Accueil Blog Page 17

Congo : Le projet d’adressage postal de l’ ARPCE est prêt

0

[DIGITAL Business Africa] – La réunion de restitution du projet d’adressage postal achevée, il faut à présent présenter le texte aux autorités. La Direction de la Régulation Postale (DRP) de l’ARPCE s’est réunie le 09 octobre 2024, au même moment que le monde célébrait la Journée mondiale de la poste. Lors de cette rencontre entre représentants des administrations publiques et partenaires, la Direction de la Régulation Postale (DRP) a présenté un bilan détaillé des étapes achevées, des travaux en cours, et un aperçu des prochaines étapes.

Destiné à faciliter l’acheminement, le tri et la distribution du courrier, ce projet va, selon l’ ARPCE, va améliorer la distribution des envois postaux, optimiser les services publics et privés, et faciliter les déplacements. Il prévoit la création d’une base de données d’adresses sécurisées.

Le système, provisoirement nommé Système de localisation mixte (SLM), a été présenté pendant la réunion. Cette plateforme promet de transformer « radicalement » la manière dont les adresses sont gérées et utilisées dans le pays.

Une véritable révolution annoncée du côté de l’ARPCE avec un impact sur le développement économique du Congo. Arnault Dicka, directeur de la Régulation postale · Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques, chef d’Antenne ARPCE de Pointe-Noire, en est bien conscient

« Les administrations disposeront ainsi d’une base de données fiables et sécurisées des adresses pouvant permettre d’améliorer le repérage et l’orientation, de faciliter les interventions d’urgence et de localiser les services urbains », a-t-il soutenu.

L’assistant du maire chargé de l’observation et de l’adressage Franck Gamassa s’est attardé sur les avantages pour les citoyens :

« Le certificat d’adressage qui pourrait découler de ce système permettra de localiser votre parcelle afin de vous permettre d’effectuer vos démarches de demande de raccordement pour la pose de votre compteur d’eau ou d’électricité, etc. », pense-t-il.

Lors du lancement du projet d’adressage postal en 2022, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, avait précisé que ce projet s’inscrit dans la recommandation de l’Union postale universelle à travers la dynamique « un citoyen, une adresse ».

Par Jean Materne Zambo, sources : arpce, adiac-congo.com

Coopération : La Côte d’Ivoire et la Guinée signent un accord stratégique dans le domaine du numérique

0

[DIGITAL Business Africa] – Deux « éléphants » s’engagent dans le sentier d’une transformation numérique inclusive et durable. La Côte d’Ivoire et la Guinée ouvrent un nouveau chapitre de leur coopération numérique en signant, ce 11 octobre 2024, un accord de partenariat stratégique. Cet accord signé entre le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire, Ibrahim Kalil Konaté et la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou a un objectif précis. Celui de renforcer la coopération et le partage d’expertise dans plusieurs domaines clés du numérique, notamment l’interconnexion par fibre optique, la coopération dans les services postaux et le partage d’expériences et d’expertises dans les secteurs des télécommunications et du numérique.

Au-delà de l’interconnexion physique des réseaux, cet accord vise à favoriser l’émergence d’une économie numérique dynamique, comme l’explique Rose Pola Pricemou, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique de Guinée.

« Les deux pays s’engagent à développer des services innovants, à renforcer la cybersécurité et à promouvoir l’inclusion numérique. Concrètement, des projets pilotes seront lancés dans les domaines de l’agriculture intelligente, de la santé numérique et de l’éducation en ligne. Ces initiatives permettront de créer de nouvelles opportunités d’affaires, de stimuler l’innovation et d’améliorer la qualité de vie des populations », a-t-elle espéré.

Rose Pola Pricemou estime aussi qu’« à travers cet accord de coopération numérique, c’est une façon symbolique de rapprocher encore plus… leurs deux nations, par les voies de la fibre optique et de l’innovation numérique ».

Ibrahim Kalil Konat, ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire, a de son côté souhaité une fédération des efforts entre les deux pays.

« Nous devons mutualiser nos efforts, nos ressources pour réaliser nos projets numériques, car les investissements sont lourds, mais si chaque pays contribue, ces coûts seront réduits », a-t-il dit.

Avec ce partenariat, l’on s’attend très prochainement au nivellement des deux pays sur l’indice de développement TIC. L’Union internationale des Télécommunications (UIT) assigne à la Côte d’Ivoire le rang de 16e sur 47 pays au classement de l’indice de développement des TIC en 2024. Avec un score de 65,3 sur 100 au moment où la Guinée, quant à elle, n’y figure pas.

Par Jean Materne Zambo

Afrique de l’Ouest : Le Mali renforce ses capacités dans le secteur numérique

0
Afrique de l'Ouest : Le Mali renforce ses capacités dans le secteur numérique
Afrique de l'Ouest : Le Mali renforce ses capacités dans le secteur numérique

[DIGITAL Business Africa]Alhamdou Ag Ilyène multiplie des partenariats avec des organisations sous-régionales. Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, a accordé une série d’audience à la fin de la première semaine d’octobre 2024.

Francis Sala-Diakanda, Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’organisation internationale Search for Common Ground, a été reçu par le ministre de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène pour évoquer les priorités stratégiques du Mali dans les domaines de la communication et du numérique. Il était aussi question d’explorer les opportunités de partenariat entre le ministère (MCENMA) et Search for Common Ground.

Les axes de coopération pour promouvoir la paix, la cohésion sociale et l’inclusion numérique à travers des initiatives communes ont été parcourus par l’invité et le maître des lieux. Le ministre Alhamdou Ag Ilyène a réaffirmé l’engagement du gouvernement malien à renforcer les capacités du secteur numérique et à collaborer avec les partenaires internationaux pour impulser des changements positifs, en ligne avec les orientations politiques du Mali.

L’autre audience a été accordée au  président d’APPEL-MALI dans le cadre de l’ éducation aux médias et au numérique. Une délégation de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne au Mali (APPEL-MALI), conduite par son président Modibo Fofana, a  remis un plaidoyer au ministre de la Communication pour son intégration dans le système scolaire. Ce document aborde les questions de désinformation et d’intégrité de l’information (fact-checking).

Modibo Fofana a présenté la structure et les membres de la délégation avant de préciser que l’objectif de cette démarche est de lutter contre le triptyque MDM (Mésinformation, Désinformation, Malinformation). Il a rappelé que le fact-checking a été introduit au Mali en 2015 et qu’APPEL-MALI est parmi les pionniers dans la formation aux techniques de détection des fausses informations. Pour renforcer cette lutte, il a souligné la nécessité d’élargir ces formations à d’autres groupes de la société et aux utilisateurs des réseaux sociaux.

Modibo Fofana pense à l’avenir. Il a plaidé pour que le gouvernement du Mali intègre l’éducation aux médias et au numérique dans le système scolaire. Ceci afin de préparer les futures générations à affronter les défis de l’ère numérique. Un plaidoyer qui est sûr de connaître une suite favorable. Puisque que le ministre Alhamdou Ag Ilyène a promis que le Mali se prépare à relever les défis posés par les guerres numériques, soulignant que la prochaine grande bataille mondiale sera essentiellement digitale.

Le ministre a assuré que le plaidoyer d’APPEL-MALI sera examiné par des experts, qui travailleront en étroite collaboration avec l’association pour y apporter des contributions et des amendements.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Tchad : Le manuel d’exécution du projet d’appui à la transformation numérique en cours de validation

0
Tchad : Le manuel d'exécution du projet d'appui à la transformation numérique en cours de validation
Tchad : Le manuel d'exécution du projet d'appui à la transformation numérique en cours de validation

[DIGITAL Business Africa] – La quasi-totalité des acteurs du numérique au Tchad se sont concertés à l’initiative du ministère des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration.

