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Burkina Faso : Après un mois de grève chez Moov Africa Burkina, les protestataires toujours interdits d’accès aux locaux 

[DIGITAL Business Africa]- Mauvaise gestion de l’entreprise, faible niveau d’investissement et non-respect du cahier des charges en matière de recrutement du personnel. Voilà ainsi présentées les causes du mouvement d’humeur né parmi les employés « mis au ban » par la direction générale de Moov Africa Burkina, depuis le 17 décembre 2022.

Un mois après le début de la grève,  précisément, le 30 décembre 2022, la  direction générale du réseau mobile a fait face aux contestataires qui étaient munis de pancartes. Sur celles-ci, on pouvait lire « Les Burkinabè ne sont pas des sous hommes. Seule la lutte libère » et « Monsieur le directeur général, halte aux injures ». Une attitude jugée  désobligeante par le  Syndicat national des Travailleurs des Télécommunications qui n’exclue pas toute possibilité de sortie de la crise.

« Les travailleurs sont disponibles pour sortir de cette crise. Nous avons même fait des propositions qui sont balayées du revers de la main par le directeur général. C’est le mépris total ! Quand on veut réellement résoudre une crise on doit pouvoir s’asseoir sereinement pour la régler une bonne fois pour toute. Mais si au lieu de cela, l’on fait face au mépris, à l’arrogance, ça devient compliqué. Nous ne pouvons pas admettre que des gens viennent pour gérer l’Onatel (devenu Moov Africa Burkina) et nous réduisent en esclaves ! », s’est indigné François Sandwidi, salarié à Moov Africa Burkina.

François Sandwidi ajoute que « l’Onatel est en décli[…] L’organe de régulation des téléphonies mobiles, l’Arcep, l’a bien attesté. Nous sommes en régression, alors que nous étions les leaders du domaine… »

Selon Seydou Kaboré, secrétaire  général du Syndicat national des Télécommunications,  section de Bobo-Dioulasso, l’avènement de Moov Africa au Burkina Faso était un outil de développement dont se servait l’Etat, et aussi une entreprise citoyenne qui avait pour objectif de donner de l’emploi aux jeunes burkinabè tout comme aux prestataires qui tournent autour de l’entreprise.

Mais, déplore Seydou Kaboré, le nombre d’employés a été réduit de 1 200 à environ 600 depuis que l’Onatel est géré par Maroc sans compter qu’il n’y a plus eu de recrutement depuis plus d’une dizaine d’années.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Frédéric Didier Mvondo nommé nouveau directeur général de KPDC

Réuni en date du 22 décembre 2022 à l’Hôtel Hilton de Yaoundé, le Conseil d’Administration de Kribi Power Development Company (KPDC) S.A. a nommé Frédéric Didier Mvondo au poste de Directeur Général. Il prendra effectivement fonction à compter du 1er janvier 2023.

Frédéric Didier Mvondo remplace à ce poste Hans Francis Simb Nag nommé en 2011, qui continuera à assumer cette fonction jusqu’au 31décembre 2022.

Economiste-Statisticien diplômé de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique de Paris et de Sciences Po Paris, Frédéric Didier Mvondo a d’abord rejoint le groupe AES Corporation en 2005 où il était alors en charge des financements de Projet de la filiale camerounaise AES-SONEL. Il intègre ensuite le Groupe Globeleq en 2014 en qualité de Directeur Général de Dibamba Power Development Company (DPDC) S.A. et de Globeleq Cameroon Management Services (GCMS) S.A.

En prenant la direction exécutive de Kribi Power Development Company (KPDC), Frédéric Didier Mvondo est désormais le Directeur Général de toutes les filiales du groupe Globeleq au Cameroun, Groupe, représentant 20% de la production d’électricité du pays.

Les sociétés du Groupe Globeleq sont les premiers producteurs indépendants d’électricité au Cameroun, vendant l’ensemble de leur production au concessionnaire de la distribution d’électricité ENEO, avec un chiffre d’affaires consolidé de 76 milliards de FCFA en 2021.

Le nouveau Directeur Général prend ses fonctions au moment où le groupe Globeleq au Cameroun est confronté à de nombreux challenges au rang desquels l’arrivée prochaine de la concurrence, notamment la mise en service prochaine du barrage hydroélectrique de 420 MW de Nachtigal, les enjeux liés aux changements climatiques ou encore, la rareté de liquidités auquel fait face le secteur de l’électricité.

Fait à Yaoundé, le 28 décembre 2022.

Gaston Eloundou Essomba

Président du Conseil d’Administration de

Kribi Power Development Company (KPDC)

Botswana: Le président Mokgweetsi Masisi annonce le lancement du premier satellite BOT sat-1 en 2023

[ DIGITAL Business Africa] – L’année de lancement de BOT sat-1 est connue, même si la date exacte reste un secret. La Cape Peninsula University of Technology (CPUT) est associée à ce projet dans le cadre d’une collaboration avec l’Etat du Botswana. Son président  Mokgweetsi Masisi, en cette mi décembre 2022, a déclaré que le composant principal du satellite,la station de communication au sol, est prêt à être mis en service.

BOT SAT-1 donnera au Botswana un accès à l’écosystème satellitaire mondial et permettra la recherche et le développement dans diverses disciplines. Selon le président Mokgweetsi Masisi, «cette station au sol communiquera immédiatement avec d’autres satellites en orbite avant le lancement de notre propre satellite en 2023[…]Certains des principaux avantages de ce projet sont la gestion des ressources en eau, le développement industriel, la gestion de l’environnement, la gestion des terres, la sécurité alimentaire et l’agriculture durable, entre autres », a-t-il-dit.

La ruée vers l’espace des pays africains

Le Zimbabwe a annoncé, l’envoi dans l’espace du premier satellite de son histoire ZimSat1, lundi 7 novembre 2022. Le petit bloc doit prendre des photos de la Terre et recueillir des données.

ZimSat1 a été embarqué dans une fusée en Virginie (Etats-Unis) pour la destination de la Station spatiale internationale (ISS). A son bord, trois CubeSat mis au point par le Zimbabwe, l’Ouganda et le Japon, a confirmé la NASA.

Icierekezo, le premier satellite rwandais à été lancé depuis kourou en Guyane en février 2021 pour connecter à internet les communautés lBotswana: Lancement du premier satellite BOT sat-1 en 2023es plus mal déservies, en offrant biensur aux communautés rurales les opportunités numériques. Il permet aussi au populations d’accéder aux services en ligne du gouvernement rwandais. L’Angola, avec AngoSat-2, connait aussi le goût de cette expérience.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : Dans un communiqué, le ministre Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe recommande aux internautes un site web inexistant

[DIGITAL Business Africa] – 2476 infractions d’excès de vitesse seraient décelées sur l’axe routier Yaoundé-Douala. C’est la teneur du communiqué signé par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe le 20 décembre 2022. Pour connaître ces usagers indélicats de la route, le ministre des Transports invite les usagers de la nationale n°3 durant la période mentionnée à consulter le site internet http://mint.gov.cm/. Seulement, le site web en question n’existe pas.

