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Télécoms : « Horizon Fiber » pour améliorer la connectivité entre l’ Est- Afrique, les régions d’Europe et d’Asie

[DIGITAL Business Africa] – L’ Ethiopie, Djibouti et le Soudan lancent un câble terrestre à fibre optique. À travers leurs opérateurs de télécommunication respectifs, à savoir Ethio Telecom, Djibouti Telecom, Sudatel Telecom Group, les trois pays de la Corne de l’ Afrique ( partie orientale, Est, du continent africain) ont signé un accord de partenariat, mardi 03 décembre 2024, à Addis-Abeba, Éthiopie pour l’initiative « Horizon Fiber.

Telle que présentée, cette initiative pourra améliorer la connectivité numérique à travers l’Afrique et établir des liens de communication transparents de la Corne de l’Afrique à l’Europe et à l’Asie.

L’initiative « Horizon Fiber » est en débat depuis juin 2024. Avec une connectivité améliorée, « Horizon Fiber » offrira aux entreprises et aux particuliers de meilleures capacités de communication, une latence réduite et un accès accru aux services à haut débit.

 

Points forts d’« Horizon Fiber »

 

Selon l’opérateur Ethio Telecom, ce partenariat s’annonce fructueux à bien des égards.

• Diversification des itinéraires : le câble introduit un système de câbles fiable et compétitif en remplacement des voies existantes, améliorant la redondance et la résilience du réseau.

• Faible latence : il fournit un itinéraire direct et efficace pour la transmission de données, améliorant l’expérience utilisateur pour les hyperscalers, les fournisseurs de contenu et les utilisateurs finaux.

• Croissance économique : il stimule le développement économique en favorisant la transformation numérique, en soutenant les industries locales et en permettant un commerce international plus efficace.

• Expansion du marché : il offre de nouvelles options de connectivité aux hyperscalers, aux fournisseurs de contenu et aux grossistes, facilitant la croissance en Europe, en Asie et au-delà.

• Avantage concurrentiel : il exploite l’infrastructure et l’expertise combinées des partenaires pour fournir aux utilisateurs des offres de services supérieures et un positionnement amélioré sur le marché, permettant de se différencier dans un paysage concurrentiel.

 

Soudan et Éthiopie, les principaux bénéficiaires

 

La direction d’ Ethio Telecom voit en cette ligne terrestre, qui lie le Soudan à l’Éthiopie, plusieurs avantages clés :

•  La rentabilité : les réseaux de fibre terrestre sont nettement moins coûteux à déployer que les câbles sous-marins.

• La facilité de maintenance : l’accessibilité des lignes de fibre terrestre garantit des réparations plus rapides et plus efficaces, minimisant les temps d’arrêt et les coûts associés.

• La résilience : en atténuant la dépendance aux câbles sous-marins, l’initiative améliore la connectivité de la région avec une infrastructure plus robuste et moins vulnérable.

• La collaboration régionale : l’initiative favorise la coopération entre les nations participantes, en combinant ressources et expertise pour créer une infrastructure fiable et durable.

 

Qu’en pensent les  opérateurs ?

 

Les opérateurs télécom impliqués dans ce projet voient là un moyen de transformer la connectivité en Afrique

• Ethio Telecom : « L’initiative Horizon Fiber est un projet transformateur aligné sur la stratégie de transformation numérique de l’Afrique 2030. Elle jouera un rôle central dans l’avancement du développement économique du continent et de la collaboration régionale. En fournissant une route à haute capacité et à faible latence reliant l’Afrique aux principaux marchés mondiaux, cette initiative renforce le parcours de transformation numérique de l’Éthiopie et pose les bases d’une Afrique plus intégrée et plus autonome numériquement. »

• Djibouti Telecom : « Ce projet est une étape importante dans nos efforts pour améliorer la connectivité numérique et l’intégration régionale », a déclaré Mohamed Assoweh Bouh, directeur général de Djibouti Telecom. « Le projet témoigne de notre engagement en faveur de la collaboration, de l’innovation et de la fourniture de solutions de connectivité exceptionnelles à nos clients et à nos communautés. »

• Sudatel Telecom Group : « L’emplacement stratégique du Soudan au cœur de l’Afrique soutient la vision de Sudatel de devenir un leader régional de la connectivité. Avec sa vaste infrastructure de fibre optique en Afrique de l’Est, du Centre et de l’Ouest, combinée à son accès unique à la mer Rouge et aux câbles sous-marins via la station d’atterrissage de câbles de Port Soudan, Sudatel est particulièrement bien placé pour favoriser l’intégration régionale et connecter l’Afrique au monde ».

Par Jean Materne Zambo, source : Ethio Telecom

Innovation : Comment la recherche publique accompagne les startups 

[DIGITAL Business Africa] – Startup. Le mot renvoie à une entreprise en phase de démarrage. Une étape où le promoteur a nécessairement besoin d’un accompagnement pour que l’idée migre vers une solution efficace. La startup a été évoquée au cours des discussions de ce 05 décembre 2024 à l’occasion du troisième webinaire organisé par l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI). Les échanges de ce séminaire en ligne ont porté autour du thème : « Propriété intellectuelle au service de la recherche publique ».

L’expert de jour était Nicolas Bronzo, directeur général chez Athélia Investment . Il est par ailleurs Maître de conférences au Centre de droit économique de l’université Aix-Marseille. Avant, il a été tour à tour membre de la Chaire Innovation-Brevets (en 2014) ; membre du laboratoire Centre de Droit Économique (CDE) (en 2018 ; membre du laboratoire Centre de Droit Économique (CDE) (en 2022).

 

Types de contrat

 

Nicolas Bronzo, répondant à la question de savoir si une startup s’associait à un organisme public de recherche, quel type de contrat les deux entités devraient-elles signer, a dit que les deux parties peuvent signer un contrat d’incubation.

Selon le site theschoolab.com, “un incubateur de startups est une structure qui propose un programme d’accompagnement pour créer, développer ou accélérer une start-up… Un incubateur dispose souvent d’un espace de coworking, accessible 24/7, où les entrepreneurs peuvent venir travailler. C’est à la fois un bureau, mais aussi un lieu de partage, de rencontre et de formation… La communauté d’entrepreneurs innovants partageant ce même lieu commun s’entraide beaucoup” .

Une étude du SES Center 2015 a révélé que « les startups étant passées par un incubateur ont un taux de survie 1,5 fois supérieur aux autres startups ».

L’expert indique aussi que les deux entités, donc la startup et l’organisme de recherche publique, peuvent ajouter un contrat de financement.

Nicolas Bronzo a donné les types de contrats dans la recherche publique. En premier lieu, le contrat de licence. Il s’agit « d’un contrat, selon le site captaincontrat.com, par lequel le propriétaire d’une marque, d’un brevet, d’un logiciel autorise un titulaire – licencié – à utiliser commercialement son produit ou son service pour son activité, tout en gardant la pleine propriété. Les modalités d’utilisation et d’exploitation comme la délimitation d’une zone géographique, la durée, la rétribution sont déterminées par les clauses du contrat ».

En second lieu, le contrat de cession, qui est une transmission de la propriété des droits, de l’auteur à celui qui les achète, contrairement au contrat de licence, où les droits transmis ne sont que ceux de l’utilisation, indique la même source.

Et en troisième lieu, la communication de savoir-faire. Selon le site lestanc-avocats.com, il « organise la mise à disposition de ce savoir-faire au profit d’une autre personne. C’est un contrat que l’on retrouve dans les accords de distribution et, plus particulièrement, dans les contrats de franchise ».

