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Au Cameroun, vous êtes désormais obligés de déclarer les logiciels achetés et téléchargés en ligne

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Au Cameroun, vous êtes désormais obligés de déclarer les logiciels achetés et téléchargés en ligne

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, lorsque vous téléchargez un logiciel acheté en ligne sur votre ordinateur, vous êtes tenu de dédouaner ce logiciel. Problème, très peu le font. Si non, personne. Une note de service du Directeur Général des Douanes du Cameroun, FONGOD Edwin NUVAGA, vient rappeler aux utilisateurs la réglementation applicable en matière de dédouanement des logiciels et assimilés.

Selon cette note de service du Directeur Général des Douanes portant rappel de la réglementation applicable en matière de dédouanement de ces logiciels et assimilés, ces logiciels demeurent soumises au Programme de vériffcation des Importations (PVI). Les importateurs concernés sont donc tenus de saisir la Société Générale de Surveillance (SGS), aux fins de la levée de la Déclaration d’Importation (Dl) et d’obtention du Rapport sur la Valeur et le Classement (RVC) le cas échéant.

Par ailleurs, lorsque lesdites marchandises sont introduites au Cameroun par téléchargement ou en dehors de tout support physique, la DGD précise qu’il appartient à l’importateur de saisir la Sous-direction du fret du Secteur des Douanes territorialement compétent pour obtenir la génération d’un titre de transport dans le Système informatique de l’Administration des Douanes, nécessaire à la levée de la Dl, l’obtention du RVC y afférent, le cas échéant ainsi qu’à la domiciliation de l’opération dans un Bureau des Douanes.

Digital Business Africa vous présente l’intégralité de la note de la DGD.

        NOTE DE SERVICE PORTANT RAPPEL DE LA REGLEMENTATION APPLICABLE EN MATERE DE DEDOUANEMENT DES LOGICIELS ET ASSIMILES

Il m’a été donné de constater que certains contribuables continuent d’introduire au Cameroun des logiciels, redevances, licences, mises à jour et droits d’usage sans accomplir les formalités de dédouanement prévues par la législation douanière.

Aussi, pour mettre un terme à cette situation susceptible de préjudicier gravement aux intérêts du Trésor public, je tiens à rappeler que, sans préjudice des dispositions prévues notamment au Code Général des Impôts, les biens susvisés sont soumis aux modalités de dédouanement ci-après, fixées par l’article deuxième alinéa 6 de la loi de finances pour l’exercice 2018

  • les logiciels importés sur un support sont déclarés à la position tarifaire dudit support. Leur valeur imposable est constituée du coût de ce support auquel s’ajoute celui du logiciel ;
  • les logiciels importés à fravers les machines automatiques de traitement de l’information et des unités de mémoire des positions tarifaires 8471.41 00000 à 8471.90 00000 font l’objet de classements distincts. Les machines et les unités doivent être classées à leur sousposition position tarifaire spécifique et les logiciels classés séparément à la position tarifaire 8523480 00200 qui relève de la troisième catégorie du Tarif Extérieur Commun à 20 % ;
  • les logiciels acquis par téléchargement sont classés à la sous-position tarifaire 8523. 80. 00100 et relèvent de la 3e catégorie du Tarif Extérieur Commun à 20 %.
  • s’agissant des redevances, licences, mises à jour et droits d’usage, leur coût est à intégrer dans la valeur en douane des marchandises importées ou à importer auxquelles ils se rapportent Jorsqtîils constituent une condition de la vente desdites marchandises, conformément aux dispositions des articles 31 et 47 du Code des Douanes CEMAC. Dans ce cas, leur valeur est intégrée à celle de ces marchandises importées qui, seules, font l’objet de classement tarifaire.

En tout état de cause, lesdites marchandises demeurent soumises au Programme de vériffcation des Importations (PVI) et les importateurs concernés sont tenus de saisir la Société Générale de Surveillance (SGS), aux fins de la levée de la Déclaration d’Importation (Dl) et d’obtention du Rapport sur la Valeur et le Classement (RVC) le cas échéant.

Par ailleurs, lorsque lesdites marchandises sont introduites au Cameroun par téléchargement ou en dehors de tout support physique, il appartient à l’importateur de saisir la Sous-direction du fret du Secteur des Douanes territorialement compétent pour obtenir la génération d’un titre de transport dans le Système informatique de l’Administration des Douanes, nécessaire à la levée de la Dl, l’obtention du RVC y afférent, le cas échéant ainsi qu’à la domiciliation de l’opération dans un Bureau des Douanes.

En conséquence, le recouvrement des droits et taxes de douane à l’importation desdites marchandises par l’utilisation des déclarations simplifiées par Liquidation d’Office est désormais proscrit.

Je tiens la main ferme à la stricte application de la présente Note qui est d’application immédiate.

Ampliations:

  • MINFI/ATCR
  • Chefs de Division
  • Chefs de Secteur
  • Syndicats de CDA
  • Syndicats des Importateurs
  • GEDAC- GECAM
  • AMCHAW EUROCHAM
  • Chrono/ Affichage

La note de service du DGD sur le dédouanement des logiciels au Cameroun

Mali : Le budget 2024 des activités du Complexe numérique de Bamako est 178, 4 millions de Francs CFA

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[DIGITAL Business Africa] – 178 476 000 francs CFA. C’est le budget 2024 des activités du Complexe numérique de Bamako, après examen. Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou AG Ilyène, a présidé la deuxième Session ordinaire du Conseil d’Orientation dudit Complexe, ce 21 mars 2024. Prenant la parole, Alhamdou AG Ilyène a exprimé sa gratitude envers les partenaires financiers comme la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) pour leur soutien « précieux » dans la réalisation de ce projet d’envergure.

L’objectif général du projet est de renforcer les capacités de formation, de recherche et d’innovation dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Il sera mis en place un complexe numérique multifonctionnel comportant un complexe numérique multifonctionnel comportant (un Techno Centre, un Techno Village et un Techno Parc).

Ce complexe numérique comprendra les entités interdépendantes suivantes :

– Un Techno Centre (grande école), constituant une institution de formation en TIC.

– Un Techno Village, générateur de l’animation des TIC au Mali, en charge de la coopération entre formation, recherche et industrie. Il disposera d’une capacité d’accueil de 600 personnes et sera équipé de moyens de communication et de traitement de l’information haut de gamme. En plus, il va comporter un incubateur d’entreprises junior

–  Un Techno Parc pour héberger des PME/PMI TIC en leur offrant des
services et des applications numériques via un Centre de calcul ; une Salle Multimédia avec une salle de conférence de 600 places et des salles de
réunions pour des rencontres, les
expositions etc.

– Un pavillon de direction.

Le Complexe numérique de Bamako  est destiné à devenir un hub régional d’entreprises et d’innovation, contribuant ainsi à la croissance économique et à l’augmentation du PIB du pays. Le ministre a aussi salué les efforts du directeur général du Complexe numérique, Hamed Salif Camara, et de son équipe pour leur dévouement et leur travail acharné.

La première  Session  du Conseil d’Orientation du Complexe numérique de Bamako  s’etait tenue le 28 décembre 2021 sous la férule de l’ancien ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Harouna Mamadou Toureh. Au cours de cette session, les administrateurs avaient examiné le programme d’activités de 2022 et lebudget de 2022 évalué à 2,889 milliards de Fcfa.

