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Côte d’Ivoire : Le ministre Kalil Konaté et Vivendi Africa discutent des solutions alternatives de connectivité, les Fintechs opportunité pour startups 

[DIGITAL Business Africa] – La question de la connectivité était à nouveau débattue au ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation. Le ministre Ibrahim Kalil Konaté a reçu en audience, fin mars 2024, le directeur général Côte d’Ivoire du Groupe Vivendi Africa (opérateur télécom spécialisé dans la fourniture d’accès internet Très Haut Débit en Afrique), Stéphane Faures. Ensemble, ils ont exploré les solutions alternatives de connectivité. Le prétexte de la rencontre  était évidemment la perturbation de la connexion internet, causée par la coupure des câbles à fibre optique internationaux Maine One, ACE et Wacs, survenue le 14 mars 2024.

La Côte d’Ivoire avait été sérieusement affectée. Il est donc de bon ton pour le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, de multiplier des initiatives qui sont de nature à prévenir de pareils incidents à l’avenir. Il a appelé à une coopération renforcée entre tous les acteurs du secteur pour relever les défis de déploiement et de couverture. Ceci, afin de garantir une connectivité stable et équitable sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Stéphane Faures a, quant à lui, présenté les efforts de Vivendi Africa pour maintenir la continuité des services Internet grâce à ses infrastructures  et son offre Fibre Canal Box, assurant ainsi la disponibilité de la connectivité dans le pays.

Les startups invitées à saisir les opportunités de la Fintech

l’École des hautes Etudes commerciales de Paris( commerce et de gestion) pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, a organisé un Talk de la Fintech, ce 28 mars 2024 à Abidjan. En collaboration avec le « Côte d’Ivoire Innovation 20 » (CI20) et le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, l’ événement était  sous-tendu par le thème : « Croissance et réglementation : les opportunités et défis des Fintechs en Afrique ». Pour un secteur qui couve quelque 50 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et plus de 23 millions de clients pour les services financiers, les Fintechs constituent une véritable opportunité que doivent saisir les startups. Et ce n’est pas le ministre Ibrahim Kalil Konaté qui dira le contraire.

« J’encourage les jeunes innovateurs et les porteurs de projets à saisir les opportunités qu’offre la Côte d’Ivoire dans le numérique et à s’inspirer des modèles de réussite dans le domaine de la Fintech dans le monde », a-t-il dit.

Le ministre a également exhorté les startups à se mobiliser pour la participation de la Côte d’Ivoire à Viva Technology à Paris. Une vingtaine de startups ivoiriennes y seront accompagnées pour présenter leurs projets sur la scène internationale.
L’ experte en innovation du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, Florence Fadika, a présenté les initiatives du ministère à ce Talk de la Fintech. Elle a détaillé le Plan d’Accompagnement et de Développement des Startups (PADS), opérationnalisé dans le cadre de la loi de promotion des startups numériques.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le ministère de la Comm’ et le CNC vent debout contre  les Fake news et discours de haine sur les réseaux sociaux

[DIGITAL Business Africa] – 18 mois environ  avant les prochaines élections au Cameroun (municipales, législatives, présidentielle). Pour assainir l’environnement virtuel qui réunit les jeunes camerounais, à savoir les réseaux sociaux et donc internet, l’initiative « DefyHateNow Cameroon » a organisé un séminaire du 27 au 28 mars 2024 à Yaoundé. Lequel séminaire a connu la participation des cadres de l’administration publique camerounaise, des boursiers (environ 300) venus des dix régions du Cameroun, des experts en TIC, des journalistes, la société civile, les chercheurs et les universitaires.

Plusieurs ateliers ont meublé les travaux courant deux jours. Notamment celui intitulé : « L’autorégulation et la régulation des médias face au problème de désinformation au Camerou : Acteurs, challenge et perspectives ». Qui mieux que le ministère de la Communication, le Conseil national de la Communication (CNC) pour édifier l’assistance ? Denis Omgba Bomba, directeur de l’Observatoire des Médias et de l’Opinion Publique au ministère de la Communication, a souligné que les journalistes camerounais ont du mal à aller vers leur tutelle qui est le Mincom malgré que les portes leur sont ouvertes.

Le représentant du ministère de la Communication remarque également que plusieurs internautes camerounais, installés à l’intérieur du pays ou à l’extérieur auraient créé un ensemble de supports médiatiques qui font la promotion de la sécessions.

Il a assuré à ce propos que l’ Etat travaille à traquer les auteurs de ces actes afin qu’ils soient traduits devant la justice. Cette mission est dévolue à la Direction de l’Ingénierie de la Communication, qui aidera justement à retrouver les individus, mais également les médias qui se livrent à ces actes.

Parlant de lutte contre la désinformation, Denis Omgba Bomba, trouve quand même le combat complexe parce que, dit-il, la vocation choisie par le gouvernement du Cameroun c’est la liberté d’expression.

« C’est un choix optionnel que le gouvernement du Cameroun a pris en 1990 et qu’il est souvent difficile, voire complexe, pour les acteurs de l’information, de vivre la très forte ingérence du ministère de la Communication dans le traitement de l’information », a-t-il confié.

Sur la loi de 1990, Denis Omgba Bomba trouve qu’elle est désuète et que le gouvernement camerounais travaille à y ajouter quelques amendements pour qu’on y intègre les spécificités de la presse cybernétique et pour qu’on puisse séparer le bon grain de l’ivraie. Pour ainsi dire savoir qui est véritablement journaliste et qui ne l’est pas. Mais, pour ceux qui le sont, pour l’heure, ils doivent jouer leur rôle à l’intérieur des rédactions, en ayant toujours recours aux sources de l’information.

Les principaux acteurs de l’information n’étaient pas seulement interpellés dans cette prise de parole, Denis Omgba Bomba, Chef de l’Observatoire des Médias et de l’Opinion publique au ministère de la Communication, a également attiré l’attention du Conseil national de la Communication quant à la nécessité d’une réforme de l’institution, qui est chargée de réguler la « médiasphère ».

Le directeur de la Communication du CNC, Alain Denis Mbezele, a, quant à lui, annoncé qu’au Conseil national de la Communication, les internautes avec un nombre élevé de Followers estimé à 25 000 seront simplement assimilés à un média. Ils seront donc tous soumis à la même réglementation. Mais, il s’agit d’une question qui est encore en pourparlers, selon le directeur de la Comm’ du CNC.
Par ailleurs, Alain Denis Mbezele en appelle à une forte implication de tous pour venir à bout des dangers de désinformation et des discours haineux.

« Si tout le monde faisait du fact-checking, si vous étiez plus nombreux encore à faire un excellent fact-checking, on aurait plus de problème. On n’aurait même pas besoin de régulateurs. Parce qu’en réalité, le problème fondamental pour la production d’une information, c’est la problématique de la vérification de ces informations », a-t-il  précisé. Non sans rappeler aux boursiers de Defyhatenow que le travail de vérification des informations en ligne est extrêmement difficile. Pour être à la hauteur de la tâche, les fact-checkeurs, selon lui, doivent faire valoir leur talent d’enquêteurs pour qu’en fin la vérité ait le dessus sur les Fake news.

Par Jean Materne Zambo

« Le réveil des internautes » de Japhet Djetabe, une invite à la citoyenneté sur internet 

[DIGITAL Business Africa] – L’écrivain Japhet Djetabe apporte sa contribution à l’assainissement de l’espace virtuel, internet. La diffusion de la vie privée sur internet, les Fake news, l’atteinte à la vie privée sont entre autres les tares que dénonce le chef de la Communication du ministère des Postes et Télécommunications. L’ouvrage  « Le réveil des internautes », le huitième de sa bibliographie, a été présenté ce 27 mars 2024 en la salle de conférence dudit département ministériel. Un événement présidé par le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, représentant de madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng

Avec ses lunettes d’observateur avisé de la vie sur internet, et après une lecture de l’œuvre, le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, a brillamment  livré une grille de lecture. Laquelle amène à comprendre que la  problématique soulevée est chère au ministère des Postes et Télécommunications. A preuve  que la patronne du Minpostel, Minette Libom Li Likeng est initiatrice de plusieurs campagnes de lutte contre la cybercriminalité. Ainsi  pour le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi le titre « Le réveil des internautes » est fort évocateur et renvoie au sous secteur des TIC à savoir les réseaux sociaux ».

L’ouvrage qui vient enrichir les bibliothèques camerounaises et certainement africaines a paru aux éditions Ifrikya. Son directeur général Jean Claude Awono a présenté le roman comme une réponse à une question qui se pose sur la qualité de l’ édition au Cameroun. La problématique centrale de « Le réveil des internautes » est d’ attirer l’attention des africains sur la navigation incontrôlée sur internet et les bien-fondés du réseau des réseaux. Pour faire passer le message, l’auteur use d’un style dont lui seul détient le secret : « le recit intelligent ». Le journaliste de Cameroon Tribune, Yannick Zanga, l’a d’ailleurs remarqué. D’où la question de savoir pourquoi le récit intelligent à toutes ses productions. A quoi l’auteur Japhet Djetabe a répondu simplement que c’est la façon pour lui de raconter une histoire en glissant subtilement des notions dans un domaine précis.

Le cas d’espèce étant les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Dans un style sobre et modélé, selon Jean-Philippe Nguemeta, critique littéraire, Japhet Djetabe va en croisade contre les discours haineux sur les réseaux sociaux, les appels aux manifestations, les enroulement des jeunes en ligne.

