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Camtel booste les capacités de la fibre optique installée sur le long du pipeline Tchad-Cameroun 

[Digital Business Africa] – Les utilisateurs de l’Internet installés dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord Cameroun, mais aussi du Tchad auront désormais une meilleure connexion et de moins de moins les perturbations du réseau Internet.

Les capacités de la fibre optique installée sur le pipeline Tchad-Cameroun qui dessert ces zones ont été optimisées par Camtel. Tous les fournisseurs d’accès Internet opérant dans ces zones ont désormais plus de capacités. Ils s’agit de Camtel en premier lieu, mais également des opérateurs Orange, MTN, Sotel Tchad et SudaTchad qui avaient longtemps sollicité plus de capacités à Camtel. L’on est donc passé de 10 Gbps à 120 Gbps de capacités disponibles pour ces opérateurs, explique Camtel.

Camtel a présenté aux médias comment et pourquoi cette optimisation a été opérée. C’était ce mardi 07 mars 2023 à son siège à Camtel.Camtel booste les capacités de la fibre optique installée sur le long du pipeline Tchad-Cameroun

Et c’est Dieudonné Onomo, chef de projet Retransmission à la Business unit Transport de Camtel, accompagné des équipes de la Division de la Communication et des Relations publiques de Camtel coiffée par Éric Benjamin Lamère, qui a donné des précisions aux journalistes.

Optimisation par les ingénieurs de Camtel

D’après Dieudonné Onomo (photo), cette optimisation de la fibre optique de Camtel qui est en réalité la migration du pipeline Kribi-Zamengoe-Gangui en WDM a été entièrement faite par les équipes de Camtel à un montant de 42 millions de francs Cfa sans compter les frais d’achat du matériel adéquat pour l’opération. Car Camtel disposait déjà de ce matériel-là. Il ne manque pas de rappeler que les coûts de service des partenaires comme Huawei pour ces mêmes tâches sont très chers et que Camtel a beaucoup économisé en utilisant l’expertise de ses ingénieurs.

L’objectif visé de cette opération étant l’amélioration des capacités sur la dorsale septentrionale, la réponse favorable à la demande croissance et en attente des opérateurs, mais surtout la stabilité des communications électroniques dans les régions septentrionales et au Tchad. Résultat aujourd’hui, la transformation de la fibre optique du pipeline sur l’axe Zamengoé– Gangui de SDH en DWDM (voir explication au bas de l’article), l’augmentation des capacités entre Yaoundé et Gangui et la stabilisation trafic dans le grand nord et au Tchad.

De 10 Gbps à 120 Gbps

Dieudonné Onomo raconte les raisons de cette migration vers plus de capacités : « La fibre optique qui a été posée par COTCO sur le long du pipeline Tchad-Cameroun est une fibre très stable. Elle est dans une zone délimitée à gauche et à droite où l’on n’a pas accès. La profondeur est plus grande. Tout cela créée moins de risques. Mais, ce réseau était bas débit (SDH).

Entre Kribi-Yaoundé et Zamengoue-Yaoundé jusqu’à Gangui, à l’époque la capacité était seulement de 10 Gbps. Ce que nous appelons SDH. Sur une autoroute par exemple, vous avez le traffic des camions, des mini-bus, des cars et divers types de véhicules. Vous devez les prendre au même moment pour qu’ils arrivent à destination, les transportant d’un point A vers un point B.

Camtel booste les capacités de la fibre optique installée sur le long du pipeline Tchad-CamerounIl faut avoir un mécanisme pour les regrouper de manière cohérente de bout en bout afin qu’il n’y ait pas de collusion entre ces différents véhicules et pour qu’ils arrivent normalement à bon port. On appelle cela les techniques de multiplexage.

Avec toutes les plaintes qu’il y avait entre Yaoundé et Douala, entre Kribi et Edéa, entre Yaoundé et Bafoussam, on avait un réseau moins résilient, parce qu’il était bas débit. Mme la DG de Camtel a donc décidé l’an dernier de mettre en place ce projet exécuté par les ingénieurs de Camtel. Une première, car par le passé, on faisait appel aux partenaires Huawei ou Alcatel pour son implémentation. La DG a donc demandé que toute la migration de Kribi-Zamengué-Yaoundé-Zamengoué-Gangui soit faite par les ressources de Camtel ».

A ce jour avec la concrétisation de ce projet, sur le pipeline Tchad-Cameroun, Camtel est donc passé de 10 Gbps à 120 Gbps. « C’est quand même un grand bond, se réjouit Dieudonné Onomo. Ce qui permet que les services qui vont vers le Nord, vers l’Extrême-Nord et vers le Tchad peuvent donc passer à partir du pipeline. A l’époque, ces services étaient autour de 80 Gbps. Aujourd’hui, les 120 Gbps permettent de transporter tous les services qui quittent de Kribi pour Yaoundé et de Yaoundé vers Maroua et vers le Tchad. Orange, MTN, Sotel Tchad et SudaTchad faisaient la pression pour avoir les capacités supplémentaires, car 10Gbps c’était petit. C’était l’élément déclencheur qui a motivé la hiérarchie de Camtel à mettre en œuvre ce projet. Et aujourd’hui, tous sont satisfaits. »

50 milliards de F.CFA à lever pour les investissements en 2023

Camtel ne s’arrêtera pas là, rassure Eric benjamin Lamère. Il annonce que toujours dans le cadre de l’investissement dans les infrastructures, Camtel a déjà lancé des appels à manifestation d’intérêt pour recruter des structures qui vont installer la fibre optique à domicile (FTTH) dans de nombreuses villes du pays.

Pour lui, Camtel entend renouer avec l’investissement absent de ses stratégies depuis plus d’une décennie. « En matière d’investissement dans le secteur du mobile par exemple, Camtel envisage de réduire considérablement le fossé qui le sépare avec les autres opérateurs mobiles. Nous sommes en train de lever une cinquantaine de milliards de Francs Cfa pour l’extension du réseau mobile en 2023. Si les autres opérateurs sont à environ 2000 BTS, avec les 500 BTS que nous avons installés en trois ans et si nous mettons en place 500 BTS par an, vous voyez que nous allons rapidement rattraper notre retard et conquérir le marché de la 4G », indique-t-il.

Des investissements qui permettront à Camtel d’engranger davantage de clients et de propulser son chiffre d’affaires à 450 milliards de francs Cfa en 2025. C’est en tout cas le vœu et l’ambition des décideurs de Camtel.

Par Digital Business Africa

Camtel booste les capacités de la fibre optique installée sur le long du pipeline Tchad-CamerounBon à savoir :

A propos du DWDM

Selon la communauté FS, le DWDM (Dense Wavelength Division Multiplexing) est considéré comme l’une des meilleures technologies pour augmenter la largeur de bande sur une installation à fibre optique existante. Elle permet de créer plusieurs “fibres virtuelles” sur une fibre physique. Pour ce faire, elle transmet différentes longueurs d’onde (ou couleurs) de la lumière le long d’un tronçon de fibre.

Le DWDM a d’abord été adopté par les opérateurs longue distance parce que les dépenses liées à l’amplification, à la compensation de la dispersion et à la régénération représentaient la majeure partie du coût des équipements de réseau dans les réseaux SONET régionaux et nationaux.

Le DWDM est devenu de plus en plus populaire dans les réseaux métropolitains lorsque les opérateurs locaux ont développé leurs réseaux. Outre l’épuisement des fibres, le volume du trafic est le principal facteur économique du déploiement de la technologie DWDM dans les réseaux métropolitains.

A propos du SDH

Le SDH (Synchronous Digital Hierarchy ou en français hiérarchie numérique synchrone) est un groupe de taux de transmission par fibre optique qui transporte des signaux numériques avec des capacités différentes. La technologie SDH permet de combiner des flux de données à faible débit avec des flux de données à haut débit.

En outre, comme l’ensemble du réseau est synchrone, elle permet aux utilisateurs d’incorporer et d’extraire relativement facilement des flux de bits individuels à partir de flux de données à haut débit.

SDH est la version du secteur de la normalisation des télécommunications de l’Union internationale des télécommunications de la norme SONET (Synchronous Optical Network). Ces deux technologies permettent des interconnexions de réseaux plus rapides et moins coûteuses que les équipements traditionnels de la hiérarchie numérique plésiochrone (PDH).

La SDH est utilisée dans les systèmes de transmission pour le réseau numérique à intégration de services à large bande et pour le transport de cellules en mode de transfert asynchrone, d’agrégations Ethernet, de signaux PDH, de signaux de réseaux de stockage et d’autres signaux de communication.

