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Cyberattaque : Microsoft à nouveau paralysé, des millions d’utilisateurs impactés

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microsoft à nouveau paralysé
microsoft à nouveau paralysé

[Digital Business Africa] – Dans un nouvel épisode marquant de l’insécurité numérique, Microsoft a été la cible d’une cyberattaque d’une ampleur inédite ce mardi 30 juillet. Cette offensive a entraîné une panne mondiale paralysant l’accès à ses services phares, dont Microsoft 365, Azure et le célèbre jeu vidéo Minecraft.

Selon les premières investigations du géant technologique, l’attaque a consisté en un déluge de requêtes simultanées visant à saturer ses serveurs. Cette méthode, connue sous le nom d’attaque par déni de service distribué (DDoS), a rapidement rendu les systèmes de Microsoft inaccessibles, plongeant des millions d’utilisateurs dans l’incapacité de travailler ou de se divertir.

Une vulnérabilité amplifiée

Si l’attaque DDoS initiale a constitué le déclencheur de cette crise, Microsoft a reconnu une défaillance dans ses systèmes de défense. En effet, une erreur dans la configuration de ces derniers a eu pour effet d’amplifier considérablement l’impact de l’attaque, au lieu de l’atténuer.

Les conséquences de cette cyberattaque se sont rapidement fait ressentir à travers le monde. Des entreprises de toutes tailles, des particuliers, mais aussi des institutions publiques et des organismes critiques ont été touchés. Les difficultés de connexion à Outlook, Minecraft et aux différents services de Microsoft 365 ont provoqué un chaos numérique sans précédent.

Un correctif déployé, mais les questions persistent

Après plus de dix heures de perturbations, Microsoft a finalement réussi à maîtriser la situation grâce au déploiement d’un correctif d’urgence. L’entreprise a présenté ses excuses à ses clients, tout en soulignant la gravité de l’incident.
Cette nouvelle cyberattaque vient s’ajouter à une série d’incidents similaires qui ont frappé Microsoft ces dernières semaines. Il y a moins de deux semaines, une mise à jour défectueuse d’une solution de sécurité avait entraîné une panne mondiale affectant des millions d’ordinateurs.
Ces événements successifs mettent en évidence la vulnérabilité croissante des infrastructures numériques et la nécessité pour les entreprises technologiques de renforcer leurs systèmes de sécurité. La cybercriminalité représente désormais une menace majeure pour l’économie mondiale et la vie privée des individus.

Points clés à retenir :

* Cyberattaque massive : Microsoft a été victime d’une attaque DDoS d’une ampleur inédite.
* Panne mondiale : Les services Microsoft 365, Azure et Minecraft ont été paralysés.
* Vulnérabilité amplifiée : Une erreur dans les systèmes de défense de Microsoft a aggravé la situation.
* Conséquences : Des millions d’utilisateurs ont été impactés, entraînant des perturbations économiques et sociales.
* Réponse de Microsoft : Un correctif a été déployé et l’entreprise a présenté ses excuses.

« Microsoft doit sans doute tirer des leçons sur ces cyberattaques qui en moins d’un mois surviennent deux fois. Ses méthodes de lutte contre les cyberattaques doivent être renforcés pour rassurer les millions d’utilisateurs des solutions Microsoft et même pour l’ensemble du secteur. Face à la menace croissante de la cybercriminalité, il ne serait pas superflu de renforcer la sécurité de ses infrastructures numériques et même d’exiger un renforcement des équipes techniques du groupe américain de cybersécurité Crowdstrike qui offre ses services à Microsoft », commente le cabinet camerounais de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES.

Par Digital Business Africa

L’ART a bel et bien payé les 900 millions de F.Cfa destinés aux primes des personnels du Minpostel

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Cameroun : inauguration de l’immeuble Platinum, bâtisse futuriste de l’ART au cœur de la capitale politique

[DIGITAL Business Africa] –   Contrairement à une information relayée sur les réseaux sociaux selon laquelle l’Agence de régulation des télécommunications (ART) n’a toujours pas versé au MINPOSTEL le montant de 900 millions FCFA, représentant la quote-part de la prime de rendement issue des pénalités 2019 infligées aux opérateurs du secteur des télécommunications destinée au profit du personnel du MINPOSTEL, le régulateur a bel et bien procédé à ce paiement.

C’est ce qui ressort du document  transféré au Minpostel donnant les détails de l’ordre de virement daté du 09 juillet 2024, présenté par les responsables de l’ART, contactés par Digital Business Africa.

On peut y lire que l’ART a procédé à un virement par débit de son compte n° 10034 11002 90041220009 90 domicilié à la BANQUE ATLANTIQUE CAMEROON SA au profit du compte n° 12001 00673 11111111111 02 du Minpostel domicilié à la paierie spécialisée auprès du Minpostel (Trésor).

Le motif mentionné étant : « MP 20403 Prime de rendement issue des pénalités 2019 infligées aux opérateurs ».

L’ART a bel et bien payé les 900 millions de F.Cfa destinés aux primes des personnels du MinpostelL’ART a donc procédé à ce virement au compte indiqué par le Ministère des Finances qui, répondant à un besoin d’information du DG de l’ART, avait laissé entendre que le compte dans lequel ce montant était viré depuis 2015 n’était pas le bon compte.

Il se trouve que, par le passé, l’ART virait cette prime dans le compte n° 151811202018 intitulé « Prime de rendement MTN ORANGE » dédié aux personnels du MINPOSTEL, ouvert dans les livres de la CAMPOST. Ceci « sans l’assentiment du Ministre en charge des Finances, qui, seul peut autoriser l’ouverture d’un compte auprès d’une institution bancaire », précise Louis-Paul Motaze dans sa correspondance du 03 juillet 2024 au DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame.

« Pour un retour à l’orthodoxie, vous voudrez bien procéder au virement de ces fonds au compte unique du Trésor, suivant le relevé d’identité bancaire (RIB) 12001006731111111111102 de la paierie spécialisée auprès du MINPOSTEL, qui, dans le cas d’espèce, est le poste comptable assignataire desdites ressources et auprès duquel Madame la Ministre des Postes et des Télécommunications pourra émettre des ordres de retrait, pour servir les primes à son personnel », a expliqué le ministre.

L’ART a bel et bien payé les 900 millions de F.Cfa destinés aux primes des personnels du MinpostelLe Pr Philémon Zoo Zame s’est donc simplement conformé à la réglementation. Et avant tout transfert, a voulu se rassurer auprès du MINFI qu’un virement dans les livres de la Campost était légal. Le ministre des Finances lui a confirmé que ses doutes étaient fondés. D’où le virement de ce montant à la p aierie spécialisée auprès du MINPOSTEL au compte unique du Trésor comme demandé par le Minfi, au lieu d’un virement dans le compte ouvert à la CAMPOST.

En rappel, l’ART avait infligé une amende globale de 3,5 milliards de francs CFA aux opérateurs MTN, Orange et Nexttel, le 03 juillet 2019. Motif évoqué, violation de la réglementation sur l’identification des abonnés. C’était la première sanction du Pr Philémon Zoo Zame Zame à l’endroit des opérateurs télécoms.