 

La recherche publique  et la propriété intellectuelle 

 

Pour Nicolas Bronzo, la recherche publique est la recherche effectuée par un agent public au sein d’un établissement public. C’est le critère organique de la recherche publique. Maintenant pour le critère financier, la recherche publique bénéficie des financements de fonds publics.

La recherche publique a plusieurs fonctions. Notamment la production des connaissances scientifiques, le partage et la diffusion des connaissances scientifiques, la contribution à l’innovation et au progrès en lien avec le secteur privé.

Le rôle de la propriété intellectuelle au sein de la recherche scientifique, a-t-il dit, maximise les résultats de la recherche publique. En protégeant les résultats de la recherche ou en transférant ces résultats vers le monde de l’entreprise.

L’on retient aussi qu’on protège un résultat pour avoir un impact économique et que la recherche publique ne doit pas être au service de la propriété intellectuelle.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’ART alloue 73,5 milliards de FCFA pour le budget 2025 avec un focus sur l’achat des équipements de contrôle et d’audits techniques

[Digital Business Africa] – L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) entend poursuivre sa mission de régulation avec une intensité accrue en 2025, comme en témoigne la récente adoption du Projet de Performance des Administrations (PPA) pour l’exercice 2025. Lors de sa 55ème session ordinaire tenu à Bafoussam du 04 au 05 décembre 2024, le Conseil d’Administration de l’ART a approuvé un budget de soixante-treize milliards cinq cent millions (73 500 000 000) FCFA, marquant ainsi une nouvelle étape pour l’agence.

Ce budget significatif, souligné lors des sessions du Conseil tenues au ZINGANA Hôtel de Bafoussam, intègre des projets d’envergure visant à renforcer le contrôle des réseaux et l’audit technique des infrastructures des opérateurs de télécommunications. Les fonds alloués témoignent de l’engagement de l’ART à améliorer la qualité des services de communications électroniques à travers tout le pays.

En détails, l’ART se focalise sur l’acquisition d’équipements de contrôle et d’audits techniques “prescrits par la hiérarchie”, essentiels pour la supervision rigoureuse des investissements réalisés par les opérateurs. Ces outils permettront une surveillance accrue des réseaux, garantissant ainsi que les engagements d’investissement des opérateurs soient respectés. Depuis 2023, ces derniers ont promis d’investir un total de cent cinquante-six milliards (156 000 000 000) FCFA pour l’extension et l’amélioration de la couverture réseau.

  1. La présidente du Conseil d’Administration, Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM, et le Directeur Général, Prof. ZOO ZAME Philémon, ont souligné l’importance de ces investissements pour l’avenir des télécommunications au Cameroun. Les nouvelles acquisitions contribueront non seulement à la qualité des services, mais aussi à la protection des droits des consommateurs.

L’adoption de ce budget et l’accent mis sur les équipements d’audits et de contrôles techniques illustrent la volonté de l’ART de s’adapter aux évolutions technologiques et aux besoins croissants des utilisateurs. À mesure que le secteur des télécommunications continue de croître, l’ART se positionne comme un acteur clé pour assurer un service de qualité et une régulation efficace.

LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’ART


Le budget 2025 de l'ART

Le Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a respectivement tenu les 03 et 04 décembre 2024, au ZINGANA Hôtel à Bafoussam, ses 55ème session ordinaire et 62ème session extraordinaire sur convocation de sa Présidente, le Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM.

Le Directeur Général, Prof. ZOO ZAME Philémon, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du Directeur Général Adjoint, Monsieur ZOURMBA ABOUBAKAR.

Au cours de la 55ème session ordinaire consacrée à l’examen du projet de budget 2025, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation du Rapport Annuel de Performance (RAP) de l’ART à mi-parcours au 15 novembre 2024 et a apprécié l’intensité des activités menées au cours de l’année 2024, notamment ce qui suit :

1. Le renforcement du contrôle des investissements réalisés par les opérateurs concessionnaires sur l’étendue du territoire national, dans le contexte des engagements pris pour investir cumulativement la somme de cent cinquante-six milliards (156 000 000 000) FCFA, dès 2023, en vue de l’extension de la couverture réseau et l’amélioration de la qualité des services de communications électroniques ;

2. La réalisation des contrôles techniques des réseaux des opérateurs et l’organisation de visites de travail au sein des installations stratégiques de ces opérateurs ;

3. Le suivi de l’exécution des différentes recommandations relatives à l’amélioration de la qualité de service et au renforcement des dispositifs de protection des droits des consommateurs.

Le Conseil a ensuite examiné et adopté le Projet de Performance des Administrations (PPA) de l’ART pour l’exercice 2025, arrêté en recettes et en dépenses à la somme de soixante-treize milliards cinq cent millions (73 500 000 000) FCFA, y compris les quotes-parts d’un montant de quarante-trois milliards cinq cent millions (43 500 000 000) FCFA au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications et des autres organismes bénéficiaires. Ce budget est ainsi marqué par les projets d’acquisition d’équipements de contrôle et d’audits techniques prescrits par la Hiérarchie.

En ce qui concerne la 62ème session extraordinaire, le Conseil a apprécié la situation de mise en œuvre des réformes issues du Décret n°2020/727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), à l’instar du chronogramme d’exécution de la mise en œuvre du Privilège du Trésor, et a bénéficié d’une présentation de la situation des ressources humaines de l’ART.

Au terme des travaux, le Conseil a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents présentés ainsi que ses encouragements pour la revue constante des processus visant un meilleur exercice des missions de régulation assignées à l’ART.

Fait à Bafoussam, le 04 décembre 2024

La Présidente du Conseil d’Administration,  

Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM.

Orange Engage for Change: Orange Cameroun célèbre ses salariés engagés dans ses actions sociales

