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Guinée : Bientôt un second câble – marin pour renforcer l’infrastructure télécom à haut débit nationale

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[DIGITAL Business Africa] – La Guinée sera bientôt branchée à un second câble sous-marin à fibre optique avec le soutien de la Banque mondiale. Madame le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a fait cette annonce à l’occasion de l’examen pour autorisation de ratification des accords de financement du Programme régional d’intégration numérique pour l’Afrique de l’Ouest (WARDIP), le mardi 26 mars 2024.

« Aujourd’hui, un seul câble sous-marin relie la Guinée au reste du monde en matière de connectivité. A travers le projet WARDIP, nous gagnerons un second câble sous-marin, renforçant ainsi notre souveraineté numérique. Il est inacceptable qu’en 2024, les populations des villages les plus reculés ne puissent pas accéder aux services sociaux de base via le numérique. Il n’est pas nécessaire d’être alphabétisé pour bénéficier du service public », a déclaré madame le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Rose Pola Pricemou

Ce câble sous-marin devrait étendre la portée de ces services à des millions de personnes supplémentaires et de réduire les coûts. Le projet devrait également accélérer les ambitions de transformation numérique du gouvernement. Selon le rapport annuel 2022 de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), la Guinée compte 6,98 millions d’abonnés à l’Internet mobile pour un taux de pénétration de 52 %.

La Banque mondiale fait partie des partenaires de ce projet. Le bailleur de fonds a approuvé, le premier décembre 2023, un programme d’un montant de 266,5 millions de dollars, visant à améliorer l’accès à internet en Gambie, en Guinée, en Guinée-Bissau et en Mauritanie, et à promouvoir un marché numérique unique en Afrique de l’Ouest.

Cette initiative régionale soutenue par la BM devrait donner lieu à une collaboration. Elle va impliquer l’Union africaine, l’alliance Smart Africa et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

Guinée : le régulateur télécoms menace de sanctionner les utilisateurs de Starlink

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Guinée : le régulateur télécoms menace de sanctions les utilisateurs de Starlink

[Digital Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) de la Guinée menace de sanctions les populations qui utilisent Starlink sur le territoire national.

Elle menace de sanctions tous ceux qui installent les kits et antennes de Starlink pour se connecter à l’Internet. « L’ARPT invite toutes les sociétés exploitant le réseau ou commercialisant les kits « STARLINK » ainsi que les installateurs, de cesser immédiatement toute activité liée à l’utilisation de STARLINK sur toute l’étendue du territoire national. Tout individu ou entité contrevenant à cette mesure s’expose aux sanctions prévues par la Loi L/2015/018/AN du 13 août 2015 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information en République de Guinée », prévient le régulateur guinéen.

Le régulateur rappelle que tout contrevenant, toute personne (physique ou morale) qui installe ou exploite un réseau indépendant de télécommunications/TIC, sans autorisation, ou maintien son exploitation après suspension ou retrait de ladite autorisation, s’expose à des poursuites pénales et à une peine d’emprisonnement allant d’un (01) an à cinq (05) ans et d’une amende de Cent Millions (GNF 100 000 000) à Un Milliard (GNF 1 000 000 000) de francs guinéens.

Le communiqué laisse clairement entendre que Starlink n’a pas encore une autorisation d’opérer en Guinée et que par conséquent, ses services sont interdits dans le pays.

Digital Business Africa vous propose l’intégralité de ce communiqué.

Dans le cadre de sa mission visant à garantir le respect des textes législatifs et réglementaires régissant les secteurs des télécommunications et des postes, l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) a procédé à une opération de contrôle, révélant des activités commerciales et d’exploitation frauduleuses de terminaux « STARLINK » permettant l’accès à Internet via satellite.

Il est important de rappeler, qu’en République de Guinée, la fourniture des services d’accès à Internet aux utilisateurs est soumise à une autorisation préalable, conformément aux dispositions des articles 48 et suivants de la Loi L/2015/018/ AN du 13 août 2015 relative aux Télécommunications et aux Technologies de l’Information en République de Guinée.

En vertu des dispositions légales de la loi susvisée s’expose à des poursuites pénales et à une peine d’emprisonnement allant d’un (01) an à cinq (05) ans et d’une amende de Cent Millions (GNF 100 000 000) à Un Milliard (GNF 1 000 000 000) de francs guinéens, toute personne (physique ou morale) qui installe ou exploite un réseau indépendant de télécommunications/TIC, sans autorisation, ou maintien son exploitation après suspension ou retrait de ladite autorisation.

Par conséquent, l’ARPT invite toutes les sociétés exploitant le réseau ou commercialisant les kits « STARLINK » ainsi les installateurs, de cesser immédiatement toute activité liée à l’utilisation de STARLINK sur toute l’étendue du territoire national.

