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Bénin : Au Gitex Africa, l’ ASIN remporte le prix « innovation » avec son chatbot GPT-BJ

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[DIGITAL Business Africa ] – L’assistant conversationnel GPT-BJ de l’ ASIN a conquis le jury du Gitex Africa, catégorie Innovation. Pour cette première édition des African CIO Awards, tenue en marge de l’édition 2024 du Salon, le Benin a distancé  la quarantaine de candidatures africaines, reçues par le Comité d’organisation du Gitex Africa.

Lire aussi : Naissance au Gitex Africa de la Fédération africaine des entreprises du numérique (FAEN)

Aristide Adjinacou, directeur du pôle Systèmes d’Information et Digitalisation de l’Agence des Systèmes d’Informations et du Numérique, a reçu au nom de l’agence, le prix African CIO Awards dans la catégorie « Innovation », ce 29 mai 2024.
Et le représentant de l’ ASIN peut s’honorer de recevoir un prix qui, selon lui, représente non seulement une reconnaissance du travail de l’ASIN mais aussi le fruit d’une collaboration scientifique.

« Plus qu’un outil, GPT BJ est notre moyen de soutenir au quotidien chaque citoyen, chaque entrepreneur, chaque investisseur. C’est notre moyen de favoriser un climat de confiance propice au développement économique et social du Bénin », a-t-il dit.
Sur les 12 solutions en lice, huit projets ont été sélectionnés et ont reçu des gratifications lors du dîner de gala organisé le jeudi 30 mai ayant réuni près de 300 invités.

 

A propos de GPT-BJ

 

Il s’agit d’ un assistant virtuel disponible en version Alpha.0.1. Il a la capacité de répondre à vos questions relatives au code général des impôts, au code du numérique, au code du travail et au code pénal du Bénin. Ce chatbot est capable de comprendre le contexte et le fil des conversations. Il a été entraîné pour ne pas répondre à toutes vos questions. Il peut reformuler les codes en langage simple. Précision : cet outil a été entraîné sur une partie des données disponibles. Les réponses fournies peuvent être incomplètes ou biaisées.

Par Jean Materne Zambo, source: gpt.service-public.bj, ASIN (Facebook)

Tchad : Michel Boukar décide d’accompagner de petits fabricants de drones

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[DIGITAL Business Africa] –  Au Tchad, l’innovation n’est pas l’apanage des jeunes. Même les plus petits s’y mettent  désormais. Des adolescents, la dizaine sonnée, sont venus à la rencontre du ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, le Dr Boukar Michel. Spécialisés dans la fabrication de drones, ces tchadiens ont présenté, ce 04 juin 2024, leur savoir-faire au ministre Michel Boukar . Produits du vivier Chad Success Academy, ils ont effectué une simulation de leur solution. Ce qui semble avoir conquis le ministre Michel Boucar. Bonne nouvelle, le ministre a décidé, séance tenante, de les accompagner.

« C’est un honneur pour moi de vous rencontrer, et de voir les talents qui vous animent… Nous avons beaucoup de défis à relever. Le chef de l’ Etat ( S.E Mahamat Idriss Deby Itno) a dit dans ses déclarations, il faut beaucoup être proche de la population. Être proche de la population c’est toutes les couches. Voilà les talents qu’on peut déjà commencer à encadrer… », a-t-il dit.

Ces solutions  seront utilisées dans le cadre des initiatives agricoles, a laissé entendre le ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Michel Boukar.

 

Le projet Torna, pour lutter contre la pauvreté

 

Toujours dans la journée du 04 juin 2024, le Centre Hysoum et Chad Photography ont signé, dans les locaux de l’ONG Technidev, une convention dénommée Tornac. Le projet deTournée Nationale d’Acquisition de Compétences Numériques consiste à former les jeunes tchadiens dans plusieurs domaines, notamment le numérique, l’informatique bureautique, la santé de reproduction et bien d’autres métiers numériques. Sa mise en œuvre  offrira des possibilités, de nouveaux emplois, augmentera la productivité et les revenus. Pour mener à bien ce projet, Centre Hysoum, Chad Photography et ONG Technidev, vont former plus de 200 jeunes dans la ville de N’Djamena, en raison de 20 par arrondissement en photographie et pilotage de Drones.

Par Jean Materne Zambo

Transformation numérique : Le Maroc et le Benin un accord de partenariat

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[DIGITAL Business Africa] – le Gitex Africa est témoin de l’union entre l’ ASIN Benin et l’ ADD Maroc. L’ Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN)et l’Agence de Développement du Digital (ADD) du Maroc ont signé, ce 31 mai 2024, un accord de partenariat dans le domaine numérique. Ce partenariat entre les deux institutions permettra le partage d’expériences et de bonnes pratiques, l’échange d’informations dans le domaine de la transformation digitale. Mieux, Il vise le développement de plusieurs projets d’intérêt commun.

Dont l’interopérabilité entre les systèmes d’informations des acteurs publics, le renforcement les capacités des ressources humaines grâce à la formation ainsi que le lancement des actions de promotion et de sensibilisation autour de l’usage approprié des outils numériques. Ce rapprochement est la preuve que le Benin et le Maroc sont engagés à mutualiser les efforts pour le développement inclusif du numérique en Afrique.

Le Maroc, qui a abrité le Gitex Africa 2024, terreau de l’innovation Numérique pour le deuxième fois après l’ édition de 2023.
Dans le même temps, le Benin a lancé la compétition HackerLab 2024. La Hackerlab est une compétition en matière de détection de talents en cybersécurité au Bénin. C’est une opportunité pour le Bénin de renforcer ses capacités en matière de sécurité informatique et de contrer les menaces grandissantes qui pèsent sur le cyberespace national.

Cette initiative contribue aussi à positionner le pays parmi les meilleurs en matière de cybersécurité en Afrique. La phase de qualification de cette septième  editon est ouverte depuis le premier juin 2024. La date butoir de dépôt  des candidatures  est fixée au 30 juin 2024. Inscrivez-vous dès maintenant sur https://qualif.hackerlab.bj/

Par Jean Materne Zambo

Internet : Tout site web incompatible au mobile exclu des résultats de recherche de Google dès le 5 juillet 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Google travaille à la refonte de son système de référencement. L’ entreprise américaine de services technologiques, fondée en 1998, veut entrer dans une nouvelle ère. John Mueller, Search Advocate Google – Suisse, a annoncé que l’entreprise a en projet de ne plus indexer tous les sites web qui ne seront pas adaptés au mobile à partir du cinq juillet 2024.

« Après le cinq juillet 2024, nous explorerons et indexerons ces sites avec Googlebot smartphones uniquement. Si le contenu de votre site n’est pas du tout accessible avec un appareil mobile, il ne sera plus indexable », a fait savoir John Mueller.

Pour explorer et indexer les sites web, Google se sert d’un robot pour smartphones au nom de Googlebot. Au fil  des années, l’entreprise a pu constater que le nombre de sites non accessibles sur mobile n’à cessé de diminuer. Ce robot permet concrètement à Google de simplifier ses systèmes et permettre aux sites de déboguer (éliminer les anomalies de fonctionnement d’un programme) plus facilement les problèmes liés au type d’appareils, Googlebot, confie John Mueller.

« La plus grande partie du Web est déjà explorée de cette manière, et il n’y a aucun changement dans l’exploration de ces sites. Vous pouvez toujours trouver Googlebot Desktop dans les journaux et rapports de votre serveur. Par exemple, parmi quelques autres fonctionnalités de recherche, Googlebot Desktop est parfois utilisé lors de l’exploration de listes de produits et de Google for jobs », a-t-il conclu.

Cette annonce tombe seulement quelques jours après la fuite de 2500 documents sur le référencement de Google. L’entreprise met en garde contre les hypothèses inexactes sur la recherche basées sur des informations hors contexte, obsolètes ou incomplètes.

Par Jean Materne Zambo

 

Tchad : L’ Adetic satisfaite de l’évolution des travaux du datacenter

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[DIGITAL Business Africa] – L’ état d’avancement des travaux de construction du datacenter au Tchad satisfont l’Adetic. Une équipe de l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication, conduite par son DG, Adoum Djimet Saboun, s’est rendue sur le site du datacenter en chantier, ce Vendredi 31 mai 2024. Il était question pour l’ équipe de l’ Adetic de s’enquérir de l’évolution des travaux.

Les experts membres du Projet de Modernisation des Infrastructures et des Communications Électroniques (PMCIE) et l’équipe du Groupe Huawei ont donné d’amples explications sur les équipements technologiques installés. Ces équipements technologiques des nouvelles générations, apprend-t-on, serviront au stockage des données afin de permettre au pays de disposer une infrastructure informatique innovante et performante.

Selon les experts du PMCIE, le bâtiment du datacenter est construit sur une surface de 500 m2. Il est de type R+3+Terrasse et tous les étages sont desservis par un ascenseur. Le bâtiment dispose évidemment d’un hall principal, d’ une salle pour la vidéo surveillance, d’ un espace de bureau commun, des blocs de huit toilettes (quatre, côté homme et quatre, côté femme), d’une salle d’énergie, comportant des batteries et des onduleurs d’une capacité d’autonomie de trois heures. Au premier niveau du bâtiment, nous, il y’aurait une salle des serveurs, deux salles pour des bureaux conçus en mode open space, une salle pour le NOC, une salle de vidéo conférence, des toilettes, une salle de café.

