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Tunisie : L’Agence nationale de Cybersécurité se substitue à l’ Agence nationale de Sécurité informatique

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[DIGITAL Business Africa ] – Changement de dénomination pour l’instance en charge des questions de sécurité informatique en Tunisie. L’ Agence nationale de Sécurité Informatique est rebaptisée Agence nationale de Cybersécurité. Une terminologie adaptée et explicite pour comprendre l’enjeu de cette structure vouée à la lutte contre le danger de la cybercriminalité. Le décret-loi n° 2023-17 du 11 mars 2023, relatif à la cybersécurité et fixant les missions de l’Agence nationale de cybersécurité (Ancs) est entré en vigueur, ce lundi11 septembre 2023. L’ ANC est donc chargée, en coordination avec les structures concernées, de superviser la sécurité des systèmes d’information et de communication des entreprises publiques et privées de l’espace cybernétique national.

L’ ANCS a pour mission d’élaborer et de mettre à jour les politiques et mécanismes de gouvernance de la sécurité de l’espace cybernétique national et de les mettre à la disposition des secteurs et organismes concernés. Par ailleurs, elle assurera le suivi de la mise en œuvre des plans d’action pour la sécurité de l’espace cybernétique national. Son rôle est de protéger l’espace cybernétique national des attaques délibérées et accidentelles. L’ANCS est placée sous la tutelle du ministère chargé des technologies de la communication.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : les opérateurs de téléphonie mobile français offrent appels et SMS gratuits vers le pays touché par le séisme

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[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs de téléphonie mobile français manifestent leur soutien au peuple marocain sinistré à leur manière. Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé du numérique, a annoncé que Bouygues telecom, Free, Orange et SFR permettront à leurs abonnés de passer et envoyer des appels, textos gratuitement en direction du Maroc. La nouvelle est annoncé sur son compte X, dimanche 10 septembre 2023.

« Suite au séisme tragique, les appels et sms vers le Maroc seront gratuits pour les clients des opérateurs bouyguestelecom, free, orange et SFR. Solidarité absolue avec les victimes, leurs familles et leurs proches », a écrit le ministre sur son compte X (actuel Twitter)

Dans la nuit du vendredi à samedi, le pays a été touché par un très violent séisme qui a fait, pour le moment, plus de 2000 morts.
La solidarité continue. Tous les opérateurs de téléphonie mobile français offrent à leurs clients les appels et textos gratuits vers le Maroc frappé par un violent séisme, a annoncé ce dimanche le ministre délégué chargé du numérique Jean-Noël Barrot.
Orange a été, samedi, l’un des premiers opérateurs à mettre en place cette mesure.

« Les clients mobile Grand Public Orange et Sosh bénéficieront des appels gratuits dès ce soir 22h depuis la France vers les mobiles et fixes marocains. L’envoi de SMS / MMS sera également gratuit. Cette gratuité sera valable jusqu’au 16 septembre 2023 inclus », avait fait savoir le groupe Orange dans son communiqué. D’après le site nicematin.com, le bilan des victimes du séisme de magnitude 6,8 au Maroc, survenu dans la nuit de vendredi 08 septembre 2023, s’est alourdi à 2.901 morts et 5.530 blessés.

Par Jean Materne Zambo, sources : tf1info.fr, nicematin.com

Pour un bon usage de l’ I.A, Interpol offre aux polices nationales des Etats membres ces outils

[DIGITAL Business Africa] – A l’occasion des 100 ans d’interpol ou Organisation internationale de police criminelle (OIPC), son SG Jürgen Stock, a accordé une interview à Euronews, ce début du mois d’août 2023. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment la cybercriminalité et l’intelligence artificielle. A la question de savoir ce qu’il ( SG interpol) demanderait aux acteurs étatiques, aux dirigeants mondiaux ou aux institutions internationales pour encadrer l’ IA, le S.G Jürgen Stock a affirmé qu’ Interpol met à disposition de ses Etats membres des outils tels que  les systèmes de patrouille automatique, l’identification des enfants vulnérables et exploités, et les centres d’appels d’urgence de la police.

« Nous ne pouvons pas dire à nos pays membres ce qu’ils doivent faire, mais nous voulons au moins fournir des conseils pour utiliser ces outils car ils doivent être utilisés. Sinon, nous ne pouvons pas gérer ces mégadonnées, la disponibilité massive d’informations comme nous le pouvons. Et cela aide Interpol, par exemple, avec notre base de données en ligne sur l’exploitation sexuelle des enfants, que nous sauvons depuis sa création, plus de 30 000 victimes d’abus sexuels. Et chaque photo, chaque image est une scène de crime », a-t-il dit. Et de préciser  que les bases de données d’Interpol font l’objet de recherches statistiques chaque seconde ( Plus de 280 fois) par les cybercriminels. Lesquels  sont, d’après le SG, en permanence à la recherche de nouvelles opportunités pour gagner de l’argent.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Le premier centre de formation aux métiers du digital ouvert

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement ivoirien se dote de son premier hackerspace, centre de formation aux métiers du digital. Thomas De Rouck, Country Manager de GOMYCODE, a présenté, ce jeudi 07 septembre 2023, les missions de ce hackerspace officiellement ouvert pour le grand bonheur des jeunes ivoiriens en quête d’une formation. GOMYCODE est une plateforme éducative qui cherche à préparer toutes les générations en Afrique et au Moyen Orient au futur du Travail, à travers des formations numériques de haute qualité sur les compétences les plus demandées sur le marché du travail.

Le hackerspace est composé d’une salle d’événement, d’espaces de coworking, de salles de cours ainsi que de chill area (espace de détente).

« Nos formations tournent autour de 4 axes à savoir Développement web, Design, Data et Marketing digital ; sans prérequis. Nous travaillons de plus en plus avec une série de partenaires recruteurs qui viennent recruter dans notre pool d’Alumnis (certifiés) », a indiqué Thomas De Rouck, Responsable de GOMYCODE Côte d’Ivoire.

Pour rappel, le gouvernement ivoirien a adopté le 22 décembre 2021 plusieurs Stratégies Nationales de Développement du Numérique, de l’Innovation et de la Cybersécurité. L’objectif est de faire de la Côte d’Ivoire un pays majeur en termes d’innovation. Le pays s’est ainsi engagé à accélérer sa transformation digitale avec la digitalisation de l’administration publique, le service postal universel, la gouvernance électronique, le déploiement de la technologie 5G, la cybersécurité et les innovations.

Par Jean Materne Zambo, source rti.info

Remaniement/Gabon : Laurence Mengue Mezogho nommée ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement [son portrait à venir ]

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[DIGITAL Business Africa] – La parole du gouvernement Gabonais sera portée par une dame. Laurence Mengue Mezogho, connue également sous le nom de Laurence Ndong. Elle a été promue ce 10 septembre 2023 au poste de ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement. Laurence Ndong s’ajoute à l’équipe dirigée par Raymond Ndong Sima, Premier ministre de Transition , autrefois Premier ministre d’ Ali Bongo entre le 27 février 2012 et le 24 janvier 2014. DIG/ Par décret présidentiel en date du 10 septembre 2023, l’activiste Laurence Mengue Mezogho, épouse Ndong a été nommée ministre de la Communication et des NTIC, en remplacement du Lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi muté 24 heures après sa nomination en qualité de ministre délégué à la Présidence de la République, Porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Le Premier ministre gabonais Raymond Ndong Sima a  annoncé une transition de deux ans. La nouvelle équipe comprend 26 membres, dont certains avaient servi sous Omar Bongo.

