays procéderont chacun à une transition progressive vers l’adoption des crypto-monnaies comme pilier central de leurs structures économiques. L’utilisation future des crypto-monnaies permettra aux personnes titulaires ou non d’un compte bancaire de mieux participer à l’économie. Cette évolution constituera à son tour une puissante mesure de relance économique. En RDC, par exemple, en 2019, 12,4 millions de personnes disposaient d’un compte auprès d’une institution financière, tandis que plus de 40 millions ont accès à un téléphone mobile ou à d’autres appareils compatibles avec Internet, ce qui démontre le potentiel important que recèle la crypto-monnaie« , fait savoir TON.
Ce qui fait dire à Steven Yun, membre fondateur de la Fondation TON, que : « pour ces trois pays, les bénéfices potentiels liés à l’adoption et à l’utilisation des crypto-monnaies, avec notre blockchain comme base fondatrice, sont illimités. C’est fantastique que la valeur de TON soit reconnue, tant sur le plan de la technologie qu’en termes d’utilité. Nous sommes enthousiastes à l’idée de nous engager dans ce parcours vers l’établissement de partenariats solides et durables. »
À propos de The Open Network (TON)
The Open Network (TON) anciennement Telegram Open Network est une blockchain de preuve d’enjeu de troisième génération conçue à l’origine en 2018 par les frères Durov, les fondateurs de Telegram Messenger qui envisageaient le lacement de la cryptomonnaie Gram. Mais, la SEC des Etats-Unis est intervenue le 11 octobre 2019 pour demander à Telegram de restreindre temporairement la distribution des jetons Gram. L’agence a fait valoir que les acheteurs initiaux de Gram agiraient comme des preneurs fermes et que la revente de Gram, une fois distribué, serait une distribution non enregistrée de titres.
Ce qui a conduit à l’une des plus longues affaires de crypto que va perdre Telegram. Le 12 mai 2020, après une dure bataille judiciaire, Pavel Durov a annoncé la fin de la participation active de Telegram à la blockchain TON et par ricochet aux Grams. C’est ainsi qu’a débuté le processus de remboursement de ceux qui avaient déjà acheté les Grams. Processus qui s’est étendu jusqu’en 2021.
« Le tribunal américain a déclaré que les Grams ne pouvaient pas être distribués non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que, disait-il, un citoyen américain pourrait trouver un moyen d’accéder à la plateforme TON après son lancement. Donc, pour éviter cela, les Grams ne devraient pas être autorisés à être distribués partout dans le monde – même si tous les autres pays de la planète semblaient parfaitement bien accepter TON« , avait écrit le boss de Telegram Pavel Durov qui avait également explicitement critiqué l’implication et les efforts du gouvernement américain pour empêcher le lancement d’un projet basé sur les principes de décentralisation.
C’est ainsi que Telegram a officiellement mis fin à sa participation à TON en mai 2020 après une longue bataille avec la Securities and Exchange Commission des États-Unis au sujet de l’offre initiale de pièces de monnaie de 1,7 milliard de dollars de Telegram en 2018. Le projet de blockchain open-source a depuis donné naissance à de nombreux autres projets, tels que Free TON, NewTON ainsi que TON.
Plus tard, elle a été confiée à la communauté ouverte TON, qui la soutient et la développe depuis lors. Elle est donc gérée par une communauté de développeurs non commerciaux et de supporters (la Fondation TON).
TON indique que sa blockchain a été conçue pour traiter des millions de transactions en quelques secondes. « Elle est ultra-abordable, conviviale et entièrement évolutive. TON étant une plateforme décentralisée, elle offrira contrôle et certitude aux citoyens, en supprimant toute possibilité d’interférence. En outre, TON prévoit que les applications seront intégrées de manière unique à l’application Telegram afin d’offrir aux utilisateurs une expérience transparente et accessible… TON ne sera pas seulement la blockchain utilisée par les utilisateurs de Telegram. Elle définira l’identité en ligne des personnes et servira de passerelle entre toutes leurs activités Web3 et Web2« , vante la cryptomonnaie.
250 millions de dollars levés pour le TonCoin Fund
La Fondation TON, une organisation basée sur le projet de blockchain initié par Telegram, Telegram Open Network (TON), a choisi le TONcoin Fund comme fonds officiel de son écosystème.
Et ce TONcoin Fund a annoncé ce 11 avril 2022 le lancement d’un fonds pour l’écosystème destiné à soutenir les projets basés sur les TON, en obtenant un engagement collectif initial de 250 millions de dollars de la part de grandes entreprises du secteur. Le fonds a obtenu le titre de partenaire officiel d’incubation de la Fondation TON, ce qui signifie qu’il soutiendra les investissements du portefeuille du fonds.
Selon Coin Telegraph, les contributeurs du fonds comprennent des entreprises telles que Huobi Incubator, KuCoin Ventures, MEXC Pioneer Fund, 3Commas Capital, la startup blockchain Orbs, TON Miners et Kilo Fund. Le fonds vise à déployer des fonds par l’incubation, l’investissement, les subventions, les hackathons et les programmes éducatifs au fur et à mesure que les projets sont acceptés et incubés.
Benjamin Rameau, associé directeur du TONcoin Fund, a confié à Cointelegraph que le fonds travaille « en étroite collaboration » avec la Fondation TON, dans l’espoir d’aider la blockchain TON à atteindre son plein potentiel.
[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun a décroché sa qualification pour le mondial au Qatar au terme d’un match retour plein de rebondissements à Blida en Algérie. C’était le 29 mars 2022. Après une défaite à domicile, les Lions indomptables se sont qualifiés grâce à un but de Karl Toko Ekambi inscrit dans les toutes dernières secondes de la prolongation ? Victoire finale 2 – 1. De nombreux jours après cette victoire, les Algériens n’ont toujours pas digéré cette défaite à domicile. Les hackers Algériens s’y sont mêlés.
