Accueil Blog Page 25

Burkina Faso : Le taux de réalisation des activités du ministère chargé des TIC à 40,92 % au 1er sem. 2024

[DIGITAL Business Africa] – Aminata Zerbo/Sabane, ministre en charge de la transition digitale, fait son bilan à mi-parcours. Aminata Zerbo/Sabane a présidé la première session extraordinaire du Conseil d’Administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques (MTDPCE), ce lundi 12 août 2024 à Ouagadougou. Selon Aminata Zerbo/Sabane, ministre en charge de la transition digitale, cette première session a pour objectif d’apprécier la mise en œuvre des activités durant le premier semestre de l’année 2024, mais aussi, de faire des ajustements nécessaires tenant compte de l’évolution du contexte et des données actuelles pour une mise en œuvre réussie des activités d’ici la fin de l’année 2024.

Prenant la parole, le directeur des études et des statistiques sectorielles en charge de la transition digitale au MTDPCE, Braïma Barro, a indiqué que le taux de réalisation physique des activités se situe à 40,92% avec un montant de plus de 300 millions de crédit consommé. Le ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications électroniques, annonce Braïma Barro, envisage de poursuivre avec les investissements dans le domaine des infrastructures de communication électroniques et poursuivre avec la dématérialisation des procédures, la relecture de certains textes juridiques qui encadrent le domaine des communications électronique…

Aminata Zerbo/Sabane, ministre de la transition digitale, dans son propos, a célébré les acquis de son département malgré les défis durant ce premier semestre 2024.

« Au niveau du programme développement d’infrastructures de communication électronique, on peut citer :  la poursuite de l’interconnexion de nouveaux bâtiments (18 bâtiments interconnectés), et surtout les actions d’audits pour une réhabilitation efficace de cette importante infrastructure.

La poursuite du chantier de rétablissement des services de communication électronique dans les zones à haut défi sécuritaire avec des avancées significatives. Le démarrage du chantier de construction d’un mini data center avec la sélection du prestataire et l’entame des négociations pour un second. « L’actualisation du cadre juridique du secteur des communications électroniques qui enregistre des avancées significatives », a-t-elle cité.

Aminata Zerbo/Sabane, ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications électroniques (MTDPCE) poursuit :

« Au niveau du programme transformation et écosystème numérique, nous pouvons noter la poursuite de la dynamique de dématérialisation des procédures, avec le lancement de plusieurs plateformes dans différents départements ministériels, l’élaboration de la feuille de route 2024 et la mobilisation des ressources tant humaines que matérielles pour une mise en œuvre diligente de cette feuille de route.

En ce qui concerne le programme appui au sous-secteur postal, nous pouvons retenir le démarrage du processus de mise en place des maisons citoyennes qui devront favoriser l’inclusion numérique et financière et qui se baseront sur le réseau postal. Pour le programme pilotage et soutien aux structures du ministère nous pouvons noter la création du projet d’accélération de la transformation digitale du Burkina Faso le pack digital… », a-t-elle dit.

Concernant le Projet d’accélération de la transformation digitale du Burkina Faso, la ministre Aminata Zerbo/Sabane était à l’Assemblée législative de Transition (ALT), le 11 juin 2024. Elle défendait le projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de crédit entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA). Aminata Zerbk/Sabane a su convaincre les élus de la nécessité de financer le Projet d’Accélération de la Transformation digitale du Burkina Faso (PACT DIGITAL). Puisque la loi a été adoptée à l’unanimité.

Par Jean Materne Zambo, sources : burkina24, MTDPCE

Burundi : Chantal Ndikumana, transformer l’éducation à travers le numérique

[DIGITAL Business Africa] –  La présidente de la Burundi Education Foundation entend bien réformer le système éducatif burundais. Et les premiers signaux sont perceptibles. Chantal Ndikumana a inauguré le Centre numérique de Kiganda, situé en province de Muramvya, ce vendredi 09 août 2024.La Burundi Education Foundation est une organisation non gouvernementale enregistrée au Royaume-Uni.

Son objectif principal est de promouvoir la qualité de l’éducation au Burundi, depuis l’école primaire jusqu’à l’université. L’organisation s’est engagée à créer des centres numériques dans toutes les provinces du Burundi. Cela afin d’améliorer la qualité de l’enseignement en général, et des sciences, notamment les mathématiques, en particulier.

Ce combat, Chantal Ndikumana l’hérite de son défunt père, fervent défenseur du droit à l’éducation au Burundi.

« Le souvenir de mon père m’inspire et me motive. Mon père voulait le développement des sciences au Burundi. Il a été parmi les premiers Burundais à posséder un ordinateur et à payer une connexion internet. J’ai été heureuse de remettre un lot de 28 ordinateurs au département de chimie, un département cher à mon père. Les étudiants vont pouvoir mener des recherches sur internet. Mon père encourageait les étudiants à viser l’excellence. Avec cette école primaire à Rusaga et ce centre numérique à Kiganda, je suis certaine que, là où il est, il doit être fier de voir que son idéal perdure », a-t-elle dit.

Avoir un centre dans chaque province du Burundi. Cette idée est née au début de l’année 2021, en pleine crise du Covid-19. Une première initiative allant dans ce sens-là avait été conduite à Goma, dans le Nord Kivu, en collaboration avec Gold Tech, par la fondation. C’était un séminaire. Dans la foulée, la fondation va décider de former les enseignants à l’informatique, à l’utilisation des applications Microsoft et à la création de contenu vidéo sur YouTube et d’autres plateformes.

L’ONG devait lancer les activités dans la foulée. Mais, dames Covid-19 et guerre russo-ukrainienne en ont décidé autrement. Ce qui a retardé la mise en œuvre du projet à Kiganda. Chantal Ndikumana croit fermement que le développement du Burundi repose avant tout sur le développement de son capital humain. Pour elle, la véritable richesse d’un pays réside dans la qualité de ses ressources humaines.

La présidente de la Burundi Education Foundation soutient aussi le mouvement « Children back to school ».

Un élan de solidarité nationale et internationale, lancé par The Foundation Helping People en faveur de 300 enfants burundais vivant dans la province de Muramvya dans la zone de Gatabo. Il s’agit  d’apporter un appui aux enfants défavorisés, en termes d’approvisionnement en fournitures scolaires.

Voici plusieurs façons de soutenir le mouvement :• GoFundMe (lien dans notre bio)• Lumicash (+25768066619)• Ecocash (+25771206563) Nom : NDIKUMANA Omar

Par Jean Materne Zambo 

Téléphonie : Les mesures fortes du ministre Nizar Ben Neji pour renforcer la sécurité des utilisateurs 

[DIGITAL Business Africa] – La non identification des cartes SIM. Le ministre des Technologies de la Communication prend à bras le corps le problème. Nizar Ben Neji a présidé, ce vendredi 09 août 2024, au siège du ministère des TIC une conférence de presse pour la circonstance. Au cours de cet événement, le ministre Nizar Ben Neji a énoncé un ensemble de mesures destinées à protéger les abonnés du téléphone mobile.