RD Congo : Le secteur des télécoms a atteint le volume de 544,42 millions $ au troisième trimestre 2022

[DIGITAL Business Africa] – Une augmentation observée sur le chiffre d’affaires des télécommunications en RDC. Le secteur a atteint 544,42 millions de dollars soit une augmentation de l’ordre de 7,18% au troisième trimestre 2022, comparativement au trimestre précédent, qui totalisant 507,96 millions de dollars à la même période.
C’est ce que nous apprend le rapport de l’Observatoire du Marché de la téléphonie mobile de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo, ARPTC , publié en ce début du mois de mars 2023. Le rapport indique également que le revenu moyen par abonné (ARPU) a aussi enregistré une hausse de l’ordre de 544%, passant de 3,58 de dollars à 3,78 de dollars le mois.
Parmi les facteurs d’augmentation du chiffre d’affaire du secteur des Télécommunications, nous avons évidemment l’impact des opérateurs de téléphonie comme Vodacom avec  un chiffre d’affaires de  plus de 189,03 millions de dollars soit 6,08 % de hausse ;  Airtel dont le chiffre est évalué à 181,6 millions de dollars, soit une hausse de 7,36%. Aussi, citons-nous l’implication de la société Orange, avec un chiffre d’affaires évalué à 147,7 millions de dollars soit une hausse de 9,08% ; et enfin Africell, qui présente un chiffre d’affaires estimé à plus de 26 millions USD soit une hausse de 3,48%.

La République démocratique du Congo comptait 48,4 millions d’abonnés actifs au troisième trimestre de l’année 2022.

Par Jean Materne Zambo

JIF 2023 : Moov Africa Gabon Télécom et DigieWomen School célèbrent la femme jusqu’au 10 mars 2023 via sa formation certifiante

[DIGITAL Business Africa] – Une formation certifiante et gratuite à l’attention de la femme. Quoi de mieux pour promouvoir l’ inclusion numérique de la femme (gabonaise) en cette journée internationale de la Femme. Dont le thème est : « Pour un monde digital inclusif : Innovation et Technologies pour l’égalité des sexes ». Moov Africa Gabon Télécom a donc organisé la semaine digitale de la Femme Gabon, lancée lundi 06 Mars 2023 à la salle informatique de Moov Africa sise au sein du Lycee Leon Mba.

La formation est assurée par DigieWomen School, qui a pour directrice Christine Baguela diplômée de Banque et Assurance.
L’objectif de cette initiative est d’apprendre à ces femmes les bases de l’informatique afin des les autonomiser. Au sortir de cette formation, les participantes devraient être à même de Créer leur propre logo, cartes de visite, les flyers, de brander les pages réseaux sociaux…

DigiwomenSchool est dédiée aux femmes et aux jeunes filles et met à leur disposition des formations digitales diverses. Pour éduquer les filles et faire d’elles des femmes autonomes, l’école a décidé d’agir aux côtés des institutions comme le Système des Nations Unies au Gabon, la Banque mondiale, le ministère de l’Economie numérique du etc.

Plus de six éditions, pour plus de 300 femmes formées depuis 2018 capables de concevoir des affiches (flyers, carte de visite, 4/3), logo, branding réseau sociaux, etc. L’école a glané pas mal de distonctions, notamment : Lauréate Hub Africa 2018, Lauréate Famx 2019 (Fondation Académie de Médecine France), Lauréate Challenge des 1000 2020 ( Digital Africa. Sommet Afrique-France), Lauréate Women in Africa 2020.

Par Jean Materne Zambo

JIF 2023 : ICT Media STRATEGIES forme les femmes à mieux utiliser les outils numériques pour bénéficier des opportunités de la ZLECAF

[ICT Media STRATEGIES] – Les jeunes entrepreneurs et femmes camerounaises participantes au Festival Femme numérique 2023 ont bénéficié d’un atelier de formation en communication digitale ce 04 mars 2023 à la salle des conférences du ministère des Postes et Télécommunications.

Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, les a entretenu sur le thème : « utilisation des outils numériques pour promouvoir sa PME et bénéficier des opportunités de la ZLECAF ».

JIF 2023 : ICT Media STRATEGIES forme les femmes à mieux utiliser les outils numériques pour bénéficier des opportunités de la ZLECAF
JIF 2023 : ICT Media STRATEGIES forme les femmes à mieux utiliser les outils numériques pour bénéficier des opportunités de la ZLECAF

Ainsi, plusieurs outils et solutions ont été présentés aux femmes avec une insistance sur les techniques de promotion de ses activités sur le web et les réseaux sociaux.

En effet, la 4ème édition du Festival Femme Numérique qui s’est ouverte ce 02 mars 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé est placé sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine ».

JIF 2023 : ICT Media STRATEGIES forme les femmes à mieux utiliser les outils numériques pour bénéficier des opportunités de la ZLECAF
Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES.

 

D’après Beaugas Orain DJOYUM, pour bénéficier des opportunités de la ZLECAF, les jeunes entrepreneurs et les femmes africaines doivent déjà être présents en ligne.

JIF 2023 : ICT Media STRATEGIES forme les femmes à mieux utiliser les outils numériques pour bénéficier des opportunités de la ZLECAF
« Les premières personnes et entreprises à obtenir un certificat d’origine estampillé ZLECAF racontent que l’une des conditions pour exporter dans le cadre de la ZLECAF c’est qu’il faut être en partenariat avec une entreprise du pays d’accueil. Et généralement pour rechercher des potentiels partenaires dans les autres pays, le premier réflexe qu’on a est très souvent d’aller sur Google pour rechercher des potentiels partenaires. Ce sont ceux qui sont présents en ligne, sur Google et sur les réseaux sociaux qui ont plus de chance d’être repérés et donc de nouer des partenariats intéressants. D’où l’importance d’être présent sur Internet via Google My Business, site web et réseaux sociaux », a expliqué Beaugas Orain DJOYUM.
JIF 2023 : ICT Media STRATEGIES forme les femmes à mieux utiliser les outils numériques pour bénéficier des opportunités de la ZLECAF

Les participants ont donc été édifiés sur les stratégies digitales à mettre en place pour promouvoir leurs activités avec une insistance sur comment créer une page Google My Business et les bases pour la création des pages Facebook et Twitter professionnelles, des sites web responsive et aussi sur les techniques pour bâtir sa communauté sur le web et les réseaux sociaux.JIF 2023 : ICT Media STRATEGIES forme les femmes à mieux utiliser les outils numériques pour bénéficier des opportunités de la ZLECAF

En rappel, ce Festival Femme numérique 2023 est organisé par l’association African Women In Tech Startups (African WITS).  Pour Horore BELL BEBGA, présidente de cette association, cette édition 2023 se positionne comme un événement panafricain dans la réduction de la fracture technologique du genre en s’appuyant sur les objectifs de la thématique de la journée Internationale de la femme 2023 tout en faisant un encrage sur l’agenda de l’Union Africaine de 20230 concernant la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF).

Par ICT Media STRATEGIES (Crédit Photos: Rose Noa Pictures)

JIF 2023 : ICT Media STRATEGIES forme les femmes à mieux utiliser les outils numériques pour bénéficier des opportunités de la ZLECAF
Photo souvenir au terme de l’atelier de formation. Crédit Photos: Rose Noa Pictures

Côte d’Ivoire : Le programme Digifemmes lancé

[DIGITALBusinessAfrica] – Pomouvoir l’inclusion numérique et l’insertion professionnelle des plus vulnérables. Tel est l’objectif du programme Digifemmes financé par le Millennium Challenge Corporation (MCC) et l’USAID, en partenariat avec Microsoft et l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée d’Abidjan (ENSEA). Il a été lancé vendredi 03 mars 2023.

Il s’ajoute à l’initiative « Maisons Digitales », lancée en 2016 par la Fondation Orange Fondation Orange Côte d’Ivoire, partenaire du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Les Maisons Digitales sont des espaces de formation équipés, dont l’objectif est de favoriser l’autonomisation des femmes, promouvoir l’inclusion numérique et l’insertion professionnelle des plus vulnérables. Tout comme le concours Miss 2.0, lancé en 2020 pour célébrer les jeunes Ivoiriennes connectées, engagées et créatives.

Par Jean Materne Zambo

Internet : Selon l’UIT, 36% d’Africains sur les 1,5 milliards sont connectés au réseau contre 90% d’Européens

[DIGITAL Business Africa] – Au sommet de Doha qui se tient du 05 au 09 mars 2023, il est question d’effectuer le diagnostic des pays moins avancés (PMA). Une catégorie créée par l’ Organisation des Nations unies ( Onu). Et  le secteur qui a retenu l’attention de l’ Onu et de ses agences est l’internet.

Ainsi, 36 % du 1,25 milliard d’habitants des 46 pays les plus pauvres du monde peuvent se brancher sur le réseau, selon l’ Union internationale des Télécommunications (UIT), contre plus de 90 % des Européens. C’est en raison de ce faussé numérique que des initiatives privées fournissant une connectivité via satellite émergent, à l’instar des géants du digital dont Microsoft, Space X ou Starlink. Lesquels proposent aujourd’hui des solutions par satellites.

Le plan de sauvetage par satellites

Microsoft envisage de fournir l’accès au réseau à 100 millions d’Africains d’ici 2025. Le président de Microsoft, Brad Smith, a aussi brossé son plan d’actions  pour réduire la fracture numérique.

« les coûts technologiques ont baissé de façon substantielle et vont continuer à le faire. C’est en partie ce qui rend possible de toucher aussi vite une partie aussi importante de la population … Nous pouvons toucher bien plus de gens que nous ne le pouvions il y a 5, 10 ou 15 ans avec des technologies de lignes fixes », a-t-il dit.