« Le réveil des internautes » est préfacé par le Recteur d’ ICT University, le Pr Jean Emmanuel Pondi. En 178 pages et 14 chapitres « Le réveil des internautes », l’oeuvre a été présentée aux cotés de deux précédents ouvrages « Chauve sourient la nuit », qui interpelle la jeunesse à une modération de la consommation de l’ alcool et « La saga de l’homme », qui savait est une invite à la culture.

Par Jean Materne Zambo

Les 10 propositions des acteurs camerounais du numérique pour un accès équitable et résilient  aux  réseaux  internet et aux réseaux de téléphonie mobile

[Digital Business Africa] – Un collectif d’acteurs du secteur du numérique au Cameroun a publié ce 27 mars 2024 une série de dix recommandations pour un accès  équitable  et résilient  aux  réseaux  internet  & Datacenter  des Opérateurs disposant des numéros AS et pour un accès équitable et résilient aux réseaux de téléphonie des Opérateurs mobiles disposant des numéros fixes, mobiles, fixes virtuels et verts.

Parmi ces recommandations, l’importance d’assurer l’interconnexion et la coordination entre tous les IXPs d’une part et faciliter l’interconnexion de réseaux Internet des opérateurs, des datacenters et des entreprises à un IXP au moins d’autre part; ou encore la diversification des liaisons d’interconnexion régionale aux pays de la CEMAC via l’infrastructure Central African Backbone (CAB) ainsi qu’au Nigeria.

Digital Business AFRICA vous propose l’intégralité des recommandations de ce collectif composé du Réseau des professionnels des TIC du Cameroun (REPTIC), du Collectif des opérateurs nationaux exploitant dans le secteur des télécommunications (Conestel), d’Internet Society Cameroon (Isoc Cameroon), du  Cameroon Internet Exchange Point (CAMIX) et de la Cameroonian Network Operators’ Group (cmNOG).

“La récente coupure totale des liaisons Internet internationales dans plusieurs pays africains nous a donné l’occasion inédite de constater que la plupart des plateformes numériques des Administrations et Entreprises locales n’étaient plus accessibles à l’ensemble des abonnés Internet au Cameroun.

Nous saluons les premières mesures édictées par Madame la Ministre des Postes et des Télécommunications à l’issue de la réunion d’urgence qu’elle a tenue avec les Opérateurs télécom concessionnaires au lendemain de cette panne pour le rétablissement progressif de l’interconnectivité internationale.

Par ailleurs, Mme la Ministre dans son communiqué indique qu’elle continuera à travailler en étroite collaboration avec tous les acteurs du secteur, afin d’identifier les défis majeurs auxquels est confronté le secteur et trouver des solutions durables pour améliorer l’offre globale des services numériques adaptés aux besoins variés des consommateurs.

C’est en réponse à cet appel qu’un Collectif d’Acteurs du Numérique au Cameroun (CANC) des organisations REPTIC, CONESTEL, ISOC Cameroon Chapter, cmNOG, s’est réuni pour échanger sur cette thématique. La publication du présent communiqué est le premier fruit de cette collaboration.

Cette crise d’lnternet au Cameroun a révélé le problème lancinant de l’interconnectivité locale, l’un des défis majeurs qui entrave le développement des PME/TPE du secteur des communications électroniques , plus de 20 ans après la libéralisation du marché des télécommunications dans le pays.

Dans le contexte actuel de l’import-substitution, l’interconnectivité locale constitue la principale matière première des opérateurs privés licenciés dans la fourniture des services de communications électroniques et services à valeur ajoutée essentiels au développement de l’économie numérique. Selon les différents rapports annuels de l’ART, il est estimé que la part de marché de chaque interconnexion locale (Data, Voix, SMS, USSD) est en moyenne inférieure à 2%.

En s’inspirant des bonnes pratiques observées dans divers pays africains et occidentaux, voici nos 10 recommandations qui pourraient compléter les mesures déjà édictées par Madame la Ministre afin de :

  • Maintenir localement le trafic internet local
  • Concourir à l’amélioration du taux de résilience globale de l’Internet qui est de 32% selon l’lndice de résilience Pulse de l’Internet Society.

Pour  un  accès  équitable  et résilient  aux  réseaux  internet  & Datacenter  des Opérateurs disposant des numéros AS :

R1. Assurer l’interconnexion et la coordination entre tous les IXPs d’une part et faciliter l’interconnexion de réseaux Internet des opérateurs, des datacenters et des entreprises à un IXP au moins d’autre part.

R2. Assurer la coordination de la connectivité (IPv4 et IPv6) et le trafic des opérateurs de réseaux Internet aux caches de Google, Akamai et de Cloudflare, ainsi qu’à l’instance anycast du résolveur DNS public Quad9 (9.9.9.9), Looking Glass et autres services critiques; logés au sein des IXPs de CAMIX et DouaIa-IX.

R3. Accélérer la migration dans les datacenters locaux des plateformes de services numériques et de communication unifiée des Administrations et des Entreprises.

R4. Diversifier les liaisons d’interconnexion régionale aux pays de la CEMAC via l’infrastructure Central African Backbone (CAB) ainsi qu’au Nigeria.

R5. Accélérer la création de la société d’infrastructure numérique du Cameroun, tel que prévue dans la loi régissant les communications électroniques de 2010.

Pour un accès Equitable et résilient aux réseaux de téléphonie des Opérateurs mobiles disposant des numéros fixes, mobiles, fixes virtuels et verts :

R6. Mettre en application par les opérateurs mobiles de la Décision No 113 du MINPOSTEL du 26 juillet 2023 relative à l’alignement des tarifs de détail on-net et off-net.

R7. Mettre en application le nouveau Décret No 2022/10902/PM du 7 décembre 2022 sur les ressources en numérotation qui introduit entre autres une nouvelle catégorie de numéros fixes virtuels d’identification des personnel morales sur leurs plateformes d’application.

R8. Permettre aux Administrations et Entreprises de virtualiser leurs numéros fixes filaires ou numéros verts existants sur des plateformes de communication.

R9. Faire évoluer la plateforme NSPI de CAMPOST vers un véritable Switch de Paiement National interconnecté au Compte Unique de Trésor.

Nous sommes convaincus que la mise en œuvre de ces recommandations participera efficacement à la création d’un environnement attractif aux investissements des opérateurs économiques nationaux dans le secteur numérique ; ce qui constitue l’un des principaux objectifs de la réforme du secteur engagé depuis 1998.

Enfin, nous suggérons vivement la mise en place d’une Commission de l’économie numérique, regroupant les Pouvoirs publics, les différentes organisations professionnelles du secteur et des consommateurs. Cette Commission sera chargée de l’élaboration de stratégies et de mesures incitatives pour le développement inclusif de la filière « Télécommunication & Numérique ».

En tout état de cause, le Collectif des Acteurs du Numérique au Cameroun reste engagé et ouvert au dialogue avec le MINPOSTEL et tous les acteurs concernés pour ensemble œuvrer à l’amélioration de l’offre globale de services de télécommunications, en vue d’accélérer la transformation numérique des Administrations et des Entreprises.

Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, Président du REPTIC.CM

Clovis TCHOKONTE, Président du CONESTEL

Olivier LELOUSTRE, Président du CAMIX

Abdou MFOPA, Président ISOC Cameroon            Sylvain BAYA, Président cmNOG

Le communiqué du Collectif des Acteurs du Numérique et Cameroun (CANC) – 27/03/2024

Sénégal : Comment le nouveau président Bassirou Diomaye Faye entend révolutionner le secteur du numérique

[DIGITAL Business Africa] – De prisonnier du pénitencier du cap Manuel, situé à l’extrême sud de Dakar, il y a dix jours, à patron en chef du Palais de la République, résidence du Président de la République située dans le quartier du Plateau à Dakar, capitale du Sénégal.

C’est la formidable histoire de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, qui a reçu ce lundi 25 mars 2024, au lendemain d’une campagne électorale éclair et d’une élection présidentielle courue,  la reconnaissance de sa victoire par Amadou Ba, son principal adversaire. Adversaire principal n’étant que le candidat de l’Alliance pour la république (APR), le parti présidentiel et de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar, portée et soutenue par le président de la République sortant Macky Sall.

Bassirou Diomaye Faye, candidat du Pastef, est donc élu président du Sénégal, dès le premier tour. Si l’on est encore dans l’attente des résultats officiels, le projet de société qu’il a porté et défendu aux côtés de son ami et mentor Ousmane Sonko, a séduit la majorité des Sénégalais.

De manière générale, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE est convaincu qu’une indépendance intégrale du Sénégal ne peut se faire sans une maîtrise de l’économie, de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture. « Nous sommes pleinement tournés vers la réalisation de la souveraineté alimentaire, numérique, fiscale, énergétique et scientifique », martèle-t-il dans son programme de société.

Digital Business Africa vous rappelle les ambitions et projets défendus par Bassirou Diomaye Faye dans le secteur du numérique, des TIC, de la Tech et des télécoms. Ici, dans son projet de société, il fait le diagnostic et apporte des solutions :

Pour une recherche scientifique et une innovation technologique levier du développement socio-économique

Le système national de recherche scientifique et d’innovation ne génère pas suffisamment de valeurs pour s’autofinancer ou s’affranchir du budget de l’État. La recherche scientifique au Sénégal est tributaire du budget de l’État et de ses bailleurs pour l’essentiel. Aussi, en se tournant vers des problématiques non-prioritaires pour le pays, il se déconnecte en même temps des chaines de valeurs de l’économie nationale. Cela est peut-être dû aux financements des bailleurs de fonds qui couvrent, pour I‘essentiel, leurs propres projets d’investissement.