Par Jean Materne Zambo 

Cameroun : Les promotions 2016-2022 de SUP’PTIC reçoivent leurs parchemins en présence de Minette Libom Li Likeng

[DIGITAL Business Africa] – Ambiance de fête au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, ce jeudi, 07 septembre 2023. Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé la cérémonie Solennelle de remise des parchemins aux lauréats de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (SUP’PTIC). Il s’agit des lauréats des promotions 2016-2022 qui ont achevé leur formation au sein de ce vivier qui prône l’intégration de jeunes dans l’univers du numérique, et l’accroissement de leur employabilité. Madame la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a non seulement  dit sa gratitude à l’endroit du personnel de SUP’PTIC mais aussi rappelé la sacralité de ce temple de la Recherche et de l’Innovation technologique.

« Il s’agit à mon sens, de célébrer solennellement les premiers résultats palpables et concrets de cette école restructurée il y a pratiquement sept ans. En cette circonstance, je voudrais d’ores et déjà féliciter sincèrement toute la communauté éducative de SUP’PTIC, personnels enseignants et non enseignants, étudiantes et étudiants pour les efforts qui sont couronnés ce jour. Chacun en connaît les contours, à savoir, l’intégration de jeunes dans l’univers du numérique, et l’accroissement de leur employabilité, à travers le développement de leurs compétences, dans un contexte comme celui du Cameroun, où la résorption de la fracture numérique est un impératif catégorique », a-t-elle dit. Et de rappeler que  SUP’PTIC est la seule institution sous-régionale agrée de l’Union Postale Universelle, qui délivre une formation en Technique d’exploitation Postale, garant de la conservation, du métier de la Poste.

Aux impétrants, elle leur souhaite d’être ambitieux, mais humbles ; Soyez créatifs, mais rigoureux ; Soyez ouverts, mais respectueux ; Soyez solidaires, mais responsables. Et au top management de SUP’PTIC ainsi qu’au personnel, la « maman nationale du digital » prescrit plus d’efforts et imagination pour la construction de ce pôle scientifique.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : MTN group engage American Tower Corp au dépens d’IHS Holding pour la suite des opérations de ses 2 500 pylônes au Nigeria

[DIGITAL Business Africa] – MTN Nigeria Communications PLC va composer avec American Tower Corp. L’ entreprise américaine spécialisée dans la gestion des infrastructures mobiles vient d’être choisie par le groupe MTN en vue de poursuivre les opérations de ses 2 500 pylônes au Nigeria. Cela au grand dam de IHS, le constructeur d’infrastructures partagées de télécoms à et tours. Les travaux doivent débuter en 2025. Période à laquelle devrait expirer le bail de IHS Nigeria Limited. Raison pour laquelle le PDG de MTN group, Ralph Mupita, a émis un appel d’offre pour remplacer son partenaire avant échéance du contrat avec IHS Nigeria Limited.

« Conformément à la politique d’approvisionnement de MTN Nigeria, qui vise à garantir un processus d’appel d’offres transparent et concurrentiel, la société a lancé un appel d’offres pour ces contrats de tours…Après examen des offres reçues pour les services de tours des sites concernés, ATC Nigeria Wireless Infrastructure Solutions Limited (ATC) a été choisie comme société de tours privilégiée pour ces sites, en raison de la supériorité de son offre », a indiqué le communiqué de MTN group.

Selon le site the whistler.ng, le groupe MTN a entrepris de lever 25 milliards ZAR en vendant des actifs non essentiels dans le cadre du « programme de réalisation d’actifs ». La vente de cette participation, ainsi que d’autres mesures telles que le rapatriement de fonds du Nigéria, ont été présentées comme des moyens d’effacer la dette du groupe. En raison des conditions du marché, IHS a perdu la moitié de sa valeur depuis son entrée en bourse.

La même source précise qu’ après avoir débuté à 16,69 dollars l’action, elle se négocie aujourd’hui à 8,35 dollars. Et même avec un rand plus faible, la part de MTN dans IHS, qui est maintenant de 26 %, vaut environ 14 milliards de ZAR. Des conditions de marché similaires ont fait échouer les efforts de Telkom pour introduire son activité de tours Swiftnet sur le JSE quelques mois plus tard, au début de l’année 2022.

Par Jean Materne Zambo, source: The whistler.ng 

Arnaque sur le passeport camerounais : comment des internautes actifs ont mis fin aux pratiques d’un cybercriminel

[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun est un pays doté de talents dans plusieurs domaines. Dans la tech aussi. Ou alors surtout. Illustration avec cette petite anecdote. Le 01er juillet 2021, le pays décide de mettre en place une nouvelle méthode de demande de passeport.  Ceux qui souhaitent renouveller leur passeport ou ceux qui en sollicitent pour la première fois doivent désormais transiter par une passerelle numérique pour la phase pré-enrôlement. C’est via le site web www.passcam.cm. Une plateforme web dédiée pour toute demande d’obtention du précieux sésame mise sur pied par la Délégation générale à la sûreté nationale avec le concours d’AUGENTIC PassCam et de INCM.

Seulement, au lancement de cette initiative, certains mafieux et cybercriminels camerounais se sont amusés à créer un site web similaire avec un nom de domaine ayant une extension différente du .cm. PassScam.com. Mais surtout, en ajoutant un S supplémentaire entre “pass” et “cam”. Cette arnaque est appelée dans le jargon technique, typosquatting.

Il s’agit d’un type d’arnaque qui vise les internautes qui tapent incorrectement une URL dans leur navigateur web plutôt que d’utiliser un moteur de recherche. En général, il s’agit d’inciter les utilisateurs à visiter des sites Web malveillants dont l’URL est celle de sites légitimes mais mal orthographié. Le cybercriminel a donc utilisé passScam.com pour arnaquer ou tromper la vigilance des internautes moins attentifs au détail.

Ceci dans le but d’arnaquer les populations, puisqu’il a dupliqué le contenu du site, mais en changeant les methodes de paiement pour recevoir l’argent.  Ce qui a conduit le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, à sensibiliser le public sur le fait que l’unique site de pré-enrôlement en ligne du nouveau système de production de passeports biométriques Camerounais est : www.passcam.cm . “Tout autre site mis en ligne relève du faux. Par conséquent, le public est invité à faire preuve de vigilance et de responsabilité face à des faux sites de pré-enrôlement en ligne, créés par des cybercriminels qui ont pour unique dessein d’arnaquer les usagers demandeurs de passeports“, prévenait Martin Mbarga Nguele dans un communiqué daté du 15 juillet 2021. Le Délégué Général à la Sûreté Nationale rappelait à tous que le seul site officiel mis à la disposition du public pour les formalités de pré-enrôlement en ligne en vue d’obtenir un rendez-vous dans un Centre d’enrôlement et de régler les droits de timbre est www.passcam.cm. A noter que passcam.net redirige sur le même domaine.

