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Cameroun : D’après Camtel, le câble à fibre optique MainOne est à nouveau opérationnel

(TIC Mag) – L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun (Camtel) a annoncé ce 04 juillet 2017 que les techniciens du câble sous-marin MainOne ont terminé les travaux de réparation sur le câble sous-marin et que la reprise du trafic sur cette infrastructure est effective.

« Depuis dimanche, 02 juillet 2017, les équipes de l’opérateur de câble sous-marin MainOne commises à la réparation de ce câble sous-marin, endommagé à 3000 km des côtes portugaises, ont achevé avec succès leurs manœuvres de restauration. Dès lors, les services de transmissions ont immédiatement été réactivés et la fourniture de l’Internet est désormais opérationnelle sur ce câble sous-marin dont le point d’atterrissement est situé à Kribi », indique un communiqué du directeur général de Camtel, David Nkoto Emane.

Camtel indique que les raisons de l’incident ayant causé la perturbation des communications électroniques internationales sur MainOne le 18 juin 2017 sont principalement les mouvements tectoniques dans les fonds marins. Mouvements tectoniques ayant entraîné la rupture du câble sous-marin MainOne.

Dans son communiqué, le directeur général de CAMTEL, David Nkoto Emane, tout en se félicitant du succès de cette opération de réparation intervenue avec promptitude, remercie l’ensemble des usagers de l’Internet, les opérateurs de télécommunications ainsi que les pouvoirs publics pour la compréhension dont ils ont su faire preuve durant cet incident.

Il annonce par ailleurs que des mesures urgentes ont été prises par CAMTEL pour minimiser l’impact de cette rupture du câble MainOne sur la qualité du service de l’Internet au Cameroun.

Minette Libom Li Likeng : « Je me propose de mener au cours de l’année 2017 un audit sur la qualité de service offerte par les opérateurs »

(TIC Mag) – Dans l’édition N°007 de Performances des Postes et Télécoms, le magazine du ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun, la ministre des Postes et Télécommunications a accordé une interview à Beaugas-Orain Djoyum où elle présente les grands chantiers de son département ministériel. TIC Mag vous propose des extraits de ce cet entretien.

(…) Performances des Postes et Télécoms : Quels sont les défis à relever pour l’atteinte des objectifs de ce plan Cameroun numérique 2020, d’après-vous ?

Minette Libom Li Likeng : Je tiens tout d’abord à rappeler que le développement de l’économie numérique est une affaire de tous : secteur public, secteur privé, société civile, utilisateurs… Il est vrai que le premier défi réside dans le développement d’une infrastructure large bande en fibre optique maillant le territoire national.

Le gouvernement, à travers mon département ministériel, y travaille au quotidien. L’autre défi est la mobilisation autour de ce programme futuriste, car l’économie numérique n’est pas l’affaire du seul ministère dont j’ai la charge, c’est l’affaire de tous. Vous avez rappelé fort à propos que le plan Cameroun numérique 2020 a été élaboré à la suite de moult concertations interministérielles. Je souhaite que le même engouement qui nous a guidés au moment de l’élaboration de ce document continue à nous animer dans la phase de mise en œuvre du plan d’actions.

Chacun doit jouer pleinement son rôle pour permettre l’émergence de cette société du numérique que nous appelons de tous nos vœux.

PPT : Le président de la République avait en début d’année indiqué qu’il fallait mettre tout en œuvre pour rattraper le retard que le Cameroun accuse en matière technologique. A ce jour, qu’est-ce qui a été fait afin de rattraper ce retard ?

MLLL : Le Plan Cameroun numérique 2020 a en effet été élaboré dans la mouvance du discours du Chef de l’Etat auquel vous faites allusion, afin de traduire dans les faits sa vision de faire du Cameroun un pays numérique en 2020. Cela étant rappelé, je tiens à indiquer que plusieurs chantiers ont été ouverts dans le cadre du développement de l’économie numérique.

A titre d’illustration : L’organisation régulière des rencontres d’échanges entre les différents acteurs de l’économie numérique ; l’organisation à Yaoundé du village du numérique, des premières journées nationales de l’économie numérique, de la première session du Cercle de concertation permanente public-privé du secteur, de la seconde à Douala tout récemment ; Pour ce qui est des infrastructures, le Cameroun a mis en service les câbles sous-marins WACS et NCSCS (Nigeria to Cameroon Submarine Cable System), qui relie le Cameroun au Nigeria ; Le projet de pose d’un câble sous-marin entre le Brésil et le Cameroun est en cours ; Le projet de construction et de mise en service de deux points d’échange (IXP) se trouve en phase terminale ; Les travaux d’extension du backbone national et de construction des boucles optiques urbaines se poursuivent normalement, pour ne citer que ces quelques actions.

Par ailleurs, le Gouvernement à travers le Ministère des Postes et Télécommunications multiplie des actions visant à faire participer activement le secteur privé au développement de l’économie numérique.

PPT : L’on vous a souvent entendu rappeler à l’ordre les opérateurs mobiles sur la qualité de service de télécommunications au Cameroun. A ce jour, comment appréciez-vous la qualité de service de la téléphonie mobile et de la connexion Internet ?

MLLL : La problématique de la qualité de service est récurrente dans le secteur dont j’ai la charge. Le Gouvernement en a fait son cheval de bataille. En l’absence d’une qualité de service acceptable, tous les bénéfices attendus du développement de l’économie numérique sont nuls. Je n’ai de cesse d’interpeller le régulateur, les opérateurs et mes propres collaborateurs sur la nécessité d’assurer et de garantir une qualité de service impeccable dans un monde voulu numérique.