Au deuxième niveau, des bureaux, une salle de formation, une salle de réunion et des bureaux. Et au troisième niveau, des bureaux de travail.

Par Jean Materne Zambo

Marketing digital: 2500 pages de documents internes sur le référencement de Google fuitent

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Workspace. Workplace and office table

[DIGITAL Business Africa] – Une faille inédite chez Google. Le spécialiste en référencement, Rand Fishkin, a fait savoir que des documents sur le référencement de Google ont fuité. C’est ce que l’on a pu lire sur un billet de blog, le 27 mai 2024. On parle de 2500 pages de documents internes de Google reçus d’une source anonyme. Les documents en question seraient « très techniques » et renseigneraient sur certains critères utilisés par le moteur de recherche, dirigé par Sundar Pichai. Ils contiennent, selon le site lesnumeriques.com,  des données collectées par Google pour alimenter l’algorithme de son moteur de recherche et de nombreux critères pour le référencement des sites web. En claire, les documents  indiquent clairement comment et pourquoi certains sites sont proposés devant d’autres lors d’une recherche.

Selon le site ici.radio-canada.ca, « le référencement est la manière dont Google classe les contenus dans ses résultats de recherche. Maîtriser le référencement – dont le secret est une véritable boîte noire pour Google – est une mine d’or pour les sites web qui, une fois placés au sommet du classement, obtiennent beaucoup plus de clics, et donc, d’argent ». En anglais, on parle de Search Engine Optimization. Ainsi, cette fuite serait une aubaine pour les entreprises et personnes en quête d’influence sur Internet. Toutefois, Google précise:

« Nous mettons en garde contre les hypothèses inexactes sur la recherche basées sur des informations hors contexte, obsolètes ou incomplètes. […] Nous avons transmis de nombreuses informations sur le fonctionnement de la recherche et les types de facteurs que nos systèmes prennent en compte, tout en nous efforçant de protéger l’intégrité de nos résultats contre les manipulations », avertit Google .

Ces 2500 documents se basent sur les données que l’entreprise récolte sur les pages web et les internautes. Même comme aucune indication nette sur la manière dont les quelque 14 000 attributs révélés par la fuite sont pondérés ou s’ils ont déjà été utilisés.

Par Jean Materne Zambo, sources : ici.radio-canada.ca, lesnumeriques.com

Naissance au Gitex Africa de la Fédération africaine des entreprises du numérique (FAEN)

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Naissance au Gitex Africa de la Fédération africaine des entreprises du numérique (FAEN)

[DIGITAL Business Africa] – Au cours du Salon Gitex Africa qui se tient à Marrakech au Maroc du 29 au 31 mai 2024 et à l’initiative de l’APEBI (Fédération des technologies d’information de télécommunication et de l’offshoring) soutenue par le Royaume du Maroc, il a été mis sur pied la Fédération africaine des entreprises du numérique (FAEN).Naissance au Gitex Africa de la Fédération africaine des entreprises du numérique (FAEN)

Composé pour l’instant de huit pays membres (dont le Cameroun, le Maroc, le Congo, le Nigeria, le Gabon, la Guinée Conakry, le Rwanda et Djibouti) ce réseau devrait mutualiser les efforts et défendre les intérêts de ses membres.

Les explications du Dr Ing. Pierre-François Kamanou, président du REPTIC.

https://www.facebook.com/LeMatinjournal/videos/-en-direct-du-gitex-africa-2024-signature-dune-convention-entre-lapebi-et-8-pays/1166899881425150/

Avec la signature de ce protocole d’accord de la FAEN, les membres fondateurs ont pris cinq principales résolutions :

1. Favoriser l’accès universel aux technologies numériques :

Assurer que chaque pays africain dispose d’une infrastructure numérique de base, y compris l’accès à Internet à haut débit, pour permettre à tous les citoyens de participer pleinement à l’économie numérique.

2. Soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation locale :

Créer des incubateurs et des accélérateurs pour soutenir les startups et les PME numériques, en mettant l’accent sur les solutions adaptées aux contextes locaux et régionales, et encourager l’utilisation de technologies ouvertes et accessibles.

3. Développer les compétences et la formation :

Mettre en place des programmes éducatifs et de formation professionnelle pour développer les compétences numériques à tous les niveaux de la société, en particulier chez les jeunes, les femmes et les populations rurales.

4. Promouvoir l’inclusion financière numérique :

Travailler avec les institutions financières pour développer des services bancaires et des paiements numériques qui soient accessibles à tous, en particulier aux populations non bancarisées, afin de réduire la fracture économique.Naissance au Gitex Africa de la Fédération africaine des entreprises du numérique (FAEN)

5. Encourager la gouvernance et la législation adaptées 

Collaborer avec les gouvernements pour élaborer des politiques et des lois qui soutiennent le développement de l’économie numérique, tout en protégeant les droits des utilisateurs et en favorisant la confiance dans les services numériques.

6. Harmoniser les réglementations numériques et faciliter les communications téléphoniques régionales, le commerce électronique transfrontalier et les échanges de services numériques à travers les frontières africaines.

Cela comprend la mise en place des régulations communes pour l’identification numérique des personnes (morales & physiques), la protection des données, la cybersécurité, et les transactions électroniques, afin de créer un environnement de confiance pour les consommateurs et les entreprises et de stimuler le commerce intra-africain.

7. Création de plate-forme d’e-commerce en relation avec la ZLECAf

Ces missions visent à créer un environnement propice où l’économie numérique peut prospérer de manière équitable et inclusive, en s’assurant que les bénéfices de la transformation numérique sont en accord avec le plan 2063 de l’union africaine.

À l’issue de leurs travaux, une équipe a été constituée pour la finalisation des actes de constitution de la FAEN, dont le siège social sera basé au Maroc. Une fois publié, les autres organisations professionnelles des pays d’Afrique pourront adresser une demande d’adhésion.

Naissance au Gitex Africa de la Fédération africaine des entreprises du numérique (FAEN)Liste des 8 organisations professionnelles des TIC, membres fondateurs de la FAEN :

  1. APEBI du Maroc, représenté par Redouane EL HALOUI, Président
  2. ATCON du Nigeria, représenté par Tony IZUAGBE, Président
  3. GOTIC de Côte d’Ivoire, représenté par Mohamed SOUNKERE, Mandataire du président Laurent GNON
  4. REPTIC du Cameroun, représenté par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, Président
  5. ICT Chamber du Rwanda, représenté par Emery RUBAGENGA
  6. PROTIC de Guinée-Conakry, représenté par Boubacar 55 BARRY, President
  7. Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture et des Métiers du Congo-Brazza, représenté par Paul OBAMBI, Président
  8. Chambre de Commerce et d’Industrie de Djibouti, représenté par Mahamoud Iddiris Khaireh, Président

Par Digital Business Africa

Cameroun : Le « Blue Tech Challenge » de Camtel lancé [Postulez jusqu’au 23 juin 2024]

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Cameroun : Le « Blue Tech Challenge » de Camtel lancé [Postulez jusqu’au 23 juin 2024]

[DIGITAL Business Africa] – Annoncé par la Dg de Camtel, Judith Yah Sunday, le 27 février 2024 à l’occasion de la Journée Camtel de la jeunesse, le « Blue Tech Challenge » a été officiellement lancé le 21 mai 2024. Un appel national à manifestation d’intérêt a été publié dans ce sens sur le site web de Camtel.

Cette initiative de Camtel vise à déceler des talents de la technologie et à assurer leur éclosion. Il s’agira donc d’identifier, de mettre en compétition et de promouvoir l’excellence numérique à travers les initiatives des universités, des grandes écoles et des start-ups du secteur de l’économie numérique camerounaise. « Le pouvoir des jeunes est la conviction que ces derniers ont la capacité d’apporter des changements significatifs dans la société et que les décisions les concernant ne peuvent être prises en leur absence », déclarait la DG de Camtel, Judith Yah Sunday.

Pour Camtel, ce challenge s’inscrit dans la dynamique de matérialisation des prescriptions du Chef de l’État afin de contribuer aux nombreuses initiatives portées par le gouvernement de la République du Cameroun dans le cadre du développement de l’économie numérique. Le concours est également lancé dans le cadre de la célébration des 25 ans de CAMTEL.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/06/AMI-Blue-Tech-Challenge-VF.pdf

 

OBJECTIFS

Le concours dénommé « BLUE TECH CHALLENGE », impulsé par madame le directeur général de CAMTEL, est une compétition qui vise à :

  • Mettre en lumière le savoir-faire de la jeunesse camerounaise dans l’écosystème des TIC ;
  • Catalyser les solutions innovantes et durables qui seront retenues pour renforcer la résilience de la transformation numérique dans tous les secteurs ;
  • Soutenir toutes les initiatives à forte valeur ajoutée et porteuses de changement ;
  • Stimuler l’auto-emploi pour atténuer les effets du chômage des jeunes au Cameroun.

II s’agira de promouvoir l’innovation durable et le génie des jeunes Camerounais.

Le concours promet une convergence de sujets technologiques variés, visant à propulser l’économie numérique du Cameroun, favoriser l’atteinte des objectifs de la SND 30 et définir le socle de la construction d’une industrie du numérique au Cameroun.

Ce challenge offre une opportunité précieuse aux entrepreneurs camerounais de faire avancer leurs solutions innovantes et de contribuer à un avenir plus durable du Cameroun.

