Cameroun : le CA de l’ART valide la révision des textes organiques du régulateur télécoms
Éthiopie : Le PM Abiy Ahmed lance la vente de 10 % des actions d’Ethio Telecom [achetez des actions sur https://onelink.to/uecbbr]
[DIGITAL Business Africa] – Une part d’actions de l’opérateur historique des télécommunications éthiopien est mise en vente. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé, mercredi 15 octobre 2024, une première vente d’actions d’Ethio Telecom. La société publique vieille de 130 ans propose 10 % de ses actions au public. Cette privatisation, selon plusieurs sources, est une des pierres angulaires du train de réformes annoncées par Abiy Ahmed à son arrivée au pouvoir en 2018. Ces réformes, selon le PM Abiy Ahmed, visent à moderniser l’économie éthiopienne, « très étatisée et peu ouverte aux investissements étrangers ». La direction de Éthio Telecom a réagi à cette première vente d’actions initiée par le Premier ministre.
« Nous sommes ravis d’annoncer que la vente de 10 % des actions d’Ethio Telecom, le pionnier des opérateurs de télécommunications en Afrique, qui sert fièrement l’Éthiopie et son peuple depuis plus de 130 ans, a été officiellement lancée par Son Excellence le Premier ministre Dr. Abiy Ahmed aujourd’hui, le 16 octobre 2024.
En conséquence, 100 millions d’actions ordinaires sont offertes à la vente à tous les Éthiopiens. Les actions sont disponibles via la plateforme télébirr SuperApp et afin de garantir que la vente d’actions soit inclusive, le prix minimum des actions a été fixé à 9 900 birr (33 actions) et le prix maximum des actions a été fixé à 999 900 birr. (3,333 shares).
En cette occasion historique, nous invitons tous les Éthiopiens à saisir cette opportunité d’investissement unique pour devenir actionnaires directs de l’une des plus grandes institutions du pays et soutenir la croissance continue de l’entreprise », a souhaité l’opérateur.
Pour demander des actions directement depuis votre téléphone, téléchargez l’application télébirr SuperApp. Puis cliquer sur le lien ci-après pour commencer : https://onelink.to/uecbbr
Pour un aperçu complet et pour prendre une décision éclairée, veuillez consulter le prospectus à l’adresse https://teleshares.ethiotelecom.et/
Pour rappel, en mai 2021, une deuxième licence de téléphonie mobile avait été accordée à l’opérateur kényan Safaricom. Ce qui est venu mettre fin au monopole d’Ethio Telecom dans le pays.
Par Jean Materne Zambo, source : Ethio Telecom
Côte d’Ivoire : Un appel à contribution pour l’élaboration de la stratégie nationale de l’ IA lancé [participez !]
[DIGITAL Business Africa] – Pour avoir une stratégie nationale de l’IA adaptée aux réalités de la Côte d’Ivoire, toutes les idées comptent. Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation invite les étudiants, professionnels, entrepreneurs ou simples citoyens à suggérer des idées sur l’impact de l’IA dans des secteurs comme le numérique, l’éducation, la santé, la culture, l’agriculture, et bien d’autres.
Pour faire parvenir son idée, l’intéressé doit répondre à un questionnaire. C’est ainsi qu’il pourra aider à définir les priorités nationales et à préparer la Côte d’Ivoire à un avenir numérique florissant.
Participez dès maintenant via ce lien: https://lnkd.in/ekfCJp2y
Le lien ci-dessus vous a certainement dirigé vers un lien (LinkedIn) externe. Ce n’est pas grave. Un autre lien est apparu juste au bas de l’icône LinkedIn. Cliquez dessus et accédez au site où se trouve le formulaire.
Vous avez la possibilité de traduire la page en français ou en anglais. Allez simplement sur la case à droite (Français) et choisissez l’anglais, si cela vous agrée.
Le questionnaire étant réservé aux humains, Microsoft vous demandera de répondre à certaines questions pour s’assurer que les robots/IA n’y accèdent pas. Cette étape passée, vous pouvez enfin remplir le formulaire. A condition d’avoir une adresse mail
Attention : vos données fournies dans le cadre de cette enquête ne sont pas transférées chez Microsoft. Mais plutôt au ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, puisque c’est lui l’initiateur de l’appel à contribution.
