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African Digital Week, la contribution des étudiants ivoiriens pour la traçabilité des matières premières

[DIGITAL Business Africa] – L’ African Digital Week se poursuit. Lancée officiellement ce 19 avril 2024, la quatrième édition de l’ ADW s’est ouverte sous le thème : « 4e révolution industrielle : promesses pour l’ Afrique ». Plusieurs activités sont prévues. Parmi lesquelles un concours d’hackathon, lancé lors de la cérémonie inaugurale de l’ ADW à l’attention des étudiants pensionnaire des établissements de l’enseignement supérieur ivoiriens.

Six équipes, dont deux (2) équipes de l’ESATIC, vont rivaliser d’ingéniosité à la faveur de cette compétition qui portera sur le thème : « comment les technologies émergentes peuvent améliorer la traçabilité des matières premières en Côte d’Ivoire ? »
A ce propos, l’ Etat ivoirien a déjà engagé des initiatives pour aider les populations. Le gouvernement a annoncé la distribution, en février 2024, des cartes électroniques permettant le suivi et la traçabilité du cacao à près des trois quarts des agriculteurs. « La distribution des cartes se déroule très bien, nous avons (distribué) plus de 700 000 cartes. D’ici octobre, (tous) les planteurs auront reçu leurs cartes. Nous serons prêts », déclarait Yves Brahima Koné, directeur général du régulateur national du cacao lors d’un événement industriel à Amsterdam.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, un panel a été animé sur le thème : « éducation et formation de l’industrie 4.0 », Dr Bamba Aliou paneliste, enseignant chercheur à l’Esatic, a mis l’accent sur l’importance de l’intelligence artificielle dans l’éducation des nouvelles générations et à encourager la jeunesse à s’intéresser aux nouvelles technologies. L’ ADW a pour objectif d’immerger les entreprises, les administrations publiques, le monde universitaire et le monde de la recherche, la faîtière, dans le futur de l’Afrique à travers les solutions numériques innovantes et des échanges entre les experts locaux et internationaux. La boucle sera bouclée le 25 avril 2024.

Par Jean Materne Zambo

Alhamdou Ag Ilyène à la Semaine du Numérique/Niger: « Un pays qui perd sa souveraineté numérique risque de perdre toute sa souveraineté »

[DIGITAL Business Africa] – La Première édition de la Semaine du numérique rime avec le contexte géopolitique de la zone des trois frontières en Afrique de l’Ouest. Le thème « Numérique et souveraineté » en dit long. Si l’on constate tous les pays de la région frontalière du Burkina Faso, Mali et Niger semblent tous migrer vers une souveraineté sur le plan politique,  eh bien, sur le plan numérique, il en est presque de même. Niamey, la capitale du Niger, accueille depuis le 18 avril 2024, plusieurs personnalités de poids dans le domaine du numérique.  Parmi elle, le ministre de la Communication de l’ Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration Alhamdou Ag Ilyène.

Prenant la parole, l’hôte du  ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique, Raliou Sidi Mohamed, a évoqué l’impact incontestable de la révolution numérique sur tous les aspects de la société. En mettant de l’emphase sur le rôle central des technologies numériques dans la croissance économique, l’innovation et la compétitivité des nations.

Le ministre a aussi soutenu que la souveraineté numérique est désormais un enjeu crucial. Pour lui, un pays qui perd sa souveraineté numérique risque de perdre toute sa souveraineté. Et que la sécurité, la défense et la croissance économique durable dépendent désormais de l’intégration des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Alhamdou Ag Ilyène  a enfin souligné l’importance pour les pays de l’AES de ne pas rester à la traîne de cette révolution numérique mondiale, appelant à une action collective pour saisir pleinement les opportunités offertes par Internet et les technologies numériques, apprend-t-on.

Cette semaine édition liminaire de la Semaine du Numérique s’achève le 20 avril 2024, et est  placée sous le Haut patronage de Son excellence, le général de brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat du Niger, représenté à l’ouverture par Monsieur Salifou Modi, ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale.

Par Jean Materne Zambo,  source : CCOM/MCENMA

Fibre optique : Guilab S.A annonce la fin des travaux de réparation « avec succès » du système de câble sous-marin Ace à Abidjan

[DIGITAL Business Africa] – Bonne nouvelle pour les abonnés ivoiriens et Guinéens. Dans un post sur son compte X, ce 18 avril 2024, la Guinéenne de Large Bande (Guilab S.A), opérateur d’infrastructures Télécom guinéen, fait savoir que les travaux de réparation du système de câble sous-marin Africa Coast to Europe (Ace) à Abidjan sont achevés. Des travaux qui ont débuté le lundi 08 Avril 2024, à partir de minuit, et devraient se poursuivre jusqu’au 17 avril 2024, comme prévu par le ministère des Postes des Télécommunications, de l’ Economie numérique de Guinée, le 06 avril 2024.   C’est donc une promesse tenue par Guilab S.A,  qui aussi a bénéficié de la collaboration de son partenaire Ace pour résorber l’incident survenu le 14 mars 2024. La panne internet était due à une interruption simultanée des quatre câbles sous-marinsWacs, Mane One, Sat3, Ace.

Lire aussi:  Les 10 propositions des acteurs camerounais du numérique pour un accès équitable et résilient aux réseaux internet et aux réseaux de téléphonie mobile

Durant la période des travaux, tout le réseau Ace a subi une interruption planifiée le 08 avril 2024 entre minuit et 02heures du matin en Guinée, Sénégal, Gambie Sierra Léone et Libéria. Cette coupure a eu un impact sur le trafic Internet, les appels internationaux.

Africa Coast to Europe ou ACE est un système de câble sous-marin en fibres optiques. Il dessert 24 pays de l’Europe, de la côte occidentale de l’Afrique et de l’Afrique du Sud, géré par un consortium de 20 membres. Lancé en décembre 2012, le câble fait environ 17 000 km et relie plus de 450 millions de personnes. Le câble est fabriqué par Alcatel Submarine Networks (ASN), et est posé par les navires d’ASN et d’Orange Marine. Il fait cinq centimètres de diamètre et passe à environ 6 000 m sous le niveau de la mer.