Ce jeudi 5 décembre 2024, jour de célébration de la Journée internationale des volontaires, est journée portes ouvertes à l’ODC (Orange Digital Center) de Douala avec des stands présentant les programmes (RSE, ODC, Fondation) et le plan d’engagement pour 2025, tout en mettant à l’honneur les salariés qui se sont engagés cette année sur une ou plusieurs causes retenues dans le cadre de cet « engagement day ».
Ce matin, jeudi matin, la météo clémente présageait déjà le succès pour cet « engagement day », le 2e organisé cette année par Orange Cameroun, dont chaque employé mu par un sentiment altruiste quitte le bureau pour se rendre disponible à une cause à laquelle il a librement adhéré. Telle est l’essence du programme Orange Engage for Change déployé dans toutes les filiales de l’opérateur soucieux du devenir de la planète.
Visite des stands thématiques, conférences-débats, célébration des salariés reconnus engagés ont agrémenté cette journée placée sous une coloration essentiellement RSE et axée sur la présentation de ce nouvel axe de déploiement pour la marque Orange.
Orange Engage for Change: Orange Cameroun célèbre ses salariés engagés dans ses actions sociales L’objectif selon M. Alain-Blaise Batongue, Directeur des Affaires Institutionnelles & Règlementaires d’Orange Cameroun, est « d’informer les salariés  et visiteurs sur les différentes initiatives solidaires mises en place par Orange depuis l’implémentation en local du programme, promouvoir la plateforme « Orange Engage for Change », créer un espace de partage et de réflexion sur des sujets liés à la solidarité, l’engagement et l’impact social, valoriser l’implication de ceux des salariés qui se sont illustrés dans les actions de solidarité d’Orange et encourager plus de collègues à s’inscrire pour apporter leur touche à la construction de l’édifice commun car, Il n’est pas possible d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) sans inclure les personnes à tous les stades, à tous les niveaux et à tout moment».
Pilote de ce programme au Cameroun, Mme Mathilda Mambo, DRH, ne cache pas sa joie à la vue de l’engouement et de la forte adhésion du personnel depuis le lancement de Orange Engage for Change. « Chez Orange Cameroun et dans le Groupe Orange par extension, dit-elle, l’on est bien conscient des défis auxquels l’humanité est aujourd’hui confrontée. » Les changements climatiques, la pollution, les conflits et les injustices sociales, etc. peuvent paraître insurmontables, mais c’est précisément dans ces moments-là que l’esprit du volontariat brille plus que jamais.
Orange Engage for Change: Orange Cameroun célèbre ses salariés engagés dans ses actions sociales
Partout où la marque est installée, les salariés volontaires sont généralement les premiers à relayer le message de solidarité de la famille Orange et à répondre aux besoins des communautés auxquelles elles s’identifient. Ils partagent et relèvent ces défis avec courage, dévouement et altruisme.
À travers leur culture de service, encadrée par le programme Orange Engage for Change, les salariés contribuent à combler le fossé ainsi créé en s’impliquant à soutenir le développement durable. En aout 2024, nous étions à 31 % du personnel engagé dans notre programme. Le succès de cette journée est bien le signe d’une plus grande adhésion de nos collaborateurs. »
Orange Engage for Change: Orange Cameroun célèbre ses salariés engagés dans ses actions socialesVolontaire depuis le lancement du programme Orange Engage for Change, Xavérie, cadre à la Direction de la Distribution, ne regrette pas de s’être engagée. « J’aime me sentir utile à mon prochain ». Avec mes collègues avec qui, chaque jour, nous partageons nos vécus, nos expertises, nos temps et nos talents, nous œuvrons à créer une société plus juste et équitable où personne n’est laissé pour compte. Si j’ai appris quelque chose depuis que j’ai adhéré à ce programme, c’est bien l’importance de se rassembler pour apporter des changements dans le quotidien de nos contemporains. J’ai pu découvrir combien la préservation de l’environnement est essentielle à la survie de la planète. Autour de moi, je sensibilise sur l’importance de petits gestes qui, de prime abord, semblent banals, mais tellement essentiels à notre bien-être : éviter de polluer, recycler les déchets, etc., car je sais que nous n’avons que la Terre comme habitation, mais surtout, une grande responsabilité vis-à-vis d’elle. »
Célébrée le 5 décembre de chaque année, la Journée internationale des volontaires a été établie par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1985 dans l’optique de promouvoir l’esprit du volontariat aux niveaux local, national et international. Orange Engage for Change: Orange Cameroun célèbre ses salariés engagés dans ses actions sociales
Conçu pour impacter positivement la société et l’environnement tout en renforçant la cohésion des équipes, le programme Orange Engage for Change permet à chaque salarié de consacrer trois jours de travail par an à des projets à impact sociétal.
Source: Orange Cameroun

Cameroun : Le budget 2025 de l’ ART est de 73,5 milliards de FCFA, quid des prescriptions du Minpostel d’octobre 2024 ?

[DIGITAL Business Africa]- L’ Agence de Régulation des Télécommunications adopte un budget de 73 500.000.000 de FCFA au titre de l’exercice 2025. Les quote-part affectées au Trésor public, au Fonds spécial des Télécommunications et autres organismes s’élèvent quant à elles à 43 500 000 000 de FCFA.

« Ce budget est ainsi marqué par les projets d’acquisition d’équipement de contrôle et d’audits techniques prescrits par la hiérarchie », indique le communiqué publié ce 05 décembre 2024 sur la page Facebook de l’ ART.

C’est la principale résolution prise par le top management de l’ Agence réuni en conseil d’ administration les 03 et 04 décembre 2024 à Bafoussam dans la région de l’ Ouest. Comme il est d’ordinaire, les travaux étaient présidés par la PCA, Pr. Justine Diffo et rapportés par le DG de l’ ART, Pr. Philémon Zoo Zame, assisté du DGA de l’ ART, Zourmba Aboubakar.

En dehors de l’adoption du budget au titre de l’année 2025 lors de cette rencontre, l’ ART est revenu sur le bilan des activités menées en 2024. L’ Agence dit avoir renforcé le contrôle des investissements réalisés par les opérateurs concessionnaires sur l’étendue du territoire. Et ces investissements, selon l’ART, s’élèvent à 156.000.000.000 de FCFA depuis 2023. Ceci en vue de l’extension de la couverture réseau et de l’amélioration de la QoS.

Comme autres actions de l’ ART en 2024, la réalisation des contrôles techniques des réseaux des opérateurs et l’organisation de visites de travail au sein des installations stratégiques de ces opérateurs ; le suivi des différentes recommandations relatives à l’amélioration de la QoS et au renforcement des dispositifs des droits des consommateurs.

Voilà de manière ramassé ce que l’ ART a accompli en 2024. Reste à voir si les consignes édictées par la tutelle, le ministère des Postes et Télécommunications le 11 octobre 2024 au terme de la visite d’inspection chez MTN, Orange et Camtel ont été respectées ou du moins ressortent clairement dans ce communiqué.

 

Les attentes du Minpostel 

 

Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, avait instruit dans l’immédiat, à l’ART de renforcer le dispositif de contrôle des cahiers des charges des opérateurs, à travers la mise en place des outils de contrôle automatisés.

Ceux-ci devraient permettre de mesurer les performances des réseaux en temps réel. Et par voie de corollaire, de détecter les dysfonctionnements ou les manquements. Dans le communiqué de l’ ART relatif aux cessions de son conseil d’ administration, l’on se serait attendu à avoir plus de précisions sur ces outils de contrôle automatisés.

Ensuite, l’ ART était tenue de renforcer la collaboration entre les opérateurs et l’ Agence pour une meilleure coordination dans la gestion des infrastructures partagées, comme la fibre optique, et pour favoriser la mutualisation des ressources dans le but d’améliorer la qualité de service.

Dans un délai de deux mois (donc en décembre 2024), l’ ART était censée moderniser le processus de gestion des plaintes des consommateurs, améliorer la surveillance des infrastructures des opérateurs à travers l’obligation faite aux opérateurs de fournir un accès en temps réel aux données de leurs réseaux.

Même constat ici, il n’est pas clairement mentionné ce qui a été fait à ce niveau pour moderniser le processus de gestion des plaintes des consommateurs.

Et enfin, l’ ART doit disposer d’un accès en miroir aux centres de gestion du réseau de tous les opérateurs.

C’est ce qui a été demandé à l’ ART à court, moyen et long terme.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Connectivité : L’ARPCE discute avec les acteurs nationaux sur la régulation Open Access des câbles sous-marins

Brazzaville, le 5 décembre 2024 – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) organise ce jeudi 4 décembre, à Brazzaville, une table ronde sur le thème : « Les Enjeux de la Régulation Open Access des Câbles Sous-Marins au Congo : Focus sur le Câble 2Africa ».

Il s’agit d’un événement qui marque une étape décisive dans la transformation numérique du Congo, sous-tendue par l’évolution des infrastructures de connectivité dont bénéficie de plus en plus le pays, le positionnant ainsi comme le hub numérique de la sous région.