Par Jean Materne Zambo
Côte d’Ivoire : La HACA exige le respect des droits d’auteur sur internet
[DIGITAL Business Africa] – Le respect des droits d’auteur sur internet. Un combat que mène la HACA avec la dernière énergie. Le président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), René Bourgoin, a signé un communiqué, ce octobre 2024, relatif à la distribution de services de médias audiovisuels par télévision IP (internet protocole) et autres réseaux multimédia. En effet, la Haca constate que les contenus audiovisuels sont diffusés ou distribués sans avoir obtenu l’accord des titulaires de droits ou ayant-droits.
La HACA indique que ces pratiques sont le fait des personnes morales ou physiques exerçant illégalement dans le domaine des communications (non reconnues par la HACA).
Il se trouve que les auteurs peuvent soit partager le signal des programmes ou des chaînes par le câble ou la fibre, communément appelés « système araignée ». Ces personnes morales ou physiques peuvent aussi, selon la HACA, soit commercialiser les boîtiers qui permettent d’accéder à de très nombreuses chaînes et programmes, via internet (IPTV) et autres réseaux multimédias. Soit commercialiser les codes d’activation d’applications partageant, via des serveurs, ces chaînes et ces programmes.
Ces pratiques sont punies par la loi ivoirienne. Les peines peuvent aller de six mois à trois ans d’emprisonnement et d’une amende se situant entre 5 millions et 50 millions de FCFA.
La HACA est l’institution chargée de la régulation de la Communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a pour mission principale de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le cadre de la loi.
Tous les activistes, blogueurs et influenceurs de Côte d’Ivoire sont subordonnés à la Charte des réseaux sociaux. Ainsi s’engagent-ils plusieurs principes contenus dans cette Charte. Notamment, le quatrième qui est le « respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle ». Ce principe considère que toutes les parties prenantes de la Charte doivent :
« Respecter les droits d’auteur en obtenant les autorisations nécessaires avant d’utiliser ou de partager des contenus protégés par des droits d’auteur ; créditer correctement les sources d’information, les citations et les contenus réutilisés, conformément aux pratiques éthiques et légales ».
En signant la Charte, les parties prenantes ont reconnu leur responsabilité dans la diffusion d’informations précises, l’encouragement du débat constructif et la promotion de valeurs positives au sein de la société.
Par Jean Materne Zambo, source : haca.ci
Normalisation: Les candidatures du Sénégal à la présidence de 2 commissions clé de l’UIT
[DIGITAL Business Africa] – Le DG de l’ARTP, Dahirou Thiam, a participé à la Journée mondiale de la Normalisation, organisée par les membres de l’IEC (International Electrotechnical Commission), de l’ISO ( Organisation internationale de normalisation) et de l’UIT (Union internationale des télécommunications). L’événement, célébré tous les 14 octobre, réunit la communauté internationale et met en valeur l’importance des travaux normatifs. L’édition de 2024 se décline autour du thème « Une vision commune pour un monde meilleur » en vue de valoriser le rôle des normes dans la réalisation des ODD.
En marge de l’ouverture officielle du Symposium mondial sur les normes (GSS 2024) à New Delhi, le DG de l’ARTP, Dahirou Thiam, a été reçu en audience par la SG de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), Bogdan Martin. Dahirou Thiam a présenté deux noms pour la présidence des commissions TSAG ( Groupe consultatif de normalisation des télécommunications) et SG 12. Il s’agit de Malick Sylla de l’ARTP comme prétendant au poste de vice-président de la commission SG 12, et d’Aminata Drame de Sonatel au poste de vice-présidente de la commission TSAG.
La Commission TSAG est chargée d’examiner les activités de normalisation de toutes les commissions d’étude (SG) du secteur de la normalisation des télécommunications de l’ UIT. La Commission TSAG examine aussi leur méthode de travail, leur règle de réunion et leurs procédures de coopération avec d’autres organismes de coopération. Cette commission a 15 vice-présidents. Parmi eux, deux Africains, dont Boateng de la National Communication Autority du Ghana, l’Ivoirien Guy Michel Kouakou de l’ARTCI. La commissions d’étude 12 (SG 12), quant à elle, est subordonnée à la Commission TSAG.
