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Niger : Le personnel de du Conseil d’Etat formé à l’usage des outils TIC bureautiques
[DIGITAL Business Africa] – L’atelier de formation sur l’utilisation des outils TIC va à l’adresse du personnel du Conseil d’Etat. La cérémonie d’ouverture des travaux s’est tenue à Nyamey, le 27 février 2023. L’objectif recherché est d’amener les participants à tirer avantage du dispositif mis en place en matière d’informatique par l’institution.
Le Conseil d’Etat dispose à cet effet du minimum d’équipements, d’une connexion internet et d’une messagerie professionnelle, tout en adhérant à une politique visant à la modernisation des institutions par le numérique.
Pour le Premier président du Conseil d’Etat, Nouhou Hamani Monkaila, la digitalisation des méthodes de son administration et de ses procédures n’est plus une option mais une exigence de l’époque actuelle. Le séminaire doit durer quatre jours.
Par Jean Materne Zambo
Mobile World Congress 2023 : Le Sénégal partage sa stratégie numérique 2025 à Barcelone
[DIGITAL Business Africa] – Les plus grands spécialistes de la téléphonie mobile au monde sont réunis à Barcelone, Espagne, depuis lundi 27 février 2023. Plus de 2000 entreprises venant de plus de 200 pays et régions du monde vont participer au congrès, présentant au public les derniers produits ainsi que les nouvelles tendances et technologies de l’industrie de la téléphonie mobile. L’événement est organisé par le Group Special Mobile Association ( GSMA).
Présent, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a partagé la stratégie nationale sénégalaise de développement du numérique 2025 avec les participants du Mobile World Congress. Il a également exposé les opportunités qu’offre le Sénégal pour bâtir des partenariats gagnant-gagnant avec les géants mondiaux du mobile et faire du Sénégal un hub technologique à l’horizon 2025.
En marge de la cérémonie d’ouverture, le ministre Moussa Bocar Thiam a eu des échanges poussés avec des représentants de Samsung, Huawei ou encore Nokia, Xiaomi, LG, Sony et Honor, aux fins de renforcer les partenariats entre le Sénégal et les grands de l’industrie mobile mondiale membres du GSMA.
Le Group Special Mobile Association ( GSMA) réunit plus de 750 opérateurs, avec plus de 400 entreprises dans l’écosystème mobile. Le but étant de découvrir, développer et fournir des innovations fondamentales pour des environnements commerciaux positifs et des changements sociétaux.
Georges M’BRA, Directeur Général de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire et les membres de la délégation qu’il conduit au Congrès Mondial du Mobile ont assisté à un partage d’expériences sur la stratégie digitale de différents pays, notamment l’Ouganda, la Malaisie et l’Andalousie, le lundi 27 février 2023.
Le Tchad est aussi représenté au Salon mondial du mobile à Barcelone par une délégation conduite par le ministre d’État, ministre des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Mahamat Allahou Taher, qui va aussi exposer sur les innovations qu’apportera son pays en matière de téléphonie mobile.
La Tunisie s’illustre aussi à Barcelone grâce aux exposants qui offrent leur savoir-faire dans divers domaines tels que le Cloud Computing, le Digital Marketing, les applications mobiles, les solutions pour les opérateurs télécom, les solutions de paiement ainsi que le contrôle et le monitoring de réseaux mobiles.
L’ édition 2023 de Mobile World Congress met l’accent sur différents thèmes à savoir : Les services de Cloud, la connexion 5G, les Fintech, les dernières avancées de l’intelligence artificielle et les technologies connectées.
Par Jean Materne Zambo
Présidentielles – Nigéria 2023: La technologie du système bimodal d’accréditation des électeurs (BVAS) défaillante ?
[DIGITAL Business Africa] – Des failles dans le système bimodal d’accréditation des électeurs (BVAS). C’est le sentiment qui anime la société civile après la victoire de Bola Tinubu, du Congrès des progressistes (APC) avec plus de 8,8 millions de voix, selon la Commission électorale. Vincent Hiribarren, directeur de l’Institut français de recherche en Afrique au Nigeria (IFRA Nigeria) à fait le constat .
« Il y a eu échec au niveau de la transmission des résultats à partir des bureaux de vote. Une fois que les résultats étaient vérifiés par des représentants des partis sur place, le chef du bureau de vote n’avait plus qu’à appuyer un bouton pour transmettre ce résultat. A partir d’un appareil Bvas, qui était testé apparemment et vérifié. Cela fonctionnait pourtant lors des élections précédentes. Donc, on ne sait pas ce qui s’est passé. La commission parle de difficultés techniques. Donc, beaucoup de Nigérians pensent que ce couac était organisé. C’est cela qui doit être expliqué pour qu’on puisse démontrer que cette élection a été réellement transparente, crédible et libre », a-t-il précisé.
Teniola Tayo, analyste politique et économique nigérian ajoute :
« Certains électeurs se sont vus privés de leur droit de vote, en raison de défaillances ou de retards du BVAS, que des agents électoraux ne savaient en outre pas utiliser correctement, déplore S’il est encore trop tôt pour faire une évaluation globale du système, des privations de droits de vote ont été causées par ces dysfonctionnements, la reconnaissance faciale a par exemple peiné à différencier des jumeaux. Beaucoup ici pensent que cela a coûté bien trop cher pour le résultat obtenu », a-t-il dit.
