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Tunisie : La CEA forme des agents destinés à renforcer l’expertise digitale féminine

[DIGITAL Business Africa] – La digitalisation de la femme tunisienne est le prétexte de l’atelier qui débute ce 04 septembre 2023. Durant trois jours, la Section chargée de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) va former des agents pour renforcer des capacités digitales des femmes et des filles en Tunisie. Les travaux de la rencontre porteront sur divers sujets dont la cybersécurité, le marketing digital, la diffusion en ligne, la connexion des femmes aux marchés régionaux et mondiaux et aux flux d’information, la création de contenu numérique, comment exploiter l’économie de l’information ainsi que l’utilisation d’outils émergents tels que l’intelligence artificielle et l’automatisation des processus de travail.

Ce projet entre dans le cadre d’efforts de la CEA en vue de renforcer la contribution des femmes à l’espace digital. Pour Keiso Matashane-Marite, responsable de la section des affaires féminines à la CEA, la formation a une valeur double.

« Notre programme aide les femmes à naviguer des problématiques de sécurité identifiées qui limitent leur usage des technologies. Il vise également à leur présenter des outils de plus en plus populaires à même de les aider à économiser du temps et renforcer leurs capacités sur le plan économique », a-t-elle expliqué.

Selon l’Institut national des statistiques de Tunisie, les femmes représentaient durant le deuxième trimestre 2022, 30,1% de la population active, 21,1% d’entre elles étant au chômage.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : L’atelier sur l’avant-projet de loi relative aux communications électroniques prend fin

[DIGITAL Business Africa] – Ce 04 septembre 2023 met fin à six jours de réflexion à Assinie.  Le président du comité scientifique, Stanislas Kacou Kanvoli, conseiller technique chargé de la Régulation des affaires juridiques et de la réforme au ministère de la Communication et de l’Économie numérique, a coordonné lesdits travaux en lieu et place du ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, qui a pris l’arrêté n°033 du 12 mai 2023 portant création, attribution, organisation et fonctionnement d’un groupe de travail en charge de la révision de l’ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications/TIC.

Cette loi ( l’ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications/TIC) fixe par exemple les règles  de la concurrence. Prenons le cas de l’article 180 qui stipule : « Les opérateurs et fournisseurs de services ne doivent pas signer des contrats, conclure des accords ou entreprendre des actions concertées avec d’autres entités dans l’intention d’ignorer, de limiter ou de modifier la concurrence sur le marché. L’abus de position dominante est prohibé. Tout changement dans la structure du marché résultant de fusions, d’acquisition de parts ou de toutes opérations ayant pour effet de limiter la concurrence sur le marché des Télécommunications/TIC est prohibé. Tout arrangement qui résulte d’une pratique anticoncurrentielle est nul et de nul effet ». 

Mieux encore, le texte, dans son article 182, prévoit que : « le Conseil des Télécommunications de Côte d’Ivoire et l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire sont dissous dès la mise en place de l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TCI de Côte d’Ivoire. Le Fonds National des Télécommunications est dissous dès la mise en place de l’Agence Nationale des Service universel des Télécommunications/TIC ».

Le même article poursuit : « Les personnels de l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire, du Conseil des Télécommunications de Côte d’Ivoire et du Fonds National des Télécommunications sont transférés à l’ARTCI, à l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences radioélectriques ou à l’ANSUT. Les patrimoines de l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire et du Conseil des Télécommunications de Côte d’Ivoire sont transférés à l’ARTCI et à l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences radioélectriques. Le patrimoine du Fonds National des Télécommunicationsest transféré à l’ANSUT. Un décret fixe les conditions de transfert du patrimoine de ces structures ».

Selon, le support médiatique Ivoire 365 TV,  l’avant-projet de loi sur les communications électroniques traduit la volonté du gouvernement ivoirien de doter la Côte d’Ivoire d’une loi moderne qui soit une référence sur l’échiquier régional, voire international. Pour ce faire, le ministère en charge de l’Économie numérique a sollicité le concours d’un Cabinet international dont l’expertise a permis à de nombreux pays de se doter d’une loi moderne en la matière, ainsi que l’appui technique d’un Expert national.

Par Jean Materne Zambo

RD Congo : Une autre panne  majeure  de la fibre optique signalée par l’ ARPTC, Vodacom prolongera les forfaits Internet touchés par cette interruption

[DIGITAL Business Africa] – Encore une coupure de la fibre optique en RD Congo, seulement en l’espace de quelques semaines. Le 06 août 2023, l’ARPTC signalait des coupures de la fibre optique enregistrées au niveau du canyon maritime du Congo. Ce vendredi premier septembre 2023, vers 17h, les infrastructures de fibres optiques de la Société Nationale d’Electricité ( SNEL) ont à leur tour connu cette panne majeure. Le communiqué du DG de l’ ARPTC, Christian Katende indique cela a impacté les routes vers Moanda et Kasumbalesa. l’ARPTC indique que cette panne est à l’origine de la détérioration de la qualité d’accès internet affectant à la fois les opérateurs des télécommunications et les fournisseurs d’accès Internet.

Les équipes techniques de la SNEL sont à pied d’œuvre depuis que la panne a été signalée par le Régulateur. L’ ARPTC, dans son communiqué dit prendre toutes les dispositions afin d’accompagner les opérateurs pour une meilleure prise en charge des intérêts des consommateurs… L’ARPTC rassure aussi que « les opérateurs des télécommunications disposent de multiples capacités de redondance ( une connexion à la fibre optique de secours) notamment de Backbone SNEL

Est-Ouest, allant de Kasumbalesa à Moanda afin de maintenir le service». Et de préciser que « la situation est suivie avec une attention particulière et toutes les dispositions sont prises afin d’accompagner les opérateurs pour une meilleure prise en charge des intérêts des consommateurs ».

Face à cette situation, la SNEL dit avoir mobilisé ses équipes techniques depuis ce matin pour résoudre le problème le plus rapidement possible. L’ARPTC dit suivre la situation de près, soulignant que toutes les mesures sont prises pour accompagner les opérateurs dans la gestion de cet incident et protéger les intérêts des consommateurs.

Vodacom Congo, de son côté, a informé ses abonnés que, malgré les instabilités, les équipes techniques sont pleinement engagées pour un retour à la normale rapide. De plus, en guise de compensation pour les désagréments subis, l’opérateur prolongera les forfaits Internet touchés par cette interruption.

Par Jean Materne Zambo

FGI–AC : L’ Afrique centrale appelée à former les ingénieurs de la Sous-région dans le déploiement de la fibre, ratifier les conventions sous régionales en matières de régulation [ lire l’ensemble des recommandations issues des travaux]

[DIGITAL Business Africa] – Au terme du Forum sur la Gouvernance de l’internet en Afrique centrale,  un sentiment émerge parmi les acteurs conviés. Celui de faire bouger les lignes. Placés sous le  appelée à parrainage de S.E Paul Biya,  président de la République du Cameroun et la présidence de madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, les travaux y relatifs ont permis aux experts, universitaires du numérique,  société civile de trouver la formule idoine pour que l’Inclusion numérique soit effective dans la sous-région Afrique centrale et que tous les secteurs liés au cyber espace de cette zone soit assainis.

Le thème choisi pour les assises était d’ailleurs évocateur  « Inclusion numérique et connectivité des Pays de l’Afrique Centrale pour quelle gouvernance de l’internet ? ». Les travaux du FGI se sont déroulés au Palais des Congrès de Yaoundé du 30 août au premier septembre 2023. A l’issu de ceux-ci des recommandations ont été formulées par les participants.

Gouvernance numérique, internet et jeunes 

Pour la Session 1 modérée par Nanga Ayissi, Directeur des Infrastructures, et Réseaux d’Accès au TIC/Minpostel intitulée : « Gouvernance numérique et internet : entre souveraineté sous régionale et mondialisation », il est recommandé de :

– Poursuivre le maillage de l’infrastructure à fibre optique afin de réduire la fracture numérique ;

– Privilégier les anneaux au détriment des boucles optique dans le déploiement des réseaux de collecte et de distribution à fibre optique.

– Former les ingénieurs de la Sous-région dans le déploiement de la fibre pour limiter la dépendance aux prestataires étrangers.

– Le Dr Raphaël Nlend Conseiller Technique N°1 au Minpostel, a conduit la Session 2 libellée « La solidarité numérique : une réponse locale à l’exclusion numérique »Son  panel a recommandé :

– la création d’un Fonds de Solidarité Numérique dans le but d’accompagner le développement des technologies numériques au sein des pays d’Afrique Centrale ;

– la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation visant à informer sur les avantages et l’importance de l’utilisation des technologies numériques ;

– la mise en place d’un observatoire de la Solidarité Numérique ;

– l’élaboration d’un cadre réglementaire engageant les acteurs clés, visant à faciliter les initiatives opérationnelles liées à la connectivité, à la tarification, à la qualité de service, au renforcement des capacités, à la sensibilisation, et autres aspects connexes.

François Joseph Nnemete Beyeme, Sous-Directeur de la Réglementation des Télécommunications et des TIC au Minpostel, et par  Afiah Faith du Togo ont co-modéré la Session 3 : « Amplifier la voix de la jeunesse africaine francophone : Façonner l’écosystème de la gouvernance de l’internet par l’engagement, un regard sur PAYAIG (PANAFRICAN YOUTH AMBASSADOR FOR INTERNET GOVERNANCE) ». Les recommandations ci-après ont été effectuées :

– Mettre en place une ceinture digitale afin de promouvoir les innovations et la création des solutions qui correspondent aux réels besoins de l’Afrique;

– Promouvoir les initiatives inclusives tels que les réseaux et télécentres communautaires en vue de favoriser l’implication et l’accès des jeunes à internet ;

– Promouvoir la création et le développement des plateformes et des contenus locaux en vue de renforcer la souveraineté numérique et répondre aux besoins spécifiques de la sous-région Afrique centrale.

– Recenser les domaines prioritaires en matière de recherche et d’innovation et renforcer les capacités des jeunes dans ces domaines de compétence en vue de la prise en compte de leurs contributions dans le processus d’élaboration des politiques et des stratégies inhérentes à la gouvernance d’internet ;

– Mettre en place une plateforme dans la sous-région pour recenser et mettre en œuvre des petits projets  qui ne nécessitent de gros appuis financiers institutionnels.

Juste à côté, la Session 4. Elle portait sur l’ « Atelier / Gouvernance de l’internet et ses impacts sur la diplomatie préventive. » Modérée par  Nanga Ayissi, Directeur des Infrastructures, et Réseaux d’Accès au TIC/Minpostel, la session a retenu  ce recommandations :

– Renforcer le niveau institutionnel;

– Concentrer les efforts vers et les orienter vers des organismes qui concourent au   développement;

– Faire des analyses qui contribuent à régler des problèmes sans retourner dans les mêmes échecs;

– Décourager les demandes d’aide qui ne mènent pas au développement;

– Mettre à contribution  les ressources qualifiées pour la prise de décision.

