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Côte d’Ivoire : Le Centre d’Innovation « Yiri » inauguré, Rebecca Enonchong ambassadrice de cet incubateur

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[DIGITAL Business Africa] – Le Centre d’Innovation Yiri à Marcory est opérationnel. En coupant le ruban rouge, ce 19 juin 2024, le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konate, a donné espoir à toute une jeunesse. Le Centre Yiri devient ainsi un hub incontournable pour les professionnels et startups du numérique, stimulant l’innovation, l’entrepreneuriat et la création d’emplois en Afrique. Le bâtiment est construite au cœur de la commune de Marcory, à Abidjan.

Le centre abrite des espaces modulables et collaboratifs pour offrir aux étudiants, aux collaborateurs d’AGL et aux start-ups un environnement de travail optimal grâces aux outils technologiques qui y sont déployés. L’infrastructure est ouverte au grand public, qui peut bénéficier des conférences thématiques, des concours de pitch, des challenges d’innovation ainsi que des masterclass autour des centres d’intérêt de la digitalisation (intelligence artificielle, mobilité…)

Pour le ministre Ibrahim Kalil Konaté, ce centre est assez représentantif dans la croissance économique et sociale de la Côte d’ivoire : « Ce Centre représente une avancée significative vers une économie numérique intégrée, alignée sur la vision de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République », a-t-il dit.

Présent également à la cérémonie d’inauguration du centre « Yiri », le ministre de la Promotion de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Touré Mamadou, a salué cette initiative  d’AGL et le rôle crucial du CI20, mettant en lumière les efforts continus du gouvernement pour soutenir les jeunes entrepreneurs.

Fatou Diomandé, responsable du Centre d’innovation d’Abidjan, avait estimé à l’occasion du lancement des activités du centre que « cette plateforme collaborative entre les étudiants,  les startups,  les collaborateurs et les clients d’ AGL sera un véritable  creuset d’où émegeront des solutions innovantes,  adaptées aux réalités spécifiques  de notre continent et respectueuses de l’environnement. Notre crédo est de permettre l’accéleration des startups ». 

Les premières activités de « Yiri » ont été lancées le 18 mars 2024. Cette initiative a bénéficié de la densité des installations et compétences portuaires, logistiques, maritimes et ferroviaires d’AGL, des centres de formations de l’entreprise et du programme de mécénat d’AGL. Le centre a pour ambassadeurs, Fabrice Sawegnon, Didier Drogba, Régis Bamba, l’entrepreneuse camerounaise Rebecca Enonchong et Francis Kere.

Par Jean Materne Zambo

Meta envisage de diminuer la taille de ses bureaux au Nigeria suite aux licenciements

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[Digital Business Africa] – En 2023, le départ des employés de Meta a laissé des traces. Après avoir considérablement réduit ses effectifs globaux (20 000 au total), l’entreprise prévoit cette fois de diminuer la taille de son bureau de Lagos.

D’après TechCabal, ces licenciements ont affecté au moins 35 employés au Nigeria et l’équipe d’ingénieurs de l’entreprise, qui comptait 24 membres en 2022, fait partie des personnes affectées. Un porte-parole de Meta a affirmé dans un courriel adressé à TechCabal que les ingénieurs continuent de fournir leur expertise dans la région à partir de plusieurs de nos centres d’ingénierie internationaux en dehors du Nigéria. Cependant, il n’a pas précisé le nombre d’employés nigérians.

Conséquence de cette diminution d’effectifs, la réévaluation de ses bureaux. Meta est en effet sur le point de renégocier son contrat de location pour ses bureaux dans l’immeuble Kings Tower à Ikoyi, Lagos, qui aurait demandé 800 dollars par mètre carré et par an. La négociation permettrait à Meta de réduire son empreinte immobilière.

« Nous évaluons régulièrement nos espaces de bureaux pour nous assurer qu’ils répondent aux exigences de l’entreprise, et notre bureau du Nigéria ne fait pas exception », a déclaré Meta à TechCabal. « À mesure que nous réduisons notre empreinte immobilière, nous passons à un modèle de partage de bureau pour les employés qui travaillent principalement en dehors du bureau », a indiqué le groupe Meta cette mi-juin 2024.

Cette mesure est aussi le corollaire de la visite de Nick Clegg, président des affaires mondiales de Meta, qui en mars 2024 s’est rendu au Nigeria et a annoncé des plans pour offrir des opportunités de monétisation aux créateurs à partir du troisième trimestre 2024. Il n’a pas manqué de souligner la reconnaissance mondiale que les créateurs nigérians ont obtenue en utilisant les plateformes de Meta que sont Facebook, Instagram et WhatsApp.

Rappelons qu’en mai 2024, Microsoft avait déjà fermé son Centre de développement en Afrique. Cela a entraîné la perte d’au moins 100 emplois d’ingénieurs. Et c’est au Kenya que l’entreprise américaine est allée investir plusieurs milliards de dollars dans des centres de données.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Tchad : Des investisseurs explorent les secteurs des télécoms et de l’énergie solaire

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[DIGITAL Business Africa] – Audience au ministère des Communications, de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration. Ce 18 Juin 2024, le Dr Michel Boukar a reçu une délégation d’investisseurs, accompagnés par l’Ambassadrice du Tchad aux États-Unis, S.E Kitoko Gata Ngoulou. Le ministre Dr Michel Boukar et ses invités ont pu parcourir les possibilités d’investir au Tchad, dans le secteur de l’économie numérique, des télécommunications et de la digitalisation. Pour le ministre des Communications, de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar, de tels partenariats permettront de « répondre aux attentes des populations dans le domaine des télécommunications ».

L’ Ambassadrice du Tchad aux États-Unis, S.E Kitoko Gata Ngoulou, a quant à elle rappelé que l’objectif du gouvernement tchadien est d’encourager les investisseurs étrangers à considérer le Tchad comme une destination d’opportunités. Des efforts, qui d’après elle, contribueront au développement économique et à la création d’emplois pour les jeunes.

La délégation d’investisseurs, dans laquelle on pouvait remarquer la directrice de l’entreprise Waksaw- Uddiyana, Yali Xuan, est aussi allée à la rencontre du ministre de l’Eau et de l’Energie, Marcelin Passalé Kanabé. Les échanges ont porté sur l’implantation de l’entreprise Waksaw – Uddiyana au Tchad. Pour la directrice Yali Xuan, sa société est prête à investir pour la construction d’une centrale solaire de 30Mwh afin de renforcer la production actuelle du pays et ainsi répondre à la problématique du chômage en milieu jeunes.