II se pose aussi clairement un problème de transfert des résultats de la recherche appliquée aux acteurs économiques pour la création de valeurs ajoutées. Le secteur du numérique qui se nourrit d’innovations technologiques en permanence, représente un des principaux moteurs de développement du Sénégal par sa contribution à la croissance du PIB supérieure a 10% environ. C’est pourquoi, nous accordons une importance primordiale à ce secteur qui doit accélérer le développement socio-économique.

  1. La réorganisation du système national de recherche, une priorité absolue
  • Nous créerons un Conseil National de coordination et de concertation sur les questions de recherche et d’innovation technologique. Il jouera un rôle clé dans la redéfinition sur une base pluriannuelle, des domaines prioritaires de recherche pour notre pays ;
  • Nous mettrons en place une politique nationale de science, technologie et innovation, adossée à une loi d’orientation de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (LORSI) pour sa mise en œuvre ;
  • Nous réformerons et renforcerons l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée (ANSRA) pour en faire un puissant instrument de valorisation des résultats de la recherche et dont l’une des principales missions serait d’étudier sur les plans technique, socio-économique, juridique et financier, les modalités pratiques d’exploitation, à des fins productives de tous les résultats de la recherche. L’ANSRA constituera également une passerelle entre le milieu de la recherche et le secteur privé ;
  • Nous mettrons l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) et l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) sous la tutelle du Ministère en charge de la recherche afin d’unifier la chaîne de décision.
  1. L’amélioration de la gouvernance, du financement et de la construction des infrastructures de recherche et de l’innovation
  • Nous réaliserons une cartographie de la recherche et de l’innovation et créerons/renforcerons des structures nationales de recherche sur les domaines prioritaires en Science, Ingénierie, Technologie et Innovation (SITI) ;
  • Nous mettrons en place des programmes nationaux de recherche alignés sur les besoins du pays et les infrastructures dédiées ;
  • Nous mettrons en place un programme de modernisation des Infrastructures et d’Équipements pour la Recherche et l’Innovation (PMIERI) ;
  • Nous remplacerons le Fond d’impulsion pour la Recherche scientifique et technologique (FIRST) par le Fond National pour le Développement de la Recherche et de l’Innovation (FNDRI) qui sera un fond autonome, doté d’un conseil d’administration avec une gouvernance transparente ;
  • Nous impliquerons le secteur privé dans la définition, l’élaboration et la réalisation de programmes prioritaires de recherche, afin de les amener à contribuer au financement et à valoriser les résultats de la recherche et à contribuer à la démultiplication des prototypes des innovateurs.

3- Le cadre normatif de l’économie numérique

  • Nous œuvrerons à la mise à jour et à l’harmonisation des cadres normatifs relatifs à l’économie numérique (UEMOA, CEDEAO) et à la confection d’un projet commun de protection des usagers africains du numérique, à l’image de ce que certains pays européens ont fait pour le règlement général sur la protection des données RGPD relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel.

– Nous favoriserons la mise en place de Datacenter souverains, publics et privés, connectés à très hauts débits sur internet avec des tarifs d’hébergement compétitifs par rapport à l’offre internationale ;

-Nous pérenniserons l’interopérabilité des réseaux, services et applications numériques au sein de l’Administration ;

  • –  Nous recenserons le patrimoine numérique de l’Etat et renégocierons les contrats de concession y afférents dans l’intérêt du peuple sénégalais ;
  • –  Nous mettrons en place un cadre de mutualisation des infrastructures publiques numériques ;
  • –  Nous renforcerons les textes de loi pour apporter les garanties de sécurité et de protection des données des patients dans le cadre du programme de digitalisation de la santé ;
  • –  Nous adopterons une loi incitative d’utilisation des solutions cloud locales et d’hébergement des données sensibles des entités dites d’importance vitale au sein du territoire ;
  • Nous doterons le Sénégal :
    – D’une administration publique digitalisée et performante capable de relever les défis de la nouvelle économie et ses conséquences sur la société. Il s’agira de capitaliser sur les acquis pour consolider la confiance du citoyen sénégalais, la sécurité ( juridique, économique et sociale) et la pérennité du système économique ;
  • –  D’un système de cybersécurité et cyberdéfense aux standards mondiaux capable de faire face à toute menace « cyber » qu’elle soit locale ou globale ;
  • –  D’un cadre incitatif et sécurisé pour l’entreprenariat numérique afin de permettre l’éclosion d’un écosystème national performant, prioritaire sur la commande nationale et capable de prendre en charge la demande en produits et services numériques des autres secteurs de l’économie nationale.
  • Nous relèverons le défi de l’accès à internet sur tout le territoire sénégalais.

Dans le secteur de la santé

. Le système informatique et le système d’information

  • Nous mettrons en place le Dossier Patient Informatisé (DPI) à travers :
  • –  La constitution d’une base de données de santé accessibles aux intervenants dans les Hôpitaux et établissements de santé ;
  • –  L’implication des professionnels de la santé, des administrateurs et des informaticiens dans cette phase de planification de la mise en place d’un DPI tout en mettant l’accent sur la sécurité des données ;
  • –  La mise à disposition d’un système de gestion des dossiers médicaux électroniques, avec comme avantage un meilleur suivi des malades par une maîtrise de leurs antécedents ;
  • –  La collecte et la numérisation des données existantes et futures (rapports de laboratoire, les images médicales et les antécédents médicaux etc.) et leur intégration à d’autres systèmes d’information pertinents tels que les systèmes de laboratoire, de radiologie et de pharmacie.
  • Nous mettrons en place un Entrepôts de données de Santé (EDS). Cet entrepôt enrichira les unités de recherche et permettra de disposer d’un monde médical collaboratif où chaque sénégalais pourra y contribuer en partageant ses données médicales de façon anonyme et sécurisée pour le bien de tous.

Dans le domaine de l’administration publique

  1. La modernisation de l’administration publique
  • Nous instaurerons la numérisation de l’administration en dématérialisant toutes les procédures administratives régulières ;
  • Nous réformerons le mode de recrutement des employés de l’administration publique en rendant le concours et l’appel à candidature systématique pour tout recrutement dans la fonction publique ;
    • Nous veillerons au respect d’un traitement équitable entre tous les employés de l’administration selon la hiérarchie et le corps en appliquant les conclusions sur l’étude de la rémunération ;
    • Nous mettrons en place un mécanisme de suivi-évaluation avec des indicateurs de performance pertinents ;
    • Nous mettrons en place une nouvelle politique de gestion de la performance visant à assurer la reddition de comptes par rapport à trois résultats considérés comme essentiels : accessibilité et amélioration de la qualité des services aux citoyens, utilisation judicieuse des deniers publics et respect de la transparence, de l’éthique et des saines valeurs de gestion.
  1. La modernisation de l’administration publique afin d’offrir des services de qualité aux usagers
  • Nous instaurerons la numérisation de l’administration en dématérialisant toutes les procédures administratives régulières ;
  • Nous réformerons le mode de recrutement des employés de l’administration publique en rendant le concours et l’appel à candidature systématique pour tout recrutement dans la fonction publique ;
  • Nous veillerons au respect d’un traitement équitable entre tous les employés de l’administration selon la hiérarchie et le corps en appliquant les conclusions sur l’étude de la rémunération ;
  • Nous mettrons en place un mécanisme de suivi- évaluation avec des indicateurs de performance pertinents ;
  • Nous mettrons en place une nouvelle politique de gestion de la performance visant à assurer la reddition de comptes par rapport à trois résultats considérés comme essentiels : accessibilité et amélioration de la qualité des services aux citoyens, utilisation judicieuse des deniers publics et respect de la transparence, de l’éthique et des saines valeurs de gestion.

Dans le domaine de l’éducation

  1. L’éducation des enfants et jeunes en situation de handicap : une priorité nationale
  • Nous construirons de nouveaux instituts spécialisés en vue d’assurer l’éducation à tous les enfants en situation de handicap ne pouvant pas fréquenter les établissements scolaires en milieu ordinaire. Sont ainsi concernés, certains handicapés moteurs sévères, les personnes aveugles ou malvoyantes, les déficients verbo-auditifs, mentaux, autistes etc. ;
  • Nous mettrons à l’échelle une éducation inclusive de qualité à travers un bon maillage territorial pour assurer ainsi aux enfants handicapés une éducation de proximité dans des établissements scolaires proches de leur domicile ;
  • Nous améliorerons l’environnement pédagogique (équipement, support didactique) et matériel et mettrons aux normes d’accessibilité toutes les infrastructures d’accueil des enfants handicapés ;
  • Nous appuierons, conformément à la loi d’orientation sociale, la création des imprimeries brailles, des bibliothèques sonores et institutions unifiant le langage des signes, pour permettre aux non-voyants, malvoyants et sourds d’exercer leur droit à l’éducation et à la formation.
  • Nous réformerons le système de délivrance des agréments et mettrons en place un système de suivi des établissements privés d’enseignement supérieur ;
  • Nous appuierons le développement de l’Université Numérique Cheikh Amidou Kane et le renforcement des plateformes de cours en ligne dans les autres universités publiques du Sénégal ;
  • Nous mettrons en place des universités technologiques en rapport avec les 8 pôles de développement économique.

