(TIC Mag) – La formation ouverte et à distance (FOAD) recouvre plusieurs modalités de formations, entre autre des formations qui, pour leur élaboration et leur diffusion, recourent aux outils numériques, et plus particulièrement à Internet pour leur mise à distance. Plus trivialement, il s’agit de la formation en ligne ou e-learning et ses dérivés (blended learning, Rapid learning, mobile learning…).
Il s’agit d’une thématique centrale pour l’Agence universitaire de la francophonie. Et dans ce sens, elle initie depuis plus de 20 ans, des rencontres d’échanges dans le but d’impulser la réflexion en vue d’identifier les conditions nécessaires pour que les FOAD apportent une réelle valeur ajoutée à l’enseignement et à l’apprentissage.
C’est donc dans le but de poursuivre cette initiative qu’elle a organisé du 18 au 19 avril 2017 à Sup’TIC de Yaoundé un forum intitulé : “FOAD et amélioration de l’accès à la formation, défis et perspectives”, en présence d’un panel de personnalités.
Parmi ces personnalités, la présidente de l’association des diplômés FOAD soutenus par l’AUF, le représentant du directeur de SUP’TIC, mais aussi du Pr Emmanuel Tonye, vice recteur de l’Université de Yaoundé I et coordonnateur du master Télécoms en ligne, qui d’ailleurs a fait un exposé inaugural sur les exigences et contraintes rencontrés dans la mise en place de ce type de formation dans un environnement camerounais.
Il s’est ensuite agit de montrer concrètement en quoi les FOAD participent à l’accès à la formation, à la lumière notamment des « foadistes » qui ont partagé leur expérience avec l’assistance. Le dernier exposé quant à lui portait sur les applications mobiles comme alternatives aux plateformes e-learning classiques.
L’AUF inscrit donc ce forum dans la nouvelle dynamique qu’elle s’est donnée, à savoir, “la démarche participative à travers laquelle toutes les parties participeront à l’effort financier, mais surtout à la réflexion stratégique et technico-pédagogique, dans l’optique de constituer un terreau commun d’expérimentation et de vulgarisation de cette modalité d’enseignement et d’apprentissage”, tel que l’a souligné M. Alexandre Bell, responsable du Campus Numérique Francophone de Yaoundé .
Gaëlle Massang