Sa deuxième sanction interviendra près de quatre ans plus tard. Le 25 mai 2023. Les opérateurs mobiles concessionnaires de téléphonie mobile CAMTELMTN CameroonORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun avaient été sanctionnés pour un montant global de six milliards (6 000 000 000) F.CFA. Motif évoqué par le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, manquement aux obligations de couverture et de qualité des services de communications électroniques contenues dans leurs cahiers de charges respectifs.

Les montants des amendes étaient les suivants : CAMTEL, huit cent millions (800 000 000) FCFA ; MTN Cameroon, un milliard quatre cent millions (1 400 000 000) FCFA ; ORANGE Cameroun, deux milliards deux cent millions (2 200 000 000) FCFA ; et enfin VIETTEL Cameroun, un milliard six cent millions (1 600 000 000) FCFA.

Ce qui laisse entendre que les comptes récemment approvisionnés recevront à nouveau des fonds.

Par Digital Business Africa

Bénin : La Boad et la Banque Atlantique octroient 65 milliards de FCFA à MTN pour l’extension du réseau et le déploiement de la 5G

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[DIGITAL Business Africa] – 25 ans d’activité et de présence au Bénin. Cela mérite bien un présent. L’opérateur des télécommunications MTN reçoit un financement conséquent de la Banque Ouest-africaine de Développement (BOAD). 65 milliards de FCFA, dont 30 milliards FCFA apportés par Banque Atlantique et 20 milliards de FCFA par la BOAD. C’est le montant qui a été aloué à l’opérateur, ce 29 juillet 2024, pour la mise à niveau de ses systèmes et le déploiement de nouvelles technologies, dont la 5G.

L’accord a été signé par la directrice générale de MTN Bénin, Uche Ofodile et Moustapha Ben Barka, vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), en présence de Ahmed N’Daw, directeur général de la Banque Atlantique.
La BOAD s’est réjouie du projet de MTN Bénin. « Avec ce projet, qui s’inscrit en droite ligne de notre Plan stratégique Djoliba [un programme visant à augmenter les capacités de financement dans la région entre 2021 et 2025 ], la BOAD réaffirme son engagement à soutenir la promotion et le financement des investissements productifs privés dans ses États membres », a déclaré Moustapha Ben Barka.

Pour la DG de MTN Bénin, Uche Ofodile, ce financement sera important pour « la mise à niveau des systèmes, l’amélioration de l’expérience client et l’extension du réseau, mais également le déploiement de nouvelles technologies, dont la 5G ».

Les investissements à réaliser portent sur la reconfiguration de l’architecture et la mise à niveau fonctionnelle des plateformes de services dont le service de prépaiement, le service mobile money et bien d’autres services à valeur ajoutée ; l’extension des capacités matérielles et logicielles des nœuds du sous-système Cœur de réseau ; l’extension et la densification du réseau d’accès radio, y compris l’intégration de la technologie 5G; l’extension de la capacité des liens de transmission par faisceau hertzien et le déploiement d’un lien de transmission backbone par fibre optique ; la réalisation de travaux d’aménagement sur les sites radioélectriques à travers la transformation de sites indoors en site outdoors moins énergivores et le renouvellement des systèmes d’alimentation électrique de certains sites  ainsi que  la mise en œuvre d’un nouveau plan de numérotation à 10 chiffres.

Par Jean Materne Zambo

Economie numérique : Les promesses de la Chine aux Africains lors du FCSA 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Plusieurs ministres africains chargés du Numérique sont à Beijing, Chine, pour prendre part au Forum sur la coopération sino-africaine. Ce Forum vise à renforcer la collaboration entre la Chine et l’Afrique pour faire face aux défis de la mondialisation économique et favoriser le développement commun. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, Alioune Sall, comme ses homologues de la RD Congo, Augustin Kibassa Maliba,  du Congo Brazzaville,  Léon Juste Ibombo,  du Tchad, Dr Michel Boukar et bien d’autres, prend activement part aux travaux depuis ce 29 juillet 2024.

Il est à la tête d’une délégation composée de Dahirou Thiam, directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal, du directeur de Synapsys Conseils SA Zack Diop et de ses équipes. Alioune a profité de cette tribune pour que le prochain plan d’action adopté lors du Sommet du FOCAC, prévu à Beijing en septembre 2024, inclue un transfert de savoir-faire pour la construction de datacenters, la mise en place de cloud souverain, la fabrication d’équipements informatiques, la création de services d’intelligence artificielle et de robotique, et les calculs de haute performance.

Le ministre Alioune Sall a rappelé que dans le plan d’action de Dakar adopté en 2021, sous la co-présidence sénégalaise, neuf programmes avaient été lancés par le président de la République populaire de Chine, S.E XI Jinping. Plusieurs projets majeurs ont été réalisés en Afrique- notamment, la construction du centre de données de Diamniadio au Sénégal, le projet de ville intelligente à Kigali, au Rwanda, le satellite SDGSAT-1, l’initiative de ceinture et de route numérique, la mise en place d’incubateurs technologiques.Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, Alioune Sall, rappelle que l’ambition du Sénégal est de suivre la trajectoire de la Chine, qui a multiplié par 13 son PIB par habitant en 25 ans grâce à une augmentation à 42% de la part de l’économie numérique en 2022.

Tout est possible. Le Sénégal comme plusieurs autres pays africains peuvent être au diapason de l’économie numérique. La Chine restant ouverte à travailler avec eux. Le ministre de l’Industrie et des Technologies de l’information, Jin Zhuanglong, a déclaré lors de forum que la Chine continuerait sa collaboration dans le domaine numérique avec les pays africains, et les aiderait à construire une « Afrique numérique ».

 

Les domaines de coopération cibles 

 

Jin Zhuanglong a indiqué  que les entreprises africaines bénéficieraient d’un soutien pour une coopération pragmatique dans les domaines tels que les communications mobiles, les centres de données, et les câbles sous-marins et terrestres. De plus, des efforts conjoints seront également déployés pour faire avancer le développement et l’application des technologies numériques telles que la 5G, la 6G, la sécurité des réseaux, le calcul à haute performance et la communication quantique.

Le ministre Jin Zhuanglong promet aussi que la mise en place de plateformes de coopération pour le renforcement des capacités entre les entreprises, les groupes de réflexion et les universités sera encouragée. Un plan d’action pour le développement de la coopération numérique entre la Chine et l’Afrique a été publié au cours de ce forum organisé par le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information.

Par Jean Materne Zambo

Compétition : Le 3e hackathon régional sur la cybersécurité de la Cédéao lancé [postulez !]

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[DIGITAL Business Africa] – Les décideurs politiques de la Cédeao veulent renforcer la cybersécurité de la région et bâtir un avenir numérique plus sûr et plus prospère. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en collaboration avec le ministère chargé de l’économie numérique, qui abrite l’événement, et l’Agence et Cyber Défense africaine, ont lancé, ce 16 juillet 2024, le hackathon régional sur la cybersécurité de la Cédéao, le troisième du genre.

Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation a posté le lien d’inscriptions à l’attention des jeunes, ce 30 juillet 2024. Les conditions d’éligibilité sont les suivantes : être âgé de 17 à 35 ans et avoir une équipe de quatre (4) personnes maximum. Les participants doivent s’inscrire via ce lien : https://forms.office.com/r/QuzFZppGJA?embed=true , avant le 03 août 2024 à 23 h 59 GMT.

