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Cameroun : La première cohorte 2023 du camp e-Vacances de Caysti formée

[DIGITAL Business Africa] – Quatre semaines ont suffi à planter puis faire germer la graine de l’innovation technologique en chacun de ces  participants. Cette première cohorte 2023 du camp e-Vacances de Caysti a porté sur la protection de l’environnement. Une thématique qui regroupe un ensemble de sous champs ou de problèmes qui pourraient être résolus par les avancées de la Technologie. Les projets technologiques sur lesquels ont travaillé ces participants  visaient à promouvoir la culture du recyclage mais aussi à soutenir la mise sur pieds des poubelles écologiques pour le bien de tous.

Les participants ont donc reçu des notions en matière de codage, d’impression 3D, entre autres. Ange Madjiobou, spécialiste en impression 3D de Caysti était formatrice. Elle revient sur la stratégie de travail.

« l’impression 3D est une technologie qui sert dans divers domaines notamment l’éducation, la santé, la construction etc. Alors avec les enfants nous avons essayé de réfléchir sur des objets qui pourraient soutenir l’action voire le mouvement collectif pour la protection de l’environnement. Nous avons ainsi pensé à une poubelle, une station de recyclage mais aussi un camion qui transporte les ordures des ménages vers les points de ramassage. Le lien entre les trois est assez simple. Une fois le tri bien fait dans les ménages grâce à la poubelle écologique, le camion peut venir ramasser les déchets et les conduire directement à la station de recyclage que nous avons constitué », a-t-elle dit.

Agés de 13 à 18 ans, ces adolescents ont travaillé sur des logiciels tels que abc code, Pychamp et Python. Les tout-petits quant  eux ont travaillé avec le langage de programmation conçu par Caysti sur le nom de abc code. L’intelligence artificielle était aussi l’un des modules de formation. Et dans l’entourage d’ Arielle Kitio,  présidente de Caysti, on estime que le futur concurrent de ChatGPT viendrait du Cameroun, plus précisément de Caysti.

Par Jean Materne Zambo

 

Burkina Faso : Une convention pour offrir à 2000 entreprises un site web standard et une adresse pro

[DIGITAL Business Africa] – Des passerelles de communication et d’acheminement de courriers pour 2000 entreprises. Condition pour stimuler la digitalisation de ces entreprises afin d’atteindre leur croissance et stabilité. Ça, la Maison de l’ Entreprise du Burkina Faso pour la promotion des Noms de Domaine et l’ Association Burkinabè des Domaines internet l’ont compris. Les deux entités ont signé une convention de partenariat MEBF/ABDI, le 20 juillet 2023. Elle obtient d’octroyer à chacune des 2000 entreprises bénéficiaires un site web standard : réalisation plus un  hébergement pendant un (01) an ; une (01) adresse de messagerie électronique professionnelle : création plus un hébergement pendant un (01) an.

Pour être éligible, les entreprises doivent deux conditions notamment : être une entreprise privée créée au Burkina Faso en 2023 ; souscrire à l’enregistrement d’un nom de domaine « .bf ». Les souscriptions en question se font en ligne via le lien suivant : https://vu.fr/HGWi. Cette synergie d’actions va permettre de doubler le volume du nom de domaine en « .bf » contenu dans le parc du registre internet du Burkina Faso.

A propos de l’ Abdi et de la MEBF

L’Association Burkinabè des Domaines Internet (ABDI) est une organisation de la société civile, à but non lucratif, créée par les acteurs du secteur des technologies de l’information et de la communication du Burkina Faso. Officiellement reconnue par le Gouvernement burkinabè le 19 juin 2018 sous le récépissé n° N00000431401, elle a pour mission de contribuer au développement de l’Internet. Par délégation de l’Autorité de Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), elle occupe la fonction d’opérateur du registre des noms de domaine de premier niveau « .bf » et assure ainsi la gestion de ce registre, la promotion de la migration des adresses IPv4 vers IPv6 et la gestion du fonds de soutien au développement de l’Internet au Burkina Faso.

La Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF) fait partie de l’environnement institutionnel d’appui au secteur privé. Créée en 2002 par l’Etat burkinabè, elle a pour mission de contribuer au développement du secteur privé en mettant à sa disposition une gamme de services d’information, de formations et d’appui-conseil en matière de création et d’exercice des affaires.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : Adinkra, Nkwa Tech Ltd et Clinic Home sont les trois vainqueurs de la 13ème édition du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM)