 PARTICIPATION

Les candidats éligibles au concours « BLUE TECH CHALLENGE » devront opérer dans l’écosystème des technologies de l’information et de la communication. Les projets des candidats doivent proposer des solutions innovantes s’appuyant sur les technologies de l’information et de la communication et répondre :

  • soit aux besoins des populations camerounaises ;
  • soit aux besoins de la SND 30
  • soit aux besoins de l’entreprise CAMTEL ;
  • Soit aux besoins de l’administration publique et des collectivités territoriales décentralisées.

Les candidats cibles du concours BLUE TECH CHALLENGE sont :

  • Les start-ups TECH ayant à leur tête des Camerounais, implantés dans les 10 régions du Cameroun, justifiant d’au plus 5 ans d’existence et n’ayant reçu aucune distinction nationale sur les deux dernières années ;
  • Les étudiants et chercheurs dans le domaine de l’économie numérique ou de l’innovation technologique accrédités par les universités et les grandes écoles reconnues par le ministère de l’Enseignement supérieur ;

•     Les élèves des établissements secondaires techniques ;

  • Les doctorants ou pré doctorants des laboratoires de recherche n’ayant reçu aucune distinction nationale sur les deux dernières années et disposant de prototypes ou de projets.

Les candidatures devront satisfaire les exigences suivantes :

Pour les START-UP

  • Être une jeune entreprise du domaine technologique, qui se concentre sur le développement et la commercialisation de nouvelles technologies. Cela peut inclure de nouveaux logiciels, des matériels ou même un nouveau modèle commercial.
  • Le promoteur de la startup ou du projet doit être de nationalité camerounaise et résider au Cameroun, avoir moins de 35 ans.
  • Être une start-up technologique installée au Cameroun, justifiant d’une existence d’au plus 5 ans.
  • Ne pas avoir reçu de distinction dans les 2 dernières années lors d’un challenge.

Pour les universités et grandes écoles ou collèges et lycées technologiques

  • Être élève, étudiant, chercheur ou doctorant dans un établissement secondaire technologique, une université ou grande école camerounaise ;
  • Projet parrainé par l’institution. Les candidatures indépendantes et donc non parrainées par l’institution sont également acceptées.
  • Être âgé d’au plus 40 ans pour les doctorants et prédoctorants des centres de recherche et d’au moins 15 ans pour les élèves et étudiants.

 LES CATEGORIES DU CHALLENGE

Quatre (4) catégories de prix sont prévues, à savoir :

  1. Prix de la meilleure start-up Tech : le prix BLUE STAR sera décerné aux trois (03) meilleurs projets des premières startups sélectionnées parmi les 10 présélectionnées toutes les catégories ;
  2. Prix du meilleur projet porté par une université ou une grande école : LE PRIX BLUE ACADEMIC INNOVATION sera décerné aux trois (03) meilleurs projets parmi les 10 présélectionnés en lice dans la catégorie ;
  3. Prix de la meilleure start-up tech adressant les problèmes des femmes et/ou portée par une femme : LE PRIX BLUE TECH WOMEN sera décerné à la première startup parmi les 5 présélectionnées dans la catégorie ;
  4. Prix Innovation technologique en faveur des personnes handicapées et/ou porté par une personne handicapée : Le prix HANDI BLUE sera décerné à la première startup parmi les 5 présélectionnées dans la catégorie.

La participation à ce concours des personnes présentant des handicaps physiques est vivement souhaitée ainsi que celle de la gent féminine.

LA COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Pour participer au concours BLUE TECH CHALLENGE, les candidats doivent fournir un dossier de candidature comprenant :

Un résumé du projet technologique, décrivant le problème et la solution au problème à travers le projet, que ce soit au sein de la population camerounaise, en lien avec la SND 30, un enjeu de l’administration publique, d’une collectivité locale ou un défi spécifique à CAMTEL ou en lien avec l’environnement et les changements climatiques ;

  • Un fichier au format vidéo présentant le prototype du candidat pour celui qui en
  • Une étude de marché comprenant la segmentation, l’analyse SWOT, les concurrents et les partenaires potentiels (financiers, stratégiques), l’identification d’une opportunité de marché ;
  • La description du produit ou service que vous
  • Des informations sur l’équipe
  • Des prévisions financières sur trois ans (plan d’affaires).
  • Éventuellement, une évaluation de l’impact du problème identifié, en référence à la SND30, par l’administration publique, les collectivités locales ou la population.

Dans le cadre du concours BLUE TECH CHALLENGE, CAMTEL s’engage à respecter pleinement les droits de propriété intellectuelle des candidats sur leurs projets et à protéger les créations nouvelles.

LES MODALITES DE RECEVABILITÉ DES CANDIDATURES ET DELAIS

Les candidatures doivent être déposées prioritairement en ligne sur le site web du projet accessible à l’adresse https://bluetechchallenge.camtel.cm/. Pour postuler en ligne, il est essentiel de procéder à la création d’un compte utilisateur. Vous devrez y renseigner les informations du candidat telles que le nom et prénom, l’adresse postale, l’adresse électronique personnelle, celle de la startup, ainsi que le numéro de téléphone (prioritairement les numéros CAMTEL).

Les candidatures peuvent aussi être déposées sous format papier et/ou dans une clé. Dans ce cas, le dossier de candidature sera présenté dans une enveloppe unique portant impérativement la seule et unique mention suivante : « Appel à manifestation d’intérêt pour le concours dénommé BLUE TECH CHALLENGE ».

Les dossiers physiques peuvent être déposés prioritairement à l’immeuble siège de CAMTEL à Yaoundé, Direction des Approvisionnements et du Patrimoine, porte 905.

Les candidats résidants dans les régions peuvent aussi déposer leur dossier de candidature dans les directions/représentations de CAMTEL dans les chefs-lieux de leur région respective.

La date limite de recevabilité des candidatures est fixée le 23 juin 2024 à 15h 30, délai de rigueur. 

LES CRITERES D’ÉVALUATION

 Pour tous les prix, les critères d’évaluation sont les suivants :

 

No CRITERES DE PRESELECTION Note.
 

1

Avancement significatif du projet : Le projet doit démontrer une conception bien aboutie, disposer d’un prototype opérationnel, et

Offrir des produits ou services numériques déjà sur le marché ou prêts pour la commercialisation.

 

/20

 

2

Distinctivité marquée du concept, des produits ou services : le projet doit se distinguer nettement par son originalité et son

Unicité par rapport à ce qui existe déjà sur le marché.

 

/20

 

3

Adequation avec les besoins du marché : le concept, les produits ou services doivent répondre à des besoins ou problèmes spécifiques, avec des preuves tangibles de l’intérêt et de

L’acceptation du marché.

 

/20

 

4

Capacité d’expansion internationale : le concept, les produits ou services doivent avoir la capacité de s’étendre au-delà des

leurs frontières nationales et de s’adapter aux marchés étrangers.

 

/20

 

5

Impact significatif sur l’emploi : le concept, les produits ou services doivent avoir un fort potentiel pour générer des emplois et contribuer positivement à l’économie.  

/20

TOTAL 100

 

Sur la base de ces critères, le jury procèdera aux présélections ci-après :

 

  1. Prix de la meilleure start-up Tech : les 10 meilleurs projets seront présélectionnés ;
  2. Prix du meilleur projet porté par une université ou une grande école : Les 10 meilleurs projets seront présélectionnés ;
  3. Prix de la meilleure start-up tech adressant les problèmes des femmes et/ou portée par une femme : les 5 meilleurs projets seront présélectionnés ;
  4. Prix Innovation technologique en faveur des personnes handicapées et/ou portées par une personne handicapée : les 5 meilleurs projets seront présélectionnés ;

Critères d’évaluation au niveau du Grand Jury (pitch final)

No CRITERES Note.
1 Présentation générale du dossier /15
2 Pitch talk et pitch desk /20
3 Démonstration. /20
4 Caractère innovant ou original du projet /20
5 La viabilité économique /15
6 Le Timinq de déploiement /10
TOTAL 100

 

Ces critères sont conçus pour évaluer non seulement l’innovation et la technologie, mais aussi l’impact social et économique des projets. Ils sont alignés avec les objectifs de développement durable et l’ambition de promouvoir l’excellence numérique au Cameroun.

La publication des résultats.

Les candidatures présélectionnées défendront leur projet devant le jury en prélude à la cérémonie de remise de prix. La liste des présélectionnées sera communiquée par affichage et par voie de presse et publiée sur le site du challenge.

Le jury publiera aussi la liste des vainqueurs du challenge qui recevront leur prix pendant une cérémonie solennelle organisée à Yaoundé au mois d’août 2024.

