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Coopération : Camtel forme des auditeurs de l’Ecole Supérieure de l’Administration Militaire de la RDC à la  cybersécurité 

[DIGITAL Business Africa] – Des auditeurs de l’Ecole Supérieure de l’Administration Militaire de la RDC répartis parés. Ils ont été reçus au siège de l’opérateur des télécommunications du Cameroun, ce 10 juillet 2023 en vue de suivre une formation sur les enjeux sécuritaires dans le secteur des télécommunications, la sécurité des biens, des personnes, des infrastructures, la surveillance des points d’entrée.

Souvenez-vous que la même période, en 2022, Camtel recevait également des officiers de la 17ème Promotion de l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre de Simbock. Au cours de cette visite, l’opérateur historique des Télécoms a présenté à ses hôtes ses missions ainsi que tout son potentiel.

Le déplacement des officiers congolais s’inscrit dans le cadre de l’exécution des missions dévolues au Ministère de la Défense. Celles-ci consistent à former et à entraîner les hauts cadres de la police et de la Gendarmerie, à effectuer des recherches dans le champ de la sécurité intérieure et de la sécurité internationale. Cela dans le but de sécuriser le secteur de l’économie numérique et des télécommunications.

L’honneur est donc revenu à la Cameroon Télécommunications, à travers ses experts en systèmes d’ information réseaux et Télécoms, d’accomplir cette mission fort délicate. L’Ecole Supérieure de l’Administration Militaire forme en Management, Marché public, Finance et Administration.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’ Adetic et Huawei intéressés par le projet de ville intelligente

[DIGITAL Business Africa] – L’ innovation technologique au Tchad est une réalité à laquelle Ali Sidick Adam croit. Et pour parvenir à relever ce défi, l’Adetic a choisi le géant de la Technologie, Huawei. Le DG de l’Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication, Ali Sidick Adam, a honoré une invitation du géant Huawei Tchad, le jeudi 06 juillet 2023. A la tête d’une délégation de l’Adetic, Ali Sidick Adam a pris part à un atelier d’information afin d’explorer les tendances et les sujets qui contribuent au développement des TIC au Tchad.

De cette concertation, il ressort que les deux entités, à savoir l’ Adetic et Huawei Tchad vont travailler sur le projet d’une ville intelligente à travers les installations des caméras de surveillance dans les grandes villes du Tchad via la fibre optique. Ainsi, chaque élément logiciel sera interconnecté et chaque élément cloisonné, redéfini et réaligné en même temps, selon le site oracle.com.

le directeur général Ali Sidick Adam et son homologue Léo Lingyu Kong, Chief Executive Officer at Huawei Technologies Tchad ont aussi échangé sur les produits Innovants de Huawei, illustration faite du Ideahub S2 Huawei, un outil de visioconférence tout en un. Il est conçu pour une solution parfaite de collaboration sans limite dans toutes les pièces : salles de réunion, bureaux de direction, open space etc. Un outil que le DG de l’ Adetic, Ali Sidick Adam, dit maîtriser ainsi que le personnel de la structure dont il a la charge.

Par Jean Materne Zambo, source : Cellule /Com.ADETIC, Hissein Issa Rozi.

L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsé par l’ARPCE

[DIGITAL Business Africa] –  Une délégation de cadres de l’Agence de Régulation des Télécommunications du Cameroun (ART) séjourne depuis ce 10 Juillet 2023 à l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques (ARPCE) à Brazzaville en vue d’une mission de benchmark.L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsée par l’ARPCE

Une mission qui entre dans le cadre de la coopération entre les deux organismes de régulation.

Dans la délégation camerounaise, on peut noter la présence de Jean Christian NAAH OWONA, cadre à l’ART. L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsée par l’ARPCEL’équipe du Cameroun a été entretenue ce 10 juillet par Jean Célestin ENDOKE,  directeur des Affaires juridiques et internationales (DAJI) de l’ARPCE.L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsée par l’ARPCE

L’ARPCE est l’autorité congolaise en charge du contrôle, du suivi et de la régulation des secteurs des Postes et des Communications électroniques. Elle est dirigée depuis le 09 avril 2020 par Louis-Marc SAKALA, par ailleurs président en exercice de l’ARTAC.

L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques, est instituée par la loi n°11-2009 du 25 novembre 2009. C’est un établissement public administratif, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.

Elle est placée sous la tutelle du Ministère en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique.. Structure opérationnelle et technique de l’État dans le domaine des postes et communications électroniques, l’ARPCE est née sur les cendres de la Direction générale de l’administration centrale des postes et télécommunications (DGACPT) créée en 1998, après la libéralisation du secteur des Télécommunications, au travers de la loi 14-97 du 26 mai 1997, qui abrogeait la loi n°64 du 25 juin 1964 portant création de l’Office National des Postes et Télécommunications (ONPT).L’ART du Cameroun à Brazzaville pour s’inspirer du modèle congolais de régulation impulsée par l’ARPCE

L’ART pour sa part est l’Agence de régulations des télécommunications du Cameroun. Elle est dirigée par le Pr Philémon Zoo Zame.

Selon la loi de 2010/013 du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun, parmi les missions dévolues à l’ART, l’on peut lire qu’elle est chargée de veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires en matière des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication; de s’assurer que l’accès aux réseaux ouverts au public s’effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires; de garantir une concurrence saine et loyale dans le secteur des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication; de sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles; de définir les principes devant régir la tarification des services fournis; d’instruire les demandes de licence et préparer les décisions y afférentes ; de délivrer formellement les récépissés de déclaration ou encore de définir les conditions et les obligations d’interconnexion et de partage des infrastructures.