Ce 09 avril 2022, durant quelques heures, deux sites web camerounais (ekiosque.cm et pulse.orange.cm) ont été pris pour cible par un hacker algérien se présentant comme El Harrachi B.A.Z. Team.
Ces sites web ont été victimes de web defacement. A travers cette attaque informatique, le hacker modifie généralement seulement la page d’accueil du site web de sa cible. Souvent par injection SQL. Un defacement est la conséquence d’une faille de sécurité sur un site web et le hacker exploite cette faille de sécurité.
Pour ce qui concerne ekiosque.cm, un kiosque en ligne des journaux camerounais, le hacker a inséré un message. « Bakary Gassama votre compte Instagram n’est qu’un échauffement pour le Cameroun. Le prochain sera plus grand ». Son message est précédé par sa signature « El Harrachi B.A.Z. Team » et du drapeau algérien, accompagné du mantra de la sélection algérienne : « 1,2, 3, Viva Algérie ». Bakary Gassama étant l’arbitre gambien du match ayant opposé l’Algérie au Cameroun. Son compte Instagram, bakary.gassama8, avait été piraté il y a une semaine. On pouvait y voir l’arbitre (le pirate en fait) présenter ses excuses au peuple algérien.
MEssage publié en statut sur le compte de Bakary Gassama, après le piratage de son compte.
eKiosque a publié un communiqué ce 09 avril 2022 pour condamner cet acte et pour informer sa clientèle. « La société KIAMA S.A porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, ses partenaires Éditeurs et clients, que la plateforme de vente des journaux et magazines accessible sur www.ekiosque.cm a été piratée avec message « VIVA ALGERIA ». Tout porte à croire qu’il s’agit des Hackers d’origine Algérienne qui protestent ainsi contre la qualification du Cameroun pour le mondial Qatar 2022. Tout en condamnant cet acte criminel, KIAMA et ses Ingénieurs sont à l’œuvre pour rétablir et stabiliser la plateforme de lecture de la presse écrite www.ekiosque.cm », indique Marius Lambou Mbogning de KIAMA SA. Le site web est depuis hier accessible. Tout comme celui d’Orange Cameroun.
Orange Cameroun pour sa part n’a pas encore réagi. C’est sa plateforme consacrée à l’éducation pulse.orange.cm qui a été prise d’assaut avec le même message. Les techniciens d’Orange ont réussi à retirer le message du hacker quelques heures après.
Le hacking, un autre sport favori des Algériens
Une attaque similaire avait été perpétré par un hacker algérien sur le site web officiel de la CGEM ( Confédération Générale des Entreprises du Maroc) le 22 novembre 2021. Comme au Cameroun, le hacker avaitposté un message accompagné du drapeau algérien.
« La cyberattaque par l’Algérie des sites des institutions marocaines était prévisible, car les responsables algériens, depuis quelques semaines, n’ont pas cessé d’incriminer le Maroc chaque fois que l’un de leur site est l’objet d’une cyberattaque », expliquait le média marocain Challenge.ma.
En septembre 2021, un autre cybercriminel algérien avait réussi à escroquer 1 700 clients du Crédit Agricole, la première banque française. Ceci en récupérant leurs données bancaires par la méthode phishing. Pour réussir cette escroquerie, le hacker algérien avait simplement recréé une copie du site web de la banque et à travers des mails et SMS frauduleux envoyés aux clients en se présentant comme la banque, y a attiré les clients afin qu’ils y remplissent leurs numéros de comptes et leurs mots de passe. Données qu’il a utilisées par la suite pour vider leurs comptes bancaires.
Autre attaque informatique impliquant des Algériens toujours en septembre 2021. Le quotidien algérien l’Expression, rapportait le 22 septembre 2022 qu’en représailles aux attaques israéliennes contre l’Algérie, un hacker algérien, connu sous le pseudonyme d’ismailman54, avait piraté le site Web du ministère israélien des Transports et certains sites web des sociétés d’ingénierie, des infrastructures chargées de la mise en œuvre des réseaux du métro, des tunnels civils et militaires, et des projets ferroviaires et de transports.
Le hacker algérien avait également publié, sur son compte, un échantillon des fichiers et des plans d’infrastructures volés. Tout comme il avait piraté le compte d’Edy Cohen, journaliste connu pour son hostilité à l’Algérie et son parti pris du côté marocain.
Sur sa page, le hacker algérien avait publié des informations précises sur Edy Cohen, à commencer par sa localisation très précise au coeur de Tel-Aviv, en plus de ses numéros de téléphone privés.
Le « hacker souriant »
Plusieurs années avant, en janvier 2013, le hacker algérien Hamza Bendelladj connu sous le pseudonyme Bx1 et baptisé par les médias le «hacker souriant» avait été arrêté à l’aéroport de Bangkok en Thaïlande avant d’être extradé vers les Etats-Unis, où il était sous le coup d’une inculpation de 23 chefs d’accusation depuis 2011. Il était aux côtés de son complice russe, Aleksander Adreevich Panin.
Dans un communiqué du 20 avril 2016, le ministère américain de la Justice indiquait qu’il a été condamné à 15 ans de prison et son complice russe à 9 ans et demi. Selon la justice américaine, Hamza Bendelladj avait volé« des centaines de milliers de numéros de cartes de crédit et de comptes bancaires, représentant des millions de dollars de pertes pour des particuliers et des institutions financières dans le monde entier”.
L’AFP précise qu’il était accusé d’avoir participé entre 2009 et 2011, au développement, à la vente et à la distribution du virus « SpyEye« , qui permettait d’accéder à des ordinateurs et d’y dérober des informations confidentielles, personnelles et financières (identités, mots de passe, numéros de cartes bancaires…).