Liquid Intelligent  quant à lui affirme disposer de quelque 100 000 km de fibre terrestre sur le continent mais aussi d’une solide empreinte satellitaire. Space X et Starlink, appartenant tous deux au milliardaire Elon Musk, placent aussi en orbite des milliers de satellites essentiellement dans une orbite à entre 400 et 700 kilomètres de la Terre.

Les pays que l’on retrouve dans la catégorie PMA en Afrique sont : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, République centrafricaine, Tchad, Comores, République démocratique du Congo, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Niger, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie.

Par Jean Materne Zambo, source AFP

 

 

 

Actu Orange: Le 15e Orange Digital Center inauguré à Kinshasa 

[DIGITAL Business Africa] – Et de 15 ! Le quinzième Orange Digital Center ouvert par la Fondation Orange est sorti de terre à  Kinshasa, en face du Stade des martyrs.  Son inauguration a eu lieu samedi 04 mars 2023, en présence des autorités politiques et académiques congolaises, des membres de la Direction d’Orange RDC, des membres du Comité de Direction d’Orange Afrique et Moyen Orient et du Comité Exécutif du Groupe Orange .

Ce centre de développement des compétences numériques et à l’innovation a pour mission de former les jeunes au numérique, renforcer leur employabilité et encourager l’entrepreneuriat innovant. Comme cela se passe dans les 14 autres Oranges Digital Center disponibles en Afrique et au Moyen-Orient.

L’infrastructure est équipée est  du matériel informatique de dernière génération pour mener à bien sa mission. Elle réunit les quatre programmes stratégiques du Groupe Orange, dont une école du Code (Académie Digitale), centre technologique offrant des formations gratuites sur des projets réels à impact social. Il est ouvert à la communauté des développeurs et des jeunes entrepreneurs. L’Orange Digital Center en question dispose également d’un atelier de fabrication numérique, FabLab Solidaire, qui permettra de créer et prototyper avec des équipements numériques.

Jérôme Hénique, Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient peut déjà rassurer la jeunesse de cette localité quant au bien fondé de cet énième Orange Digital Center.

« L’impact que cet Orange Digital Center aura sur la vie de ces jeunes est très important parce qu’il s’inscrit dans la l’ambition de placer la culture numérique au cœur du développement sociétal. Notre cœur de métier, c’est l’inclusion digital au travers des infrastructures que nous déployons. Mais aussi au travers de ce système innovant, gratuit, ouvert à tous les jeunes », a dit Jérôme Hénique, Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient.

750 000 jeunes ont déjà été formés dans les Oranges Digital Center à travers le monde et 160 startups ont été accompagnées en Afrique et au Moyen Orient. Le Cameroun de son côté revendique 2500 jeunes formés dans (dont 38% de femmes); 340 parmi eux sont nantis d’une insertion professionnelle, et 20 start-ups ont été accompagnées.

Par Jean Materne Zambo

Orange au sommet du Mont Cameroun avec les populations de Buéa

Dans sa volonté de se rapprocher de plus en plus des populations du Cameroun, d’accompagner la culture locale, Orange Cameroun a bien voulu accompagner la 28e édition de l’ascension du Mt Cameroun qui a traditionnellement lieu dans la ville de Buea. La ville était parée aux couleurs de la marque dans tous les coins de rue, il était difficile de faire un pas sans remarquer la présence du sponsor majeur de cette édition, annonçant l’un des évènements les plus importants de cette région du pays.

Dès le 24 février, un évènement de grande mobilisation a été organisé à l’esplanade du stade Omnisport de Molyko. A cette occasion, il était important pour les porte-paroles de la marque de rappeler l’intérêt qu’Orange Cameroun porte aux populations de Buea et toute la zone.Orange au sommet du mont Cameroun avec les populations de Buéa

En fin de soirée, l’ambiance était à son comble avec l’arrivée de l’artiste populaire KO-C, accompagné de plusieurs artistes locaux pour offrir un show explosif au public venu nombreux. Comme cerise sur le gâteau, on a eu droit à l’élection Miss Mt Cameroun 2023 avec des récompenses à la clé : 300.000 pour la miss, 250.000 F pour la 1ere dauphine, 100.000 F pour la 2e dauphine.Orange au sommet du mont Cameroun avec les populations de Buéa

Durant ce moment de grande chaleur, le public a reçu la générosité de la marque à plusieurs niveaux. Ils ont été nombreux à recevoir les goodies d’Orange Cameroun et quelques chanceux ont pu gagner la somme de 1.000.000 F en cash et des Smart Tvs, juste après avoir effectué l’action de téléchargement de l’application Orange Money Afrique désormais disponible d’usage aux utilisateurs de tous les opérateurs locaux.

Au 25 matin, la course de l’espoir était lancée ! Une course rude entre juniors, seniors et vétérans, pour ce cinquantenaire historique.Orange au sommet du mont Cameroun avec les populations de Buéa

Au sortir de la course, plusieurs actions marquant la continuité de l’accompagnement d’Orange Cameroun autour d’initiatives dans le NOSO ont été annoncées pour les années à venir.

Source : Orange Cameroun

Cameroun : Voici la démarche pour obtenir son visa électronique

[DIGITAL Business Africa] – Le visa électronique est officiellement adopté au Cameroun. Le président Paul Biya, en signant le décret fixant les modalités d’application de la loi n° 97/012 du 10 janvier 1997 relative aux conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers au Cameroun, ce 02 mars 2023, concrétise finalement le projet qui date depuis juillet 2023.

Pour s’arroger le fameux sésame, tout commence par l’introduction d’une demande de visa effectuée sur le site web. La demande se fait peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives et financières établies.

Par la suite, une autorisation de visa en ligne est ensuite délivrée au demandeur. Celui-ci pourra ensuite se rendre soit dans une mission diplomatique, soit à un poste frontière, pour obtenir véritablement le visa. Cette dernière phase est sanctionnée par un enrôlement du demandeur consistant au prélèvement de ses empreintes digitales, de la photographie du visage et autres. Selon le décret, le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.

L’initiative e-visa rentre dans le cadre du plan stratégique Cameroun numérique. Il permettra de centraliszer et la protéger les données enregistrées sur la plateforme numérique  ainsi que le contrôle des flux des entrées et des sorties sur le territoire, le contrôle des recettes de l’Etat grâce au paiement qui se fera désormais par voie électronique. Mais le véritable apport d’une telle innovation comme l’avait déclaré en juillet 2022, le ministre camerounais des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella, reste « la réduction des distances à parcourir et les files d’attente dans les ambassades ».

Par Jean Materne Zambo

Maroc: 56% d’annonceurs pensent porter le budget de promotion digitale à 19% en 2023

[DIGITAL Business Africa] – Il était de 17% jusqu’ en 2023, le taux du budget de promotion digitale au Maroc. D’après l’étude intitulée « Digital Trends Morocco 2022 », présentée le 03 mars, 56% d’ annonceurs prévoient d’augmenter le budget de promotion digitale à 19% pour l’année en cours. C’est la principale mesure prise lors de la 5ème édition de African Digital Summit 2023.

La grande rencontre annuelle du digital, qui a connu la participation de 2.000 personnes de 38 pays, dont 23 pays africains, a eu lieu à Casablanca, Maroc, du 02 a 03 mars 2023. L’African Digital Summit est une plateforme réservée aux annonceurs, professionnels du digital, agences de communication et médias. Réunis, ces acteurs réfléchissent sur les dernières tendances et la stratégie pour anticiper les évolutions qui impacteront l’avenir de leurs boites.

Abdelhak Benkerroum est expert digital marocain. Il exhorte les entreprises marocaines et le gouvernement du Maroc à regarder ce qui est fait à l’Est du globe en terme de digitalisation.

« La Maroc n’avance pas assez. Je mets mon référentiel sur la Chine. Une société qui est ultra digitalisée. Un moyen de paiement, les services de gouvernement, l’infrastructure digitale d’une manière générale qui est très poussée et donc ma suggestion au Maroc est d’arrêter de regarder un peu vers le Nord mais de regarder un peu plus vers l’Est. On regarde souvent vers l’Espagne, la France, l’Europe et on oublie de regarder vers l’Est ; c’est la où ça se passe en digitalisation : la Chine, l’Inde, Singapour, la Malaisie, bref tous les exemples de succès dans le monde de la digitalisation », a-t-il dit et d’en appeler à une compréhension de la société chinoise.

« Je pense que c’est une très bonne chose de se confronter aux entreprises chinoises parce que cela nous met de la pression pour qu’on agisse plus vite. Il y a certains secteurs que nous devons occuper. Le cas échéant, les Chinois, les Français, les Américains vont les occuper. Je crois que la Chine doit être comprise et pas crainte. Quand on ne comprend pas on craint. J’invite souvent mes amis à apprendre la langue chinoise pour comprendre comment cette société fonctionne. Car, aujourd’hui, une personne sur cinq parle chinois. Et donc, si on ne va pas vers la Chine c’est elle qui viendra vers nous. 10% de la population chinoise à un passeport. Imaginez que 50% de Chinois aient un passeport. Nous Marocains, serons obligés de traiter avec les Chinois ».
Les réseaux sociaux sont le premier canal auquel recourent les annonceurs dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie digitale de leurs entreprises, avec 98%. Parmi eux Facebook, LinkedIn, YouTube, Instagram et Twitter, suivis par TikTok, qui connaît une augmentation significative de la fréquence d’utilisation. En deuxième position, vous avez le marketing direct par SMS et e-mail, suivi des applications mobiles.