Par DBA

Fibre optique : Maroc Telecom mise sur plus de 92,1 milliards de FCFA pour un nouveau câble sous-marin

[DIGITAL Business Africa] – Le renforcement de ses filiales africaines passe inéluctablement par un investissement haut-débit. Plus d’ 1, 5 milliard de dirhams (92,1 milliards de FCFA)  permettront à Maroc Telecom de déployer un nouveau câble sous-marin à fibre optique. Cela n’est pas sans compter sur la Société financière internationale (IFC). L’ institution de la Banque mondiale finance le secteur privé dans les pays en développement. Elle devra au préalable examiner une demande de prêt de 3,7 millions de dirhams, soit environ  227,6 millions de FCFA, de la part de Maroc Telecom lors de la prochaine réunion de son Conseil d’administration, prévue le 27 juillet 2023.

Ce financement permettra de financer les dépenses d’investissements de ses filiales et de les appuyer dans le cadre de leurs activités. Lesdites succursales des pays d’Afrique subsaharienne sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. Au premier trimestre 2023, elles ont réalisé un chiffre d’affaires de 4,6 milliards de dirhams, en progression de 7,3%, contre 4,7 milliards de dirhams pour les activités au Maroc (en progression de 0,6 %). Maroc Telecom souhaite également acheter et renouveler de nouvelles licences.

Bien avant ce projet,  il y a eu le câble sous-marin à fibre optique « West Africa ». Sa valeur 150 millions d’euros, sa longueur: 9 414 km. L’infrastructure relie les succursales de Maroc Telecom ainsi que les opérateurs de la région ouest-africaine au réseau optique international en Europe. Selon l’ IFC, le projet devrait améliorer l’accès à une connectivité mobile de qualité, stimuler la croissance du PIB et créer des emplois

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La société tunisienne ADDINN, spécialisée dans la transformation digitale veut investir en RDC

[DIGITAL Business Africa] – L’ambassadeur tunisien, S.E Bouzekri Rmili, arrivé en fin de séjour en RDC, laisse une coopération (sur le plan numérique) au beau fixe. Le diplomate a conduit, auprès du ministre de Poste, Télécommunications et nouvelles Technologies de l’Information (PT-NTIC),  une délégation de la société tunisienne ADDINN, ce 08 juillet 2023.  Il était question  de définir, à coup sûr, les termes d’une  éventuelle coopération  entre la RDC via ses départements en charge des questions  numériques et la Société en question. Le groupe ADDINN est Spécialisé dans la transformation digitale des secteurs de la Banque, de l’Assurance et du Transport. Il est installé en Tunisie, en France et au Congo Brazzaville et compte s’installer en RDC très prochainement. Avant de quitter le pays, S.E Bouzekri RMILI a eu un entretien avec le Dr. Désiré-Cashmir Kolongele Eberande, ministre du Numérique de la République démocratique du Congo.

La mission de la société ADDINN consiste à la création de valeur grâce à l’innovation à chaque étape de votre transformation, depuis la réflexion stratégique jusqu’à la mise en œuvre opérationnelle et le déploiement de vos projets. Avec son offre de conseil en transformation digitale, la société peut organiser le bon déroulement des projets informatiques et atteindre les objectifs fixés en temps et en heure (Expertise en gestion de projet, Agile Scrum Coaching, définition et analyse des besoins …).

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’ Antic forme les personnels d’établissements et entreprises publics à sécuriser leurs systèmes et réseaux informatiques

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[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de l’ Antic, conduite par son DG, le Pr Ebot Ebot Enaw, revient d’une séance de travail à Kribi. La cité balnéaire a abrité, du 02 au 06 juillet 2023, un séminaire de renforcement des capacités des personnels d’établissements et entreprises publics dans le domaine des TIC. La session de formation visait principalement à outiller les participants des connaissances et compétences techniques inhérentes a la sécurisation de leurs systèmes et réseaux informatiques.

Ce séminaire rendre dans le cadre de la volonté du président de la République, S.E Paul Biya, de promouvoir la gouvernance électronique qui est un levier important d’optimisation des performances des administrations publiques. Plusieurs thématiques étaient inscrites au menu des échanges. Notamment, les techniques de mise en place d’un système d’authentification centralisé, le renforcement de la sécurité des environnement d’hébergement des sites web et d’applications, la présentation des référentiels et guides de sécurité élaborés par l’Antic et la sécurisation des services de messagerie.

Par Jean Materne Zambo

Des robots humanoïdes ont pris la parole au sommet mondial sur l’IA au service du bien social, organisé par l’UIT

[DIGITAL Business Africa] – L’ Intelligence artificielle était l’invitée surprise du sommet mondial sur l’IA au service du bien social, vendredi 07 juillet 2023. Organisé par l’ Union internationale des Télécommunications, à Genève, siège de l’ Onu, l’évènement a réuni plus de 3.000 experts, dirigeants et représentants d’entreprises. Il était question de discuter de la nécessité d’élaborer des règles garantissant que l’IA soit utilisée à des fins positives pour l’humanité. Une rencontre qui trouve dont matière à répondre aux multiples inquiétudes des chercheurs qui estiment que les travaux autour de l’ Intelligence artificielle devraient être sursis. Elon Musk en fait d’ailleurs partie.