Digital Business Africa, Source : Camtel

 

RD Congo : Augustin Kibassa Maliba reste en poste au ministère des PTNTIC

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[DIGITAL Business Africa] – Il ne fait plus l’ombre d’ un doute que le ministre Augustin Kibassa Maliba est un gardien du temple Tshisekedi. Pour la quatrième fois, il est reconduit au ministère des Postes Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et du Numérique du gouvernement Judith Suminwa Tuluka. Annonce faite ce mercredi 29 mai à la Radio télévision nationale congolaise (RTNC). De quoi  remercier le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« Avant tout, je remercie Dieu qui a permis que nous puissions être là où nous sommes aujourd’hui. Je remercie sincèrement le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui pour la 4è fois, nous a fait confiance. Je suis dans le devoir de remercier aussi toute l’équipe qui m’a accompagné pendant tous ces temps. Je voudrais donc vous demander à ce qu’ensemble nous puissions rendre au Chef de l’État cette confiance. Soyez assurés que je vais vous pousser dans le dos », a-t-il déclaré. Et d’ajouter :

« Le pays a besoin des gens qui veulent travailler pour le faire avancer et nous avons l’obligation des résultats pour ce faire. Ici, nous aurons besoin d’evoluer avec ceux qui auront besoin de travailler. Je serai donc plus dûr qu’avant. Je ne vais pas changer, je serai le même mais je vais exiger les résultats. Cette fois-ci, je veux que nous partions de bon pied », interpelle-t-il.

« Je promets, a-t-il conclu, à l’ensemble du peuple congolais que mon abnégation est sans faille. Nous allons travailler sérieusement pour l’intérêt général de nos populations. Maintenant, c’est les PTNTIC et le Numérique. Le travail sera certes accru mais nous serons à la hauteur du défi qui nous attend et des attentes de la population ».

 

Le patron incontesté des PTNTIC 

 

Augustin Kibassa Maliba est nommé ministre des PT-NTIC dans le gouvernement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba depuis le 26 août 2019, soit plus de quatre ans passés à ce poste. Il est promoteur, administrateur du Complexe Scolaire « Les Compagnons à Kinshasa/Limete ». Il fut consultant à Vilor international (Entreprise de droit Canadien spécialisée dans l’exploitation de l’or et propriétaire, administrateur directeur de la société Luminaire du Congo (Exploitation minière : Concentrés de Cuivre-Cobalt au Katanga) par le président de la République Démocratique du Congo. Cela, après l’obtention de son baccalauréat en administration des Affaires, option Finances à l’université du Québec à Montréal au Canada en décembre 2018.

Homme politique établi et rassurant, Augustin Kibassa est choisi par le candidat à l’élection présidentielle, Félix Tshisekedi, comme Coordonnateur de sa Campagne électorale dans le Grand Katanga. Puisqu’à à cette époque, il était député national de 2003 à 2006 à l’Assemblée nationale pour le compte de la Composante Opposition Politique, le nouveau patron des PT-NTIC. Il fut aussi membre de la Commission Reconstruction et Développement de la RDC durant cette la période 2003 à 2006.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun :  Des opérateurs édifiés sur la l’outil KinDNS au 4e Forum national sur le DNS de l’ Antic

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[DIGITAL Business Africa] – Le quatrième Forum national sur le DNS a rempli son devoir de renforcer les capacités des participants. L’ Antic, à travers cet événement, a réuni les fournisseurs d’accès internet (FAI) et les experts des TIC, entre autres, du 27 au 31 mai 2024. Ils ont pris part aux travaux en ateliers,  durant cinq jours. Lesquels travaux étaient animés par Yazid Akanho, représentant en charge de l’ Encadrement technique en Afrique et au Moyen Orient chez l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), sous le regard attentif du directeur de la Normalisation et de la Coopération de l’Antic, Albert Kamga.

Dans la journée de jeudi 30 mai 2024, les participants ont appris, pour la plupart, un outil important d’ auto-évaluation : KinDNS, qui est en quelque sorte une boussole pour les entreprises éprises de performances, si on s’essaie à résumer Yazid Akanho.

« Le but de KinDNS c’est d’offrir un référentiel dans lequel tout opérateur qui fournit des services DNS peut venir et s’évaluer. Donc c’est une plateforme d’auto-évaluation. Quand par exemple vous devez conduire une voiture, on s’assure que vous avez passé le permis de conduite. Et pourquoi vous passez le permis de conduite ? C’est parce que vous devez être sur la route, faut pas aller cogner les gens, etc. Donc ici, c’est « je fournis des services DNS pour des clients qui me payent même », d’accord ? Il faut que je m’assure que la façon dont je tourne ce service DNS, à suivre la stabilité, la résilience, la sécurité », a-t-il expliqué.

Après avoir écouté Yazid Akanho sur la portée du programme KinDNS soutenu  par l’ Icann, l’on peut évidemment se poser des questions. Notamment, comment procéder exactement ? Est-ce que les actions menées visent vraiment à atteindre les objectifs fixés? A ces interrogations, Yazid Akanho répond :

« Avec la plateforme KinDNS, vous pouvez en fait dire ok. Les bonnes pratiques me recommandent de faire X, Y, Z. Moi, je fais X, Y, je ne fais pas Z. Maintenant, je peux discuter avec mon équipe technique et dire, équipe technique. On nous a dit, dans les bonnes pratiques internationales, on doit faire X, Y, Z. Mais nous, on ne fait pas Z. Qu’est-ce que cela nous coûte de faire Z ? Et donc vous discutez avec votre équipe et vous voyez comment vous pouvez faire le Z, vous le faites. Et vous pouvez revenir un peu plus tard et encore refaire l’évaluation. Et la KinDNS va vous dire, oh, à 100%, vous respectez les bonnes pratiques techniques. Et si vous voulez, vous pouvez postuler à rejoindre maintenant en tant que participants, d’accord, qui défend et qui promeut les bonnes pratiques techniques, d’accord, de fonctionnement d’une plateforme de DNS », a-t-il expliqué.

Le but de cet exercice est donc que chaque administrateur puisse s’évaluer et découvrir à quel niveau il se trouve aujourd’hui. Cela, en comparant ce qu’il fait par rapport aux bonnes pratiques internationales. Wilfred Zeumoe est administrateur système chez DTR Consulting. Grâce à cette formation, il a acquis un plus.

« Les outils ici présentés nous permettent de faire un outil sur nos enregistrements DNS, sur notre système de DNS pour voir la criticité de notre système et de corriger. Ça nous montre les failles à tel niveau, il faut corriger x ou y et nous, à partir de cette faille, on sait ce qu’il y a à faire pour corriger afin d’avoir une meilleure disponibilité du service des requêtes DNS. Avant cette session, je n’avais pas encore entendu parlé de l’outil KinDNS. Mais ce n’est pas le seul outil. Il y a plusieurs qui détaillent encore plus nos systèmes. On utilisait du NSLookup (un programme informatique de recherche d’information dans le Domain Name System). Et par exemple, il nous a apporté une nouvelle commande qui est « Dig », ( Domain iInformation Groper), qui nous permet de faire des requêtes DNS plus détaillées et nous montre vraiment toute l’arborescence de notre système DNS » , a-t-il confié.

La quatrième édition du Forum DNS a eu pour thème : « Les ressources humaines plus compétentes pour un accès de qualité à l’Internet au Cameroun ». Le forum s’est donné l’objectif de trouver des solutions aux problèmes d’accessibilité à des noms de domaine en « .cm » à partir de certains opérateurs.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : La 4e édition du Forum national sur le DNS de l’Antic, pour un internet sécurisé et de qualité

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication a honoré son rendez-vous annuel. L’ Antic a organisé, du 27 au 31 mai 2024, à Douala, la quatrième édition du Forum  national sur le Domain Name System (DNS) sur le thème : « Les ressources humaines plus compétentes pour un accès de qualité à l’Internet au Cameroun ». Le forum, qui a réuni les fournisseurs d’accès internet (FAI) et experts des TIC, devrait leur permettre de trouver des solutions aux problèmes d’accessibilité à des noms de domaine en «.cm » à partir de certains opérateurs. Le .cm est le domaine national de premier niveau réservé au Cameroun. Pour acquérir son .cm, le demandeur adresse :

1.  une demande à Monsieur le Directeur Général de l’ANTIC (Agence  Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication)
2. Remplir le formulaire

3. Envoyer ce dossier par Fax au numéro +237 22 20 39 29 ou par courrier électronique à l’adresse [email protected]

Pour toutes autres informations, appelez le secrétariat au numéro +237 22 20 22 11

 

gov.cm pour l’administration publique

 

Selon Patrick Onana, administrateur du domaine «gov.cm», en service aux services du Premier ministère, est  le domaine qui gère l’administration publique, les administrations publiques. Chaque site web d’une administration publique se termine par «.gov.cm ». Plus concrètement, il s’agit d’ un service à la primature, notamment le service du Premier ministre.

Comme lors de l’édition 2022, tenue à Douala, le représentant de l’ Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), Yazid Akanho, a fait le déplacement pour venir édifier les participants sur les question relatives aux DNS. En charge de l’ encadrement technique en Afrique et au Moyen Orient, il a rappelé que le séminaire a un plusieurs enjeux.

« Ce séminaire vise, non seulement le renforcement des capacités du personnel en charge des infrastructures critiques, mais aussi plus l’optimisation de la qualité des services. Cela veut dire que lorsque vous faites ce genre de séminaire, au sortir de là, vous êtes sûr d’avoir une stratégie sécurisée. Vous avez une qualité de service optimale…L’impact direct de ce forum sera l’amélioration de la connexion internet en Cameroun et la sécurité de la connexion internet. Le directeur général de l’ Antic a constaté de nombreux problèmes dans l’accessibilité d’un certain site sur .cm et d’autres sites sur le réseau Cameroun. Donc, l’output direct de ce séminaire est la résolution de nombreux problèmes de connexion internet en Cameroun », a-t-il dit.

