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Wanda Matandela, nouveau DG de MTN Cameroon, présente ses ambitions à l’ART, le régulateur télécoms

[DIGITAL Business Africa] – Mitwa Kaemba Ng’ambi, directrice générale sortante de MTN Cameroon, a officiellement présenté son successeur, Wanda Matandela, au Professeur Philémon Zoo Zame, directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART). C’était hier, lundi 27 janvier 2025, dans les locaux de l’immeuble Platinum du régulateur à Yaoundé.

Cette rencontre marque une étape importante dans la transition à la tête de MTN Cameroun. Wanda Matandela, un haut cadre sud-africain doté d’une solide expérience dans le secteur des télécommunications, prendra officiellement les rênes de l’entreprise le 1ᵉʳ mars 2025.

Lors de cette cérémonie, Mitwa Kaemba Ng’ambi a salué la collaboration fructueuse entre MTN Cameroon et l’ART, tout en exprimant sa gratitude pour les années passées au Cameroun. Elle a ensuite cédé la parole à son successeur.

Pour sa part, Wanda Matandela a exprimé sa détermination à poursuivre le développement de MTN Cameroun et à renforcer sa contribution à la transformation numérique du pays. Il a souligné l’importance d’améliorer la qualité des services offerts aux clients, d’étendre la couverture réseau et de favoriser l’inclusion numérique.

Le Directeur Général de l’ART a félicité les deux dirigeants pour leur engagement et a réaffirmé le rôle crucial de MTN Cameroun dans le secteur des télécommunications au Cameroun. Il a également rappelé les enjeux majeurs de l’année 2025, notamment l’amélioration de la qualité de service (QoS) offerte par les opérateurs, le déploiement de la 5G et la réalisation efficiente du plan triennal d’investissement d’un montant global d’environ 300 millions USD, annoncé en décembre dernier lors de la visite au Cameroun du PDG de MTN Group, Ralph MUPITA.

Cette passation de pouvoir intervient alors que MTN Cameroon célèbre ses 25 ans d’existence. L’entreprise s’est engagée à poursuivre sur cette lancée et à accompagner le Cameroun dans sa transition numérique.

Par Digital Business Africa

RD Congo : Les réseaux sociaux TikTok et X suspendus, le silence des autorités et des plateformes

[DIGITAL Business Africa] – Une trève est imposée aux utilisateurs de TikTok et X. Depuis la matinée du 03 janvier 2025, leurs abonnés en République démocratique du Congo sont au supplice. Plusieurs d’entre eux ont signalé l’affichage d’un message indiquant que l’application TikTok était « indisponible » sur leurs appareils. Concernant X,  des perturbations ont également été rapportées par quelques internautes, bien qu’aucune interruption généralisée n’ait été confirmée.

Aucune communication officielle émanant du ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) ou des différentes plateformes numériques n’ a été donnée jusqu’ici.

Mais face à cette violation du droit à la liberté d’expression, certains internautes futés ont pu trouver une solution miracle pour pallier la difficulté. Et ils ne s’en cachent pas. Comme José Mbuyamba sur son compte Facebook. Il prescrit ceci :

Besoin de TikTok ou X (Twitter) en RDC malgré le blocage ?

Pas de panique, voici la solution ultime, Je t’explique en 1 minute !

Étape 1 : Télécharge un VPN

Android : Va sur le Play Store et cherche “VPN” choisis Proton VPN, Windscribe ou Turbo VPN. Télécharge !

iPhone : même combat sur l’App Store

Il ajoute : “Un VPN, c’est comme une porte secrète qui te fait ” voyager” dans un autre pays numérique. Les sites te croiront en France, aux USA..  et hop, les blocages disparaissent ”

 

Effectivement, les VPN sont des logiciels qui nous permettent d’accéder à certains sites sans y laisser de traces.  Ce qu’il faut ajouter, c’ est le caractère légal des VPN en RDC contrairement à d’autres pays. Cependant, leur utilisation pour mener des activités illégales est interdite. Il est essentiel d’utiliser les VPN de manière responsable, en respectant les lois et réglementations locales.

Comment fonctionnent les VPN en République Démocratique du Congo ?

Les VPN en RDC fonctionnent par :

– Cryptage du trafic Internet: Le rendant illisible pour les étrangers.

– Acheminer le trafic via un serveur sécurisé: Modification de votre adresse IP et de votre emplacement…

 

Etape 2:

Ouvre l’application et appuie sur “Start” ou “Go” attends le message “Connexion réussie”

Etape 3 : C’est parti !

Ouvre TikTok ou X tout fonctionne !

Comment ça marche ? Le VPN cache ton adresse IP (imagine un faux passeport numérique pour contourner les restrictions.

En trois étapes, José offre la possibilité aux internautes du cyberspace congolais d’avoir un TikTok et un X sans limites.

 

De la parole à l’acte?

 

Même si, du côté du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), c’est encore le calme total, il convient de rappeler que l’instance avait indiqué vouloir suspendre TikTok. La communication avait été faite le 19 janvier 2025 et rapportée par ACP. En effet, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a envisagé des mesures similaires à celles prises par les États-Unis d’Amérique, pour suspendre l’application TikTok en République démocratique du Congo.

« Malgré les multiples plaintes et avertissements émis par les autorités congolaises, TikTok persiste dans son inaction. Cette négligence met en péril notre jeunesse, compromet la sécurité intérieure et fragilise la souveraineté numérique de notre pays. Si cette situation perdure, la RDC se verra contrainte d’envisager des mesures similaires à celles prises par les États-Unis, pouvant aller jusqu’à la suspension de cette application sur l’ensemble de son territoire », a-t-on lu.

« Alors que les États-Unis viennent de suspendre TikTok, privant ainsi plus de 170 millions d’utilisateurs de cette plateforme, la République démocratique du Congo suit avec attention cette décision, qui illustre les graves menaces que représente ce réseau social. Cette mesure met en évidence des préoccupations légitimes liées à la sécurité nationale, à la protection des données personnelles et à la sacralité de la vie privée, des valeurs pourtant bafouées par l’absence de transparence et de contrôle rigoureux de TikTok », a poursuivi Christian Bosembe, président du CSAC.

Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, Bosembe a dit regretter profondément que TikTok devienne un « vecteur de propagande nuisible » en RDC.

Par Jean Materne Zambo, source : ACP, actualite.cd

Maroc : 3 ressortissants chinois interpelés pour piratage des réseaux de télécommunication

[DIGITAL Business Africa] – Trois ressortissants chinois sont visés par une enquête de piratage des réseaux nationaux de télécommunication au Maroc. Les forces de sécurité ont procédé à leur arrestation ce samedi, premier février 2025. Les trois individus ont été arrêtés dans la zone rurale de Gzenaya, située dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Une intervention, d’après plusieurs médias marocains, qui a permis de démanteler un réseau sophistiqué de piratage des télécommunications. On y a retrouvé des équipements électroniques perfectionnés tels que des ordinateurs fixes et portables, une quantité importante de cartes SIM et divers équipements électroniques spécialisés destinés au piratage des réseaux de télécommunications.

Grâce à ce matériel, les trois suspects pouvaient intercepter et détourner des appels internationaux vers le réseau local marocain. Ce qui leur permettait de tirer profit des différences tarifaires entre les communications nationales et internationales, avec des revenus illégaux substantiels à la clef.

Une enquête judiciaire a été ouverte, sous la supervision du Parquet compétent, afin de faire la lumière sur cette affaire.

Le site fortinet.com définit le piratage informatique comme ” l’utilisation abusive de dispositifs tels que les ordinateurs, smartphones, tablettes et réseaux pour endommager ou corrompre les systèmes, recueillir des informations sur les utilisateurs, voler des données et des documents ou perturber l’activité liée aux données “.

Avec la croissance exponentielle du nombre d’abonnés à la téléphonie, les réseaux de télécommunications sont devenus la cible des cybercriminels. Aucune partie du monde n’est épargnée. En France, par exemple, un mineur de 16 ans a été mis en examen à Paris, le 15 janvier 2025. Il est suspecté de s’être introduit dans le système informatique de Free pour subtiliser, et tenter de revendre, les données, notamment bancaires, de 19,2 millions d’abonnés de l’entreprise de Xavier Niel (actionnaire à titre individuel du Monde). Il serait entré dans le système à cause d’une faille de sécurité d’un salarié de l’opérateur, rapporte le site lemonde.fr.

Selon le parquet de Paris, le pirate en herbe présumé s’était déjà illustré, en septembre 2024, lors d’un vol de données visant là aussi un opérateur télécoms, SFR. Ce n’est pas un hasard : les groupes de téléphonie savent beaucoup de choses de la vie privée de leurs abonnés : numéro de téléphone, adresse e-mail, coordonnées bancaires, trafic téléphonique ou Internet… Des informations d’une grande valeur qui intéressent les voleurs.

En décembre 2024, la conseillère adjointe à la Sécurité nationale des États-Unis, Anne Neuberger, révélait une vaste campagne de piratage informatique qui aurait donné aux responsables de Pékin accès aux SMS privés et aux conversations téléphoniques d’un nombre inconnu d’Américains.