Par Jean Materne Zambo , sources : @GuilabGN, submarinecable.com

RD Congo : Raxio et Ispa signent un accord pour un internet accessible, fiable et performant

[DIGITAL Business Africa] – Raxio conclut un accord stratégique avec Ispa. L’entreprise constructrice des centres de données Tier III à la pointe de la technologie pour colocation à travers l’Afrique devient partenaire de l’ Association des fournisseurs d’accès internet de la République démocratique du Congo (Ispa), en cette mi avril 2024. L’accord entre les deux parties va permettre d’ accueillir une présence du point d’échange Internet Kinix dans son nouveau centre de données de niveau III à Kinshasa.

Kinix (Kinshasa Internet exchange point) est un point d’échange Internet associatif neutre de couche 2 découlant du projet RDC-IX. Il offre les services suivants tels que le peering local et national, le peering remote, unicast. Le projet RDC-IX est l’infrastructure moderne de NTC concourant à l’implémentation des points d’échanges (IXP) associatifs et neutres à travers les différentes villes de la République Démocratique du Congo.

Il favorisera un trafic local entre opérateurs Internet, situés dans une même ville. Selon l’ Ispa, les points d’Internet Kinix (KINshasa Internet eXchange), Gomix (GOMa Internet eXchange) et Lubix (LUBambashi Internet eXchange) constitueront la charpente de RDC-IX. L’accord entre Raxio et Ispa est d’autant capital qu’il est une avancée  de la vision du chef de l’ Etat de la RDC, S.E Antoine Tshisekedi, qui veut une transformation numérique complète de la RDC d’ici 2025.

« Ce partenariat aligné avec le plan national du numérique horizon 2025 du gouvernement congolais représente une avancée majeure dans la concrétisation de la vision présidentielle pour la transformation numérique du pays. Grâce à cette collaboration, Raxio et Ispa s’engagent à rendre internet plus accessible, fiable et performant pour les utilisateurs résidant au Congo. En offrant les technologies de pointe et une connectivité de qualité, ce partenariat favorisera la croissance de l’écosystème numérique du pays, ouvrant ainsi la voie à une économie digitale florissante », justifie le point de presse de Raxio.

Raxio qui est sponsor officiel de la cinquième édition du Salon e-commerce & Fintech ( SEF) du 18 et 20 Avril 2024 . Les travaux réunissent des décideurs publics, des chefs d’entreprise, des directeurs IT/DSI, des directeurs financiers et un public passionné de l’ e-commerce et de la Fintech, autour du thème « Change Maker : Avec qui et comment poursuivre le changement ? ». Au programme, des séances de Networking, des rencontre, des formations, entre autres.

Par Jean Materne Zambo

Mark Zuckerberg lance la nouvelle version de Meta AI, l’ assistant virtuel conversationnel le plus « intelligent »

[DIGITAL Business Africa] – Meta met au point la nouvelle version de Meta AI et de son chatbot accessible sur meta.ai. L’entreprise l’a annoncé ce 18 avril 2024. Meta AI est une version évoluée de Llama 3, développée pour faciliter l’inclusion digitale et le développement rapide des compétences des jeunes africains et du monde dans le numérique.

Nous lançons la nouvelle version de Meta AI, notre assistant à qui vous pouvez poser n’importe quelle question dans nos applications et nos lunettes. Notre objectif est de construire l’IA la plus performante au monde”, a indiqué Mark Zuckerberg, le patron de Meta.

Selon le fondateur de Facebook, Meta AI a été mis à jour avec le nouveau modèle d’IA de pointe de groupe baptisé Llama 3, disponible en open source. “Avec ce nouveau modèle, nous pensons que Meta AI est désormais l’assistant d’IA le plus intelligent que vous puissiez utiliser librement”, affirme Mark Zuckerberg.

Meta AI sera intégré dans les champs de recherche situés en haut de WhatsApp, Instagram, Facebook et Messenger. Meta a également créé le site web meta.ai, pour que les utilisateurs puissent l’utiliser gratuitement sur le web.

Mais, le site web n’est pas encore disponible au Cameroun. Pour le tester, il vous faudra utiliser un Vpn.

Après un test, Digital Business Africa a pu observer que Meta y a intégré des fonctions de création intéressantes, comme la possibilité d’animer des photos.

Quelques images générées par Digital Business Africa en utilisant Meta AI.

Meta AI génère désormais des images de haute qualité si rapidement qu’il les crée et les met à jour en temps réel pendant que vous tapez. Il génère également une vidéo de votre processus de création“, s’en vante Mark Zuckerberg.

L’on se souvient que Llama 2 avait été présentée au Cameroun par Olivia Tchamba, responsable des politiques publiques pour l’Afrique francophone chez Meta, en octobre 2023, lors du Digital week Cameroon, tenu à Yaoundé.

Llama 2 était un modèle de langage IA concurrent de GPT-4 destiné aux chercheurs et entreprises, déployé en accès libre et développé en partenariat avec Microsoft. Avec Meta AI, l’entreprise ajoute un plus et de nouvelles fonctionnalités avec Llama 3.

Olivia  Tchamba expliquait alors que « Fondamentalement, chez Meta, nous pensons qu’en matière d’intelligence artificielle, il est important d’avoir une approche ouverte, une approche qui nous permettra simplement d’utiliser le potentiel de l’intelligence artificielle pour aborder les opportunités économiques et sociales et aussi donner aux individus, aux créateurs, développeurs, hommes d’affaires, de nouvelles façons de s’exprimer et de se connecter avec les gens. C’est dans cet esprit qu’en juillet 2023, nous avons annoncé la disponibilité de Llama 2. Nous l’avons fait en partenariat avec Microsoft. L’idée ici est de fournir gratuitement au public cette technologie fondamentale de l’IA, que les développeurs développent et recherchent simplement pour un usage commercial et qui offrira aux utilisateurs la possibilité de développer et de créer des choses. Ainsi, lorsque nous fournissons cela gratuitement au public, l’idée ici est de donner à chacun la possibilité d’utiliser la technologie au profit de sa communauté ». 

Par Jean Materne Zambo

La BOAD et le Cyber Africa Forum pour protéger l’espace numérique dans l’UEMOA, la Green Tech une opportunité pour l’ Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Au crépuscule de la quatrième édition du Cyber Africa Forum, des innovations, des distinctions mais surtout des engagements pris. Le Vice-Président Financement et Investissement de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), Moustapha Ben Barka, a réitéré l’engagement de la BOAD, à poursuivre sa collaboration avec le Cyber Africa Forum, afin de contribuer résolument et activement à la protection de l’espace numérique dans l’UEMOA.