L’Icann est l’agence mondiale qui est responsable des agresses IP, c’est-à-dire d’internet. A ce titre, elle apporte les meilleures pratiques aux administrations. C’est-à-dire comment vulgariser les normes, les standards nécessaires lorsqu’on déploie un réseau.

Après la cérémonie d’ouverture officielle de ce 30 mai 2024, les travaux en ateliers se sont poursuivis. Les participants ont par exemple été édifiés sur les fonctionnalités de la plateforme KinDNS, qui est le partage de connaissances et normes d’instanciation ( processus qui consiste à lire ou à spécifier des informations, telles que le type de stockage ou les valeurs d’un champ de données).

Par Jean Materne Zambo

Safia Faraj nommée directrice Afrique d’Atos

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Safia Faraj
Atos Fa
[Digital Business Africa] – L’entreprise Atos a annoncé la nomination ce 29 mai 2024 de Safia Faraj, Country manager d’Atos au Maroc, au poste de Directrice d’Atos en Afrique. Pour l’entreprise spécialisée en transformation digitale, il s’agit là d’une étape importante dans la construction de l’héritage de sa précédente gouvernance sur le continent.

Avec des compétences dans le secteur de l’économie numérique et une connaissance des enjeux de la transformation digitale en Afrique, Safia sera la première femme à occuper le poste de Directrice d’Atos en Afrique. Elle a été directrice des opérations en Afrique pendant quatre ans puis dirigeante d’Atos au Maroc pendant plus de dix ans.

Safia poursuivra la trajectoire de croissance à deux chiffres du groupe sur le continent et conduira la vision ambitieuse d’Atos pour l’Afrique, axée sur le développement de services cloud et de solutions basées sur l’intelligence artificielle, tout en accélérant la transformation numérique du secteur public, des services financiers et des opérateurs de télécommunications. Safia succédera à Alpha Barry, qui deviendra conseiller spécial auprès de la direction générale d’Atos en Afrique et sur les marchés en croissance.

Safia Faraj
Safia Faraj

Commentant sa nomination, Safia Faraj, directrice d’Atos en Afrique, a déclaré : « Je suis très honorée de prendre la direction générale d’Atos en Afrique et de poursuivre notre mission cruciale de transformation numérique sur ce continent dynamique. Je connais bien notre entreprise et ses valeurs, et je m’engage à exploiter notre expertise collective pour mener des innovations révolutionnaires en matière d’infrastructure de cloud hybride, de services numériques et de plateformes de données. Je vise à accélérer la transformation numérique du secteur public et privé dans toute l’Afrique. En outre, je suis ravie de poursuivre mon rôle en tant que Directrice d’Atos au Maroc, renforçant ainsi notre présence et notre impact dans la région. »

La nomination de Safia Faraj a été annoncée à l’occasion de Gitex Africa, l’un des principaux événements technologiques du continent, qui réunit des décideurs, des innovateurs et des experts du secteur pour discuter des tendances et des défis de l’industrie numérique.

À propos d’Atos

Atos est une entreprise internationale de la transformation digitale avec environ 94 000 collaborateurs et un chiffre d’affaires annuel d’environ 11 milliards d’euros. L’entreprise revendique la première place sur le marché européen du cloud, de la cybersécurité et des supercalculateurs. Le Groupe fournit des solutions intégrées pour tous les secteurs, dans 69 pays. Spécialisé également dans les services et produits de décarbonation, Atos s’engage à fournir des solutions numériques sécurisées et décarbonées à ses clients. Atos est une SE (Société Européenne) cotée sur Euronext Paris.

Par Digital Business Africa, Source: Atos

Orange Digital Center et Coursera s’associent pour offrir des formations certifiantes gratuites sur les nouveaux métiers du numérique

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  1. [aiex-dispay-iframe height_px= »1600px »]Orange Digital Center lance un programme gratuit de formations certifiantes de haut niveau en partenariat avec Coursera, la référence mondiale de l’apprentissage en ligne. Ce partenariat vise à offrir aux jeunes en Afrique et au Moyen-Orient l’opportunité d’acquérir gratuitement et à leur propre rythme des compétences essentielles dans les métiers du numérique.

 

Le réseau Orange Digital Center (ODC), levier de l’inclusion numérique pour les jeunes et les entrepreneurs présents en Afrique et au Moyen-Orient avec 16 centres lance cette initiative afin d’offrir aux jeunes de la région des compétences clés dans des domaines essentiels tels que l’Intelligence Artificielle, la Cybersécurité, le Marketing Digital et l’Entrepreneuriat. Ces programmes sont conçus pour répondre aux besoins du marché du travail en constante évolution, offrant aux jeunes talents les connaissances et les compétences nécessaires pour intégrer le marché de l’emploi, faire évoluer leur carrière professionnelle ou les encourager à entreprendre dans le numérique.

 

Les Orange Digital Centers sont des structures physiques, conçus pour être des hubs d’innovation et d’apprentissage, gratuits et ouverts à tous, fournissant un environnement dynamique où les jeunes peuvent développer leurs compétences, explorer de nouvelles technologies et stimuler leur créativité.

 

Dotés des équipements technologiques les plus récents, ils accompagnent les jeunes sur toute la chaine de valeur de l’innovation technologique et de l’entrepreneuriat. C’est un écosystème d’innovation fournissant des programmes gratuits d’apprentissage au sein des espaces qui le composent : une Ecole du Code, un FabLab Solidaire, un accélérateur de start-up ‘Orange Fab’, et Orange Ventures Middle East and Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange qui investit dans les startups les plus prometteuses.

 

Asma Ennaifer, Directrice Executive RSE, Orange Digital Centers et Communication, Orange Afrique et Moyen-Orient, commente : « Chez Orange, nous croyons fermement que l’inclusion numérique est la clé pour créer un avenir plus juste et prospère pour tous. En partenariat avec Coursera et à travers les Orange Digital Centers, nous ouvrons les portes de l’apprentissage certifiant à tous nos bénéficiaires, en offrant ainsi des opportunités d’éducation et de développement professionnel à ceux qui en ont le plus bes[aiex-dispay-iframe height_px= »1600px »]oin. »

Source: Orange

Marc-André LOKO : « La souveraineté digitale passe par l’accélération des projets permettant de développer des compétences numériques »

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Marc-André Loko
Marc-André Loko

Marc-André Loko: « Dans sa stratégie numérique, le Bénin est dans une logique de diversification des partenaires best in class »

Marc-André LOKO est le Directeur général de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) du Bénin suite à la fusion des quatre (4) agences d’exécution du secteur du numérique incluant l’Agence pour le Développement du Numérique (ADN) dont il était le Directeur général depuis 2021. Il pilote l’implémentation des projets phares numériques du Programme d’Action du Gouvernement béninois.

Marc-André Loko
Marc-André Loko

Cette interview est disponible en anglais.

Quelle est la stratégie de développement du numérique au Bénin ? Comment cette stratégie compte-t-elle résorber l’écart digital qui prévaut dans certaines parties du pays et comment cette stratégie s’insère-t-elle plus largement au niveau régional africain ?

Le volet numérique du Plan d’Action Gouvernemental (PAG) 2016 a été bâti en collaboration avec Deloitte Monitor. Le nouveau plan 2021-2026 s’inscrit dans la continuité et devient la nouvelle référence. La nouvelle stratégie doit s’animer sur une nouvelle approche plus endogène et axée sur l’adoption des services numériques. Certains pans du plan sont allés plus vite que d’autres. C’est le cas des infrastructures et plateformes numériques de paiement et des projets liés à l’inclusion financière (dont le mobile money). Le développement des compétences numériques et l’entreprenariat deviennent des priorités pour atteindre notre vision et la mettre au service de tous. L’insertion dans le cadre régional constitue un grand défi. Nous n’avons pas les mêmes frameworks. Le Bénin dispose d’un code numérique par exemple qui traite tous les leviers nécessaires pour mettre le numérique au service des autres secteurs. Au Bénin, le code numérique a été réalisé avec la collaboration du cabinet Jones Day et intègre le cadre légal et règlementaire tant des communications électroniques, que la cybersécurité ou la protection des données à caractère personnel. Le domaine de la cybersécurité est celui où il y a le plus de collaboration au niveau régional et la synergie est très forte. Au niveau des infrastructures numériques, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) fait collaborer les états sur les interconnexions d’infrastructures de fibres optiques. De même, dans le domaine de l’enseignement et de la recherche, le réseau ouest africain d’éducation et de recherche (WACREN) favorise les synergies entre pays sur les thématiques de la recherche dans l’enseignement supérieur. Cela permet de mettre en réseau les enseignants-chercheurs notamment au niveau du volet enseignement. Avoir une infrastructure commune sur différents thèmes permet d’interconnecter les différents réseaux d’éducation et de recherche de ces pays en Afrique de l’Ouest et centrale. Enfin, l’organisation Smart Africa finance le projet sur l’identité numérique, dont le Bénin a le lead, vise, entre autres, à mettre en place un cadre d’interopérabilité des données d’identité en toute confiance et une solution technique pour permettre aux citoyens d’un pays de s’abonner aux services mobiles d’un autre pays avec leur identité nationale notamment le Sénégal, le Togo et bientôt le Ghana.