Je préside personnellement des réunions sur cette question et je donne des orientations que je fais suivre par une équipe dédiée. Je me propose d’ailleurs de mener au cours de l’année 2017, un audit sur la qualité de service offerte par les opérateurs … (Lire la suite dans le Magazine Performances des Postes et Télécoms à TELECHARGER en cliquant ici)

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Cameroun : Ericsson présente les cinq résultats clés de son rapport 2017 sur la mobilité

(TIC Mag) – L’équipe d’Ericsson Cameroun SA a présenté le 29 juin 2017 aux médias camerounais son rapport 2017 sur la mobilité dans le monde. Avec les journalistes, Apollinaire Mebenga, Senior Account Manager et Olivier Vandermoten, directeur général, ont commenté les grandes tendances de la mobilité pour les prochaines années ainsi que les principaux résultats de ce rapport. Parmi ces messages de ce rapport, on peut retenir cinq principaux :

  1. Chaque jour, plus d’un million de nouveaux utilisateurs d’internet mobile sont enregistrés

  2. La 4G sera la principale technologie d’accès dans le monde en 2018

  3. Le trafic des données mobiles a augmenté de 70 % entre le 1er trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017

  4. L’Afrique a enregistré neuf millions de nouveaux abonnements mobiles au 1er trimestre 2017 avec un total de 985 millions abonnements mobiles

  5. Il y aura 500 millions d’abonnements 5G dans le monde d’ici 2022

L’Afrique du Sud en précurseur de la 5G en Afrique

Parlant de prédictions, le rapport 2017 d’Ericsson sur la mobilité indique que le taux de pénétration de la 5G devrait atteindre 15 % de la population mondiale en 2022. Mais, seulement, le rapport ne présente pas les prédictions du taux de pénétration de la 5G en Afrique à cet horizon 2022. Interrogé sur la question par TIC Mag, Olivier Vandermoten explique qu’il est effectivement un peu plus compliqué de faire une prédiction concernant l’appropriation d’une nouvelle technologie dans chaque région.

« Ce qu’on peut dire c’est que la principale évolution va se retrouver en Europe et en Afrique du Nord. Cette appropriation suit globalement le taux de pénétration de la technologie et le développement économique de chaque sous-région. L’Afrique est tellement disparate en terme de volonté. Pour moi, ce ne serait pas une surprise de voir l’Afrique du Sud démarrer la 5G exactement en même temps que les pays européens. Le second pays en Afrique pourrait bien être le Nigéria. Ensuite, d’autres pays africains vont suivre avec des délais d’un à trois ans », commente Olivier Vandermoten.

Les autres résultats clés du rapport d’Ericsson

5 milliards d’abonnements LTE d’ici fin 2022

 Le trafic de vidéo mobile devrait croître de 50 % par an jusqu’en 2022

Le temps de l’Internet des objets

Source des tableaux : Ericsson

Au Cameroun, le prix de l’innovation SAGE revient au projet LAMA de Divine Dongo, 14 ans

(TIC Mag) – Au terme de la finale nationale de la compétition SAGE (Students for Advanced Global Entrepreneurship) qui s’est tenue le 17 juin 2017 à Yaoundé, la jeune camerounaise Divine Dongo, 14 ans et élève en classe de 2nde A au collège Fleming de Yaoundé,  a remporté le prix de l’innovation avec son projet LAMA. Entendez, Langue Maternelle. Il s’agit en effet d’une application mobile qui facilite l’apprentissage des langues locales camerounaises grâce à des supports audiovisuels. Elle s’adresse aux jeunes, aux Camerounais de la diaspora et à tout citoyen lambda désireux de mieux connaître les bases des langues locales. En quelques clics, l’utilisateur peut apprendre les expressions de base d’une langue locale, de la phonétique à la prononciation.

L’application LAMA est actuellement dans sa version béta et la principale langue disponible est la langue YEMBA parlée par les ressortissants de la Menoua dans la région de l’Ouest Cameroun.  L’application sera en ligne en novembre 2017.

La jeune Divine Dongo rêve d’être une interprète hors pair de sa génération et dans les langues nationales. LAMA se présente donc comme une démonstration du projet de la jeune élève qui veut utiliser les technologies pour parvenir à ses fins et perpétuer les traditions et langues africaines.

La jeune Divine Dongo a été coachée par l’équipe du programme CAYSTI, un centre d’éveil technologique, de développement de la créativité et de promotion de entrepreneuriat social jeune grâce au numérique. « C’est dans ce cadre nous aidons nos apprenants (du secondaire) à concevoir et démarrer un projet viable sur le long terme grâce au numérique, tout en leur donnant les compétences techniques, technologiques ainsi qu’en cultivant l’état d’esprit nécessaires pour réussir ledit projet », explique Arielle KITIO T., la promotrice du centre CAYSTI.

La compétition SAGE a également récompensé deux autres projets de deux autres catégories. La catégorie SEB (Social Enterprise Business) qui récompense un projet ayant un fort impact social a distingué un groupe de jeunes élèves qui ont transformé le Moring en thé et morceaux de savons. Tous transformés manuellement par leurs soins. La catégorie SRB (Socially-Responsible Business) a récompensé le projet OnePavement, un groupe venu du Lycée d’Etoug-Ebé qui propose un projet de création de carreaux à partir de plastiques recyclés.

