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African Startup Conference 2024: Nizar Ben Neji de la Tunisie suggère une politique fiscale adaptée pour stimuler l’investissement

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[DIGITAL Business Africa] – Le futur des startups était au cœur des échanges de la deuxième édition d’African Startup Conference. Une trentaine de ministres africains des TIC ont séjourné à Alger, capitale de l’Algérie du 05 au 07 décembre 2023 pour l’occasion. L’objectif principal de cet évènement était de consolider la coopération en Afrique pour empêcher la fuite des cerveaux. Plusieurs recommandations ont été émises au cours des travaux. Notamment celles du ministre tunisien des Technologies de la Communication.

Nizar Ben Neji a souligné l’impératif pour les gouvernements africains d’adopter des mesures concrètes en vue de favoriser l’épanouissement du secteur entrepreneurial. Digital Business Africa a recensé quelques points mis en avant.

– Le développement d’un écosystème global pour l’entrepreneuriat: l’idée est de stimuler la création d’incubateurs et d’accélérateurs de projets et de startups. Il est également question d’apporter un soutien technique et financier aux entrepreneurs, créant ainsi un environnement propice à l’innovation et à la croissance.

– Le ministre a plaidé en faveur de la mise en place d’une infrastructure numérique de pointe, assurant un accès rapide et généralisé. Cela permettrait aux startups de développer leurs produits et services de manière compétitive, tout en encourageant le déploiement de technologies émergentes telles que l’IoT et l’IA.

Le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Neji, a aussi appelé à la simplification des procédures administratives. Pour lui, celle-ci réduirait la charge bureaucratique pesant sur les startups. D’où l’idée de création d’un système de guichet unique, offrant aux entrepreneurs la possibilité d’effectuer toutes les démarches nécessaires en un seul endroit, facilitant ainsi la création d’entreprise.

Nizar Ben Neji s’attaque même au nœud gordien : l’investissement. Le ministre a préconisé en effet la mise en œuvre d’une politique fiscale adaptée pour stimuler l’investissement. Il souhaite que soit crée un environnement propice à la croissance des startups. Cela passe inéluctablement par la mise en place des fonds et des mécanismes de financement dédiés aux startups.

Le ministre Nizar Ben Neji a souligné, enfin, l’importance de renforcer les programmes de formation et d’éducation axés sur les compétences entrepreneuriales, encourageant la collaboration entre les universités, les centres de recherche et les entreprises privées pour favoriser le transfert de connaissances et de compétences.

Par Jean Materne Zambo

Fibre optique : Dr Bosun Tijani mise sur environ 2 milliards $ pour la couverture complète du Nigeria

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[DIGITAL Business Africa] – Selon le ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, Bosun Tijani, il faut au Nigeria 95 000 km de linéaire pour assurer sa couverture complète et garantir des services Internet de haut débit à toute la population. Pour que cela soit possible, le pays devra investir entre 1,5 et 2 milliards de dollars américains. Le ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, Bosun Tijani, se confiait ainsi à la chaîne Channels TV, lors d’un interview, mardi 05 décembre 2023.

Jusqu’en 2023, le Nigeria compte 35 000 km de fibre optique, alors que sa superficie est estimée à 923 768 km2. La  Nigeria Communications Commission (NCC) situe la parc d’abonnés à la téléphonie mobile à 220,7 millions. Pendant que 159,03 millions représente le nombre d’abonnés aux services Internet, dont 86,9 millions utilisent le haut débit. Le ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique compte bien améliorer cet état des choses.

Bosun Tijani, a rencontré Ryan Goodnight, directeur principal chez SpaceX, en novembre 2023 pour explorer des opportunités de création d’emploi et d’amélioration de la connectivité au Nigeria. Objectif : Connecter les régions non desservies et mal desservies du Nigeria et créer des milliers d’emplois à travers des programmes de certification pour l’installation et la maintenance de Starlink, ainsi que la production locale de boîtiers répéteurs.

Starlink, le service Internet par satellite de SpaceX, a été lancé au Nigeria en janvier 2023. Pour faciliter son implantation, la Nigerian Communications Commission à réduit le coût du kit Starlink pour une plus grande accessibilité.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : l’ARTP lance un appel d’offres pour l’acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques [Postulez]

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senegal:-abdou-karim-sall-gives-the-10-priorities-of-the-artp-in-2023-including-national-roaming,-improving-coverage-and-quality-of-service-–-digital-business-africa
Senegal: Abdou Karim Sall gives the 10 priorities of the ARTP in 2023 including national roaming, improving coverage and quality of service – Digital Business Africa

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal a lancé un appel d’offres en vue de l’acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques composé d’une station fixe et un récepteur portable pour le Centre Régional du Nord à Matam. Date limite : 17-01-2024. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cet appel d’offres:

Avis d’Appel d’offres ouvert à l’international (AA0I)

Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification

Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP)

N° F_ARTP_046

  1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal d’informations « Sud Quotidien » n°8872 du mercredi 14 décembre 2022 et publié sur le portail officiel des marchés publics www.marchespublics.sn.
  2. L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a obtenu dans le cadre de son budget 2024 des fonds, afin de financer l’acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques pour le Centre Régional du Nord à Matam et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché N° F_ARTP_046, « Acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques composé d’une station fixe et un récepteur portable pour le Centre Régional du Nord à Matam ».
  1. L’ARTP sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques composé d’une station fixe et un récepteur portable pour le Centre Régional du Nord à Matam.

Des variantes ne pourront pas être considérées.

  1. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert à l’international tel    que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.
  2. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de l’autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes auprès de Monsieur Ciré Seck (Email : [email protected]) ou de Daouda DIOUF (Email [email protected]) ;  et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, Ouakam, Route des Almadies, Immeuble ARTP  , au rez-de- chaussée, bureau A 020 ouvert du lundi au jeudi de 9 heures à 16 heures avec un temps de pause de 13 heures à 13 heures 30 et le vendredi de 9 heures à 13 heures.
  3. Les exigences en matière de qualification sont :
    • La production des états financiers certifiés pour les années, 2019, 2020 et 2021. Ils doivent être certifiés par un « expert-comptable » agréé par l’Ordre National des Experts Comptables et des Comptables Agréés du Sénégal (ONECCA) ou par un « cabinet d’expertise comptable » agréé pour les candidats Sénégalais. Pour les non Sénégalais, les états financiers doivent être certifiés par un organisme équivalent ou similaire à l’ONECCA dans l’Etat dont ils sont ressortissants,
  • La réalisation, durant les cinq (5) dernières années (2018, 2019, 2020, 2021 et 2022) d’au moins, un (1) marché de nature et de taille similaires ;
  • Le soumissionnaire devra disposer d’une équipe ayant une bonne connaissance dans les domaines objet de l’appel d’offres. Le candidat doit prouver qu’il dispose d’au moins un ingénieur en électronique et / ou radiocommunication ou équivalent ayant au moins cinq (5) années d’expérience générale dans le support et l’assistance commerciale de Clients ayant acquis les outils techniques objet du présent appel d’offres.
  • La capacité d’exécuter des obligations contractuelles en matière de formation du personnel en prouvant la disponibilité d’un formateur avec un profil d’ingénieur en Télécommunications ou Electronique Equivalent avec au moins 5 années d’expérience et ayant de solides connaissances dans le domaine des réseaux de radiocommunications, toutes technologies confondues ;
  • Le Candidat doit fournir la preuve écrite que les fournitures qu’il propose remplissent la(les) condition(s) d’utilisation suivante :
  • Le soumissionnaire doit apporter la preuve que le type de matériel proposé a déjà fonctionné dans au moins un (1) pays ayant les conditions climatiques similaires à celles du Sénégal.