Par Jean Materne Zambo

Coopération: Le chinois Huawei, engagé à soutenir la Côte d’Ivoire dans la transformation numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Le géant chinois de la Technologie Huawei réaffirme son engagement à soutenir la Côte d’Ivoire dans son chantier de transformation numérique. Le Président de la zone Afrique Huawei, Terry He, à la tête d’une délégation, a été reçu en audience au ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation par le maître de céans, le ministre Ibrahim Kalil Konaté, ce 21 mars 2024. Cette entrevue était l’occasion pour le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, de solliciter l’accompagnement de l’entreprise chinoise dans la formation des jeunes ivoiriens en Intelligence artificielle et autres technologies numériques.

Ces jeunes devraient suivre une formation « rapide » en Chine. Ibrahim Kalil Konaté a aussi sollicité auprès de son hôte, la construction de bibliothèques numériques sur le site de 36 hectares aménagé. Celui-ci devant accueillir les populations récemment déguerpies des zones à risques, et la modernisation de la Poste de Côte d’Ivoire. Des doléances qui seront toutes accédées si l’on considère l’engagement pris par le président de la zone Afrique Huawei, Terry He, à poursuivre ses investissements en Côte d’Ivoire pour faire du pays un hub numérique sous-régional.

Les deux personnalités ont revisité la collaboration entre les deux pays ( CI- Chine ). Le ministre Ibrahim Kalil Konaté n’à pas manqué ee saluer cette relation bilatérale qu’il juge fructueuse. Une collaboration qui mérite bien d’être renforcée eu égard aux projets en cours de réalisation. Notamment, la connectivité rurale, d’infrastructures numériques et d’inclusion numérique.

Une touche digitale dans l’agriculture

Au ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions vivrières, on a également fait la place à une délégation de Huawei, le mercredi 20 mars 2024. Les échanges ont porté sur le déploiement de solutions innovantes en matière d’agriculture digitale, incluant principalement une meilleure gestion des aléas naturels et une maîtrise des facteurs de production. Le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani, est invité à visiter officiellement le siège de Huawei en Chine. Une visite qui lui  permettra de renforcer encore plus la collaboration  en la Chine et la Côte d’Ivoire et de façonner conjointement la transformation digitale de l’agriculture. Ce qui permettra d’améliorer les productions vivrières et la sécurité alimentaire, en Côte d’Ivoire, afin de préserver la vie des ménages, surtout les plus vulnérables.

Par Jean Materne Zambo

Congo : Le 4e Forum International du Numérique table sur l’ IA, l’ ARPCE expose son potentiel

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[DIGITAL Business Africa] – La quatrième édition du Forum International du Numérique a débuté ce 20 mars 2024. L’événement braque ses lumières sur la technologie de l’ intelligence artificielle. Sommes-nous en pleine rupture ou s’agit-il d’une continuité ? La question reste posée et aura sans doute sa réponse à l’issue des travaux qui courent jusqu’au 23 mars 2024 à l’Hôtel Atlantic Palace de Pointe-Noire. Chercheurs, décideurs politiques, éthiciens et le grand public y sont conviés. Placé sous le patronage  du Premier ministre, Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, le Forum International du Numérique 2024 est organisé  concomitamment avec la 10ème édition de la Conférence Internationale sur les Guichets uniques.

« En réunissant ces deux événements autour du thème de l’IA, le Guichet Unique des Opérations Transfrontalières (GUOT) et ses partenaires, le cabinet Grinso et Associés ainsi que l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique, visent à contribuer à la promotion de la recherche sur l’IA, à encourager le dialogue sur ses implications et à accompagner la vision de promotion de la culture numérique du Congo. Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche visant à façonner l’avenir de la société dans un monde où l’IA jouera un rôle de plus en plus prépondérant à l’avenir », indiquent les organisateurs que sont le Guichet Unique des Opérations Transfrontalières (GUOT) et le cabinet GRINSO & ASSOCIES.

L’ Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques est invitée à exposer son potentiel à cette fête du numérique. Rappelons que l’ ARPCE a officiellement inauguré son Datacenter de type TIER 3+, le 28 février 2024, date de connexion du Congo au câble 2 Africa. La cérémonie de la mise en service du Datacenter de type TIER 3+ était présidée par le président de la République, Chef de l’État, S.E Denis Sassou Nguesso.

Selon l’ARPCE, les travaux de construction du Datacenter en question ont duré 23 mois pour un coût global de 8,5 milliards de francs CFA, pour la construction, l’aménagement, le mobilier et l’équipement, est constitué d’un immeuble R+1 abritant le Datacenter de type TIER3+, le plus grand d’Afrique centrale et l’un des plus grands et robustes d’Afrique, et d’un autre bâtiment R+6 abritant 80 bureaux, une salle de conférence de 75 places etc.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Ousmane Thiongane, de la Comm’ digitale présidentielle à la Commission de la protection des données personnelles

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[DIGITAL Business Africa] – Une nouvelle ère s’ouvre à la Commission de protection des données personnelles (CDP) avec Ousmane Thiongane. L’ancien Conseiller spécial et chargé de la Communication digitale de la présidence de République du Sénegal a été nommé à la tête de la CDP en Conseil de ministres le 13 mars 2024.  La cérémonie de passation de service entre le nouveau président de la CDP et la présidente sortante, Awa Ndiaye, s’est déroulée le mardi 19 mars 2024 au siège de la Commission sis aux Almadies. C’était en présence du ministre d’ Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.

Le nouveau président de la CDP, Ousmane Thiongane, est bien conscient de l’endroit où il se trouve. Il considère d’ailleurs la CDP comme institution de premier plan. Tant il doit relever le défi  de sauvegarder les données personnelles à l’ère du numérique où la vie privée des gens est régulièrement menacée, surtout avec la déferlante de la cybercriminalité sur le rivage de l’ Afrique de l’ouest. Conscient  du danger, le journaliste de formation a tôt fait de tracer les axes et les enjeux de la nouvelle loi, qui selon lui, permettra de corriger les insuffisances dans la législation actuelle.

Ousmane Thiongane  a été tour à tour, on l’a mentionné, Coordonnateur cellule digitale de la Présidence de la République du Sénégal de 2018 à 2024 ( six ans et trois mois); Directeur de la formation et de la Stratégie chez Magic Consulting de mars 2006 à avril 2010( quatre ans et deux mois).

Sur le plan académique, le président de la CDP est titulaire d’un Master 2 en Droit, Communication, Marketing et Numérique de l’Ecole Internationale de Cinéma et d’Audiovisuel (EICAR) et d’un Master en administration publique de l’Université Gaston Berger de Saint Louis du Sénégal.

Par Jean Materne Zambo

Cameroon Technology Day: Naviguez dans l’ère de l’innovation avec Trust-Systems et Oracle

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[Digital Business Africa]Cameroon Technology Day : Retour sur l’atelier d’information organisé par TRUST-SYSTEMS et ORACLE

« Nous avons constaté que beaucoup de partenaires et même de clients avec qui nous travaillons n’ont pas la bonne information et sont parfois exposés à des risques relatifs aux problématiques de sécurité. Avec le partenaire Oracle, nous avons organisé cet événement pour informer tous nos différents clients sur les dernières innovations disponibles en matière de technologie pour faire face à toutes les menaces qui pèsent sur leurs données »

Paul Eric NOUTHIO
Manager & Senior Consultant

C’est sur ce discours du Manager de TRUST-SYSTEMS qu’a été lancé, ce Jeudi 07 Mars 2024 au Krystal Palace le « Cameroon Technology Day », un déjeuner d’information organisé par TRUST-SYSTEMS et ORACLE dans le but d’explorer l’horizon infini d’agilité et de flexibilité qu’offre Oracle à travers ses solutions afin de redéfinir les normes et ouvrir de nouvelles voies pour l’efficience opérationnelle.