Tous ces jeunes lauréats sélectionnés par le jury qui a évalué 11 équipes représenteront le Cameroun lors de la finale qui se tiendra du 10-14 août en Ukraine. Car la compétition SAGE se déroule en deux phases : une présélection dans chacun des 23 pays participants et une finale et qui se déroulera en Ukraine en août prochain.

La compétition SAGE (Students for Advanced Global Entrepreneurship), un réseau international dédié à la création de la prochaine génération de chefs d’entreprise dont les innovations et entreprises sociales répondent aux besoins majeurs non satisfaits du monde. 23 pays participent à cette compétition et le Cameroun a rejoint le réseau en 2015. Seulement, l’équipe de CAYSTI et Sage Cameroun dont le représentant est Gilbert Ewehmeh recherchent encore les moyens financiers nécessaires pour que les lauréats puissent représenter le Cameroun en Ukraine en août prochain.

Cyberarnaque : 600 Camerounais escroquent 4 milliards de F.Cfa à 2 700 Américains via Facebook et le FBI débarque à Yaoundé

(TIC Mag) – Depuis le mois de mars 2017, la justice camerounaise est aux trousses de 602 présumés cybercriminels impliqués dans un vaste mouvement d’arnaque via le réseau social Facebook. Pour l’instant, 90 personnes ont déjà été interpellées, principalement dans les villes de Douala, Yaoundé, Bamenda, Buea et Kumba, et leur procès est en cours.

Ce vaste réseau a été mis à nu par le Bureau fédéral d’investigation américain (FBI). En mars 2017, une délégation du FBI a effectué le déplacement de Yaoundé pour remettre aux autorités une liste de 602 Camerounais qui seraient spécialisés dans l’arnaque sur Internet via les réseaux sociaux.  Au total, ces présumés cybercriminels auraient dépouillé leurs victimes que le FBI estime à 2 700 de plus de quatre milliards de F.Cfa. Essentiellement des Américains et des Français.

Sur le mode opératoire, le journal Kalara qui rapporte l’information, explique que certains accusés qui ont plaidé « coupable » ont expliqué qu’ils se servaient de faux profils Facebook sensés appartenir à des personnes de race blanche pour vendre des articles (vêtements, oeuvre d’art, animaux de compagnie, etc.) dont les prix oscillaient entre 30 et 150 euros. Une fois un « client » intéressé, ils lui demandaient de payer les frais d’achat ainsi que les frais d’envoi via  Visa ou MasterCard. Les victimes devaient acheter des cartes visa ou des tickets MasterCard prépayés, les gratter et transférer les codes à l’arnaqueur via Facebook ou via téléphone. Ceux-ci pouvaient ainsi effectuer les retraits dans les guichets automatiques du Cameroun.

Par contre, d’autres personnes interpellées ont plaidé « non coupable », expliquant que si elles sont mêlées à ce procès, c’est par un concours de circonstance qui a joué en leur défaveur et prêté à confusion.

Finalement, dans le cadre du procès qui a actuellement cours au Tribunal de Grande Instance du Mfoundi à Yaoundé, le ministère public a requis la condamnation de tous les accusés, à l’exception de deux, qui ont produit des explications « convaincantes ». Il s’agit de Youmyame Aboubakar, un vendeur de voitures qui a expliqué avoir remis son ordinateur portable pour réparation à Fru Tetanye qui l’aurait ensuite utilisé pour commettre son forfait. Egalement, Ndombe Epoh qui affirme avoir été mis en contact avec un tiers par Fru Tetanye pour changer en espèce des tickets Master Card d’une valeur de 1 500 euros.

Cameroun – Don des 500 000 ordinateurs : La fabrication a démarré chez Sichuan Telecom

(TIC Mag) – Le ministère camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup) annonce le démarrage de la fabrication des 500 000 ordinateurs promis aux jeunes étudiants par le président Paul Biya le 10 janvier 2016. Selon une annonce de ce département ministériel, le chinois Sichuan Telecom avec qui le ministère camerounais de l’Enseignement supérieur a signé un partenariat pour la fabrication de ces appareils a déjà commencé le processus de fabrication qui devrait durer une semaine.

Selon le communiqué du Minsup,  « la fabrication des 500 000 ordinateurs portables a débuté dans les ateliers de Sichuan Telecommunications Eng. Les 30% de fonds d’Exim Bank sont disponibles… Avec la technologie du prototypage, on fabrique 500 000 ordinateurs en une semaine. Ils seront ensuite acheminés et remis. Les universités procèdent actuellement aux inscriptions biométriques. D’autres ont terminé».

Notons que ces dons du président Paul Biya entrent dans le cadre du projet baptisé « Un étudiant un ordinateur » qui vise à doter chaque étudiant camerounais d’un ordinateur portable dans le but de vulgariser le numérique ainsi que ses usages.

Pour financer ce projet, le gouvernement camerounais a contracté une dette de 75 milliards de F.Cfa (le coût total de l’opération) auprès de la banque chinoise Exim Bank. Entraînant dans la foulée des réactions mitigées au sein de l’opinion camerounaise.

Gabon : Digitech annonce le lancement de la plateforme E-billing

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(TIC Mag) – C’est la toute nouvelle solution numérique développée par la jeune entreprise gabonaise Digitech. E-billing qui a officiellement été lancé le 29 juin 2017 dans la capitale Libreville devrait, selon ses fondateurs Charles Boukinda, Félicien Bikang et Sylvère Boussamba (Photo) fluidifier la chaîne de paiement des consommateurs gabonais tout en assurant la traçabilité de ces opérations.