Sauf que, d’autres internautes camerounais experts en la matière ont “mis les organes” comme on le dit au Cameroun pour stopper cette initiative visant à spolier davantage d’honnêtes citoyens. Très vite, une mobilisation s’est faite sur le réseau social Twitter et des internautes ont retrouvé l’hébergeur de ce site web frauduleux. Une fois identifié et démasqué, celui-ci a rapidement désactivé ce site frauduleux.

Le faux site était donc hébergé par VTC de Francis Fon Teboh qui a affirmé avoir suspendu le site de son serveur.

Cela ne s’est pas arrêté là. D’autres internautes camerounais, pirates éthiques, ont également indiqué avoir attaqué le serveur hébergeant le site web frauduleux.

Ce qui montre bien que des intelligences peuvent se mobiliser pour la bonne cause. Même si certains ont pointé l’illégalité de la procédure qui n’était pas menée par les forces de l’ordre, mais par des citoyens patriotes, de nombreux internautes ont salué cette mobilisation des “internautes actifs et patriotes” qui ont protégé les poches des Camerounais.

Pour obtenir son passeport

En rappel, pour obtenir son passeport, tout d’abord, entrez  l’adresse www.passcam.cm dans votre navigateur. Voici ce qui s’affiche sur votre écran.

Ensuite suivez les étapes ci-dessous lorsque vous cliquez sur Débuter votre pré-enrôlement :

– Choisissez votre méthode d’autorisation
– Le numéro de demande est envoyé par SMS pour référence
– Entrez votre mot de passe à Usage unique
– Choisissez le type de service
– Fournissez les informations obligatoires, (1- raisons obligatoires, 2 – Données personnelles et informations de résidence, données représentatives le cas échéant)
– Examinez les informations fournies et confirmez-les
– Choisissez le mode de paiement
– Effectuez le paiement de la demande
– Entrez les détails de Carte
– Vous recevez une confirmation de paiement
-Le statut de paiement apparaitra sur le portail
– Sélectionner l’heure et le centre d’enrôlement
-Finaliser le pré-enrôlement
-Préparez toutes les pièces justificatives pour votre demande afin d’assurer que votre demande soit traitée avec succès, veuillez apporter
– L’ensemble des pièces justificatives imprimées
– Retirez votre nouveau passeport biométrique
– Finalisez le pré-enrôlement
-Imprimez le formulaire de demande et apportez-le au centre d’enrôlement sélectionné
– Préparez toutes les pièces justificatives pour votre demande afin d’assurer que votre demande soit traitée avec succès, veuillez apporter l’ensemble des pièces justificatives imprimées
– Visitez le bureau sélectionné à l’heure spécifiée pour compléter l’enrôlement
– Retirez votre nouveau passeport biométrique

Il faut rappeler qu’après le pré-enrôlement, le passeport peut s’obtenir en 48 heures après le rendez-vous. Le paiement des 110 000 francs Cfa requis se fait en ligne via paiement mobile.

Le jour du rendez-vous, il est conseillé de se présenter 30 minutes avant votre heure de RDV au centre d’enrôlement choisi. L’enrôlement se passe en moins de 10 minutes et 48h plus tard, vous recevez un message qui vous indique que votre passeport est déjà disponible.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, Digital Business Africa

Internet : Le Nigerian Alex Okosi à la tête de Google Afrique

 [DIGITAL Business Africa] – La branche africaine de Google aura de nouveau à sa tête un Nigérian. Alex Okosi a été nommé, ce 05 septembre 2023, DG de Google pour l’Afrique. A 48 ans ( né en 1975) Alex Okosi  remplace Nitin Gajria.Le nouveau promu  aura donc la lourde charge d’aider les entreprises et les économies du continent africain à se développer, ainsi que d’élargir l’accès et  fournir des outils pour aider les utilisateurs à tirer avantage du Web. Une mission qui s’annonce passionnante et exaltante.

« Je suis enthousiasmé par la perspective de diriger l’équipe de Google en Afrique et par l’opportunité de faire partie encore plus étroitement de cette région diversifiée et dynamique, qui me tient si à cœur…Je crois fermement au potentiel de la technologie et, en particulier, d’Internet pour améliorer la vie des gens et aider les individus et les entreprises en Afrique à prospérer », a dit Alex Okosi.

Son passage à YouTube est précédé par un long séjour ( 17 ans et deux mois) chez Viacom International Networks, où il a occupé le fauteuil de Executiv Vice-president and Managing Director, Bet International & VIMN Africa entre 2017 et 2020. Une fonction qui lui permettait de piloter le développement et la croissance de Viacom Africa, qui abrite les marques de divertissement BET, Comedy Central, MTV, MTV Base, MTV Music, Nickelodeon, Nick Jr. et NickToons. Chez Viacom, il a également servi comme Senior Vice-président & Managing Director Africa ( 2007-2017), Vice-president & General Manager, Africa (2005-2007).

Pendant cinq ans et un mois, Alex Okosi a fait ses preuves chez Viacom, cette fois, conglomérat de médias américain en qualité de Account Manager, MTV Networks Affiliate Sales & Marketing (2001- 2003). Alex Okosi possède donc une vaste expérience en développement commercial, stratégie d’entreprise, vente de publicité, distribution, médias numériques et gestion générale. Le nouveau directeur général de Google pour l’ Afrique à un Bachelor of Science-BS, Business Administration and Econmics, obtenu en 1998 à Saint Michae’ls College, Canada et d’un CTAM Executiv Management Program à la Hardvard Business School en 1999.

Par Jean Materne Zambo

Passeport/Cameroun : Les étapes à suivre sur www.passcam.cm, Stop aux faux comptes de la DGSN sur Meta !

[DIGITAL Business Africa] – Renouveller son passeport biométrique ou en solliciter au Cameroun impose de transiter par la passerelle passcam.cm . La plateforme dédiée pour toute demande d’obtention du précieux sésame mise sur pied par la Délégation générale à la Sûreté nationale est sollicitée par des usagers et fonctionne à merveille. Pour faciliter votre compréhension quant à cette procédure, Digital Business Africa a recensé toutes les étapes préludant à l’obtention de votre passeport. Tout d’abord, entrez  l’adresse www.passcam.cm sur votre moteur de recherche. Voici ce qui s’affiche sur votre écran.