« Nous avons remarqué qu’on accorde des puces de téléphones mobiles ainsi que des lignes de téléphones fixes sans identification précise de l’identité de l’utilisateur. Nous avons également noté que les puces ayant appartenu à des personnes décédées continuent d’être exploitées et qu’on ne déclare pas avoir égaré des puces pour arrêter leur utilisation. Nous avons même noté que certaines données enregistrées et qui sont liées aux puces, sont fausses ou falsifiées par certains agents accrédités ! Tout ceci a engendré l’existence de multiples numéros de téléphones actifs mais dont l’identité de l’utilisateur est inconnue ou incomplète. Pourtant, l’utilisation d’une puce ou d’une ligne fixe implique une responsabilité juridique qui est portée à l’utilisateur en cas de crime lié à la puce où à la ligne utilisées », a dit le ministre Nizar Ben Neji.

Les mesures édictées par le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Neji, sont les suivantes :

– L’actualisation des données des registres en rectifiant les données erronées ou en complétant les données manquantes

– L’arrêt immédiat des lignes téléphoniques dont le propriétaire est méconnu ou dont l’identité est incomplète à moins et dont la réactivation exige une identité claire et complète

– L’obligation de présenter une carte d’identité nationale ou d’un passeport qui soit conforme à l’identité du demandeur d’une puce ou d’un abonnement téléphonique

– L’interdiction des opérations de vente anarchique des puces téléphoniques dans les rues et les espaces publics

– Accorder aux titulaires des abonnements au service des puces ordinaires d’accéder au service intégré « e-SIM »

– Chaque utilisateur aura la possibilité de découvrir les numéros de téléphones inscrites à son nom auprès de tous les opérateurs en utilisant le services « mes numéros ». Et ce en composant *186*CIN#

– L’envoi d’un SMS informatif instantané et immédiat à l’issue de chaque nouvelle opération d’abonnement à tous les numéros en liaison avec l’identité de l’abonné. Le ministre convie tous les Tunisiens à adhérer aux services numériques tout en étant vigilants et en se montrant responsables.

Par Jean Materne Zambo, sources : réalité.com.tn, thd.tn

Cybersécurité : L’ Algérienne Faouzia Mebarki, artisane de l’adoption du tout premier traité mondial contre la cybercriminalité par l’ONU

[DIGITAL Business Africa] – Les États -membres des Nations unies sont désormais subordonnés à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la cybercriminalité. Le texte examiné en session par un Comité spécial chargé de l’élaborer a été adopté, ce jeudi 08 août 2024, jour de clôture des travaux. C’est un texte qui se compose de 67 articles portant sur la coopération internationale aux fins de la préservation accélérée de la protection des données personnelles, entre autres. Il a été intégralement adopté après huit sessions consacrées aux négociations. Ce comité intergouvernemental qui a travaillé sur le texte a été tenu par l’ ambassadrice d’Algérie auprès des Nations unies à Vienne, Faouzia Mebarki et son équipe. Dans son entourage on se félicite du succès que connaît l’ Algérie sur le plan diplomatique.

« Les efforts de la diplomatie algérienne ont été couronnés par l’adoption du texte intégral de la Convention onusienne par consensus. Immédiatement après l’adoption du texte de la Convention, les Etats participants ont salué le niveau de professionnalisme et d’impartialité qui a caractérisé le travail de la présidence algérienne du Comité dans la conduite de ce processus de négociation complexe.

Cette réalisation vient s’ajouter aux nombreux succès que l’Algérie n’a cessé de remporter, notamment ces dernières années, au sein des différentes enceintes internationales, et reflète l’appréciation et l’estime dont jouit la diplomatie algérienne au sein de la communauté internationale sous la conduite du Président de la République, S.E Abdelmadjid Tebboune », s’est réjoui un des proches de l’ ambassadrice.

Le Mali, à travers sa délégation, a insisté sur l’urgence de faire entrer cette convention en vigueur le plus rapidement possible, en maintenant le nombre de ratifications nécessaires à 40. Cliquez sur ce lien ci-après pour consulter la teneur de la convention.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/08/v2401226.pdf

Par Jean Materne Zambo

Médias : Le Prix du journalisme de vérification francophone lancé, 1000 € pour chacune des 4 catégories [postulez !]

[DIGITAL Business Africa] – Les Fact-chekers francophones à l’honneur. CFI médias, Nothing 2Hide et l’ École publique de Journalisme de Tours ont lancé, en ce début du mois d’août 2024, le Prix du journalisme de vérification francophone. Le concours prime quatre catégories. Ainsi avons-nous le prix de vérification des propos politiques, le prix de démystification des rumeurs, ce que l’on appelle dans le jargon de factcheking « debunking ». Il y a également le prix de recontextualisation d’un contenu audiovisuel (son, photo, vidéo). Et enfin, le prix démenti d’une information touchant particulièrement les femmes.

La cagnotte prévue pour les gagnants de chacune des catégories est de 1000 euros. Les heureux élus devront faire preuve de professionnalisme, car ils seront évalués sur la pertinence du sujet vérifié, la vitalité de la fausse information, la rigueur de la recherche et de la démonstration, la technicité de vérification.

Les demandes sont envoyées à l’adresse suivante: [email protected] au plus tard le 15 septembre 2024. C’est également à travers cette passerelle que les candidats enverront les liens hypertextes de leurs productions au jury.

Sont éligibles à ce concours, les journalistes ayant publié un ou plusieurs articles de vérification en lien avec les catégories sus citées entre janvier et septembre 2024. Il faut aussi avoir intégré les médias contributeurs de Fantoscope au plus tard le 31 août 2024.

Le concours est organisé dans le cadre du programme Miedialab Francophonie et du prochain sommet de la francophonie prévu à Paris, France, les 04 et 05 octobre 2024.

Par Jean Materne Zambo

Madagascar : Orange prévoit de déployer son backbone à fibre optique sur la RN2, des perturbations prévues

[DIGITAL Business Africa] – Des travaux sont annoncés sur la route nationale 2 a Madagascar du 10 au 20 août 2024 . Ceci en raison des travaux liés au déploiement du backbone à fibre optique d’Orange Madagascar sur l’axe sur l’axe Toamasina – Antananarivo. Le ministère des Travaux publics informe l’opinion publique que ces travaux concernent les endroits suivants : Antsampanana, Brickaville, Tapakala, Ambohimangakely.

