Hervé Djia présente NoBakChich
Arthur Zang présente sa tablette tactile CardioPad
Hervé Djia présente NoBakChich
Gwladys Minyem : « Infinity High Tech Days, excellent moment de partage »
La présidente du comité d’organisation des Infinity High Tech Days organisés à Douala le 22 novembre 2014 revient sur les grands moments de cette rencontre organisée par l’association Infinity Space, un regroupement des jeunes de la Faculté de Génie industriel de l’Université de Douala au Cameroun.
C’est quoi les Infinity High Tech Days ?
Infinity High Tech Days est une journée de promotion de l’innovation technologique en milieu étudiant. Toutes les activités de cette journée (présentation de projets, conférence, ateliers, espaces startup et bien d’autres) qui en est à sa troisième édition sont axées autour d’un seul et même thème : « Un Etudiant – un projet – un entrepreneur ».
Quel a été le principal temps fort qui aura marqué cette journée ?
Mon attention a été particulièrement retenue lors de la présentation du séchoir solaire de cacao présentée en deuxième partie de la journée. Pourquoi cela était-il intéressant ? Tout simplement parce qu’après la présentation du prototype, séance tenante, on a lancé le fonctionnement du système. Et là, on a assisté à un standing ovation de la salle. Le public et les participants ont applaudi et sont venus tester et apprécier l’effectivité de la prouesse réalisée. Le fait marquant, bien au-delà des acclamations, reste cette communion établie avec les participants. Et ce durant la quasi-totalité des articulations. Ce rendez-vous annuel que nous avons mis en place reste un excellent moment de partage initié pour tous ceux-là qui veulent donner de la valeur à leurs idées.
Peut-on donc conclure que les Infinity High Tech Days ont atteint les objectifs fixés ?
Tout d’abord, l’objectif recherché des Infinity High Tech Days repose sur plusieurs points. Nous voulons d’abord établir une interface de communication et de partage afin de favoriser l’innovation par les échanges croisés. Ensuite, nous voulons valoriser les réalisations et initiatives des jeunes, susciter la prise d’initiative en milieu étudiant, mais aussi donner des outils nécessaires à la valorisation des compétences et au développement et à l’accompagnement des projets. A la question de savoir si les Infinity High Tech Days ont atteint les objectifs fixés, je répondrai oui et non. Oui, parce que l’établissement d’une interface réelle est amorcé et continuera à s’étendre. Non, parce que la limite principale reste encore cette implication maximale des entreprises locales, point sur lequel nous continuons de travailler. Nous sommes convaincus qu’il y aura une amélioration au cours des prochaines éditions. Le prochain rendez-vous des Infinity High Tech Days est prévu en novembre 2015.
Qui étaient les participants à cette édition ?
Cette journée a ciblé divers types de participants. Des étudiants venant de toutes écoles de formation technique et managériale, des incubateurs, des promoteurs d’évènements, des startups, des PME et PMI, des associations et organisations gouvernementales ou non et tous ceux qui sont intéressés à accompagner les projets et à favoriser l’innovation pour le développement local.
Entretien réalisé par TIC Mag
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Diana Puyo : « la Khan Academy est un outil qui peut avoir un impact positif dans l’apprentissage des différentes sciences »
La Directrice des Programmes de BSF explique les enjeux de l’expérimentation de la Khan Academy au Cameroun.
Le Clac et BSF viennent de présenter les résultats du programme d’éducation numérique basé sur le modèle de la Khan Academy. Quelles sont les principales informations à retenir de la restitution ?
Les principales informations sont que la Khan Academy est un outil qui peut effectivement avoir un impact positif dans l’apprentissage des différentes sciences de mathématiques d’un point de vue adapté aux élèves, et en ayant un rôle très important de médiation avec le professeur.
La deuxièmement information à retenir c’est que, même en dehors des institutions éducatives, on peut continuer à donner un soutien aux élèves dans des endroits comme le Clac de Yaoundé, pour qu’ils puissent effectivement avoir un complément à tout le travail que font les ministères en charge de l’éducation nationale.
Quelle a été le rôle de la Bibliothèque sans frontière (BSF) dans ce programme ?