Par Jean Materne Zambo

Bob Chen, Vice-président de Huawei lors du MWC 2023 : «Huawei se concentrera sur la connectivité, l’informatique, le cloud et d’autres technologies numériques »

[DIGITAL Business Africa] – Tout le gratin de la téléphonie mobiles et des Technologies y relatives s’est mobilisé à Barcelone à la faveur du Mobile World Congress 2023 (MWC 2023). Occasion pour Huawei de présenter les technologies innovantes mais aussi ses projets. Dans son discours pour l’occasion, Bob Chen, Vice-président de Huawei Enterprise BG, a souligné l’impact des technologies numériques sur le développement de l’économie, des cultures, des sociétés et de l’environnement dans le monde.

« Archimède, un grand physicien grec, a dit : « Donnez-moi un endroit où me tenir et je ferai bouger la terre ». La technologie numérique est ce lieu idéal qui nous permettra d’aider les industries à passer au numérique. Huawei se concentrera sur la connectivité, l’informatique, le cloud et d’autres technologies numériques. Nous continuerons à inspirer l’innovation pour conduire la transformation numérique de l’industrie. Ensemble, construisons un monde intelligent et pleinement connecté ! » A-t-il suggéré.

Pour David Wang, Directeur exécutif du conseil d’administration de Huawei, Président du conseil d’administration des infrastructures TIC et Directeur général d’Enterprise BG, l’entreprise chinoise réserve encore bien de surprises pour ces partenaires.

« Huawei continuera à s’engager en faveur du marché des entreprises et poursuivra sa quête d’innovation. Nous sommes prêts à utiliser des technologies de pointe et à nous plonger dans tous les scénarios possibles. Avec nos partenaires, nous mènerons le grand chantier de la numérisation de l’industrie, nous aiderons les PME à accéder à l’intelligence et nous agirons en faveur de la promotion du développement durable, créant ainsi ensemble une valeur nouvelle », a-t-il dit.

Quelques solutions de Huawei pour les réseaux simplifiés

• Smart campus : Huawei redéfinit les réseaux de campus et lance le commutateur central phare de la prochaine génération CloudEngine S16700, le premier AP Wi-Fi 7 de niveau entreprise AirEngine 8771-X1T, ainsi que le premier produit OLT et terminal optique 50G PON.
• Easy branch : Huawei lance la première solution hyperconvergée simplifiée pour les branches du secteur.
• Single OptiX : Huawei lance la première gamme de produits d’unité de service optique (OSU) de bout en bout du secteur.
• Cloud WAN : Huawei définit un tout nouveau réseau WAN et lance les routeurs de la série NetEngine 8000 orientés vers la plateforme de routeur intelligent adressé à tout service l’ère du cloud.

Par Jean Materne Zambo, source guineeconakry.online

Congo : La Chambre de Commerce et l’ONG Pratic signent une convention de partenariat pour inclure le numérique dans les entreprises

[DIGITAL Business Africa] – A Pointe noir et à Kouilou, le numérique sera peut-être la chose la mieux partagée. Une convention de partenariat à été signée entre l’ONG Pratic (organisation dédiée à la promotion du numérique) et la Chambre de Commerce, ce premier mars 2023. Un nouveau challenge pour Promotion, réflexion, analyse sur les technologies de l’information et de la communication (Pratic) qui va donc accompagner la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Métier de Pointe-Noire dans sa transformation numérique et les entreprises de la ville Océane.

L’ONG Promotion, réflexion, analyse sur les technologies de l’information et de la communication (Pratic), grâce à ce partenariat, va permettre à la Chambre de commerce de poursuivre sa transformation numérique. Celle-ci a été entamée avec le lancement de la plateforme d’informations économiques du Congo «Liziba ». Les travaux s’inscrivaient dans le cadre de la deuxième phase du Projet de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II), financé par l’Union européenne.

Didier Sylvestre Mavouenzela, président de la Chambre de commerce et des entreprises de Pointe-Noire et du Kouilou est bien conscient de l’apport du numérique dans la croissance d’une économie.

« Nous avons une mission d’éveil et une de nos actions nous a permis de montrer qu’inclure le numérique dans les entreprises fait deux à trois points de croissance. C’est ainsi que lorsque nous étions en train d’élaborer notre plan stratégique 2022-2024, nous avons retenu un axe qui consistait en la digitalisation de la Chambre de commerce mais aussi des entreprises. Il nous fallait un partenaire pour la mise en œuvre. C’est ainsi que nous nous sommes tournés vers Pratic pour permettre à la Chambre de maîtriser les outils numériques en même temps que les entreprises de Pointe-Noire et du Kouilou », a-t-il expliqué.

Deux programmes seront mis en œuvre. Notamment, la formation et la certification des compétences numériques dans l’environnement professionnel (évaluation des compétences numérique que Pratic est habilitée aujourd’hui à certifier après formation) et la mise en place des projets de transition numérique des entités.

La Chambre de Commerce et les entreprises de Pointe-Noire et du Kouilou pourront acquérir les outils numériques nécessaires, un environnement digital et des services propices à une communication, comme l’a confié Luc Missidimbazi, président de Pratic Congo.

« On évalue les compétences numériques des individus, on les aide à mieux les utiliser en mettant des projets comme le digital marketing, l’usage des outils bureautiques, une meilleure connaissance des problématiques de cyber sécurité et d’intelligence artificielle», a indiqué Luc Missidimbazi.

l’ONG Pratic est tutrice du projet Osiane, le salon international des technologies de l’information et de l’innovation qui se tient depuis sept ans à Brazzaville où elle est basée. Ses antennes surplombent d’autres villes du pays comme Pointe-Noire et à l’étranger (France, Belgique et autres).

Par Jean Materne Zambo

ZLECAF: La formidable expérience de Jacqueline Tientcheu [Magazine]

[Digital Business Africa] – En plus de l’actualité sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, votre magazine Digital Business Africa a décidé de consacrer désormais une édition à la Zlecaf, la Zone de Libre échange continentale africaine.

Au Menu de cette première édition ZLECAF: La formidable expérience de Jacqueline Tientcheu, première camerounaise à avoir un certificat d’origine ZLECAF. Le rôle des ambassadeurs dans la ZLECAF. Les événements ZLECAF à ne pas manquer.

Ne manquez pas de télécharger notre magazine disposant de plusieurs autres informations stratégiques sur les chances des pays africains dans la ZLECAF et notamment un instrument majeur, un guide pour mieux échanger avec les autres pays africains.

ZLECAF: La formidable expérience de Jacqueline Tientcheu [Magazine]

Par Digital Business Africa

Cameroun : Orange Digital Center dresse son bilan après trois ans d’activités

[DIGITAL Business Africa ] – Trois années d’activités, et l’on peut déjà percevoir les manifestations d’une transformation numérique initiée par la Fondation Orange Cameroun, à travers son laboratoire Orange Digital Center. En ce début du mois de mars 2023, Orange Digital Center a présenté à la presse son bilan. Il ressort que 2500 apprenants (dont 38% de femmes) ont bénéficié d’une formation dans les domaines des TIC. 340 parmi eux ont, selon ses dirigeants, bénéficié d’une insertion professionnelle, et 20 start-ups ont été accompagnées.

Parmi ces projets, on peut citer « OuiCare » (application pour sauvegarde de données médicales et soins de santé), « ClinicAgro » (orientation dans les choix agricoles), « SmartCode », « SafeMove » (géolocalisation des perturbations sur la mobilité urbaine) ou « Methergy ».

A noter également la signature de partenariats avec  15 structures locales et internationales. Au rang desquelles Amazon web services, Google, le Pnud, le Fne, le Giz ou Isahit. Le responsable innovation marketing & entrepreneuriat d’Orange digital center, Alain Blaise Batongue, peut donc réitérer la valeur de la formation qu’offre Orange Digital Center.

« Les programmes déployés en faveur des jeunes sont très concrets et pointus et Orange digital center se donne les moyens d’octroyer les stages de première expérience professionnelle. Ces stages permettent ainsi de bénéficier d’une première expérience concrète du monde de l’emploi du monde, qui constitue un avantage de poids dans le marché du travail », a-t-il fait observer.

Jusqu’en février 2023, Orange digital center dispose de deux sites délocalisés dans les universités de Yaoundé 2 (Soa) et de Buea, hormis celui du site central de Douala-Akwa. La fondation Orange entend élargir les sites à toutes les universités d’État du Cameroun sous peu comme l’indique le plan d’actions 2023 de l’entreprise.

