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Innovation : « Diella », l’IA nommée ministre en Albanie pour endiguer la corruption, une première dans le monde

[DIGITAL Business Africa] – Le Premier ministre Albanais, Edi Rama, entre dans l’histoire. Une intelligence artificielle remplace l’intelligence humaine au ministère des Marchés publics. Une première dans l’histoire. « Diella », c’est son nom, et son cahier des charges : lutter contre la corruption et accroître la transparence dans les marchés publics.

L’annonce a été faite ce jeudi 11 septembre 2025 par le Premier ministre albanais Edi Rama, qui croit que son pays peut changer de visage en matière de corruption grâce à cette muse. « Diella sera au service des marchés publics, que nous confierons progressivement à l’IA, faisant de l’Albanie un pays où les appels d’offres publics sont 100 % incorruptibles », assure-t-il.

Pari risqué peut-être pour le chef du gouvernement. Mais avec cette initiative, une chose est sûre : des cas de corruption vont s’amenuiser au sein de l’establishment. En février 2025, Erion Veliaj, maire de la capitale, Tirana, et dauphin de l’actuel Premier ministre, avait été accusé d’avoir détourné plus d’un million d’euros d’argent public. « Diella » ne se contente pas d’assainir le secteur des marchés publics.

La ministre des Marchés publics (virtuelle) aurait, d’après le PM, déjà aidé à l’émission de 36 600 documents numériques. En plus d’acoir fourni près d’un millier de services sur la plateforme. Selon l’Indice de Perception de la Corruption de 2024 rapporté par Transparency International, l’Albanie est aujourd’hui à la 120ᵉ place sur 180. Soit à deux longueurs du Cameroun.

Ce pays d’ Afrique centrale est classé 140ᵉ sur 180 pays, selon l’Indice de Perception de la Corruption de 2024 rapporté par Transparency International. Le rapport 2024 de la Commission nationale anticorruption (Conac) d’août 2025 révèle que le Cameroun a perdu 4,06 milliards de FCFA du fait de la corruption contre 114 milliards de FCFA en 2023.

Ce grand écart presque surréaliste traduit les efforts consentis par le gouvernement camerounais afin d’éradiquer définitivement le fléau de la corruption. Notamment la création de plusieurs institutions chargées de la lutte contre ces fléaux : la Commission nationale anticorruption (CONAC), l’Agence d’investigation financière (ANIF), la Cour des Comptes, le Tribunal criminel spécial (TCS).

La digitalisation de l’administration est aussi un facteur à prendre en compte. Le contact entre usagers et agents publics a diminué. La majorité des procédures sont effectuées en ligne. L’on relève également l’installation des enseignes dans les services publics qui rappellent que « tout se paie à la caisse ».

La CONAC a aussi mis à la disposition du public des passerelles (gratuites) à travers lesquelles vos dénonciations peuvent être adressées : [email protected]; 1517 (Ligne Verte); +237 222 203 732; +237 658 262 682; +237 651 649 194. Pour rappel, le classement de la corruption au Cameroun a atteint en moyenne 128,39 entre 1996 et 2024, atteignant un niveau record de 153,00 en 2017 et un minimum historique de 49,00 en 1996.

Par Jean Materne Zambo

Loi RUTEL/Sénégal : L’alternative d’Abdoul Karim Sall à la taxe de 0,5 % sur les transferts et de 1,5 % sur les paiements marchands annoncée

[DIGITAL Business Africa] –La deuxième session parlementaire extraordinaire de l’année 2025 s’ouvre ce 15 septembre 2025. Sur la table des Honorables Députés, trois projets brûlants en raison de leur aspect économique et fiscal. Notamment le projet de loi portant modification de la Redevance sur l’accès ou l’utilisation du réseau des télécommunications publiques (RUTEL); du projet de loi n°17/2025 modifiant la loi n°2012-31 du 31 décembre 2012 portant Code général des impôts; et du projet de loi n°16/2025 portant Code des investissements.

Pour ce qui est du premier texte évoqué, à savoir le projet de loi portant modification de la Redevance sur l’accès ou l’utilisation du réseau des télécommunications publiques (RUTEL), il s’agit d’une redevance créée en 2008. En 2009, la RUTEL va fixer son taux à 2%. Pour être relevée à 5% depuis la loi de Finances de 2010. La RUTEL s’applique aux accès ou à l’utilisation des réseaux de télécommunications. Son objectif était de compenser le manque à gagner lié à l’abandon de la TVA et des droits de douane sur les terminaux, notamment les téléphones mobiles.

La réforme prévoit un prélèvement de 0,5 % sur les transferts et de 1,5 % sur les paiements marchands, assorti d’un taux additionnel de 2 % pour certains règlements commerciaux. Le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé en août 2025 que cette taxe rapporterait 200 milliards de FCFA à l’État. Ce qui n’est pas du goût d’Abdoul Karim Sall, ancien DG de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), rappelle le contexte de la loi dans une interview accordée au journal L’Observateur et publiée ce 15 septembre 2025.

« À cette époque, on commençait à voir l’arrivée des smartphones, et l’État voulait encourager cette évolution tout en récupérant les revenus perdus grâce à la RUTEL, qui est calculée sur le montant hors TVA. C’est le client, et non les opérateurs, qui supporte cette taxe. La RUTEL, initialement de 2% en 2008, est passée à 5% en 2010. Elle ne concerne que l’accès ou l’utilisation des réseaux et ne s’applique pas aux transactions de mobile money », a-t-il dit.

L’ancien DG de l’ ARTP propose une alternative au Premier ministre Ousmane Sonko qui pourrait permettre à l’ Etat de d’engranger les 200 milliards de FCFA. Point besoin d’aller chercher loin.

Je comprends que l’État cherche à augmenter ses recettes, mais avant d’aller chercher d’autres sources, il faudrait d’abord recouvrer la taxe de régulation prévue par la loi de 2008 et son décret de 2009. Cette taxe, de 1,5% du chiffre d’affaires hors Interconnexion est aujourd’hui pas appliquée, et les opérateurs ne la paient pas.

L’État aurait donc intérêt à faire d’abord appliquer cette taxe avant d’introduire de nouvelles mesures. Pour ma part, j’attends de voir les modifications de la loi de 2008 avant de me prononcer plus précisément », a espéré Abdoul Karim Sall “.

Le bureau exécutif du Fojcosen s’inquiète d’une éventuelle hausse de la RUTEL. L’organisation craint que cette taxe puisse avoir un impact direct sur le budget des consommateurs et sur les petites entreprises. Le Fojcosen invite l’État à instaurer un cadre de concertation avec « l’État, les opérateurs et les organisations de consommateurs » avant toute mise en œuvre de la RUTEL.

Par Jean Materne Zambo

CIFTIS 2025 : 900 accords inter-États signés dans les secteurs de la construction, des technologies de l’information et de la finance

[DIGITAL Business Africa] – L’édition 2025 de la Foire internationale du commerce des services de Chine présage des lendemains fructueux. Lors de la clôture de l’événement ce 14 septembre 2025, les organisateurs ont dévoilé une liste de résolutions. Parmi lesquelles la signature de 900 accords internationaux signés dans les secteurs de la construction, des technologies de l’information et de la finance.

Une décision qui devrait être bénéfique à toutes les parties prenantes, à en croire Zhu Guangyao, responsable du département du commerce de services et des services commerciaux du ministère chinois du Commerce.