Quel rôle pour les partenaires extérieurs dans l’élaboration et la mise en œuvre de cette stratégie digitale ? Quels sont les principaux partenaires ? Quel est le rôle de la Chine qui semble particulièrement active tant au niveau de la fourniture des équipements que du développement des infrastructures numériques ?​​​​​​

Nous travaillons avec deux catégories de partenariats. Ceux qui nous accompagnent dans nos orientations stratégiques avec des partenariats pour développer le savoir-faire comme l’Estonie ou le Rwanda avec lesquels le Bénin développe une approche dans la durée. Ils apportent des solutions (dont l’ e-government) que nous mettons en place avec des compagnies de technologies comme Cybernetica et eGA. L’autre catégorie concerne des partenariats à orientation business qui se mettent en place à travers des projets spécifiques inscrits dans notre cahier des charges. A ce niveau, les entreprises chinoises sont des partenaires privilégiés car ils apportent des financements (Huawei ou CITCC via China Development Bank et China EximBank par exemple) et offrent des reports de paiement de la dette intéressants. Nous avons également des partenariats avec des entreprises agréées par Microsoft et Oracle. Les études de faisabilité des projets d’infrastructure ont été souvent commandées auprès d’entreprises françaises comme Sofrecom, Tactis ou Horus. Cela nous permet de bénéficier des compétences et du savoir-faire français. Dans sa stratégie numérique, le Bénin est dans une logique de diversification des partenaires best in class avec notamment des acteurs Tunisiens comme Digitalis ou MGI BFC pour les études économiques sur des thématiques les parcours d’adoptions aux services numériques et les modèles économiques comme la PKI. Cette collaboration sud-sud s’est confirmée en 2021 par la mise en place du contrat de gestion déléguée de la Société béninoise d’infrastructures numériques avec Sonatel l’opérateur global sénégalais filiale du groupe Orange.

Comment se négocient ces contrats ? Quid du transfert de technologies et compétences dans ces contrats ?

De manière générale, la Chine est un partenaire flexible dans les négociations à condition d’avoir une équipe de négociation bien étoffée et structurée. Outre le défi mondial de la guerre des standards technologiques, on sent qu’ils veulent faire du business ce qui les amène à être moins rigides. Les entreprises chinoises ont aussi des filiales locales établies en Afrique avec qui on peut dialoguer directement. Huawei par exemple met beaucoup en avant l’aspect transfert des compétences. Ce n’est pas le cas de certaines entreprises occidentales qui sont plus rigides, viennent avec des frameworks préétablis dans lesquels on doit essayer de s’insérer. Dès que le projet atteint une certaine taille, le Bénin utilise des cabinets de contrôle occidentaux comme AMOA en amont au niveau de la définition du projet, pendant son exécution et après le projet pour l’évaluation.

Par ailleurs, l’alliance Smart Africa apporte une expertise technique, des retours d’expérience, une expertise pour des projets pilote et accompagne les pays africains pour mutualiser les ressources. L’alliance apparait plus réactive que l’Union Africaine qui est plus administrative. Le Bénin partage par exemple son expertise en matière d’identité numérique, le Kenya sur les infrastructures large bandes… Smart Africa est financée par beaucoup d’acteurs privés. Chaque pays porte un projet. Ils peuvent également aider à financer un cabinet de contrôle mais sur des projets régionaux.

Pour la conclusion des contrats, le Bénin dispose d’un code des marchés publics qui prend en compte un aspect communautaire avec exigence de la présence de consultants nationaux pour les marchés publics de prestations intellectuels. Il s’agit aussi de favoriser des groupements entre partenaires internationaux et nationaux pour réduire les dépendances. Mais cette pratique est encore à la marge et pas assez volontariste notamment pour les contrats PPP. Au niveau de l’exécution des projets, il y a une forte présence des entreprises locales afin de favoriser l’écosystème local. Les questions de la conduite du changement, de la formation et du transfert de compétences sont dorénavant systématiquement inclus dans les cahiers des charges et abordés dans les négociations au même titre que les questions financières.

Il y a beaucoup de rivalités entre puissances dans le domaine du numérique surtout entre les Etats-Unis et la Chine. Les pays africains réclament davantage de souveraineté digitale. Quelle est votre analyse ?

La posture business que j’observe au niveau du Bénin me semble pragmatique : l’ennemi de mon ami n’est pas forcément mon ennemi du moins dans le cadre des conclusions de contrats. Ces rivalités obéissent avant tout à une logique protectionniste. Des entreprises comme Huawei sont plus grandes que la réunion de leaders européens comme Ericsson et Nokia. L’enjeu pour nous est d’accélérer notre transformation en l’occurrence celle du digital.

Nous sommes conscients qu’il y a une bataille mondiale autour des questions de souveraineté digitale. Les pays africains ont identifié les risques cyber-sécuritaires auxquels ils sont exposés et la guerre en Ukraine a conforté cette réalité géopolitique. La concertation autour d’une stratégie/politique nationale de cybersécurité notamment sur les infrastructures critiques est constante grâce au cadre règlementaire en place. Tous les infrastructures et systèmes d’information avec des risques systémiques bénéficieront bientôt d’un dispositif d’audit et d’inspection. Il y a également plus de collaboration entre les structures étatiques origine de cyberattaques notamment comme la Chine.

Les financements publics dont a bénéficié le Bénin concernent surtout l’énergie et le routier mais des opportunités pourraient s’ouvrir dans le contexte géopolitique actuel. Les financements USAID se focalisent essentiellement, en ce qui concerne le secteur du numérique, sur les études de faisabilité dans le cadre des usages numériques au profit des secteurs de la santé ou des affaires sociales par exemple.

Nous avons observé dans d’autres pays de la sous-région ou sur une thématique comme la mise en œuvre de projets de vidéosurveillance, des rivalités peuvent impacter le choix des partenaires technologiques. Outre les dimensions liées aux conditions de financement, aux technlogies implémentées dans les équipements, la dimension de la souveraineté numérique commence à prendre de la place. Je rappelle que le Bénin a réalisé son premier Datacenter tier 3. Ce projet a permis de former des béninois au niveau national, qui ont gagné en technicité et contribué à faire progresser notre maturité numérique. L’orientation avec ce datacenter national est de pouvoir stocker les données sensibles localement pour une meilleure maitrise de l’usage de nos données.

Mais le gap est encore énorme en ce qui concerne la souveraineté digitale. Cette souveraineté passe par l’accélération des projets permettant de développer des compétences numériques et faciliter l’émergence d’acteurs technologiques béninois dans le digital. Mais cette souveraineté au sens strict est un défi pour tous les pays : nos données sont partout, les données trafiquent via différents opérateurs et carriers internationaux. Nous allons investir dans notre point d’échanges internet local afin de confiner autant que possible le trafic au niveau local et améliorer la qualité des services vers les utilisateurs. Les efforts actuels contribuent à remonter le curseur sur cette préoccupation de la souveraineté numérique. En attendant, il faut choisir et collaborer avec les acteurs qui évoluent dans un cadre législatif plus proche du nôtre. Cela contribuera à réduire nos sources de vulnérabilités.

Quelle est la position du Bénin sur les questions liées à la gouvernance de l’internet, les droits digitaux et la protection des données dans les instances internationales ?

Le Bénin va bientôt ratifier les Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données personnelles, et de Budapest sur la cybercriminalité. Le Bénin est conscient de ces enjeux et participe au sein des instances multilatérales comme l’IUT, l’ICANN. Nous ne disposons pas encore de stratégie de lobbying pour peser plus dans les orientations. Les équipes de négociation sont peu étoffées. Il y a cependant une conscience en interne qu’il faut bâtir une stratégie, nouer des alliances. Le Ministère du numérique et du digital assure la coordination de ces questions multilatérales.

 

Cet entretien fait partie de la série d’entretiens intitulée « Negotiating Africa’s digital partnerships » (Négocier les partenariats numériques de l’Afrique), menée par le Dr Folashade Soule auprès de hauts responsables politiques, de ministres et d’acteurs privés et civiques africains afin de mettre en lumière la manière dont les acteurs africains construisent, négocient et gèrent des partenariats stratégiques dans le secteur numérique, dans un contexte de rivalité géopolitique. Cette série fait partie du projet de recherche sur les politiques de négociation des partenariats numériques de l’Afrique, hébergé par le programme de gouvernance économique mondiale (Université d’Oxford) et soutenu par le Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI).

Source: Geg.ox.ac.uk 

U.S.-Africa Business Summit : après une rencontre entre SpaceX et le président Mokgweetsi Masisi, le Botswana autorise Starlink 

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SpaceX arrête la commercialisation de Starlink au Sénégal

[DIGITAL Business Africa] – Lors du récent forum d’affaires États-Unis – Afrique (U.S.-Africa Business Summit) tenu à Dallas, au Texas, du 06 au 09 mai 2024, le président Mokgweetsi Masisi a accordé une audience à l’équipe de SpaceX.

« Après la réunion, déclare le Président Masisi, j’ai immédiatement décidé d’accepter l’autorisation de Starlink dans le pays. » Le président a donc demandé aux responsables de la Botswana Communications Regulatory Authority (BOCRA) qui avaient rejeté en octobre 2023 la demande initiale de Starlink pour dossier incomplet d’accélérer le traitement du dossier Starlink dans un délai de deux semaines. C’est chose faite.

Starlink peut désormais commencer à offrir ses services au Botswana avec son offre Internet indispensable aux régions mal desservies.

