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Cameroun : L’ ART pense à une stratégie nationale de protection des consommateurs

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Agence de Régulation des Télécommunications, toujours aux cotés des consommateurs pour  une protection efficace de leurs données. L’ ART, en dehors de ses quatre délégations, de son call center ( numéro vert 1515), chargés de sensibiliser les consommateurs, entend mettre sur pied une stratégie nationale de protection des consommateurs. C’est ce qui ressort de son programme Fréquence du régulateur des Télecoms de ce mois de novembre 2023, diffusé sur les antennes du postes national ( 88.8).

L’un des axes principaux de cette stratégie est bien entendu la sensibilisation des consommateurs à toutes les dispositions à prendre en cas d’ abus. Intervenant dans le cadre de ce programme  radiophonique,  le Chef de Division des Affaires Juridiques et de la Protection du Consommateur, Gilles Fabrice Zoh Ondo, a rappelé la procédure classique d’une plainte déposée à l’ ART par un consommateur.

« Lorsque nous recevons les plaintes, nous saisissons l’opérateur concerné pour qu’il réagisse afin de donner les éléments de réponse pour satisfaire le consommateur. Si la solution  à l’amiable n’est pas trouvée, le Comité devra statuer pour pouvoir rendre une décision. Et cette décision est susceptible de voie de recours devant les juridictions administratives ». Et d’ajouter : « En cas d’insatisfaction du consommateur, il peut aussi se retourner vers les juridictions de droit commun pour pouvoir obtenir satisfaction ».

Les plaintes reçues à l’ ART ont pour la plupart pour objet, la suspension abusive des modules SIM, la soustraction des fonds par mobile money, selon Gilles Fabrice Zoh Ondo.

Risques pour les abonnés non identifiés

Le gouvernement du Cameroun a mis en place une réglementation qui concerne l’identification. A cela s’ajoutent les cahiers des charges des opérateurs, qui devraient identifier leurs abonnés au moment de l’attribution de la carte SIM à chaque abonné. Mais, il se trouve que certains abonnés ne sont pas dûment identifiés. Ils le sont à partir des pièces de tierces personnes. Généralement, c’est sur le bas côté de la chaussée que l’on acquiert une carte SIM déjà identifiée à un autre nom.

Ce genre d’abonnés courent le risque qu’on suspende leurs lignes en cas de contrôle. Mais pas que; l’abonné peut être englué dans une histoire dont il ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants, précise le Chef de Division des Affaires Juridiques et de la Protection du Consommateur, Gilles Fabrice Zoh Ondo.

En ce concerne l’identification des mineurs, la réglementation a prévu que le mineur doit se faire identifier en présence d’un parent ou d’un tuteur. Lequel parent ou tuteur doit avoir l’acte de naissance de l’enfant. Il est ainsi identifié sous couvert d’un parent et non d’un tuteur.

Par Jean Materne Zambo source : fréquence du régulateur des Télecoms, édition de novembre 2023 sur le poste national de la CRTV (88.8)

Le Top 100 des leaders et entrepreneurs d’Afrique francophone les plus influents sur les réseaux sociaux [Classement]

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Le Top 100 des leaders et entrepreneurs d’Afrique francophone les plus influents sur les réseaux sociaux [Classement]

[DIGITAL Business Africa] – Favikon, startup spécialisée dans l’analyse des réseaux sociaux, et l’agence de communication 35°Ouest implantée en Côte d’Ivoire (filiale de 35°Nord) ont dévoilé ce 30 novembre 2023 à Abidjan en Côte d’Ivoire, le Top 100 des leaders et entrepreneurs d’Afrique francophone les plus influents sur les réseaux sociaux. Pour les initiateurs de ce classement, cette initiative vise à mettre en lumière l’impact de ces business leaders dans le paysage numérique africain.

Au sommet de la liste, le Camerounais Philippe Simo d’Investir est largement en tête de ce classement avec un score de 240. Il est suivi de la Marocaine Nezha Alaoui (181) et de l’Ivoirienne Edith Brou Bleu (165).

Le top 05 du classement


Mêlant conseils et innovation, proximité et pédagogie, plaidoyer et engagement, ils produisant un contenu utile, éditorialisé et à forte valeur ajoutée pour leurs communautés respectives n’hésitant pas à assumer le statut inspirant de rôle modèle, pour la jeunesse notamment. Au niveau de la représentation nationale, les trois pays les plus présents dans ce classement sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la République démocratique du Congo.

Le top 100 du classement

Outre leur notoriété ou leur popularité, ces leaders et entrepreneurs mis en avant dans ce classement incarnent souvent un succès professionnel, une réussite dans le monde de l’entreprise ou une présence forte dans le débat d’idées. Ils contribuent ainsi de façon significative à l’essor du continent et à l’appropriation d’un narratif Made in Africa.

Le classement analyse la présence et l’influence de ces leaders sur Instagram, TikTok, YouTube, X (ex-Twitter) et LinkedIn, excluant Facebook selon la méthodologie Favikon. Le « score d’influence », allant jusqu’à 100, évalue la performance sur chaque réseau social via des indicateurs tels que la taille de l’audience, la croissance du compte et les niveaux d’engagement. Favikon propose également un « score d’autorité » global, prenant en compte des critères qualitatifs comme la présence active sur plusieurs plateformes, divisé en dix niveaux d’influence pour une évaluation complète de la notoriété de ces personnalités.

« Ce classement inédit met en lumière le pouvoir des réseaux sociaux comme outils de puissance et d’influence. Ils viennent promouvoir des plaidoyers, renforcer la notoriété de marques ou déployer des stratégies d’entreprise sur le continent, et in fine contribuer activement à son essor. Nous sommes dans une ère numérique en constante évolution, il est donc impératif pour un leader d’adapter son approche de la communication en favorisant une proximité renforcée avec ses clients et ses partenaires », explique Xavier Kreutzer, Directeur digital de 35°Nord.

« Le Top 100 Favikon & 35°Ouest reflète la dynamique économique de la région et met en lumière des personnalités qui, grâce à leur présence digitale, contribuent à redéfinir les normes et à inspirer les futures générations d’entrepreneurs en Afrique francophone. Nous sommes ravis de jouer un rôle dans la reconnaissance de ces figures incontournables qui balisent le futur économique du continent », ajoute Elodie Filopon, Directrice de 35°Ouest.

« Nous sommes ravis de dévoiler ce Top 100 en partenariat avec 35°Ouest. Après nos récents succès en Europe, cette initiative met en avant le dynamisme de l’influence digitale sur le continent africain à travers des leaders économiques qui inspirent par leur approche innovante de la communication », conclut Jeremy Boissinot, Fondateur et CEO de Favikon.

Le classement est également accessible sur la plateforme Favikon

À propos de Favikon 

Favikon est reconnu comme l’outil incontournable pour analyser l’influence des personnalités sur les réseaux sociaux. En s’appuyant sur des données purement quantitatives, cette startup française s’est positionnée comme un leader en fournissant des réponses concrètes à une question devenue cruciale dans nos sociétés actuelles : celle de l’impact des influenceurs sur les réseaux sociaux.

À propos de 35°Ouest 

Fondée en 2020 à Abidjan (Côte d’Ivoire), 35°Ouest est la filiale ouest-africaine de 35°Nord, agence de référence en communication et stratégie d’influence spécialisée sur l’Afrique. L’agence accompagne ses clients dans la construction de leur plaidoyer, le renforcement de leur notoriété et la promotion de leurs intérêts.

Adossée à un groupe international, 35°Ouest assure à ses clients une solide expertise africaine et offre les meilleurs standards internationaux dans ses métiers : médias et opinion publique, stratégie numérique et affaires publiques. En novembre 2021, 35°Nord a rejoint le groupe Forward Global, qui conçoit et opère des services et des technologies dédiés aux risques numériques, économiques et informationnels.