Grâce à l’intervention des experts d’ORACLE et de TRUST-SYSTEMS, mais aussi l’apport et le témoignage de plusieurs participants, des sujets, technologies et innovations ont été explorés et présentés lors de l’évènement.

Tout en partageant plusieurs histoires inspirantes et des démonstrations percutantes et enrichissantes, les panélistes ont su mettre un accent particulier sur les solutions de sécurité capable d’ériger des remparts numériques impénétrables et les solutions d’IA capable de vous propulser vers des sommets inexplorés, libérant ainsi le potentiel de l’innovation grâce à Oracle.

Invité Yvan DIPOKO

« De façon globale, on voit qu’il y a des solutions innovantes; des thématiques de sécurité intéressantes également pour nous prémunir des attaques extérieures. Les outils qu’Oracle nous présente aujourd’hui sont vraiment à la pointe de la technologie et nous garantissent quand même une grande sécurité et surtout que les coûts sont abordables »

Yvan DIPOKO
Responsable de la production dans une banque panafricaine

Panéliste Baufabiol KOUASSI

« Oracle a entrepris sa marche vers le cloud il y à de cela quelques années. Et de manière fulgurante, elle touche à tous les secteurs d’activités. Les PME ne sont pas laissées pour compte. Et Oracle a aujourd’hui des solutions innovantes et simples d’emploi leur permettant de monter des infrastructures informatiques à très moindres coûts »

Baufabiol Kouassi
Technical Cloud Account Manager ORACLE

Trust-Systems et Oracle remercient chaleureusement tous leurs clients et partenaires qui ont participé à cet événement et contribué à son succès. Pour ceux qui n’ont pas pu être présents, les deux organisations invitent les clients à les suivre sur leurs réseaux sociaux pour ne pas manquer leurs actualités et futurs événements. Restez connectés pour plus d’innovations et de solutions technologiques passionnantes de la part de Trust-Systems et d’Oracle.

Source : TRUST-SYSTEMS 

Cameroon Technology Day: Naviguez dans l’ère de l’innovation avec Trust-Systems et Oracle

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[Digital Business Africa]Cameroon Technology Day : Retour sur l’atelier d’information organisé par TRUST-SYSTEMS et ORACLE

« Nous avons constaté que beaucoup de partenaires et même de clients avec qui nous travaillons n’ont pas la bonne information et sont parfois exposés à des risques relatifs aux problématiques de sécurité. Avec le partenaire Oracle, nous avons organisé cet événement pour informer tous nos différents clients sur les dernières innovations disponibles en matière de technologie pour faire face à toutes les menaces qui pèsent sur leurs données »

Paul Eric NOUTHIO
Manager & Senior Consultant

C’est sur ce discours du Manager de TRUST-SYSTEMS qu’a été lancé, ce Jeudi 07 Mars 2024 au Krystal Palace le « Cameroon Technology Day », un déjeuner d’information organisé par TRUST-SYSTEMS et ORACLE dans le but d’explorer l’horizon infini d’agilité et de flexibilité qu’offre Oracle à travers ses solutions afin de redéfinir les normes et ouvrir de nouvelles voies pour l’efficience opérationnelle.

Grâce à l’intervention des experts d’ORACLE et de TRUST-SYSTEMS, mais aussi l’apport et le témoignage de plusieurs participants, des sujets, technologies et innovations ont été explorés et présentés lors de l’évènement.

Tout en partageant plusieurs histoires inspirantes et des démonstrations percutantes et enrichissantes, les panélistes ont su mettre un accent particulier sur les solutions de sécurité capable d’ériger des remparts numériques impénétrables et les solutions d’IA capable de vous propulser vers des sommets inexplorés, libérant ainsi le potentiel de l’innovation grâce à Oracle.

Invité Yvan DIPOKO

« De façon globale, on voit qu’il y a des solutions innovantes; des thématiques de sécurité intéressantes également pour nous prémunir des attaques extérieures. Les outils qu’Oracle nous présente aujourd’hui sont vraiment à la pointe de la technologie et nous garantissent quand même une grande sécurité et surtout que les coûts sont abordables »

Yvan DIPOKO
Responsable de la production dans une banque panafricaine

Panéliste Baufabiol KOUASSI

« Oracle a entrepris sa marche vers le cloud il y à de cela quelques années. Et de manière fulgurante, elle touche à tous les secteurs d’activités. Les PME ne sont pas laissées pour compte. Et Oracle a aujourd’hui des solutions innovantes et simples d’emploi leur permettant de monter des infrastructures informatiques à très moindres coûts »

Baufabiol Kouassi
Technical Cloud Account Manager ORACLE

Trust-Systems et Oracle remercient chaleureusement tous leurs clients et partenaires qui ont participé à cet événement et contribué à son succès. Pour ceux qui n’ont pas pu être présents, les deux organisations invitent les clients à les suivre sur leurs réseaux sociaux pour ne pas manquer leurs actualités et futurs événements. Restez connectés pour plus d’innovations et de solutions technologiques passionnantes de la part de Trust-Systems et d’Oracle.

Source : TRUST-SYSTEMS 

Coopération: L ‘ USTDA accompagne la Côte d’Ivoire pour renforcer le développement de son économie numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de lAgence américaine pour le Commerce et le Développement (USTDA) était reçue par Ibrahim Kalil Konaté. Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation ivoirien et la Directrice permanente, Enoh Ebong, de l’ USTDA, accompagnée de l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis BA, ont échangé, ce 20 mars 2024, sur les contours d’une coopération numérique entre les deux pays.  Ceci, en vue de renforcer le développement de l’économie numérique de la Côte d’Ivoire. Les domaines d’activité de cette coopération sont  la cybersécurité et de l’inclusion numérique. La Directrice permanente de l’USTDA Enoh T. Ebong, a rassuré que son organisation et l’administration  américaine sont déterminées « à construire un avenir numérique prospère pour la Côte d’Ivoire ».

Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, a quant à lui a relevé l’excellence des relations entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. Il a rappelé la pose récente de la première pierre d’un data center national de type Tier III, réalisée en partenariat avec le Consortium américain Cybastion, le 13 décembre 2023. Coût du projet, 36 milliards de FCFA. L’infrastructure, avait précisé le ministre Ibrahim Kalil Konaté lors de son inauguration, symbolyse une quête de souveraineté numérique.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Le parc d’abonnés à la Téléphonie mobile baisse de 2,48% au 4e trimestre 2023, internet mobile de 3,17%

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[DIGITAL Business Africa] –  L’internet et la téléphonie mobile. Des segments qui n’ont pas affiché un visage reluisant au quatrième trimestre 2023. Les opérateurs  de téléphonie mobile ont connu une perte de leurs abonnés en cette période. Selon  les indicateurs publiés  par l’ Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), le parc global de la téléphonie mobile est passé de 57,29 millions d’abonnés à fin septembre 2023 à 55,87 millions à fin décembre 2023. En terme de pourcentage,  cette baisse  vaut 2,48%.