 

Le site web fonctionnel de ce département ministériel est en réalité www.mintransports.net. Ce que confirme Estelle Ngo Bougha du service de la communication de ce département ministériel. Sans toutefois contester l’authenticité du communiqué. ( PDF que vous pouvez parcourir)

Jusqu’au 28 décembre 2022, à 10h30, le communiqué en question ne figurait pas sur cet autre site web www.mintransports.net .

Regard d’expert en communication digitale

Beaugas ORAIN DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES, un cabinet d’e-Réputation, de Personal and Nation Branding et de communication digitale déplore ce type de communication très souvent observée dans de nombreuses administrations publiques.

« Cette situation traduit la réalité dans de nombreux départements ministériels au Cameroun. Il y a au moins trois problèmes dans le cas du communiqué du ministère des Transports. Premier problème, le non respect de l’architecture des noms de domaine de site web des ministères qui doivent être en .gov.cm. Le communiqué indique que le site web c’est le http://mint.gov.cm. Or, ce nom de domaine ne mène nulle part sur le web. Le nom de domaine du site web du Ministère étant minstranports.net en totale contradiction avec les exigences de la Primature qui avait définit il y a plusieurs années l’architecture des noms de domaine des entités publiques », décrie-t-il.

Et de préciser : « Deuxième problème, le nom de domaine indiqué dans le communiqué n’est pas sécurisé (HTTPS), ce qui représente un risque pour les internautes moins avertis et une porte ouverte pour des cybercriminels. Plusieurs ministères ignorent ce détail important. En fin, même sur le site web actuel, on a un problème de mise à jour du site, car rien n’empêche qu’une fois le communiqué du ministre du Transport signé, il soit posté sur ce qui sert de site web », a-t-il indiqué.

Beaugas ORAIN DJOYUM pense que c’est bien d’intégrer le Digital dans sa communication, « mais c’est encore mieux de le faire en respectant les règles de sécurité et celles fixées par le gouvernement. ICT Media STRATEGIES reste disponible pour accompagner les départements ministériels à adresser ces différents défis, mais également pour mettre à jour les compétences des responsables de ces départements ministériels à travers des formations ciblées », propose-t-il.

Les radars et la loi

A en croire le communiqué, ce sont les radars fixes de contrôle des vitesses des véhicules, installés le long dudit axe qui auraient enregistré ces infractions, classées ainsi qu’il suit :

Compagnies de transport routier interurbain de personnes : 1426 infractions

Camions : 48 infractions

Véhicules administratifs : 179 infractions

Véhicules personnels : 825 infractions

A cet effet, le ministre des Transports interpelle les usagers concernés.

« Les propriétaires desdits véhicules disposent d’un délai de 15 jours, pour se présenter au ministère des Transports ( Direction des Transports routiers) en vue d’entrer en possession du procès verbal d’infraction, s’acquitter de l’amende forfaitaire au Trésor Public, et décliner l’identité du conducteur auteur de cette pratique . Passé ce délai, ils s’exposent à l’interdiction de circuler , sans préjudice des poursuites pénales », a prévenu Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe dans le communiqué.

L’article 362 de la loi n° 2016/007 du 12 Juillet 2016, portant Code Pénal, repartit les contraventions en quatre classes et les pénalités suivantes leur sont applicables :

« Celles de la première classe, d’une amende de deux cent 200 à 1 200francs inclusivement ; celles de la deuxième classe, d’une amende de mille quatre cent 1 400 à 2 400 francs inclusivement ; celles de la troisième classe, d’une amende de 2 600 à trois 3 600 FCFA inclusivement ; celles de la quatrième classe, d’une amende de quatre mille 4 000 à 25 000 FCFA inclusivement et d’un emprisonnement de cinq à 10jours ou de l’une de ces deux peines seulement ».

S’il faut considérer donc le tableau des infractions à la circulation routière des taux d’amendes forfaitaires, il s’agirait majoritairement des infractions de classe « 4 ».

Par Jean Materne Zambo

Sénégal: L’ARTP encadre les coûts de la 5G, sa mise en œuvre prévue pour 2023

[DIGITAL Business Africa] –L’entrée en vigueur de la 5G se fera en 2023. Les assurances ont été données par le DG de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes ( ARTP). Abdoul Ly a présidé la Journée de l’ARTP à l’occasion de la 30e édition de la Foire internationale de Dakar, ce 27 décembre 2022. L’événement était placé sous le thème :« Le secteur privé national face aux défis de la souveraineté économique ».
Le Sénégal cherche à répondre à la demande en connectivité, comme plusieurs États d’Afrique, en qualité et à haut débit. Une demande qui devrait être assouvie tout en tenant compte des modes de consommation digitale des populations. Ce que reconnaît d’ailleurs le directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, Abdoul Ly.
« La 5G apportera au grand public ce qu’il pourra faire mieux qu’avec la 4G. Elle nécessite de gros investissements. Et l’ensemble de nos opérateurs sont prêts, après les phases pilotes qu’ils sont entrain de réaliser. Ces investissements auront besoin d’être rentabilisés. L’impact ne sera pas au détriment de la population, ça c’est clair. L’ARTP encadre les coûts. Les tarifs sont orientés vers les coûts et l’ARTP pèsera de tout son poids pour que les coûts ne soient pas contre le besoin du développement du numérique au Sénégal », a-t-il dit.
En dehors des expositions et ventes lors de la foire, il y a eu des séances de travail entre experts de l’ARTP et le public. Un  premier panel portait ainsi sur l’avènement de la 5G et le deuxième sur la nécessité de la digitalisation. Il en est ressorti  que la 5G a intervient dans plusieurs domaines.
Notamment la santé, le développement, la société. Ce qui a fait dire au directeur général de l’ARTP que la 5G  est de « locomotive pour le développement du Sénégal ».

Il a également précisé que la technologie accompagnera pour la couverture nationale des télécommunications du Sénégal.
« Nous sommes entrain de travailler dessus et les travaux avancent à grand pas. Un comité a été mis sur place au sein de l’ARTP. Un comité qui rencontrera l’ensemble des acteurs des télécommunications , des couches sociales intéressées par l’avènement de la 5G », a dit le DG Abdoul Ly.

En partenariat avec l’équipementier suédois Ericsson, l’opérateur des télécommunications Free Sénégal avait lancé la phase pilote de la 5G en juin 2022.
Il est à noté que le réseau 5G met à la disposition des usagers des applications intelligentes pour les maisons et les bâtiments, la vidéo 3D, le streaming, le télétravail, le cloud gaming, les services médicaux à distance, la réalité virtuelle, la réalité augmentée.