Une marge de préférence de 15% sera applicable à certaines fournitures fabriquées dans les Etats membres de l’UEMOA sera octroyée aux candidats éligibles. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées.

  1. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : l’Autorité de Régulation de Télécommunications et des Postes, Ouakam, Route des Almadies en face Ex Clinique des Mamelles, contre un paiement non remboursable de 25.000 F CFA (vingt-cinq mille). La méthode de paiement sera par chèque certifié au nom de l’ARTP ou en espèces. Le document d’Appel d’offres sera adressé par retrait au niveau de l’ARTP ou téléchargeable sur les sites www.artp.sn ou www.marchespublics.sn.

Un exemplaire sera disponible sur place pour être consulté gratuitement.

  1. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : l’Autorité de Régulation de Télécommunications et des Postes, Ouakam, Route des Almadies en face Ex Clinique des Mamelles, au rez-de–chaussée au bureau A 020 au plus tard le mercredi 17 janvier 2024 à 11 heures. Les offres soumises après la date et heure limite de dépôt des offres, ne seront pas acceptées.

Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après susmentionnée à la salle de conférence du 4èmeétage à le mercredi 17 janvier 2024 à 11 heures]. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de huit millions (8.000.000) FCFA.

La garantie de soumission doit être délivrée par un Etablissement financier ou une compagnie d’assurance agréée par le Ministère des Finances et du Budget pour les candidats de droit sénégalais.

Pour les candidats non Sénégalais, cette garantie doit être délivrée par un organisme équivalent ou similaire dans l’Etat dont ils sont ressortissants. La durée de validité de la garantie de soumission est de vingt-huit (28) jours après l’expiration de celle des offres. Les offres demeureront valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission.

Le Directeur général

Algérie : «Allo Tofola» , l’ application mobile créée par des étudiants pour le renforcement et la protection de l’enfant

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Algérie : «Allo Tofola» , l’ application mobile créée par des étudiants pour le renforcement et la protection de l’enfant

[DIGITAL Business Africa] – Les TIC sont de plus en plus usitées comme outil de protection des enfants. Et on le voit encore en Algérie, ce 04 décembre 2023. Jour de lancement officiel d’« Allo Tofola », une application mobile vouée au renforcement de la protection de l’enfant et la préservation de toute atteinte.

C’était à la faveur d’une rencontre sur le rôle de la société civile dans le renforcement des droits de l’enfant et les technologies de l’information et de la communication (TIC ), présidée par la déléguée nationale à la Protection de l’enfance.

Meriem Cherfi a précisé que l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE) avait lancé cette nouvelle application pour communiquer avec les citoyens sur les questions liées à l’enfance et permettre le signalement de toute violation des droits de l’enfant en vue de renforcer la protection de l’enfant.

Sur cette plateforme, il sera possible de dénoncer toute violation des droits de cette catégorie et de communiquer également avec le citoyen en mettant à sa disposition toutes les lois et les réalisations de l’état pour la promotion de cette catégorie. «Allo Tofola» marque l’implication de la société dans le processus de renforcement et de protection des droits de l’enfant à travers les technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Allo Tofola » a été développée par des étudiants. Ils répondent aux noms de Bentaleb Fanel, Slimane Amina Dounia, Toubal Kamelia, Hamitouche Monsef, Siahmed Massinissa, Souames Ikram, Belguenbour Walid, Louzzani Hiba et Nesrine Merrouchi .

Par Jean Materne Zambo

Cameroun: ST Digital lance «Cloudstore Africa », la 1ère plateforme 100% africaine à proposer l’hébergement de sites web, des noms de domaine et d’adresses emails

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Cameroun: ST Digital lance «Cloudstore Africa », la 1ère plateforme 100% africaine d’hébergement web

[DIGITAL Business Africa] – Une solution offrant un accès aux services cloud. De surcroît basée au Cameroun. ST Digital l‘a fait. La société panafricaine de services informatiques, a mis en ligne, ce 05 décembre 2023, la première plateforme de service cloud basée au Cameroun et opérée par des Camerounais : www.cloudstore.africa.

Cette plateforme propose des services tels que l’hébergement de sites web, les serveurs virtuels, les noms de domaine, les boites email à partir de serveurs situés (au Cameroun) dans un Datacenter Tiers 3. Les services ici proposés sont automatisés depuis la commande jusqu’à la livraison sur le plateforme www.cloudstore.africa . En plus des cartes bancaires, la plateforme intègre aussi des moyens de paiement mobile.

Le cloudstore ne s’adresse pas seulement aux Directions Informatiques et aux Start-ups. Mieux, elle a aussi comme cibles, les Petites et Moyennes entreprises. Cela, en gardant un œil attentif sur leurs données comme le confirme le CEO & Founder de ST DIGITAL, Anthony Same :

« Le lieu de stockage des données et des applications est un enjeu majeur de souveraineté. En effet, il ne serait pas compréhensible qu’en cas de mésentente diplomatique ou commerciale avec un des acteurs majeurs du numérique, les citoyens camerounais soient privés de leur accès à leurs emails ou à leurs systèmes d’information. Similairement les données des Camerounais stockées dans des juridictions tiers se doivent d’obéir d’abord aux règles de ces juridictions avant d’obéir aux règles nationales », a-t-il expliqué.

« Cloud Store Africa » apparaît donc comme un outil capable de participer à la construction d’une Afrique numérique et durable. En cas de mésentente diplomatique ou commerciale avec un des acteurs majeurs du numérique, les risques de privation d’ accès à leurs emails ou à leurs systèmes d’information n’existeraient point.

Créée en avril 2017, ST Digital est aujourd’hui présente dans sept pays en Afrique (Cameroun, Gabon, Congo, Côte d’Ivoire, Togo, Benin et RDC). Basée à Douala au Cameroun, l’entreprise propose en plus du cloud, des services de conseil en transformation digitale, de services d’intégrations, de formation, de développement d’application et de cybersécurité.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : La 2e édition de l’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet lancée

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[DIGITAL Business Africa] – L’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet (TdSIG) reprend ses droits, après trois ans. Le Secrétaire général du ministère des Télécommunications et de l’Économie numérique, Hissein Brahim Abdelkérime, a lancé officiellement la deuxième édition de la TdSIG, ce mercredi 06 décembre 2023. Cette deuxième édition est organisée par l’ Agence de développement des technologies de l’information et de la communication(ADETIC) et l’organisation House of Africa.