« Le hackathon de la Cédéao est une initiative qui contribue à promouvoir la sensibilisation et l’éducation sur les questions de cybersécurité et à favoriser le développement d’un écosystème numérique sécurisé et résilient. Il permet aux jeunes innovateurs de développer des solutions numériques adaptées aux besoins et aux réalités de notre région, tout en respectant les principes éthiques et les normes de sécurité », a indiqué le commandant Gbota Gwaliba, directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (Ancy), lors de la deuxième édition qui s’est tenue du côté de Lomé, Togo.

Cette troisième édition aura lieu à Abuja, au Nigeria, du 14 au 16 octobre 2024. Les participants pourront gagner en visibilité, avoir des opportunités de réseautage (se connecter avec des experts et des leaders de l’industrie du numérique), se faire une idée des perspectives de carrière et de développement professionnel. Il leur permettra aussi de contribuer à la sécurité et à la résilience de la région.

Par Jean Materne Zambo

Maroc/CDM 2030 : Les lacunes liées aux TIC examinées pour une meilleure organisation 

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[DIGITAL Business Africa] – Le Maroc s’apprête à accueillir la Coupe du monde de football masculin en 2030. Au ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, 2030, c’est maintenant. Guitta Mezour, ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, a présidé, le 26 juillet 2024, un atelier important. Il portait sur le dossier de candidature pour accueillir la Coupe du Monde FIFA 2030 en appartement TIC.

La concertation visait à examiner les lacunes liées aux technologies de l’information et de la communication dans le cadre du dossier commun entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal. Il a été convenu de lancer un système de suivi de l’achèvement des projets. Cela contribuera à la réalisation des engagements du Maroc liés à l’accélération des projets de technologie et de communication. Guitta Mezour en est la dépositaire.

« J’ai souligné le rôle du ministère de la transition numérique et de la réforme de l’administration dans le soutien et le suivi des projets numériques prioritaires, en mobilisant diverses énergies humaines et techniques pour fournir une infrastructure technologique répondant aux normes FIFA, conformément à la sublime volonté royale de Sa Majesté que Dieu le protège ; que l’organisation de cette manifestation mondiale soit animée par une forte ambition Elle repose sur un projet capable d’assurer le grand succès de ce parcours », a dit la ministre Guitta Mezour

Prenaient part à cet atelier, le président du Comité pour le dossier de candidature marocain pour la Coupe du monde de football masculin 2030, Fouzi Laqja, le directeur général de l’Agence nationale de Légalisation des Transports, le directeur général de l’Agence numérique de Développement, le directeur général de l’Agence nationale des Équipements publics, les militants du secteur de la communication dans notre pays et un certain nombre de fonctionnaires. C’était au siège de l’Université Royale Marocaine de Football.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Orange, MTN et Moov sanctionnés à hauteur de 13 milliard de FCFA par l’ARTCI

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[DIGITAL Business Africa] – Infliger une amende aux trois principaux opérateurs de télécoms au même moment n’arrive pas tout le temps. Selon Jeune Afrique, dans un article en ligne publié ce 29 juillet 2024, Orange, MTN et Moov ont écopé d’une amende de 13 milliards de FCFA pour manquement à leurs obligations de qualité. Ceci après les avoir alertés à plusieurs reprises. La source indique qu’il s’agit d’une sanction « discrète ».

Relevons ici qu’aucun communiqué relatif à cette sanction n’est disponible sur l’un des canaux de communication de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI). Aucun démenti en même temps n’ a été commis par le régulateur pour l’instant. Nous avons adressé un e-mail au régulateur et des messages sur ses autres plateformes numériques. Mais aucune réponse n’a été donnée pour l’instant. Chez les opérateurs concernés, aucun communiqué n’en fait mention. Pas même la moindre publication.

Pour rappel, l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI) avait déjà infligé une amende cumulée de plus de quatre milliards de FCFA à trois opérateurs pour la mauvaise qualité de services. Il s’agissait de la conséquence d’un audit mené entre septembre et décembre 2016 sur les principaux services des opérateurs, notamment Internet, la voix, les SMS et le centre de relation clientèle.

L’audit avait conclu à des défaillances, qui coûtent aux opérateurs aujourd’hui des sanctions. C’est ainsi que le français Orange a écopé d’une amende de 2,8 milliards de FCFA pour des défaillances relevées au niveau de son service voix, Internet et SMS. Le sud-africain MTN a également été frappé d’une pénalité de 1,73 milliard de FCFA pour la défaillance de son service relation clients. Enfin, Moov va écoper de 1,15 milliard de FCFA.

Par Jean Materne Zambo

Collecte des DEEE :Orange Cameroun remet 650 tablettes usées à FCTV

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Orange remet des tablettes Usées à la Fondation camerounaise terre Vivante
Orange remet des tablettes Usées à la Fondation camerounaise terre Vivante

Cette action des employées de l’opérateur de télécommunications s’est déroulée dans le cadre de son programme Engage for Change

Toujours focus sur son objectif de préservation de  l’environnement, Orange Cameroun a décidé cette fois-ci de mettre l’accent sur les déchets électriques et électroniques. Pour ce faire, l’opérateur aux couleurs Noir et Orange s’est tourné vers son partenaire la Fondation camerounaise terre vivante (FCTV). Il s’agit d’une organisation dont l’objectif est de  contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à la sécurisation des droits des bénéficiaires et de leur environnement.

Dans le cadre du programme Engage For Change, les employés d’Orange Cameroun se sont donc associés à cette fondation pour participer au processus de collecte et tri des déchets électriques et électroniques à Douala, plus précisément dans le 4è arrondissement de la capitale économique.

Avant la descente sur le terrain organisée vendredi 26 juillet 2024, Orange Cameroun a remis à la fondation plus de 600 tablettes usées. Un geste qui selon Alain Blaise Batongue, Directeur des affaires Institutionnelles et réglementaires à Orange Cameroun témoigne l’engagement  de l’entreprise dont il représente à la préservation de l’environnement. « Nous sommes donc engagés sur toutes les actions qui peuvent nous permettre de préserver l’environnement. Celle d’aujourd’hui est particulière et concerne donc la collecte, la récupération et la transformation des déchets électriques et électroniques. Symboliquement, nous leur avons ramené un certain nombre de tablettes et de téléphones que nous leur avons remis. Au-delà de cette cérémonie particulière, nous continuons de venir déposer nos téléphones ici, chaque fois que cela est possible », argumente-t-il.

Coordonnateur des programmes FCTV, Mouamfon Mama encourage ce type d’initiatives. Orange étant partenaire de la Fondation, il se réjouit de l’engagement d’Orange Cameroun sur la protection de l’environnement, particulièrement en ce qui concerne les DEEE (Déchets électriques, électroniques et électroménagers).

G.D.