Cette rencontre entre Dahirou Thiam, DG de l’ ARTP et la SG de l’ UIT Bogdan Martin, a préludé à l’Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications (AMNT 2024). Les deux figures emblématiques des télécommunications se rencontrent encore officiellement après les journées de concertation sur les communications électroniques organisées à Dakar les 8 et 9 août 2024. C’était deux mois après le Symposium mondial des régulateurs (GSR) à Harare, Zimbabwe, en juin 2024.
Par Jean Materne Zambo, source : ARTP
QoS-Togo : TGC et Moov Africa ont un taux de conformité mitigé au Sem1 2024, le chiffre d’affaires des Télécoms en hausse
[DIGITAL Business Africa] – Togo Cellulaire et Moov Africa n’ont pas atteint les seuils réglementaires en matière de qualité des services. Une campagne nationale de mesures de la qualité des services, menée par l’Arcep Togo du 15 juillet au 23 août 2024 le prouve. Selon le rapport de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des postes, le taux de conformité est de 70,68 % pour TGC et de 44,61 % pour MAT. Mais comparé à la précédente campagne de décembre 2023,
TGC fait une amélioration significative de 17,3 %, se rapprochant progressivement des seuils réglementaires. Ce qui n’est pas le cas de MAT, qui enregistre une amélioration très faible de 0,79 %, en est encore très éloigné, selon le rapport de l’Arcep.
Il faut relever que dans le Grand Lomé, TGC est plus performant que MAT avec 80,8 % de conformité contre 58,48 %. L’on remarque la même tendance en dehors du Grand Lomé, où les taux de conformité se situent entre 68,91 % et 42,19 % respectivement pour TGC et MAT.
Pour chacun des trois services (voix, internet 3G et internet 4G), TGC est plus performant que MAT sur tout le territoire.
Résultats détaillés de la QoS
Pour le service voix : le taux de conformité est de 66,22 % pour TGC contre 42,02 % pour MAT. Le taux de conformité s’est dégradé pour les deux opérateurs, de 4,07 % pour TGC et de 2,69 % pour MAT.
Pour le service internet 3G :
Le taux de conformité est de 68,97 % pour TGC contre 57,62 % pour MAT. Ce taux s’est amélioré pour les deux opérateurs, de 19,1 % pour TGC et de 10,5 % pour MAT.
Pour le service internet 4G :
Le taux de conformité est de 75,35 % pour TGC contre 33,33 % pour MAT. Le taux de conformité s’est amélioré de 29,86 % pour TGC alors qu’il s’est dégradé de 8,6 % pour MAT.
Le chiffre d’affaires des opérateurs télécoms en progression
Dans le même rapport de l’ Arcep, l’on remarque surtout la progression du chiffre d’affaires des opérateurs Télécom. Il s’élève à 127,7 milliards FCFA au premier semestre 2024, soit une hausse de 11 % par rapport à la même période en 2023. L’ Arcep associe à cette progression une demande accrue pour les services mobiles et internet.
Togo Cellulaire, leader du marché, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 13,6 % pour atteindre 71,3 milliards FCFA. De son côté, Moov Africa Togo a enregistré une légère hausse de 0,7 %, avec un chiffre d’affaires de 31,6 milliards FCFA. Le segment de la téléphonie fixe a également contribué à cette performance, avec une progression notable de 18,7 % pour Togo Telecom, qui atteint 18,4 milliards FCFA au premier semestre 2024.
Ici, la croissance du secteur est le corollaire de l’augmentation du nombre d’abonnés mobiles, qui s’élève désormais à plus de 7,3 millions, représentant un taux de pénétration de 87,5 %.