Il prenait part, ce 16 avril 2024, à une rencontre en marge de travaux du Cyber Africa Forum, présidée par le ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konate, en présence de son homologue Tunisie, le ministre des Technologies de la Communication de la République Nizar Ben Nji et du Commissaire général du CAF2024, Frank Kie.

La quatrème édition du Cyber Africa Forum (CAF) a été aussi l’occasion pour les organisateurs d’honorer le femmes. Un prix à elles réservés ( Cyber Africa Women ) a été octroyé par le Directeur général du GUDE-PME, Yaya Ouatara à Andréa Longa Mbuyamba, fondatrice de la plateforme Abidjanaises In Tech. Dans son propos, le Directeur général du Guiche unique des PME( GUDE-PME), Yaya Ouatara a mis en lumière l’importance du digital en tant qu’outil facilitant la croissance économique des femmes entrepreneures.

D’après lui, « Plus de 54% des femmes entrepreneures ont pu accroître leurs revenus grâce au digital, ce qui en fait un outil essentiel dans leur activité professionnelle ». Cette distinction témoigne, selon  Yaya Ouatara, de l’engagement continu du GUDE-PME en faveur de l’inclusion et du développement des femmes entrepreneures en Côte d’Ivoire. Vu comme la porte d’entrée des entreprises ivoiriennes, le GUDE-PME est destiné au financement et à l’accompagnement des entreprises, principalement des PME. Il vise a accélérer leur processus de développement.

La Green Tech une opportunité pour l’Afrique

Plusieurs panels ont meublé le CAF 2024. Celui dédié au climat était suivi de près. « Green Tech, êtes-vous passés au vert ? » C’ était le thème du panel. Les panélistes retenus pour cette réflexion ont discuté sur des moyens par lesquels l’Afrique peut non seulement relever les défis posés par le changement climatique mais aussi tirer parti des opportunités économiques et sociales offertes par les technologies vertes

Hervé Bah, Directeur Technology, Data & Cyber Risk Advisory, Deloitte Afrique Francophone, a rappelé que l’Afrique est un continent à fort potentiel en matière d’énergies renouvelables. Selon une étude citée par ce dernier, la Green Tech a le potentiel de créer près de 2,5 millions d’emplois sur le continent d’ici 2030.

Par Jean Materne Zambo

Internet : Pourquoi le Cameroun et l’Afrique doivent négocier avec Starlink et non le repousser

[ICT Media STRATEGIES] – Plusieurs pays africains ont demandé à l’opérateur américain Starlink d’arrêter la commercialisation de ses services d’Internet par satellite. Ou alors mettent des freins à l’arrivée de Starlink. Parmi eux, on peut citer le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Botswana, la Guinée ou encore l’Afrique du Sud, pays d’origine d’Elon Musk, propriétaire de SpaceX qui commercialise Starlink.

À la surprise de plusieurs pays et de nombreux utilisateurs, Starlink a décidé ce 16 avril 2024 de suspendre dès le 30 avril 2024 sa connexion Internet par satellite dans les pays où il ne dispose pas encore des autorisations nécessaires. Son message a été envoyé à plusieurs abonnés présents dans les pays où Starlink n’est pas encore officiellement installé. Y compris chez les milliers de Camerounais qui utilisent ce service.

Comme par hasard, une situation qui, même si elle est aussi motivée par les exigences de l’administration américaine au regard des défis sécuritaires, place Starlink en position de force. Et contraint en quelque sorte les États et régulateurs africains avides d’une bonne connexion Internet à faire le chemin inverse : se rapprocher davantage de Starlink.

Depuis plusieurs semaines, au fur et à mesure que Digital Business Africa relaie les informations au sujet des demandes des États et régulateurs télécoms africains à l’endroit de Starlink, plusieurs professionnels du numérique m’ont demandé si je suis pour ou contre l’interdiction de Starlink au Cameroun et dans les autres pays africains.

Ma réponse est évidemment oui. Je suis contre ces demandes de suspension des services de Starlink aux utilisateurs africains. Car, à la demande de ces pays et des régulateurs, Starlink suspend ou bloque l’utilisation de ses services d’Internet par satellite. Cela a été le cas en RDC et c’est l’option choisie par Starlink pour ne pas se mettre à dos les autorités légales des pays africains.

Sa récente décision de suspendre son service Internet dès le 30 avril 2024 dans plusieurs pays du monde qui n’ont pas autorisé Starlink renforce ce choix, même si l’on peut également y voir le besoin de SpaceX de ne pas aller à l’encontre des besoins et des intérêts américains.

Par contre, je milite pour que Starlink respecte la réglementation applicable dans les pays africains. C’est pourquoi je pense que le Cameroun et plusieurs États africains devraient, dès à présent, se rapprocher de Starlink pour demander soit le rétablissement et/ou le maintien de la connexion Internet dans le pays (les utilisateurs peuvent se connecter en attendant la finalisation du processus de l’autorisation), soit l’accélération du dépôt du dossier de Starlink pour exercer légalement dans les pays en forçant à l’avance leur calendrier prévisionnel de déploiement.

En huit points, je vous présente mes arguments et propositions.

Par Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES , dans la quatrième livraison de ma chronique de veille stratégique Africa Top STRATEGIES.

Internet : Pourquoi le Cameroun et l’Afrique doivent amadouer et non repousser Starlink

Lire ici ICT Media STRATEGIES

Togo : Une étude des marchés numériques pour lutter contre la concurrence déloyale en cours [ se conformer avant le 26 avril 2024 ]

[DIGITAL Business Africa] – Utilisateurs des plateformes de commerce électronique et utilisateurs des plateformes financières numériques soumis à une étude des marchés numériques. A l’initiative du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale ainsi que de l’Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC), l’étude obtient de mettre fin à la concurrence déloyale dans le marché du numérique.

Elle est conforme à la mise en œuvre de la réglementation régionale en matière de concurrence. Selon l’ARCC, elle « vise à évaluer l’état de la concurrence et le bien-être des consommateurs sur le marché numérique et à permettre à l’ARCC et aux parties prenantes concernées des États membres de mieux comprendre la dynamique d’un marché en pleine évolution, stimulé par les innovations et les changements dans les préférences des consommateurs ».