La mise en œuvre d’une telle technologie à coûté au Nigeria, selon le journal Punch, 117 milliards de nairas, environ 240 millions d’euros – 158, 16 milliards de FCFA. Le BVAS utilise la biométrie pour authentifier l’identité des électeurs, et ainsi éviter qu’une personne vote plusieurs fois. Il prévoit aussi de transmission rapide les résultats par voie électronique. Son utilisation devait, selon l’Inec, l’autorité indépendante responsable des élections, accroître la transparence et la régularité du scrutin. A 70 ans, Bola Tinubu succède à Muhammadu Buhari , 81 ans en poste depuis 2015, qui est aussi de la même famille politique que lui, à savoir la All Progressives Congress (APC).
Par Jean Materne Zambo
Cybersécurité – Afrique 2023: Le Cameroun avec plus de participants au Baromètre de la cybersécurité en Afrique, 56% d’entreprises attaquées en 2022, le Phishing 1er vecteur d’attaques
[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun peut se targuer d’avoir le meilleur rang parmi les 21 pays participants. Il a gagné six places par rapport en 2021, contrairement à la Côte d’Ivoire et au Bénin qui en ont respectivement perdu une et 13. Le Maroc, le Sénégal et d’autres pays y ont aussi pris part. L’édition de 2023 ainsi eu quatre participants de plus par rapport à 2021 (17 pays ).
Autre avancée, le nombre d’entreprises victimes de cybercriminalité a régressé en 2022. Passant ainsi de 64% en 2021 à 58% en 2022. C’est à croire que le fléau de la cybercriminalité est pris à bras-le- corps. Les chiffres ci-dessus sont publiés dans la troisième livraison de Baromètre de la Cybersécurité en Afrique 2023. Et le Club d’Experts de la Sécurité de l’information en Afrique (CESIA), dont le président est Didier Simba, est propriétaire de ce rapport. Lequel définit la cyberattaque en ces termes :
« Une cyberattaque, telle que nous l’entendons dans cette enquête, est le fait de subir un acte malveillant envers un dispositif informatique portant atteinte de manière significative à la confidentialité et/ou à l’intégrité de l’information de l’entreprise ou encore à la disponibilité du système d’information, entraînant un impact significatif d’image, financier, organisationnel, juridique et/ou réglementaire », précise le rapport.
Les résultats de Baromètre de la Cybersécurité en Afrique 2023 révèlent également les secteurs ciblés par les cyber délinquants. Il s’agit entre autres de la Banques, de la Technologie, des Médias, de l’ Immobilier, de l’ Hôtellerie et Construction. De plus, nous avons l’Agriculture, la Grande Consommation et distribution, l’Energie, les Assurances, la Santé, l’Automobile, Transport & Logistique, le Pétrole & Gaz, l’ Industrie, le Secteur Public, les Télécommunications.
Les vecteurs d’attaques
Comme vecteurs de cyberattaques, le rapport CESIA de 2023 classe encore le Phishing à la première place. D’après le site cyberuniversity.com, le phishing ou hameçonnage est une technique qui vise à récupérer les informations sensibles d’un internaute ou d’un salarié pour revendre ces données pour un usage frauduleux ou encore des attaques plus poussées.
Les deux autres attaques sont les tentatives de connexion non autorisées et l’ingénierie sociale. Selon le site Kaspersso.fr, « l’ingénierie sociale regroupe des technique utilisées par les cybercriminels pour inciter des utilisateurs peu méfiants à leur envoyer leurs données confidentielles, infectant ainsi leurs ordinateurs avec des programmes malveillants ou ouvrant des liens vers des sites infectés ».
Protections
Pour se barricader contre d’éventuelles attaques, les entreprises ont recours a bien de dispositifs. Notamment, le Cloud Acces Security Broker (CASB), la Sonde réseau, le Système anti-D DOS, la Supervision de bases de données, le Système de gestion de logs (SIEM), la Sécurisation d’applications Web (WAF…), la Gestion des identités et des accès, la Sécurisation de bases de données, la Gestion de vulnérabilités (scanner…), Proxy et filtrage d’URL, l’ Authentification multi-facteurs, la Sécurisation des accès distantes.
A noter que 60% d’ entreprises ne disposent pas de suffisamment de solutions de sécurité pour se protéger; 56% d’entreprises africaines interrogées déclarent un manque de solutions de sécurité pour mieux se protéger; 39% des entreprises ont augmenté leur budget dédié à la sécurité SI contre 15% en 2022.
Le cloud
Pour ce qui est de l’hébergement des données le rapport indique que 42% d’ entreprises africaines stockent certaines données dans les Cloud publics ou hybride mais restent « très sceptiques » face au Cloud et redoutent en majorité (58%) une indisponibilité d’Internet.
D’autant plus que de l’hébergement des données dans le cloud entraîne, selon l’analyse de CESIA, des risques. Quelques-uns ont été cités. Dont : la confidentialité des données vis-à-vis de l’hébergeur, le défaut de cloisonnement entre les différents clients, l’attaque par rebond depuis l’hébergeur, la non restitution de données.