Par Jean Materne Zambo, source : MTEN

La Stratégie continentale de l’IA et le pacte numérique africain approuvés par l’Union africaine

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[Digital Business Africa] – Les ministres africains des TIC et de la Communication ont unanimement approuvé une Stratégie continentale de l’intelligence artificielle (IA) ainsi qu’un Pacte numérique africain. Les deux documents visent à accélérer la transformation numérique du continent en exploitant le potentiel des nouvelles technologies numériques.

Ces approbations ont eu lieu lors de la deuxième session extraordinaire du Comité technique spécialisé dans la communication et les TIC de l’Union africaine, tenue en ligne du mardi 11 au jeudi 13 juin 2024. Selon le communiqué de l’Union africaine, la Stratégie continentale de l’IA « fournit des orientations aux pays africains pour exploiter l’IA afin de répondre aux aspirations de développement et de bien-être de leurs populations, tout en promouvant une utilisation éthique, en minimisant les risques potentiels et en tirant parti des opportunités ». Quant au Pacte numérique africain, il retrace l’avenir numérique du continent et exploite le potentiel de transformation des technologies numériques pour favoriser le développement durable, la croissance économique et le bien-être de la société dans toute l’Afrique.

La stratégie et le pacte visent à :

– Développer des infrastructures d’IA spécifiques à l’Afrique, intégrant matériel et logiciel pour le traitement des données et le déploiement de l’IA.
– Réguler l’utilisation de l’IA pour garantir une utilisation éthique et sécurisée.
– Financer la recherche sur l’IA afin d’enrichir les connaissances africaines dans ce domaine.
– Promouvoir la participation des jeunes, des innovateurs, des scientifiques informatiques, des experts en données et des chercheurs en IA à travers l’Afrique.

Ces initiatives s’inscrivent dans la Stratégie de transformation numérique de l’UA (2020-2030) et l’Agenda 2063. Elles visent à créer un écosystème inclusif et compétitif de l’IA en Afrique, tout en répondant aux ambitions du continent.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Ces innovations digitales présentées à la Fedipresse pour revigorer le secteur de la presse écrite

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[DIGITAL Business Africa] – Les promoteurs d’organes de presse membres de la Fedipresse se sont réunis à Yaoundé. La Fédération des éditeurs de presse écrite du Cameroun (FEDIpresse) a organisé un séminaire, ce 19 juin 2024, pour explorer les possibilités qu’offre le numérique aux acteurs et promoteurs de la presse écrite.

Les travaux avaient pour thème : « Les nouveaux paradigmes de la presse écrite ». Plusieurs figures emblématiques du journalisme étaient présentes, à l’instar du Pr Laurent Charles Boyomo Assala, ancien directeur de l’École supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, du SG de la même école de journalisme, du Pr Nta à Bitang, entre autres participants.

Deux exposés, à ce séminaire, ont proposé aux promoteurs de journaux papier une migration vers le numérique. Il y a eu l’exposé de Marie-Germaine NZIE, Senior Manager Corporate Affairs chez MTN Cameroon, qui a présenté la solution Y’ello Kiosk qui connecte le lecteur aux dernières nouvelles à tout moment et en tout lieu. Point n’est besoin de se déplacer pour acheter des journaux. MTN Cameroon n’est pas la seule entreprise à offrir ce service – là. Il y a aussi la plateforme « ekiosque » qui permet d’accéder à la presse numérique camerounaise sur tous les terminaux mobiles et Web.

Un autre exposé, toujours dans le champ numérique. Celui de Beaugas Orain Djoyum, DG du cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media Strategies et par ailleurs directeur de publication du site web d’informations sur les TIC, les télécommunications et le numérique, DigitalBusiness.Africa.

Le thème de sa présentation était : « Presse écrite à l’ère du numérique : évolution et adaptation de ses contenus ». D’une manière générale, dans son exposé, il a proposé des solutions à même de générer des revenus supplémentaires aux médias de la presse écrite, qui sont presque à l’« agonie ». Beaugas Orain Djoyum va donc recommander aux entreprises de presse de s’approprier les outils numériques, de développer leurs plateformes numériques (site web et réseaux sociaux), de developper leur audience et leur communauté en ligne, d’adopter les nouvelles méthodes de publications en ligne et de collecte de l’information en allant vers le « rich media » qui intègre les écrits, les contenus audiovisuels et des infographies, de s’enregistrer auprès des kiosques numériques camerounais et européens ou encore de créer un ekiosque maison sur leur site web pour diffuser leurs produits.

Le patron du cabinet d’e-Réputation et de veille stratégique ICT Media Strategies a aussi conseillé aux promoteurs de presse de développer leurs communautés, d’avoir recours aux posts sponsorisés sur les réseaux sociaux quand le besoin se fait sentir, d’effectuer des lives streaming (pour donner de la visibilité aux événements organisés par leurs annonceurs), de penser à la promotion de leurs médias.

Surtout, Beaugas Orain Djoyum a insisté sur la nécessité de former et mettre à jour les compétences des journalistes et commerciaux des médias de la presse écrite afin qu’ils optent pour les contenus « rich media » et les campagnes « cross media ».

Il a proposé un début de solution pour cette formation à travers le Digital Media Tour qu’organise ICT Media Strategies en collaboration avec l’association Smart Click Africa pour renforcer les capacités des médias en écriture web, en référencement et en e-Réputation. Il invite  les médias et les organisations à soutenir cette initiative pour renforcer les capacités des acteurs de la presse aux nouveaux outils du numérique.

Digital Media Tour : ICT Media STRATEGIES renforce les capacités du personnel du Journal Intégration en matière d’e-Réputation

Il a conclu son propos en suggérant quelques outils IA dont Quillbot, qui est un correcteur en ligne, Media.io/Rev/Temi pour transcrire des audios, Grammarly pour des corrections grammaticales ou encore OnlineOCR.net. Ce dernier outil est un convertisseur d’image en texte qui vous permet d’extraire du texte d’une image ou de convertir un PDF aux formats Word, Excel ou Texte à l’aide d’un logiciel de reconnaissance optique de caractères en ligne.

Voir la présentation de Beaugas Orain DJOYUM

Impliquer tous les médias (radio, télé, presse en ligne)

Dans sa note conclusive, le Pr Boyomo Assala a salué l’initiative de la Fedipresse, qui offre aux journalistes la possibilité de se réunir de temps en temps afin d’ausculter la profession qu’ils exercent.
« Il me semble important que des journalistes se réunissent, se parlent, échangent sur un ensemble et essayent de trouver des solutions ensemble aux questions qui les touchent pour résoudre les problèmes qu’ils ont… Parce que le journalisme est d’abord un métier collaboratif. C’est une profession en émergence qui n’arrête pas de s’organiser toujours. Et cette organisation obéissant elle-même au rythme de production des technologies, qui vont donc avoir un impact sur l’organisation professionnelle… L’idée ici est de rechercher des solutions pérennes pour que la presse écrite puisse participer au développement social, du point de vue économique, culturel, etc., mais également être une activité professionnelle qui permet de nourrir ceux qui la choisissent » , a-t-il dit.

