« Cet antivirus est doté d’une intelligence artificielle capable de prédire des attaques informatiques et reste intraitable face aux virus informatiques. Sa puissance fait de lui un outil de sécurité informatique très prisé par les entreprises partout dans le monde. Il dispose de modules de sécurités uniques pour protéger au mieux tout ordinateur ou système d’information », a expliqué Stéphane Meye lors de son passage devant le jury.
C’était à la faveur de la troisième édition de la semaine de l’Innovation numérique, tenue au Cameroon digital Innovation Centre, CDIC, sous le haut patronage du ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, du 14 au 18 mars 2022. Le jury était constitué ainsi qu’il suit: le président, Jean-Jacques Massima Landji, représentant résident de l’Union internationale des Télécommunications pour l’Afrique centrale et Madagascar, le vice-président, Pr. Remy Magloire Dieudonné Etoua, directeur de l’Ecole nationale Polytechnique de Yaoundé, Beaugas Orain Djoyum, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES et DP de DIGITAL BUSINESS AFRICA, représentant de la presse cybernétique, entre autres membres du jury.
Les vainqueurs du concours national du meilleur projet numérique de l’année 2021
« Le Einstein du Cameroun »
Les abonnés à son compte Facebook lui prêtent les qualités du génie allemand, Albert Einstein. Peut-être avec raison. Puisque l’antivirus « Meye protect » semble suffisamment puissant pour prévenir et élimer toute concurrence dans un concours d’innovation technologique. A preuve que Stéphane Meye a remporté le Premier Prix de l’excellence au concours national du jeune entrepreneur « Business-Challenge Cameroun », organisé par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, en 2019.
Egalement dans sa base de trophées, le Prix d’innovation Secupol, pour l’impact de la cybersécurité dans le monde. C’était sous le haut patronage du ministère de la Défense, en 2019.Son parcours académique est loin d’être d’atypique. Même si le jeune entrepreneur est titulaire de deux baccalauréats de l’enseignement général, C et D. Toutefois, il a suivi un cursus ordinaire. Il poursuivra ses études à l’Université technologique Foots Victor de Bandjoun, où il obtiendra son diplôme d’ingénieur en électronique (mention Très bien), grâce à la fabrication du premier drone africain.
Par Jean Materne Zambo