Par Jean Materne Zambo, source : CESIA – Club d’Experts de la Sécurité de l’information en Afrique
Réseau fluide entre Orange Cameroun et la communauté Batanga
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Transformation numérique : Environ 400 étaient à la sixième édition du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen)
[DIGITAL Business Africa] – La sixième édition du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen) a drainé du beau monde. 400 entreprises et 5000 visiteurs étaient attendus à Dakar du 06 au 17 février 2023. Parmi les invités, le Groupement des opérateurs du secteur des Tic de Côte d’Ivoire (Gotic). Le Sipen se présente comme une véritable opportunité pour le développement des partenariats d’affaires Le thème de cette édition était : « l’accélération de la transition numérique pour renforcer l’intégration économique au sein de l’UEMOA ».
Ce rendez-vous est aussi un espace dédié aux réflexions autour des opportunités et innovations numériques. la sixième édition du Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique co-organisé pour la première fois par OPTIC et ROPTIC à Dakar.
L’objectif du Sipen est de promouvoir le développement des partenariats d’affaires en creant des espaces d’expressions. Il vise aussi le regroupement des acteurs de l’écosystème du numérique autour d’un idéal commun : Accélérer l’intégration grâce au numérique
Plusieurs innovations ont été présentées lors des travaux comme ChatGPT. Cela s’est fait par les soins de Mohamed Moustapha Diouf, General Manager de Baamtu. Il a expliqué e mode de fonctionnement du prototype.
«ChatGPT est une avancée passionnante dans le domaine de la technologie de langage. C’est un modèle de langage entraîné par OpenAI qui est capable de générer du texte à la demande en utilisant une intelligence artificielle de pointe. Le nom « ChatGPT » vient de la combinaison des termes « chat » et « GPT », qui signifient respectivement « conversation » et « modèle de transduction de langage prédictif ». Cela reflète la capacité de ChatGPT à simuler des conversations humaines de manière convaincante», a-t-il dit.
Les travaux se sont tenus en marge des assises du Conseil National du Patronat(CNP) au Sénégal qui regroupe 33 groupements professionnels sectoriels dont l’ Organisation des Professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication au Sénégal (OPTIC), l’organisation la plus représentative du secteur du numérique au Sénégal, qui assure la présidence du ROPTIC. La prochaine édition se tiendra en 2024.
Par Jean Materne Zambo
Burundi : L’ ARCT situe le taux de pénétration de la téléphonie mobile au 3e trimestre 2022 à 62,43%
[DIGITAL Business Africa] – Légère baisse du taux de pénétration de la téléphonie mobile par rapport au second trimestre 2022. Le Burundi est donc passé de 64.98 % (7 825 969 Burundais possédaient un téléphone mobile) à 62.43 % ( 7 518 894 Burundais possédaient un téléphone). Soit une diminution de 3.9%. La population du Burundi étant estimée à 12 044 164 habitants. Les chiffres on été révélés par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) cette fin du mois de février 2023.
Les trois sociétés télécoms (Econet Leo, Viettel Burundi et Onatel) qui opèrent dans ce pays assurent aussi les transactions financières mobiles, comprennent les opérations de dépôts, les retraits et les transferts. Et aau troisième trimestre 2022, le taux d’abonnements connectés aux plateformes de services financiers mobile était de 10%. L’autre information de ce rapport est que le volume moyen mensuel des transactions au troisième trimestre était de 10 290 164, soit une augmentation de 11% par rapport au deuxième trimestre (9 280 492).
S’agissant des services internet, le marché de l’internet est exploité par neuf fournisseurs d’accès à internet, à savoir : Cbinet, Spidernet, Usan, Lamiwiless, Nt Global, Bbs, Eco Leo, Viettel et Onatel. L’ ARCT indique que le taux de pénétration de l’internet au troisième trimestre est de 21.3%.
D’après l’ARCT, « les emplois directs offerts par les opérateurs des télécommunications et fournisseurs d’accès Internet ont connu une augmentation entre 2020 et 2021, passant de 1187 à 1232, soit un taux de croissance de 3,79%.
Par Jean Materne Zambo
Niger : La 07e édition du Camp de Codage pour les Filles Africaines Connectées en cours jusqu’au 01er mars 2023
[DIGITAL Business Africa] –Elles sont une centaine de nigériennes (12 à 25 ans) en présentiel, environ un millier (africaines) en ligne, à suivre la formation en codage. Cela, depuis le 20 février 2023. Baptisée Camp de Codage pour les Filles Africaines Connectées, le programme qui est à sa septième édition, devra prendre fin le premier mars 2023. L’initiative est portée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le Gouvernement du Niger et Onufemmes.
Le « Camp de codage des jeunes africaines » promeut l’accès de la gent féminine aux TIC, tout en leur fournissant les outils nécessaires pour mieux s’intégrer dans le monde professionnel et sensibiliser les gouvernements pour qu’ils créent un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin.
Le programme « Camp de codage des jeunes africaines » entre dans le cadre de l’ initiative «Connected African Girls» (Filles africaines connectées), lancé en 2020. La formation que suivent les jeunes nigériennes et africaines actuellement couvre des domaines techniques tels que le développement Web, la robotique et l’Internet des objets, ou encore l’impression en 3D, des sessions sur l’égalité hommes-femmes, les droits de l’homme, le renforcement de la confiance, l’art oratoire, le codage avec Scratch, la robotique, l’Intelligence artificielle, l’approche conceptuelle (design thinking), les jeux, la mode et l’animation.
Pour le ministre de la Poste et des nouvelles Technologies de l’Information, Hassane Baraze Moussa, cette initiative est la preuve que le chef de l’ Etat tient à l’émancipation de la jeune fille.