L’ex-directeur de l’Esstic a cependant proposé à la Fedipresse d’intégrer à ce type de séminaire et même dans la fédération d’autres médias comme la radio, la télévision et le cyberjournalisme.

Par Jean Materne Zambo

La BCEAO lance la phase pilote du système de paiement instantané interopérable de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine dès le 22 juillet 2024

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[Digital Business Africa] – La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a le plaisir d’informer le public du lancement de la phase pilote du système de paiement instantané interopérable de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), prévu pour le lundi 22 juillet 2024.

Cette étape décisive traduit l’engagement de la BCEAO à mettre en place un système de paiement instantané interopérable, opérationnel en continu, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, capable de traiter les transactions de toute nature, quel que soit le type de compte.

La mise en œuvre de cette plateforme permettra de proposer une large gamme de services, visant à simplifier les transactions quotidiennes des usagers et à stimuler l’innovation financière.

Que le compte soit détenu auprès d’une banque, d’un émetteur de monnaie électronique, d’une institution de microfinance ou d’un établissement de paiement connecté au système interopérable, les usagers pourront désormais effectuer des transferts et des paiements vers le compte de leurs bénéficiaires, même si l’institution financière du bénéficiaire est différente de celle de l’expéditeur. Les fonds seront reçus instantanément et disponibles immédiatement.

Les usagers pourront effectuer leurs paiements auprès de tout commerçant disposant d’un QR Code interopérable ou capable d’envoyer une demande de paiement. La fourniture des services financiers aux entreprises sera standardisée.

Enfin, cette nouvelle infrastructure, conforme aux normes internationales en matière de sécurité des systèmes de paiement, jouera un rôle déterminant dans la promotion de l’inclusion financière dans l’UEMOA

Par Digital Business Africa. Source : BCEAO

Cameroun : Plus de10 millions de FCFA à remporter au CITS, le sommet dédié à la Tech et l’entrepreneuriat pour dynamiser l’économie nationale [Inscrivez-vous]

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[DIGITAL Business Africa] – Encore trois mois avant la clôture des inscriptions au Sommet international des Technologies, Cameroun 2024. L’événement organisé par The Mountain hub et ses partenaires a pour but d’amener les participants à partager leurs idées, discuter des défis et présenter des produits et services technologiques. Il réunit les amateurs de technologie, les entrepreneurs, les innovateurs et tous les curieux des dernières avancées en technologie.

« Pour nous, la technologie est un outil puissant, permettant aux individus et aux organisations d’innover, de collaborer et de promouvoir le progrès dans le monde interconnecté d’aujourd’hui », indique la direction du CITS.

Le sommet se tient au Palais des Congrès de Yaoundé sous le thème : « La Technologie, l’innovation, l’ esprit d’entreprise et la durabilité en tant que qu’outils permettant de dynamiser l’économie nationale ». Inscrivez-vous jusqu’en septembre 2024, à travers le lien https://bit.ly/3XriaPC.

Plusieurs activités ont préludé au debut effectif de l’évènement. Ces activités ont une durée de neuf mois sur toute l’étendue du territoire national. Parmi elles, on a eu par exemple la semaine de l’innovation  de Sangmelima,  tenue du 26 au 31 mai 2024.

Le CITS 2024 prévoit plusieurs activités, notamment : un Hackathon de 72 heures avec un prix de plus de 10 millions de FCFA ; un pitching de projet d’entrepreneuriat avec un prix de plus de 10 millions de FCFA ; 30 discussions de panel sur les technologies et l’entrepreneuriat ; des Think Tanks sur l’entrepreneuriat ; six événements mini dans les industries et plus de 100 masterclasses.

Par Jean Materne Zambo, source : cits.com

La RDC devient le 44ème membre du Forum sur l’administration fiscale africaine

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[Digital Business Africa]La République démocratique du Congo (RDC) a rejoint de manière officielle le Forum sur l’administration fiscale africaine (ATAF), marquant une étape importante en tant que 44ème membre de l’organisation. La cérémonie d’adhésion a eu lieu le 7 juin 2024 à Kinshasa, lors d’un atelier de l’ATAF sur la mobilisation des ressources intérieures pour l’Afrique centrale, financé par la Banque africaine de développement (BAD).

M. Emeka NWANKWO, chef par intérim : services aux membres, représentant le secrétaire exécutif de l’ATAF, a souligné l’importance de cet événement : « Il s’agit d’une étape importante, non seulement pour la République démocratique du Congo, mais aussi pour l’ensemble du continent africain, alors que nous continuons à renforcer nos efforts collectifs en faveur d’administrations fiscales robustes et efficaces. »

Depuis sa création en 2009, l’ATAF a connu une croissance considérable, avec l’adhésion de 19 nouveaux membres, dont quatre au cours des deux dernières années. Cette expansion rapide s’aligne sur la vision stratégique de la nouvelle décennie de l’organisation, qui vise à englober tous les pays africains parmi ses membres au cours de la prochaine décennie. Fermement établi comme la voix de l’Afrique sur les questions fiscales, l’ATAF poursuit sa croissance continue, ce qui témoigne du rôle central de l’organisation dans l’amélioration de l’administration fiscale au niveau continental.

La RDC occupe une position stratégique dans la région de l’Afrique australe en raison de ses vastes ressources naturelles, de son influence politique ainsi que de son important potentiel économique. Jusqu’à aujourd’hui, elle était le seul pays membre de la SADC et de la CAE à ne pas faire partie de l’ATAF.

« Le 7 juin 2024 restera gravé dans l’histoire fiscale de la RDC comme le jour où nous nous sommes officiellement associés à d’autres pays africains pour travailler ensemble à la modernisation de nos administrations fiscales respectives et au renforcement de nos capacités de mobilisation des ressources intérieures », a déclaré le Directeur Général des Impôts de la RDC, M. Barnabé Muakadi MUAMBA, lors de son discours d’ouverture.

À propos de l’ATAF

Le Forum sur l’administration fiscale africaine (ATAF) est une plateforme qui rassemble les administrations fiscales africaines pour participer aux discussions mutuellement bénéfiques et à des initiatives de renforcement des capacités. L’ATAF œuvre à la promotion de systèmes fiscaux efficaces et efficients qui contribuent au développement durable des nations africaines.