Pourtant à la même période en 2022,  le parc d’abonnés a connu une hausse annuelle de 5,62%. Le constat est le même au niveau du taux de pénétration de la téléphonie mobile.  Plutôt que de croître ou de stagner, il se situait à 150,92% à fin décembre 2023 contre 154,76% à fin septembre 2023.  L’opérateur Itissalat Al-Maghrib contrôle le marché avec 35,29%. Ses poursuivants sont Medi Telecom (32,48%) et Wana Corporate (32,23%).

Le mode de facturation a aussi régressé. Il représente une baisse de 2,89% entre le troisième et le quatrième trimestre 2023. Cela s’explique par le fait que le  parc mobile prépayé est passé de 87,9% à fin septembre 2023 à 87,5% à fin décembre 2023. Par contre, le  parc mobile postpayé a légèrement augmenté. Il est passé de 12,1% à 12,5%. Le nombre d’abonnés pour le mobile prépayé est passé de 50,35 millions d’abonnés à fin septembre 2023 à 48,90 millions à fin décembre 2023.

Le trafic voix sortant chute, les SMS sortant en hausse

Le trafic voix sortant de la téléphonie mobile pendant le quatrième trimestre, s’est établi à 11,84 millions de minutes au quatrième trimestre contre 13 millions au troisième trimestre 2023, soit une baisse de 9,08%. L’usage moyen mensuel sortant par client mobile a atteint 76 minutes/mois contre 85minutes/mois au cours de la même période de l’année 2022.

Point fort du rapport de l’ ANRT, le trafic SMS sortant ( somme des SMS envoyés pendant un trimestre donné par les clients de tous les opérateurs de téléphonie). Il a enregistré 505 millions de SMS contre 502 millions au troisième trimestre 2023, soit une hausse de 0,64%. De son côté, le parc de la téléphonie fixe compte 2,86 millions d’abonnés à fin décembre 2023 contre 2,78 millions à fin septembre 2023, marquant une hausse trimestrielle de 2,86%. Le taux de pénétration des ménages à la téléphonie fixe a atteint 25,98% et le taux de pénétration de la population s’est établi à 7,75%.

Le parc internet aussi en baisse

L’Internet mobile et fixe représente 93,20%. Le parc a enregistré un taux de pénétration, fin décembre 2023, de 103,42% contre 106,80% à fin septembre 2023. Il s’établit au quatrième trimestre 2023 à  38,28 millions d’abonnés contre 39,53 millions au troisième trimestre de la même année. Ce qui représente, selon l’ ANRT, une régression de 3,17%. Comme toujours, Itissalat Al-Maghrib détient 32,79% des parts de marché ( fixe et mobile). Medi Telecom et Wana Corporate se partagent le reste des  67,21%. Le taux de pénétration à fin décembre 2023 a atteint 103,42% contre 106,80% à fin septembre. La répartition du parc Internet par type d’accès montre que l’Internet mobile représente 93,20%.

Pour ce qui est de l’internet fixe filaire, il représente 6,36%. Dans ce segment, le parc de la fibre optique (FTTH) enregistre des hausses annuelle et trimestrielle respectives de 38,27 et 9,17% pour atteindre 845.000 abonnés. Itissalat Al-Maghrib détient 48,61% des parts de marché de la fibre optique. Les autres opérateurs se partagent 51,39% des parts de marché.

Quant au segment de l’ADSL « Asymmetric Digital Subscriber Line », ou liaison numérique sur ligne d’abonné à débit asymétrique, il a atteint 1,58 million d’abonnés à fin décembre 2023 contre 1,56 million à fin septembre 2023. Une hausse trimestrielle estimée à 1,50 % et de 2,06% l’an. Les accès ADSL dont le débit est supérieur ou égal à 8 MB/s représentent 63,35% des abonnements à l’ADSL. Itissalat Al-Maghrib détient 72,53% des parts de marché. Medi Telecom et Wana Corporate se partagent les 27,47% .

Pour rappel, un contrat de mise en place d’un point d’échange Internet «IXP» au Maroc a été signé entre Itissalat Al-Maghrib, Medi Telecom et Wana Corporate, le 20 décembre 2023.  Selon le site lematin.ma, ce projet  « consiste en la création d’infrastructures qui permettent d’acheminer et d’échanger le trafic Internet national entre les opérateurs et/ou les utilisateurs de ladite infrastructure. Afin de garantir sa forte résilience, son architecture est construite autour de trois sites d’hébergements distincts au Maroc, conformes aux meilleurs standards dans le domaine ».

Le projet de point d’échange Internet «IXP»  s’aligne sur la mise en œuvre des dispositions de l’article 8 quater de la Loi n°24-96 relative à la poste et aux télécommunications.

Par Jean Materne Zambo 

Perturbations de l’Internet : Six semaines au minimum pour réparer le câble sous-marin à fibre optique sectionné à cause d’un séisme sous-marin

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[DIGITAL Business AFRICA] – Digital Business Africa a un peu plus d’informations sur les délais de réparation et sur les causes de l’incident qui a paralysé les câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE depuis le 14 mars 2024. Incident ayant occasionné des coupures et perturbations de l’Internet dans 13 pays africains.

D’après MainOne Cable Company qui gère le câble sous-marin à fibre optique MainOne, un séisme sous-marin en est la cause. Ce qui a sectionné le câble sous-marin MainOne entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Plus encore, apprend-on, il faudra au minimum six semaines pour réparer définitivement le câble sous-marin sectionné.

Après ce mouvement sismique, « tous les services du câble principal MainOne entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont été interrompus en raison d’une rupture de câble sous-marin. Tous les services d’accès IP, de transit IP et IPLC vers l’Europe depuis le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire et les pays voisins ont été affectés », indique MainOne.

L’opérateur précise que « les enquêtes préliminaires sur la cause profonde de la rupture du câble sous-marin suggèrent qu’il s’agit d’un incident environnemental négatif important de nature sismique qui s’est produit à une profondeur océanique de plus de 3 900 mètres le long de l’emplacement de la faille (par ex. glissement de terrain ou tremblement de terre)« .

Cet événement sismique maritime a également affecté d’autres câbles sous-marins, affirme MainOne.

Solutions temporaires

Pour limiter les conséquences, MainOne indique avoir fait appel au partenaire OEM (SubCom) ainsi qu’à son fournisseur de maintenance Atlantic Cable Maintenance and Repair Agreement (ACMA) pour prendre des dispositions en vue de l’envoi d’un navire de réparation afin de remédier à la coupure de ce câble. C’est ainsi qu’afin de réduire l’impact de cet incident de force majeure sur les clients, MainOne a temporairement pu rétablir certains services par le biais de capacités louées auprès d’autres fournisseurs de câbles sous-marins à fibre optique. Ceci en fonction de la disponibilité et de la configuration du service.

Pour résoudre définitivement ce problème, MainOne indique qu’un navire de réparation a été mobilisé pour réparer la rupture du câble et rétablir tous les services du câble sous-marin MainOne. Et l’entreprise estime le temps de réparation à environ six à huit semaines.