Tous ces modérateurs sus cités seront pour la plus part reconduits dans les segments qui vont suivre.

 

De l’IPv4 à  l’IPv6

 

Ce segment a abordéla migration de l’IPv4 vers l’IPv6 et à l’interconnexion des IXP dans la sous-région Afrique Centrale.

La session 1 : « Adoption du protocole IPv6 : Enjeux et perspectives pour la sous-région Afrique Centrale » était moderée par le Dr Denis Ngae, Chef de Division des Projets, des Etudes et de la Prospective au Minpostel. Il a pu recenser ces recommandations :

– Elaborer d’une feuille de route claire pour une migration concertée et réussie vers l’adressage  IPv6 et

– Sensibiliser des entreprises en vue de les amener à migrer vers le protocole IPv6.

Albert Kamga, représentant de de l’Agence National des TIC du Cameroun avait la charge de diriger la Session 2 : « Interconnexion des points d’échanges Internet (IXP) : facteur de l’inclusion numérique en Afrique centrale ». Lui également à retenu les recommandations ci-dessous :

– Inviter les Points d’échanges Internet de la Sous-Région à collaborer dans la perspective de leur interconnexion ;

– Adopter les mesures visant à héberger les contenus au niveau local afin de booster les échanges sur le plan Sous Régionale notamment en rendant gratuit pour l’abonné l’accès aux contenus hébergés localement ;

– Rendre contraignant les Opérateurs à l’acheminement de leur trafic à travers les Points d’Echange.

 

Regulation, Inclusion numérique …

Deux panels ont largement décortiqué ces thématiques,  notamment « la Réglementation/Régulation collaborative pour une transition réussie de l’Afrique Centrale vers l’économie numérique. » et « L’usage responsable de l’Internet : Les défis d’une réglementation sous régionale »

 

 

La  Session 1, intitulée : « Réglementation/Régulation collaborative pour une transition réussie de l’Afrique Centrale vers l’économie numérique donne lieu à ces recommandations :

– Ratifier les conventions sous régionales en matières de régulation, sans remettre en cause les souverainetés des Etats membres ;

– Mettre sur pied un cadre réflexion communautaire pour harmoniser les points de vue des pays de la sous-région en matière de réglementation pour une meilleure régulation.

 

Au niveau de la Session 2 portant sur « L’usage responsable de l’Internet : Les défis d’une réglementation sous régionale », l’on retient  qu’il est recommandé de :

– Sensibiliser les utilisateurs à l’usage responsable de l’internet par la promotion des bonnes mœurs et des comportements responsables dans le cyber espace;

– Sensibiliser les citoyens et promouvoir la mise sur pied d’outils de détection des fausses informations « fake news » sur internet ;

– Mettre en place en relation avec les Fournisseurs d’Accès Internet, des mécanismes de limitation d’accès des enfants à certains sites Internet ;

– Mettre en place une plateforme de lutte contre les fausses informations « fake news » en intégrant les différents acteurs pour la vérification des informations véhiculées sur internet ;

– Mettre sur pied une cartographie des bonnes pratiques à mettre à jour annuellement;

– Prendre en compte le civisme et la moralité dans le processus de recrutement des citoyens aux emplois administratifs pour éviter la divulgation des informations confidentielles.

 

Innovations technologiques 

 

Le Segment IV a abordé la question de : HIGH TECH & INNOVATION. La Session 1  sur  « Les enjeux et défis des technologies émergentes » a donné lieu à ces recommandations:

– La sensibilisation et formation des politiques et des populations sur les technologies innovantes;

– La nécessité d’une collaboration pour la mise en place d’une autorité de protection des données ;

– La mise en place d’une diplomatie numérique (pour un partage d’expérience, cadre global de coordination sous-régional, renforcement des capacités dans la sous-région) ;

– L’évaluation du niveau de préparation des projets par le gouvernement en vue de préparer les utilisateurs à ces technologies innovantes ;

– La réplique dans la sous-région du modèle du Règlement Général sur la Protection de Données (RGPD).

Quant à la  Session 2 sur l’ « Internet des Objets (IoT) et les Réseaux LPWAN : Innovations, Applications et Opportunités pour l’Afrique Centrale », les recommandations suivantes ont été formulées à l’issue des débats :

– Créer un cadre réglementaire favorable pour le développement et l’utilisation de l’IoT ;

– Homologuer tous les objets objets qui seront connectés comme c’est le cas pour les autres terminaux de communications électroniques ;

– Identifier toutes les bandes de fréquences à utiliser par les technologies par les objets connecté et LPWAN ;

– Revoir les curricula des écoles des formations en TIC, ainsi que celle des écoles de droits pour intégrer les métiers innovants du numérique.

 

Commerce électronique et  ZLECAf 

 

Le Segment V en relation avec : La fracture numérique et les échanges commerciaux dans un contexte d’inclusion éclaté évidemment  en deux sessions,  D’abord  la Session 1 : « Réseaux communautaires et Télécentres : Une alternative crédible pour booster l’inclusion numérique », suggèrede :

– Mettre en place un cadre de réflexion sous régionale pour la question liée aux TCP ;

– Réouvrir urgemment les TCP abandonnés afin de permettre à la jeunesse rurale, de rester au fait du développement du numérique ;

– Améliorer le cadre réglementaire ;

– Mettre à jour la liste des partenaires intéressés par les thématiques liées aux TCP ;

– revoir les coûts d’accès et la qualité de service dans les TCP ;

– utiliser les énergies renouvelables et photovoltaïques pour les TCP ne disposant pas de l’énergie conventionnelle ;

– à MTN Cameroon, à travers son projet COVERAGE VILLAGE, de travailler ave le MINPOSTEL pour le partage d’expériences.

 

Ensuite, la  Session 2 : « Promotion de l’inclusion financière et les impacts de la zone de libre-échange continentale Africaine », qui a accouché ces recommandations :

– Réglementer le secteur de l’inclusion financière en vue de garantir la sécurité des opérations et rassurer les utilisateurs ;

– Procéder à l’éducation sur ce concept qui vient bousculer les habitudes des populations, qui font plus confiance à la finance classique ;

– Bâtir des infrastructures solides sans lesquelles l’inclusion financière reste impossible, jusque dans les zones rurales, afin que toutes les couches de la population soient concernées par ce vent de modernisme.

Protection des données 

La cybersécurité était attendue. Pour en débattre deux panels ont été constitués, dont la « Prolifération des commerces et des paiements numériques : les aspects sécuritaires » et la « Confiance numérique : une réglementation efficace au service de la transformation digitale ».

Dans la  Session 1, intitulée « Prolifération des commerces et des paiements numériques : les aspects sécuritaires », les recommandations suivantes ont été formulées à l’issue des débats :

– Réviser la réglementation afin d’exiger l’intégration des mécanismes de certificats numériques dans toutes les plateformes ;

– Proposer la création d’un observatoire des plateformes certifiées dans la sous-région ;

– Mettre en place un mécanisme préventif basé sur le Tier de Confiance, similaire au crédit documentaire ;

– La mise en place d’une “cross-border certification” dans la sous-région.

La Session 2 sur la  « Confiance numérique : une réglementation efficace au service de la transformation digitale » donnera lieu à ces recommandations  :

– Harmoniser le cadre juridique sur le e-Commerce pour la sous-région ;

– Mettre en œuvre une coopération internationale pour lutter contre les attaques cybernétiques ;

– Harmoniser les certificats électroniques.

Le Forum sur la Gouvernance de l’ Internet  à l’échelle mondiale se tiendra au Japon en octobre 2023. La zone Afrique centrale y est conviée.

Par Jean Materne Zambo,  Rapport synthèse FGI- AC

Michel Tchonang : « Si nous avons un data center sous régional, nous pourrons parvenir à certains objectifs non atteints jusqu’à présent »

[DIGITAL Business Africa] – Le coordonnateur du  Forum sur la Gouvernance de l’Internet Afrique centrale a émis le vœu de création d’une base de données sous régionale lors des assises placées sous le haut parrainage de S.E Paul Biya, président de la République du Cameroun. Le FGI A-C s’est tenu au Palais de congrès de Yaoundé sous la présidence de madame le ministre des postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng du 30 août au premier septembre 2023. [interview]

DBA : Pendant trois jours de travaux intenses, experts, universitaires et société civile se sont concertés pour trouver des solutions en matière d’inclusion numérique dans la sous-région Afrique centrale. Entend que coordonnateur de ce Forum sur la Gouvernance de l’internet zone Afrique centrale, quels sont vos impressions?

Michel Tchonang : J’ai une satisfaction énorme parce que tout ce qui a été prévu au programme a été réalisé. Nous avons eu des intervenants et experts de pointes, des débats très élevés et même les participants ont été à la hauteur. On peut se rendre compte que les différentes entités impliquées dans le processus, à savoir le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les entreprises privées et cetera ont trouvé leur compte parce que notre objectif était de donner l’opportunité à ces personnes de bien s’outiller dans le domaine du numérique et se préparer à beaucoup de compétitions afin d’être des acteurs dynamiques et non des acteurs passifs. Aujourd’hui, avec tout ce qu’on a pu entendre, on se rend compte que la population est en train de bouger. Il y a des préoccupations et en même temps des débuts de solutions.

DBA : Le nom du Burundi est revenu plus d’une fois entant que modèle dans l’inclusion numérique en Afrique centrale. Est-ce à dire que tous les autres pays de l’Afrique centrale doivent s’en inspirer ?

Michel Tchonang : Tous les pays, en fait, devront servir d’exemple. Parce que chaque pays a des points. On ne peut pas comparer tous les pays parce qu’il y a le secteur de la densité qu’il faut prendre en compte. Au Cameroun, par exemple, lorsqu’on parle de 25 km de fibre optique, ce n’est pas la même chose dans un pays où en faisant 10km de fibre optique, le pays est bouclé. Ce n’est pas pareil. Donc, on ne saurait les comparer en parlant d’infrastructures. Je pense que la différence se situerait au niveau de l’implication des acteurs dans le processus; et c’est à cela que s’attèle le Forum sur la gouvernance de l’internet.

C’est de dire que chacun à son niveau devra faire quelque chose pour permettre que les choses bougent. Le Forum de l’Internet n’est pas seulement une affaire d’experts, c’est aussi une affaire de la population. Parce que si l’internet fonctionne, ce sera au profit de la population. Si celle-ci n’est pas à l’aise, cela veut dire que ceux qui sont supposés apporter ce service n’ont pas réussi à accomplir leur mission. Nous sommes là pour aider, faire le relai, essayer d’écouter, apporter des solutions et susciter l’implication de ceux qui doivent aider la population.

DBA : Lors de la plénière d’ouverture vous avez exhorté les pays membres de la Cémac à mettre sur pied une base de données sous régionale. Est-ce que certains pays appartenant à plusieurs organisations, notamment le Rwanda, le Burundi ne courent pas le risque de voir leurs données éparpillées un peu partout ?