 

Ensuite suivez les étapes ci-dessous :

– Choisissez votre méthode d’autorisation
– Le numéro de demande est envoyé par SMS/pou référence
– Entrez votre mot de passe à Usage unique
– Choisissez le type de service
– Fournissez les informations obligatoires, (1- raisons obligatoires, 2 – Données personnelles et informations de résidence, données représentatives le cas échéant)
– Examinez les informations fournies et confirmez-les
– Choisissez le mode de paiement
– Effectuez le paiement de la demande
– Entrez les détails de Carte
– Vous recevez une confirmation de paiement
-Le statut de paiement apparaitra sur le portail
– Sélectionner l’heure et le centre d’enrôlement
-Finaliser le pré-enrôlement
-Préparez toutes les pièces justificatives pour votre demande afin d’assurer que votre demande soit traitée avec succès, veuillez apporter
– L’ensemble des pièces justificatives imprimées
– Retirez votre nouveau passeport biométrique
– Finalisez le pré-enrôlement
-Imprimez le formulaire de demande et apportez-le au centre d’enrôlement sélectionné
– Préparez toutes les pièces justificatives pour votre demande afin d’assurer que votre demande soit traitée avec succès, veuillez apporter l’ensemble des pièces justificatives imprimées
– Visitez le bureau sélectionné à l’heure spécifiée pour compléter l’enrôlement
– Retirez votre nouveau passeport biométrique

Il est à préciser que plusieurs faux comptes de la DGSN sont créés sur Meta. En raison de plusieurs cas d’arnaque constatés, le personnel de la DGSN conseille de redoubler de vigilance et de se fier aux informations publiées uniquement à travers le site web officiel www.dgsn.cm et les numéros : +237 693 30 23 55 / +237 695 70 62 91/ +237 696 21 81 28 / +237 696 78 27 97 / +237 698 30 93 44

Par Jean Materne Zambo

CNI au Cameroun : Voici les nouveaux numéros WhatsApp et le site web pour vérifier la disponibilité de sa carte nationale d’identité

[DIGITAL Business Africa] – La délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) a mis à la disposition des Camerounais, le 18 janvier 2021, deux numéros WhatsApp pour connaître de la situation de délivrance de leur CNI. Jusqu’à ce jour, les problèmes persistent dans la délivrance de la CNI, certains restant avec un récépissé de CNI pendant plusieurs années. Au point où il y a quelques années un mouvement “Je veux ma CNI” a été lancé par les internautes sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, il n’y a plus seulement deux numéros de téléphone. La DGSN en a ajouté trois. Ce qui porte à cinq le nombre de numéros WhatsApp mis à la disposition du public. Tous ces numéros sont ceux de l’opérateur Orange Cameroun.

Ce sont les numéros : +237 693 30 23 55 / +237 695 70 62 91/ +237 696 21 81 28 / +237 696 78 27 97 / +237 698 30 93 44.

CNI au Cameroun : Voici les nouveaux numéros WhatsApp et le site web pour vérifier la disponibilité de sa carte nationale d’identité

Le fonctionnement

Pour le fonctionnement de ces numéros, la DGSN explique que vous devez filmer votre récépissé et l’envoyer à l’un des numéros WhatsApp de la DGSN. Vous recevrez par la suite l’un des messages suivants selon votre cas:

  • Votre carte est disponible et vous devez vous diriger au point d’identification correspondant à la délivrance de votre récépissé ;
  • Votre CNI est en cours de production et sera disponible dans les tous prochains jours ;
  • Vous êtes en situation de double identité alors vous devez recommencer le processus de votre identification en précisant votre demande au retour de l’identité première ;
  • Votre CNI ne peut être produit à cause d’informations erronées, alors vous devez vous identifier de nouveau au point d’identification de votre choix.

La DGSN précise que ces numéros fonctionnent uniquement sur WhatsApp et ne sont pas destinés aux appels. Les usagers qui souhaitent joindre la DGSN par appel sont invités à passer via le numéro court 1550.

Vérifier sa CNI sur le web

La police camerounaise a également mis à la disposition du public un lien url pour la vérification de la disponibilité de la CNI. Il s’agit du lien https://www.dgsn.cm/titres-identitaires-disponibles/

Pour établir sa CNI

A titre de rappel, lorsque vous avez égaré votre nouvelle CNI, vous payez environ 3 000 francs Cfa pour établir une nouvelle CNI. Avec bien entendu tous les documents requis que voici.CNI au Cameroun : Voici les nouveaux numéros WhatsApp et le site web pour vérifier la disponibilité de sa carte nationale d’identité

Autant les Camerounais cherchent à obtenir leur CNI, autant d’autres les abandonnent. D’après les données recueillies sur le site web de la DGSN par Digital Business Africa, près de 260 000 CNI (anciennes et nouvelles) sont en souffrance dans les différents commissariats présents sur l’étendue du territoire national.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, Digital Business Africa

Lire aussi

Cameroun : les explications de Martin Mbarga sur les retards dans la CNI produite par la technologie du français Thalès

Judith Yah Sunday épse ACHIDI : “CAMTEL n’est animée d’aucune mélancolie et porte fièrement ses 25 ans”

[DIGITAL Business Africa] – La directrice générale de Camtel, Judith Yah Sunday, a accordé un point de presse ce 07 septembre 2023 au siège de l’entreprise à Yaoundé pour évoquer les 25 ans de l’entreprise qu’elle dirige.

08 septembre 1998 – 08 septembre 2023. Cela fait 25 ans que Camtel, la Cameroon Telecommunications, existe. Une entreprise créée par le Président de la République, SE Paul Biya, le 8 septembre 1998. Pour la DG, cette célébration est davantage une occasion d’introspection et une projection pour l’avenir, dans un contexte marqué par la répétition des perturbations dans la connexion Internet au Cameroun. Digital Business Africa vous propose son discours intégral.

Mesdames et messieurs les journalistes,

Le personnel de la Cameroon Telecommunications se joint à moi pour vous souhaiter la bienvenue au siège de notre entreprise.

Permettez-moi de commencer mes propos par de chaleureux remerciements adressés,

Tout d’abord Au Président de la République Chef de l’état, qui n’a eu cesse d’impulser et de soutenir une politique de développement des télécommunications au Cameroun, particulièrement pour nous, Camtel, en donnant son très haut accord pour le patronage des activités marquant la célébration des 25 ans d’existence de CAMTEL.

Toute notre gratitude va également à notre tutelle technique Madame Le Ministre des Postes et Télécommunications, ainsi qu’à notre tutelle financière Monsieur Le Ministre des Finances.

Notre appréciation va également à l’endroit de nos partenaires stratégiques, les prestataires de tout horizon, les médias, qui malgré quelques piques, nous ont apporté leurs conseils et critiques constructives.

Concernant le cœur de la machine, Le personnel de Camtel, les camtelois et camteloises qui n’ont pas ménagé leurs efforts durant ces dernières 25 années malgré les hauts et les bas.  Je dis félicitations et merci.

N’eût été des comportements néfastes individuels, qui ont malheureusement impactés l’image de l’entreprise, Une grande majorité est à saluer, mais surtout à encourager, dans les services rendus à connecter les camerounais au monde entier.

Nous vivons désormais dans un village planétaire dans lequel les réseaux sociaux et la digitalisation bousculent le rapport à la véritable information.

Je saisi l’occasion pour paraphraser un homme politique qui disait : quand je veux savoir ce qui se passe, il est important d’ouvrir la radio, de lire le journal ou de regarder la télévision. Aujourd’hui, nous devrions ajouter qu’il est nécessaire de consulter le web.

Mesdames et messieurs les journalistes,

Vous êtes les vrais relais de toutes les opinions publiques.

Nous vous avons conviés aujourd’hui à ce titre.

Demain 8 septembre 2023, CAMTEL aura 25 ans. Un quart de siècle !

Ça se célèbre.

Nous vous présentons la réalité de notre sentiment qui est une grande joie doublée d’une grande fierté, car CAMTEL est un patrimoine national ; c’est notre intelligence collective ; notre histoire commune. L’histoire d’une entreprise comme CAMTEL, est certes l’histoire de ses missions, de ses activités, de ses performances. Mais comme de chaque organisation, c’est d’abord une histoire humaine.