« Ce n’est pas un nouveau porte-monnaie électronique. C’est un outil de traçabilité qui agrège l’ensemble des solutions de paiement mobile. La sécurité est déjà garantie par la solution de paiement elle-même à travers l’opérateur, qui lui, est assujetti à la réglementation de la Cobac, aux exigences de sécurité avant l’obtention de l’agrément de l’opérateur de mobile money», précise Charles Boukinda.

Avec ce lancement, Digitech entend consolider davantage ses positions sur le marché gabonais des paiements électroniques sécurisés où il fait d’ailleurs office de pionnier. De mémoire, c’est à lui qu’on doit le paiement sécurisé réussi en 2016 des frais d’inscription de plus de 20 000 étudiants gabonais.

Congo Brazza : Des étudiants à l’école du protocole IPV 6

 

(TIC Mag) – En République du Congo, les jeunes développeurs sont invités à se mettre à jour en se familiarisant progressivement à l’utilisation des protocoles IPV6, qui succèdent au protocole IPV 4, bientôt à saturation. C’est dans cette optique que le Campus numérique francophone (CNF) de Brazzaville a organisé les 29 et 30 juin 2017 une séance de sensibilisation des étudiants à l’Internet Protocol version 6.

Selon l’agence Adiac qui révèle l’information, cette session a vu la participation d’une quarantaine d’étudiants issus principalement de l’Institut de gestion de développement économique (Igde), de l’Ecole nationale supérieure polytechnique (Ensp), de la Faculté des sciences et techniques et de l’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises (Esgae).

De manière générale, ils ont reçu des notions basiques de l’utilisation de l’IPV6, et sont désormais à même de mettre en ligne du contenu personnel, de gérer les réseaux privés ainsi que de contrôler des appareils ménagers à distance.

A travers cette initiative, le CNF entend encourager les initiatives issues du numérique, qui pour l’instant affichent une croissance assez robuste. « Dans ces temps économiques sombres, les TIC sont déjà un secteur qui fournit la moitié de notre croissance de la productivité, elles peuvent façonner l’économie future. Avec des applications sociales, des innovations peuvent améliorer directement le bien-être des citoyens dans le domaine de la santé, le vieillissement, l’environnement, l’éducation ou la création des villes intelligentes, inclusives et durables », explique Achile Sompa, responsable par intérim du Campus numérique francophone de Brazzaville

Congo Brazza : MTN a débuté le dédommagement de ses abonnés

(TIC Mag) – Au lendemain de la rupture du câble sous-marin à fibre optique WACS aux larges de Pointe-Noire qui avait entraîné de sérieuses perturbations du réseau Internet, la filiale congolaise de l’opérateur MTN avait promis le 27 juin 2017 des dédommagements  pour ses clients. Dans ce sillage, le directeur général de MTN Congo, Djibril Ouattara annonce que cette opération de dédommagement a débuté depuis le 1er juillet 2017.

D’après Djibril Ouattara (Photo), ces dédommagements concernent les clients qui avaient souscrits à un forfait Internet durant la période des perturbations, mais qui n’avaient pas pu consommer. De manière précise, il s’agit des abonnés qui avaient souscrits aux forfaits durant les journées du 09, 11, 14 et 18 juin 2017. Selon MTN, certains d’entre eux ont déjà été remboursés depuis le 1er juillet 2017, et l’opération va se poursuivre dans les jours à venir.

L’opérateur va même un peu plus loin en annonçant que l’opération concerne également les utilisateurs Internet en hors forfait, c’est-à-dire ceux qui n’avaient pas souscrit à un forfait. Selon MTN Congo, durant une semaine, le prix du Mo en hors forfait sera réduit de 50%.

Cameroun : Huawei Marine Networks et China Unicom s’engagent pour la construction du câble sous-marin SAIL commandé par CAMTEL

(TIC Mag) – Le Cameroun poursuit sa politique d’extension et de diversification de ses canaux de fourniture Internet via la fibre optique. Dans cette optique, le consortium SAIL (composé de Camtel, China Unicom et de China Unicom Do Brasil) et l’entreprise chinoise Huawei Marine Networks ont annoncé la signature d’un contrat pour la construction du câble sous-marin à fibre optique transatlantique reliant le Brésil au Cameroun (baptisé South Atlantic Inter Link – SAIL) ce 27 juin 2017. Ce qui marque d’après Huawei Marine Networks le début officiel du projet SAIL.

Selon les prévisions, le réseau câblé SAIL reliera Kribi (au Cameroun) avec une connectivité à Fortaleza (au Brésil) en s’étendant sur 6 000 kilomètres connectant ainsi les continents africain et américain. D’après les termes de l’accord, China Unicom sera responsable de la construction, de l’exploitation et de la maintenance du SAIL, tandis que Huawei Marine Networks proposera des solutions systématiques dont un système de 4 paires de fibres d’une capacité de 32Tbit/s.

Dans un communiqué publié par Huawei Marine Networks ce 28 juin 2017, le directeur général de Camtel, David Nkoto Emane, a déclaré que : «C’est un grand plaisir de s’associer avec China Unicom et Huawei Marine pour la construction du système de câble SAIL. Une fois que le projet sera achevé, le SAIL fournira une nouvelle connectivité internationale, afin de faciliter la demande de bande passante entre l’Afrique et l’Amérique du Sud et va soutenir les économies en plein essor des deux continents”.