« Ces travaux sont nécessaires pour améliorer les infrastructures de télécommunications et peuvent entraîner des ralentissement et des interruptions ponctuelles de la circulation», indique le ministère des Travaux publics.

Selon le site 2424.mg, Orange Madagascar avait obtenu sa licence lui permettant de devenir le troisième opérateur en fibre optique du pays après Telma et Gulfsat. La société de télécommunication a acquis la licence globale l’année dernière pour la somme de 30 millions de d’euros. Avec cette licence, la filiale malgache de la compagnie française devrait pouvoir exploiter toutes les technologies existantes, que ce soit le cuivre, la radio, la fibre ou le satellite, et cela dans toutes les modalités, fixe, portatif ou mobile.

Par Jean Materne Zambo, source : 2424.mg

Sénégal : L’ARTP aux côtés du MCTEN pour lancer les journées de concertation sur la régulation des communications électroniques

[DIGITAL Business Africa] – D’une seule voie, les acteurs de l’écosystème des communications électroniques veulent parler. Ceci pour trouver des solutions aux défis liés au secteur. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique (MCTEN), Alioune Sall, a présidé le lancement des journées nationales sur la régulation des communications électroniques, qui se déroulent les 08 et 09 août 2024 à Dakar. C’était en présence du directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, (ARTP), Dahirou Thiam.

« Ces journées de concertation illustrent parfaitement la vision que M. Dahirou THIAM souhaite donner au secteur des communications électroniques, un engagement qu’il assure grâce à la confiance accordée par le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye », indique l’ARTP.

Cette rencontre permettra à coup sûr au régulateur et à l’écosystème de mener des réflexions sur l’amélioration de la gouvernance du numérique qui a fini de libérer pleinement le potentiel social et économique des Technologies de l’Information et de la Communication. Le résout de créer un cadre réglementaire adapté qui profitera à tous ces acteurs. Cette plateforme sera l’occasion de lever le voile sur les problématiques communes, d’émettre bien évidemment des recommandations et d’identifier les urgences à adresser.

Deux thèmes ont été arrêtés pour la circonstance. D’abord, le premier intitulé : « Renforcer la concurrence, soutenir les investissements dans les réseaux pour développer le marché des communications électroniques ». Le deuxième thème, quant à lui, est libellé ainsi : « La réglementation, pilier juridique pour le développement de l’économie numérique ».
Les journées de concertation sur la régulation des communications électroniques permettront enfin d’aborder les problématiques d’identification des défis. Ainsi que le renforcement de la collaboration et l’engagement des parties prenantes en vue d’une élaboration commune des recommandations.

Les recommandations issues de ces journées de concertation alimenteront un plan d’action de l’ARTP, permettant ainsi de répondre aux différentes problématiques soulevées durant ces deux jours.

Par Jean Materne Zambo, source : artp.sn

L’UIT lance la 2e édition du prix SDG Digital GameChangers pour l’atteinte des ODD à l’aide du numérique [postulez!]

[DIGITAL Business Africa] – Atteindre les 17 objectifs de développement durable à l’aide du numérique. C’est l’objectif que se fixe l’Union internationale des Télécommunications (UIT) à travers le prix SDG Digital GameChangers, le deuxièmedu genre. Le concours est ouvert aux Académies/Communauté technique, à la société civile, aux gouvernements, aux organisations internationales/Agences des Nations unies, au secteur privé et à la jeunesse.

Les projets requis sont des solutions numériques déjà mises en œuvre sur le terrain, avec un impact positif et mesurable sur l’un des 17 ODD. Le concours promeut également des politiques impulsées par les décideurs politiques, notamment des réformes législatives ou réglementaires innovantes adoptées pour faire progresser l’utilisation des technologies numériques afin d’atteindre les ODD.

Les applications innovantes ne sont pas en reste. Ces innovations doivent être révolutionnaires ou exemples pratiques de technologies numériques favorisant la réalisation des ODD. La jeunesse peut tirer son épingle du jeu. L’ UIT veut tester des concepts et des idées créatifs et innovants pour des projets, des campagnes, des politiques, des formations ou d’autres activités susceptibles de tirer parti des technologies numériques pour aider à atteindre les ODD – de la part de candidats âgés de 18 à 29 ans.

« Toutes les soumissions doivent démontrer l’importance de l’ODD 17 : Partenariats pour les objectifs, et favoriser les collaborations entre les gouvernements, les organisations de la société civile, les entités du secteur privé et les autres parties prenantes. Il est essentiel que les soumissions montrent comment elles ont formé et engagé des partenariats pour faire progresser les ODD. Ces partenariats garantissent des efforts collectifs, des responsabilités partagées et une approche holistique pour atteindre les ODD », indique l’UIT.

Le processus de candidature est entièrement en ligne. Pour vous assurer que vous êtes prêt à soumettre votre candidature au prix SDG Digital GameChangers, assurez-vous de vous familiariser avec les catégories et sachez pour quelle récompense vous postulez ; vérifier votre admissibilité au prix jeunesse dans l’une des catégories, le cas échéant ; comprendre parfaitement les termes et conditions, y compris les critères d’évaluation.

Autre précision, rappelle l’ UIT, « Veuillez noter que la soumission ne peut pas être sauvegardée à mi-chemin. Nous vous recommandons de tout préparer lorsque vous démarrez le processus, y compris tout document d’accompagnement ». Les soumissions sont envoyées à travers le lien ci-après :

https://www.itu.int/initiatives/sdgdigital2024/ ( sur le site, cliquez sur les 03 traits horizontaux à gauche de l’écran. Puis choisissez la rubrique « prix ». Remplissez le formulaire)

La date limite de soumission est fixée au 11 août 2024 à 23 h 59 (heure d’été d’Europe centrale). Annonce des finalistes et des gagnants informés le premier septembre 2024. Et le couronnement, le 20 septembre 2024.

Par Jean Materne Zambo,source : uit.int

L’UIT lance la 2e édition du prix SDG Digital GameChangers pour l’atteinte des ODD grâce au numérique [postulez !]

0

[DIGITAL Business Africa] – Atteindre les 17 objectifs de développement durable à l’aide du numérique. C’est l’objectif que se fixe l’Union internationale des Télécommunications (UIT) depuis 2023, à travers le prix SDG Digital GameChangers. Le concours est ouvert aux Académies/Communauté technique, à la société civile, aux gouvernements, aux organisations internationales/Agences des Nations unies, au secteur privé et à la jeunesse.

Les projets requis sont des solutions numériques déjà mises en œuvre sur le terrain, avec un impact positif et mesurable sur l’un des 17 ODD. Le concours promeut également des politiques impulsées par les décideurs politiques, notamment des réformes législatives ou réglementaires innovantes adoptées pour faire progresser l’utilisation des technologies numériques afin d’atteindre les ODD.