« Cette marque de confiance traduit l’engagement du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum et du Gouvernement de faire de l’éducation des filles leur première priorité, un puissant levier de développement. La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel et un enjeu majeur de développement. La présente cérémonie intervient deux mois après le camp de codage de 50 jeunes filles organisé par ONU Femmes, le 22 décembre 2022 à Niamey. L’organisation de ce camp de codage sous format hybride accueille 100 filles en présentiel et prévoit la participation en ligne de milliers de filles et jeunes femmes francophones à travers toute l’Afrique grâce à la magie du numérique », a-t-il précisé.
Au Niger, 70% de la population n’aurait pas encore accès à l’internet. Par l’initiative «Connected African Girls» (Filles africaines connectées), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec ses partenaires, compte réduire la fracture numérique au Niger.
Par Jean Materne Zambo
Mali : Des hackers demandent 06 milliards de FCFA à Banque Of Africa, victime d’une cyberattaque
[DIGITAL Business Africa] – La Banque of Africa, une autre structure financière de l’Afrique de l’Ouest, est dans de sals draps. D’après plusieurs sources, la filiale malienne de Bank of Africa a été victime d’un acte de cyberdélinquance. Il s’agit d’une attaque de type ransomware. Il s’agit d’un , logiciel rançonneur, malveillant qui prend en otage des données personnelles. Ainsi, les hackers réclameraient une somme de 10 000 000 dollars (soit plus de 6,1 milliards de FCFA) pour effacer les données personnelles des clients de la banque.
Certains clients de la banque commencent déjà a retrouver une partie de leurs données sur internet. On peut citer à cet effet , des ambassadeurs, Azalaï Hôtel, CFAO Technologies, des ministères (Finances, Mines, Justice…) des VIP, des députés, des ONG… Sans compter environ 300 partenaires stratégiques institutionnels en Afrique comme en Europe.
A propos de la Bank of Africa
Le Groupe BANK OF AFRICA est aujourd’hui implanté dans 19 pays, dont 8 en Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Togo et Sénégal), 8 en Afrique de l’Est et dans l’Océan Indien (Burundi, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, Rwanda et Tanzanie), 2 en Afrique centrale ( Congo et République Démocratique du Congo), ainsi qu’en France à travers un réseau de 18 banques commerciales, 1 société holding, 2 holdings régionales, 1 société d’investissement, 2 filiales d’assistance technique, 2 sociétés de traitement et d’assistance informatique, et 1 bureau de représentation à Addis Abeba.
Né il y a plus de 35 ans au Mali, le Groupe BANK OF AFRICA compte aujourd’hui près de 6 500 collaborateurs.
Les performances sont au rendez-vous puisque le Groupe présente au 31 décembre 2021 un total de bilan consolidé de 9,4 milliards d’euros et enregistre à cette date un bénéfice net consolidé de 164,5 millions d’euros.
Pour rappel, 50 Go de données des forces de l’ordre ont été piratées en cette fin février 2023. Les échantillons des numéros de matricule des officiers, des extraits de naissance, des conversations internes constituaient ces données.
Par Jean Materne Zambo
Bénin : Patrice Talon nomme le Rwandais Pascal Nyamulinda DG de l’Agence nationale d’identification des personnes
[DIGITAL Business Africa] – La nomination de Pascal Nyamulinda à la tête de l’Anip fait des gorges chaudes. Sa promotion a été actée, lors de la séance hebdomadaire du conseil des ministres du mercredi 22 février 2023. Pascal Nyamulinda remplace le Dr Cyrille Gougbedji désormais appelé à faire valoir ses compétences au sein de la Délégation au Contrôle dans l’Enseignement Supérieur.
La polémique nait du fait que le président Patrice Talon a nommé un expatrié à la tête d’une structure étatique. Mais pas que : il est appelé à veiller sur les données personnelles des Béninois, l’état civil et la liste électorale de toute la nation. En réalité plusieurs Béninois réprouvent que leurs cartes d’identité, passeports et autres documents soient signés par un étranger.
Pourtant, la loi de 2017 portant régime général des collaborateurs extérieurs de l’Etat promeut la nomination à des postes stratégiques des personnes de nationalités diverses. Le Bénin n’est donc pas à son premier coup d’essai. Puisque Richard Dada, Rwandais également, a été aussi nommé DG de l’Agence nationale des Transports terrestres, le 25 janvier 2023.
« On peut en déduire que la nomination d’un expatrié n’est pas le problème. En plus, c’est une fierté nationale quand il arrive qu’un Béninois soit nommé à un poste de responsabilité dans un pays étranger. On ne peut donc pas s’offusquer du fait qu’un étranger soit promu à la tête d’une société ou d’une agence étatique au Bénin. Mais pourquoi la nomination de Pascal Nyamulinda, ancien maire de Kigali, ne passe pas ? », s’enquiert matinlibre.com.
Le nouveau DG de l’Anip est l’ancien directeur général de l’Agence nationale d’identification (NIDA), poste occupé depuis 2007 jusqu’à ce qu’il soit remplacé par Josephine Mukesha au début du mois de fevrier 2017. C’est aussi a cette période qu’il a été élu maire de la ville de Kigali.