Avec cette attaque contre des sites web camerounais, probablement, les hackers Camerounais doivent déjà préparer la riposte, car la guerre électronique est désormais lancée. Déjà, vivement que les mesures de sécurité des sites web et des infrastructures ou solutions numériques soient davantage sécurisées.
[DIGITAL Business Africa] –La conférence de presse marquant le lancement officiel de la Blockchain Association Cameroon s’est tenue le 30 mars 2022 à Douala. Occasion pour les membres de la BAC de présenter les opportunités que représente la technologie Blockchain.
Pour Armand Gaetan Ngueti, le président de la Blockchain Association Cameroun,« sur la base des recherches effectuées sur 48 pays et d’après nos résultats, le marché de la Blockchain pour les cinq prochaines années en Afrique est d’au moins 2 à 3 Trillion Dollars US. Donc, c’est à chacun d’entre nous d’aller chercher sa part… ». Celui qui est par ailleurs Directeur général de UBTS explique comment dans cet entretien. Et surtout, il donne les raisons du lancement officiel des activités de la BAC.
DIGITAL Business Africa : Après quatre années d’existence, la Blockchain association Cameroon a officiellement lancé ses activités sur le triangle national ce mercredi 30 mars 2022 à Douala. Pourquoi maintenant ?
Armand Gaetan Ngueti : Au cours des quatre dernières années, nous avons passé du temps à préparer une base de leadership solide en recrutant des personnes spécialisées dans les angles clés concernant la technologie Blockchain et aussi des administrateurs pour nous permettre de mettre en place la philosophie issue des statuts et des règlements intérieurs de l’association tels que validés par les autorités administratives dans notre pays.
Donc, cela nous a pris du temps. Mais, le plus important aussi était de jumeler l’apprentissage dynamique avec le gouvernement d’un côté qui avait des aprioris parfois des incompréhensions face à la technologie Blockchain.
Aujourd’hui, nous sommes rassurés à travers beaucoup d’initiatives que nous avons faites avec le gouvernement, des séminaires, des formations et autres et nous estimons qu’en 2022, nous sommes prêts à ouvrir ce membership au public pour que le peuple camerounais puisse s’abreuver de cette technologie pour créer de nouveaux modèles d’affaires.
DIGITAL Business Africa : C’est quoi exactement la Blockchain ?
Armand Gaetan Ngueti : La technologie Blockchain est qualifiée par beaucoup comme une technologie transformatrice. Dans l’histoire des révolutions industrielles, c’est une technologie qui permet d’émuler les capacités de l’internet à travers la création de nouveaux business modèles qui se base sur un nouveau système de confiance.
Parce que la confiance est l’élément fondateur qui régit les transactions entre les personnes et les systèmes. Aujourd’hui, cette technologie de part ses propriétés solides et indiscutables qui sont l’immutabilité, la traçabilité, la fiabilité, permet effectivement de garantir de la confiance ce qui est la base même des systèmes de transaction.
Cela révolutionne beaucoup de secteur d’activités notamment les secteurs classiques comme la finance, la gestion des données et autres. Mais, au-delà de cela, la Blockchain permet également de créer des modèles d’affaires qui s’appuient sur tout ce qui existait déjà mais en apportant en plus une autre couche participative notamment à travers la décentralisation des informations sur l’Internet.
DIGITAL Business Africa : Quelle est la corrélation qui existe entre la Blockchain et la Cryptomonnaie ?
Armand Gaetan Ngueti : Généralement, on a tendance à confondre la Blockchain, la Cryptomonnaie et autres. Il faut dire très simplement qu’à la base, il y avait l’Internet et puis après l’Internet, vous avez une couche d’abstraction qui vient et qui est la Blockchain et cette couche d’abstraction apporte des propriétés qui garantissent la fiabilité et l’immutabilité des données. Une fois que les données sont insérées sur un médium, dans un système d’information, elles sont inviolables et puis au dessus vous avez des applications de la combinaison de l’internet et de la Blockchain, c’est de là qu’on voit la Cryptomonnaie émerger comme l’une des applications. Mais la Cryptomonnaie n’est qu’une application. On peut utiliser l’enchevêtrement de la Blockchain et de l’Internet pour sécuriser les diplômes, le registre foncier et d’autres applications.
DIGITAL Business Africa : Avec tout ce qui est observé comme arnaque autour de la Cryptomonnaie et autres, quelles sont vos propositions pour réguler ce secteur ?
Armand Gaetan Ngueti : La régulation d’une technologie aussi complexe et qui utilise un médium partagée qu’est l’Internet est très complexe. Donc ; l’approche c’est de créer une task-force qui va réfléchir aux applications de la technologie et travailler de concert avec le gouvernement et les organismes de régulation spécifique comme c’est le cas de la Cosumaf qui régule les marchés financiers au niveau de la sous-région.
C’est donc de créer cette task-force et puis d’aller vers les applications et non la technologie, parce que c’est complexe de réguler une technologie aussi distribuée sur internet que la Blockchain. Mais c’est possible avec les applications dans leurs domaines d’activités respectives.
Ainsi, nous proposons de créer des task-forces spécifiques à ces secteurs d’activités et puis travailler avec le gouvernement et les structures rattachées à ces secteurs d’activités là pour pouvoir trouver la formule gagnante qui sera de tout intérêt pour ce qui crée la valeur ajoutée et ceux qui sont censés réguler du côté du gouvernement.
DIGITAL Business Africa : Quelle est votre stratégie pour faire connaître la BAC ?
Armand Gaetan Ngueti : L’approche est simple. Nous voulons mettre un leadership solide ; regrouper des personnes ; créer un environnement de partage et de retour d’expérience et surtout de création d’idées qui vont permettre de monter des projets à forte valeur économique et puis trouver un système de rétribution de toutes les personnes qui participent à la création de ces projets là.