[DIGITAL Business Africa] – Le Grand Jury du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (Poesam) a donné son verdict ce 20 juillet 2023 à Douala au terme d’une session d’audition des 11 lauréats de la compétition qui récompense les meilleurs projets porteurs de solutions technologiques impactant positivement les populations d’Afrique et du Moyen-Orient. 11 porteurs de projets étaient en lice pour se départager les prix de l’étape camerounaise de cette compétition internationale.
Ce sont donc Adinkra Jeunesse d’Armelle Touko, « Clinic Home » de Philippe Ohandja Ayina et Nkwa Tech Ltd d’Ashangndowah Akwo qui ont respectivement remporté les premier, deuxième et troisième prix de l’étape camerounaise de ce prix international.Orange Cameroun dévoile les onze lauréats de la 13ème édition du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM)Orange Cameroun dévoile les onze lauréats de la 13ème édition du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM)
Orange Cameroun dévoile les onze lauréats de la 13ème édition du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM)
Constitué de cadres supérieurs d’Orange Cameroun et de représentants de la société civile, le grand jury chargé de la sélection des projets  a donc procédé ce jeudi 20 juillet 2023  dans les locaux du Orange Digital Center (ODC) de Douala, à l’audition des candidats, au vote puis à la remise des chèques récompensant les lauréats de l’étape qui leur ouvre la porte de la finale mondiale du Prix Orange de l’Entrepreneur Social pour l’Afrique et le Moyen-Orient (POESAM), en présence des développeurs, de quelques bloggeurs, ainsi que des proches et parents des héros de cette 13ème édition.Orange Cameroun dévoile les onze lauréats de la 13ème édition du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM)
Dans le jury, l’on pouvait noter la présence des personnalités comme Alain Blaise Batongue d’Orange Cameroun, Blaise Etoa de Société Génerale ou encore de Rebecca Enonchong d’Appstech.
Dans son propos, M. Alain Blaise Batongue, Directeur des Relations Institutionnelles et Règlementaires d’Orange Cameroun précise que « le POESAM s’inscrit dans une initiative de responsabilité sociétale pérenne pour une contribution à l’inclusion du numérique au service du développement économique et social de notre pays. Pour sa 13ème édition cette année, elle récompense les projets qui proposent des solutions technologiques visant à améliorer les conditions de vie des populations sur le continent africain et au Moyen-Orient ».
Des projets numériques s’adressant notamment au ‘bas de la pyramide’ (services bancaires mobiles, télémédecine, applications numériques pour l’éducation ou l’agriculture…), qui favorisent l’utilisation croissante du mobile et offrent des opportunités prometteuses en termes d’impact sociétal et environnemental.
D’après Alain Blaise Batongue, le Cameroun a été très souvent à l’honneur lors de la finale internationale avec des acteurs comme CAYSTI devenu aujourd’hui une référence pour les plateformes de contenus éducatifs ou l’AUI de Serge Njidjou, 1er prix de l’édition mondiale 2019  avec sa couveuse 100% made in Cameroun, ou encore ASSOM Emmanuel, avec le projet Ouicare, le carnet de santé électronique.
Orange Cameroun dévoile les onze lauréats de la 13ème édition du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM)
Pour cette 13ème édition, des 224 dossiers évalués, 11 ont été retenus pour aller challenger les champions des autres pays de la zone MEA (Middle East and Africa)  dont le Cameroun fait partie.Orange Cameroun dévoile les onze lauréats de la 13ème édition du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM)
Pour la cuvée 2023, on retrouve parmi  les lauréats :
•le projet Nkwa porté par Ashangndowah Akwo, Tech Ltd,  une application mobile permettant de gérer les dépenses et d’économiser de l’argent pour atteindre ses objectifs financiers.
•Le projet Dimoly qui est solution permettant de faciliter l’accès à une éducation de qualité dans les zones à risque porté par Javis Mbah,
•Le projet « The Health PAD » de Tagha Ghogomu Nchofon en course pour le 1er prix avec sa tablette médicale qui aide à la collecte et le stockage en temps réel des paramètres et données médicales du patient ;
•« Clinic Home » de Ohandja Ayina Philippe, un hôpital virtuel dédié à la médecine à domicile, de famille et la télémédecine permettant aux populations de toutes classes sociales d’accéder à des soins médicaux de qualité à moindre coût.
•La plateforme « Services for aged », la jeune Kamga Olivia se positionne pour faire le lien entre le personnel médical, paramédical, les agents d’entretien et les personnes âgées vivant en milieu rural..
un autre projet orienté très coloré éducation et citoyenneté, « Ecole des valeurs et de la mentalité » porté par Talla Isabelle est à la tête du projet présenté comme une plateforme destiné à dénouer les problèmes ambiants d’incivisme, de violence, de dégradation des mœurs au sein de la société,
« Mon Combi » initié par Nkameni Thierry est une solution numérique conçu pour offrir des services de rénovation et de construction à la population tout en professionnalisant le métier de technicien.
Ajuoza, l’application mobile pour retrouver les proches disparus créé par Djiofack Mefeza Ulrich permettra aux utilisateurs de retrouver leurs portés disparus ou en situation critique ainsi que les documents égarés.
•« Kiss and Go! »,   de Nwaha Patricia, envisage révolutionner la pratique du baby- sitting. son projet recense et sélectionne des maisons d’hôtes pour la garde d’enfants dans un cadre convivial et sécurisé.
Adinkra Jeunesse de madame Touko Armelle est une plateforme numérique d’abonnement aux livres africains pour enfants disponible via une interface web et une application mobile permettant de lire hors connexion.
•Mbas Samuel présentera au jury son projet Heldis, une application mobile de suivi des mouvements des enfants en vue d’assurer leur sécurité.
Le Prix Orange pour l’entrepreneur Social s’inscrit non seulement dans le cadre de la politique de responsabilité sociale d’Orange mais également dans la stratégie d’innovation qui fait d’Orange Cameroun aujourd’hui l’acteur incontournable de la transformation numérique au Cameroun avec des dispositifs innovants comme Orange Digital Center et les FabLab solidaires à travers lesquels elle marque sa volonté de rester au service du développement sociétal, économique et environnemental du pays.
L’égalité entre les femmes et les hommes faisant partie intégrante de la politique d’Orange, un Prix Féminin International a été instauré à l’initiative du Cameroun et adopté par toutes les filiales depuis 2020 afin de soutenir le dynamisme reconnu de la femme.
Soutenu par la Direction de la Diversité et l’Inclusion du Groupe Orange à près de 15 000 000 frs CFA sur le plan international et 1 000 000 frs CFA sur le plan national, ce prix récompense soit un projet porté par une femme, soit un projet proposant une solution technologique pour améliorer les conditions de vie des femmes (autonomisation des femmes, création ou préservation des emplois, collecte de données sur le genre, inclusion numérique et inclusion financière…).
Source: Orange Cameroun

Cameroun : Le Hackaton ED-Tech Feicom Unicef a ses lauréats

[DIGITAL Business Africa] – Le DG du Feicom, Philippe Camille Akoa, sait comment stimuler l’innovation  dans les Collectivités Territoriales Décentralisées. Et  Dominique Sydoine Ashanty de Schule Z – Africa, Nathalie Tekam, de Kebisu, toutes jeunes, sont parmi les lauréats du Hackaton organisé conjointement par le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale (FEICOM) et Unicef Cameroon. Et ce, dans le cadre du Programme de recherche et d’innovation ED-Tech Feicom Unicef lancé le 13 juillet 2023 dans la Commune de Garoua Boulai, région de l’ Est .

Les différents lauréats bénéficient d’un appui technique et financier. Kebisu, la plateforme de e.learning pourra par exemple contribuer à améliorer la qualité et l’accès à l’éducation pour environ 10 000 élèves de cinq communes de la Région de l’Est du Cameroun dans le cadre du programme ED-Tech Feicom Unicef dont les 04 composantes sont : Qualite et accès à l’éducation ; Innovation numérique et entrepreneuriat ; Gouvernance ; Mobilisation des ressources.

Schule Z- Africa, la plateforme qui offre aux élèves les compétences, soft skills et life skills, va pouvoir déployer au sein des CTD, les projets retenus dont le but est d’initier les jeunes à l’entrepreneuriat, au numérique et à l’innovation technologique dès le préscolaire, le primaire et le secondaire. Les startups en lice au Hackaton ED-Tech Feicom Unicef ont proposé des solution sur l’apprentissage et l’évaluation digitale, l’initiation à l’entrepreneuriat, l’e-gouvernance de l’éducation, l’engagement communautaire et la sensibilisation.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Le soutien des USA au programme ivoirien DigiFemmes pour l’autonomisation économique des femmes

[DIGITAL Business Africa] – La vice-présidente des USA, Kamala Harris, officialise son soutien à DigiFemmes. Deux sociétés américaines, dont Vista Bank Group, spécialisé dans le holding de services financiers et Cybastion, multinationale dédiée aux solutions de cybersécurité, ont annoncé, conjointement ce19 juillet 2023 qu’ils apporteront un soutien à l’association ivoirienne DigiFemmes. Cela, pour renforcer l’autonomisation économique des femmes, comme annoncé par la vice-présidente des USA Kamala Harris, le 29 mars 2023.

Une enveloppe de 100 000 millions de FCFA sera allouée, à cet effet, à DigiFemmes, ce programme social à fort impact initié et financé par l’USAID, le Millennium Challenge Corporation (MCC) et Microsoft. Cet argent servira à la formation et la certification de 2 000 femmes dans les villes suivantes telles que : Abidjan, Korhogo, Yamoussoukro, Bouaké, Divo, Gagnoa, Adzope, San-Pedro, Man & Dalo, de janvier 2024 à décembre 2026. Un moyen de promouvoir l’égalité de genres, selon la Vice-président des USA, Kamala Harris

« La mission de l’Initiative mondiale pour l’autonomisation économique des femmes est de promouvoir l’équité et l’égalité des sexes à l’échelle mondiale, avec un accent particulier sur l’Afrique. services et défier les normes sociales qui entravent l’autonomisation numérique des femmes. Grâce à la collaboration avec les gouvernements, le secteur privé, les fondations et les organisations multilatérales, nous cherchons à favoriser l’inclusion politique, économique et sociale des femmes, en nous appuyant sur nos initiatives et partenariats existants », a-t-elle dit.

A propos de DigiFemmes

Fondé en 2021, le programme vise à donner aux femmes entrepreneurs en Côte d’Ivoire les moyens de développer leurs entreprises en tirant parti des données et des compétences numériques. Le programme DigiFemmes aidera à combler les écarts existants entre les sexes en renforçant la capacité des femmes en Côte d’Ivoire à gérer et à développer des entreprises prospères en participant à l’économie numérique. Il soutiendra les PME féminines existantes dans leur parcours de croissance, créera un vivier solide de nouvelles PME et travaillera avec les parties prenantes de l’écosystème pour créer un environnement propice aux compétences numériques en Côte d’Ivoire.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Tchad : Une équipe de la B.M reçue à l’Arcep pour des échanges techniques à la préparation de la transformation numérique

[DIGITAL Business Africa] – Une équipe de la Banque mondiale, conduite par Audrey Ariss, Digital Development Specialist, était reçue à l’Arcep, le 11 juillet 2023. Cette mission avait pour objectif de poursuivre les échanges techniques sur la préparation de la transformation numérique au Tchad. La directrice générale Adjointe a fait savoir que la transformation numérique du Tchad fait partie des objectifs principaux que s’est assignée l’ Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (Arcep) avant de rassurer la Banque mondiale de son soutien total dans l’accomplissement de son projet.

Les hôtes du jour ont bénéficié de l’accueil chaleureux de la DGA de l’ Arcep, Arafa Adoum Hamat  et de ses proches collaborateurs, dont Ahmat Tidjani Moustapha Bechir, Directeur de Contrôle et Inspection et Madame Mariam Brahim Abdou, Directrice de la veille Technologique, des Études et Projets.

A propos du  projet d’accélération de la Banque mondiale au profit des pays d’Afrique Centrale

Le projet favorise l’accès inclusif à la connectivité haut débit via le renforcement du cadre réglementaire et institutionnel et la mise en place d’un marché du haut débit axé sur la concurrence. Plusieurs  pays en bénéficient depuis 2022, dont le Cameroun qui a reçu un financement de 62 milliards de FCFA. La même somme a été octroyée au Congo afin d’augmenter l’accès des populations mal desservies à l’Internet haut débit et améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés grâce au numérique.

Le projet est aligné sur les stratégies clés du gouvernement , dont le Plan national de développement du Congo (2022-2026), la stratégie nationale de transformation numérique Vision Congo Digital 2025 ainsi que l’initiative Économie numérique pour l’Afrique (DE4A) de la Banque mondiale qui soutient la mise en œuvre de la Stratégie de transformation numérique de l’Union africaine pour l’Afrique (2020-2030) – et les priorités de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’Ouest et centrale 2021-2025.

Par Jean Materne Zambo, source : Service com. Arcep

Burkina Faso : Le pool d’experts du ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques renforcé

[DIGITAL Business Africa] – Un profil qui certainement faire du bien au ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques. Le Docteur en Droit, Communications électroniques (2013-2017) Ibrahim Patrick Congo, d’abord nommé expert en Conseil des Ministres du 06 juillet 2023, a ensuite été installé ce 18 juillet 2023 au Secrétariat permanent de l’Innovation et de la Veille sur les Technologies émergentes du Numérique (SP/IVTEN). Il va contribuer à un encadrement juridique des domaines d’intervention du Secrétariat permanent, tels l’élaboration des stratégies, les réflexions sur la souveraineté numérique, la veille sur les technologies émergentes du numérique.

Le Dr Ibrahim Patrick Congo, s’est dit fier d’être choisi pour étoffer le pool des experts de SP/IVTEN avec son profil de juriste. Il a aussi promis d’ apporter son expérience à l’édification d’une transition digitale réussie dans notre pays. La cérémonie d’installation était présidée par le Dr Yaya Troaré. Les défis qui attendent le nouvel expert du Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques sont entre autres : l’élaboration des stratégies, les réflexions sur la souveraineté numérique, la veille sur les technologies émergentes. L’Inspecteur général des Services, Désiré Ouédraogo et le Directeur des Ressources humaines, Adama Sawadogo étaient présents.

Par Jean Materne Zambo, source: DCRP/MTDPCE

e-Administration : Louis-Marc SAKALA présente les fonctionnalités du site web de l’Assemblée nationale (www.assemblee-nationale.cg) et ses nombreux autres services numériques

[DIGITAL Business Africa] – Embarquée dans un programme de modernisation de son administration, l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement, a présenté mercredi 12 juillet aux députés réunis à l’hémicycle, son site Internet hébergé par l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) et surtout son système de messagerie professionnelle complètement étudié et mis en place par le Régulateur en tant que bras technique de l’État.

C’est à la faveur de la Journée du Numérique de l’Assemblée Nationale rehaussée de la présence de son Président, Isidore Mvouba, que ce processus qui intègre l’e-administration a été présenté. Deux députés membres du bureau ont donné les contours du contenu et de l’ergonomie du site Internet disponible à l’adresse www.assemblee-nationale.cg, avant que le Directeur Générale de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, dont l’institution a été sollicitée pour implémenter un ensemble d’outils dédiés, évoque l’hébergement à titre gracieux du site web au sein du Datacenter de l’ARPCE, le renforcement des capacités des députes à l’utilisation de l’outil informatique et la mise en œuvre d’un réseau intranet au bénéfice des députés et de l’ensemble des personnels de l’Assemblée Nationale.

Du haut de cette assemblée qui a affiché plein, le Directeur Général de l’ARPCE a rappelé l’importance pour une institution aussi importante que l’Assemblée Nationale d’opter pour des outils digitaux de communication et d’administration sécurisés, légaux et crédibles.

L’expertise sollicitée de l’ARPCE, a -t-il souligné, a permis d’héberger localement le site Internet au travers d’infrastructures sûres, et d’achever la mise en place d’une messagerie professionnelle en .cg dénouée de toutes ingérences possibles.

« La messagerie professionnelle déjà opérationnelle tient compte des questions de légitimité et de confiance. Les différents mails privés que nous utilisons à travers Gmail, Yahoo et autres se trouvent bloqués dans des serveurs basés à l’étranger capable d’être surveillés pour des raisons de sécurité. Lorsque nous utilisons un mail privé pour une utilité professionnel nous perdons en crédibilité. Cela montre notre ouverture à l’intrusion », a déclaré Louis- Marc SAKALA.

De manière précise, la technologie proposée par l’ARPCE est un système e-mail complet avec cryptage et authentification 2FA, la gestion des contacts, un calendrier, le partage de fichiers, des tâches et un chat accessible collaboratif, privé et sécurisé.

« Ce procédé est la première solution de messagerie et de collaboration au monde, à laquelle font confiance plus de 5 000 entreprises et clients du secteur public, et plus de 500 millions d’utilisateurs finaux, dans plus de 130 pays », a souligné Louis- Marc SAKALA.

Si le Directeur Général a rassuré de la disponibilité des équipes de l’ARPCE24H/24 et 7J/7 pour le renforcement des capacités des députés et du personnel de l’Assemblée Nationale, il a rappelé le rôle de son institution qui se positionne comme un acteur majeur pour accompagner les administrations dans la digitalisation pour un service plus rapide et de meilleures qualités pour les usagers.

C’est dans ce registre qu’elle accompagne la Direction Générale des Transports Terrestres et le Ministère de l’Économie et des Finances dans la digitalisation et le suivi et la traçabilité des recettes de l’État.

A la clôture de la Journée du Numérique, le Président de l’Assemblée Nationale, Isidore MVOUBA, félicitant l’ARPCE pour son expertise et sa diligence, a souligné que « la digitalisation de nos services permettra, en outre, d’assurer une plus grande visibilité de notre action et construire l’e-reputation de l’Assemblée Nationale ».

Pour marquer la parole à l’acte, Isidore MVOUBA a fait, depuis son ordinateur sur place, un mail test au 2 e Secrétaire de l’Assemblée Nationale, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, à partir de cette messagerie professionnelle déjà active.

A cette occasion, Chaque député a reçu de l’Assemblée nationale un ordinateur de dernière génération, don du Président de l’Assemblée Nationale, dans lequel est déjà configuré la messagerie professionnelle mise en place par l’ARPCE et un mot de passe provisoire que chacun devra modifier en toute confidentialité.

Source: ARPCE Congo

Arnaque en ligne/Cameroun : Louis Paul Motaze « signale » un faux message de chèques de gratification pour enseignants retraités de 2009 et 2010

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[DIGITAL Business Africa] – Le ministre des Finances met en garde contre un message en circulation sur les réseaux sociaux. Louis Paul Motaze vient de signer ce 18 juillet 2023, un communiqué réfutant le message qui invite les enseignants retraités des années 2009 et 2010 à se présenter dans les services financiers pour encaisser de prétendus chèques de gratification avant le 25 Août 2023.

Pour le patron du  ministère des Finances « il s’agit visiblement d’une opération de diversion visant des objectifs inavoués, et il a tenu à préciser que le message en question n’émane d’aucun service officiel relevant du Ministère des Finances ». D’où son appel à redoubler de vigilance. Pour toute information relative au ministère des Finances, suivez les différents canaux de communication ci-après : Ministère des Finances Cameroun (Page Facebook) ; https://www.minfi.gov.cm (site web), @minfi_cameroun (compte Twitter), contact téléphonique : 2 22 22 20 60.

Par Jean Materne Zambo

ARPCE Congo : L’internet mobile rapporte 4,739 milliards de FCFA en mai 2023, MTN leader avec 64% de parts du marché devant les 35 % d’Airtel

[DIGITAL Business Africa] – Un marché qui va croisant. L’internet mobile au Congo a généré rapporté au mois de mai 2023, un total de 4, 739 milliards de FCFA, soit une hausse de 16% par rapport à la même période en 2022. Information contenue dans un rapport publié par l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE), le 17 juillet 2023. Il en ressort que l’opérateur MTN est toujours leader du marché en termes de revenu, soit plus de 64% de parts de marché, presque le double des 35 % d’Airtel. De plus, le nombre d’abonnés en mai 2023 a augmenté de 0,4% soit 3,055 millions d’abonnés.

Le revenu des services mobiles avait enregistre une nette amélioration de sa croissance après une année 2020 marquée par la baisse des usages à l’étranger liée aux restrictions de déplacement au début la crise sanitaire. La faute à la Covid-19.  En chiffre, cela donne + 5 % en 2021 après + 0,8 % en 2020 et + 2,5 % un an auparavant. Selon le rapport, 2022, publié en mai 2023, les tarifs toutes technologies confondues sont en baisse. Les tarifs de MTN, (4G,3G et 2G) s’établissent à 0,94 F CFA/Mo, contre 1,72 F CFA/Mo en 4G pour Airtel. Quant à son concurrent Airtel, celui-ci affiche un tarif de 0,75 F CFA/Mo pour la 3G et la 2G. Et de préciser que le nombre d’abonnés prépayés représente 98,2% au mois de mai 2023. Pour 5,608 hbts, le taux de pénétration est de 54,0% (-0,7 point).

Par Jean Materne Zambo

Nécrologie : Le riche héritage que Pierre Ouédraogo nous lègue dans les TIC et les télécoms

[DIGITAL Business Africa] – Un visage important de l’Internet en Afrique nous a quittés, le 13 juillet 2023. Depuis lors, collègues et proches du digne fils du Burkina Faso, Pierre Ouédraogo, ne se sont toujours pas remis de sa disparition. L’ ex directeur de  la Francophonie numérique laisse derrière lui un héritage riche à la postérité. Et Dawit Bekele, Regional Vice-président – Africa, Icann, a bien conscience de cette énorme perte.

« C’était un grand leader technique qui s’est engagé à s’assurer que ses connaissances et sa passion pour l’internet soient transmises aux jeunes Africains. Il s’est particulièrement intéressé à l’Afrique francophone, qui avait besoin d’un soutien plus important que le reste de la région. Plus récemment, il a créé l’École francophone de la gouvernance de l’internet, qu’il a promue avec sa passion habituelle », a-t-il témoigné.

La Camerounaise Me Balbine Manga, spécialisée sur les questions du numérique y voit une figure emblématique du numériquede la première heure.

« Pierre Ouédraogo était l’un des précurseurs et défenseurs de l’Internet et du numérique en Afrique francophone. Il a d ailleurs été Directeur de la francophonie Numérique. Je garde de lui le souvenir d’un père toujours avenant et à l’écoute. Très accessible, il a pu créer une relation spéciale avec chacun d’entre nous . La communauté internet mondiale et Africaine perd un maillon important. Nous prions pour que son âme repose en paix », a-t-elle témoigné.

La Cybersécurité, l’un des points sur lesquels « l’ homme intègre », Pierre Ouédraogo s’est appuyé également pour se faire un nom en Afrique et dans le monde. Il est fondateur et membre du bureau d’AfricaCERT, le Forum africain des Equipes de Réponse aux Incidents informatiques, qui vise à proposer des solutions aux défis de la santé Internet dans l’écosystème Internet. Ce n’est pas  tout ! Pierre Ouédraogo a représenté la Francophonie dans le groupe de haut niveau de l’UIT pour l’agenda mondial de la cybersécurité. Pierre Ouédraogo était membre de l’Impact (international multilateral partnership international cyber threats) de l’UIT, mise en place de l’Afripki (réseau africain pour les infrastructures à clés publiques) pour la sécurité des transactions électroniques en collaboration avec la CEA et l’ANCE (Tunisie).

S’il y a quelqu’un qui a bien milité pour une introduction des langues africaines dans internet, c’est bien Pierre Ouédraogo. Un combar qui lui a conféré une place de membre du consortium Unicode (chargé de la codification des caractères pour leur usage dans l’informatique), initiation du réseau Afrilangues network. Sans oublier son statut de membre fondateur du MINC (Multilingual Internet Names Consortium), ou encore du Comité de pilotage du projet Unicode IDN Africa t, coorganisateur avec l’Unesco de la conférence thématique SMSI sur le multilinguisme et l’accès de tous au cyberspace à Bamako (2005).

Pierre Ouédraogo peut avoir un doux repos, sachant qu’en sus de son œuvre ci-dessus mentionnée, il était membre fondateur d’un certain nombre d’ organisations régionales africaines. Notamment, AFRINIC (African Regional Registry for IP addresses), AFTLD (African Association of country code top level domain) et AFNOG (African Network Operators Group), administrateur technique du .BF (nom de domaine national du Burkina Faso). Par ailleurs, il a contribué à la mise en place du premier registre internet local pour les adresses IP en Afrique de l’Ouest avec le RIPE NCC à l’ Onatel (Burkina Faso opérateur historique).

Des faits d’armes qui ont été salués au point de recevoir, en 2012, le John Postel Award décerné par l’internet Society ( Isoc) pour la contribution au développement de l’internet en Afrique.

Homme de terrain

Plus de trente ans de carrière font de lui un acteur incontournable des TIC et des Télécommunications. Il  était Gérant du Cabinet TSI (Technologies et services pour l’innovation) à Ouagadougou (2015). Entre 2011 – 2014 c’est en tant que Consultant international Gouvernance, cybersécurité et systèmes d’information qu’il va servir son pays.

Un poste précédé par ceux de Directeur de la Francophonie numérique à l’OIF à Paris (2008 – 2010) ; Chef de la Division Achats et Services Généraux au sein de la Direction de l’administration et des Finances de l’OIF à Paris (2003 – 2008) ; Responsable de programmes Société de l’information à l’IFN (Institut de la Francophonie Numérique), qui est un organe subsidiaire de l’Organisation
internationale de la Francophonie (OIF) à Bordeaux puis à Paris, France (1998 – 2003) ; Responsable du Centre Serveur de l’INTIF (Institut francophone des technologies de l’information et de la formation) de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Bordeaux, France (1996 – 1998) ; Expert du gouvernement du Burkina Faso pour les stratégies des inforoutes et les instances francophones (Conférence ministérielle sectorielle de la Francophonie sur les inforoutes à Montréal en 1997 et ses réunions préparatoires) (1996 – 1998)

Pour ce qui est des projets pilotés par l’homme, l’on se souvient bien de celui relatif à l’ Internet de l’Office National des Télécommunications, Ouagadougou (Burkina Faso), chargé de la mise en place du nœud national internet et de l’introduction des technologies internet au Burkina Faso (1996 – 1998), où il fut chef du projet. Pierre Ouédraogo sera même Chef du Département des Services Informatiques de l’Office National des Télécommunications, Ouagadougou (1988 – 1992), ainsi que Adjoint au Chef du Centre National de Réparation des matériels électroniques (Office National des Télécommunications), Ouagadougou (1983 – 1987), entre autres.

Pierre Ouédraogo c’est aussi l’un des compagnons d’armes du feu Capitaine Thomas Sankara. Colonel à la retraite, il a servi à l’armée de l’air (spécialité électronique aviation). Cet ingénieur en télécommunications a occupé divers postes de responsabilités à l’Onatel et à l’Organisation internationale de la Francophonie comme directeur de la Francophonie numérique. Pierre Ouédraogo était le président du Comité international du mémorial Thomas Sankara.

Par Jean Materne Zambo

« Dans le mood d’un leader », le programme d’Orange Cameroun qui fait rêver les jeunes

(Orange Cameroun) – Dans le cadre du lancement de sa campagne pour les vacances, Orange Cameroun souhaite renouveler ses engagements envers la jeunesse camerounaise. Pour cette édition, la marque offre l’opportunité à tous les jeunes du Mboa d’être dans le bon mood.

Parmi les nombreuses activités prévues pour ces vacances, Orange Cameroun lance le programme tant attendu intitulé “Dans le mood d’un leader”. Ce programme offre aux jeunes l’opportunité de devenir manager chez Orange Cameroun pendant une journée. Vivre le quotidien d’un leader, être dans son état d’esprit, recevoir ses conseils et vivre une expérience exceptionnelle.« Dans le mood d’un leader », le programme d’Orange Cameroun qui fait rêver les jeunes

Tous les jeunes motivés, qui ont de grands rêves, sont invités à participer à cette activité.

Toutes les directions d’Orange Cameroun ouvriront leurs portes aux jeunes durant le programme.

Pour souscrire c’est simple :

Va sur Orange Pulse dès maintenant et tente de gagner ta place pour intégrer

Une des Directions d’Orange Cameroun.

Pour s’inscrire bien vouloir suivre ce lien :

https://bit.ly/43n0pQU

Bonne chance à tous !

Maroc : 40.354 entreprises créées à fin mai, les TIC représentent 2,59%, selon l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale

[DIGITAL Business Africa] – Au Maroc, les cinq premiers mois de l’année 2023 sont marqués par la volonté d’entreprendre. C’est ce que l’on peut retenir des statistiques publiées ce 15 juillet 2023 par l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). L’Organisme public renseigne que près de 40.354 entreprises ont vu le jour au cours des premiers cinq mois de cette année 2023. Selon la source, ces créations d’entreprises sont réparties entre les personnes morales (27.336) et les personnes physiques (13.018).

Ces entreprises, dont 62,5% sont des sociétés à responsabilité limitée à associé unique (SARLAU), œuvrent majoritairement dans le secteur du commerce, avec un pourcentage de 35,89%, mais aussi dans le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) (18,45%), des transports (9,20%), des industries (6,83%), des hôtels et restaurants (6,37%), du secteur des Technologies de l’information et de la communication (2,59%), de l’agriculture et pêche (2,29%) et des activités financières (1,14%), explique le tableau de bord de l’OMPIC.

La région de Casablanca-Settat s’accapare 11.305 entreprises, devant Tanger-Tétouan-Al Hoceima (5.472 entreprises), Rabat-Salé-Kénitra (5.438), Marrakech-Safi (3.793), Fès-Meknès (3.084), Souss-Massa (2.625), l’Oriental (2.178), Laâyoune-Sakia El Hamra (1.885), Béni Mellal-Khénifra (1.439), Drâa-Tafilalet (1.128), Dakhla-Oued Eddahab (954) et Guelmim-Oued Noun (433).

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Transformation digitale : 50 jeunes Burkinabè édifiés sur les enjeux et opportunités lors de la 10e édition de la  journée de l ’entrepreneuriat

[DIGITAL Business Africa] – La transformation digitale était au cœur de la 10 édition de la journée de l’entrepreneuriat, organisée par la JCI, ce 15 juillet 2023. La Jeune Chambre internationale a choisi comme thème à cet événement, la « Transformation digitale pour le monde entrepreneurial ». Placée sous le parrainage de Bili Édouard Tieno, directeur marketing et du développement commercial de la télévision BF1, cette édition de la grand’messe de l’entrepreneuriat s’est donné l’objectif d’informer et d’outiller les jeunes entrepreneurs Burkinabè sur les différents outils numériques qui pourraient leur être utiles.

A en croire le parrain Bili Édouard TienoBili Édouard Tieno, « Il existe des contraintes auxquelles il faut faire face pour permettre une bonne transformation digitale. Le digital aujourd’hui permet d’optimiser les processus internes de l’entreprise tout en engageant moins de ressources qu’auparavant ; de repousser les frontières ; de créer de nouvelles opportunités, de connecter les entrepreneurs du monde entier et d’accroître leur efficacité auprès de leurs clients ».

Bili Édouard Tieno animait ainsi un panel sur les avantages et les défis de la transformation digitale pour les PME. Dans l’ensemble, les participants ont reçu des enseignements sur la transformation digitale pour les PME, l’utilisation de l’intelligence artificielle, la publicité sur Facebook, le e-commerce, le copywriting, la création client via les réseaux sociaux et le marketing digital.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : La ministère de la justice ouvre la page de la digitalisation

[DIGITAL Business Africa] – Le personnel du ministère de la Justice renforce ses connaissances sur la digitalisation. L’on devrait s’attendre davantage à une dématérialisation des procédures judiciaires et à la promotion du numérique dans les centres de détention. Un séminaire de formation en la matière a été organisé cette mi-juillet 2023 à l’instigation du ministre de la Justice du Sénégal, Ismaila Madior Fall et elle rentre dans le cadre de la stratégie de développement du numérique.

« Cette formation est une belle opportunité pour sensibiliser les acteurs et usagers dans le pilotage de la transformation numérique du service public de la justice à travers la dématérialisation totale des procédures civiles et pénales , le renforcement des systèmes d’information de l’administration pénitentiaire et de la protection judiciaire et sociale » a t-il dit.

Un programme de développement du numérique, baptisé « SN2025 », a été élaboré en 2016 et adopté 2020 pour créer quelque 140.000 emplois directs et indirects et généraliser l’usage du numérique au Sénégal à l’horizon 2025. Au-delà de rompre avec la paperasse en son département, Ismaila Madior Fall veut également obtenir un véritable service public numérique de la justice qui sera profitable à l’ensemble des acteurs et usagers de la justice .

Par Jean Materne Zambo

RD Congo: Un logiciel de suivi de la paie des enseignants opérationnel

[DIGITAL Business Africa] – La République démocratique du Congo apporte plus de transparence dans le mode de rémunération de ses enseignants. Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a lancé officiellement l’outil numérique de suivi de l’effectivité de la paie des enseignants, le 10 juillet 2023. C’est un logiciel développé par la Drection nationale de Contrôle et Culte d’Enseignements (Dinacope), qui dorénavant, permettra à l’enseignant de suivre les mouvements relatifs à son traitement financier. L’adresse de la plateforme est www.dinacoperdc.com. Un satisfecit pour l’ Etat du Congo, exprimé par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde

« C’est avec satisfaction que j’ai suivi la présentation de l’outil numérique de suivi de l’effectivité de la paie des enseignants et des frais de fonctionnement alloués aux écoles publiques et aux bureaux gestionnaires. Ici je voudrais remercier le Ministre pour être allé loin et ça m’a permis à découvrir non seulement l’outil qui est à l’ordre du jour, mais aussi les autres applications », a-t-il dit.

La cérémonie de lancement officiel a aussi connu la présence du ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique, le Pr Tony Mwaba Kazadi, des partenaires éducatifs, des hauts cadres du pays et du sous-secteur de l’éducation.

Le ministre de l’EPST a, pour sa part, révélé au chef du Gouvernement les maux qui rongent son sous-secteur dans le cadre de la plaie des enseignants, lesquels maux sont occasionnés par les différents opérateurs de paie.

« Pour pallier efficacement ce déficit d’informations sur le déroulement de la paie, le ministère de l’EPST s’est engagé afin d’identifier, non seulement, les causes qui sont à la base de toutes ces difficultés, mais aussi et surtout, les structures qui interviennent dans le processus de la paie des enseignants, afin d’y orienter les actions correctrices appropriées », a expliqué Tony Mwaba.

Bien avant cet outil, le Vice-premier ministre et ministre de l’Economie, Vital Kamerhe, procédait au lancement officiel de la plateforme de « Géolocalisation des établissements scolaires publics et privés sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo », le 29 mai 2023 à Kinshasa. Le procédé électronique permet de positionner ou de localiser avec précision, le lieu d’implantation des établissements scolaires avec leurs coordonnées géographiques, leurs photos, assorties de leurs informations administratives

Par Jean Materne Zambo

Startups technologiques : En Afrique, leur financement baisse de 54 %, selon la plate-forme de présentation en ligne MAGNiTT

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[DIGITAL Business Africa ] –
L’appui financier au startups technologiques africaines est en nette baisse. Au premier trimestre 2023, la société de recherche MAGNiTT observe 54% de financements. Les sociétés de capital-risque ont investi 951 millions de dollars dans l’écosystème technologique africain toujours au premier trimestre de cette année 2023. Alors qu’en 2022, le financement total investi dans les startups technologiques du continent africain atteint de 6,5 milliards de dollars, selon le site afriquelatribune.fr. Même si nous n’en sommes qu’au premier trimestre de l’année, il est évident qu’ au terme de l’année, le fossé ne sera pas comblé.

Comme toujours, Le « Big Four » (Nigeria, Afrique du sud, Égypte et Kenya) confisquent les financements, le Nigeria en tête. En 2022, par exemple, la part de ces quatre pays dans les levées de fonds en valeur s’est établie à 80,8% en 2022 contre 92,1% en 2021. L’accent mis sur le soutien aux jeunes entreprises est une stratégie pour les investisseurs et décideurs pour stimuler la croissance et soutenir les entreprises émergentes dans l’écosystème technologique africain.

L’on ne saurait parler de fintech sans évoquer les transactions conclues. Eh bien, au premier trimestre 2023, on observe également une diminution de 50 %, avec seulement 15 sorties enregistrées.
Ainsi, le Nigeria occupe-t-il, au premier trimestre 2023, la première marche en terme de volume de transactions, suivi du Kenya et de l’Afrique du Sud. Tandis que l’Égypte s’est classée en tête du continent en termes de valeur de transaction grâce à l’accord de 260 millions de dollars de MNT Halan, premier prêteur égyptien aux personnes non bancarisées

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Les opérateurs Télécoms ont trois mois pour identifier tous les souscripteurs à un abonnement

[DIGITAL Business Africa] – Le phénomène de cartes SIM anonymes au Maroc vit peut-êtres des moments de gloire. Les opérateurs télécoms sont tenus d’identifier tout souscripteur à un abonnement à leurs services, d’ici trois mois. Résolution prise par l’ Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) et réitérée par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour. Elle Intervenait lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, du 11 juillet 2023.

« Toute personne physique ou morale peut bénéficier, à sa demande, d’un abonnement aux services offerts par les exploitants des réseaux publics de télécommunications, conformément à l’article 23 de la loi n° 24.96 relative à la poste et aux télécommunications telle qu’elle a été modifiée et complétée », a indiqué Ghita Mezzour.

Les exploitants des réseaux publics de télécommunications ont donc l’obligation de mettre à jour la base de données de leurs abonnés et la rendre plus fiable et crédible. Ainsi, chaque numéro d’abonné activé comportera désormais les renseignements nécessaires, à savoir le nom, le prénom, le numéro de la carte nationale d’identité (CNI) du et la date de souscription du contrat. Madame le ministre Ghita Mezzour a auusi prévenu qu’il incombe au seul opérateur télécoms d’identifier les clients ayant acheté une carte SIM auprès des distributeurs, revendeurs ou agents commerciaux.

Par Jean Materne Zambo

Formation : L’ IA et la désinformation au cœur du Forum médias et Développement, Blaise Pascal Andzongo d’Eduk-Média s’illustre

[DIGITAL Business Africa] – Le Forum médias et Développement a pris ses quartiers à Paris, depuis le 11 juillet 2023. D’une durée de trois jours, l’initiative du groupe CFI vise à outiller les participants pour produire une information fiable, indépendante et de qualité à l’heure de la désinformation et de l’Intelligence artificielle. D’où le slogan de l’édition 2023 : « Mieux informer demain ». Le PDG de Canal France International,  Agence française de Développement médias, Thierry Vallat est le coordonnateur dudit forum.

Parmi les 300 journalistes et activistes de l’information des 45 pays ( francophones, Anglophones et Arabes) présents aux assises, un Camerounais, Blaise Pascal Andzongo, président d’Eduk-Média, s’est illustré. Il a participé au panel « L’enjeu de la massification de l’ Éducation aux médias et à l’informations ( EMI) ». L’objectif, dit-il sur son compte Facebook, « était de convaincre les décideurs scolaires et de former les formateurs pour essaimer et s’adapter localement aux spécificités linguistiques et culturelles ».

Le Forum médias et Développement cherche aussi, selon Thierry Vallat, PDG de CFI, à faire avancer la réflexion sur la corrélation entre les médias et le développement, d’échanger les bonnes pratiques, les idées et surtout d’identifier des propositions concrètes réalisables à court et moyen terme. Suivez le lien https://forum.cfi.fr pour suivre en direct les conférences quotidiennes, dès 14h TU.

Ce forum médias et développement à presque les mêmes apparences que celui de Ouagadougou, tenu du 11 au 13 septembre 2008. Le premier forum international  Média et développement était organisé par la Commission de l’Union africaine et la Commission européenne en association avec l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Commonwealth et la Comunidade dos Países de Língua Portuguesa. Lui également avait regroupé des professionnels du journalisme, des représentants de la société civile et des décideurs politiques venus des continents africain et européen.

Par Jean Materne Zambo 

Sénégal : Moussa Bocar Thiam condamne le Factcheking réalisé par France 24 sur les récents heurts 

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique était l’invité de l’émission « Info matin » sur TFM, ce lundi 10 juillet 2023. S’ exprimant à la fois en français et en Wolof (langue parlée au Sénégal et en Mauritanie), Moussa Bocar Thiam est revenu sur de violents incidents qui ont émaillé la stabilité sociale au Sénégal ces derniers temps. Sur la toile, des images de confrontation entre policiers et manifestants étaient relayées. D’après les autorités sénégalaises, indique France 24, les heurts ont fait 16 morts et environ 500 arrestations, jusqu’au 03 juin 2023.
Seulement des images montrant des policiers interpellant des personnes en civil, munies d’armes à feu, ont interpellé.

Pour certains, il s’agissait des manifestants et pour d’autres, des policiers déguisés pour faire croire à l’opinion que les manifestants attaquent les Forces de l’ordre avec des armes a feu. Comme dans leur mission de vérifier les faits avec une viralité établie sur les réseaux sociaux, « les observateurs » de France 24 ont diffusé une enquête qui n’a pas semblé plaire aux autorités sénégalaises.

Pour Moussa Bocar Thiam, le support médiatique France 24 met en danger la sécurité de l’ Etat sénégalais de part sa manière de traiter l’information. Il déplore le fait que la chaîne ait réalisé cette enquête appelée  Factcheking, entendez verification des faits,  pour le seul but de « décrédibiliser la communication de la polie nationale ». A quoi les journalistes sur le plateau ont répliqué d’une même voix : « c’est leur travail. Ils sont libres ».

Mais le ministre de Communication et de l’Economie numérique a insisté en disant que « les observateurs » de France 24 ont utilisé les images disponibles sur les réseaux sociaux pour en faire des montages. Avant de rappeler que lorsqu’il s’agit des incidents similaires en France, la même chaîne, c’est-à-dire France 24, exhorte les internautes à plus de vigilance quant aux images en circulation sur les réseaux sociaux.  Moussa Bocar Thiam rassure aussi que la presse a le droit de mener les enquêtes tout comme le gouvernement a aussi le droit de garder le pays dans le calme. Le ministre a rappelé que la presse au Sénégal est libre. Celle-ci n’étant pas absolue mais encadrée pour des raisons de sécurité et d’ordre public.

Par Jean Materne Zambo, source : info matin du 10 juillet 2023 sur TFM