Par Jean Materne Zambo

Congo Brazza: Trois startupeurs, dont deux femmes, primés pour le prix de l’Innovation numérique Dénis Sassou N’Guesso 2022

[DIGITAL Business Africa] – Les femmes ont dominé le podium de cette quatrième édition du Prix de l’Innovation numérique Dénis Sassou N’Guesso. La cérémonie de clôture du concours a été présidée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, représentant du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, le 23 décembre 2022.

Et c’est la jeune congolaise Carabine Banzouzi qui a reçu le premier prix. Elle est répartie avec un chèque d’un million FCFA, d’un ordinateur et d’une attestation d’assurance santé de la compagnie NSIA. Cela grâce à sa solution Agri-Boost, qui est un dispositif qui permet d’automatiser l’irrigation, de gérer le PH du sol et de gérer la désinfection des plantes contre les insectes dévoreurs.

Elle a devancé Dajora Mouyombo Mfoutou(deuxième), initiatrice d’une application de surveillance de nouveau-né. Tout comme Chirel Mongo, l’auteur du drone militaire. Les deux dauphins de Caraine Banzouzi ont reçu respectivement les sommes de 750 000 et 500 000 FCFA, un ordinateur chacun et des attestations d’assurance NSIA.

Promotion des startups et opportunités pour la jeunesse

La cérémonie de clôture de la quatrième édition du Prix de l’innovation numérique Denis-Sassou-N’Guesso était couplée au programme de formation « Seeds for the future » (semence du futur). Une initiative du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, en partenariat avec la société chinoise Huawei.

Léon Juste Ibombo s’est saisi de l’occasion pour réitérer la volonté affichée du président Dénis Sassou N’Guesso de soutenir les jeunes congolais présents dans l’entreprenariat numérique.

« Sous le feux du dynamisme indéniable de notre écosystème, la loi n°71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label startup du numérique et de l’innovation technologique récemment promulguée est l’illustration parfaite par laquelle le président de la République, chef de l’Etat Son Excellence monsieur Denis Sassou N’Guesso entend offrir de nombreuses opportunités à notre jeunesse en promouvant le développement des startups. A cette occasion qui nous réunit ce jour, je réaffirme mon engagement à accompagner jusqu’à maturation les meilleurs projets », a indiqué le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique.

L’État pour la maturation des projets

Les candidats de la quatrième édition du Prix de l’Innovation numérique Denis-Sassou-N’Guesso ont bénéficié des sessions de formation de « haute facture », donnée notamment par les experts de Huawei. Les projets bénéficieront également de l’encadrement de l’État du Congo s’il faut croire le ministre Léon Juste Ibombo, qui en fait tout un devoir.

« Sous le feux du dynamisme indéniable de notre écosystème, la loi n°71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label startup du numérique et de l’innovation technologique récemment promulguée est l’illustration parfaite par laquelle le président de la République, chef de l’Etat Son Excellence monsieur Denis Sassou N’Guesso entend offrir de nombreuses opportunités à notre jeunesse en promouvant le développement des startups. A cette occasion qui nous réunit ce jour, je réaffirme mon engagement à accompagner jusqu’à maturation les meilleurs projets. de nombreux talents dans le secteur du numérique », a promis le ministre Léon Juste Ibombo.

Et là, on peut comprendre pourquoi Léon Juste Ibombo et le vice-président de la société indienne Atdxt, Sivakumaran Kathiresan, ont signé, à Brazzaville, un mémorandum d’entente pour la construction des infrastructures numérique, en vue de digitaliser le Congo dans sa marche vers la résilience. C’était le 13 décembre 2022.

L’édition 2022 du prix de l’Innovation numérique Denis-Sassou-N’Guesso a été organisée avec le soutien de la pépinière d’entreprise Kosala, la société Sotracom, le Fonds d’accès pour le Service universel des Communications électroniques, l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques et la Société Mambs Service.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

Benin : 01 million et 500.000 FCFA pour les start-ups vainqueures du Prix NSIA VIE ASSURANCES et DSI

[DIGITAL Business Africa] – Le vent de l’avent a soufflé au-dessus de l’écosystème numérique béninois. Jeudi 22 décembre 2022, deux jeunes développeurs de solutions ont été honorés à la faveur de la première édition du Prix NSIA Assurance Vie (société d’assurance vie) et DSI. Une compétition qui promeut l’entrepreneuriat jeune dans le numérique ( développeur d’applications).

Il s’agit de Anicet Dourossimi, qui repart avec 1 000 000 FCFA pour le premier prix et de Virgile Dimon pour le deuxième. En sus de leurs attestations de participation, ils ont également reçu un cadeau spécial de la part de NSIA VIE ASSURANCES.

Les candidats avaient besoin de proposer des solutions pouvant améliorer les services de NSIA Vie à l’attention de ses usagers ou aidant pour la dématérialisation des processus internes.
Etaient présents à cette cérémonie de remise des prix, le Directeur général de NSIA VIE ASSURANCES, Magloire Dochamou et le président de DSI CLUB BÉNIN, Maximilien KPODJEDO, entre autres personnalités.

Lancé le 30 septembre 2022, 18 candidats étaient en lice au départ. Mais ils ont été réduits à 11 pour finalement ne retenir que cinq. Il s’agit du duo Calèbe Houngbeme et Sheila Chabi, Anicet Dourossimi, Romaric Hounssou Hounye, Virgile Dimon et Amitthia Djagba.
Ce challenge est destiné à tous les étudiants et diplômés sans emploi âgés de 20 à 30 ans.

Par Jean Materne Zambo

 

Guinée Conakry : L’opérateur national Guinée télécoms sera lancé en 2023, 10 ans après la chute de Sotelgui

[DIGITAL Business Africa] – Guinée Télécoms sera le nouveau bijou de la Guinée Conakry, dès 2023. C’est l’une des déclarations du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoual Diallo, ce vendredi 23 décembre 2022. Il était face aux membres du Conseil National de la Transition (CNT), pour leur présenter les orientations sectorielles de son département pour l’exercice 2023.

Le nouvel opérateur national de téléphonie viendra combler le vide que connaît le secteur des télécoms depuis plus de 10 ans. Cette carence a donné un champ aux sociétés étrangères (Cellcom, Orange et MTN) qui assuraient jusqu’en 2022, les services de communication aux populations guinéennes. Notamment, la connectivité internet et appel téléphonique.

Ousmane Gaoual Diallo a pu dresser l’état des lieux du secteur du digital et des Télécommunications en 2022 mais aussi présenter les perspectives de son département pour l’année 2023.