Par Digital Business Africa

Congo : MTN et Airtel génèrent 136,071 milliards de F CFA en décembre 2023, rapport annuel de l’ ARPCE

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[DIGITAL Business Africa] – Le revenu total de la téléphonie mobile au Congo connait une hausse de 5%. L’Autorité de Régulation de la Poste et des Communications électroniques (ARPCE) vient de publier son rapport annuel 2023 de ce marché, ce 19 mars 2024. Le parc d’abonnés à la téléphonie mobile s’enrichit de 5, 907 millions d’abonnés en décembre 2023 contre 5, 650 millions en 2022.

On le sait, les deux opérateurs  MTN et Airtel se partagent les parts du marché, avec respectivement 59 % et 41% en fin 2023. Azur, malgré sa licence, reste inopérationnel. Dans ce rapport aussi, l’on constate qu’ en décembre 2023, MTN et Airtel ont  généré un revenu total de 136,071 milliards de F CFA. Le revenu total étant réparti ainsi qu’il suit : l’opérateur MTN représente 72,4% du revenu total de la téléphonie mobile en 2022, contre 27,6% de parts de marché pour l’opérateur Airtel. Les revenus des deux opérateurs ont augmenté de 2,5% et 1,5% en 2023.

Dans ce rapport,  il ressort que l’ensemble  des opérateurs en 2023 ont généré un trafic voix de 6,586 milliards de minutes  dans deux sens, à savoir sortant  et entrant. Le volume de SMS a quant à lui atteint les 5,442 milliards de minutes. Pour ce qui est des tarifs pondérés de la téléphonie  mobile, il s’établissent à 19 Fcfa/min pour la voix, contre 2 Fcfa pour les SMS.

L’on note aussi d’un côté, une baisse du trafic international  entrant de 60,8 % entre 2019 et 2023. Cette baisse de 15,7% est observée au cours de la période 2022/2023. Et d’un autre  côté,  une très forte hausse du trafic national entrant de 89,3% entre 2022 et 2023. Passant ainsi de 393, 3 millions à 744, 9 millions  de minutes à la même période.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : L’ARTCI menace de sanctionner Starlink pour fourniture des services Internet sans autorisation

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Côte d'Ivoire : L'ARTCI menace de sanctionner Starlink pour fourniture des services Internet sans autorisation
Désormais ex DG de l'ARTCI
[DIGITAL Business Africa ] – L’Autorité de régulation des télécommunications de la Côte d’Ivoire (ARTCI) a publié ce 19 mars 2024 un communiqué rappelant aux usagers de télécoms du pays que Starlink n’est pas autorisé à commercialiser ses services Internet dans le pays. La commercialisation et l’utilisation des kits (antennes) Starlink sur l’ensemble du territoire ivoirien est donc illégal, d’après le régulateur télécoms. 
Le gendarme des communications électroniques de la Côte d’Ivoire rappelle que l’activité d’établissement et d’exploitation de réseaux de télécommunications/TIC pour la fourniture de services d’accès à Internet est soumise à une licence individuelle de catégorie 1C ou de catégorie 1A, conformément à l’Ordonnance n’ 2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications et aux Technologies de l’information et de la communication.
Dans son communiqué, l’ARTCI informe les populations, les personnes morales et tous les acteurs du secteur des télécommunications/TIC qu’à ce jour, la société STARLINK n’est nullement détentrice de l’une des licences individuelles requises pour l’établissement et l’exploitation de réseaux de télécommunications/TIC en vue de la fourniture de services d’accès à Internet en Côte d’Ivoire.
« L’ARTCI rappelle que l’établissement et l’exploitation de réseaux de télécommunications/TIC pour la fourniture du service d’accès à Internet sans autorisation est illégale et passible de sanctions prévues par la réglementation en vigueur », menace la direction générale de l’ARTCI pilotée par Namahoua Bamba Touré.

 

L’ARTCI invite par conséquent les populations à souscrire au service d’accès à internet exclusivement chez les opérateurs et fournisseurs de services de télécommunications dûment autorisés. Elle cite à cet effet :
– Au nombre des titulaires de la licence de catégorie lA :
MOOV AFRICA CÔTE D’IVOIRE ;
– Au nombre des titulaires de la licence de catégorie 1C :
KONNECT AFRICA CÔTE D’IVOIRE ;
QUANTIS CÔTE D’IVOIRE ;
• DATACONNECT ;
VIPNET ;
• CÔTE D’IVOIRE DATA.

STARLINK, un réseau disponible partout

En effet, le réseau Internet de Starlink est disponible partout dans le monde en haut débit et aide les villes, mais surtout les zones rurales et les zones blanches non desservies par les FAI à être connectées sur Internet. Particularité de l’offre de Starlink, la qualité fluide de la connexion Internet avec des débits allant parfois jusqu’à 260 Mbps.
D’ailleurs Starlink indique que son réseau « est parfaitement adapté aux zones où la connectivité n’est pas fiable ou est totalement indisponible ». « Des populations du monde entier utilisent Starlink pour accéder à l’éducation, aux services de santé et même aux communications en cas de catastrophe naturelle », s’en vante Starlink.
Bon nombre d’Africains optent donc pour cette offre en achetant l’antenne (ou le kit) STARLINK en Europe qu’ils rentrent avec en Afrique, l’installent, puis souscrivent à un forfait mensuel Starlink en s’enregistrant en ligne comme étant utilisateur d’un pays où Starlink opère légalement. Ceux qui le font en Afrique centrale et de l’Ouest s’enregistrent généralement comme utilisateurs du Nigeria.
D’autres ont même fait de l’importation des kits Starlink en Afrique leur business. Ils les achètent à 250 000 francs Cfa environ en Europe et revendent cela en Afrique à des prix variant de 400 000 francs Cfa à 800 000 francs Cfa. C’est le cas au Cameroun et dans de nombreux pays africains.
Le communiqué de l’ARTCI vise à mettre fin à cette pratique et à inciter l’entreprise américaine Space X qui commercialise STARLINK à s’installer légalement en Côte d’Ivoire. La RD Congo a également publié hier, 18 mars 2024 un communiqué pareil interdisant la commercialisation et l’utilisation des kits Starlink.

En 2024, Starlink légalement en Côte d’Ivoire ?

En Afrique aujourd’hui, Starlink revendique déjà une présence officielle dans cinq pays : le Nigeria, le Mozambique, la Zambie, le Kenya et le Rwanda. L’opérateur américain indique que plusieurs pays africains seront officiellement et légalement activés en 2024. C’est le cas de la Côte d’Ivoire selon les prévisions de Starlink. Le communiqué de l’ARTCI laisse croire que les démarches de STARLINK dans ce pays en vue de son officialisation n’ont pas encore commencées.
En 2025, Starlink prévoit également de poursuivre son installation officielle dans plusieurs pays dont la RD Congo et le Cameroun.

D’après le décompte de l’astronome Jonathan McDowell qui suit la progression de Starlink dans l’espace, en mars 2024, Space X totalisait déjà 5 504 satellites Starlink en orbite, dont 5 442 opérationnels.

Les satellites Starlink ont une durée de vie d’environ cinq ans et SpaceX ambitionne porter  cette mégaconstellation à 42 000 satellites. D’après les sites web spécialisés, la version actuelle V2 du satellite Starlink pèse environ 800 kg au lancement, soit près de trois fois plus que les satellites de l’ancienne génération (qui pèsent 260 kg), selon Spaceflight Now.