Dans le domaine de la culture

  1. La valorisation du patrimoine national, de la création artistique et littéraire
  • Nous mettrons en place une économie de la culture qui boosterait les secteurs du cinéma, des arts plastiques, de la littérature, de la danse, etc.
  • Nous mettrons en place un fonds de soutien à la mobilité internationale des artistes pour permettre notamment aux talents émergents de se rendre dans des festivals, des biennales, des expositions, foires et salons en Afrique et dans le monde;
  • Nous soutiendrons efficacement les industries et les entreprises culturelles dans la création, la production, la diffusion et l’archivage des œuvres par la mise en place de mécanismes de financement et l’actualisation de ceux déjà existant : Fonds pour la Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FOPICA), Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU), Fonds d’Aide à l’Edition, Fonds de soutien aux manifestations culturelles ;
  • Nous lancerons un grand programme en faveur de la création de contenus culturels numériques en mettant l’accent, par exemple, d’une part sur les arts graphiques, photographiques et cinématographiques, et d’autre part sur les musiques traditionnelles et modernes ;

Leviers de financement de l’action publique

  1. Économie numérique : nous encouragerons le développement de l’économie numérique pour stimuler l’innovation et la croissance en taxant de manière appropriée les transactions en ligne et les entreprises du secteur numérique.
  2. Innovation financière : nous explorerons des instruments financiers innovants tels que les obligations à impact social pour mobiliser des financements spécifiques. Nous mettrons en place des mécanismes de financement participatif pour certains projets.

Source : Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère

L’UIT et l’Unitar prédisent une catastrophe mondiale imminente en matière de déchets électroniques

[DIGITAL Business Africa] – L’union internationale des télécommunications (UIT) et l’ United Nations Institute for Training and Research (Unitar) interpellent les décideurs mondiaux. Les deux organes des Nations unies viennent de publier le rapport Global E-waste Monitor 2024. Des travaux qui mettent en garde contre une catastrophe mondiale imminente en matière de déchets électroniques.

D’après les Nations unies, 62 millions de déchets ou rebuts électroniques ont été générés en 2022. Soit un record en hausse de 82 % par rapport à 2010. L’Onu prévoit même qu’ en 2030, le monde engendrera 82 millions de tonnes de ces rebuts des temps modernes, soit un nouveau bond de 33 % en huit ans.

« Les déchets électroniques sont une préoccupation croissante dans le monde entier, car les gens achètent, utilisent et éliminent de plus en plus d’appareils électroniques. Le rapport met en garde contre une catastrophe mondiale imminente en matière de déchets électroniques en raison du retard pris dans les efforts de recyclage », indique le rapport.

Il faut rappeler que ces déchets électroniques proviennent de vieux smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs, panneaux solaires et autres appareils électroniques menacent notre planète, selon le rapport de l’Observatoire mondial des déchets électroniques de l’UIT et de l’ONU pour 2024. Ces matériaux contiennent des substances toxiques comme du plomb, du cobalt, du cuivre, du nickel et du thallium qui provoquent des cancers, des lésions neurologiques et la mort.

Le thallium par exemple est extrêmement toxique pour l’homme. Le rapport a conclu qu’ environ 25 millions de véhicules électriques équipés d’une batterie pesant 500 kg ou plus auraient été en circulation en 2023, de sorte que même un recyclage efficace à l’adresse à la fin de la durée de vie de la batterie créera 9 % d’emplois à la fin de la durée de vie des batteries créera 9 % ou 1,1 milliard de kg (2,5 milliards de livres) de scories toxiques non recyclables.

Les régions générant le plus de déchets électroniques par habitant sont l’Europe, suivie de l’Asie, puis de l’Amérique en raison d’habitudes d’achat excessives (par exemple, plusieurs téléviseurs par foyer au lieu d’un seul). En termes de poids total, c’est la Chine qui produira le plus de déchets électroniques en 2022, avec 12 milliards de kg (26 milliards de livres), suivie de l’Amérique avec 7,2 milliards de kg (16 milliards de livres), puis de l’Inde avec 4,1 milliards de kg (9 milliards de livres).

Par Jean Materne Zambo, sources : uit.org, notebookcheck.biz

Madagascar : Airtel recherche des prestataires pour faire avancer la technologie et l’innovation

[DIGITAL Business Africa] – L’opérateur des Télécommunications Airtel Madagascar lance un appel à la manifestation d’intérêt. Il invite tous les prestataires talentueux et innovants à soumissionner en vue de contribuer à façonner l’avenir de la connectivité de la grande île. Sont concernés par cet appel lancé le 22 mars 2024, les entreprises ou sociétés légalement constituées à manifester leur intérêt. Les prestations / services pourraient concerner les domaines d’activités répertoriés dans ce tableau.

Le dossier de manifestation d’intérêt doivent être envoyés par mail à l’adresse [email protected] au plus tard le 05 avril 2024 à 16heures, en indiquant comme objet : « Manifestation d’intérêt pour registre 2024 AIRTEL MADAGASCAR ». Il faudra spécifier le ou les références des domaines d’activités. Les soumissions doivent comprendre :

– les références justifiées par les attestations de réalisation,

– la disponibilité des matériels et équipements,

– la capacité administrative, financière et en ressources humaines,

– les noms des actionnaires, l’organigramme de la société,

– les copies des documents de l’entreprise ( CIF ou CIS 2023, statistiques RCS…).

Les entreprises susceptibles de soumissionner peuvent avoir d’amples informations à l’adresse [email protected].

Dans l’optique d’assurer aux Malgaches un internet de qualité, la société dirigée par la Camerounaise Anne Cathérine Tchokonté (DG) a annoncé le lancement de son nouveau produit Airtel Satellite, ce lundi 11 mars 2024. Le nouveau produit devra permettre à Airtel Madagascar d’offrir à ses abonnés une connectivité à Très Haut Débit, même dans les zones reculées.

« Avec une disponibilité de service maximale et une garantie de connectivité ininterrompue, Airtel Madagascar s’inscrit dans le futur et met sur le marché un service de connectivité à très haut débit, à faible latence et hautement résilient », a souligné Anne Catherine Tchokonté, Directrice Générale d’Airtel Madagascar.

Pour atteindre ainsi son objectif de connectivité, Airtel s’est associée à un fournisseur d’internet par satellite en orbite terrestre basse. C’est lui qui va développer Airtel Satellite, qui se veut une solution garantissant aux utilisateurs un accès internet ultra-rapide et stable, n’importe où et n’importe quand, même dans les régions les plus éloignées.

Par Jean Materne Zambo

Nigeria : Poursuivi pour évasion fiscale, Nadeem Anjarwalla, un dirigeant de la plateforme de cryptomonnaies Binance, s’évade

[DIGITAL Business Africa] – 10 milliards de dollars. C’est la somme que réclame le Nigeria à la plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance. Depuis le 26 février 2024, l’américain Tigran Gambaryan et l’anglo-kenyan Nadeem Anjarwalla, deux dirigeants de Binance, étaient détenus au Nigeria. Tous deux poursuivis pour évasion fiscale. Les deux cadres de Binance sont arrivés au Nigeria le 26 février, dans le cadre d’une réunion avec les autorités à Abuja. Mais, leurs passeports ont rapidement été confisqués et ils ont été placés en détention provisoire, au sein de leur hôtel, la Maison d’hôtes d’Abuja.

Coup de tonnerre, ce 25 mars 2024, les autorités nigérianes annoncent que l’anglo-kenyan Nadeem Anjarwalla s’est évadé vendredi 22 mars 2024 de la maison d’hôtes d’Abuja. Une évasion qui advient au moment où le Service fédéral des impôts du Nigeria (FIRS) a annonce avoir déposé quatre nouvelles accusations liées à l’évasion fiscale auprès de la Haute Cour fédérale d’Abuja. L’étau se resserre autour de Binance, qui aussi connu des démêlés avec la justice américaine. Aux États-Unis d’ Amérique, Binance était poursuivi en 2023 pour blanchiment et pour avoir détourné l’argent de ses clients.

Pour maintenir son bateau à flots, Changpeng Zhao (CZ), le PDG de Binance a accepté de plaider coupable pour blanchiment d’argent et de payer une amende de 4, 3 milliards de dollars, pour mettre fin à l’ensemble des poursuites. Il va quitter le sol américain, abandonner son poste pour aller s’installer aux Émirats Arabes unis. Cela rappelle le schéma d’un certain Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de la plate-forme de cryptomonnaies FTX.

Lui aussi  avait détourné les fonds des clients de sa plateforme, puis a fait faillite en novembre 2022. Il encourt encourt jusqu’à 110 ans de réclusion criminelle. Hasard du calendrier, le juge fédéral de New York, Lewis Kaplan, a fixé l’annonce de la peine de Sam Bankman-Fried au 28 mars 2024.

Les autorités nigérianes affirment que 26 milliards de dollars ont été échangés sur la plateforme par des Nigérians. Avec comme conséquence, selon le gouvernement, un effondrement de la monnaie locale (Naira. Un chiffre que contestent les spécialistes des cryptomonnaies.