Par Digital Business Africa. Source : Ataf

Cameroun: Camtel et Camwater, un Partenariat « Win-win » pour mutualiser leurs opérations de réseaux

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[DIGITAL Business Africa] – Un autre saut qualitatif de Camtel pour consolider son infrastructure réseau. Après la convention de rétrocession du linéaire de 812 km de fibre optique, appartenant initialement à Eneo Cameroon (signée le lundi 30 mai 2023 avec Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications), Camtel vient de signer, ce 19 juin 2024, une convention-cadre avec la Cameroon Water Utilities Corporaton (Camwater). Le Partage d’infrastructures entre Camtel et son nouveau partenaire, Camwater, vise à mutualiser les infrastructures entre l’hydraulique et les Télécommunications. Ce partenariat devrait profiter aux deux parties. Judith Yah Sunday, DG de Camtel, parle d’ailleurs de partenariat « win-win ».

Comme avantage pour son entreprise ( Camtel), le partenariat permettra de résorber le problème de vandalisme de son infrastructure. Et ce, pour une amélioration la qualité de service de Camtel. De plus, la signature advient au moment où l’opérateur historique des télécommunications se prépare à lancer l’extension de son réseau backbone national à fibre optique à travers le projet BB4, comme l’a si bien indiqué à DG de Camtel, Judith Yah Sunday.

« Il va sans dire que mutualiser les infrastructures avec Camwater est une des solutions avérées pour la sécurité et la stabilité de notre réseau. Ainsi, dans les grandes villes que sont Douala et Yaoundé, l’utilisation des conduites et des canalisations de Camwater peut permettre de sécuriser les boucles métropolitaines de chacune de ces localités […] Nos regards croisés sur les villes de Douala et Yaoundé découvrent une extension vertigineuse de ces deux métropoles avec une multiplicité des nouveaux quartiers, des immeubles et des villas. Il s’agit des potentialités qui interpellent à la fois Camtel et Camwater, chacun en ce qui le concerne. Il s’agit également des occasions propices pour la mutualisation des infrastructures et de réduction des coûts. Nous devons répondre favorablement à cet appel, car ce genre de mutualisation s’érige de plus en plus en modèle dans le monde», a-t-elle dit.

Un propos apprécié par le DG de Camwater, Blaise Moussa, qui s’est même montré à la limite dithyrambique vis-à-vis de son hôte. Trouvant que le mot de son homologue traçait parfaitement les contours du partenariat. Au point de la qualifier de cours magistral. Blaise Moussa a requis que le discours de la DG Judith Yah Sunday soit publié sur le site web de la Camwater, en raison de sa pertinence.

Côté Camwater, c’est une opportunité d’exploiter le génie civil, qui va poser la tuyauterie nécessaire pour la desserte de certaines localités en eau potable. Et ce, pour le grand bonheur des populations, à en croire le DG Blaise Moussa

« Il s’agit des réseaux publics qui fonctionnent dans le sens de satisfaire les populations. Alors pourquoi ne pas faire des économies d’échelle, pourquoi ne pas pouvoir optimiser tout ce qui rentre dans nos différents actifs en sorte que le service public à la fois de l’eau potable et de la télécommunication soit mutuellement bénéfique aux populations. C’est ça le but de cette convention, en sorte qu’il y ait de la convergence et de la cohérence dans nos interventions et que nous puissions collaborer dans le sens où celle-ci devrait nous permettre d’avoir une meilleure entente lorsque nous voulons produire les éléments de construction de service public », a-t-il dit.

« Camtel et Camwater, pour Judith Yah Sunday, pourraient désormais s’appuyer réciproquement sur leurs travaux d’extension pour étendre leurs réseaux respectifs en zones urbaines et périurbaines. Et que dire de l’utilisation du réseau de distribution d’eau pour la desserte des abonnés FTTH de Camtel. Cette approche a l’avantage de sécuriser la fibre en la protégeant contre les actes de vandalisme, ce qui réduirait les dérangements et améliorerait la qualité de service ».

Camtel reste engagée à étendre son réseau partout au Cameroun. La société résout d’installer 3500 km de fibre optique supplémentaire à partir de 2024. Pour l’heure, le linéaire est évalué à quelque 15 812 km. Cela participera à renforcer son infrastructure de télécommunications, à élargir son réseau de haut débit et à faciliter l’accès à internet.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : NuRAN et le groupe MTN vont déployer 250 autres sites en Afrique

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[DIGITAL Business Africa] – Le groupe MTN vient de parapher un accord de partenariat avec le fournisseur de solutions d’infrastructure sans fil mobile et haut débit, NuRAN Wireless. L’ accord de réseau concerne le déploiement de 250 sites en Afrique dans le cadre de l’activité Network-as-a-service (NaaS). Il est question ici d’un modèle de service cloud dans lequel les clients louent des services de réseau auprès de fournisseurs cloud. NaaS permet aux clients d’exploiter leurs propres réseaux sans avoir à maintenir leur propre infrastructure de réseau. Les revenus de cet accord s’appuieront sur un modèle de partage des revenus, dépendant de facteurs tels que le revenu moyen par utilisateur et les taux de pénétration en milieu rural. Les projets devraient prendre en charge les technologies 2G et 3G et sont adaptés à différentes densités de population.

L’ accord avec MTN est le cinquième du genre. Avec pour résultat, 2 150 sites dans cinq pays différents et représentant jusqu’à environ 27 millions de dollars de revenus sur cinq ans, en supposant que les 250 sites soient achevés. Le fournisseur NuRAN a déclaré que la durée de cinq ans du NaaS conformément au GFA peut être prolongée ou renouvelée pour cinq années supplémentaires, sous réserve d’un accord de prolongation ou de modèle.

« Nous sommes ravis d’annoncer ce contrat avec MTN, marquant une nouvelle étape dans l’engagement de NuRAN à autonomiser 50 millions de vies et à connecter les communautés rurales de cette région. Reconnaissant le potentiel inexploité du marché rural, ce contrat de 250 sites témoigne de notre engagement à responsabiliser le populations rurales d’Afrique. Nous apprécions la confiance et le soutien continus de MTN, favorisant une relation solide et mutuellement bénéfique. Avec l’ajout de ces 250 sites, NuRAN compte désormais un total de 4 892 sites sous contrat, et nous progressons rapidement vers notre objectif d’atteindre. 10 000 sites d’ici cinq ans », avait révélé NuRAN .

Cet autre accord entre le fournisseur de solutions d’infrastructure sans fil mobile et haut débit et le groupe MTN est consécutif à son accord-cadre de groupe (GFA) annoncé avec le groupe MTN en juillet 2022.

Par Jean Materne Zambo, source : telekomtalk.info

Cameroun : Fedipresse sensibilise les acteurs de la presse écrite aux opportunités qu’offre le numérique

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Cameroun : Fedipresse sensibilise les acteurs de la presse écrite aux opportunités qu'offre le numérique
[DIGITAL Business Africa] – La Fédération des éditeurs de presse écrite du Cameroun (Fedipresse) organise ce 19 juin 2024 au Djeuga Palace de Yaoundé un séminaire pour explorer les possibilités qu’offre le numérique aux acteurs et promoteurs de la presse écrite. Le thème général du séminaire est : « Les nouveaux paradigmes de la presse écrite ».