Selon la conseillère adjointe à la sécurité nationale des États-Unis, Anne Neuberger, les pirates informatiques auraient aussi accédé aux communications de hauts responsables du gouvernement des États-Unis. Même si Neuberger a déclaré qu’elle ne pensait pas que des communications classifiées aient été compromises.

Par Jean Materne Zambo, source : ledesk.ma, lemonde.fr

 

 

 

Sénégal : Les préalables énoncés lors du lancement des laboratoires ALIVE et DiCentre4AI pour tirer pleinement parti de l’IA

[DIGITAL Business Africa] – Les fruits de l’intelligence artificielle ne devraient pas tarder à tomber. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall a participé à la cérémonie de lancement des laboratoires ALIVE et DiCentre4AI, ce 30 janvier, en présence de ses homologues, Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.

Cette initiative est alignée sur le programme AI4D porté par l’UCAD et l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK). Et consiste en la mise en place d’un environnement propice à la production et l’exploitation des données, essentielles à l’essor de l’intelligence artificielle.

Prenant la parole, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr. El Hadji Abdourahmane Diouf , a souligné que l’IA est un catalyseur du progrès et de la transformation sociale. Tout en rappelant un certain nombre de prérequis essentiels à implémenter pour tirer pleinement parti de cette technologie innovante. Il s’agit entre autres des données de qualité, d’un accès fiable à Internet, de l’approvisionnement énergétique stable.

À ce sujet, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr. El Hadji Abdourahmane Diouf, a déploré un incident majeur subi par son département. Notamment cinq coupures de courant observées en une seule journée, selon lui. Ce qui aurait rendu le fonctionnement du supercalculateur impossible. Pire, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK) est restée deux mois sans connexion Internet en raison de factures impayées, a-t-il jouté.

Tous ces défis, selon Dr. El Hadji Abdourahmane Diouf, illustrent l’importance de renforcer nos infrastructures avant de nous lancer pleinement dans l’ère de l’IA.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a cependant reconnu que l’État du Sénégal met à la disposition des acteurs nationaux et internationaux, y compris à distance, un supercalculateur d’une puissance de 537 mille milliards d’opérations par seconde.

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a quant à lui insisté sur l’importance de nouer des partenariats stratégiques et techniques avec les fournisseurs de technologie. Ceci afin d’accompagner le secteur privé national dans sa mission d’assurer la souveraineté numérique à travers le transfert de compétences, la maîtrise des risques technologiques et la réduction de la dépendance aux solutions étrangères.

 

Le New Deal Technologique

 

Dans la même journée du 30 janvier 2025, le ministre Alioune Sall a reçu le ministre de l’Exon8, du Commerce et des Entreprises économiques d’Espagne. Carlos Cuerpo a été informé de ce que le Sénégal entend multiplier des partenariats bilatéraux dans les secteurs clés comme la digitalisation et le développement économique, à travers le New Deal Technologique qui sera lancé le 24 février par le Chef de l’État, S.E. Bassirou Diomaye Faye.

En retour, Carlos Cuerpo a présenté l’« Alliance pour l’Afrique », une initiative visant à mettre en place une nouvelle collaboration pour soutenir l’Afrique en termes d’avancées technologiques, économiques et sociales. Il a par ailleurs souligné que l’Espagne et le Sénégal partageaient des objectifs communs en faveur du développement durable. Une approche que félicite le ministre Alioune .

« Je salue la démarche des partenaires espagnols en rappelant l’importance de travailler dans un esprit de coopération équilibrée et respectueuse, en garantissant que les priorités de chaque partie soient prises en compte dans les projets communs ».

Rappelons que le projet HIspasat entre l’Espagne et le Sénégal est en cours de conception. La phase pilote de ce projet vise à mettre en œuvre une connectivité sur 100 sites en un an, afin de mieux comprendre les besoins des populations locales et d’y répondre avec des solutions adaptées. L’objectif de la phase 1 est de faire de ce projet un modèle de réussite entre les deux pays, en visant son expansion tout en prenant en compte le transfert de savoir-faire et la mise à l’échelle des solutions pour toucher un public plus large.

Par Jean Materne Zambo, sources : MCTEN, MESRI

 

Affaire clonage présumé de ChatGPT par le chinois DeepSeek, un proche de Donald Trump a tranché

[DIGITAL Business Africa] – Ambiance électrique dans le marché de l’intelligence artificielle. Deepseek, la startup chinoise spécialisée dans la technologie de l’intelligence artificielle, a-t-elle copié le chatbot d’Open AI, ChatGPT ? La réponse à cette question est fortement attendue depuis mercredi 29 janvier 2025. L’entreprise américaine Open AI soutient que DeepSeek aurait utilisé une technique appelée « distillation », qui permet à son modèle d’apprendre à partir d’un modèle pré-entraîné, en l’occurrence ChatGPT.

« Nous avons connaissance de – et nous examinons – des indications selon lesquelles DeepSeek pourrait avoir distillé de façon inappropriée nos modèles et nous partagerons des informations quand nous en saurons plus »,

a déclaré l’entreprise américaine dans un communiqué.

La « distillation », selon plusieurs  experts IA, est une technique qui consiste à créer un modèle grâce aux réponses données par un autre, comme un élève avec un professeur. Les fabricants l’utilisent pour créer des versions plus petites – et donc moins coûteuses – d’un gros modèle. Problème : l’entreprise américaine interdit tout modèle avec les réponses de ceux d’OpenAI conformément à ses conditions d’utilisation.

Selon un résumé joint au modèle de DeepSeek sur sa page Github, la startup chinoise a déclaré avoir appliqué l’apprentissage par renforcement au modèle de base sans s’appuyer sur un réglage fin supervisé comme étape préliminaire.

« Cette approche permet au modèle d’explorer la chaîne de pensée (CoT) pour résoudre des problèmes complexes, ce qui a donné lieu au développement de DeepSeek-R1-Zero. DeepSeek-R1-Zero démontre des capacités telles que l’auto-vérification, la réflexion et la génération de longs CoT, marquant une étape importante pour la communauté de recherche. Il s’agit notamment de la première recherche ouverte à valider que les capacités de raisonnement des LLM peuvent être encouragées uniquement par le biais de l’apprentissage par renforcement, sans avoir recours à la SFT. Cette avancée ouvre la voie à de futures avancées dans ce domaine ».

David Sacks, conseiller de Trump en matière d’intelligence artificielle, a déclaré à Fox News :

« Il existe des preuves substantielles que ce que DeepSeek a fait ici, c’est extraire les connaissances des modèles d’OpenAI… Et je ne pense pas qu’OpenAI soit très content de cela. »

Aravind Srinivas, PDG de Perplexity, a rejoint David Sacks dans un article sur X

« Il existe de nombreuses idées fausses selon lesquelles la Chine aurait simplement « cloné » les résultats d’OpenAI. C’est loin d’être vrai et cela reflète une compréhension incomplète de la manière dont ces modèles sont formés en premier lieu… »

Même si DeepSeek venait à être « blanchie » dans cette affaire de clonage, l’entreprise chinoise se trouve engluée dans une autre affaire concernant, cette fois, le traitement des données en France. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) dit vouloir « procéder à une analyse » de l’IA chinoise « afin de mieux comprendre le fonctionnement de ce système d’IA et les risques en matière de protection des données ». Le gendarme des données français va aussi « interroger la société qui propose le chatbot Deepseek ».

Par Jean Materne Zambo, sources : lemonde.fr, foxnews, l’écho, le parisien, NBC news

Sénégal : Toute startup en règle bénéficiera des fonds publics ou privés conformément à la loi n° 2020-01 du 06 janvier 2020

[DIGITAL Business Africa] – La loi n° 2020-01 du 06 janvier 2020 relative à la création et à la promotion de la startup au Sénégal est adoptée. Décision prise lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République, mercredi 29 janvier 2025. Les travaux étaient présidés par le président de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye.

Ce cadre réglementaire fixe les modalités de création et de promotion de la startup au Sénégal basées sur la créativité, l’innovation, l’utilisation des nouvelles technologies, la réalisation d’une forte valeur ajoutée ainsi que d’une compétitivité au niveau national et international (ART 1).

La loi précise que le label startup correspond à toute entreprise innovante de moins de 8 ans d’âge avec un capital limité, dont les investisseurs sont en majeure partie sénégalais et qui présente une forte composante technologique ou créative.

Si votre startup est enregistrée (auprès d’une structure d’accompagnement privée agréée ou publique) ou labellisée (par un organe compétent), eh bien, vous pouvez bénéficier de certaines mesures incitatives. Par exemple, des avantages douaniers et sociaux suivant des conditions à définir en tenant compte du Code du travail et du Code général des Douanes.

De plus, votre entreprise innovante peut bénéficier de l’aménagement des mesures fiscales suivant les conditions à définir en tenant compte du Code général des impôts. Votre startup a la garantie d’obtenir des crédits, des financements publics ou privés, des mesures d’accompagnement, de facilitation et de développement, entre autres mesures incitatives.

Ces financements proviendraient sans ce cas de plusieurs organismes tels que le registre national, des institutions de mentorat et de conseil des startups. La startup peut même solliciter des sessions d’incubation et de facilités administratives.