Selon le site africa-press.net, « l’école tchadienne de la gouvernance de l’Internet et un concept doté d’un double objectif : elle vise à combler l’écart observé pendant des années en termes de participation effective des tchadiens aux processus d’élaboration des politiques liées à la Gouvernance de l’Internet sur les plateformes nationales, régionales et internationales. Cette école fournit ainsi un environnement d’apprentissage de qualité grâce à des experts distingués et sensibilise les participants aux questions de l’internet les plus récentes ».

La première édition de l’École tchadienne de la Gouvernance de l’Internet s’était tenue du 14 au 15 décembre 2020 . Sept experts nationaux ; 45 apprenants provenant de 30 structures
(Gouv, OSC, Académie, Privé, étudiants) prenaient part à cette rencontre.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Paul BIYA demande de surseoir à l’option de privatisation de Camtel

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FILE PHOTO: Cameroon's President Paul Biya waves as he leaves following a meeting at the Elysee Palace in Paris, January 30, 2013. REUTERS/Philippe Wojazer/File Photo

[DIGITAL Business Africa] – L’option de privatiser la Cameroon Telecommunications reste en suspens. Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a instruit de surseoir à tout schéma de réhabilitation visant à la privatisation de la société Camtel ou de tout segment de son activité.

C’est la quintessence de la correspondance du ministre d’ Etat, SG à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, adressée au ministre des Finances, Louis Paul Motaze, le 04 décembre 2023. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, qui est par ailleurs le président du Comité interministériel de la Mission de Réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic.

 

Cameroun : Le ministre Louis Paul Motaze éduque sur la solution « Tresor Pay », une plateforme de paiements publics [ Accessible sur www.tresorpublic.cm]

Pour rappel, le gouvernement du Cameroun avait octroyé trois conventions de concession à l’opérateur historique des Télécommunications Camtel, le jeudi 12 mars 2020. La première concédait à Camtel, l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes, mobiles 2G, 3G et 4G à couverture nationale ouvert au public. Depuis lors, Camtel propose officiellement les mêmes services 4G et 3G que les opérateurs mobiles Orange, MTN et Viettel.

Ferdinand Ngoh Ngoh : « Les TIC comme moteur d’une nouvelle forme d’innovation »

La deuxième convention lui octroyait l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes à couverture nationale ouvert au public par des accès filaires. Il s’agit ici d’un renforcement des capacités dans la téléphonie fixe de l’opérateur public.
Le troisième document lui concédait l’établissement et l’exploitation d’un réseau de transport de communications électroniques, y compris des stations d’atterrissage de câbles sous-marins et des téléports vers les réseaux à satellites selon les informations recueillies.

Par Jean Materne Zambo

LIRE AUSSI :

Cameroun : Paul Biya donne la possibilité aux opérateurs télécoms privés d’entrer dans le capital de Camtel [Document]

Philippe Wang nommé président de Huawei Digital Power en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre

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Philippe Wang nommé président de Huawei Digital Power en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre

[DIGITAL Business Africa] – Philippe Wang cumule désormais deux postes au sein de HUAWEI. L’actuel Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa sera désormais également président de Huawei Digital Power en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre.

Le groupe Huawei a annoncé cette semaine cette nomination. Huawei accélère ainsi sa stratégie dans le développement des solutions d’optimisation de l’efficacité énergétique du continent tout en accompagnant sa transition verte.

Selon Huawei, cette nomination intervient à un moment crucial pour l’énergie et le climat sur le plan international alors que s’ouvre la COP28 à Dubaï.

Fondé en juin 2021, Huawei Digital Power développe désormais une large gamme de solutions dans plusieurs domaines d’activités : Smart PV, Data Center Facility, Site Power Facility, FusionCharge et DriveONE. Ces solutions combinent les technologies numériques et l’électronique de puissance pour développer des énergies propres et encourager la digitalisation des systèmes énergétiques pour accompagner la révolution verte au bénéfice d’un avenir plus durable.

À la fin du mois de juin 2023, Huawei Digital Power a déjà aidé ses clients à produire 845,5 milliards de kWh d’énergie verte, à économiser 35,5 milliards de kWh d’électricité et à réduire les émissions de CO2 de 400 millions de tonnes, ce qui équivaut à la plantation de 540 millions d’arbres (estimation basée sur les données publiées par le site web de l’Université d’État de Caroline du Nord concernant la relation entre les émissions de carbone et les quantités d’arbres). La filiale exploite 12 centres de R&D dans le monde, en Chine, en Europe et en Asie-Pacifique et possède plus de 1 700 brevets (à la fin de l’année 2022). Avec environ 10 000 employés, dont 60% sont dédiés à la R&D, Huawei Digital Power dessert plus de 3 milliards de personnes dans plus de 170 pays et régions.

Philippe Wang a rejoint Huawei en 2009 et a exercé successivement les différentes fonctions de Directeur de Grand Compte d’Orange France, de Directeur Général de plusieurs pays (Togo, Bénin, Gabon, Guinée-Équatoriale), puis Vice-Président Exécutif de la région Afrique de l’Ouest. Il est nommé Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa en octobre 2018, puis Président Digital Power pour la région en juillet 2023.

Philippe Wang : 7 ans d’expérience sur le continent africain

Avec près de 7 ans d’expérience sur le continent africain, Philippe Wang continuera d’apporter son expertise dans le domaine de la transformation digitale au service de la révolution énergétique en Afrique. Face au double défi de l’augmentation de l’accès à l’énergie et de la réduction des combustibles fossiles, l’Afrique se positionne avec un potentiel d’énergie verte colossal couplé à une dynamique numérique en constante expansion.

“L’Afrique dispose d’un potentiel d’énergie verte immense couplé à une dynamique numérique importante et qui s’intensifie chaque jour. C’est une immense fierté que de pouvoir contribuer à consolider l’engagement de Huawei Digital Power pour bâtir un avenir toujours plus connecté, intelligent et durable. Ensemble, avec nos partenaires et clients, je souhaite que nous écrivions un nouveau chapitre pour l’économie énergétique et numérique en encourageant la fusion des deux secteurs au bénéfice d’une croissance verte.” déclare Philippe Wang.

A propos de Huawei Digital Power

Huawei Digital Power Technologies Co., Ltd. (Huawei Digital Power) est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de produits et de solutions d’énergie numérique (Digital Power). Nous nous engageons à intégrer les technologies numériques et électroniques de puissance, à développer une énergie propre et à permettre la digitalisation de l’énergie pour stimuler la révolution énergétique pour bâtir un avenir meilleur et plus respectueux de l’environnement.

Dans le secteur de la production d’énergie propre, nous contribuons à créer de nouveaux systèmes énergétiques principalement axés sur les énergies renouvelables.

Dans le domaine de l’infrastructure TIC verte de puissance, nous participons à la construction de centres de données et de réseaux de communication verts, intelligents et à faible émission de carbone.