Ensuite, nous irons chercher les ressources qu’il faut pour exécuter les projets et permettre ainsi d’utiliser cette technologie pour résoudre des problèmes spécifiques pour le développement socio-économique des communautés. Et pour le faire, nous avons un appel par projet totalement différent qui intègre dès la base chaque membre à un projet.
[DIGITAL Business Africa] – Au cours de la conférence de presse marquant le lancement officiel de la Blockchain Association Cameroon, le 30 mars 2022 à Douala, les membres de la BAC ont présenté les opportunités que représente la technologie Blockchain.
« Sur la base des recherches effectuées sur 48 pays et d’après nos résultats, le marché de la Blockchain pour les cinq prochaines années en Afrique est d’au moins 2 à 3 Trillion Dollars US. Donc, c’est à chacun d’entre nous d’aller chercher sa part… », indique Armand Gaetan Ngueti, Directeur général de UBTS et par ailleurs président de la Blockchain association Cameroon (BAC).
Pour ce dernier, la technologie Blockchain représente un marché important pour l’Afrique. « Elle présente de nombreuses opportunités tant pour les entrepreneurs, les startups, les opérateurs économiques, les étudiants, et le secteur public », fait savoir Armand Gaetan Ngueti.
Il s’exprimait ainsi mercredi 30 mars 2022 à Douala, lors d’une conférence de presse marquant le lancement officiel de la BAC. D’après les membres de cette association, la technologie Blockchain est en train de transformer le monde dans tous les secteurs d’activité tels que la finance, la sécurité, la gestion des identités, l’agriculture, la gestion des terres, l’énergie et bien d’autres.
Secrétaire général de la BAC, Cédric Moudze mentionne que : « La technologie Blockchain est une aubaine pour bon nombre de Camerounais, et nous voulons qu’elle soit comprise par l’ensemble des Camerounais afin que chacun puisse en bénéficier ».
En effet, la technologie reste encore incomprise par bon nombres d’Africains en général et de Camerounais en particulier. Sur ce, Armel Nango, Responsable des relations publiques au sein de la BAC explique : « La Blockchain n’est pas illicite. Si elle était, cela revient à dire qu’internet est illicite. Alors, ce sont les activités qui sont menées sur cette plateforme qui sont soit illicites soit licites ».
« Aujourd’hui l’idée pour nous est de montrer le bien fondé, l’importance de cette plateforme de ce système d’échanges d’informations, de faire en sorte que le gouvernement puisse se rendre compte du bien fondé de ladite plateforme, mais aussi surtout de se rendre compte des risques qu’il y a sur cette plateforme. Quand vous prenez l’internet conventionnel, certains diffusent les vidéos d’éducations d’autres personnes vendent des armes. Alors il y a des contenus licites et des contenus illicites ; quand il y a les contenus illicites il faut pouvoir conseiller à l’Etat des mesures de restrictions pour faire en sorte que ceux qui mènent des activités illicites puissent être repérés et interpellés », ajoute-t-il.
La Blockchain Association of Cameroon a pour objectif de rassembler des professionnels du logiciel, des développeurs, des administrateurs de systèmes et des étudiants pour faire avancer les initiatives importantes de la communauté et de l’industrie qui augmentent la diversité dans la tech et l’accès aux nouvelles technologies.
Cette jeune association, se consacre à la sensibilisation, au soutien et à l’adoption des monnaies numériques et des technologies Blockchain parmi les consommateurs, les commerçants, les entreprises, les régulateurs et les décideurs politiques du Cameroun, ainsi qu’à la promotion de l’éducation par la formation, la recherche et les certifications, tout en soutenant la participation aux partenariats et aux associations camerounaises, africaines et internationales.
L’initiative appréciée par les entrepreneurs locaux. « Avec les initiatives menées par la BAC qui visent à sensibiliser et à démocratiser cette technologie, je pense qu’on est sur le bon chemin. Parce que c’est cela en fait qu’il faut, beaucoup de gens doivent connaitre de quoi il s’agit, car c’est encore un mythe pour beaucoup de Camerounais. Quand on parle de Blockchain, les gens ne comprennent vraiment pas et quand on veut déployer une solution qui utilise la Blockchain, il y a un frein parce que les gens ne comprennent pas comment ça fonctionne », explique Raoul Fotso, entrepreneur et co-fondateur de Edu Air. Un outil technologique qui évolue dans le système éducatif et qui utilise la technologie Blockchain.
[DIGITAL Business Africa] – Une quinzaine de jeunes ont reçu des enseignements relatifs à l’entrepreneuriat à Yaoundé, ce mardi 05 avril 2022. La formation s’inscrivait dans le cadre du programme « Youth Entrepreneurship Symposium ». Un programme financé par l’ambassade des Etats unis au Cameroun et implémenté par GetReady. Le but est de renforcer l’écosystème entrepreneurial camerounais. Les jeunes entrepreneurs âgés de 20 à 35 ans qui ont une idée claire de projet constituent la cible de Nathalie Tekam, promotrice de GetReady et coordonnatrice de l’initiative.
« Nous nous sommes fixés des objectifs. D’abord, à court terme, nous envisageons de terminer les activités du programme. Trois ateliers se tiendront tour à tour à Yaoundé, à Douala et à Bafoussam. Les 45 jeunes qui ont été sélectionnés recevront trois mois de coaching par les entrepreneurs camerounais, pour qu’ils fassent passer leurs entreprises à l’étape suivante. Ensuite, à moyen terme, ils devront être capables de résoudre les problèmes qu’ils ont maintenant et de définir de nouveaux objectifs. Et enfin, à long terme, il sera question de définir un écosystème plus fort. Nous sommes satisfaits pour le moment », a-t-elle dit.