Quoiqu’il en soit, le président de la République fédérale du Nigeria, Bola Tinubu, est persuadé que le mal est profond. « Si nous ne fermons pas Binance, Binance va détruire l’économie de ce pays », ainsi défendait-il les sanctions du gouvernement nigérian contre la plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance.

Binance est accusé par les autorités nigérianes de « manipuler les taux de change » au moment où la devise nationale s’effondre et où l’inflation monte en flèche. Binance conserve sa position de leader mondial avec 110 milliards de dollars d’actifs désormais sous gestion.

Par Jean Materne Zambo

Sources: Journal du coin.com, Cnbc.com, Rfi.fr

#AFFCameroon: Yaoundé accueille plus de 300 bousiers et experts en factchecking à la prochaine conférence sur les élections et la désinformation au Cameroun

L’initiative www.defyhatenow.org au Cameroun organise une conférence de deux jours sur le thème : « Lutte contre les menaces numériques aux élections au Cameroun : Stratégies de lutte contre la désinformation en période électorale » prévue les 27 et 28 mars 2024 à l’hôtel Djeuga Palace à Yaoundé.

L’objectif global de cette conférence multipartite est d’initier un débat public sur les causes profondes de la désinformation, sa manifestation et ses conséquences sur le Cameroun dans son ensemble ; d’échanger des notes sur les meilleures pratiques pour faire progresser la vérification des faits en Afrique avec des experts invités du Kenya, de l’Afrique du Sud et du Nigeria sur la base des expériences de leurs pays en matière de lutte contre la désinformation et les discours de haine en ligne pendant la période électorale.

Au Cameroun, la crise post-électorale de 2018, alimentée par des sous-entendus tribaux, a alimenté les tensions à la fois en ligne et hors ligne. Cela a créé un pseudo clivage ethnique et politique qui a conduit à l’émergence d’une rhétorique « Tontinard » contre « Sardinard ».

En outre, le pays était déjà aux prises avec un conflit séparatiste armé faisant rage dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui entre maintenant dans sa huitième année et ne montre aucun signe de fin ; une situation déjà aggravée par une guerre impitoyable contre les djihadistes de Boko Haram dans certaines parties de la région de l’Extrême-Nord.

Au moins 500 participants sont attendus à cet événement, pour la plupart issus du succès de la session inaugurale de novembre 2022. Outre les boursiers formés, les autres invités sont des institutions publiques et privées, des partis politiques, des missions diplomatiques, des organisations internationales et nationales, des établissements d’enseignement supérieur, des associations de médias et des fondateurs de plates-formes numériques ayant un grand nombre de followers.

« Cette conférence arrive à point nommé et vise à donner le ton à une série d’activités qui seront menées à l’approche des élections au Cameroun, en 2025. Comme le nom de notre association, Civic Watch, l’indique à juste titre, nous encourageons tous les Camerounais à assumer leurs responsabilités civiques, mais ils doivent le faire en faisant attention à leurs paroles et à leurs actions », a expliqué Ngala Desmond Ngala, Country Project Manager #defyhatenow.

« A la fin de cette conférence, notre objectif est de proposer des réponses préventives et réactives plus efficaces pour guider les efforts futurs de protection de l’intégrité électorale et de prévention de la violence électorale », a-t-il souligné.

Lancée en janvier 2020, l’« Africa Fact-checking Fellowship » dénommée #AFFCameroon vise à promouvoir la vérification des faits, le journalisme de données et les droits numériques auprès des journalistes, des blogueurs, des créateurs de contenu et des leaders communautaires en Afrique.

Cette initiative intervient dans un environnement marqué par la prolifération de déclarations trompeuses, la fabrication d’informations (photos, vidéos, deepfake), le partage de trolls, les pseudo- comptes, les escroqueries en ligne, ainsi que les discours calomnieux, haineux et dangereux sur les médias sociaux ciblant des individus et/ou des groupes interethniques.

La formation trimestrielle a jusqu’à présent équipé plus de 200 personnes opérant activement dans huit des dix régions du Cameroun. En tant que relais communautaires, ils constituent une masse critique croissante de vérificateurs de faits, de promoteurs d’informations factuelles et de défenseurs des droits numériques qui luttent contre les discours haineux en ligne et hors ligne.

Grâce au financement du gouvernement allemand par le biais du ministère des Affaires étrangères, l’initiative #defyhatenow a été introduite au Cameroun en 2018, travaillant sur la mobilisation de l’action civique contre les discours de haine, la violence et l’extrémisme violent en ligne et hors ligne.

L’initiative de r0g_agency for Open Culture and Critical Transformation est mise en œuvre au Cameroun par une organisation dirigée par des jeunes et connue sous le nom de Civic Watch.

Source: Defyhatenow Cameroon

Coopération : Le Forum économique tuniso-camerounais sera organisé du 23 au 24 avril 2024 à Yaoundé

[DIGITAL Business Africa] – La Tunisie et le Cameroun vont s’unir pour offrir à leurs pairs, des opportunités d’affaires. Le Forum économique tuniso-camerounais sera organisé, les 23 et 24 avril 2024, à Yaoundé. Ceci, à l’initiative du Centre de Promotion des Exportations de la Tunisie (Cepex ) et de l’ Union Tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica). Une occasion de incontournable pour explorer de nouvelles opportunités et et rencontrer des partenaires camerounais. C’est l’objectif  fixé au terme de plusieurs tête-à-tête entre les représentants des deux pays. Il y a eu celui de madame le ministre du Commerce et de l’Artisanat de Tunisie, Neijla Moalla  Harrouch et du ministre d’ Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Mais aussi, cette audience  que le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey a accordé à l’Ambassadeur de la République de Tunisie, S.E Karim Ben Becher arrivé en fin de séjour au Cameroun, le premier. Les échanges avaient également porté sur la  Commission Mixte de Coopération Cameroun-Tunisie.

Les activités prévues par le forum sont : une séance plénière et des rencontres professionnelles B to B avec les opérateurs économiques camerounais, exerçant dans les domaines de BTP et matériaux de construction ; de l’agriculture et l’agroalimentaire ; ainsi que dans les filières médicales et pharamaceutiques ; les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Les entreprises tunisiennes désireuses de participer au forum sont invités à envoyer leurs fiches de participation avant le 04 avril 2024 via l’adresse  http://www.cepex.nat.tn/actualites/actualites.php?id=2544

Une fois sur l’interface,  cliquez sur ” contact ” juste en haut et insérez les informations requises. Ou alors, contactez l’un des trois numéros ci-après :  +216 71 130 320 #1305 /  +216 71 130 320 #1159 /  +216 71 130 320 #1304

Pour rappel, la Tunisia-Africa Business Council (TABC) a organisé, en partenariat avec l’ambassade de Tunisie à Yaoundé, une mission économique multisectorielle au Cameroun du 08 au 14 octobre 2023.

La mission a également associé le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), l’Agence de promotion des investissements du Cameroun (Api) et Chambre de commerce, d’Industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (Ccima). Cette mission était conduite par Anis Jaziri, président de TABC, qui est accompagné d’une vingtaine de représentants d’entreprises tunisiennes de différents secteurs.

Selon Le Cameroun est considéré comme un hub de l’Afrique centrale. Il a le potentiel pour devenir l’un des pays les plus prospères et les mieux placés en Afrique pour recevoir des investissements directs étrangers. Il dispose aussi de ressources naturelles abondantes (agricoles, pétrolières et minières), d’une économie diversifiée, de nombreux projets de modernisation des infrastructures en cours et d’une stabilité monétaire du fait de son appartenance à la zone du Franc CFA.

Par Jean Materne Zambo

CDM/Maroc 2030 : Réunion d’examen des infrastructures Télécoms et des technologies de l’information avancées

[DIGITAL Business Africa ] – La Maroc prévoit déjà sa victoire lors de la Coupe du monde de football 2030. Le pays est  co-organisateur de l’événement avec cinq autres pays, dont l’ Espagne, le Portugal, le Uruguay, l’ Argentine et le Paraguay. Même si rien n’est encore joué d’avance, l’équipe type du Royaume chérifien, bien amenée par la ministre déléguée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour, a tenu une séance de travail avec le comité marocain de la Coupe du Monde 2030. Cette rencontre avait  pour objectif principal de  de passer en revue les réalisations accomplies dans le cadre des préparatifs de la Coupe du Monde 2030 en matière de télécommunications et d’infrastructures informatiques avancées.

Plusieurs figures importantes de la sphère des télécommunications et des technologies numériques ont pris part à cette réunion, notamment le directeur général de l’Agence nationale de réglementation des Télécommunications (ANRT), Az-El-Arabe Hassibi et le directeur général de l’Agence de développement digital (ADD), Mohammed Drissi Melyani entre autres.

Mohammed Drissi Melyani est un maillon important dans cette charnière  centrale à trois du Comité marocain de la Coupe du Monde 2030. Bien avant de s’installer en 2019 au fauteuil de directeur général de l’Agence de développement digital (ADD), Il a fait ses premiers pas comme chef de Division du Service Universel de Télécommunications en 2003. Puis, il sera promu en 2007 au poste de directeur du projet d’aménagement numérique du territoire, avant de gérer la direction technique centrale de l’ ANRT en 2011.