Le secrétaire général, Hissein Brahim Abdelkerim, représentant du Dr Michel Boukar, ministre des Communications de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, a procédé, lundi 07 octobre 2024, à l’ouverture d’un atelier de validation du manuel d’exécution du projet d’appui à la transformation numérique du Tchad. Cet atelier se déroulera sur deux jours et comprendra des travaux en groupes thématiques ainsi que des plénières de restitution. Les travaux permettront :

– D’établir un cadre institutionnel approprié pour son exécution en définissant le rôle et les responsabilités de chacun des intervenants ;

– D’analyser les stratégies opérationnelles qui sont proposées pour chacune des composantes. Enfin, de définir les procédures de fonctionnement, de planification, de gestion du suivi et de contrôle des activités du projet.

Le document soumis à l’examen des participants a pour objet de proposer des procédures d’exécution qui permettront la mise en œuvre de toutes les composantes du projet d’appui à la transformation numérique (PATN).

Prenant la parole, le secrétaire général, Hissein Brahim Abdelkerim, a souligné l’importance d’élargir l’accès à une connectivité large bande abordable et résiliente dans les zones ciblées, tout en facilitant la fourniture des services publics numériques. Il invite les participants à examiner attentivement le document mis à leur disposition, afin de contribuer efficacement à la réalisation de la Vision 2030 pour le Tchad.

Par Jean Materne Zambo

Dégradation QoS/Cameroun : L’ordonnance de la Minpostel, Camtel engagée à améliorer la qualité de ses services 

2

[DIGITAL Business Africa] – La qualité de services des Télécommunications au Cameroun est en souffrance. La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a diagnostiqué le secteur  plus d’une semaine après les visites d’inspection de l’ ART auprès des opérateurs concernés. Au terme de sa visite d’inspection chez MTN et Orange, Minette Libom Li Likeng débarque chez l’opérateur des Télécommunications Camtel ce 11 octobre 2024. Après un entretien à huis-clos avec la DG de Camtel, Judith Yah Sunday et des représentants de l’ ART, puis une visite du Network Operating Center de Camtel, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Likeng, prescrit une ordonnance pour revitaliser le secteur des télécommunications.

 

Posologie

 

La  fréquence du traitement  a été bien définie par la tutelle. Les parties prenantes, à savoir l’ ART, Camtel, Orange Cameroun et MTN Cameroon doivent prendre une série d’actions pour améliorer la qualité de services offerts aux consommateurs.

Il est prescrit à Camtel à long terme de renforcer les cahiers des charges de l’accord concessionnel, en mettant l’accent sur la présentation des rapports sur la qualité des services ; de déployer des mécanismes de surveillance physique pour protéger les infrastructures extérieures ; d’entreprendre une tarification transparente des services qui soient non seulement compétitifs, mais orientée vers les coûts conformément à la réglementation en vigueur.

À moyen terme, le Minpostel recommande à Judith Yah Sunday de multiplier les voix de transmission vers la connectivité internationale, y compris l’accès terrestre à travers d’autres pays ainsi que ses liaisons par satellite.

La DG de Camtel en fait bon accueil et se dit « résolument engagée à améliorer la qualité de ses services, à moderniser et étendre ses infrastructures, afin de répondre aux attentes de nos concitoyens. Nous sommes mobilisés pour la mise en œuvre exhaustive des recommandations visant à améliorer la qualité des communications électroniques, et ce, conformément à vos hautes instructions, de madame le ministre (Minette Libom Li Likeng) ».

 

 

Une régulation rigide

 

Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications n’a pas été du tout complaisante envers l’ Agence de Régulation des Télécommunications. Après avoir relevé plusieurs manquements de l’ ART, la Minpostel lui recommande des actes forts pour donner plus de vitalité au secteur des Télécommunications. D’abord, dans l’immédiat, l’ ART doit renforcer le dispositif de contrôle des cahiers des charges des opérateurs, à travers la mise en place des outils de contrôle automatisés. Ceux-ci devraient permettre de mesurer les performances des réseaux en temps réel. Et par voie de corollaire, de détecter les dysfonctionnements ou les manquements.

Ensuite, l’ ART est tenue de renforcer la collaboration entre les opérateurs et l’ Agence pour une meilleure coordination dans la gestion des infrastructures partagées, comme la fibre optique, et pour favoriser la mutualisation des ressources dans le but d’améliorer la qualité de service.

Dans un délai de deux mois, l’ ART doit moderniser le processus de gestion des plaintes des consommateurs, améliorer la surveillance des infrastructures des opérateurs à travers l’obligation faite aux opérateurs de fournir un accès en temps réel aux données de leurs réseaux. Et enfin, l’ ART doit disposer d’un accès en miroir aux centres de gestion du réseau de tous les opérateurs.

 

Optimiser la performance de la fibre noire

 

Les opérateurs de services de communication électronique Orange et MTN doivent aussi contribuer à redorer le blason du secteur des Télécommunications. Et c’est maintenant que cela commence. La ministre des Postes et Télécommunications a été claire. MTN doit par exemple renforcer, optimiser la performance de la fibre noire. Celle-ci étant mise à disposition par Camtel. Minette Libom Li Likeng a rappelé que Camtel et MTN détiennent d’importantes responsabilités en matière de qualité de service, durant la période encore couverte par ce contrat.

À moyen terme, MTN doit renforcer les investissements dans les zones prioritaires à forte densité de population ; cibler les investissements dans les équipements des zones stratégiques ; mettre en place les outils de mesure de la qualité d’expérience.

À côté, l’ opérateur Orange. Pour extirper le ver du fruit (améliorer la QoS), il est demandé à l’opérateur Orange, immédiatement d’améliorer le monotoring de ses sites en temps réel ; déployer les outils externes permettant aux abonnés de transmettre directement leur perception de la QoE ; d’augmenter son trafic IP ; renforcer la gestion du parcours client ; optimiser la performance de la fibre noire.

Par Jean Materne Zambo

Togo : Le digital au cœur de la 8e conférence de l’Observatoire de l’ODESS

0

[DIGITAL Business Africa] – Comment se servir du digital pour réduire la fracture du genre dans le domaine de la santé ? La problématique était au centre de la huitième conférence de l’ Observatoire de l’e-santé dans les pays du Sud, organisée à Lomé, Togo, ce 10 octobre 2024 par la fondation Pierre Fabre. Thème de l’événement : « Équité de genre en santé, le rôle du digital ». sous la participation du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’accès universel aux soins, de la Fondation Pierre Fabre et de l’ODESS.

Selon Giscard Sambo, le coordinateur de la fondation Pierre Fabre, « l’objectif premier de cet observatoire est de réaliser un recensement pertinent des initiatives en matière d’e-santé déployées en Afrique et en Asie, qu’il s’agisse de solutions de formation des personnels de santé, de télémédecine ; d’information, éducation et changements des comportements (IECC) ; de suivi des patients et des données médicales ».

L’événement a réuni chercheurs et institutionnels de l’écosystème de la santé digitale. Cela pour discuter autour de diverses tables rondes de l’impact des technologies numériques sur l’équité de genre dans les systèmes de santé des pays du Sud. Diverses tables rondes ont meublé les travaux.

Pour améliorer l’accès aux soins grâce au numérique, l’ODESS mise sur une série de mesures. Notamment, la formation des pharmaciens et professionnels de la santé, la lutte contre la drépanocytose, l’accès aux soins des populations vulnérables, la dermatologie et l’e-santé.