Il s’est agi de fournir aux participants des outils en vue de mettre sur pied des entreprises et d’en assurer leur pérennité. Ceci passe évidement par une bonne maitrise de la stratégie marketing, par exemple. Et c’est Yolande Ada Nana, passionnée de marketing et de Communication qui s’est chargée de cette session (huit au total). Pour Catelle Ningha, ingénieure de télécommunications, option cybersécurité, c’est une formation qui a répond à ses attentes.
« Je suis satisfaite de ce programme, parce que j’ai trouvé un apport par rapport à la maturation de mon projet, dans le stade où je me trouve actuellement. Avec tous ces enseignements, cela me permet de mieux cadrer mon projet et d’avoir une bonne vision de ce dernier. Nous sommes en train de développer une application pour faciliter l’accès à l’apprentissage des bonnes pratiques en ligne, en vulgarisant les technologies TIC qui sont de plus en plus à la portée de tous », envisage-t-elle.
45 jeunes sur 283 ont été sélectionnés pour la formation « Youth Entrepreneurship Symposium ». Cela dans plusieurs domaines. C’est donc une grande variété de jeunes qui seront accompagnés au travers de ce programme. Certains sont au stade des idées et d’autres ont déjà des entreprises.
[Digital Business Africa] – Durant plusieurs semaines, les enseignants du secondaire au Cameroun étaient en mode Craie morte avec le mouvement OTS, entendez : On a Trop Supporté. Ils revendiquaient leur matricule, mais surtout le paiement de leur salaire et émoluments. Le mouvement a bénéficié du soutien de plusieurs acteurs étatiques et de la société civile, notamment après le décès de l’enseignant Hamidou qui aura passé 10 ans de service sans recevoir de salaire faute de prise en solde, son dossier trainant entre deux départements ministériels : Enseignement secondaire et Fonction publique. Nombreux sont les enseignants dans cette situation.
Pour donner une réponse à la grève des enseignants, le président de la République Paul Biya avait prescrit au gouvernement, entre autres mesures, « d’entreprendre toutes les diligences nécessaires en vue d’optimiser la gestion des dossiers des lauréats des Ecoles normales supérieures ».
Dans un point de presse donné ce 06 avril 2022 à Yaoundé, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le, a présenté ce qu’a déjà effectué son département ministériel à la suite des instructions présidentielles.
Au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, rappelle Joseph Le, il avait été instruit de systématiser la constitution des dossiers d’intégration des enseignants avant la fin de leur formation par les intéressés, et les institutions auxquelles ils sont affiliés ; de veiller, en relation avec les Universités d’Etat compétentes, au dépôt systématique dans les délégations régionales ou dans les services centraux du MINFOPRA, des dossiers d’intégration des lauréats des ENS et ENSET ; de traiter en urgence les dossiers d’intégration déjà recensés au MINFOPRA et de faire le point exhaustif sur les dossiers d’intégration des enseignants en instance au MINESEC et au MINEDUB ; de procéder désormais, en relation avec le MINESUP, à l’organisation des concours d’entrée dans les ENS et les ENSET, conformément à la règlementation en vigueur ; et surtout de mettre en œuvre toutes les mesures concourant à la dématérialisation et à la simplification des procédures de traitement des dossiers d’intégration dans la Fonction publique.
Le MINFOPRA a donc au préalable effectué un diagnostic pour comprendre les raisons des retards observés dans le traitement des dossiers d’intégration et/ou de reclassement des enseignants issus des ENS et ENSET.
Selon le ministre Joseph Le, le véritable goulot d’étranglement se situe au niveau de l’authentification des diplômes et le cas échéant au niveau de la délivrance de leurs équivalences. « Il nous est souvent arrivé d’attendre de six mois à deux ans pour recevoir la réponse à notre demande d’authentification d’un diplôme, auprès d’une administration ou institution qui l’aurait délivré », a relevé le ministre.
La solution à cet épineux problème, indique le ministre, va consister à entamer la procédure d’authentification des diplômes dès l’entrée en première année de la formation des lauréats. « D’ailleurs, ce qui est valable pour les futurs enseignants fonctionnaires l’est aussi pour tous les jeunes Camerounais qui accèdent à la Fonction publique de l’Etat », précise le ministre.
La dématérialisation des procédures comme solution
La solution de la dématérialisation des procédures a également été mise sur la table : « Afin d’y mettre un terme définitif, nous avons constitué une première provision budgétaire dans le cadre de l’exercice 2022. Ces moyens vont nous permettre d’acquérir une application spécialement dédiée à l’authentification des diplômes. Ce, à travers une plateforme collaborative regroupant le MINFOPRA, le MINESUP, le MINESEC, le MINEDUB, le MINSANTE et toutes les autres administrations où institutions qui délivrent les diplômes au Cameroun. Ainsi, en un clic, il me sera possible, à partir de mon bureau, d’obtenir toutes les informations sollicitées », a expliqué le ministre.
Le montant exact consacré à la création de cette application et les modalités pour sa réalisation n’ont pas été précisés dans la communication du ministre.
L’autre problème identifié par le MINFOPRA porte sur la constitution et l’acheminement des dossiers d’intégration par les lauréats des Ecoles Normales. Pour le ministre, ces dossiers doivent désormais être bouclés trois mois, voire six mois avant la fin de leur formation et la numéristion sera également au rendez-vous. Il a à cet effet effectué du 16 mars au 4 avril, une tournée d’explication dans les universités d’Etat disposant des Ecoles normales supérieures à DOUALA, à BUEA, à EBOLOWA, à BERTOUA, à MAROUA, à BAMENDA et à YAOUNDE.