BSF a traduit toute la Khan Academy en français, pour permettre à toutes les personnes qui parlent français dans le monde d’avoir accès aux contenus de la Khan Academy pour améliorer leur système éducatif ou leur niveau d’éducation. Ensuite, BSF a construit tout le projet d’expérimentation de la Khan Academy ici au Cameroun avec le Clac Yaoundé. Et c’est BSF qui a créé tout le protocole d’évaluation, qui a créé tous les exercices et qui a conçu toute la façon de faire le projet avec le Clac de Yaoundé.
Au cours de la phase pilote, on a observé que tous les contenus étaient concentrés sur les classes de CM1 et CM2. Pourtant, dans le système éducatif camerounais, on constate que les classes de 4e, 3e, et Première, restent essentielles pour la formation scolaire d’un élève. Avez-vous pensé à cela ?
Ce que nous avons vu aujourd’hui c’est un peu comme la pointe de l’Iceberg. C’est uniquement une partie de tous les contenus que nous avons dans la Khan Academy. Il y a des contenus qui sont valables pour les différents niveaux. Ceci dit, nous travaillons sur des possibilités d’accroitre beaucoup plus les contenus.
Là nous avons présenté la version numéro 1 de la Khan Academy. Notre idéal c’est d’arriver à une version dans laquelle il y a tous les contenus.
Au-delà du programme d’éducation numérique, il y a votre domaine de prédilection, la bibliothèque numérique. En dehors du Clac, avez-vous d’autres projets en cours ou en étude au Cameroun ?
Actuellement, nous avons développé des axes de travail assez intéressants sur l’éducation numérique, mais aussi, nous concevons de plus en plus de centres come celui-ci. Pour en faire des portes d’ouverture pour l’accès à l’information, et l’éducation pour le développement des TIC.
Pour le moment, le Clac est notre partenaire principal au Cameroun. A partir de 2015, nous allons commencer un programme de soutien aux bibliothécaires au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Ce programme veut être une offre de formations de renforcement des capacités des bibliothécaires et aussi de leadership au sein des bibliothèques au Cameroun et dans les deux autres pays.
Il est monté avec le soutien de la Fondation Bill Gates, actuellement, nous commençons seulement à identifier les partenaires qui seront associés à cela.
Propos recueillis par Frégist Bertrand
La BDEAC veut se doter d’un progiciel bancaire intégré
La Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) est à la recherche d’un consultant pour la fourniture et la mise en place d’un progiciel bancaire intégré, vient d’annoncer Adoum Mahamat Sarwal, Coordonnateur Projet de renforcement des capacités des institutions régionales de la Cemac.
Ce progiciel bancaire intégré va être destiné à la composante BDEAC du projet. Les offres attendues devraient intégrer 5 sous-systèmes : Core Banking, contrôle de gestion et comptabilité analytique, risques de crédit, et risques opérationnels.
Les détails du dossier sont disponibles à l’Unité de gestion des réformes des institutions financières (Ugruf), située à l’avenue Monseigneur Vogt, ou en appelant les numéros : 222 23 40 30.
La date limite de dépôt des dossiers a été arrêtée au 13 janvier 2015 à 12 heures.
Un progiciel est un logiciel applicatif générique prévu pour répondre à des besoins ordinaires. Il est constitué de programmes, de services, de supports de manipulation d’informations (bordereaux, langages, etc.) et d’une documentation, conçu pour réaliser des traitements informatiques standards.
Orange fait un don de 19 millions de FCFA à un orphelinat
L’opérateur de téléphonie mobile Orange a accordé, le 21 octobre 2014 dernier, un don d’une valeur de 19 millions de FCFA à l’association « Main dans la main », une association spécialisée dans la prise en charge des orphelins, basée à Bonamoussadi, dans la ville de Douala.
Ce don de 19 millions de FCFA est la dernière phase d’un programme de financement de 55,5 millions de FCFA lancé par Orange Cameroun. Avant ce don, l’association « Main dans la main » avait déjà reçu deux financements : de 20 millions de FCFA dans un premier temps, puis de 16,5 millions de FCFA.