Rappelons que depuis sa création, l’ODESS a documenté 200 projets, mené 60 enquêtes de terrain et soutenu 41 lauréats. Pour Giscard Sambo, coordinateur de la fondation, l’Observatoire est un réseau de professionnels et un outil de partage mondial des savoirs.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Internet à gogo à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane

0

[DIGITAL Business Africa] – Une rentrée académique pas comme les autres à l’ Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Le gouvernement sénégalais, de concert avec l’opérateur Sonatel, a décidé d’augmenter la connexion internet sur le campus. Le ministère de l’ Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’ Innovation et l’opérateur Télécom, Sonatel, ont signé un communiqué conjoint, ce 10 octobre 2024, dans le sens de l’amélioration des relations entre les deux structures.

Ce nouvel élan donné à la coopération entre ces deux institutions va profiter aux étudiants de l’ Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Lesquels constateront un positionnement du forfait internet de 7 Gigas par la Sonatel au plus tard le 12 octobre 2024 à 12 heures. Ce n’est pas tout. Il est également prévu une augmentation, à partir du 1er novembre 2024, du volume du forfait à 15 gigas, réparti ainsi :

– 10 Gigas pour l’accès à internet

– 5 gigas exclusivement dédiés aux ressources pédagogiques hébergées à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane.

Cette décision de revoir les forfaits internet à l’UN-CHK advient après la visite de S.E Bassirou Diomaye Faye de l’infrastructure et des installations numériques ce 08 octobre 2024. C’était à la faveur du lancement des activités de la cinquième journée nationale de mobilisation citoyenne « Setal sunu reew » par le Président de la République. Le président de la République du Sénégal a eu un bref aperçu de l’apprentissage en ligne et de l’organisation de la vie étudiante dans cet espace.

L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane est une université publique à caractère numérique créée le 23 septembre 2013. Elle a pour missions de délivrer des formations en ligne adaptées aux besoins des communautés d’apprenants et de favoriser l’accès aux connaissances partout et tout au long de la vie.

Par Jean Materne Zambo, source : auf.org

Cameroun : Un projet de loi sur la protection des données à caractère personnel en gestation

0
Cameroun : Un projet de loi sur la protection des données à caractère personnel en gestation
Cameroun : Un projet de loi sur la protection des données à caractère personnel en gestation

[DIGITAL Business Africa] – Le projet de loi sur la protection des données à caractère personnel est en préparation. Une structure en charge de la protection de ces données verra aussi le jour bientôt. Tout est fin prêt. C’est une confidence soutirée à madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, au sortir de la cérémonie d’ouverture des Assises sectorielles des Statistiques, des Postes, Télécommunications et TIC (ASSEPT), ce 08 octobre 2024 à Yaoundé.

« Si nous n’analysons pas nos données, si nous ne les protégeons pas, ce sont les autres qui vont profiter des dividendes de notre pays. Et ils prendront des décisions qui nous seront préjudiciables »,

a ajouté Minette Libom Li Likeng ministre des Postes et Télécommunications.

Avant cela, le directeur général de l’Institut national de la Statistique, Joseph Tedou, indiquait que les Africains e possèdent que 30 % des données. Le reste étant détenu par les multinationales. Le projet de loi sur la protection des données à caractère personnel pourrait donc renforcer le système de l’économie numérique. En apportant plus de sécurité aux données des internautes, des investisseurs.

Avant d’être fixés sur la teneur de ce projet de loi, les participants aux ASSEPT vont nourrir une réflexion autour du thème :

« Les statistiques au cœur de la transformation numérique au Cameroun : Enjeux, défis et perspectives ».

Ils viennent des administrations en charge des statistiques, les acteurs du secteur des Postes et Télécommunication, les institutions universitaires, les experts nationaux ainsi que les représentants de la société civile s’attèleront à renforcer le système de l’économie numérique au Cameroun.

Le développement par les statistiques ou données

Le directeur général de l’Institut national de la Statistique, Joseph Tedou, a animé la conférence plénière axée sur

« l’ importance des statistiques de l’économie numérique pour le développement du Cameroun ».

L’économie numérique, selon l’INS, a un poids de 2,07 % dans le PIB du Cameroun sur la période de 2018 à 2023. Le pays reste à la traîne, si on compare cet apport au PIB à d’autres pays africains comme le Burkina Faso (2,42), la Côte d’Ivoire (2,14), le Cap Vert (2,84), le Sénégal (3,05), la Mauritanie (2,48), le Rwanda ( 1,46), le Nigeria (8,29), l’Afrique du Sud (2,02), l’île Maurice (3,94).

Dans la présentation du DG de l’ INS, il est ressorti qu’il est des données nécessaires pour mesurer l’économie numérique. Notamment, les données sur les composantes électroniques, ordinateurs et équipements périphériques, équipements de communication, équipements électroniques grand public, service de télécommunications, services informatiques, droits de reproduction et de distinction de logiciels.

Les données permettent d’améliorer la prise de décision, de développer les infrastructures numériques, de procéder au suivi et à l’évaluation des politiques. Le DG de l’ INS, Joseph Tedou, a dit à propos :

« Celui qui a l’information a le pouvoir. Celui qui accède à la bonne information a la possibilité de prendre la bonne décision ».

Joseph Tedou a aussi reconnu qu’il y a un problème de gouvernance de données qui se pose. Selon lui, les données étaient collectées sur du papier avant. Et donc étaient détenues localement. Aujourd’hui, elles sont détenues par d’autres personnes.

Pour résoudre ce problème de gouvernance de données, Joseph Tedou propose un renforcement des capacités des statisticiens ; mettre en place une infrastructure statistique moderne ; sensibiliser les utilisateurs à l’importance des données. Il ajoute à cela la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile ainsi que les partenaires au développement ; la promotion de la culture statistique ; la production d’un compte satellite de l’économie numérique.

Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, a exhorté tous les acteurs qui collectent les données à les transférer auprès d’une source unique qui pourra les analyser.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : La PLCC démantèle un réseau de prêts en ligne, un Asiatique soupçonné d’en être le cerveau

0
Côte d’Ivoire,La PLCC démantèle un réseau de prêts en ligne, un Asiatique soupçonné d’en être le cerveau
Côte d’Ivoire,La PLCC démantèle un réseau de prêts en ligne, un Asiatique soupçonné d’en être le cerveau

[DIGITAL Business Africa] – Un réseau de prêts en ligne, encore appelé prêts usuraires, doit répondre de ses actes devant la justice. La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité dit avoir transféré les auteurs de ces cybercrimes.

Parmi eux, un Asiatique. Même si sa nationalité n’a pas été révélée, certains internautes ivoiriens sont convaincus qu’il s’agit d’un Chinois. Ils seraient même le cerveau des opérations, compte tenu du mode opératoire des cybercriminels, qui selon eux est souvent bien ficelé.

Ibrahima Blé : « Je savais qu’un asiatique était derrière ceux là. En tout cas, je n’ai jamais aimé leur manière de procéder ».

Pénya Koné : « Ces gens-là, quand il y a du faux quelque part, il y a forcément un dans le groupe ».

Des impressions qui ne sont pas une réalité. Mais la position sur la photo (au centre de ses acolytes) semble leur donner raison.

Mode opératoire

Le réseau est constitué de plusieurs équipes, chacune se voyant attribuer un rôle précis. La première équipe se charge de promouvoir des services sur les réseaux sociaux, vantant des prêts sans engagement, à taux d’intérêt très bas et avec des conditions de remboursement flexibles. Cette approche séduit ainsi de nombreux emprunteurs, attirés par la simplicité d’un prêt sans lourdeurs administratives. Une autre équipe assiste les clients potentiels dans le remplissage du formulaire après le téléchargement de l’application, et une fois le formulaire complété, les fonds sont transférés directement au client par Mobile Money.