Une progression de 9 % par rapport au deuxième trimestre 2023. Le segment de l’internet mobile est aussi crédité d’une forte croissance, avec une augmentation de 20 % du nombre d’abonnés, portant le total à 5,6 millions. Son taux de pénétration a atteint 66,5 % au deuxième trimestre 2024, soit une progression de 10 % en un an. L’utilisation des services haut débit mobile a, sur le même TREND, enregistré une hausse significative, notamment grâce à la croissance des abonnés 4G, en augmentation de 62 % pour Togo Cellulaire.
Le trafic total de données (fixe et mobile), encore appelé consommation de la data, a connu une augmentation significative de 45 % au deuxième trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023. L’ Arcep attribue cette croissance à l’augmentation du trafic de données fixes, qui a bondi de 51 %.
Les services de données ont enregistré une augmentation de 33 % du nombre d’abonnés pour GVA, l’un des principaux fournisseurs d’internet fixe. L’entreprise GVA dessert désormais près de 70 000 clients. Ce segment fixe affiche une croissance de 14 %.
Consultez l’intégralité du rapport QoS 2024 de l’ Arcep en cliquant sur ce lien:
Par Jean Materne Zambo, source : ARCEP
Congo : Le projet d’adressage postal de l’ ARPCE est prêt
[DIGITAL Business Africa] – La réunion de restitution du projet d’adressage postal achevée, il faut à présent présenter le texte aux autorités. La Direction de la Régulation Postale (DRP) de l’ARPCE s’est réunie le 09 octobre 2024, au même moment que le monde célébrait la Journée mondiale de la poste. Lors de cette rencontre entre représentants des administrations publiques et partenaires, la Direction de la Régulation Postale (DRP) a présenté un bilan détaillé des étapes achevées, des travaux en cours, et un aperçu des prochaines étapes.
Destiné à faciliter l’acheminement, le tri et la distribution du courrier, ce projet va, selon l’ ARPCE, va améliorer la distribution des envois postaux, optimiser les services publics et privés, et faciliter les déplacements. Il prévoit la création d’une base de données d’adresses sécurisées.
Le système, provisoirement nommé Système de localisation mixte (SLM), a été présenté pendant la réunion. Cette plateforme promet de transformer « radicalement » la manière dont les adresses sont gérées et utilisées dans le pays.
Une véritable révolution annoncée du côté de l’ARPCE avec un impact sur le développement économique du Congo. Arnault Dicka, directeur de la Régulation postale · Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques, chef d’Antenne ARPCE de Pointe-Noire, en est bien conscient
« Les administrations disposeront ainsi d’une base de données fiables et sécurisées des adresses pouvant permettre d’améliorer le repérage et l’orientation, de faciliter les interventions d’urgence et de localiser les services urbains », a-t-il soutenu.
L’assistant du maire chargé de l’observation et de l’adressage Franck Gamassa s’est attardé sur les avantages pour les citoyens :
« Le certificat d’adressage qui pourrait découler de ce système permettra de localiser votre parcelle afin de vous permettre d’effectuer vos démarches de demande de raccordement pour la pose de votre compteur d’eau ou d’électricité, etc. », pense-t-il.
Lors du lancement du projet d’adressage postal en 2022, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, avait précisé que ce projet s’inscrit dans la recommandation de l’Union postale universelle à travers la dynamique « un citoyen, une adresse ».
Par Jean Materne Zambo, sources : arpce, adiac-congo.com
Coopération : La Côte d’Ivoire et la Guinée signent un accord stratégique dans le domaine du numérique
[DIGITAL Business Africa] – Deux « éléphants » s’engagent dans le sentier d’une transformation numérique inclusive et durable. La Côte d’Ivoire et la Guinée ouvrent un nouveau chapitre de leur coopération numérique en signant, ce 11 octobre 2024, un accord de partenariat stratégique. Cet accord signé entre le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire, Ibrahim Kalil Konaté et la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou a un objectif précis. Celui de renforcer la coopération et le partage d’expertise dans plusieurs domaines clés du numérique, notamment l’interconnexion par fibre optique, la coopération dans les services postaux et le partage d’expériences et d’expertises dans les secteurs des télécommunications et du numérique.
Au-delà de l’interconnexion physique des réseaux, cet accord vise à favoriser l’émergence d’une économie numérique dynamique, comme l’explique Rose Pola Pricemou, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique de Guinée.