Maintenant, si votre startup est labellisée, elle bénéficie d’un régime préférentiel pour l’accès à la commande publique.

« Durant toute la période de validité du label, une marge de préférence de 5 % est accordée à toute startup labellisée qui participe à une procédure d’appel à la concurrence relative aux marchés publics, aux délégations de service public et aux contrats de partenariat », (article 13, paragraphe 2)

Les startups éligibles seront sous la coupole de la Commission d’évaluation, d’appui et de coordination inclusive. Cette commission mettra dans les prochains jours un portail numérique dédié à la startup.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

Tunisie : Kamel Saâdaoui fait son retour à l’Instance nationale des télécommunications

[DIGITAL Business Africa] – Kamel Saâdaoui a de nouveau été nommé président de l’Instance nationale des télécommunications. Le ministère des Technologies de la communication a annoncé sa nomination, par décret n° 2025-73 du 27 janvier 2025. Cette décision a été publiée dans le Journal officiel  “La république tunienne” paru ce mercredi 29 janvier 2025.

L’Instance Nationale des Télécommunications (INT) est un organisme spécialisé, créé par l’article 63 de la loi n°2001-01 du 15 janvier 2001, portant promulgation du code des télécommunications, telle que modifiée et complétée par la loi n°2002-46 du 7 mai 2002 , la loi n°2008-01 du 08 janvier 2008 et la loi n°2013-10 du 12 avril 2013.

Elle est doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière et dispose d’une organisation administrative et financière souple et adaptée à sa mission de régulateur du secteur des télécommunications.

Saâdaoui avait déjà occupé ce poste entre 2011 et 2014. Il avait également été PDG de l’Agence tunisienne de l’internet (ATI) de 2008 à 2011.

Le promu a été de chef de cabinet de l’ancien ministre des TIC et de l’économie numérique Nooman Fehri ainsi que coordinateur général au ministère des TIC, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique où il gérait, à l’époque, le cabinet du ministre Tawfik Jelassi.

Kamel Saadaoui est Diplômé d’un Master’s Dregree obtenu à la Michigan State University (USA) en 1990, option génie informatique.

Par Jean Materne Zambo

 

Gabon : La Banque mondiale dit poursuivre les projets initiés dans les secteurs clés, dont le numérique

[DIGITAL Business Africa] – La suspension du Gabon par la Banque mondiale, comme l’annoncaient les mauvaises langues, n’est qu’une chimère. Il n’en est rien ! Le directeur des opérations pour l’Afrique centrale à la Banque mondiale, Cheick F. Kanté, a été reçu en audience par le Premier ministre, chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima, ce 29 janvier 2025.

Lors de cette entrevue, Cheick F. Kanté a apporté des clarification sur cette supposée suspension.

« Ce qui s’est passé n’est pas une suspension du Gabon. Le Gabon n’a jamais été suspendu par la Banque mondiale. La preuve en est que nous continuons à travailler sur plusieurs projets ».

Parmi ces projets, il y a le  « Gabon-Digital ». Le projet a été lancé le mardi 5 novembre 2024 par le Premier ministre de la Transition,  Raymond Ndong Sima. C’est un projet stratégique placé sous l’autorité de Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition du Gabon.

Ce projet bénéficie d’un financement de 44 milliards FCFA, octroyé par la Banque mondiale. Il résout de propulser le Gabon vers une administration numérique performante et transparente et d’en faire un hub numérique en Afrique centrale.

Le projet « Gabon-Digital » s’articule autour de trois axes stratégiques :

– Modernisation des services publics numériques : intégrer des outils technologiques avancés pour améliorer la qualité des services publics.

– Dématérialisation des procédures administratives : simplifier et rendre accessibles les démarches administratives pour les citoyens et les entreprises.

– Renforcement de l’interconnexion des administrations : garantir une meilleure coordination et fluidité des échanges entre les différentes entités publiques.

Plusieurs sujets ont été abordés lors de la rencontre entre le PM Raymond Ndong Sima et la délégation de la Banque mondiale conduite par le directeur des opérations pour l’Afrique centrale à la Banque mondiale, Cheick F. Kanté. Notamment dans les secteurs de l’électricité, de l’eau et le secteur forestier.

Par Jean Materne Zambo

Médias : Le Sénégal prend la présidence du REFRAM, le Réseau doit faire face aux dérives en ligne [communiqué d’Alioune Sall]

[DIGITAL Business Africa ] – La présidence du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) sera assurée par le Sénégalais Mamadou Oumar Ndiaye. La huitième Conférence des Présidents du REFRAM vient de se tenir à Dakar les 27 et 28 Janvier 2025 sous le Thème : « Poursuivre le dialogue entre les régulateurs et les plateformes numériques ». C’était l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de régulation. Le nouveau président du REFRAM a été élu au cours de la conférence à huis clos des présidents du réseau. Son mandat sera de deux ans.

Dans son allocution de clôture des travaux, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’ Économie numérique, Alioune Sall, a salué cette plateforme de partage dans un secteur numérique en pleine évolution, nécessitant une régulation harmonisée. Alioune Sall n’a pas manqué de rappeler le combat à venir du réseau.

« Nous avons l’obligation de faire face aux dérives en ligne et de nous doter d’outils sophistiqués pour protéger nos populations. Il s’agit de porter une réflexion sous-régionale pour relever les défis à la régulation des médias face au phénomène de la désinformation en ligne ».

 

Lire le communiqué  du ministre  Alioune Sall relatif aux travaux ici https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2025/01/Screenshot_20250129-115832_Facebook-1.avif

Une séance de travail a réuni les acteurs des médias membres de la Coordination des Associations de Presse (CAP), les instances de gouvernance, la Commission nationale de la carte de presse, CORED ainsi que le CESTI.

Au terme de la concertation, des contributions ont émergé. Elles émanent de la présidente de la HACA du Maroc, représentée par Latifa Akhabach, de la HACA de Côte d’Ivoire, représentée par René Bourgoin et du président de l’ARCOM de France, Roch-Olivier Maistre. L’annonce forte de ces travaux est la création d’une nouvelle autorité administrative indépendante de régulation des médias. Elle devra jouir d’une compétence générale sur tout support d’information élargie aux plateformes digitales.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Bénin : Le LuxAid Challenge Fund lance un appel à projets pour soutenir les startups[candidatez avant le 7 fév. 2025]

[DIGITAL Business Africa] – La Coopération luxembourgeoise, à travers le LuxAid Challenge Fund, apporte un appui aux jeunes entrepreneurs du numérique Béninois. Le LuxAid Challenge Fund a lancé un appel à projets qui court jusqu’au 07 février 2025. Le fonds cible les entreprises en démarrage ayant déjà testé leur produit ou service innovant sur le marché, obtenu leurs premiers clients et généré des revenus commerciaux. Notamment les entreprises dédiées à l’AgriTech, l’EdTech, tourisme, la HealthTech, la FinTech et autres.

Selon le fonds, le cofinancement soutiendra les entreprises pour mettre en œuvre des projets d’une durée de 1 à 2 ans avec un impact démontrable sur les Objectifs de Développement durable (ODD) à travers l’augmentation de la base de clients, l’adaptation du modèle d’entreprise au marché et/ou la préparation pour un premier investissement externe.

Dans le cadre de cet appel à projets, un budget de près de 490 M FCFA (750 000 EUR) a été alloué pour financer 6 à 8 entreprises béninoises nécessitant un cofinancement allant de 30 à 90 millions FCFA (50 000 à 140 000 EUR).

Soumettez votre projet avant le 7 février 2025 sur le site dédié : luxaidbusiness4impact.lu/appel-a-projet

 

Programme de la compétition

 

Après le dépôt des candidatures fixé jusqu’au 7 février 2025, plusieurs étapes vont suivre, bien évidemment. D’abord, le tri des candidatures selon les critères d’éligibilité de février à mars 2025. Analyse et présélection des candidatures selon les critères de sélection

Ensuite, début avril 2025, suivra l’étape des Pitchs devant le comité de sélection par les candidats retenus à l’issue de la présélection. Entre avril et mai 2025, les candidats effectueront des visites de terrain. L’analyse d’informations et de documentations complémentaires aura lieu début juin 2025.

La décision sur la répartition du budget aux meilleures candidatures et la notification officielle seront communiquées début 2025. La négociation des indicateurs clés de résultats du projet, la signature d’un accord de cofinancement entre chaque entreprise sélectionnée et LuxDev marqueront la fin. Et une fois leurs projets démarrés, les lauréats bénéficieront d’un suivi-évaluation régulier.

Par Jean Materne Zambo, source : luxaidbusiness4impact.lu

 

 

 

Grégoire de Padirac [Digital Africa] : “Nous avons été surpris de voir à quel point le Cameroun a fait une percée énorme”

[Digital Business Africa] – L’équipe de Digital Africa est à Douala, au Cameroun, pour quatre jours de rencontres avec les startups camerounaises dans le cadre du Challenge Fuzé. Grégoire de Padirac, CEO de Digital Africa, qui conduit cette délégation française, fait le point avec Digital Business Africa. Beaugas-Orain DJOYUM l’a rencontré ce 28 janvier 2025 au consulat de France à Douala (Bonanjo) lors d’une soirée de networking.