Tout individu ou entité contrevenant à cette mesure s’expose aux sanctions prévues par la Loi L/2015/018/AN du 13 août 2015 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information en République de Guinée.

Par Digital Business Africa

Après la présidentielle, Anta Babacar Ngom qui promettait une « Silicon Valley » au Sénégal sera-t-elle nommée ministre ?

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Anta Babacar Ngom
Anta Babacar Ngom
Anta Babacar Ngom
Anta Babacar Ngom

[Digital Business Africa] – Sur sa page Facebook, Anta Babacar Ngom, seule femme en lice pour la récente élection présidentielle du 24 mars 2024, remercie ses abonnés et partisans. Surtout, son message laisse savoir qu’elle poursuivra son action pour le progrès social et économique du Sénégal.  « Bien que je n’aie pas été élue, mon dévouement pour notre pays reste intact. Je continuerai à œuvrer pour le Sénégal, en participant activement à notre démocratie et en poursuivant le progrès social et économique. Merci pour votre confiance, votre soutien, et votre amour pour notre patrie.  Le temps de la relève est arrivé ! », écrit-elle.

Quelques jours avant, le 24 mars 2024, son mouvement l’ARC (Alliance pour la relève citoyenne)  avait publié un communiqué où elle félicitait le président  Bassirou Diomaye FAYE pour « sa victoire incontestable qui est le fruit de la volonté des Sénégalais » et formulait le vœu que son mandat apporte prospérité et harmonie à la nation sénégalaise. Une prospérité et harmonie qu’elle peut sans doute contribuer à apporter en tant que ministre. Pourquoi pas ? Et ce serait tout à l’honneur du nouveau président et de son nouveau Premier ministre. Un signal et une main tendue à la gent féminine qui ose, quelques jours après le mois consacré à la femme..

Après la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre quelques heures après la prestation de serment du président  Bassirou Diomaye FAYE ce 02 avril 2024, il ne serait pas superflu d’avoir un tel profil dans l’équipe gouvernementale à constituer par Ousmane Sonko.

A quel poste ministériel ? L’économie numérique, pourquoi pas ? En effet, durant la campagne électorale, la plus jeune candidate à cette élection présidentielle qui a obtenu mois d’un pour cent des suffrages valablement exprimés avait dans son programme une promesse qui attirait l’attention des acteurs du numérique : celle de créer la première Silicon Valley du Sénégal.

Un projet audacieux qui, apprend-on, visait à faire du Sénégal un centre d’innovation et de croissance dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Ce projet, selon ses prévisions, devrait être construit dans la ville de Kayar, une petite ville côtière du Sénégal située à environ 58 km au nord de Dakar, sur la Grande-Côte.

La femme d’affaires et politicienne prévoyait également si elle élue présidente de renforcer la sécurité et la protection dans le domaine des TIC. Elle envisageait la mise en place d’une Autorité nationale pour la sécurité des infrastructures numériques (ANSIN), chargée de coordonner la politique nationale de cybersécurité et de défendre les infrastructures numériques publiques et privées les plus critiques.

Des projets pas très éloignés de l’ambition du président Bassirou Diomaye FAYE dans le secteur du numérique. Car le président FAYE a également promis de mettre en place un système de cybersécurité et cyberdéfense aux standards mondiaux capable de faire face à toute menace « cyber » qu’elle soit locale ou globale.

Anta Babacar Ngom est une cheffe d’entreprise âgée de 40 ans. Elle est la patronne depuis 2015 de la plus grande entreprise avicole du pays fondée par son père, la Sedima.

Elle avait pour ambition de briser les barrières et devenir la première présidente de la République de son pays.  Célèbre fille de l’homme d’affaires sénégalais Babacar Ngom, elle est ainsi devenue la seule femme de l’histoire du Sénégal à obtenir le nombre de parrainages suffisant pour entrer dans la course à la Présidence de la République.

Par Digital Business Africa

Burkina Faso : La plateforme de demande d’Agrément technique en matière Informatique mise en ligne

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[DIGITAL Business Africa] – Il est exigé dans tous les dossiers de Soumission au marché public dans le domaine Informatique. L’ Agrément technique en matière Informatique s’obtient désormais en ligne. Une plateforme en ligne lui est dédiée. Il suffit de se rendre à l’adresse www.ati.gov.bf pour s’en acquitter. Aminata Zerbo/ Sabané, ministre  de la Transition digitale des Postes et des Communications électroniques, a procédé au lancement officiel de la plateforme  d’ Agrément technique en matière Informatiquece, mardi 02 avril 2024, à Ouagadougou. Selon le directeur des services informatiques, Etienne Batiobo, cette plateforme offre trois services aux usagers.

