Accueil Blog Page 47

Cameroun : Le secteur Postal et des Télécoms fait son bilan et donne son plan d’action pour 2024

0

[DIGITAL Business Africa] – 45,6/% du taux de pénétration de l’internet au Cameroun, 84,6% du taux de pénétration de la téléphonie mobile en 2023. De plus, 90% des dirigeants sont sensibilisés à la transformation digitale, 80% de structures disposent d’un site web, 1653 faux comptes détectés en 2023 pour 793 fermés; 232 dossiers d’authentification de preuves numériques traités en 2023 en plus de la sécurisation du segment de la messagerie, côté Campost. A cela, il faut ajouter  le lancement  du  Projet d’Accélération de la Transformation numérique du Cameroun.

Le Patnuc bénéficie d’un financement de la Banque mondiale se chiffrant à 100 millons de dollars soit 62 millards de FCFA. Il vise à  vise à réduirele fossé numérique; améliorer les compétences numériques des citoyens ; promouvoir le développement des Applications et de services numériques et à accroître la portée et l’utilisation des services numériques pour stimuler l’emploi et l’entrepreneuriat au Cameroun. Ce sont là, quelques actions du secteur postal et des Télécoms courant 2023.

Oui ! Le secteur Postal et des Télécoms au Cameroun n’est pas au mieux. Mais l’on note des avancées remarquables. Bien que « beaucoup reste à faire », a dit madame le ministre des Postes et Télécommunications. Minette Libom Li Likeng a présidé la conférence annuelle du secteur des Postes et des Télécommunications de ce 24 janvier 2024.

La salle de conférence du bâtiment annexe du ministère des Postes et Télécommunications a abrité les travaux dont le but a été de dresser le bilan de l’année écoulée (2023) dans les différentes administrations publiques privées du secteurs des Postes et Télécoms. Mais pas que : de jeter les jalons de l’année 2024, est placée sous le prime de la performance. D’où le thème : « Pour un secteur des Postes et Télécommunications plus performant et résolument au service des citoyens : les rôles et les responsabilités des pouvoirs publics et du secteur privé ». 

Au nombre des institutions conviées à présenter les écueils, avancées, perspectives et doléances, il y avait l’ Agence de Régulation des Télécommunications (ART), L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic), la Cameroon postal Services (Campost). A côté d’eux, les opérateurs des Télécommunications étaient également présents, notamment Camtel, Orange Cameroun et MTN Cameroon.

L’appel à la collaboration

Deux sessions étaient prévues à l’ordre du jour. La première intitulée : « Etat facilitation, Etat régulateur, Etat arbitre pour garantir un environnement des affaires susceptible de favoriser l’épanouissement et le développement du secteur privé ». Et la deuxième baptisée « Attentes vis-à-vis des pouvoirs publics,  en vue d’un déploiement optimal des activités du secteur privé ».

L’ ART a relevé plusieurs difficultés que rencontre le secteur des télécommunications, notamment la qualité de  service, l’interconnexion et le partage des infrastructures, les litiges et différends, le cadre règlementaire( qui n’est pas adapté à la technologie),  les interférences, le vandalisme des infrastructures, entre autres.

L’ ART sera rejointe par l’ etablissement d’exploitation infrastructures passives en support au réseau de communications électroniques, IHS qui a également fustigé le vandalisme des infrastructures de télécommunications. L’entreprise a dénoncé 40 vols en 2023 et invite les pouvoirs publics à adopter une régulation rigoureuse pour punir ces individus véreux.

Pour palier ces difficultés, l’ART selon, son représentant, l’ingénieur Herman Olivier Massé, a investi 156 milliards pour résoudre le problème de la qualité de services. L’ Agence en appelle également à l’ éradication des interférences au respect de la réglementation, le respect des investissements, le paiement de la redevance de la part des opérateurs concernés. La Campost, quant à elle, souhaite la signature d’une convention avec les opérateurs privés pour l’exploitation de ce segment, la mise en place d’un groupe de travail entre la Douane et al Campost.

Camtel a, pour sa part, déploré la dégradation de la QoS, les incidents le réseau du Backbone. L’opérateur historique des Télécommunications a pris des mesures pour solutionner ces problèmes. Entre autres,  la création de plusieurs établissements pour intervenir rapidement, la signature d’une convention avec l’opérateur majeur du secteur de l’électricité Enéo, la réhabilitation du Backbone pour ne citer que celles là.

Il faut noter que toutes les administrations sont favorables à la mise en place d’une plateforme de concertation entre institutions. A l’instar de Camtel qui plaide pour la création  d’une plateforme collaborativr et inclusive des opérateurs. S’agissant des startups, le promoteur de Mboa Store, Moussa Abega invite le Minpostel à créer en son sein, un pôle dédié au startups pour la promotion de leurs activités.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : Togocom a rapporté au moins 15,4 milliards FCFA en dividendes en 4 ans

0

[DIGITAL Business Africa] – Togocom suscite de l’admiration depuis sa privatisation en 2019. D’après des données de Togo First, l’opérateur togolais a versé des dividendes à l’État togolais à hauteur de 15,4 milliards FCFA en quatre ans( 2019-2023). Togocom, repris est constitué du consortium formé Axian et Emerging Capital Partners (51 %).

Pour rappel, Togocom a connu une anné 2020 sans aucune distribution de dividendes. Cela serait du au fait qu’au cours de cette, Togocom était encore sous la coupole de l’Etat du Togo. Mais en 2021, Togocom a versé 2,3 milliards de francs CFA . L’opérateur va suivre cette dynamique jusqu’ en 2022. Togocom va verser plus de 6,1 milliards de francs CFA à l’État. Et en 2023, Togocom va débloquer des dividendes s’élevant à 7,08 milliards de francs CFA. 2024 l’État prevoit que l’opérateur télécoms lui verse et lui verse environ 07 milliards de FCFA en dividendes.

Notons aussi que l’ IFC, International Finance Corporation (IFC) a accordé à Togocom un prêt de 55 millions pour soutenir la transformation numérique au Togo. Le partenariat a été signé, à la mi janvier 2024. O et Moov Africa Togo qui réclament chacun le statut de leader du marché des Télécommunications au Togo. Cela, à travers leurs affiches numériques. En réalité, Togocom affirme avec audace sa supériorité en tant que réseau le plus puissant, tandis que Moov Africa Togo réplique, proclamant détenir le volume de forfait internet le plus généreux.

Par Jean Materne Zambo

Collecte et exploitation des données : la DGI du Bénin et le CREDAF invitent les administrations fiscales africaines à explorer les solutions technologiques

0
Collecte et exploitation des données : la DGI du Bénin et le CREDAF invitent les administrations fiscales africaines à explorer les solutions technologiques

[DIGITAL Business Africa] – Aujourd’hui, les données sont une matière première essentielle pour les organisations et sont capables de générer des revenus constants pour les pays. Les pays africains membres du CREDAF (Cercle de Réflexion et d’Échange des Dirigeants des Administrations fiscales) l’ont compris. En collaboration avec la Direction générale des Impôts du Bénin, le Credaf organise à Cotonou, du 23 au 25 janvier 2024, un séminaire sur le thème : « Collecte et exploitation des données : les administrations fiscales à l’épreuve des solutions technologiques innovantes (intelligence artificielle, datamining, …) ».