En effet, la République du Congo dispose désormais de deux câbles sous-marins majeurs : le WACS, en service depuis 2012, et le câble 2Africa, inauguré en 2024. Ce dernier, fruit d’un consortium international dirigé par Meta (anciennement Facebook), représente l’un des projets de câble sous-marin les plus ambitieux au monde. S’étendant sur plus de 45,000 kilomètres, 2Africa connecte l’Afrique, l’Europe et l’Asie, offrant ainsi au Congo une connectivité internationale de nouvelle génération. La gestion de la station d’atterrage de ce câble est assurée par Airtel Congo, un des acteurs majeurs des télécommunications dans le pays.

Grâce à cette infrastructure stratégique, adossée sur deux backbones, le Congo consolide sa place de pays de transit pour l’ensemble de l’Afrique centrale.

Ainsi, cette table ronde, placée sous l’égide de l’ARPCE, réunit les principaux acteurs du secteur des télécommunications, parmi lesquels M. Thys KAZAD, Manager des politiques publiques Afrique subsaharienne de Meta, qui présentera les aspects techniques et stratégiques du câble 2Africa, ainsi que les représentants d’Airtel Congo qui détailleront les spécificités de la station d’atterrage.

L’objectif de cette rencontre, à laquelle prennent aussi part les opérateurs de téléphonie et les fournisseurs d’accès Internet (FAI), est d’examiner les meilleures pratiques qui président à la régulation de l’Open Access des câbles sous-marins et d’aborder les défis relatifs à cette infrastructure stratégique.

« Consciente des enjeux, l’ARPCE a développé un cadre réglementaire novateur pour l’Open Access. Plus qu’un concept technique, c’est notre vision d’un Congo numérique inclusif, où chaque citoyen, chaque entreprise peut accéder aux opportunités offertes par ces infrastructures de classe mondiale », souligne Louis-Marc SAKALA, Directeur général de l’ARPCE.

Il sied de relever que les discussions porteront principalement sur l’architecture et le modèle économique du câble 2Africa, son impact social et économique sur les consommateurs, et les responsabilités des différents acteurs impliqués dans la régulation. Une attention particulière sera portée à la synergie entre Meta, promoteur du projet, et Airtel Congo, gestionnaire de la station d’atterrage, dans l’optimisation de cette infrastructure cruciale.

Cet événement s’inscrit dans une stratégie nationale visant à renforcer la souveraineté numérique du Congo tout en stimulant l’innovation, la compétitivité des entreprises locales et la création d’emplois. En facilitant l’accès équitable aux services numériques, cette régulation favorisera une plus grande inclusion et réduira la fracture numérique dans le pays.

Source : ARPCE CONGO

L’Etat de l’Afrique : Plus qu’un livre, tout un système de connaissance pour l’Afrique

Longtemps considérée comme un objet d’études marginal, l’Afrique revêt un rôle central dans un projet ambitieux et colossal d’analyse géopolitique, L’Etat de l’Afrique dont la première édition a paru aux éditions Afrédit.

D’où viennent l’information et la connaissance au sujet de l’Afrique ? L’essentiel de la connaissance reprise par des journalistes et chercheurs africains au sujet de l’Afrique provient des documents publiés par l’ONU, l’UNESCO, la Banque mondiale, le FMI, etc. Il faut ajouter à cela des think tank européens et américains, des media de masse tels que RFI, France 24, BBC, Euronews, Le Monde, etc. La question se pose de savoir si une telle connaissance est favorable à l’Afrique.

La réponse apportée par Maurice Simo Djom dès l’avant-propos de L’Etat de l’Afrique 2024 est porteuse de scepticisme. L’auteur ne croit pas en une connaissance neutre et objective. Il parle d’ailleurs de perspective, une façon de voir et de concevoir l’information et la connaissance.

Si donc les institutions de Bretton Woods, les media affiliés aux cercles d’influence privés et publics disposent d’une perspective, alors il est souhaitable que l’Afrique en prenne conscience et réponde par la sienne. Par où commencer ? Des think tank africains qui produisent des données sur la base d’enquêtes financées de façon endogène. Mais aussi des media qui présentent l’information du point de vue africain, selon les intérêts de l’Afrique. Peut-être un document de référence publié sur la base d’une périodicité annuelle, qui contienne les tendances géopolitiques du continent et le jeu du monde ?

C’est dans cette dernière catégorie que se situe le gigantesque projet L’Etat de l’Afrique que vient d’inaugurer Maurice Simo Djom : « L’Etat de l’Afrique est un projet de connaissance qui vise à élaborer une perspective africaine de l’Afrique et du monde. L’ambition annoncée est de fournir une boussole annuelle à tous ceux qui veulent comprendre l’Afrique sans préjugé », peut-on lire dès la première page de l’avant-propos qui fixe les hostilités.

L’auteur de La guerre économique veut donc publier chaque année un volume pour produire la connaissance sur l’Afrique. L’édition inaugurale, celle de 2024 a été publiée au premier trimestre de l’année par les éditions Afrédit. Elle revient sur les temps forts de l’année 2023 et ne couvre que l’année 2023 stricto sensus. Sur 308 pages, on retrouve 24 tendances réunis en 7 dimensions ou dynamiques. Les tendances, nous dit l’auteur, ce sont les identités remarquables qui se dégagent de l’analyse des faits d’actualité croisée avec la profondeur historique et la prospective. Les dimensions ou dynamiques, ce sont des familles de tendances. Elles rapprochent le lecteur d’un mouvement d’ensemble. Le mouvement d’ensemble est dévoilé à la conclusion, c’est l’empowerment géopolitique de l’Afrique. Par-delà les fragilités internes et la prédation observées dans les dimensions économiques, sécuritaires, de la gouvernance, pour ne citer que celles-là, l’auteur est pénétré par la foi en l’avenir du continent. Ce dernier se fraie un chemin plutôt rassurant dans le paradigme multipolaire qui se met en marche.

L’auteur fait remarquer que 2023 est l’année de l’Afrique dans la quête mondiale du multipolaire : au mois de juillet à Johannesburg, en Afrique du Sud, le Sommet des BRICS se tient en l’absence des pays occidentaux. 80 ans plus tôt, souligne-t-il, aucun pays africain n’était présent à la conférence de Breton Woods. Un nouveau monde est-il né ? « Tout en étant un thermomètre, L’Etat de l’Afrique n’en est pas moins une boussole. » C’est donc dire que l’auteur parie sur l’avenir.

Le préfacier de l’ouvrage, le Professeur Jean-Emmanuel Pondi, salue et recommande l’ouvrage pour cette raison : « De par son contenu, au regard du traitement méticuleux et rigoureux accordé aux données statistiques qu’elle offre à voir, la présente publication comptera sûrement parmi les travaux les plus référencés dans le cercle des chercheurs africains qui travaillent sur l’Afrique, avec le souci de voir (enfin) ce que les Africains pensent eux-mêmes de l’évolution des différentes dynamiques en cours sur leur continent. »

Il n’y avait qu’un Africain pour aller aussi loin dans le détail et la précision, pour rechercher la justesse loin des généralités paternalistes généralement observées dans les analyses de géopolitique où le chapitre sur l’Afrique n’est qu’un addenda. Au contraire, pour savoir comment se portent les USA, l’Union européenne, le Proche-Orient ou l’Amérique latine, il faut attendre la fin du livre et une dizaine de pages consacrées au reste du monde.

Par DBA 

 

Fintech : Bitcoin atteint 102 562 $, soit plus de 64 millions de FCFA, les causes de cette croissance historique 

[DIGITAL Business Africa] – La cryptomonnaie dénommée Bitcoin fait rougir ses utilisateurs. La monnaie électronique vient de franchir la barre des 100.000 dollars, cette matinée du 05 décembre 2024. Plus exactement, son prix oscille autour de 102 562 dollars, soit plus de 64 millions de FCFA. Une première en 15 ans.