Sénégal : Une nouvelle stratégie numérique 25-35 lancée

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[DIGITAL Business Africa] – Une nouvelle stratégie numérique 25-35 a été lancée. Pour l’heure, il s’agit en réalité de recueillir les différents avis des Sénégalais. Sa mise en œuvre devrait a coup sûr intervenir sous peu. Mais avant d’y arriver, le gouvernement du Sénégal requiert une mutualisation des intelligences pour une stratégie numérique 25-35 efficace. Celle qui fera du Sénégal un leader de la transformation numérique en Afrique  de l’ Ouest, certainement. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a lancé la Plateforme de concertation et de recueil des contributions pour la nouvelle stratégie numérique 25-35, ce 26 juillet 2024. C’était par écrans interposés (en ligne).

L’activité était diffusée sur les différentes plateformes du ministère et sur la chaine Saytu TV. Il a aussi été question de partager le bilan de l’exécution de la SN2025 et des nouvelles orientations données par les autorités politiques.

 

Les orientations de S.E Bassirou Diomaye Faye

 

Le président du Sénégal a donné des orientations à son chef du gouvernement  pour qu’ un coup d’accélérateur  soit donné à la transformation numérique du pays. Voici quelques repères.

 

Discours prononcé le 03 avril 2024

 

« L’Administration doit agir à tous les niveaux de façon plus accueillante et plus efficace pour les usagers du service public.
Nous devons bannir de nos pratiques les procédures et formalités indues qui altèrent l’efficacité de l’Etat.
Dans cet objectif, nous entendons investir massivement dans la digitalisation des services et des procédures administratives. »

 

Conseil des ministres du 09 avril 2024 :

 

Le Chef de l’État a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.

 

Conseil des ministres du 05 juin 2024 :

 

Le Chef de l’État a demandé au Premier ministre d’accorder une attention particulière : au développement systémique du Numérique à l’école avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif.

 

Conseil des ministres du 12 juin 2024 :

 

Le président de la République a, par ailleurs, invité le Premier ministre et le ministre en charge des Télécommunications et du Numérique à accélérer la digitalisation intégrale des administrations et la définition d’une stratégie nationale avancée de Cyber sécurité afin de renforcer la confiance dans le secteur numérique.

 

Conseil des ministres du 12 juin 2024 :

 

Abordant la question de la souveraineté numérique du Sénégal, le président de la République a demandé au Gouvernement de procéder à l’actualisation du cadre juridique du secteur des télécommunications et du Numérique et au renforcement de l’aménagement numérique du territoire favorisant l’accès universel à la téléphonie et à l’internet de qualité sur l’ensemble du territoire national.

 

La plateforme de concertation Jubbanti 

 

Il y avait déjà eu, le 23 mai 2024, le lancement de la plateforme Jubbanti. Elle a pour objectif de recueillir vos contributions dans le cadre de la mise en place de la feuille de route sur la stratégie Numérique du Sénégal 2025 – 2035. Les contributions étaient et peuvent toujours être données via le lien ci-après: https://jubbanti.sec.gouv.sn/concertation-numerique.

A propos de la stratégie « SÉNÉGAL NUMÉRIQUE 2025 »

La stratégie « Sénégal numérique 2025 » a été élaborée en 2016. Elle incarnait l’ambition du Sénégal de maintenir une position de pays leader innovant en Afrique. Cette stratégie est articulée autour du slogan « le numérique pour tous et pour tous les usages en 2025 au Sénégal avec un secteur privé dynamique et innovant dans un écosystème performant ». Sa mise en œuvre a été engagée autour de 28 réformes du secteur et 69 projets pour un montant global 1.362 milliard de FCFA.

Par Jean Materne Zambo, source: Alioune Sall (Facebook), primature.sn

Congo : L’ARPCE sensibilise les distributeurs de terminaux mobiles à l’homologation

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[DIGITAL Business Africa] – Ils ont répondu présents à l’invitation de l’ARPCE. Des jeunes, ayant pour activité la vente des terminaux mobiles au Congo, ont pris part à une session de sensibilisation aux avantages d’une homologation des marchandises (terminaux mobiles) avant leur mise sur le marché. La formation a lieu dans les locaux de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE), ce jeudi 25 juillet 2024. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de sa mission de régulation et de contrôle du secteur des télécommunications.

Le Mémorandum d’accord de l’Union internationale des Télécommunications du 18 juillet 1997 sur les communications personnelles mobiles mondiales par satellite( GMPCS) définit l’homologation par ces termes :

« L’homologation est le processus qui permet d’évaluer la conformité des terminaux GMPCS aux prescriptions techniques réglementaires. Ces prescriptions techniques sont surtout destinées à faire en sorte que les terminaux GMPCS ne nuisent pas aux réseaux, à d’autres utilisateurs ou à d’autres équipements.

A cet égard, différentes procédures (allant de l’essai obligatoire en présence des parties intéressées à une déclaration du constructeur) peuvent exister. Le respect de ces prescriptions peut être imposé de manière à permettre à un produit d’être commercialisé légalement ou d’être utilisé légalement en cas d’admission temporaire dans un pays, lorsque le système dans lequel il est exploité est autorisé à assurer un service dans ce pays. 

Les autorités peuvent accepter des homologations d’autres pays pour la vente et/ou l’utilisation de produits », précise le Mémorandum.

Le chef de service Homologation et Numérotation, Abel Dossou, a soutenu que « l’homologation est une étape indispensable pour assurer la conformité des équipements télécoms. Elle a pour objectif de garantir la santé et la sécurité des usagers et du personnel exploitant des réseaux ».

Les experts de l’ARPCE ont présenté en détail les procédures d’homologation et les avantages pour les distributeurs de se conformer à ces exigences. Ils ont également présenté les sanctions possibles en cas de non-conformité.

Conformément à l’article 18 du Décret n°2015-254 du 19 février, « le contrôle technique à l’importation s’effectue aux points d’entrée terrestres, maritimes ou aériens établis aux frontières nationales et pourvus d’un bureau de Douane. Les opérations de contrôle sont entreprises au lieu de dédouanement et avant que la douane n’autorise l’enlèvement ».

Ainsi, il est exigé à tout importateur d’équipements terminaux et radioélectriques, avant l’embarquement de la marchandise au pays de départ, un certificat d’homologation délivré par l’ARPCE, puis à l’arrivée, par les services de Douane, un certificat de conformité technique délivré une fois de plus par le Régulateur.

Par Jean Materne Zambo, sources : ARPCE (Facebook), arpce.cg

Réseaux sociaux : WhatsApp va permettre aux utilisateurs de cacher leurs numéros de téléphone

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[DIGITAL Business Africa ] –  Whatsapp serait en train de développer une fonctionnalité pour les utilisateurs discrets. Elle permettrait aux internautes de créer un nom d’utilisateur et d’éviter d’exposer leurs numéros de téléphone, d’après WABetaInfo cité par BFMTV. Les utilisateurs pourront donc choisir un pseudonyme lié à leur compte sur la version Web de WhatsApp. Les internautes seront identifiables à travers leurs pseudonymes au lieu de leurs numéros de téléphones. Ce dernier restera associé au compte, mais ne sera plus visible par défaut.

Cette fonctionnalité offrirait une couche de confidentialité supplémentaire lors des communications avec d’autres interlocuteurs. Par exemple, il sera possible de trouver un profil ou de rejoindre un groupe sans connaître ou exposer le numéro de téléphone associé. Pour l’heure, il s’agirait d’un projet sur lequel l’entreprise n’a pas encore communiqué. Mais tout reste à croire que ce sera la prochaine avancée de WhatsApp après avoir lancé, Meta AI, un assistant utile et créatif dans plus de pays, dont le Cameroun.