L’objectif principal du séminaire est d’accompagner les pays membres du CREDAF dans leurs réformes, de renforcer leurs capacités, d’échanger les expériences et de mutualiser les meilleures pratiques.

Les administrations fiscales des pays africains entendent ainsi renforcer leur coopération régionale et internationale en matière de collecte et d’exploitation des données.

L’IA et le datamining.

En particulier, il s’agira d’identifier les meilleures pratiques actuelles ainsi que les meilleures perspectives pour la collecte et l’exploitation des données à l’aide des solutions technologiques innovantes telles que l’IA et le datamining.

Deux ateliers sont donc prévus autour des thèmes de la Mise en œuvre de l’intelligence artificielle et de la mise en œuvre du datamining.

Les travaux du séminaire seront articulés autour de sessions plénières combinées avec des séances en ateliers. Ces sessions plénières et séances en ateliers seront présentées et/ou animées par des experts issus des administrations fiscales ou d’organisations internationales, en vue d’approfondir les travaux qui seront clôturés par des séances plénières de restitution et d’échanges.

Dans la pratique, pour chacun de ces thèmes, il s’agira de présenter l’utilisation pratique de la solution technologique concernée, d’identifier les défis majeurs auxquels nos membres sont confrontés et de dégager les principales perspectives en termes d’opportunités qui s’offrent à eux pour leur permettre d’améliorer la collecte et l’exploitation de leurs données.

Le cas échéant, le séminaire permettra également de présenter des expériences pays et d’aborder les travaux menés en collaboration avec les différents partenaires du CREDAF, notamment Expertise France, le FMI, la Banque mondiale et la FERDI afin que les pays membres du Cercle puissent en tirer le meilleur parti.

Les résolutions et conclusions de la rencontre de Cotonou serviront de fondation aux futures propositions du CREDAF en la matière. Car il s’agit en effet d’un séminaire préparatoire à la conférence annuelle du CREDAF prévue en juin 2024 à Brazzaville (Congo).

A propos du CREDAF

En rappel, le Centre de Rencontres et d’Études des Dirigeants des Administrations fiscales (CREDAF) créé en 1982 à Yaoundé (Cameroun) s’est transformé en 2018 en « Cercle de Réflexion et d’Échange des Dirigeants des Administrations fiscales ». C’était par une décision de l’assemblée générale en Haïti.

Le CREDAF une association francophone non gouvernementale à but non lucratif, qui regroupe les hauts responsables des administrations fiscales de 30 pays d’expression française situés sur quatre continents.

Son objet est de faciliter le dialogue et les échanges entre les pays membres et de promouvoir une coopération internationale multilatérale fondée sur l’intérêt commun et la mutualisation des expériences.

Dans le bureau exécutif présidé par Jérôme FOURNEL (France), Nicolas YENOUSSI, (DGI du BENIN) représente la zone Afrique l’Ouest, Mme Amel ABDELLATIF (ALGERIE) représente la Zone Maghreb et Ludovic ITOUA (RDC) la zone Afrique centrale. La secrétaire générale du CREDAF est Catherine LEMESLE, administratrice des finances publiques au sein de la direction générale des Finances publiques (DGFiP) de la France. La vice-présidence du CREDAF est assurée par Mory CAMARA, DGI de la Guinée.

Par DIGITAL Business AFRICA

Sommet G77 : L’ Algérie plaide pour un cadre de coopération Nord-Sud pour réduire le fossé numérique et vulgariser les TIC

0
Algeri - Il Presidente della Repubblica Sergio Mattarella con il Presidente della Repubblica Algerina Democratica e Popolare Abdelmad-Jid Tebboune, durante lo scambio delle onorificenze, oggi 6 novermbre 2021..(Foto di Paolo Giandotti - Ufficio per la Stampa e la Comunicazione della Presidenza della Repubblica)

[DIGITAL Business Africa] – Discours fort émouvant et significatif du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Il a été lu par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, lors de la séance plénière du troisième Sommet du Sud, l’organe décisionnel suprême du G77 en Ouganda, ce 21 janvier 2024. Le propos du président Abdelmadjid Tebboune était axé sur plusieurs points, dont la transformation numérique (le recours aux Technologies de l’information et de la Communication, réduction du fossé numérique, financement des startups), l’investissement, l’ énergies, entre autres.

La rencontre était l’opportunité pour les pays du G77  d’entrevoir les « vastes » perspectives de coopération. Pour le président Abdelmadjid Tebboune, la transition numérique offre des opportunités et pose de grands défis pour les pays du Sud. Ainsi plaide-t-il pour l’élaboration d’un cadre de coopération commun « à même de contribuer à la réduction du fossé numérique et de vulgariser le recours aux technologies de l’information et de la communication, au service des objectifs du développement durable et au mieux du renforcement de la souveraineté et de la sécurité cybernétique de nos pays ».

« L’Algérie s’est engagée dans une démarche réfléchie pour se mettre au diapason de la révolution numérique, à travers la création du Haut Commissariat à la numérisation, instance suprême chargée de l’encadrement, de l’organisation et de la gestion des projets stratégiques dans le domaine de la transition numérique », a-t-il dit.

Le commerce électronique a également attiré l’attention du président algérien. Abdelmadjid Tebboune a relevé des efforts de développement du continent africain notamment les efforts en cours de gestion des deux opérations d’évaluation du premier plan décennal et d’élaboration du plan à venir pour la mise en œuvre de l’Agenda africain 2063. Leurs conclusions devront être adoptées lors du prochain sommet africain en février 2024.

« Ces deux opérations abordent le commerce électronique et d’autres aspects liés aux technologies de l’information et de la communication, dans le cadre de nombre de domaines de travail prioritaires et d’objectifs stratégiques connexes, en particulier la qualité des services de base, l’intégration régionale et l’infrastructure, y compris la création d’un marché numérique unifié et sécurisé », a-t-il ajouté.

S’agissant des sciences, des technologies et de l’innovation, Abdelmadjid Tebboune a soutenu qu’ elles constituent un terreau fertile pour la coopération Sud-Sud, l’un des catalyseurs de la croissance économique et du développement durable. Pour lui, est plus impératif d’en valoriser la contribution à la réalisation des objectifs de développement, à travers des politiques favorisant le développement des compétences et la promotion de la recherche et de l’innovation scientifiques et technologiques.

Les petites et moyennes entreprises, ainsi que les startups n’étaient pas en reste. Considérées par le président comme des vecteurs de développement économique, à même de créer de l’emploi et de booster l’innovation, Abdelmadjid Tebboune a souligné la nécessité pour les pays africain de renforcer le dialogue, la coopération et l’échange d’expériences en la matière.

« Un objectif pour lequel l’Algérie a consenti des efforts dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions du 2e Forum africain des startups, tenu en décembre dernier, lesquelles sont en passe de préparer l’élaboration d’un cadre africain à même de développer ce type d’entreprises, en coordination avec les organes de l’Union africaine et en parfaite harmonie avec les objectifs et principes de l’Agenda 2063 », a rappelé le président Abdelmadjid Tebboune.