Dans le secteur des transports durables, nous redéfinissons les expériences de conduite et de sécurité des utilisateurs de véhicules électriques, accélérant l’électrification des transports. Huawei Digital Power continue d’innover grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires mondiaux pour promouvoir la neutralité carbone. https://digitalpower.huawei.com/en

SOURCE : HUAWEI

LuxAid Challenge Fund : Le Luxembourg cofinance les start-up innovantes burkinabè, maliennes et sénégalaises [Postulez]

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LuxAid Challenge Fund : Le Luxembourg cofinance les start-up innovantes burkinabè, maliennes et sénégalaises [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – L’ambassadeur du Luxembourg au Sénégal, Georges Ternes, a annoncé ce 05 décembre le lancement du LuxAid Challenge Fund.

Il s’agit en effet d’un appel à projets de la Coopération luxembourgeoise destiné au cofinancement des jeunes entreprises burkinabè, maliennes et sénégalaises. Le cofinancement vise à accélérer la croissance de projets innovants, portés par des start-up, qui contribuent aux enjeux d’apprentissage à distance ou de sécurité alimentaire. Les entreprises sélectionnées bénéficieront d’un soutien allant de 50 000 à 140 000 euros. Les candidats sont invités à déposer leur dossier de candidature avant le 8 janvier 2024.

LuxAid Challenge Fund est une nouvelle initiative de la Coopération luxembourgeoise qui vise à accélérer les innovations à impact portées par des start-up. À travers cet appel à projets, les entreprises burkinabè, maliennes et sénégalaises développant une solution dans le domaine de la sécurité alimentaire ou de l’apprentissage à distance bénéficieront d’un cofinancement allant de 50 000 à 140 000 euros (environ 30 à 90 millions FCFA).

Contribuer à des enjeux sociétaux majeurs

LuxAid Challenge Fund entend de cette manière contribuer à des enjeux sociétaux majeurs dans ces pays. Il s’agit de faciliter l’accès à l’éducation à travers, par exemple, le développement de solutions digitales favorisant l’apprentissage à distance ou mettant en œuvre de nouvelles méthodologies de formation.

Face aux problèmes d’insécurité alimentaire, le fonds souhaite par ailleurs contribuer au renforcement de la résilience des systèmes alimentaires nationaux et locaux. L’ambition est de soutenir par exemple le développement de la production de protéines alternatives, ou des approches novatrices de production alimentaire, telles que l’hydroponie ou l’agriculture de précision.

Soutenir des solutions innovantes en phase de démarrage

LuxAid Challenge Fund cible les entreprises :

  • en phase de démarrage, enregistrées depuis 1 à 5 ans ;
  • avec au moins 2 employés ;
  • qui ont déjà testé leur produit/service sur le marché et ont donc réalisé de premiers revenus commerciaux ;
  • en mesure de cofinancer partiellement leur projet.

Il soutiendra l’atteinte de leurs objectifs de croissance et d’impact, par exemple à travers un appui financier à la commercialisation, à l’acquisition d’équipements ou au renforcement des équipes. L’objectif est, à terme, d’attirer d’autres capitaux permettant l’expansion des solutions et, ainsi, un impact décuplé au bénéfice des populations locales.

Ouverture des candidatures jusqu’au 8 janvier

Dans le cadre de cet appel à projets, les entreprises intéressées sont invitées à remettre leur dossier de candidature sur la plateforme de soumission avant le 8 janvier 2024.

Les 15 candidats présélectionnés dans chaque pays seront invités à pitcher devant un comité national de sélection en mars prochain. Les porteurs des projets retenus dans les trois pays (Burkina Faso, Mali et Sénégal) se présenteront ensuite devant un comité international de sélection qui choisira les lauréats de l’appel à projets. Ce dernier est pourvu d’une enveloppe d’un million d’euros pour les trois pays de la sous-région.

Les décisions finales sont attendues en mai 2024.

Plus d’informations ici

Le LuxAid Challenge Fund est une initiative financée par la Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur du Luxembourg, mise en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement, dans le cadre du projet MAE/023 – Instruments de partenariat avec le secteur privé.

Par Digital Business Africa. Source: LuxDev

Des comptes bancaires de la SONATEL bloqués suite à une requête d’Interface Sas qui réclame 1,1 milliard de francs CFA

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Sénégal : La cotation de l’emprunt de la Sonatel à la BVRM fixée au 15 septembre 2020

[DIGITAL Business Africa] – Afin de rentrer dans ses fonds suite à une décision de justice lui étant favorable, la société Interface Sas et son directeur Magatte Sylla ont obtenu le blocage des comptes bancaires de la Sonatel ouverts à Attijari, Bhs, Bicis, Société générale, Ecobank, Boa, Orabank, Bnde et Banque Atlantique Sénégal. C’est ce que rapporte des médias sénégalais qui précisent que la Sonatel a attaqué cette décision de justice.

La Sonatel avait été condamnée à payer à Interface Sas la somme de 1,1 milliard de francs CFA pour violation des droits de la propriété intellectuelle.

« Dans une décision rendue ce lundi 4 décembre, le juge des référés a rejeté l’argument de la Sonatel qui plaidait la nullité de l’exploit de dénonciation. N’empêche, la saisie a été cantonnée au compte de la Sonatel ouvert dans les livres de la Société générale. Aussi, le juge a ordonné par conséquent la mainlevée des saisies pratiquées sur les autres comptes Sonatel. Pour autant, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire de la décision« , écrit Press AFRIK.

La Chambre du contentieux bancaire, des assurances et de la propriété intellectuelle du tribunal de Commerce de Dakar avait conclu que la Sonatel avait «contrefait le procédé d’invention de Magatte Sylla».

Sonatel avait donc été condamnée «à payer Interface la somme de 600.000.000 Fcfa à titre de manque à gagner et toute cause de préjudice confondue ». Les juges avaient aussi condamné la Sonatel «à payer à Maguette Sylla d’Interface la somme de 500.000.000 Fcfa au titre du préjudice subi », précise Press afrik.

La Sonatel avait également été sommée d’arrêter l’exploitation de  « My Business Wifi » sous astreinte de 100.000 Fcfa par jour de retard avec obligation de publier, à ses frais, le jugement dans les journaux sous astreinte de 100.000 Fcfa par jour de retard.

Aussi, précise PRESS AFRIK, la SONATEL avait été déboutée de sa demande en annulation du brevet n°18560 du sieur Sylla Maguette Sylla d’Interface qui l’ accusait de violation flagrante des droits de la propriété intellectuelle. « La société d’ingénierie (Interface Sas) avait développé un procédé sous la marque Beinday. Ce dernier ayant trouvé la plateforme intéressante avait signé un accord de confidentialité avec la start-up », expliquait Sylla Maguette Sylla lors d’une conférence de presse.

Mais, quelque temps après, Interface Sas avait constaté que la Sonatel copiait le process, malgré l’accord de confidentialité et en dépit du brevet d’invention décerné par l’organisation africaine de la propriété intellectuelle au Pdg d’Interface Sas le 14 décembre 2017, rapporte le Press Afrik.