Voici un résumé de cette interview :

Digital Africa, désormais filiale de l’AFD et de Proparco, soutient les startups africaines avec son programme Fuzé, en mettant l’accent sur le Cameroun.

·  Gouvernance et diversité de Digital Africa: Digital Africa est présidé par la CEO de Proparco et dispose d’une équipe binationale avec des contacts locaux en Afrique pour éclairer ses décisions.

·  Investissements au Cameroun: Digital Africa a déjà investi dans huit startups camerounaises et prévoit d’augmenter ce nombre après avoir rencontré seize entrepreneurs à Douala.

·  Surprise par la percée du Cameroun: Initialement, Digital Africa pensait que le Sénégal et la Côte d’Ivoire seraient en tête des investissements, mais a été surpris par la qualité des candidatures camerounaises.

·  Objectif du programme Fuzé: Le programme Fuzé vise à soutenir les entrepreneurs dans des écosystèmes avec peu d’acteurs en offrant des investissements de 20 000 à 100 000 euros et un accompagnement sur mesure.

·  Accompagnement et opportunités: Les startups soutenues par Digital Africa ont accès à des experts, des mentors, des outils, et des événements tech en Europe et en Afrique pour les aider à réussir.

·  Composition de l’équipe: L’équipe de Digital Africa comprend 20 personnes de sept nationalités africaines différentes, ce qui aide à prendre des décisions adaptées aux besoins locaux.

·  Engagement envers le Cameroun: Digital Africa s’engage à continuer d’investir au Cameroun, visant à augmenter le nombre de startups soutenues dans ce pays.

Digital Business Africa : Digital Africa est au Cameroun avec le programme Fuzé. Vous annoncez des montants importants en soutien aux startups. Par exemple, 6,5 millions d’euros mobilisés. Ici, à Douala, vous avez rencontré quelques startups camerounaises que ce programme Fuzé peut soutenir. Combien de startups avez-vous déjà rencontrées ?

Grégoire de Padirac : Nous avons déjà dans notre portefeuille huit startups au Cameroun. Aujourd’hui, nous avons 43 startups au total dans notre portefeuille. Donc, le Cameroun est aujourd’hui notre principal contributeur. C’est le principal pays au sein de notre portefeuille. Ce qui n’était pas écrit à l’avance. Au début, quand on avait lancé l’investissement par Digital Africa avec le programme Fuzé, on avait commencé au Sénégal et en Côte d’Ivoire. On croyait que ces deux pays francophones allaient être de loin les numéros un dans notre portefeuille en matière de projets de start-up.

Digital Business Africa : Pourquoi pensiez-vous que le Sénégal et la Côte d’Ivoire allaient être les premiers ?

Grégoire de Padirac : Nous le pensions parce qu’ils ont un écosystème de start-up qui a un peu plus de maturité qu’ici. En tous cas, il a un peu plus d’antériorité. Il y a plus d’investisseurs qui y sont allés. Il y a déjà des startups qui ont fait des grosses levées dans ces deux pays-là. Et donc, on pensait vraiment qu’ilsallaient être les premiers. Et nous avons été surpris l’année dernière de voir à quel point le Cameroun a fait une percée énorme. Tout simplement parce qu’on reçoit ici beaucoup de candidatures.

Et au Cameroun, ces candidatures sont de grande qualité. Donc, assez naturellement, nous avons investi dans beaucoup de startups camerounaises. Elles sont au nombre de huit. Ce n’est vraiment qu’un début, puisque nous sommes venus ici pour rencontrer seize entrepreneurs et nous nous engageons, à l’issue de ces rencontres, àfaire au moins un investissement supplémentaire. Dans les faits, il y en aura plus d’un. Donc, par définition, au Cameroun, on va continuer à monter dans le portefeuille et on s’en réjouit.

Digital Business Africa : Déjà, il y a huit startups camerounaises que vous soutenez…

Grégoire de Padirac : Nous avons rencontré seize startups camerounaises. À l’issue de la journée d’hier, on fera au moins un investissement. Mais la réalité sera certainement beaucoup plus. Peut-être deux ou trois. On verra.

Digital Business Africa : Il y a eu des problèmes au lancement de Digital Africa. Il y a eu plusieurs personnes qui sont parties, plusieurs personnes qui sont arrivées et reparties. Aujourd’hui, Digital Africa arrive avec le programme Fuzé. Quelle est la garantie que vous donnez que les startups camerounaises et africaines de choix seront retenues et véritablement soutenues ?

Grégoire de Padirac : Digital Africa a mis du temps à trouver son modèle et c’est ce que vous racontiez à l’instant. Mais aujourd’hui, il me semble que ce temps est vraiment derrière nous. Moi-même, je suis arrivé il y a un an chez Digital Africa et tout ce qu’on cherche à faire, c’est faire quelque chose à la fois de simple et de compliqué.

Simple, parce qu’en fait, on se concentre sur un problème. Celui de donner les moyens aux entrepreneurs de réussir dans des écosystèmes où il y a trop peu d’acteurs pour les soutenir. Le Cameroun, c’est une merveilleuse terre d’entrepreneuriat. Il y a des business angels et il y a des accélérateurs pour les soutenir. Mais tout ça, c’est encore en très faible nombre par rapport au nombre de talents entrepreneurs qu’il y a ici et par rapport aux besoins du pays. Donc, nous apportons juste notre petite pierre à l’édifice.

Et la petite pierre à l’édifice, c’est une fusée (Fuzé). C’est-à-dire un ticket d’investissement de 20000 euros à 100 000 euros et de l’accompagnement sur mesure, en plus de l’investissement qu’on fait. On essaye juste d’être des business angels actifs au milieu des autres business angels du pays. Mais on se dit qu’en soutenant huit et bientôt neuf ou dix startups ici, au Cameroun, eh bien, ça commence à peser. Parce que parmi toutes ces startups qui reçoivent des fonds, certaines d’entre elles vont réussir et vont être les succès de demain. Et ce dont on a besoin ici, ce sont des vrais succès, des gros succès, des succès que l’Afrique entière peut voir et qui vont inciter à faire venir les autres entrepreneurs et les autres investisseurs.

Digital Business Africa : Est-ce qu’il y aura un accompagnement, un suivi de ces startups camerounaises qui seront retenues et pourquoi pas des invitations en France pour participer aux  événements comme Viva Tech ou Franco Tech pour se frotter aux réalités des autres startups ?

Grégoire de Padirac : Pour nous, chaque start-up dans laquelle on investit a accès à notre offre d’accompagnement qu’on appelle Digital Africa Platform, et cette offre d’accompagnement inclut un accès à des experts. Il y a des experts ici, au Cameroun, mais il y a certaines expertises pour lesquelles avoir accès à la bonne personne est très difficile pour des startups. Donc, nous essayons d’apporter cela. Mais au-delà des experts, des mentors. Nous donnons également accès à des outils.

Et vous le disiez, également l’accès à des événements tech en Europe et en Afrique. Nous avons pu ainsi faire venir une dizaine de nos startups sur différents types d’événements entre l’Afrique du Sud, le Gitex au Maroc, VivaTech à Paris où les Franco tech que vous citiez. Et puis un peu partout en Afrique.

Il n’y a pas que les événements européens qui comptent, mais aussi beaucoup d’événements africains qui sont vraiment de très très grande qualité. Dans notre accompagnement, on va vraiment s’assurer que chacun de nos entrepreneurs dispose de ce dont il a besoin pour réussir. Ce sont des réponses rapides à des questions qui les bloquent, des outils qui permettent de se structurer et d’être attractifs pour des investisseurs et les bonnes opportunités au bon moment.

Digital Business Africa : Dans la direction de Digital Africa aujourd’hui, y a-t-il des Africains qui vous aident à prendre des décisions ?

Grégoire de Padirac : Alors déjà, l’ensemble de l’équipe, c’est 20 personnes. Ce sont sept nationalités africaines différentes dans l’équipe.

Aujourd’hui, nous sommes une filiale de l’AFD et de Proparco. Donc, notre gouvernance, elle est claire et elle est neutre aujourd’hui. Digital Africa est présidé par la CEO de Proparco, mais on se nourrit de toute l’équipe, qui est souvent binationale, de plein de nationalités différentes. Et puis bien sûr, on s’appuie sur nos contacts en Afrique qui sont sur le terrain et qui nous aident, qui nous éclairent. Voilà.

Propos recueillis par Beaugas ORAIN DJOYUM

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Une quinzaine de startups camerounaises participe au « Challenge Fuzé », un concours de pitch organisé à Douala par Digital Africa, filiale de Proparco (Groupe Agence française de développement, AFD). Du 27 au 30 janvier 2025, l’équipe de Digital Africa rencontre ces acteurs du digital. Ce mardi 28 janvier 2025, à la résidence du Consul Général de France à Bonanjo, ces deniers se sont rencontrés au cours d’une soirée de networking.

Ce challenge Fuzé sera l’occasion de mesurer la vitalité de l’écosystème digital camerounais, avec le soutien de l’Équipe France. Le vainqueur pourra obtenir un investissement compris entre 20 000 euros et 100 000 euros.