D’après lui, l’Algérie envisage de créer un pôle d’excellence en matière de détection et de valorisation des « success stories » des startups innovantes, d’établissement de ponts de communication et d’échange d’expériences et d’initiatives entre les différents membres du G77.

Par Jean Materne Zambo, source : express-dz.com

IA : Elon Musk lève 500 millions $ pour son chatbot Grok

0

[DIGITAL Business Africa] – Grok, le chatbot d’ Élon Musk a suscité l’intérêt de certains bailleurs de fonds à l’instar de la Silicon Valley. Le propriétaire de XAI et co-fondateur de Open AI a levé, ce 21 janvier 2024, 500 millions de dollars pour son chatbot conversationnel à intelligence artificielle générative. Musk vise une valorisation astronomique de 15 milliards minimum.

Le chatbot Grok est connu pour son accès au flux public des messages sur « X » contrairement à ChatGPT d’OpenAI. Le robot peut puiser dans des données récentes pour alimenter ses conversations. Pour certains investisseurs, Grok est devenu l’opportunité rêvée de miser sur l’IA de nouvelle génération, dans un secteur dominé par Microsoft et Google.

Elon Musk doit composer avec les mêmes comme avec « X » pour assurer la pérennité de XAI. On pourra donc retrouver au sein de capital de xAI des noms connus comme Larry Ellison, le fonds Sequoia Capital, Andreessen Horowitz, Fidelity Management & Research Co. ou encore le prince saoudien Alwaleed bin Talal.

XAI est une startup américaine travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Fondée par Elon Musk en mars 2023, son objectif affiché est de « comprendre la vraie nature de l’univers ». Quant à la version Grok, il a été mis en ligne le  04 novembre 2023.

Par Jean Materne Zambo

Congo : Louis Marc Sakala prend note des difficultés rencontrées par les opérateurs Télécoms

0

[DIGITAL Business Africa] – Congo Telecom, Hélios Towers Congo, Airtel Congo ou MTN Congo se sont confiés  au régulateur des Télecoms congolais. Le DG de l’ Autorité de Régulation de la Poste et des Communications Électroniques, Louis Marc Sakala a présidé une réunion ce 18 janvier 2024 à laquelle prenaient part les délégation des différents opérateurs de télécommunications du Congo.

Il était question d’explorer les difficultés qui entravent une fourniture de qualité des différents services. Au nombre des écueils, figurent les problèmes d’énergie, les forfaits inadéquats, les transferts de fonds pour des achats sur les marchés internationaux, la dégradation des infrastructures routières ayant un fort impact sur les câbles à fibres optiques.

Du côté de l’ ARPCE, on a pris note du malaise exprimé par les opérateurs. Mais Louis Marc Sakala n’a pas manqué de rappeler à chacun l’obligation de respect de leurs différents cahiers de charges et de préciser le contexte, la teneur de la séance de travail:

« Notre entretien a porté sur l’augmentation des tarifs internet que nous avons observée pendant le mois de décembre, qui nous avait permis de rappeler les opérateurs de téléphonie mobile à l’ordre afin qu’ils reviennent aux tarifs précédents que nous avons fixés ensemble pendant la covid-19 », a dit le DG de l’ ARPCE.Louis Marc Sakala qui avait déjà interpellé Airtel et MTN, le 15 decembre 2023, suit au changement « brusque » des tarifs Internet mobile.

En fait, pendant la pandémie de COVID-19, les opérateurs MTN et Airtel, de concert avec l’ ARPCE, avaient mis en place des forfaits tarifaires sur les services Internet. Ainsi, pendant plus de deux ans, les offres tarifaires étaient reconduites systématiquement. Mais, vendredi le 15 décembre 2023, les opérateurs avaient décidé, unilatéralement, selon l’ ARPCE, de mettre un terme à ces tarifs promotionnels. La raison avancée était la saturation des réseaux les week-ends.

Par Jean Materne Zambo

International : BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde rachète Global Infrastructure Partners du Nigerian Adebayo Ogunlesi

0

[DIGITAL Business Africa] – 12,5 milliards de dollars. C’est la somme qu’à déboursé Larry Fink, propriétaire de l’entreprise américaine considérée comme la plus grande gestionnaire d’actifs au monde, BlackRock Inc. Et ce,  pour racheter Global infrastructure partners du Nigerian Adebayo Ogunlesi. Le président du GIP, Adebayo Ogunlesi, rejoindra le comité exécutif et le conseil d’administration mondial de BlackRock.

L’opération devrait être finalisée au troisième trimestre 2024 et permettra à BlackRock d’accroître ses actifs sous gestion dans le domaine des infrastructures qui atteindront 150 milliards de dollars, en mettant l’accent sur les secteurs essentiels à la transition énergétique et à l’économie numérique.

Les dirigeants du GIP entendent répartir une partie des bénéfices à leurs 400 salariés. Cette acquisition advient au moment où BlackRock vient d’anoncer un bénéfice net ajusté de 1,45 milliard de dollars, largement supérieur aux 1,33 milliards de dollars attendus par les analystes interrogés par Bloomberg.

BlackRock en chiffres

Ses actifs sous gestion ont dépassé les 10 000 milliards de dollars pour la première fois depuis 2021 grâce à la hausse des marchés et à 96 milliards de dollars de rentrées nettes au quatrième trimestre. Le chiffre d’affaires a augmenté de 7% sur un an pour atteindre 4,6 milliards de dollars et les marges opérationnelles ont légèrement augmenté pour atteindre 41,6 pour cent. D’après certaines indiscrétions, l’accord créerait la deuxième plus grande société d’infrastructures au monde

Parmi les principaux actifs de GIP, on compte  les aéroports de Sydney et de Londres Gatwick, le port de Melbourne et le groupe des eaux de Suez, de vastes participations dans l’énergie verte et une participation dans un grand oléoduc de schiste.

Dans un communiqué conjoint, les deux parties ont soutenu que « le besoin mondial d’infrastructures, combiné à des déficits élevés limitant les dépenses publiques, crée une opportunité sans précédent pour les capitaux privés d’investir dans les infrastructures ».

BlackRock aurait été la cible d’ attaques de la part des Républicains ( parti d’opposition aux États-Unis) pour ce qu’ils appellent un « capitalisme éveillé » et de critiques de la part des militants du climat pour son incapacité à faire davantage pour forcer les entreprises à réduire leurs émissions de carbone.

Par Jean Materne Zambo, Sources : ft.com, m.fr.investing.com, lemarin.ouest-france.fr

Les trois propositions de Marie-Rose Daya [MTN Cameroon] pour réussir la transformation numérique au Cameroun

1
Les trois propositions de Marie-Rose Daya [MTN Cameroon] pour réussir la transformation numérique au Cameroun

[DIGITAL Business Africa] –  La société MTN Cameroon a participé à la journée du secteur privé au Cameroun organisée par la Société Financière Internationale (SFI) le 17 janvier 2024 à Douala. C’était en présence de plusieurs dirigeants du secteur privé sous le regard d’Achille Bassilekin III, le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat, du co-président du Groupement des entreprises du Cameroun (GECAM), Célestin Kamanou TAWAMBA, et du Vice-Président Régional de la SFI, Sergio Pimenta.