 » Meta AI répond à vos questions, vous donne des idées et vous aide à trouver l’inspiration. Désormais disponible dans 22 pays, l’assistant est actuellement déployé en Argentine, au Chili, en Colombie, en Équateur, au Mexique, au Pérou et au Cameroun dans plusieurs nouvelles langues, dont le français, l’allemand, l’hindi, l’italien, le portugais et l’espagnol, pour le moment », indique WhatsApp.

En même temps, il n’est pas exclu que la fonctionnalité en projet ne soit pas opérationnelle maintenant. Vous vous souvenez que le site WABetaInfo, en 2023, avait déjà annoncé une possibilité de recherche par nom d’utilisateur sur WhatsApp. Jusqu’en 2024, Meta n’a toujours pas officialisé cette fonctionnalité.

Par Jean Materne Zambo, sources : whatsapp.com, WABetaInfo, BFMTV

Cameroun/Guichet unique : Plus de 8000 milliards de FCFA collectés par l’Etat entre 2012 et 2023 avec la digitalisation, l’IA et la blockchain

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[DIGITAL Business Africa] – La digitalisation du Guichet unique n’a apparemment pas déçu les acteurs de l’écosystème du commerce extérieur et national. L’État du Cameroun semble l’un des premiers bénéficiaires de cette digitalisation. Le Salon de l’Action gouvernementale (Sago) a réuni les administrations telles que le ministère  de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable, le  ministère de l’ Agriculture et du Développement rural, les représentants du Guichet unique, du Port autonome de Kribi.

Toutes des administrations présentes au niveau des frontières pour filtrer l’entrée, la sortie des marchandises, y compris celles en transit. C’était ce 25 juillet 2024 au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Le panel devait échanger autour du thème : « Enjeux de la digitalisation des procédures et formalités de paiement des administrations techniques ». Ces administrations sur le terrain sont accompagnées par une dizaine d’autres, notamment les Douanes, tous les ports, les aéroports et les banques par lesquelles passent les paiements.

Avec la digitalisation, il y a eu des facilités . En témoignent les représentants des administrations ci-dessus mentionnées. Steve Anyam, chef de département prospectives et Relations avec les partenaires au Guichet unique (GUCE-GIE) en est témoin.

« Toutes les formalités soumises aux opérateurs économiques étaient manuelles, documentées. Pour obtenir une autorisation, l’opérateur était obligé de se rendre auprès d’une délégation régionale d’un ministère. De même, pour obtenir une cotation d’assurance, il fallait aller auprès de cette compagnie d’assurance, etc.

Tout cela demandait beaucoup de temps, les ports étaient engorgés et cela était préjudiciable à l’économie nationale et sous-régionale… Depuis une dizaine d’années, les acteurs de l’écosystème du commerce extérieur, sous l’impulsion du gouvernement du Cameroun, ont engagé une véritable révolution : la numérisation de ces formalités.

Cela veut dire qu’on va passer du mode documentaire au mode électronique… On a parlé dans un premier temps de dématérialisation, ensuite de digitalisation et aujourd’hui, on doit parler d’intelligence artificielle, voire de data… » a-t-il dit.

Des avancées notoires sont aussi à relever dans plusieurs autres administrations concernées, notamment le Port autonome de Kribi. Son chef de la représentation, Habib Iya, a reconnu que la digitalisation a facilité le travail et la mise en exploitation du port, et que désormais, l’opérateur peut procéder à partir de n’importe quel coin du monde à des opérations.

Répondre efficacement aux besoins des opérateurs 

Au ministère de l’Environnement, la digitalisation a aussi fait bouger les lignes. Le Système d’Information des Administrations techniques a permis au Guichet unique d’assurer la digitalisation de l’ensemble des procédures. Cela a entrainé une facilitation à mieux répondre aux besoins des opérateurs. On peut désormais obtenir tous ses documents en ligne. La plus-value de cette digitalisation, a dit le représentant du ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable, est la mutualisation des efforts. On peut donc bénéficier des mêmes informations partagées en temps réel par les différents acteurs. Ce qui a permis au ministère de mieux capter les fonds.

En 2022, le ministère de l’Environnement a signé deux conventions avec le Guichet unique. La première convention permet aux deux entités de travailler ensemble et d’accompagner les opérateurs économiques. La deuxième convention a permis de sécuriser et d’améliorer les recettes du ministère de l’Environnement. Mais aussi de respecter la règlementation extérieure. Aussi, le maillon défaillant avant la digitalisation était celui des paiements. Les opérateurs étaient soumis aux tracasseries usuelles que l’on connaît.

C’est alors que le gouvernement a mis sur pied en 2012 la plateforme de paiement électronique, pour dynamiser les paiements en mode électronique. Le représentant du ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable estime que les résultats ont été satisfaisants. Puisqu’en 2012, l’État a collecté 123 milliards, et quelques années plus tard, en 2023, l’État a collecté 1036 milliards pour un total de plus de 8000 milliards de FCFA  entre 2012 et 2023.

Il faut rappeler le GIMAC est partenaire de l’ Etat. Il met en place des services d’interopérabilité. L’ Etat est donc appuyé sur le GIMAC pour offrir à tous les clients des banques, des canons qui leur permettent de payer directement les différents frais du commerce extérieur.

Mais des difficultés subsistent malgré cette belle toile de la digitalisation faite par les soins des administrations. Notamment les problèmes d’énergie électrique, la sécurisation des données, la qualité de la connexion internet. Steve Anyam, chef de département prospectives au Guce a dit à ce propos :

« La digitalisation dépend d’internet. Il faut que les problèmes d’internet soient définitivement résolus. Nous travaillons à mettre en place des outils alternatifs qui permettent aux opérateurs de procéder à leurs opérations en cas de dysfonctionnement. Nous devons migrer vers la blockchain, l’intelligence artificielle ».

Il n’oublie pas le segment d’enlèvement des marchandises. Il pense qu’il a besoin d’être modernisé. Selon lui, les ports restent longtemps engorgés bien que ces marchandises soient acheminées à destination.

Par Jean Materne Zambo 

Cameroun/Sago : Échange animé entre la DG de Camtel et le journaliste Alain Belibi au sujet de la QoS  et de la gouvernance de l’opérateur 

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[DIGITAL Business Africa] – Au cinquième jour du Sago, c’est au tour de Camtel de s’installer dans la salle de conférence. La directrice générale de Camtel, Judith Ya Sunda et ses collaborateurs sont face aux citoyens camerounais et aux partenaires de l’entreprise, ce 24 juillet 2024. Il faut répondre aux préoccupations des consommateurs, des citoyens et des partenaires. Le thème de la conférence est : « Gouvernance et amélioration des conditions de vie des citoyens ; apport de l’opérateur historique Camtel ».

Alors qu’on s’attend à une déferlante de préoccupations, d’accusations à l’encontre de l’opérateur de la part de l’assistance, c’est le modérateur du jour, le célèbre journaliste Alain Belibi, qui surprend. Il se mue en homme de la rue. Tel un citoyen lambda il questionne la gouvernance de Camtel. Il demande aussi à la DG de Camtel, Judith Yah Sunday, ce que l’entreprise fait pour le bien-être des consommateurs, puisque pour lui, rien ne va, contrairement à ce que la DG Judtih Ya Sunday a semblé indiquer dans son mot introductif.