Il y a sept ans, en effet, dans le cadre d’un plaidoyer auprès du Gouvernement de la République, la FEDIPRESSE avait tiré la sonnette d’alarme sur les difficultés structurelles et conjoncturelles de la presse écrite privée du CAM. Éroun. La FEDIPRESSE faisait observer le marasme économique qui sévit dans la presse écrite, dont les conséquences sont la non-viabilité actuelle de toutes les entreprises de presse écrite privée, des pertes d’emploi dans le secteur, la généralisation de la presse à gages et le risque démocratique d’une liberté. É de presse en péril.

Ces dernières années, Fedipresse constate que la situation ne s’est pas améliorée. ée. Pour elle, la conjoncture économique de la presse écrite s’est considérablement dégradée avec l’augmentation des prix des intrants de fabrication, la baisse continue des tirages et des ventes, la fuite ininterrompue des cerveaux, la paupérisation persistante des entreprises de presse. SSE écrite.

L’avènement du COVID dès 2019 a accentué cette situation, la presse écrite camerounaise étant consubstantiellement dépendante de la circulation du journal P. APIER. Cette crise a révélé l’insuffisante prise en compte, la quasi-inexistence d’une adaptation de la presse écrite aux changements de son environnement direct, observe F. Edipresse.

Ce qui est observable, depuis ce difficile épisode, c’est l’incapacité des journaux à se saisir de la disruption des technologies numériques. Ues.

« Nos journaux, en tout cas la plupart d’entre eux, n’ont pas été préparés à l’entrée dans le nouvel écosystème économique de la pressse écrite. Peut-être certains ont-ils conscience de leurs difficultés, mais ignorent les causes fondamentales qui les déterminent. Les enjeux de transition vers le numérique ne sont pas que prégnants dans la presse écrite privée, ils sont devenus des impératifs catégoriques. L’heure de l’ Aggiornamento a sonné. La FEDIPRESSE est consciente que les patrons de presse écrite n’ont peut-être pas saisi tous les nouveaux paradigmes nés des mutations en cours et à venir dans leur secteur », indique Fedipresse.

La FEDIPRESSE met en œuvre depuis deux ans une initiative visant le relèvement de la presse écrite privée par la migration numérique.

D’où l’organisation de ce séminaire dont l’objectif général est d’armer les éditeurs pour aller à l’assaut des parts de marché logées dans le cyberespace à travers la production des contenus adaptés à l’écosystème numérique.

Ce projet a déjà conduit la FEDIPRESSE à procéder à des remises de dons en équipements numériques aux médias, y compris la CONNECtivité.

Il faut donc aider les éditeurs de presse à mettre sur pied de nouvelles stratégies d’action et partager les expériences vécues et des observations sur le terrain en vue d’enrichir leur démarche.

Plusieurs professionnels sont invités à prendre la parole au cours de ce séminaire. Parmi eux, le professeur Félix Zogo, secrétaire général du ministère de la Communication, MINCOM et enseignant au département des Sciences du langage à l’université de Yaoundé I. Sa leçon inaugurale aura pour thème : « La presse écrite a est-elle un avenir ? »

Le Pr Nta à Bitang, enseignant/chercheur et directeur adjoint de l’École supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, va dresser un état des lieux de la presse écrite camerounaise en présentant leurs contraintes et défis.

Beaugas Orain Djoyum, directeur de publication de Digital Business Africa et directeur général du Cabinet ICT Media Strategies, quant à lui, va examiner comment la migration numérique influence la création et la distribution des contenus médiatiques.Cameroun : Fedipresse sensibilise les acteurs de la presse écrite aux opportunités qu'offre le numérique

Il mettra en lumière la diversification des contenus avec les nouvelles tendances telles que la vidéo en ligne, les podcasts, les médias sociaux et les nouvelles contraintes de collecte et de traitement de l’information.

Il abordera également la question de l’adaptation des médias aux préférences et habitudes de consommation numériques, en mettant en lumière les nouveaux protocoles de publication des nouvelles.

Melvin AKAM, journaliste, porteur du projet Yello Kiosk, directeur des Relations institutionnelles à MTN Cameroon, sera également de la partie. Il va évaluer les implications de la migration numérique sur l’organisation et la structuration des entreprises de presse. Te.

Enfin, la note conclusive sera prononcée par le Pr. Laurent Charles BOYOMO ASSALA, sénateur et ancien directeur de l’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication.

Au terme de ce séminaire, il est attendu que les éditeurs de presse mettent sur pied des stratégies et des instruments susceptibles d’accélérer la digitalisation complète de la presse écrite au Cameroun et ainsi profiter des atouts qu’offre le numérique. E.

Par Digital Business Africa

TIC : Armand-Claude Abanda et Alexis Michel, directeur de l’Enib signent un accord-cadre de coopération avec la chaire Unesco d’Afrique centrale

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[DIGITAL Business Africa] – Armand Claude Abanda a signé un accord-cadre de coopération avec l’École nationale d’ingénieurs de Brest (Enib) dans le cadre de la chaire Unesco d’Afrique centrale. C’était le jeudi 13 juin 2024 à Plouzané, en présence de Vinceline Akomndja Avom, conseillère culturelle à l’ambassade du Cameroun à Paris. La chaire unesco est une initiative qui promeut l’accès des jeunes et femmes aux TIC en Afrique centrale par la recherche, l’enseignement et la mobilisation communautaire visant leur autonomie.

« La chaire Unesco est la volonté du président de la république, qui obtenu auprès de l’UNESCO à Paris, une domiciliation de la chaire Unesco Afrique centrale Accès TIC avec pour thème central l’ingénierie éducative adossée sur deux piliers à savoir l’autonomisation des femmes et l’entreprenariat des jeunes. En terme de contenus, le président est conscient de la paupérisation qui est galopante dans nos cités malgré le savoir distillé dans les universités. A travers la chaire Unesco, c’est un espace où vont se dérouler des formations à quatre niveaux. Des formations au niveau du doctorat, des masters, des formations qualifiantes et des formations certifiantes. 