A juste titre, il est demandé aux cibles, à savoir les utilisateurs des plateformes de e-commerce et de Fintech de renseigner les questionnaires disponibles via les liens ci-dessous :

– Questionnaire à l’intention des utilisateurs des plateformes de commerce électronique : https://url-r.fr/PmBse

– Questionnaire à l’intention des utilisateurs des plateformes financières numériques : https://url-r.fr/VVyQL

Ils sont priés de se conformer jusqu’à vendredi, 26 avril 2024. Pour plus d’informations, les utilisateurs concernés peuvent composer le numéro: 93 15 86 15 ou contacter le ministère du Commerce de l’Artisanat et de la Consommation locale par mail à l’adresse: [email protected] .

Par Jean Materne Zambo

Numérique : L’UIT, en collaboration avec l’ ARPCE, organise une formation sur la TNT et la gestion du spectre

[DIGITAL Business Africa] – Le Congo abrite une formation sur la Télévision numérique terrestre (TNT) et la Gestion du Spectre. La cérémonie d’ouverture s’est tenue le 15 avril 2024 à l’Hôtel Grand Lancaster de Brazzaville, qui accueille jusqu’au 19 avril 2024, une cinquantaine de délégués venus d’une trentaine de pays africains, membres de l’UIT, ainsi que des représentants des médias locaux et du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication du Congo. Absent, lors de la cérémonie d’ouverture, le DG de l’ ARPCE, Louis Marc Sakala, s’est fait représenter par le Directeur des Affaires juridiques internationales de l’ARPCE Jean Célestin Endoke.

La formation sur la Télévision numérique terrestre (TNT) et la Gestion du Spectre est organisée par L’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et l’Initiative Politique et Réglementaire pour l’Afrique numérique (PRIDA). Une une initiative conjointe de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE) et de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

« La TNT a révolutionné notre façon de consommer du contenu télévisuel, offrant des signaux numériques de haute qualité à moindre coût. Cependant, la gestion efficace des réseaux de TNT nécessite une compréhension approfondie de l’allocation du spectre, de la propagation du signal et des techniques d’optimisation du réseau », indique le site PRIDA.

Cette technologie constitue une plateforme technique plus souple et plus efficace pour la diffusion d’une programmation HD et SD. La TNT c’est plus de chaînes TV, des supports multimédia, des stations radio et des services de données. Elle contribue à la libération du spectre radio électrique.

Plusieurs sujets seront ainsi mis sur la table tout au long des travaux, notamment :
– Les Aspects généraux de la radiodiffusion télévisuelle numérique
– La Planification du réseau de radiodiffusion et transition vers la radiodiffusion télévisuelle numérique
– Les Aspects économiques et financiers de la migration (Financement, Exemple de coûts associés à la migration, Programme de soutien, Gouvernance et cadre de mise en œuvre, Principales activités de l’abandon de l’analogique avec les coûts associés)
– Les Stratégies pour la TNT (processus de passage au numérique, parties prenantes impliquées, calendrier de mise en œuvre et étapes, planification de l’abandon de l’analogique, plan de communication, offre commerciale)
– Les exigences pour la mise en œuvre des réseaux de radiodiffusion télévisuelle numérique terrestre
– Le cadre réglementaire de la TNT (réglementation, technologie et normes, octroi de licences, gestion du spectre).

Par Jean Materne Zambo

Pacome Boidi, Orange CIV au Cyber Africa Forum : « Nos pays africains doivent travailler ensemble à travers une coopération solide »

[DIGITAL Business Africa] – La ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation Ibrahim Kalil Konate a donné le la à la quatrième édition du Cyber Africa Forum. A l’ouverture de l’événement ce 15 avril 2024, Orange Côte d’Ivoire se fait honorer d’entrée. Son Manager Senior Avant-vente Pacome Boidi a reçu le Prix Léon Konan Koffi, décerné par le CAF, en reconnaissance de son engagement continu envers la cybersécurité en Afrique. Le Manager senior Avant-vente, Orange CIV, Pacome Boidi a pris part au panel dédié aux défis et les stratégies nécessaires pour protéger les infrastructures critiques et sensibles dans un monde de plus en plus connecté.

Il a soutenu que « dans la guerre, il faut mettre en place une stratégie, il faut avoir des pratiques pour pouvoir se préparer d’une certaine façon de cyberattaques et protéger les acquis comme le système informatique, le réseau internet. Les pays africains doivent travailler ensemble à travers une coopération solide afin de combattre les cyberattaques ». La CAF 22024 devrait permettre aux participants d’explorer plusieurs sous-thèmes – entre autres, l’intelligence artificielle, la blockchain, l’informatique quantique, les énergies renouvelables, la santé numérique, la réalité virtuelle et augmentée, tous des domaines sujet à l’investissement.

Des investisseurs à un tel évènement, il y en a toujours. Le Groupe entreprise de Huawei (EBG) s’engage à fournir à chaque organisation les outils pour rester compétitifs pour un monde entièrement connecté et intelligent, y compris les secteurs gouvernementaux et publics, les services financiers, l’énergie, les transports, la fabrication et d’autres secteurs. Huawei dit également se concentrer sur l’infrastructure des TIC et utiliser ses forces technologiques dans les domaines du cloud computing, du big data, de la connectivité, de l’Internet des objets (loT) et de l’intelligence artificielle (IA).

Le représentant du Vice-président ivoirien, Tiemoko Meyliet Koné, a mis en lumière les opportunités et les défis de la cybersécurité et de développement de l’Intelligence Artificielle. Il a évoqué l’urgence du renforcement des capacités sécuritaires numériques face à la digitalisation croissante de nos sociétés. A travers lui, la Côte d’Ivoire s’engage à renforcer la coopération internationale. Ceci accélérer la transformation digitale en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Par Jean Materne Zambo

Nigéria : Suite à la baisse de 50% des kits Starlink, la demande explose

[DIGITAL Business Africa] – Les Nigérians sont conquis progressivement par Starlink. Space X aurait ajouté 500.000 nouveaux utilisateurs de sa technologie au cours des quatre derniers mois. Le  patron de Space X, l’entreprise qui porte la technologie Starlink, vient d’annoncer  dans une vidéos que la base des utilisateurs mondial de Starlink a atteint les 2,7 millions d’utilisateurs contre 2,2 millions en décembre 2023. Le site legit.ng rapporte que les Nigérians abandonnent les autres réseaux pour acheter le kit Starlink. Elon Musk prévoit d’utiliser les bénéfices de Starlink pour financer d’autres projets de Space X, y compris celui releatif à Mars. Musk pense que Starlink sera important pour la communication vers et sur Mars.