Après le Bénin et le Togo, la RDC, l’Ouganda, le Zimbabwe, le Sénégal et la Zambie, Grégoire de Padirac, directeur général de Digital Africa, et son équipe, posent donc leurs valises pour quatre jours au Cameroun.

Temps fort de ce voyage : le lancement, au premier jour, du concours de pitch « Challenge Fuzé », du nom de la facilité de 6,5 millions d’euros que déploie Digital Africa. Elle permet d’investir dans les startups au stade de l’idéation et du MVP (Minimum Viable Product) pour répondre au manque de financement d’amorçage en Afrique.

Grâce à cet instrument, Digital Africa poursuivra ses investissements dans une ou plusieurs startups camerounaises parmi les plus prometteuses, notamment celle dont le fondateur remportera le « Challenge Fuzé ». Le vainqueur bénéficiera ainsi d’un investissement compris entre 20 000 euros et 100 000 euros (entre 13 millions de FCFA et 65 millions de FCFA environ).

Il se retrouvera en bonne compagnie, puisque le pays figure au deuxième rang en termes de candidatures reçues par Digital Africa (depuis le lancement de Fuzé, en octobre 2022) ainsi qu’en nombre de startups soutenues (8), dont un tiers sont fondées par des femmes.

L’animation de la communauté de startups et le dynamisme de la scène camerounaise sont portés par quelques incubateurs, également partenaires de Digital Africa, toujours via Fuzé : Orange Digital Center, O’Botama, CAN, Wetech, Le Boukarou, Mountain Hub, Intellium incubator et ActivSpaces. C’est d’ailleurs dans les locaux de ce dernier incubateur que se tiendra le Challenge à Douala.

Ces actions sont alignées avec le mandat de Proparco, maison mère de Digital Africa et filiale de l’Agence française de développement, en charge du secteur privé. Institution de financement du développement qui dispose de sa direction régionale Afrique centrale à Douala, emmenée par Mehdi Tanani, Proparco concentre ses interventions en Afrique centrale en faveur des petites et moyennes entreprises (PME), notamment au travers de l’initiative Choose Africa.

Concernant les startups, Proparco intervient en complément de l’amorçage financé par Digital Africa, de trois manières :

Entre deux levées de fonds, au travers du Bridge Fund (by Digital Africa) : sous forme de dette avec option de conversion pour des montants compris entre 150 000 et 600 000 euros ;

  • Avec des investissements de la pré-Serie A à la Serie D pour des montants compris entre 500 000 et 5 millions d’euros;
  •  Grâce à des investissements indirects via des fonds d’investissement d’amorçage et de capital-risque, où Proparco peut investir entre 5 et 15 millions d’euros.
  • Depuis 2018, Proparco a ainsi investi dans plus de 200 startups de la tech « made in Africa », dont une trentaine en direct. Au Cameroun, Proparco accompagne Paysika, une startup de la Fintech, qui a précédemment bénéficié des investissements d’amorçage de Digital Africa.Plus globalement, c’est l’ensemble de l’Équipe France qui se mobilise depuis 2023 en faveur de l’écosystème digital du Cameroun, notamment au travers du projet « Start-up 237 », financé à hauteur de 2 millions d’euros par l’Ambassade de France, et coordonné par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).« Start-up 237 » vise à contribuer à l’employabilité et à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes au Cameroun. Grâce à ce projet, 102 startups ont déjà bénéficié, non seulement d’investissements, tels que ceux réalisés par Digital Africa et Proparco, mais aussi d’équipements, et d’un mentorat continu assuré par des experts locaux et internationaux, en lien avec les ministères, les universités, les acteurs du secteur privé, les régions et les communes concernées.

À date, 46 mentors ont été recrutés, tandis que 20 responsables de structures d’accompagnement, dont 18 incubateurs, ont été formés. L’initiative a permis la réalisation de plans d’accompagnement et l’organisation de 700 séances de coaching.

La création de partenariats entre des incubateurs français et camerounais et les universités des deux pays pourra en outre contribuer à la consolidation progressive d’un écosystème pérenne d’échanges d’expertises entre la France et le Cameroun.

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Les huit startups camerounaises déjà accompagnées par Digital Africa via Fuzé

Koree

Koree est une application mobile qui aide les consommateurs africains à collecter leur monnaie dans un portefeuille diversifié et augmenter leur pouvoir d’achat grâce aux cashback.

Colorfol

Plateforme de vente de musique en ligne, de streaming et de promotion de la musique africaine et des artistes indépendants.

VerZ

VerZ permet aux particuliers d’accéder aux médicaments essentiels. Elle s’appuie sur la technologie et les partenariats pour combler le fossé entre les prestataires de soins de santé et les patients.

Futa

Futa permet aux entreprises d’encaisser les paiements clients, d’automatiser la paie et les paiements des fournisseurs. Futa connecte également ses clients (TPE/PME) à des financements que leurs employés peuvent débloquer sous forme de prêts sur salaire.

E-Santé Cameroun

Clinic Home révolutionne les soins de santé au Cameroun en proposant un hôpital virtuel innovant qui offre une gamme complète de services médicaux à domicile. Grâce à son application, les utilisateurs peuvent accéder à des consultations médicales, des soins infirmiers, des prélèvements d’examens de laboratoire et la livraison de médicaments, ainsi qu’à des solutions telles que la télémédecine et la médecine de famille.

Paysika

PaySika est une startup spécialisée dans les technologies financières qui développe des solutions bancaires mobiles et en ligne pour les pays d’Afrique francophone.

REasy

REasy est une startup, spécialisée dans le secteur transfrontalier, qui a pour objectif d’accompagner les PME africaines dans leurs processus de paiement à leurs fournisseurs et partenaires à travers le monde.

Cova

Cova est une insurtech dédiée à l’Afrique francophone. Cova s’appuie sur la technologie, l’innovation et le partenariat sur des secteurs plus populaires que l’assurance traditionnelle (qui stagne à 1% de taux de pénétration depuis plusieurs années), pour faciliter la distribution de l’assurance au Cameroun et en Afrique sub-saharienne

VerZ

VerZ permet aux particuliers d’accéder aux médicaments essentiels. Elle s’appuie sur la technologie et les partenariats pour combler le fossé entre les prestataires de soins de santé et les patients.

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À propos de Digital Africa

Filiale de Proparco mais aussi entité du Groupe AFD, Digital Africa investit et accompagne les entrepreneurs tech africains qui œuvrent chaque jour, au service de l’impact, pour le continent !
La mission de Digital Africa consiste à apporter les clés de succès aux fondateurs de startups dont les écosystèmes sont moins bien desservis. Digital Africa s’adresse aux entrepreneurs en amorçage (PRE-SEED, SEED) dans tous les secteurs d’activité via le programme Fuzé, bâti dans une logique partenariale (60+acteurs locaux). Une liste de 18 pays prioritaires a été établie sur la base d’un paradoxe entre le potentiel et la réalité de la dimension de l’écosystème tech. Digital Africa contribue également à la formation des jeunes talents via le numérique grâce à son programme Talent 4 Startups et son réseau d’ed-tech partenaires.

À propos de Proparco

Proparco, filiale du groupe Agence française de développement, agit depuis plus de 45 ans aux côtés des acteurs privés au service d’un monde plus juste et plus durable. Dotée d’un réseau international de 23 implantations locales, Proparco est au plus proche de ses partenaires pour construire les solutions durables en réponse aux enjeux environnementaux et sociaux en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique latine.

Proparco dispose d’une expertise sectorielle, d’une gamme d’outils financiers diversifiée et adaptéeaux différents stades de développement de l’entreprise notamment avec sa filiale Digital Africa et d’une offre d’accompagnement technique Propulse, pour démultiplier les impacts et la performance de ses partenaires. Avec sa nouvelle stratégie 2023-2027 « Agir ensemble pour plus d’impacts », Proparco explore,renforce et amplifie ses modes d’intervention avec ses partenaires.

Numérique : La directrice exécutive de X annonce le lancement du compte X Money en partenariat avec Visa

[DIGITAL Business Africa] – Sur X, une innovation peut advenir à tout moment. Par un simple post, le réseau social change d’orientation. La directrice exécutive de X, Linda Yaccarino, a annoncé ce mardi 28 janvier 2025 le lancement du X Money Account, un portefeuille numérique et un service de paiement peer-to-peer alimenté par Visa.

Yaccarino a qualifié le partenariat avec Visa de « jalon pour l’application Everything » et de « première d’une longue série de grandes annonces concernant X Money cette année ».

Les utilisateurs de X pourront transférer des fonds entre leurs comptes bancaires traditionnels et leurs portefeuilles numériques, ainsi qu’ effectuer des paiements peer-to-peer instantanés, comme avec Zelle ou Venmo.

Zelle permet d’envoyer et de recevoir rapidement de l’argent entre comptes bancaires américains. Zelle est intégré à votre banque en ligne et à l’application mobile Natbank : rien de plus à télécharger.

Une adresse courriel suffit pour envoyer de l’argent à votre famille, à vos amis ou à des personnes de confiance, peu importe la banque américaine avec laquelle ils font affaire. Vous pouvez aussi faire des virements par message texte à des destinataires qui ont un numéro de téléphone cellulaire américain.