« Nous tirerons pleinement parti du rôle de la CIFTIS comme une plateforme pour promouvoir le développement, élargir l’ouverture et favoriser la coopération innovante, permettant aux résultats et aux consensus atteints lors de la foire de cette année de se traduire en effets concrets », a-t-il déclaré.

Organisé pendant quatre jours (du 10 au 14 septembre 2025) au sein du parc Shougang de la capitale chinoise, l’événement a attiré des participants de plus de 60 pays, dont le Maroc. Le stand marocain a exposé un éventail de produits issus du savoir-faire traditionnel, incluant maroquinerie, dinanderie, bijoux et cosmétiques naturels.

Le tourisme était également mis en avant, à travers des brochures de Royal Air Maroc promouvant la liaison directe Pékin-Casablanca, relancée en janvier 2025. Plus de 20 organisations internationales y étaient aussi représentées. De grandes entreprises de la technologie ont dévoilé 198 réalisations dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la fintech, les soins de santé et les technologies vertes.

109 d’entre elles ont présenté des innovations dans les domaines de la médecine de précision, des technologies audiovisuelles ultra-haute définition, des ordinateurs quantiques photoniques et des capteurs cellulaires bioniques. Plus de 8 500 réunions d’affaires ont été menées sur la plateforme numérique de mise en relation de la foire.

La participation professionnelle a quant à elle augmenté de 12 % sur un an pour atteindre environ 116 000 visiteurs. L’événement en lui-même a attiré plus de 250 000 visiteurs sur place et compté environ 5 600 exposants virtuels.

Par Jean Materne Zambo

Inédit ! La fortune de Larry Ellison passe de 101 milliards à 393 milliards $ en un jour, Elon Musk détrôné par le magnat du Cloud

[DIGITAL Business Africa] – En termes de fortune, un autre domaine ne saurait faire mieux que la technologie. Après Elon Musk (patron de Tesla, Space X, du réseau social X) en 2021, un autre magnat de la tech s’installe sur le trône de la fortune mondiale.

Musk est devenu à 49 ans, l’homme le plus riche du monde avec une fortune estimée à 251,3 milliards de dollars. Elle atteint un sommet de 440 milliards en décembre 2024.

Un règne qui s’est abrogé à cause de l’action d’Oracle qui a grimpé de plus de 40 % mercredi 10 septembre 2025 à Wall Street. L’informaticien, entrepreneur et milliardaire américain a vu sa fortune bondir de 101 milliards de dollars pour atteindre 393 milliards, contre 385 milliards pour Elon Musk. Tout ceci en un jour. Inédit ! Selon Bloomberg, il s’agit de la plus forte augmentation de richesse en une journée.

La société dirigée par Larry Ellison, Oracle Corporation, est connue pour offrir des logiciels liés aux systèmes de gestion de base de données. Mais, Oracle compte aussi explorer d’autres domaines d’activité. La société s’est engagée sur le sentier de l’intelligence artificielle.

Larry Ellison a indiqué qu’Oracle veut faire de la détection de cancer en utilisant l’IA sur des prélèvements sanguins ». Ainsi, en cas d’identification d’une tumeur, il sera possible de développer « un vaccin adapté spécifiquement à votre cancer, disponible en quarante-huit heures. C’est la promesse de l’IA ».

Avec 2 000 dollars de mise dont seulement 1 200 sortis de la poche d’Ellison, « Oracle Corporation » est valorisée en septembre 2025 à plus de 650 milliards de dollars. L’homme de 81 ans en possède 41 % des actions, après avoir quitté son poste de PDG en 2014.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le MINESUP et le MINJEC financent 5 000 projets étudiants dans le numérique, l’agriculture et la tech – Postulez !

[Digital Business Africa] – Dans un communiqué officiel conjointement signé ce 11 septembre 2025 à Yaoundé par le Pr Jacques Fame Ndongo, Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur (MINESUP), et Mounouna Foutsou, Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (MINJEC), le gouvernement camerounais annonce le lancement d’un appel spécial à candidatures pour le financement de 5 000 projets portés par des étudiants-entrepreneurs camerounais.

Objectif : Soutenir la jeunesse créative pour une insertion socioéconomique durable.

Les jeunes porteurs de projets retenus recevront un accompagnement technique et un appui financier, favorisant leur insertion dans la vie productive et l’écosystème entrepreneurial national.

Cette initiative ambitieuse vise à : encourager la création de startups et de projets innovants chez les jeunes ; stimuler l’économie nationale à travers quatre secteurs dont l’agriculture, le numérique, l’artisanat industriel et les technologies émergentes ; accompagner l’insertion professionnelle des diplômés dans un contexte de chômage croissant.

Focus : Numérique, agriculture et technologies en priorité

Le programme entend accorder une attention particulière aux projets dans les domaines suivants :

    •  Numérique : développement d’applications, e-commerce, cybersécurité, IA, transformation digitale, etc. ;
    •  Agriculture : agri-tech, transformation locale, chaînes de valeur, équipements intelligents ;
    • ️ Technologies émergentes : énergies renouvelables, robotique, environnement, fintech, etc.

Une démarche alignée sur la vision du Chef de l’État

Cet appel spécial s’inscrit dans la vision 2035 de développement du Cameroun et répond à l’exigence présidentielle de placer les jeunes au cœur de la transformation économique. Le programme entre en droite ligne de la Stratégie Nationale de Développement 2020–2030 (SND30) et du concept d’étudiant-entrepreneur instauré par le MINESUP.

Il complète les dispositifs tels que le Plan Triennal Spécial Jeunes (PTS-Jeunes) et le Programme d’Assistance à la Création des Activités Génératrices de Revenus (PACAGR).

Qui peut postuler ?

Le programme cible des étudiants :

    • de nationalité camerounaise,
    • âgés de 15 à 35 ans,
    • régulièrement inscrits dans une université publique ou privée du pays,
    • résidant au Cameroun,
    • enregistrés à l’Observatoire National de la Jeunesse (ONJ),
    • et disposant d’un projet innovant, d’un prototype ou d’une startup en cours de développement.

NB : Les candidatures féminines, celles des personnes vivant avec un handicap, et des étudiants incubés sont particulièrement encouragées.

Constitution du dossier de candidature

Dès la signature de ce communique, et ce jusqu’au 19 septembre 2025, chaque étudiant ou groupe d’étudiants porteurs d’un projet doit fournir un dossier comprenant les pièces suivantes :

    1. Lettre de motivation adressée au Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique et au Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur ;
    2. Formulaire de candidature dûment rempli. Les télécharger ici (ou à retirer auprès des Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes – CMPJ, ou dans les services compétents des universités) ;
    3. Description du projet ou plan d’affaires (Business Plan) ;
    4. Photocopie de la carte nationale d’identité ou récépissé en cours de validité;
    5. Photocopie de la carte d’étudiant, attestation d’inscription pour l’année académique en cours ou reçu de paiement des droits universitaires ;
    6. Un plan de localisation;
    7. Les documents de création de l’entreprise de l’étudiant entrepreneur porteur d’une idée de projet, d’un prototype ou d’une startup.

Les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard le vendredi 19 septembre 2025 :

    • En version physique, sous pli fermé, à 15 heures 30 minutes, au service du courrier du Ministère de l’Enseignement Supérieur (Immeuble ministériel N°2), situé au 9ᵉ étage, porte 929 ou au ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique à l’immeuble siège sis en face Archives nationales, (à préciser) auprès des délégations régionales de la Jeunesse et de l’Éducation Civique, ou auprès des institutions universitaires publiques et privées ;
    • En version numérique, au plus tard à 23 heures 59 minutes, à l’adresse électronique : [email protected] ou www.minesup.gov.cm.