« Le service Mobile money est disponible à travers les opérateurs MTN et Orange. Globalement, le nombre d’utilisateurs de ce service ayant un compte actif en juin 2022 est d’environ 2,369 millions avec un taux de pénétration de 18%. Cet indicateur a enregistré une hausse d’un (1) point par rapport au trimestre… cette Loi des finances 2023 est marqué par les objectifs principaux suivants : la mise à jour du cadre réglementaire et législatif du secteur ; le développement et la mise en œuvre du programme de Digitalisation de l’État ; l’amélioration de la connectivité des services de postes, des télécommunications et de l’économie numérique ; la réduction des tarifs des services de télécommunications ; l’opérationnalisation Guinée Télécoms ; le rapatriement du nom de domaine « .GN », a dit le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoual Diallo.

Conformément à la loi des finances rectificatives 2022, le budget du ministère Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, se chiffrait à Cent seize milliards trois cent cinq millions six cent soixante-onze mille neuf cent neuf Francs guinéens (116.305.671.909GNF) pour un taux d’exécution de 47% sur la base des engagements et de 48% sur la base des paiements.

D’après le ministre Ousmane Gaoual Diallo, lrs prévisions 2023 se chiffrent à cent soixante-deux milliards cent cinquante-trois million trois cent quatorze mille trois cent quinze francs guinéens (162 153 314 315 GNF).

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Pierre Le Grand Nka : « Digitaliser la presse traditionnelle pour stopper les Fake news »

[DIGITAL Business Africa] – Dr Pierre Le Grand Nka appelle à un déploiement des organes de presse traditionnels sur l’espace cybernétique. Le directeur de la 2N Communication l’a indiqué lors de la rencontre entre journalistes au siège de l’Ambassade des États unis d’Amérique, ce mercredi 21 décembre 2022 sis à Yaoundé.

Organisé par l’Ambassade des États unis d’Amérique, l’atelier de deux heures d’horloge planchait sur les difficultés que les journalistes rencontrent dans leurs reportages mais aussi sur les bonnes pratiques pour un journalisme responsable. Deux présentations ont meublé les échanges. Celle du Dr Pierre Nka était axée sur deux moments, notamment « le journalisme haut dépit » et « le journalisme haut débit à l’ère du numérique ».

Pour le premier cas : « le journalisme haut dépit », Pierre le Grand Nka estime que l’ouverture des sites et des blogs sont « un bon marché pour les non-journalistes ». Comme exemple de journalistes « haut dépit », le Dr Pierre Le Grand Nka cite les lanceurs d’alerte, qui en réalité seraient tout simplement des « relayeurs d’alerte ».

Pour le deuxième cas : « le journalisme haut débit à l’ère du numérique », le journaliste économique pense que les journalistes camerounais devraient tirer avantage de la technologie pour enrichir leurs contenus et y « mettre de la lumière ». Ce qui concourt à susciter de l’espoir parmi les masses.

Pour se résumer Dr Pierre Le Grand Nka a utilisé les expressions « quatrième pouvoir », qui l’on sait, renvoie à la corporation du métier de journaliste ; et « cinquième pouvoir », qui renvoie aux blogueurs et lanceurs d’alerte.

Il a essayé de montrer que le quatrième pouvoir était en porte-à-faux avec le cinquième. Et que les journalistes traditionnels sont astreints s’arrimer à l’évolution technologique. Mais avant, il y a eu la présentation de l’Américaine Sarah Wachter, journaliste écrivaine. Elle s’adossait sur le « Factcheking », entendez la vérification des faits .

Elle indiquait en gros ce qui était prohibé dans la collecte de l’information. Et l’on retient que le journaliste doit recourir à plusieurs sources ( trois au minimum) dans le cadre de la rédaction d’un article. Par source, elle entend toute personne ayant été directement impliquée dans l’événement. Cela pour éviter de désinformer le public.

Sarah Wachter a recommandé certains outils pour eétoffer ses connaissances en matière de Factcheking. Ainsi a -t-elle recommandé se suivre certaines plateformes telles que firstdratenews, Unesco journalisme, Africa check méthodology, AFP- Checking factuel.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : 04 applications créées pour le déploiement des stations synoptiques automatiques

[DIGITAL Business Africa] – Par un lâcher de ballon, Minette Libom Li Likeng catapulte le secteur météorologique camerounais dans une autre dimension. Celle du numérique. Le ministre des Postes et Télécommunications a procédé à la rétrocession officielle des équipements technologiques et numériques au ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe, ce 22 décembre 2022 à la station météorologique de Yaoundé.

L’une des annonces marquantes de cette cérémonie, la création de quatre applications devant servir au déploiement efficient des stations synoptiques automatiques.

Il s’agit d’ une technologie, qui permet de capter les températures, l’humidité, la direction du vent et d’autres paramètres. Bref, de passer de la collecte manuelle des informations à l’analyse et traitement de données à valeur ajoutée.

Parmi ces applications, nous avons un site web de diffusion d’information dédié aux données météo, une application mobile pour avoir les prévisions sur le temps, une application qui permet d’envoyer les informations à l’international en temps réel, une application qui permet d’avoir les informations collectées. Agriculteurs  , éleveurs et administration des Travaux publics pourront tirer avantage de ces plateformes.

Pourquoi quatre applications au lieu d’une seule ?

A cette question, le directeur général d’Afreetech Cameroon Sarl, l’entreprise qui a réalisé le projet, a répondu.

« On a proposé une architecture complètement distribuée. Parce que si vous allez à Guider, le réseau téléphonique est mauvais. Vous êtres situé au fin fond d’une forêt. Il faut transmettre des informations, malheureusement, le réseau fait défaut. Il faut donc des solutions extrêmement légères qui répondent à un besoin spécifique. Et chacune de ces applications répond à un besoin spécifique. On aurait pu imaginer qu’on ait aujourd’hui une technologie intégrée, comme nous l’avons fait dans d’autres projets », a -t-il dit.

Et de justifier : « Mais ici, nous avons voulu avoir des applications les plus légères. Vous avez votre grand-mère qui veut avoir une donnée météorologique, elle veut savoir quel temps il fait. Vous lui avez envoyé un smartphone au village, elle ne va pas s’amuser à télécharger des applications qui vont lui prendre deux jours, bouffer sa connexion. Donc, on a vraiment un système extrêmement léger, Lite, qui va permettre d’avoir des solutions adaptées au contexte du Cameroun », a-t-il promis.

Une station synoptique automatique est installée dans un centre météorologique , qui est « un panneau solaire qui va alimenter les composants électroniques et à l’intérieur desquels nous avons des capteurs GSM qui permettent d’avoir une transmission 3G et 4G ». La station synoptique automatique permet de capter les températures, l’humidité, la direction du vent et d’autres paramètres .

La collecte des informations à haute altitude 

A Yaoundé, l’on a installé une station radiosondage. Elle permet d’aller prélever les données à très haute altitude. En fait, un ballon équipé de sondes est gonflé et lâché. Ce sont ces sondes-là qui collectent les paramètres.