Peu de temps après la contraction du prêt, les agents de recouvrement commencent à passer des appels incessants aux clients pour réclamer le remboursement. Ceux qui ne parviennent pas à rembourser dans les délais subissent des hausses de taux d’intérêt quotidiennes. Les prêteurs harcèlent tellement les emprunteurs que certains se retrouvent à rembourser le double, voire le triple du montant initial. Pour ceux qui tentent de résister, une équipe accède à leurs répertoires téléphoniques via une interface, harcelant et menaçant leurs proches pour exercer une pression supplémentaire en vue d’obtenir un remboursement. Ces internautes en ont été victimes. Ils témoignent.

Ketia Tape : « Ils appellent tout le monde dans ton répertoire. Ils prétendent que tu es recherché pour abus de confiance ».

Nakulma Judicaël Bo : « Ils m’ont déjà fait ça, et ils ont accès à ton téléphone, à tous les numéros que tu utilises. Ils les contactent pour leur dire que tu as pris un crédit »

Les sanctions

Selon la PLCC, les prêts en ligne sont connus pour leurs taux d’intérêt abusifs, se caractérisent par des conditions financières particulièrement dévastatrices. Des pratiques illégales et immorales. Tant elles sont mises à l’index par la loi ivoirienne. La loi portant répression de l’usure de la commission des Affaires générales et institutions de l’UEMOA, en son article 7, stipule :

« Sera puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 100.000 Fcfa à 5.000.000 Fcfa ou de l’une de ces peines seulement, quiconque aura consenti à autrui un prêt usuraire ou apporté sciemment, à quelque titre et de quelque manière que ce soit, directement ou indirectement, son concours à l’obtention ou à l’octroi d’un prêt usuraire… En cas de récidive, le maximum de la peine sera porté à cinq ans d’emprisonnement et à 15.000.000 de Fcfa d’amende ».

La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) a été alertée par 492 plaintes relatives aux pratiques de prêts usuraires en ligne. Ses investigations avec la collaboration du Laboratoire de Criminalistique numérique (LCN) ont permis d’identifier les différentes plateformes numériques utilisées par le réseau. Il s’agit d’ OZZYMONEY, CASHARROW, CRÉDIT CORNET, JUJUMONEY, BOMPRÊT, NANACRÉD, OCEAN, et MUMUARGENT.

Par Jean Materne Zambo, source : PLCC

Kenya : Le projet DigiKen prévoit 15 pôles d’innovation numérique, 4500 emplois directs et 20 000 emplois indirects d’ici 2027

0
Kenya : Le projet DigiKen prévoit 15 pôles d’innovation numérique, 4500 emplois directs et 20 000 emplois indirects d'ici 2027
Kenya : Le projet DigiKen prévoit 15 pôles d’innovation numérique, 4500 emplois directs et 20 000 emplois indirects d'ici 2027

[DIGITAL Business Africa] – DigiKen, le projet en partenariat avec les Nations unies, veut accélérer la transformation numérique du Kenya. Lancé le 07 octobre 2024, le DigiKen vise à développer des plateformes numériques locales pour soutenir l’économie et améliorer l’accès aux services essentiels.

Le projet DigiKen ambitionne de positionner le Kenya comme un acteur clé de l’économie numérique mondiale, où les plateformes numériques représenteront 30 % de l’activité économique mondiale d’ici 2030. Selon le ministère de l’Information, des Communications et de l’Économie numérique, l’accès aux plateformes numériques doit être une affaire de tous.

« Dans le monde d’aujourd’hui, l’accès aux plateformes numériques n’est plus un luxe, mais une nécessité. De l’éducation et des soins de santé aux opportunités économiques et à l’engagement civique, l’inclusion numérique est au cœur de la façon dont nous vivons, travaillons et participons à la société », a déclaré le ministère de l’Information, des Communications et de l’Économie numérique.

Objectifs principaux :

– Créer des plateformes adaptées aux besoins des populations, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les femmes, les jeunes et les communautés rurales

– Générer 4500 emplois directs et 20 000 emplois indirects d’ici 2027

– Former plus de 20 000 fonctionnaires pour accompagner la transformation numérique du pays

– Mettre en place 15 pôles d’innovation numérique pour développer les compétences en IA, éducation aux médias et technologies numériques

« Les 15 pôles d’innovation numérique proposeront des formations sur divers sujets, notamment l’éducation aux médias et à l’information, le développement des compétences numériques, l’entrepreneuriat sur les plateformes numériques et l’utilisation de technologies d’IA durables. L’objectif est de donner plus de pouvoir aux communautés, en particulier à celles qui risquent d’être laissées pour compte dans la révolution numérique », a noté l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture).

L’initiative donnera la possibilité aux 150 micro, petites et moyennes entreprises (MPME) kényanes d’accéder au financement pour développer des activités de plateformes numériques. Mieux, les bénéficiaires auront un impact sur plus de deux millions d’utilisateurs kényans, contribuant ainsi au développement social et économique durable du pays.

Par Jean Materne Zambo

Egypte : Vodafone, Orange et E&B obtiennent des licences 5G

0
Egypte : Vodafone, Orange et E&B obtiennent des licences 5G
Egypte : Vodafone, Orange et E&B obtiennent des licences 5G

[DIGITAL Business Africa] – En Égypte, les opérateurs de services de communication électronique, Vodafone, Orange et E&B, passent à la puissance 5. Les opérateurs ont obtenu, lundi 07 octobre 2024, des licences 5G. Fruit de l’accord signé entre ces trois opérateurs et le gouvernement égyptien. Selon Amr Talaat, ministre des Communications et des Technologies de l’information, ces accords visent à améliorer les services 5G, à améliorer considérablement la qualité des communications et à étendre la capacité du réseau pour des performances optimales.

Le ministre Amr Talaat a confirmé que l’Égypte a la capacité de fournir les dernières technologies 5G, contribuant à l’amélioration des services et au renforcement des capacités du réseau mobile. Pour le patron du numérique égyptien, cette démarche est vitale pour que le pays puisse fournir des services technologiques avancés à ses citoyens.

Le gouvernement aurait engrangé environ 675 millions de dollars en vendant des licences de services 5G aux quatre opérateurs de télécommunications du pays, dont Vodafone Egypt, Orange Egypt, E&B Egypt et l’opérateur public Telecom Egypte. Qui est le premier opérateur à avoir obtenu sa licence 5G de 15 ans, en janvier 2024, auprès de l’Autorité nationale de régulation des télécommunications (NTRA). Sa valeur était de 150 millions de dollars. Cependant, la licence ne sera pas automatiquement renouvelée à son expiration et n’inclut aucun avantage supplémentaire.

Renforcer sa numérisation

l’Égypte s’est engagée à accélérer sa numérisation. Le pays enregistre un taux de pénétration de la téléphonie mobile d’environ 95 %, représentant plus de 100 millions d’abonnements, et un taux de pénétration d’Internet de 49 %. Dans le cadre de sa vision « 2030 », le gouvernement a introduit un nouveau volet intitulé « Égypte numérique ».

Rappelons que le pays a accueilli le Global Digital Public ou DPI (infrastructures publiques numériques), du 1er au 03 octobre 2024. Ce sommet réunit des leaders et des experts internationaux du numérique.

Selon l’ONU, le Global Digital Public ou’infrastructure publique numérique (IPN) est un moyen commun pour atteindre de nombreux objectifs. Elle constitue un outil essentiel de la transformation numérique et contribue à améliorer la prestation de services publics à grande échelle. Bien conçue et mise en œuvre, elle peut aider les pays à atteindre leurs priorités nationales et à accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable. Les gouvernements, les donateurs, le secteur privé et la société civile ont tous la possibilité de la façonner.