« Les deux pays s’engagent à développer des services innovants, à renforcer la cybersécurité et à promouvoir l’inclusion numérique. Concrètement, des projets pilotes seront lancés dans les domaines de l’agriculture intelligente, de la santé numérique et de l’éducation en ligne. Ces initiatives permettront de créer de nouvelles opportunités d’affaires, de stimuler l’innovation et d’améliorer la qualité de vie des populations », a-t-elle espéré.
Rose Pola Pricemou estime aussi qu’« à travers cet accord de coopération numérique, c’est une façon symbolique de rapprocher encore plus… leurs deux nations, par les voies de la fibre optique et de l’innovation numérique ».
Ibrahim Kalil Konat, ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire, a de son côté souhaité une fédération des efforts entre les deux pays.
« Nous devons mutualiser nos efforts, nos ressources pour réaliser nos projets numériques, car les investissements sont lourds, mais si chaque pays contribue, ces coûts seront réduits », a-t-il dit.
Avec ce partenariat, l’on s’attend très prochainement au nivellement des deux pays sur l’indice de développement TIC. L’Union internationale des Télécommunications (UIT) assigne à la Côte d’Ivoire le rang de 16e sur 47 pays au classement de l’indice de développement des TIC en 2024. Avec un score de 65,3 sur 100 au moment où la Guinée, quant à elle, n’y figure pas.
Par Jean Materne Zambo
Afrique de l’Ouest : Le Mali renforce ses capacités dans le secteur numérique
[DIGITAL Business Africa] – Alhamdou Ag Ilyène multiplie des partenariats avec des organisations sous-régionales. Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, a accordé une série d’audience à la fin de la première semaine d’octobre 2024.
Francis Sala-Diakanda, Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’organisation internationale Search for Common Ground, a été reçu par le ministre de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène pour évoquer les priorités stratégiques du Mali dans les domaines de la communication et du numérique. Il était aussi question d’explorer les opportunités de partenariat entre le ministère (MCENMA) et Search for Common Ground.
Les axes de coopération pour promouvoir la paix, la cohésion sociale et l’inclusion numérique à travers des initiatives communes ont été parcourus par l’invité et le maître des lieux. Le ministre Alhamdou Ag Ilyène a réaffirmé l’engagement du gouvernement malien à renforcer les capacités du secteur numérique et à collaborer avec les partenaires internationaux pour impulser des changements positifs, en ligne avec les orientations politiques du Mali.
L’autre audience a été accordée au président d’APPEL-MALI dans le cadre de l’ éducation aux médias et au numérique. Une délégation de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne au Mali (APPEL-MALI), conduite par son président Modibo Fofana, a remis un plaidoyer au ministre de la Communication pour son intégration dans le système scolaire. Ce document aborde les questions de désinformation et d’intégrité de l’information (fact-checking).
Modibo Fofana a présenté la structure et les membres de la délégation avant de préciser que l’objectif de cette démarche est de lutter contre le triptyque MDM (Mésinformation, Désinformation, Malinformation). Il a rappelé que le fact-checking a été introduit au Mali en 2015 et qu’APPEL-MALI est parmi les pionniers dans la formation aux techniques de détection des fausses informations. Pour renforcer cette lutte, il a souligné la nécessité d’élargir ces formations à d’autres groupes de la société et aux utilisateurs des réseaux sociaux.
Modibo Fofana pense à l’avenir. Il a plaidé pour que le gouvernement du Mali intègre l’éducation aux médias et au numérique dans le système scolaire. Ceci afin de préparer les futures générations à affronter les défis de l’ère numérique. Un plaidoyer qui est sûr de connaître une suite favorable. Puisque que le ministre Alhamdou Ag Ilyène a promis que le Mali se prépare à relever les défis posés par les guerres numériques, soulignant que la prochaine grande bataille mondiale sera essentiellement digitale.
Le ministre a assuré que le plaidoyer d’APPEL-MALI sera examiné par des experts, qui travailleront en étroite collaboration avec l’association pour y apporter des contributions et des amendements.
Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA
Dégradation QoS/Cameroun : L’ordonnance de la Minpostel, Camtel engagée à améliorer la qualité de ses services
[DIGITAL Business Africa] – La qualité de services des Télécommunications au Cameroun est en souffrance. La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a diagnostiqué le secteur plus d’une semaine après les visites d’inspection de l’ ART auprès des opérateurs concernés. Au terme de sa visite d’inspection chez MTN et Orange, Minette Libom Li Likeng débarque chez l’opérateur des Télécommunications Camtel ce 11 octobre 2024. Après un entretien à huis-clos avec la DG de Camtel, Judith Yah Sunday et des représentants de l’ ART, puis une visite du Network Operating Center de Camtel, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Likeng, prescrit une ordonnance pour revitaliser le secteur des télécommunications.
Posologie
La fréquence du traitement a été bien définie par la tutelle. Les parties prenantes, à savoir l’ ART, Camtel, Orange Cameroun et MTN Cameroon doivent prendre une série d’actions pour améliorer la qualité de services offerts aux consommateurs.
Il est prescrit à Camtel à long terme de renforcer les cahiers des charges de l’accord concessionnel, en mettant l’accent sur la présentation des rapports sur la qualité des services ; de déployer des mécanismes de surveillance physique pour protéger les infrastructures extérieures ; d’entreprendre une tarification transparente des services qui soient non seulement compétitifs, mais orientée vers les coûts conformément à la réglementation en vigueur.
À moyen terme, le Minpostel recommande à Judith Yah Sunday de multiplier les voix de transmission vers la connectivité internationale, y compris l’accès terrestre à travers d’autres pays ainsi que ses liaisons par satellite.
La DG de Camtel en fait bon accueil et se dit « résolument engagée à améliorer la qualité de ses services, à moderniser et étendre ses infrastructures, afin de répondre aux attentes de nos concitoyens. Nous sommes mobilisés pour la mise en œuvre exhaustive des recommandations visant à améliorer la qualité des communications électroniques, et ce, conformément à vos hautes instructions, de madame le ministre (Minette Libom Li Likeng) ».
Une régulation rigide
Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications n’a pas été du tout complaisante envers l’ Agence de Régulation des Télécommunications. Après avoir relevé plusieurs manquements de l’ ART, la Minpostel lui recommande des actes forts pour donner plus de vitalité au secteur des Télécommunications. D’abord, dans l’immédiat, l’ ART doit renforcer le dispositif de contrôle des cahiers des charges des opérateurs, à travers la mise en place des outils de contrôle automatisés. Ceux-ci devraient permettre de mesurer les performances des réseaux en temps réel. Et par voie de corollaire, de détecter les dysfonctionnements ou les manquements.
Ensuite, l’ ART est tenue de renforcer la collaboration entre les opérateurs et l’ Agence pour une meilleure coordination dans la gestion des infrastructures partagées, comme la fibre optique, et pour favoriser la mutualisation des ressources dans le but d’améliorer la qualité de service.
Dans un délai de deux mois, l’ ART doit moderniser le processus de gestion des plaintes des consommateurs, améliorer la surveillance des infrastructures des opérateurs à travers l’obligation faite aux opérateurs de fournir un accès en temps réel aux données de leurs réseaux. Et enfin, l’ ART doit disposer d’un accès en miroir aux centres de gestion du réseau de tous les opérateurs.
Optimiser la performance de la fibre noire
Les opérateurs de services de communication électronique Orange et MTN doivent aussi contribuer à redorer le blason du secteur des Télécommunications. Et c’est maintenant que cela commence. La ministre des Postes et Télécommunications a été claire. MTN doit par exemple renforcer, optimiser la performance de la fibre noire. Celle-ci étant mise à disposition par Camtel. Minette Libom Li Likeng a rappelé que Camtel et MTN détiennent d’importantes responsabilités en matière de qualité de service, durant la période encore couverte par ce contrat.
À moyen terme, MTN doit renforcer les investissements dans les zones prioritaires à forte densité de population ; cibler les investissements dans les équipements des zones stratégiques ; mettre en place les outils de mesure de la qualité d’expérience.