Une station radiosondage est équipée de composants, dont le récepteur qui permet d’avoir des informations à très haute altitude, cela en temps réel. Comme composants autres, nous avons le générateur d’hydrogène, les radiosondes avec antennes, qui collectent les informations et les transmettent à une centrale.

Les stations synoptiques automatiques sont installées dans six localités. Notamment, Koundja, Guider,Tiko, Ebolowa, Bakou, Yaoundé ( site pilote). Et le gouvernement entend étendre cette technologie à 18 autres villes du Cameroun pour un total de 24.

Par Jean Materne Zambo

 

Mali : 23 centres TIC inaugurés pour un accès universel aux télécoms et aux nouvelles technologies

[DIGITAL Business Africa] – Sur 113 centres TIC prévus au Mali, 23 sont opérationnels depuis le 08 décembre 2022. Date de leur inauguration au Prytanée de Kati. Ouverts aux jeunes et femmes du Mali, ces centres des Technologies de l’Information et de la Communication disposent chacun de 15 ordinateurs, tout en un, hard drive, 64 bits, 8GB de Ram, un écran de 24 pouces ; un onduleur de 5KVA, un scanner avec bac de rechargement, une imprimante laser monochrome recto verso d’une capacité de 300 feuilles, une borne wifi et un vidéo projecteur.

L’œuvre est de l’Agence de gestion du fonds d’accès universel (AGEFAU). Un établissement public à caractère administratif (EPA) doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. L’ AGEFAU a pour mission principale de promouvoir le service et l’accès universel aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication.

La cérémonie d’ inauguration était placée sous la présidence du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, représenté par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Harouna Mamadou Toureh. Lequel a assuré que ce centre d’accès sera utilisé comme outil dans la quête quotidienne de la performance et de l’excellence car vient-il combler un besoin très vital pour les militaires.

l’Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel (AGEFAU) a été créée par l’ordonnance N° 2016- 001/P-RM du 26 janvier 2016, ratifiée par la loi N° 2017- 006 du 18 mai 2017. Et l’inauguration de 23 des 113 centres d’accès universel au Mali est réalisée dans le cadre de la phase II du projet « Centres d’accès universel aux TIC ». Coût total du projet: plus de 70 millions de F CFA.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Deux ex employés  de Twitter vont lancer «Spill», réseau social de communication

[DIGITAL Business Africa] – Twitter s’apprête à faire face à un concurrent pas comme les autres. « Spill », plateforme de communication,  contrairement à d’autres réseaux sociaux, est le produit d’anciens employés de Twitter: Alphonzo « Phonz » Terrell et DeVaris Brown.

Le premier était responsable mondial de la section sociale et éditoriale de Twitter jusqu’en novembre 2022. Période pendant laquelle il a fait partie des milliers d’employés licenciés lors du rachat par Elon Musk. Le deuxième quant à lui a démissionné de Twitter en 2020. Il était alors un chef de produit au sein de l’entreprise, travaillant sur l’apprentissage automatique.

Spill dispose aussi d’une fonctionnalité appelée « Tea parties », qui permet aux utilisateurs d’organiser des événements. D’après le site bfmtv.com et TechCrunch , « les fondateurs prévoient que la plateforme sera lancée dans six à huit semaines et les inscriptions sur la liste d’attente sont déjà ouvertes. Spill disposera d’un fil d’actualité en direct où les utilisateurs pourront publier du contenu, sur le modèle de Mastodonte ».

Mastodonte est un réseau social et logiciel de microblog auto-hébergé, libre, distribué et décentralisé via ActivityPub au sein du Fediverse. Il permet de partager des messages (« pouets » ou toots dans d’autres langues, dont l’anglais), images et autres contenus. C’est une alternative à Twitter.

Seulement,Mastodonte a été suspendu (momentanément) par Elon Musk, le 15 décembre 2022. Le réseau social décentralisé compte un million d’utilisateurs contre 450 millions pour Twitter.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’ART prévoit une plateforme d’évaluation de la qualité de services des opérateurs Télécom

[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs de télécommunications au Cameroun seront scrutés de près par le régulateur. L’Agence de Régulation des Télécommunications entend mettre en ligne, dès 2023, une plateforme  pour évaluer la qualité des services de communications électroniques (voix, SMS, Internet) offerts par Camtel, MTN Cameroon,  Orange Cameroun et Viettel.

Ce qui permettra aux consommateurs de choisir la meilleure offre tarifaire et surtout de porter un avis sur la qualité de services auprès du régulateur. La décision découle de la rencontre des opérateurs de téléphonie mobile qui s’est tenue le 13 décembre 2022 à Yaoundé.

Le forum  était présidé par le madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Mais Association des opérateurs concessionnaires de la téléphonie mobile au Cameroun en a assuré l’organisation.

L’objectif recherché etait d’examiner la situation et de trouver des solutions pour l’amélioration effective de la qualité de services, et de la couverture des services de communications électroniques au Cameroun. Le thème retenu était « Défis et enjeux de la qualité des services des communications électroniques au Cameroun ».

L’initiative est consécutive à la mise en demeure, le premier novembre 2022, des opérateurs télécoms opérant au Cameroun pour la mauvaise qualité des services de télécommunications observée sur toute l’étendue du territoire. Elle était servie par l’Agence de régulation des télécommunications (ART).

Pour rappel, le contrôle avait été effectué par les équipes de la Brigade de Contrôle de l’ART. Et une série de missions d’évaluation des systèmes de monitoring de la qualité de services offerte par Camtel, MTN Cameroon, Orange Cameroun et Viettel avait précédée. La première s’étant tenue à Douala au Datacenter de MTN Cameroon le 25 octobre 2022.

Par Jean Materne Zambo

 

Francs CFA : Comment vérifier l’authenticité des billets de la nouvelle gamme Type 2020 en circulation en zone Cémac depuis le 15 décembre 2022

[DIGITAL Business Africa] – La nouvelle gamme des billets de banque en zone Cémac baptisée Gamme Type 2020 par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Béac) est entrée en circulation ce 15 décembre 2022. Seulement, une vidéo d’un taximan camerounais refusant un nouveau billet de 2000 francs Cfa est rapidement devenue virale.

La raison du conducteur : « Je ne sais pas encore faire la différence entre le bon et le faux billet de la nouvelle game« . Donc, prudence pour le taximan. Sa méfiance peut être justifiée, car des faussaires peuvent rapidement mettre en circulation des fausses coupures.