Par DIGITAL BUSINESS AFRICA. Source: 35°Ouest 

Comment l’ARTP défend les intérêts du Sénégal à la CMR-23 de Dubaï

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ARTP-A-DUBAI
ARTP-A-DUBAI

[DIGITAL Business Africa] – Le Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des PostesAbdou Karim SALLparticipe à la Conférence mondiale des radiocommunications de 2023, plus connue sous le vocable de CMR-23 dans le jargon des TIC.

La rencontre qui s’étale sur plusieurs semaines se déroule présentement à Dubaï, la belle capitale des Émirats Arabes Unis.

Abdou Karim SALL est accompagné de ses collaborateurs en charge notamment du volet Radiocommunications à l’ARTP.
Ces derniers qui prennent part aux travaux techniques journaliers ont pour principale mission de défendre les intérêts et positions du Sénégal en matière de gestion des fréquences au niveau mondial.

Avec l’avènement de la 5G, l’attribution des bandes de fréquence réservées à cette technologie de la 5ème génération sera, sans nul doute, la priorité des priorités pour les ingénieurs de l’ARTP présents à Dubaï.

Le DG de l’ARTP, en marge des ateliers de ce lundi 27 novembre 2023, qui se déroulent dans l’enceinte du mythique et imposant centre des conférences « World Trade Center » de Dubaï, a par ailleurs eu un entretien fructueux avec M. Aliyu Yusuf Aboki, Secrétaire exécutif de l’ARTAO.

CMR-23 : Abdou Karim SALL conduit une délégation de l’ARTP à Dubaï

Au centre des discussions entre les deux hommes, la prochaine élection de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique de l’Ouest, prévue en mars 2024.

Les conférences mondiales des radiocommunications (CMR) ont lieu tous les trois à quatre ans. « Elles ont pour tâche d’examiner et, s’il y a lieu, de réviser le Règlement des radiocommunications, traité international régissant l’utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites des satellites géostationnaires et non géostationnaires », peut-on lire sur le site de l’Union Internationale des Télécommunications.

Selon les textes de l’UIT, les CMR peuvent réviser le Règlement des radiocommunications et tous les plans connexes d’attribution et de mise à disposition de fréquences.

Et ce n’est pas tout, elles ont aussi la prérogative de traiter toute question de radiocommunication à caractère mondial, mais aussi donner des instructions au Conseil de réglementation des radiocommunications et au Bureau des radiocommunications et, par la même occasion, examiner leurs activités.

Enfin, ce rendez-vous détermine les questions à étudier par l’Assemblée des radiocommunications et ses groupes d’étude en vue des futures conférences sur les radiocommunications.

La délégation sénégalaise est suffisamment outillée pour se tirer d’affaires à l’issue des travaux.

DBA, Source : ARTP

Cameroun : MTN et IWF lancent « Protect Child Online », un programme de protection des enfants en ligne

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[DIGITAL Business Africa] – La fondation MTN Cameroon rejoint le gouvernement du Cameroun dans sa mission régalienne de protéger les enfants en ligne. L’opérateur de télécommunications et Internet Watch Foundation (IWF) ont lancé, cette fin du mois de novembre 2023, un portail web permettant aux personnes vivant au Cameroun de signaler des abus sexuels sur les enfants, en ligne. La passerelle de dénonciation est cette adresse : https://mtn.cm/foundation/protectchildonline/. La plateformea été mise en ligne  dans le cadre du programme Protect Child Online.

L’ Internet Watch Foundation  est un organisme de bienfaisance mondial enregistré  basé à Cambridge , en Angleterre. L’organe a pour mission de  minimiser la disponibilité du contenu d’abus sexuels en ligne, en particulier des images et des vidéos d’abus sexuels sur des enfants hébergées partout dans le monde.  IWF enquêtera ainsi sur tous les rapports et veillera à ce que les cas confirmés de contenu d’abus sexuels sur des enfants sur Internet soient supprimés à la source. La Fondation MTN Cameroon semble avoir trouvé le partenaire idéal pour combattre la cybercriminalité orientée vers les enfants.

« Au Cameroun, comme dans de nombreux autres pays, la protection des enfants contre les dangers potentiels des services en ligne est devenue une priorité absolue. MTN a une approche de tolérance zéro face à la maltraitance et à toutes les formes d’abus et d’exploitation des enfants », indique le groupe MTN. Le programme Protect Child Online a été dévoilé au cours d’une causerie éducative avec plus de 300 élèves de la ville de Garoua, région du Nord. C’était à la faveur de la première édition des journées nationales de cybersécurité organisées par madame le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun,Minette Libom Li Likeng.

Pour rappel, le Chef de l’ Etat du Cameroun, S.E Paul Biya, a promulgué la loi n° 2023/009 du 25 juillet 2023 portant charte de protection des enfants en ligne au Cameroun. Elle assure la prévention des infractions contre les enfants en ligne à travers la mise à contribution des pouvoirs publics et du secteur privé pour rendre le cyberespace national plus sécurisé pour les enfants.

Par Jean Materne Zambo, source : groupe MTN

Promote 2024 : Afriland First Bank reste partenaire de la FIP et va accompagner 20 PME pendant le salon

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 [DIGITAL Business Africa] – Afriland First Bank de nouveau partenaire majeur de Promote 2024. C’est officiel ! La First Bank, à travers son directeur général, Célestin Guela Simo, a renouvelé l’accord de partenariat qui le lie à la fondation Inter-Progress, représentée par Pierre Zumbach, ce 28 novembre 2023. Ceci, en vue de l’organisation du Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat (Promote), qui se tiendra du 17 au 25 février 2024 février 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé. L’ édition est placée sous le thème : « Secteur privé, évolution et transformation structurelle des économies africaines ».

Afriland First Bank s’engage à « sponsoriser » la participation de 20 petites et moyennes entreprises (PME) à ce salon des affaires, comme c’était déjà le cas lors de la dernière édition en 2022. La huitième édition avait connu la participation de quelques 800 exposants.

« Promote représente pour nous une occasion formidable pour soutenir nos acteurs économiques, notamment la PME dont la prépondérance dans notre tissu économique représente un atout dans la dynamique de la compétitivité. Quantitativement, c’est le segment le plus important : 90% des entreprises enregistrées au fichier sont des PME. Cependant, qualitativement, c’est le segment le moins résilient : 90% des PME disparaissent deux ans après leur création. (…) », a déclaré Célestin Guela Simo.

Le haut conseiller attaché à la présidence de la fondation Inter-Progress, organisatrice de Promote, Pierre Zumbach, à bien conscience de cet apport capital d’ Afriland First Bank pour la réussite de l’événement. « Lors de Promote 2022, Afriland First Bank était proclamé partenaire majeur de Promote et a marqué cette édition par une série d’appuis qui ont rehaussé le niveau de la manifestation », a-t-il dit.
La neuvième édition de Promote prévoit aussi des partages d’expériences et d’expertises, des « Master Class », des séances de coaching, des compétitions pour le grand avantage des acteurs du numérique.

A propos de Promote

Promote est un salon multisectoriel organisé au Cameroun, au confluant de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Ouest, sur une base non commerciale et pour l’intérêt général de l’économie par mandat des plus Hautes Autorités camerounaises, par la Fondation Internationale INTERPROGRESS. PROMOTE offre neuf jours d’exposition multisectorielle, de promotion, de contacts, d’échanges, de débats et de rencontres. L’exposition médiatique est très importante. L’évènement vous offre la possibilité d’amorcer et de développer des partenariats multiformes.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Médias et acteurs de la société civile lancent SaytuSEN2024, alliance de vérification des faits en prélude à la présidentielle 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal s’achemine peut-être vers des élections présidentielles dénuées de désinformation. Les acteurs de la société civile et des médias ont lancé, ce 28 novembre 2023, la plateforme SaytuSEN2024, qui est une alliance de vérification de faits autour du  scrutin présidentiel prevu en 2024.Saytu signifiant vérifier en wolof. Parmi les structures constituant ce mouvement, l’on retrouve Africa Check (à l’origine de l’initiative), La Maison des Reporters, Sétanal Média, Ouestaf News, EnQuête, l’École Supérieure de Journalisme, des Métiers de l’Internet et de la Communication (E-jicom), Divan Citoyen et Sénégal Vote. Réunies au sein de SaytuSEN2024, ces structures veulent lutter contre les récits ou contenus destinés à promouvoir ou à disqualifier des programmes politiques, des individus ou des groupes politiques.