Cette décision intervient moins d’une semaine après que le gouvernement zimbabwéen ait approuvé Starlink. Ceci toujours après un plaidoyer auprès du président zimbabwéen. Preuve que SpaceX n’hésite pas à faire du lobbying au haut niveau pour atteindre ses objectifs.

L’Afrique du Sud, pays d’Elon Musk, va-t-elle plier ? Probablement pas. Car les lois strictes de l’Afrique du Sud exigent que toutes les entreprises étrangères souhaitant opérer dans le pays cèdent 30 % de leurs capitaux propres à des personnes historiquement défavorisées en Afrique du Sud. Peu probable que l’équipe de SpaceX qui aurait réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 1,4 milliard de dollars grâce à Starlink en 2023, accepte cette condition.

Par Digital Business Africa

Bassirou Diomaye Faye lance la plateforme en ligne Jubbanti pour recueillir les avis des Sénégalais pour la réforme de la justice

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[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal, sous l’impulsion de son nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a lancé ce 23 mai 2024 à Dakar, la plateforme citoyenne en ligne « Jubbanti ». Entendez, « redresser » en wolof. Accessible à l’adresse URL www.Jubbanti.sec.gouv.sn, cette plateforme a été mise en ligne en perspective des assises dénommées Journée du dialogue national sur le fonctionnement et l’administration de la justice, tenue le 28 mai 2024.

Et lors de ces assises, le président Diomaye Faye a à nouveau précisé les objectifs de cette plateforme qu’il considère comme « vox populi pour recueillir les contributions citoyennes : sa gis-gis ci doxaliinu yoon ».

Le Président de la République explique que les thématiques qui y seront débattues et dont les recommandations sont attendues incluent notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, la justice et le numérique, le temps du procès pénal, le régime de la sanction pénale, le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus.

« La finalité de cet exercice est de nous aider à baliser la voie pour une réforme pragmatique de notre système judiciaire, afin qu’il inspire davantage confiance au justiciable et préserve sa dignité », affirme Diomaye Faye.

Pour y parvenir, le Président suggère que l’ensemble des Sénégalais travaillent à :

  • Mettre en place un système plus transparent de gestion de la carrière des magistrats ;
  • Définir un régime de privation de liberté mieux encadré ;
  • Aménager un dispositif législatif et institutionnel de nature à favoriser la célérité dans le traitement des procédures judiciaires et humaniser l’univers carcéral ;
  • Instituer des plateformes dématérialisées et fonctionnelles ;
  • Et améliorer le fonctionnement du système par l’allocation de moyens budgétaires suffisants et la poursuite du programme de construction et de réhabilitation des infrastructures.

Pour un gouvernement du peuple, par et pour le peuple

Le président sénégalais rappelle que pour bâtir un État de droit, la réforme et la modernisation du système judiciaire ne doivent pas seulement se limiter au volet pénal, qui polarise plus l’attention collective, mais aussi aux affaires civiles, dont la matière commerciale constitue une composante majeure : le droit du travail et le contentieux administratif. Pour lui, ce sont aussi des domaines dont la prise en charge conditionne le fonctionnement de la justice.

« Gardons-nous de vouloir instaurer une République des juges qui remettrait en cause le principe cardinal de la démocratie : le gouvernement du peuple, par et pour le peuple, en vertu duquel les élus restent les dépositaires légitimes du pouvoir étatique », a prévenu le président lors de cette journée du dialogue national.

Pour Ousseynou Ly, ministre-conseiller, porte-parole de la présidence de la République et responsable de la Cellule digitale, la plateforme en ligne « Jubbanti » devrait permettre à tous les citoyens sénégalais de partager leurs expériences, leurs opinions et leurs suggestions sur le fonctionnement et l’administration de la justice.

Car, pour lui, dans le système judiciaire, on ne peut pas occulter l’acteur clé qui est le justiciable. « Il fallait avoir un outil et cet outil a été développé par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique qui intègre des questions et donne la possibilité au citoyen de faire des contributions ou de faire un document et de l’intégrer sur la plateforme », expliquait Ousseynou Ly le 23 mai lors du lancement de la plateforme.

Par Digital Business Africa

International : Le Cameroun accueille le 3e Congrès africain sur le Numérique ferroviaire, organisé par Camrail

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[DIGITAL Business Africa] – Le secteur ferroviaire africain est sur les rails de la digitalisation. Le troisième congrès africain sur le Numérique ferroviaire s’est ouvert à Yaoundé, ce 28 mai 2024. La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence des membres du gouvernement camerounais, dont le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, les représentants de l’Union internationale des Chemins de fer (UIC), entre autres.

Placé sous le thème, « Le digital : un défi pour booster la chaîne de valeur du ferroviaire », le troisième Congrès africain sur le Numérique ferroviaire réunit les représentants de l’industrie, les experts ferroviaires, les économistes, les universités et les écosystèmes numériques. Cela, dans le but de la planifier l’avenir du numérique ferroviaire pour le continent africain.

En trois jours de travaux, les participants à cette grand’ messe du rail travailleront à identifier les grands projets à lancer ; soutenir la coordination des activités alignées sur les aspirations de l’Agenda 2063 de la Commission de l’Union Africaine (CUA) en ce qui concerne le secteur ferroviaire ; encourager la conception et le développement d’une véritable stratégie ferroviaire numérique africaine ; définir le niveau de maturité du digital ferroviaire en Afrique.

Ce niveau de maturité du digital ferroviaire en Afrique demande encore à être optimisé, s’il faut croire Christian Chavanel, directeur du Département Système ferroviaire de l’UIC, ce

« Il est absolument important de développer les applications digitales dans le monde ferroviaire. C’est la raison pour laquelle l’Union internationale des Chemins de fer, qui est présente sur cinq continents, a décidé de développer son aide à l’ensemble de ses membres en Afrique, qui s’investissent particulièrement dans le numérique. Concrètement, il y a déjà des applications ferroviaires inédites qui ont été mises en œuvre. Dans nos deux congrès à Tunis (Tunisie) et au Cap ( Afrique du Sud), on a pu mettre en évidence toutes les bonnes pratiques des compagnies ferroviaires africaines de la valeur africaine. Dans ce troisième congrès, on va continuer de montrer les bonnes pratiques. Et en plus de cela, on va montrer tout ce que l’ Union internationale des Chemins de fer peut apporter au secteur ferroviaire africain », a-t-il dit.

Ce qu’il faut sans doute apporter au secteur ferroviaire africain, ce sont les financements. Et ce n’est pas Christian Chavanel qui dira le contraire.

« Très clairement. C’est pas nouveau. Le développement du ferroviaire nécessite beaucoup de financements, que ce soit dans le numérique ou dans le reste de développement ferroviaire. Et donc, la difficulté, aujourd’hui, est de trouver les financements pour les compagnies ferroviaires pour les Etats. Mais le digital, rendant beaucoup plus efficace, beaucoup plus productif le ferroviaire, permet d’attirer les jeunes générations, également. Parce qu’on a besoin de talents dans le ferroviaire. Ce sont autant d’atouts pour convaincre les investisseurs », a-t-il confié.

Avant de débarquer à Yaoundé, les responsables de l’ UIC et de plusieurs compagnies ferroviaires d’Afrique étaient a Douala. Ils y ont visité les installations de Camrail, le lundi 27 mai 2024. Notamment, les Ateliers centraux de Bassa et la gare de Bessengue. Ensuite, les invités ont embarqué pour Yaoundé dans un train spécial, selon Camrail. Le troisième congrès africain sur le Numérique ferroviaire doit se refermer le 30 mai 2024.

Par Jean Materne Zambo

Starlink/Afrique : Céder la distribution des kits, les abonnements aux partenaires locaux 

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[DIGITAL Business Africa] – Starlink continue de faire face au défi de la conformité réglementaire. Au Cameroun, par exemple, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a martelé que « l’importation au Cameroun d’un matériel de transmission de télécommunication est subordonnée à l’homologation de l’ART ». La ministre a aussi brandi les risques de sécurité des données personnelles. Ces deux arguments font que le jours de Starlink  au Cameroun sont toujours comptés. Bien que la technologie révolutionnaire d’ Elon Musk résolve  l’équation de la couverture internet des zones reculées. Et corrélativement, on assiste à une fracture numérique qui s’amenuise. Le cas du Zimbabwe parle aux pays « rétifs » à la technologie par satellite en basse orbite. Rétifs pour la raison que ces pays invitent l’entreprise américaine à se conformer à la réglementation en vigueur, au grand dam d’une demande de connectivité de plus en plus croissante.

 

La volte-face positive 

 

Vous vous souvenez qu’ au Zimbabwe, Starlink n’était la bienvenue jusqu’à ce 25 mai 2024. Ce jour où tout a basculé. Le président zimbabwéen, S.E Emmerson Mnangagwa, a approuvé l’octroi d’une licence à Starlink, contre toute attente. Cette décision du président Mnangagwa, vue comme un rétropédalage, est assortie d’une condition : faire de l’entreprise IMC Communications (Pvt) Ltd, le partenaire exclusif de Starlink au pays.
IMC Communications, nouvellement enregistrée, partage ses bureaux avec Intratrek Zimbabwe, spécialisée dans les achats d’ingénierie et la construction dans le secteur des énergies renouvelables.