Amr Talaat, ministre des Communications et des Technologies de l’information, a rencontré l’envoyé du secrétaire général des Nations unies pour les technologies, Amandeep Gill, en marge du 1er sommet mondial sur l’infrastructure numérique, qui a été tenu en Égypte, tenu du 1er au 03 octobre 2024.

Amr Talaat a fait savoir à son invité que l’Égypte souhaitait promouvoir l’utilisation de l’intelligence artificielle pour trouver des solutions innovantes aux défis sociétaux, ajoutant que la deuxième phase de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle était actuellement en cours de préparation, conformément aux développements technologiques mondiaux, surtout avec la large diffusion des technologies d’intelligence artificielle générative.

Par Jean Materne Zambo

E-santé : Emmanuel Macron valide l’application camerounaise Waspito

1
E-santé : Emmanuel Macron valide l’application camerounaise Waspito

[DIGITAL Business Africa] – Le président français a testé une téléconsultation sur cette plateforme camerounaise 100 % santé Waspito. Et l’on a pu voir l’ effarement sur son visage accompagné d’un sourire lorsque le médecin (en ligne) depuis le Cameroun lui a répondu directement quelques secondes seulement après l’appel lancé par Jean Lobé Lobé, son promoteur. La scène s’est déroulée en marge du salon de l’innovation Francotech à Paris.

Le Salon des innovations en français est un évènement économique majeur organisé en marge du dix-neuvième Sommet de la Francophonie. L’événement a pour mission de dynamiser les échanges commerciaux et les flux économiques entre les acteurs francophones du monde entier, en particulier à travers la mise en valeur des offres, des modèles innovants et des réussites entrepreneuriales modernes au sein de la francophonie.

Pour la startup Waspito, c’est un grand pas que vient de franchir la startup.

e-sante-:-emmanuel-macron-valide-l’application-camerounaise-waspito
E-santé : Emmanuel Macron valide l’application camerounaise Waspito

« C’est avec une grande fierté que nous avons pu présenter Waspito en personne au président français, Emmanuel Macron. Un moment unique pour toute l’équipe, représentée sur place par Jean Lobé Lobé notre CEO, qui a su mettre en lumière l’innovation de notre plateforme santé digitale, née et développée depuis l’Afrique. Le président (Macron) a été impressionné par la technologie que nous avons mise en place pour faciliter l’accès aux soins, et cela nous motive encore plus à aller de l’avant ! Un immense merci à Jérôme Hénique pour son soutien constant, ainsi qu’à Orange Ventures et Orange Digital Center Cameroun pour toujours croire en nous… »

La France, un terrain conquis

Waspito ne découvre pas la France via la Francotech. La startup y était présente le 15 juin 2023 à Paris à la faveur du Viva Technology (VivaTech). Elle avait même remporté la finale des Africa Tech Awards dans la catégorie Health Tech.

Ce qui fait de Waspito la première start-up camerounaise à être sacrée dans cette compétition internationale. En 2022, la fintech camerounaise DreamCash avait déjà été sélectionnée pour cette même compétition. Cette reconnaissance met ainsi en valeur les talents que regorge le triangle national.

Fondée en 2020 par le Camerounais Jean Lobé Lobé, la startup Waspito a réussi un tour de table d’un montant de 2,7 millions de dollars pour soutenir sa croissance au Cameroun et s’étendre en Côte d’Ivoire. Elle a pu attirer des investisseurs tels que Launch Africa Ventures, Newtown Partners ou encore Orange Ventures.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : La CDP organise un atelier de mise à niveau des textes relatifs aux données personnelles

1

[DIGITAL Business Africa] – La Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) veut actualiser les textes relatifs aux données personnelles. Avec le ministère de la Communication et de l’Économie Numérique, le secteur privé et la société civile, la CDP organise un atelier de mise à niveau des projets de loi et de décret sur la protection des données à caractère personnel au Sénégal. Ce sera du 10 et 11 octobre 2024.

Cet atelier permettra d’aligner les textes sur la protection des données personnelles aux orientations stratégiques sur la souveraineté numérique conformément aux directives du chef de l’ Etat, S.E Bassirou Diomaye Faye.

Au terme des travaux, les résultats suivants sont attendus :

-la nouvelle orientation de l’État sur la gestion des données est partagée, et les axes relatifs aux données personnelles pris en charge dans la finalisation du projet de loi et de son décret d’application ;

-les orientations stratégiques pertinentes de la SND et de la SNIA sont identifiées et prises en compte dans la finalisation du projet de loi et de son décret d’application ;

-les dispositions nouvelles pour la finalisation du projet de loi sont partagées et validées.

Pour rappel, depuis 2017, la CDP a initié une réforme de cette loi en impliquant plusieurs parties prenantes (administrations, télécommunications, banques, médias, entreprises, universités, syndicats, associations et GAFAM). Deux ateliers ont été organisés en 2018 et 2019. Ils visaient à évaluer la législation actuelle et proposer des améliorations. Le dernier atelier a permis de présenter un avant-projet de loi et d’obtenir un consensus sur son contenu.

Par Jean Materne Zambo, source : cdp (Facebook)

 

 

 

Au Nigeria, Starlink a plus que triplé le tarif de son abonnement au forfait régional

0
starlink-in-cameroon:-minpostel-asks-spacex-to-suspend-its-satellite-internet-services-–-digital-business-africa
Starlink in Cameroon: Minpostel asks SpaceX to suspend its satellite Internet services – Digital Business Africa

[Digital Business Africa] – Les clients de Starlink au Nigeria ont reçu une mauvaise nouvelle de Starlink ce 1er octobre 2024. Le prix de l’abonnement au forfait mobile régional de Starlink au Nigeria a augmenté de manière significative et a plus que triplé. Il est passé de ₦49 000 (18 090 F.CFA) à ₦167 000 (61 647 F.CFA). Soit une augmentation absolue de 118 000 Nairas (43 545 F.CFA) et un pourcentage d’augmentation d’environ 240,82 %.

Ce n’est pas le seul forfait qui a connu la hausse la plus significative. Plus saignant et plus salé, le nouveau prix du forfait Mobile Global Roam. Forfait utilisé par les clients en itinérance qui permet aux utilisateurs d’accéder aux services Starlink au-delà de leur domicile, du pays, de leur lieu de travail ou en haute mer. Ici, le prix est multiplié par huit. Passant de 80 000 nairas au lancement de Starlink au Nigeria en février 2023 à 717 000 nairas le 1er octobre 2024. Un pourcentage de 796,25 %.

L’explication principale, l’inflation au Nigéria. Les abonnés ont reçu le message d’augmentation via mail :

« En raison des niveaux d’inflation excessifs, le prix du service mensuel Starlink passera des tarifs actuels aux tarifs respectifs suivants :

– Standard (Résidentiel) : ₦75 000 Mobile

– Régional (Itinérance illimitée) : ₦167 000 Mobile

– Global (itinérance mondiale) : ₦717 000

En tant que client actuel, le prix de votre service mensuel augmentera dans 1 mois, à partir du 31 octobre 2024. Pour les nouveaux clients, l’augmentation de prix est effective immédiatement. Si vous ne souhaitez pas continuer votre service, vous pouvez vous désabonner à tout moment. Merci d’être un client Starlink et de votre soutien continu !