Le SAIL sera construit en utilisant la technologie de l’amplificateur optique de pointe pour obtenir une performance et une fiabilité élevées dans la transmission de signaux de canal à longueur d’onde multiples sur plusieurs paires de fibres. Plus encore, les médias chinois indiquent que le système de câbles répétitif de 100G utilisé fournira jusqu’à 32 Tbps de capacité.

Plus grande capacité de transmission

Dans tous les cas, les médias chinois ayant relayé cette information rapportent que ce projet de câble sous-marin a été conçu pour posséder la plus grande capacité de transmission de données entre les continents américain et africain, ainsi que pour fournir des services de télécommunications intercontinentales de haute qualité et fiables sur les deux continents.

Dans le journal chinois en ligne People.cn, Li Chong, le directeur général du Département des affaires internationales de China United Network Communications précise que c’est le tout premier projet dans lequel un opérateur chinois de télécommunications et un fabricant chinois d’équipements travaillent ensemble à l’international sur un projet de capacités industrielles internationales.

Dans un communiqué publié ce 28 juin 2018 à la suite de perturbations enregistrées dans la fourniture de l’Internet au Cameroun depuis quelques jours suite à un incident enregistré sur le câble sous-marin MainOne, la direction générale de Camtel rappelle qu’afin d’apporter une solution définitive à ce genre de perturbations, le Cameroun a entrepris de construire ce câble sous-marin SAIL (South Atlantic Inter-Link) qui sera la première liaison directe par fibre optique entre l’Afrique et le continent Sud-américain.

D’après Camtel, les travaux de pose de ce câble sont accomplis à 40% et la mise en service prévue pour le 3ème trimestre de l’année 2018.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara prescrit l’accélération de la dématérialisation du processus de passation des marchés publics

(TIC Mag) – En Côte d’Ivoire, le Conseil des ministres a adopté le 28 juin 2017 une résolution qui porte sur l’accélération de la dématérialisation des procédures de passation des marchés publics. Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné qui fait l’annonce, cette réforme permettra de réduire les coûts, permettre la célérité dans les échanges des données entre les administrations, et aussi, améliorera la transparence dans les procédures et l’absorption des crédits budgétaires. Aussi, cette réforme permettra au gouvernement de réduire les délais de passation des marchés publics à 88 jours, contre 130 actuellement.

D’après Bruno Koné, ce projet de dématérialisation a nécessité la mise œuvre d’une plateforme en deux phases et qui a été confiée aux entreprises ivoiriennes. « La phase 1 met l’accent sur la dématérialisation des procédures impliquant les acteurs de l’administration. La phase 2, dont le lancement interviendra en janvier 2019, intégrera à terme, les acteurs privés, notamment les opérateurs économiques impliqués dans la gestion des marchés publics », explique Bruno Koné.

Concernant la première phase, il ajoute qu’elle se déclinera en trois modules, notamment le « E-marchés-publics », qui intègre la gestion électronique des requêtes adressées à la Direction des Marchés Publics ; le « E-learning », qui permet à tous les acteurs de se former sans se déplacer. Le dernier module est baptisé le « Décisionnel » et son objectif est de générer des tableaux de bord et de rédiger les rapports sur les opérations de passation de marchés publics.

E-commerce : Afrimarket investit un million d’euros pour intensifier sa présence en Afrique

(TIC Mag) – La start-up française Afrimarket annonce un investissement d’un million d’euro, soit environ 656 millions de F.Cfa pour son extension sur le marché du e-commerce africain. Cet argent permettra de développer une plateforme logistique pour le développement de ses activités dans les pays où Afrimarket est déjà présent, notamment en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Bénin et au Cameroun.

Récemment, le groupe s’est implanté au Mali, d’où il entend viser la diaspora. Pour justifier cet investissement, la cofondatrice d’Afrimarket, Rania Belkahia, explique qu’« il faut prendre en compte les contraintes locales, en particulier l’insuffisance et la qualité des infrastructures ».

« On a essayé de résoudre tous les points bloquants, les contraintes liées à la gestion des stocks, l’adressage, par exemple, pour mettre en place une logistique de pointe, que l’on pourrait proposer par la suite à des tiers. Le marché africain a les mêmes exigences de qualité que le reste du monde », ajoute Rania Belkahia.

A travers ces investissements, Afrimarket espère davantage prendre une avance confortable sur ses principaux concurrents que sont Rocket Internet et devancer Amazon qui pourra s’installer prochainement sur le continent. Notons que pour l’instant, Afrimarket est davantage présent en Afrique francophone, où il entend consolider ses positions à travers des partenariats.

Congo Brazza : Bharti Airtel condamné à verser 5,4 milliards F.CFA à Daniel Mbere

(TIC Mag) – C’est une information rapportée par le confidentiel La lettre du continent. Après deux années de procédures, la Cour d’appel de Brazzaville a confirmé, le 21 juin, un jugement du 26 juin 2015 condamnant Warid Congo et Bharti Airtel Congo, les filiales respectives d’Abu Dhabi Group et de Bharti Airtel, à verser 5,4 milliards F CFA (8,2 millions €) à Daniel Mbere.

Le confidentiel précise que depuis plusieurs années ce dernier, patron de la société Motorola Congo, réclame 7,6 millions € de commissions pour avoir facilité l’acquisition, par Abu Dhabi Group, de sa licence de téléphonie mobile au Congo-Brazza.

C’est en novembre 2013 en effet qu’Abu Dhabi Group a cédé Warid Congo à Bharti Airtel tout en transférant au groupe indien la créance de l’homme d’affaires Daniel Mbere. Depuis lors, Bharti Airtel n’a jamais acquitté cette somme ni produit l’acte de cession en question obligeant le patron de Motorola Congo à saisir les tribunaux.