Coût de maître de la part de Konga, seul partenaire de commerce shop-in-shop de Starlink. L’entreprise en charge de la commercialisation offre une réduction de 50% à ses clients le temps d’une période limitée, de commun accord avec Space X. Selon le site  legit.ng, le kit Starlink, qui était vendu pour 800 000 N, le 09 avril 2023, coûte désormais 440 000 N. Cependant, l’abonnement mensuel au service internet reste inchangé à 38 000 N par mois. Jusqu’à environ un mois, le matériel se vendait à 378 000 N.

Avant Konga, il y avait Jumia. En 2023, la société partenaire de SpaceX pour la vente en ligne de ses produits, avait annoncé une réduction du prix de son matériel au Nigeria. Le coût du kit Starlink était réduit d’environ 21 %, passant de 378 000 nairas à 299 000 nairas. Le nombre d’utilisateurs de Starlink au Nigeria avait atteint les 159 millions d’après la Nigerian Communications Commission (NCC) en 2023. La société avait promis d’effectuer un remboursement partiel pour les clients qui avaient commandé le kit au cours des 30 derniers jours ayant précédé la réduction.

Par Jean Materne Zambo

Starlink va suspendre son service Internet au Cameroun et dans plusieurs pays africains dès le 30 avril 2024

[DIGITAL Business Africa] – A la suite de la demande de plusieurs autorités de régulation et de gouvernements en Afrique et ailleurs, Starlink a trouvé une solution globale : suspendre dès le 30 avril 2024 sa connexion internet par satellite dans les pays où il ne dispose pas encore des autorisations nécessaires. C’est du moins ce qu’a annoncé SpaceX ce jour à plusieurs abonnés présents dans les pays où Starlink n’est pas encore officiellement installé.

Le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la RDC et plusieurs autres pays avaient déjà demandé à Starlink de suspendre ses services Internet dans leur pays respectifs.

« Si vous utilisez votre kit Starlink dans une zone autre que les zones désignées comme « Disponible » sur la carte de disponibilité,  nous vous rappelons que cela enfreint les conditions de service Starlink. En conséquence, votre service sera coupé le 30 avril 2024 et vous ne pourrez pas accéder à internet. sauf pour mettre à jour les informations de votre compte Starlink. Cette restriction ne s’applique pas dans les zones désignées comme « Disponible » sur la  carte de  disponibilité Starlink », précise ce matin Starlink à certains utilisateurs.

SpaceX rassure cependant que des dispositions sont prises pour que la situation se normalise rapidement : « Nous travaillons le plus rapidement possible pour obtenir les approbations réglementaires nécessaires des gouvernements locaux du monde entier afin d’être autorisés à offrir les services Starlink dans le plus grand nombre d’endroits possible », indique Starlink dans ce message envoyé à plusieurs utilisateurs au Cameroun et ailleurs où Starlink ne dispose pas d’une autorisation légale.

Il en est de même pour ceux qui utilisent le forfait « Mobile — Régional » sur leur smartphone. Starlink rappelle que ces forfaits sont destinés uniquement aux déplacements et aux transits temporaires, et non à une utilisation permanente dans un lieu.

« Si vous utilisez un forfait « Mobile – Régional » pendant plus de deux mois en dehors du pays dans lequel vous avez commandé Starlink, vous devez soit consulter le FAQ pour changer le pays de votre compte, soit retourner dans le pays dans lequel votre service a été commandé. Dans le cas contraire, votre service sera coupé », prévient Starlink.

A travers ce choix, Starlink se met ainsi en position de force face aux États réticents. Car à présent, ce sont les États et régulateurs avides d’une bonne connexion Internet qui écriront à Starlink pour demander soit le rétablissement ou le maintien de la connexion Internet dans le pays.

Une fenêtre est ouverte dans ce sens et Starlink montre clairement son souhait de voir les populations et utilisateurs mettre la pression sur les régulateurs en vue d’autoriser Starlink.

« Alors que nous continuons à recevoir les approbations réglementaires pour activer les services Starlink dans d’autres pays, assurez-vous de consulter la carte de  disponibilité Starlink pour voir où vous pouvez rester connecté ! Si vous souhaitez plaider pour que Starlink soit approuvé dans un pays donné, les points de contact appropriés peuvent être le régulateur local de l’information, des communications et de la technologie et/ou le ministère des communications », suggère Starlink à ses utilisateurs qui verront leur connexion Internet suspendue dès le 30 avril 2024.

Comme précédemment indiqué par Digital Business Africa, Starlink qui a décidé de ne pas faire le bras de fer avec les autorités va suspendre bientôt sa connexion internet. Mais également dans plusieurs pays. C’est en 2025 que Starlink a prévu de s’installer officiellement au Cameroun et en RDC.

A l’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun, l’on assure que Starlink n’a pas encore déposé son dossier. Mais, apprend-on, cela pourrait se faire avant la fin de ce mois d’avril 2024.

Après la suspension, les nombreux utilisateurs camerounais ayant acquis les kits Starlink devront donc patienter. Peut-être jusqu’en 2025 selon le chronogramme officiel disponible sur le site web de Starlink. A moins qu’une intervention étatique ne s’observe auprès de Starlink pour le rétablissement de la situation et/ou pour le dépôt rapide du dossier de Starlink auprès de l’ART.

Par Beaugas Orain DJOYUM

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Starlink suspend la commercialisation de ses services d’Internet par satellite en RD Congo

Transformation digitale : Cluster Digital Africa organise une conférence en ligne sur la souveraineté numérique en Afrique le 25 avril 2024

[DIGITAL Business Africa] – Amadou Diawara, président du Cluster Digital Africa, prend rendez-vous avec les passionnés du numérique pour des échanges fructueux. La plateforme d’intelligence collective, Cluster Digital Africa, organise, le 25 avril 2024, une conférence en ligne sur « la souveraineté numérique en Afrique en cette période de crise géopolitique mondialisée ».