« A toutes ces étapes, nous avons invité les responsables et les élèves des ENS et ENSET, au cours de nos séances de travail, à commencer, si ce n’est pas encore le cas, l’authentification des diplômes des futurs lauréats, et par la même occasion, la constitution des dossiers d’intégration. Aussi, dès la publication des résultats de fin de formation, les responsables des différentes Ecoles disposeront d’une semaine, au plus, pour transmettre les dossiers complets à la Délégation Régionale de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative de leur ressort. Il appartient dès lors aux délégations régionales de procéder à la numérisation des pièces constitutives desdits dossiers », a expliqué Joseph Le.
Les pièces du dossier complet des enseignants seront par la suite enregistrées dans le Système Informatique de Gestion intégrée des Personnels de l’Etat et de la Solde (SIGIPES), en vue d’en assurer la traçabilité, et surtout la transmission électronique immédiate à la Direction de la Gestion des Carrières dans les services centraux du MINFOPRA pour traitement. La Direction du Développement des Ressources humaines de l’Etat, pour sa part, élaborera concomitamment les Certificats de prise de service qui seront directement joints aux dossiers d’intégration reçus des délégations régionales par la Direction de la Gestion des carrières, explique le ministre.
Des réformes qui participeront à la réduction de la durée du parcours du dossier d’intégration du jeune lauréat d’une Ecole normale supérieure. Avant, il fallait attendre 25 à 30 mois avant que le dossier ne parvienne au MINFOPRA, indique le ministre qui affirme qu’ils recevront désormais ces dossiers en une seule journée.
« Puisque ce dossier, dès lors qu’il est complet, partira de l’Ecole normale directement pour notre délégation régionale de céans. Au moment de la numérisation des pièces constitutives, nous les recevrons en temps réel ici à Yaoundé. Je précise à cet effet que nos 10 délégations régionales et les services centraux ont déjà un minimum d’équipements requis. Alors, une fois le dossier parvenu à Yaoundé dans sa version électronique, le double processus d’intégration et d’attribution du matricule solde est engagé concomitamment. Au regard de ce qui précède, nous sommes en droit de penser et même d’affirmer qu’au lieu de deux à trois ans, voire plus, le jeune lauréat sorti de l’ENS ou de l’ENSET ne devrait plus patienter que pendant 45 à 90 jours, voire moins, pour se voir doter d’un numéro matricule et d’un acte d’intégration », promet Joseph LE.
Le ministre semble s’être engagé dans la digitalisation totale des services publics liés aux enseignants. Du moins, pour ce qui concerne son département ministériel. Ce qui le fait dire qu’« en tout état de cause, nous comptons poursuivre et intensifier la dématérialisation du traitement des dossiers d’intégration et de reclassement des lauréats des ENS et ENSET. A cet égard, nous allons mettre conjointement en œuvre certaines directives ; notamment celles relatives à la dématérialisation et à la simplification des procédures et celle se rapportant au point exhaustif des dossiers en instance au MINESEC et au MINEDUB. Le groupe de travail inter-ministériel commis à cette tâche aura un délai maximum de 30 jours pour remettre sa copie ».
Initiative à Résultats Rapides
Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a également profité de ce point de presse pour dresser le bilan de l’Initiative à Résultats Rapides (IRR) qu’il a initiée le 03 mars 2022 en vue du traitement en urgence des dossiers des enseignants déjà reçus. Cette initiative envisageait le traitement en 15 jours (du 03 au 23 mars 2022) de 8 000 dossiers de personnels enseignants reçus au cours des trois dernières semaines.
Selon Joseph LE, à la date du 04 avril 2022, les statistiques enregistrées se présentent ainsi qu’il suit :
17.143 dossiers directement reçus, « donc plus du double de ce que nous attendions » ;
14.290 actes initiés ;
9.176 actes signés par le Ministre chargé de la fonction publique ;
2.338 projets de décrets transmis dans les Services du Premier Ministre pour sanction ;
4.855 matricules générés pour les enseignants nouvellement recrutés ;
2.125 dossiers incomplets renseignés dans l’application SIGIPES et dont les listes des concernés, précisant les pièces à fournir, sont progressivement publiées sur les plateformes numériques du MINFOPRA et transmises aux administrations d’attache ;
1.789 diplômes excipés ont été envoyés pour authentification préalable aux administrations et institutions qui les auraient délivrés. « C’est en effet, la condition sine qua non, avant le traitement des dossiers y relatifs ».
Le MINFOPRA indique par ailleurs que compte tenu du volume impressionnant des dossiers déjà reçus, il a prescrit aux agents publics de son département ministériel de maintenir l’organisation en place et le même rythme de travail pour l’apurement des dossiers restants.
[Digital Business Africa] – De concert avec la communauté internationale, le Cameroun célèbre chaque 31 mars la journée mondiale pour la sauvegarde des données informatiques. Et pour ce jeudi 31 mars 2022, le gouvernement a choisi de placer cette commémoration dans le cadre de la campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux, engagée par le Ministère des Postes et Télécommunications, sur Très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat.
Pour cette édition, le Minpostel a organisé une journée de causerie éducative au groupe scolaire Iponi au quartier Mendong à Yaoundé, au cours duquel des experts ont expliqué ce que c’est que les réseaux sociaux et les risques encourus en cas de mauvaise utilisation. Ils ont également donné des conseils sur les bons comportements à adopter sur internet et sur ce qu’il ne faut pas faire.
Les élèves ont ensuite eu droit à un quiz. Puis, madame la ministre a tenu à leur parler personnellement. « Les réseaux sociaux sont utilisés aujourd’hui par tous, adultes, jeunes et même les enfants que vous êtes. Car, beaucoup d’entre vous ont des téléphones Androïd. La campagne que nous menons vise à ce que ceux-ci soient utilisés sans danger parce que ces derniers temps, ils sont l’objet d’une très mauvaise utilisation », leur a expliqué Mme Libom Likeng.