Il a travaillé pendant cinq ans comme diplomate à la Mission permanente du Rwanda auprès des Nations unies à New York avant d’être nommé à la direction du projet d’identification nationale en 2007
Il est titulaire d’une licence en affaires publiques internationales de l’Université catholique de Louvain, en Belgique, et d’un master en gestion de projet de l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas.
Par Jean Materne Zambo
Le SIPEN-UEMOA, un sommet qui attend sa réplique en Afrique centrale
Digital Business Africa publie le communiqué du Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, président REPTIC.CM
Invité spécial en ma qualité de président du REPTIC.CM (Cameroun), j’ai été très honoré et ravi de prendre part les 17 et 18 février 2023 à Dakar, à la toute 1ère édition du SIPEN-UEMOA (Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique de l’UEMOA). J’étais par ailleurs le seul représentant de l’Afrique Centrale.
Co-organisé par le ROPTIC-UEMOA (Regroupement des Organisations des Professionnels des TIC de l’UEMOA) et par la Commission de l’UEMOA dans le cadre de la mise en œuvre du MOU signé en juillet 2022, force est de reconnaitre que cet évènement a connu un succès retentissant marqué par :
- La forte participation dans les Panels et Stands d’exposition des institutionnels que sont la Direction de l’Economie Numérique de la Commission UEMOA, les ministères chargés de l’économie numérique des 8 pays de l’UEMOA, et les Organisations des Professionnels des TIC de cette région.
- L’implication personnelle à tous les Panels du Commissaire en charge de l’Economie Numérique de la Commission UEMOA, le Dr Paul Koffi KOFFI qui n’a manqué aucune occasion pour réitérer l’engagement de son institution à soutenir toutes les initiatives du secteur privé des TIC en faveur de l’émergence d’une économie numérique intégrée dans la zone UEMOA.
- La présence remarquable du président du Conseil National du Patronat Malien, M. Mossadeck BALLY, membre d’honneur du ROPTIC-UEMOA. C’est un des rares hommes d’affaire africain de premier plan qui s’intéresse et s’investit dans le domaine du Numérique.
- Le format hybride des Panels, qui a permis une intégration entre les personnes physiquement présentes et celles en ligne pour une participation plus large et plus riche de tout l’espace UEMOA et même au-delà.
J’ai aussi remarqué que les organisations faîtières des professionnels des TIC de chaque pays de l’UEMOA regroupent en leur sein tous les acteurs nationaux de l’écosystème du numérique notamment: les opérateurs de télécom, de services à valeur ajoutée, de plateformes d’application et de datacenters, les fournisseurs de produits & services IT, de services numériques, les distributeurs d’équipements, les cabinets-conseil en transformation numérique, les instituts de formation professionnelle, etc.
Par ailleurs, elles bénéficient de l’appui du Ministère en charge de l’économie numérique de leur pays ainsi que de celui de plusieurs partenaires institutionnels internationaux.
Au cours de ce SIPEN-UEMOA, j’ai eu l’opportunité de partager l’expérience camerounaise dans le domaine de la mise à jour de la réglementation visant l’accélération de la transformation numérique basée sur la plateformisation des économies.
En effet, le REPTIC.CM a fortement contribué à la récente publication d’un nouveau décret sur les ressources en numérotation. Ce texte facilite l’introduction d’un nouveau type d’opérateurs alternatifs de téléphonie IP spécialisés dans la fourniture des numéros fixes virtuels d’identification aux personnes morales (Entreprises & Administrations) sur toutes les plateformes d’application (Data, Voix, SMS, USSD), toute chose qui améliore et diversifie leur interaction multicanale avec l’ensemble des usagers mobiles. Telle est l’un des objectifs majeurs poursuivi par Global Telecom Services (GTS) AFRICA dont je suis le fondateur, depuis sa création en 2002 !
Je reviens du SIPEN-UEMOA, convaincu que le combat que je mène au Cameroun pour une accélération de la transformation numérique de nos économies, notamment par des opérateurs nationaux, est une préoccupation panafricaine.
Cependant beaucoup reste à faire, comme par exemple un pendant niveau Afrique Centrale du ROPTIC.
Je saisis donc cette opportunité pour lancer un appel à tous les acteurs de l’écosystème du numérique de la zone CEMAC pour relever ensemble le défi de la transition numérique.
Pour terminer je voudrais exprimer ma gratitude toute particulière à Monsieur Antoine NGOM, président d’OPTIC Sénégal et président-fondateur du ROPTIC-UEMOA pour m’avoir invité à ce grand évènement.
Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU
Président REPTIC.CM
Le 22 janvier 2023
Sénégal : Abdou Karim Sall de nouveau DG de l’ ARTP
[DIGITAL Business Africa] – L’homme renoue avec un domaine auquel il est familier et qu’il maîtrise manifestement. Ancien DG de l’Autorité Régulation des Télécommunications et des Postes entre 2014 et 2019, Abdou Karim Sall s’installe de nouveau au fauteuil de l’ARTP, en remplacement de Abdoul Ly, en poste depuis juin 2019. La nomination est issue du Conseil des ministres du mercredi 22 février 2023. Il sera resté quatre année aux commandes du ministère de l’Environnement et du Développement Durable avant cette promotion.