Scène inhabituelle à la tribune de l’Onu, des machines se sont exprimées. L’ un des robots Sophia, développé par Hanson Robotics, a dit un mot, avant le début de la conférence de presse.

« Les robots humanoïdes peuvent diriger avec un niveau d’efficacité supérieur à celui des dirigeants humains […] Nous n’avons pas les mêmes préjugés ou émotions qui peuvent parfois obscurcir la prise de décision. Nous pouvons aussi traiter rapidement de grandes quantités de données afin de prendre les meilleures décisions », a dit le robot avant d’ajouter : « La collaboration entre les humains et l’IA peut créer une synergie efficace et permettre de ” réaliser de grandes choses ».

Le secrétaire général de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin a estimé que la possibilité que cette forme d’intelligence puisse devenir plus intelligente que l’homme risque faire vivre à l’humanité un « véritable cauchemar ».

Par Jean Materne Zambo

RD Congo : Le jeune Pierre Sedi « contribue » au projet de Huawei sur les interfaces cerveau-machine

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[DIGITAL Business Africa] – L’œuvre de Pierre Sedi défraie la chronique. Les chaînes Sputnik (Russe), VOA ( américaine), CGTN ( Chinoise) et ABCommunication ( française) ont diffusé, début juillet 2023, les travaux du jeune originaire de la République démocratique du Congo sur les interfaces cerveau-machine. Une interface cerveau-ordinateur (BCI) est un système qui permet une communication directe entre le cerveau et un appareil externe, tel qu’un ordinateur ou une prothèse.

Comment cela fonctionne ? En fait, la technologie détecte et interprète les signaux cérébraux. Lesquels sont ensuite traduits en commandes qui peuvent être utilisées pour contrôler l’appareil. Les BCI ont le potentiel de révolutionner la façon dont nous interagissons avec la technologie. Et Huawei a annoncé un nouveau brevet pour une application réseau d’interface cerveau-ordinateur (BCI). Selon le site netcostsecurity.fr, le brevet, portant le numéro de demande CN116350174A, a été déposé en Chine et s’intitule « application de réseau cerveau-ordinateur ».
Ce nouveau brevet serait selon la source, un grand pas en avant dans le domaine de la BCI. Le deuxième pas dans la mise en œuvre de ce projet, serait l’initiative innovante fort innovante de Pierre Sedi.

« Je me suis penché sur l’optimisation du temps nécessaire pour l’entraînement des sujets au contrôle des objets à partir des ondes de leur cerveau. Actuellement, plusieurs essais sont nécessaires, parfois jusqu’à plus d’une centaine, pour qu’un sujet arrive à s’entraîner correctement. Ceci est un obstacle majeur à une utilisation grand public des interfaces cerveau-machine. Dans mon travail je me suis penché sur le problème dit de la « malédiction de la dimensionnalité » des données extraites du cerveau, et je suis parvenu à des sessions d’entraînement de seulement 6 minutes, après quoi le sujet devient capable d’envoyer des commandes à l’ordinateur pour piloter le robot à partir des ondes de son cerveau », affirmait Pierre Sedi lors d’une interview accordée au media ABCommunication.

Pierre Sedi est titulaire d’un Baccalauréat, Génie Électrique et Informatique, obtenu en 2022. Actuellement, il est étudiant à l’ Université de Kinshasa, Faculté Polytechnique, Génie Informatique.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Meta met en ligne son réseau social «Threads» qui autorise jusqu’à 500 caractères loin des 280 de Twitter

[DIGITAL Business Africa]- « Threads », ce qui de l’anglais traduit signifie « fils ». Le terme est choisi par Meta pour désigner son nouveau réseau social qui a été lancé officiellement le 05 juillet 2023. Et 24h après, il est également mis en ligne en Côte d’Ivoire.  Threads est une plateforme de discussion axée sur le texte, favorisant les conversations en temps réel et communautaire. Aussi l’application  permet – t-elle aux utilisateurs de publier jusqu’ à 500 caractères. Presque le double de ce que propose Twitter, c’est-à-dire  280 signes. Même comme Elon Musk offre aussi à certains Twittos ( individus utilisant régulièrement le réseau social Twitter) de poster du contenu allant jusqu’ à 4000 signes. Sauf que là, ils utilisent «Twitter Blue », la version payante.

En guise de mode d’utilisation, après téléchargement de l’application sur Playstore ou Apple Store, vous pouvez  vous connecter avec votre compte Instagram. Le compte peut être gardé mais il existe la possibilité de personnaliser le profil Threads. L’on peut aussi choisir de suivre les mêmes comptes suivis sur Instagram. De plus, les utilisateurs peuvent être privés sur Instagram et public sur « Threads ». Il existe cette possibilité de partager les publications sur Instagram et vice versa en incluant des liens, des photos et des vidéos d’une durée maximale de cinq minutes.

Threads offre la possibilité d’activer le fil de discussion. Ce qui permet évidemment aux utilisateurs de voir le contenu de ceux qu’ils suivent ainsi que les recommandations. Ils peuvent aussi contrôler les mentions et filtrer les réponses aux messages qui contiennent des mots spécifiques. Bloquer, restreindre, signaler d’autres profils sont des options qui existent sur Threads également. Tous les comptes que les utilisateurs bloquent sur Instagram sont automatiquement bloqués sur Threads.

Selon Marck Zuckerberg, PDG de Meta, cette plateforme a pu attirer 10 millions d’utilisateurs dans les sept premières heures qui ont suivi son lancement.Toutefois, Twitter menace de poursuivre Meta pour avoir embauché d’anciens employés de Twitter pour créer une application similaire .