Raison pour laquelle, au moment où nous allons célébrer son 25ème anniversaire, nous voulons avoir une pensée à la fois émue et reconnaissante pour toutes celles et tous ceux qui ont bâti CAMTEL depuis sa création.

Non voulons avoir une pensée pour les très nombreux employés qui ne sont plus là, soit parce qu’ils ont pris leur retraite, soit parce qu’ils ont quitté ce monde.

Nous voulons avoir une pensée particulière pour ceux qui, avant nous, ont

été aux commandes de cette entreprise :

Qui peut oublier le leadership de Monsieur Emmanuel NGUIAMBA NLOUTSIRI, Monsieur DJOUAKA Henry et Monsieur TANY TANG Enoh ?

Personne ne saurait oublier les apports singuliers de tous ceux qui nous ont précédés, et qui avec autant enthousiasmes ont rythmé l’évolution de notre entreprise.  Nous ne les avons pas remplacés. Nous leur avons simplement succédés et nous nous inscrivons humblement dans la continuité du service public porté par CAMTEL. Je m’en voudrais de ne pas évoquer également le souvenir de toutes les organisations qui ont fait partie de l’arbre généalogique de CAMTEL.

Tout le monde aujourd’hui connaît CAMTEL, mais il est fort opportun de rappeler qu’avant CAMTEL, il y a eu la Direction des Télécommunications du Ministère des Postes et Télécommunications qui avait en charge le téléphone national ; tandis que INTELCAM gérait les communications internationales. C’est la fusion de ces deux entités qui a donné naissance à CAMTEL.

A tous les personnels CAMTEL, nous voulons dire à l’occasion de cette célébration que nous partageons la fierté d’appartenir à une entreprise qui depuis 25 ans, travaille sans relâche dans le respect des missions qui lui ont été assignées par le Président de la République dans le décret créateur du 8 septembre 1998.

8 septembre 1998 – 8 septembre 2023. Déjà 25 ans !

Dans notre secteur d’activités, il est habituel de nous appeler l’opérateur historique. C’est dire si notre histoire se confond avec celle des Camerounais. C’est dire l’importance du rôle de notre entreprise dans le développement du secteur des communications électroniques. C’est dire surtout la vision personnelle innovante du Président Paul BIYA qui dès le début a façonné le parcours de CAMTEL.

CAMTEL est née dans la mouvance de la libération du secteur des télécommunications impulsée par son excellence Monsieur Paul BIYA Président de la République.

CAMTEL se retrouve ainsi dès ses premiers pas dans le grand bain de la concurrence, avec pour arbitre l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART).

En l’an 2000, de nouveaux acteurs entrent dans le marché des télécommunications. D’abord la Société Camerounaise du Mobile qui deviendra ORANGE, puis MTN qui a racheté l’activité mobile de CAMTEL ; Suivra plus tard NEXTEL.

Les nouveaux arrivants se distinguent par le déploiement de forts moyens, que ce soit technologique, commercial ou en investissements.

Sur une échelle certes différente mais avec ses moyens limités, CAMTEL poursuit sa mouvance dans cette zone de fortes turbulences concurrentielles.

Notre entreprise emprunte des chemins d’audace pour se positionner et promouvoir ses produits et services.

Qui ne se souvient pas du CT PHONE qui est devenu une véritable star sur le marché, et qui a fait chuter les tarifs de communication de façon notoire ?
Tout au long de son histoire, CAMTEL excelle dans sa capacité de se remettre en question. Et ce d’autant que les accélérations technologiques n’ont cessé de se multiplier. On ne parle plus seulement du secteur des télécommunications. On parle désormais du monde numérique.  Comme partout sur la planète, notre pays a adopté les nouveaux vocabulaires, les nouveaux concepts, les nouveaux usages : Internet, Google, Facebook, WhatsApp, TikTok, Fibre optique, Big data, Intelligence artificielle et autres.

Dans notre secteur d’activités, la veille est permanente. Le consommateur est de plus en plus exigeant. Il demande plus de proximité. C’est dans cette démarche que CAMTEL lance la marque BLUE, il y a deux ans.

S’il est vrai que, pour le grand public, CAMTEL est souvent en retard d’un produit ou service, l’inconscient collectif a tendance à ne pas mentionner le rôle central et innovant de CAMTEL dans le domaine des infrastructures des communications électroniques.

On oublie trop souvent que c’est CAMTEL qui gère le backbone national de fibre optique long de 12 000 kilomètres auxquels vont bientôt s’ajouter 4000 kilomètres supplémentaires.

On oublie trop souvent que c’est CAMTEL qui gère le bouquet des quatre points d’atterrissement des cinq câbles sous-marins de fibre optique implantés dans le pays, et qui permettent au Cameroun d’être connecté au monde entier.

On oublie trop souvent que cette infrastructure fibre optique est mise à la disposition de l’ensemble des opérateurs et de diverses autres organisations.

De même, on oublie trop souvent qu’en vérité, CAMTEL détient désormais depuis Mars 2020 trois licences d’exploitation : la téléphonie fixe, la téléphonie mobile, et le transport.

Vous l’avez compris sans doute. Au moment où nous célébrons 25 ans, CAMTEL ne se reconnaît point comme le dernier survivant d’un monde qui aurait disparu. Et CAMTEL n’est animée d’aucune mélancolie. CAMTEL vit simplement au rythme de son temps et porte fièrement ses 25 ans.

C’est cela notre histoire aujourd’hui. L’histoire d’une entreprise fière d’être un service public au service du public. Être une entreprise du service public, c’est connaître le pays dans son intimité profonde. C’est être considéré comme objet du patrimoine national. Mais c’est aussi être confronté à la dure épreuve de la vérité. Car le citoyen sait tout, voit tout, entend tout.

Nous comprenons les préoccupations, les attentes, le ras-le-bol, parfois la colère des usagers. Tout cela est légitime et c’est l’honneur de CAMTEL d’apporter des solutions. Nous avons la lucidité de nous dire que CAMTEL ne réussit pas tout, qu’elle trébuche souvent, qu’elle croise le doute parfois. Mais nous sommes conscients qu’il n’y a pas de fatalité dans la difficulté, et que si la pente est de plus en plus raide, alors il faut avoir la volonté de continuer d’avancer. Il est temps d’y faire face, de retrousser les manches et de travailler encore plus fort afin d’améliorer nos imperfections et répondre aux attentes des clients et des partenaires.

25 ans, cela se fête ! mais la fête peut prendre plusieurs formes, notamment celle de l’introspection !

L’histoire de nos 25 ans, c’est celle d’un projet continuellement réinventé.

Depuis que la nouvelle équipe dirigeante a eu l’honneur de prendre les rênes de l’entreprise il y a près de cinq ans, CAMTEL a eu l’idée de convoquer deux concepts, deux piliers, afin de donner plus de sens à sa mission.