Les applications innovantes ne sont pas en reste. Ces innovations doivent être révolutionnaires ou exemples pratiques de technologies numériques favorisant la réalisation des ODD. La jeunesse peut tirer son épingle du jeu. L’ UIT  veut tester des concepts et des idées créatifs et innovants pour des projets, des campagnes, des politiques, des formations ou d’autres activités susceptibles de tirer parti des technologies numériques pour aider à atteindre les ODD – de la part de candidats âgés de 18 à 29 ans.

« Toutes les soumissions doivent démontrer l’importance de l’ODD 17 : Partenariats pour les objectifs, et favoriser les collaborations entre les gouvernements, les organisations de la société civile, les entités du secteur privé et les autres parties prenantes. Il est essentiel que les soumissions montrent comment elles ont formé et engagé des partenariats pour faire progresser les ODD. Ces partenariats garantissent des efforts collectifs, des responsabilités partagées et une approche holistique pour atteindre les ODD », indique l’UIT.

Le processus de candidature est entièrement en ligne. Pour vous assurer que vous êtes prêt à soumettre votre candidature au prix SDG Digital GameChangers, assurez-vous de : vous  familiarisez avec les catégories et sachez pour quelle récompense vous postulez ; vérifier votre admissibilité au prix jeunesse dans l’une des catégories, le cas échéant ; comprendre parfaitement les termes et conditions, y compris les critères d’évaluation.

Autre précision, rappelle l’UIT, « Veuillez noter que la soumission ne peut pas être sauvegardée à mi-chemin. Nous vous recommandons de tout préparer lorsque vous démarrez le processus, y compris tout document d’accompagnement ». Les soumissions sont envoyées à travers le lien ci-après : ( Une fois sur le site, allez cliquer sur les trois traits verticaux juste à gauche de l’écran. Puis choisissez  » PRIX ». Vous trouverez un formulaire sur la page qui s’affichera)

https://www.itu.int/initiatives/sdgdigital2024/

La date limite de soumission est fixée au 11 août 2024 à 23 h 59 (heure d’été d’Europe centrale). Annonce des finalistes et des gagnants informés le premier septembre 2024. Et le couronnement, le 20 septembre 2024 au siège de l’ ONU à New York.

Par Jean Materne Zambo, source : uit.int

Nigeria : Le syndicat mondial des Télécoms craint un conflit entre le régulateur CCN et l’ Agence des technologies NITDA

[DIGITAL Business Africa] – Le syndicat  des Télécoms de l’ Onu craint l’embrasement entre la CCN et le NITDA. Le syndicat international appelle le président nigerian Bola Tinubu à clarifier le rôle et le mandat de l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA) et celui de la Commission nigériane des communications (NCC). Tout est parti du projet de loi modifiant la NITDA. Le texte est en discussion à l’Assemblée nationale.

« Bien que le projet de loi cherche à clarifier la position de la NITDA, il pourrait par inadvertance provoquer un conflit entre la NITDA et d’autres régulateurs sectoriels, y compris NCC, étant donné le vaste mandat de la NITDA en ce qui concerne le «économie numérique », et le manque de clarté dans la distinction entre le secteur informatique et le secteur des TIC », a déclaré le syndicat international des Télécommunications.

Avant que le projet de loi ne soit adopté, il faut rappeler que l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA) est une agence gouvernementale fédérale créée pour la mise en œuvre de la politique nigériane des technologies de l’information (TI). Sa Mission est de développer et réguler les technologies de l’information pour un développement national durable.

L’ Agence est donc attendue en matière de Développement des infrastructures informatiques , Développement du capital humain, Mise en œuvre des politiques et cadre institutionnel, sensibilisation aux technologies de l’information et engagements internationaux.

L’ Agence a mené ou poursuit certains chantiers en vue de bâtir un Nigeria numérique. Parmi ces initiatives, la Digital Coast qui s’étend d’Eko Atlantic/Bar Beach à Lagos (Innovation Hub) en passant par Warri (e-Petroleum), Yenagoa (e-Nollywood), Port-Harcourt (e-Education), Uyo (e-Sports) et Calabar (Tinapa – e-Tourisme).

Il y a également la Ceinture numérique – le long du fleuve Niger et du fleuve Bénoué, en mettant l’accent sur l’e-agriculture dans la ceinture médiane de la zone centre-nord. Et enfin un Sahara numérique qui émane de la confluence du Niger et de la Bénoué à Lokoja et serpente le long de la ceinture minérale solide et se termine dans le bassin du lac Tchad pour se concentrer sur les minéraux e-solides.

En dehors de ses fonctions de régulation, la NCC joue également un rôle important dans la gestion du spectre, l’octroi de licences et la surveillance des opérateurs de télécommunications. En attribuant et en gérant efficacement le spectre de fréquences limité, la commission garantit qu’une bande passante suffisante est disponible pour les services de télécommunications existants et futurs la NCC participe activement à la promotion de l’alphabétisation numérique et à la sensibilisation des Nigérians.

Par le biais de campagnes éducatives et de programmes de sensibilisation, la commission vise à doter les citoyens des compétences et des connaissances nécessaires pour exploiter pleinement les avantages des technologies de communication modernes. L’On comprend que c’est sur ce dernier aspect qu’il y a problème.

Par Jean Materne Zambo, sources : uit, techpoint.africa

TIC : Les Camerounais A.C Abanda, Modzom de la Chaire Unesco reçus par le PM du Tchad

[DIGITAL Business Africa] – L’ autonomisation des jeunes et des femmes à travers les TIC. Un sujet brûlant sur la table de la Primature du Tchad. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Allah-Maye Halina, s’est entretenu, ce 07 août 2024, avec les membres d’une délégation de la Chaire Unesco Access TIC. Aux côtés du Premier ministre, Allah-Maye Halina, le ministre des Télécommunications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar et quelques membres de son cabinet.

Côte Unesco, l’on retrouvait le titulaire de la Chaire, Armand Claude Abanda et quelques collaborateurs, dont le Pr François Marc Modzom, par ailleurs journaliste et directeur de l’ Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic).

La délégation de la chaire de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) Accès-TIC d’Afrique centrale est donc venue discuter avec le Premier ministre du renforcement du partenariat stratégique et institutionnel.

Cette initiative contribuera à créer des conditions nécessaires pour permettre aux jeunes et aux femmes d’être de véritables créateurs de richesses, gage d’une accélération de l’autonomisation des femmes et des jeunes, rapporte le ministère des Télécommunications, de l’Economie numérique et de la Digitalisation de l’Administration sur sa page Facebook.