L’équipe Starlink »

Les nouveaux tarifs d’abonnement de Starlink au Nigeria

Les forfaits de Starlink Tarif au lancement en février 2023 Tarif à partir du 1er octobre 2024 Pourcentage d’augmentation
Standard (Residential) ₦38,000 ₦75 000 97,37 %
Mobile – Regional (Roam Unlimited) ₦49,000 ₦167 000 240,82 %
Mobile – Global (Global Roam) ₦80,000 ₦717 000 796,25 %

 

Starlink semble ne pas se préoccuper de la gêne que cela va occasionner aux abonnés nigérians. Et leur demande de se désabonner s’ils ne sont pas d’accord avec cette augmentation.

« Si vous ne souhaitez pas continuer votre service, vous pouvez vous désabonner à tout moment », précise Starlink dans son mail.

Le mail ne précise pas si le prix d’achat du kit Starlink a augmenté. Mais, selon Nairametrics, l’entreprise spécialisée dans la fourniture de l’Internet par satellite a également augmenté le prix des kits Starlink (matériel) de 34 %, passant de 440 000 Naira à 590 000 Naira.

« Entre octobre et novembre de l’année dernière, Starlink a réduit ses coûts matériels de 21 % dans le but de gagner davantage de parts de marché des fournisseurs d’accès Internet nigérians. Avec cette réduction de prix, le matériel Starlink a été vendu pour 299 500 Naira. Cependant, il est revenu au prix normal de 378 000 Naira le 16 novembre. En mars de cette année, Starlink a de nouveau augmenté le prix de son matériel à 800 000 Naira. Toutefois, ce prix a ensuite été réduit à 440 000 Naira, qui est resté en vigueur jusqu’à la dernière augmentation», explique Nairametrics.

Une augmentation qui pourrait donner davantage de coudées franches aux FAI locaux et ainsi renforcer la concurrence. Malgré cette augmentation, Starlink continue de se déployer en Afrique avec le lancement de ses services en septembre 2024 au Zimbabwe et au Burundi.

Par B-O.D.

Transformation numérique : Le S.O.S du Tchad à la tribune du Global Digital Public

0

[DIGITAL Business Africa] – Quelques jours après sa participation au 79e Sommet des Nations unies, le Dr Michel Boukar retrouve une autre tribune. Celle du Global Digital Public ou DPI (infrastructures publiques numériques), en terre égyptienne. L’événement s’est tenu du 1er au 03 octobre 2024. Ce sommet a réuni des leaders et des experts internationaux pour discuter des stratégies visant à renforcer les infrastructures numériques à l’échelle mondiale, tout en promouvant la coopération internationale. Il s’agit d’une approche qui s’applique à l’ensemble de la société, qui tisse des liens juridiques, économiques et sociaux pour transformer un pays en une société numérique à part entière, équipée pour l’avenir.

Le ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar, a prononcé, le 1er octobre 2024, a présenté les acquis du Tchad dans le secteur du numérique, mais aussi les manquements.

Parmi les acquis, le Dr Michel Boukar a évoqué les progrès réalisés en matière de modernisation des infrastructures digitales du pays, à travers l’amélioration de la connectivité et l’adoption de nouvelles technologies.

Dr Michel Boukar déplore cependant le manque de ressources techniques et financières. Il a insisté sur l’importance du soutien de la communauté internationale pour pallier ces lacunes et permettre une véritable transformation numérique au Tchad. L’absence d’infrastructures de base, particulièrement dans les zones rurales, ainsi que les difficultés d’accès à Internet, constituent des obstacles majeurs à surmonter.

 

L’Égypte, une source d’inspiration

 

Pour rehausser le niveau de ses DPI (Infrastructures publiques numériques), le Tchad peut juste regarder ce qui est fait en Égypte. Le ministère des Communications et des Technologies de l’information (MCIT) s’est doté de la stratégie « Égypte numérique » dans le cadre de son programme plus vaste de transformation numérique. Cette stratégie vise à améliorer l’efficacité du gouvernement et à favoriser la croissance économique grâce au développement global des infrastructures numériques

L’Égypte a aussi initié des extensions de fibre optique. Ce qui a amélioré la connectivité, tant dans les communautés urbaines que rurales. Selon l’ ONU, 4 500 villages, abritant 58 millions de citoyens de l’initiative phare égyptienne Vie décente, bénéficieraient d’opportunités numériques, sociales et économiques.

Le pays a lancé son portail Digital Egypt avec le soutien du PNUD Égypte. La plateforme fournit des services de gouvernement électronique. Plus de 170 services gouvernementaux numériques, tels que la gestion du trafic et des impôts, les licences et les services aux citoyens, sont inclusifs et facilement accessibles à tous.

Des progrès sont également à souligner dans le secteur postal avec Egypt Post. Soutenue par PNUD Égypte, l’entreprise a mis en place 27 services gouvernementaux numériques et numérisé près de 3 000 bureaux de poste, devenant ainsi un point d’accès essentiel aux services gouvernementaux en ligne pour les citoyens à revenus faibles et moyens.

Par Jean Materne Zambo, source : undp.org

Sénégal : Rencontres fructueuses entre Alioune Sall et des leaders mondiaux tels que Meta à la Silicon Valley

0

[DIGITAL Business Africa] – Lors du 79e Sommet des Nations unies, le président de la République du Sénégal a multiplié des rencontres. Pas des moindres. Avec des leaders mondiaux de la technologie. S.E Bassirou Diomaye Faye était en visite de travail le 27 septembre 2024 aux USA pour donner un coup d’accélérateur à la révolution numérique du Sénégal.

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, membre de la délégation du président Faye, a signé une série d’accords avec Google, Meta, Nvidia et 500 Global. Des accords qui sont alignés sur le New Deal technologique. Une stratégie qui vise à positionner le pays comme un leader de l’innovation en Afrique. L’initiative met également l’accent sur la formation de talents dans le numérique et l’IA, et encourage l’entrepreneuriat technologique via des accords pour soutenir les startups sénégalaises.

Le ministre de la communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall a rencontré Nick Clegg, vice-président de Meta. Ensemble, ils ont échangé sur les investissements stratégiques dans les infrastructures technologiques, avec un accent particulier sur l’intelligence artificielle. Le premier centre de calcul sous-régional dédié à l’IA au Sénégal devrait sortir de terre sous peu. Cette initiative pourrait accélérer l’innovation en IA, en maximisant son impact dans des secteurs cruciaux.

Avec Google, le Sénégal va mettre en œuvre le tout premier cloud souverain de l’Afrique de l’ Ouest. L’infrastructure permettra au Sénégal d’assurer la protection des données sensibles tout en répondant aux besoins croissants de l’ administration et des entreprises sénégalaises et africaines. Google va également renforcer les compétences des talents sénégalais dans les technologies émergentes afin de bâtir une économie numérique dynamique et inclusive. Mais pas que. Google s’engage aussi à offrir un accès aux outils IA et à ses solutions ( cloud, cybersécurité, workspace…)

La délégation sénégalaise va visiter le siège de l’entreprise Nvidia, spécialisée dans l’intelligence artificielle. Ici, Alioune Sall présentera le projet de création d’un supercalculateur sous-régional. Pour un internet de qualité et accessible à tous, Alioune Sall a engagé des discussions avec des opérateurs de câbles sous-marins et de connectivité par satellite tels que Google, Starlink.

Pour le financement des startups, la délégation sénégalaise a tenu une session de travail avec 500 Global, qui est un fonds de capital-risque. Ceci pour explorer des opportunités de financement de startups. Ces opportunités, il faut les saisir auprès des structures de renom comme Aurion Capital, LG Capital, le Département du Commerce des États-Unis. C’est à juste titre qu’une séance de travail avec ces fonds de capital-risque s’est tenue au siège de l’AMR.