À côté, l’ opérateur Orange. Pour extirper le ver du fruit (améliorer la QoS), il est demandé à l’opérateur Orange, immédiatement d’améliorer le monotoring de ses sites en temps réel ; déployer les outils externes permettant aux abonnés de transmettre directement leur perception de la QoE ; d’augmenter son trafic IP ; renforcer la gestion du parcours client ; optimiser la performance de la fibre noire.
Par Jean Materne Zambo
Togo : Le digital au cœur de la 8e conférence de l’Observatoire de l’ODESS
[DIGITAL Business Africa] – Comment se servir du digital pour réduire la fracture du genre dans le domaine de la santé ? La problématique était au centre de la huitième conférence de l’ Observatoire de l’e-santé dans les pays du Sud, organisée à Lomé, Togo, ce 10 octobre 2024 par la fondation Pierre Fabre. Thème de l’événement : « Équité de genre en santé, le rôle du digital ». sous la participation du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’accès universel aux soins, de la Fondation Pierre Fabre et de l’ODESS.
Selon Giscard Sambo, le coordinateur de la fondation Pierre Fabre, « l’objectif premier de cet observatoire est de réaliser un recensement pertinent des initiatives en matière d’e-santé déployées en Afrique et en Asie, qu’il s’agisse de solutions de formation des personnels de santé, de télémédecine ; d’information, éducation et changements des comportements (IECC) ; de suivi des patients et des données médicales ».
L’événement a réuni chercheurs et institutionnels de l’écosystème de la santé digitale. Cela pour discuter autour de diverses tables rondes de l’impact des technologies numériques sur l’équité de genre dans les systèmes de santé des pays du Sud. Diverses tables rondes ont meublé les travaux.
Pour améliorer l’accès aux soins grâce au numérique, l’ODESS mise sur une série de mesures. Notamment, la formation des pharmaciens et professionnels de la santé, la lutte contre la drépanocytose, l’accès aux soins des populations vulnérables, la dermatologie et l’e-santé.
Rappelons que depuis sa création, l’ODESS a documenté 200 projets, mené 60 enquêtes de terrain et soutenu 41 lauréats. Pour Giscard Sambo, coordinateur de la fondation, l’Observatoire est un réseau de professionnels et un outil de partage mondial des savoirs.
Par Jean Materne Zambo
Sénégal : Internet à gogo à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane
[DIGITAL Business Africa] – Une rentrée académique pas comme les autres à l’ Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Le gouvernement sénégalais, de concert avec l’opérateur Sonatel, a décidé d’augmenter la connexion internet sur le campus. Le ministère de l’ Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’ Innovation et l’opérateur Télécom, Sonatel, ont signé un communiqué conjoint, ce 10 octobre 2024, dans le sens de l’amélioration des relations entre les deux structures.
Ce nouvel élan donné à la coopération entre ces deux institutions va profiter aux étudiants de l’ Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Lesquels constateront un positionnement du forfait internet de 7 Gigas par la Sonatel au plus tard le 12 octobre 2024 à 12 heures. Ce n’est pas tout. Il est également prévu une augmentation, à partir du 1er novembre 2024, du volume du forfait à 15 gigas, réparti ainsi :
– 10 Gigas pour l’accès à internet
– 5 gigas exclusivement dédiés aux ressources pédagogiques hébergées à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane.
Cette décision de revoir les forfaits internet à l’UN-CHK advient après la visite de S.E Bassirou Diomaye Faye de l’infrastructure et des installations numériques ce 08 octobre 2024. C’était à la faveur du lancement des activités de la cinquième journée nationale de mobilisation citoyenne « Setal sunu reew » par le Président de la République. Le président de la République du Sénégal a eu un bref aperçu de l’apprentissage en ligne et de l’organisation de la vie étudiante dans cet espace.
L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane est une université publique à caractère numérique créée le 23 septembre 2013. Elle a pour missions de délivrer des formations en ligne adaptées aux besoins des communautés d’apprenants et de favoriser l’accès aux connaissances partout et tout au long de la vie.
Par Jean Materne Zambo, source : auf.org