Lesdits dossiers de candidature doivent impérativement porter la mention : « POUR LA SÉLECTION ET LE FINANCEMENT DES PROJETS DE CINQ MILLE (5000) ÉTUDIANTS-ENTREPRENEURS CAMEROUNAIS EN VUE DE LEUR ACCOMPAGNEMENT À L’INSERTION SOCIO-ÉCONOMIQUE ».

Contacts utiles :

    • MINJEC : 696 255 162 / 655 593 322
    • MINESUP : 679 389 992

Un levier stratégique pour l’avenir

Ce programme vient renforcer le modèle Université–Entreprise, déjà promu par le Salon du Génie et Talent de l’Étudiant Camerounais (GETEC). Il offre une réelle opportunité à la jeunesse camerounaise de devenir actrice de sa propre employabilité, tout en contribuant à la transformation digitale et économique du pays.

Un message à la jeunesse camerounaise

Les ministres Jacques Fame Ndongo (MINESUP) et Mounouna Foutsou (MINJEC), co-signataires du communiqué, invitent les jeunes à se mobiliser massivement pour ce programme qui constitue une opportunité unique d’accélérer leur insertion professionnelle par l’entrepreneuriat.

Par Digital Business Africa

MTN Cameroon dépasse les 140 milliards de FCFA de revenus data, Momo et digital au premier semestre 2025

[DIGITAL Business Africa] – MTN Cameroon continue de renforcer sa position dans le secteur du numérique au Cameroun. Selon les résultats financiers du groupe MTN pour le 1er semestre 2025, l’opérateur affiche une croissance significative dans ses segments DataFintech et Digital, avec des revenus cumulés qui dépassent les 141 milliards de francs CFA.

Trois segments clés en forte croissance :

  • Data : Le chiffre d’affaires généré par l’Internet mobile atteint 2 876 millions ZAR, soit environ 96,35 milliards FCFA. Cette performance illustre une forte demande en connectivité, portée notamment par l’élargissement de la couverture 4G et l’adoption massive des smartphones.
  • Fintech : Le segment des services financiers (Mobile Money et services associés) génère 1 192 millions ZAR, soit près de 39,93 milliards FCFA, confirmant la montée en puissance de la finance digitale dans les habitudes des Camerounais.
  • Digital : MTN Cameroon enregistre 147 millions ZAR dans ses activités digitales, soit environ 4,92 milliards FCFA, grâce notamment aux services à valeur ajoutée, contenus numériques et partenariats digitaux.

Une dynamique en phase avec la stratégie Ambition 2025

Ces résultats traduisent la montée en puissance des activités non-voix chez MTN Cameroon, en droite ligne avec la stratégie “Ambition 2025” du groupe MTN, centrée sur la transformation digitale, les services fintech, et l’expansion de l’écosystème numérique africain.

Avec ces résultats, MTN Cameroon confirme sa capacité à créer de la valeur à la fois pour les consommateurs, les investisseurs et l’économie camerounaise, tout en accélérant la digitalisation des services essentiels.

En rappel, dans les résultats financiers du groupe sud-africain publiés le 18 août 2025, le groupe MTN déclare que l’opérateur camerounais a enregistré une hausse de +18,4 % de ses revenus de services, propulsée par une stratégie commerciale ciblée axée sur la donnée mobile, les services voix et le fintech.

MTN Cameroon a ainsi franchi de manière générale une étape clé en réalisant 209,1 milliards FCFA de revenus au premier semestre 2025, en hausse de +18,5 % par rapport aux 176,4 milliards FCFA de la même période en 2024.

Dans le même temps, l’opérateur a affiché une progression record de son EBITDA (résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) de +39,1 %, pour atteindre 90,9 milliards FCFA, avec une marge améliorée à 43,5 %.

Par Digital Business Africa

Gabon : Airtel et Moov Africa s’unissent pour offrir de meilleurs services et accélérer la couverture du territoire

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Les opérateurs Airtel Gabon et Moov Africa Gabon Télécom vont partager leurs infrastructures. C’est ce qui ressort de l’accord signé entre les deux opérateurs de téléphonie mobile ce jeudi 11 septembre 2025, en présence de Mark-Alexandre Doumba, ministre de l’Économie numérique, de la digitalisation et de l’innovation.

Le MENDI rapporte que cet accord marque une étape décisive vers : la mutualisation des infrastructures, la réduction des coûts de service et l’optimisation des investissements, l’amélioration de la couverture et de la qualité des services numériques offerts aux populations.

Le ministre Mark-Alexandre Doumba Officiel adresse ses remerciements aux directions Générales d’AIRTEL Gabon et de MOOV AFRICA Gabon Télécom pour leur engagement et leur sens du partenariat, ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe du ministère de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation pour son implication constante.

Selon le directeur général de Moov Africa Gabon Télécom, Zouheir Jorio, ce protocole marque « une volonté commune de collaboration », afin d’offrir de meilleurs services aux populations et d’accélérer la couverture du territoire. Bonne nouvelle donc pour les populations mais aussi pour l’ Etat gabonais, indique le Directeur général d’Airtel Gabon, Thomas Herbert Gutjahr.

« Il y a des endroits où on trouve deux tours télécoms l’une à côté de l’autre. Cet argent aurait pu être utilisé pour couvrir d’autres villages. À l’avenir, cela va changer », a-t-il dit. Une convention finale est attendue dans les prochains jours. Elle définira le cadre légal et technique de cette collaboration.

La collaboration entre le deux opérateurs n’est guère un évènement. En 2024, l’ ARCEP Gabon avait instruit Moov Africa Gabon Télécom à procéder, sans délai, au partage des infrastructures en faveur de Airtel Gabon sur l’axe Makokou-Okondja et Okondja-Aboumi, dans les provinces de l’Ogooué-Ivindo (nord-est) et du Haut-Ogooué (Sud-est).

Par Jean Materne Zambo, source: MENDI

La digitalisation du Cameroun dans la CEMAC : Dix bonnes raisons pour un sursaut vers le changement réel

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – Le Cameroun, comme bien d’autres pays de la CEMAC, vivent un nouveau tournant vers le monde qui vient. Face aux défis réels de ce monde en mutation – crises de gouvernance, crises économiques, conflits divers, chômage des jeunes, perte de repères socio-culturels et des traditions …, – le numérique, dont les fondements sont pourtant africains, n’est plus une option. Il est une nécessité vitale, un outil de transformation et d’auto-émancipation. Mais il ne suffira pas de se digitaliser : il faut le faire à notre manière, avec notre identité et notre souveraineté.

Voici dix bonnes raisons de croire que la digitalisation, adossée à une intelligence artificielle conçue pour ses propres réalités, peut être le moteur d’un sursaut national… et d’un rayonnement régional au sein de la CEMAC :

1. Inclusion financière. La digitalisation ouvre la voie à des services financiers accessibles à tous. Couplée à une IA locale, elle pourrait donner aux petits commerçants et agriculteurs l’accès au microcrédit. Ce modèle, exportable, renforcerait l’intégration financière sous- régionale.

2. Administration moderne et transparente. Une administration digitalisée est plus simple, plus efficace et moins opaque. Si le Cameroun en fait une réussite, il peut inspirer ses voisins et favoriser l’harmonisation des pratiques publiques au sein de la CEMAC.