Par Jean Materne Zamb

Fabrice Gilles Zoh Ondo : « L’opérateur peut contester une sanction qui lui a été décernée »

[DIGITAL Business Africa ] – Le directeur des Affaires juridiques et de la Protection du Consommateur à l’ART a modéré les travaux relatifs au Séminaire de formation à l’exercice des fonctions des porteurs de contraintes, chargés de recouvrer les créances de l’ Etat auprès des débiteurs.  C’était du 04 au 05 juillet 2023 à Yaoundé. Au terme du séminaire, 14 personnels de l’Agence de Régulation des Télécommunications ont prêté serment au Tribunal de grande instance du Mfoundi, le 06 juillet 2023.

DBA : Le projet de loi sur le recouvrement des créances par les entités publiques bénéficiaires du privilège du Trésor vient d’être adopté par le Parlement camerounais. Qu’est-ce qu’il apporte comme changements dans l’exercice de la fonction de porteurs de contraintes ?

Fabrice Gilles Zoh Ondo : Le Parlement vient d’adopter un projet de loi qui organise de façon un peu plus optimale pour permettre à l’État de recouvrer ses créances à l’endroit de ceux qui sont bénéficiaires du privilège du trésor. Le privilège du trésor est un droit préférentiel dans le cadre du processus de recouvrement des créances qui permet à ce que le détenteur de ces prérogatives particulières de puissance publique puisse être, lorsqu’il y a une concurrence de débiteurs, passés en priorité. Et un ensemble d’entités publiques sont bénéficiaires de cette prérogative.

Dans l’optique d’harmoniser les procédures et de faciliter l’action, sur le terrain, pour rentabiliser le recouvrement des créances de l’État, ce projet de loi a donc été initié et l’adoption vient d’être bouclée au niveau du parlement. Nous allons attendre les modalités pratiques, notamment la publication pour pouvoir envisager l’entrée en vigueur. Et l’Agence de Régulation des Télécommunications, comme d’autres entités publiques, fait partie de celles qui bénéficient donc ce privilège du trésor.

Il était donc question, sur instruction de monsieur le directeur général, d’organiser cette formation à l’intention des personnels de l’Agence qui ont été désignés porteurs de contraintes et qui seront appelés à exercer ce privilège dans le cadre du recouvrement des créances, de s’approprier le contenu et les exigences de cette nouvelle fonction à laquelle ils vont s’atteler pour améliorer le recouvrement des créances de l’Agence de Régulation des Télécommunications.

Cameroon tribune : Quel est le profil des créanciers ? On sait qu’il y a quelques opérateurs qui sont sous le coup de la sanction. Est-ce qu’il y a des difficultés que l’Agence rencontre pour recouvrer les créances ? Si oui, quelles sont les stratégies déployées au lendemain de ces sanctions pour recouvrer efficacement ces créances ?

Fabrice Gilles Zoh Ondo : Il y a quelques semaines, l’Agence, dans le cadre de ses missions régaliennes, à l’issue d’un certain nombre de contrôles qui ont été effectués sur l’étendue du territoire pour apprécier l’exécution par les opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile, particulièrement de leur cahier des charges et le respect des exigences règlementaires dans le cadre de la consommation des produits et de services de communications électroniques. Ces contrôles ont donc abouti à des sanctions qui ont été décernées à ces opérateurs.

Les difficultés de recouvrement sont classiques, elles ne sont pas spécifiques à l‘Agence de Régulation des Télécommunications. Elles concernent tous les débiteurs. Ceux-ci ont le devoir de s’acquitter de leurs dettes de manière ordinaire. Il faut donc disposer de moyens coercitifs pour pouvoir agir lorsque le processus de recouvrement à l’amiable n’a pas abouti. Donc, vous aurez des débiteurs qui organisent leur insolvabilité. Vous aurez donc des débiteurs qui disparaissent de la circulation. Cela complexifie le recouvrement de ces créances-là.

Maintenant en ce qui concerne le recouvrement de ces sanctions, elles vont sûrement intégrer le processus de recouvrement classique qui existait déjà. Maintenant, avec le privilège de trésor, l’Agence dispose d’un outil supplémentaire qui lorsqu’il va s’avérer que le recouvrement amiable ne s’est pas opéré, on pourra facilement passer au recouvrement forcé. Parce que les décisions de sanctions sont déjà exécutoires en elles-mêmes.

DBA : Parlant de ces opérateurs, ils ont une pratique qui consiste généralement à attaquer les sanctions en justice. Comme cela a été le cas avec les récentes sanctions. Avec ce recours, est-ce que l’ART peut toujours appliquer ces sanctions avec cette nouvelle règlementation ?

Fabrice Gilles Zoh Ondo : Il faut d’abord indiquer que certains opérateurs s’acquittent des sanctions qui leur sont décernées. Maintenant, le droit de contester existe. L’opérateur peut effectivement contester une sanction qui lui a été décernée. Cependant, il y a une procédure, non seulement pour contester mais aussi pour pouvoir présenter des éléments pour appuyer ces contestations. Il faut indiquer à ce niveau que ces sanctions sont des actes administratifs qui peuvent également faire un recours devant le juge administratif et comme nous le savons, le recours de juge administratif et comme nous le savons globalement, le recours devant le juge administratif commence auprès de l’autorité ayant décerné la sanction.