Les membres s’engagent à effectuer une veille de l’information et à publier régulièrement leurs vérifications sur leurs différents supports. Un rapport final rendant compte des principales tendances en matière de désinformation constatées pendant la campagne électorale sera aussi publié. Les articles produits dans le cadre de SaytuSEN2024 seront disponibles sur les plateformes des différentes entités qui composent l’alliance. Un rapport d’activités, incluant les tendances en matière de désinformation qui auront marqué la période électorale, sera également publié à la fin du processus.

Cette stratégie s’apparente à l’ inititiative 237Check lancée par le Bureau multisectoriel Union européenne/UNESCO pour l’Afrique centrale, en 2021. Cela,  alors que l’épidémie de Coronavirus battait son plein. Comme SaytuSEN2024, 237Check est dédiée à la vérification des faits et de l’information, et à l’analyse des données liées à l’actualité en ligne. Elle se veut être une contribution à la lutte contre la désinformation, à la mal information et à la fausse manipulation des données au Cameroun.

Par Jean Materne Zambo

Internet : 2,6 milliards de personnes non connectées en 2023

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Union internationale des Télécommunications vient de publier un rapport sur l’utilisation de l’internet à travers le monde. Et l’on note une diminution du nombre de personnes non connectées. Environ 67 % de la population mondiale, soit 5,4 milliards de personnes, est désormais en ligne. Une bonne nouvelle pour l’instance faîtière résolument employée à réduire la fracture numérique à travers le monde.

« Cela représente une croissance de 4,7 % depuis 2022, soit une augmentation par rapport aux 3,5 % enregistrés entre 2021 et 2022. Le nombre de personnes hors ligne en 2023 a diminué pour atteindre environ 2,6 milliards de personnes, soit 33 % de la population mondiale », indique le rapport.

L’ Union Internationale des Télécommunications précise que l’utilisation de l’Internet est « étroitement » liée au niveau de développement d’uyn pays. En 2020, neuf personnes sur 10, selon l’ UIT, utilisaient internet dans les pays à revenu élevé. Une donnée qui a changé en 2023, atteignant ainsi les 93%. Pour l’UIT, on se rapproche peu à peu de l’universalité.

A l’inverse des pays à revenu élevé, il y a les pays à faible revenu. Ici, le nombre d’utilisateurs de l’internet à augmenté de 44,1% depuis 2020 et de 14,3% au cours de la seule année écoulée. Une évolution jugée encourageante par l’ UIT.

« En comparaison, le nombre d’utilisateurs de l’internet dans les pays à revenu très élevé n’à augmenté que de 1,1% au cours de la même période. 93 personnes sur 100 sont déjà en ligne dans ces groupes de pays. Il est probable que ce chiffre n’atteigne jamais 100 puisque certaines personnes ne voudront jamais se connecter », prévoit l’UIT. Et d’ajouter : « En Europe, dans la communauté des États indépendants et dans les Amériques, entre 87 et 91 % de la population utilise internet ».

Pour rappel, l’ UIT et la société multinationale chinoise de technologie Huawei, dans le cadre d’une collaboration, ont apporté la connectivité à 90 millions de personnes dans des zones reculées de près de 80 pays. Une initiative qui s’inscrit en droite ligne avec le projet « Partner2Connect » (P2C) pour une connectivité significative et d’une transformation numérique pour tous.

Par Jean Materne Zambo, source: itu.int

Lancement de l’app Max It : Orange réussi son premier drone Show en Afrique centrale [Vidéo]

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Lancement de Max It, Drone show

[Digital Business Africa] – Le lancement grand public de l’application Max it d’Orange s’est accompagné le 24 novembre 2023 à Douala au Cameroun avec le concert de Davido.
Avec en bonus, le premier drone Show en Afrique centrale (voir la vidéo)…

Pour y participer, il fallait juste télécharger l’appli Max It et retirer son ticket grâce à la fonctionnalité de billetterie de l’application.

Au final, apprend-t-on d’Orange, en une semaine, les 15 000 places ont été remplies attestant de l’adhésion du grand public à l’application Max It.

Cette vidéo est également disponible sur la chaîne YouTube de la plateforme d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique Digital Business Africa

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Christel Heydemann, DG du Groupe Orange : « L’application Max it reflète parfaitement l’esprit d’innovation d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient »

Innovation : Les cinq lauréats du concours Cameroun – Québec et quatre conseils en or pour les jeunes startuppeurs

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Photos-de-famille
Photos-de-famille

[DIGITAL Business Africa] – Ils étaient 108 au départ. Des jeunes remplis de talents qui ont exposé leurs projets entrepreneuriaux lors du 3e forum international sur l’entrepreneuriat organisé du 1er au 02 novembre 2023 à Douala, capitale économique du Cameroun.

Un concours était organisé à leur intention par la Délégation Générale du Québec à Dakar organisateur de ce forum qui a connu la participation de plusieurs invités de marque.

Ces jeunes avaient répondu à l’appel à projets spécial Québec-Cameroun sur le thème de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Cet appel à projets s’adressait aux petites et moyennes entreprises, aux incubateurs, aux accélérateurs d’entreprises, aux centres d’entrepreneuriat universitaire, aux organismes à but non lucratif, aux laboratoires de recherche et innovation ainsi qu’aux jeunes pousses (startups).

Un appel à projets qui visait à mettre de l’avant des initiatives entrepreneuriales innovantes dans les secteurs : Technologie et innovation (FINTECH, HEADTECH, etc.) ; Environnement et lutte aux changements climatiques ; L’éducation et la recherche appliquée à l’entrepreneuriat ; Les technologies agricoles, agroalimentaires et de transformation alimentaire, Industrie forestière et bois

Une occasion d’approfondissement de la relation d’affaires entre acteurs québécois et camerounais tout en mettant de l’avant des initiatives innovantes à fort potentiel.

Dix d’entre eux ont été retenus pour la finale et ont pitché leurs projets devant toute l’assemblée qui a assisté au premier jour de ce forum international. Un pitch également devant le jury constitué de MODY-OURY BARRY, PDG de Transnumerik, d’Aline BOMO, Directrice Exécutive du GICAM, d’Eric DIBEU du haut-commissariat du Canada au Cameroun, d’André HENRY, DG Camalco ou encore d’Armand NGAKETCHA, DG de Chaqua.

Les résultats du concours

Voici les résultats de ce Concours entrepreneurial Cameroun-Québec organisé à l’occasion de la 3e édition du forum international sur l’entrepreneuriat.

Prix Coup de cœur

Fufulde-class
MODY-OURY BARRY, PDG de Transnumerik, remettant le prix Coup de coeur à Inna ALIOU

Fulfulde Class de Inna ALIOU

 

DESCRIPTIF PROJET

 Apprendre le fufulde en ligne

PRIX : 250 dollars canadiens

 

3e prix

Mon-adresse
d’Aline BOMO, Directrice Exécutive du GICAM remettant le troisième prix à Anne Marie DIME

Mon Adresse, d’Anne Marie DIME

DESCRIPTIF PROJET

Transformation des vélos simples en vélos électriques écologiques

PRIX : 500 dollars canadiens soit deux cent cinquante mille FCFA

 

2e prix

Africa-design
Remise du second prix à FABRICE TEIFFOUET

Africa Design, de FABRICE TEIFFOUET

DESCRIPTIF PROJET

Impression numérique des supports de communication

PRIX : 1000 dollars canadiens, à savoir cinq cent mille FCFA et un séjour d’accélération dans un incubateur local.