Bharti Airtel avait fait appel de sa condamnation en première instance. Dans sa décision du 21 juin 2017, la Cour d’appel de Brazzaville a porté la créance à plus de huit millions € en raison des dommages et intérêts en estimant que l’Acte de cession des actions signé par les différentes parties depuis le 04 novembre 2013 avait bien été dissimulée par la compagnie, précise le journal.

Acquisition de Warid Congo : Bharti Airtel aurait lésé l’Etat congolais 

Plus encore, cette affaire a révélé un autre problème. La lettre du continent écrit qu‘il ” ressort également de cette décision que l’Etat congolais a été lésé“. D’après l’acte de cession, l’opérateur indien Bharti Airtel aurait déboursé 125 milliards F.CFA pour l’acquisition de Warid Congo alors qu’il n’aurait officiellement déclaré que 24,7 milliards F.CFA (37,6 millions €) au ministère en charge des Télécommunications à l’issue de cette opération.

Cette décision de justice en appel est le couronnement d’une longue procédure qui a également eu un large écho dans les médias locaux qui ont publié, à chaque rebondissement, de multiples documents sur l’affaire. Quelques uns ici :

Cameroun : Malgré les perturbations, le DG de Camtel rassure l’ensemble de ses partenaires que la fourniture de l’Internet reste effective

(Camtel – Yaoundé, le 28 juin 2016) – En date du 18 juin 2017, un grave incident s’est produit sur le segment haute-mer du câble sous-marin du consortium Main-One, précisément à 3 000 Km des côtes portugaises, sur le tronçon entre le Portugal et le Nigéria.

Concomitamment, le système de câble sous-marin SAT3, dont le point d’atterrissement est situé à Douala et qui aurait dû contenir les effets néfastes de cet incident, fonctionne actuellement au minimum de son potentiel, du fait des travaux programmés pour l’augmentation de ses capacités ; des travaux devant aller jusqu’au 12 juillet 2017.

Face aux perturbations actuellement observées sur les services Internet des usagers du Cameroun, le Directeur Général de Camtel rassure l’opinion nationale et l’ensemble de ses partenaires, que la fourniture de l’internet va rester effective. Des mesures urgentes sont d’ores et déjà prises pour augmenter les capacités sur le câble sous-marin WACS, dont le point d’atterrissement est situé à Limbé.

En ce qui concerne la gestion de l’incident susmentionné, Camtel travaille avec les autres membres du consortium Main-One, pour la relève de ce dérangement dans les plus brefs délais, même si en réalité, cela ne relève pas du domaine d’intervention de nos ingénieurs.

Il y a cependant lieu de rappeler qu’afin d’apporter une solution définitive à ce genre de perturbations, notre pays a entrepris de construire un câble sous-marin entre Kribi et Fortaleza au Brésil. Ce câble, le SAIL (South Atlantic Inter-Link), sera la première liaison directe par fibre optique entre l’Afrique et le continent Sud-américain. Les travaux de pose de ce câble sont accomplis à 40%, et la mise en service prévue pour le 3ème trimestre de l’année 2018.

Camtel sait pouvoir compter sur l’indulgence et la compréhension de tous, face aux éventuels désagréments qui seraient survenus entre temps dans leur service internet.

(é) Camtel

Philisiwe Sibiya : « Je vous assure, à MTN Cameroon, je ne volerai jamais votre crédit data » [VIDEO]

(TIC Mag) – La directrice générale de MTN Cameroon, Philisiwe Sibiya, s’est livrée à exercice de questions-réponses avec les internautes camerounais le 24 juin 2017. En direct sur Facebook Live et YouTube, elle a répondu aux préoccupations des abonnés de MTN Cameroon. Parmi ces préoccupations, celles de Sylvie Mago qui dit avoir marre du vol de ses forfaits data par Mtn Cameroon. Elle demande donc à Philisiwe Sibiya d’arrêter urgemment le vol des forfaits data des clients. Main au cœur, sourires aux lèvres, la DG jure que ce constat ne fait pas partie des pratiques de MTN Cameroon.  « Croyez mon cœur, je peux absolument vous assurer qu’à MTN Cameroon je ne volerai jamais votre crédit data », jure Philisiwe Sibiya.

En effet, la DG explique que de manière générale, ce sont les applications ouvertes, fonctionnant en background dans les smartphones, qui consomment la data des clients. Aussi, les mises à jour automatiques consomment les crédits data. « Certains clients disposent des forfaits Internet qui s’achèvent à minuit. Ils se réveillent le matin et se rendent compte que le forfait data journalier a disparu et a expiré dans la nuit. Si vous n’avez pas souscrit à un forfait data, SVP, assurez-vous que vos applications soient fermées. Ceux qui vivent l’expérience des crédits data qui disparaissent sont ceux-là qui ne ferment pas leurs applications », conseille la DG.

Pour étayer ses propos, la DG compare le smartphone à un ordinateur extrêmement rapide et fonctionne même quand nous nous endormons et qu’il est allumé avec des applications ouvertes. « Ceux qui voient leur crédit data disparaître sont ceux-là qui ont laissé leur ordinateur fonctionner durant la nuit. Quand le matin vous voyez des messages de Facebook reçus durant la nuit, c’est que le téléphone a fonctionné la nuit sur mon réseau. Les applications sont donc les plus grands consommateurs de votre crédit », accuse la DG.