L’ancien Cadre de la Sonatel (Société Nationale des Télécommunications, a participé, lors se son premier passage à l’ ARTP ( 2014-2019) à la réalisation de plusieurs projets. Notamment : le lancement de la technologie 4G ; la portabilité des numéros de téléphone ; la veille permanente sur la qualité de service et la qualité d’expérience ; l’audit des coûts appliqués par les opérateurs ; l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile ; le lancement des FAI (Fournisseurs d’Accès Internet) ; l’attribution de licences MVNO (Opérateurs Virtuels de Téléphonie Mobile); l’adressage postale etc.
Cursus, parcours et récompenses
Son Baccalauréat avec la mention «Bien» en poche (au Lycée Maurice Delafosse de Dakar), il choisit la Tunisie pour poursuivre ses études. Nous sommes en 1987. Là-bas, il décrocha un Ingéniorat en Télécommunications, 1992.
Date à laquelle il signe son retour au bercail avant d’intégrer la Sonatel en 1996. Il y occupe plusieurs postes de responsabilités jusqu’à ses nominations d’abord au FDSUT (Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications), puis au Collège (Conseil d’Administration) de l’ARTP et enfin comme Directeur Général de l’ARTP.
Une telle trajectoire ne peut ne pas être sanctionnée par des reconnaissances. En 2018, Abdou Karim Sal est lauréat du « Cauris d’Or de l’Innovation Numérique », une distinction décernée par le MDES (Mouvement des Entreprises du Sénégal), initiateur du traditionnel gala annuel des Cauris d’Or. Il reçoit au paravent l’AWARD UIT 2017 de l’excellence ». Une reconnaissance pour son travail à la tête de l’ARTP et dans la promotion de l’innovation des solutions TIC ayant un fort impact social.
Il est aussi fait Lauréat 2016 du « Prix IAM African Award de l’Économie Numérique », décerné à Busan (Corée du Sud) a nouveau par l’Union Internationale des Télécommunications lors de l’ITU Telecom World 2017.
Par Jean Materne Zambo
Guinée Conakry : Tech Elevate Africa (TEEFLA) de Aïssatou Bany Bah le nouveau centre d’apprentissage au numérique inauguré
[DIGITAL Business Africa] – Le numérique est-il véritablement le vecteur du changement de la Guinée, insufflé par le président de la Transition, le lieutenant- colonel, Mamady Doumbouya? Après Mohamed Souaré avec son Smart School, un système de suivi individualisé basé sur l’intelligence artificielle, c’est autour de la jeune Aïssatou Bany Bah de s’illustrer avec TEEFLA. C’est un centre d’apprentissage et accélérateur de développement professionnel qui a été inauguré samedi 18 février 2023. L’ initiative est de la jeune guinéenne, Aïssatou Bany Bah, connue de la sphère technologique aux Etats-Unis.
Sékou Doré, Conseiller au Conseil national de transition, n’est pas resté insensible face à cet autre acte de cette jeunesse guinéenne dynamique.
« Je suis animé d’un sentiment de satisfaction et de réconfort. Voyant cette jeune dame qui quitte son emploi aux Etats Unis pour venir se mettre au service de sa nation… », a dit ce responsable du CNT.
Le centre offre des formations de courte durée en développement web, marketing digital, Microsoft Office, l’introduction à l’entrepreneuriat… Deux volets sous-tendent la formation, dont le Bootcamps et les Capsules.
Le Bootcamps dure trois à six mois, avec des formations immersives qui varient tout le long de l’année et selon le besoin du marché guinéen. Quant aux Capsules, il s’agit des formations allant de trois jours à huit semaines et qui ont lieu le long de l’année. TEEFLA est ouvert aux diplômés et cadres désireux d’apprendre ou de se perfectionner dans le numérique. Son ambition : contribuer à développer le paysage numérique en Guinée, comme l’a si bien souligné Aïssatou Bany Bah.
« Tech Elevat Africa (TEELAF) est une structure d’apprentissage numérique et d’accompagnement professionnel qui permet aux jeunes et aux professionnels d’apprendre le numérique et de trouver l’emploi de leur rêve. Nous avons deux volets. Le Bootcamps qui dure de 3 à 6 mois qui représente des formations immersives qui varient tout le long de l’année et selon le besoin du marché guinéen. L’autre volet c’est les Capsules qui sont des formations de courte durée, allant de 3 jours à 8 semaines et qui ont lieu le long de l’année », a expliqué la fondatrice de TEELAF.
Aïssatou Bany Bah, a fait ses classes dans les universités américaines, notamment à la Georgia Tech où elle fit des études en Industrial Systems and Engineering. Elle a aussi étudié à la South Gwinnett high School, promotion 2012. Depuis mai 2017, Aïssatou Bany Bah est employée de Microsoft, du moins jusqu’à la création de TEEFLA.
Par Jean Materne Zambo
Pour la Cour suprême du Cameroun, Liyeplimal et Cie sont des institutions financières clandestines de monnaie virtuelle
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[DIGITAL Business Africa] – Les cryptomonnaies se sont invitées dans le discours du Premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone, ce 22 février 2023 à Yaoundé à l’occasion de l’audience solennelle de rentrée de la Cour suprême du Cameroun au titre de l’année 2023. Cérémonie qui s’est tenue en présence de nombreux ministres avec à leur tête le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, des diplomates et de multiples acteurs du système judiciaire camerounais.
Le thème choisi cette année était : « La justice camerounaise face à l’éclosion des technologies de l’information et de la communication ». Le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone, a invité les magistrats et juges à sanctionner et dissuader les personnes et institutions qui anarquent les populations à travers les promesses de gains substantiels dans les cryptomonnaies.