 

À propos de la Chaire Unesco Afrique centrale Accès-TIC

 

La Chaire Unesco Afrique centrale Accès-TIC est un partenariat stratégique et institutionnel pour l’accès des Jeunes et des femmes aux TIC en Afrique centrale. L’initiative a pour objectif de promouvoir un système intégré de recherche, d’enseignement, de formation ainsi que l’engagement de la collectivité en matière de l’accès aux TIC pour une plus grande autonomisation des jeunes et des femmes.

En date du 18 avril 2023, l’Unesco a confié à la Chaire Unesco d’Afrique Centrale Access-TIC, la mission de promouvoir la collaboration internationale par l’éducation, la science et la culture, y compris la coopération entre universités pour la promotion de la solidarité intellectuelle et morale. Elle développe de ce fait des compétences numériques devant contribuer au développement socio-économique durable dans plusieurs domaines de la vie socio-économique des États de la sous-région.

Par Jean Materne Zambo, source : Dircom. /Primature

Coopération : Le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale vont signer un accord de coordination de fréquences radioélectriques 

[DIGITAL Business Africa] – La République du Cameroun et la République de Guinée équatoriale et le Gabon vont signer un accord de coordination de fréquences radioélectriques aux frontières. La date n’est pas encore connue. Annonce faite par le président de l’Autorité de régulation communications électroniques et des postes (Arcep), Célestin Kadjidja, ce 05 août 2024, au cours du Conseil de régulation. Ce partenariat permettra une harmonisation des fréquences. Il vient s’ajouter à l’accord de coordination des fréquences radioélectriques entre l’Arcep-Gabon et l’Arpce-Congo, signé jeudi 25 juillet 2024. Cet accord a été signé en vue d’une amélioration de la gestion des fréquences radioélectriques entre les Etats frontaliers, les régulateurs l’Arcep du Gabon et l’Arcep du Congo.

Ce conseil de Régulation était l’occasion pour Célestin Kadjidja, président de l’ Arcep Gabon, de dresser le bilan de ses activités au terme de 12 mois de la transition du pays. Parmi les actions fortes menées par l’ Arcep Gabon en 12 mois, figure en première ligne, le Colloque mondial des Régulateurs ( en anglais Global Symposium of regulators) (GSR),tenu du premier au 04 juillet 2024 au Speke Resort and Convention Center de Munyonyo, à Kampala en Ouganda. Il a été organisé par l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Agence des Nations Unies pour les technologies numériques. Le Colloque a réuni plus de 600 participants.

De plus, plusieurs dossiers initiés en début de mandat intervenu le 19 octobre 2023, ont été examinés par le conseil. Il s’agit, entre autres, de la relance du Projet de développement du service universel des télécommunications, du dossier relatif à la coordination des fréquences aux frontières avec les pays voisins et de la situation des opérateurs économiques désireux d’exercer dans le secteur de l’économie numérique en République gabonaise.

Par Jean Materne Zambo, source : arcep.ga

Cybersécurité : Le Comité spécial de l’ONU sur la cybercriminalité réuni en session 

[DIGITAL Business Africa] – La session de clôture du Comité spécial de l’ONU sur la cybercriminalité court jusqu’au 09 août 2024. La Côte d’Ivoire, comme plusieurs États membres des Nations unies, a envoyé une délégation à New York, composée de Bintou Konate-Djetou, directeur des Affaires juridiques et de la coopération internationale et de Wilfried-Elie Konan, directeur de la Cybersécurité et de la Confiance numérique et Richard Angbonon, magistrat, substitut du procureur de la République près le Pôle pénal éonomique et financier.

Les travaux de ce Comité devraient déboucher sur le projet de texte révisé de la Convention et le projet de résolution. Lesquels seront soumis à l’Assemblée générale des Nations unies pour adoption. Le projet de texte en question est la Convention internationale générale pour lutter contre l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) à des fins criminelles. C’est un texte qui se compose de 67 articles portant sur la coopération internationale aux fins de la préservation accélérée de la protection des données personnelles, entre autres. Le tout en huit chapitres. Le ministère de la Transition numérique et de la digitalisation rappelle que l’initiative de l’ONU est conforme à son engagement à promouvoir la cybersécurité.

« La participation de la Côte d’Ivoire à cette initiative internationale s’inscrit dans la continuité de son engagement en matière de cybersécurité, renforcé par la décision du Conseil des Ministres du 12 juin 2019 d’adhérer à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. Cette adhésion a été achevée, en marge de cette session, par le dépôt de l’instrument de ratification auprès du Conseil de l’Europe le 29 juillet 2024, marquant ainsi une étape importante dans l’intégration de la Côte d’Ivoire dans le cadre juridique mondial contre la cybercriminalité.

En adhérant à cette Convention, la Côte d’Ivoire s’aligne sur les standards internationaux en matière de lutte contre la cybercriminalité, renforçant ainsi ses capacités à protéger ses citoyens et ses infrastructures numériques dans le cadre de la coopération internationale. La participation à la session de New York témoigne de la volonté du pays de jouer un rôle actif dans la gouvernance mondiale du cyberespace et d’assurer un internet plus sûr pour tous « , indique le ministère

Cette année, une première séance du Comité spécial de l’ONU sur la cybercriminalité s’est d’abord tenue du 29 janvier au 09 février 2024 à New-York. C’est au cours de cette session que l’ Assemblée générale va décider de mettre sur pied la présente commission. Sa mission :  produire une Convention internationale générale pour lutter contre l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication.

Par Jean Materne Zambo, source : mtnd

Le filet se resserre sur le Net : un traité international sur la cybercriminalité fait débat à l’ONU

[DIGITAL Business Africa] – Les États membres des Nations Unies se réunissent dès lundi pour finaliser un projet de traité international visant à lutter contre la cybercriminalité. Cette initiative, portée initialement par la Russie en 2017, suscite de vives controverses tant parmi les défenseurs des droits de l’homme que parmi les géants de la technologie.

Bien que deux années de négociations aient permis d’affiner le texte, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer les risques qu’il ferait peser sur les libertés individuelles. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme s’inquiète notamment de « lacunes importantes » qui ne respecteraient pas les normes internationales en matière de droits humains. Selon cette instance onusienne, le traité pourrait être instrumentalisé pour restreindre la liberté d’expression, cibler les dissidents et porter atteinte au caractère privé des communications.

Le projet de texte, qui vise officiellement à renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre la cybercriminalité, a pour ambition de couvrir un large spectre d’infractions, allant de la pédopornographie au blanchiment d’argent. Cependant, ses détracteurs dénoncent un périmètre excessif qui pourrait justifier des atteintes aux droits fondamentaux.

Cette vision alarmiste est partagée par de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme et par les grandes entreprises technologiques. Ces dernières craignent que ce traité ne serve de prétexte à une surveillance mondiale accrue.