Cette séance de travail  devait également organisée pour s’assurer que le Maroc réponde aux normes strictes de la FIFA, dans le but de faire de ce plus grand et plus célèbre tournoi international de Football un succès, et de renforcer la présence du Maroc dans la transformation digitale que connaît le monde aujourd’hui. Puisqu’en octobre 2023, le Comité exécutif de la FIFA a choisi à l’unanimité la candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal comme hôte exclusif pour la Coupe du Monde de football de 2030.

Pour une victoire éclatante du Maroc sur le terrain de la connectivité à cette compétition, des chantiers sont engagés par des opérateurs afin de répondre à la demande au haut débit en Afrique. Le groupe marocain de télécommunications Itissalat Al Maghrib (Maroc Telecom) a par exemple investi 150 millions d’euros en 2023 dans la construction d’un nouveau câble sous-marin à fibre optique.

Dénommée « West Africa ». D’une longueur de long de 9 414 km, le câble est composé de deux segments. Le segment Sud interconnecte le Maroc à la Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin, au Gabon et à la Mauritanie à travers sept points d’atterrissement sur un parcours de 8 600 km. Mis en service en juillet 2021, il fournit une capacité de 20 Tb/s extensible à 40 Tb/s. Le segment Nord, lui,relie Casablanca à Lisbonne (Portugal) avec une longueur de 814 km, avec une capacité de 60 Tb/s.

L’infrastructure « West Africa » a été présentée à l’occasion du Gitex Africa 2023 qui s’est tenu à Marrakech du mercredi 31 mai au vendredi 2 juin 2o23. Elle relie les filiales de la société ainsi que les opérateurs de la région ouest-africaine à la boucle optique internationale en Europe.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Au Cameroun, vous êtes désormais obligés de déclarer les logiciels achetés et téléchargés en ligne

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, lorsque vous téléchargez un logiciel acheté en ligne sur votre ordinateur, vous êtes tenu de dédouaner ce logiciel. Problème, très peu le font. Si non, personne. Une note de service du Directeur Général des Douanes du Cameroun, FONGOD Edwin NUVAGA, vient rappeler aux utilisateurs la réglementation applicable en matière de dédouanement des logiciels et assimilés.

Selon cette note de service du Directeur Général des Douanes portant rappel de la réglementation applicable en matière de dédouanement de ces logiciels et assimilés, ces logiciels demeurent soumises au Programme de vériffcation des Importations (PVI). Les importateurs concernés sont donc tenus de saisir la Société Générale de Surveillance (SGS), aux fins de la levée de la Déclaration d’Importation (Dl) et d’obtention du Rapport sur la Valeur et le Classement (RVC) le cas échéant.

Par ailleurs, lorsque lesdites marchandises sont introduites au Cameroun par téléchargement ou en dehors de tout support physique, la DGD précise qu’il appartient à l’importateur de saisir la Sous-direction du fret du Secteur des Douanes territorialement compétent pour obtenir la génération d’un titre de transport dans le Système informatique de l’Administration des Douanes, nécessaire à la levée de la Dl, l’obtention du RVC y afférent, le cas échéant ainsi qu’à la domiciliation de l’opération dans un Bureau des Douanes.

Digital Business Africa vous présente l’intégralité de la note de la DGD.

        NOTE DE SERVICE PORTANT RAPPEL DE LA REGLEMENTATION APPLICABLE EN MATERE DE DEDOUANEMENT DES LOGICIELS ET ASSIMILES

Il m’a été donné de constater que certains contribuables continuent d’introduire au Cameroun des logiciels, redevances, licences, mises à jour et droits d’usage sans accomplir les formalités de dédouanement prévues par la législation douanière.

Aussi, pour mettre un terme à cette situation susceptible de préjudicier gravement aux intérêts du Trésor public, je tiens à rappeler que, sans préjudice des dispositions prévues notamment au Code Général des Impôts, les biens susvisés sont soumis aux modalités de dédouanement ci-après, fixées par l’article deuxième alinéa 6 de la loi de finances pour l’exercice 2018

  • les logiciels importés sur un support sont déclarés à la position tarifaire dudit support. Leur valeur imposable est constituée du coût de ce support auquel s’ajoute celui du logiciel ;
  • les logiciels importés à fravers les machines automatiques de traitement de l’information et des unités de mémoire des positions tarifaires 8471.41 00000 à 8471.90 00000 font l’objet de classements distincts. Les machines et les unités doivent être classées à leur sousposition position tarifaire spécifique et les logiciels classés séparément à la position tarifaire 8523480 00200 qui relève de la troisième catégorie du Tarif Extérieur Commun à 20 % ;
  • les logiciels acquis par téléchargement sont classés à la sous-position tarifaire 8523. 80. 00100 et relèvent de la 3e catégorie du Tarif Extérieur Commun à 20 %.
  • s’agissant des redevances, licences, mises à jour et droits d’usage, leur coût est à intégrer dans la valeur en douane des marchandises importées ou à importer auxquelles ils se rapportent Jorsqtîils constituent une condition de la vente desdites marchandises, conformément aux dispositions des articles 31 et 47 du Code des Douanes CEMAC. Dans ce cas, leur valeur est intégrée à celle de ces marchandises importées qui, seules, font l’objet de classement tarifaire.

En tout état de cause, lesdites marchandises demeurent soumises au Programme de vériffcation des Importations (PVI) et les importateurs concernés sont tenus de saisir la Société Générale de Surveillance (SGS), aux fins de la levée de la Déclaration d’Importation (Dl) et d’obtention du Rapport sur la Valeur et le Classement (RVC) le cas échéant.

Par ailleurs, lorsque lesdites marchandises sont introduites au Cameroun par téléchargement ou en dehors de tout support physique, il appartient à l’importateur de saisir la Sous-direction du fret du Secteur des Douanes territorialement compétent pour obtenir la génération d’un titre de transport dans le Système informatique de l’Administration des Douanes, nécessaire à la levée de la Dl, l’obtention du RVC y afférent, le cas échéant ainsi qu’à la domiciliation de l’opération dans un Bureau des Douanes.

En conséquence, le recouvrement des droits et taxes de douane à l’importation desdites marchandises par l’utilisation des déclarations simplifiées par Liquidation d’Office est désormais proscrit.

Je tiens la main ferme à la stricte application de la présente Note qui est d’application immédiate.

Ampliations:

  • MINFI/ATCR
  • Chefs de Division
  • Chefs de Secteur
  • Syndicats de CDA
  • Syndicats des Importateurs
  • GEDAC- GECAM
  • AMCHAW EUROCHAM
  • Chrono/ Affichage

La note de service du DGD sur le dédouanement des logiciels au Cameroun

Mali : Le budget 2024 des activités du Complexe numérique de Bamako est 178, 4 millions de Francs CFA

[DIGITAL Business Africa] – 178 476 000 francs CFA. C’est le budget 2024 des activités du Complexe numérique de Bamako, après examen. Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou AG Ilyène, a présidé la deuxième Session ordinaire du Conseil d’Orientation dudit Complexe, ce 21 mars 2024. Prenant la parole, Alhamdou AG Ilyène a exprimé sa gratitude envers les partenaires financiers comme la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) pour leur soutien « précieux » dans la réalisation de ce projet d’envergure.

L’objectif général du projet est de renforcer les capacités de formation, de recherche et d’innovation dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Il sera mis en place un complexe numérique multifonctionnel comportant un complexe numérique multifonctionnel comportant (un Techno Centre, un Techno Village et un Techno Parc).

Ce complexe numérique comprendra les entités interdépendantes suivantes :

– Un Techno Centre (grande école), constituant une institution de formation en TIC.

– Un Techno Village, générateur de l’animation des TIC au Mali, en charge de la coopération entre formation, recherche et industrie. Il disposera d’une capacité d’accueil de 600 personnes et sera équipé de moyens de communication et de traitement de l’information haut de gamme. En plus, il va comporter un incubateur d’entreprises junior

–  Un Techno Parc pour héberger des PME/PMI TIC en leur offrant des
services et des applications numériques via un Centre de calcul ; une Salle Multimédia avec une salle de conférence de 600 places et des salles de
réunions pour des rencontres, les
expositions etc.

– Un pavillon de direction.

Le Complexe numérique de Bamako  est destiné à devenir un hub régional d’entreprises et d’innovation, contribuant ainsi à la croissance économique et à l’augmentation du PIB du pays. Le ministre a aussi salué les efforts du directeur général du Complexe numérique, Hamed Salif Camara, et de son équipe pour leur dévouement et leur travail acharné.

La première  Session  du Conseil d’Orientation du Complexe numérique de Bamako  s’etait tenue le 28 décembre 2021 sous la férule de l’ancien ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Harouna Mamadou Toureh. Au cours de cette session, les administrateurs avaient examiné le programme d’activités de 2022 et lebudget de 2022 évalué à 2,889 milliards de Fcfa.

Par Jean Materne Zambo

Coopération: Le chinois Huawei, engagé à soutenir la Côte d’Ivoire dans la transformation numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le géant chinois de la Technologie Huawei réaffirme son engagement à soutenir la Côte d’Ivoire dans son chantier de transformation numérique. Le Président de la zone Afrique Huawei, Terry He, à la tête d’une délégation, a été reçu en audience au ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation par le maître de céans, le ministre Ibrahim Kalil Konaté, ce 21 mars 2024. Cette entrevue était l’occasion pour le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, de solliciter l’accompagnement de l’entreprise chinoise dans la formation des jeunes ivoiriens en Intelligence artificielle et autres technologies numériques.