Michel Tchonang : C’est une histoire d’accords entre les États, une relation de confiance. Ce n’est pas parce qu’on appartient à d’autres espaces sous régionaux qu’on ne va pas s’associer à une autre. Il s’agit, là d’une question de relations d’intérêts. Si, par exemple, à l’Est, je sens mon intérêt, je rejoindrai l’organisation. C’est ça la société. Il suffit juste que les gens puissent regarder dans la même direction et puissent comprendre avec beaucoup d’intérêt que la protection de la vie de l’individu est fondamentale. La question de la souveraineté est quelque chose de très important pour les citoyens.

Et on ne peut pas garder les données des citoyens n’importe où. Il vaut mieux garder vos données là où vous avez le contrôle. Je prends certains exemples, il y a un pays dans notre sous-région qui a eu le courage d’aller héberger ses données ailleurs, à travers la gestion de son nom de domaine. Nous avons mené une action dans d’autres cadres pour dire à ce pays que ce n’était pas une bonne chose car les données de ces citoyens sont en train d’être utilisées ailleurs. Le fait donc de créer un data sous régional va permettre de conduire ces efforts et d’éviter l’éparpillement. Vous voyez que partout on assiste à des micros data centers. C’est de l’argent qu’on ne gaspille pour rien. Alors que si nous avons un data center sous régional et avec peut-être un autre centre annexe, pour prévoir des imprévus, nous pourrons parvenir à certains objectifs non atteints jusqu’à présent.

DBA : Les Télécentres Communautaires polyvalents sont toujours considérés comme une solution pour résoudre l’épineuse question de la fracture numérique dans certains pays comme au Cameroun. Sauf que le projet tarde à y prendre véritablement son envol. En 2021, le projet a été rebaptisé TCP new-look. Mais deux ans après, on marque toujours le pas sur place. Est-ce qu’on peut dire que cette fois, la mayonnaise a pris et que c’est la dernière fois qu’on en parle au Cameroun comme projet d’avenir ?

Michel Tchonang : Non, on ne peut pas dire que soit la dernière fois. Le réseau communautaire est une quête permanente de projets. Parlant du Réseau communautaire, ce n’est pas seulement une affaire de l’Afrique. C’est en fait tout ce qui peut aider à mutualiser les efforts tout en minimisant les couts pour favoriser l’accès. On a les Télé centres communautaires d’une part. C’est un des outils qui aide à développer le Réseau communautaire. on a les points d’échanges qui existe et permettent de mutualiser le trafic pour minimiser les coûts et favoriser les accès . L’une des choses qui est très importante en matière de mise en place des points d’ échange c’est qu’on peut quand même sécuriser en cas de coupure. C’est-à-dire qu’il peut arriver que le réseau soit coupé ailleurs, et dans ce cas, le réseau communautaire va toujours fonctionner. Il y a toujours une différence lorsque les gens se mettent ensemble pour travailler. Deux plus deux font quatre. Mais en matière de fusion, deux plus deux peuvent équivaloir à cinq pourquoi pas à six. Les économistes disent « un plus font trois ». C’est exactement vers là qu’on tend.

Propos recueillis par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cameroun : Unités des Douanes et recettes ouvertes pour pallier la faille du système Camcis [Jusqu’au 03 sept, 07h-30-15h]

[DIGITAL Business Africa] – Le directeur général des Douanes camerounaises, trouve une solution palliative au dysfonctionnement du Cameroon Customs Information System(Camcis). Edwin Fongod Nuvaga informe les usagers et le service, ce premier septembre 2023, que toutes les unités opérationnelles des Douanes ainsi que les recettes sont « exceptionnellement » ouvertes depuis le 02 septembre 2023. Cela, jusqu’au 03 septembre 2023 de 07heures et 30 minutes à 15 heures.

Le communiqué précise que les « les chefs de secteurs sont invités à prendre toutes les dispositions utiles pour la mise œuvre des prescriptions sus évoquées. Toutes les difficultés rencontrées dans le cadre de l’exécution des présentes mesures devront m’être rapportées sans délais », a mentionné le DG Edwin Fongod Nuvaga. D’après certaines sources bien introduites ce dysfonctionnement du système Camcis est dû à la défaillance de la fibre optique observée depuis le premier septembre 2023.

Lancé en 2020, Camcis est système de dédouanement électronique qui intègre l’ensemble de la procédure de dédouanement. Il permet le raccourcissement des délais nécessaires pour effectuer les procédures en matière d’importation, d’exportation en même temps qu’il sécurise davantage les droits et taxes de douanes. Le système a remplacé Synodia qui était une application conçue à l’origine pour des besoins statistiques.

Par Jean Materne Zambo

POESAM 2023 : Le groupe Orange s’engage à accompagner les startuppers audacieux

[Digital Business Africa] – L’Afrique couve actuellement une jeunesse innovante, de plus en plus en quête de soutien pour entreprendre.

Le groupe Orange qui croit en cet esprit d’entreprise positif porté par des startuppers audacieux s’est engagé à les accompagner à travers divers programmes notamment le Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM).

C’est le jeudi 20 Juillet à Orange Digital Center Douala que les quatre lauréats de la 13e édition du POESAM ont été dévoilés.

Il s’agit d’Armelle Touko avec sa solution numérique « Adinkra Jeunesse », du Dr Philippe Ohandja Ayina avec « Clinic Home » et d’Ashangndowah Akwo avec « Nkwa Tech Ltd » qui remportent respectivement les premier, second, troisième prix de la compétition nationale.

Le prix spécial féminin, introduit en 2020 pour participer à l’autonomisation des femmes ainsi qu’à leur inclusion numérique et financière, a été remporté cette année par Kamga Olivia avec « Services For Aged ».

TOUKO Armelle, 1er Prix POESAM 2023 révolutionne la lecture pour enfants avec Adinkra Jeunesse

Armelle TOUKO, 1er Prix POESAM 2023 en révolutionnant la lecture des enfants avec Adinkra Jeunesse
Armelle TOUKO, 1er Prix POESAM 2023 en révolutionnant la lecture des enfants avec Adinkra Jeunesse

TOUKO Armelle, passionnée de littérature est la fondatrice de la start-up Adinkra Jeunesse, une plateforme numérique d’abonnement aux livres africains pour enfants disponible via une interface web et une application mobile permettant de lire hors connexion.

Son ambition : Fournir une offre africaine de contenus pour enfants, avec des personnages auxquels ils peuvent s’identifier physiquement et culturellement à travers sa propre plateforme digitale d’abonnement.

Armelle a grâce à ce projet obtenu la première place au concours du Prix Orange de l’Entrepreneur Social édition 2023 et remporté la somme de 2 000 000F ainsi qu’un accompagnement de 6 mois par Orange Digital Center.

Orange Digital Center Cameroun est un tiers-lieu qui réunit l’ensemble des programmes allant de la formation en passant par l’accompagnement, jusqu’à l’accélération des start-up et l’investissement dans ces dernières.

L’équipe d’Adinkra Jeunesse est convaincue qu’avec Orange Cameroun, elle pose les bases d’une Afrique positive à travers la jeunesse d’aujourd’hui.

Dr Philippe Ohandja Ayina, 2e prix POESAM 2023 innove à travers la solution Clinic Home

Médecine à domicile : Philippe Ohandja 2e prix POESAM 2023 innove à travers la solution Clinique Home
Médecine à domicile : Philippe Ohandja 2e prix POESAM 2023 innove à travers la solution Clinic Home

Dr OHANDJA AYINA Philippe, médecin de formation et investi dans l’innovation médicale est le fondateur de Clinic Home.

Clinic Home est un hôpital virtuel dédié à la médecine à domicile, de famille et la télémédecine permettant aux populations de toutes classes sociales d’accéder à des soins médicaux de qualité et à moindre coût.

Son ambition : Contribuer à résoudre les problèmes liés au manque de médecins, de lits d’hospitalisation et fournir des soins de qualité aux populations camerounaises dans le confort de leur domicile.

Il a grâce à ce projet obtenu la deuxième place au concours du Prix Orange de l’Entrepreneur Social et remporte la somme de 1 000 000F ainsi qu’un accompagnement de 6 mois par Orange Digital Center.

Il est reconnaissant pour ce prix qui lui donnera l’accès à de plus grandes opportunités tout en contribuant au développement de ses activités.

Ashangndowah Akwo, 3e prix POESAM, s’engage en faveur de l’inclusion financière des jeunes avec l’application Nkwa Tech Ltd.

Ashangndowah Akwo, 3e prix POESAM, s’engage en faveur de l’inclusion financière des jeunes avec l’application Nkwa Tech Ltd.
Ashangndowah Akwo, 3e prix POESAM, s’engage en faveur de l’inclusion financière des jeunes avec l’application Nkwa Tech Ltd.

Ashangndowah Akwo, passionné d’innovation, est le cofondateur de Nkwa Tech Ltd, une application mobile qui vous permet de gérer vos dépenses et d’économiser de l’argent pour atteindre vos objectifs financiers.

Son objectif : Contribuer à une gestion financière responsable des jeunes, un atout majeur pour leur développement et la réalisation de leurs projets d’avenir.

Grâce à cette innovation, Akwo a remporté le 3ème prix POESAM, empochant la somme de 500 000F et un accompagnement de 6 mois par Orange Digital Center.

Cette victoire au POESAM est pour lui une formidable opportunité offerte par Orange Cameroun de bénéficier de financements, d’étendre son réseau de collaborateurs et de faire partie d’une communauté développant des solutions durables à impact réel sur la vie des camerounais.

Kamga Olivia développe une solution en faveur des personnes âgées et remporte le prix spécial féminin avec Services For Aged

Services for Aged d'Olivia Kamga, une solution en faveur des personnes âgées remporte le prix spécial féminin Poesam 2023

Kamga Olivia croit fermement que les années de vieillesse devraient être les plus belles de la vie de tout être humain et ceci passe par une prise en charge sanitaire de qualité. Une exigence complexe dans le contexte camerounais notamment à cause de l’accès difficile aux structures sanitaires dans les zones rurales.

Face à cette réalité, Kamga Olivia propose la solution Services for Aged.

Son objectif : donner accès à un suivi et support socio-sanitaire aux personnes âgées par des soins de qualité à domicile.

Elle se sent privilégiée et reconnaissante pour ce prix qui constitue une étape clé pour l’atteinte de sa vision de devenir la référence dans la prise en charge des personnes âgées en Afrique.

Grâce à ses initiatives remarquables, Orange Cameroun accompagne les start-up et contribue à faire de l’innovation technologique un vecteur de développement humain et économique durable.

Services For Aged d’Olivia Kamga, la solution en faveur des personnes âgées, remporte le prix spécial féminin Poesam 2023

[Digital Business Africa] – Olivia Kamga croît fermement que les années de vieillesse devraient être les plus belles de la vie de tout être humain et ceci passe par une prise en charge sanitaire de qualité. Une exigence complexe dans le contexte camerounais notamment à cause de l’accès difficile aux structures sanitaires dans les zones rurales.

Face à cette réalité, Olivia Kamga propose la solution Services for Aged.