« On ne doit pas se tromper, le traité présenté à l’ONU pour adoption n’est en fait pas du tout un traité contre la cybercriminalité. Il ressemble plutôt à un traité de surveillance mondiale », a ainsi déclaré Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch.

Cette position est inhabituelle dans la mesure où elle rapproche des acteurs aux intérêts parfois divergents. Microsoft, par exemple, a exprimé sa préférence pour l’absence d’accord plutôt que la signature d’un texte qu’il juge dangereux.

Si la nécessité d’une coopération internationale en matière de cybercriminalité est largement reconnue, de nombreux acteurs préfèrent s’appuyer sur des instruments juridiques existants, tels que la Convention de Budapest ou la Convention de l’ONU contre la criminalité transnationale organisée.

En l’absence d’améliorations substantielles, de nombreuses organisations appellent les États à rejeter ce projet de traité. Une telle décision pourrait entraîner une opposition farouche du secteur privé et de la société civile.

La Russie, à l’origine de cette initiative, défend quant à elle la nécessité d’un accord international contraignant. Elle accuse les pays occidentaux de politiser les discussions en mettant en avant des considérations liées aux droits de l’homme.

Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives pour l’avenir de ce projet de traité, dont les implications pourraient être considérables pour la gouvernance de l’internet et le respect des droits fondamentaux à l’échelle mondiale.

Par DBA

Patrick Johansson, nouveau président de la zone Moyen-Orient et Afrique d’Ericsson

[DIGITAL Business Africa] – Patrick Johansson est depuis le 1er août 2024 le président de la zone Moyen-Orient et Afrique de l’entreprise Ericsson et Senior Vice-President du groupe. Il devient de fait membre du Directoire d’Ericsson et est placé sous la responsabilité du PDG du groupe. Il sera basé à Riyad, en Arabie saoudite.

L’annonce a été faite le 01er août. M. Johansson était alors responsable du Contrôle de Gestion et des Opérations au sein de la Business Area des Logiciels et Services Cloud (BCSS) d’Ericsson.

Il remplace Fadi Pharaon, dont la décision de quitter Ericsson a été annoncée en mai 2024.

Depuis qu’il a rejoint Ericsson en 1997, Patrick Johansson a couvert de multiples domaines d’activités et de zones géographiques, ayant vécu en Suède, en Corée, en Inde, en Autriche, en Chine et au Vietnam. Il a, notamment, occupé les postes de Directeur mondial des Ventes et de la Gestion commerciale pour le Business Area Réseaux, de Directeur de l’Unité Clients en Corée, ainsi que plusieurs postes de direction dans les domaines de la finance et du management.

Pour Börje Ekholm, Président-directeur général d’Ericsson, « Patrick a une connaissance approfondie de notre technologie et de notre stratégie commerciale, deux facteurs cruciaux qui contribuent à consolider notre position de leader dans l’industrie. Je suis très heureux qu’il ait accepté ce poste et je me réjouis de le compter parmi les membres de l’équipe de direction ».

Commentant sa nomination, Patrick Johansson, a déclaré : « Je suis honoré et ravi de me voir offrir cette opportunité. Ericsson est à l’épicentre des dernières tendances technologiques où les réseaux sont le fondement de la numérisation des entreprises et des sociétés. Nous sommes à la pointe de l’industrie en fournissant des réseaux entièrement programmables et de haute performance où les capacités peuvent être exposées par le biais d’API de réseau. Je suis impatient de rencontrer les clients et les partenaires et de travailler avec mes collègues de la zone du Moyen-Orient et de l’Afrique pour créer une valeur ajoutée exceptionnelle pour les clients ».

Ericsson propose depuis près de 150 ans des solutions de communication mobile et de connectivité aux fournisseurs de services et aux entreprises.

Par DBA

Cameroun : Minette Libom Li Likeng et  » La tutelle » inaugurent le Projet F- Cybersecurity Cameroon

[DIGITAL Business Africa] – « La tutelle » veut jouer sa partition dans la promotion d’un cyberespace sain au Cameroun. L’ Association des femmes du ministère des Postes et Télécommunications a amorcé, ce 06 août 2024, le séminaire de sensibilisation à l’attention des femmes du secteur public sur les questions de cybersécurité au Cameroun. Un événement presidé par madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, accompagnée de son homologue de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie -Thérèse Abena Ondoa.

Cet événement vise à imprégner les femmes des administrations publiques du Cameroun sur les enjeux et défis de la transformation digitale, notamment, ceux liés à la cybersécurité. Au ministère des Postes et Télécommunications, elles sont parées ces femmes. La présidente de « La tutelle », Rollande Pende, a rassuré que « les femmes du Minpostel restent déterminées à apporter leur contribution à l’atteinte des objectifs de promotion de la cybersécurité et de l’utilisation responsable des réseaux sociaux ».

La cérémonie de lancement de ce séminaire de sensibilisation inaugure les activités du Projet F- Cybersecurity Cameroon. La présidente de « La tutelle », Rollande Pende, donne son bien fondé.

« L’objectif de ce projet est vraiment d’accroître le nombre de femmes qui soient préparées pour l’utilisation responsable des technologies numériques et de l’Internet des réseaux. Nous sommes toutes là-dessus malgré que les chiffres disent que les femmes n’ont pas beaucoup d’accès aux équipements. Mais nous savons aussi que les femmes sont de grandes utilisatrices d’internet. Donc, le projet vise à faire connaître déjà toute l’activité que le ministère des postes et télécommunications donne toutes les activités liées à la poste, aux télécommunications et au TIC à nos sœurs des autres administrations publiques. Mais aussi à sensibiliser sur la bonne utilisation des réseaux sociaux.  Vous savez, on peut avoir des outils en main, mais ces outils peuvent être très utiles. En revanche, quand ils sont mal utilisés, ils peuvent être transformer en des armes même contre nous-mêmes « , a-t-elle dit.

Pour le reste, le sous-directeur de la Réglementation des Télécommunications et des TIC au Minpostel, François Joseph Nnemete Beyeme, a ouvert le séminaire par une présentation sur l’économie numérique. Il présente ce secteur comme un vivier d’opportunités pour les femmes. Dans sa communication, François Joseph Nnemete Beyeme a présenté l’économie numérique comme facteur d’autonomisation des femmes.