Plusieurs personnalités de marque ont confirmé leur présence (en ligne) à cet événement qui va durer 02 heures et 30 minutes( 10h-12h30). On peut citer Moussa Kondo, Directeur Exécutif de l’Institut du Sahel II et Ancien Conseiller Spécial du Président du Mali. Ou encore Paul Dara, Directeur des Systèmes d’Information et des Projets Mutualisés – BSIC Holding UEMOA. Inscrivez-vous dès maintenant : https://clusterdigitalafrica.com/ke-admin/webinaire/k-webinairesignup.php?webinaire=Njcy

La plateforme Cluster Digital Africa a comme mission, la recherche et le développement des solutions innovantes, en collaborant avec bien de partenaires à travers le monde. Parlant justement de collaboration, la plateforme a lancé un appel, ce 13 avril 2024, pour le développement d’applications basées sur l’IA générative. L’objectif d’une telle initiative est de soutenir des projets collaboratifs dans des domaines suivants : le droit, la santé, le chiffre et la programmation informatique.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal: Moussa Bocar Thiam passe le témoin à Alioune Sall, les défis du nouveau ministre de la Comm’, des télécoms et du Numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le nouveau ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a pris officiellement ses fonctions. La cérémonie de passation de service entre lui et l’ex ministre Moussa Bocar Thiam a eu lieu ce jeudi 14 avril 2024. Nommé le 05 avril 2024 par le président de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye, sur proposition du Premier ministre Ousmane Sonko, le nouveau MCTN Alioune Sall, a révélé les défis à relever.

Il s’agit notamment d’ Assurer la souveraineté numérique (prendre les dispositions juridiques et matérielles pour protéger nos données) ; renforcer la protection des infrastructures numériques (mettre en place les moyens nécessaires pour assurer notre défense cyber sécuritaire) ; rendre les services numériques accessibles aux sénégalais et aux entreprises répondant ainsi à une demande très urgente ; améliorer le niveau de digitalisation tout en dématérialisant des processus administratifs et en favorisant des interconnexions entre les différents ministères ; mettre le numérique au service de la performance de l’administration et de la résolution des problématiques quotidiennes tels que le Transport, la Santé et les transactions financières et réformer le secteur de l’audiovisuel (de la radio et la télévision ).

Lire aussi Sénégal : Un cerveau de SFR, Alioune Sall, nommé ministre de la Communication, des Télécoms et du Numérique

Diplômé de l’ École supérieure d’ Ingénieurs Léonard de Vinci, Alioune Sall est aussi passé par le Département R&T-UIT Villetaneuse, où il fit technicien du génie des Télécommunications et Réseau. A Inov Informatique, il décroche un diplôme d’ingénieur, systèmes télécom et Réseaux. Alioune Sall est nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique alors qu’il était député de la diaspora sénégalaise et coordinateur de Pastef France. En 2022, à la faveur des élections législatives, Alioune Sall était député sous la bannière de la coalition « Yewwi Askan Wi ».

Par Jean Materne Zambo 

Télécoms : Des unités Starlink seront déployées chaque semaine dans le cadre du service « Direct to Cell »

[DIGITAL Business Africa] – Le déploiement des satellites Starlink devra se faire à une fréquence régulière. Selon le site cublic.com, six satellites ont décollé de Californie ce dimanche 07 avril 2024. La source rapporte que « pour une couverture minimale, il faudra à SpaceX plusieurs centaines d’unités équipées spécifiquement pour le « Direct to Cell », en sachant que ces dernières orbitent à une altitude plus faible que les satellites Starlink de connectivité classiques, environ 360 km contre 550 ».

Pour le moment, le service « Direct to Cell » devrait  concerner la messagerie, et ce, dans un nombre limité de pays (à cause des accords sur les fréquences utilisées). Il devrait inclure les appels, puis de la data, en 2025. Considérée comme la plus large flotte de satellites au monde, SpaceX compte déployer au total, 7 500 satellites Starlink dans le cadre de la communication directe avec les smartphones (Direct to Cell).

Le service de communication directe entre smartphones et satellites fonctionne indépendamment d’une antenne spécifique au sol. L’entreprise envoie des satellites Starlink en « grappes » de 22 à 24 unités une, deux, voire trois fois par semaine selon les disponibilités de ses fusées.

Les six premiers satellites Starlink pour tester le DTC (Direct to Cell, bien sûr) ont été envoyés en orbite le 03 janvier 2024. Un essai satisfaisant pour la société Space X, puisque les 06 satellites ont servi à démontrer les capacités du système, avec des messages puis des connexions depuis des smartphones non modifiés au sol, ainsi que l’envoi d’un tweet d’Elon Musk fin février 2024. Le service Direct to Cell pourra être opérationnel avant fin 2024.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Judith Yah Sunday de Camtel et son homologue Yves Castanou de Congo Telecom vont collaborer

[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs de télécommunications Camtel et Congo Telecom ont balisé le terrain pour une collaboration plus étroite. La directrice générale de la Cameroon Telecommunications, Judith Yah Sunday,  a reçu son homologue de Congo Telecom, Yves Castanou, ce 12 avril 2024. Les deux personnalités ont profité de l’occasion pour échanger sur leurs expériences en matière des télécommunications.

Congo Telecom  est partenaire de la huitième édition du Salon international de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique Centrale (Osiane), qui se tiendra du 23 au 26 avril 2024 au palais des Congrès à Brazzaville. En qualité  d’ opérateur historique des télécommunications en République du Congo, l’entreprise a pour objectif de stimuler la croissance des entreprises locales et de favoriser l’innovation numérique dans notre pays. L’une des offres par excellence de Congo Telecom par est la fibre optique « Speed », avec un débit internet en fibre Optique, pouvant aller jusqu’à 220 Mbps symétrique pour des usages professionnels.

Côté, Camtel, en plus de la fibre optique à la maison, qui offre une connexion illimitée, on peut séduire avec Blue. Il s’agit de la marque consacrée aux opérations de télécommunications mobiles de Camtel, qui vise à lancer la marque la plus numérique, intelligente et simple de l’industrie des télécommunications à la maison, au bureau et en mobilité.

Son dernier service est Swithn. Grâce à cette innovation exceptionnelle, vous pouvez acheter du crédit et des forfaits quel que soit le réseau mobile (Camtel, neXttel, Orange, MTN, YooMee) via votre mode de paiement préféré (Orange Money ou Mobile Money) sans frais supplémentaire.