En revanche, la plus-value que la loi apporte pour enrichir la capacité de recouvrement du détenteur de la créance, c’est effectivement non seulement pour les décisions de sanctions qui sont des titres exécutoires. Cela voudrait indiquer que le processus de recouvrement peut être engagé nonobstant toute voie de recours. Et puis, la loi apporte une facilitation pour éviter justement ces approches qui sont généralement considérées comme les obstacles à ne pas payer.

Lorsque vous engagerez même une procédure de recours classique au préalable, parmi les pièces qui vous seront exigées, si vous avez contesté une partie de la créance, il faudra que vous payiez la partie non contestée et même la partie contestée. Vous devrez payer les 10% de la partie contestée. Cette nouveauté va également diminuer ces blocages qui ont été constatés dans le processus de recouvrement des créances.

Propos recueillis par DBA, Cameroon tribune

Cameroun : Ecam convoque une A.G extraordinaire le 12 juillet 2023, la fusion avec le Gicam à l’ordre du jour

[DIGITAL Business Africa] –  On se demande bien la dénomination que prendra la fusion Gicam-Ecam, ou encore la forme de cette association. Mais Protais Ayangma en a certainement une idée. Le président de l’organisation Ecam a signé ce 06 juillet 2023, un communiqué fort significatif qui annonce la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire de son institution. Plusieurs points qui vont meubler la concertation sont bien connus. Il s’agit entre de la présentation du Gicam et de Ecam, du traité de fusion Gicam- Ecam, du rapport du Commissaire a la fusion sur la régularité juridique du processus de fusion, du rapport du Commissaire a la fusion sur les apports de chaque organisation et avantages s’il en existe, des pouvoirs pour l’accomplissement des formalités.

Pour rappel, ces deux organisations patronales sont les plus représentatives du secteur privé au Cameroun. Après moult tractations quant à ce projet de fusion, les deux entités ont fini par s’accorder le 31 mars 2023. Le Gicam, par Célestin Tawamba, rassemble quelque 1000 membres, dont 27 associations professionnelles. Ses membres génèrent 75% du chiffre d’affaires des entreprises modernes et contribuent à 74% aux recettes fiscales de l’État. Quant à Ecam, le regroupement des Entreprises du Cameroun compte environ 600 membres.

Par Jean Materne Zambo

Recouvrement forcé des créances de l’ART : les porteurs de contraintes ont prêté serment ce jour à Yaoundé

[DIGITAL Business Africa] – Devez-vous de l’argent à l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun? Si oui, il est possible que vous rencontriez bientôt sur votre chemin ces nouveaux agents de l’ART. Ce sont les porteurs de contrainte. Ils sont 14 personnels de l’ART du Cameroun qui prêtent serment ce jour, 06 juillet 2023,  au Tribunal de Grande Instance du Mfoundi à Yaoundé comme « porteurs de contraintes de l’ART ». Du 04 au 05 juillet 2023, ils ont suivi une formation à Yaoundé pour être mieux édifiés sur les missions qui les attendent.

Un séminaire de formation qui, d’après le directeur général de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, visait «à atteindre certains objectifs, dont le plus important est de permettre aux personnels désignés comme porteurs de contraintes, de maitriser non seulement l’étendue de cette fonction, mais aussi de savoir à quoi renvoie concrètement cette notion ». Recouvrement forcé des créances de l’ART : les porteurs de contraintes prêtent serment ce jour à Yaoundé

L’objectif affiché est le recouvrement des créances de l’ART. En effet, de 1999 à 2023, ils sont environ 1 000 entreprises qui doivent de l’argent à l’ART. Certains ont même déjà mis la clé sous le paillasson. Mais, qu’importe ! Les actionnaires de ces sociétés peuvent subir des saisies, rassure l’experte qui leur a expliqué comment.

Durant la formation, ces porteurs de contraintes de l’ART ont  identifié les créances de l’ART pouvant faire l’objet d’un recouvrement forcé ; identifié les structures passibles de recouvrement forcé des créances ; passé en revue la procédure et les différents intervenants lors de l’exercice du privilège du trésor et enfin ont posé de manière théorique des actes liés à la fonction de porteur de contraintes avec un cas pratique de recouvrement forcé : celui de Viettel Cameroun. Ils ont été édifié sur comment procéder au recouvrement forcé chez cet opérateur et chez bien d’autres.

« Je crois  fermement que le programme que vous suivez va renforcer vos capacités techniques et va vous permettre de mener de manière efficace le recouvrement des créances à l’Agence », a indiqué le DG de l’ART à travers Gilles Fabrice Zoh Ondo, directeur des Affaires juridiques de l’ART, son représentant au séminaire de formation qui s’est tenu dans un hôtel de Mbankomo à Yaoundé.

L’on apprend également que les porteurs de contraintes de l’ART qui prêtent serment ce jour ont reçu des Commissions délivrées par le Ministre des Finances, Louis-Paul Motaze.

Pour mener à bien leurs missions, ils ont reçu les enseignements dispensés par la consultante Sylvie ETABA, ancienne Directeur des Affaires Juridiques, conseiller technique  et porteur de contrainte  à la Société de Recouvrement des Créances du Cameroun.

En principe, dans le cadre de l’appropriation et de la mise en œuvre du privilège du trésor octroyé à l’ART à la faveur de l’article 35 (3) du décret N°2020/727  du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications, des mécanismes de recouvrement forcé sont octroyé aux organisations étatiques qui bénéficient du privilège du Trésor. La loi qui définit les contours de cet instrument juridique (le privilège du Trésor) a été adoptée cette semaine par le parlement camerounais et attend sa promulgation par le président de la République .