« Ceci est une ouverture pour permettre à tout un chacun de trouver son compte et cela va s’étendre dans les dix états de l’Afrique centrale. Il est question de sensibiliser toutes les couches sociales et vous avez constaté qu’il y avait des enfants autistes qui sont déjà en formation ici. C’est une invitation à la numérisation et le professionnalisation des enseignements. La cérémonie de ce jour était en direct à travers les médias sociaux…

« Le président veut combattre la pauvreté par les jeunes qui représentent environ 62% de la population camerounaise sur 28 millions d’habitants. Selon les projections, en 2050 le Cameroun va compter 50 millions d’habitants, comment allons nous vivre si les jeunes n’ont pas les prérequis pour créer des emplois? Vous savez que la fonction publique est déjà essoufflée, le statut de l’étudiant entrepreneur revêt toute sa place car à travers les start-ups, les incitations des entreprises, voilà à peu près l’essentiel du message de ce jour », expliquait  le Pr Jean Paul Mbia, conseiller technique n°1 au Minesup lors du lancement officiel de la Chaire Accès TIC au Campus IAI de Nkol-Anga, le 04 avril 2024.

Par Jean Materne Zambo

Internet : Bientôt de nouveaux débits Starlink et une nouvelle antenne portable, Starlink Mini 

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[DIGITAL Business Africa] – Elon Musk promet des changements pour le grand bonheur des utilisateurs de Starlink. Le patron de Space X a une indiqué que sa technologie de l’internet par satellite aura des débits de l’ordre de 100 Mb/s en réception et un peu plus de 10 Mb/s en émission, avec une latence de 23 ms. L’autre bonne nouvelle, explique Elon Musk, est l’éventuelle réduction de moitié du prix de l’antenne classique, soit probablement moins de 200 euros. Selon le site, le prix de l’antenne classique varie un peu selon les pays, mais elle est passée à 350 euros en France récemment.

Starlink pourrait aussi proposer, très prochainement, une antenne portable, surnommée Starlink Mini. Il s’agit d’une antenne d’Internet par satellite portable dotée d’un système Wi-Fi intégré et pouvant tenir dans un sac à dos ; cette nouvelle version de l’antenne Starlink mesure 28,9×24,8 cm. Les premières images montrent que la nouvelle antenne est conçue pour être facile à ranger, à transporter et à déployer. Starlink Mini pourrait coûter « deux fois moins cher » que l’antenne standard, elle abandonne le système motorisé permettant d’incliner l’antenne vers la zone où passent les satellites et, selon SpaceX, elle peut simultanément plusieurs flux vidéo 4K .

D’autre annonces ont été également faites par le patron de Space X, notamment le routeur. Il est bien intégré, avec du Wi-Fi 5 en 3×3 et pas du Wi-Fi 6. Une prise Ethernet est présente, une bonne nouvelle, et l’antenne pèse 1,1 kg (seule) et 1,16 kg avec son support.

« Pour l’alimentation, Starlink a choisi une prise barrel classique, avec une alimentation externe de 60 W et un câble de 15 mètres. Mais un adaptateur USB-C est prévu, qui va permettre d’alimenter l’antenne avec un chargeur capable de fournir 100 W en USB-C PD. La consommation annoncée est de 25 W en moyenne et jusqu’à 60 W si le mécanisme permettant de faire fondre la neige est activé. La nouvelle antenne n’intègre donc a priori pas de batterie », rapporte le site macg.co.

Par Jean Materne Zambo, source : macg.co

Mali : La deuxième édition de la Semaine du Numérique lancée, le Niger invité d’honneur

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[DIGITAL Business Africa] – Et de deux ! La Semaine du Numérique au Mali est sur les rails. Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, a lancé la deuxième édition de cette initiative, placée sous le haut patronage du Colonel Assimi Goïta. Prévue du 25 au 27 juin 20224, la Semaine du Numérique se présente, selon le ministre Ilyène, comme une plateforme de rencontre, d’échange et de collaboration entre tous les acteurs du secteur, avec pour objectifs de promouvoir l’innovation, renforcer la sécurité, moderniser l’administration et favoriser le développement économique.

Invités à cet événement, des pays membres de l’Alliance des États du Sahel, notamment la République du Niger, qui jouit du statut d’invité d’honneur de cette deuxième édition. La ville de Niamey, capiale du Niger, avait également accueilli sa Semaine  du Numérique du 18 au 20 avril 2024. Plusieurs personnalités de poids dans le domaine du numérique, avaient honoré leur présence,  dont Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication de l’ Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration du Mali.  Alhamdou Ag Ilyène avait eu des propos forts, notamment en ce qui concerne  la souveraineté numérique est désormais un enjeu crucial. Pour lui, un pays qui perd sa souveraineté numérique risque de perdre toute sa souveraineté. Et que la sécurité, la défense et la croissance économique durable dépendent désormais de l’intégration des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Alhamdou Ag Ilyène avait aussi souligné l’importance pour les pays de l’AES de ne pas rester à la traîne de cette révolution numérique mondiale, appelant à une action collective pour saisir pleinement les opportunités offertes par Internet et les technologies numériques

Prenant la parole lors du lancement de la deuxième  édition  de la Semaine du Numérique malienne, Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, a exprimé rappelé le soutien « essentiel » de la presse et des professionnels du numérique pour la réussite de cet événement dit majeur, qui vise à promouvoir l’innovation et la transformation digitale.

La presse qui a eu un moment d’échanges avec le secrétaire général du ministère, Alkaidï Amar Touré, et le directeur national de l’Économie numérique, Abdoul Kader Ky, au sujet des enjeux et perspectives de la transformation numérique au Mali.

Par Jean Materne Zambo, source : SENUMA

Togo : Le projet NanaTech lancé, environ 1500 femmes bénéficiaires 

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[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement togolais soutient l’entrepreneuriat féminin. Le ministère de l’Economie numérique et de la Transformation digitale a lancé le projet NanaTech, ce vendredi 14 juin 2024. NanaTech est une initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet « P26 » de la feuille de route gouvernementale et du programme « P8 » de la stratégie pour la transformation digitale du Togo. Ces projets s’inscrivent dans le cadre du programme Seuil, financé à hauteur de 20 milliards FCFA, soit 35 millions dollars. L’initiative NanaTech vise à stimuler l’émergence des compétences féminines togolaises à travers le numérique. De quoi faire rougir certaines bénéficiaires.

« J’ai une entreprise et j’ai été sélectionnée. Comment utiliser internet dans son business, ou comment utiliser tel ou tel outil digital, c’est essentiellement ce que nous faisons. Nous sommes déjà au module 07 de ce cours, et je suis très contente d’être sélectionnée. Car cela me permet d’amener mon entreprise à un autre niveau de l’entrepreneuriat. Sur les six mois d’accompagnement, nous avons des rassemblements en ligne ou en présentiel qui vont nous permettre de pouvoir continuer d’apprendre et d’appliquer directement ce que nous apprenons sur nos entreprises, comme par exemple comment gérer la base de clientèle, comment l’utiliser et le faire évoluer dans le temps. Ce qui va nous permettre de complètement digitalisé la proposition de nos entreprises », a ajouté Elza Badoumbéna bakolé, bénéficiaire du projet.