Deux grosses pointures des Télécoms en Afrique centrale 

La DG de Camtel, Judith Yah Sunday, est la présidente de l’ Association des Opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale (élue en 2021). Et  Congo Telecom y est valablement représenté, à travers Yves Castanou,  membre du Bureau  exécutif.

L’association des opérateurs historiques des télécommunications de l’Afrique centrale vise à contribuer de manière significative au développement de l’économie numérique et à la transformation digitale de la sous-région ; favoriser les échanges d’expérience, la coordination des activités et la collaboration entre les opérateurs membres, en vue d’harmoniser le développement des moyens de télécommunications ; représenter et défendre les intérêts des opérateurs d’infrastructure et de transport de communications électroniques face à la position dominante des opérateurs mobiles à capitaux privés et aussi de faciliter l’accès au broadband et au Cloud intra-africain.

L’association ambitionne également de stimuler l’écosystème de l’entrepreneuriat et des startups du numérique afin de promouvoir la croissance économique et la création d’emplois ; d’étudier, discuter et faire connaître les questions

Par Jean Materne Zambo

Nigeria : Les National Identity Smart Cards, liées au compte bancaire, bientôt disponibles pour faciliter l’accès aux services financiers

[DIGITAL Business Africa] – La National Identity Smart Cards sera bientôt à portée de main des Nigérians. La Commission nigériane nationale de Gestion de l’Identité en anglais national Identity Management Commission (NIMC) l’a annoncé le 05 avril 2024, par voie de communiqué. Cette carte s’aligne à la loi n° 23 de 2007 de la  NIMC en fournissant une identification vérifiable conforme aux normes internationales. Cela permettra aux détenteurs de prouver facilement leur identité, tant pour accéder aux services sociaux gouvernementaux que pour effectuer des transactions financières.

La carte d’identité numérique est aussi conçue pour garantir la sécurité et la confidentialité des données personnelles des détenteurs. Elle intègre des fonctionnalités biométriques avancées, notamment, les empreintes digitales et les photos, ce qui en fait un outil de vérification d’identité fiable et sécurisé.

« Cette carte répondra à la demande d’identification physique permettant aux détenteurs de prouver leur identité, d’accéder aux services sociaux gouvernementaux et privés, de faciliter l’inclusion financière des Nigérians privés de leurs droits, de responsabiliser les citoyens et d’encourager une participation accrue à la construction de la nation », a expliqué un communiqué signé par Kayode Adegoke, responsable des communications de la NIMC.

La procédure d’inscription requiert l’enregistrement de données démographiques et biométriques de l’individu (10 empreintes digitales, photo du visage et signature numérique), utilisées afin d’identifier le titulaire de carte et d’éliminer tout risque de fraude ou de détournement.

Qu’en pensent les Nigérians ?

Ces fonctionnalités sont loin de faire l’unanimité sur les réseaux sociaux. Si certains valident l’initiative, d’autres y marque leur hostilité, comme la follower Rita Sunshine (@MeetSunshineMay).

« Nous avons la carte NIN et Voters, qu’est-ce qui empêche  le gouvernement fédéral d’intégrer les Nouvelles Technologies dont il dispose? Il existe des cartes ATM (carte bancaire) qui contiennent suffisamment d’informations sur plus de 65% de notre population. Vous pouvez travailler avec des banques, et la navigation sera facile et plus fluide. Il n’est pas nécessaire de soumettre les Nigérians à une nouvelle vague de stress. Cela sent  comme d’habitude une fraude bien emballée », a pensé Rita Sunshine ( @MeetSunshineMay. Aussitôt reprise par Kayode Popoola (@Kayodepopoola).

« Rita, je pense que tu t’es trompée. Personne n’a encore de carte d’identité nationale. Ce que nous avons est NIN ( Numéro unique d’Identification Nationale), qui est un nombre. Nous procédons à aucune nouvelle inscription.  Les informations sur le NIN seront intégrées à la carte  », a posté Kayode Popoola (@Kayodepopoola).

Access Bank plc est désignée comme banque émettrice des cartes, lors de la phase pilote. Le système Unified Payment Services Limited (Unified Payments) est le système de paiement. D’autres banques émettrices prendront part à ce projet dont United Bank for Africa, Union Bank, Zenith, Skye Bank, Unity Bank, Stanbic et First Bank.

Le NIN, la carte ATM et de la NINC dans l’identification des citoyens 

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNCHR), le  National Identification Number (NIN), Numéro national d’Identification est un code unique à 11 chiffres, attribué à une personne inscrite et qui lui servira à des fins d’identification tout au long de sa vie. Le Numéro unique d’Identification Nationale (NNIC) est, quant à lui, une carte multifonctions « conçue de façon à permettre aux citoyens et aux résidents autorisés de prouver leur identité au Nigéria ». La NNIC peut également servir à effectuer des paiements et des activités par voie électronique et à « lutter contre le piratage et la contrefaçon ».

Il compte 13 « applets » (petites applications), y comprenant la technologie de comparaison (Match-on-Card), l’identité électronique, l’infrastructure à clés publiques électroniques, un applet de l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’inscription des électeurs, l’assurance maladie, les impôts, la pension, le permis de conduire, l’inscription SIM et le transport, et un autre encore pouvant être mis en service immédiatement, au besoin, et un applet de paiement. Lorsque les demandeurs obtiennent leur NNIC, ils doivent activer leur « pièce d’identité électronique » à l’aide de la biométrie et, s’ils veulent se servir du volet du guichet bancaire, ils doivent utiliser leur numéro d’identification personnel.

Les cartes ATM sont émises par des Banques et permettent aux clients d’accéder à leurs comptes à tout moment et de n’importe où, rendant les transactions bancaires plus faciles et plus rapides. Depuis, 2023, elles peuvent être utilisées au Nigeria comme pièce d’identification.

Au commencement…

C’est en 2014, plus précisément le 28 août, que le président du Nigéria d’alors, Jonathan Goodluck, va lancer la NNIC. Un an après, la National Identity Management Commission (NIMC)  déclarera que toutes les cartes d’identité nationales, délivrées par le Service de l’Enregistrement civil national (Department of National Civic Registration) seraient invalides à compter du premier juillet 2015 et ne seraient plus utilisées à des fins d ‘identification.