« Les messages qui sont transmis sont des messages de haine, de tribalisme et d’incitation à la violence, qui portent atteinte à la paix et au vivre ensemble entre les camerounais. Devant cette situation, le Président Paul BIYA qui aime particulièrement les jeunes, a demandé qu’ils soient intensément sensibilisés sur les dangers liés à la mauvaise utilisation des réseaux sociaux. »
Elle a ainsi exposé en treize points la consistance des conseils et recommandations qui ressortent du message à la jeunesse le 10 février 2018, le Président Paul BIYA. Des flyers et un kit de bonnes pratiques sur internet ont aussi été distribués, ainsi que des cahiers avec les mêmes bonnes pratiques. Pour finir, des affiches ont été collés dans l’enceinte de l’école, afin de pérenniser les messages de sensibilisation.
Pour rappel, le Ministère des Postes et Télécommunications a engagé depuis le 12 août 2020, une Campagne Nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et la sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux, sous le thème : « Tous mobilisés pour la cybersécurité au Cameroun ». C’était suite « aux Très Hautes Prescriptions du Chef de l’Etat, Son Excellence M. Paul BIYA ».
Cette campagne vise à mobiliser toutes les couches sociétales dans la lutte contre la cybercriminalité. Et parmi les activités programmées dans ce cadre, des causeries éducatives avec les élèves et autres jeunes, sur l’utilisation citoyenne des réseaux sociaux, suivie d’une campagne d’affichage dans les institutions publiques et établissements d’enseignement, sur l’ensemble du territoire national.
[Digital Business Africa] – La Société Financière Internationale (SFI) a réuni ce mercredi 30 mars 2022 au Hilton Hôtel de Yaoundé les principaux acteurs du secteur digital afin de mener une réflexion au sujet de la valorisation du secteur numérique au Cameroun.
Sous la supervision du Minpostel, il était ainsi question dresser un état des lieux du secteur afin d’en ressortir les contraintes, défis et opportunités ? Puis examiner les pratiques des homologues régionaux à travers une analyse comparative, afin de permettre un haut niveau d’adoption des services numériques et identifier par la suite les opportunités pertinentes pour accélérer le développement du secteur avec le soutien de la Banque mondiale et l’IFC.
« Nous sommes à un virage très déterminant et il est question de faire un état des lieux et connaitre les freins qui empêchent tous les acteurs de véritablement s’épanouir. Nous allons donc échanger et nous abreuver des succès stories des autres pays », a déclaré Mme la ministre Libom Likeng lors du point de presse organisé pour l’occasion. Elle ajoute « en tant que partenaire financier, l’IFC a besoin de comprendre comment fonctionne le secteur du numérique au Cameroun afin que les financements à venir soient adaptés aux attentes réels des acteurs »
Pour Sylvain Kakou de l’IFC, « l’accélération digitale est importante pour nous, cela veut dire efficacité de l’administration, mais aussi amélioration de la qualité des services des opérateurs et accès à travers les secteurs qui en ont le plus besoin comme l’agriculture, l’éducation, la santé. Donc, le digital est vraiment au cœur de la stratégie de développement de l’Etat du Cameroun. C’est ce qui explique notre stratégie à accompagner le digital et aider le Cameroun à opérer cette transformation le plus rapidement possible et dans l’inclusion de toutes les parties prenantes. »
D’où l’importance de la contribution de divers acteurs clés du secteur, qui ont été conviés à cette réflexion. En dehors des acteurs institutionnels tels que le ministère de l’Economie, Planification et Aménagement du Territoire, le ministère des Finances, la BEAC ou l’Agence de Régulation des Télécommunications, nous notons ainsi la présence des opérateurs Camtel, Orange, Mtn, Viettel, Creolink, Matrix Telecoms, GSMA ou Ringo.
La Société Financière Internationale est principale institution de développement du groupe de la Banque Mondiale axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle a pour mission de promouvoir le développement économique et améliorer les conditions de vie des populations en favorisant l’essor du secteur privé dans les pays en développement.
Elle investit ainsi directement dans des entreprises et mobilise des capitaux, mais elle dispense aussi des conseils aux entreprises et aux pouvoirs publics afin d’encourager l’investissement privé et d’améliorer le climat de l’investissement.
[Digital Business Africa] – Les participants au sommet de la cybersécurité, tenu le 24 mars à Lomé au Togo, ont fait plusieurs recommandations, entre autres le développement des stratégies et politiques de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité qui soient stables, prospectives et adaptées aux contextes et aux évolutions du secteur de l’économie numérique.
Ces recommandations ont été faites lors du 1er sommet de la cybersécurité, organisé du 23 au 24 mars par le Togo et la Commission économique des Nations unies (CEA) pour l’Afrique, sur le thème «Comment placer les enjeux de la cybersécurité au cœur des politiques publiques en Afrique».
Ce sommet s’est tenu sous le patronage du Président de la république du Togo, M. Faure Essozimna Gnassingbe. Il a eu pour but de souligner la nécessité d’une coopération internationale en la manière, en vue de faire de la cybersécurité une priorité absolue des Etats africains.
Parmi les stratégies à développer, figurent la mise en place des actions de sensibilisation aux risques relatifs à l’usage du numérique auprès des populations, notamment les catégories les plus vulnérables, des entreprises et des administrations ; la mise en place des formations universitaires et professionnelles pour lutter contre la pénurie de la main d’œuvre en cybersécurité et assurer la formation de l’ensemble des acteurs des écosystèmes numériques.
Il s’agit également de développer des mesures incitatives en faveur des entrepreneurs du secteur sur le plan financier et fiscal, afin de favoriser l’émergence des acteurs africains de la cybersécurité et le développement des partenariats publics-privés dans la mise en place des écosystèmes de cybersécurité, en vue d’avoir des modèles économiques viables et efficaces.