Pour limiter ce problème qui créé des mésententes entre opérateurs et abonnés, Philisiwe Sibiya annonce que MTN Cameroon mettra en place au début du mois de juillet 2017 une application qui permettra à chaque abonné de mesurer et consulter en temps réel les applications qui consomment le plus leur forfait data et le nombre de méga consommé par chaque application.

Dans cet entretien (en anglais) de plus d’une heure avec les internautes, la DG s’est exprimée sur des sujets variés concernant aussi bien les services de MTN et leur apport dans le développement de l’économie numérique que les sujets relatifs à sa vie privée.

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MTN Congo va compenser les pertes de ses abonnés suite à la rupture de la fibre optique

(TIC Mag) – C’est une bonne nouvelle pour les abonnés de la filiale congolaise du sud-africain MTN. L’opérateur a annoncé le 27 juin 2017 au cours d’une conférence de presse sa volonté de compenser les pertes subies par ses clients suite à la rupture de la fibre optique et les désagréments qui ont suivi. Selon Djibril Ouattara, le directeur général de MTN Congo, l’opérateur fera un « geste commercial » sur les factures des mois de juin et de juillet 2017.

Dans la foulée, il a fait savoir que le coût additionnel occasionné par la coupure Internet s’élève à 93,6 millions de F.Cfa avec des pertes de l’ordre de 256,430 millions de F.Cfa. D’après l’agence congolaise Adiac, c’était également l’occasion pour l’opérateur d’annoncer de nouveaux produits et services, parmi lesquels Télé na ngai, MTN tv, Game club, Internet à domicile, LTE business.

Et pour accompagner ces services, MTN Congo annonce également une amélioration du réseau avec la densification des sites avec des travaux d’optimisation de l’ensemble de ses sites sur tout le territoire congolais.

Et le vainqueur du HackerLab 2017 est… Irys Gbessemehlan, 18 ans et meilleur hacker du Bénin

(TIC Mag) – Comme prévu, l’Agence du numérique du Bénin a officiellement dévoilé ce 28 juin 2017 les gagnant du HackerLab 2017, son concours lancé pour détecter les meilleurs talents béninois en cybersécurité. Ainsi, c’est le jeune étudiant Irys GBESSEMEHLAN, âgé de 18 ans, qui s’est démarqué et s’est classé au premier rang de la compétition avec un score de 5 500 points. Il est suivi par Emile Silas SARE, 23 ans et développeur à FullStack, qui totalise 4 100 points. La troisième place revient à Viranson HOUNNOUVI, sous-directeur d’Exp. & CQ, qui obtient 4 050 points au terme de la compétition.

Le premier prix gagne un laptop, six mois de connexion Internet illimitée et un séjour d’une semaine à Paris (frais inclus) dans le Lab de CyberSec de PWC. Il bénéficiera en plus d’une formation CND, d’une formation CEH et d’une formation CISSP. Le second prix gagne également un laptop, six mois de connexion Internet illimitée, une formation CND et une formation CEH. Pour sa part, le troisième prix qui revient à Viranson Hounnouvi gagne un laptop, six mois de connexion Internet illimitée et une formation CND.

Organisée par l’Agence du Numérique, sous le couvert de la Présidence de la République du Bénin, cette compétition était réservée aux jeunes béninois de plus de 15 ans intéressés aux questions de cybersécurité. Son objectif « identifier les talents et le niveau de maturité locale en termes de compétences en cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité ».

D’après Irawo qui affirme avoir hacké le HackerLab 2017, il s’agissait pour les participants de résoudre une énigme. Sur son blog, il explique que le Hacker Lab est avant tout un défi organisée en format  « Capture the Flag ». Le CTF c’est un format. Comme à Fort Boyard, on cherche des clés, au CTF on cherche des Flags. Il s’agit de dénicher des mots-clés (appelés Flags) dissimulés dans les données d’une série d’épreuves à résoudre. Chaque Flag capturé vaut un certain nombre de points et le participant ayant rassemblé le plus de points gagne.

FACEBOOK CAPTURE – THE FLAG HACKING CHALLENGE

Une vingtaine de challenges de différentes catégories étaient donc soumis aux participants. Le tout schématisé sous le storytelling suivant :

Bonjour, Dimanche dernier, nos informateurs de l’Agence du Numérique ont réussi à retrouver la trace du vaste réseau de hackers « Atchégbé Corp » sévissant dans plusieurs pays, désormais sous le nom : « Addition Group ». Nous ignorons à l’heure actuelle l’étendue précise du réseau ainsi que leurs activités principales et c’est la raison pour laquelle nous vous faisons appel. Votre mission est simple : à partir des données récupérées, vous devez trouver puis infiltrer leur réseau afin de le détruire de l’intérieur. A l’heure actuelle, les deux seules pistes que nous avons sont : un enregistrement réseau récupéré sur un de nos pare-feu et une clef Usb arborant leur logo. Grâce à ces deux éléments, tentez de découvrir ce qui se trame ! Nous comptons vivement sur vous. Bonne chance. Agence du Numérique

Les multiples épreuves se sont déroulées du 30 mai au 25 juin 2017. Sur les 573 inscrits à la compétition, seuls 135 ont pu franchir la première étape, affirme l’Agence du Numérique.

Le HackerLab 2017 était organisé avec des sponsors comme Microsoft (qui a offert aux 20 meilleurs participants du #HackerLab2017 un accès gratuit d’un an au programme #Bizspark), PWC France qui offre le séjour en France, Benin Telecoms qui offre la connexion Internet illimitée et l’ABETIC.