Alain Belibi se demande même si la Camtel ne va pas fermer les portes sous peu en raison de son faible rendement. Dans la salle, le murmure est perceptible. Le journaliste semble avoir dit ce que pensent les Camerounais. Judith Yah Sunday croit d’abord qu’il s’agit d’une simple observation. Que non! Le journaliste la convie à répondre avec la déférence des hommes d’honneur. La DG Judtih Yah se prête à l’exercice :

« Camtel est passée de 100 milliards de chiffre d’affaires à 200 milliards de chiffre d’affaires en cinq ans. Tout va bien », a-t-elle dit avec fermeté.

Alain Belibi s’enquiert à nouveau : « Est-ce qu’il suffit du chiffre d’affaires, madame la directeur générale, pour dire que tout va bien? » La DG de Camtel rétorque :

« Monsieur Belibi, je pense que vous savez très bien que les managers ne sont évalués que par les chiffres. On les évalue sur leur performance. Donc, si vous ne faites pas le chiffre, évidemment, vous allez fermer, vous allez faire banqueroute, vous allez fermer les portes parce que vous n’aurez pas suffisamment de revenus pour améliorer votre outil de production et puis faire face aux différents problèmes de maintenance de vos équipements, de gestion de votre personnel, de conditions favorables de travail pour votre personnel et d’un service de qualité à l’ensemble de la population camerounaise… », a-t-elle dit.

Alain Belibi revient à la charge : « Vous connaissez notre quotidien. Le téléphone qui ne marche pas, les communications qui ne passent pas, les communications qui sont de mauvaise qualité. Quand nous sommes en colère, sur qui est-ce qu’on doit passer notre colère ? »

« Je pense que Camtel ne se défend pas suffisamment face au public et face aux autres opérateurs. Comme nous l’avons dit, Camtel a eu la convention de concession sur le transport. Ça veut dire que c’est Camtel qui est l’unique opérateur à même de fournir les capacités à tous les autres opérateurs de téléphonie au Cameroun. Alors, nous fournissons les capacités avec notre backbone national terrestre qui relie l’ensemble des dix régions et nos quatre câbles sous-marins qui relient le Cameroun à l’ensemble du monde entier. Maintenant, ces autres opérateurs que nous devons citer, puisque nous les connaissons tous, MTN Cameroon, Orange Cameroun, quand nous leur fournissons ces capacités dans leurs équipements, à leur tour, ils fournissent aux différents abonnés les communications électroniques », a souligné la DG de Camtel Judith Yah Sunday.

Cet échange bénéficie des acclamations et des cris d’approbation dans la salle. L’ambiance détendue. Judith Yah Sunday, DG de Camtel, renoue avec son sourire habituel. La parole est donnée à l’assistance pour que débute effectivement la phase interactive entre le public et les conférenciers.

 

Ces administrations publiques qui saluent l’action de Camtel

 

En lieu et place d’un échange entre les représentants de Camtel et les administrations venues assister à la conférence de l’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, l’on a vécu une session de témoignages. l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, (Antic), le ministère de l’Enseignement supérieur, la Fédération camerounaise de cyclisme ont dit leur gratitude à l’endroit de Camtel.

L’Antic, représentée par Albert Kamga, directeur de la Normalisation et de la Coopération à l’Antic, a félicité Camtel pour son implication dans la souveraineté numérique du Cameroun. En indiquant que Camtel est partenaire de l’Antic en vulgarisant le nom de domaine .cm.

Le représentant de la Fédération camerounaise de cyclisme  a dit que la fédération a le privilège d’être accompagnée par Camtel. Il a reconnu que Camtel réussit avec la CRTV à retransmettre en direct, le Tour cycliste sans difficultés, malgré que la compétition se déroule entre deux localités (200 Km).

Le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur a indiqué que Camtel offre gratuitement une connexion de 10 GB/s aux 11 universités d’État du Cameroun. Pour lui, cette connexion internet permet à l’écosystème des universités du Cameroun d’adopter et d’implémenter l’éducation 4.O. La technologie permettra aux 8000 prochains étudiants de suivre à domicile les cours. Mais le représentant du MINSEP interroge la Camtel sur ce qu’elle peut faire pour faciliter l’implémentation de cette technologie.

Le directeur Business Unit fixe chez Camtel, Etoundi Ngaba, a répondu à cette interpellation en disant qu’il suffit simplement d’intégrer Camtel dans le projet, et le reste suivra, car l’opérateur dispose de toutes les capacités nécessaires pour accéder à des sollicitations liées à la transformation numérique.

Pour conclure, le modérateur Alain Belibi glisse une blague d’après laquelle la conférence était arrangée au préalable pour que les participants saluent l’œuvre de Camtel sans poser la moindre question contraignante. Le journaliste va à son tour adresser ses remerciements,  tout sourire, à Judith Yah Sunday, DG de Camtel, pour le travail abattu.

Par Jean Materne Zambo

IA : Mark Zuckerberg frappe fort avec Llama 3.1, des internautes conquis 

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[DIGITAL Business Africa] – Llama 3.1. La dernière version du modèle d’intelligence artificielle Llama de Meta attire. La nouvelle technologie Llama de Meta a été officiellement annoncée mardi 23 juillet 2024. Selon Meta, Llama 3.1 « rivalise avec les meilleurs modèles d’IA en termes de capacités de pointe dans les domaines de la connaissance générale, de l’orientation, des mathématiques, de l’utilisation d’outils et de la traduction multilingue ». L’intelligence artificielle Llama 3.1 peut être utilisée évidemment sur Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger pour aider les utilisateurs dans leurs tâches, apprendre, créer et en savoir plus sur les sujets qui les intéressent. Et sur la toile, chacun y va de sa curiosité. Mais au final, le résultat est concluant. Plusieurs posts des internautes depuis son lancement le prouvent. En voici quelques-uns.

 

L’on peut comprendre l’attrait de Llama 3.1. Car « jusqu’à aujourd’hui, rapporte le site developpez.com, les grands modèles de langage open source étaient généralement en retard par rapport à leurs homologues closed-source en termes de capacités et de performances ».

Le patron du groupe Meta,  Mark Zuckerberg, sur sa page Facebook a soutenu :

« Avec les modèles Llama passés, Meta les a développés pour nous-mêmes et les a ensuite publiés, mais ne s’est pas beaucoup concentré sur la construction d’un écosystème plus large. Nous prenons une approche différente avec cette sortie. Nous créons des équipes en interne pour permettre au plus grand nombre de développeurs et de partenaires d’utiliser Llama, et nous construisons activement des partenariats afin que davantage d’entreprises dans l’écosystème puissent offrir des fonctionnalités uniques à leurs clients. Je crois que la sortie Llama 3.1 sera un point d’inversion dans l’industrie où la plupart des développeurs commencent à utiliser principalement l’open source, et je m’attends à ce que cette approche ne grandisse qu’à partir de là », a-t-il  dit.