Son objectif : donner accès à un suivi et support socio-sanitaire aux personnes âgées par des soins de qualité à domicile.

Le 20 Juillet 2023 à Orange Digital Center Douala lors de la 13e édition du POESAM, sa solution a remporté le prix spécial féminin. Une version genre de ce concours introduite en 2020 pour participer à l’autonomisation des femmes ainsi qu’à leur inclusion numérique et financière.Services for Aged d'Olivia Kamga, une solution en faveur des personnes âgées remporte le prix spécial féminin Poesam 2023

Olivia Kamga se sent privilégiée et reconnaissante pour ce prix qui constitue une étape clé pour l’atteinte de sa vision de devenir la référence dans la prise en charge des personnes âgées en Afrique.

Grâce à ses initiatives remarquables, Orange Cameroun accompagne les start-up et contribue à faire de l’innovation technologique un vecteur de développement humain et économique durable.

Maroc : La 10ème édition du programme « Seeds for the Future » de Huawei met l’accent sur l’I.A et le Cloud Computing

[DIGITAL Business Africa] – Les nouvelles technologies sont au cœur de la 10ème édition du programme « Seeds for the Future », qui a débuté le 28 août 2023. Huawei, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences et le ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, co.organisent cet événement qui permet d’explorer les dernières tendances technologiques au niveau mondial.

Le programme « Seeds for the Future 2023 » accompagne la formation des jeunes talents pour  l’éclosion d’une économie digitale marocaine compétitive.
Les étudiants conviés à y prendre part reçoivent des connaissances sur l’Intelligence Artificielle et le Cloud Computing, entre autres technologies à explorer. Ils suivent des sessions de formation en soft skills et participent aux activités de team building qui contribuent à favoriser leurs capacités d’échange, de communication et l’esprit d’équipe. Un gaiement social que l’entreprise chinoise prend véritablement en compte, à en croire le directeur Général Adjoint de Huawei Maroc, Faustin Xu, classe l’engagement social de l’entreprise au rang des facteurs importants

« Huawei considère l’engagement sociétal comme un paramètre structurant de son modèle de croissance. Le programme inédit ‘Seeds for the Future’ acte notre engagement pérenne en faveur du développement de l’écosystème des talents numériques au Maroc et dans le monde, notamment en faveur des populations estudiantines. D’ailleurs, depuis son lancement en 2008, pas moins de 13 000 lauréats, originaires de toutes les régions du globe, ont pu bénéficier de ce programme d’exception qui démontre, d’année en année, son impact durable et prolifique en matière d’éducation technologique », a-t-il déclaré.

Au total, ce sont 50 participants qui ont été sélectionnés. Ils pourront effectuer des visites virtuelles aux différents halls d’exposition mis en place par Huawei en Chine. Cela, juste après la clôture de cette 10e édition du programme « Seeds for the Future », prévue le 04 septembre 2023.

Par Jean Materne Zambo

Minette Libom Li Likeng : “Le Cameroun dispose de 15 000 km de câbles à fibre optique et de quatre câbles sous-marins d’une capacité de 32 To”

[Digital Business Africa] – Le Forum sur la Gouvernance Internet en Afrique Centrale s’est ouvert hier 30 août 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé sous le thème “Inclusion numérique et connectivité des Pays de l’Afrique Centrale pour quelle gouvernance de l’internet ?”.

Un forum organisé par le Ministère des Postes et Télécommunications en collaboration avec le FGI-Cameroun et le FGI-Afrique centrale.

Digital Business Africa vous propose le discours documenté de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng à l’ouverture de ce forum.

“Messieurs les Ministres

Monsieur le Représentant de la CEA

Monsieur le Représentant de l’IUT

Monsieur le Président de l’ARTAC

Excellences Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des organisations internationales accréditées au Cameroun

Madame la Présidente du MAG AfIGF

Monsieur le Coordonnateur Régional de FGI AC

Distingués participants, en vos rangs et titres respectifs

Mesdames et Messieurs

 C’est un insigne honneur pour moi de prendre la parole ce jour, 30 août 2023, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Forum sur la Gouvernance Internet en Afrique Centrale.

Organisé par le Ministère des Postes et Télécommunications en collaboration avec le FGI- Cameroun, et le FGI-Afrique Centrale, ce forum est une plateforme de débats, d’échanges et de réflexion essentielle, pour aborder les défis et les opportunités qui accompagnent l’évolution rapide de la technologie et de l’Internet dans notre région.

Alors que nos sociétés embrassent de plus en plus les avantages de la connectivité numérique, il devient primordial que nous nous réunissions en tant que leaders, experts et parties prenantes pour façonner collectivement la manière dont Internet influence notre avenir.

Aussi permettez-moi avant de poursuivre mon propos, de saluer ici la présence à nos côtés, des membres du Gouvernement.

A tous les experts et invités, ainsi qu’à l’ensemble des personnalités du monde économique et financier, venues du Cameroun et de l’Afrique Centrale, en cette importante circonstance, j’exprime ma profonde gratitude tout en leur souhaitant une chaleureuse bienvenue ainsi qu’un agréable séjour au Cameroun.

Le Ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun est sensible à votre présence à ce forum. Pour nous, elle est la marque insigne de l’intérêt que vous portez au développement de l’économie numérique en Afrique Centrale et au Cameroun.

En effet, le forum qui s’ouvre ce jour et qui se tient jusqu’au 1er septembre 2023 est organisé autour du thème : Inclusion numérique et connectivité des Pays de l’Afrique Centrale pour quelle gouvernance de l’internet ?

Il a pour but de mettre en lumière l’importance cruciale de l’inclusion numérique et de la connectivité dans la promotion d’une gouvernance Internet équilibrée et efficace.

Dans un monde de plus en plus interconnecté, l’accès équitable aux ressources et aux opportunités numériques revêt une signification profonde. C’est pourquoi nous nous réjouissons de voir des participants venant de divers horizons se rassembler pour échanger des idées novatrices et des meilleures pratiques afin de façonner un avenir numérique inclusif.

Distingués invités, Mesdames et Messieurs

La transformation numérique offre des voies nouvelles pour le développement économique, l’éducation, la santé, et bien d’autres domaines. Force est cependant de reconnaitre qu’elle s’accompagne également de nombreux défis, tels que la protection des données, la cybersécurité et une  régulation adéquate des activités en ligne.

Ce forum vise ainsi, à adresser  ces défis à travers  une approche collaborative, en favorisant le dialogue entre les acteurs gouvernementaux, le secteur privé, la société civile et les experts techniques.

Il faut le dire avec force :  le Cameroun et l’ensemble de la région de l’Afrique Centrale aspirent à une gouvernance de l’Internet qui garantisse à la fois la navigation dans un Internet sain, en même temps que la protection de la vie privée des citoyens et la sécurité en ligne.

S’employer à relever ces défis complexes et variés, nécessite une coopération régionale et internationale étroite, ainsi qu’une compréhension mutuelle des enjeux spécifiques auxquels notre région est confrontée.

Distingués invités

Mesdames et messieurs

Créé en 2005 à Tunis par le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), le Forum sur la gouvernance de l’internet (FGI), est une plateforme mondiale de débat sur l’ensemble des politiques publiques relatives à l’Internet.

Il s’agit d’un forum multipartite annuel dans lequel les agences internationales, les gouvernements, les professionnels de l’Internet, les entreprises et les organisations de la société civile peuvent explorer, sur un pied d’égalité, les questions majeures liées à la promotion  de l’Internet. Il s’agit notamment  du développement de l’Internet et de son interaction, avec d’autres domaines de politique publique, ainsi que de l’application complémentaires dans le cadre de leurs rôles respectifs, de principes, normes, règles, procédures de prise de décisions et activités partagés qui façonnent l’évolution et l’utilisation de l’Internet.

Les discussions et les délibérations au sein de ce forum multipartite constituent  donc une plateforme unique où chaque partie prenante peut contribuer à la formulation de politiques et de stratégies, qui favorisent à la fois l’innovation technologique et la protection des droits et de la vie privée des utilisateurs, chacun dans son rôle spécifique.

C’est ainsi que :

  • Les agences internationales apportent leur expertise en matière de réglementation transfrontalière, tandis que les gouvernements veillent à créer un cadre juridique propice à un Internet ouvert et équitable.
  • Les professionnels de l’Internet, quant à eux, partagent leurs connaissances techniques et leur vision pour façonner les infrastructures et les normes techniques qui sous-tendent le fonctionnement de l’Internet.
  • Les entreprises, en tant qu’acteurs clés de l’économie numérique, jouent un rôle crucial dans l’élaboration de pratiques commerciales responsables et durables, tout en stimulant l’innovation au sein de leurs secteurs respectifs.
  • Enfin, les organisations de la société civile apportent une perspective citoyenne essentielle, veillant à ce que les droits des utilisateurs finaux soient pris en compte dans les décisions qui façonnent le paysage numérique.

Pour ce qui est de l’Afrique de manière générale, continent en pleine croissance économique et technologique, faisant face à des obstacles spécifiques en matière de gouvernance de l’Internet, les défis dans ce domaine sont particulièrement complexes.

Il s’agit tout d’abord, de l’inégal accès à Internet dans de nombreuses régions africaines. Les disparités économiques et géographiques ont conduit en effet à une fracture numérique, où certaines populations ont un accès facile à Internet et à ses avantages, tandis que d’autres sont exclues de cette opportunité.

La mise en place d’infrastructures de connectivité abordables et fiables constitue donc un défi majeur pour garantir une participation équitable à l’économie numérique mondiale.

Il s’agit ensuite des lacunes en matière de réglementation, lesquelles entraînent des vulnérabilités et des abus potentiels.

La protection des données personnelles et la vie privée deviennent donc des enjeux cruciaux. Avec la numérisation croissante des services et des transactions, il est vital de mettre en place des réglementations et des cadres juridiques solides, pour protéger les données des utilisateurs.

Les questions liées à la cybersécurité sont également préoccupantes. Les cyberattaques et les menaces en ligne  en augmentation constante, nécessitent une collaboration étroite entre les gouvernements, les entreprises et les experts en sécurité pour garantir un cyberespace sûr et protégé. Les compétences et la sensibilisation à la cybersécurité doivent à cet effet être renforcées à tous les niveaux de la société.

Enfin, la participation des parties prenantes africaines aux discussions mondiales sur la gouvernance de l’Internet est essentielle. Il est important que les voix et les préoccupations spécifiques de l’Afrique soient entendues dans les forums internationaux, afin de garantir que les politiques et les normes mondiales tiennent compte des réalités du continent.

Distingués invités

Mesdames et messieurs

Aujourd’hui, l’un des aspects les plus cruciaux du développement économique de l’Afrique réside dans sa transition vers une économie numérique, qui permet l’accès à de nouveaux marchés, en favorisant l’efficacité et en stimulant la croissance inclusive. Pour les entreprises africaines, le numérique offre donc de nouvelles opportunités de commerce et de marché. Il permet par ailleurs, une amélioration de la productivité et de l’efficacité dans divers secteurs de l’économie africaine, ce qui contribue à renforcer la compétitivité des entreprises sur les marchés internationaux.