Le premier pilier, c’est le CUSTOMER CENTRICITY. Il s’agit, au-delà de la distribution de nos produits et services, d’offrir au consommateur une expérience de qualité qui nourrit ses besoins et ses attentes.
Le deuxième pilier, c’est le CHANGE MANAGEMENT. Il s’agit de faire les choses autrement. Il faut organiser, réorganiser, réinventer le fonctionnement et la gouvernance de l’entreprise, dans le but de conduire les femmes et les hommes de l’organisation à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Accrochés à ces deux piliers, CAMTEL va continuer à réciter ses fondamentaux : extension de la couverture du réseau, élargissement du catalogue des produits et services, et qualité du service. C’est l’honneur de l’engagement qui est le nôtre. Demain 8 septembre 2023. Déjà 25 ans !
Nous ne serons certainement pas là pour le 50ème anniversaire de CAMTEL. Mais c’est notre responsabilité d’assurer les conditions qui permettent à CAMTEL de continuer d’être à la hauteur des attentes, à la page de nouvelles innovations technologiques.

Mesdames et messieurs les journalistes,

Voilà le credo que Monsieur Le Directeur Général Adjoint et moi souhaitons partager à l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de CAMTEL.

Permettez-moi de conclure par une petite histoire.
Un jour un magistrat demande à un avocat combien de temps va durer sa plaidoirie. L’avocat regarde le magistrat et lui répond : Je terminerai quand je serai sûr de vous avoir convaincu.

Mesdames et messieurs,

J’espère ne pas avoir plaidé trop longtemps, mais j’espère vous avoir un peu convaincu du fait que les 25 ANS d’expérience de CAMTEL qui mérite votre confiance, c’est quand même une belle histoire.

Nous souhaitons que cet anniversaire soit marqué par le partage et la solidarité, comme le manifestent de par leur présence à nos côtés aujourd’hui, nos jeunes ambassadeurs, Indira ; Syndy, Emy et Stanley Enoh.

Je vous remercie.

Joyeux anniversaire à nous tous !  Et Bonne célébration du 07 Septembre 2023 au 07 Septembre 2024.”

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Cameroun : Camtel célèbre ses 25 ans dans un contexte de perturbation du réseau Internet et de coupures intempestives de la fibre optique

Cameroun : Camtel célèbre ses 25 ans dans un contexte de perturbation du réseau Internet et de coupures intempestives de la fibre optique

[DIGITAL Business Africa] – 08 septembre 1998 – 08 septembre 2023. Cela fait 25 ans que Camtel, la Cameroon Telecommunications, existe. Pas de célébration en grande pompe prévue pour cette entreprise créée par le Président de la République, SE Paul Biya, le 8 septembre 1998. Mais davantage une introspection et une projection pour l’avenir, dans un contexte marqué par la répétition des perturbations dans la connexion Internet au Cameroun.

La directrice générale de Camtel, Judith Yah Sunday épse ACHIDI, a accordé un point de presse ce 07 septembre 2023 au siège de l’entreprise à Yaoundé pour donner un aperçu de ce que seront les 25 prochaines années à Camtel.

Elle reconnaît d’ailleurs les problèmes rencontrés par les usagers et abonnés de Camtel. “Nous comprenons les préoccupations, les attentes, le ras-le-bol, parfois la colère des usagers. Tout cela est légitime et c’est l’honneur de CAMTEL d’apporter des solutions. Nous avons la lucidité de nous dire que CAMTEL ne réussit pas tout, qu’elle trébuche souvent, qu’elle croise le doute parfois. Mais nous sommes conscients qu’il n’y a pas de fatalité dans la difficulté, et que si la pente est de plus en plus raide, alors il faut avoir la volonté de continuer d’avancer“, indique la DG.

Judith Yah Sunday pense donc que le moment est venu de résoudre les problèmes actuels de Camtel. “Il est temps d’y faire face, de retrousser les manches et de travailler encore plus fort afin d’améliorer nos imperfections et répondre aux attentes des clients et des partenaires“, a-t-elle déclaré.

Mauvaise qualité de la connexion Internet

Parlant de problèmes, les perturbations dans la connexion Internet sont le quotidien des abonnés de Camtel depuis près de deux mois. Hier 06 septembre 2023 encore, Camtel publiait un communiqué pour expliquer les raisons de la mauvaise qualité de la connexion Internet.

« Un incident majeur a été enregistré sur notre site de Batoké (région du Sud-Ouest, ndlr) ce mardi 5 septembre 2023, entraînant la perte de certaines de nos sorties vers l’international. Cette coupure a pour conséquence la dégradation des services internet et de plusieurs liens chez bon nombre de nos clients et partenaires. Nos équipes, immédiatement mobilisées, font le nécessaire pour déterminer la cause de ce dérangement et rétablir la liaison dans les meilleurs délais », pouvait-on lire dans ce communiqué.

En réalité, il s’agit d’un autre incident. Le troisième du genre en moins d’un mois, apprend-on, dont l’un en haute mer avec le câble sous-marin WACS. Le 25 août dernier, dans une interview accordée à Digital Business Africa, Chef de la Division de la Communication institutionnelle et digitale de Camtel, Éric Benjamin Lamère  indiquait qu’en date du 6 août 2023, le câble sous-marin SAT3 avait subi des coupures en haute mer, au large des côtes du Gabon et sur son tronçon terrestre à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Plus tard dans la même journée, certains circuits du câble WACS ont aussi connu une perturbation due à un problème d’alimentation dudit câble survenu à Lagos (Nigéria). Des incidents ayant entraîné la perte d’une importante capacité de fourniture internet avec un impact direct sur la qualité de service offerte aux clients“, expliquait alors le Chef de la Division de la Communication institutionnelle et digitale de Camtel.

Il indiquait par la même occasion que les équipes de Camtel se sont immédiatement mobilisées avec celles des consortium qui s’occupent de ces infrastructures.

À date, la situation est relativement maîtrisée et les travaux de réparation se poursuivent pour un retour définitif à la normale dans les jours qui viennent. L’opérateur historique, dès la survenue de ces incidents, a tout mis en œuvre pour maintenir au profit de ses clients, une bonne qualité de connexion Internet“, affirmait-il le 25 août 2023.

Le communiqué d’hier, montre qu’on est encore dans les perturbations dans la connexion Internet.

 

Pour les 25 ans, Camtel opte pour l’introspection et propose des actions pour l’avenir !

CAMTEL va continuer à réciter ses fondamentaux : extension de la couverture du réseau, élargissement du catalogue des produits et services, et qualité du service. C’est l’honneur de l’engagement qui est le nôtre. Demain 8 septembre 2023. Déjà 25 ans !
Nous ne serons certainement pas là pour le 50ème anniversaire de CAMTEL. Mais, c’est notre responsabilité d’assurer les conditions qui permettent à CAMTEL de continuer d’être à la hauteur des attentes, à la page de nouvelles innovations technologiques“, a déclaré Judith Yah Sunday épse Achidi.