Ces jeunes devraient suivre une formation « rapide » en Chine. Ibrahim Kalil Konaté a aussi sollicité auprès de son hôte, la construction de bibliothèques numériques sur le site de 36 hectares aménagé. Celui-ci devant accueillir les populations récemment déguerpies des zones à risques, et la modernisation de la Poste de Côte d’Ivoire. Des doléances qui seront toutes accédées si l’on considère l’engagement pris par le président de la zone Afrique Huawei, Terry He, à poursuivre ses investissements en Côte d’Ivoire pour faire du pays un hub numérique sous-régional.

Les deux personnalités ont revisité la collaboration entre les deux pays ( CI- Chine ). Le ministre Ibrahim Kalil Konaté n’à pas manqué ee saluer cette relation bilatérale qu’il juge fructueuse. Une collaboration qui mérite bien d’être renforcée eu égard aux projets en cours de réalisation. Notamment, la connectivité rurale, d’infrastructures numériques et d’inclusion numérique.

Une touche digitale dans l’agriculture

Au ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions vivrières, on a également fait la place à une délégation de Huawei, le mercredi 20 mars 2024. Les échanges ont porté sur le déploiement de solutions innovantes en matière d’agriculture digitale, incluant principalement une meilleure gestion des aléas naturels et une maîtrise des facteurs de production. Le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani, est invité à visiter officiellement le siège de Huawei en Chine. Une visite qui lui  permettra de renforcer encore plus la collaboration  en la Chine et la Côte d’Ivoire et de façonner conjointement la transformation digitale de l’agriculture. Ce qui permettra d’améliorer les productions vivrières et la sécurité alimentaire, en Côte d’Ivoire, afin de préserver la vie des ménages, surtout les plus vulnérables.

Par Jean Materne Zambo

Congo : Le 4e Forum International du Numérique table sur l’ IA, l’ ARPCE expose son potentiel

[DIGITAL Business Africa] – La quatrième édition du Forum International du Numérique a débuté ce 20 mars 2024. L’événement braque ses lumières sur la technologie de l’ intelligence artificielle. Sommes-nous en pleine rupture ou s’agit-il d’une continuité ? La question reste posée et aura sans doute sa réponse à l’issue des travaux qui courent jusqu’au 23 mars 2024 à l’Hôtel Atlantic Palace de Pointe-Noire. Chercheurs, décideurs politiques, éthiciens et le grand public y sont conviés. Placé sous le patronage  du Premier ministre, Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, le Forum International du Numérique 2024 est organisé  concomitamment avec la 10ème édition de la Conférence Internationale sur les Guichets uniques.

« En réunissant ces deux événements autour du thème de l’IA, le Guichet Unique des Opérations Transfrontalières (GUOT) et ses partenaires, le cabinet Grinso et Associés ainsi que l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique, visent à contribuer à la promotion de la recherche sur l’IA, à encourager le dialogue sur ses implications et à accompagner la vision de promotion de la culture numérique du Congo. Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche visant à façonner l’avenir de la société dans un monde où l’IA jouera un rôle de plus en plus prépondérant à l’avenir », indiquent les organisateurs que sont le Guichet Unique des Opérations Transfrontalières (GUOT) et le cabinet GRINSO & ASSOCIES.

L’ Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques est invitée à exposer son potentiel à cette fête du numérique. Rappelons que l’ ARPCE a officiellement inauguré son Datacenter de type TIER 3+, le 28 février 2024, date de connexion du Congo au câble 2 Africa. La cérémonie de la mise en service du Datacenter de type TIER 3+ était présidée par le président de la République, Chef de l’État, S.E Denis Sassou Nguesso.

Selon l’ARPCE, les travaux de construction du Datacenter en question ont duré 23 mois pour un coût global de 8,5 milliards de francs CFA, pour la construction, l’aménagement, le mobilier et l’équipement, est constitué d’un immeuble R+1 abritant le Datacenter de type TIER3+, le plus grand d’Afrique centrale et l’un des plus grands et robustes d’Afrique, et d’un autre bâtiment R+6 abritant 80 bureaux, une salle de conférence de 75 places etc.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Ousmane Thiongane, de la Comm’ digitale présidentielle à la Commission de la protection des données personnelles

[DIGITAL Business Africa] – Une nouvelle ère s’ouvre à la Commission de protection des données personnelles (CDP) avec Ousmane Thiongane. L’ancien Conseiller spécial et chargé de la Communication digitale de la présidence de République du Sénegal a été nommé à la tête de la CDP en Conseil de ministres le 13 mars 2024.  La cérémonie de passation de service entre le nouveau président de la CDP et la présidente sortante, Awa Ndiaye, s’est déroulée le mardi 19 mars 2024 au siège de la Commission sis aux Almadies. C’était en présence du ministre d’ Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.

Le nouveau président de la CDP, Ousmane Thiongane, est bien conscient de l’endroit où il se trouve. Il considère d’ailleurs la CDP comme institution de premier plan. Tant il doit relever le défi  de sauvegarder les données personnelles à l’ère du numérique où la vie privée des gens est régulièrement menacée, surtout avec la déferlante de la cybercriminalité sur le rivage de l’ Afrique de l’ouest. Conscient  du danger, le journaliste de formation a tôt fait de tracer les axes et les enjeux de la nouvelle loi, qui selon lui, permettra de corriger les insuffisances dans la législation actuelle.

Ousmane Thiongane  a été tour à tour, on l’a mentionné, Coordonnateur cellule digitale de la Présidence de la République du Sénégal de 2018 à 2024 ( six ans et trois mois); Directeur de la formation et de la Stratégie chez Magic Consulting de mars 2006 à avril 2010( quatre ans et deux mois).

Sur le plan académique, le président de la CDP est titulaire d’un Master 2 en Droit, Communication, Marketing et Numérique de l’Ecole Internationale de Cinéma et d’Audiovisuel (EICAR) et d’un Master en administration publique de l’Université Gaston Berger de Saint Louis du Sénégal.

Par Jean Materne Zambo

Cameroon Technology Day: Naviguez dans l’ère de l’innovation avec Trust-Systems et Oracle

[Digital Business Africa]Cameroon Technology Day : Retour sur l’atelier d’information organisé par TRUST-SYSTEMS et ORACLE

« Nous avons constaté que beaucoup de partenaires et même de clients avec qui nous travaillons n’ont pas la bonne information et sont parfois exposés à des risques relatifs aux problématiques de sécurité. Avec le partenaire Oracle, nous avons organisé cet événement pour informer tous nos différents clients sur les dernières innovations disponibles en matière de technologie pour faire face à toutes les menaces qui pèsent sur leurs données »

Paul Eric NOUTHIO
Manager & Senior Consultant

C’est sur ce discours du Manager de TRUST-SYSTEMS qu’a été lancé, ce Jeudi 07 Mars 2024 au Krystal Palace le “Cameroon Technology Day”, un déjeuner d’information organisé par TRUST-SYSTEMS et ORACLE dans le but d’explorer l’horizon infini d’agilité et de flexibilité qu’offre Oracle à travers ses solutions afin de redéfinir les normes et ouvrir de nouvelles voies pour l’efficience opérationnelle.

Grâce à l’intervention des experts d’ORACLE et de TRUST-SYSTEMS, mais aussi l’apport et le témoignage de plusieurs participants, des sujets, technologies et innovations ont été explorés et présentés lors de l’évènement.

Tout en partageant plusieurs histoires inspirantes et des démonstrations percutantes et enrichissantes, les panélistes ont su mettre un accent particulier sur les solutions de sécurité capable d’ériger des remparts numériques impénétrables et les solutions d’IA capable de vous propulser vers des sommets inexplorés, libérant ainsi le potentiel de l’innovation grâce à Oracle.

Invité Yvan DIPOKO

« De façon globale, on voit qu’il y a des solutions innovantes; des thématiques de sécurité intéressantes également pour nous prémunir des attaques extérieures. Les outils qu’Oracle nous présente aujourd’hui sont vraiment à la pointe de la technologie et nous garantissent quand même une grande sécurité et surtout que les coûts sont abordables »

Yvan DIPOKO
Responsable de la production dans une banque panafricaine

Panéliste Baufabiol KOUASSI

« Oracle a entrepris sa marche vers le cloud il y à de cela quelques années. Et de manière fulgurante, elle touche à tous les secteurs d’activités. Les PME ne sont pas laissées pour compte. Et Oracle a aujourd’hui des solutions innovantes et simples d’emploi leur permettant de monter des infrastructures informatiques à très moindres coûts »

Baufabiol Kouassi
Technical Cloud Account Manager ORACLE

Trust-Systems et Oracle remercient chaleureusement tous leurs clients et partenaires qui ont participé à cet événement et contribué à son succès. Pour ceux qui n’ont pas pu être présents, les deux organisations invitent les clients à les suivre sur leurs réseaux sociaux pour ne pas manquer leurs actualités et futurs événements. Restez connectés pour plus d’innovations et de solutions technologiques passionnantes de la part de Trust-Systems et d’Oracle.