Par DIGITAL BUSINESS AFRICA

L’OMCA-Togo en tournée nationale pour présenter le futur guichet unique d’infrastructures numériques aux maires

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[DIGITAL Business Africa] – Les élus locaux du Togo ne sont pas en reste dans le chantier de la transformation numérique. L’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account ( OMCA ) a entamé une tournée de sensibilisation des maires, en vue de leur présenter le futur guichet unique d’infrastructures numériques. C’était vendredi le premier décembre 2023 à Lomé. Cette tournée est consécutive à d’autres sensibilisations qui ont touché les différentes parties prenantes du secteur du numérique entre les mois de mai et juin 2023.

Parmi les parties prenantes, figurent l’Autorité de régulation des communications électroniques et poste (ARCEP), l’Agence Togo Digital, l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), les sociétés d’infrastructures numériques et aussi le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale.

La tournée vise à inciter les élus locaux à participer aux activités du projet TIC. Lequel projet se retrouve dans le programme Seuil. Un programme de réforme institutionnelle et politique financé par la Millenium challenge corporation (MCC). Le projet TIC  a été signé en 2019, et sa mise en œuvre a débuté dès 2021. L’objectif du projet TIC est d’améliorer l’efficience des entreprises, d’accélérer la productivité, l’efficacité des investissements et la croissance économique.

Le projet TIC met l’accent sur les réformes institutionnelles et politiques afin de doter le secteur des TIC des outils opérationnels, adaptés aux enjeux du monde contemporain.

Par Jean Materne Zambo

La RCA recrute un cabinet pour renforcer les capacités de l’Arcep, le régulateur des communications électroniques

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La RCA recrute un cabinet pour renforcer les capacités de l'Arcep, le régulateur des communications électroniques

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement centrafricain a lancé un appel d’offres portant sélection d’un cabinet en vue de l’assistance technique pour soutenir l’opérationnalisation du fond d’accès au service universel en faveur de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP). Digital Business Africa vous propose cet appel d’offres.

No de référence : 003/COORDO/PGNSP/SPM/2023

1 – Le Gouvernement de la République Centrafricaine a reçu un financement de l’Association Internationale de Développement (IDA) au titre du projet de Gouvernance Numérique du Secteur Public (PGNSP) et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce don pour effectuer les paiements au titre du contrat suivant : Sélection d’un cabinet en vue de l’assistance technique au renforcement des capacités du régulateur en faveur de l’autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) de la République Centrafricaine

2 – L’objectif principal de cet appel à manifestation d’intérêt est de solliciter le service d’un cabinet (« assistance technique ») pour mener une étude sur le plan technique, économique, juridique et institutionnel afin de permettre une mise en œuvre adaptée et cohérente de la stratégie d’accès au service universel des télécommunications en République Centrafricaine

Le cabinet doit opérationnaliser le FSU et faire de nouvelles propositions adaptées au contexte actuel du marché, de l’évolution de la couverture du réseau en Centrafrique et en adaptant les Décrets 19.043 et 21.024.
Il s’agit de d’actualiser la Stratégie d’accès au Service Universel des Télécommunications en Centrafrique autour des grands axes ci-dessous :

  • L’accès généralisé des services de télécommunications â toutes les localités de la République Centrafricaine à travers notamment le développement sur l’ensemble du territoire national, des services de téléphonie (voix, data et sms) et des services à valeur ajoutée permettant d’améliorer la productivité des autres secteurs de l’économie nationale tels que (l’agriculture, l’élevage, le commerce et la santé) ;
  • Le découpage en zone du pays, Le déploiement du service universel se fera prioritairement dans les zones rurales non encore couvertes par les opérateurs et allotie. Les lots sont composés de…portions plus ou moins contiguës de plusieurs communes sur une base de proximité géographique ;
  • La généralisation de l’utilisation des TICs dans le secteur de l’éducation à travers le développement de l’accès aux infrastructures et aux équipements TIC dans les établissements scolaires et les universités publics, la formation des enseignants et le développement de contenus numériques pédagogiques adaptés ;
  • Les mesures d’accompagnement (renforcement des capacités), Mettre en place un ensemble de programmes de renforcement de capacités ciblés visant à sensibiliser ; inciter et accompagner à l’usage des services TIC ; des programmes qui nécessitent simultanément l’engagement des pouvoirs publics, des acteurs privés (en premier lieu, les fournisseurs de services mais également les utilisateurs professionnels) ainsi que tous les bénéficiaires potentiels de l’usage de service TIC.

De manière spécifique, il s’agira dans le cadre de ce projet de

  • Faire un état des lieux du cadre règlementaire et de la mise en oeuvre de la stratégie du service universel ;
  • Faire un diagnostic des facteurs contraignants de l’opérationnalisation du FSU et de proposer les remèdes appropriés
  • Dresser un état des lieux des infrastructures de couverture des réseaux téléphoniques mobiles en RCA conformément aux orientations détaillées ci-dessous au niveau des axes de couvertures réseaux ;
  • Identifier les projets liés au développement du service universel et élaborer un plan d’actions prioritaires ;
  • Proposer un plan pluriannuel d’opérationnalisation du fond de service universel
  • Animer des ateliers de validation et de vulgarisation du plan opérationnel ainsi que le cadre règlementaire du FSU ;
  • Définir une nouvelle stratégie du FSU adaptée au contexte du marché des communications électroniques en République Centrafricaine.

3 – La Coordination du Projet invite les Cabinets d’assistance technique qualifiés et légalement constitués et agréés (preuve d’existence) à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci- Les Consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services.

4 – Les dossiers de candidature (30 pages maximum) rédigées en français comprendront les éléments essentiels suivants

a) Une lettre de motivation
b) Une justification du statut juridique du cabinet ;
c) Une brève description de l’entreprise expliquant l’activité principale et le nombre d’années d’existence du Cabinet en adéquation avec la mission proposée ;
d) Qualifications professionnelles du Cabinet en matière d’assistance technique dans le domaine
e) Organisation technique et administrative de la firme (Organigramme)
f) Compétences générales du Cabinet ainsi que le nombre de membres clés de son personnel
g) Des pièces justificatives (copies des marchés similaires, PV de réception ou attestation de bonne fin de services) permettant la vérification des critères de sélection.