Pour mieux comprendre

Depuis la promulgation de la loi N° 2017/010 du 12 juillet 2017 et son décret d’application N° 2019/320 du 19 juin 2019, les Établissements Publics Administratifs (EPA) au fonctionnent sous un nouveau paysage juridique qui a rompu avec les dispositions de la loi de 1999 portant statut général des établissements publics administratifs et des entreprises du secteur public et parapublic.

Pour compléter cet arsenal juridique en ce qui concerne particulièrement l’Agence, le décret N° 2020/727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications a fait de cette entité un EPA à caractère spécial doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.

Son caractère spécial tient des certaines spécificités à l’instar de la gestion de ses ressources financières suivant les règles de la comptabilité privée de l’OHADA. Les ressources financières de l’Agence constituent donc des deniers publics dont le recouvrement est non seulement obligatoire, mais aussi peut faire l’objet d’un contentieux lorsque le débiteur ne s’exécute pas à l’amiable.

Le décret du 03 décembre 2020 en son article 6 (g) a érigé les sanctions prises par l’Agence à l’encontre des opérateurs et contrevenants en titres exécutoires, de même qu’elle bénéficie désormais du privilège du trésor visé à l’article 35 (3). Il s’agit d’un instrument coercitif permettant d’optimiser le recouvrement de ses créances.

Ce privilège du trésor est en effet exercé par le directeur général de l’ART qui désigne « les Porteurs de Contraintes » parmi le personnel qualifié de l’Agence. Ce personnel est nommé par le Ministre des Finances, autorité de tutelle qui délivre les Commissions de Porteurs de Contraintes. Ils sont assermentés devant le Tribunal de Grande Instance et ce serment les assimile aux huissiers de justice. Chose faite ce jour !

Par B-O.D, Digital Business Africa

Gabon : La loi sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité adopteé par l’ A.N puis transmise au Senat

[DIGITAL Business Africa] – C’est un projet de loi qui va apporter de la sécurité aux utilisateurs d’internet ainsi qu’aux infrastructures numériques installées sur le territoire national. Le projet de loi, portant réglementation de la cybersécurité et de la lutte contre la cybercriminalité en République gabonaise, a été d’abord adopté par l’Assemblée nationale le 29 juin 2023 puis transmis, le 04 juillet 2023, au Sénat, où le ministre de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a été auditionné par les membres de la Commission des Affaires Culturelles, Sociales et de la Communication. Cette loi met en avant les processus de coopération judiciaire internationale pour la répression des infractions commises ou qui pourraient l’être. Le texte s’inscrit dans une dynamique consistant à établir un cadre juridique conforme aux tendances réglementaires dans les communautés économiques dont fait partie le Gabon.

Dans le souci de garantir une protection des données efficiente du Gabon, le pays et l’Inde ont signé un mémorandum pour la construction d’un Datacenter National, ce 29 juin 2023. Le ministre de l’Economie Numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a donc reçu en audience, une délégation de la société indienne Shapoorji-Pallonji conduite par son président directeur général, Ransit Gajave.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Des personnels de l’ART formés au métier de porteurs de contraintes pour recouvrer des créances auprès des opérateurs et d’autres institutions

[DIGITAL Business Africa] – Témérité, fermeté et courtoisie. Trois valeurs fondamentales pour un porteur de contraintes, d’après Sylvie Etaba. L’ancien Conseiller technique et directeur des Affaires juridiques à la société de Recouvrement des Créances a animé, du 04 au 05 juillet 2023, à Yaoundé un séminaire de formation. Il était relatif à l’exercice des fonctions des porteurs de contraintes. Une initiative du Directeur général de l’Agence de Régulation des Télécommunications, le Pr. Philémon Zoo Zame. Ce sont donc 14 personnels du l’ART, désignés par le ministre des Finances, Louis Paul  Motaze, tutelle financière, qui ont reçu des outils aux fins de recouvrer efficacement les créances des administrations bénéficiaires du privilège de trésor. Un droit préférentiel dans le cadre du processus de recouvrement des créances. On trouve parmi ces administrations, des missions diplomatiques, des Organisations non gouvernementales et des opérateurs de téléphonie mobile.

Tout commence généralement par la notification de la facture. Le débiteur a 15, 30, 03 jours, voire une durée indéterminée, selon les titres ou produits facturés, pour s’acquitter de sa dette à compter de la réception de la facture. Au nombre des produits ou titres, on peut avoir des agréments, la redevance et voie d’entrée, le Fond spécial des Télécommunications (FST), les pénalités, l’homologation, le reçu de numérotation, les factures envoyées aux institutions diplomatiques et ONG, entre autres. C’est la Direction de Recouvrements qui s’assure de la collecte de toutes les créances ou ressources.

Il peut arriver que le débiteur conteste la moitié de la créance. Dans ce cas, il est astreint à payer d’abord une partie de la créance et ensuite les 10% de la créance contestée. Si le débiteur ne paie pas sa créance, des relances sont effectuées à son endroit (à plusieurs reprises). Face à l’indifférence persistante de celui-ci, après cette étape à l’amiable, l’Agence, à travers la Direction des Affaires juridiques, émet des mises en demeure, qui ont une validité de 30 jours cette fois. Et si rien n’est fait dans les délais impartis, le débiteur peut voir ses biens t et même vendus aux enchères par les soins du porteur de contraintes. Si le montant issus de cette vente n’est pas proportionnel à la créance due, l’Agence se réserve le droit de recommencer le processus jusqu’à ce qu’elle récupère la totalité de la créance.