Le Bitcoin est une monnaie électronique décentralisée créée en 2009 par Satochi Nakamoto. La monnaie repose sur une technologie appelée blockchain, qui est une base de données publique, sécurisée et distribuée.

La hausse advient comme par hasard une semaine après la Finance Week, organisée au Cameroun par le DG d’ Ecomatin, Emile Fidieck. Pour l’occasion, il a invité des acteurs de la finance de la sous-région Afrique centrale, notamment le gouverneur de la Béac, Yvon Sana Bangui, originaire de la République centrafricaine.

Le Pays de la zone Cémac a adopté la cryptomonnaie (Sango Coins) en 2022. Le pays a adopté, le lundi 29 mai 2023, une loi réglementant la «tokénisation de ses ressources naturelles et foncières » en cryptomonnaies, y compris pour les étrangers.

Sur le marché financier de la Cémac, on ne boit pas de ce vin. Les cryptomonnaies sont pour la plupart des acteurs de la finance un « casino ». Mais pour des esprits ouverts qui s’arriment aux mutations du monde, à l’instar du DG de la Caisse nationale de Prévoyance sociale, Alain Olivier Noël Mekulu Mvondo, les pays africains peuvent réglementer le phénomène des cryptoactifs et en tirer avantage. Le DG de la CNPS, lors de la Finance Week, a dit avoir proposé que le Cameroun investît un milliard de FCFA dans la cryptomonnaie. Mais sa doléance n’a pas été accédée.

 

Causes de cette croissance inédite Bitcoin

 

Selon la plateforme de cryptomonnaies coinmarkecap.com, cette croissance historique du Bitcoin est alimentée par le lancement de fonds négociés en bourse ETF. Ces fonds négociés en Bourse (FNB) sont des fonds d’investissement dont les titres sont négociés comme des actions en Bourse.

Il se trouve donc que ces fonds ont été lancés par de grands gestionnaires d’actifs comme BlackRock et Fidelity. Ces ETF ont rapidement accumulé plus de 31 milliards de dollars d’actifs sous gestion, offrant ainsi aux investisseurs institutionnels un nouveau moyen d’accéder au Bitcoin.

Il y a aussi les changements politiques et réglementaires. La victoire du républicain pro-crypto Donald Trump à l’élection présidentielle américaine a apporté de l’optimisme au marché ».

Et enfin, l’adoption par les entreprises du Bitcoin. MicroStrategy détient désormais plus de 386 700 BTC (Bitcoin), évalués à plus de 38 milliards de dollars.

Par Jean Materne Zambo

Gabon : L’ Atelier sous-régional sur l’IA débute ce 05 décembre 2024, des experts du numérique attendus [inscrivez-vous !]

[DIGITAL Business Africa] – Le Gabon arbore le costume de la technologie pour célébrer Noël. L’ Atelier sous-régional sur l’intelligence artificielle se tient du 05 au 06 décembre 2024 à Libreville. L’événement rassemblera des experts locaux et internationaux, des décideurs politiques, des chercheurs, des entrepreneurs, des représentants de la société civile ainsi que des étudiants pour échanger sur les opportunités et les défis liés à l’intégration de l’ intelligence artificielle (IA) en Afrique et au Gabon en particulier.

Le thème général des travaux est :« Intelligence artificielle en Afrique : défis et opportunités ». Pour faire le tour de la question, plusieurs acteurs clés du numérique sur le plan local et international partageront leur expertise. Des noms sont d’ores et déjà connus.

Notamment, Jean-Jacques Massina-Landji, représentant de l’Union internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique centrale et Madagascar, le Dr. Ing. Armel N’doumba, Coordonnateur Général du Centre Africain de Recherche en Intelligence artificielle (CARIA), Raphaël Mezui Mintsa, directeur général de la Promotion de l’économie Numérique, entre autres.

Inscrivez-vous maintenant et consultez le programme de l’Atelier sous-régional sur l’intelligence artificielle à l’adresse suivante : www.atelieriagabon.ga

Des initiatives menées par le Gabon par le passé montrent bien que le pays est séduit par cette évolution technologique. Il y a eu en:

. 2019, la sensibilisation à l’IA avec l’UNESCO.

• 2021, l’ adoption de la norme mondiale sur l’éthique de l’IA et utilisation de l’IA pour lutter contre le braconnage.

• 2023, la création d’un Comité technique national pour une stratégie éthique d’IA.

• 2024, la participation au Forum mondial sur l’Éthique de l’IA en Slovénie.

Toutes ces initiatives ont contribué à conférer au pays une place de choix dans le classement de l’ Indice TIC en Afrique centrale. Selon l’ UIT, le pays affiche le niveau de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) le plus élevé en Afrique centrale en 2024, avec un score de 74,7/100 points.

De manière globale, l’IA pourrait contribuer jusqu’à 1,5 trillion de dollars au PIB africain d’ici 2030, selon une étude de PwC. Ce qui représenterait une augmentation de 5,6 %. Les observateurs avertis istiment que l’IA offre des solutions concrètes pour relever les grands défis sociaux et environnementaux. Cependant, une adoption efficace nécessite une réflexion sur ses implications éthiques, ses infrastructures numériques et les compétences spécialisées.

Par Jean Materne Zambo

Gabon : L’ Atelier sous-régional sur l’IA débute ce 05 novembre 2024, des experts du numérique attendus [inscrivez-vous !]

[DIGITAL Business Africa] – Le Gabon arbore le costume de la technologie pour célébrer Noël. L’ Atelier sous-régional sur l’intelligence artificielle se tient du 05 au 06 novembre 2024 à Libreville. L’événement rassemblera des experts locaux et internationaux, des décideurs politiques, des chercheurs, des entrepreneurs, des représentants de la société civile ainsi que des étudiants pour échanger sur les opportunités et les défis liés à l’intégration de l’ intelligence artificielle (IA) en Afrique et au Gabon en particulier.

Le thème général des travaux est :« Intelligence artificielle en Afrique : défis et opportunités ». Pour faire le tour de la question, plusieurs acteurs clés du numérique sur le plan local et international partageront leur expertise. Des noms sont d’ores et déjà connus.

Notamment, Jean-Jacques Massina-Landji, représentant de l’Union internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique centrale et Madagascar, le Dr. Ing. Armel N’doumba, Coordonnateur Général du Centre Africain de Recherche en Intelligence artificielle (CARIA), Raphaël Mezui Mintsa, directeur général de la Promotion de l’économie Numérique, entre autres.

Inscrivez-vous maintenant et consultez le programme de l’Atelier sous-régional sur l’intelligence artificielle à l’adresse suivante : www.atelieriagabon.ga

Des initiatives menées par le Gabon par le passé montrent bien que le pays est séduit par cette évolution technologique. Il y a eu en:

. 2019, la sensibilisation à l’IA avec l’UNESCO.

• 2021, l’ adoption de la norme mondiale sur l’éthique de l’IA et utilisation de l’IA pour lutter contre le braconnage.

• 2023, la création d’un Comité technique national pour une stratégie éthique d’IA.

• 2024, la participation au Forum mondial sur l’Éthique de l’IA en Slovénie.

Toutes ces initiatives ont contribué à conférer au pays une place de choix dans le classement de l’ Indice TIC en Afrique centrale. Selon l’ UIT, le pays affiche le niveau de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) le plus élevé en Afrique centrale en 2024, avec un score de 74,7/100 points.