Il s’agissait pour Orange, de rendre le fonctionnement de l’association entièrement autonome, en contribuant à la construction d’un bâtiment comprenant des bureaux, des magasins, des salles de classe, une salle d’exposition, des sanitaires, une chapelle et un rez-de-chaussée. Le chèque de 19 millions de FCFA a été remis par Samuel Ngondi, directeur des relations institutionnelles chez Orange Cameroun.
« Il y a des circonstances où même les paroles ne peuvent pas traduire ce qu’on ressent », a expliqué Marie Nomo Messina, promotrice de l’association « Main dans la main », dans les colonnes de Le Quotidien de l’Economie.
Plan Cameroun choisit Sage Saari pour son projet d’éducation des filles
Dans un appel à manifestation rendu public ce jour, 18 novembre 2014, l’organisation internationale humanitaire de développement communautaire Plan Cameroun annonce être à la recherche d’un consultant pour la fourniture du logiciel comptable Sage Saari ligne 100 (avec licence).
Le logiciel recherché par la direction de Plan Cameroun, unité des Programmes de Biteng, va être utilisé pour la facilitation et la mise en œuvre du Projet d’appui à l’éducation des filles de l’arrondissement de Yaoundé II, dans la région du Centre.
Notamment à l’Association des femmes Haoussa pour le développement (AFHADEV), un partenaire de Plan Cameroun dans la mise en œuvre de ce projet d’appui à l’éducation des filles de l’arrondissement de Yaoundé II.
Le prestataire de services sélectionné à l’issue de l’opération d’évaluation des offres va notamment s’atteler à l’installation du logiciel, mais aussi à la formation du personnel affecté à la comptabilité à l’utilisation de cet outil de gestion.
Les offres financières et techniques pour l’exécution de ladite activité sont attendues au plus tard le 28 novembre 2014 au siège de Plan Cameroun, sis au quartier Nkomo. Elles devront être déposées dans une enveloppe scellée, à l’intention du Directeur régional de Plan Cameroun, Unité des programmes de Biteng.
Les renseignements supplémentaires peuvent être obtenus au bureau régional de Plan Cameroun, au quartier Nkomo, à 300m du dispensaire.
Cameroun : Le Wifi d’Orange connecte l’Assemblée Nationale
Depuis le 02 octobre 2014 derniers, les députés de l’Assemblée Nationale (AN) du Cameroun ont accès à la connexion Internet. Grâce à l’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun, qui y a installé une borne, mais également grâce à l’action du Réseau des parlementaires sur les Technologies de l’information et de la communication (Repatic).
Le réseau Wifi couvre de nombreuses salles fréquentées par les députés, notamment l’hémicycle, la salle des pas perdus, et la salle des Commissions, située au deuxième étage du Palais des Verres.
« Avec ce système, les parlementaires vont consulter aisément la documentation et s’instruire. Le premier pas est fait », s’est félicité le député Julien Bara, de la circonscription du Mayo-Danaï-Nord, dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Dans les prochaines semaines, a ajouté Julien Bara, par ailleurs Président en exercice du Répatic, l’accent sera mis sur la formation des parlementaires pour une appropriation de cet outil informatique.
« Nous fonctionnons désormais comme une assemblée nationale normale. Du moins, en ce qui concerne la connexion Internet », a affirmé l’honorable Pauline Fotso, de la région du Nord-Ouest.
Le Réseau des parlementaires chargé des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication (REPATIC) a officiellement lancé ses activités le 3 juillet 2014 dernier. Il est chargé de plancher sur les questions liées au téléphone mobile et fixe, à l’outil Internet et aux autres moyens de télécommunications qui susciteront leur intérêt et celui des populations.
Au-delà de son rôle de veille, le REPATIC, voudrait aussi initier les députés à l’utilisation des TIC.
Statistiques : Une nouvelle stratégie nationale prévue en 2015
Le Cameroun va lancer, dès l’année 2015 prochaine, sa nouvelle Stratégie nationale de développement des statistiques (SNDS), vient d’annoncer Emmanuel Nganou Djoumessi (Photo), le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), dans une déclaration rendue publique à l’occasion de la célébration de la 24e édition de la Journée africaine de la statistique.
Arrimée au Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), cette nouvelle stratégie (2015-2020) « prévoit la poursuite de l’amélioration du cadre institutionnel à travers la révision des lois et règlements qui organisent l’activité statistique au Cameroun en cohérence avec les engagements souscrits au niveau supranational », a expliqué Emmanuel Nganou Djoumessi.