Les plateformes numériques camerounaises peuvent devenir des places de marché régionales.

3. Dynamisation de l’économie

Une IA d’analyse des marchés permettrait d’identifier les opportunités non seulement au Cameroun, mais aussi au Tchad, au Congo, en RCA ou au Gabon.

4. Nouvelles compétences et emplois. Former largement la population à la culture numérique , c’est aussi créer un vivier possible de talents pour toute la CEMAC. Des centres de formation et hubs technologiques partagés pourraient accélérer l’employabilité des jeunes à l’échelle sous- régionale.

5. Compétitivité internationale. Grâce au numérique, les produits camerounais gagnent en visibilité. Avec l’appui de l’IA, la traçabilité et la qualité des produits (cacao, café, coton, bois…) peuvent devenir un label régional, renforçant l’exportation collective de la CEMAC.

6. Éducation personnalisée. Une IA éducative multilingue, conçue au Cameroun, pourrait être déployée dans tous les pays de la sous-région, tenant compte des langues locales et réduisant les fractures éducatives communes.

7. Santé renforcée. Les outils numériques de santé développés au Cameroun pourraient être partagés avec les pays voisins. Une IA médicale adaptée aux réalités africaines aurait un impact bien au-delà des frontières nationales.

8. Agriculture optimisée. Le Cameroun, grenier de la sous-région, peut entraîner toute la CEMAC dans une révolution agricole numérique. Une IA agro-climatique partagée permettrait d’anticiper les aléas, d’améliorer la sécurité alimentaire et de réduire les importations.

9. Gouvernance participative. Les plateformes citoyennes peuvent inspirer un mouvement régional de gouvernance ouverte et de transparence. Une IA d’analyse des doléances renforcerait la redevabilité dans plusieurs États membres de la CEMAC.

10. Attractivité et souveraineté. Un Cameroun digital et souverain devient un pôle d’attraction pour les investisseurs. Par effet d’entraînement, c’est toute la CEMAC qui bénéficierait de ce rayonnement, renforçant sa souveraineté collective face aux géants mondiaux du numérique.

En somme, la digitalisation n’est pas seulement un outil de modernisation pour le Cameroun : c’est un levier de transformation pour l’ensemble de la CEMAC. Adossée à une intelligence artificielle pensée pour les réalités locales, elle peut devenir une chance commune, capable de dépasser les blocages hérités – colonisation, technocratie, chômage des jeunes, fragilité des gouvernances – pour ouvrir la voie à une prospérité inclusive et durable.

Le Cameroun a la responsabilité et l’opportunité d’entraîner ses voisins dans ce mouvement. Un sursaut national peut devenir une renaissance régionale. Depuis les « indépendances » on attend le déclic… mais la jeunesse actuelle, tout comme l’histoire, elles, n’attendent pas.

Par Pierre Ndjop POM
Conseil en stratégie de transformation numérique

Patrick Benon : « L’Anafoot trouve en Orange Cameroun le partenaire sûr dans sa mission exaltante de formation »

[DIGITAL Business Africa] – L’Académie nationale de Football (Anafoot) a procédé le 29 août 2025 à Douala à la présentation de la cooptation par les clubs professionnels des pensionnaires formés par l’Anafoot avec le soutien de Orange Cameroun.

Les données publiées par l’Anafoot montrent que 26 joueurs issus de cette formation figurent sur les listes de présélection des clubs européens pour cette année.

A date, plus de 2 000 jeunes ont déjà bénéficié de cette formation. Parmi eux, 214 évoluent actuellement dans les championnats locaux, 51 ont intégré différentes sélections nationales.

Ces réalisations ont également été possibles grâce à l’accompagnement d’Orange Cameroun. « L’Anafoot trouve ainsi en Orange Cameroun le partenaire sûr dans sa mission exaltante de formation des jeunes camerounais : Les faits d’armes sont là qui justifient à suffisance une connaissance accrue de l’environnement du football. Ayant démontré par le passé que les victoires se construisent ensemble et que c’est ensemble qu’on apprend des défaites », déclare Patrick Benon, Directeur général d’Orange Cameroun.

Pour lui, en cinq années à peine, l’Anafoot a su relever le challenge qui lui a été confié en inondant la scène footballistique de plus de 200 joueurs et joueuses de football jeunes et talentueux. « Que ce soit dans les championnats locaux, à l’international ou dans toutes les catégories des Lions Indomptables, les jeunes académiciens de l’Anafoot se distinguent par leur talent. Nous sommes encore émus par la bonne nouvelle de la sélection récente du jeune Moubarak très jeune pensionnaire de l’Anafoot à la fois dans la sélection Fanion des Lions Indomptables et aussi au sein d’un grand club espagnol de premier plan. Une preuve heureuse et factuelle de ce que l’Anafoot travaille véritablement à assurer la relève des géants du football camerounais », ajoute-t-il.

La collaboration avec l’Anafoot dure depuis 2021.  Et en tant que sponsor majeur et historique de Lions Indomptables depuis 23 ans, Orange Cameroun se réjouit d’avoir contribué à leur rayonnement car même lorsque les vents contraires ont soufflé au-dessus de la tanière, « entraînant ici le doute, là le découragement », et plus loin « le désespoir, nous avons toujours été là ».  

D’autres initiatives d’Orange Cameroun

Les actions d’Orange au Cameroun en faveur de la jeunesse ne se limitent pas seulement au football. En tant qu’opérateur de téléphonie mobile et de nouvelles technologies, Orange Cameroun a fait le pari d’armer la jeunesse camerounaise afin qu’elle puisse accéder aux opportunités de l’économie numérique à travers une structure spécialisée appelée Orange Digital Center.

Grâce à ce hub d’excellence digitale et à ses déclinaisons déployées dans les universités camerounaises, l’on apprend du DG d’Orange que ce sont : Plus de 5700 jeunes qui ont été formés, plus de 1000 emplois qui ont été facilités, plus de 40 startups qui ont été accompagnées, et plus de 200 millions Fcfa de levées de fonds par les startups accompagnées.  

Au niveau de la formation intellectuelle des jeunes menacés d’exclusion sociale ou marginalisées, Orange à travers sa fondation a déployé depuis 2009 plusieurs initiatives. Cette fondation compte aujourd’hui à son actif  8 Villages Orange, dont l’objectif est de favoriser l’accès à l’éducation et aux soins dans des zones reculées en construisant dans la même localité une école, un point d’eau et un centre de santé, qui ont impacté la vie de plus de 40 000 Camerounais, dans 8 Régions différentes du pays ; 33 écoles numériques Orange qui ont accueilli plus de 30000 enfants depuis la création de ce programme dont le but est de mettre à disposition gratuitement du matériel et des contenus éducatifs sous forme numérique pour les élèves du primaire principalement.

Par Ghislaine Deudjui

Rentrée scolaire solidaire : La Fondation Orange investit près de 145 millions FCFA pour soutenir 8 000 élèves défavorisés au Cameroun

[DIGITAL Business Africa] – À l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026, la Fondation Orange Cameroun réaffirme son engagement pour l’éducation inclusive et solidaire avec le lancement de sa campagne nationale « School 4 All », destinée à soutenir près de 8 000 élèves issus de familles défavorisées dans plusieurs régions du pays.