Outre ces stratégies, les participants se sont engagés à renforcer la coopération africaine en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité, en encourageant la signature et la ratification de la Convention de l’Union africaine (Ua) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel de 2014 par l’ensemble des Etats africains, en promouvant auprès des autres membres de l’Ua la création d’un organe de coopération régionale et d’assistance mutuelle en matière de cybersécurité et de cybercriminalité.
Il s’agit aussi de multiplier les initiatives régionales et internationales pouvant permettre aux autorités et aux agences du secteur compétentes en matière de cybersécurité de renforcer leurs capacités, notamment à travers la mise en place des formations et le partage de leurs expériences respectives.
Par ailleurs, ils ont demandé d’établir un cadre susceptible de permettre de lutter efficacement contre la cybercriminalité, notamment la création et l’opérationnalisation des autorités, agences et équipes dédiées à la cybersécurité et, le cas échéant, le renforcement de leurs moyens humains, financiers, techniques et organisationnels.
Cette lutte sera soutenue par la mise en place des structures de gouvernance permettant l’association d’experts interdisciplinaires (économiques, diplomatiques, militaires, universitaires, juridiques) aux prises de décisions en matière de cybersécurité et de cybercriminalité.
Elle sera également possible grâce à la mise en place d’équipes dédiées au recensement et à la coordination des incidents de cybersécurité, tels que des Security information and event management (Siem), Security operations center (Soc) et les réponses à apporter aux incidents de cybersécurité, comme des Computer security incident response team (Csirt) et des Computer emergency response team (Cert).
Au cours d’une interview, le ministre en charge des Télécommunications, M. Léon Juste Ibombo, a souligné l’importance d’avoir une vue d’ensemble et de mettre en avant la lutte contre la cybersécurité pour protéger les systèmes d’information.
Dans cette optique, il a souligné la nécessité de mettre en œuvre la Convention de l’Ua sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, pour lutter de manière efficiente contre la délinquance en ligne.
Selon lui, ce sommet de la cybersécurité a eu aussi pour objectif de rappeler aux dirigeants africains de faire attention avec la gouvernance électronique, en vue de mettre en place des systèmes d’alerte, en collaboration entre les Etats et les gouvernants.
La rencontre de Lomé a réuni plus de 700 participants venus de 28 pays, dont 17 ministres et trois chefs d’Etat.
Ce 28 mars débuteront les inscriptions de la 12ème édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient. Jusqu’au 27 Mai, les candidats pourront soumettre leur candidature sur le site https://poesam.orange.com.
Le POESAM a été lancé en 2011, et a récompensé au cours de ses 11 éditions à hauteur d’environ 555 000€ des projets d’entrepreneurs africains à impacts sociaux et environnementaux dans divers secteurs : la santé, l’éducation, le e-commerce ou encore l’agriculture.
La compétition se déroule en deux étapes :
Une phase nationale de collecte de candidatures qui a lieu entre mars et fin mai dans les 17 filiales d’Orange. A l’issue de cette collecte, un jury composé de représentants de l’écosystème startup d’Orange se réunira dans chaque filiale pour désigner 3 lauréats (par filiale) nationaux qui accèderont à la phase internationale ;
Une phase internationale dans laquelle les projets des 3 lauréats de chaque filiale seront évalués par un comité composé de salariés du groupe. Une fois leurs évaluations terminées, 10 finalistes seront désignés. Un jury final, composé de personnalités influentes dans la tech en Afrique, aura la responsabilité de désigner les 3 lauréats du Grand Prix International du POESAM au mois d’Octobre. Ils seront récompensés à hauteur de :
25 000€ pour le 1ier lauréat ;
15 000€ pour le 2ème lauréat ;
10 000€ pour le 3ème lauréat.
L’égalité entre les femmes et les hommes faisant partie intégrante de la politique d’Orange, le Prix Féminin International sera décerné pour la 3ième année consécutive. Soutenu par la Diversité et l’Inclusion du Groupe Orange à hauteur de 20 000€, ce prix récompensera soit un projet porté par une femme, soit un projet proposant une solution technologique pour améliorer les conditions de vie des femmes (autonomisation des femmes, création ou préservation des emplois, collecte de données sur le genre, inclusion numérique et inclusion financière…).
Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte 135 millions de clients au 31 Décembre 2021. Avec 6,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 60 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.
A propos d’Orange
Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 42,5 milliards d’euros en 2021 et 140 000 salariés au 31 décembre 2021, dont 78 000 en France. Le Groupe servait 271 millions de clients au 31 décembre 2021, dont 224 millions de clients mobile et 23 millions de clients haut débit fixe. Le Groupe est présent dans 26 pays. Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunication aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. En décembre 2019, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique
« Engage 2025 » qui, guidé par l’exemplarité sociale et environnementale, a pour but de réinventer son métier d’opérateur. Tout en accélérant sur les territoires et domaines porteurs de croissance et en plaçant la data et l’IA au cœur de son modèle d’innovation, le Groupe entend être un employeur attractif et responsable, adapté aux métiers émergents.
Orange est coté sur Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock Exchange (symbole ORAN).
[DIGITAL Business Africa] – Pyrrus KOUDJOU est le fondateur de la startup ClinicAgro, une startup qui met son expertise technologique au service des activités agropastorales (agriculture, élevage) pour optimiser la rentabilité des exploitations, augmenter la productivité et la qualité de la nourriture et mieux gérer les ressources.
Ce startupper revient sur l’accompagnement d’Orange Digital Centerdans le développement de ses prototypes et de la version commercialisable de ses produits.
Découvrez son témoignage et n’oubliez pas que vous pouvez également bénéficier des programmes gratuits offerts par Orange Digital Center pour booster et développer vos différentes activités.