Le projet NanaTech tient sur six mois et cinq composantes. D’abord, la composante NanaTech Entrepreneurs, qui cible les entrepreneures confirmées, fondatrices ou co-fondatrices d’une start-up ou d’une PME dument enregistrée. Ensuite, NanaTech Immersion, destinée aux femmes commerçantes ou détentrices d’une activité génératrice de revenus. Puis, NanaTech Lab, destinée aux étudiantes passionnées du digital et de la technologie. Suivie de NanaTech talents, dédiée aux entrepreneures, organisations d’accompagnement des femmes, étudiantes ou jeunes diplômés, professionnelles confirmées ou futur du métier de l’IT. Et enfin, NanaTech Ecosystème, qui prend en compte les structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat féminin et à l’écosystème digital. Un réseau de mentorat est également mis à la disposition des bénéficiaires.

Par Jean Materne Zambo, source : lenouveaureporter.com

Burkina Faso : L’EMGA dément un Fake sur l’ état de santé du président Traoré et invite à suivre sa page certifiée

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[DIGITAL Business Africa] – Tout est allé vite au Burkina Faso, depuis le tir d’obus du 12 juin 2023. Selon rfi.fr, Il a occasionné des blessés et des dégâts matériels dans la cour de la télévision publique. Bâtiment dans lequel avait lieu le conseil de ministres. Par la suite, des « fausses informations », apprend-t-on de l’État-Major général des Armées, ont germé au sujet de l’ Etat de santé du président Ibrahim Traoré.

« Des individus mal intentionnés ont réalisé une réplique grotesque de la page Facebook de l’EMGA dans le but de manipuler l’opinion publique à travers la publication de fausses informations. Ces actes constituent un délit et leurs auteurs sont passibles de poursuites.
En rappel, la page Facebook de l’État-Major Général des Armées est certifiée et reconnaissable par le badge bleu attribué par Facebook. Nous invitons les populations à utiliser l’option de signalement de Facebook pour contribuer à la désactivation de ces pages malveillantes.
Nous exhortons nos abonnés et nos lecteurs à se référer toujours à la page officielle pour toute information », a invité l’EMGA.

D’après l’état-major de l’Armée burkinabè, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, se porte « comme un charme ». Il aurait même coordonné, ce jeudi 13 juin 2024, dans la salle des opérations de la présidence, une opération anti terroriste d’envergure. Dans la matinée, le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, présidait un séminaire gouvernemental sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel à l’ère du numérique.

Au cours de ce séminaire, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a décrypté la notion de cybersécurité au profit des membres du Gouvernement. La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) quant à elle, a abordé les enjeux de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication à l’ère du numérique.

A propos de l’ ANSSI et de la CIL

L’ANSSI est l’autorité nationale en matière de protection des systèmes d’Information. Elle a pour mission principale d’assurer la protection du cyberespace national. Il s’agit entre autres de la réduction de la vulnérabilité du cyberespace national, de la gestion des incidents de sécurité informatique, du renforcement de la culture de cyber sécurité.
La CIL est une autorité administrative indépendante. Ses missions sont entre autres, l’information des personnes de leurs droits et obligations en matière de traitement des données à caractère personnel, le contrôle de l’application des textes conformément aux dispositions de la loi portant création de la CIL, la protection des droits des personnes.

Par Jean Materne Zambo, source : DCRP/Primature

Togo : Un atelier pour clore le programme Seuil élaboré afin de booster le secteur des TIC et de l’agriculture

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[DIGITAL Business Africa] – Le programme Seuil est presque à sa phase finale. L’Organisme de Mise en œuvre du Millennium Challenge Account (OMCA-Togo) se prépare pour la clôture future des projets TIC et de réforme foncière (LRAP), actuellement en cours de déploiement. Un atelier de lancement du processus de clôture du programme du programme Seuil a été organisé par la Direction administrative et financière de l’OMCA-Togo, le lundi 11 juin 2024.

Objectif des travaux : présenter aux acteurs impliqués dans le programme Seuil, les grandes lignes des rôles et responsabilités dans l’élaboration du Plan de Clôture du Programme (PCP) et de sa mise en œuvre pendant et après la fin du programme. Cela, pour une transition harmonieuse, maximiser les impacts du programme et assurer la durabilité des résultats obtenus.

Y Ont répondu présents, les responsables des entités chargées de mettre en œuvre le programme Seuil du ministère de l’Économie numérique et de la transformation digitale, ainsi que ses agences et autorités partenaires du projet TIC telles que l’Agence Togo Digital, l’Agence Nationale de Cybersécurité, la Société des Infrastructures Numériques, et les Autorités de Régulation des Communications Électroniques et des Postes. En plus des représentants des ministères de l’Urbanisme et de la Réforme Foncière, de l’Administration Territoriale, de l’Économie et des Finances, de l’Agriculture et du Développement Rural.

Le programme Seuil a été signé en février 2019, et est entré en vigueur fin 2020. Il est doté d’une enveloppe de 35 millions de dollars, soit plus de 20,5 milliards de Fcfa. Ce programme a été élaboré pour mettre l’accent sur le secteur des TIC et accroitre la productivité agricole. Ce dernier aspect relève du projet LRAP, lancé en 2022. Le projet LRAP appuie le gouvernement togolais dans la poursuite de son processus de réformes foncières en vue d’améliorer le régime foncier en général et celui rural en particulier, avec un impact significatif sur le secteur agricole

Selon l’ OMCA Togo, le programme Seuil était marqué par un taux de réalisation de physique de 71 % pour le projet relatif aux TIC et de 100 % pour celui de Réformes Foncières pour l’Accroissement de la Productivité Agricole (LRAP) à fin septembre 2023, avec alors un taux d’exécution financière global de 21 %, qui a évolué depuis.

Par Jean Materne Zambo, sources : Togofirst.com, omcatogo.tg

Régulation de la 5G : L’ARPT Guinée s’inspire de l’expérience de l’ARPT Sénégal

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Régulation de la 5G:DG de l'ARTP et la déléguation de l'ARTP de Guinnée

[Digital Business Africa] – Le DG de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal, M. Dahirou thiam, a reçu une équipe de l’ARPT Guinée venue en benchmark du 05 au 07 JUIN 2024 pour une étude comparative sur la 5G.

La délégation guinéenne, dirigée par M. Mamady Doumbouya, Directeur des Radiocommunications, avait pour objectif de travailler sur une feuille de route pour le déploiement de la 5G en Guinée, en s’inspirant des bonnes pratiques et de l’expertise de l’ARTP Sénégal.