 

Présentation de Llama 3.1

 

Le site developpez.com rapporte que grâce à Llama 3.1, Meta présente des versions améliorées des modèles 8B et 70B. Lesquels sont multilingues et disposent d’une longueur de contexte nettement plus importante (128 Ko), d’une utilisation d’outils de pointe et de capacités de raisonnement globalement plus solides. Cela permet aux derniers modèles de Meta de prendre en charge des cas d’utilisation avancés, tels que le résumé de textes longs, les agents conversationnels multilingues et les assistants de codage. Meta a également modifié sa licence, ce qui permet aux développeurs d’utiliser les résultats des modèles Llama, y compris le 405B, pour améliorer d’autres modèles.

 

La portée de l’IA open source pour le monde

 

Après l’annonce de Llama 3.1, mardi 23 juillet  2024, Mark Zuckerberg, PDG du groupe Meta, a donné des explications  relatives à la technologie. Digital Business Africa vous donne quelques extraits.

« Je crois que l’open source est nécessaire pour un avenir positif de l’IA. L’IA a plus de potentiel que toute autre technologie moderne pour augmenter la productivité humaine, la créativité et la qualité de vie — et pour accélérer la croissance économique tout en débloquant les progrès de la recherche médicale et scientifique. L’open source permettra à plus de gens dans le monde d’avoir accès aux avantages et aux possibilités de l’IA, de ne pas concentrer le pouvoir entre les mains d’un petit nombre d’entreprises et de pouvoir déployer la technologie de manière plus uniforme et plus sûre dans toute la société ».

« Il y a un débat en cours sur la sécurité des modèles d’IA open source, et mon point de vue est que l’AI open source sera plus sûr que les alternatives. Je pense que les gouvernements vont conclure qu’il est dans leur intérêt de soutenir l’open source parce que cela rendra le monde plus prospère et plus sûr »

« Mon cadre de compréhension de la sécurité est que nous devons nous protéger contre deux catégories de dommages: involontaires et intentionnels. Un dommage involontaire est un système d’IA qui peut causer des dommages même s’il n’a pas été l’intention de ceux qui l’exécutent de le faire. Par exemple, les modèles modernes d’IA peuvent inadvertemment donner de mauvais conseils en matière de santé. Ou, dans des scénarios plus futuristes, certains craignent que les modèles puissent involontairement se reproduire ou hyper-optimiser des objectifs au détriment de l’humanité. Le dommage intentionnel est quand un mauvais acteur utilise un modèle d’IA dans le but de causer des dommages ».

« Il convient de noter que les dommages involontaires couvrent la majorité des préoccupations que les gens ont autour de l’IA — allant de la façon dont les systèmes d’IA auront une influence sur les milliards de personnes qui les utiliseront à la plupart des scénarios de science-fiction vraiment catastrophiques pour l’humanité. À cet égard, l’open source devrait être nettement plus sécuritaire puisque les systèmes sont plus transparents et peuvent être largement examinés. Historiquement, les logiciels open source ont été plus sûrs pour cette raison. De même, l’utilisation de Llama avec ses systèmes de sécurité comme Llama Guard sera probablement plus sûre et plus sécuritaire que les modèles fermés. Pour cette raison, la plupart des conversations autour de la sécurité de l’IA open source se concentrent sur des dommages intentionnels »

« Notre processus de sécurité comprend des tests rigoureux et des équipements pour évaluer si nos modèles sont capables de causer des dommages significatifs, avec l’objectif d’atténuer les risques avant la sortie. Étant donné que les modèles sont ouverts, n’importe qui est capable de tester pour lui-même aussi. Nous devons garder à l’esprit que ces modèles sont formés à partir d’informations qui sont déjà sur Internet, de sorte que le point de départ lors de l’examen des dommages devrait être si un modèle peut faciliter plus de dommage que l’information qui peut être rapidement récupéré à partir de Google ou d’autres résultats de recherche ».

« Lorsque l’on envisage un préjudice intentionnel, il est utile de distinguer ce que les acteurs individuels ou à petite échelle peuvent faire, par opposition à ce que des acteurs à grande échelle, comme les États-nations dotés d’énormes ressources, peuvent faire », explique le patron du groupe Meta. 

 

Par Jean Materne Zambo, sources: développez.com, meta.com

Cameroun : Le MINMIDT va créer des technopoles digitaux pour soutenir la recherche dans le domaine minier et offrir des emplois aux jeunes

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[DIGITAL Business Africa] – Une annonce forte du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique qui sera à coup sûr bien accueillie auprès des jeunes. Le Pr Fuh Calistus Gentry, MINMIDT, a annoncé la création des parcs technologiques dans les dix régions du Cameroun. Le projet est en cours. Quelques précisions du projet de création de ces technopoles ont été données, ce 24 juillet 2024, lors d’une conférence débat du MINMIDT au Salon de l’Action gouvernementale (Sago) acte 13. Le thème des échanges était : « Impact de la mise en œuvre des grands projets miniers sur la vie des citoyens camerounais ». Les échanges étaient modérés par le journaliste Jean Jacques Zé.

Selon Eugène Bapdom, directeur du Développement technique et de la Propriété industrielle (DDTPI) au MINMIDT, ces technopoles serviront à former les Camerounais. Il permettra d’avoir dans une même région les incubateurs, des centres de formation, plusieurs PME qui vont permettre d’encadrer les élèves et les étudiants. Et par ricochet, faciliter leur insertion professionnelle après leurs études. C’est un projet à long terme.

L’autre projet, cette fois-ci à court terme, est la reprise des Journées pédagogiques cette année (2024). Plusieurs articulations sont prévues dans le cadre de ce projet, où les jeunes viendront exposer leur savoir-faire en matière d’innovation. Le thème de cette neuvième édition des journées pédagogiques sera : « Innovation technologique locale, levier de l’impôt substitution ».

 

La technologie du système d’exploitation à vase clos pour réduire les pertes des ressources

 

Dans son propos, le Pr Fuh Calistus Gentry, MINMIDT, a démontré l’apport des mines au PIB national et présenté les défis auxquels est confronté le secteur des mines camerounais. Parmi ces difficultés, la présence des enfants sur les sites miniers, le faible rendement de la mine au PIB national. Pour pallier tout cela, le gouvernement du Cameroun, à travers le MINMIDT, a opté de migrer vers une nouvelle technologie, à savoir le système d’exploitation en vase clos. Il a permis de réduire drastiquement le gaspillage des ressources minières.

C’est un système qui utilise des machines de dernière génération, notamment un concasseur, un broyeur à boulets, une trémie à bande transporteuse, un broyeur à roues, un hydroclone (classification en fonction de la taille) et un JIG (séparateur). Avec cette réforme, l’État du Cameroun est passé de 50 % de pertes à quelque 08 et 10%. Tout simplement parce qu’on est passé des méthodes artisanales, qui faisaient intervenir la manutention, à la méthode moderne avec le système d’exploitation en vase clos.

Le Pr Fuh Calistus Gentry, MINMIDT, a déploré le fait que ce système ne soit pas appliqué par certains opérateurs, qui préfèrent toujours recourir aux méthodes artisanales. Il a toutefois indiqué que le gouvernement travaille à imposer le système d’exploitation en vase clos à tous les opérateurs étrangers (agréés). Le Pr Fuh Calistus Gentry a également promis que 15 % des minerais issus du sol camerounais seront transformés localement.