Par Jean Materne Zambo

Ghana : MTN Ghana fait un revenu total de 776,5 millions $ en 2022, le parc d’abonnés passe de 12,8 % à 28,6 millions

[ DIGITAL Business Africa ] – L’année 2022 chez MTN Ghana porte l’estampille de la hausse. Avec 776,5 millions de dollars, le leader du marché ghanéen des télécoms qui représente 65 % de parts du marché de la téléphonie, termine au vert, selon les dernières statistiques de l’Autorité nationale des communications (NCA). Aux crépuscule de l’année financière 2021, MTN Ghana cumulait 604,5 millions de dollars.

L’opérateur n’aurait pas certainement connu cette performance si le régulateur, ghanéen, la Ghana Revenue Authority (GRA), n’avait pas annulé la pénalité de 773 millions de dollars pour irrégularité fiscale que pesait sur lui.

La société Télécom revendique le déploiement de 400 sites 2G, 400 sites 3G et 1 142 sites 4G. Elle a également modernisé 820 sites 4G existants, portant la couverture de la population en 4G à 99,3 %.
Grâce à ces investissements, MTN Ghana à pu augmenter son parc d’abonnés. Ainsi, le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile va passer de 12,8 % à 28,6 millions. Quant aux abonnés actifs aux services de données, ils passent de 8,3 % à 13,5 millions. Le nombre d’utilisateurs actifs de Mobile Money quant à lui aussi (MoMo) a augmenté de 15,0 % pour atteindre les 12,7 millions.

Ces performances, d’après la société, sont liées à la stimulation de l’efficacité opérationnelle, la discipline en matière de coûts et la création de valeur partagée pour ses parties prenantes malgré un contexte macroéconomique compliqué. Mais MTN Ghana n’entend pas dormir sur ses lauriers

« Nous sommes confiants dans les perspectives à moyen et long terme de l’économie ghanéenne et, à ce titre, nous nous engageons à continuer d’investir efficacement dans les infrastructures et à améliorer la capacité et la qualité de la connectivité et des autres services connexes pour nos clients », a déclaré la société qui compte donc poursuivre la mise en œuvre de la stratégie Ambition 2025 et maintenir son engagement en matière d’investissements pour favoriser une croissance continue.

L’année 2022 du côté de MTN Ghana, c ‘est aussi une inflation croissante, qui est passée de 12,7 % en décembre 2021 à 54,1 % en décembre 2022. Sans oublier la dépréciation de la monnaie nationale, le « Cedi » qui a perdu 42,8 % par rapport au dollar américain en plus de l’augmentation des coûts du carburant et des commodités.

Par Jean Materne Zambo

Nigéria : Les TIC versent 286,6 millions $ en impôts au 3e trimestre 2022 et contribuent à 15,35 % au produit intérieur brut (PIB) réel

[DIGITAL Business Africa] – Les Technologies de l’Information et de la Communication sont décidément un ferment de croissance pour l’économie du Nigéria. Selon un rapport du Bureau national des statistiques (NBS), publié le 22 février 2023, le secteur a payé 131,97 milliards de nairas soit 286,6 millions de dollars en impôts sur le revenu au troisième trimestre de l’année financière 2022. Ce qui équivaut à une contribution à hauteur de 15,35 % au produit intérieur brut (PIB) réel du Nigeria. Ainsi en matière de contributions par secteur, les TIC constituent 27,31 % du total des recettes fiscales au troisième trimestre 2022, derrière le secteur manufacturier avec 28,76 %.

Toutefois, il faut relever que ces recettes fiscales ont connu une baisse par rapport au premier trimestre de la même année. Le secteur rapportait alors 155,74 milliards de nairas soit 332,2 millions de dollars.
Il n’en demeure pas moins que le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication au Nigéria reste confronté à un certain nombre de défis, notamment, l’augmentation considérable des coûts d’exploitation ; la flambée du prix du diesel ; la pénurie en énergie électrique ; l’affaiblissement du naira ; la carence en devises étrangères ; la taxation multiple.

Le taux d’inflation du Nigéria a par exemple baissé de 15,60 % en janvier 2022, après une réalisation de 15,63 % en décembre 2021, selon le rapport mensuel sur l’indice des prix à la consommation publié le 15 février 2022 par le Bureau national des statistique, qui a souligné en passant que 133 millions de Nigérians vivent dans la pauvreté. Un chiffre représentant 63 % de plus de 200 millions d’habitants du pays.

Par Jean Materne Zambo

Horore Bell BEBGA : « AfricanWITS Young leaders dans les écoles supérieures c’est plus de 200 jeunes filles accompagnées depuis 2022 »

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 4eme édition du Festival Femme Numérique en s’est tenue ce 02 mars 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Le festival est placé sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ».

Digital Business Africa vous présente le Discours d’Horore Bell BEBGA, la présidente de l’Association African WITS, organisatrice de l’événement.

Excellence Madame le Ministre des Postes et Télécommunications,
Madame la Représentante de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Monsieur le Représentant du Ministre du Commerce,
Madame la Représente Résidente de ONU Femmes Cameroun,

Madame la Présidente du Fonds pour les Femmes francophones au Togo Mesdames, Messieurs les représentants des organisations internationales,
Chers partenaires et sponsors de cette 4eme édition du Festival femme numerique Chères membres de l’association African Women In Tech Startups

Distingués invités,
Chères participantes,
Mesdames, Messieurs,

Monsieur le chef des initiatives sous régionales Bureau de la CEA pour l’Afrique centrale

Monsieur le chef de projet Centre d’Innovation Digital de la GIZ Cameroun, Représentant du Directeur Résident

C’est à la fois un agréable devoir et un réel plaisir pour moi en tant que présidente de l’association African Women In Tech Startups de prendre la parole en ce jour qui marque la cérémonie d’ouverture officielle de la 4eme édition du Festival Femme Numerique en marge de la célébration de la 38eme édition de la journée internationale des droits de la femme au Cameroun.

Je voudrais tout d’abord remercier du fond du cœur au nom de toute l’association AfricanWITS celle qui nous fait honneur depuis la 2eme édition en 2020 malgré ses nombreuses sollicitations de présider personnellement le festival femme numerique et qui depuis quatre années accorde le parrainage de son département ministériel, son Excellence Madame Minette LIBOM LI LIKENG Ministre des Postes et Télécommunications. Nous sommes profondément reconnaissant de cette marque de soutien du gouvernement du Cameroun.

Ma profonde gratitude à l’endroit du Ministère du commerce et du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille pour leur appui technique et participation dans la cadre des activités de cette 4eme édition.

Mes remerciements à l’endroit de la GIZ Cameroun pour avoir accepté de nous accompagner techniquement et financièrement dans l’ organisation de cette édition ainsi qu’ autres partenaires les Boissons du Cameroun pour leur dotation.

Mes remerciements également à toutes les hautes personnalités, officiels, experts associations et groupements féminins participantes, cheffes d’entreprises, et distingués invités, ici présents qui ont bien voulu honorer de leur présence à cette cérémonie. Nos remerciements tout particulier aux femmes et jeunes filles participantes de ce programme venues de la ville de Ngaoundéré, Ebolowa, Obala, Edéa, Douala et autres villes au Cameroun.

Distingués invités, Mesdames et Messieurs, chères participantes,

Le Festival Femme Numérique organisé par l’association African Women In Tech Startups depuis 2019 au Cameroun en marge de la célébration de la journée internationale des droits de la femme a pour principal objectif de participer à la réduction de la fracture numerique du genre tout en soutenant la politique gouvernementale du Cameroun en matière de promotion et vulgarisation du numerique auprès des femmes et jeunes filles. A ce jour, plus de 1 500 femmes et jeunes filles au Cameroun ont été formées sur l’utilisation stratégique des outils de base du numérique et des TIC.

La célébration de cette 4e édition du Festival Femme Numerique qui se tient du 02 au 04 mars en présentiel au Cameroun dans la ville de Yaoundé et du 06 au 07 mars 2023 en ligne pour les femmes en Afrique est placée sous le thème ‘’ pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ‘’.

En effet cette édition se positionne comme un évènement Panafricain dans la réduction de la fracture technologique du genre en s’appuyant sur les objectifs de la thématique de la journée Internationale de la femme 2023 tout en faisant un encrage sur l’agenda de l’Union Africaine de 20230 concernant la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF). Dans un rapport de l’Union des Nations Unies de la Commission Economique de l’Afrique de la session intitulée, « La ZLECAF en tant que vecteur de l’égalité des sexes vers la réalisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 » » qui a lieu à Kigali, le 28 février 2022 a mis en lumière l’importance de ladite Zone dans la réalisation de l’Agenda 2063 sur l’égalité des sexes en Afrique. Pour que les femmes bénéficient des opportunités de la ZLECAF, les gouvernements, les institutions régionales et les partenaires au développement doivent investir dans les PMEs dirigées par des femmes tout au long de la chaîne de valeur afin qu’elles puissent être compétitives et récolter les gains de l’intégration régionale et du commerce intrarégional à travers des programmes et des politiques mais surtout s’appuyer sur le développement du numérique et le boom technologique en Afrique de ces dernières décennies pour accélérer cette croissance et ainsi permettre aux femmes de jouer un rôle majeur dans le développement de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine.

Mesdames, Messieurs,

L’organisation de cette activité au Cameroun en tant que pays hôte à travers l’association African Women In Tech Startups avec l’appui du gouvernement, institutions internationales et autres acteurs permettra ainsi de le positionner comme pionnier pour mener le plaidoyer auprès des hautes instances sur la mise en place d’un fonds d’investissement national et continental pour l’inclusion numérique et l’accès aux TIC pour les femmes dans le cadre de la ZLECAF afin de faire face aux défis d’accès aux technologies inclusives et transformatrices mais aussi à une éducation à l’ ère du numérique pour accélérer la croissance des entreprises dirigées par les femmes.

Les objectifs spécifiques de cette quatrième édition du Festival Femme Numérique sont les suivants :

  • –  Mener le plaidoyer auprès des gouvernements, institutions africaines et internationales pour l’accélération de la réduction de la fracture technologique du genre afin de permettre aux femmes et filles des différentes couches sociales de bénéficier pleinement des avantages et opportunités qui s’offrent à elles.
  • –  Mener le plaidoyer auprès des acteurs du secteur des Télécommunications, finance digitale, Banque, Postes, transport et logistique dans la prise en compte des besoins spécifiques des entreprises féminines dans leurs produits et services pour une meilleure inclusion des femmes dans l’économie numérique ,
  • –  Renforcer les capacités de plus de 200 femmes en présentiel au Cameroun et plus de 100 femmes en ligne des autres pays en Afrique dans l’utilisation stratégique du numérique et des opportunités du commerce international dans le cadre de la ZLECAF.
  • –  Octroyer le matériel informatique (05 ordinateurs portables) à 05 groupements féminins et femmes entrepreneures déplacées internes et rurales dans les localités (Souza, Konpina, Ebolowa, Yaoundé) où nous déployons nos projets afin de faciliter leur accès aux TIC dans le développement de leur activité.A travers cette quatrième édition nous souhaitons lancer un appel aux ministères tutelles , aux différentes agences des nations unies au Cameroun et en Afrique , aux partenaires de développement et entreprises du secteur privé d’ unir leurs forces pour porter haut les différentes recommandations qui seront faites à l’ issue des travaux des différents panels de cette édition pour qu’ elles constituent un plaidoyer suivi des actions concrètes pour la mise en place de ce projet porté par l’ association African Women In Tech Startups à savoir la mise sur pied d’un fonds d’investissement national et continental pour l’inclusion numérique et l’accès aux TIC pour les femmes dans le cadre de la ZLECAF.

Ce projet d’envergure pourra être pris en compte dans la stratégie nationale du Cameroun dans le cadre de la ZLECAF mais aussi dans le cadre de la politique gouvernementale du Cameroun et des autres pays africains, Il s’ agira concrètement à travers ce fonds d’ investissement de mettre en place des programmes de renforcement de capacités et d’ alphabétisation dans le numérique et les TIC , l’ octroi du matériel technologique aux femmes ayant des activités à fort potentiel , faciliter l’ accès aux services numériques, logistique, financiers , offres de télécommunications pour le cas du Cameroun en s’ appuyant sur la présence sur l’ étendue du territoire de la CAMPOST comme des points relai pour accompagner les femmes dans le développement de leur commerce local et international et l’ accès aux opportunités du commerce électronique.

Excellence Madame le Ministre, distingués invités, mesdames et Messieurs,

Je voudrais terminer mon propos en vous présentant brièvement les réalisations de notre association pour continuer notre action de soutien à l’inclusion des technologies et à l’autonomisation en faveur des femmes et jeunes filles par la mise sur pied d’ un Tech Hub dans la ville de Douala depuis février 2023, qui servira à la fois d’espace MultiMédia pour la formation et l’accès aux outils High-Tech, d’ un espace d’ accompagnement des porteurs de projets, une bibliothèque pour entrepreneurs pour accompagner les femmes et jeunes. La mise sur pied de ce projet a été possible avec le soutien du Haut – commissariat du Canada au Cameroun et du Fonds pour les Femmes francophones au Togo qui nous permet de s’équiper en imprimante 3D et Multimédia.

Ce qu’il faut retenir de notre association, à ce jour nous sommes présents au Cameroun et en république du Congo, notre association compte un réseau professionnel de plus de 50 femmes avec différents de profils, un réseau de club AfricanWITS Young leaders dans les écoles supérieures avec plus de 200 jeunes filles accompagnées depuis 2022.

Plus de 400 femmes déplacées internes formées dans les TIC pour leur autonomisation et réinsertion socioprofessionnelle et plus de 2000 femmes bénéficiaires de nos différents programmes en zone urbaine et rurale. Je tiens à remercier par l’ occasion qui m’ est donnée en ce jour de célébrer et reconnaître le dévouement des membres de notre association qui ne ménagent aucun effort pour contribuer au développement de notre vision.

Excellence Madame le Ministre,
Distingués invités,
Chères participantes,
Je vous remercie de votre aimable attention

Cameroun : Le Festival femme numérique édition 2023 présente aux femmes les opportunités de la ZLECAF [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 4eme édition du Festival Femme Numérique en s’est tenue ce 02 mars 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Le festival est placé sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ».

Il se tient du 02 au 04 mars en présentiel à Yaoundé et du 06 au 07 mars 2023 en ligne pour les femmes d’Afrique et est organisé en marge de la célébration de la 38eme édition de la journée internationale des droits de la femme au Cameroun.

Lors de son discours d’ouverture du festival, la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a salué ce festival organisé par l’association African WITS. « C’est donc l’occasion pour moi, de remercier et de féliciter chaleureusement Madame Horore BELL BEBGA, Présidente de l’association AFRICA WOMEN IN TECH STARTUP, ainsi que tous les membres de l’association, pour leurs actions et spécifiquement pour l’organisation du festival femme numérique, initiative louable, qui se pérennise au fil des années. Madame la Présidente, vous êtes devenue un acteur majeur au Cameroun, pour la réduction de la fracture numérique en faveur des femmes et des jeunes filles et au-delà, pour le développement harmonieux de l’usage des technologies, et leur appropriation par tous. Car, les activités de l’association « African Women In Tech Startups » s’inscrivent en droite ligne de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de développement du numérique et du genre, prescrite par le Président de la République, et mise en œuvre sous l’autorité du Premier Ministre Chef du Gouvernement », déclaré la ministre.

Minette Libom Li Likeng : « Le Festival Femme numérique bénéficie de l’onction du Gouvernement »

Pour Horore BELL BEBGA, cette édition du Festival femme numérique se positionne comme un événement panafricain dans la réduction de la fracture technologique du genre en s’appuyant sur les objectifs de la thématique de la journée Internationale de la femme 2023 tout en faisant un encrage sur l’agenda de l’Union Africaine de 20230 concernant la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF).

Horore Bell BEBGA : « AfricanWITS Young leaders dans les écoles supérieures c’est plus de 200 jeunes filles accompagnées depuis 2022 »

Ce festival se poursuit ce samedi 04 mars 2023 au Minpostel avec un atelier de formation des PME et TPE des femmes sur la transformation numérique de leurs activités en vue de bénéficier des opportunités de la ZLECAF. L’atelier sera animé par Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES.

Cliquez ici pour revoir en Live la cérémonie d’ouverture du Festival. Live by ICT Media STRATEGIES

Revoir en Live les panels du Festival

Revoir en Live la suite des panels du festival

Par DIGITAL Business Africa

Minette Libom Li Likeng : « Le Festival Femme numérique bénéficie de l’onction du Gouvernement »

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 4ème édition du Festival Femme Numérique en s’est tenue ce 02 mars 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Le festival est placé sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ». Digital Business Africa vous présente le discours d’ouverture de la ministre Minette Libom Li Likeng. 

Madame le représentant Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille ;

Monsieur le représentant du Ministre du Commerce ; Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun ;

Monsieur le Chef des initiatives sous régionales du Bureau de la CEA pour l’Afrique Centrale ;

Monsieur le Chef de Projet d’innovation Digitale de la GIZ Cameroun, Représentant du Directeur Résident ;

Madame la Présidente et Directrice Exécutive du Fonds pour les Femmes francophones ; Madame la Présidente de AfricanWITS ;

Mesdames et Messieurs les Experts et intervenants ;

Distingués invités en vos rangs, titres et grades respectifs ;

Chères participantes au festival,

Mesdames et Messieurs,

C’est un insigne honneur pour moi de présider ce jour, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Festival « Femme Numérique », qui se tient du 02 au 04 mars 2023 à Yaoundé au Cameroun, et du 06 au 07 mars 2023 en ligne pour les femmes en Afrique. Organisé par l’association AFRICAN WOMEN IN TECH STARTUPS (AFRICANWITS), le festival Femme Numérique 2023 3 a pour thème «Pour un monde inclusif : Innovation et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine».

Il s’agit d’autonomiser les femmes et les filles à travers les TIC afin qu’elles puissent saisir les opportunités offertes par la Zone de Libre-Echange Continental Africaine (la ZLECAF). Comme pour les trois premières éditions, ce festival bénéficie de l’onction du Gouvernement, à travers notamment, le parrainage du Ministère des Postes et Télécommunications.

Qu’il me soit donc permis à cet égard, d’exprimer tout d’abord, à l’entame de mon propos, ma profonde gratitude à Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun, pour avoir accepté d’honorer de sa présence, cet important rendez-vous des femmes du numérique, ainsi que pour sa contribution hautement pertinente en cette circonstance.

Votre présence, Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun, non seulement rehausse l’importance de cette cérémonie, mais aussi et surtout témoigne de l’intérêt que ONU Femmes accorde aux questions 4 et initiatives ayant une incidence sur la réduction de la fracture numérique du genre au Cameroun.

Les mêmes sentiments de gratitude s’étendent au Bureau de la CEA pour l’Afrique Centrale, à GIZ Cameroun, au Fonds pour les francophones Togo, ainsi qu’à tous les départements ministériels ici représentés. Vos contributions ainsi que votre intérêt pour la réduction du fossé numérique côté genre, marquent votre foi en ce que, dans la grande aventure numérique, les femmes africaines et surtout camerounaises, ne doivent pas rester en dehors du train de la transformation digitale.

A tous les invités ici présents, à tous les membres de AFRICAN WITS ainsi qu’à tous ceux qui nous suivent en ce moment par le biais des Technologies de l’Information et de la Communication, je voudrais dire combien j’apprécie votre présence fort significative.

Distinguished guests, Ladies, and Gentlemen, The activities of the “Digital Women” festival are being held as part of the commemoration of International Women’s Day in Cameroon. As we all know, the 38th edition of International Women’s Day is being celebrated in Cameroon 5 under the theme “For an inclusive digital world: Innovation and technology for gender equality.”

This theme first of all allows us to salute and celebrate the women and girls who are championing transformative technology and digital education. It also allows us to explore the impact of the digital gender gap on widening economic and social inequalities. Finally, it sheds light on the importance of protecting the rights of women and girls in digital spaces and combating online gender-based violence facilitated by ICTs.

The Digital Women festival, whose main objective is to contribute to reducing the gender digital divide, is thus part of the Cameroonian government’s policy of promoting and popularizing ICTs among women and young girls. Indeed, due to gender inequalities in access to and use of ICTs that persist around the world, gender has become a major concern in the institutional discourse on information and communication technologies (ICTs).

This is an unprecedented global movement in favor of women’s access to ICTs, with gender equality in the ICT sector having become an urgent issue to stimulate growth and boost development. 6 As information and communication technologies (ICTs) increasingly play a significant role in daily life and work, gender-related inequalities are becoming more prevalent in the use, appropriation, and mastery of these strategic tools. According to the report of the Equals Partnership, an initiative of the International Telecommunication Union (ITU) that examines the implications of gender gaps in the digital technology field worldwide, the representation of women remains low in various sectors of employment, entrepreneurship, and policymaking in the field of ICTs. The European Commission’s report “Women in the Digital Age,” published in 2018, shows that there is a shortage of digital skills within the Union, particularly among women.

Across the Union, women between the ages of 16 and 24 are half as likely as men of the same age to have learned how to program. However, it should be recognized that the subject is complex due to multiple approaches. In fact, far from suffering from any technological handicap, we can observe that women and girls, in their daily or school life, are just as savvy users as their male counterparts, and that the existing gaps at the beginning of the dissemination of these tools are greatly reduced with the mainstreaming of ICTs in daily life.

The digital divide that is being discussed today seems to have other explanatory factors that are much more decisive than gender, such as income or level of education. In the professional world, for example, women are also experienced users in most activities where they are present. The real problem seems to lie in the field of ICT professions themselves. Indeed, except for a few exceptions, in most countries, the proportion of women employed in these professions is low, and consequently, the proportion of women in the educational programs training for these professions is also low. This means that women are largely absent from the places where ICT issues are conceived and mastered (design, governance, etc.).

According to the 2020 Report on Gender Equality and ICT in Cameroon, women represent only 31% of Internet users, compared to 69% for men. Moreover, women are underrepresented in jobs in the ICT sector and account for only 20% of workers in this field. In summary, the use of ICT is on the rise worldwide, in Africa and in Cameroon, but women are still facing obstacles that limit their access and use of digital technologies. It is 8 important to continue working to overcome these obstacles to ensure gender equality in the use and development of ICT.

Far from suffering from any technological handicap, women and girls, in their daily lives or in school, are just as savvy users as their male counterparts. In the professional world, women are also experienced users of ICT, in most branches of activities where they are active. However, they remain particularly in the minority in ICT professions themselves. Indeed, except for a few exceptions, everywhere in Europe and North America, the proportion of positions held by women in these professions is low, as is the proportion of women in the educational programs leading to them.

They are therefore largely absent from the places where ICT issues are conceived and mastered (design, governance, etc.). And yet, the majority of analysts of ICT issues, whether economists, sociologists, or policymakers, agree that incorporating ICT into a logic of fighting poverty requires actions to ensure that the sector benefits both men and women equally.

The stakes are high, especially for African countries where ICT is seen as a tool for the economic, social, and political empowerment of women. These stakes include, in particular:

 Facilitating women’s work in various fields, through easy access to information and an increased ability to acquire knowledge and skills.

 Acquiring communication skills, management capacity, and increased participation in governance.

 Increasing women’s productivity in agriculture and handicrafts, particularly through better access to information on markets and new production techniques.

 Facilitating business activities and opening up markets and other opportunities.

 Greater participation in politics and in the promotion of their rights, as well as in advocacy through social media actions. ICT thus represents a great opportunity to empower women, make them prosperous economic agents, and thus strengthen their contribution to economic and social development.

Distinguished personalities, ladies and gentlemen,

According to the International Telecommunication Union’s Telecommunication Development Bureau, while more data is needed, the first conclusions of studies indicate that it is 10 urgently necessary for governments to focus on measures to strengthen women’s digital skills, particularly in developing countries.

This is how guidelines for the inclusive and equitable use of ICTs by states were developed to ensure that ICTs do not reinforce gender stereotypes and to encourage the participation of all groups, including women, in the design and use of technologies.

En ce qui concerne notre pays le Cameroun, il faut souligner que les questions liées à la place de la femme dans le secteur des TIC, constituent une préoccupation centrale et les pouvoirs publics n’y sont pas insensibles : la volonté de l’Etat étant de garantir l’accès pour tous au numérique, notamment les femmes et les jeunes.

Et dans cette optique, la réduction de la fracture numérique à travers la promotion de la culture du numérique et la vulgarisation de l’usage des TIC constitue un axe stratégique de la stratégie gouvernementale de développement de l’économie numérique. Les autorités camerounaises se sont résolument engagées dans le développement de l’économie numérique, aujourd’hui unanimement perçue comme « le secteur le plus 11 dynamique de l’économie mondiale », pour l’atteinte de l’émergence du Cameroun, à travers la création d’emplois, l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des entreprises, afin de booster la croissance.

Deux discours successifs du Chef de l’Etat constituent des marqueurs essentiels de cet engagement. Un Message à la Nation d’abord, le 31 décembre 2015 et un Message à la jeunesse, le 10 février 2016, qui soulignent tous, l’impérieuse nécessité pour la génération de jeunes camerounais d’aujourd’hui, d’embrasser pleinement ce secteur d’activité, véritable « défi historique pour le devenir de la nation ».

Le principal défi réside dans la promotion de l’inclusion numérique à travers la généralisation de l’usage des TIC pour toutes les composantes de la société, grâce notamment à :

– La promotion de l’accès et de l’usage des TIC auprès des citoyens, particulièrement les femmes et les jeunes;

– Le renforcement des capacités des populations dans le domaine des TIC notamment dans les zones rurales;

– Le développement des compétences et usages numériques au sein des Administrations ; – L’extension de l’infrastructure des Télécommunications et TIC.

Bien qu’ils soient de portée générale, ces programmes visent à inciter les femmes et les jeunes filles à s’intéresser à ce domaine d’activités porteur de multiples opportunités. Ainsi, afin d’obtenir le plein et équitable accès des filles dans le numérique, le Gouvernement camerounais a initié plusieurs projets et programmes, visant à réduire la fracture numérique genre, en favorisant ainsi l’inclusion numérique.

C’est dans cette optique que, l’éducation et la formation étant au cœur des stratégies adoptées, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, sous la tutelle du Ministère des Postes et Télécommunications, a conçu et mis en œuvre des programmes de formation en TIC et d’entrepreneuriat, pour les femmes et les jeunes dans les Centres de Promotion de la Femme et de la Famille du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille.

Les autres actions menées concernent notamment des mesures d’encouragement des performances féminines dans les TIC, avec des prix spéciaux d’excellence scolaire au féminin, ainsi que des prix spéciaux aux lauréates des concours internationaux en matière d’innovation. Des facilitations, appuis institutionnels et soutiens divers sont également accordés aux startups féminines et autres 13 « women in tech », ainsi qu’aux associations de femmes dans les TIC.

L’objectif ici est d’aider les starters féminines du numérique à mieux répondre à leurs besoins, mais aussi et surtout de les accompagner dans la voie vers l’entrepreneuriat et à saisir toutes les opportunités offertes par le numérique. Dans le même ordre d’idées, le Cameroun a participé à la campagne « free to be on line » 2020 avec Plan International, à l’occasion de la Journée Internationale de la Jeune Fille, instituée par les Nations Unies, afin de lutter contre le cyber harcèlement des femmes en ligne. Les jeunes filles internautes ne sont pas en reste.

En effet, un projet de charte nationale de protection des enfants en ligne verra bientôt le jour, sous Très Hautes Prescriptions du Président de la République. Cette charte apportera une réponse à la question portant sur la protection des couches vulnérables (enfants, jeunes filles, personnes handicapées) et favorisera de ce fait l’inclusion numérique. Nous n’oublierons pas ici, la mobilisation féminine dans la campagne pour la promotion de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux, avec la 14 désignation des Ambassadeurs de la cybersécurité (4 femmes sur les 7) et des campagnes dédiées aux femmes.

Ainsi, loin de constituer une panacée universelle, ces actions visent essentiellement à :

 Encourager l’apprentissage des TIC par les femmes, ainsi que leur insertion dans les circuits professionnels.

 Renforcer la masse critique des femmes en accélérant leurs capacités économiques.

 Instaurer une égalité de genre dans la consommation des TIC.

En définitive, il s’agira de renforcer les programmes d’encouragement et de développement de l’apprentissage des TIC, pour les femmes et les filles, afin qu’elles s’insèrent dans les circuits économiques et bénéficient ainsi de toutes les opportunités offertes à l’international, dont la ZLECAF.

C’est donc l’occasion pour moi, de remercier et de féliciter chaleureusement Madame Horore BELL BEBGA, Présidente de l’association AFRICA WOMEN IN TECH STARTUP, ainsi que tous les membres de l’association, pour leurs actions et spécifiquement pour l’organisation du festival « femmes numériques », initiative louable, qui se pérennise au fil des années.

Madame la Présidente, vous êtes devenue un acteur majeur au Cameroun, pour la réduction de la fracture numérique en faveur des femmes et des jeunes filles et audelà, pour le développement harmonieux de l’usage des technologies, et leur appropriation par tous. Car, les activités de l’association « African Women In Tech Startups » s’inscrivent en droite ligne de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de développement du numérique et du genre, prescrite par le Président de la République, et mise en œuvre sous l’autorité du Premier Ministre Chef du Gouvernement.

Madame le représentant Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille Monsieur le représentant du Ministre du Commerce Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun Monsieur le Chef des initiatives sous régionales du Bureau de la CEA pour l’Afrique Centrale Monsieur le Chef de Projet d’innovation Digitale de la GIZ Cameroun, Représentant du Directeur Résident Madame la Présidente et Directrice Exécutive XOESE, le Fonds pour les francophones Togo Madame la Présidente de AfricanWITS 16 Mesdames et Messieurs les Experts et intervenants Distingués invités, Chères participantes au festival, Mesdames et Messieurs

Aujourd’hui, nos vies dépendent de plus en plus d’une forte intégration technologique : suivre un cours, appeler des proches, effectuer une transaction bancaire ou prendre un rendez-vous médical, tout passe par un processus numérique. Et pourtant, 37% des femmes n’utilisent pas internet et bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions de moins à ne pas avoir accès à internet. Si les femmes ne peuvent pas accéder à Internet et ne se sentent pas en sécurité en ligne, elles ne seront pas en mesure de développer les compétences numériques nécessaires et de s’engager dans des espaces numériques, ce qui diminue non seulement leurs possibilités de poursuivre des carrières scientifiques et technologiques, mais surtout celle de leur autonomisation et de leurs possibilités à devenir des agents économiques.

Dans une intervention devant le National Democratic Institute, qu’elle a intitulé « oser la différence : promouvoir l’émancipation des femmes » Christine Lagarde, ancienne  Directrice FMI disait : (je la cite) « …oser la différence, c’est forcer à s’ouvrir, la porte d’entrée sur le marché du travail pour les femmes en les encourageant à apprendre, à travailler, et à diriger. Ce sont les étapes essentielles de l’émancipation des femmes […] Apprendre, d’abord et avant tout. À mon sens, l’éducation des femmes est primordiale : c’est la fondation sur laquelle repose tout le reste de l’édifice […] Travailler. Après l’apprentissage vient le temps du travail. Il permet aux femmes de s’épanouir et de réaliser pleinement leur potentiel dans le monde du travail. […] Diriger. Apprendre d’abord, travailler ensuite, et enfin, diriger. C’est le dernier maillon de la chaîne, qui doit porter les femmes au sommet de leur profession, de par leurs qualités innées et talents propres. […] si nous osons la différence, nous ferons la différence » (fin de citation)

Ce que nous devons retenir c’est que tout commence par la formation. Et le Président Paul BIYA l’a bien compris. Lui qui, dans son message à la jeunesse le 10 février 2016, après avoir appelé le Gouvernement à poursuivre la mise en place des infrastructures et la bonne régulation du secteur prescrivait aux institutions d’enseignement, une restructuration pour une formation adéquate dans le cadre du 18 développement de l’économie numérique, en ces termes (je le cite) «les instituts de formation, publics ou privés, sont appelés à jouer leur rôle pleinement : ils doivent identifier les métiers nouveaux et adapter leurs programmes en conséquence » (fin de citation).

Au Cameroun, la révolution numérique n’aura tout son sens que si la société dans son ensemble (particuliers, administrations, entreprises) adopte les TIC dans son mode de vie. À l’heure où les technologies de l’information et de la communication (TIC) prennent une place grandissante dans le développement des pays, l’arrimage de toutes les composantes sociales dans la conception, l’usage, l’appropriation et la maîtrise de ces outils stratégiques est une impérieuse nécessité.

A cet effet, la réduction du fossé numérique au Cameroun, qui permet à tous, d’accéder et de contribuer à l’information, à la connaissance ainsi que de bénéficier des capacités majeures de développement offertes par les TIC, s’inscrit au rang des priorités de la vision de développement à long terme des pouvoirs publics.

Cette vision est déclinée dans les discours du Chef de l’Etat, et rendue concrète notamment dans la SND30, où un accent particulier est accordé à la promotion des TIC.

Vive les TIC Vive la femme camerounaise

Vive le Cameroun et son illustre Chef, Son Excellence Paul BIYA

Je vous remercie de votre aimable attention

Pour Minette Libom Li Likeng, Minpostel, « il faut aux femmes des modèles et mentors féminins pour inspirer et guider leur carrière dans les TIC »

[DIGITAL Business Africa] – Son exposé lors de la cérémonie d’ouverture du cycle de conférences spéciales tombe à point nommé. Sept jours avant la journée internationale de la femme, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications était face aux étudiants du Département de Sociologie de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’ Université de Yaoundé I, ce 1er mars 2023 pour parler de la place de la femme dans le monde digital. Pr Esther Meka, Présidente de la commission centrale des activités liées à la Commémoration de la JIF 2023, était présente.

La thème des échanges était : « Pour un monde digital inclusif : Innovation et Technologies pour l’égalité des sexes ». Que faire donc pour que les femmes contribuent au développement économique et social du Cameroun ? Et bien, Minette Libom Li Likeng a pensé qu’il faut avant tout lutter contre la sous-représentation des femmes dans les TIC, la discrimination de genre dans les TIC, le manque de modèles féminins.
Pour madame le ministre des Postes et Télécommunications, les femmes ont besoin de modèles et de mentors féminins pour les inspirer et les guider dans leur carrière dans les TIC. Elle estime donc qu’il faut mettre en avant des femmes leaders dans le domaine pour susciter une forte adhésion des femmes dans les TIC.
Pour elle, Atteindre l’égalité des sexes dans les TIC, c’est possible. Mais il y a des préalables.

« La formation et l’éducation : Il est important de former
et d’éduquer les femmes aux compétences techniques
nécessaires pour travailler dans les TIC. L’encouragement et la promotion : Il faut encourager et promouvoir la participation des femmes dans les TIC en mettant en place des programmes de mentorat, des événements de réseautage et des initiatives de développement professionnel. La sensibilisation : Il est important de sensibiliser les entreprises et le grand public aux défis que rencontrent les femmes dans les TIC et aux avantages d’une participation égalitaire. La promotion de modèles féminins : Les entreprises doivent mettre en avant des femmes leaders dans les TIC pour encourager la participation des femmes dans le domaine. La protection des droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et la lutte contre la violence sexiste en ligne, facilitée par les TIC », a-t-elle cité.

Une autre rencontre similaire se tient ce jeudi 02 mars au Palais des Congrès de Yaoundé. Là, c’est l’Association Africa Women In Tech Startups sous le parrainage du ministère des Postes et Télécommunications qui donne le coup d’envoi de la quatrième édition du Festival femme numérique. Le thème qui va conduire les échanges est intitulé : « Pour un monde digital inclusif : Innovation et Technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre Échange continentale africaine ( Zlécaf ) ».

Par Jean Materne Zambo