Il les exhorte à profiter de la dividende numérique. En utilisant les technologies pour résoudre les problèmes sociaux grâce aux projets à impact social. Cependant, Joseph Nnemete relève des défis auxquels ces femmes font généralement face. Le sous-directeur de la Réglementation des Télécommunications et des TIC au Minpostel, soutient que les femmes n’ont pas accès à l’infrastructure numérique. Non sans oublier les inégalités de genre. A ce propos, Joseph Nnemete exhorte les entreprises à encourager les femmes à se lancer dans les métiers du numérique.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Dion Ngute affute les serres de l’ « Aigle », une application de gestion des effectifs et de la solde

[DIGITAL Business Africa] – Le chef du gouvernement a clôturé le conseil de cabinet du mois de juillet 2024 par une annonce forte : mettre sur pied un outil de gestion des effectifs et de la solde. L’ application « Aigle ». Comme son cousin « épervier », l’ « Aigle » attrapera au collet, avec toute la vigueur possible, les fonctionnaires absents à leurs lieux de service, une fois mise en ligne (l’application). Avant d’en arriver là, le chef du gouvernement avait déjà constaté que « sur 8 mille 766 cas d’absences irrégulières signalées, 7 mille 133 personnels n’ont pas pu lever la suspicion qui pesaient sur eux ». 

Pour le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le, ces personnels « fantoches » sont actuellement, soit radiés, soit en cours de radiation des effectifs de la Fonction publique camerounaise dans le cadre de l’exploitation des résultats de l’opération de comptage physique des personnels de l’État. Le ministre Le précise que « pour l’heure, ils sont tous suspendus de solde ».

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, invite les membres du Gouvernement et les autorités administratives qui les représentent dans leurs unités respectives de commandement, à plus de rigueur et de discipline pour que l’Administration Publique camerounaise soit au rendez-vous de la productivité et de l’efficacité, inque le compte  rendu de Laurentine Bekono, journaliste à la CRTV.

 

Le télétravail mis en débat 

 

Ce problème d’absentéisme a soulevé un autre débat. Celui de la modernisation de la fonction publique et donc du télétravail. Mis sur la table de débats de Club d’ Elite sur Vision quatre, ce dimanche 04 août 2024, certains panelistes ont plaidé en faveur du télétravail (travail en ligne). Le Pr Nkou Mvondo, homme politique et enseignant à l’ Université de Ngaoundéré, à par exemple soutenu :

« …Avec un ordinateur, on peut contrôler en moins de dix minutes toutes les voitures du Cameroun, puisque toutes les voitures sont immatriculées, enregistrées dans un ordinateur, on peut savoir à quel moment, à partir de l’ordinateur, à quel moment le véhicule appartenant à un tel a une carte grise qui va se périmer dans deux semaines. On peut savoir à partir de l’ordinateur si une voiture est encore assurée. Il suffit simplement de mobiliser les techniques mondiales, au lieu de s’accrocher au travail en présentiel dans un carrefour. Il y a tellement d’exemples… On peut dire que oui présence, mais ce qu’on doit mettre en avant, c’est la performance et l’efficacité », a-t-il dit.

Un point  de vue qui tranche avec celui de Denis Omgba, directeur de l’Observatoire des Médias et de l’Opinion Publique au ministère  de la Communication.

« Le travail à distance est encadré. Si vous êtes enseignant, si vous êtes médecin, vous allez soigner les patients étant chez vous? Non, ce n’est pas possible. La présence est nécessaire, je dirais même absolument nécessaire à certains postes de travail. Et puis, aujourd’hui, nous assistons à l’évasion des documents administratifs de forte sensibilité. Si nous pensons que les gens vont rester au quartier parce qu’ils doivent travailler chez eux et gérer les documents administratifs, nous les retrouverons n’importe où, n’importe quand. Il y a une sécurité de l’espace et du cadre du travail qu’on doit mettre en perspective. Et je pense qu’il y a un choix à servir son pays…Il faut plutôt dire aux gens qui entrent dans l’administration que nous avons besoin de travailler, être à nos postes de travail, apporter nos contributions », a-t-il dit. Sur les cause de l’absentéisme, il fait son diagnostic.

« … Il  est vraiment difficile de couvrir 30 jours. Vous savez, dans la présence au travail, il y a ce qu’on appelle les conditions de travail. Ces conditions, là, parmi lesquelles il y a d’abord le cadre. Nous sommes dans des départements ministériels où vous voyez des cadres sont nombreux  dans des espaces réduits.

Ces conditions de travail parfois n’encouragent pas à venir travailler.
Vous vous souvenez de la grève des enseignants ? Il y en a qui avaient beaucoup d’années sans  salaire. Comment est-ce qu’ils vont travailler dans ces conditions ? Aujourd’hui, vous voyez les fonctionnaires qui n’ont pas beaucoup de motivation à travailler. Il y a beaucoup d’entre eux qui ont été envoyés dans les régions en crise, au nord-ouest et au sud-ouest, parfois sans accompagnement particulier ».

 

Solutions de sortie

 

Denis Omgba a prescrit une ordonnance face au fléau  d’absentéisme qui fait florès à mesure que le temps passe. Et là, il pointe du doigt les patrons sans ménagement.

« Il faut également, me semble-t-il, que nos patrons, nous voulons travailler, nous voulons apporter, nous voulons être à nos postes de travail. Mais je me fais aussi l’écho de ce que j’entends de mes collaborateurs. Il faut que l’État fasse le nécessaire, motive le personnel, revoie les conditions salariales, aménage notre cadre de travail. Il y a même ce qu’on a appelé le profil de carrière. Parfois, des gens travaillent pendant longtemps, n’ont même pas une petite promotion. Il y a même ce que je peux appeler des félicitations, des encouragements. Parfois, il n’y a rien. Vous travaillez, vous arrivez au bout de votre carrière, vous n’avez pas grand-chose. Ce sont aussi des choses, je pense, que l’État doit tenir en compte. Il est prévu des sanctions si vous ne venez pas au travail », a-t-il précisé.

Le consultant de la chaîne Vision 4, Dieudonné Essomba, économiste, a estimé que le gouvernement doit avoir un tableau de bords pour contrôler le fonctionnement de l’Administration publique. Ce qui éviterait à l’avenir d’être rattrapé par des dysfonctionnements à certains niveaux de l’appareil. Sur le télétravail, il pense que le rendement, doit être mis en avant plutôt que la présence. Bien que Dieudonné Essomba insiste sur le fait que certaines tâches nécessitent la présence physique au lieu de service.

Par Jean Materne Zambo, source : spm.gov.cm, club d’élites ( vision 4, édition du 04 août 2024)

Côte d’Ivoire : 10 000 000 de FCFA aux lauréats classés 1ers dans les secteurs d’activité du PNE dont les TIC 

[DIGITAL Business Africa] – En 10 ans, le Prix national d’excellence (PNE) a réussi à occuper une place importante dans  l’éducation en Côte d’Ivoire. Environ 77 lauréats seront récompensés ce lundi 05 août 2024 dans le cadre du Prix national d’Excellence (PNE). Ce sera à la salle des Pas perdus du Palais présidentiel sous la présidence du Chef de l’État de Côte d’Ivoire, S.E Alassane Ouattara.