Le développement technologique favorise par ailleurs  l’innovation  à travers l’entrepreneuriat technologique et la création de start-ups, ce qui stimule la création d’emplois locaux et attire des investissements étrangers.

C’est ainsi qu’au cours de la dernière décennie, l’augmentation de la pénétration d’Internet, l’adoption croissante des smartphones et l’utilisation généralisée des médias sociaux ont propulsé l’Afrique vers une nouvelle ère de développement technologique.

Avec le boom du numérique, l’Afrique a réalisé d’importantes avancées, qui ont eu un impact significatif sur la vie des Africains et le développement économique de la région. Le continent est devenu aujourd’hui, un leader mondial des services bancaires mobiles.

En ce qui concerne les opportunités d’investissement en Afrique, il nous apparaît pertinent de nous ressourcer auprès du Président Paul BIYA qui, dans son discours d’ouverture le 17 mai 2018, à l’occasion de la Conférence Economique Internationale « Investir au Cameroun, terre d’attractivités » disait : (je le cite)  « Il est vrai que, progressivement, l’Afrique s’intègre dans la globalisation. L’on pourrait même prévoir que le rôle du continent gagne en importance, au fil des ans, dans l’économie globale.

La forte croissance démographique et l’augmentation de sa classe moyenne créent les conditions d’un marché attrayant, et à la fois, pour la grande consommation et pour la construction d’infrastructures diverses.

La jeunesse et le dynamisme de sa population sont source d’optimisme. Les jeunes africains, notamment, constituent un atout majeur pour le continent. Ils doivent demeurer à l’avant-garde de la technologie, pour assurer à l’Afrique un bon arrimage à une économie dans laquelle l’innovation s’avère, aujourd’hui plus qu’hier, un facteur déterminant de compétitivité.

A cela, il faut ajouter les richesses naturelles nombreuses et variées, mais qui devraient faire l’objet d’une plus grande transformation locale, pour être encore plus bénéfiques à nos économies.

Nul doute que tous ces éléments caractéristiques feront de l’Afrique un partenaire sans cesse convoité, par les pays plus avancés aujourd’hui et à la recherche d’un second souffle pour leurs économies. » (Fin de citation).

En résumé, la transformation numérique  de l’Afrique a eu un impact considérable sur les entreprises et les populations, en favorisant la création de nouveaux modèles commerciaux, ainsi que l’accès à de nouveaux marchés et en offrant des solutions innovantes pour répondre aux besoins multiples des citoyens. Aussi l’Afrique est-elle devenue une destination d’investissement de premier plan, attirant l’attention des investisseurs du monde entier.

En ce qui concerne le Cameroun, comme beaucoup d’autres États africains, le pays est  également engagé dans la voie de cette transformation numérique.

Il faut dire à ce sujet  qu’ici,  le développement du digital est d’abord l’objet d’une vision, celle de la Plus Haute Autorité de l’Etat, qui dans la mise en œuvre des différentes politiques de développement de la nation, a toujours su réserver une place particulière à ce secteur.

Lui qui, dans son discours à la Nation le 31 décembre 2018, disait (je cite à nouveau) : « … il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires» (fin de citation).

Le même Chef d’Etat, dans son livre Pour le libéralisme communautaire p.71, disait encore fort opportunément  (je le cite une fois encore): « Nous devons nous arrimer à cette évolution et transformer nos modes de production, par l’accroissement du contenu numérique dans les différents secteurs d’activité. Il en est ainsi du e-learning dans l’éducation, de la télémédecine dans la santé, de l’e-administration dans le secteur public, du e-commerce en matière de vente » (fin de citation).

Mais comme partout ailleurs, le développement de l’économie numérique au Cameroun n’est guère exempt de défis. Les infrastructures de télécommunications et les compétences numériques sont encore en cours de développement, ce qui limite l’accès des citoyens aux avantages de cette nouvelle économie. Néanmoins, le potentiel de l’économie numérique et les efforts pour le développement de ce secteur se renforcent au fil des années.

Mesdames et Messieurs

Le gouvernement camerounais s’est inspiré de la  vision présidentielle dont je viens de rappeler à grands traits les lignes directrices, pour élaborer une stratégie qui lui permettra de tirer parti de l’économie numérique, dont les principaux objectifs sont de développer l’offre de services numériques, d’accroître la demande et de renforcer la gouvernance et la régulation.

Dans la mise en œuvre de cette stratégie, nous aimerions mentionner plusieurs points clés :

  1. Le développement des infrastructures numériques, pierre angulaire du développement numérique. L’un des principaux défis ici est de garantir que chacun ait accès aux services de communications électroniques de qualité et à moindre coût dans tout le pays.
  2. Le développement d’une industrie numérique locale, qui contribuera à la transformation structurelle de l’économie nationale en créant un écosystème propice à l’identification des talents et au soutien à la création d’entreprises numériques, ainsi qu’à l’intégration des jeunes en quête d’emploi dans le secteur numérique.

En ce qui concerne les réalisations et les progrès accomplis par le Cameroun, mentionnons-en quelques-uns :

  • Le développement d’infrastructures appropriées en termes de vitesse de réseau, de connectivité, d’accès et de sécurité connaît une croissance rapide. À ce jour, notre pays dispose de près de 15 000 km de câbles à fibre optique, de 4 câbles sous-marins d’une capacité de 32 To, de boucles optiques urbaines, de deux points d’échange Internet, de plusieurs centres de données, et une couverture réseau nationale de près de 90 %.
  • En termes de perspectives, l’établissement d’un programme spatial, CAMSPACE, qui vise à consolider les ambitions de notre pays dans tous les domaines de l’innovation numérique.
  • S’agissant de la téléphonie mobile, ses principaux apports à l’économie camerounaise, peuvent s’apprécier en termes  de contribution:

Ainsi pour l’année 2020 :

  • une contribution de près de 46% du secteur de la téléphonie mobile aux recettes fiscales sur la base des chiffres d’affaires réalisés
  • selon l’observatoire des télécommunications de l’ART, ce secteur a créé à ce jour environ 10 000 emplois directs et près de 20 000 emplois indirects.

Pour ce qui est de l’impact socioéconomique :

  • Une pénétration mobile de 90% de la population
  • Une pénétration internet estimée à 40%
  • Une couverture mobile qui s’étend sur tous les départements du territoire national.
  • Un coût d’internet bas comparé aux pays de la sous-région

En ce qui concerne la mesure de performance et du classement dans le domaine numérique – Le Cameroun n’est pas en reste à titre d’exemple :

L’indice de développement de l’administration électronique (EGDI) qui mesure l’utilisation des TIC par les gouvernements ainsi que la mise à disposition des utilisateurs, des facilitations et des informations sur les services publics, a une valeur de 0,44 sur une échelle de 0 à 1 dans notre pays.

Dans le domaine de la cybersécurité, le Cameroun a été classé 94ème  dans le monde selon le National Cyber Security Index, 2021, qui mesure le niveau de développement de chaque pays en matière de cybersécurité. Cet indicateur montre que le niveau d’accès actuel aux TIC jouit d’un niveau de sécurité acceptable mais évidemment perfectible.

C’est dire que le poids du  secteur du numérique au Cameroun est non négligeable et offre d’importantes opportunités d’investissement.

Monsieur le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat

Honorables personnalités en vos rangs, titres et grades respectifs

Distingués participants

Mesdames et Messieurs

Depuis une décennie, sous la houlette du Chef de l’État, Son Excellence M Paul BIYA, Cameroun s’est engagé dans un vaste programme de développement et de modernisation de son économie. Les différentes stratégies mises en place dans ce cadre ont pour ambition, de faire du Cameroun un pays économique prospère.

Et la transformation digitale engagée par le Gouvernement constitue un atout majeur pour les investisseurs nationaux et internationaux.

Le forum sur la gouvernance internet qui s’ouvre aujourd’hui a pour principal objectif de mettre en lumière les opportunités qu’offre internet, secteur porteur de croissance.

Et pour ce faire, les différents panels qui suivront cette session d’ouverture, sont bâtis autour des sous thématiques axées sur les grandes opportunités offertes dans le numérique : l’inclusion financière, la dynamisation du marché des capitaux, les opportunités dans les secteurs du transport, de l’éducation et de la santé.

Toutefois, la révolution numérique, gage de nombreuses opportunités d’investissement au Cameroun, n’aura tout son sens dans notre pays, que si la société dans son ensemble (particuliers, administrations, entreprises) est arrimée à la conception, l’usage, l’appropriation et la maîtrise de ces outils stratégiques.

Je me réjouis donc du choix du Cameroun par la FGI pour abriter ce forum

Je lance en même temps un appel à tous les participants, experts et milieux d’affaires, pour  une réflexion productive au cours de ce forum, consacré aux opportunités d’investissement générées par le numérique, et qui néanmoins met en exergue  la nécessaire mobilisation de tous les acteurs et intervenants, pour relever les différents défis liés à la digitalisation.

Vive le partenariat international

Vive l’économie numérique 

Vive le Cameroun et Son Illustre Chef, le Président Paul BIYA.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Orange Digital Center : un engagement en faveur de l’employabilité qui a déjà facilité 560 recrutements

[Digital Business Africa] – Le numérique est aujourd’hui indispensable pour soutenir le développement économique des territoires, permettre l’accès à des services essentiels, à l’éducation ou à la santé, favoriser le développement des compétences professionnelles ou faciliter les relations sociales.

Le Groupe Orange l’a bien compris et a pris des engagements pour œuvrer en faveur de l’égalité numérique.

C’est dans ce contexte qu’est née une alliance stratégique avec la Coopération Allemande via GIZ pour déployer le concept Orange Digital Center dans tous les pays où Orange opère en Afrique et au Moyen-Orient.

Et qu’en 2020 est créé Orange Digital Center Cameroun, un tiers-lieu qui réunit l’ensemble des programmes allant de la formation en passant par l’accompagnement, jusqu’à l’accélération des start-up et l’investissement dans ces dernières.

Cette entité stratégique a ainsi depuis sa création facilité l’accès à l’emploi pour 560 jeunes.

Formations et opportunités d’emploi pour les jeunes

Orange Digital Center propose plusieurs programmes gratuits pour renforcer les capacités numériques des jeunes et booster leur accès à l’emploi tels que des formations en numérique tous niveaux confondus, des événements de recrutement (Speed Recruiting), des opportunités de networking et plus encore.

Des programmes à fort potentiel comme le « Orange Summer Challenge » ont également permis à des étudiants de filières numériques de concrétiser leurs idées innovantes et de faire croître leur esprit entrepreneurial.

Toutes ces initiatives portent leurs fruits car 560 jeunes ont trouvé un emploi à la suite des programmes suivis à Orange Digital Center.

De plus, les emplois obtenus couvrent un large éventail de domaines à l’instar du développement web, de l’analyse de données, des télécommunications, des réseaux, de la banque, des assurances, de la comptabilité, du marketing et de la communication.