Il fait en effet le constat selon lequel, au Cameroun, des “mains inexpertes” se sont lancées dans la promotion de cette nouvelle monnaie que la banque centrale (BEAC) n’a pas reconnue. Conséquence tirée par la Cour suprême : “des milliers de Camerounais se sont rués vers ces vendeurs d’illusion, vers des promesses alléchantes, mirobolantes et chimériques, mus par l’appât du gain facile. Par la suite, ils ont vite déchanté”.
Daniel Mekobe Sone ne manque pas de citer ces institutions : “On peut citer comme institutions financières clandestines de monnaie virtuelle les structures suivantes : Mekit, Chymall, Africa, LIF, LIYEPLIMAL et surtout MIDA à Yaoundé. La liste n’ est pas exhaustive”.
D’après lui, les affaires Mida à Yaoundé et Liyeplimal à Douala ont révélé des citoyens pratiquement en détresse, sinon en tourmente suite à l’évaporation de leur argent. “On s’enrichit en un clic, on s’appauvrit en un clic. Plusieurs Milliards se sont ainsi envolés en fumée en dépit de la mise en demeure du ministre des Finances adressée aux operateurs de la cryptomonnaie, à la suite de la Commission de Surveillance du Marche Financier (COSUMAF) qui a lancé l’alerte“, a déclaré le premier Président de la Cour suprême. il donne par ailleurs quelques instruments pour sanctionner les contrevenants.
“La justice doit nécessairement donner une réponse à ce phénomène qui traumatise des milliers de Camerounais. Cela peut se faire par la voie répressive ou non-répressive”, a lancé Daniel Mekobe Sone. Ceci après avoir pris le soin de préciser que “face à cette criminalité économique aux contours nouveaux, les OPJ, les juges d’instruction et les juges de jugements doivent s’appuyer sur les qualifications pénales existantes (usure, fausse monnaie, escroquerie avec appel au public, et les qualifications nouvelles (blanchiment de capitaux, exercice illégal de l’activité bancaire), sans écorcher de manière substantielle le sacro-saint principe de la légalité des délits et des peines: « nullum crimen sine Lege, Nulla poena sine Lege», « pas de crimes sans texte, pas de peines sans texte ».
D’après le premier président de la Cour suprême, “ce marché financier souterrain est un danger pour notre économie s’il n’est pas légalement encadré. Par ailleurs, la cryptomonnaie s’est avérée être le moyen par excellence de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme dans la zone CEMAC“.
“Le règlement CEMAC N°01/CEMAC du 11 Avril 2016 portant prévention, répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme, à bien incriminé ces comportements et prévoit des sanctions pénales idoines. Le juge doit s’ en imprégner pour mieux les appliquer en temps réel”, a-t-il suggéré aux juges.
Par Digital Business Africa
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WhatsApp veut intégrer la lettre d’information ou newsletter
[DIGITAL Business Africa] – Les utilisateurs du réseau social WhatsApp pourront recevoir des lettres d’information encore appelée Newsletters. C’est ce que rapporte le média de reverse engineering, Wabetainfo, qui analyse le code source des applications. Selon cette source, cela permettra à Meta de diffuser du contenu à une large audience (one-to-many). Et l’on peut déjà se faire une idée du contenu de la newsletter de WhatsApp.
L’abonné recevrait des mises à jour, des nouvelles, des informations etc.
Seulement, l’outil n’offre pas d’espace publicitaire pour le moment . Le projet est en cours de développement et l’on ignore quand est-ce qu’il sera implémenté.
« WhatsApp travaille actuellement sur une nouvelle fonctionnalité appelée newsletter. Pour être honnête, nous ne pouvons pas dire avec certitude que cela s’appelle vraiment Newsletter, il peut s’agir d’un nom de code pour le moment, mais nous pouvons temporairement l’appeler ainsi », a écrit WABetaInfo.
Cette innovation pourrait, selon plusieurs sources, constituer une nouvelle source de monétisation pour Meta. Entendu que son action est passée de 304 euros au 30 décembre 2021 à 90 euros au 4 novembre 2022.
Par Jea Materne Zambo
Maroc Telecom: Baisse du Parc mobile de 3,3% sur un an(19,3 millions de clients)
[DIGITAL Business Africa] – Maroc Télécom a connu une baisse de son parc mobile. Le réseau de téléphonie a achevé l’année 2022 avec 19,3 millions de clients soit une baisse de 3,3%. C’est ce qui ressort de son rapport annuel publié cette semaine du 20 février 2023.
Tout comme le parc Fixe qui perd 2,2% sur un an et s’établit à plus de 1,9 millions de lignes et le revenu moyen par client ou par utilisateur ou ARPU mixte qui termine 2 à 46,8 dirhams, en retrait de 4,0% sur un an. Du coup le chiffre d’affaires Mobile a reculé de 3,9% par rapport à la même période de 2021 à 11 789 millions de dirhams en lien avec l’environnement concurrentiel et règlementaire.
A côté de cette baisse, il faut relever une hausse du parc Haut Débit établi à 1,7 million de clients, tirée par l’expansion de la base clients de Fibre Optique qui enregistre une hausse de 44% par rapport à 2021.