Mais la NIMC va ajourner au 09 janvier 2016, l’usage obligatoire de la NNIC et du NIN. Raison :  Il lui fallait plus de temps pour mener à bien la mise en œuvre en raison des récentes directives du président contraignant tous les ministères et organismes à harmoniser leur base de données biométriques.

Par Jean Materne Zambo, sources : temoignages.re, unhcr.org, kessiya.com

Madagascar : Starlink reçoit le « OK » des autorités

[DIGITAL Business Africa] – L’atterrissage de Space X, ayant à son bord la technologie Starlink,  à la Grande île est imminent. Le ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications,Tahina Razafindramalo, l’ a annoncé, ce lundi 09 avril 2024. Avec cette venue dont la date reste inconnue, les populations de Madagascar pourront en toute quiétude  regarder des vidéos en streaming, effectuer des appels vidéo, jouer en ligne, faire du télétravail et plus même dans les endroits les plus reculés grâce au système Internet le plus Télécommunications.

« Leur installation locale est actuellement en cours, ainsi que la régularisation de leur situation administrative pour l’obtention de leur licence en tant qu’opérateur satellite », a confié Tahina Razafindramalo, ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications.

Toutefois, l’on peut déjà se faire une idée de la période à laquelle Starlink pourra disponible de manière officielle à Madagascar. Certaines sources parlent du troisième trimestre de cette année 2024. Cette future installation de Starlink est alignée sur la politique de l’Etat, qui a décidé d’ouvrir le secteur des Télécommunications pour que tous les fournisseurs d’accès à Internet puissent obtenir des licences, à condition d’être en règle par rapport aux exigences du cahier des charges.

Starlink est un ensemble de milliers de satellites en orbite autour de la planète, à une altitude beaucoup plus basse (environ 550 km) et aux quatre coins du globe. Étant donné que les satellites Starlink sont en orbite basse, la latence est nettement inférieure, environ 25 ms au lieu des + de 600 ms habituelles. La technologie est réputée pour sa résistance : l’antenne peut faire fondre la neige et résister au grésil, aux fortes pluies et aux vents violents

Par Jean Materne Zambo

La 4e édition du Cyber Africa Forum se tiendra à Abidjan, avec en toile de fond, l’IA comme nouvelle menace[inscrivez-vous]

[DIGITAL Business Africa] – Le Cyber Africa Forum 2024 ouvre ses portes à Abidjan, les 15 et 16 avril 2024. La plateforme d’influence et d’affaires des leaders du secteur numérique en Afrique vise à sécuriser les systèmes informatiques en Afrique. Pour cette quatrième édition du CAF, le thème choisi se décline est ces mots : « Risques cybernétiques et intelligence artificielle : quelles stratégies de défense face aux nouvelles menaces numériques ? ». Une édition qui connaît le soutien et la participation du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konate. Inscrivez-vous via l’adresse www.cyberafricaforum.com. Si vous êtes partenaires, enregistrez-vous en envoyer envoyant  un mail à [email protected].

L’Union africaine, les organisations sous-régionales mettent en place des différents cadres d’ échange, des conventions et d’autres mécanismes garantissant une coopération. La Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel en est l’illustration. Elle est aussi appelée « Convention de Malabo » et promulguée le 27 juin 2014 à Malabo, Guinée équatoriale. La convention a pour objectif, de renforcer et harmoniser les législations actuelles des Etats membres et des Communautés Economiques Régionales (CER) en matière de TIC, dans le respect des libertés fondamentales et des droits de l’Homme et des Peuples. L’accord de Malabo comporte quatre chapitres, dont le troisième relatif à la promotion de la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité (art. 24 à 31). Le Commissaire général du Cyber Africa Forum, Franck Kié, estime que des efforts doivent encore être faits.

« Il faut aller encore un peu plus vite, encore un peu loin et faire un peu d’actualisation sur ce qui a déjà été fait. Parce que nous n’avons pas le temps d’attendre, en fait. Et cette cybercriminalité qui frappe à nos portes, qui peut paraître éloignée ou pas directement concentrée ou ciblée par l’ Afrique, en fait l’est maintenant de plus en plus. Le cyber Africa Forum n’est pas juste un forum avec des discussions, des panels ou des conférences. Ce qu’on cherche à faire ou le message qu’on cherche à véhiculer c’est d’être la plateforme qui réunit toutes les catégories et les acteurs clés de l’écosystème autour de la transformation digitale et de la cybersécurité », a-t-il dit.

L’édition 2023 du CAF était placée sous la thématique « Enjeux, acteurs et partenariats : quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale de l’Afrique », et avait réuni environ 2 500 participants, plus de 60 intervenants de renom, quelques 70 partenaires et sponsors, sans oublier une centaine de leaders des secteurs public et privé.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Madagascar convié au 10e Global ICT Leadership Forum à Séoul

[DIGITAL Business Africa] – Tahina Razafindramalo est l’un des invités du du Global ICT Leadership Forum). La présence du ministre du Développement Numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) est requise à la dixième édition du Global ce cinq ICT Leadership Forum juin 2024. Cet événement se tiendra en parallèle du sommet Corée – Afrique 2024. L’ Ambassadrice de la République de Corée du Sud à Madagascar S.E Park JiHyun, est venue soumettre l’invitation au ministre Tahina Razafindramalo, à l’occasion d’ une visite de courtoisie ce début du mois d’avril 2024.

Les discussions ont notamment porté sur la stratégie de l’État Malagasy afin de réduire la fracture numérique. Mais aussi sur certains points importants de la coopération entre les deux pays.  Notamment, le partenariat dans le cadre du projet d’amélioration de la salle TIC ( Internet Access Center ) de l’école Polytechnique de Vontovorona, le renforcement des échanges entre les deux gouvernements sur divers sujets, tels que l’e-Gouvernance, les smart cities et l’Internet des Objets (IoT), l’organisation d’échanges et de visites avec le secteur privé coréen, notamment avec Korea Telecom qui, depuis 2023, commence à déployer la 6G et de partager leurs expériences dans la mise en place de smart city dans le monde.

Le Forum mondial sur le leadership en matière de TIC a débuté en 2015 et a impliqué des décideurs politiques de niveau ministériel et vice-ministériel d’environ 30 pays, contribuant ainsi à l’élaboration de politiques en matière de TIC et à l’amélioration des pays en développement.

Par Jean Materne Zambo