En adaptant ses programmes aux besoins professionnels actuels, Orange Cameroun a pu faciliter l’intégration des jeunes dans le marché du travail dans des filières qui recrutent.

Des actions à pérenniser selon les jeunes bénéficaires

Selon les jeunes qui ont participé à ces différents programmes, ce sont des actions à pérenniser car elles leur permettent non seulement d’obtenir des emplois à valeur ajoutée, d’exercer dans les domaines du numérique mais également de bénéficier de formations différenciantes avec un impact positif sur leur parcours professionnel.

Doter les jeunes de compétences numériques pour réussir        

Orange Digital Center est un catalyseur pour l’autonomisation des jeunes du Cameroun et la stimulation de l’innovation numérique. En proposant des programmes de formation complets, en favorisant la collaboration et l’entrepreneuriat, et en abordant les défis sociétaux, ODC dote les jeunes Camerounais des compétences, des ressources et des opportunités nécessaires pour réussir à l’ère du numérique.

Grâce à ses initiatives remarquables, Orange Digital Center ne crée pas seulement des emplois, mais façonne également un avenir plus inclusif et prospère pour le Cameroun.

Orange Digital Center continue d’être un tremplin incontournable pour la nouvelle génération, leur donnant les outils pour intégrer avec succès le marché de l’emploi.

Retrouvez toutes les actualités ODC sur la page Facebook Orange Digital Center Cameroun (https://web.facebook.com/ODCCameroun).

 

 

Médecine à domicile : Philippe Ohandja 2e prix POESAM 2023 innove à travers la solution Clinic Home

[Digital Business Africa] – Dr OHANDJA AYINA Philippe, médecin de formation et investi dans l’innovation médicale est le fondateur de Clinic Home.

Clinic Home est un hôpital virtuel dédié à la médecine à domicile, de famille et la télémédecine permettant aux populations de toutes classes sociales d’accéder à des soins médicaux de qualité et à moindre coût. Médecine à domicile : Philippe Ohandja 2e prix POESAM 2023 innove à travers la solution Clinique Home

Son ambition : Résoudre les problèmes liés au manque de médecins, de lits d’hospitalisation et fournir des soins de qualité aux populations camerounaises dans le confort de leur domicile et à moindre coût.

Il a grâce à ce projet, il obtenu la deuxième place au concours du Prix Orange de l’Entrepreneur Social et remporte la somme de 1 000 000F ainsi qu’un accompagnement de 6 mois par Orange Digital Center.

Il est reconnaissant pour ce prix qui lui donnera l’accès à de plus grandes opportunités tout en contribuant au développement de ses activités.

Pour bénéficier des programmes d’accompagnement offerts par Orange Digital Center il est recommandé de se rapprocher des locaux d’Orange Digital Center à Douala ou encore dans les clubs ODC installés dans plusieurs villes camerounaises. 

Lire aussi:

Cameroun : Adinkra, Nkwa Tech Ltd et Clinic Home sont les trois vainqueurs de la 13ème édition du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM)

Armelle TOUKO, 1er Prix POESAM 2023 en révolutionnant la lecture des enfants avec Adinkra Jeunesse

[Digital Business Africa] – Armelle Touko, passionnée de littérature, est la fondatrice de la start-up Adinkra Jeunesse. C’est une plateforme numérique d’abonnement aux livres africains pour enfants disponible via une interface web et une application mobile permettant de lire hors connexion.

Son ambition : Fournir une offre africaine de contenus pour les enfants, avec des personnages auxquels ils peuvent s’identifier physiquement et culturellement à travers sa propre plateforme digitale d’abonnement.

Armelle a grâce à ce projet obtenu la première place au concours du Prix Orange de l’Entrepreneur Social édition 2023 et a remporté la somme de 2 000 000F ainsi qu’un accompagnement de six mois par Orange Digital Center.Armelle TOUKO, 1er Prix POESAM 2023 en révolutionnant la lecture des enfants avec Adinkra Jeunesse

L’équipe d’Adinkra Jeunesse est convaincue qu’avec Orange Cameroun, elle pose les bases d’une Afrique positive à travers la jeunesse d’aujourd’hui.

Pour bénéficier des programmes d’accompagnement offerts par Orange Digital Center, il est recommandé de se rapprocher des locaux d’Orange Digital Center à Douala ou encore dans les clubs ODC installés dans plusieurs villes camerounaises. 

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Cameroun : Adinkra, Nkwa Tech Ltd et Clinic Home sont les trois vainqueurs de la 13ème édition du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM)

MTN Nigéria : Avec 125 milliards € levés, Karl Toriola se dit satisfait du soutien de la Communauté des Investisseurs ayant souscrit à 146 %

[DIGITAL Business Africa] – MTN Nigeria conforte sa place de leader, selon son PDG ,Karl Toriola, dans l’industrie des Télécommunications au Nigeria. L’entreprise a levé 125 milliards de nairas par le biais de billets de trésorerie des séries 06 et 07 afin de diversifier ses options de financement. C’est la teneur du communiqué signé par le secrétaire général de la société, Uto Ukpanah, en service à la Nigeria Exchange Limited cette fin août 2023. Pour la précision, MTN Nigeria cherchait à lever 100 milliards de nairas.

Il s’agit de la plus importante émission globale de billets de trésorerie au cours d’une année civile par une entreprise sur les marchés des capitaux d’emprunt du Nigéria. Les billets de trésorerie, selon le site african-markets.com, sont souvent utilisés par des entreprises qui ont besoin de couvrir leurs dépenses à court terme. Cette émission de billets de trésorerie s’inscrit dans la stratégie de la société visant à continuer à diversifier ses sources de financement et à réduire le coût moyen de sa dette. Un satisfecit affiché de la part du patron de MTN Nigeria.

« Nous sommes satisfaits du soutien reçu de la part de la communauté des investisseurs, qui a enregistré un taux de souscription de 146 %. Cela reflète la solide capacité financière de MTN Nigeria, la force de la marque et notre rôle de leader dans l’industrie », a reconnu le PDG de MTN Nigeria, Karl Toriola.

MTN Nigeria a émis des billets de trésorerie à 181 jours avec un rendement de 13,00 % et des billets de trésorerie à 265 jours avec un rendement de 13,50 %, avec une date d’émission au 23 août 2023.

Par Jean Materne Zambo

FGI-AC: La BM propose les « rural sites » pour connecter les zones rurales en attendant l’effectivité du Patnuc

[DIGITAL Business Africa] – Un véritable pas de géant dans le processus de numérisation de l’ Afrique centrale. Le Palais des Congrès abrite le Forum sur la Gouvernance de l’internet en Afrique centrale, depuis ce mercredi 30 août 2023. Les travaux sont sous-tendus par le thème « Inclusion numérique et connectivité de l’ Afrique centrale pour quelle gouvernance de l’ Internet ? ». Après une cérémonie protocolaire présidée par madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, c’était au tour de Jean Paul Nanga, Directeur des Infrastructures et des Réseaux d’Accès aux Télécoms du Minpostel de tenir la table ronde, autour de la « co.construction d’une inclusion numérique et d’une connectivité sous-régionale ».  A quoi des questions mais surtout des suggestions ont émergées. Notamment celle de la Consultante Développement numérique à la Banque mondiale. Rita Ntsama exhorte les décideurs d’ Afrique centrale, particulièrement ceux du Cameroun, à recourir aux « rural sites », entendez « sites ruraux » pour couvrir les zones rurales à moindres coûts.

« Les sites ruraux sont des structures qui sont conçues spécifiquement pour correspondre aux zones rurales. Ce sont des sites dimensionnés pour résoudre le problème de connectivité des zones rurales, étant donné que ce sont des zones, qui soit ont des micros endroits à forte densité des populations ou soit ont des populations éparpillées dans la zone. Alors, il faut penser à des solutions qui sont capables de couvrir ces populations-là soit là où elles sont regroupées soit spécifiquement en les considérant comme populations éparpillées là où elles sont situées », a-t-elle dit.

Mode de fonctionnement des « Rural sites

En clair, l’on mesure la densité de la population, évalue ses besoins en terme de connectivité pour pouvoir designer un solution qui ne va pas être très coûteuse mais qui va permettre de satisfaire leurs besoins en connectivité.

« Construire un site télécom normal peut s’avérer très cher. Alors pour réduire les couts liés à la construction d’un site télécoms normal qui va couvrir une faible densité de population, on a mis sur pied des solutions qui capitalisent sur la faible densité de populations pour résoudre ce problème sans avoir à gaspiller les ressources dans les zones non peuplées. En attendant que le Patnuc soit implémenté, les populations dans les zones rurales souffrent du manque de connexion internet », a-t-elle poursuivi.

Et de suggérer que « lorsque le Patnuc sera implémenté, on pourra reposer sur cette solution( rurales sites) pour pouvoir assurer la continuité. Cela permettra qu’on ait moins de sites à déployer, moins de sites à construire. On pourra même prendre le modèle de ces sites-là pour pouvoir les répliquer dans le cadre du Patnuc », a conclu Rita Ntsama, Consultant Développement Numérique à la Banque mondiale.

Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet continue jusqu’au premier septembre 2023. Des ateliers sont prévus pour l’occasion. Le Cordonnateur régional de la FGI Afrique centrale, Michel Tchonang espère qu’ à l’issue de ces travaux, l’ Afrique centrale aura créé une base de données sous régionales.

Par Jean Materne Zambo

L’écho de l’ARTAC résonne au Forum sur la gouvernance de l’Internet Afrique centrale à Yaoundé

[DIGITAL Business Africa] – La secrétaire permanente de l’Artac, Mme Bernice Otye Edande, a représenté le président exécutif de l’Artac Louis-Marc Sakala à la cérémonie d’ouverture du Forum de la gouvernance Internet en Afrique centrale qui se tient cette année sur le thème : “Inclusion numérique et connectivité des pays de l’Afrique centrale pour quelle gouvernance de l’Internet ?” C’était au Palais des Congrès de Yaoundé ce 30 août 2023.

Lors de son allocution, la SP de l’Assemblée des régulateurs télécoms de l’Afrique centrale a présenté l’Artac, ses missions, son rôle et ses actions pour une meilleure gouvernance de l’Internet. D’après elle, l’ARTAC regorge en son sein des groupes de travail d’experts sur les cadres règlementaires et politiques de régulation des communications électroniques, de cyber sécurité, de radiocommunications et de fin Tech.

Il convient de rappeler également que les Autorités de Régulation Nationales de la sous-région sont en passe de signer des protocoles d’accord avec les Agences Nationales de la BEAC pour la co-régulation des services financiers numériques. Dans la même lignée, dans le but de mieux assoir cette régulation collaborative, l’ARTAC mène actuellement une réflexion sur la nécessité d’impliquer les opérateurs dans ses activités en qualité de Membre de secteur“, a déclaré Bernice Otye Edande.

Toutes choses qui concourent, selon elle, à poser les jalons d’un futur du numérique florissant dans la sous-région.