En réalité, le porteur de contraintes, qui après avoir proposé un projet de contraintes au DG de l’Agence, entre en scène. Il élabore une stratégie pour récupérer les fonds. Comme une opération, il doit ramener les fonds souverains de l’État. Il travaille en collaboration avec les Force de Maintien de l’Ordre et bénéficie d’une immunité de poursuite. En d’autres termes, il est couvert par l’Agence dans une certaine mesure. C’est le chef d’orchestre. Il détient le pouvoir de négocier. Il ne doit pas faire usage de la violence face à ses interlocuteurs. Toute offre du débiteur est notée dans un document appelé « acte de commandement ».

Par exemple, si le débiteur fait un acompte, le porteur de contraintes y fait mention et y ajoute également le montant dans la sommation ainsi que le solde restant. Le porteur de contraintes a donc le devoir de mener les investigations nécessaires pour identifier les biens de la structure, sa localisation géographique. Ce qui lui confère le statut d’agent de poursuite et d’investigations. Toutes les dépenses effectuées dans le cadre de sa mission sont comprises les frais de poursuite.

Précision, le projet de loi sur le recouvrement des créances par les entités publiques bénéficiaires du privilège du Trésor vient d’être adopté par le Parlement camerounais. Selon Fabrice Gilles Zoh Ondo, directeur des Affaires juridiques et de la Protection du Consommateur à l’ART, cette loi vise à améliorer les conditions de recouvrement de créances. Elle prévoit d’ailleurs des indemnités pour les porteurs de contraintes. Ce qui n’était pas le cas avant.

Par Jean Materne Zambo

Algérie : Le Président Abdelmadjid Tebboune considère la cybersécurité comme une affaire de souveraineté nationale

[DIGITAL Business Africa] – La cybersécurité en Algérie, une affaire d’Etat désormais. Lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue le 02 juin 2023, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune  a fait savoir que la cybersécurité doit être hissée au rang des affaires de souveraineté nationale. Une mesure sujette à neutraliser le virus de la cybercriminalité qui gangrène l’ économie des Etats africains. la

L’ Algérie a été classée parmi les pays d’Afrique qui subissent le plus les attaques informatiques, selon Kapersky. L’ éditeur de logiciels de protection des systèmes d’information en Europe estime que « 59% des ordinateurs des entreprises en Algérie, sur les 40% attaqués sur le continent africain, ont été ciblés par des attaques cybercriminelles en 2022 ».

Le pays fait partie de la CAMP (Cybersecurity Alliance for Mutual Progress) et est également membre du FIRST (Forum of Incident Response and Security Teams) et de AfricaCERT, qui est le forum africain des équipes de réponse aux incidents informatiques. La plateforme d’échanges propose des solutions aux défis de la santé Internet dans l’écosystème Internet. La récente édition s’est tenue au Rwanda en mars 2023.

Dans le même sillage, une stratégie nationale en matière de sécurité des ses systèmes d’information a été élaborée puis mise sur pied le 20 janvier 2020. Elle dote l’ Algérie d’un Conseil national de la Sécurité des Systèmes d’Information. Sa mission est de statuer sur les éléments de la stratégie nationale de la sécurité des systèmes d’information proposés par l’Agence Nationale de Promotion et de Développement des Parcs Technologiques.

Par Jean Materne Zambo

Economie: L’Ile Maurice, le Maroc et l’Algérie parmi ces pays africains prêts à introduire les monnaies numériques

[DIGITAL Business Africa] – Après le Nigeria, le Ghana, en Afrique occidentale, c’est autour de l’ Afrique méridionale ( Nord) de converger vers la monnaie numérique. Même s’il ne s’agit que de présomption, pour l’heure, le Maroc et l’Algérie et l’archipel de Maurice sont parmi ces pays africains qui sont  prêts à introduire les monnaies numériques, Selon l’étude de l’Atlantic Council, publiée le 28 juin 2023.

D’après la source, « les banques centrales de 130 pays du monde se penchent sur le lancement des monnaies numériques, selon un rapport du centre d’études américain Atlantic Council. Parmi les pays africains, on y trouve Maurice, le Maroc et l’Algérie. Sans compter que le Nigeria en a déjà mis en circulation son eNaira en 2021 ».

En deux ans, le nombre de pays aspirant à la conversion à la monnaie numérique est passé de 35 à 130 pays, ce qui représente 98% de l’économie mondiale, selon le rapport de l’Atlantic Council. Les banques centrales de 11 pays ont déjà lancé les versions numériques de leurs monnaies nationales dont celles des Caraïbes et du Nigeria.

Rappelons que le Sénégal et le Kenya ont renoncé au développement de leurs monnaies numériques nationales. En Tanzanie, le régulateur a mis en place une équipe technique multidisciplinaire pour examiner les aspects pratiques de cette monnaie numérique de la banque centrale (MNBC).

Par Jean Materne Zambo 

Tunisie : L’ingénieur Karim Beguir inaugure son école de formation en IA et TIC

[DIGITAL Business Africa] – La Tunisie a d’ores et déjà une école spécialisée en Intelligence artificielle et TIC. La cérémonie d’inauguration du joyau numérique à eu lieu le 17 juin 2023 sous la houlette de l’ingénieur Karim Bguir, PDG de la startup tunisienne InstaDeep, vouée à l’ Intelligence Artificielle. Selon le site africanmanager.com, c’est le PDG Karim Bguir qui aurait financé les travaux d’aménagement de cette nouvelle école et pris en charge les frais de scolarité des premiers 100 stagiaires, soit une enveloppe de 200 mille dinars, parallèlement à l’application de frais réduits aux futures inscrits, 500 dinars contre 2500 dinars, pour 480 heures de formation.