Le coup d’envoi de cette opération à forte portée sociale a été donné ce 11 septembre 2025 dans le village Amvam-Yevol, situé à quelques kilomètres d’Ebolowa, en présence des autorités administratives locales, des élites de la région du Sud, des partenaires techniques et des bénéficiaires. Kits scolaires, mini-bibliothèques et infrastructures scolaires font partie des soutiens apportés dans le cadre de cette initiative.

Une opération d’envergure nationale

Dotée d’une enveloppe globale de près de 145 millions FCFA, l’édition 2025 de School 4 All s’articule autour de trois grands axes :

  • Dotation de plus de 2 900 kits scolaires dans six grandes villes (Douala, Ebolowa, Bamenda, Buea, Limbé, Yaoundé),
  • Installation de bibliothèques de classe dans 32 structures d’encadrement pour près de 4 500 élèves,
  • Réhabilitation d’infrastructures scolaires comme l’école primaire Garden de Limbé, prévue pour la clôture de l’opération.

Cette initiative bénéficie du soutien actif de la Fondation Pierre-Thierry Noah, avec qui la Fondation Orange Cameroun partage une même vision : offrir un accès équitable à une éducation de qualité.

 « Éducation Plus » : Un programme structurant

Le programme « Éducation Plus » de la Fondation Orange Cameroun, dans lequel s’inscrit School 4 All, repose sur un triptyque stratégique :

  1. Animer les écoles à travers des activités éducatives innovantes,
  2. Équiper & Former avec du matériel scolaire, numérique et des formations ciblées,
  3. Récompenser l’effort et la persévérance scolaire.

La Fondation a déjà permis l’accès à l’eau potable pour 750 élèves via la construction de 3 forages à Mbalmayo, et prévoit de renforcer 4 écoles numériques dans les mois à venir.

Une mobilisation forte

« Cela fait maintenant 15 ans qu’Orange Cameroun, à travers sa Fondation, soutient les enfants défavorisés à chaque rentrée. School 4 All est un conte de solidarité qui reflète nos valeurs de proximité, d’audace et de partage. L’épanouissement de notre jeunesse est une responsabilité partagée entre l’entreprise citoyenne et les pouvoirs publics »,
— déclare Elizabeth Mabom, Secrétaire Générale de la Fondation Orange Cameroun.

Pour M. Ndongo Mbang Auguste-Alain, représentant du Gouverneur de la région du Sud : « L’éducation est un puissant levier de changement. Elle influence la stabilité sociale, le développement économique et constitue l’un des meilleurs investissements pour un pays. Nous félicitons Orange Cameroun et ses partenaires pour leur action exemplaire. »

Le point d’orgue de cette édition 2025 sera la rétrocession officielle des infrastructures réhabilitées de l’école primaire Garden de Limbé, offrant ainsi un cadre d’apprentissage moderne, sécurisé et propice à la réussite scolaire.

À retenir :

  • 8 000 bénéficiaires visés à travers le Cameroun.
  • Une dotation de près de 145 millions FCFA.
  • 32 structures éducatives renforcées.
  • Un engagement durable en faveur de l’éducation, de l’autonomisation et de la solidarité.

Avec « School 4 All », Orange Cameroun transforme la rentrée scolaire en acte de solidarité nationale.

Par Digital Business Africa

Maroc : La startup française Mistral AI choisie pour accélérer la transformation numérique du pays [les 4 axes majeurs de l’accord]

[DIGITAL Business Africa] – Le Maroc ne cache pas son ambition de devenir un référent africain et international en matière d’IA. La ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration Amal El Fallah Seghrouchni, et Arthur Mensch, cofondateur et CEO de Mistral AI, ont signé ce 12 septembre 2025 un mémorandum d’entente autour de l’intelligence artificielle pour accélérer la transformation numérique du Royaume chérifien.

Ce partenariat stratégique repose sur quatre axes majeurs. Le premier concerne la formation de compétences locales dans les métiers de l’intelligence artificielle. Il est question de permettre à une nouvelle génération de développeurs, chercheurs et ingénieurs marocains d’accéder aux savoir-faire les plus récents.

Mistral AI s’engage à apporter un appui technique et scientifique à travers des programmes de formation et des collaborations avec les universités et écoles d’ingénieurs. Le deuxième volet concerne le soutien à l’innovation locale. Le gouvernement veut encourager la création de startups marocaines spécialisées dans l’IA.

La startup va aussi Mistral AI va accompagner ces entrepreneurs dans l’intégration de solutions souveraines, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et de l’administration publique.

Le troisième pilier porte sur la mise en place d’un cadre d’utilisation éthique et responsable. Le partenariat prévoit un travail commun sur la gouvernance des algorithmes, la transparence des modèles, et la protection des données personnelles.

Le quatrième axe, quant à lui, vise à positionner le Maroc comme un hub numérique régional. L’objectif est clair : attirer des projets d’envergure et faire du pays une plateforme technologique crédible à l’échelle du continent.

Le 11 septembre 2025, Amal El Fallah, ministre déléguée chargée de la Transition numérique, et Omar Seghrouchni, président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), ont signé une convention historique toujours autour de l’intelligence artificielle.

L’objectif de cet accord est de mettre en place un cadre national d’IA responsable, qui protège les données, renforce la souveraineté numérique et respecte les droits fondamentaux des citoyens.

Pat Jean Materne Zambo, source : lanouvelliste.ma

CYBER AI Awards 2025: Le Sénégal reçoit un prix international en cybersécurité avec le New Deal Technologique

[DIGITAL Business Africa] – Un an après son lancement (2024), la stratégie du New Deal Technologique fait parler d’elle hors des frontières sénégalaises. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a reçu, mercredi 10 septembre 2025, le prix international «Leadership in Digital Transformation & Cybersecurity » à l’occasion des CYBER AI Awards 2025 à Dubaï, aux Émirats arabes unis (EAU).

C’était sous les encouragements et les regards admiratifs du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, des représentants d’INTERPOL, de la cybersécurité des Émirats arabes unis et des services de défense civile de Dubaï. Une distinction qui lui a été décernée après une présentation que lui-même a qualifiée de haut niveau de la stratégie du New Deal Technologique.

Lancée en février 2025, la stratégie vise à transformer la société, l’administration et l’économie sénégalaises. Le New Deal Technologique a comme chef d’orchestre le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. Lancé en février 2025, il vise à transformer la société, l’administration et l’économie sénégalaises.

« Cette distinction, selon Alioune Sall, constitue une reconnaissance mondiale du leadership visionnaire du Sénégal et de la pertinence de sa stratégie numérique ». Si le Sénégal est auréolé à Dubaï sur le plan de la cybersécurité, le pays ne se détourne pas de son ambition phare, tel que l’a rappelé Alioune Sall sur sa page Facebook.

« Le Sénégal réaffirme ainsi son ambition : devenir un hub numérique africain de référence, capable de porter des solutions inclusives, innovantes et souveraines au service de ses citoyens et de l’économie mondiale, en parfaite cohérence avec la vision de Son Excellence le Président de la République, M. Bassirou Diomaye Faye, de bâtir une économie numérique inclusive, souveraine et sécurisée ».

Les Cyber Al Awards 2025 sont une reconnaissance envers les bonnes pratiques en matière d’innovation et d’excellence technologique. L’événement a eu lieu pendant la visite du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, aux Émirats arabes unis, accompagné d’une forte délégation d’importantes figures sénégalaises dont le ministre de la Communication.