L’entreprise offre également des services dans les domaines de l’énergie solaire, de l’énergie hydroélectrique, ainsi que du transport et de la distribution d’électricité. Intratrek Zimbabwe propose des solutions de comptage pour compléter ses principaux services énergétiques. Ces deux sociétés appartiennent à l’homme d’affaire Zimbabwéen Wicknell Chivayo. En imposant IMC Communications (Pvt) Ltd, le Zimbabwe garde la main sur les activités de Starlink dans son territoire. Même comme l’on ne sait  pas si hormis la distribution des Kits Starlink, IMC Communications (Pvt) Ltd a aussi la charge de vendre les abonnements mensuels.

L’entreprise américaine Starlink avait bien la possibilité de cheminer avec le groupe de télécommunications panafricain Paratus, comme le prévoit un accord signé en 2022. Faisant de l’entreprise, la principale distributrice des services à haut débit de Starlink sur le continent africain. Starlink est également partenaire d’Africa Mobile Networks, le spécialiste britannique des tours télécoms en zone rurale. Tous les moyens sont bons pour que les consommateurs puissent s’assurer des Kits en toute légalité. Dans les pays où Starlink est prohibée, les consommateurs sont créé des circuits d’approvisionnement. Un marché noir est même né, et ne profite malheureusement pas à nos économies.

 

Pour l’intérêt de la demande

 

Pour l’intérêt des consommateurs, le Ghana a préféré mettre la charrue avant les bœufs. En décembre 2023, l’ Autorité nationale des Communications du Ghana (NCA) mettait en garde contre la fourniture et l’utilisation illégales des services de Starlink. Mais le 25 avril 2024, la NCA a approuvé la demande de SpaceX Starlink GH LTD, la filiale locale de la société américaine, à fournir des services Internet à haut débit par satellite dans le pays. Et ce, sans que la licence d’exploitation ne fût délivrée au préalable. Les procédures administratives en vue de la délivrance de la licence d’exploitation étant toujours en cours. Conséquence, le Ghana a vu son taux de pénétration d’internet en grimper. 70% en janvier 2024, contre 68 % le même mois en 2023. Le pays a également près de 24.06 millions d’internautes, contre 23 millions en 2023. (Chiffres NCA).

Ce taux élevé de la pénétration de l’internet n’est pas à mettre uniquement à l’actif de Starlink, il faut le reconnaître. Certaines initiatives ont été prises par le gouvernement et les opérateurs pour réduire la fracture numérique d’autres sont en cours de réalisation. Notamment, MTN Ghana dans le cadre  sa stratégie « Ambition 2025 ». L’opérateur  de télécommunicationsexplore des partenariats avec des sociétés de satellites en orbite basse (LEO). Ceci, pour renforcer son réseau terrestre. La liste n’est pas exhaustive.

Côté gouvernement ghanéen, un partenariat public-privé a été annoncé ce lundi 27 mai 2024 avec Ascend Digital, K-Net, Radisys, Nokia, Tech Mahindra, AT Ghana et Telecel Ghana pour lancer Next-Gen InfraCo (NGIC). La société d’infrastructure partagée neutre a pour mandat de fournir la 5G aux opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès à Internet ghanéens dans les six prochains mois.

Par Jean Materne Zambo

Emmerson Mnangagwa, président du Zimbabwe : « J’ai approuvé l’octroi d’une licence à Starlink »

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[DIGITAL Business Africa] – Starlink a désormais pignon sur rue au Zimbabwe. Son président S.E Emmerson Mnangagwa a approuvé l’octroi d’une licence à Starlink par POTRAZ pour la fourniture de services Internet avancés et de services de traitement numérique. Et c’est l’entreprise IMC Communications (Pvt) Ltd qui devient de fait le seul et exclusif partenaire local du pays. L’annonce a été faite samedi 25 mai 2024. Le Zimbabwe  entre ainsi dans le cercle des pays africains à accueillir la technologie révolutionnaire de SpaceX, après le Nigeria, le Mozambique, le Kenya, le Rwanda, la Zambie, l’Eswatini, le Bénin et Madagascar. Cette approbation du président Mnangagwa vise à promouvoir les services Internet et numériques avancés.

« L’entrée de Starlink dans l’espace des télécommunications numériques au Zimbabwe devrait se traduire par le déploiement d’une infrastructure internet LEO à haut débit et à faible coût dans tout le pays et en particulier dans toutes les zones rurales. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par mon gouvernement de ne laisser personne ni aucun endroit de côté. La confiance exprimée par Starlink dans l’infrastructure de télécommunications du Zimbabwe va dans le sens du mantra de la deuxième République, « Le Zimbabwe est ouvert aux affaires ». J’encourage les conglomérats étrangers à investir davantage au Zimbabwe, car nous sommes une destination de choix pour les investissements », a dit le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa.

L’ approbation de Starlink intervient deux semaines après que Neville Mutsvangwa, fils d’une femme politique zimbabwéenne, Monica Mutsvangwa, ministre des Affaires féminines et du Développement communautaire, a été arrêté pour possession illégale d’un terminal Starlink et violation de la loi sur les postes et télécommunications.

Autre fait marquant, la décision du président zimbabwéen est prise juste au lendemain de la 74e session ordinaire du Conseil d’administration de l’Organisation africaine des Communications par Satellite (Rascom), tenue à Yaoundé du 22 au 24 mai 2024. L’objectif  de cette concertation était de permettre aux 44 États-membres de la Rascom de bénéficier de la communication par satellite.

Par Jean Materne Zambo

Maintenu à son poste de ministre, Boukar Michel sera également chargé de piloter digitalisation de l’administration tchadienne

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Maintenu à son poste de ministre, Boukar Michel sera également chargé de piloter digitalisation de l’administration tchadienne
CHAD: Boukar Michel, the energy expert who will lead the Ministry of the Digital Economy – Digital Business Africa

[DIGITAL Business Africa] – Rappelé dans le gouvernement du Dr Succès Masra nommé Premier ministre le 1er janvier 2024, Boukar Michel figure à nouveau dans le gouvernement formé ce lundi 27 mai 2024 par le nouveau Premier ministre de la Ve République, Allamaye Hallina, nommé quatre jours plus tôt par le président élu Mahamat Idriss Déby Itno (MIDI).

Si dans le précédent gouvernement il était ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique, cette fois-ci il occupe le poste de ministre des Communications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’administration.

L’ingénieur et expert en politiques et stratégies énergétiques sera donc désormais aussi chargé de piloter digitalisation de l’administration tchadienne. Tout en impulsant les politiques visant à favoriser l’accès aux services de communications électroniques au TCHAD. Lire aussi

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Fin connaisseur du Cameroun

Les médias tchadiens le présente comme un passionné d’études qui a enchainé une série des formations à l’Académie canadienne de Management et de technologie, à l’Unité Internationale de Genève, Institut de formation aux opérations de Paix (ONU).

« De même, il a pris des inscriptions dans plusieurs universités notamment l’Université de Ouagadougou, l’Université de Maroua, l’Université Henry Dunant de Genève, l’Université de Douala et l’École nationale supérieure polytechnique de Maroua, d’où il obtint huit masters dans diverses spécialités : génie énergétique, pétrole, énergies renouvelables, droit, science économique, management financier, management stratégique et les mathématiques », rappelle par exemple le Visionnaire Tchad qui précise également que le nouveau ministre est actuellement, doctorant et en phase de  rédaction de deux thèses : l’une en énergie/environnement à l’Université de Douala et l’autre en énergie renouvelable à l’École nationale supérieure polytechnique de Maroua.

Né le 9 décembre 1970, Boukar Michel a obtenu son baccalauréat série C en 1990. Il entre à l’université du Tchad, à la Faculté des Sciences exactes et appliquées de Farcha, département de Mathématiques Physique Chimie, d’où il sorti nanti d’une licence en 1993.

Le Visionnaire fait remarque qu’il commence par enseigner les mathématiques et la physique –Chimie bénévolement  au lycée d’Eré et de Koyom de septembre 1997 à 2000. Puis, est chargé de cours au Lycée technique industrielle de 2000 à 2003 et à l’Institut supérieur de technologie. Il sera également enseignant vacataire à l’Université de Mongo, Université de N’Djamena, et l’Université de Moundou. En 2006, il déposa sa valise chez Exxon comme ingénieur chargé de contrôle de qualité.

L’entrée dans le gouvernement

« En 2007, l’aventure gouvernementale commença sous le gouvernement de Dr. Kassiré Koumakoye, où il fut nommé conseiller aux mines, à l’énergie et au pétrole. La compétence aidant, il fut nommé secrétaire général du ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie en  2011-2012. Le même poste qu’il occupa de décembre 2015 à juin 2017. Il fait son premier pas dans le gouvernement comme ministre du pétrole et de l’énergie de mai 2018 à juin 2019. »

Depuis 2019, il est ambassadeur de la déclaration universelle des droits de l’homme. En 2021, il a été nommé conseiller technique au pétrole et aux mines à la Présidence.

Dans le domaine associatif, le nouveau ministre est un membre actif de l’ONG Internationale Awid Canada, du Bureau d’études technique et d’ingénierie et aussi de l’Association pour la coopération internationale au développement.

BOUKAR est auteur de trois ouvrages. Son troisième livre publié en octobre 2023 aux éditions l’Harmattan a pour titre : «Gestion de déchets dans les villes d’Afrique». Ce livre préfacé par l’homme politique camerounais Maurice Kamto décrit  les réalités des villes africaines et propose des solutions pour une meilleure gestion de déchets dans les villes africaines.

Par Digital Business Africa