De manière globale, l’IA pourrait contribuer jusqu’à 1,5 trillion de dollars au PIB africain d’ici 2030, selon une étude de PwC. Ce qui représenterait une augmentation de 5,6 %. Les observateurs avertis istiment que l’IA offre des solutions concrètes pour relever les grands défis sociaux et environnementaux. Cependant, une adoption efficace nécessite une réflexion sur ses implications éthiques, ses infrastructures numériques et les compétences spécialisées.

Par Jean Materne Zambo

Numérique : Smart Africa et la GIZ visitent leur coopération à Bruxelles

[DIGITAL Business Africa] – Le président de Smart Africa, Lacina Koné, a conduit une délégation de l’Alliance à Bruxelles. Allée rencontrer la directrice générale de la GIZ, Anna Sophie Herken, la délégation a échangé avec l’équipe de la GIZ sur les possibilités de collaboration dans l’espace numérique, ce 29 novembre 2024.

Laciné Koné et sa suite iront ensuite à la rencontre de Reinhold Elges, Chef de Représentation de la GIZ, au siège de la GIZ à Bruxelles. Cette fois, ils vont discuter des mises à jour sur les projets en cours, de la défense des intérêts auprès des organisations du secteur privé. Il a également été question pour les deux parties d’explorer des synergies pour de futures collaborations.

« Cette rencontre, dit l’Alliance, a mis en lumière l’engagement commun en faveur de l’accélération de la transformation numérique de l’Afrique grâce à des partenariats innovants et des initiatives impactantes ».

 

Projets et plan d’actions de Smart Africa

 

Le déplacement de Lacina Koné fait suite aux Assises de la Transformation digitale (ATDA), tenues du 20 au 21 novembre 2024 à Abidjan. Le président de Smart Africa avait révélé les projets de l’ Alliance pour l’ Afrique lors d’une interview accordée au site agenceecofin.com.

« Nous menons actuellement 34 initiatives, réparties selon quatre grands piliers : la connectivité, l’innovation, la transformation et l’accélération. Chaque pays membre de l’alliance choisit un projet phare correspondant à ses priorités en technologies émergentes. Nous élaborons ensuite une note conceptuelle, un schéma directeur, et mettons en place un projet pilote. Si ce dernier est concluant, il est confié à des partenaires privés pour un déploiement national ou continental ».

Sur le Roaming, il a eu ces mots :

« Un exemple est le projet One Africa Network, avec le slogan « Roam like at home ». Il vise à supprimer les frais de roaming pour les Africains se déplaçant entre pays, comme cela existe déjà en Europe. Des pilotes ont été lancés en Afrique de l’Est (Rwanda, Kenya, Ouganda, Tanzanie, etc.), puis étendus à l’Afrique de l’Ouest, notamment avec des accords récents entre la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin ».

Lacina Koné a aussi reconnu que la transformation numérique ne peut se faire sans une identification fiable des citoyens.

Par Jean Materne Zambo, source : agenceecofin.com

RD Congo : Sur X, il traite un ministre d’État (juriste) de « singe », fait des excuses malgré la plainte annoncée

[DIGITAL Business Africa] – Jimanel Lwigulira, présenté comme coach sur le réseau social X, a franchi le Rubicon. Le follower, en réaction à la sortie du ministre d’État, ministre de l’Aménagement du Territoire, Maître Guy Loando sur une possible révision de la constitution, a dit : « Pas même un individu, un singe ».

Les faits remontent au 29 novembre 2024. Dans la foulée, Coach Jimanel Lwigulira va faire des excuses pour ces propos outrageants envers un membre du gouvernement, qui plus est, un ministre d’État, qui s’est refusé à tout commentaire sur une question à lui posée par un journaliste.

« Au nom de l’amour et de la paix, j’adresse mes sincères excuses au Ministre @Guy_Loando et à tous ceux qui ont pu se sentir offensés par mes propos. En tant qu’humains, nos perceptions diffèrent parfois, et je regrette que mes intentions aient été mal comprises. Que la paix et la grâce nous guident », a-t-il posté sur son compte X.

Sauf qu’il y aura rebondissement dans cette affaire. Le camp d’en face semble ignorer ce qu’on appelle amour ou grâce.

 

Le rebondissement 

 

Le premier décembre 2024, le follower Jimanel Lwigulira apprend que le parti politique Agissons pour la République (AREP), fondé par le ministre Loando Mboyo, ainsi que sa Fondation Widal, sont actuellement en train de rédiger une plainte contre lui pour injure publique et outrage à l’autorité.

La nouvelle n’émane pas d’un internaute lamdda, s’il vous plaît. C’est le conseiller technique, expert en passation des marchés publics et partenariat public-privé à la Primature, Rolly Tshibangu, qui a relayé l’annonce sur son compte X.

Jimanel Lwigulira est donc fortement invité à s’entourer rapidement d’avocats pour se défendre face à cette procédure judiciaire engagée à son encontre. Selon certaines indiscrétions, les autorités congolaises entendent donner un sérieux avertissement à quiconque s’en prendrait de manière injurieuse à un responsable politique.

Il faut tout de même relever que le parti politique Agissons pour la République (AREP) n’a pas encore communiqué officiellement sur cette affaire. Pas même le ministre d’État, ministre de l’Aménagement du Territoire, Maître Guy Loando.

 

Le code du numérique

 

Me Vuvu, avocat au Barreau de Kongo Central, sur Radio Okapi, le lundi 29 janvier 2024 disait :

« L’injure est un propos de nature à porter atteinte à l’honneur d’une personne ou à l’exposer au mépris public… » Pour lui, La prolifération des réseaux sociaux et l’accès libre à ces plateformes a créée une certaine liberté auprès des internautes qui pensent qu’ils peuvent tout se permettre.

Malheureusement la loi Congolaise à travers le code pénal punit l’injure, les outrages. Il y aussi la loi sur le numérique ou l’Ordonnance-loi n° 23/010 du 13 mars 2023 portant code du numérique, qui vient ouvrir la brèche pour une répression juste des infractions, expliquait-il.

L’article 360 de cette loi prévoit une servitude pénale d’un à six mois et d’une amende de 500.000 à 1.000.000 de Francs congolais, ou de l’une des peines seulement pour celui qui crée délibérément une détresse émotionnelle  chez une personne par le biais des communications électroniques.

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : Les bases d’une connectivité fiable et conforme 

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement burkinabè attache du prix aux services de communication électronique de qualité. Acteurs institutionnels, opérateurs de téléphonie mobile, chercheurs, usagers et organisations de la société civile sont réunis à Ouagadougou à la faveur  des Assises nationales sur la régulation des communications électroniques.

Le la a été donné par la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Dr. Aminata Zerbo/Sabane, représentante du Premier ministre, Dr. Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, ce 02 novembre 2024.

Le thème de la réflexion est : « Renforcement de la régulation pour une meilleure qualité de service dans le secteur des communications électroniques ».

Une thématique qui n’est pas fortuite, à en croire Sidi-Mohamed Galiam Ouedraogo, directeur général des Communications électroniques du ministère de la Transition Digitale des Postes et des Communications électroniques.

« Le thème retenu reflète l’urgence et l’importance de nos travaux. Il nous appartient de trouver des solutions concrètes et durables pour répondre aux attentes croissantes des consommateurs, tout en favorisant l’innovation et en soutenant la compétitivité des acteurs du secteur », a-t-il déclaré.

L’événement est placé sous le haut patronage du Premier ministre, Dr. Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela. Et co-organisé par la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Dr. Aminata Zerbo/Sabane et le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Dr. Aboubakar Nacanabo.