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall a tenu à remercier l’écosystème privé sénégalais qui les a accompagnés dans cette visite stratégique à la Silicon Valley. Selon lui, leur engagement et leur collaboration ont été essentiels pour explorer des opportunités d’investissement et renforcer la position du Sénégal en tant que hub numérique en Afrique.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTEN

Tech Event : Lumière sur les startups béninoises et ivoiriennes en lice au salon FrancoTech de Paris

0

[DIGITAL Business Africa] – Station F, un incubateur de start-ups en France abrite FrancoTech, le Salon des Innovations en Français. Du 03 au 04 octobre 2024, plusieurs entrepreneurs originaires de pays membres de la Francophonie vont rivaliser d’ingéniosité. Francotech est un événement économique majeur organisé en marge du dix-neuvième Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L’initiative vise à promouvoir l’espace francophone comme générateur d’opportunités économiques, facilitateur de réseau d’affaires et accélérateur de projets pour les entrepreneurs. De jeunes Africains font partie de l’aventure. Notamment les talents ivoiriens comme :

– ORELIS SARL – avec le projet « Poegnan Club », une initiative éducative qui utilise la réalité virtuelle et augmentée pour promouvoir la culture africaine tout en recyclant des matériaux pour créer des casques VR.

– O’Marigot – spécialiste de l’aquaculture durable, contribuant à l’amélioration de la productivité et de l’autosuffisance alimentaire en Côte d’Ivoire.

– ECOPLAST INNOV – transformateur de déchets plastiques et pneus en mobilier urbain et matériaux de revêtement, tout en sensibilisant à la protection de l’environnement.

– JENNACI – acteur clé dans l’agro-industrie avec un focus sur l’économie circulaire, la production de volailles et la fabrication d’engrais organiques.

– AFRICHARGER – développe des infrastructures pour véhicules électriques et des stations d’échange de batteries pour motos, favorisant la mobilité verte et notamment les émissions de CO2.

 

Le Benin paré

 

Le Bénin compte aussi tirer son épingle du jeu. 10 entrepreneurs visionnaires du Bénin et de sa diaspora vont porter haut le flambeau. Il s’agit de :

– Max Agueh pour sa solution Esseyi. Une plateforme en ligne qui permet de d’orienter, d’étudier et de travailler en Afrique. Elle offre l’accès à plus de 10 000 cursus de formations diplômantes dans 2 000 établissements publics et privés en Afrique.

– Luc Alapini avec sa plateforme d’IA Bivariant qui permet aux organisations de toutes tailles d’accélérer en toute sécurité l’adoption de l’IA et de créer de la valeur dans l’ensemble de l’organisation.

– Mylène Flicka, promotrice d’ Irawo, une plateforme éducative où les talents Africains atteignent leurs objectifs, grâce à des programmes pratiques

– Lawal Adechina Alao de « Zepargn », qui est une plateforme d’épargne. Les informations fournies ont un but strictement informatif et éducatif et ne doivent pas être considérées comme des conseils sur des produits financiers ou des recommandations.

– Raodath Aminou, patronne de la startup Entourage. c’est un écosystème qui relie les jeunes entrepreneurs à des mentors d’exception, leur offrant des conseils stratégiques, un soutien émotionnel, et des ressources précieuses pour réussir. La solution vise à combler le fossé entre les aspirations des entrepreneurs en herbe et la réalité du marché.

– Bola Bardet de Susu, une start-up proposant un service de santé digital permettant à la diaspora Africaine d’offrir la meilleure qualité de soins à leurs proches basés dans leur pays d’origine. Les services de Susu comprennent les soins de santé préventifs, la couverture médicale dans le pays de résidence et à l’étranger, le suivi des maladies chroniques et des services d’assistance logistique aux bénéficiaires.

– Pierrick Chabi de Wakatoon, le logiciel qui permet de faire parler, bouger et même danser des dessins réalisés par des enfants.

– Junior Espérant Gantin de la plateforme Software ingeneer de Moneco. Un véritable guide pour les chercheurs d’emploi dans le domaine de l’ingénierie.

– Gilles Kounou, fondateur de OpenSi, une entreprise essentiellement orientée vers la transformation numérique et l’innovation, mais particulièrement axée sur l’expérience client, pour les banques et les assurances

– Pancrace Brad Kpoahoun, responsable innovation et entrepreneuriat chez Future Studio : Future Studio, centre d’innovation basé au Bénin, accompagne les esprits créatifs africains vers l’innovation numérique.

Le salon FrancoTech mettra en lumière des solutions innovantes pour des enjeux majeurs comme l’éducation, la sécurité alimentaire, et la transition écologique.  Hormis les concours d’innovation, des interventions de créateurs et entrepreneurs de haut niveau vont agrémenter l’événement.

Par Jean Materne Zambo, source: FrancoTech 

Cameroun : La startup Agricfresh remporte le 1er prix Blue Star au BlueTech Challenge

0

[DIGITAL Business Africa] – Les finalistes de l’édition liminaire du BlueTech Challenge ont régalé. Sur 30 candidats présélectionnés, 10 ont été primés dans quatre catégories, à savoir : Blue Star (03 lauréats), Blue Academey innovation (03 lauréats), Blue Tech women (03 lauréats), Handi Blue (01 lauréat). La finale du BlueTech Challenge s’est tenue à Yaoundé ce 02 octobre 2024, en présence d’un responsable du Minpostel.

Une étoile a illuminé la ville aux sept collines. Elle a un nom: Afopezi Moses. C’est est promoteur de la startup Agricfresh, une solution qui réduit les pertes après la récolte.

« Agricfresh est une startup camerounaise qui résout le problème de pertes après production. Notre solution permet aux agriculteurs qui ont par exemple cultivé les tomates de les stocker dans un environnement humide pendant cinq jours au lieu de 21 jours. Cela permettra aux agriculteurs de chercher les marchés et de négocier de bons prix. La solution intègre des panneaux solaires, des capteurs, des évaporateurs pour permettre à l’environnement de conserver une température de cinq à dix degrés », a dit son promoteur.

À l’occasion de ses 25 ans, Camtel, à travers sa directrice générale,  Judith Yah Sunday, a lancé cette compétition sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif principal étant d’identifier, d’évaluer, de récompenser et de promouvoir les projets, idées, innovations et bonnes pratiques technologiques des universités et grandes écoles, chercheurs et start-ups.

Blue Tech Challenge a été annoncé lors de la journée Camtel de la jeunesse tenue le 27 février 2024 à Yaoundé. Une décision qui avait été prise par le top management de Camtel pour permettre à la jeunesse de se démarquer dans l’entrepreneuriat numérique. Et lors de ce BlueTech Challenge, Acte 1, Camtel a mis en avant l’approche genre et inclusive pour que toutes les couches de la société soient concernées. D’où la création d’une catégorie consacrée aux personnes handicapées (Handi Blue).

Une solution à suivre de très près se retrouve dans cette catégorie. Il s’agit de Lina du jeune Hessak, des lunettes intelligentes pour aveugle (made in Cameroon). Cette avancée technologique inclusive intègre plusieurs nouvelles technologies. Lina résout de donner une nouvelle perspective de vision aux aveugles.

La solution qui peut aussi attirer l’attention des Télcos est QSE Security du jeune Loïc Ebanga, étudiant à Polytech Douala. QSE Security est une application mobile qui veut résoudre le problème d’alerte des incidents (santé, sécurité, environnement). Camtel, lors de la visite de l’ART le premier octobre 2024, a déploré que les alertes sur les coupures de câbles soient données avec beaucoup de retard.