Les satellites Starlink sont en orbite à environ 550 kilomètres au-dessus de la terre et offrent, d’après les spécialistes, un spectacle grandiose aux observateurs lorsqu’ils se déplacent dans le ciel. Pour certains, ce spectacle n’est pas apprécié de tous et peut gêner considérablement les observations optiques et radioastronomiques.

Egalement gênant, le déploiement de STARLINK en Afrique par personnes interposées. Situation qui embarrasse de nombreux régulateurs télécoms africains partagés entre l’interdiction de STARLINK et la tolérance administrative. Surtout en cette période où les services Internet sont perturbés par l’incident ayant paralysé quatre câbles sous-marins à fibre optique, déconnectant par là de nombreux pays.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Cote d’Ivoire : le ministre Kalil Konaté satisfait du rôle des opérateurs dans la résolution de la crise internet

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[DIGITAL Business Africa] – La Côte d’Ivoire se remet peu à peu de la crise internet survenue le 14 mars 2024. Classés parmi les pays les plus touchés, sinon le premier, selon le site netblocks.org, le pays est plus que jamais déterminé à rebondir. Le ministre de la Transition numérique, Ibrahim Kalil Konaté, a reçu, ce lundi 18 mars 2024, les représentants des opérateurs privés à son cabinet pour faire un suivi de la crise d’internet. Le ministre Kalil Konate a dit son  satisfecit à l’endroit de tous les acteurs qui sont à pied d’œuvre pour que tout rentre dans l’ordre, parlant de la connexion internet.

Les opérateurs de télécommunications ont joué un rôle prépondérant dans la gestion de cet incident international  selon le ministre de la Transition Numérique. Tout en les félicitatant pour leur réactivité et leurs efforts, Ibrahim Kalil Konaté a également assuré les populations que la montée en capacité des opérateurs se déroule efficacement.

« Tous les services internet pour l’usager, les services de messagerie et les réseaux sociaux sont fonctionnels. Toutefois, il reste à restaurer progressivement la capacité internet, et les opérateurs travaillent activement dans ce sens ». Assurances données par le ministre Ibrahim Kalil Konaté.

Pour parvenir à cette relative accalmie, le gouvernement et les opérateurs ont  dû marcher main dans la main. Le ministre Ibrahim Kalil Konaté est revenu sur la stratégie mise en place par les deux parties.

« Une cellule de crise a été rapidement mise en place pour gérer les perturbations de la fourniture des services Internet sur tout le territoire national. Les opérateurs ont mutualisé leurs ressources techniques pour assurer la continuité des services et garantir la sécurité des installations », a-t-il dit.

Au-delà de cette collaboration, les consommateurs devront un peu s’armer de patience pour que les la qualité de la connexion internet soit véritablement à son niveau habituel.

« Malgré des efforts conjoints, il faudra entre deux à trois semaines pour restaurer pleinement les capacités des opérateurs. Un navire câblier est en route vers la Côte d’Ivoire pour permettre la réparation des sections endommagées des câbles sous-marins », a promis le ministre, qui a rappelé que les opérateurs  et le gouvernement travaillent  ensemble pour assurer un service de qualité à la satisfaction de tous.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Les six mesures fortes de Minette Libom Li Likeng pour prévenir des perturbations d’internet 

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[DIGITAL Business Africa] – La sortie de madame le ministre des Postes et Télécommunications sur les perturbations d’internet était attendue. Minette Libom Li Likeng a tenu une réunion de crise ce lundi 18 mars 2024 à son département ministériel pour apporter des pistes de solutions a cet incident qui a coûté quelque 500 millions de FCFA par jour, selon le PDG de DIGITAL Business Africa, Beaugas Orain Djoyum. Ce sont 12 pays Ouest-africains en plus du Cameroun qui ont été délestés de l’internet depuis le jeudi 14 mars 2024. Et ce, En raison des coupures de certains câbles sous-marins internationaux (SAT3, WACS et MAIN ONE).

Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng a donc édicté six mesures fortes pour prévenir d’éventuels incidents de cette nature.

• L’augmentation en urgence des capacités Internet sur le câble sous-marin SAIL (reliant le Cameroun au Brésil), de 70 Gb/s au jour de l’incident à 170Gb/s déjà réalisés aujourd’hui. D’après madame le Minpostel, le Cameroun passera à 370 Gb dans une semaine et plus tard à 500Gb/s.

• La restitution systématique au consommateur, du crédit Data non consommé suite à l’incident.

• Le renforcement de la mutualisation des infrastructures actives et passives.

• Le renforcement par les opérateurs, de leur cache local afin de sauvegarder le maximum d’informations en local pour atténuer les conséquences d’éventuels futurs incidents de même nature.

• L’institution de la diversification des voies d’accès à l’Internet avec des voies de redondance satellitaire.

• La réalisation en urgence, d’un audit indépendant des réseaux des Opérateurs, de bout en bout, en commençant par les réseaux à fibre optique et ensuite à fréquences radioélectriques.

Minette Libom Li Likeng a aussi instruit le DG de l’ Agence de Régulation des Télécommunications (ART), le Pr Philémon Zoo Zame de veiller à la stricte mise en oeuvre des recommandations sus évoquées et de rendre compte de manière hebdomadaire, jusqu’à la réhabilitation des liaisons sous-marines et au rétablissement complet des services de communications électroniques.

Par Jean Materne Zambo

Perturbations de l’Internet au Cameroun : Les propositions et solutions de souveraineté d’Olivier Leloustre, président du Camix

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Olivier Leloustre
Olivier Leloustre
[Digital Business Africa] – Les coupures et perturbations dans la fourniture de la connexion internet au Cameroun agacent de nombreux Camerounais. Ceci depuis le 14 mars 2024, à la suite de l’incident en Côte d’Ivoire ayant affecté les câbles sous-marins à fibre optique desservant plusieurs pays africains.
Depuis lors, un débat est soulevé sur la souveraineté numérique des États africains et particulièrement du Cameroun en matière d’infrastructures numérique. Objectif, trouver des solutions pour ne plus être totalement dépendant des câbles sous-marins à fibre optique déployés par des  entreprises et groupes internationaux.
C’est dans ce sens qu’Olivier Leloustre, President du CAMIX (Cameroon Internet Exchange Point, qui est l’association de droit camerounais responsable de la gestion du point d’échange Internet), et activiste engagé au service de la communauté, a lancé un appel à toute la communauté camerounaise des télécoms. Pour lui, la réponse viendra du Camix. Et les Camerounais ont les moyens immédiats de se protéger contre ces mésaventures.
Premièrement, indique-t-il, il suffit d’échanger les traffics des opérateurs au point d’échange.
Deuxièmement, il faut activer les caches. « Nous avons huit serveurs cloudflare qui chôment depuis 18 mois à Douala comme à Yaoundé, car personne ne veut les remplir. Nous avons un Google cache à Yaoundé, mais personne n’est connecté. Pourtant, c’est gratuit. Akamai est là, en production,  mais les opérateurs ne l’utilisent pas », observe avec désolation Olivier Leloustre.
L’ancien PDG de Ringo pense qu’en refusant d’avancer vers le modèle du peering, les opérateurs télécoms camerounais laissent les supra opérateurs comme Starlink s’installer tranquillement. « J’ai envie de vous dire que le directeur marketing de STARLINK ne pourrait faire mieux que vous », lance-t-il à l’endroit des telcos camerounais.
D’où son invitation à tous les telcos camerounais : « Mobilisons-nous, travaillons ensemble pour protéger nos intérêts et notre économie sans attendre que chaque Camerounais envoie son argent chez Elon Musk »
Par DBA