5 – Les critères pour l’établissement de la liste restreinte sont les suivantes :

(a) Une bonne connaissance du secteur des communications électroniques, du métier de régulation des communications électroniques et de la poste pour adapter la solution aux besoins du Ministère de l’Economie Numérique, des Postes et Télécommunications et selon l’évolution technologique future du secteur ;

(b) Une expertise confirmée pour des missions de l’assistance technique au renforcement des capacités du régulateur ;

(c) Le Cabinet devra justifier d’au moins deux (02) projets similaires dans les trois (03) dernières années avec les attestations de bonne fin d’exécution, La conduite de projets similaires dans au moins un Etat de la région subsaharienne ou plus jugées satisfaisantes par le client ;

(d) Un renforcement des capacités et des compétences des équipes métier ;

(e) Pour chaque livrable, le Cabinet fournira des références (nom d’une personne auprès de l’entreprise ou autorité contractante, avec numéro de téléphone et adresse email, qui pourra certifier les informations) et des attestations de bonne fin exécution

(f) Par ailleurs le Cabinet est invité à fournir toute autre référence (certification, benchmark etc..) reconnue sur le marché, de nature à valoriser ses prestations. Profils des intervenants sur le projet

(g) Le personnel clé intervenant sur le Projet doit avoir une excellente connaissance des prestations similaires et particulièrement fans domaine de l’opérationnalisation du

(h) En complément des compétences purement techniques pour chacun des intervenants recherchés, le personnel sera mis à contribution dans le cadre du Transfert de Compétences et devra montrer sa capacité de formateur didactique, de pédagogue afin de transmettre des connaissances pratiques adaptées aux Ministère de l’Economie Numérique, des Postes et Télécommunications :

(i) D’excellentes capacités de communication, de travail en équipe, de transmission du savoir, du savoir-faire, de supervision, d’analyse et de résolution des problèmes, de prise de décision et d’initiative ; et d’une expérience professionnelle dans le pays ou dans la sous-région est un atout.

NB : Pour chaque module cité, le Cabinet fournira des références (nom d’une personne auprès de l’entreprise ou autorité contractante, avec numéro de téléphone et adresse email, qui pourra certifier les informations) et fournira les attestations de bonne exécution correspondantes.

L’ARCEP se réserve le droit d’aller vérifier auprès de l’entreprise citée par le Cabinet afin de se convaincre de la véracité des informations fournies.

Par ailleurs le Cabinet est invité à fournir toute autre référence (certification, benchmark etc..) reconnue sur le marché, de nature à valoriser ses prestations.

6 – Il est porté à l’attention du consultant que les dispositions du paragraphe 3.23 du « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le financement de Projets d’Investissement (FPI) de la Banque Mondiale relatives aux règles de la Banque Mondiale en matière de conflit d’intérêt sont applicables.

7 – La sélection du cabinet se fera selon la méthode de « Sélection Fondée sur la Qualité et le Cout (SFQC) » du règlement de passation des marchés de la Banque mondiale

Les Consultants peuvent s’associer avec d’autres Cabinets pour renforcer leurs compétences respectives en la forme d’un groupement solidaire.

8 – Nous invitons les cabinets intéressés à venir retirer les termes de référence auprès du projet ou en faire demande par mail à l’adresse sous mentionnée.

9 – Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires du lundi au vendredi de 8 :00 AM à 4 :00 P.M. à l’adresse ci-dessous.

10 – Les manifestations d’intérêt écrites doivent être déposées par courrier ou par mail au plus tard le 15 décembre 2023 à 12 heures 00 (heure locale) à l’adresse ci-dessous :
Manifestation d’Intérêt pour le Projet de Gouvernance Numérique du Secteur Public (PGNSP)/ Sélection d’un cabinet en vue de l’assistance technique au renforcement des capacités du régulateur en faveur de l’autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) de la République Centrafricaine.
Coordination du Projet de Gouvernance Numérique du Secteur Public :

Secrétariat du projet AGIR/Ministère des Finances et du Budget
Adresse : Bâtiment de l’ancienne CAADE/Boite Postale : 912 Ville Bangui,
Pays République Centrafricaine /Téléphone :(236) 75.50.26.11/75.05.54.92/75.50.43.25 ;


Adresse électronique [email protected]/[email protected]/[email protected][email protected] / secré[email protected]

Cameroun : L’application de contrôle non intrusif des passagers, Douane CMR, sera mise en ligne dès le premier janvier 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Les Douanes camerounaises annoncent l’opérationnalisation de l’application mobile  de contrôle non intrusif des passagers à partir du premier janvier 2024. Son nom en français est Douane CMR, et CUSTOMS CMR en anglais. Le communiqué annonçant cette initiative a été signé ce premier décembre 2023 par le directeur général des Douanes, Fongod  Edwin Nuvaga. L’application mobile sera téléchargeable sur Google Play et App Store. Elle va remplacer  les formulaires  papier qui, pour l’heure, sont encore distribués aux voyageurs par les compagnies aériennes.

D’après le site mintrasgroup.fr, « l’inspection non-intrusive est une stratégie qui permet de vérifier l’intégrité d’un équipement avec des contrôles non destructifs  réalisés de manière totalement externe, en éliminant  ainsi la nécessité d’entrer à l’intérieur de l’équipement durant toutes les phases de processus d’inspection ». Cette procédure vise à améliorer la capacité de contrôle et à accélérer  le processus de dédouanement  des administrations douanières.

« Tous les passagers à destination du Cameroun sont invités à procéder, sans délai, au téléchargement de ladite application à partir de laquelle ils valideront et soumettront dorénavant et systématiquement leurs déclarations , via un formulaire sous forme de questionnaire électronique  à remplir avant leur débarquement dans les aéroports du Cameroun », précise le communiqué.

Les informations ci-après, a ajouté   le directeur général des Douanes, Fongod  Edwin Nuvaga, seront requises aux fins des contrôles à l’arrivée : Numéro de voyage, identité du passager, numéro de passeport, marchandises ou bagages transportés, devises et toute autre information pertinente. Un numéro de référence, sous forme de code QR, sera généré par le stockage desdites déclarations dans leur téléphone potable. Et ce numéro de référence sera scanné à distance par les agents de douanes au débarquement. Cela, pour des besoins  de contrôles.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun: PROTEGE QV organise du 04 au 09 décembre 2023 une semaine de  sensibilisation aux droits digitaux [Participez]

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cameroon:-the-protege-qv-association-is-organizing-a-competition-for-the-best-illustration-of-digital-rights-[register-via-the-email-address-mail@protegeqv.org]-–-digital-business-africa
Cameroon: The Protège QV association is organizing a competition for the best illustration of Digital Rights [register via the email address [email protected]] – Digital Business Africa

[DIGITAL Business Africa] – (Communiqué PROTEGE QV) En prélude à la célébration de la Journée Mondiale des Droits de l’Homme  (le 10 décembre), PROTEGE QV organise du 04 au 09 décembre 2023 une semaine de  sensibilisation du grand public aux droits digitaux, avec pour objectif de promouvoir une meilleure compréhension du concept « Droits digitaux » et d’éveiller l’attention au fait que les droits de l’homme en ligne doivent être respectés autant que les droits de l’homme hors ligne.

Cette semaine est articulée autour de quatre principales activités :

  • Une sensibilisation par les médias audio et écrits toute la semaine ;
  • Un concours de la meilleure illustration des droits digitaux à l’intention des jeunes de 18 à 30 ans, résidant au Cameroun ;
  • Deux ateliers de réflexion sur la protection et la promotion des droits de l’Homme en ligne au Cameroun au Centre Jean XXIII de Mvolyé (Yaoundé), dont le premier, le 06 Décembre 2023 pour les décideurs, les OSC et les médias (sur invitation) et le second, hybride (en présentiel et en ligne) le 08 Décembre 2023 à l’attention des étudiants.