La remise des chèques aux différents lauréats se fera lors de la cérémonie de clôture des 25 ans de Camtel. L’entreprise a prévu une cagnotte de 25 millions de FCFA pour ces lauréats.

Par Jean Materne Zambo

Congo : MTN et Airtel ont des taux moyens de satisfaction client « acceptables » au Sem1 2024, rapport de l’ARPCE 

0

[DIGITAL Business Africa] – L’ Autorité de Régulation des Postes et Communications électroniques est allée au contact des consommateurs. Ceci afin d’évaluer leur satisfaction sur le marché numérique congolais. L’enquête par sondage auprès de ces usagers s’est effectuée au premier semestre de 2024. Plus précisément du 07 juin au 18 juillet 2024. Le rapport de cette enquête a été publié par l’ARPCE ce premier octobre 2024. Il révèle que MTN et Airtel obtiennent des taux moyens de satisfaction client « acceptables » au premier semestre 2024. Plusieurs indicateurs ont permis à l’ ARPCE d’en arriver à cette conclusion.

« Au travers de cette enquête, les agents de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Électroniques (ARPCE) ont dégagé des indicateurs permettant de mieux observer la qualité de service, d’évaluer la satisfaction globale des consommateurs sur les services (CSAT), d’apprécier les tarifs et d’identifier les problèmes spécifiques rencontrés par les usagers des services fournis par les divers opérateurs de communications électroniques présents sur le marché », indique l’ ARPCE.

L’étude repose sur plusieurs services, notamment les services appels/SMS, l’internet mobile, les services financiers numériques. Selon le rapport, les clients des opérateurs mobiles sont satisfaits du service appel/SMS (50.67 %) et des services financiers numériques (73.75 %) fournis par MTN, alors que le taux d’insatisfaction pour le service internet mobile s’élève globalement à 56.33 %. 68.67 % des consommateurs estiment que les prix offerts pour le service de l’internet mobile sont chers.

Pour ce qui est de la tarification des appels, 45.67 % des consommateurs interviewés contre 46.67 % estiment que les prix sont abordables. 72.89 % d’abonnés ont déclaré utiliser principalement leur SIM MTN pour 21.11 % qui font de même pour Airtel. Les deux opérateurs ont obtenu le taux moyen de satisfaction des clients acceptable de 67.71% et de 64.63%. L’ ARPCE a également pu recueillir un certain nombre de plaintes des consommateurs relativement aux services à leur offerts.

Parmi ces plaintes, il y a, en premier lieu, les problèmes de réseau/connexion et les problèmes liés à l’épuisement trop rapide des crédits/forfaits, qu’il s’agisse des appels/sms (33.23% et 44.41%) ou du service internet mobile (35.32% et 31.84%).
Les clients des FAI ont aussi été associés au sondage de l’ ARPCE. Il en ressort que le taux de satisfaction s’élève à 65.71% chez les abonnés Canal Box et à 56.52% chez les abonnés de Congo Télécom. Globalement, les abonnés de FAI sont prêts de 60.49% à être satisfaits des services offerts par leurs fournisseurs.

Les internautes contactés estiment que les tarifs pratiqués sont chers. Qu’il s’agisse de Congo Télécom (46.15 %) ou des abonnés Canal box (57.75 %).
Les plaintes émises par les consommateurs ici sont les problèmes de débit/connexion (33.33%) et de dépannage ou maintenance (36.56%).
Consultez le rapport via ce lien :

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/10/RAPPORT-ENQUETE-DE-SATISFACTION-CLIENT-2023-1.pdf

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Immersion de l’équipe de l’ART dans le Network Operating Center de Camtel

0

[DIGITAL Business Africa] – Camtel reçoit la mission d’inspection de l’ ART à son tour. Après IHS Cameroon le lundi 23 septembre 2024 MTN Cameroon à Douala le mardi 24 septembre 2024 et Orange Cameroun à Douala le mercredi 25 septembre 2024, le véhicule de l’équipe de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) s’immobilise sur le parking de l’opérateur télécom Camtel, ce premier septembre 2024. Objectifs de la décente : vérifier les réseaux et les cœur-de-réseaux, évaluer des mesures prises pour améliorer la qualité de service et évaluer les investissements réalisés par les opérateurs.

La journée du directeur général adjoint de l’ ART, Aboubakar Zourmba et sa suite s’annonce chargée. Après un long échange à huis-clos dans la salle de conférences de Camtel, l’équipe de l’ART et les hommes de médias vont converger vers le Network Operating Center (NOC) où est effectué le monitoring des services de Camtel. La salle de travail est équipée de 18 écrans qui tapissent le mur refroidi par la climatisation.

16 agents s’affairent devant leurs ordinateurs pendant que Oum Prospère, NOC manager, explique le fonctionnement du dispositif aux visiteurs. C’est en fait une vue en temps réel sur les services de Camtel. Ceci pour la vérification de la fibre optique. L’on peut voir la matérialisation du réseau mobile Camtel (en cas de problème sur une BTS une alarme retentit) ; le monitoring sur le data center pour se rassurer que le réseau du datacenter fonctionne ; le CAB (Central Africa Backbone), le backbone national.

Il présente un écosystème de boucles qui permet d’avoir une stabilité de services. L’écran présente des coupures dues au vandalisme. Selon Oum Prospère, NOC manager, Camtel est parfois informée des coupures tardivement (02 h après). Ce qui ne permet pas toujours le déploiement de ses équipes sur le site au moment souhaité. Le responsable du centre des opérations signale que Camtel anticipe parfois en signalant des coupures qui sont observées à partir de l’écran du NOC.

Un projet de système de lancement de mesures en Remote est en gestation. Il permettra de lancer des mesures à partir du centre des opérations. Cela devrait résoudre le problème de vandalisme de la fibre optique.

Pour essayer de voir comment un câble peut être sectionné, la délégation est conviée à se rendre à une des chambres à l’intérieur de laquelle sont logés les câbles (fibre optique). D’une dimension de 96 à 48 brins, ces câbles transportent les signaux vers une direction.

La chambre ne se trouve pas à l’intérieur d’un bâtiment. Mais plutôt à l’air libre. Au pied d’un manguier juste en face du siège de Camtel. C’est une fausse qui mesure environ 4 ou 5 mètres de large, environ1 mètre. Elle est couverte par des dallettes en béton quasi scellées. Juste en bas, des couvercles en acier suivent. Pour accéder aux câbles, la tâche n’est pas du tout facile. Ce qui fait dire à la DG de Camtel, Judith Yah Sunday, que les vandals sont forcément des techniciens.

D’après Oum Prospère, NOC Manager, les équipes font des patrouilles une fois la nuit tombée. En cas d’alerte de la chambre, elles interviennent. Cette décence sur les deux sites permet de constater l’une des causes exogènes de la dégradation de la qualité de service au Cameroun, à savoir le vandalisme. En plus des travaux publics qui détériorent la fibre optique, dit le régulateur. S’il faut émettre une recommandation, l’on évoquera la sécurisation de la fibre optique.

L’ART a encouragé Camtel à poursuivre ses investissements pour améliorer la qualité de service. Nous avons souhaité que Camtel bâtisse un environnement de confiance avec les autres opérateurs pour une meilleure gestion de cette fibre optique.

L’ Agence va recevoir des opérateurs des infrastructures passives (mineures) dans les prochains jours. Ces visites, entamées chez IHS, permettront de recueillir des informations essentielles pour améliorer promptement la qualité de service et garantir que les opérateurs respectent leurs engagements vis-à-vis des consommateurs. Au terme de cette prochaine consultation, l’Agence livrera les conclusions de sa mission  d’inspection.

Par Jean Materne Zambo