S’exprimant à la table ronde sur le thème : « Accélérer la transformation digitale en mobilisant des solutions de financement adaptées pour le développement du secteur numérique », Marie-Rose Daya, General Manager Customer Experience & Services a MTN Cameroon, a formulé trois grandes propositions.Les trois propositions de Marie-Rose Daya [MTN Cameroon] pour réussir la transformation numérique au Cameroun

Lors de son intervention, ele a mis l’accent sur l’importance de certains éléments clés dans la transformation numérique du Cameroun. Pour elle, la réglementation est un élément majeur dans la réussite de de la transformation numérique. Deuxième élément aussi important, la disponibilité des prix abordables pour l’acquisition des appareils électroniques, afin que chacun puisse bénéficier d’une vie moderne et connectée.

Enfin, Marie-Rose Daya évoque le soutien des parties prenantes aux efforts des opérateurs pour fournir une connectivité de qualité aux communautés.

La participation de la General Manager Customer Experience & Services a MTN Cameroon à cette table ronde illustre, d’après l’entreprise l’engagement de MTN Cameroon à contribuer de manière significative à la transformation numérique du Cameroun.

Par DBA

Cameroun : l’ART renforce ses cadres en régulation avec le Pr Laurent Gille de Telecom Paris Tech

0
Cameroun : l’ART commence l’année 2024 par le renforcement des capacités de ses équipes en techniques de régulation

[DIGITAL Business Africa] – Pour bien mener ses missions en 2024, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) a choisi de commencer l’année 2024 par le renforcement des capacités de ses cadres. Une trentaine parmi eux suivent depuis le 15  janvier 2023 un séminaire de formation sur les fondements de la régulation, le développement des techniques d’analyse du marché et sur l’analyse des politiques d’interconnexion.

La formation est dispensée par le professeur Laurent Gille, fondateur de la formation au Brevet d’Aptitude Délivré par les Grandes Ecoles (BADGE) administrée aux professionnels de la régulation et par ailleurs professeur d’économie (émérite depuis 2017) au sein du département des Sciences économiques et sociales de Telecom Paris Tech.

« Son choix pour la présente formation semblait donc être une évidence de l’Agence d’actualiser vos connaissances sur les enjeux actuels de la régulation du numérique dans le contexte africain et de renforcer également vos compétences en ce qui concerne les cadres et instruments de la régulation du numérique », a indiqué le DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, à l’endroit de ses collaborateurs lors de l’ouverture de ce séminaire de formation qui se tient au siège de l’ART.

Les cadres de l’ART conviés à cette formation qui s’achève demain, vendredi 19 janvier 2024,  seront édifiés sur divers thèmes à l’instar de la clarification des fondements de la régulation qui semblent parfois mal compris ou interprétés ; du développement des techniques d’analyse de marchés pertinents; de la clarification des enjeux et les difficultés d’application liés à la doctrine sur les ressources essentielles ; de l’appropriation de tous les dispositifs nécessaires pour une régulation orientée vers les coûts ; de l’analyse des politiques d’interconnexion prenant en compte la substitution voix-data de nos jours ou encore de l’identification des forces en présence sur le continent africain, notamment les stratégies des grands acteurs du numérique (les GAFAM) et la vitalité des acteurs historiques.

Le Pr Philémon Zoo Zame a invité ses collaborateurs à tirer le maximum de connaissances possible au cours de ce séminaire afin d’ être des régulateurs pointus et affinés dont a besoin le Cameroun à l’ère du numérique.

Par DBA

Tchad : Boukar Michel, la clé pour redynamiser de la Sotel ?

0

[DIGITAL Business Africa] – Une visite de travail qui augure assurément des lendemains meilleurs pour le groupe Sotel. Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique Boukar Michel et sa suite se sont rendus dans les locaux de la Société de Télécommunications du Tchad, ce 17 janvier 2024. Boukar Michel, est allé s’enquérir des conditions de travail du personnel et surtout constater les difficultés qui entravent le fonctionnement de l’opérateur de télécommunications.

Souvenez-vous que le personnel du Groupe Sotel Tchad, à travers ses organisations syndicales Synastic et Syatel, avait tenu une assemblée générale extraordinaire le jeudi 13 juillet 2023 au central téléphonique de Ridina. La rencontre avait pour objectif d’exprimer les préoccupations concernant la mauvaise gestion du groupe Sotel. Les doléances soulevées comprenaient le morcellement injustifié de terrains, le non-respect des procédures d’attribution des marchés, l’octroi abusif de licences aux FAI, l’ouverture du capital du groupe, entre autres.

Pour rappel, la Sotel Tchad à ouvert son capital au public le 22 mars 2023. C’est l’ancien ministre des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Mahamat Allahou Taher, qui a présidait la réunion de travail en présence du PDG de SpicaCom et ancien SG de l’UITv, le Dr Hamadoun Touré. Le Cabinet avait été associé aux travaux pour aider le Tchad à trouver des partenaires crédibles.

Cette visite de Boukar Michel a donc permis au directeur général de la Sotel, Clément Younoudjoum, de présenter à son hôte, l’institution dont il a la charge.
Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique a encouragé et félicité tout le personnel de la Sotel qui, selon lui, en dépit des conditions difficiles, ne baissent pas les bras. Boukar Michel n’à pas manqué de donner de nouvelles orientations et des instructions au DG de la Sotel Clément Younoudjoum. Celles-ci devant permettre à l’opérateur de retrouver ses lettres de noblesse.

Lire aussi –  Tchad: La Sotel sous administration provisoire 

A propos de la Sotel

La Société des Télécommunications du Tchad (SOTEL TCHAD) est née de la fusion des activités des télécommunications nationales de l’Office National des Postes et Télécommunications (ONPT) et celles des télécommunications internationales de la Société des Télécommunications Internationales du Tchad (TIT). Créée par la loi n° 009/PR/PM/98 du 17 août 1998, portant sur les Télécommunication, la SOTEL TCHAD a été mise en place le 22 mai 2000.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Selon Ghita Mezzour, la numérisation de l’administration publique a un impact positif dans la lutte contre la corruption

0

[DIGITAL Business Africa] – Madame le ministre de la Transition numérique et de la Réforme administrative était devant les parlementaires de la Chambre des représentants, ce 15 janvier 2024. Ghita Mezzour présentait la stratégie nationale de transition numérique « Maroc Digital  2030 » qui vise à faire du digital un levier essentiel dans divers domaines, allant de l’administration numérique à l’infrastructure. Dans son plaidoyer, elle soutenu que la numérisation de l’administration publique a un impact positif dans la lutte contre la corruption.

La stratégie « Maroc Digital  2030 » aborde plusieurs axes, dont l’administration numérique, la gouvernance, le cadre légal, les données, la conduite du changement, les compétences numériques et les infrastructures. Dans le cadre de cette stratégie, l’objectif est de réaliser l’inclusion numérique pour toucher une grande partie de la société.

Quant à la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, elle comprend un programme spécial relatif à l’administration numérique. Son taux d’achèvement est de 74%. Son objectif est évidemment d’améliorer les services électroniques, de limiter les contacts directs entre l’usager et le fonctionnaire, et de promouvoir la transparence dans les échanges administratifs, ainsi que la proximité dans la prestation de services.