Par B-O.D, Digital Business Africa

Lire le discours intégral de la DG de Camtel

Judith Yah Sunday épse ACHIDI : “CAMTEL n’est animée d’aucune mélancolie et porte fièrement ses 25 ans”

Congo : Léon-Juste Ibombo lance les travaux de construction de la 2e dorsale à fibre optique « 2 Africa »

[DIGITAL Business Africa] – Un coup de pioche symbolique pour fixer le Congo dans une autre dimension de la connectivité. C’ est en tant que représentant du Premier ministre Anatole Collinet Makosso que Léon-Juste Ibombo a présidé la cérémonie de lancement  de la construction du réseau national de transport de données backbone Pointe-Noire Brazzaville câble à fibre optique 2 Africa. L’événement à eu lieu ce 07 septembre 2023. La construction du nouveau réseau backbone de Matombi qui desservira Pointe-noire, Brazzaville et les autres villes du pays à pour but d’améliorer la vitesse et la fiabilité des communications électroniques ; faciliter les échanges commerciaux et l’accès aux marchés internationaux; favoriser l’innovation technologique et encourager l’émergence des startups et renforcer la participation du Congo à l’économie numérique mondiale.

Les travaux lancés ce jour par le ministre  des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon-Juste Ibombo, augurent d’un avenir lumineux pour  la vision du numérique, impulsée par S.E Denis Sassou Nguesso, président du Congo Brazzaville.

« La deuxième dorsale autour de laquelle nous sommes réunis ici, ne constitue pas moins une avancée importante dans la construction de la société de l’information et du savoir, la diversification de notre économie nationale, dont on sait que le travail abattu par l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques, la société Airtel Congo et la société Congo Câbles, Yao Corp, donne à comprendre que le numérique est à juste titre, un véritable levier de développement et de diversification socioéconomique de notre pays », a dit le ministre  des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon-Juste Ibombo.

Le  câble 2 Africa mesure 37.000 kilomètres de long. Il est posé au fond de l’océan entre la Grande Bretagne, le Cap de Bonne-Espérance au sud de l’Afrique et remontera vers la Méditerranée, en passant par la mer Rouge. Certaines sources situent le montant d’investissements entre 800 millions et un milliard de dollars. Meta fait partie des principaux financeurs du projet. Le Congo Brazzaville s’y est connecté le 17 août 2023. Mais avant ça, le pays était branché à l’ancien câble sous marin, West African Câbles Système (WACS). Mis de œuvre en 2012, il a une capacité de départ de 5,12 Terabits/s portée aujourd’hui à 14,5Terabits/s. Tandis que le câble 2Africa  devrait  faciliter le déploiement de la 4G, de la 5G et de l’accès haut débit fixe.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : MTN recrute un superviseur AML compliance, un superviseur écosystème et proposition de valeur marchand

[DIGITAL Business Africa] – Deux postes à pouvoir au sein de la filiale béninoise de MTN. Il s’agit du poste du superviseur AML compliance et du superviseur écosystème et proposition de valeur marchand. L’annonce est partagée sur les différentes plateformes numériques de certains personnels de MTN, dont le Dr. Thierry Mindjos de MTN Cameroon, depuis ce 05 septembre 2023. Les candidatures sont recevables jusqu’au 12 septembre 2023 à 19heures et 30 minutes. Les CV doivent être transmis via l’adresse : [email protected]

Par Jean Materne Zambo, source : Thierry Mindjos (LinkedIn)

Cameroun : La DG de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi reçue par le DGSN, cybersécurité et identification des abonnés évoquées lors de l’échange

[DIGITAL Business Africa] – Audience à la  Délégation générale à la Sûreté nationale. Le 30 août 2023, le patron de la Police camerounaise, Martin Mbarga Nguele, a reçu une invitée de marque, la DG de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi. Lors des échanges, les deux personnalités éminentes ont discuté des questions de cybersécurité et d’identification des abonnés aux services de communications électroniques. Ce dernier point inscrit à l’ordre du jour figure dans le cahier des charges de l’opérateur des télécommunications pour cette année 2023.

L’identification de l’abonné de réseau de communications électroniques est un dispositif dont les implications administratives, judiciaires et sécuritaires sont souveraines, pouvant relever de la raison d’Etat. Ce qui peut aller à contre-courant des besoins commerciaux, financiers et économiques des opérateurs dont le but légitime est l’accroissement du trafic et du chiffre d’affaires. L’article 6 du décret N°2012/1937/PM du 14 juin 2012 fixant les modalités d’identification des abonnés et des terminaux prévoit :

« L’activation de la carte Sim par les opérateurs ne peut être faite que pour les abonnés dont les détenteurs ont été formellement identifiés conformément aux de l’article 4 ». Lequel article, en son alinéa 1, stipule que « les opérateurs sont tenus d’exiger, lors de la souscription d’un abonnement, aux personnes physiques, l’original et la photocopie d’une pièce d’identité admise au Cameroun en vertu des conventions internationales; le titre de séjour en cours de validité pour les étrangers ou tout document en tenant lieu; l’adresse exacte du demandeur; l’ identité du terminal le cas échéant. Aux personnes morales, l’original et la photocopie d’un acte attestant de l’existence légale de l’entité morale ; l’original et la photocopie de l’une des pièces d’identité de son représentant légal ; l’adresse exacte de siège social de l’entité morale ».

L’alinéa 2 du même article stipule que « les opérateurs sont tenus d’exiger, en cas de souscription d’un abonnement par un mineur, non titulaire d’une carte nationale d’identité, l’identification du parent ou du tuteur muni des pièces exigées à l’alinéa 1 ». Quant à l’alinéa 3, « les opérateurs sont tenus de conserver pendant 10 ans les informations relatives à l’identification de leur bases de données ».

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’appel à candidatures au programme de formation en cybersécurité et cryptologie à l’ Université de Bamenda court jusqu’au 10 sept 2023

[DIGITAL Business Africa ] – Une première étape pour le partenariat Cameroun – Belgique sur la cybersécurité. Une autre avancée du projet E- National Higher Education Network. Selon le site investir au Cameroun, les futurs candidats en Master, option cybersécurité, avec un axe de recherche en cryptologie, peuvent candidater jusqu’au 10 septembre 2023. Trois parcours de formation sont proposés, dont : un master académique en deux ans en cybersécurité et cryptologie, un master professionnel en deux ans en cybersécurité et un doctorat en trois ans dans le domaine. Avec une capacité de près de 100 participants par an,  dont 40 pour l’option professionnelle et 45 pour l’option recherche, ces formations sont accessibles aux étudiants camerounais et internationaux.

Le projet de création du Centre de Recherche en cybersécurité au Cameroun a été présentée le 31 août 2023 au SG du ministère de l’Enseignement supérieur,  le Pr. Wilfried Nyongbet Gabsa, représentant du ministre d’état, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo par les responsables de l’ambassade de Belgique et de l’Université libre de Bruxelles. Cette initiative s’inscrit pleinement dans le cadre de la numérisation croissante de l’enseignement supérieur au Cameroun, s’alignant sur l’initiative en cours du projet E-National Higher Education Network. Elle visela digitalisation de l’ensemble des universités camerounaises.

Le programme sera financé par le gouvernement belge pendant une durée de cinq ans, avant sa reprise par le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur. Le Centre de Recherche en Cybersécurité aura certainement pour objectif de venir à bout ou de réduire drastiquement la cybercriminalité au Cameroun. L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ( Antic) a recensé plusieurs activités cybercriminelles. Parmi lesquelles le « scamming » (escroquerie financière sur Internet), le « skimming » (fraude à la carte bancaire), la fraude à la Simbox (boîtier électronique utilisé pour se faire facturer le trafic téléphonique international au prix du tarif national), le « Web defacement » (modifications non autorisées de la page d’accueil d’un site web), ou encore le spoofing (usurpation d’identité), entre autres.