Pour l’équipe du New Deal Technologique qui a félicité le ministre Sall pour le prix reçu, c’est « une fierté immense » pour le pays, et pour son engagement et sa vision qui placent le Sénégal « au premier plan de la transformation digitale et de la cybersécurité dans le monde ».

Par Jean Materne Zambo, sources : MCTN,

Guinée : Les priorités de Rose Pola Pricemou nommée membre du Board de l’UIT

[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’innovation s’installe à la table des grands. Rose Pola Pricemou a été nommée membre du Conseil d’administration de l’innovation numérique de l’ UIT. L’institution a officialisé cette nomination, le mercredi 10 Septembre 2025.

A cette table, Rose Pola Pricemou ne compte pas croiser les bras. La gestionnaire en technologies de l’information a faim de servir son pays et l’ Afrique toute entière. « En rejoignant le Conseil d’Administration de l’innovation numérique de l’UIT, je porterai la voix de la Guinée et de l’Afrique, en défendant des priorités telles que : l’inclusion numérique des populations, la réduction de la fracture digitale, promotion de l’innovation technologique comme leviers de croissance et d’opportunités pour la jeunesse et les femmes ».

Par cette nomination, la Guinée se voit propulser au cimes de l’écosystème des télécommunications, indique la ministre. « Cette nomination prestigieuse vient rehausser la stature de notre pays dans les instances mondiales de gouvernance numérique et confirme l’influence croissante de la Guinée sur la scène internationale ».

Un point de vue appuyé par son homologue Aboubakar Kourouma, 3e SG (Vice ministre), ministre du Travail et de la Fonction publique » et bien d’autres sur le réseau professionnel LinkedIn

En qualité d’organe directeur de l’UIT dans l’intervalle qui sépare les Conférences de plénipotentiaire, le conseil administratif est l’instance décisionnelle qui détermine les orientations générales de l’Union et ses activités.

Par Jean Materne Zambo

Restriction de TikTok en France, le pari fou de la commission d’enquête parlementaire [exemple pour l’Afrique ?]

[DIGITAL Business Africa] – Restreindre le réseau social chinois TikTok en France. Le chemin semble escarpé pour la commission d’enquête parlementaire. Mais l’instance reste plus que jamais déterminée à assurer une mission fondamentale à lui dévolue : quantifier les dispositifs de captation de l’attention utilisés par TikTok ainsi que leurs effets psychologiques. La commission d’enquête parlementaire a publié le rapport sur TikTok ce 11 septembre 2025. Il résulte d’une enquête lancée en mars 2025.

Le rapport prescrit 43 recommandations. Parmi lesquelles une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans (on peut créer son compte dès 13 ans en France) et un couvre-feu numérique aux utilisateurs dont l’âge se situe entre 15 et 18 ans. C’est-à-dire imposer aux plateformes l’extinction de leur outil dès 22 h ».

Laure Miller, députée et rapporteure dans le cadrede cette enquête décrie un “modèle économique et algorithmique” de TikTok construit pour capter l’attention à tout prix, notamment celle du jeune public. C’est pourquoi le rapport propose même d’aller jusqu’à une interdiction avant 18 ans des plateformes si, d’ici à trois ans, « les réseaux sociaux ne respectent pas de façon satisfaisante leurs obligations juridiques », notamment vis-à-vis du règlement européen sur les services numériques (DSA).

Selon la députée, l’algorithme de TikTok ne se base pas sur ce que l’utilisateur aime mais sur ce sur quoi « il reste le plus longtemps ». Et le rapport de qualifier TikTok d’« océan de trash », « un réseau social hors de contrôle à l’assaut de la jeunesse ». Un réseau où « les contenus néfastes pullulent et bénéficient d’une diffusion très large ».

Neurologue et neurophysiologiste, Servane Mouton explique que « la motivation première de TikTok n’est pas le bien-être de ses utilisateurs, elle a pour finalité unique le profit ». Le rapport précise que les responsables de TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, ne se sont pas prononcés sur la question malgré la tentative de la Commission d’enquête parlementaire d’associer ByteDance à cette enquête.

L’Afrique pourrait peut-être s’inspirer d’une telle mesure. Même si elle quelques astions allant danq ce sens ont été initiées. Il faut faire vite. La toile s’embrasse ! Plusieurs plaintes d’internautes ont été relayées sur les différentes plateformes digitales afin de supprimer la plateforme chinoise. Le réseau social chinois est qualifié de pernicieux pour la jeune génération. Quelqu’un ira même jusqu’à dire que TikTok est le porno pour les adolescents.

Le Kenya et la République démocratique du Congo explorent la corégulation et la suspension de la plateforme. Au Cameroun, le Conseil national de la communication, organe de régulation des médias, et TikTok ont signé un accord avec la plateforme en 2024. Il visait à lutter contre les préoccupations qui portent sur le contenu inapproprié, la désinformation et la sécurité des données.

Par Jean Materne Zambo, source : ladepeche.fr, bfmtv.com, lesechos.fr

Médias : Incroyable ! Monétisez votre site sur WordPress grâce à cette stratégie

[DIGITAL Business Africa] – WordPress, plus qu’un simple éditeur de contenus. Le système de gestion de contenu gratuit et opensource (le code source d’un logiciel est publiquement accessible) permet à toute personne de créer et de gérer facilement des sites internet, blogs et boutiques e-commerce. En plus de ces avantages, on peut monétiser notre site WordPress. Autrement dit, on peut se faire de l’argent. Et c’est ce que Alex Borto, fondateur de WPMarmite et de WPMarmite Start, nous démontre à travers cette stratégie.

Sur WordPress, on peut mener plusieurs activités. Notamment l’e-commerce. Pour par exemple vendre des produits physiques, numériques (ateliers, formations, fichiers) ou des abonnements”, on peut recourir à « Via WooCommerce ». Le plugin est une extension pour WordPress qui permet de transformer un site web en une boutique en ligne complète.

Si vous souhaitez réduire vos coûts, augmenter vos revenus et gagner en efficacité, utilisez Stripe. Une plateforme entièrement intégrée et alimentée par l’IA. Sur WordPress, vous pouvez également utiliser de l’affiliation. Selon le site kinsta.com, « dans le marketing d’affiliation, un blogueur ou un influenceur de réseaux sociaux fera la publicité de produits pour une boutique de commerce électronique. Lorsqu’ils amènent un nouveau trafic et des ventes à l’entreprise, les affiliés peuvent gagner une commission ». Cela a rapporté à Alex Borto.

L’annonce publicitaire, une activité florissante sur WordPress

Le fondateur de WPMarmite raconte ses débuts.

« C’est comme cela que j’ai débuté et que je continue de monétiser WP Marmite. Quand on débute avec de l’affiliation, on pense tout de suite à Amazon mais on peut trouver des dizaines de programmes sur des plateformes comme Awin. On peut aussi trouver des partenariats en direct afin de monétiser son site. »

La publicité est aussi une source de revenus sur WordPress. Alex Borto. Le fondateur de WPMarmite, un site dédié au lancement de projets WordPress, explique comment cela se passe. « Vous avez beaucoup de trafic (via Discover par exemple), vous pouvez tenter de générer des revenus publicitaires via différentes régies (AdSense, Ezoic) ».

Après la publicité, il y a des contenus sponsorisés. Ici les cibles sont les sociétés

. « Dans la majorité des niches, à partir d’une certaine autorité, vous aurez l’opportunité de vendre des contenus sponsorisés. Des sociétés pourront vous commander des articles ou des pages à publier. Vous pouvez le faire en direct, en contactant les responsables des partenariats de marques pertinentes, ou alors passer par des plateformes comme Soumettre ou SEMJuice. Vous pouvez aussi vendre des liens ».