Le Maroc compte actuellement plus de 600 services publics disponibles en ligne, dont 300 sont destinés aux citoyens, plus de 200 aux entreprises, et 100 aux administrations publiques. Selon la patronne du ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative, 170.000 opérations concernant le Régistre social unifié ( RSU ) sont enrégistrées quotidiennement.

S’agissant de celles relatives à l’assurance maladie obligatoire, elles s’élèvent à 307.000 par jour. Ghita Mezzour a annoncé la préparation de nouveaux textes de loi et réglementaires pour soutenir la numérisation des services administratifs et renforcer la légitimité légale des décisions et procédures numériques.

Une amélioration du classement du Maroc dans l’Indice de développement de l’administration  numérique en 2024 est prévue par madame le ministre de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Judith Yah Sunday [DG de Camtel] fait le point sur la future Société de patrimoine des infrastructures numériques

0
Cameroun : Judith Yah Sunday [DG de Camtel] fait le point sur la future Société de patrimoine des infrastructures numériques

[DIGITAL Business Africa] – La DG de la Cameroon Telecommunications, Judith Yah Sunday épouse ACHIDI, a rappelé les nouvelles orientations de Camtel, hier, 16 janvier 2024, à Yaoundé. « CAMTEL, grâce au Gouvernement de la République, envisage la création prochaine des parcs et technopoles numériques en vue de développer la production des contenus numériques ; d’accroître et de diversifier les usages et services numériques et enfin de développer la fabrication et l’assemblage des pièces et appareils numériques », a-t- elle déclaré lors de l’ouverture de « la journée CAMTEL de l’infrastructure numérique ».

Une rencontre inscrite  dans le cadre de la célébration depuis le 08 septembre 2023, des 25 ans d’existence de l’opérateur public des télécommunications de l’État du Cameroun, placé sous le Très Haut Patronage du Président de la République.

En plus de ces parcs et technopoles numériques, la DG annonce l’imminence de la transformation de la Business UNIT TRANSPORT de Camtel en « Société de patrimoine de l’infrastructure numérique qui aura pour finalité de faciliter l’accès des TIC au plus grand nombre en assurant un espace numérique performant et sécurisé avec un indice d’accès moyen supérieur à 0,4 ».

Plus spécifiquement, Judith Yah Sunday qui prend à témoin la SND30, rappelle qu’il s’agira de développer un écosystème numérique de dernière génération à travers le parachèvement des travaux de pose de fibres optiques notamment le projet National Broadband Network II, le projet de mise en Réseau National des télécommunications d’Urgence (RNTU), le projet Central African Backbone ainsi que la poursuite du déploiement du réseau hinterland de fibre optique pour permettre le raccordement des usagers à l’infrastructure déjà réalisée et de protéger les transactions de données.

Déjà 12 000 Km de fibre optique

Le thème de la rencontre était en effet : « DEVELOPPEMENT ET GOUVERNANCE DES INFRASTRUCTURES NUMERIQUES DANS LE CONTEXTE DE LA SND 30 : ENJEUX ET PERSPECTIVES ».

Cameroun : Judith Yah Sunday [DG de Camtel] fait le point sur la future Société de patrimoine des infrastructures numériquesPour mener à bien ces missions, la DG indique avoir mis sur pied, dans un contexte de « customer centricity », une stratégie ayant pour but de maîtriser les coûts de production des produits et services, et partant, de réduire les tarifs à l’utilisation généralisée des TIC par les citoyens sur toute l’étendue du territoire en assurant le maillage du pays en fibre optique.

« Les actions menées ont permis des avancées dont la construction de 12 000 Km de fibre optique. La stratégie de développement des télécommunications proposée par CAMTEL repose ainsi sur le raccordement des ménages et des entreprises à la fibre optique déjà installée, sur la poursuite des investissements en vue de la modernisation des infrastructures, sur l’extension de la couverture géographique en matière d’infrastructures numérique, sur l’amélioration de la qualité du service internet et de l’offre de nouveaux produits plus attractifs, ainsi que sur le développement de l’économie numérique », a indiqué la DG.

En rappel, dans le domaine de l’économie numérique, la SND30 a mis l’accent sur le premier pilier concernant le développement des infrastructures des communications électroniques. Il y est prévu de reconfigurer l’écosystème numérique national, notamment par la restructuration du secteur en créant une société de patrimoine de l’infrastructure numérique et en construisant l’infrastructure numérique conséquente et de sécuriser globalement les réseaux

Sur la base de ces réalisations prochaines, CAMTEL prévoit une croissance de 6,4% à l’horizon 2030 dans le secteur des télécommunications au Cameroun.

La célébration du 25ème anniversaire de CAMTEL offre à l’opérateur historique l’occasion, depuis le mois d’octobre 2023, d’organiser des ateliers de réflexions profondes sur les opportunités qu’offre le secteur des télécommunications dans une optique d’amélioration de la croissance et du développement de l’environnement économique du Cameroun.

« Cette célébration nous permet de faire un bilan, une rétrospective sur les différents leviers fondateurs de la vision et des objectifs de CAMTEL, et permettra de revoir et de se conformer à la politique impulsée par le Chef de l’Etat S.E Paul BIYA, qui est celle de la sauvegarde et de la préservation de nos infrastructures », justifie Judith Yah Sunday épouse ACHIDI.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Sénégal : 40 journalistes renforcent leurs capacités dans le numérique, initiative de l’ ARTP à travers le 7e Forum d’échanges et de partage

0

[DIGITAL Business Africa] – La septième édition du Forum d’échanges et de partage se tient depuis le 16 janvier 2024. L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) comme il est d’usage chaque et année, depuis 2014, permet aux reporters, professionnels des médias, d’être outillés et d’avoir la bonne information dans le domaine du numérique.

Ce sont 40 participants qui y prennent part. Ils sont membres de la Convention des jeunes reporters du Sénégal, représentée par son président, Migui Maram Ndiaye. Mais également de l’Union des Radios associatives et communautaires du Sénégal (Urac), conduite par le président Mor Talla Dieng, qui a tenu à prouver le potentiel de l’ Urac.

« Nous voulons montrer au monde la richesse et la diversité de nos cultures. L’ARTP doit se focaliser sur le soutien des acteurs des médias dans le contexte de mutation technologique », précise Mor Talla Dieng qui rappelle, devant le secrétaire général Yellamine Goumbala, représentant le directeur général, Abdou Karim Sall, que l’Urac a introduit une demande de fréquence d’une radio. Une interpellation comme celles faites par le président de la CJRS que l’ARTP a entendue. L’autorité, par la voix de son SG, « reste très sensible pour le suivi… », a-t-il dit.

Quant aux président de la convention des jeunes reporters du Sénégal, Migui Maram Ndiaye, l’initiative de l’ARTP est louable puisqu’elle permettra désormais le « traitement mécanique » des communiqués reçus souvent de l’ARTP,

« On avait pas assez d’outils pour pouvoir expliquer aux sénégalais, l’importance de ces documents. Ainsi, nous devons d’abord, non seulement être bien formés, mais également bien s’informer pour donner les bons éléments au public » a soutenu Migui Maram Ndiaye.

La convention des jeunes reporters du Sénégal sollicite un acte de l’autorité de régulation des télécommunications et des postes pour équiper les reporters en termes de clés USB, d’appareils électroniques etc. et leur permettre de faire le travail convenablement.