En terme de pertes, ces attaques ont coûté 12,2 milliards FCFA à l’économie camerounaise en 2021. Tandis que 27 052 vulnérabilités ont été mises en exergue dans les systèmes de sécurité informatique des structures publiques et privées (ministères, opérateurs de télécoms, banques, établissements publics administratifs) du pays, au cours de la même année.

Par Jean Materne Zambo, source : Investir au Cameroun

Internet : L’AFIX élit 09 membres au premier conseil d’administration via le système de vote électronique Zeus(link is external)

[DIGITAL Business Africa] – L’Association africaine des IXP (AFIX), groupe de points d’échange Internet ( IXP), a élu 09 membres pour constituer son Conseil d’administration. L’annonce est communiqué lors du 12e Forum africain de peering et d’interconnexion (AFPIF)(link is external) de ce 05 septembre 2023. Les IXP sont des services d’infrastructure Internet de base qui permettent aux réseaux de s’interconnecter et d’échanger directement du trafic. Celle crée une source de bande passante rapide, locale et rentable

L’élection s’est déroulée en ligne via le système de vote électronique Zeus(link is external) avec le soutien et la supervision de l’Association européenne d’échange Internet, de l’Association d’échange Internet d’Amérique latine et des Caraïbes et de l’Internet Society. Les administrateurs de cette élection étaient
les représentants des organisations ci-dessus citées. Voici  les membres nouvellement élus, ainsi que leurs mandats respectifs :

Kyle Spencer (3 ans)
Muhammed Rudman (3 ans)
Jane R Coffin (3 ans)
Jean-Francis Ahanda (2 ans)
Frank Habicht (2 ans)
Darwin Da Costa (2 ans)
Lawakilia Wilfried Drabo (1 an)
Edrich de Lange (1 an)
Caglar Dabanoglu (1 an)

A propos de l’AFIX

L’ objectif de l’Association africaine des IXP (AFIX) est de fournir un environnement favorable aux opérateurs de points d’échange Internet dans la région africaine afin qu’ils puissent partager leurs connaissances et se soutenir mutuellement. De plus, l’AFIX aide les IXP à maximiser la valeur qu’ils représentent pour leurs membres, à améliorer la connectivité au sein du continent et à accroître la valeur de l’Internet pour les utilisateurs finaux. En plus de ces objectifs,  l’ AFIX cherche aussi à :

– Produire et partager des didacticiels, des bonnes pratiques, des modèles de politiques et d’autres ressources
– Encourager les gouvernements, les régulateurs et la société civile à soutenir les IXP nouveaux et existants
– Partager les meilleures pratiques, expériences et études de cas
– Représenter collectivement les IXP africains lors de réunions et de projets mondiaux
– Compiler et diffuser des informations concernant le trafic Internet et l’impact des IXP
– Catalyser de nouvelles idées, projets et recherches liés à l’échange de trafic Internet
– Aidez les IXP à résoudre les problèmes opérationnels, à déployer de nouveaux services, à améliorer la sécurité et à évoluer
– Promouvoir la création de nouveaux IXP dans les pays qui n’en ont pas et dans les villes qui en ont besoin.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Dakar va abriter la première édition de « This is Africa digital » du 15 au 17 septembre 2023

[DIGITAL Business Africa] – Le rendez-vous est pris. Pour les férus du digital, entrepreneurs, investisseurs et partenaires, ce sera du 15 au 17 septembre 2023. Période à laquelle se tiendra la première édition du « This is Africa digital ». Une tribune dédiée  à l’industrie numérique et qui vise à explorer les opportunités offertes par la digitalisation du continent africain. « This Is Africa Digital » à donc pour vocation de mettre en lumière des projets innovants et des start-ups prometteuses qui contribuent à la digitalisation du continent, ont fait valoir les organisateurs.

C’est le Monument de la Renaissance africaine à Dakar qui va abriter l’événement. Selon le communiqué des organisateurs, « cette première édition de « This is Africa digital » promet d’être un événement incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la vie numérique de l’Afrique. Les participants auront l’occasion de découvrir les tendances émergentes, d’échanger avec des experts lors d’ateliers interactifs pour stimuler la créativité et l’innovation ».

Plusieurs activités devraient meublées cet événement, notamment des conférences- débats, des sessions Networking qui permettront aux participants de développer leur réseau, d’échanger des idées et de trouver des opportunités de collaboration, selon la même source. Des pitchs de start-ups sont également prévus pour l’occasion. Ils offriraient selon le communiqué dds organisateurs, une vitrine aux entrepreneurs pour présenter leurs idées et leurs solutions novatrices.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Cédéao: La cybersécurité au menu des échanges entre membres du CCRT à Lomé

[DIGITAL Business Africa] – La cybersécurité s’invite à la table des membres du Comité communautaire de Réglementation technique de la Cédéao. Presents à Lomé, Togo, depuis le 04 septembre 2023, ils y resteront jusqu’au 06 septembre 2023, le temps de valider 14 projets de règlements d’application relatifs à quatre chaînes de valeurs. La cybersécurité va constituer un champ d’étude pour ce qui est de la chaînes de valeurs TIC lors de ces assises. Le Comité communautaire de Réglementation technique organise les modalites de la coopération en matière de réglementation technique entre les Etats membres et la Commission et d’autres blocs economiques, regionaux et internationaux.

Il sera question de trouver les outils nécessaires pour assurer une protection efficiente des données personnelles. Une mission qui n’est pas surtout aisée, s’il faiu croire Yena Kignaman Soro, experte et consultante en cybersécurité.

« Une cyberattaque a lieu dans le monde toutes les 39 secondes selon une évaluation des Nations unies. En Afrique, selon un rapport du Groupe IB, une structure basée à Singapour et spécialisée dans la cybersécurité, entre 2018 et 2022, plus de 30 attaques contre des institutions ont été menées par un groupe de hackers dénommé Opera 1er, qui a dérobé au moins 11 millions de dollars. Douze pays en ont été victimes, dont huit pays ouest-africains: le Sénégal, le Nigeria, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Sierra Leone et le Niger », a-t-elle confié lors d’une interview accordée au site vaticannews.va .

Et comme toujours, ce sont les banques, les services financiers et les opérateurs de communication qui sont les cibles privilégiées des cybercriminels. A côté, il y a l’arnaque en ligne. A travers « l’envoi d’e-mails ou de spams pour vous faire comprendre que vous êtes bénéficiaire d’un héritage».  Pourtant, il n’en est rien. Et une fois que vous suivez les recommandations qui vous sont envoyées, vos données sont subtilisées. C’est alors que commence le chantage.

Les travaux qui tiennent à Lomé s’inscrivent dans le cadre du projet du « Projet Compétitivité et Infrastructure Qualité de l’Afrique de l’Ouest » (WACQIP). Ils sont placés sous l’égide de la Commission de la CEDEAO, et bénéficient du soutien financier de l’Union Européenne (UE).

Par Jean Materne Zambo