La vidéo du taximan refusant le nouveau billet

Mais, pour éviter la circulation des fausses coupures, la Béac a prévu des signes spéciaux sur les nouveaux billets pour permettre aux usagers de vérifier l’authenticité des nouveaux billets et faire la différence avec des faux. Digital Business Africa vous les présente. Voici donc les vrais billets et vous ne trouverez pas sur les faux billets ces signes spéciaux :

Les sept signes spéciaux des billets de et 10 000 et 5000 francs Cfa 

1 – Premier signe distinctif, les filigranes : trois têtes d’élan (moi qui pensait aux têtes de boeuf). Selon le Larousse, d’origine asiatique, l’élan, cervidé à l’impressionnante parure, est l’un des plus grands mammifères de la taïga. Appelé orignal par les Canadiens français, l’élan est un hôte familier des grandes forêts boréales d’Europe et d’Amérique depuis les temps préhistoriques.

Les trois têtes d’élan sont donc visibles en filigrane à l’oeil nu sur tous les billets de la nouvelle gamme. Pas aisé pour les faussaires d’introduire ces filigranes. Comme avec les anciens billets, leur valeur faciale est également disponible par transparence.

2 – Deuxième signe distinctif, un motif incomplet. A l’oeil nu, difficile de voir 5 000 ou 10 000 écrits de manière verticale à la gauche du billet. Ces motifs partiels recto et verso se complètent parfaitement par transparence. Difficile pour les faussaires de réaliser cette prouesse.

3 – Troisième signe distinctif, l’impression en relief. Sur les billets de 5000 et 10 000 francs Cfa, les chiffres, le nom de la banque (Banque des Etats de l’Afrique centrale) et l’image du siège de la Béac à Yaoundé sont imprimés en relief et sont perceptibles au toucher. Difficile également pour les faussaires d’imprimer en relief.

4 – Quatrième signe distinctif, deux numéros de série. Chacun de ces billets dispose de deux numéros de série identique. L’un (celui du bas à gauche) est visible au premier regard et l’autre (haut à droite) visible après inclinaison. Le faux billet vous présentera juste un seul numéro de série, contrairement aux deux numéros identiques du billet original.

5 – Cinquième signe distinctif, un motif dynamique 3D. C’est en quelque sorte le joker pour distinguer le bon billet du faux. Digital Business Africa a constaté qu’un motif dynamique 3D visible à la droite du billet change progressivement de couleur selon l’inclinaison du billet. Toujours difficile pour les faussaires de réaliser une telle prouesse.

6 – Sixième signe distinctif, le fil de sécurité. C’est également un signe distinctif présent dans l’ancienne gamme des billets francs Cfa Cémac. Ce fil de sécurité a un effet dynamique : à l’inclinaison ou par transparence, l’on y voit la tête d’élan et la valeur faciale.

7 – Septième signe distinctif, comme le braille. L’une des innovations de cette nouvelle game de billet est l’introduction des signes pour malvoyant. Ces signes au bas à gauche des billets sont en relief et perceptible au toucher. Le motif varie en fonction de la valeur faciale.

Les six signes spéciaux des billets de 1000 et 500 francs Cfa

1 – Premier signe distinctif, les filigranes : Les trois têtes d’élan sont visibles en filigrane à l’oeil nu sur tous les billets de la nouvelle gamme. Pas aisé pour les faussaires d’introduire ces filigranes. Comme avec les anciens billets, leur valeur faciale est également disponible par transparence.

2 – Deuxième signe distinctif, un motif incomplet. A l’oeil nu, difficile de lire complètement 500 ou 1000 écrits de manière verticale à la gauche du billet. Ces motifs partiels recto et verso se complètent parfaitement par transparence. Difficile pour les faussaires de réaliser cette prouesse.

3 – Troisième signe distinctif, l’impression en relief. Sur les billets de 500 et 1000 francs Cfa, les chiffres, le nom de la banque (Banque des Etats de l’Afrique centrale), et l’image du siège de la Béac à Yaoundé sont imprimés en relief et sont perceptibles au toucher. Difficile pour les faussaires d’imprimer en relief.

4 – Quatrième signe distinctif, deux numéros de série. Chacun de ces billets dispose de deux numéros de série identique. L’un (celui du bas à gauche) est visible au premier regard et l’autre (haut à droite) visible après inclinaison. Le faux billet vous présentera juste un seul numéro de série, contrairement aux deux numéros identiques du billet original.

5 – Cinquième signe distinctif, un fil de sécurité. C’est en quelque sorte le joker pour distinguer le bon billet du faux pour les billets de 1000 et 500 F.Cfa. Ce fil de sécurité noyé a la mention Cémac que Digital Business Africa a peu apercevoir. Cette mention CEMAC est lisible par transparence. Difficile pour les faussaires de réaliser une telle prouesse.

6 – Sixième signe distinctif, comme le braille. L’une des innovations de cette nouvelle game de billet est l’introduction des signes pour malvoyant. Ces signes au bas à gauche des billets sont en relief et perceptible au toucher. Le motif varie en fonction de la valeur faciale. Une barre pour le billet de 500 F.Cfa et deux barres pour celui de 1000 F.Cfa.

Les sept signes spéciaux du billet de 2 000 francs Cfa

1 – Premier signe distinctif, les filigranes : Les trois têtes d’élan sont donc visibles en filigrane à l’oeil nu sur tous les billets de la nouvelle gamme. Pas aisé pour les faussaires d’introduire ces filigranes. Comme avec les anciens billets, leur valeur faciale est également disponible par transparence.

2 – Deuxième signe distinctif, un motif incomplet. A l’oeil nu, difficile de voir 2 000 écrit de manière verticale à la gauche du billet. Ces motifs partiels recto et verso se complètent parfaitement par transparence. Difficile pour les faussaires de réaliser cette prouesse.

3 – Troisième signe distinctif, l’impression en relief. Sur les billets de 2000 francs Cfa, les chiffres, le nom de la banque (Banque des Etats de l’Afrique centrale), et l’image du siège de la Béac à Yaoundé sont imprimés en relief et sont perceptibles au toucher. Difficile également pour les faussaires d’imprimer en relief.

4 – Quatrième signe distinctif, deux numéros de série. Chacun de ces billets dispose de deux numéros de série identique. L’un (celui du bas à gauche) est visible au premier regard et l’autre (haut à droite) visible après inclinaison. Le faux billet vous présentera juste un seul numéro de série, contrairement aux deux numéros identiques du billet original.

5 – Cinquième signe distinctif, un motif dynamique 3D. C’est en quelque sorte le joker pour distinguer le bon billet du faux. Ce motif dynamique 3D visible à la droite du billet change progressivement de couleur selon l’inclinaison du billet. Toujours difficile pour les faussaires de réaliser une telle prouesse.

6 – Sixième signe distinctif, le fil de sécurité. C’est également un signe distinctif présent dans l’ancienne gamme des billets francs Cfa Cémac. A la différence que sur le nouveau billet de 2 000 francs Cfa, Digital Business Africa a pu constater que deux pistes métalisées dont l’une avec changement de couleur à la vue. Autres éléments figurant sur ce fil de sécurité à effet dynamique visible à l’inclinaison ou par transparence, la tête d’élan, la mention Béac et la valeur (2000 visible par transparence) .