Et enfin, sur WordPress, on peut faire de l’apport de prospects. Si vous parvenez à toucher une audience bien précise, vous pouvez transmettre des prospects (leads) à des partenaires moyennant finance. Alex Borto recommande des plugins WordPress pour mettre en place un système d’abonnement et/ou du contenu premium.

Alex dit qu’on peut se baser sur les extensions complémentaires à WooCommerce que sont Subscriptions, pour les abonnements, et Memberships, pour manager les accès membres aux contenus premium.

Cependant, des alternatives à WooCommerce existent. On peut citer SureCart. Le plugin permet la livraison sécurisée de fichiers numériques tels que des logiciels, des imprimables, des ebooks, etc. D’autres sont spécialisées dans les espaces membres comme MemberPress. Il existe aussi des LMS (Learning Management System) comme LearnDash pour créer des plateformes de cours en ligne (et les commercialiser).

L’IA n’est pas en reste dans cette stratégie de rentabilité. La technologie joue un rôle important dans la modernisation. WPMarmite, dit Alex Borto, a notamment généré différents types de pages grâce à l’IA, de la donnée fraîche et de l’automatisation. Selon l’entrepreneur, on peut aussi se servir de l’automatisation (via un Agent IA) pour recontacter des prospects et leur faire des propositions en accord avec leurs besoins, leur niveau de maturité, etc.

Télécharger et installer WordPress

La première chose à faire pour créer son site WordPress est de télécharger le logiciel. Tout d’abord, allez sur wordpress.org pour télécharger la dernière version de WordPress. Une fois le téléchargement WordPress terminé, dirigez-vous dans l’onglet Téléchargements dans lequel vous trouverez le fichier ZIP. Dézippez-le en double-cliquant.

Cela peut prendre quelques minutes. Dans le dossier, maintenant accessible, vous trouverez trois répertoires, ou dossiers WordPress :

• Wp-admin : il gère l’administration du site.

• Wp-content : il gère la construction du contenu.

• Wp-includes : il gère le fonctionnement de WordPress Il y a aussi la question de la base de données.

Pour avoir une base de données WordPress vous devez fournir votre nom, mot de passe, identifiant MySQL, hôte ; le préfixe de table. Avant même d’installer et de télécharger WordPress, pensez à l’hébergement et au nom de domaine.

Par Jean Materne Zambo, sources : walter-learnin.com, blogdumoderateur.com

Alain Parfait Mveng Ekodo (ART) : “Optimiser notre site web et produire des contenus de qualité n’est plus une option, mais une nécessité”

[DIGITAL Business Africa] – Ouvrant officiellement la formation stratégique organisée par ICT Media STRATEGIES à l’attention des cadres de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) ce 09 septembre 2025 à YaoundéAlain Parfait Mveng Ekodo, Directeur des Ressources Humaines de l’ART, a délivré un message fort : “Optimiser notre site web et produire des contenus de qualité n’est plus une option, mais une véritable nécessité.”

Cette déclaration résume l’ambition affichée de l’ART et de son DG le Pr Phiméon Zoo Zame, de transformer son site web en vitrine stratégique de son action institutionnelle, en phase avec les défis actuels de transparence, de communication proactive et de maîtrise de son image numérique.

Un atelier placé sous le signe de la transformation digitale

La formation, qui se tient du 09 au 11 septembre 2025 au siège de l’ART, porte sur le thème :
« Optimisation des sites web professionnels et production stratégique de contenus digitaux à forte valeur ajoutée : maîtriser les technologies web modernes et l’art des titres incitatifs. »

Dans son discours d’ouverture, M. Mveng Ekodo a salué le partenariat avec ICT Media STRATEGIES, représentée par son Directeur Général, M. Beaugas Orain DJOYUM, qu’il a remercié pour l’expertise mobilisée aux côtés de l’ART. Il a rappelé que le digital prend une place prépondérante dans les missions des institutions publiques et que la qualité des contenus publiés en ligne devient une exigence stratégique.

Pour une communication digitale crédible et efficace

“Un site bien conçu et des contenus pertinents ne sont pas seulement des atouts, ils constituent les fondations de notre visibilité, de notre crédibilité et de notre capacité à atteindre notre public cible.”, a-t-il affirmé.

D’après le DRH de l’ART, il est impératif d’utiliser les technologies web modernes et de maîtriser les codes de l’écriture web afin de capter l’attention dans un environnement numérique saturé d’informations.

Un programme pratique et adapté aux réalités de l’ART

La formation qui se tient en présentiel dans les locaux de l’ART s’adresse aux cadres de la Division de la Communication, aux webmasters et techniciens informatiques et aux responsables de publications. 

Résultats attendus

À l’issue de cette formation, les participants devront être capables de :

  • gérer et animer de manière autonome le site web de l’ART,
  • produire des contenus optimisés et pertinents pour le site web et les réseaux sociaux,
  • structurer une stratégie éditoriale continue et cohérente,
  • suivre et améliorer les performances du site via des outils d’analyse,
  • faire du site web un véritable pilier de la communication digitale de l’ART.

Une invitation à la collaboration et à l’engagement

“Je vous encourage vivement à participer activement, à poser des questions et à échanger des idées. Votre engagement est la clé de votre succès et de celui de notre Agence.”, a souligné M. Mveng Ekodo.

Pour sa part, Beaugas Orain DJOYUM, directeur général de ICT Media STRATEGIES, a remercié le DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, pour la confiance placée en son entreprise et indiqué que la formation du personnel de l’ART est une nécessité. « Former les équipes à la production de contenus stratégiques et à l’animation d’un site web professionnel, c’est poser les bases d’une e-réputation maîtrisée, durable et crédible », a-t-il déclaré.

Alain Parfait Mveng Ekodo a conclu son propos en insistant sur la nécessité de transformer les approches traditionnelles et de bâtir une dynamique collaborative autour de la communication digitale :“Ensemble, nous pouvons renforcer notre impact dans le monde numérique.”

Par Digital Business Africa

Quelques séquences de la formation en vidéo

L’ART forme ses cadres à l’animation stratégique de son nouveau site web et de ses réseaux sociaux, avec ICT Media STRATEGIES

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) du Cameroun a lancé ce mardi 09 septembre 2025 à Yaoundé une session de formation stratégique à l’attention de ses cadres, en partenariat avec l’agence ICT Media STRATEGIES, spécialisée en e-Réputation, en veille stratégique, en communication digitale et gestion de contenus institutionnels. 

Cette formation, qui se déroule du 09 au 11 septembre 2025 au siège de l’ART, vise à outiller les équipes internes pour une prise en main complète, autonome et stratégique du nouveau site web institutionnel de l’ART, conçu et développé par ICT Media STRATEGIES.

Objectif : faire du site web de l’ART une véritable vitrine digitale stratégique

Dans un contexte de transformation numérique croissante du secteur public, le site web de l’ART se veut plus qu’une simple plateforme d’information : il devient un levier de transparence, de communication proactive et de valorisation des missions de régulation de l’Agence.

D’après les Termes de Référence (TDR) de la formation, il s’agit de renforcer les capacités techniques, éditoriales et stratégiques des cadres et responsables de la Direction de la Communication de l’ART. L’objectif est qu’ils puissent animer, mettre à jour et optimiser ce nouvel outil digital en toute autonomie.