 

1er prix

1er-prix
1er-prix TEKOU NGUNTE Hervé
1er-prix
1er-prix TEKOU NGUNTE Hervé

 

AERES, de TEKOU NGUNTE Hervé

DESCRIPTIF PROJET

Production des engrais agricoles à base des déchets organiques tels que les déchets de poissons, l’une des matières organiques la plus utilisée dans son entreprise.

PRIX : 2.000 dollars canadiens, soit un million de FCFA, un voyage au Québec, avec frais de transport et séjour totalement pris en charge, accompagnement d’un incubateur Québécois pour accélérer le processus de développement du projet.

 

Entrepreneuriat féminin

Prix-feminin
Prix-feminin remit à Adeline PELAGE

Madinina Foods – biscuiterie Bobo, d’ Adeline PELAGE

DESCRIPTIF PROJET

Biscuiterie cookies made in Cameroun

PRIX : 2.000 dollars canadiens, soit un million de FCFA, un voyage au Québec, avec frais de transport et séjour totalement pris en charge, d’un accompagnement d’un incubateur Québécois pour accélérer le processus du projet.

Ce concours a été organisé avec le soutien financier des Offices jeunesse internationaux du Québec (LOGIQ), du Centre de recherche pour le développement international, de Camtel, et du ministère des relations internationale par ailleurs responsable de la condition féminine.

Quatre conseils en or pour les startuppeurs

Au-delà de ce concours, les jeunes ont également bénéficié du partage d’expériences de nombreux participants sur l’entrepreneuriat. Il leur a été conseillé de bien s’entourer, de savoir être résilient, de comprendre qu’échouer fait partie du chemin et de bien se servir des réseaux sociaux.

Au sujet de l’entrepreneuriat des femmes, de nombreuses panélistes ont partagé leur parcours et ont tablé sur les obstacles et solutions pour aider la femme dans ses entreprises.

Parmi les obstacles évoqués, les obstacles culturels, économiques et sociales, mais aussi le doute et les limitations qu’ont les femmes. Il leur a donc été suggéré d’avoir un réseau fort et bien construit, d’avoir de l’énergie, d’être solidaire entre femmes et surtout d’être bien accompagnée.

Par Digital Business Africa

Christel Heydemann, DG du Groupe Orange : « L’application Max it reflète parfaitement l’esprit d’innovation d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient »

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Christel Heydemann, DG du Groupe Orange : « Max it reflète parfaitement l’esprit d’innovation d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient »

[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun a lancé ce 24 novembre 2023 à Douala sa super-app MAX IT au Cameroun. Pour ce grand moment, Christel Heydemann, la Directrice générale du Groupe Orange, ainsi que le DG d’Orange Afrique et Moyen-Orient ont fait le déplacement du Cameroun.

C’est une nouvelle ère qui s’ouvre en Afrique. L’entreprise de télécommunications Orange pour répondre aux besoins sans cesse croissant de sa clientèle de plus en plus nombreuses, elle a mis en place une nouvelle application, dénommée Max it.

La « super-app », ainsi appelée par les dirigeants de l’entreprise de télécommunications se veut être une solution multitâches.

« Max  it est une plateforme ouverte qui s’adresse à tout le monde. C’est une application  qui regroupe de nombreuses activités. Elle est innovante et utile pour nos clients et nos partenaires. Max it reflète parfaitement l’esprit d’innovation d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient. Cette application renforce par ailleurs notre positionnement d’opérateur multi-service ainsi que notre volonté d’offrir le meilleur du numérique à tous nos clients », fait savoir Christel Heydemann, Directrice Générale (DG) du Groupe Orange. Elle s’exprimait ainsi, vendredi 24 novembre 2023 au cours de la conférence de presse, marquant le lancement de l’application Max it.

Pour le lancement  panafricain de cette application, le Cameroun a été à l’honneur. « Le Cameroun est un pays porteur pour les services digitaux, c’est une terre de créations locales avec un écosystème  foisonnant. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi d’organiser le lancement de Maxi it ici au cœur de l’Afrique », explique Christel Heydemann, avant d’ajouter : « Avec cette application, nous accélérons la transformation de nos solutions en diversifiant notre offre de service afin d’apporter le meilleur du numérique à tous ».

https://twitter.com/Cheydema/status/1728325765710877017

Le potentiel de Max it

Max it regroupe en une interface unique sur smartphone trois offres de services essentiels :  Les fonctionnalités télécom pour gérer sa ligne mobile ou fixe ; Orange Money avec tous les services de transfert d’argent local et international, de paiements chez nos partenaires facturiers et marchands, de virements bancaires, de crédit et d’épargne ;  un univers de e-commerce proposant une offre de contenus digitaux (jeux en ligne, musique, TV, vidéos, actualités etc.) à laquelle s’ajoute un service innovant de billetterie digitale permettant aux clients d’acheter leurs billets de concerts, de transports etc.

Actuellement, Max it est  disponible dans sa première version dans cinq pays d’Afrique à savoir : Cameroun, Mali, Burkina Faso, Botswana et Sénégal.

Il y a environ une dizaine de jours, un préplacement a été fait au Sénégal pour tester le marché.

D’après les dirigeants d’Orange, Max it fera l’objet d’un déploiement par vague, accompagné de mises à jour fonctionnelles, dans les autres pays. « Dès le lancement et afin de répondre aux attentes des utilisateurs, Max it offrira, au-delà des services d’Orange, des services digitaux issus de partenariats locaux au même titre que des services de partenaires internationaux », fait savoir Jérôme Hénique, Directeur général Orange Afrique et Moyen-Orient.Christel Heydemann, DG du Groupe Orange : « Max it reflète parfaitement l’esprit d’innovation d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient »

Pour utiliser Max it, c’est facile. L’application est téléchargeable sur Play store ou App store. Et concernant la gratuité de cette application. Orange rassure : « L’application est gratuite, elle ne nécessite aucun frais ».

Pour le lancement de cette super-app, les responsables d’Orange Afrique ont misé sur trois langues, l’Anglais, le Français et l’Arabe. Une version en langue locale est également envisagée.

« Notre équipe du Sénégal travaille actuellement dans ce sens, pour une version en Wolof », nous fait-on savoir. Depuis le pré-lancement de cette application dans ce pays, l’on apprend qu’elle a déjà généré plus d’un million de téléchargement.

45 millions d’utilisateurs actifs de Max it d’ici 2025

Orange prévoit environ 45 millions d’utilisateurs actifs de Max it d’ici 2025. « Le potentiel d’attractivité de Max it est important, a fortiori dans une zone du monde où le smartphone est la porte d’entrée à la vie numérique au quotidien avec un taux d’adoption en forte croissance qui devrait atteindre 61% de clients connectés en 2025 », explique Orange dans un communiqué de presse rendu public le jour de la conférence de presse.

Ledit document précise également que : « Le groupe Orange capitalise ainsi sur son ancrage historique en Afrique et au Moyen- Orient et son expertise quant aux besoins de ces marchés pour proposer une solution unique, complète et adaptée à l’évolution des usages ».

Quelques images du concert de lancement de Max It

Notons que, Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 43,5 milliards d’euros en 2022 et 137 000 salariés au 30 septembre 2023, dont 73 000 en France.

Le Groupe servait 296 millions de clients au 30 septembre 2023, dont 251 millions de clients mobile et 25 millions de clients haut débit fixe.

Le Groupe est présent dans 26 pays. Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunication aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business.

« Lead the Future »

En février 2023, le Groupe a présenté son plan stratégique « Lead the Future », construit sur un nouveau modèle d’entreprise et guidé par la responsabilité et l’efficacité.

« Lead the Future » capitalise sur l’excellence des réseaux afin de renforcer le leadership d’Orange dans la qualité de service.

En ce qui concerne l’Afrique et le Moyen-Orient, Orange est présente dans 18 pays  et compte plus de 148 millions de clients au 30 Septembre 2023.

Avec 6,9 milliards d’Euros de chiffre d’affaires en 2022, Orange Afrique et Moyen Orient est la première zone de croissance du groupe Orange.

Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers, est disponible dans 17 pays et compte plus de 80 millions de clients.