Perturbations de l’Internet : Orange Cameroun annonce une amélioration de la qualité de service ce 18 mars 2024

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[Digital Business Africa] – L’opérateur télécoms Orange Cameroun a indiqué ce jour avoir amélioré la qualité de service de la connexion internet offerte à ses abonnés.
Depuis le 14 mars 2024, à la suite de l’incident en Côte d’Ivoire ayant affecté les câbles sous-marins à fibre optique desservant plusieurs pays africains, la qualité de la connexion internet s’est fortement dégradée au Cameroun. Avec quelques fois des coupures.
Orange Cameroun indique donc ce 18 mars 2024 que la situation s’est nettement améliorée grâce à l’effort conjugué de ses partenaires internationaux. L’opérateur promet de tenir informé les clients de toute évolution.
Par DBA

crise internet/Cameroun : La qualité de la connexion optimale, MTN va rembourser des volumes internet non utilisés

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[DIGITAL Business Africa] – C’est quasiment le retour à la normale pour les internautes Ouest-africains. Dans un communiqué signé ce 18 mars 2024, l’opérateur Télécom MTN Cameroon annonce que les travaux de réparation des coupures des câbles internationaux touchent à leur fin. Pour indemniser les abonnés qui vivent le calvaire depuis jeudi , 14 mars 2024, MTN Cameroon prévoit de rembourser des volumes internet non utilisés durant la crise. Cela à partir du mercredi 20 mars 2024.

La désagrément est parti de la rupture de la connectivité sur certains câbles sous-marins à fibres optiques de télécommunications assurant l’accès de notre pays aux autoroutes mondiales de l’information, avait justifié le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, le 14 mars 2024. Les câbles qui ont pâti de cet incident sont Main One, ACE et Wacs.

Main One est câble sous-marin de 14000 km de long qui dessert le Portugal et l’Afrique du Sud ainsi que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest sur son chemin. Les fibres optiques de Main One permettent un débit de 1,92 Tbit/s..

Le câble sous-marin Africa Coast to Europe/ACE, lui, connecte l’Europe à la côte ouest africaine à travers un système de fibres optiques à haute vitesse. Il mesure 17 000 km de long et connecte plus de 450 millions de personnes, soit directement pour les pays côtiers, soit grâce à des liens terrestres pour les pays enclavés comme le Mali ou le Niger.

Quant au West Africa Cable System (Wacs), il s’agit d’un système de câbles sous-marins qui relie 15 pays, partant de l’Afrique du Sud (Yzerfontein dans le Cap Occidental) et se terminant en Angleterre (à Highbridge). Le câble se compose de quatre paires de fibres et mesure 14 530 km de long.

Par Jean Materne Zambo

Internet : L’usage de Starlink et de ses kits interdits en RD Congo

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Internet : L'usage de Starlink et de ses kits interdits en RD Congo
[DIGITAL Business Africa ] – L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) a interdit la commercialisation et l’utilisation des kits (antennes) Starlink sur l’ensemble du territoire de la RD Congo. 
Dans un communiqué signé de son président ce 15 mars 2024, elle rappelle que STARLINK n’a obtenu aucun titre d’exploitation lui permettant d’offrir ses services de connexion Internet en RD Congo. Tout comme le régulateur télécoms précise que les kits Starlink d’Elon Musk ne sont pas encore homologués dans le pays.
« De ce fait, toute connexion au réseau STARLINK, vente ou utilisation des équipements non homologués, constitue une violation des dispositions légales et réglementaires en vigueur passible de sanctions« , prévient Christian Katende.

Internet : L'usage de Starlink et de ses kits interdits en RD Congo

Ce communiqué intervient après le constat de l’utilisation des kits STARLINK en RD Congo comme dans beaucoup d’autres pays africains sans que Starlink ne soit officiellement installé dans le pays.
En effet, le réseau Internet de Starlink est disponible partout dans le monde en haut débit et aide les villes, mais surtout les zones rurales et les zones blanches non desservies par les FAI à être connectées sur Internet. Particularité de l’offre de Starlink, la qualité fluide de la connexion Internet avec des débits allant parfois jusqu’à 260 Mbps.
D’ailleurs Starlink indique que son réseau « est parfaitement adapté aux zones où la connectivité n’est pas fiable ou est totalement indisponible ». « Des populations du monde entier utilisent Starlink pour accéder à l’éducation, aux services de santé et même aux communications en cas de catastrophe naturelle », s’en vante Starlink.
Bon nombre d’Africains optent donc pour cette offre en achetant l’antenne (ou le kit) STARLINK en Europe qu’ils rentrent avec en Afrique, l’installent, puis souscrivent à un forfait mensuel Starlink en s’enregistrant en ligne comme étant utilisateur d’un pays où Starlink opère légalement. Ceux qui le font en Afrique centrale s’enregistrent généralement comme utilisateurs du Nigeria.
D’autres ont même fait de l’importation des kits Starlink en Afrique leur business. Ils les achètent à 250 000 francs Cfa environ en Europe et revendent cela en Afrique à des prix variant de 400 000 francs Cfa à 800 000 francs Cfa. C’est le cas au Cameroun et dans de nombreux pays africains.
Le communiqué de l’ARPTC vise à mettre fin à cette pratique et à inciter l’entreprise américaine Space X qui commercialise STARLINK à s’installer légalement en RD Congo.

En 2025, au Cameroun et en RD Congo

En Afrique aujourd’hui, Starlink revendique déjà une présence officielle dans cinq pays : le Nigeria, le Mozambique, la Zambie, le Kenya et le Rwanda. L’opérateur américain indique que plusieurs pays africains seront officiellement activés en 2024. C’est le cas, en Afrique centrale, du Gabon, du Congo et du Tchad. C’est en 2025 que Starlink prévoit de s’installer officiellement en RD Congo et au Cameroun.

D’après le décompte de l’astronome Jonathan McDowell qui suit la progression de Starlink dans l’espace, en mars 2024, Space X totalisait déjà 5 504 satellites Starlink en orbite, dont 5 442 opérationnels.

Les satellites Starlink ont une durée de vie d’environ cinq ans et SpaceX ambitionne porter  cette mégaconstellation à 42 000 satellites. D’après les sites web spécialisés, la version actuelle V2 du satellite Starlink pèse environ 800 kg au lancement, soit près de trois fois plus que les satellites de l’ancienne génération (qui pèsent 260 kg), selon Spaceflight Now.


Les satellites Starlink sont en orbite à environ 550 kilomètres au-dessus de la terre et offrent, d’après les spécialistes, un spectacle grandiose aux observateurs lorsqu’ils se déplacent dans le ciel. Pour certains, ce spectacle n’est pas apprécié de tous et peut gêner considérablement les observations optiques et radioastronomiques.