En plus d’être une plateforme de partage de contenus, X pourra donc être (si l’accord est conclu avec Visa) un portefeuille qui va chambouler le marché des paiements électroniques aux USA.

La directrice exécutive de X, Linda Yaccarino, a indiqué dans une publication que “X Money” sera lancé plus tard dans l’année, et même dès le premier trimestre 2025, selon divers médias américains.

X Money Account devrait s’appuyer sur le réseau de paiement Visa B2B Connect, qui offre une liquidité « optimisée » et la possibilité de rationaliser les relations avec les correspondants.

Il faut noter qu’ Elon Musk n’est pas novice dans le monde des paiements électroniques. Le milliardaire revendique la parenté de X.com qu’il a cofondée. Il s’agit d’une banque en ligne qui a été fondée en novembre 1999. Elle devient PayPal en 2000.

Par Jean Materne Zambo, source: X, Zelle, Visa

 

28 janvier, Journée mondiale de la protection des données : escale au Bénin, bon élève en cybersécurité selon l’ UIT

[DIGITAL Business Africa] – Comme tous les 28 janvier, le monde réfléchit sur la gouvernance des données. La Journée mondiale de la protection des données 2025 est célébrée sous le thème « Prendre le contrôle de vos données ». L’un des pays africains cités comme modèle dans la progression en matière de cybersécurité depuis 2021 est le Bénin.

Selon l’indice mondial de cybersécurité publié par l’ Union internationale des Télécommunications ( UIT), le pays figure dans le tiers 2 du classement (Advancing). Dans cette catégorie, on retrouve les pays qui ont atteint un niveau avancé de cybersécurité, avec des infrastructures bien développées et des politiques efficaces. Même comme il reste encore des étapes pour devenir des modèles de cybersécurité.

Le Bénin ne serait sans doute pas considéré comme une référence en matière de progression dans le domaine de la cybersécurité s’il ne disposait pas d’ infrastructures fiables, notamment l’ ADPD et l’ ASIN.

L’ Autorité de Protection des Données personnelles a la charge de veiller à la protection des données à caractère personnel. À ce titre, elle dispose notamment d’un pouvoir de contrôle et de sanction. Jouant aussi un rôle d’alerte et de conseil, elle a pour mission de veiller à ce que le développement des nouvelles technologies ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques.

L’ ADPD est consacrée par le livre cinquième de la loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique telle que modifiée par la loi n°2020-35 du 06 janvier 2021.

« Au Bénin tout traitement de données personnelles est soumis à une autorisation préalable de l’APDP conformément à l’article 405 du Code du numérique qui dispose :

« Les traitements automatisés ou non automatisés exécutés par des organismes publics ou privés et comportant des données à caractère personnel doivent, préalablement à leur mise en œuvre, faire l’objet d’une déclaration préalable auprès de l’Autorité ou être inscrits dans un registre tenu par la personne désignée à cet effet par le responsable du traitement »,

 

expliquait le président de l’ADPD Bénin, Luciano Hounkponou.

Ce bras séculier de l’ État s’appuie sur un instrument juridique qui répond aux préoccupations du secteur. La loi N°2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique en République du Bénin a pour objet de régir les activités qui relèvent des réseaux de services de communications électroniques, les outils électroniques, les services de confiance en l’économie numérique, le commerce électronique, la protection des données à caractère personnel, la cybercriminalité et la cybersécurité.

Une autre entité de l’ État assure aussi cette mission de protection de données. L’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique, dans ses missions, assure l’hébergement, le contrôle et l’accès sécurisé aux données et informations critiques de l’État et des organismes d’importance vitale.

En dehors de ces infrastructures et de cette réglementation qui est de nature à dissuader les cybercriminels, le Bénin mise aussi sur la sensibilisation. À travers des initiatives comme le Benin CyberDay. C’est un évènement qui est organisé par l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN-Bénin) en partenariat avec le ministère de la Digitalisation. Le cyberday vise à sensibiliser aux menaces en ligne et à l’utilisation responsable des réseaux sociaux.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Cameroun: Pour son projet Lak Mbeza, l’école primaire d’application N°1 de Mokolo récompensée par la Fondation Orange.

Organisé chaque année depuis 2019 par la Fondation Orange et son partenaire, l’association Wiki in Africa, le prix WikiChallenge Écoles d’Afrique, compétition dédiée aux élèves de 9-13 ans dans plusieurs pays africains francophones, a publié son trio de tête pour l’année 2024 au Cameroun.

Le chèque a été remis au lauréat ce lundi 27 janvier par M. Ludovic Issartelle, directeur mécénat Afrique de la Fondation Orange.

Depuis 2019, les élèves des écoles inscrites au programme « Écoles numériques » de la Fondation Orange âgés de 9 à 13 ans sont invités, à travers ce concours, à produire des textes au format d’articles de presse dans lesquels ils partagent leur culture avec le monde entier à travers une plateforme dédiée et ouverte aux écoles des quatre coins du monde.

Il est question, dans ces articles, de traiter, d’informer les autres sur des sujets leur tenant à cœur (le quotidien dans leur environnement, les sites naturels qui les entourent, leurs traditions, les arts culinaires, les jeux, etc.), sous l’encadrement de leurs enseignants, développant ainsi un style rédactionnel encyclopédique.

Destinés aux élèves des établissements faisant partie du réseau des écoles numériques d’Orange et utilisant une plateforme d’édition de wiki en mode déconnecté, le concours WikiChallenge écoles numériques vise dans un premier temps à :

Renforcer grâce aux écoliers du programme Écoles numériques la présence et la connaissance de la culture africaine et de la vie quotidienne africaine sur internet.

Offrir aux enfants qui n’ont ni livre ni internet un accès numérique à l’éducation, pour une vraie égalité des chances.

Dans un autre, cette compétition littéraire a pour but d’aider les enseignants à intégrer dans les disciplines de nouvelles compétences de littérature numérique et à faciliter la mise à disposition de contenus éducatifs valorisant l’Afrique sur la toile. »

Le Cameroun, terre des Lions indomptables, réservoir par excellence de talents, n’a pas dérogé à la règle en participant depuis 2019 à ce prestigieux concours. De l’inscription de 13 écoles au lancement à 28 de nos jours au concours, la présence et la participation du vert-rouge-jaune sont remarquables tant sur la quantité que sur la qualité des sujets.

Le pays des Léopold-Ferdinand Oyono, Mongo Beti, Francis Bebey, Léonora Miano et Djaïli Amadou Amal n’a pas dérogé à la tradition d’avoir toujours au moins 2 lauréats retenus dans le Top 10 de la sélection mondiale chaque année, soit 8 au compteur.

À titre de rappel,

2 Grands Prix en 2019 :

• Le grand prix international remporté par l’école catholique Sainte Rosa Verenini pour son article « Culture de la viande du chien chez les Yevol »

• Le Grand prix national par l’école publique Joss 2 pour son article « Fête du Ngondo chez les Sawa »

02 prix nationaux en 2021

• École catholique Rosa Verenini pour son article « Le trou des fantômes ».

• École publique d’Obala pour son article « Baton de manioc »

02 Grands Prix en 2022.

• École publique d’Obala pour son article Récolte des termites au Cameroun, 5000 euros.

• École catholique Rosa Verenini pour son article Les chenilles comestibles. 2 000 euros

Pour l’édition 2024, le Grand Prix national Cameroun revient à l’école primaire d’application groupe 1 de Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord pour son article Lak Mbeza, qui lui donne droit d’office à un chèque de 1,5 million de francs CFA avant d’aller compétir à l’international.

Pour madame Elisabeth Ehabe (SG de la Fondation Orange), « la structure dont j’ai la charge a certes pour vocation première de soutenir à travers des actions de mécénat des projets visant à la valorisation de l’expression humaine, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la culture, mais elle intègre également les actions de solidarité, mais étant démembrement d’un opérateur de télécommunications qui croit en un numérique éthique, responsable et inclusif, qui favorise une société plus juste et sécurisée. » Chez Orange, nous nous engageons à mettre le numérique au service d’une société plus ouverte, plus juste et plus sûre, qui donne les mêmes chances à chacune et à chacun. »

M. Ludovic Issartelle, directeur mécénat Afrique de la Fondation Orange et grand amoureux du Cameroun où il a séjourné à plusieurs reprises tant à titre privé que professionnel, notamment comme directeur de la communication d’Orange Cameroun, se réjouit d’avoir procédé en 2018 au lancement du programme « Écoles numériques » et de la forte adhésion des écoles (32 écoles à date) et des élèves aux projets y afférents.

Saluant l’accompagnement des pouvoirs publics, il n’a pas manqué de féliciter les performances des écoles camerounaises.