Par Ghislaine DEUDJUI

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Télécommunications. Les enjeux de la visite de Christel Heydemann, DG du Groupe Orange, au Cameroun

Télécommunications. Les enjeux de la visite de Christel Heydemann, DG du Groupe Orange, au Cameroun

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Télécommunications. Les enjeux de la visite de Christel Heydemann, DG du Groupe Orange, au Cameroun

[DIGITAL Business Africa] – Pendant deux jours, du 23 au 24 novembre 2023, Christel Heydemann a rencontré les autorités administratives et traditionnelles pour entre autres faire écho à l’ancrage local de la marque Orange et son engagement pour les communautés.

La Directrice générale (DG) du Groupe Orange, Christel Heydemann, était au Cameroun.  Cette dernière qui a pris part au lancement de l’application MAX IT et au concert géant organisé à cet effet, avait plusieurs raisons de se présenter sur le triangle national.

C’était également l’occasion pour Christel Heydemann, qui occupe le poste de DG du Groupe Orange  depuis le 4 avril 2022,  de discuter avec les Autorités camerounaises de nombreux enjeux tels que le développement d’une connectivité enrichie et de qualité, l’aboutissement de dossiers réglementaires structurants, des synergies et l’expertise que le Groupe Orange se propose de mettre au service de l’innovation et la transformation numérique au Cameroun.

D’après le staff d’Orange Cameroun, la Directrice générale a profité de cette tribune offerte, pour rassurer les Autorités sur l’engagement du Groupe Orange dans les questions sociétales et l’empreinte d’Orange sur l’environnement au Cameroun.

Plusieurs projets importants menés par le Groupe en faveur de l’environnement au Cameroun ont été évoqués, notamment la restauration de 1.000 hectares de mangrove dans le cadre d’un consortium, la solarisation du campus de Makepe et des sites stratégiques, pour ne citer que ceux-ci.

« La visite de Christel Heydemann est un signe d’engagement et de confiance du Groupe Orange envers le Cameroun, son potentiel économique et humain, sa position stratégique dans la sous-région, preuve que les deux parties peuvent conjuguer leurs efforts pour améliorer et enrichir l’offre de connectivité au Cameroun et dans la zone Afrique centrale. C’est une occasion unique de renforcer la coopération entre Orange et le Cameroun, de faire le point des dossiers structurants actuels et d’envisager de nouvelles pistes et coopérations pour répondre à l’ambition forte de l’Etat camerounais sur une offre numérique innovante et de qualité », fait savoir Orange Cameroun.

Au cours des échanges avec les autorités, l’on apprend qu’une attention particulière a été mise sur  la Fondation Orange et son engagement renouvelé à œuvrer pour plus de solidarité dans l’acculturation du numérique, l’inclusion des communautés et les segments de populations fragiles, ainsi que  la réduction des inégalités numériques et économiques.

Télécommunications. Les enjeux de la visite de Christel Heydemann, DG du Groupe Orange, au Cameroun
Christel Heydemann chez le Premier ministre CHIEF DR JOSEPH DION NGUTE

Christel Heydemann, un riche parcours dans les telcos

Christel Heydemann a commencé sa carrière en 1997 au Boston Consulting Group. En 1999, elle rejoint Alcatel où elle occupe différents postes de direction, notamment lors de la fusion d’Alcatel et de Lucent.

En 2008, elle est nommée directrice commerciale France et membre du comité exécutif d’Alcatel Lucent France, puis est promue en 2011 au poste de Directrice générale des ressources humaines et de la transformation du Groupe.

Elle rejoint Schneider Electric en 2014 en tant que Directrice des Alliances Stratégiques, avant d’être nommée en 2016 Senior Vice President Corporate Strategy & Alliances.

En 2017, elle devient Présidente-Directrice-Générale (PDG) de Schneider Electric France et membre du Comité exécutif de Schneider Electric.

Puis en 2021 Christel Heydemann devient Directrice générale Europe Opérations, poste qu’elle occupe jusqu’au début de l’année 2022.

A cette date, elle prend la Direction générale du Groupe Orange, dont elle est par ailleurs membre du Conseil d’administration depuis 2017.

Par Ghislaine DEUDJUI

 

Côte d’Ivoire : Les lauréats de la 5e édition du programme Seeds for the future de Huawei reçoivent leurs parchemins

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[DIGITAL Business Africa] – Huawei reconnait le mérite de la cinquième cuvée du programme « Seeds for the future  ou « Graines de l’Avenir ». L’ entreprise de fourniture de solutions dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC) a organisé une cérémonie de remise de prix ce lundi 27 novembre 2023 à l’hôtel Noom dans la commune du Plateau. Ces graines ont été semées en 2022.

Il s’agit des des étudiants de grandes écoles et universités publiques et privées notamment, l’INPHB, l’ISTC Polytechnique, IUA, ESATIC, HETEC et IIT. Ces établissements ont pris part à des ateliers de formation en ligne dans le but d’acquérir les qualités et compétences nécessaires pour faire face à la vie professionnelle. Lonan Coulibaly, directeur des opérations en charge de la transformation digitale et de l’innovation chez Huawei Côte d’Ivoire et membre statutaire du CODIR de Huawei Technologies Côte d’Ivoire, représentant Auguste Dong, président de la région Afrique de l’Ouest de Huawei a révélé que Huawei a pris la résolution de former 5000 jeunes ivoiriens.

« Nous avons pris l’engagement de former 5000 jeunes ivoiriens à l’horizon 2025. Graines de l’Avenir est un programme qui vise à présenter aux étudiants de nouvelles perspectives sur des sujets dans lesquels Huawei en tant qu’entreprise investit, développe et innove », notamment l’intelligence artificielle, la 5G, le big data et le cloud.

Prenaient aussi part à cet événement, le représentant du ministre de la jeunesse  Jean Louis Kouadio, administrateur de l’agence emploi jeune et du représentant du ministre de la Transition Numérique, Franck Olivier Koné, sous directeur du réseau et la veille technologique.

Par Jean Materne Zambo

Nigeria : Avec une contribution de15 % du PIB au 3e trimestre 2023, les TIC devraient augmenter dans le PIB à 22 % d’ici à 2027

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[DIGITAL Business Africa] – Les Technologies de l’information et de la communication continuent de soutenir le PIB au Nigeria. Elles ont contribué à hauteur de 15,97 % au troisième trimestre de 2023. Un taux qui dépasse les 15,35 % ( à la même période) de l’année 2022, selon le Bureau national des statistiques. le Nigéria résout même de porter la contribution des TIC au PIB du Nigeria à 22 % d’ici 2027. Le Bureau national des statistique attribue cette croissance au sous-secteur des télécommunications, qui représenterait 13,5 % du PIB réel.

« L’industrie des télécommunications, dominée par les opérateurs de réseaux mobiles (MTN, Globacom, Airtel, 9mobile) et les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), est également à l’origine d’un grand nombre d’activités dans tous les autres secteurs de l’économie », indique le NBS.

Un rapport du Bureau national des statistiques (NBS), publié le 22 février 2023, indiquait que le secteur a payé 131,97 milliards de nairas soit 286,6 millions de dollars en impôts sur le revenu au troisième trimestre de l’année financière 2022. Ce qui équivaut à une contribution à hauteur de 15,35 % au produit intérieur brut (PIB) réel du Nigeria. Ainsi en matière de contributions par secteur, les TIC constituent 27,31 % du total des recettes fiscales au troisième trimestre 2022, derrière le secteur manufacturier avec 28,76 %.