Pour ce forum, la SP de l’Artac pense que les défis qui se présentent à nous sont :

  • La co-construction d’une connectivité sous-régionale en vue d’une inclusion numérique ;
  • L’élaboration d’une réglementation et d’une régulation collaboratives et efficaces pour une transformation numérique réussie de notre sous-région ;
  • La saisine par notre jeunesse des opportunités offertes par les TIC pour développer des applications innovantes et des plates formes digitales ;
  • L’instauration de la confiance numérique eu égard à la prolifération des commerces et paiements numériques.

Nous fondons l’espoir qu’à l’issue des travaux de ce forum nous serons tous armés d’outils nécessaires pour relever ces défis”, a-t-elle souhaité.

Le FGI

Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet (FGI) a été initié par les Nations Unies en 2006 au lendemain du SMSI 2005. C’est un cadre de concertation et de dialogue multi-acteurs (représentants des gouvernements, du secteur privé, de la société civile, de la Communauté technique et des organisations internationales

Le FGI facilite ainsi l’échange d’informations et de bonnes pratiques autour des politiques multisectorielles, des normes et approches réglementaires qui garantissent un accès équitable et abordable ainsi qu’une bonne gestion des ressources critiques et fondamentales de l’Internet. Cette plateforme se concrétise par l’organisation annuelle d’un forum mondial et des fora nationaux, sous régionaux et régionaux sur les questions de politique publique relatives aux questions clés de la gouvernance d’Internet.

Au niveau local, FGI Cameroun a été créé par décision ministérielle N°00000078/MPT/IGT du 29 juillet 2021. Il est composé d’une Coordination, d’un secrétariat exécutif et des membres venant de tous les secteurs qui forment l’échantillon des acteurs de la communauté Internet.

Au Cameroun, il a été institué deux organes. D’abord FGI Jeunes dans le but d’introduire la notion de gouvernance de l’Internet au sein des jeunes, puis d’amener les jeunes du Cameroun dans les discussions pertinentes aux niveaux national, régional et mondial et ensuite FGI Femmes qui vise à introduire la notion de gouvernance de l’Internet au sein des femmes, puis d’amener les femmes du Cameroun dans les discussions pertinentes aux niveaux national, régional et mondial.

Par Digital Business Africa

Pr Philémon Zoo Zame : « Un Comité d’organisation a été créé pour le 61e conseil du CTO qui se tiendra à Yaoundé du 16 au 20 octobre 2023 »

[Digital Business Africa] – Le Cameroun prépare le 61e conseil du CTO qui se tiendra à Yaoundé du 16 au 20 octobre 2023. Ce 30 août 2023 une conférence de presse a été organisée au ministère des Postes et Télécommunications pour la présentation des grands axes de cet événement.

C’était en présence de Bernadette Lewis, la SG de l’Organisation des Télécommunications du Commonwealth, qui effectue depuis le 28 août 2023 une visite de travail au Cameroun. Lors de cet événement qui marquait également la présentation de la Digital Week qui se tiendra à la même période du 16 au 20 octobre 2023), la ministre des Postes et des Télécommunications a indiqué que la Commonwealth Telecommunications Organization (CTO) a joué un rôle crucial dans la promotion de la collaboration et du partage des connaissances, du dialogue et de la coopération entre les pays du Commonwealth.

Au Cameroun, l’événement organisé par l’Agence de régulation des Télécommunications (ART). Et selon la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, “l’ART, désigné par le Ministère des Postes et Télécommunications pour représenter le Cameroun au Conseil du CTO, a, à notre avis, fait un excellent travail et nous tenons à saluer les efforts consentis par la direction du CTO” pour l’organisation de cet événement.

Pour le Pr Philémon Zoo Zame, un comité a déjà été mis sur pied et travaille pour une meilleure organisation de cet événement.

Digital Business Africa vous propose l’intégralité du discours du DG de l’ART.Minette Libom Li Likeng au sujet du 61e conseil du CTO : "L’ART fait un excellent travail..." [Discours]

  • Madame le Ministre des Postes et Télécommunications ;
  • −  Monsieur le Ministre de la Jeunesse et l’Éducation Civique ;
  • −  Monsieur le Secrétaire Général du Ministère des Postes et Télécommunications
  • −  Monsieur le Représentant du Ministre des Relations Extérieures ;
  • −  Madame la Secrétaire Générale de la Commonwealth Telecommunication Organization (CTO) ;
  • −  Monsieur Haut-Commissaire de Grande Bretagne ;
  • −  Monsieur le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar ;
  • −  Monsieur le Représentant Résident de UNESCO ;
  • −  Monsieur le Country Director of UNIDO;
  • −  Monsieur le Country Director of UNPD;
  • −  Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux ;
  • −  Mesdames et Messieurs en vos rangs et grades respectifs ;
  • −  Mesdames et Messieurs.

Je suis très heureux de pouvoir m’adresser à vous l’occasion de la visite de travail de Madame la Secrétaire Générale du CTO en prélude à la tenue du 61ème Conseil de la Commonwealth Telecomunications Organisation (CTO) que va abriter le Cameroun du 16 au 20 octobre 2023.

Je voudrais tout d’abord souhaiter une chaleureuse bienvenue à Madame la Secrétaire Générale du CTO et son équipe. Je vous remercie chaleureusement d’avoir effectué́ ce déplacement et vous souhaite un agréable séjour dans notre pays.

Je saisis cette opportunité pour adresser mes vifs et sincères remerciements à la tutelle technique et aux représentants du MINREX, qui apportent une assistance considérable à la réalisation de la mission qui est la nôtre, à savoir l’organisation du 61ème Conseil du CTO et tous les événements connexes y afférents au Cameroun.

Mesdames et Messieurs,

Il convient de rappeler que le CTO est la plus ancienne et la plus grande organisation membre du Commonwealth, qui garantit les TIC pour le développement socio-économique des pays membres. La République du Cameroun a été admise au sein du CTO le 5 juin 2002 et le 31 juillet 2002, l’Agence de Régulation des Télécommunications a été désigné par le Ministère des Postes et Télécommunications pour représenter le pays au Conseil du CTO.

S’il fallait faire un bref rappel, des événements qui ont permis la rencontre de ce jour, je dirai que lors du 60ème Conseil du CTO , qui s’est tenu à Londres (Royaume-Uni) le 24 février 2023, la République du Cameroun a été désignée pour accueillir le 61ème Conseil du CTO et en date du 06 mars 2023, le Directeur Général de l’ART a été saisi par une correspondance de Madame le Secrétaire General du CTO lui annonçant la tenue à Yaoundé au Cameroun du forum et du conseil du CTO du 09 au 14 octobre 2023. Le 08 mai 2023, le MINREX a été également saisi par le Secrétariat Général du CTO avec copie à l’ART et au MINPOSTEL pour faire la même annonce.

Le 07 juillet 2023, le MINPOSTEL a reçu une autre correspondance du CTO relative à un changement de date de ces événements qui devraient finalement se tenir du 16 au 20 octobre 2023 à Yaoundé.Minette Libom Li Likeng au sujet du 61e conseil du CTO : "L’ART fait un excellent travail..." [Discours]

Depuis l’annonce de la tenue cet événement au Cameroun, plusieurs concertations et réunions se sont tenues à divers niveaux et un Comité d’organisation a été créé pour permettre une préparation sereine de cette importante manifestation qu’abritera notre pays dans les tous prochains mois. Le séjour de Madame le Secrétaire Général ici à Yaoundé permettra certainement de booster cette préparation.

Je dois relever que Madame le Ministre des Postes et Télécommunications n’a pas ménagé ses efforts pour faciliter les choses. Je saisis cette occasion pour la remercier sincèrement pour son accompagnement et son soutien à l’ART ceci témoigne de l’engagement du Gouvernement de la République du Cameroun à œuvrer pour le bon déroulement du 61ème Conseil du CTO et des évènements connexes.Ebot Ebot et Judith Yah Sunday

Sur ce, je souhaite plein succès aux travaux d’organisation et la tenue du 61ème Conseil du CTO et des évènements connexes y afférents à Yaoundé du 16 au 20 octobre 2023.

Vive la Commonweath Telecommunication Organization (CTO) ; Vive la coopération internationale
Vive le Cameroun ;

Je vous remercie de votre aimable attention.

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Préparation du 61e conseil du CTO par l’ART : Bernadette Lewis en visite de travail au Cameroun

Minette Libom Li Likeng au sujet du 61e conseil du CTO : “L’ART fait un excellent travail…” [Discours]

Minette Libom Li Likeng au sujet du 61e conseil du CTO : “L’ART fait un excellent travail…” [Discours]

[Digital Business Africa] – Ce 30 août 2023 une conférence de presse a été organisée au ministère des Postes et Télécommunications pour la présentation des grands axes du 61e conseil du CTO qui se tiendra à Yaoundé du 16 au 20 octobre 2023.

C’était en présence de Bernadette Lewis, la SG de l’Organisation des Télécommunications du Commonwealth, qui effectue depuis le 28 août 2023 une visite de travail au Cameroun. Lors de cet événement qui marquait également la présentation de la Digital Week qui se tiendra à la même période du 16 au 20 octobre 2023), la ministre des Postes et des Télécommunications a indiqué que la Commonwealth Telecommunications Organization (CTO) a joué un rôle crucial dans la promotion de la collaboration et du partage des connaissances, du dialogue et de la coopération entre les pays du Commonwealth.

Au Cameroun, l’événement est préparé et sera organisé par l’Agence de régulation des Télécommunications (ART). Et selon la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, “l’ART, désigné par le Ministère des Postes et Télécommunications pour représenter le Cameroun au Conseil du CTO, a, à notre avis, fait un excellent travail et nous tenons à saluer les efforts consentis par la direction du CTO” pour l’organisation de cet événement.

Digital Business Africa vous propose l’intégralité du discours de la ministre.

Minette Libom Li Likeng au sujet du 61e conseil du CTO : "L’ART fait un excellent travail..." [Discours]

Madam Secretary-General of the Commonwealth Telecommunications Organization,
Distinguished Ministers,
Mr. Secretary-General of the Ministry of Posts and Telecommunications,

Mr. Director-General of the Telecommunication Regulatory Board (ART),
Ladies and Gentlemen, Directors-General,
Ladies and Gentlemen, representatives from various ministries,

All protocols duly respected, Ladies and Gentlemen,

“It is a great honour for me to speak on this occasion which marks the official start of the preparatory activities for the Cameroon Digital Week – October 2023. Indeed, during the 60th Commonwealth Telecommunication Organization (CTO) Council meeting held in London, on 24th of February 2023, the Republic of Cameroon was designated to host the 61st CTO Council here in Yaoundé from the 16th – 20th of October 2023.

It is to launch this great October event that the Secretary-General has undertaken a working visit to Cameroon to evaluate the level of preparedness.

It is, therefore, with great pleasure that we welcome you, Madam Secretary-General, on this morning of August 30th, 2023, to this Conference Hall of the Ministry of Posts and Telecommunications. Your presence here is a testament to the great relationship that Cameroon has with the oldest and most important of the Commonwealth member organizations in the ICT space.