7 – Septième signe distinctif, comme le braille. L’une des innovations de cette nouvelle game de billet est l’introduction des signes pour malvoyant. Ces signes au bas à gauche des billets sont en relief et perceptible au toucher. Le motif varie en fonction de la valeur faciale. Pour le billet de 2 000 F.Cfa, on peut distinguer trois barres.

L’ensemble des billets de la nouvelle gamme Type 2020

Selon le gouverneur de la Béac, Abbas Mahamat Tolli, « cette nouvelle gamme de billets plus compacte, plus moderne et mieux sécurisée, consacre le principe d’homogénéité des signes monétaires et l’intégration sous-régionale au recto et toutes les dénominations, et valorise à travers ses iconographies au verso et toutes les dénominations, tous les vecteurs de l’émergence de la Cemac, que sont l’éducation, la santé et l’agriculture moderne, ainsi que les thématiques sociétales de l’heure, qui sont la protection de l’environnement et la place de la femme dans la société. Elle met en exergue les langues officielles des pays de la Cemac que sont le français, l’anglais, l’arabe et l’espagnol, en les déclinant dans l’inscription Banque des États de l’Afrique centrale et dans la valeur faciale des billets ».

Par Beaugas Orain DJOYUM, Digital Business Africa

 

Sénégal : La startup « Kwely » gagne 50.000 $ au Mest Africa Challenge, un concours de pitch de startups technologiques

[DIGITAL Business Africa] – 50.000 dollars d’investissements en actions. Ainsi que l’accès à des coachs d’affaires, d’experts, des mentors et des investisseurs mondiaux.

Voilà ainsi présenté la récompense de la start-up technologique sénégalaise Kwely glanée le 14 décembre 2022. C’était à la faveur de la quatrième édition 2022 du Mest Africa Challenge (MAC). Un concours panafricain de pitch de startups technologiques organisé par Mest Africa.

Kwely est une plateforme numérique sénégalaise dédiée à la distribution de produits made in Africa. Birame Sock, une entrepreneure sénégalaise en est la promotrice.

Les candidats doivent respecter certains critères. Notamment : avoir levé 100 000 de dollars au total ou moins cumulativement depuis la création, générer actuellement des revenus. Ils doivent, entre autres critères, démontrer une traction dans un ou plusieurs des cinq marchés du défi MEST Africa (Ghana, Nigeria, Kenya, Sénégal, Afrique du Sud)

Les éditions antérieures ont été respectivement remportées par la tanzanienne Kilimo Fresh, OZE du Ghana, Snode Technologies d’Afrique du Sud, Waya Waya du Kenya et Accounteer du Nigeria.

L’initiative a été lancée dans le but de fournir une scène aux startups technologiques pour lever des fonds, créer des réseaux industriels et gagner en visibilité mondiale. Le concours va se développer plus tard pour devenir un établissement clé dans l’industrie technologique des startups en Afrique.

Pour cette quatrième année, le MAC 2022 fait appel à des startups technologiques sur cinq marchés africains, dont au Ghana, Nigeria, Kenya, Sénégal et Afrique du Sud .

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Cameroun : Camtel adopte le service « Local Roaming » qui permet à ses abonnés d’utiliser le réseau MTN

[DIGITAL Business Africa] – Entre deux dames charismatiques, le réseau est fluide, et les idées innovantes peuvent suivre. La DG de Camtel, Judith Yah Sunday et la CEO de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi, ont officialisé le « Local Roaming ».

Il s’agit d’un Service de MTN permettant aux abonnés de Camtel d’utiliser le réseau mobile de MTN sur le territoire national et dans les zones de couverture convenues par les parties. La cérémonie s’est déroulée à Nkoteng, dans la région du Centre, jeudi 15 décembre 2022.

En clair, les abonnés de Camtel pourront bénéficier à partir de leur carte SIM Camtel, des services tels que l’envoi et la réception des SMS nationaux et internationaux, l’émission et la réception d’appels nationaux et internationaux, l’accès à Internet.

Selon Judith Yah Sunday, cette avancée dans le domaine des télécommunications augure des lendemains meilleurs pour l’économie numérique du Cameroun.

« Nous sommes deux femmes, de surcroît africaines, à la tête de deux opérateurs de téléphonie mobile au Cameroun. Il nous revient la lourde responsabilité d’apporter notre touche singulière à l’essor de l’économie numérique dans un écosystème en évolution permanente. Fruit de la volonté et la détermination de deux femmes, cette coopération prouve la volonté de deux femmes qui ont décidé d’avancer outrepassant les règles qui leurs sont imposées par la concurrence», a laissé entendre la DG de Camtel, Judith Yah Sunday.

Et de renchérir : « Le service que nous inaugurons est le fruit d’un accord de partage d’infrastructure entre deux opérateurs de téléphonie mobile sur un même territoire, permettant aux abonnés des deux réseaux de bénéficier de la couverture de l’autre opérateur au Cameroun et même en Afrique Centrale », a-t-elle dit.

MTN Cameroon, lors de la date de signature de l’accord avec Camtel en 2021, assurait que son réseau télécoms 4G couvre « près de 60% » du territoire camerounais. Dans le même temps, un peu plus de 87% du territoire serait couvert par la 3G de l’opérateur, tandis que 97,3% du territoire serait couvert par la 2G.

Le « Local Roaming » est s’inscrit dans le cadre de la coopération MTN -Camtel, datée de décembre 2018, date à laquelle le Judith Yah Sunday à la été promue à la tête de la direction générale de l’opérateur historique Camtel.

Par Jean Materne Zambo

L’ARPT de la Guinée effectue un benchmarking sur le statut juridique et les ressources techniques de l’ARCEP BENIN

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP BENIN) a reçu une délégation du Conseil National de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et de la Poste (ARPT) de la République de Guinée, conduite par Monsieur Mamady Keita, Conseiller à l’ARPT, dans le cadre d’une mission de benchmarking à l’ARCEP BENIN. C’était à Cotonou les 13 et 14 décembre 2022.

Selon Monsieur Mamady Keita, cette visite de travail visait à mieux appréhender le fondement conceptuel de la régulation au Bénin et les implications organisationnelles et fonctionnelles du statut juridique de l’Autorité de Régulation du Bénin au regard de la loi n°2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin. La délégation de la Guinée a également porté un intérêt particulier aux ressources techniques dont dispose l’ARCEP BENIN dans le cadre de la réalisation de ses missions de régulation.

Une séance de travail avec les membres du Conseil de régulation de l’Autorité de Régulation du Bénin, présidée par Monsieur Flavien BACHABI, s’est tenue au cours de la première journée de cette mission.