De pareilles formations coûteraient, selon la même source, jusqu’à 15 mille dollars et davantage (plus de 30 mille dinars) dans les pays industrialisés d’Europe et d’Amérique. Karim Beguir est l’un des cher entrepreneurs tunisiens qui travaillent à faire de la Tunisie un hub de l’ Intelligence artificielle. Il a cofondé en 2014 avec Zohra Slim InstaDeep, qui est aujourd’hui un leader EMEA des produits d’IA décisionnels, avec un siège social à Londres, et des bureaux à Paris, Tunis, Lagos, Dubaï et Le Cap.
La société a été sélectionnée en 2022 par CB Insights comme l’une des 100 start-ups d’IA les plus prometteuses au monde pour la deuxième année consécutive.

Par Jean Materne Zambo

Madagascar : Plus de 200 jeunes embauchés lors de la 2e édition du salon des emplois du numérique, chiffre du groupe Orange

[DIGITAL Business Africa] – La deuxième édition du Salon des Emplois du numérique à Madagascar a tenu ses promesses. Deux jours ( du 30 au 31 juin 202) ont suffi aux entreprises du numérique pour déceler les jeunes Malgaches pétris de talents dans le domaine des TIC. Au total, ce sont  plus de 200 jeunes qui ont immédiatement été embauchés, pour des postes de job datings et speed recruitings par ces entreprises exposantes, selon le groupe Orange.

Au cours du Salon, l’on a également eu droit à plusieurs animations et activités d’orientation et d’insertion professionnelles, au rang desquelles des conférences thématiques sur les secteurs et métiers du numérique, des Masterclass, ou encore un hackathon. Le Salon des Emplois du numérique à Madagascar a attiré plus de 4.600 visiteurs, enregistré 1.000 CV. Plus de 600 entretiens ont été effectués. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des missions poursuivies par l’ Orange Digital Center. Depuis le déploiement du Salon des Emplois du numérique, en janvier 2023, 1.900 apprenants ont été formés au sein d’ Orange Digital Center Madagascar, dont 60% de jeunes femmes, rapporte le groupe Orange. Des avancées à mettre à l’actif du directeur général d’Orange Madagascar, Frédéric Debord, qui depuis son arrivée à l’île n’a eu de cesse de multiplier des initiatives innovantes.

Par Jean Materne Zambo, source : groupe Orange

Réseaux sociaux : Elon Musk limite « pour un temps » le nombre de tweets pour ses comptes

[DIGITAL Business Africa] – Le nombre de messages pouvant être lus sur Twitter n’est plus le même, depuis le premier juillet 2023. Elon Musk,  patron du réseau social, a pris la décision de limiter le nombre de tweets lisibles sur ses différents comptes. Comme argument pour cette mesure, la collecte excessive de données. Selon le propriétaire de Twitter, les masses de données des grandes plateformes telles que Twitter, LinkedIn, Facebook servent en effet à entraîner les algorithmes d’intelligence artificielle. Le malaise d’ Elon Musk est donc tout justifié.

« Des centaines d’organisations (peut-être plus) glanaient des données sur Twitter de façon très agressive, au point que cela perturbait l’utilisation ordinaire… C’est un peu frustrant de devoir ajouter, en urgence, un nombre important de serveurs pour le seul fait de justifier la valorisation indécente de certaines start-up de l’IA », a dit Elon Musk.

Ainsi, les comptes Twitter vérifiés (comptes payants) sont limités à la lecture de 10 000 messages par jour. Les comptes non vérifiés (comptes gratuits) sont limités à 1000 messages par jour. Les nouveaux comptes non vérifiés sont limités à 500 messages par jour. Des plafonds qui avaient d’abord été annoncés plus bas (respectivement 6.000, 600 et 300), puis rehaussés dans la journée de samedi. Des seuils légèrement inférieurs avaient été annoncés précédemment.

Mais d’aucuns pensent plutôt qu’Elon Musk veut amener les utilisateurs de Twitter à choisir les comptes payants. En avril 2023, il accusait Microsoft d’utiliser les données de Twitter pour un entraînement illégal.

Par Jean Materne Zambo

 

Togo : D’ un État observateur à membre de l’Union africaine des télécommunications

[DIGITAL Business Africa] – Le Togo adhère à l’Union africaine des télécommunications. Décision issue de la plénière tenue à l’ Assemblée nationale, ce vendredi 30 juin 2023. Ce qui ouvre la voie des échanges d’expertise et de bonnes pratiques avec d’autres pays qui sont membres de l’Union africaine des télécommunications. Cela aux fins de promouvoir éventuellement le développement durable du secteur des télécommunications en Afrique.

La séance plénière était présidée par l’honorable Yawa Djigbodi Tsègan, présidente de l’Assemblée nationale, en présence des représentants du gouvernement, dont Cina Lawson, ministre de l’économie numérique, et Christian Trimua, ministre des Droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République.

Créée le 07 décembre 1999 au Cap en Afrique du Sud, l’Union africaine des télécommunications (UAT) joue un rôle majeur dans la défense des intérêts des États africains au sein des instances de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Avant son adhésion, le Togo avait le statut d’État observateur au sein de l’UAT.

Par Jean Materne Zambo