Internet : Google frappé d’une amende de 2,42 milliards d’euros par l’UE

(TIC Mag) – C’est une amende qui bat tous les records que vient d’infliger la Commission de l’Union européenne au géant américain de l’Internet Google. Au terme d’une procédure longue de plus de deux ans, l’instance européenne a infligé le 27 juin 2017 au moteur de recherche une amende de 2,42 milliards d’euros pour abus de position dominante.

Selon la Commission, Google a favorisé son comparateur de prix, Google Shopping, au détriment de ses concurrents. Ainsi, à chaque fois qu’un utilisateur cherche un produit via le moteur Google, il tombe en premier sur Google Shopping. Les autres comparateurs étant relégués bien plus en arrière par Google.

« Durant notre enquête, nous avons noté que les concurrents les mieux placés de Google Shopping ne se retrouvaient qu’à la page 4 des résultats de recherche. Les autres sont encore plus loin. Evidemment, très peu d’internautes vont donc utiliser ces comparateurs concurrents. Nous donnons trois mois à Google pour stopper ces pratiques illégales, et offrir à ces concurrents un traitement égal à celui qu’il réserve à son propre outil », fait savoir la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager qui a travaillé sur ce dossier.

Passé ce délai, Google sera astreint à payer des pénalités quotidiennes pouvant atteindre 5% du chiffre d’affaires quotidien moyen d’Alphabet (246 millions de dollars), sa maison mère. Pour justifier le montant important de cette amende, Margrethe Vestager évoque la durée de l’abus, qui a cours depuis 2008, soit neuf ans aujourd’hui.

La réaction de Google ne s’est pas fait attendre. Le groupe a indiqué être en « désaccord respectueux » avec cette décision. Selon lui, Google Shopping est avant tout un service d’annonces publicitaires et ne peut être accusé de position dominante sur le marché des comparateurs de prix. Le groupe entend donc s’opposer à cette décision et dit être en train d’« étudier un futur appel »

Notons que jusqu’ici, l’amende la plus lourde infligée par le gendarme européen de la concurrence était à Intel en 2009. Elle se situait alors à 1,06 milliard d’euros. Pour autant, Google n’en a pas fini avec les ennuis sur le marché européen. Deux autres enquêtes pour abus de position dominante sont en cours, l’une relative à sa plate-forme publicitaire Adsense, l’autre à son système d’exploitation Android. Selon Margreth Vestager, « les conclusions préliminaires montrent qu’il y a bien eu des abus».

Réseaux sociaux : Facebook franchit le cap des deux milliards d’utilisateurs

(TIC Mag) – Facebook, le plus grand réseau social au monde a annoncé le 27 juin 2017 avoir passé la barre symbolique des deux milliards d’utilisateurs actifs dans le monde. C’est-à-dire, des utilisateurs qui se connectent au moins une fois par mois. Une première dans l’environnement mondial des réseaux sociaux, où aucun concurrent n’a jamais atteint une telle performance.

Son succès, Facebook le doit à son agressivité et son perpétuel caractère innovant. Au fil des années, Facebook a racheté plusieurs entreprises et services concurrents. C’est le cas de l’application de transferts de photos et vidéos Instagram, l’application de messagerie instantanée WhatsApp, ou encore Oculus qui est à l’origine du casque de réalité virtuelle Rift. Sur le chapitre des innovations, Facebook introduit régulièrement de nouveaux outils, à l’instar du « poke » qui permet de faire signe à un ami, le « mur » qui donne accès à l’actualité des uns abonnés, ou encore des « like » qui permettent d’apprécier des publications.

Pour rappel, c’est en 2004 que Facebook a été créé par Mark Zuckerberg, à l’époque étudiant d’Harvard. Initialement, la plateforme visait à interconnecter les étudiants de cette université américaine. Dans la foulée, « The Facebook » comme il s’appelait à l’origine a été étendu à d’autres universités et a atteint la même année un million d’utilisateurs.

Deux ans plus tard, l’application qui s’appelle désormais « Facebook » est étendue à tous les internautes. En 2010, il compte 500 millions d’utilisateurs et franchit le cap du milliard d’utilisateurs en 2012. Cinq ans plus tard, soit en 2017, le réseau social compte désormais deux milliards d’utilisateurs, sur une population mondiale de 7,4 milliards.

Sénégal : Un concours d’art numérique pour booster la créativité des artistes

(TIC Mag) –  Un concours d’art numérique pour « stimuler la créativité, la recherche et l’expérimentation des nouveaux langages esthétiques en Afrique». C’est l’objectif du concours baptisé “Africa Artbox”, lancé par l’entreprise sénégalaise Trias culture, dont la cible est les artistes africains et non africains vivant sur le continent. « Le continent africain accueille une grande partie de la jeunesse mondiale, qui défie tous les obstacles pour s’intégrer aux nouvelles cultures immatérielles et mobiles issues des technologies numériques», explique l’entreprise dans un communiqué.

Sur le principe de la compétition, une fois les dépôts des candidatures achevé, le jury procédera à une sélection au terme de laquelle « l’artiste lauréat obtiendra une résidence de création au centre international “Plataforma Bogotá”, un laboratoire interactif d’art, de science et de technologie basé à Bogotá, en Colombie », précise le communiqué.

Notons au passage que les artistes intéressés par la compétition peuvent déposer leur candidature jusqu’au 30 septembre 2017. Et pour participer à la compétition, les candidats doivent être âgés de plus de 18 ans avec la particularité d’être actif dans le numérique. Le but étant de cultiver chez ces artistes l’esprit créatif.