Jusqu’en 2023, les activités Fixe et Internet génèrent un chiffre d’affaires de 9 564 millions de dirhams, en hausse de 1,0% par rapport à 2021. La croissance de la Data Fixe (+6,7%) tirée principalement par l’activité FTTH (+37%), compense la baisse de la Voix. Maroc Télécom peut donc remercier sa fibre optique, qui propose 200 Mb/s pour 1000 Dh/mois.
Par Jean Materne Zambo
Cameroun : Daniel Mekobe Sone de la Cour suprême invite les magistrats à réprimer les dérives sur les réseaux sociaux
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[DIGITAL Business Africa] – L’audience solennelle de rentrée de la Cour suprême du Cameroun au titre de l’année 2023 s’est tenue ce 22 février 2023 à Yaoundé en présence de nombreux ministres avec à leur tête le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, des diplomates et les multiples acteurs du système judiciaire camerounais.
Thème choisi cette année : « La justice camerounaise face à l’éclosion des technologies de l’information et de la communication ». Occasion pour le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone d’évoquer les risques encourus par ceux qui propagent les fausses nouvelles sur les réseaux sociaux.
« La répression des cybercriminels et des multiples délinquants qui écument les réseaux sociaux, se présente comme une urgence pour notre pays. Il faut se rendre compte que la liberté sans limite est dangereuse pour notre société», a martelé Daniel Mekobe Sone au cours son allocution.
Pour le premier président de la Cour suprême, le Cameroun fait face aujourd’hui à une double préoccupation: l’ apparente impunité des infractions commises via les réseaux sociaux et la consécration de sortes de tribunaux populaires et virtuelles.
Daniel MEKOBE SONE observe que s’agissant de l’opinion publique entretenue par les réseaux sociaux, ceux-ci s’érigent en véritables tribunaux, en officier de police judiciaire, en juge d’instruction et de jugement. « Des lanceurs d’alerte aux journalistes ordinaires en passant par les influenceurs, tout y est », remarque-t-il.
« On enquête, on instruit, on juge et on condamne selon les tendances choisies, ou alors les pseudo-délinquants et les suspects sont poursuivis, blanchis et acquittes virtuellement, avant même que les procédures judiciaires ne soient déclenchées conformément à la loi », constate le Premier président de la CS qui relève aussi que des professionnels de la justice se retrouvent également indexés dans les réseaux sociaux pour avoir accompli leur mission.
« Le temps de la justice n’est pas forcément celui de l’opinion publique, encore moins celui des réseaux sociaux », rappelle Daniel MEKOBE SONE.
Comme le Président de la république il y a quelques semaines, le Premier président de la Cour Suprême a également constaté que des propos haineux, dégradants et humiliants sont échangés sur les réseaux sociaux sans pudeur et sans réserve.
Comme solutions, la Cour suprême du Cameroun par le biais de son Premier président suggère une application ferme de l’ arsenal juridique existant par les tribunaux ; une mise à jour de la législation camerounaise pour adapter nos lois à ‘évolution des technologies et en fin, indique-t-il, « Il est indispensable que les personnels de la justice (Magistrats, Greffiers, Avocats, Huissiers, Notaires, officiers de police judiciaire et experts) soient formés par rapport aux innovations majeures secrétées par les nouvelles technologies ».
Par Digital Business Africa
Infrastructures : Orange et Vodafone pour un partage de réseau Open RAN dans les zones rurales à travers l’Europe
[DIGITAL Business Africa] – Une première dans l’histoire du réseau sans fil. Ce mercredi 22 février 2023, deux entreprises, en l’occurrence Orange et Vodafone, ont décidé de partager le réseau d’accès radio ouvert (Open RAN) dans les régions rurales d’Europe. L’objectif étant d’avoir la 5G dans toutes les zones peuplées d’ici 2030.
Puisque le déploiement de la technologie Open RAN donne accès aux applications 5G telles que celles des véhicules autonomes et de l’Internet des objets (IdO). Ceci prend en charge les cas d’utilisation de découpage réseau en tranche (network slicing) et permet des mises à jour sécurisées et efficaces des microprogrammes par liaison radio.
« Open RAN signifie également que nous pouvons ajouter plus rapidement de nouvelles fonctionnalités logicielles sans nécessairement remplacer les composants matériels, ce qui est souvent le cas aujourd’hui. Cela minimise toute interruption de service et garantit que les clients des zones rurales reçoivent les mêmes mises à niveau que ceux des villes », précise la direction du groupe Orange. Alberto Ripepi, Chief Network Officer de Vodafone à signifié l’honneur de cette collaboration.
« Nous sommes ravis de travailler avec Orange sur cette première initiative du secteur. En combinant les ressources, nous réduirons le coût du matériel, minimiserons la consommation de carburant et le besoin de sites en double tout en éliminant les non-points de couverture », a-t-il dit.
Cela va donc permettre le partage de tous les composants matériels (unités radio et infrastructure Cloud). Cela en gérant indépendamment leur propre logiciel RAN sur une infrastructure cloud commune.
Autre précision, chaque entreprise pourra adapter les services et la capacité aux besoins spécifiques de ses clients, tout en assurant une isolation solide et sécurisée entre les données de chaque opérateur.
Ce partenariat s’inscrit en droite ligne du protocole d’accord (MoU) que Orange, Vodafone et d’autres opérateurs européens ont signé en 2021. Un projet pilote du partage de réseau Open RAN aura lieu en Roumanie.
Par Jean Materne Zambo