Pour plus d’information sur toutes les activités de la semaine, bien vouloir consulter le site web de PROTEGE QV : https://www.protegeqv.org/

Nous vous invitons d’ores et déjà à suivre les trois passages programmés de 8h à 9h sur Radio campus les 5, 6 et 7 Décembre 2023, au cours de l’émission « Campus matinal ».

Ghana : MTN augmente certains services de 15%

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[DIGITAL Business Africa ] – Les services voix, les SMS et les données ainsi que les clients de la fibre optique à large bande et de l’accès fixe sans fil (routeur 4G/Turbonet) ont connu une hausse. Annonce faite, ce mardi 28 novembre 2023 par Scancom PLC (MTN Ghana). L’entreprise a mis en œuvre une révision à la hausse de ses prix voix et données de 15% pour la plupart de ses produits et services pour les clients prépayés et post-payés. Cette nouvelle tarification a pris effet depuis, le 28 novembre 2023 et Noël Kojo-Ganson, directeur commercial de MTN Ghana est bien placé pour trouver des explications à cette augmentation.

 » La révision des prix est indispensable pour nous permettre de continuer à soutenir l’activité et de faire les investissements nécessaires dans le réseau et les nouvelles innovations pour améliorer l’expérience des clients » a déclaré Noël Kojo-Ganson, directeur commercial de MTN Ghana.

Cependant, les promotions, les offres et les programmes de fidélisation de MTN Ghana, y compris le bonus existant de 50 % pour les clients 4G, sur myMTN App et Momo, seront maintenus. MTN reste le principal opérateur de télécoms du pays en termes de nombre d’abonnés. La société comptait 26,8 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de janvier 2023, pour une part de marché de 67,32% selon les statistiques de l’Autorité nationale des communications (NCA). L’opérateur est talonné par Airtel et Vodafone qui  comptent respectivement 14,51% et 18,17% de parts de marché. Quant à l’Internet

L’opérateur est talonné par Airtel et Vodafone qui  comptent respectivement 14,51% et 18,17% de parts de marché. Quant à l’Internet MTN reste le principal opérateur de télécoms du pays en termes de nombre d’abonnés. La société comptait 26,8 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de janvier 2023, pour une part de marché de 67,32% selon les statistiques de l’Autorité nationale des communications (NCA).

Par Jean  Materne Zambo

Tunisie :  Le programme « Digital Learning Academy» pour renforcer les compétences des agents de la fonction publique

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Tunisie : Des SMS pour distribuer des dons alimentaires

[DIGITAL Business Africa] – Le Smart Tunisian Technoparks (S2T ) apporte un plus aux fonctionnaires publics . Le premier Technoparc spécialisé dans les TIC en Tunisie, a mis en ligne la plateforme Digital Learning Academy. Lancée officiellement par le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Néji, vendredi premier décembre 2023,  Digital Learning Academy (DLA) va  initier les employés du secteur public par rapport à plusieurs sujets liés au domaine du numérique pour que ceux-ci défient les limites de l‘espace, du temps et de la capacité.  Le nombre de ces fonctionnaires s’élève à 680 mille.

Cette initiative, gérée par S2T s’inscrit dans le cadre de la volonté nationale d’améliorer les compétences des fonctionnaires publics  en Tunisie, a indiqué le ministère des Technologies de la communication dans un communiqué publié samedi à Tunis. Nizar Ben Néji a souligné l’importance de cette plateforme qui permettra de développer les compétences des fonctionnaires de l’Etat, en leur permettant de suivre des sessions de formation dans des domaines numériques. Les missions de Smart Tunisian Technoparks sont connues. Il s’agit de : soutenir l’incubation et la création d’entreprises innovantes et fournir aux porteurs de projets informatiques l’assistance et le soutien nécessaires, créer une relation dynamique entre la recherche, la formation et le développement. Le technopole S2T  se donne aussi pour objectif de polariser les entreprises économiques dont les activités sont basées sur la recherche et le développement et l’innovation technologique et renforcer la veille technologique dans les domaines liés aux activités du Technoparc.

Créé en 1997, le Smart Tunisian Technoparks est engagé à la création d’entreprises dans le secteur des TIC. Le technopole   promeut également l’investissement étranger direct.

Par Jean Materne Zambo

TechGirls 2024 : les États – Unis proposent aux jeunes filles un mois d’immersion dans la tech américaine [Postulez]

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TechGirls 2024 : les États - Unis proposent aux jeunes filles un mois d'immersion dans la tech américaine [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement américain a lancé, ce 20 novembre 2023, un concours dédié aux adolescentes à travers le monde. L’initiative est baptisée TechGirls, un programme conçu pour autonomiser et soutenir les filles dont l’âge se situent entre 15 et 17 ans afin qu’elles poursuivent leurs études dans  les domaines des Sciences, de la Technologie, de l’ Ingénierie et des Mathématiques. La date butoir de dépôt de candidatures est fixée au 08 décembre 2023 à 12heures.

Les candidates doivent envoyer leurs candidatures à l’adresse  htpps://techgirlglobal.org . Les résultats, quant à eux, seront rendus publics en mars 2024. Et celles qui vont séduire le jury auront l’opportunité de passer un mois aux États-Unis d’ Amérique en vue de leur perfectionnement des les domaines des Sciences, de la Technologie,  de l’ Ingénierie et des Mathématiques (STEM).

Un programme similaire a vu le jour au Cameroun en 2014. Comme TechGirls, Technovation Challenge Cameroon,  dont la présidente est Germaine Ashu, Epse Besong, est une organisation mondiale à but non lucratif d’éducation technologique. Ce programme permet aux filles de devenir des leaders, des créatrices et des solutionneuses de problèmes.

Il  permet aussi aux jeunes femmes (âgées de 8 à 18 ans) de devenir des entrepreneures et des leaders technologiques. Avec le soutien de mentors bénévoles et de parents, les filles travaillent en équipe pour coder des applications mobiles qui traitent des problèmes du monde réel. Les filles apprennent, en plus du codage des applications mobiles, l’utilisation des logiciels word, pour noter les idées, Excel pour créer des business plan et powerpoint pour la présentation de leurs travaux. Les filles apprennent également à parler en public pour savoir captiver leur auditoire lors de leurs différentes présentations. Le lancement de l’édition 2023 de Technovation Challenge Cameroon a eu lieu le 21 octobre 2023 à Yaoundé.

Par Jean Materne Zambo

 

Stratégies : Katerina Tikhonova, la deuxième fille de Vladimir Poutine, qui étend l’influence de la Russie en Afrique dans le secteur de l’e-Gov

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Stratégies : Katerina Tikhonova, la deuxième fille de Vladimir Poutine, qui étend l’influence de la Russie en Afrique dans le secteur de l’e-Gov

[DIGITAL Business Africa] – Des délégués de 36 pays africains sont attendus à Saint-Pétersbourg ce mois de décembre 2024 par le Centre Innopraktika et la Higher School of Economics University de la Russie. Ces deux institutions ont lancé un programme pour présenter les services numériques russes et les spécialistes informatiques russes aux décideurs publics africains.

