Camtel : Les résultats de l’exercice 2014 encore en baisse

Dans un document rendu public sur son site Internet, l’Agence de régulation des Télécommunications (ART) apprend qu’au cours des 2^e et 3^e trimestres 2014, les chiffres de la Cameroon Telecommunications (Camtel) sont à la baisse. Son parc total des abonnés est passé de 336 032 abonnés à 326 170 abonnés du premier trimestre au deuxième trimestre 2014; soit une baisse de 9862 abonnés en valeur absolue et 2,93% en valeur relative.
Toujours selon ces données, les composantes du parc d’abonnés Camtel ( CTphone et fixe filaire) connaissent la même évolution décroissante. Pour le CTphone, le parc d’abonnés va de 268 746 abonnés à 259 906 abonnés du premier trimestre au deuxième trimestre 2014, soit une baisse de 8840 abonnés en valeur absolue et 3,29% en valeur relative; et de 259 906 abonnés à 257 375 abonnés du deuxième au troisième trimestre 2014, soit une baisse de 2531 abonnés en valeur absolue et 0,97% en valeur relative.
Le parc d’abonnés au fixe filaire passe de 67 286 abonnés à 66 264 abonnés du premier trimestre au deuxième trimestre 2014, soit une baisse de 1022 abonnés en valeur absolue et 1,52% en valeur relative; et de 66 264 abonnés à 65 415 abonnés du deuxième au troisième trimestre 2014, soit une baisse de 849 abonnés en valeur absolue et 1,28% en valeur relative.
Par ailleurs, il diminue de 326 170 abonnés à 322 790 abonnés du deuxième au troisième trimestre 2014, soit une baisse de 3380 abonnés en valeur absolue et 1,04% en valeur relative. Enfin, conclut l’ART, « environ un tiers des abonnements au CT Phone sont actifs ».
Ces informations trimestrielles publiées par l’ART arrivent moins de deux mois après un rapport de la Banque Mondiale rendu en novembre 2014. Dans ce rapport très peu élogieux à l’endroit de l’opérateur historique des télécoms au Cameroun, la Banque Mondiale estimait notamment que « Camtel se contente d’offres minimum et de mauvaise qualité. L’entreprise n’a pas su exploiter la technologie CDMA (avec le Ctphone notamment, Ndlr) qui est équivalente à la technologie 3G».