Dans son discours d’ouverture, lu par Dr Aminata Zerbo/Sabane, ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications Électroniques, le Premier ministre a décliné les objectifs de ces assises.

« La tenue de ces assises marque une étape décisive alors que le gouvernement réaffirme son ambition de construire un secteur numérique solide, inclusif et à la hauteur des défis de notre époque. Il s’agit en effet de renforcer la régulation de ce secteur stratégique, de répondre aux attentes de nos concitoyens et de préparer notre pays aux défis de la transition numérique dans laquelle nous sommes pleinement engagés en tant que gouvernement, administrations, entreprises, société civile, familles et citoyens », a-t-il expliqué.

Les débats de ces Assises de trois jours s’articulent autour de trois grandes thématiques :

La qualité des services de communications électroniques : état des lieux, défis et perspectives ; la réglementation : proposition d’un cadre adapté pour une régulation efficace ; le renforcement de la coopération intersectorielle entre régulateurs.

Ces ateliers thématiques offriront l’occasion d’analyser les forces et faiblesses du cadre actuel, tout en émettant des recommandations concrètes pour adapter la régulation aux mutations nationales et internationales.

Par Jean Materne Zambo, source : DCRP/MTDPCE

« En cinq mois sur notre site web EcoMatin, nous avons enregistré 700 abonnés pour 50 millions de F.CFA » [Live]

[ICT Media STRATEGIES] – L’édition 2024 de la Finance Week By EcoMatin s’est tenue ce 27 novembre 2024 au Star Land Hôtel de Yaoundé. Thème général de la rencontre dont le promoteur est Émile Fidieck, DP d’EcoMatin : « Marché domestique des capitaux : un levier de croissance économique pour la CEMAC ?».

Lors de son discours de bienvenue, Émile Fidieck n’a pas manqué de présenter aux invités les progrès du journal EcoMatin qui ambitionne d’être le leader de la presse économique en Afrique centrale. Parmi ces progrès, la digitalisation du journal économique qui a récemment procédé à la refonte de son site Internet. Et les résultats sont encourageants à l’entendre.

« Sur notre site web EcoMatin, en moins de cinq mois, nous avons enregistré près de 700 abonnés pour une somme de près de 50 millions de F.CFA que nous n’avions jamais eue en distribuant le journal papier », a déclaré Émile Fidieck.

ICT Media STRATEGIES vous propose un extrait de son exposé à ce sujet.

L’événement était diffusé en live streaming sur la page Facebook d’EcoMatin où vous pouvez revoir l’intégralité de sa présentation : https://web.facebook.com/ecomatin/live_videos

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Par ICT Media STRATEGIES

MEKULU MVONDO [DG de la CNPS]: « J’aimerai bien investir dans les bitcoins, mais je n’ai pas l’autorisation » [Live]

[ICT Media STRATEGIES] – L’édition 2024 de la Finance Week By EcoMatin s’est tenue ce 27 novembre 2024 au Star Land Hôtel de Yaoundé. Thème général de la rencontre dont le promoteur est Émile Fidieck, DP d’EcoMatin : « Marché domestique des capitaux : un levier de croissance économique pour la CEMAC ?».

Parmi les panélistes et orateurs à cet événement, il y avait Alain Noël Olivier MEKULU MVONDO, Directeur général de la CNPS. Il intervenait dans le panel portant sur le thème général de l’événement.

Interrogé par le DG de ICT Media STRATEGIES, Beaugas Orain DJOYUM, pour savoir si le DG de la CNPS avait investi dans les bitcoins et à hauteur de combien, Alain Noël Olivier MEKULU MVONDO, va répondre par la négative.

« J’aimerai bien investir dans les bitcoins, mais je n’ai pas l’autorisation, parce que ce n’est pas réglementé » Pour lui, il faut que les instances régionales réglementent ces monnaies électroniques afin que les pays africains puissent également tirer profit de ces bitcoins.

ICT Media STRATEGIES vous propose un extrait de son exposé à ce sujet.

L’événement était diffusé en live streaming sur la page Facebook d’EcoMatin où vous pouvez revoir l’intégralité de sa présentation : https://web.facebook.com/ecomatin/live_videos

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Par ICT Media STRATEGIES

Chanas Assurances serait victime d’une cyberattaque : 6 Go de données volées

[Digital Business Africa] – Chanas Assurances S.A., un acteur majeur du marché camerounais de l’assurance non-vie, a été la cible d’une cyberattaque menée par le groupe de ransomware “Fog” qui demande une rançon. C’est ce que soutient le hacker éthique Saax actif sur X et reconnu pour la veille qu’il fait sur le piratage des données des entreprises.

Selon les informations disponibles, les cybercriminels auraient réussi à s’infiltrer dans les systèmes de l’entreprise et à dérober environ 6 Go de données sensibles. Ces données comprennent notamment des informations personnelles sur les employés et les clients, des documents financiers internes, des contrats d’entreprise, des certificats d’assurance et même des passeports.
Chanas Assurances victime d'une cyberattaque : 6 Go de données volées
Saax soutien que le groupe “Fog”, relativement nouveau dans le paysage de la cybercriminalité, aurait émis une demande de rançon à la suite de cette attaque.
Cette nouvelle attaque souligne une fois de plus la vulnérabilité des entreprises africaines face à la menace croissante des cyberattaques.
Ce piratage vient s’ajouter à une série d’incidents similaires ayant touché le secteur des finances et de l’assurance ces derniers mois. Les cybercriminels ciblent de plus en plus les entreprises du secteur financier en raison de la valeur des données qu’elles détiennent.
Les conséquences potentielles
Les conséquences de cette cyberattaque pourraient être multiples pour Chanas Assurances et ses clients. Parmi les risques potentiels, on peut citer :
 * Des pertes financières importantes liées à la demande de rançon et aux coûts de restauration des systèmes.
 * Une atteinte à la réputation de l’entreprise, qui pourrait entraîner une perte de confiance de la part de ses clients.
 * Des poursuites judiciaires en cas de non-respect de la réglementation en matière de protection des données personnelles.
Mais pour l’instant, l’entreprise Chanas Assurances contactée par Digital Business Africa dément cette attaque en indiquant qu’il s’agit là d’un fake.
Ce qui pour SAAX n’est qu’un moyen pour camoufler ce piratage. “J‘ai différentes sondes et outils sans compter différents relais qui me remontent de plus en plus d’alertes et cyberattaques sur le continent africain !”, rassure Saax. “Je le dis depuis quelques mois, il faut une task-force, un observatoire ou juste une cellule inter/intra qui puisse traiter et documenter tout cela. Je fais le strict minimum et nécessaire avec mes maigres moyens”, indique-t-il.
Par Digital Business Africa

Bénin : La vidéo-surveillance capte 32,17 milliards de FCFA en 2024, les réactions hilarantes des internautes

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement béninois affirme avoir investi plus de 32,17 milliards de FCFA dans la vidéo-surveillance en 2024. Cet investissement concerne cinq villes. Il s’agit de Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Abomey-Calavi et Parakou. Six autres villes frontalières auraient également été inclues dans le programme pour sa phase d’extension. Notamment, les frontières terrestres de Hillacondji, de Sèmè Kraké, de Malanville, de Porga, de Ouaké, d’Igolo ; et les grands axes routiers du pays.

C’est ce qui ressort de l’exposé du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou, face aux parlementaires cette fin du mois de novembre 2024.

Pour le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Alassane Seidou, « La sécurité demeure donc un défi quotidien qu’il faut relever en s’appuyant sur l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC), car les réformes structurelles opérées ne sauraient à elles seules suffire ».