Pour lui, « le programme Écoles numériques et son kit facilitent l’accès à des contenus éducatifs adaptés, à un apprentissage plus individualisé. Il suscite un nouvel intérêt auprès des élèves, à qui il ouvre l’accès à la civilisation de l’universel et leur permet d’apprendre différemment. Il leur redonne envie, confiance et les valorise en les familiarisant avec des outils numériques qui font déjà partie de leur vie. La Fondation Orange, qui agit pour un numérique solidaire en faveur des jeunes et des femmes en difficulté, fonde d’importants espoirs sur l’élargissement du scope des écoles adhérentes. Partout où il est déployé, nous constatons que les résultats scolaires s’améliorent et que l’absentéisme diminue. Le président Barack Obama affirmait que la lecture est importante. Précisant que si vous savez lire, alors le monde entier s’ouvre à vous. C’est de cette ouverture au monde, aux autres, que le livre témoigne. C’est elle qu’il nous plait de célébrer à travers ce prix WikiChallenge des écoles, via lequel nous espérons réveiller les génies de la plume chez les jeunes. »

Libres de toute utilisation des fonds reçus, les écoles récipiendaires les réinvestissent généralement dans l’amélioration des conditions de vie dans leur enceinte. C’est ainsi que L’EP d’Obala a construit un bloc de 8 latrines modernes, l’EP Joss a réalisé un projet d’adduction d’eau potable dans l’enceinte de l’établissement, l’EP de Foulassi a quant à elle réalisé un forage et un projet d’éclairage de l’enceinte, l’école catholique Rosa Vénérini a pu réhabiliter et équiper une salle multimédia, le lauréat de 2024 entend réhabiliter un bâtiment de 3 salles de classes plus une salle multimédia.

L’innovation pour la prochaine édition est l’ouverture aux publications en langue anglaise, donnant ainsi aussi leur chance aux écoles des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Source: Orange Cameroun

Nominations à l’ART Cameroun : Une nouvelle équipe de directeurs et délégués régionaux pour l’année 2025 [Documents]

[DIGITAL Business Africa] – Sur proposition de son directeur général, le Pr Philémon Zoo Zame, le conseil d’administration de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) a procédé ce mercredi 22 janvier 2025 à la nomination des directeurs et assimilés.

C’était au cours des travaux de la 63e session extraordinaire dudit conseil qui s’est tenue dans la salle des conseils d’administration de l’Immeuble Platinum, sous conduite du Pr Justine DIFFO née TCHUNKAM, présidente dudit conseil.

Le directeur général, le Pr Philémon ZOO ZAME, qui rapportait les travaux, était assisté du directeur général adjoint, ZOURMBA ABOUBAKAR.

Dans les services rattachés, quatre conseillers techniques, quatre inspecteurs et 11 directeurs ont été nommés :

CHAPITRE I : DES SERVICES RATTACHÉS

A. LES CONSEILLERS TECHNIQUES
i. Conseiller Technique N°1 : Monsieur MOUHAMADOU AWALLOU ;
ii. Conseiller Technique N°2 : Madame BATIFOTAM Clotilde DOMISSECK ;
iii. Conseiller Technique N°3 : Monsieur MBENGIE Peter NGWAIN ;
iv. Conseiller Technique N°4 : Monsieur Abdouraman EL HADJAR.

B. LES INSPECTEURS CHARGÉS DU SUIVI DES PROGRAMMES
i. Inspecteur N°1, Chargé du Suivi des Programmes de Normalisation, des Contrôles et de Transformation Numérique :
Monsieur HAYATOU Alim ;
ii. Inspecteur N°2, Chargé du Suivi du Programme d’Octroi des Titres et de Gestion des Ressources Rares :
Monsieur MOMNOUGUI Robert Alain ;
iii. Inspecteur N°3, Chargé du Suivi du Programme de Recouvrement des Ressources Financières :
Monsieur BEH NTO’OBENE Gervais Claude ;
iv. Inspecteur N°4, Chargé du Suivi du Programme de Gouvernance de l’Agence :
Madame OWONA NOAH Suzy.

C. AUDIT INTERNE
v. Responsable de l’Audit Interne : Madame ESSAKA DINH Marthe Michèle.

D. DIVISION DU SUIVI
i. Chef de Division du Suivi : Monsieur KOUAGUE Charles Degrando.

CHAPITRE II : DES SERVICES CENTRAUX

A. DIRECTION TECHNIQUE
i. Directeur Technique : Monsieur MIASSE Hermann.

B. DIRECTION DE LA GESTION DES FRÉQUENCES
i. Directeur de la Gestion des Fréquences :
Monsieur TABI Elias MBI.

C. DIRECTION DES LICENCES, DE LA CONCURRENCE ET DE L’INTERCONNEXION
i. Directeur des Licences, de la Concurrence et de l’Interconnexion :
Monsieur

MESSOH KAMBO Jules.

D. BRIGADE DES CONTRÔLES
i. Chef de Brigade des Contrôles : Monsieur NAAH OWONA Jean Christian.

E. DIRECTION DE LA STRATÉGIE ET DE LA PROSPECTIVE
i. Directeur de la Stratégie et de la Prospective :
Monsieur MANYANYE Thomas Marcellin.

F. DIVISION DES AFFAIRES JURIDIQUES ET DE LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR
i. Chef de Division des Affaires Juridiques et de la Protection du Consommateur :
Monsieur ZOH ONDO Gilles Fabrice.

G. DIVISION DE LA COMMUNICATION ET DE LA COOPÉRATION
i. Chef de Division de la Communication et de la Coopération :
Madame NJOH NJOH Jacqueline.

H. DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
i. Directeur des Ressources Humaines : Monsieur MVENG EKODO Alain.

I. DIRECTION DES FINANCES
i. Directeur des Finances : Monsieur MEMOUNG Eric Blaise.

J. DIRECTION DU PATRIMOINE
i. Directeur du Patrimoine : Monsieur ANDA BILE Emile Franklin.

K. DIRECTION DU RECOUVREMENT
i. Directeur du Recouvrement : Monsieur TSANGA EBODE Justin Aimé.

CHAPITRE III : DES SERVICES DÉCENTRALISÉS

A. Délégation Régionale du Littoral et du Sud-Ouest

  • Délégué Régional du Littoral et du Sud-Ouest : Monsieur MPOUDI MENGUE Patrice

B. Délégation Régionale du Centre, du Sud et de l’Est

  • Délégué Régional du Centre, du Sud et de l’Est : Monsieur BILO’O ESSIANE Guy Bertrand

C. Délégation Régionale du Nord, de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord

  • Délégué Régional du Nord, de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord : Monsieur MOHAMAN BELLO Ibrahim

D. Délégation Régionale de l’Ouest et du Nord-Ouest

  • Délégué Régional de l’Ouest et du Nord-Ouest : Monsieur TOUKO Matthias

LE RESTE SANS CHANGEMENT

Pour le Conseil d’Administration,

Un Administrateur, MESSANGA ETOUNDI Serge Ulrich

La Présidente du Conseil d’Administration, Pr. Justine DIFFO née TCHUNKAM

Nomination des directeurs et assimilés

Voir les autres nominations

Nomination des sous-directeurs et assimilés

Nomination des chef d’antennes régionaux

RCA : Les paiements digitaux des taxes et impôts s’imposent

[DIGITAL Business Africa] – La République centrafricaine migre progressivement vers la digitalisation totale de ses services publics. Pour le moment, c’est se sont les paiements d’impôts et taxes qui préoccupent. Le ministère des Finances organise depuis ce lundi 27 janvier 2025 une campagne d’information et de formation des agents de la direction générale des impôts et ses Douanes (DGID) et des contribuables sur la e-Taxe. L’initiative bénéficie du soutien du Projet d’ Appui institutionnel, financé par l’ Union européenne.

Selon le ministère des Finances et du Budget, la solution e-Taxe est un outil numérique au service des impôts et douanes dont les avantages sont multiples : rapidité, efficacité, réduction des coûts et lutte contre la fraude. Une véritable avancée pour financer le développement et attirer les investisseurs.

Cette campagne qui s’ouvre fait suite à une rencontre entre le ministre des Finances et du Budget, Hervé Ndoba, et les directeurs généraux des banques commerciales lundi 20 janvier 2025.

Les parties se sont entretenues de l’opérationnalisation du paiement dématérialisé des impôts et taxes en République centrafricaine. Le point a aussi été fait sur l’opérationnalisation du module de télépaiement du logiciel e-Tax dédié au paiement digitalisé des recettes fiscales. Aussi la rencontre visait-t-elle à échanger sur le lancement officiel du paiement digitalisé des recettes douanières à la suite de l’interconnexion entre Sydonia world et les systèmes d’information des banques de la place.

Lors de cette rencontre, le ministre des Finances et du Budget, Hervé Ndoba Ndoba, a exhorté les banques de la place à déployer des efforts afin d’augmenter le nombre de leurs agences, notamment dans la ville de Bangui et les villes de provinces. Ceci, afin de satisfaire la population d’une part, et, d’autre part, de faciliter la mise en œuvre des réformes digitales, entre autres la captation des recettes de l’État.

Le paiement dématérialisé des impôts et taxes en RCA s’inscrit dans la stratégie de digitalisation des services publics. Comme le paiement des factures d’électricité. Dans ce domaine, l’Energie centrafricaine (ENERCA) a signé ce mercredi 27 mars 2024 un partenariat avec l’agence Orange Centrafrique. Cet accord a pour but de répondre aux soucis de la population qui peut être en manque d’électricité les nuits ou en voyage de payer par téléphone pour leur faciliter l’accès au service de l’ENERCA.