Sous le thème : « Optimisation de l’animation des sites web professionnels et production stratégique de contenus digitaux à forte valeur ajoutée : Cas du nouveau site web de l’ART », la formation est structurée autour de plusieurs modules clés parmi lesquels la prise en main technique du site web de l’ART, l’animation et la mise à jour dynamique, l’écriture web & contenus à forte valeur ajoutée pour le site web et pour les réseaux sociaux ou encore la visibilité & la stratégie éditoriale pour une institution comme l’ART. 

Une approche participative, axée sur la pratique

La méthodologie retenue repose sur des cas pratiques basés sur le site réel de l’ART, des ateliers interactifs, et une remise d’outils pédagogiques (manuel, fiches pratiques, checklists, support numérique). Les formateurs mobilisés par ICT Media STRATEGIES constituent une équipe pluridisciplinaire composée d’informaticiens, d’experts en communication ou encore d’enseignants en journalisme:

Un format adapté aux besoins de l’ART

La formation qui se tient en présentiel dans les locaux de l’ART s’adresse aux cadres de la Division de la Communication, aux webmasters et techniciens informatiques et aux responsables de publications. 

Résultats attendus

À l’issue de cette formation, les participants devront être capables de :

  • gérer et animer de manière autonome le site web de l’ART,
  • produire des contenus optimisés et pertinents pour le site web et les réseaux sociaux,
  • structurer une stratégie éditoriale continue et cohérente,
  • suivre et améliorer les performances du site via des outils d’analyse,
  • faire du site web un véritable pilier de la communication digitale de l’ART.

Une étape clé dans la modernisation de la régulation numérique

Avec cette initiative, l’ART réaffirme sa volonté de renforcer sa présence numérique, de moderniser sa communication institutionnelle et de valoriser ses actions auprès des opérateurs, des partenaires techniques et financiers, ainsi que du grand public. Ouvrant officiellement la formation stratégique organisée par ICT Media STRATEGIES à l’attention de ces cadres de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART)Alain Parfait Mveng Ekodo, le Directeur des Ressources Humaines de l’ART, a indiqué l’importance de cette formation:

“Un site bien conçu et des contenus pertinents ne sont pas seulement des atouts, ils constituent les fondations de notre visibilité, de notre crédibilité et de notre capacité à atteindre notre public cible.”, a-t-il affirmé.

D’après le DRH de l’ART, il est impératif d’utiliser les technologies web modernes et de maîtriser les codes de l’écriture web afin de capter l’attention dans un environnement numérique saturé d’informations

« Former les équipes à la production de contenus stratégiques et à l’animation d’un site web professionnel, c’est poser les bases d’une e-réputation maîtrisée, durable et crédible », a déclaré Beaugas Orain DJOYUM, directeur général d’ICT Media STRATEGIES, qui a également exprimé sa gratitude au directeur général de l’ART, Pr Philémon Zoo Zame, pour la confiance accordée à son équipe.

Digital Business Africa reviendra sur les temps forts de cette formation avec les témoignages des participants.

Par Digital Business Africa

Voir quelques séquences vidéos de la formation

Quelques images de la formation

<figure class="wp-block-image size-full"><img class="wp-image-98849" src="https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2025/09/Pr-Corine-Esse-et-ICT-Media-ART.png" alt="" class="wp-image-98849"/></figure> 

Gabon : 280 startups mâturées par la SING de 2018 à 2025, quid d’ATACE HANDI après le décès de sa promotrice?

[DIGITAL Business Africa] – C’est le chiffre du jour au MENDI Le ministère de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation ( MENDI) annonce ce 10 septembre 2025 que la SING a accompagné 280 startups dans leur développement de 2018 à 2025. Un chiffre clé qui, selon le MENDI, témoigne du dynamisme de l’écosystème entrepreneurial gabonais et du rôle essentiel de la SING, sous la tutelle du ministère de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, dans la promotion de l’innovation locale.

Parmi les premières startups à être incubées par la SING, il y a ATACE HANDI. Une plateforme en ligne de formation et d’accompagnement pour les personnes en situation de handicap. L’objectif de cette solution était de permettre aux usagers d’accéder aux contenus adaptés à tout type de handicap grâce aux divers modes de lecture : texte, vidéo, langue des signes, sous-titres, assistance sonore.

Après la mort de sa promotrice, Béatrice Zang en janvier 2025, la startup est devenue l’ombre d’elle-même. Pas de mise à jour des plateformes numériques de la startup. Les dernières activités remonte à 2022. Certains sites d’information en parle à l’imparfait. Pas de site dédié à la structure. Pourtant, ATACE HANDI figure toujours dans la base de données de la SING. ATACE HANDI intervenait dans le télémarketing et l’événementiel commercial.

L’entreprise proposait diverses prestations en télémarketing, notamment la télévente, la création de trafic, la prospection, les études de satisfaction et la relance téléphonique. Dans le volet événementiel, l’agence réalisait des lancements de produits et des promotions variées.

La startup organisait également des sessions de formation à l’instar du Forum Handicap Gabon. La troisième édition de ce programme s’est tenue du 5 au 6 août 2022. L’objectif était d’amener les participants à développer leurs business grâce au digital et de valoriser les parcours inspirants des entrepreneurs vivant avec un handicap.

Par Jean Materne Zambo, source : MENDI, ATACE HANDI

Sénégal : Plus de 1500 jeunes seront formés à l’entrepreneuriat dans le cadre des vacances citoyennes numériques

[DIGITAL Business Africa] – Outil de transformation, de solidarité et de souveraineté, le numérique reste une niche d’opportunités. Jusqu’au 30 septembre 2025, plus de 1500 jeunes seront formés à l’entreprenariat. Annonce faite par Aïssatou Jeanne Ndiaye, directrice des TIC, représentante du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall lors de la cérémonie de lancement des vacances citoyennes numériques.

Cette initiative met l’accent sur un enjeu, la citoyenneté numérique. Avec ces compétences, les apprenants pourront développer des solutions digitales adaptées aux besoins des communautés locales. Une véritable opportunité pour ces jeunes malgré l’envers du décor du numérique, comme l’a rappelé la représentante du ministre : « Le numérique peut être un espace de dérives, mais il est surtout un espace d’opportunités. C’est entre les mains de la jeunesse que se joue l’avenir numérique du Sénégal ».

Pour le Pr Samuel Ouya, recteur de l’Un-Chk. « le Sénégal, résolument tourné vers l’avenir, a fait du numérique l’un des piliers de sa stratégie de croissance et de transformation : le New deal technologique. Ce partenariat inédit entre les secteurs public, privé et les acteurs de la société civile fait du digital le moteur d’un développement inclusif », a-t-il dit.

Les Vacances citoyennes numériques, selon le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, illustrent la synergie entre l’État, les universités et les partenaires techniques et financiers, condition indispensable pour bâtir un hub numérique africain et garantir que le numérique soit avant tout au service du progrès collectif.

Les jeunes retenus pour cette formation vont suivre deux parcours d’excellence : Dev4NDT, axé sur le développement logiciel et les technologies émergentes, et Cyber4NDT, dédié à la cybersécurité et à la résilience numérique. A ce jour, l’Un-Chk compte 1869 inscrits, dont 1117 pour Dev4NDT et 752 pour Cyber4NDT.

Par Jean Materne Zambo, source : MTCN