Sur la toile, ce montant consacré à la vidéo-surveillance pour assurer la sécurité des personnes et des biens semble exorbitant. Certains n’y croient même pas.

 

D’autres laissent parler leur talent d’humoristes.

Au-delà de ces réactions drôles, il y a que la disponibilité de caméras de surveillance permet déjà à la Police républicaine d’identifier des personnes impliquées dans les infractions, à travers la reconnaissance faciale automatique, la lecture des plaques d’immatriculation et d’autres fonctions.

Un collaborateur du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Alassane Seidou, indique que l’absence de vidéoprotection empêche les forces de l’Ordre de mener avec précision et diligence des enquêtes après un incident.

Selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Alassane Seidou, l’usage des TIC dans la surveillance a permis en 2024 aux éléments de la police de gérer automatiquement les appels de nécessités. Cet usage aurait permis, selon le ministre, de mieux gérer le phénomène lié à la cybercriminalité en 2024.

Par Jean Materne Zambo

Tunisie : 3 opérateurs de téléphonie acquièrent des licences 5G

[DIGITAL Business Africa] – Faible latence, débits élevés, connectivité massive. Les avantages de la 5G font rêver. La Tunisie veut être au diapason de la technologie de communication. Le gouvernement tunisien, à travers le ministre des Technologies de la communication, Sofiane Hemissi, a octroyé des licences 5G à trois opérateurs de téléphonie, dont Tunisie Telecom, Ooredoo Tunisie et Orange Tunisie.

La cérémonie de signature dans le cadre de cette attribution de licences 5G a eu lieu samedi 30 novembre 2024 au Palais du Gouvernement à la Kasbah, en présence du chef du gouvernement Kamel Maddouri, de Lassaad Ben Dhiab, du PDG Tunisie Telecom, de Mansour Khater, directeur exécutif d’Ooredoo Tunisie, et de Thierry Millet, directeur général d’Orange Tunisie.

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiane Hemissi Sofiane Hemissi a qualifié cette étape de « majeure pour la construction d’un avenir numérique avancé », précisant que l’adoption de cette technologie ouvrira de nouvelles perspectives d’innovation et de créativité pour la jeunesse tunisienne, tout en renforçant la position de la Tunisie sur la scène régionale et internationale dans les indicateurs des technologies de l’information et de la communication.

De son côté, Lassâad Ben Dhiab, le PDG de Tunisie Telecom, lors de son allocution, a dit : « Tunisie Telecom est très fière de cette licence 5G, ceci est un succès qui vient couronner les grands efforts consentis par notre entreprise nationale en matière d’infrastructure, d’innovation et d’engagement à servir la connectivité pour tous et partout ».

Le lancement des services de la 5G vient renforcer des infrastructures numériques acquises par la Tunisie. Cela va permettre, selon le ministre chargé du numérique Sofiane Hemissi, au pays d’accéder aux services de télécommunication de haute qualité répondant aux besoins des individus et des entreprises, en phase avec les exigences de l’époque et contribuant à la vision nationale de transformation numérique.

Les opérateurs de téléphonie du Maroc doivent encore faire preuve  de patience avant d’obtenir leurs licences 5G. L’appel d’offre qui devrait être émis par le gouvernement a été ajourné. Du coup, le déploiement de la 5G au Maroc est reporté au premier semestre 2025,  annonce les sources gouvernementales. L’installation de cette technologie s’avère cruciale en vue de l’acceuil de la Coupe du monde 2030 et pourquoi pas de la CanTotalEnergies 2025?

Par Jean Materne Zambo

Forum Brazza Cybersecurity : Renforcer la sécurité numérique 

[DIGITAL Business Africa] – La deuxième édition du Forum Brazza Cybersecurity a été clôturée. La plateforme de renforcement de la sécurité numérique, soutenue par l’ Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) a réuni du 26 au 27 novembre 2024, des experts, des acteurs du secteur et des décideurs deux jours 27 novembre 2024 au Centre international de Conférences de Kintélé, à Brazzaville. Le Forum Brazza Cybersecurity était organisé par Skytech Congo dont le promoteur est Arnaud Aken Elion.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo a souligné l’urgence de renforcer la sécurité numérique face à la montée exponentielle des menaces cybernétiques dans tous les secteurs de la vie.

« Cette deuxième édition est, je l’ai dit, une opportunité de promotion et de vulgarisation de la culture cybernétique au Congo, mais aussi de questionnement pour nos acteurs de l’écosystème numérique sur les meilleures pratiques et leur légitimité à assurer la protection du cyberespace national », a dit Léon Juste Ibombo.

L’économie numérique, selon Léon Juste Ibombo, est un vecteur et catalyseur de développement socioéconomique. L’ Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques est sur la même ligne que sa tutelle. L’ ARPCE, principal soutien du Forum Brazza Cybersecurity, a indiqué que « le numérique est désormais l’un des six piliers stratégiques du Plan national de Développement 2022-2026, conformément à la vision du président Denis Sassou N’Guesso ».

Parlant de la vision du président de la République du Congo, S.E Denis Sassou N’guesso, le Congo dispose désormais d’un arsenal législatif complet :

– Loi n° 29-2019 sur la protection des données personnelles

– Loi n° 26-2020 relative à la cybersécurité

– Décret de ratification de la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité

Deux projets structurants sont en cours :

– Construction d’un Data Center national

– Opérationnalisation de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI)

Le thème de cette édition était : « Cyber intelligence et industrie de la donnée ».

Pour endiguer la cybercriminalité, le site overblog.com rapporte que « les banques et les administrations sont appelées à intensifier la sensibilisation du personnel, car l’homme est le maillon faible des attaques cyber criminelles ».

La même source révèle que durant les échanges, les avantages du Cloud ont été vantés. Parmi ces avantages, la disponibilité des données, la traçabilité, le partage instantané et le stockage hors site. Ce qui permet la conservation des données en cas d’incident.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’ Ivoire : SUTEL 2024, un catalyseur de l’inclusion numérique en Afrique

[DIGITAL Business Africa] – L’ Agence régionale du service universel des Télécommunications -TIC (Ansut) organise le SUTEL 2024. La cérémonie de la première édition de SUTEL s’est tenue ce 28 novembre 2024 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Plusieurs acteurs clés du secteur des télécommunications se retrouvent à Abidjan pour aborder les défis et solutions liés à la réduction des zones blanches et à l’ de la connectivité en zone rurale .

L’ atelier qui se tient durant deux jours offre une opportunité unique de :

-partage d’expériences: Les participants pourront échanger leurs bonnes pratiques et leurs retours d’expérience sur les projets de connectivité.

-réseautage: Les acteurs du secteur pourront nouer de nouveaux partenariats pour développer des projets collaboratifs.

– d’Accélération le développement numérique: Les décisions prises lors de cet atelier auront un impact direct sur l’amélioration de la connectivité en Afrique et sur le développement socio-économique du continent.

Le directeur de cabinet du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation , zones blanches, représentait le ministre Kalil Konate à l’ouverture des travaux. Il a mis en avant les avancées significatives réalisées par la Côte d’Ivoire. Notamment, l’extension de la couverture de la 4G le développement du mobile money pour l’inclusion financière, l’ accroissement du taux de pénétration.

Selon le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, « Ces progrès s’inscrivent dans le Programme national de connectivité rural (PNCR). Il vise à garantir un accès équitable aux services numériques pour tous, en ligne, avec la vision du président Alassane Ouattara de faire des TIC un moteur de développement durable”.

Par Jean Materne Zambo