Par Jean Materne Zambo, source : oubanguimedias.com

 

Sénégal : Vers une collaboration entre la CDC et le ministère en charge du numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal de demain, c’est maintenant. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’économie numérique, Alioune Sall, a reçu en audience, ce vendredi 24 janvier 2025, le directeur général de la Caisse de dépôt et de Consignation (CDC), Fadilou Keïta. Les deux acteurs se sont retrouvés pour explorer les pistes de collaboration entre la CDC, sa filiale Synapsis et les entités sous tutelle du ministère (Sénégal Numérique (SENUM SA ), SN La Poste, Sénégal Connect Park).

La filiale a été créée en 2000 et dit vouloir se concentrer sur la dynamisation de ses collaborations avec de nouveaux secteurs, favorisant ainsi une croissance mutuellement bénéfique.

Trois points ont été abordés lors des échanges. Notamment la digitalisation des services publics, le soutien aux projets technologiques innovants, le développement d’infrastructures connectées pour le Sénégal de demain.

SENUM SA (anciennement ADIE) est un catalyseur utile à la mise en place du cloud souverain annoncé dans le cadre du New Deal technologique. La création de SENUM SA a été autorisée par la loi 2021-39 du 13 décembre 2021. La société a pour missions de mettre en œuvre la politique d’informatisation de l’État ainsi que la gestion des infrastructures numériques de l’État. L’infrastructure peut accélérer le déploiement de solutions e-gouvernement en élargissant la portée des services numériques publics. Des outils comme les plateformes d’état civil et de gestion administrative en ligne sont alignés sur l’objectif de moderniser l’administration.

Le Sénégal Connect Park (ex-parc des technologies numériques de Diamniadio), quant à lui, est une plateforme sous-régionale composée de trois tours de sept étages, de centres, d’espaces et de bureaux équipés. L’écosystème permet d’attirer les investissements, de stimuler l’innovation et de faire du Sénégal un hub numérique régional. Certains proches de Thiombane Mouhamadou ont vu cette promotion venir. Thiombane Mouhamadou en est le directeur général. Il a été nommé lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 08 janvier 2025 en remplacement de Bassirou Abdoul Ba.

Certains observateurs sont persuadés qu’en mutualisant leurs efforts, SENUM SA, SN La Poste et Sénégal Connect Park peuvent créer un écosystème numérique qui connecte l’administration publique, les entreprises privées et les citoyens.

Le ministre Alioune Sall, associant la Caisse de dépôt et de Consignation (CDC) au vaste chantier de transformation numérique du Sénégal, espère certainement créer un modèle durable et inclusif pour les générations futures.

Par Jean Materne Zambo, sources : lemondenumérique.com, MCTEN

Cameroun : La feuille de route 2025 des postes, des télécoms et TIC emballe les acteurs du secteur

[DIGITAL Business Africa] – À l’esplanade du ministère des Postes et Télécommunications, c’est l’ambiance festive qui règne. Ce jeudi 23 janvier 2025, plusieurs personnalités de marque et invités investissent le lieu pour s’acquitter d’une tradition : présenter les vœux de nouvel an à la « maman nationale du digital ». La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, profite également de la circonstance pour présenter la feuille de route 2025. Celle-ci devrait permettre de renforcer la gouvernance au sein du secteur des postes et télécommunications, dit-elle.

Tous les acteurs du secteur sont présents. On peut apercevoir le DG de l’ Agence de Régulation des Télécommunications, le Pr Philémon Zoo Zame, le DG de l’ Agence nationale des TIC (Antic), le Pr Ebot Ebot Enow, la DG de Camtel, Judith Yah, le DG de la Campost, Pierre Kaldadak ou encore le Représentant de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique centrale et Madagascar, Jean-Jacques Massima-Landji.

La feuille de route en question est la résultante des consultations nationales dont le thème était « relevez ensemble le défi de la gouvernance dans le secteur des postes, des télécommunications et TIC, pour un Cameroun émergent ».

Auprès des parties prenantes, cette vision suscite une admiration eu égard à son contenu. La stratégie que présente la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Likeng, semble emballer presque tous les acteurs du secteur des Postes et Télécommunications. En commençant par les opérateurs de téléphonie du Cameroun dont la voix est portée par le DG Orange, Patrick Benon. Il ne cache pas son admiration pour la Minpostel.

« Votre vision éclairée et votre engagement indéfectible en faveur du développement de ce secteur ont permis de réunir les différents acteurs autour d’un objectif commun : bâtir une stratégie inclusive. Cette stratégie est ambitieuse, à la hauteur des défis et des opportunités qui se présentent à notre nation.

Ces consultations ont été une occasion unique d’échanger, de partager nos expériences et d’enrichir la réflexion collective. Elle témoigne de notre détermination à favoriser un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes dans le but de faire du secteur des télécommunications un moteur de croissance et d’innovation au service de la population ».

Les consommateurs ont leur mot à dire. Puisque cette ligne directrice doit avant toute chose contribuer à améliorer leur expérience client. Leur représentant a indiqué qu’elle ne doit pas seulement être un document, mais un levier pour améliorer la qualité des services offerts. La feuille de route doit aussi être un relais actif de sensibilisation des concitoyens. « Je veillerai à ce que les consommateurs soient bien encadrés et orientés dans le cadre de la mise en œuvre de cette feuille de route. Cette feuille de route est un catalyseur du progrès du secteur des postes et télécommunications “, a-t-il promis.

Le plan s’appuie sur six axes stratégiques, notamment la régulation des activités et le développement des infrastructures postales, la réglementation et la régulation des communications électroniques, la connectivité et l’amélioration de l’accès aux services ; la cybersécurité et la protection des données, la promotion de l’innovation et de l’entreprenariat, la formation et le développement des compétences.

Dans le domaine de la cybersécurité, Minette Libom Li Likeng annonce l’intensification des campagnes de promotion de la culture de la cybersécurité et à l’usage responsable des réseaux sociaux, l’élaboration d’un plan d’action national de protection des enfants en ligne. Le renforcement des capacités matérielles du Centre de Reponse aux Incidents de Sécurité informatique (CIRT) de l’ Agence nationale des TIC ( Antic), le déploiement des dispositifs de surveillance et de protection contre les infrastructures critiques.

En ce qui concerne l’innovation et l’entrepreneuriat, la ministre des Postes et Télécommunications prévoit d’offrir des plateformes pour les développeurs et les entrepreneurs, de mener une étude sur le financement des startups. Les acteurs du secteur public ne sont pas oubliés. Des formations dans les technologies innovantes sont prévues à leur attention.

Cette vision ne saurait être implémentée si tous les acteurs concernés ne sont pas mis à contribution. Raison pour laquelle la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, instruit un certain nombre de mesures. Notamment la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence à tous les niveaux, le renforcement du dialogue public-privé, l’optimisation de l’utilisation des ressources en matière de financement, d’infrastructures et de capital humain et le renforcement de la gouvernance des projets, entre autres.

Par Jean Materne Zambo

 

Tchad : Les projets de digitalisation et de transformation numérique scrutés

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement du Tchad passe au peigne fin le projet de communication, des NTIC et de l’économie numérique. Une réunion de travail y relative a été présidée par le Premier ministre chef du Gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina, ce mardi 21 janvier 2025. Mahamat Houtouin, ministre secrétaire général du gouvernement, Dr Boukar Michel, ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation, ainsi que plusieurs membres du cabinet du Premier ministre ont pris part à cette concertation.

Les échanges ont principalement porté sur les actions entreprises pour moderniser le secteur des communications, et les projets en cours ont été détaillés. Au nombre des projets à réaliser, il y a ceux de la digitalisation et de la transformation numérique.

Le gouvernement  projette de créer les centres de données nationaux, destinés à abriter et sécuriser les données numériques du pays tout en offrant des services aux entreprises et institutions publiques. Parmi les projets réalisés ou en cours dans le cadre de la vision du président du Tchad S.E. Mahamat Idriss Déby Itno figurent le déploiement de la fibre optique sur quelques trajets à travers le pays, la construction de quelques infrastructures de communication, la régulation du secteur de la communication, l’octroi de licences aux nouveaux opérateurs satellitaires (comme Starlink), la création de centres de données.

L’autre projet entrepris est la redynamisation du groupe Sotel, l’opérateur national des télécommunications. Le gouvernement souhaite moderniser l’opérateur afin de jouer un rôle clé dans le secteur des communications et de la digitalisation.

De plus, le gouvernement entend instaurer une banque postale au Tchad pour faciliter l’accès aux services bancaires, particulièrement dans les zones rurales et moins desservies par les établissements bancaires classiques.

Et enfin, le Premier ministre, chef du Gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina a prescrit la mise en place effective de l’école de journalisme, en tant que projet éducatif et professionnel. Ce centre de formation vise à renforcer les capacités des journalistes, à favoriser le développement des compétences en matière de communication numérique et à promouvoir un journalisme de qualité dans un environnement médiatique en constante évolution, apprend-on.

Le gouvernement veut faire de ces projets de véritables leviers de développement, plaçant la communication et les nouvelles technologies au cœur du modèle de développement durable du pays.

Par Jean Materne Zambo, sources : MTEN, portail.td