Le septième Forum d’échanges et de partage est aussi l’ occasion pour  l’ ARTP de dresser son bilan, mais aussi de se projeter en 2035.  Parmi ces perspectives, l’ ARTP entend s’épancher sur l’évaluation des cahiers des charges des opérateurs postaux, la promotion des innovations liées à Internet (PV6, loT et LA, etc.), l’operationnalisation des centres régionaux de contrôle des fréquences, la gestion du nom de domaine « an » et le renforcement de l’encadrement juridique de futilisation d’internet.

Parlant de bilan, le secrétaire général de l’ARTP, Yellamine Goumbala a jugé le bilan de l’ Autorité « élogieux » au niveau africain. Dithyrambe affirmé et assumé car l’ARTP a une certification à la norme ISO 27001 pour la sécurité des systèmes d’information.

Au terme de ce septième Forum d’échanges et de partage, un rapport sur des recommandations sera élaboré et partagé avec les acteurs autour de ce rendez-vous du donner et du recevoir.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’ Université de Douala se prépare à abriter une conférence sur l’IA

0

[DIGITAL Business Africa] – L’ Association Intelligence Artificielle Cameroun autorisée à organiser une conférence sur l’ IA à l’ Université de Douala. Décision tombée au bout de deux heures d’ échanges entre une délégation de l’association Intelligence Artificielle du Cameroun et des enseignants, chercheurs, doctorants, du département informatique de l’ Université de Douala. Le Dr. Justin Moskolai, coordonnateur de la famille intelligence artificielle de l’Université de Douala, présidait les échanges de ce dimanche 15 janvier 2024.

L’objectif de la rencontre était de faire un état des lieux de l’écosystème de l’IA dans la capitale économique du Cameroun et de trouver des pistes de collaboration entre l’association Intelligence Artificielle Cameroun et l’Université de Douala entre autres.

Un peu plus tôt dans la journée du mercredi 10 janvier 2024 à 12h, les Journées de Sensibilisation aux Systèmes d’information ont organisé à Yaoundé une conférence sous le thème : « Intelligence Artificielle et les métiers de la gestion d’entreprise : Quel avenir ? »

Ont pris part à ces travaux, le DG de Campus Métiers et Fred Ngaba, membre de l’IAC, les étudiants de l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC Ekounou) André HOT, ainsi que les invités présents.Les participants ont été acquis les solutions d’Intelligence artificielle pour palier le problèmes de délestages dans les pays africains.

L’association Intelligence Artificielle Cameroun – IAC a organisé la première édition des Journées Camerounaises de l’Intelligence Artificielle du 19 au 20 décembre 2023 à l’Institut des Relations Internationales (Iric) et à Polytechnique, Yaoundé, Cameroun. L’ événement était placé sous le haut patronage du ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun et du co-parrainage de Human AI (France) et Université Bordeaux Montaigne (ex – Bordeaux 3).

Par Jean Materne Zambo

Réseaux sociaux : Cette fonction de WhatsApp vous permet d’éviter toute arnaque à partir des appels, SMS indésirables (numéros fictifs)

0

[DIGITAL Business Africa] – La « vérification de la confidentialité ». Une fonctionnalité de blocage qui vous permet de filtrer les appels et messages indésirables provenant de numéros fictifs.   Un numéro de téléphone virtuel fictif est un contact qui n’est ni physiquement lié à une ligne téléphonique ni à une carte SIM. Contrairement aux numéros traditionnels, les numéros virtuels fonctionnent grâce à internet.

Pour le moment, la « vérification de la confidentialité » est la stratégie adoptée par Meta pour endiguer le phénomène d’arnaques sur WhatsApp. Selon le site jeuxvideos.com, « les utilisateurs de WhatsApp du monde entier, y compris en France, ont constaté une recrudescence des appels provenant de numéros inconnus via cette application. Ce phénomène concerne particulièrement des pays en développement tels que l’Indonésie, l’ Inde, le Pakistan, le Vietnam ou le Kenya. Au-delà du simple désagrément, ces appels représentent également un risque pour la sécurité ».

Le risque ici n’ à pas un autre nom que la cybercriminalité. Et lorsqu’on évoque cette gangrène, les pratiques les plus courantes sont le phishing et la diffusion de logiciels malveillants. Pour ne pas mordre à l’hameçon, il est généralement recommandé de ne pas cliquer sur des liens suspects et de ne pas répondre à des appels provenant de numéros inconnus, s’ils ont des préfixes internationaux inhabituels. Ww

C’est à ce niveau que la fonctionnalité « vérification de la confidentialité » joue pleinement son rôle. Pour faire taire les appels inconnus, commencez par ouvrir WhatsApp. Après cela, cliquez sur les trois points situés en haut à droite et sélectionnez l’option « Paramètres ». Puis, choisissez « Confidentialité ». Par la suite, cliquez sur appels et activez l’option adéquate.

Les préfixes internationaux comme appât 

Les escrocs utilisent une multitude de préfixes internationaux. Ainsi, une personne établie au Cameroun, par exemple peut vous appeler avec un numéro précédé de l’indice d’un autre pays et parvenir même à s’exprimer en langue de ce pays, masquant ainsi la véritable localisation. Il lui suffit juste d’activer la fonction Protéger l’adresse IP lors des appels. Ainsi tous ses appels sont-ils relayés par les serveurs de WhatsApp.

D’après une étude menée par le site français next.ink , les grandes stars qui maîtrisent la pratique sont : le Bénin (+229) et la Côte d’Ivoire (+225) ou le Sénégal (+221). Les arnaqueurs proposent aux internautes moins avisés des offres alléchantes sous formes de petites annonces, vente d’or, loteries, donations, héritages, prêts…

« L’indicatif +447 peut être utilisé de manière particulièrement sournoise. Il a été créé pour rediriger les appels vers d’autres numéros, en fonction de la région de l’appel entrant. Ce mécanisme, utilisé légitimement par des entreprises, est récupéré depuis longtemps pour les fraudeurs pour router l’appel vers un autre pays. Le +44 étant l’indicatif international du Royaume-Uni, cela ne fait qu’ajouter à la confusion  », indique lesite next.ink .

Les arnaqueurs acquièrent ces numéros fictifs sur plusieurs plateformes contre paiement. Parmi elles, on peut citer l’application Hushed – Anonymous Calls, SMS, qui est un outil vous permet d’acheter des numéros de téléphone pour utiliser comme façades pour vos propres appels.

Par Jean Materne Zambo, sources : faq.whatsap.com, lebigdata.fr

Vladimir AMAN : « En Côte d’Ivoire, l’impact véritable de la cybercriminalité demeure inconnu… » [Rapport]

0
Côte d’Ivoire : Le dispositif “CyberCan 2023” mis en place par l’ARTCI pour prévenir les cyberattaques pendant la CAN

[DIGITAL Business Africa – Rapport] – L’essor fulgurant des technologies de l’information et de la communication (TIC) en général et d’Internet en particulier a indéniablement marqué un tournant décisif dans les échanges interhumains.

L’Afrique n’a cessé depuis lors de démontrer un intérêt singulier pour les technologies de l’information et de la communication au point d’enregistrer une croissance du nombre d’utilisateurs d’Internet de l’ordre des 13% entre 2000 et 2023, avec plus de 600 millions d’utilisateurs en 20211 .