Par Jean Materne Zambo

Congo : Plusieurs localités des plateaux connectées grâce au Fasuce

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[DIGITAL Business Africa] – « Avec le Fasuce, tous connectés ! » Ainsi Louis-Marc Sakala, DG de l’ARPCE, résume-t-il la mission dévolue au Fonds pour l’Accès et le Service universels des Communications électroniques (Fasuce). Parvenu à sa quatrième année, le Fonds peut dresser son bilan. L’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) a publié, ce 22 juillet 2024, sur sa page Facebook, la liste des localités des plateaux qui seraient connectées à travers le Fasuce. Il s’agit entre autres  de:

Akabi

Akana

Akiele

Allamossende

Bandza

Ekouasende

Même

Mbon

Mboubee

Ndongoemboli

Nagania Tsongo

Ngoulonkila

Okeke

Olounou I

Ossa I

Ossangoi

Poste Osselé

Le Fonds a pour acte de naissance la loi n° 9-2009 du 25 novembre 2009. Le Fasuce est administré par l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques. Louis-Marc Sakala, DG de l’ ARPCE, est de fait secrétaire du Fonds. Le Fasuce vise à réduire la fracture numérique et favoriser l’inclusion sociale au Congo, en connectant à Internet et à la téléphonie mobile les communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population.

Le but de ce Fonds est d’offrir aux différentes populations, sur l’ensemble des 342 000 km2 du territoire congolais, de bénéficier pleinement, sans discrimination aucune, des services liés aux communications électroniques.

Le Fasuce a aussi pour cible, en dehors du grand public, la jeunesse scolarisée. Le Fonds a aussi été créé pour l’installation des salles multimédia dans différents établissements scolaires (collèges, lycées et universités) du Congo. Cela pour favoriser l’épanouissement de notre jeunesse grâce à un accès gratuit et régulier aux outils informatiques.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : E-PDCI, le portail digital pour faciliter l’adhésion, informer et faire un don au parti politique

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[DIGITAL Business Africa] – La formation politique Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), recourt à la modernisation du processus d’enrôlement de nouvelles énergies. Le PDCI a lancé son portail digital du PDCI-RDA, E-PDCI, ce 20 juillet 2024. Cette plateforme a pour objectif de doter le parti d’une emprunte numérique « forte ». Il est composé de plusieurs outils : un site internet, une plateforme d’adhésion, une plateforme de levée de fonds. E- PDCI permettra la collecte des cotisations des militants, la gestion efficace en ligne de la boutique du parti, des échanges entre militants. Il est également prévue une radio du PDCI-RDA pour de diffuser des informations en continue.

« Cet événement marque une étape importante dans la modernisation du parti et son engagement à utiliser les technologies de l’information et de la communication pour mieux servir ses militants et sympathisants », a déclaré de président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam.

Cette innovation vient résoudre l’équation du paiement des cotisations. Avec ce portail, les membres peuvent désormais payer leurs cotisations en ligne et donc, rester à jour avec leurs obligations envers le parti. Il y a aussi la mise à jour des informations personnelles : les membres peuvent mettre à jour leurs informations personnelles en ligne.

Par Jean Materne Zambo, source : digitalmag.ci

Tchad : Grande concertation pour la mise en œuvre du projet d’installation des émetteurs d’ondes courtes 

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[DIGITAL Business Africa] – Capter la radiodiffusion et la télévision sur les ondes courtes. C’est en cela que se résume le projet d’installation des émetteurs d’ondes courtes au Tchad. Mais la mesure d’urgence pour cette année 2024 est de couvrir l’ensemble du territoire national avant la fin de l’année 2024. C’est ce qui ressort de l’audience entre une délégation de la société Continental Electronics et le Premier ministre, Chef du gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina, du 22 juillet 2024.

La délégation de la société Continental Electronics était constituée d’ingénieurs en télécommunications et conduite par son chef de mission Chris Lawless.

Le prétexte de la visite était de consulter le Chef du gouvernement sur les priorités communes et des sujets importants. C’était en présence du ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar.

Le Premier ministre, l’Amb. Allah-Maye Halina a rappelé à ses visiteurs l’engagement de son gouvernement à s’inscrire dans la dynamique de résultats afin de donner vie à tous les engagements pris par le Chef de l’État vis-à-vis du peuple tchadien.

Par Jean Materne Zambo 

La CEDEAO recrute un consultant pour la conception d’un instrument régional régissant l’exploitation des données ouvertes du secteur public

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La RCA recrute un cabinet pour renforcer les capacités de l'Arcep, le régulateur des communications électroniques

[Digital Business Africa] – Dans son budget de l’exercice 2024, la Commission de la CEDEAO a prévu des fonds en vue de couvrir les dépenses relatives à la présente mission.

Les services de conseil (« les services ») comprennent un appui à l’élaboration d’un acte normatif relatif à l’établissement d’objectifs communs aux états membres de la CEDEAO.
Ces objectifs visent à accroître la disponibilité des données du secteur public disponibles en encourageant et en stimulant l’utilisation des données ouvertes, tout en facilitant la mise en œuvre de mesures spécifiques au niveau national. Ces mesures visent à accélérer le développement des applications électroniques et promouvoir l’innovation. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cet appel à manifestation d’intérêt.

Source Commission de la CEDEAO

Cameroun : L’Antic dément un communiqué relatif à la nouvelle CNI et rappelle les dispositions légales en matière de désinformation en ligne et cybercriminalité

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Antic met en garde contre toute désinformation en ligne. L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, ayant détecté un document factice lié à la nouvelle CNI, en appelle à la vigilance des internautes citoyens. Ce document en circulation sur les réseaux sociaux depuis le 15 juillet 2024 ne provient pas de la  Délégation générale à la Sureté Nationale (DGSN), selon la clarification de l’ Agence sur sa page Facebook. Ce faux document  en question donne les modalités d’établissement  de la CNI, les frais  y compris (10.000 FCFA pour une durée de 15 ans).

« Il s’agit de l’œuvre de personnes malintentionnées cherchant à extorquer de l’argent aux citoyens camerounais en imitant les documents issus de la Délégation générale à la Sureté Nationale », a précisé l’ Antic.

L’ Agence se saisit de l’occasion pour rappeller aux uns et aux autres les dispositions légales en matière de désinformation par voie des communications électroniques. L’ Antic a par exemple convoqué l’ article 113 du code pénal camerounais.

« Est puni d’un emprisonnement de trois (3) mois à trois (3) ans et d’une amende de cent mille (100.000) à deux millions (2.000.000) de francs, celui qui émet ou propage des nouvelles mensongères, lorsque ces nouvelles sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale ».  

S’agissant de la cybersécurité et de la cybercriminalité, l’ Antic évoque l’article 78-1, qui stipule :

« Est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de 5.000.000 (cinq millions) à 10.000.000 (dix millions) F CFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui publie ou propage par voie de communications électroniques ou d’un système d’information, une nouvelle sans pouvoir en rapporter la preuve de véracité ou justifier qu’il avait de bonnes raisons de croire à la vérité de ladite nouvelle », conclut l’ Antic

Par Jean Materne Zambo, source : Antic( Facebook)