DG de l'ARTP et la déléguation de l'ARTP de Guinnée
DG de l’ARTP et la déléguation de l’ARTP de Guinnée

Les deux autorités ont également abordé des possibilités de coopération bilatérale et la signature prochaine d’un protocole d’accord pour partager les meilleures pratiques en matière de régulation et d’innovation numérique.

Cette rencontre de travail a été pour les deux institutions, une occasion de renforcer les liens entre les régulateurs et de favoriser le développement des télécommunications en Afrique.

Monsieur Mamady DOUMBOUYA a félicité Monsieur THIAM pour sa nomination et lui a souhaité plein succès dans l’accomplissement de ses missions.

Par Digital Business Africa. Source : ARTP Sénégal

Données : La politique de confidentialité de Facebook va changer dès le 26 juin 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Facebook entend  revoir sa politique de confidentialité à partir du 26 juin 2024. Meta commencerait ainsi à utiliser tout le contenu publié sur ces plateformes pour entraîner ses algorithmes d’intelligence artificielle (IA). Ces informations ont été publiées par le journaliste spécialisé dans TIC, Mohamed Ali Souissi sur sa page Facebook, cette mi – juin 2024.

« Nous nous apprêtons à étendre nos expériences de l’ IA sur Meta dans votre région. L’ IA de Meta est notre éventail de fonctionnalités et d’expériences d’ IA générative, comme les outils de création IA et Meta IA, ainsi que les modèles qui les alimentent ». 

« Pour pouvoir vous proposer ces expériences, nous nous appuierons désormais sur la base légale de nos intérêts légitimes afin d’utiliser vos informations pour développer et améliorer l’ IA de Meta. Cela signifie que vous avez le droit de vous opposer à la façon dont vos informations sont utilisées à ces fins ».

« Si votre opposition est prise en compte, elle sera appliquée à l’avenir. Nous ajoutons des mises à jour dans notre politique de confidentialité pour refléter ces changements… », a-t-il dit.

Meta ne dément pas ces allégations.  Puisque  l’entreprise nous préparait déjà  a cela, en annonçant  dans un communiqué, le 22 mai 2024, son intention d’utiliser les données des utilisateurs de Facebook et Instagram pour développer et améliorer ses produits d’intelligence artificielle.

« Les informations vous concernant que nous recueillons et traitons dépendent de la manière dont vous utilisez nos produits. Nous recueillons par exemple des informations différentes selon que vous vendez des meubles sur Marketplace ou publiez un reel sur Instagram. Lorsque vous utilisez nos Produits, nous recueillons certaines informations à votre sujet », avait fait savoir l’entreprise de Mark Zuckerberg.

Rappelons que les informations dont il parle sont des photos, des vidéos ou des stories, entre autres.

Par Jean Materne Zambo, source :  businessnews.com.tn

IA: ChatGPT un plus pour les entreprises, les 10 usages de la technologie par les pros du digital en 2024

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[DIGITAL Business Africa] – L’ intelligence artificielle traîne avec elle moult avantages, on ne le dira jamais assez. Tout le monde s’y met. Et ce ne sont pas les entreprises qui peuvent résister aux sirènes de cette nouvelle technologie. Le site spécialisé dumoderateur.com a publié, ce 10 juin 2024, les résultats d’une enquête réalisée en ligne par le média des pros du digital BDM. L’enquête porte sur l’usage de ChatGPT par de grandes entreprises en 2024. L’étude a été menée du 25 avril au 24 mai 2024. Et il en ressort que
Plus de 70 % des pros du digital déclarent utiliser ChatGPT.

Par ailleurs, plus de 73 % des pros du digital utilisent ChatGPT dans le cadre de leur travail. « Parmi ces répondants, 50 % indiquent l’utiliser tous les jours, et 40 % l’utilisent au moins 1 fois par semaine ! Des chiffres qui montrent à quel point ChatGPT est devenu un véritable assistant dans le quotidien des professionnels », précise les résultats de l’enquête.

 

Les domaines et les enseignements

 

Il faut souligner ici que l’enquête en question a été diligentée auprès de 1 045 professionnels du digital de tous horizons : marketing, communication, social media, gestion de projet, développement web, design, rédaction… L’ état des lieux dressé sur leurs usages de ChatGPT en 2024 par ces entreprises est le suivant : . Découvrez ci-dessous les enseignements clés !

« ChatGPT est largement adopté dans le cadre professionnel par rapport aux autres outils IA similaires. En effet, seulement 24,4 % des répondants déclarent utiliser Google Gemini, 22,5 % pour Microsoft Copilot, et 8,9 % pour Le Chat propulsé par l’acteur français Mistral AI. Parmi les réponses libres, il convient de noter que d’autres experts du digital ont cité plusieurs fois : Claude, l’outil développé par Anthropic, disponible en France depuis le 14 mai, et Perplexity, un moteur de recherche alimenté par l’IA », rapporte le rapport.

L’étude a aussi répertorié cinq métiers du digital qui utilisent le plus ChatGPT. Ainsi avons-nous les experts en acquisition SEO/SEA (88 %), les métiers du social media (83 %), les experts en communication (77 %), les rédacteurs (77 %) et les métiers autour de la gestion de projet (76 %). Au rang des professionnels du digital qui utilisent ChatGPT, près des deux tiers s’appuient sur la version gratuite : 65 % contre 35 % d’utilisateurs payants.

 

ChatGPT pour quel usage ?

 

L’ étude indique aussi que près de 70 % des experts du digital indiquent utiliser ChatGPT pour produire du contenu (générer du texte ou des images pour les exploiter par la suite dans leurs missions). Pendant que moins de 30 % indiquent utiliser ChatGPT pour générer des images. ChatGPT est également employé en tant que générateur d’idées pour 65,5 % des répondants, et comme un correcteur de texte pour 65 %. Autre usage significatif : plus de la moitié (54 %) se servent de l’outil pour synthétiser des informations afin de gagner du temps, selon l’enquête.

Le top 10 des usages de ChatGPT

Les les pros du digital  se servent de la technologie de OpenAI pour plusieurs motifs. Ils peuvent :

1- Produire du contenu (69,4 %)
2- Générer de nouvelles idées (65,5 %)
3- Corriger ou reformuler un texte (65 %)
4- Synthétiser des informations (54 %)
5- Demander une expertise sur un sujet (44,7 %)
6- Traduire des textes (29,8 %)
7- Générer des images (24,6 %)
8- Analyser des données (22,5 %)
9- Générer du code (22,5 %)
10- Classer des données (12,9 %)

Au demeurant, certaines entreprises se servent de l’outil d’OpenAI pour générer des opportunités de business (15,8 %) quand d’autres y voient une aide pour réduire leurs coûts d’entreprise (14,8 %).

Par Jean Materne Zambo,  source : dumoderateur.com