Les secteurs d’activité qui seront primés sont la biotechnologie, les technologies de l’information et de la communication, l’art et la culture, l’éducation, la santé, etc. Les premiers lauréats, classés dans les différents secteurs d’activité, repartiront chacun avec un trophée, un diplôme signé par le président de la République, S.E Alassane Ouattara, et une dotation de 10 000 000 de FCFA, des tablettes et une participation aux frais de scolarité…

Diplômés de CEPE, BEPC et BAC dans plusieurs régions, ces lauréats devront être des acteurs clés du développement de la Côte d’Ivoire par leur exemplarité. Pour la 10e édition, la CIE a déjà récompensés  plus de 300 élèves.

Kenza Yassoua a reçu deux fois le Prix national d’Excellence. Aujourd’hui, étudiante à l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (Inp-HB) de Yamoussoukro. Elle revient sur les atouts qui ont pesé en sa faveur.

« J’ai été le meilleur élève au BEPC avec un total de 198,2/ 220, soit une moyenne de 18,02 et 3 ans après, j’ai été première au Baccalauréat général série C’ avec un total de 340 / 400 points … Je me fixe de grands objectifs et je travaille pour les atteindre », a-t-elle dit.

Institué en 2013, le Prix National d’Excellence vise à promouvoir la culture du travail bien fait et à inciter les Ivoiriens à s’inscrire dans la quête permanente de l’excellence.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : Eutelsat Group présente ses services avancés à Nizar Ben Neji du ministère des TIC tunisien

0

[DIGITAL Business Africa] – Nizar Ben Neji, ministre des Technologies de la Communication de Tunisie, a effectué une visite officielle au siège d’Eutelsat Group à Paris, France. Accompagné par Dhia Khaled, ambassadeur de la Tunisie en France, Nizar Ben Neji, Ministre des Technologies de la Communication de Tunisie, a assisté à plusieurs démonstrations des services Eutelsat OneWeb en orbite basse (LEO) ainsi que des services GEO très haut débit du satellite Eutelsat KVHTS.

« Les technologies de connectivité spatiale d’Eutelsat Group offriront des opportunités considérables pour la Tunisie. En utilisant une combinaison de satellites GEO et LEO, Eutelsat Group est capable de fournir une couverture étendue et des services de connectivité haut débit, essentiels pour le développement des infrastructures numériques en Tunisie. Ces technologies peuvent aider à accroître la connectivité, notamment dans les zones rurales et éloignées, et à soutenir la croissance économique grâce à une meilleure accessibilité à internet et aux services numériques », selon le groupe Eutelsat.

OneWeb propose une gamme diversifiée de terminaux pour accéder à ses services en fonction de vos besoins et de votre utilisation : En fixe pour les entreprises, portable pour un déploiement sur le terrain, embarqué sur des navires, les terminaux s’adaptent à tous les cas de figure liés à aux exigences des consommateurs.

OneWeb revendique plus de 600 satellites défilants en orbite autour de la Terre à une altitude de 1200 km. OneWeb offre à terre comme mer avec une couverture mondiale, y compris aux pôles, un accès Internet jusqu’à 195 Mbps sécurisé avec une garantie de service. La latence réduite de moins de 100 ms permet l’accès à de nouvelles applications et de sécuriser vos réseaux : WLAN, Cloud,…

Selon le site talesaleniaspace.com, Eutelsat KVHTS  va révolutionner l’accès à Internet par satellite, selon le groupe. Fabriqué pour l’opérateur international Eutelsat, le satellite Eutelsat KONNECT VHTS fournira des services à très haut débit et de connectivité mobile à travers l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. D’une capacité de 500 Gbps en bande Ka, il est le satellite de télécommunications géostationnaire le plus grand et le plus puissant jamais fabriqué en Europe. Sa charge utile comprend notamment un processeur numérique haute performance qui combine une allocation de capacité agile et une utilisation optimale du spectre.

Cette démonstration de force d’Eutelsat group s’est faite  sous le contrôle d’Eva Berneke, PDG d’Eutelsat Group, et de Cyril Dujardin, directeur de la Business Unit Connectivité. Ces démonstrations étaient une occasion pour Eutelsat Group de mettre en lumière les opportunités offertes par ces nouvelles technologies de communication pour la Tunisie, en améliorant la connectivité, mais aussi en permettant une couverture étendue, fiable et résiliente.

Eutelsat Group dit se réjouir de continuer à travailler en étroite collaboration avec les opérateurs télécoms tunisiens pour explorer de nouvelles opportunités et renforcer la connectivité dans toute la région.

Par Jean Materne Zambo, source thd.tn, @EutelsatGroup (x), thalesaleniaspace.com

Mali : L’AMRTP édifie les consommateurs sur l’importance de l’identification des cartes SIM

[DIGITAL Business Africa] – L’AMRTP et les consommateurs se sont concertés. L’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMRTP) a organisé, le premier août 2024, à Bamako le premier Forum 2024 AMRTP/Associations des Consommateur. Y ont pris part, les décideurs politiques, les acteurs du secteur des Télécommunications/TIC et de l’informatique, les acteurs de la justice et de la sécurité, les médias. Le thème central de cette année était : « Identification des SIM : quel intérêt pour le consommateur ? ».

Une occasion pour l’AMRTP de sensibiliser les consommateurs à l’importance de l’identification des SIM et des risques associés à leur non-identification. Le régulateur a souligné le défi de sécurité lié à la vulgarisation des cartes SIM et à la popularisation des téléphones mobiles.

Au Mali, le Décret n°2015-0265/P-RM fixe les modalités d’identification des abonnés. En 2019, ce décret a été modifié pour limiter à trois le nombre de cartes SIM par abonné et par opérateur. Les deux entités s’engagent à construire un secteur des télécommunications et des TIC sécurisé, fiable et respectueux des droits de chacun, véritable locomotive du développement économique et social du Mali.

Chez Orange par exemple, il est demandé, depuis cette fin juillet 2024, à tout client d’Orange Mali de passer à une agence avec sa carte NINA ou biométrique pour identifier son numéro, si la première identification n’est pas faite avec les pièces précitées. L’opérateur précise bien que  » personne n’a plus droit à plus de 3 numéros orange avec la même pièce. Les clients qui sont dans cet état sont avertis à travers un message provenant d’Orange « .

C’est depuis le premier février 2023 que l’identification des puces de téléphones avec les différentes sociétés mobiles se fait sur présentation d’un Numéro d’Identification National (NINA). Cette décision avait été prise par l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes (AMRTP).

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA