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Cameroun : Le PM Joseph Ngute définit la nouvelle politique des ressources en numérotation

[DIGITAL Business Africa] – A l’ « Agence »(ART), les lignes ont bougé. Et ce, depuis le 07 décembre 2022. Date à laquelle le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a signé la circulaire N° 2022/10902/PM du 07 DEC 2022, fixant les conditions de réservation, d’attribution et d’utilisation des ressources en numérotation.

Il s’agit des ressources qui font partie du domaine public de l’Etat. Et c’est le régulateur qui est chargé de l’attribution de celles-ci, cela dans le respect des principes d’égalité de traitement et de concurrence équitable parmi les opérateurs.

Procédure d’obtention des ressources en numérotation

La demande d’attribution des ressources en numérotation doit avoir été l’objet d’une réservation avant d’être adressée au régulateur par lettre recommandée avec accusé de réception, en deux exemplaires comprenant chacun :
-La fiche de renseignement fournie par l’Agence, dûment remplie, signée et
timbrée au tarif en vigueur ;
– la copie du titre d’exploitation du requérant ;
– la description de la ressource en numérotation demandée ;
– la description du service envisagée pour l’utilisation des ressources demandées,
en précisant les conditions d’accès au service le cas échéant
– le rapport sur l’utilisation des ressources antérieurement attribuées au requérant, le cas échéant ;
– la zone de couverture du service;
– les prévisions d’utilisation de la ressource objet de la demande sur les deux premières années et les éléments de trafic

L’article 04 dispose à cet effet
« Les ressources en numérotation sont réservées ou attribuées par décision de l’Agence, sur la base des éléments suivants : l’obtention d’une autorisation ou d’une déclaration préalable par le requérant; l’existence de liaisons d’interconnexion avec un ou plusieurs opérateurs concessionnaires ; l’utilisation rationnelle du plan de numérotation ; la rareté de la ressource ; le respect de la structure du plan de numérotation ; les critères géographiques d’implantation », précise l’article 04.

A ces éléments, l’on peut ajouter « le déploiement du réseau et la couverture du service, et plus généralement ; la capacité technique et financière du demandeur de mettre en œuvre son projet; l’égalité de traitement et le maintien des conditions permettant une concurrence loyale ; le respect des autres dispositions législatives et réglementaires en vigueur », indique le texte.

Selon l’article 07, la durée de la réservation est fixée a deux années civiles
renouvelable. Et deux mois au moins avant l’expiration du délai de réservation, le
bénéficiaire introduit auprès de l’Agence, une demande d’attribution ou de renouvellement de sa réservation, article 08(1). L’alinéa 02 du même article ajoute que passé le délai de deux mois, la ressource en numérotation
redevient libre et attribuable par l’Agence à tout autre requérant.

Annulation de la réservation

Elle faite à la demande du bénéficiaire de la réservation et constatée par décision de l’Agence. L’article 09 renseigne que « l’annulation de la réservation est constatée par décision de l’Agence. Elle peut intervenir à la demande du bénéficiaire de la réservation ; d’office, si la ressource réservée n’a pas fait l’objet d’une demande d’attribution ou de renouvellement dans les deux (02) ans à compter de la décision de réservation ; si le bénéficiaire ne remplit plus les conditions sur lesquelles s’appuyait la décision de réservation.
D’après l’article 10(1), le régulateur prononce l’annulation dans un délai de 15 jours à compter de la notification d’annulation. A l’expiration de ce délai, si les arguments ne sont pas présentés, ou s’ils ne sont pas jugés pertinents, l’Agence prononce l’annulation de la réservation par décision motivée et notification en est faite au bénéficiaire.

Sanctions prévues

La loi N°2010/013 du 21 décembre 2010, régissant les communications électroniques au Cameroun encadre la mise en service des ressources en numérotation. Les opérateurs doivent s’y prête dans un délai de sept jours à compter de la date de notification de la décision d’attribution, faute de quoi, ils s’exposent aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur, notamment les dispositions des articles 66.
« L’Agence peut, soit d’office, soit à la demande de
l’Administration chargée des Télécommunications, d’une organisation
professionnelle, d’une association agréée d’utilisateurs ou d’une
personne physique ou morale concernée, sanctionner, après
constatation ou vérification, les manquements des exploitants de
réseaux ou des fournisseurs de services de communications
électroniques, conformément aux dispositions législatives et
réglementaires afférentes à leurs activités ou aux décisions prises pour
en assurer la mise en œuvre », stipule l’article 66 de la N°2010/013 du 21 décembre 2010.
A propos des annonces publicitaires par le canal des SMS et MMS, l’opérateur doit permettre au destinataire de répondre gratuitement par le mot clef ( STOP ) au cas où il ne souhaite plus recevoir ce message ( article 26).

Terminologie adaptée à l’application du texte en vigueur

26 concepts ont été arrêtés. Par exemple, le concept d’« Annulation d’une réservation » qui est la « décision prise par l’Agence afin d’annuler la réservation de ressources en numérotation d’un opérateur ».
Pour ce qui est du « service à valeur ajoutée (SVA) » renvoie au « service offert au public à travers les réseaux publics de communications électroniques au moyen de systèmes informatiques ». Quant à l’ « attribution », il s’agit d’une « décision prise par l’Agence, après examen du dossier de demande, d’accorder à un opérateur le droit d’utiliser la ressource désigné pour son propre compte ou celui de ses clients, dans les conditions d’utilisation précisées ou rappelées par la décision d’attribution et, le cas échéant, par le cahier des charges annexé au titre d’exploitation de l’opérateur ». Consultez l’intégralité des concepts via le PDF ci-joint.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2023/01/Decret-numero-2022-10902-Ressource-en-Numerotation_20230105_0001.pdf

Par Jean Materne Zambo

Remaniement au Gabon : Jean Pierre Doukaga Kassa maintenu à l’Économie numérique

[DIGITAL Business Africa] – On prend toujours les même à mêmes d’implémenter la vision impulsée par la hiérarchie. Ce lundi 09 janvier 2023, Jean Pierre Doukaga Kassa, a été reconduit au poste de ministre de l’Économie numérique du Gabon, soit un an après sa première nomination survenue le 08 mars 2022 ; juste un mois après avoir patronné la septième session ordinaire de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale, Artac, le 07 décembre 2022 et quelques semaines après avoir offert des cadeaux à 1000 enfants des 11 quartiers de deux arrondissements de la capitale provinciale de la Nyanga.

L’ancien député du premier arrondissement de la commune de Tchibanga au sud-est de Libreville, de 2006 à 2016, conduit le programme national de sensibilisation numérique, institué depuis par le gouvernement gabonais depuis 2019. Ainsi jeunes, personnes vulnérables et surtout celles en situation de handicap sont éduqués à un usage responsable d’internet.

Bien mieux, les entrepreneurs, acteurs clefs de l’Économie numérique, reçoivent des financements dans le cadre du concours eStart-up Challenge, organisé par Projet eGabon, organe placé sous du ministère du ministère de l’Économie numérique. Jean Pierre Doukaga Kassa parraine également des initiatives novatrices à l’instar de « Stand Up for Your business » de Sheila Mukasa, jeune fondatrice du Réseau d’Affaires Become Community et organisatrice des événements dédiés aux entrepreneurs.

C’est cette jeunesse qui a manifesté son attachement vis-à-vis de lui sur les réseaux sociaux alors que le député avait des démêlés avec la justice en 2016. Pour rappel, plusieurs jeunes modifiaient leurs photos de profil contre celle du député du parti les Démocrates( parti de l’opposition) pour réclamer sa libération car incarcéré le 26 avril 2016 pour « subtilisation de documents comptables » .

Après deux mois quinze jours de détention à la prison centrale de Gros Bouquet, Jean Pierre Doukaga Kassa va recouvrer la liberté. Le 07 mars 2022, Jean Pierre Doukaga va démissionner du parti « les Démocrates » pour rejoindre les rangs du Parti Démocratique Gabonais (PDG), après dix ans de militantisme « pour donner une autre orientation à son action politique ».

Jean Pierre Doukaga est membre de la Commission des Finances du département panafricain ( Midrand, Afrique du sud). Il est titulaire d’un Master of business administration-MBA-finance et services de gestion financière, obtenu à Université du Québec, en 2009 ; d’un Master of Business administration-MBA-finance et services de gestion financière reçu à l’Université Omar Bongo et MBA chez Uqam ; d’une maitrise en gestion/MBA-finance et services de Lions Club international en 1998.

Par Jean Materne Zambo

Ethiopie: Ethio Telecom rétablit les services de télécom dans 27 villes du Tigré mais toujours pas d’internet

[DIGITAL Business Africa] – Un signe de décrispation du conflit entre l’Ethiopie et les rebelles tigréens. Le gouvernement éthiopien a procédé a la restauration des services de télécommunications dans 27 villes du Tigré, ce cette semaine du 09 janvier 2023. Fruit d’un accord de cessez-le-feu  entre gouvernement éthiopien et rebelles tigréens, qui prévoit le rétablissement des services de base coupés dans le Tigré depuis le debut dzs hostilités en 2022.

Ledit accord prévoit aussi le rétablissement des services de base qui ont été coupés dans la région depuis le début de la guerre en 2020. Avant cette mesure, il y a eu la réparation par l’opérateur de télécom national, Ethio Telecom, de 981 km de fibre optique sur les 1 800 endommagés pendant le conflit qui prévaut dans la région depuis deux ans.

Le rétablissement des services télécoms dans la région du Tigré a permis à des milliers de personnes de s’y connecter de nouveau, au gouvernement éthiopien d’élargir davantage le marché télécoms en pleine libéralisation et d’accélérer les ambitions de transformation numérique du gouvernement. 61 agences bancaires ont même repris leurs activités dans la région suite au rétablissement des services télécoms, selon la directrice générale d’Ethio Telecom. Frehiwot Tamru a déclaré que les travaux de maintenance se poursuivent afin de rétablir les services télécoms dans les zones du Tigré qui n’ont toujours pas accès à ces services.

Quid du rétablissement d’internet

Aucune date précise n’a pas encore été donnée par autorités éthiopiennes. Seulement quelques signes d’apaisement comme le rétablissement des télécommunications dans les 27 villes du Tigr semblent évocateurs d’un retour imminent d’internet dans ces zones.

D’autant plus que le ministre éthiopien de l’Innovation et de la Technologie, Belete Molla , avait déclaré que le rétablissement de l’ accès à l’Internet dans la région du Tigré se fera parallèlement à la reprise des services téléphoniques et électriques. Sa sortie était effectuée lors du Forum annuel des Nations unies sur la gouvernance de l’Internet tenu à Addis-Abeba , la capitale éthiopienne, en novembre 2022.

Par Jean Materne Zambo

Identification au Mali : Le site www.jevalidemonnina.ml lancé pour la vérification des données biométriques

[DIGITAL Business Africa] – Le Mali débute l’année par une mesure d’urgence: la sécurité. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de Brigade Daoud Aly Mohammedine a signé, lundi 09 janvier 2023, un communiqué informant les citoyens maliens du lancement du site www.jevalidemonnina.ml.

L’initiative entre dans le cadre de la production de la carte d’identité biométrique sécurisée qui remplace de plein droit la carte NINA, la carte d’identité nationale et la carte consulaire.

La carte d’identité biométrique sécurisée est document officiel certifiant l’identité de son titulaire, sur la base de son numéro personnel. Elle peut assurer d’autres fonctions en dehors de l’identification nationale. Le lancement du site www.jevalidemonnina.ml devrait donc « permettre aux Maliens de l’intérieur et ceux établis à l’extérieur d’authentifier et de vérifier leurs données biométriques », informe le communiqué.

Les commissariats de police , les brigades de gendarmerie, les centres de principaux d’Etat civil, les préfectures et les missions diplomatiques et consulaires tiendront lieu de point spécifiques où les citoyens pourront effectuer la mise à jour de leurs données respectives . Pour une large diffusion de l’information, le communiqué précise que « des spots publicitaires, à cet effet , seront diffusés , en français et en bamanankan, à travers les canaux officiels de diffusion, pour mieux éclairer nos concitoyens ».
Pour accéder au site, vous enter l’adresse en question sur un moteur de recherche et avez une interface aux couleurs de la République du Mali (Vert, jaune, rouge).

Au Mali,  l’établissement de la carte d’identité biométrique est assurée par la société malienne M-SI, expérimentée dans le domaine de la biométrie Jusqu’au 30 décembre 2022, l’entreprise aurait déjà produit plus de trois millions de cartes biométriques avec les structures maliennes, d’après le site maliweb.net. Et la gestion sa gestion est liée aux données biométriques de tous les citoyens dont s’occupe la Cellule de traitement des données d’état civil (CTDEC), indique la même source.

Le gouvernement malien a décidé de la mise en circulation de la carte d’identité biométrique conformément aux normes de la CEDEAO à travers le décret N°2022 0639/PT-RM du 3 novembre 2022. En se référant au décret en question, la carte nationale d’identité biométrique sécurisée est obligatoire à partir de 15 ans avec une durée de validité de 5 ans. Elle coûte 6000 FCFA comme au Benin.

La première dotation est gratuite, mais le renouvellement est payant. Le décret renseigne que la carte nationale d’identité biométrique sécurisée remplace de plein droit la carte NINA, la carte d’identité nationale et la carte consulaire, document administratif national, peut assurer d’autres fonctions en dehors de l’identification nationale. Il est précisé aussi que l’actuelle carte nationale d’identité reste valide, au maximum une année, après la délivrance des premières cartes nationales d’identité biométriques sécurisées.

Par Jean Materne Zambo

Algérie : la startup «Farm AI » pour l’automatisation de l’agriculture par l’intelligence artificielle deuxième du concours Tech4good

[DIGITAL Business Africa] – L’équipe algérienne de  « Farm AI » a su lier l’agriculture à la technologie. Et cela lui a valu la deuxième place au concours mondial Tech4Good, sur 12000 participants, jeudi le 05 janvier 2023. Entrant ainsi dans le cercle très  fermé des 11 meilleures startup dans le monde, selon le Huawei l’entreprise chinoise de fourniture des solutions dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.

Le projet de Farm AI qui a séduit le jury international de Tech4Good s’inscrit dans la démarche d’autonomisation de l’agriculture grâce à l’intelligence artificielle. En clair, il est question d’utiliser des drones pour la détection précoce de la rouille, une maladie cryptogamique (affections causées par les champignons) qui touche les champs de blé.

La startup algérienne a reçu un chèque de 15.000 dollars. Dans la même lancée, « Farm AI » a aussi remporté le prix du meilleur choix de public avec plus de 10 mille votes. Par conséquent, la startup algérienne est assurée d’aller défier avec deux autres startups à une autre compétition prévue en février 2023 pour obtenir un sponsoring de 100.000 dollars.

Pour cette prouesse, le président de l’Algérie Abdel Madjid Tebboune a félicité l’équipe de « Farm Ai » en rappelant sept membres que « c’est avec des jeunes comme eux que sera concrétisée l’Algérie nouvelle à laquelle ils ( les Algériens) aspirent ».

Le concours Tech4Good est un nouveau projet lancé en 2021 par le géant mondial des télécommunications Huawei dans le cadre de son programme phare de formation des compétences numériques « Seeds for the future ». Qui lui naquit en en 2008 pour développer des talents locaux dans le domaine des TIC. Dans ce programme, les jeunes de quatre coins du monde entier étudient les technologies avancées des TIC et acquièrent une expertise et des compétences concrètes.

Le programme « Seeds for the future » 2022 comptait plus de 3500 participants de plus de 117 pays, portant le nombre total de participants au cours des 13 dernières années à 120 000 étudiants représentant 136 pays et régions. En Algérie, plus de 120 étudiants ont bénéficié du programme Seeds for the future qui est à sa huitième édition.

Tech4Good attend des étudiants l’identification d’un problème social et la proposition d’une solution technique y afférente axée sur les compétences en technologies de l’information et de la communication. La compétition est également conçue pour cultiver le leadership et le travail d’équipe via les entrainements et les compétitions de groupe.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Recrutement à la Campost, le DG Pierre Kaldadak dément

[DIGITAL Business Africa] – « C’est faux !» A répondu sèchement le DG de la Cameroon Postal, Pierre Kaldadak au sujet d’un pseudo recrutement de 459 agents des services postaux. Le communiqué en circulation sur les réseaux sociaux, depuis quelques jours, informe le grand public que 369 agents de services postaux niveau BEPC et 90 cadres des services centraux niveau baccalauréat pour le compte des bureaux de poste des dix régions du Cameroun seront enrôlés dans les effectifs de la Campost. Cela s’ajoute aux deux premières rumeurs qui ont émergé en juin et en mars 2022.

Le document semble authentique car porte-t-il une signature du directeur général en contrebas, le logo de la structure et les armoiries « paix-Travail-Patrie », « Peace-Work-fatherland en anglais. Mais le numéro indiqué à la fin du communiqué de presse suscite beaucoup d’interrogations. D’autant plus qu’il ne correspond à aucun des contacts du directeur général. Lorsqu’on essaye de joindre le numéro en question, il passe normalement. Mais nous n’obtenons aucune réponse. Après  plusieurs tentives, il est suspendu.

Le mutisme de la hiérarchie sur les réseaux sociaux 

Sur la plateforme de @CampostOfficiel, aucun démenti de la part de la hiérarchie de la Campost n’est encore apporté jusqu’au 09 janvier 2023. Le constat  est le même  sur Linkedln. Ici, le post récent est celui des vœux du nouvel an. Par contre, sur la page facebook de l’entreprise, l’on peut lire de temps en temps des posts démentant la rumeur. Seulement ces posts ont pour auteurs de simples abonnés  Comme celui d’Arouna Mfenjou officiel, qui exhorte les abonnés à ne pas se faire arnaquer.

La Campost est l’opérateur postal public camerounais né en avril 2004 de la fusion de la société nationale des postes (Sonaposte) et de la Caisse d’épargne postale(CEP). Le Cameroun a reçu le prix de l’Excellence postale en Afrique, le 07 octobre 2022. Le camerou était primé pour l’accessibilité, la pertinence, la résilience et la fiabilité des services offerts .

Le DG Pierre Kaldadak avait signé, le 12 octobre 2022une convention de partenariat avec 18 entreprises privées offrant des services de messagerie dans le pays. 33 autres opérateurs devaient être suivis.

Parmi les signataires présents lors de lé signature de la convention, figurait entre autres, Boloré, Afrilight Logistic et des entreprisesde transport. Ledit partenariat est encadré par la loi du 23 avril 2020 régissant l’activité postale au Cameroun. Ce qui permettait à la Campost de se relancer alors qu’elle était en proie à plusieurs difficultés.

Par Jean Materne Zambo

Guinée Conakry : Plus de 300 machines « Smart school », pour le suivi à distance d’élèves sans internet en fabrication

[DIGITAL Business Africa] – Le système éducatif guinéen est en passe d’être arrimé au web 3.0. Des portiques dotés d’une intelligence artificielle baptisés « Smart school » seront installés dans les établissements secondaires et primaires du pays, ceci dans le but de renforcer le système de suivi des élèves. Selon son développeur Mohammed Souaré Badako, ce le lundi 09 janvier 2023, plus de 300 machines « Smart school » seraient en cours de fabrication. Coût d’une machine, d’après Mohammed Souaré, 3000 et 2000 euros.

Le lancement officiel de « Smart school » a eu lieu le 18 décembre 2022 à l’école primaire Barry Diawadou. « Smart school » est conçue par l’entreprise guinéenne Continental Soft de Mohamed Souaré. La solution permet d’identifier la présence de l’élève à l’école en temps réel.

« Chaque parent doit donner son numéro. Il y a une base de données qui est là. Où les différents numéros sont répertoriés. Chaque élève est identifié par des badges. Dès que l’enfant rentre à l’intérieur, il y a un système sans fil qui détecte la présence de l’enfant. Et la tablette dotée dont le système est doté d’une intelligence artificielle détecte la présence de l’enfant et envoie les informations au parent en temps réel. Tout fonctionne sans connexion », a dit son développeur Mohammed Souaré.

Certes, le projet porte le nom de certaines plateformes connues, comme la start-up française « Smart school », spécialisée également dans le domaine de l’éducation. Mais à la différence de la plateforme française, « Smart school » made in Guinée associe les parents au suivi de leurs enfants. L’application reconnaît d’ailleurs trois langues nationales que sont le Malinké, le Poular, le Soussou. Cela pour faciliter la compréhension des parents d’élèves. Bien mieux, l’application ne demande aucune connexion internet.

La Guinée  honorée

Le gouvernement guinéen voudrait, dit Mohamed Souaré, en faire une initiative présidentielle. Plusieurs pays africains, dont la Côte d’ivoire, l’Angola, le Sénégal et le Mozambique s’y intéresseraient.

Ce qui ravit le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume Hawing.

« Nous sommes très contents encore plus contents de savoir que c’est l’œuvre d’un Guinéen comme pour dire que la science est personnelle. Nous le félicitons et disons merci au président de la transition qui ne cesse de nous accompagner pour l’accomplissement de nos missions. Et nous voyons que c’est une très bonne chose qui va servir l’école guinéenne », a reconnu Guillaume Hawing, ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.

Mohamed Souaré, à 34 ans, n’est pas novice dans l’entreprenariat numérique. On lui doit la création, en 2021, du « Smart désinfectant », un système de désinfectant de personnes et bien d’autres innovations.

Par Jean Materne Zambo

Steve Tchouaga, ex employé de Camtel, nommé DG de ST Digital Côte d’Ivoire

[DIGITAL Business Africa ] – Dynamisme et professionnalisme chez Steve Tchouaga. Deux atouts dont ST Digital devrait tirer avantage. L’ancien responsable de l’Innovation et de la veille technologique chez Camtel (Cameroon Telecommunications) débute l’année 2023 par une promotion à la tête de la direction générale de ST Digital en Côte d’Ivoire, une société panafricaine de services numériques. Elle ambitionne devenir la référence dans la transformation digitale  en Afrique. L’acte de nomination est tombé le 03 janvier 2023. Sur le compte Linkedln du promu, on peut déjà lire les premiers mots de joie et de gratitude.

« Je suis ravi de commencer cette nouvelle année avec un défi que j’ai relevé 04 mois auparavant. Après deux ans dans une entreprise publique qui doit être compétitive avec les entreprises privées malgré toute la complexité administrative. Une entreprise qui ne sait pas si elle fait partie d’un département ministériel ou si elle est commerciale ; Après les défis en tant que responsable de l’Innovation et de la Veille technologique, avec  de belles réalisations comme la réforme avec Diderot, le game changer, le partenariat pour la FTTH, l’itinérance locale, l’envie de créer un environnement technologique local, le marketing et la  communication avec mes amis[…] Après cela, j’ai décidé en septembre 2022 de relever un nouveau défi  en tant que directeur général de ST Digital Côte d’Ivoire. Notre vision : la transformation digitale made in Africa. Notre mission : faire  de la transformation un catalyseur pour nos  clients. Notre leitmotiv : le ciel  n’est pas la limite , votre esprit l’est… », a posté Steve Tchouaga.

Avant cette position de DG, Steve Tchouaga occupait la fonction de responsable de l’Innovation et de la Veille technologique chez Camtel (Cameroon Telecommunications. Steve Tchouaga porte de l’intérêt à la  transformation de l’Afrique, notamment  par la jeunesse et l’entreprenariat. Ainsi est-il engagé accompagner ces jeunes qui souhaitent s’investir dans l’entreprenariat à travers l’incubateur,  O’botama.

Il s’agit d’un catalyseur d’énergies qui renforce l’entreprenariat auprès des jeunes  africains en leur prodiguant conseils, mentoring et formations. La structure a reçu  du ministère des Petites et moyennes entreprise, de l’Économie social et de l’Artisanat camerounais un agrément d’incubateur d’entreprises,  le 19 décembre 2022. Steve Tchouaga aide aussi O’Botama dans la construction de sa stratégie de croissance et de développement.

Produit de l’École nationale supérieure de Télécommunications de Bretagne/Université de Rennes 1, Steve Tchouaga a effectué ses classes dans de prestigieuses entreprises de secteur informatique, notamment Niji, Telindus  Arche, Altetia, etc. Il passionné de voyages.

Fondé par le Camerounais Anthony Samé, ST DIGITAL est une société panafricaine de services numériques qui a pour ambition de devenir un acteur de référence dans l’accompagnement à la transformation digitale et les Cloud Services. ST DIGITAL est installée dans six pays ( Côte Ivoire, Cameroun, Togo, Bénin, Congo et Gabon ) et dessert ses clients dans toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre. ST DIGITAL est également le premier acteur neutre et indépendant à opérer un Datacenter de catégorie Tiers 3 en Afrique centrale. L’offre de service Datacenter de ST DIGITAL se compose du IAAS (Infrastructure as a Service), du SAAS (Software As a Service) et de la COLOCATION d’équipements.

Par Jean Materne Zambo

TikTok prévoit une restriction de vidéos aux mineurs

[DIGITAL Business Africa] – Les contenus pour adultes seront désormais prohibés aux moins de 18 ans sur TikTok. Par contenus pour adultes, TikTok ne fait pas uniquement référence aux vidéos obscènes ou à caractère pornographique.

« Pour être clair : nos politiques s’appliquent toujours pleinement aux créateurs qui utilisent cette fonctionnalité, et nous supprimerons les contenus contenant de la nudité et autres violations de nos directives communautaires », a précisé TikTok sur son blog officiel.

La plateforme a développé par le passé de nombreuses fonctionnalités pour renforcer sa modération et le contrôle des comptes, notamment celles concernant le contrôle parental sur l’ application des ados, l’âge renseigné par l’utilisateur.

Pour la première fonctionnalité, le réseau social a mis à jour en 2020 son mode de contrôle parental, auquel plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées pour renforcer la sécurité des jeunes.

S’agissant de la deuxième fonctionnalité ajoutée en 2022, on a droit au restrictions de compte par âge. Ainsi pouvons-nous avoir cette organisation proposée par le site The Pocket-lint.

Moins de 13 ans : les utilisateurs de moins de 13 ans peuvent regarder des vidéos, mais ne peuvent pas les rechercher ni les commenter. Ils ne peuvent pas non plus publier leurs propres vidéos ni avoir d’abonnés. Et leurs données ne sont pas collectées.

13 à 15 : Les utilisateurs de 13 à 15 ans ont des comptes qui sont privés par défaut. Ils peuvent créer et partager des vidéos, mais seuls leurs amis peuvent les voir et les commenter. Personne ne peut utiliser les fonctionnalités de duo ou d’assemblage de ses vidéos pour créer de nouvelles vidéos. Les utilisateurs ne peuvent pas non plus envoyer ou recevoir de messages directs.

16 à 17 : les utilisateurs âgés de 16 à 17 ans peuvent avoir des comptes publics, diffuser en direct et envoyer des messages directs. Mais ils ne peuvent pas acheter, envoyer ou recevoir de cadeaux numériques.

La nouvelle reforme sur la restriction de contenus pour adultes entrera en vigueur partout dans le monde « dans les semaines à veni », a précisé le géant chinois.

Par Jean Materne Zambo

 

Cameroun: MTN, Camtel et Orange investiront 156 milliards de FCFA en 2023 pour la couverture réseau

[DIGITAL Business Africa] – 156 milliards de FCFA. Ainsi se chiffre le montant de la cagnotte que mettront à disposition MTN,  Camtel et Orange en 2023 pour une couverture réseau du territoire. Les opérateurs sont également engagés à  assurer une meilleure qualité des services des communications électroniques sur l’ ensemble du territoire camerounais.

Selon les données officielles de l’ART, Camtel revendique une couverture d’environ 65% de la population camerounaise. Sur les 58 départements que compte le Cameroun, l’opérateur historique des télécommunications couvre 55 d’entre eux. Sans compter les localités situées sur les principaux axes routiers, les villes universitaires, les cités balnéaires, les principales agglomérations.

S’agissant de MTN Cameroon, l’entité de l’ entreprise Sud- africaine, avec son réseau télécoms 4G, couvre « près de 60% » du territoire camerounais. Dans le même temps, un peu plus de 87% du territoire serait couvert par la 3G de l’opérateur, tandis que 97,3% du territoire serait couvert par la 2G.

Cet engagement advient après que le régulateur à adressé aux opérateurs de télécom exerçant au Cameroun une mise en demeure le1er novembre 2022. Le DG de l’ART, Philémon Zo’o Zame mettait en garde Orange, MTN, Viettel et Camtel. Contre la qualité des services offertes au public, notamment, la couverture et la performance des réseaux d’accès, les offres tarifaires et l’utilisation des fréquences radioélectriques.

Par Jean Materne Zambo

Cote d’ivoire : Les boursiers seront payés par mobile money ou virement bancaire

[DIGITAL Business Africa] – De la célérité dans le paiement des bourses universitaires et scolaires. Et surtout la fin de tout contact entre boursiers et membres de la Fesci, Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, lors des paiements.

C’est l’une des résolutions  du premier conseil des ministres de l’année 2023. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle est bien accueillie malgré le « retard » qu’accuserait le gouvernement par rapport au paiement desdites bourses.

D’après le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres, ce décret vise à réorganiser le circuit de paiement des bourses scolaires et universitaires afin de garantir leur effectivité dans les meilleurs délais.

Pour les étudiants inscrits dans les établissements de l’Enseignement Supérieur sur le territoire national et celui des bourses hors Côte d’Ivoire de tous les ordres d’enseignement les paiements s’effectuent désormais par trimestre.
Par contre, le paiement des bourses des élèves inscrits dans les établissements de l’Éducation nationale, et de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, sur le territoire national, s’effectue désormais en un versement unique, à la rentrée scolaire 2023.

Par Jean Materne Zambo

Niger : Adoption du projet de la stratégie nationale de cybersécurité 2023-2027, deux infrastructures importantes attendues 

 [DIGITAL Business Africa] – Pour cette année 2023, le Niger n’a pas trouvé meilleure tactique de se barricader contre les attaques informatiques. Le pays vient, non seulement, d’adopter le projet sur la stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2023-2027. Mais aussi d’annoncer la création du Centre national de cybersécurité et d’un laboratoire central d’investigation numérique.

L’annonce a été faite le  02 janvier 2023 à l’issue du Conseil des ministres tenu depuis le mardi 27 décembre 2022 à Niamey. Cette nouvelle stratégie nationale de cybersécurité permettra que le pays bénéficie d’ une transformation numérique durable et efficace, mais aussi de consolider la confiance des investisseurs et du public dans les technologies de l’information et de la communication (TIC).

Quatre piliers soutiennent le projet notamment: la protection des usages du numérique par la population à travers le renforcement du cadre législatif, réglementaire et institutionnel, et la protection et la sécurisation des infrastructures critiques nationales à travers le renforcement des capacités des structures opérationnelles et des ressources humaines.

Par Jean Materne Zambo

Congo Brazza : Le financement du Projet d’accélération de la transformation numérique vaut au moins 360,1 milliards de FCFA, un appui extérieur annoncé

[DIGITAL Business Africa] – La Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne  vont apporter booster la transformation numérique du Congo. D’un coût d’au moins 360,1 milliards de FCFA, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) recevra respectivement,  sous forme de dons, un appui de 62 milliards FCFA, 23 milliards FCFA et 9 milliards FCFA. Information donnée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, le 03 janvier 2023.

La transformation numérique  fait partie intégrante des 33 projets initiés par le gouvernement congolais dans le cadre de son Plan national de développement (PND) 2022-2026. Elle en est d’ailleurs l’un des six piliers.

Le PATN vise « le maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, de communication, d’énergie, de téléphonie mobile et de stockage ; le développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique ; le développement des compétences, de la recherche et de la production industrielle liés au numérique ; la réduction de la fracture numérique tout comme l’amélioration de la gouvernance du secteur du numérique », rapporte le site adiac- congo.

La Commission technique de veille, chapeautée par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, a pour mission, depuis le 03 janvier 2023, d’assurer le suivi-évaluation de la mise en œuvre des projets identifiés.

En réalité, la Commission technique est chargée de suivre de façon coordonnée la mise en œuvre desdits projets de concert avec les acteurs impliqués ; d’identifier les faiblesses et les facteurs bloquants des projets ; de veiller aux intérêts du Congo et à l’implémentation des projets ; de préparer les réponses efficaces et coordonnées aux écueils graves qui exigeraient l’implication du gouvernement, comme l’a rappelé Léon Juste Ibombo.

« Il appartient donc à chacun d’apporter sa contribution à l’accélération de la transformation numérique de notre pays, sur laquelle nous fondons tous notre espoir pour un Congo arrimé au développement de l’économie numérique. C’est pourquoi, j’ai décidé de mettre en place, sous mon autorité directe, une commission technique de veille stratégique par note de service n° 0002/MPTEN-CAB 23 du 2 janvier 2023 », a-t- il indiqué.

Le PATN vise le maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, de communication, d’énergie, de téléphonie mobile et de stockage ; le développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique ; le développement des compétences, de la recherche et de la production industrielle liés au numérique ; la réduction de la fracture numérique ainsi que l’amélioration de la gouvernance du secteur.

33 projets ont été initiés par le gouvernement dans le cadre de son Plan national de développement (PND) 2022-2026. Et le numérique en fait partie. Il en est d’ailleurs l’un des six piliers.

Par Jean Materne Zambo

 

 

UEMOA : La BRVM démarre l’année avec trois nouveaux indices dont «Prestige », « 30 », « composite » pour rendre attractif le marché

[DIGITAL Business Africa] – Deux jours après la cérémonie de première cotation d’Orange CI, la BRVM revoie ses compartiments. La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières choisit de débuter l’année 2023 avec de nouveaux indices sur son marché Actions. Notamment « BRVM Prestige », (« BRVM 30 » et « BRVM composite », le 02 janvier 2023.

Cette nouvelle structuration a pour but de « rendre le marché plus attractif, à s’adapter aux évolutions des marchés de capitaux et à se conformer, sans cesse, aux meilleurs standards internationaux dans son secteur », rapporte la direction de la Bourse régionale des Valeurs mobilières. Cette configuration du marché s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la BRVM.

Trois indices qui changent la donne

Sur le document publié par la BRVM, l’on peut avoir une idée des trois indices nouvellement adopté s par la bourse.

• L’indice « BRVM Prestige » qui regroupe l’ensemble des valeurs inscrites sur le Compartiment Prestige. La révision se fera sur une base annuelle suivant les critères d’éligibilité des sociétés au Compartiment Prestige ;

• L’indice « BRVM 30 » qui regroupe les trente (30) valeurs les plus échangées sur un trimestre et qui vient remplacer l’indice BRVM 10. Cet indice est plus diversifié et tient compte de l’évolution de la liquidité du marché au cours des dernières années.

• L’indice « BRVM Composite » qui regroupe l’ensemble des sociétés cotées à la BRVM tel qu’il existe déjà.

Au terme de cette première journée de cotation, les niveaux des indices de marché de la BRVM se présentent comme suit :

• L’indice « BRVM Prestige » : 100,54

• L’indice « BRVM 30 » : 100,13

• L’indice « BRVM Composite » : 206,34

Conditions d’éligibilité aux trois compartiments

Selon le même document, le compartiment Prestige exige que les sociétés cotées soient justifiées e t aient un minimum de 10 ans d’activité, d’une capitalisation boursière d’au moins 50 milliards de FCFA, d’un flottant d’au moins 20% du capital.

Correspondant  ainsi à un minimum de 4 millions de titres, de la publication régulière et dans les délais prescrits de toutes les informations financières requises sur l’exercice précédent et de leur engagement en matière de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE).

Le compartiment Prestige regroupe ainsi les valeurs phares du marché des Actions. Quant au Compartiment Croissance, il est destiné à accueillir les PME et les entreprises à fort potentiel de croissance.

Par Jean Materne Zambo

Algérie : La direction d’Algérie Télécom compte sur les stations 4G LTE pour couvrir les zones désenclavées

[DIGITAL Business Africa] – Le plan d’action qu’a inscrit la direction d’Algérie Télécom, en ce début d’année 2023 se veut ambitieux. Il vise à améliorer la qualité de service offerte et à desservir les cités et localités classés zones d’ombre , c’est-à-dire dépourvues de la téléphonie filaire et d’internet.

L’opérateur algérien a mise sur les stations 4G LTE ( long term evolution), à cet effet. Rappelons que la 4G LTE donne la possibilité de surfer jusqu’à 150 Mbit/s en moyenne. Les stations en question s’ajouteront aux 87 existantes.

Cette technologie moderne permet de d’améliorer les prestations téléphoniques en mode fixe et offre un meilleur accès à l’internet haut débit aux abonnés des zones enclavées , selon Baâdji Abdelkarim, responsable de la communication de la direction locale d’Algérie Télécom, qui se confiait au site Le soir le 04 octobre 2021, alors que l’opérateur mettait en service cinq nouvelles stations 4G LTE. Elles s’ajouteront ainsi aux 87 existantes.

La direction opérationnelle de Bejaïa, par exemple, compte offrir aux cités et localités déshéritées un accès à la téléphonie filaire et internet à la faveur de l’installation de plusieurs équipements FTTC( fibre jusqu’à l’armoire).

De plus, l’opérateur des Télécommunications ambitionne de couvrir les zones dépourvues de réseau filaires et les différentes formules de logement réalisées à travers la susdite wilaya. Le tout au moyen d’un grand nombre d’actions de développement programmé en fibre optique jusqu’au domicile, En plus du déploiement de la fibre optique à l’ensemble de la ville, selon Nabil Ait-Dahmane, directeur opérationnel des télécommunications de Bejaïa.

Selon l’Expression, Algérie Télécom dispose des technologies d’accès à la téléphonie et internet réparties en diverses catégories. A savoir, la technologie FTTB, sigle qui signifie fibre jusqu’au pied d’immeuble. Elle donne plus de 135000 accès Voix et 145000 accès Data. Il y a ensuite les formules FTTH d’une capacité de 30000 et 4G LTE.

Elle  fournit 52000 accès. Et ces volumes sont contrôlés par six centres d’intervention et de maintenance support optique.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : Orange CI en tête de la capitalisation boursière de la BRVM-UEMOA avec 1538 milliards de FCFA, record pour la Bourse

[DIGITAL Business Africa] – La capitalisation boursière du marché des actions de la BRVM a atteint 7,560 milliards de FCFA, ce vendredi 30 octobre 2022. Cela, grâce à l’admission d’Orange CI à la cote de la Bourse régionale des Valeurs mobilières, avec un record de capitalisation à l’introduction de 1431,23 milliards de FCFA. Une première depuis la création de la Bourse régionale des Valeurs mobilières (BRVM) en 2016. La cérémonie de première cotation d’Orange CI s’est tenue à Abidjan, sous la présidence du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly.

Avec un taux de capitalisation du titre estimé à 20,35%, Orange côte d’Ivoire distance donc les deux autres entreprises de télécommunication cotées à la bourse d’Abidjan que sont Sonatel (1520 milliards FCFA pour un taux en hausse de 21,11%) et Onatel (217 milliards de FCFA en hausse de 2,88%), selon le site Financial Afrik. De quoi contenter le DG d’Orange CI, Mamadou Bamba.

Cette nouvelle introduction par la cession d’une partie de sa participation au capital d’Orange CI a pour objectifs, de promouvoir l’actionnariat populaire, d’accroitre la notoriété d’Orange Côte d’Ivoire auprès de la communauté financière et du grand public et de contribuer au développement du marché financier de l’UEMOA.

Certifiée « ISO 9001 » par l’Afaq-Anor pour son Système de management de la qualité, Orange Côte d’Ivoire est née de la fusion de Côte d’Ivoire Télécom et Orange Côte d’Ivoire en 1996. Ses activités , organisées principalement autour de ses filiales implantées en Côte d’Ivoire ,au Burkina Faso et au Libéria, couvrent les réseaux très hauts débit ( la 3G, la 4G, la fibre), le service de mobile Money, les services TV via mobile etc.

La Bourse régionale des Valeurs mobilières (BRVM) est ouverte à huit pays de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. En dehors des titres de participation( actions), la BRVM propose aussi l’admission et la négociation des titres de créance ( obligations).

Elle offre également aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de Cotation et de règlement/ livraison des transactions à la fine pointe de la technologie.

Par Jean Materne Zambo

« Paul Biya se transforme de plus en plus en apôtre de la sensibilisation des Camerounais à un meilleur usage du web et des réseaux »

[DIGITAL Business Africa] – Dans son discours à la Nation du 31 décembre 2022, le chef de l’État camerounais met en garde contre la désinformation et la diffamation sur les réseaux sociaux et exhorte les jeunes internautes ainsi que les parents et les éducateurs à être mis à contribution pour bâtir un Cameroun moderne.

« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », dixit le président Paul Biya.

Il n’a pas manqué de rappeler que les internautes pernicieux feront face à la Justice.

Commentant le discours presidentiel à la Nation du 31 décembre 2022, Beaugas ORAIN DJOYUM, le président de l’Association Smart Click Africa, estime que « le chef de l’État Paul Biya se transforme de plus en plus en apôtre de la sensibilisation des Camerounais à un meilleur usage du web et des réseaux».

Beaugas ORAIN DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES et président de l’association Smart Click Africa

« Dans la plupart de ses derniers discours ces six dernières années, le président Paul Biya ne manque pas d’inviter les jeunes à être vigilants sur les réseaux sociaux et sur internet.

Dans un autre discours, il invite les jeunes à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure » qui propage haine et désinformation sur les réseaux sociaux. Le contexte en réalité s’y prête. Car ils sont de plus en plus nombreux sur Facebook et Instagram. Respectivement près de 4,5 millions et près d’un million».

« Malheureusement, dit le président de l’association Smart Click Africa, très peu sont mieux édifiés sur l’usage responsable des réseaux sociaux. C’est pourquoi il faut continuer et accélérer la sensibilisation», commente Beaugas ORAIN DJOYUM, Dg du cabinet ICT Media STRATEGIES et président de l’association Smart Click Africa. Une association spécialisée dans la sensibilisation à un usage responsable du web et des réseaux sociaux.

Lire aussi: Discours à la Nation: Paul Biya pour la responsabilité des internautes et des éducateurs afin de bâtir un Cameroun moderne

Par Jean Materne Zambo

Beaugas ORAIN sur la citoyenneté des internautes : « Accélérer la sensibilisation sur les réseaux sociaux »

 [DIGITAL Business Africa] – Commentant le discours à la Nation du 31 décembre 2022, le président de l’Association Smart Click Africa, Beaugas ORAIN DJOYUM, estime que « le chef de l’État Paul Biya se transforme de plus en plus en apôtre de la sensibilisation des Camerounais à un meilleur usage du web et des réseaux».

Dans son discours, le chef de l’État exhorte les jeunes internautes ainsi que les parents et les éducateurs à être mis à contribution pour bâtir un Cameroun moderne.

« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », dixit le président Paul Biya.

Toutefois, il a rappelé que les internautes pernicieux feront face à la Justice. Beaugas ORAIN DJOYUM remarque :

Dans la plupart de ses derniers discours ces six dernières années, le président Paul Biya ne manque pas d’inviter les jeunes à être vigilant sur les réseaux sociaux et sur internet.

Dans un autre discours, il invite les jeunes à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure » qui propage haine et désinformation sur les réseaux sociaux. Le contexte en réalité s’y prête. Car ils sont de plus en plus nombreux sur Facebook et Instagram. Respectivement près de 4,5 millions et près d’un million».

« Malheureusement, dit le président de l’association Smart Click Africa, très peu sont mieux édifiés sur l’usage responsable des réseaux sociaux. C’est pourquoi il faut continuer et accélérer la sensibilisation», commente Beaugas ORAIN DJOYUM, Dg du cabinet ICT Media STRATEGIES et président de l’association Smart Click Africa. Une association spécialisée dans la sensibilisation à un usage responsable du web et des réseaux sociaux.

Lire aussi: Discours à la Nation: Paul Biya pour la responsabilité des internautes et des éducateurs afin de bâtir un Cameroun moderne

Par Jean Materne Zambo

Discours à la Nation: Paul Biya pour la responsabilité des internautes et des éducateurs afin de bâtir un Cameroun moderne

[DIGITAL Business Africa] – Paix, travail, Patrie. S’il faut résumer l’adresse du président  Paul Biya à la Nation de ce 31 décembre 2022, ces mots ont tout leur sens, beaucoup plus « Patrie ». Le président Paul Biya s’y est appuyé pour réitérer sa volonté affichée de bâtir le Cameroun avec le concours des jeunes responsables.

« Camerounaises, Camerounais, mes chers compatriotes, vous l’avez bien compris. C’est en observant une discipline personnelle dans notre agir au quotidien, que nous parviendrons à bâtir ce Cameroun moderne auquel nous aspirons tous. Un Cameroun prospère et uni dans sa diversité. Un Cameroun où chaque acteur trouve sa place », a-t-il dit.

A ceux qui voudraient rester en marge des lois de la société, une chose est sûre, ils auront maille à partir avec la justice.

« Comme moi, vous avez certainement observé, dans nos villes et campagnes, la montée préoccupante de l’incivisme, de la violence, du non-respect des normes sociales élémentaires ou de l’ordre établi. Dans un Etat de droit, de tels comportements ne peuvent être tolérés. Ceux qui trouvent un malin plaisir à perturber l’ordre social, qu’ils soient jeunes ou adultes, devront rendre compte de leurs actes devant les tribunaux compétents ».

Ces indélicatesses sommairement évoquées par le président de la République, Paul Biya sont connues. Il s’agit entre autres du chantage, du harcèlement, de la divulgation de fake news, du piratage des données, des discours haineux. Ces infractions sont sanctionnées par la loi N° 2010/012 du 21 Décembre 2010 relative à la cybersécurité. L’ article 65 dispose par exemple :

« Est puni d’un emprisonnement de cinq ans a dix ans et d’une amende de cinq millions à dix millions de FCFA ou l’une de ces deux peines seulement, celui qui effectue ou sans droit ni l’autorisation, l’interception par des moyens techniques de données lors des transmissions ou non, à destination en provenance ou à l’intérieur ou non d’un réseau de communication électroniques d’un système d’informations ou d’un équipement terminal ».

Et comme la responsabilité reste toujours partagée entre enfants et parents, le président Paul Biya attire l’attention des éducateurs.

« J’en appelle donc à la responsabilité de tous, en particulier les parents et les éducateurs, pour redonner toute leur place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public. Je voudrais une fois encore interpeller ceux qui font un usage criminel et pernicieux des réseaux sociaux. Par leurs agissements, ils plongent plusieurs familles dans la détresse et ruinent parfois des destins, en procédant notamment à la désinformation, à la diffamation ou à la propagation des discours haineux. De toute évidence, ils mettent en péril la cohésion sociale », a-t-il avoué.

L’invite de la jeunesse à faire bon usage des réseaux sociaux est devenue le crédo du président de la République du Cameroun. Paul Biya n’hésite pas un seul instant à sensibiliser les jeunes, le peuple via médias traditionnels et sur sa page Twitter quand il le faut.

L’on se rappelle ainsi de son premier discours prononcé au sujet de la pandémie Covid-19, le 19 mai 2020. Le président  Paul Biya exhortait les internautes à filtrer les informations relatives à la pandemie sur les réseaux sociaux.

Par Jean Materne Zambo 

 

 

 

 

 

Burkina Faso : Après un mois de grève chez Moov Africa Burkina, les protestataires toujours interdits d’accès aux locaux 

[DIGITAL Business Africa]- Mauvaise gestion de l’entreprise, faible niveau d’investissement et non-respect du cahier des charges en matière de recrutement du personnel. Voilà ainsi présentées les causes du mouvement d’humeur né parmi les employés « mis au ban » par la direction générale de Moov Africa Burkina, depuis le 17 décembre 2022.

Un mois après le début de la grève,  précisément, le 30 décembre 2022, la  direction générale du réseau mobile a fait face aux contestataires qui étaient munis de pancartes. Sur celles-ci, on pouvait lire « Les Burkinabè ne sont pas des sous hommes. Seule la lutte libère » et « Monsieur le directeur général, halte aux injures ». Une attitude jugée  désobligeante par le  Syndicat national des Travailleurs des Télécommunications qui n’exclue pas toute possibilité de sortie de la crise.

« Les travailleurs sont disponibles pour sortir de cette crise. Nous avons même fait des propositions qui sont balayées du revers de la main par le directeur général. C’est le mépris total ! Quand on veut réellement résoudre une crise on doit pouvoir s’asseoir sereinement pour la régler une bonne fois pour toute. Mais si au lieu de cela, l’on fait face au mépris, à l’arrogance, ça devient compliqué. Nous ne pouvons pas admettre que des gens viennent pour gérer l’Onatel (devenu Moov Africa Burkina) et nous réduisent en esclaves ! », s’est indigné François Sandwidi, salarié à Moov Africa Burkina.

François Sandwidi ajoute que « l’Onatel est en décli[…] L’organe de régulation des téléphonies mobiles, l’Arcep, l’a bien attesté. Nous sommes en régression, alors que nous étions les leaders du domaine… »

Selon Seydou Kaboré, secrétaire  général du Syndicat national des Télécommunications,  section de Bobo-Dioulasso, l’avènement de Moov Africa au Burkina Faso était un outil de développement dont se servait l’Etat, et aussi une entreprise citoyenne qui avait pour objectif de donner de l’emploi aux jeunes burkinabè tout comme aux prestataires qui tournent autour de l’entreprise.

Mais, déplore Seydou Kaboré, le nombre d’employés a été réduit de 1 200 à environ 600 depuis que l’Onatel est géré par Maroc sans compter qu’il n’y a plus eu de recrutement depuis plus d’une dizaine d’années.

Par Jean Materne Zambo