Egalement gênant, le déploiement de STARLINK en Afrique par personnes interposées. Situation qui embarrasse de nombreux régulateurs télécoms africains partagés entre l’interdiction de STARLINK et la tolérance administrative. Surtout en cette période où les services Internet sont perturbés par l’incident ayant paralysé quatre câbles sous-marins à fibre optique, déconnectant par là de nombreux pays.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Beaugas ORAIN DJOYUM au sujet des coupures de l’Internet :  » On peut évaluer les pertes au Cameroun à environ 500 millions de francs CFA par jour »

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Beaugas Orain DJOYUM
[DIGITAL Business AFRICA] – Depuis le 14 mars 2024, plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la connexion Internet.

D’autres pays disposant de câbles sous-marins à fibre optique supplémentaires rencontrent des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. C’est le cas du Cameroun qui dispose en plus du SAIL (South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le Brésil au Cameroun.

De nombreux opérateurs télécoms, par ailleurs FAI, ont pris des mesures pour limiter la casse et fournissent un service minimal à leurs abonnés. Beaugas ORAIN DJOYUM, DG du cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation, de Personal branding et de Nation branding ICT Media STRATEGIES, évalue les conséquences de ces coupures et perturbations de l’Internet au Cameroun et rappelle la place incontournable qu’occupe Internet aujourd’hui dans vie et l’évolution des organisations, institutions, PME, entreprises et particuliers. 

Quelle est la place d’Internet dans le monde aujourd’hui ?
Beaugas ORAIN DJOYUM : Pour de nombreuses institutions, organisations et personnes Internet est devenu ce qu’est l’air pour chaque être vivant. Nécessaire, indispensable, bénéfique et vital. Nous vivons une ère digitale où le monde est définitivement devenu un village planétaire. Les affaires se font en ligne; les contrats et partenariats se font en ligne ; les ventes se font en ligne. Tout ce qui entraîne la multiplication et la diversification des moyens de communication en ligne.
Qu’importe votre activité, si vous travaillez aujourd’hui, en 2024, dans l’ère du tout numérique, sans faire usage de l’Internet ou de ses ressources, cela veut dire que vous devez questionner votre démarche et remettre en cause vos méthodes de travail.
⁠Ces dernières 48 heures, le Cameroun fait face à des perturbations de connexion internet. Comment ces perturbations impactent-elles certaines activités économiques ?
Beaugas ORAIN DJOYUM : L’impact, bien que nous n’ayons pas des outils pour le mesurer en temps réel, est considérable. Et ceci à tous les niveaux. Il y a des PME et entreprises qui font leur chiffre d’affaires exclusivement avec ou sur Internet. Pareil pour de nombreux commerçants et particuliers qui utilisent Internet pour faire la promotion et la vente de leurs produits et services.
Notre cabinet ICT Media STRATEGIES par exemple est spécialisé dans la veille stratégique, l’e-réputation et la régie publicitaire web. Sans Internet, nous sommes sans ressources. Sans Internet, pas de travail. Donc, pas d’argent.
En clair, sans Internet, des PME comme les nôtres vont fermer boutique ou réorienter complètement leurs activités. Depuis hier par exemple, il nous est impossible de proposer à nos clients et aux organisateurs d’événements nos services de live streaming professionnel sur Facebook, X et YouTube. Parce qu’avec l’incident qui a affecté les câbles sous-marins à fibre optique desservant le Cameroun, nous avons une connexion internet hyper lente ayant un débit montant d’à peine 1 Mbps. Impossible de tenter de faire un live streaming Professionnel avec ce débit. Et si par hasard vous réussissez à avoir une connexion Internet via satellite et parvenez à réaliser le live, il y aura moins d’internautes connectés au live, car ceux-ci ont les soucis de connexion Internet.
Du coup, cela fait moins d’argent non seulement pour notre cabinet, mais également pour nos clients qui souhaitent toucher et vendre au maximum d’internautes et aussi et surtout moins d’argent pour le fisc camerounais, car nous payons les impôts.
Il en est de même pour les jeunes qui vendent simplement leurs produits et services en postant sur leurs comptes et sur leurs statuts Facebook, WhatsApp, Instagram ou YouTube. Parfois sur leur site web. Tout le monde est perdant dans cette affaire. Tous les cinq millions d’utilisateurs des réseaux sociaux du Cameroun sont affectés à des degrés divers.
A combien peut-on estimer le coût de ces perturbations (les pertes) sur l’économie camerounaise ?
Beaugas ORAIN DJOYUM : Nous n’avons pas encore une institution au Cameroun qui a personnellement fait une étude sur le manque à gagner des coupures d’Internet par jour. Encore que cela est complexe à réaliser dans la mesure où les types de données à utiliser pour quantifier l’impact de ces coupures et perturbations de la connexion internet sont nombreuses et parfois très peu saisissables. Car même les acteurs du secteur informel subissent les répercussions parfois plus importantes de l’indisponibilité ou de la mauvaise qualité de la connexion Internet.
Par contre, si l’on se base sur les données des trois organisations International Crisis Group, Internet Sans Frontières et Access Now qui ont fait des estimations en 2018 sur le coût des pertes liées à la coupure de l’Internet dans deux régions du Cameroun, on a en moyenne une estimation 44,7 millions de francs CFA de pertes par jour pendant les 246 jours de coupures d’Internet dans deux régions du Cameroun en 2018.
Si l’on va sur la base de la moyenne de ces données pour les autres régions du pays et considérant les dix régions du Cameroun et le nombre sans cesse croissant des utilisateurs Internet au Cameroun (de 6,13 millions d’utilisateurs Internet en 2018 à 12,7 millions d’internautes en 2024, selon Datareportal) on peut estimer que pour une seule journée de coupure de l’Internet au Cameroun, l’impact socioéconomique peut être une perte d’environ 500 millions de francs CFA par jour.
Propos recueillis par Arthur Wandji, Ecomatin

1XBet à nouveau interdit en Côte d’Ivoire, son site web désormais désactivé

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1XBet à nouveau interdit en Côte d’Ivoire, son site web désormais désactivé

[DIGITAL Business Africa ] – L’opérateur 1XBet est persona non grata en Côte d’Ivoire. La Loterie nationale de Côte d’Ivoire ( Lonaci) dit avoir désactivé le site web de jeu 1Xbet depuis le 13 mars 2024 à 00 heure. Dans son communiqué, la Loterie nationale de la Côte d’Ivoire (Lonaci) évoque un différend entre elle et la société Ludus, exploitant le pari sportif en Côte d’Ivoire sous la marque 1Xbet. Cependant, la Lonaci invite tous les parieurs à se tourner vers les sites régulièrement autorisés dans le pays.

La plateforme 1×Bet avait d’abord été désactivée en décembre 2023 par les autorités ivoiriennes, à travers le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly. Le porte-parole du gouvernement avait estimé que « l’organisation et l’exploitation des jeux concédés et assimilés sont donc interdites à tout opérateur que la Lonaci sur l’ensemble du territoire national ».

Pour l’heure, la Lonaci n’a pas précisé si les parieurs pourront entrer en possession de leur argent disponible sur la plateforme 1XBET. Selon la loi du 27 janvier 2020, la Lonaci détient les droits exclusifs d’organisation et d’exploitation des jeux sur le réseau physique et un segment virtuel.

Par Jean Materne Zambo