I will not continue my remarks without first expressing my sincere gratitude to all the guests present here.

I would like to extend my special thanks to the members of Government who have honoured us with their presence despite significant scheduling constraints.

Dear Ministers, we are honoured with your presence which demonstrates the importance you attach to the development of the digital economy, a subject matter which is very dear to our Head of State.

Minette Libom Li Likeng au sujet du 61e conseil du CTO : "L’ART fait un excellent travail..." [Discours]Madam Secretary-General,

Your presence here opens new opportunities and perspectives for the cooperation between our country and the CTO. We hope that during your stay in Yaoundé, you will have the opportunity to discover the rich cultural diversity that makes Cameroon a unique beauty in a continent that is rich with history.

Cameroon, also known as “Africa in Miniature” or better still as “All of Africa in One Country,” offers a rich biodiversity that stretches from the deep equatorial forests of the South to the grasslands of the central belt, encompassing the arid and semi-deserts of the North, and the deserts of the Far North. We warmly welcome the CTO to Cameroon to share and exchange our experiences in the field of ICTs.

Cameroon is open to all forms of win-win cooperation with CTO member countries in to foster the growth and development of ICT solutions and the advancement of our peoples.

Once again, Madam Secretary-General, I extend a warm welcome to you and express my gratitude for your distinguished presence.

Madam Secretary-General,
Distinguished Members of the Government, Distinguished Guests,
Ladies and Gentlemen,

For several years, His Excellency Paul Biya, the Cameroonian Head of State, has continuously emphasized the necessity for our country to catch up with the development of the digital economy.

In each of his addresses, he underscores the importance of this sector for our country’s development, particularly in relation to youth employment, the knowledge economy, modernisation of our administration, promotion of financial inclusion, and the advancement of healthcare and education.

He has consistently called upon the Government to give special attention to the digital space.

In this context, the Government’s responsibility is to address all challenges of digital transformation through the creation of an enabling environment and a conducive ecosystem for the development, uptake and consumption of a digital tools.

The Government has thus drawn inspiration from this Presidential Vision to formulate a strategy aimed at consistently leveraging the advantages of the digital economy. The main thrust of this strategy revolves around the increase in the supply and demand of digital services within an enabling, regulated and digitally safe environment. It is important to highlight at this juncture that the implementation of this strategy is in accordance with the High Directives of the Head of State and under the authority of the Prime Minister, Head of Government.

Our focus is to narrow urban-rural digital divide, support youth entrepreneurship, and more importantly, promote the integration of digital tools into the economic fabric of the nation as well as in the conduct of government business.

Our ultimate goal is to give our citizens a better quality of life, promote decent employment, while taking into account values of social inclusion, gender equality, cultural diversity, and citizenship.

The development of access infrastructure including universal access, the establishment of a local ICT industry, the creation of a favourable ecosystem for innovation are some of the items in our toolbox.

The government has invested in four submarine cables, 20,000 kms of national fibre transmission links and metropolitan urban distribution rings, updated existing legal and institutional frameworks, created a National Centre for Innovation and Development of the Digital Economy (CDIC) and has provided an extended framework to boost the creation and establishment of businesses by young people. The government has also taken significant measures to reduce the cost of internet for startups and learners.Minette Libom Li Likeng au sujet du 61e conseil du CTO : "L’ART fait un excellent travail..." [Discours]

Distinguished guests,
Ladies and gentlemen,
In a globalized world, the development of Information and Communication Technologies (ICTs) plays a pivotal role in connecting individuals, cultures, and economies on a global scale.

Like many other countries, Cameroon has embraced Information and Communication Technologies (ICTs) as a critical lever to stimulate economic growth, enhance public services, strengthen citizen engagement, and foster youth employment.

In our assessment, the Commonwealth Telecommunication Organization (CTO) has played and is poised to play a crucial role in advancing collaboration and knowledge sharing, dialogue and cooperation among governments, businesses, and the civil society within the commonwealth umbrella. As a member of the CTO since 2002, our country has consistently leveraged the CTO platform to enhance its ICT capabilities.

Through joint initiatives with the CTO, we have been able to solidify policies and projects aimed at expanding Internet access, promoting digital literacy, and encouraging technological innovation as well as cybersecurity. This cooperation has also facilitated the exchange of experiences and expertise with other member countries, contributing to the positive evolution of the global digital ecosystem.

The Telecommunications Regulatory Board, designated by the Ministry of Posts and Telecommunications, to represent Cameroon on the CTO Council in our opinion has been doing an excellent job and we want to laude the efforts consented for the CTO by the management of this board.

Ladies and gentlemen,

The Digital Week will take place from October 16 to 20, 2023, in Cameroon, focusing on three main areas: Cameroon FutureScape, the Youth Forum, and the CTO Council. The main objective of this event is to demonstrate the positive externalities of ICTs on the advancement of the society as a whole with no one being left behind.

Participants will have the opportunity to be fully immersed in digital technologies and the solutions inherent in them. It will also provide an opportunity for us to showcase Cameroon success stories in digital innovations while identifying areas that require additional support and international expertise. It is my expectation that the synergies developed around workshops, conferences, and training sessions will contribute to defining clear directions for the future of digital transformation in Cameroon and other member countries.

Madam Secretary-General of the CTO,
Distinguished Ministers,
Honoured guests with your respective ranks and titles,
Ladies and Gentlemen,

In his address to the Nation on December 31, 2018, His Excellency Paul Biya, the Head of State, stated (and I quote),

“…it is essential that we do more to integrate the advancements of the digital world into the functioning of our public services and our economy. The digital society that lies ahead will not wait for the laggards.” (End of quote)

It is all evident that the events in October are fully aligned with the numerous directives from the President of the Republic. Through the Cameroon Digital Week, the government aims to bolster the prospects of digital development in our country and seize all the opportunities presented by this sector.

At this juncture, I would like to extend my sincere gratitude to Madame Lewis for visiting our country and I would also like to commend her great leadership at the helm of the CTO. With regards to our commitment, I would like to assure you, Madame Secretary-General, that the Cameroonian government will spare no effort to ensure the success of the Digital Week scheduled in October.

At this juncture Ladies and Gentlemen, I would like to call on all our technology partners here seated (CAMTEL, MTN, Orange, Huawei, ZTE, HIS, etc) as well as those following us online, to massively register and take part in the October events. We welcome your sponsorship and exhort you all to take up the prestigious stands being made available for expositions.

I would also like to call on our partner Ministries (Ministry of Justice and Keeper of the Seals, Ministry of Secondary Education, Ministry of Basic Education, Ministry of Forests and Wildlife, Ministry of Tourism, Ministry of Trade, Ministry of Youth and Civic Education, Ministry of Housing and Urban development, etc) to join us in October so that the visions of the Head of State in the digital space can be further materialised.

I am also very honoured to call on our enabling partners (ANTIC, Agency for the Promotion of Investments, SUPP’TIC, CAMPOST, Afrikland First Bank, NFC Bank, ICT University, etc) to be part of us to in October, to take up stands and showcase the pride and beauty of our country.

To our International Cooperation Partners (UNIDO, UNESCO, UNDP, The ITU, the British High Commission, etc) we have reserved a special place for you all in October.

Que la fête soit belle et très belle d’ici octobre.
Pour que Vive la coopération entre le Cameroun et le CTO
Et que Vive le Cameroun et son illustre Chef le Président Paul Biya
Thank your for your kind attention

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Préparation du 61e conseil du CTO par l’ART : Bernadette Lewis en visite de travail au Cameroun

Gabon : Des militaires rétablissent internet suspendu par le gouvernement d’ Ali Bongo

[DIGITAL Business Africa]- Internet est de nouveau rétabli au Gabon par des militaires. C’est le constat fait quelques instants après la communication d’une douzaine de militaires qui disent avoir mis fin au au régime d’ Ali Bongo en place depuis 2009. Communiqué lu sur la chaîne de télévision Gabon 24 abritée au sein de la présidence, l’annulation des élections.

« Après avoir constaté une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos (…) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place », a déclaré un de ces militaires disant s’exprimer au nom d’un Comité de transition et de restauration des institutions.

Toutes les institutions de la République ont été suspendues. Rappelons que la connexion internet avait été suspendue samedi 26 août 2023 par le ministre de la Communication, Rodrigue Mboumba Bissawou par crainte aux appels à l’insurrection via les réseaux sociaux.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : Internet gratuit et illimité à l’Aéroport International Hassan Djamous de N’djamena [voici les modalités pour protéger vos données ]

[DIGITAL Business Africa] – Avoir une connexion gratuite et illimitée à l’Aéroport International Hassan Djamous de N’djamena est chose possible désormais. Le directeur général de l’ADAC (Autorité de l’aviation Civile du Tchad), Mahamat Awaré Neissa l’a fait savoir ce lundi 28 août 2023. Cet action du gouvernement tchadien vise à rendre agréable le temps d’attente des voyageurs à l’embarquement comme au débarquement. Le projet a été présenté cette même année 2023 par l’ ADETIC et a bénéficié de la collaboration de l’ADAC, Autorité de l’Aviation civile du Tchad. Son DG Mahamat Awaré Neissa, a communiqué quelques modalités pratiques pour protéger ses données:

-Utilisez un VPN : Installez VPN va vous permettre de chiffrer vos données ;

– Évitez l’inconnu : Optez uniquement pour le réseau Wi-Fi officiel de l’aéroport. Les réseaux non sécurisés peuvent être tentants, mais ne vous laissez pas piéger par de faux noms de réseaux ;

– Verrouillez le partage : Désactivez les fonctions de partage de fichiers pour empêcher tout accès non autorisé à vos données pendant que vous profitez du Wi-Fi, si vous êtes connecté avec un PC ;

– Cherchez HTTPS : Lorsque vous naviguez sur le Web, assurez-vous que les sites commencent par « https:// » pour une connexion sécurisée. Cela vous garantit que vos informations sont chiffrées lors de la transmission ;

– Faire monter de prudence financière : Évitez les transactions sensibles, telles que les achats en ligne, sur le Wi-Fi public. Attendez d’utiliser une connexion sécurisée pour des transactions financières ;

– Restez à jour : Assurez-vous que vos appareils sont à jour avec les dernières mises à jour de sécurité. C’est comme avoir une protection supplémentaire contre les menaces en ligne ;

– Se déconnecter : Après avoir utilisé le Wi-Fi, n’oubliez pas de vous déconnecter. Cela empêchera toute connexion automatique indésirable à l’avenir ;

– Avoir un « Puissant mots de passe » : Si un mot de passe est requis, optez pour un mot de passe fort et unique. Ne compromettez pas votre sécurité en réutilisant des mots de passe ;

– Préservez la vie privée : Évitez les activités sensibles, comme la consultation d’ e-mails personnels, lorsque vous êtes connecté au Wi-Fi public.

Par Jean Materne Zambo, source : ADETC, Omarion Guedi( Facebook)