Le projet est soutenu par le Centre Innopraktika, affilié à la Fondation nationale pour le développement intellectuel, dont la fille cadette du président russe Vladimir Poutine, Katerina Tikhonova, est la directrice générale.

Mathématicienne de formation, Tikhonova dirige le Centre Innopraktika, dont de nombreux médias évoquent des liens étroits avec le gouvernement russe. Avec sa sœur Maria Vorontsova, les deux filles de Vladimir Poutine avaient été sanctionnées par les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni en raison de la guerre en Ukraine.

Pour renforcer ses liens avec les pays africains et pour contrer les sanctions américaines et européennes liées à la guerre en Ukraine, la Russie semble donc miser sur son expertise numérique dans des domaines tels que la cybersécurité, les services publics et le vote électronique pour gagner en influence sur le continent africain.

Domaine visé : la numérisation des administrations publiques

Le programme d’échange de connaissances dans le domaine de la numérisation de l’administration publique développé par ce centre réunira donc des fonctionnaires et des hauts fonctionnaires des pays africains habilités à réglementer et à développer l’administration publique numérique.

AU programme, des conférences, des séminaires, des études de cas axées sur des problèmes et d’autres événements éducatifs et visites d’entreprises. Les participants discuteront aussi des aspects théoriques et réglementaires de la mise en œuvre de services et de solutions technologiques d’administration électronique.

Une attention particulière sera accordée aux sujets d’actualité pour les pays africains : la réglementation juridique, les infrastructures et la sécurité, les services électroniques pour la population et la formation d’un environnement urbain numérique.

C’est en août 2023 que ce projet avait été annoncé lors d’une table ronde intitulée « Transfert de compétences : échange d’expériences dans la numérisation de l’administration publique ». Principal orateur, Andrey Maslov, directeur du Centre d’études africaines et coordinateur du programme de l’Université HSE qui présentait ce programme d’échange de connaissances dans le domaine de la numérisation de l’administration publique.

Stratégies : Katerina Tikhonova, la deuxième fille de Vladimir Poutine, qui étend l’influence de la Russie en Afrique dans le secteur de l’e-gov
Peya Mushelenga, Anastasia Pavlenko Photo- Evgeny Fedoskov : Roscongress Foundation

La discussion était modérée par Anastasia Pavlenko, directrice exécutive adjointe et directrice des partenariats stratégiques chez Innopraktika. Elle avait souligné la position de leader de la Russie dans les classements internationaux du développement de l’administration électronique, due au haut niveau de développement des services numériques russes.

Anastasia Pavlenko avait également souligné l’importance de la création des systèmes gouvernementaux numériques indépendants dans les pays africains pour accroître la souveraineté et le potentiel important d’échange d’expériences et de connaissances entre la Russie et l’Afrique dans ce domaine.

Présent à cette rencontre, Souef Kamalidini, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique des Comores, avait évoqué les avantages significatifs de la numérisation de l’administration publique pour les États, les citoyens et les entrepreneurs étrangers. Il avait par exemple déclaré que grâce à l’introduction des technologies numériques, les services douaniers des Comores ont triplé la vitesse de traitement du fret au cours des deux dernières années.

« L’expérience acquise en Fédération de Russie dans le développement des technologies de l’information et de la communication et dans le domaine de la numérisation de l’administration publique servira certainement de modèle et de bon exemple pour les Comores. Je pense que ce sera utile à tous les pays africains. Bien que les pays africains se situent à des niveaux de développement différents, la réalité est la même pour tous : des investissements sont nécessaires, des connaissances sont nécessaires », avait souligné M. Kamalidini.

Andrey Maslov, directeur exécutif adjoint d’Innopraktika, avait déclaré que ce projet était crucial en raison de la demande importante de numérisation des services publics et des taux de croissance élevés dans les pays africains. Pour lui, cette décision est considérée comme une manière pour Poutine de former une alliance avec l’Afrique pour contrer l’impact des sanctions américaines et européennes sur la guerre russe en Ukraine.

Il ajoutait qu’en démontrant sa maîtrise des solutions numériques dans un large spectre (cybersécurité, services publics et vote électronique), la Russie pouvait potentiellement s’imposer comme un formidable concurrent dans la rivalité géopolitique actuelle avec la Chine, les États-Unis et l’Union européenne pour l’influence en Afrique. .

Par B-O-D, Digital Business Africa. Crédit photo principale: ALAMY

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Transformation numérique : Vladimir Poutine propose de partager l’expérience de la Russie avec l’Afrique et les pays membres du BRICS

Cameroun : Garoua a abrité la 1ere édition des Journées nationales de cybersécurité, organisées par le Minpostel

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[DIGITAL Business Africa] – Le ministère des Postes et Télécommunications a organisé la première édition des Journées nationales de cybersécurité à Garoua du 28 au 30 novembre 2023. L’événement avait pour fil rouge,  « Cybersécurité : Atouts stratégiques pour lemploi et l’insertion sociale de la jeunesse camerounaise ». Un thème qui a retenu l’attention d’une foule nombreuse constituée en grande partie de mineurs. Au total ce sont, selon le Minpostel, 400 élèves issus des lycées, collèges et centres spécialisés de la ville de Garoua, qui ont convergé vers l’hôtel Plaza. Plusieurs activités ont meublé ces échanges. Entre autres, la grande conférence orientée sur plusieurs sous thèmes en rapport avec la cybersécurité, modérée par Madame Le DSR Pierette Annie Evina et la leçon inaugurale dispensée par le Dr. Saoungoumi Sourpelle Rodrigue, Chef de Département de Maths-Info à la faculté des Sciences de l’Université de Garoua.

Par Jean Materne Zambo

Botswana : Une églementation pour le protocole internet version 6 (IPv6) en cours d’élaboration ?

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[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement du Botswana prépare la transition du protocole internet version 4 (IPv4) vers la dernière génération, l’IPv6. Plusieurs sources évoque l’élaboration d’ une réglementation par l’ Etat pour le protocole internet version 6(IPv6). La transition de l’ Ipv4 vers l’ IPv6 permettrait au pays de répondre à la croissance de la demande en connectivité et de mieux préparer son avenir numérique. Plus concrètement, la nouvelle version IPv6, la plus récente du protocole de communication, facilitant l’identification des ordinateurs et l’acheminement du trafic sur le réseau, devrait permettre au pays d’ exploiter tous les avantages de la numérisation.

Un objectif contenu dans le programme de transformation Vision 2036, où l’exploitation de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) est reconnue  comme étant essentielle à la transformation structurelle de l’économie et à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).Cette initiative de transformation numérique est soutenue par la stratégie de transformation numérique du Botswana, qui vise à créer une société intelligente et durable grâce à la numérisation de tous les secteurs

Par Jean Materne Zambo