En effet, la demande des données et des indicateurs statistiques pour le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de la politique de développement (…) est de plus en plus forte et exigeante. D’où la nécessité a-t-il dit : « …de disposer d’un système national d’information statistique performant capable de mettre à la disposition des utilisateurs et en temps opportun, des statistiques de qualité ».
L’actuelle stratégie nationale, arrivée à son terme, couvrait la période 2009-2013. Cette stratégie nationale de développement des statistiques a été le premier plan national décliné en programmes pluriannuels. Avant cette stratégie, la gestion du système national des statistiques était basée sur des projets et programmes annuels.
Avec l’entrée en vigueur de ce plan, le Minepat espère ainsi mettre en application la Norme spéciale de diffusion des données (NSDD), placée comme référence, pour les pays émergents. Cette édition de la Journée africaine de la statistique était placée sous le thème : « Des données en accès libre, en faveur de la responsabilité et de la participation sans exclusive ».
Cybersécurité : Le Cameroun tient sa stratégie nationale
Outre le cadre législatif (loi de 2010), la stratégie nationale de cybersécurité présentée par le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Jean Pierre Biyitti bi Essam lors de sa participation à la Conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des Télécommunications (UIT) à Busan en Corée, va faire la part belle à l’équipement et aux infrastructures.
Premier axe, le maillage par des liaisons large bande, des Etats de la sous-région Afrique centrale. A l’issue de la pose des 6 000 km de fibre optique en cours, le Cameroun va accentuer sa politique d’interconnexion des grandes villes et capitales africaines. Ce, dans le cadre de la mise en place du projet Central africa Backbone (CAB).
Deuxième centre d’intérêt, porter l’accès aux capacités des câbles sous-marins à 3 Terabits par seconde. Ici, le Cameroun compte augmenter le nombre de points d’atterrissements de câble sous-marins, à travers les négociations pour être membre d’autres consortia.
Autre axe de cette stratégie, apprend-on dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune (numéro du 30 octobre dernier), c’est l’ouverture prochaine de deux points d’échange Internet dans les deux grandes métropoles camerounaises que sont Yaoundé et Douala.
Pour rappel, selon le ministère des Postes et Télécommunications, le taux de pénétration du téléphone mobile au Cameroun est de 75,53% (2014). Pour l’outil Internet, il est de 6,4% (2013). Le secteur des télécoms a déjà créé 65 000 emplois directs et a une contribution estimée à 4% du Produit intérieur brut (PIB).
Cette stratégie nationale de la Cybersécurité a été présentée par Jean Pierre Biyitti bi Essam, lors de sa participation à la Conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des Télécommunications (UIT) à Busan en Corée.
E-Post : Le Minpostel veut expérimenter le e-commerce
Le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) étudie la possibilité d’héberger les plateformes de l’e-Commerce, e-banking, e-education, e-santé, e-government, etc. dans le Datacenter du projet e-Post. L’ avis d’appel à manifestation d’intérêt signé le 14 octobre 2014 dernier, a pour objet d’établir une shortlist des cabinets devant participer à l’appel d’offres restreint pour la réalisation d’une étude en vue de l’implémentation des plateformes de ces services en ligne.
Le prestataire sélectionné à l’issue de l’appel d’offres restreint devra : faire l’état des lieux des équipements et applications installées dans le Datacenter ; identifier les plateformes et services supplémentaires susceptibles d’y être implémentés ; proposer des spécifications fonctionnelles et techniques détaillées desdites plateformes et applications, ainsi que les nouveaux matériels à acquérir.
De même, précise le document, le prestataire va faire une estimation des coûts ; proposer un plan de déploiement et de financement ; identifier les différentes sources de financement potentiels et décrire les mécanismes de financement ; et proposer une shortlist de sociétés capables de fournir les équipements et d’implémenter les applications.
Les renseignements supplémentaires sont disponibles auprès du Coordonnateur national du Projet e-Post, au 7e étage de l’immeuble siège de la Campost, au téléphone : 22 50 72 60, ou à l’adresse e-mail : [email protected] . Les dossiers sont attendus jusqu’au 31 octobre 2014 prochain, à 12 heures.