Aussi, les implications économiques se font-elles plus vivement ressentir avec l’essor de l’économie mobile. En 2020 par exemple, les technologies et services mobiles ont généré plus de 130 milliards de dollars de valeur économique ajoutée (8 % du PIB) en Afrique subsaharienne.

Ce chiffre atteindra 155 milliards de dollars d’ici 2025, avec des recettes et investissements des opérateurs culminants à 56.2 milliards de dollars2 .

Cependant, la fascination, les perspectives d’échanges extraordinaires et de développement économique qu’offre ce moyen de communication nouveau ont vite laissé place à une inquiétude grandissante liée aux usages détournées de cet outil révolutionnaire.

En effet, à l’instar de toute innovation majeure, internet a apporté au-delà de ses avantages considérables, son lot de problèmes. Au nombre de ceux-ci, la cybercriminalité s’est imposée depuis de nombreuses années déjà, comme le problème majeur lié à l’usage et à la dépendance grandissante aux TIC.

Quand bien même les priorités et les enjeux restent différents d’un Etat à un autre ou d’un secteur d’activité à un autre, la lutte contre la cybercriminalité demeure un sujet qui réunit les acteurs du monde autour d’un objectif commun. Cette nouvelle forme de délinquance qui rompt fondamentalement avec les caractéristiques de la criminalité classique, reste au centre des inquiétudes des spécialistes de la sécurité informatique, des Etats, des entreprises et même des simples usagers de ces technologies.

La multiplication des initiatives concertées tant au niveau international (convention de Budapest, Forum Internationaux sur la cybercriminalité, etc.), que régional en est une des illustrations les plus expressives. Même si son apparition reste relativement très tardive en Afrique en général, l’essor d’internet sur le continent y a entrainé une explosion exponentielle de cette nouvelle forme de criminalité.

Entre infractions classiques (escroquerie, diffamation, etc.) facilitées par l’usage des TIC et infractions nouvelles spécifiques aux TIC, l’Afrique en général et la région occidentale du continent en particulier est enclin à une montée en puissance de la cybercriminalité.

Les arnaques en ligne réalisées par l’envoi massif d’e-mails frauduleux et plus connues sous l’appellation de « scam » ou « arnaque à la Nigériane », illustrent très clairement la forte activité cybercriminelle qui prévaut dans cette partie du continent.

L’explosion fulgurante de la cybercriminalité dans cette région de l’Afrique et les enjeux y associés, ont poussé les Etats et autres acteurs majeurs de l’industrie du numérique à se pencher avec plus d’intérêt sur la problématique.

Dans le cadre juridique Ivoirien, elle recouvre trois grandes catégories d’infractions :

– les infractions spécifiques aux TIC (chapitre 3):

– Les infractions favorisées par les réseaux de communications électroniques (chapitres 4&5):

– Les infractions pénales classiques adaptées aux TIC (chapitre 7):

En Côte d’Ivoire, la dynamique de lutte contre la cybercriminalité s’est traduite par la mise en œuvre de nombreuses mesures d’ordre stratégique, organisationnel, institutionnel et juridique.

En outre, la mise en place progressive de mécanismes de coopération avec l’ensemble des acteurs internationaux sont entre autres les quelques mesures prises pour tenter de contrôler ce phénomène criminel transfrontalier.

En effet, Internet par sa structure et son modèle de fonctionnement a fait tomber les conceptions classiques de frontières physiques et de territoire entre les pays. La coopération et la concertation entre les différentes forces vives de toutes les nations est une quasi-obligation, si l’on veut trouver des réponses cohérentes aux problèmes que pose la cybercriminalité.

Cependant, bien que des initiatives et efforts aient été engagés çà et là pour juguler le phénomène, force est de constater que l’ensemble des mesures prises semblent ne pas tenir compte des véritables enjeux de la lutte contre le phénomène.

En effet, la cybercriminalité telle que perçue par l’imaginaire collectif en Côte d’Ivoire, se résumerait essentiellement aux actes de cyberescroquerie, offrant par conséquent une évaluation restrictive de la menace et des conséquences du phénomène.

L’impact véritable de la cybercriminalité demeure inconnu et ce manque d’information conduit à des politiques mal informées et à une évaluation peu cohérente de la problématique. Alors que le cyberespace est désormais considéré comme un nouvel espace au même titre que les espaces terrestre, maritime et aérien ; la question de sa protection et de sa sécurisation entre naturellement dans le champ des compétences régaliennes de l’Etat.

Cependant, il faut avoir la lucidité de reconnaitre que les Etats en général et ceux de l’Afrique de l’Ouest en particulier, n’ont ni le loisir, ni les capacités opérationnelles d’assurer isolément cette mission.

Elle interroge toute la communauté des acteurs du numérique sur la nécessité de définir de nouveaux paradigmes et doctrine en matière de sécurisation du cyberespace.

Ce rapport propose d’analyser les origines primaires de l’expansion du phénomène en Côte d’Ivoire, pour ensuite poser les bases d’une réflexion prospective et analytique sur les mécanismes et stratégies existants et ceux à mettre en œuvre, afin de garantir aux citoyens et aux entreprises un cyberespace sûr et porteur de développement économique et social soutenu par le numérique.

Par VLADIMIR AMAN

Vladimir AMAN est un expert et spécialiste en management de la sécurité de l’information et management de la cybersécurité. Il est titulaire des certifications internationales telles que ISO 27001 Lead Implementer, ISO 27001 Lead Auditor ou encore ISO 27001 Lead Cybersecurity Manager. Vladimir AMAN détient une maîtrise en criminologie appliquée avec spécialité dans la lutte contre la cybercriminalité obtenu à l’Université de Cocody.

Du point de vue professionnel, il a exercé comme analyste de sécurité SI à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (Police Scientifique) et au CI-CERT de l’ARTCI qu’il dirige aujourd’hui. Il est également chef de service cybersécurité et gouvernance de l’Internet à l’ARTCI. Vladimir AMAN est par ailleurs le coordonateur du dispositif Cybercan 2023 destiné à prévenir et lutter contre les cyberattaques durant la CAN 2023.

Lire son rapport intitulé : « Chantiers de la lutte contre la Cybercriminalité en Côte d’Ivoire », Septembre 2023. 

Sénégal: Le président Macky Sall annonce la finalisation d’une Stratégie nationale sur l’IA (SNIA)

0

[DIGITAL Business Africa] – Une stratégie nationale sur l’ Intelligence artificielle prend forme au Sénégal.  Dénommée SNIA, le document va  servir de cadre scientifique et opérationnel aux contributions de l’ Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS). L’annonce a été faite par le président de la République du Sénégal,  S.E Macky  Sall, ce 15 janvier 2024 au cours de la séance académique solennelle annuelle de l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS). L’ événement était  placé sous le thème : « L’intelligence artificielle : enjeux éthiques, défis humains ».

L’ ANSTS a pour rôle d’assister et de conseiller l’État, les institutions publiques et privées dans la définition et la mise en œuvre de la politique nationale en matière de science et de technologie.

La feuille de route IA, selon S.E Macky Sall,  identifie une série d’actions prioritaires dont le coût de la mise en œuvre au cours des deux prochaines années est estimé à sept milliards de FCFA.