Les parties ont longuement échangé, sans détour, sur les statuts juridiques des autorités de régulation au Bénin et en Guinée et ont étendu leurs réflexions sur l’analyse des impacts des statuts juridiques dans la mise en œuvre de la régulation. Elles n’ont pas manqué d’aborder les enjeux liés aux options règlementaires des statuts des autorités nationales de régulation des communications électroniques et les changements qu’elles espèrent voir s’accomplir pour l’efficacité de la régulation dans leurs pays respectifs.

La délégation de l’ARPT de la Guinée a visité le Centre Technique de l’ARCEP BENIN sis à Hêvié où elle a pu voir l’ensemble des équipements et matériels techniques, dont les chaînes de mesures drive test pour le contrôle de la couverture et de la qualité de service des réseaux mobiles, les stations mobiles de contrôle des fréquences, le système de suivi permanent de la qualité de service, la chaîne de mesure du niveau d’exposition aux effets des rayonnements non ionisants, le laboratoire de test des équipements radioélectriques et terminaux, etc.

La délégation de la Guinée a été satisfaite de cette visite de travail dont elle a pu puiser un ensemble d’informations issues de la riche expérience de l’ARCEP BENIN et des évolutions du cadre législatif et règlementaire applicable à la régulation des communications électroniques et de la poste au Bénin.

DBA. Source ARCEP Bénin

L’ARTP Sénégal scrute les meilleures pratiques de régulation de l’ARPCE Congo

[DIGITAL Business Africa] – Une équipe de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal a séjourné au Congo Brazza du 29 au 30 novembre 2022 pour une mission de benchmark au siège de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques du Congo.

C’est dans ce cadre que les délégués des deux institutions ont tenu ce 29 novembre 2022, dans la salle de conférence de l’ARPCE, une première réunion technique, sous le patronage du Directeur Général par intérim (DG p.i), monsieur Victor Mabiala.

Dans son propos liminaire, le DG p.i a salué l’excellence des relations au niveau étatique entre le Congo et le Sénégal et souligné la franche collaboration entre l’ARPCE et l’ARPT, à travers l’accord de partenariat et de collaboration signé par les deux institutions en 2015.

« Je tiens ici, au nom du Directeur Général de l’ARPCE, à féliciter le dynamisme de notre partenariat et de notre cadre de collaboration sud-sud », a indiqué le DG p.i avant d’ajouter : « En effet, sur le continent, nous avons le potentiel SM2010m
pour y arriver. Nous pensons souvent à tort que l’excellence est ailleurs, à l’extérieur du continent, alors que nous l’avons à quelques kilomètres seulement de nous ».

Pour le Directeur des Affaires Juridiques et Internationales de l’ARPCE, Jean Célestin ENDOKE, les accords de partenariat que signent l’ARPCE visent à sublimer les compétences locales, régionales et continentales car les réalités de régulation en Afrique ne sont pas les mêmes sur les autres régions du monde.

« Nous sommes très honorés de vous recevoir. Vous êtes ici chez vous », a-t-il affirmé tout en soulignant, une fois de plus, « la nécessité de la coopération au regard de nos défis communs liés à la perpétuelle mutation des secteurs régulés.

Pour le Chef de la délégation sénégalaise, Serigne Abdou Khadre MBACKE, Conseiller technique du Directeur Général de l’ARTP, l’ARPCE Congo se positionne comme une référence en matière de régulation, notamment en ce qui concerne le contrôle et la supervision des trafics ainsi que le suivi de la FinTech. « Notre visite s’inscrit dans le cadre d’un échange d’expérience et de connaissance par rapport à nos métiers communs », a-t-il conclu.

DBA, Source: ARPCE Congo

Togo: MoovTogo adopte la eSim, puce à deux numéros, compatible avec les appareils connectés

[DIGITAL Business Africa] – Après le téléphone intelligent (smartphone), la Sim intelligente. Moov Togo, entité de MoovAfrica, vient de se doter de la eSim, une puce à deux numéros dans un téléphone à Sim unique. L’innovation existe depuis novembre 2022 chez le groupe MoovAfrica, et cela concerne les derniers mobiles Apple et Samsung.

Les puces eSim se trouvent également dans certains objets connectés, notamment Apple Watch ou Galaxy Watch. Ceci permet aux abonnés de profiter de données mobiles sans avoir besoin d’utiliser ou changer de carte SIM physique.

Pour l’activer, rendez-vous dans une de nos agences la plus proche ou cliquez sur le lien https://bit.ly/3UrhzJ6 pour accéder aux téléphones compatibles.

Liste des terminaux mobiles compatibles avec la eSim

Les terminaux mobiles compatibles avec cette innovation des télécommunications  sont bien évidemment Samsung Galaxy( Book Notes, Ultra, Z flip), les iPhone(iPhone SE 2 (2020), iPhone XR, 11,13 Pro, Pro max et13 mini iPad Air) et les Ipad (iPad Pro 11 (1ere Génération et supérieur ) et 12.9″ 3e Gen, iPad mini (5e Gen. et supérieur) et supérieur et iPad Air)…

En dehors des téléphones Samsung et IPhone, MoovAfrica permet également à Aquos, Nuu mobile, Panasonic, Microsoft, Gemini, Huawei et Rakuten d’utiliser la eSim.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Sam Bankman-Fried arrêté un mois après la chute de sa plateforme de crypto FTX

[DIGITAL Business Africa] – L’étau se resserre encore plus sur l’ex patron de FTX, 2e plateforme de cryptomonnaies jusqu’à sa chute en novembre 2022. Sam Bankman-Fried, la trentaine sonnée, a été mis aux arrêts au Bahamas, lundi 12 décembre 2022, à la demande des autorités américaines. Annonce faite par Damian Williams, un procureur de New-York.

Selon la police des Bahamas, Sam Bankman-Fried a été arrêté dans la soirée d’hier vers 18h00. Il devrait comparaître devant un tribunal d’instance, ce mardi 13 décembre 2022.

Il est également attendu devant une commission parlementaire de la Chambre des représentants au États-Unis unis d’Amérique tout comme John Ray, le nouveau patron de FTX.

D’après le site Le figaro, les États-Unis auraient, «porté plainte» contre le trentenaire et «vont probablement demander son extradition». La confirmation serait donné par le procureur général des Bahamas, Ryan Pinder. Les Bahamas où le siège social de FTX était était établi.

D’après le Figaro.fr, «SBF», comme il se fait appeler, enchaînait les apparitions médiatiques depuis un mois, malgré le risque de procès pour fraude après la spectaculaire implosion de la société, valorisée 32 milliards de dollars en début d’année 2022.

Lancéd en 2019 et basé aux Bahamas, la plateforme FTX avait déposé le bilan le 11 novembre 2022, après plusieurs tentatives de levée des fonds pour éviter la banqueroute. SBF aurait utilisé 10 milliards de dollars de fonds clients dans des activités douteuses, provoquant la chute de l’exchange.

Par Jean Materne Zambo