Source : TRUST-SYSTEMS 

Cameroon Technology Day: Naviguez dans l’ère de l’innovation avec Trust-Systems et Oracle

[Digital Business Africa]Cameroon Technology Day : Retour sur l’atelier d’information organisé par TRUST-SYSTEMS et ORACLE

« Nous avons constaté que beaucoup de partenaires et même de clients avec qui nous travaillons n’ont pas la bonne information et sont parfois exposés à des risques relatifs aux problématiques de sécurité. Avec le partenaire Oracle, nous avons organisé cet événement pour informer tous nos différents clients sur les dernières innovations disponibles en matière de technologie pour faire face à toutes les menaces qui pèsent sur leurs données »

Paul Eric NOUTHIO
Manager & Senior Consultant

C’est sur ce discours du Manager de TRUST-SYSTEMS qu’a été lancé, ce Jeudi 07 Mars 2024 au Krystal Palace le “Cameroon Technology Day”, un déjeuner d’information organisé par TRUST-SYSTEMS et ORACLE dans le but d’explorer l’horizon infini d’agilité et de flexibilité qu’offre Oracle à travers ses solutions afin de redéfinir les normes et ouvrir de nouvelles voies pour l’efficience opérationnelle.

Grâce à l’intervention des experts d’ORACLE et de TRUST-SYSTEMS, mais aussi l’apport et le témoignage de plusieurs participants, des sujets, technologies et innovations ont été explorés et présentés lors de l’évènement.

Tout en partageant plusieurs histoires inspirantes et des démonstrations percutantes et enrichissantes, les panélistes ont su mettre un accent particulier sur les solutions de sécurité capable d’ériger des remparts numériques impénétrables et les solutions d’IA capable de vous propulser vers des sommets inexplorés, libérant ainsi le potentiel de l’innovation grâce à Oracle.

Invité Yvan DIPOKO

« De façon globale, on voit qu’il y a des solutions innovantes; des thématiques de sécurité intéressantes également pour nous prémunir des attaques extérieures. Les outils qu’Oracle nous présente aujourd’hui sont vraiment à la pointe de la technologie et nous garantissent quand même une grande sécurité et surtout que les coûts sont abordables »

Yvan DIPOKO
Responsable de la production dans une banque panafricaine

Panéliste Baufabiol KOUASSI

« Oracle a entrepris sa marche vers le cloud il y à de cela quelques années. Et de manière fulgurante, elle touche à tous les secteurs d’activités. Les PME ne sont pas laissées pour compte. Et Oracle a aujourd’hui des solutions innovantes et simples d’emploi leur permettant de monter des infrastructures informatiques à très moindres coûts »

Baufabiol Kouassi
Technical Cloud Account Manager ORACLE

Trust-Systems et Oracle remercient chaleureusement tous leurs clients et partenaires qui ont participé à cet événement et contribué à son succès. Pour ceux qui n’ont pas pu être présents, les deux organisations invitent les clients à les suivre sur leurs réseaux sociaux pour ne pas manquer leurs actualités et futurs événements. Restez connectés pour plus d’innovations et de solutions technologiques passionnantes de la part de Trust-Systems et d’Oracle.

Source : TRUST-SYSTEMS 

Coopération: L ‘ USTDA accompagne la Côte d’Ivoire pour renforcer le développement de son économie numérique

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de lAgence américaine pour le Commerce et le Développement (USTDA) était reçue par Ibrahim Kalil Konaté. Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation ivoirien et la Directrice permanente, Enoh Ebong, de l’ USTDA, accompagnée de l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis BA, ont échangé, ce 20 mars 2024, sur les contours d’une coopération numérique entre les deux pays.  Ceci, en vue de renforcer le développement de l’économie numérique de la Côte d’Ivoire. Les domaines d’activité de cette coopération sont  la cybersécurité et de l’inclusion numérique. La Directrice permanente de l’USTDA Enoh T. Ebong, a rassuré que son organisation et l’administration  américaine sont déterminées « à construire un avenir numérique prospère pour la Côte d’Ivoire ».

Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, a quant à lui a relevé l’excellence des relations entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. Il a rappelé la pose récente de la première pierre d’un data center national de type Tier III, réalisée en partenariat avec le Consortium américain Cybastion, le 13 décembre 2023. Coût du projet, 36 milliards de FCFA. L’infrastructure, avait précisé le ministre Ibrahim Kalil Konaté lors de son inauguration, symbolyse une quête de souveraineté numérique.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Le parc d’abonnés à la Téléphonie mobile baisse de 2,48% au 4e trimestre 2023, internet mobile de 3,17%

[DIGITAL Business Africa] –  L’internet et la téléphonie mobile. Des segments qui n’ont pas affiché un visage reluisant au quatrième trimestre 2023. Les opérateurs  de téléphonie mobile ont connu une perte de leurs abonnés en cette période. Selon  les indicateurs publiés  par l’ Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), le parc global de la téléphonie mobile est passé de 57,29 millions d’abonnés à fin septembre 2023 à 55,87 millions à fin décembre 2023. En terme de pourcentage,  cette baisse  vaut 2,48%.

Pourtant à la même période en 2022,  le parc d’abonnés a connu une hausse annuelle de 5,62%. Le constat est le même au niveau du taux de pénétration de la téléphonie mobile.  Plutôt que de croître ou de stagner, il se situait à 150,92% à fin décembre 2023 contre 154,76% à fin septembre 2023.  L’opérateur Itissalat Al-Maghrib contrôle le marché avec 35,29%. Ses poursuivants sont Medi Telecom (32,48%) et Wana Corporate (32,23%).

Le mode de facturation a aussi régressé. Il représente une baisse de 2,89% entre le troisième et le quatrième trimestre 2023. Cela s’explique par le fait que le  parc mobile prépayé est passé de 87,9% à fin septembre 2023 à 87,5% à fin décembre 2023. Par contre, le  parc mobile postpayé a légèrement augmenté. Il est passé de 12,1% à 12,5%. Le nombre d’abonnés pour le mobile prépayé est passé de 50,35 millions d’abonnés à fin septembre 2023 à 48,90 millions à fin décembre 2023.

Le trafic voix sortant chute, les SMS sortant en hausse

Le trafic voix sortant de la téléphonie mobile pendant le quatrième trimestre, s’est établi à 11,84 millions de minutes au quatrième trimestre contre 13 millions au troisième trimestre 2023, soit une baisse de 9,08%. L’usage moyen mensuel sortant par client mobile a atteint 76 minutes/mois contre 85minutes/mois au cours de la même période de l’année 2022.

Point fort du rapport de l’ ANRT, le trafic SMS sortant ( somme des SMS envoyés pendant un trimestre donné par les clients de tous les opérateurs de téléphonie). Il a enregistré 505 millions de SMS contre 502 millions au troisième trimestre 2023, soit une hausse de 0,64%. De son côté, le parc de la téléphonie fixe compte 2,86 millions d’abonnés à fin décembre 2023 contre 2,78 millions à fin septembre 2023, marquant une hausse trimestrielle de 2,86%. Le taux de pénétration des ménages à la téléphonie fixe a atteint 25,98% et le taux de pénétration de la population s’est établi à 7,75%.

Le parc internet aussi en baisse

L’Internet mobile et fixe représente 93,20%. Le parc a enregistré un taux de pénétration, fin décembre 2023, de 103,42% contre 106,80% à fin septembre 2023. Il s’établit au quatrième trimestre 2023 à  38,28 millions d’abonnés contre 39,53 millions au troisième trimestre de la même année. Ce qui représente, selon l’ ANRT, une régression de 3,17%. Comme toujours, Itissalat Al-Maghrib détient 32,79% des parts de marché ( fixe et mobile). Medi Telecom et Wana Corporate se partagent le reste des  67,21%. Le taux de pénétration à fin décembre 2023 a atteint 103,42% contre 106,80% à fin septembre. La répartition du parc Internet par type d’accès montre que l’Internet mobile représente 93,20%.

Pour ce qui est de l’internet fixe filaire, il représente 6,36%. Dans ce segment, le parc de la fibre optique (FTTH) enregistre des hausses annuelle et trimestrielle respectives de 38,27 et 9,17% pour atteindre 845.000 abonnés. Itissalat Al-Maghrib détient 48,61% des parts de marché de la fibre optique. Les autres opérateurs se partagent 51,39% des parts de marché.

Quant au segment de l’ADSL « Asymmetric Digital Subscriber Line », ou liaison numérique sur ligne d’abonné à débit asymétrique, il a atteint 1,58 million d’abonnés à fin décembre 2023 contre 1,56 million à fin septembre 2023. Une hausse trimestrielle estimée à 1,50 % et de 2,06% l’an. Les accès ADSL dont le débit est supérieur ou égal à 8 MB/s représentent 63,35% des abonnements à l’ADSL. Itissalat Al-Maghrib détient 72,53% des parts de marché. Medi Telecom et Wana Corporate se partagent les 27,47% .

Pour rappel, un contrat de mise en place d’un point d’échange Internet «IXP» au Maroc a été signé entre Itissalat Al-Maghrib, Medi Telecom et Wana Corporate, le 20 décembre 2023.  Selon le site lematin.ma, ce projet  « consiste en la création d’infrastructures qui permettent d’acheminer et d’échanger le trafic Internet national entre les opérateurs et/ou les utilisateurs de ladite infrastructure. Afin de garantir sa forte résilience, son architecture est construite autour de trois sites d’hébergements distincts au Maroc, conformes aux meilleurs standards dans le domaine ».

Le projet de point d’échange Internet «IXP»  s’aligne sur la mise en œuvre des dispositions de l’article 8 quater de la Loi n°24-96 relative à la poste et aux télécommunications.

Par Jean Materne Zambo