Il s’agit de promouvoir 100 000 talents en IA d’ici 2028, de bâtir un écosystème IA dynamique, de renforcer les alliances régionales et internationales (le Sénégal solidaire), de faire de l’IA l’affaire de tous les Sénégalais et de mettre en place une gouvernance pour une IA éthique et de confiance.

’ (…) l’IA s’érige comme la locomotive du secteur numérique et de la transformation de nos sociétés. L’intelligence artificielle et ses applications, suscitent à la fois d’immenses espoirs, mais aussi des inquiétudes légitimes liées à leurs développement et utilisation non encadrés’’. Et d’ajouter : « L’Etat sera à côtés pour vous accompagner dans la réalisation de ce projet précurseur, en vous allouant, à partir de 2024, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions… « , a promis le président Macky Sall.

S.E Macky Sall a, par ailleurs, félicité et remercié toute la communauté universitaire et scientifique du Sénégal pour sa contribution  au développement du système éducatif dans sa globalité.

Par Jean Materne Zambo,  source :AMN/OID

Côte d’ Ivoire : L’ARTCI rappelle les points d’identification des abonnés

0

[Digital Business Africa] – L’ Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’ivoire met de l’ordre sur l’identification des abonnés des services de télécommunications. L’ ARTCI à signé un communique y relatif, ce 13 janvier 2024 dans lequel elle rappelle aux populations que l’acquisition de cartes SIM pour les abonnements aux services de télécommunications se fait exclusivement auprès des points agréés.

Il s’agit notamment des agences, bureaux et succursales appartenant aux opérateurs ou fournisseurs de services de télécommunications, à leurs prestataires agrées ou tout autre lieu porté à la connaissance de l’ARTCI par ceux-ci, conformément à l’article 2 du décret n°2017-193 du 22 mars 2017 portant identification des abonnés des services de Télécommunications/TIC ouverts au public et des utilisateurs des cybercafés.

« Par conséquent, l’ARTCI invite les populations à se rendre exclusivement dans les lieux sus-indiqués pour s’abonner auprès des opérateurs et fournisseurs de service de télécommunications ou tout autre lieu publié par ceux-ci. L’ARTCI voudrait aussi rappeler que la vente de cartes SIM ou autre dispositif d’accès en dehors de ces lieux est illégale », a communiqué madame le directeur général de l’ ARTCI, Namahoua Bamba Touré.

Et de marteler que toute personne, physique ou morale s’adonnant à cette activité est passible des sanctions prévues par les textes règlementaires en vigueur.

Par Jean Materne Zambo

 

Mozambique : Huawei diplôme 61 étudiants à la faveur de son programme « Seeds for the Future »

0

[DIGITAL Business Africa] – La Coopération sino-mozambicaine donne tout pour faire éclore le plus de talents possibles dans le domaine des TIC. L’entreprise chinoise Huawei a procédé à la remise des diplômes à 61 jeunes étudiants mozambicains dans le cadre du programme « Seeds for the future ». C’était en présence du ministre mozambicain des Transports et des Communications, Mateus Magala, de l’ambassadeur de Chine au Mozambique, Wang Hejun et du directeur général de Huawei Mozambique, Zhang Junming.

Huawei honore ainsi les différents étudiants impétrants après que ceux ont suivi une une formation de courte durée dans le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC). Une initiative qui a été saluée par les membres du gouvernement mozambicain pour le rôle de Huawei dans le développement des capacités humaines et institutionnelles du pays. A commencer par le ministre des Transports et des Communications, Mateus Magala,

« Nous recommandons à Huawei de continuer à établir des partenariats avec des entreprises mozambicaines du secteur des télécommunications, en accordant une attention particulière à l’inclusion des jeunes talents mozambicains. La durabilité de la croissance des télécommunications est entre les mains des jeunes talents qui se révèlent dans des initiatives telles que le programme Graines pour le Futur[…]Le programme tend à être plus inclusif en termes de genre et de couverture régionale du pays, a noté Magala[…]Nous espérons que ce programme continuera à encourager la participation des femmes dans le domaine des TIC, en reconnaissant l’importance accordée au numérique par le genre », a-t-il dit.

Selon Huawei, 15% des diplômés ont pu travailler dans des entreprises nationales de télécommunications depuis le lancement du programme dans le pays en 2016. Bonne nouvelle pour les Mozambicains, le représentant de l’ « Empire du milieu » a fait savoir que Huawei ne compte pas s’arrêter là.

« la Chine est disposée à continuer de semer les graines de l’échange, de la sagesse et de la coopération avec le Mozambique afin de rechercher la coopération, de partager les opportunités et de réaliser le développement avec le Mozambique, renforçant ainsi continuellement les bases de l’amitié sino-mozambicaine », a révélé l’ambassadeur de Chine au Mozambique, Wang Hejun.

L’objectif de la coopération sino-mozambicaine est de construire fermement une base sociale solide  et de mieux servir le développement socio-économique stable et à long terme du Mozambique.

A propos de « Seeds for the Future »

Le programme de Huawei sélectionne de jeunes talents du monde entier pour participer à des formations de courte durée, à des concours mondiaux et à des activités continues d’anciens élèves centrées sur la technologie numérique. Il leur fournit une plate-forme pour comprendre l’innovation industrielle, vivre des échanges interculturels et cultiver un esprit d’entreprise. Le programme s’est engagé à atteindre un taux de participation d’au moins un tiers pour les étudiantes. En 2023, 139 pays avaient déjà rejoint le Programme, dont le Cameroun. Quelque 15.000 étudiants ont bénéficié de cette initiative

Par Jean Materne Zambo, source : huawei.com

Youtube bloque le compte de la musicienne camerounaise Lady Ponce

0

[DIGITAL Business Africa] – Le compte YouTube de l’artiste musicienne camerounaise est bloqué depuis des mois. Lady Ponce l’a annoncé sur sa page Facebook, ce 14 janvier 2024. L’artiste estime que l’incident est causé par des individus qui auraient signalé qu’elle n’est pas auteure-compositrice de ses propres œuvres. Lady Ponce assure que son équipe et elles essayent de récupérer son compte YouTube en vain. « J’ai envoyé les attestations d’authenticité de la Sacem qui attestent que je suis bel et bien auteur compositeur de tout mes œuvres , toujours rien », a-t-elle dit. Toutefois, Lady Ponce invite ses fans à s’abonner massivement à son nouveau compte créé pour leur permettre de vivre en exclusivité la sortie de son nouvel album. Ci-dessous le lien : https://youtu.be/bHkspdf5Xa0?si=BP_M4-FukrWI0ATL

La  Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique (Sacem) est une société civile gérant les droits d’auteur des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. La Sacem assure la collecte et la répartition des droits d’auteur pour la diffusion publique (médias audiovisuels, salles de concert, festivals, services internet, cinémas, magasins, etc.) et pour la reproduction sur support (disques, vidéos, fichiers numériques légaux, DVD, CD-Rom, jeux vidéo…) des œuvres qu’elle représente. Grâce à son réseau (60 implantations en France, y compris en Outre-mer), la Sacem recueille les programmes des œuvres diffusées ou reproduites.

Par Jean Materne Zambo, source: societe.sacem.fr