L’infrastructure e-Post a été inaugurée le 27 décembre 2013 par le ministre des Postes et Télécommunications, et l’Ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun. Ce projet a l’opportunité d’offrir aux populations les services en ligne à partir de son Datacenter et de son réseau d’accès qui comporte 234 points de terminaux disséminés dans les bureaux de Poste situés dans les dix régions du pays.
Après le CardioPad, voici le SmartPhonoCard
On connaissait déjà le CardioPad, la tablette médicale inventée par le camerounais Arthur Zang, notamment pour aider à mener des examens sur des patients souffrant de problèmes cardiaques. Aujourd’hui, un autre camerounais, Tchamda André Rodrigue, vient d’inventer le SmartPhonoCard (Smartphone cardiogramme), une tablette médicale, qui permet de mesurer « l’activité mécanique » du cœur.
Si la ressemblance entre le CardioPad et le SmartPhonoCard semble forte, son inventeur, un étudiant au Cycle Doctoral à l’Université de Dschang, assure qu’il n’y a pas seulement une différence de nom. Comme son nom l’indique, le SmartPhonoCard est relié à un dispositif de mesure, et les résultats sont transmis dans un smartphone, via une connexion par Wireless. « Ce qui permet au médecin de pouvoir consulter les résultats d’examens à partir de n’importe quel point de l’hôpital », explique André Rodrigue.
De même, ajoute l’inventeur, le SmartPhonoCard a une différence de technique. Contrairement au CardioPad qui utilise la technique de l’électrocardiogramme (pour mesurer l’activité électrique du cœur), le SmartPhonoCard utilise la technique du phono cardiogramme (pour mesurer l’activité mécanique et sonore).
S’exprimant sur le principe de fonctionnement, l’inventeur explique que lors des consultations, ce sont les réactions sonores produites par le cœur, les effets sonores émis lors des battements, qui permettent de déterminer l’état de santé du sujet. Ce qui confère au SmartPhonoCard, la capacité de détecter certaines maladies cardiaques rares comme le murmure cardiaque ou le souffle cardiaque, difficilement détectables.
Tchamda André Rodrigue travaille sur son projet depuis 2011, mais le dispositif actuel (qui aurait coûté environ 2,5 millions de FCFA), bien que achevé, reste à l’état de prototype. « Je suis très fier de ce que Arthur Zang a fait. Le CardioPad permettra certainement de sauver des milliers de vies. C’est le même objectif visé par le SmartPhonoCard », a conclu Tchamda André Rodrigue.
La fondation MTN et le laboratoire Sanofi contre le Diabète
La Fondation MTN et le laboratoire Sanofi viennent de signer un accord de partenariat de deux ans pour la mise en œuvre du programme « Alerte Santé » de lutte contre le Diabète et l’hypertension artérielle. Ce programme consiste à apporter une réponse dans la prévention, le dépistage et le suivi des patients atteints des deux maladies.
Selon Le Quotidien de l’Economie, la phase pilote de ce programme a débuté en 2012. Elle a permis de réaliser des actions de sensibilisation lors des campagnes destinées au grand public. Mais aussi à travers des campagnes via SMS ou dans les médias de masse.
A ce jour, apprend le journal, une douzaine de cliniques du Diabète et de l’hypertension ont été créées au sein des hôpitaux. La Fondation MTN entend renforcer les équipements des centres existants et en construire huit nouveaux, pour augmenter les moyens de lutte contre ces maladies.
Outre ces infrastructures sanitaires, la Fondation MTN souhaite sensibiliser plus de 4 millions de personnes dans les deux prochaines années. Ce, grâce aux nouvelles technologies mises à la disposition du laboratoire Sanofi.
« La signature de ce partenariat avec la Fondation MTN, à la fin de la phase pilote du programme, marque une fois de plus la volonté de Sanofi de continuer à accompagner les autorités de santé », a déclaré William Tiacoh, Directeur général de Sanofi Afrique Centrale, cité par LQE.
Selon les dernières statistiques de 2013, on estime à 382 millions, le nombre de personnes atteintes de Diabète dans le monde. En Afrique Subsaharienne, 20 millions de personnes souffriraient de cette maladie.