Par Jean Materne Zambo

Roaming : Les appels entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso facturés au tarif local dès le 15 décembre 2023

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Nigeria : Le régulateur va déterminer une nouvelle tarification pour les appels internationaux
Roaming-internacional, Crédit Photo: Revista Fibra
[DIGITAL Business Africa] –  Un protocole d’accord de mise en œuvre du roaming CEDEAO entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso a été signé par l’ensemble des régulateurs et opérateurs de ces deux pays et une feuille de route pour le suivi de ce protocole a été élaborée. C’était en octobre 2023 au Burkina Faso.
Selon l’ARTCI, les démarches en cours devraient permettre l’ouverture effective des services de roaming CEDEAO entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, le 15 décembre 2023 « pour le plus grand bonheur de nos populations« .
Dans le cadre de la mise en œuvre du Règlement C/REG.21/12/17 relatif à l’itinérance sur les réseaux publics de communications mobiles dans l’espace communautaire, une réunion bipartite avec les Régulateurs et opérateurs de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso s’est tenue, les 26 et 27 octobre 2023, dans les locaux de l’ARCEP (Burkina Faso).
Cette rencontre faisait suite à la 1ère collaboration initiée par l’ARTCI avec le Ghana qui a abouti, le 15 mai 2013, à l’ouverture effective des services de roaming communautaire entre les deux (02) pays, et s’inscrivait dans l’implémentation d’une approche plus pragmatique, encouragée et recommandée lors de la 12ème réunion des points focaux des Autorités Nationales de Régulation (ANR) de l’espace CEDEAO, tenue à Abuja (Nigéria) du 9 au 13 octobre 2023.
C’était une occasion pour la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso de faire un bilan de la mise en œuvre dudit Règlement, d’adresser de façon efficace les difficultés résiduelles rencontrées pour la finalisation du processus d’implémentation de ce Règlement entre les opérateurs des deux (02) pays.
Pour rappel, l’objectif du Règlement CEDEAO C/REG.21/12/17 est de réduire les coûts d’itinérance communautaire en vue de favoriser la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace communautaire.
Par Digital Business Africa

Transformation numérique en RDC : le point de Dominique Migisha à l’Africa Digital Expo 2023

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Dominique Migisha
Dominique Migisha

[DIGITAL Business Africa] – L’Africa Digital Expo 2023 s’est tenu du 20 au 23 novembre à Kinshasa en RDC. C’est un rendez-vous des acteurs du numérique en Afrique. Parmi les nombreux intervenants qui ont partagé leur vision et leur expérience, Dominique Migisha, le coordinateur de l’Agence pour le développement numérique (ADN).

Dominique Migisha
Dominique Migisha

Dans sa keynote intitulée “Capture d’écran sur l’évolution de la transformation digitale de la RDC : Défis et perspectives”, Dominique Migisha a présenté les avancées et les ambitions de la RDC dans le domaine du numérique. Il a notamment mis en avant la vision du Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo , qui a fait du numérique une priorité nationale et un levier d’ intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.

Le Coordonnateur de l’cc a également exposé le rôle stratégique de l’Agence, qui a pour mission de coordonner, de superviser et de réguler les activités liées au numérique dans le pays. Il a cité quelques exemples de réalisations concrètes, comme l’e-visa, la création de l’Agence pour le développement du numérique, la Promotion du .CD ou encore l’organisation d’un Forum panafricain « Africa Digital »

Dominique Migisha n’a pas manqué de souligner les défis qui restent à relever pour faire de la RDC un pays numériquement mature, comme la réduction de la fracture numérique, la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat, ou encore la protection des données personnelles et de la cybersécurité.

La keynote de Dominique Migisha a été ponctuée par des échanges stimulants au sujet de l’intelligence artificielle. Le public, composé de professionnels, d’experts, de décideurs, d’investisseurs et de médias, a posé des questions pertinentes au coordinateur de l’ADN qui a su démontrer le potentiel et les opportunités du numérique en RDC.

L’Africa Digital Expo 2023 s’est achevé le 23 novembre avec des conférences, des ateliers, des démonstrations, des rencontres B2B et des remises de prix.

L’événement vise à promouvoir le numérique comme vecteur de transformation et de croissance en Afrique. Il vise également à favoriser les échanges et les synergies entre les différents acteurs du secteur.

Par Digital Business Africa, Source: ADN

Maroc : PortNet S.A et l’Agence Nationale des Ports organisent les Rencontres du Digital le 30 novembre 2023

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[DIGITAL Business Africa] – Les nouvelles technologies débarqueront sur les rives des eaux  marocaines, le 30 novembre 2023. A cette date, le Guichet unique National de facilitation des procédures du commerce extérieur, PortNet S.A, et l’Agence Nationale des Ports (ANP) organisent une édition des « Rencontres du Digital » sur le thème « IA, Blockchain, IoT… Comment les technologies transforment le commerce international ». Les « Rencontres du Digital » favorisent l’échange d’idées et de propositions dans le domaine économique et institutionnel.

Les échanges porteront sur l’impact des nouvelles technologies sur le commerce international, les défis et les bénéfices. Trois thématiques importantes vont meubler ces rencontres, dont Intelligence artificielle, Internet des Objets et la Blockchain. Cela pour transformer le secteur du commerce international, tout en offrant des opportunités d’optimisation et de durabilité. Le Smart Port Challenge, troisième Hackathon portuaire au Maroc dédié à l’innovation, sera lancé lors de cette édition. Pour la deuxième édition du Smart Port Challenge, 46 équipes étaient en lice.

Les lauréats

L’ équipe de Siliconesignale Technologies a proposé la solution Iport Smart Yards. Elle permet de lancer les modèles prédictifs sur la disponibilité des quais et par conséquent proposer aux navires en approche l’ajustement de leur vitesse et ainsi réduire aussi bien leur facture énergétique et leur temps d’attente en rade.  L’architecte-designer Abdessamad Elaichati a présenté la solution PORT-LAB system. Il s’agit d’un laboratoire mobile sous forme de conteneur qui embarque les dernières technologies de pointe pour le contrôle de la pollution dans les ports.

Dans la  catégorie de fluidification des flux des camions, l’équipe de Siliconesignale Technologies s’est distinguée avac la solution «iPort : Monitoring et planning des ressources portuaires intégrés». Elle permet une optimisation du trafic afin de réduire la congestion du trafic camion au niveau du port de Casablanca. Concernant le challenge de facilitation des processus du commerce, l’équipe de wabtech, une entreprise américaine a dévoilé Cargo Dwell & Optimization.

La solution web-based basée sur l’intelligence artificielle et la data analytics consiste à améliorer les traitements des importations et des exportations conteneurisées afin de réduire l’incertitude du délai de séjour, améliorer la prédiction, la synchronisation entre les procédures administratives et la logistique portuaire et la traçabilité des opérations.

Plusieurs convives doivent faire le déplacement pour le Maroc, notamment des personnalités du commerce extérieur, des nouvelles technologies et du développement digital, ainsi que des responsables de l’administration publique.

Par Jean Materne Zambo

Congo : La Caisse d’Assurance Maladie Universelle prête pour l’enrôlement  biométrique des assurés sociaux

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[DIGITAL Business Africa] – « Assurer sans exclusion ». Tel est le leitmotiv du Premier ministre congolais pour garantir aux assurés sociaux, un meilleur traitement. Anatole Collinet Makosso a présidé la cérémonie de lancement de l’opération d’enrôlement biométrique à la CAMU, ce vendredi 24 novembre 2023 au siège de l’opérateur Congo Telecom. Cette initiative vise à moderniser le système de gestion des assurés sociaux, garantir une prestation de services rapide, fiable et sécurisée. Cette opération est le prélude à la prise en charge des soins médicaux pour tous les Congolais.

C’ est aussi avant tout un pas fort significatif dans la course vers la digitalisation totale  du Congo. L’opérationnalisation du CAMU a été précédée par la remise officielle des documents de Conduites thérapeutiques recommandées et du rapport d’évaluation générale des formations sanitaires, le 13 novembre 2023. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a rappelé l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès aux soins de santé et le bien-être général de la population congolaise.

A propos du CAMU

La Caisse d’assurance maladie universelle a été créée par la loi n°12-2015 du 31 août 2015. Elle est l’organe de gestion du régime d’assurance maladie en République du Congo. C’est une entité mise en place pour contribuer à l’instauration d’un meilleur système de prise en charge sanitaire au Congo.
Elle protège durablement la santé de chacun en agissant auprès de tous les résidents congolais. Telle est sa raison d’être. Concrètement, elle accompagne les assurés tout au long de leur vie, en prenant en charge leurs soins quelles que soient leurs catégories, leurs ressources ou leurs situations.

Par Jean Materne Zambo, sources : camu-congo.fr , digitalnews.io

IA : Econduit par le C.A d’Open AI pour sa communication, Sam Altman reconduit de nouveau comme patron 

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[DIGITAL Business Africa] – La nouvelle de sa révocation, vendredi 17 novembre 2023,avait créé un écho retentissant. Le créateur de ChatGPT, Sam Altman, était éconduit de son poste de patron de l’ entreprise américaine spécialisée dans l’intelligence artificielle, Open AI. Le conseil d’administration a retenu comme mobile de son éviction, son manque de franchise dans sa communication.

Pourtant annoncé du côté de Microsoft, Sam Altam a surpris le monde de la technologie en annonçant sont retour à la maison. Un cœur, un émoji de salut au garde à vous et un autre cœur. Sam Altman marquait ainsi sur X (Twitter) son retour chez OpenAI, ce mercredi 22 novembre 2023. Il a ajouté : A quoi les autres employés de X ont répondu : « We’re back », pour signifier qu’ils étaient de retour pour un nouvel épisode d’une série hollywoodienne.

A propos de OpenAI

C’est en 2015 comme organisation à but non lucratif que l’entreprise Open AI a vu le jour. La mission ne consistait pas à veiller aux intérêts des actionnaires. En 2019, elle a ajouté une filiale à but lucratif, mais son objectif est resté inchangé et le conseil d’administration de l’organisation à but non lucratif est resté aux commandes. Les membres du conseil d’administration impliqués dans le limogeage de M. Altman n’ont pas encore expliqué leur décision – Elon Musk fait partie de ceux qui ont exhorté les membres à « dire quelque chose ».

Par Jean Materne Zambo , sources : lemonde.fr ; euronews.com ; france24.fr

Côte d’Ivoire : YANGO sommée de désactiver sans délai l’option d’enregistrement des conversations téléphoniques sur son l’application

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Yango
la protection des clients avec YANGO

[Digital Business Africa] – D’après un communiqué de l’ARTCI, l’on apprend qu’il y a de probables enregistrements des communications ou échanges à l’intérieur de véhicules utilisateurs de l’application dénommée YANGO, sans information préalable ou consentement des personnes concernées. Digital Business Africa vous propose le communiqué de l’ARTCI publié sur son site web le 08 novembre 2023.

L’Autorité de Protection a, dans son communiqué en date du 29 juin 2023, porté à la connaissance de l’opinion nationale, que des investigations étaient menées dans le cadre de « probables enregistrements des communications ou échanges à l’intérieur de véhicules utilisateurs de l’application dénommée YANGO, sans information préalable ou consentement des personnes concernées.»

Après analyse des pièces et audition de la société YANGO LLC, les résultats des investigations ont conduit l’Autorité de Protection à prendre la Décision n°2023-0937 de l’Autorité de Protection de la République de Côte d’Ivoire en date du 23 août 2023 portant avertissement et mise en demeure de la société YANGO CIV LLC en matière de protection des données à caractère personnel.

Cette décision met en demeure la société YANGO LLC de désactiver sans délai et jusqu’à nouvel ordre l’option d’enregistrement des conversations téléphoniques sur l’application YANGO et prononce également à l’égard de ladite société le verrouillage et la suppression immédiate des données d’enregistrement audio des clients de sorte qu’elles ne soient plus accessibles;

Il convient de noter que les enregistrements effectués par la société YANGO LLC ont pour finalité la sécurité des chauffeurs. Il ne s’agit pas d’enregistrements effectués pour le compte du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.

Par ailleurs, l’Autorité de Protection invite les utilisateurs à rester vigilant et à contacter ses services en cas de violations des dispositions de la décision de sanction qui est disponible sur le site www.autoritedeprotection.ci.

Pour toutes informations souhaitées, veuillez contacter l’Autorité de Protection :

–   à l’adresse électronique suivante [email protected] , avec pour objet : enregistrement des échanges des passagers opérés à l’intérieur des VTC utilisant l’application de réservation YANGO CIV LLC;

–   au numéro de téléphone suivant : +225 27 20 34 43 73.

 

La Direction Générale

Beaugas Orain DJOYUM

Amadou Coulibaly: « Le SICA, en plus d’être un marché, offre comme innovation des opportunités d’apprentissage et de formation »

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Amadou Coulibaly: "Le SICA, en plus d’être un marché, offre comme innovation des opportunités d’apprentissage et de formation"

[Digital Business Africa] – Le Salon International du Contenu Audiovisuel d’Abidjan, organisé par le Ministère de la Communication, en collaboration avec le Ministère de la Culture et de la Francophonie, se tient depuis ce 20 novembre 2023 et s’achève demain, 22 novembre. C’est au Sofitel Hôtel Ivoire.  Amadou Coulibaly, le ministre de la Communication, s’exprime sur le bien-fondé de cet événement.

Abidjan se prépare à accueillir, du 20 au 22 novembre, le Salon International du Contenu Audiovisuel (SICA). Quels seront les différentes articulations de ce rendez-vous ?

Le Salon International du Contenu Audiovisuel d’Abidjan, organisé par le Ministère de la Communication, en collaboration avec le Ministère de la Culture et de la Francophonie, se tiendra sur trois jours, du 20 au 22 novembre 2023, au Sofitel Hôtel Ivoire. Ce salon est organisé autour de trois points essentiels. C’est d’abord un marché où se rencontreront des acheteurs de contenus audiovisuels et des producteurs.

C’est ensuite un espace où seront organisées des conférences, des tables rondes et autres activités pour faire connaitre davantage les métiers et innovations aux professionnels et aux étudiants.

Il y est d’ailleurs prévu un concours pitch doté d’un prix pour encourager des talents. C’est enfin, un espace de rencontres avec des acteurs des finances et des banques pour mieux faire connaitre l’écosystème de la production audiovisuelle et ses opportunités d’investissement.

La dernière journée sera consacrée à la découverte d’Abidjan. Certaines des personnalités que nous accueillerons viennent à Abidjan pour la toute première fois. L’occasion me paraît donc bonne pour ‘‘vendre’’ notre pays, ses beaux sites ; sait-ont jamais ! cela pourrait susciter des idées de tournage et peut-être d’autres visites plus touristiques en Côte d’Ivoire. Je veux, à ce propos saluer le Ministre du tourisme et ses collaborateurs pour leur implication efficace dans le cadre des travaux du Comité d’Organisation.

Quels objectifs assignez-vous à cet événement qui se tient dans un contexte de libéralisation de l’espace audiovisuel et d’avènement de nouvelles chaines ?

Le SICA traduit la volonté du Gouvernement ivoirien de combler le manque d’initiatives centrées sur la promotion du contenu audiovisuel dans notre espace communautaire francophone. Il s’inscrit dans le grand programme du Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA qui veut donner à la Côte d’Ivoire une chance de développement intégral, en accordant une place de choix à l’industrie de la création et du contenu. Ce qui impose la mise en place de toutes les commodités afin de permettre à toute la chaine de valeurs de la production de se développer.

Ce marché international vient donc consolider et dynamiser les acquis de l’ouverture de l’espace audiovisuel intervenue depuis les années 90 et devenue une réalité plus visible avec la libération télévisuelle, l’avènement de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et l’adaptation de la loi sur le régime juridique de la communication audiovisuelle à ce nouvel environnement.

Quelle importance pour la Côte d’Ivoire ?

Le Salon International de l’Audiovisuel d’Abidjan permet d’accueillir l’essentiel de l’industrie de création audiovisuel dans notre sous-région et hors du continent. Il permet, en outre, de créer des opportunités d’affaires entre les acteurs de l’écosystème, de renforcer les capacités des acteurs surtout des professionnels en se frottant à de grandes figures marquantes du secteur, d’attirer des investisseurs dans le domaine de la production et de la co-production, et enfin de dévoiler des talents naissants à travers le concours pitch.

Si notre pays a un leadership reconnu du point de vue économique, diplomatique et certainement culturel, il n’y a pas de raison qu’il ne s’affirme dans l’industrie créative, notamment dans le contenu audiovisuel.

Combien de participants sont attendus, en termes d’investisseurs, de Producteurs et de distributeurs ?

Les précédents évènements de ce genre organisés à Abidjan, ont vu la participation de plus d’un millier de professionnels. Pour cette première édition du SICA, nous visons le même objectif et attendons des centaines de professionnels du secteur de l’audiovisuel. Il convient cependant de souligner, que le SICA n’est pas un salon grand public, mais plutôt celui des professionnels du secteur de l’industrie audiovisuelle et du cinéma.

Ce salon offre-t-il des opportunités de création d’emplois ?

Tout naturellement, mais il faut voir la création d’emplois sur le long terme. L’idée, aujourd’hui, c’est de créer les conditions favorables pour ce secteur fortement demandeur de main-d’œuvre. Par exemple, la création de contenu demande beaucoup de compétences, en termes de son, d’image, d’habillage, de restauration, de prestation artistique, du divertissement et de la promotion de la culture. Ce secteur génère également beaucoup de retombées au plan touristique.

Quels résultats attendus à ce premier rendez-vous du SICA ?

Les résultats attendus sont, entre autres, faire connaître d’abord cette initiative ivoirienne, le SICA étant à sa première édition, et de l’inscrire dans les agendas des grands évènements.

Nous voulons également qu’au terme de cette édition, que des rencontres entre opérateurs économiques du secteur soient effectives, que des opportunités de partenariat soient nouées ou désormais beaucoup plus perceptibles.

Monsieur le Ministre, le SICA qui a une ouverture sur le monde prévoit-il des balises morales et culturelles pour tenir compte de nos sus et coutumes ?

Quand on parle de contenus, on parle forcément d’enracinement, d’environnement, de valeurs, de points d’ancrage. On ne produit pas sur du vide. Les scénarii sont des narratifs qui renvoient à des vécus, à des visions, à des convictions. Le contenu audiovisuel est le reflet de cultures et de traditions. La diversité des participants, la richesse assurée des interventions et la multiplicité des expériences en partage permettront la prise en compte des particularités.

Mais il y va aussi de la célébration des libertés. La création est liberté, mais aussi responsabilité. La régulation vise à maintenir un juste équilibre entre l’exigence de respecter les libertés, et de respecter à la fois nos valeurs morales et culturelles, en imposant des limites.

En tout état de cause, le législateur a prévu un régulateur qui est la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA). C’est elle qui est chargée du contenu audiovisuel.

Avez-vous des mécanismes mis en place, notamment un cadre règlementaire, institutionnel, etc. ?

Notre expérience dans ce domaine est vieille. Il y a eu la loi de 2004 sur la communication audiovisuelle qui, déjà, fixait des règles relativement aux supports audiovisuels. De même, comme je viens de le souligner, la HACA fait partie des mécanismes légaux et règlementaires régissant le secteur de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire. L’encadrement audiovisuel par des textes législatifs et règlementaires est bien assumé.

La fiche technique annonce que ce rendez-vous cible entre autres, le gouvernement, les ministères techniques, les chaines de télévision publiques et privées, les établissements financiers, etc. Comment seront-ils impliqués dans la réussite de l’événement ?

Le SICA réunira les acteurs traditionnels de l’audiovisuel, à savoir les producteurs nationaux et internationaux, les distributeurs, les chaînes de télévision et de radio publiques et privées, les opérateurs du câble, de satellite, de mobile et des services de vidéo à la demande et des étudiants d’écoles spécialisées en audiovisuel.

C’est un rendez-vous du donner et du recevoir, un marché qui doit permettre aux différents acteurs, chacun dans son domaine, d’y tirer les meilleurs partis possibles.

Le Gouvernement, à travers le ministère de la communication et le ministère en charge de la culture, crée les conditions d’épanouissement des différents acteurs afin que le secteur audiovisuel contribue davantage au rayonnement du pays ainsi qu’au développement de l’industrie de la création du contenu, du cinéma.

Toutes choses qui impacteront positivement le marché de l’audiovisuel, la promotion des créateurs, producteurs et distributeurs. Tous les acteurs auxquels vous faites allusion participeront donc aux tables rondes, aux master-class, aux panels et différentes conférences pour la réussite de cet évènement.

Vous avez récemment ouvert la voie d’une action révolutionnaire pour une attitude responsables des internautes et leurs productions. Quel bilan dressez-vous de cette action ?

Nous avons lancé le 16 août 2023, la campagne « En Ligne Tous Responsables » pour sensibiliser tous les citoyens à une utilisation responsable et respectueuse des outils numériques, notamment les réseaux sociaux. C’est une campagne en deux étapes. Une première, dite de sensibilisation et d’éducation qui court d’août à décembre 2023, et une seconde phase de consolidation des acquis qui couvrira toute l’année 2024.

En termes de bilan à mi-parcours de la première phase, cette campagne a connu un vif succès auprès des cibles visées, c’est-à-dire les populations utilisatrices du numérique. Les effets combinés de la communication multicanale de messages de sensibilisation et la tenue d’ateliers de formation en présentiel ont permis d’engager la population dans le sens de la responsabilité en ligne.

Cette première étape de la campagne a également permis de vulgariser les quatre textes de loi récemment adoptés en vue de la régulation des activités déployées en ligne. Ces textes législatifs visent à expurger de l’utilisation des réseaux sociaux ou de toute utilisation en ligne des termes xénophobes, haineux et injurieux qui, malheureusement devenus légions ces dernières années.

Avez-vous atteint vos objectifs ?

Notre objectif, au départ, pour la première phase de sensibilisation et d’éducation était de visiter 21 localités et communes de Côte d’Ivoire, et sensibiliser et former 4200 personnes, notamment des jeunes, hommes et femmes, des administrations, le corps préfectoral, des enseignants.

Au 02 novembre 2023, soit un peu plus de deux mois après le lancement de la campagne, nous avons visité 15 localités dont 7 à l’intérieur et 8 communes du District d’Abidjan, et formé et sensibilisé plus de 3000 personnes soit un peu plus de 77% de l’objectif prévu. Et, les actions combinées de la communication multicanale ont permis de toucher plus de 5 000 000 personnes. La campagne se poursuit et nous ne doutons pas qu’au soir du 31 décembre 2023, nos objectifs seront atteints, voire dépassés.

Il y a quelques années la Côte d’Ivoire recevait l’événement « DISCOP à Abidjan) également en rapport avec les contenus audiovisuels. Quel serait la particularité du SICA 2023 ?

Lorsque je parlais d’évènements de ce genre, je faisais allusion au DISCOP que vous venez de citer. Le DISCOP est un label privé, alors que le SICA est une initiative publique du Ministère de la Communication qui consolide les acquis que nous avons eus à travers un partenariat public-privé avec le DISCOP, en proposant des innovations.

Le DISCOP est un marché de l’audiovisuel, alors que le SICA, en plus d’être un marché, offre comme innovation des opportunités d’apprentissage et de formation sur des thématiques du moment à travers des master class, des table-rondes, des conférences.

A cet effet, plus d’une cinquantaine de speakers parmi lesquels des producteurs de renom sont attendus à cet évènement, qui se veut un forum d’échanges sur l’avenir des contenus au regard de la grande mutation qui s’opère au niveau des modes de consommation liés à l’internet avec les plates formes de streaming, de vidéos à la demande, de podcast et autres OTT.

Il convient de noter que des promoteurs de streaming célèbres tels que Netflix et des promoteurs de bouquets satellitaires sont invités à ce salon, prouvant ainsi sa dimension internationale. Sans le SICA, il aurait été difficile de rencontrer ces sommités de l’écosystème mondial de l’audiovisuel et du cinéma dans notre pays.

Interview : B. G

Source : Ministère de la Communication