« Il y a la soumission des dossiers de demande de la demande technique, il y a le suivi du dossier. Ce suivi permet à l’entreprise d’avoir l’état de traitement de son dossier. Et ensuite, il y a la vérification de la demande technique déjà octroyée qui permet à l’administration ou à toute autre entreprise qui lance un marché et qui a exigé une demande technique de pouvoir s’assurer que la demande déposée par l’entreprise est authentique », a-t-il signifié.

Cette initiative s’aligne sur la dynamique d’accélération de la dématérialisation des procédures et services de l’administration par le gouvernement de la transition. Et c’est depuis 2016 que l’Agrément technique en matière Informatique est créé. Il atteste de la capacité d’une entreprise, régulièrement installée au Burkina, à offrir des services dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication.

Par Jean Materne Zambo source : burkina24.com

OpenAI dévoile « Voice Engine » un outil imitant votre voix en plusieurs langues. Risques reconnus pour la désinformation et la sécurité bancaire

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[DIGITAL Business Africa] – Rédigez un texte et soumettez-le à « Voice Engine ». La technologie vocale synthétique, développée et dévoilée par OpenAI le 29 mars 2024, vous le lira avec une précision « surprenante ». Ou comme insérez un son ( voix humaine) dans le moteur d’ Open AI, et l’outil Voice Engine se chargera de le reproduire. Illustration, voici le clip d’une vraie voix humaine, saisie dans le moteur vocal d’OpenAI.

 

Ci-dessous le clip généré par Voice Engine sur la base du son précédent.

 

Pour avoir une telle précision, l’outil utilise un échantillon de 15 secondes du sujet. Ce qui lui permet donc de générer une réplique convaincante de sa voix. L’outil peut même utiliser un échantillon de voix dans une langue pour créer une réplique de voix pouvant s’exprimer dans plusieurs autres langues.

Voice Engine, selon OpenAI, n’est actuellement utilisé que par un « petit groupe de partenaires de confiance », dont des entreprises de technologie de l’éducation et de la santé. La société dirigée par Sam Altman indique que plusieurs tests devront être réalisés pour déterminer si et comment autoriser une utilisation plus répandue. Mais avant, Open AI devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour lever toute équivoque chaque fois que l’outil sera utilisé.

« Tout déploiement à grande échelle de la technologie vocale synthétique devrait s’accompagner d’expériences d’authentification vocale qui vérifient que l’orateur d’origine ajoute sciemment sa voix au service et d’une liste de voix interdites qui détecte et empêche la création de voix trop similaires à celles de personnalités importantes», a déclaré OpenAI.

Risques de désinformation 

Cette avancée technologique n’est pas sans susciter auprès de l’opinion publique, des risques de désinformation, qui plus est, en ces temps d’élections. Que ce soit en Afrique,  en Europe en Amérique, les citoyens s’expriment dans les urnes. Les États-Unis d’Amérique auront une échéance cruciale en octobre 2024. Et donc, les observateurs avisés trouvent à cet outil de grands risques, y compris OpenAI.

« Nous reconnaissons que générer un discours qui ressemble à la voix des populations comporte de sérieux risques, qui sont particulièrement importants en période d’élection », a déclaré OpenAI dans un article de blog.

D’après OpenAI, des changements seront toutefois apportés à l’outil, à mesure qu’il sera largement disponible. Même si elle ne prévoit pas de rendre Voice Engine au public immédiatement, OpenAI entend supprimer progressivement l’authentification vocale pour les comptes bancaires.

Une menace pour des comptes bancaires

Avec, l’ intelligence artificielle, il a été prouvé par Joseph Cox le journaliste d’investigation que la sécurité biométrique basée sur la voix est loin d’offrir une protection infaillible. Joseph Cox raconte dans un article publié au Journal le monde  en 2023 qu’ il a réussi à tromper le système de sa banque Lloyds Banks avec une voix générée par l’IA.

En fait, lors d’un appel téléphonique à la ligne de service automatisée de sa banque – Voice ID -, Joseph Cox dit s’être servi d’un fichier audio présent sur son ordinateur pour communiquer avec son service bancaire, plutôt que de s’adresser lui-même au service. Joseph Cox s’est simplement servi d’une voix synthétiques pour « briser l’idée selon laquelle la sécurité biométrique basée sur la voix offre une protection infaillible.

Voice Engine devance Sora, l’ outil vidéo généré par l’IA qu’OpenAI, qui peut créer des vidéos réalistes de 60 secondes à partir d’instructions textuelles (prompts), avec la possibilité de proposer des scènes avec plusieurs personnages, des types de mouvements spécifiques et des détails d’arrière-plan élaborés.

Par Jean Materne Zambo

Sources : OpenAI, CNN, lemonde.fr

Cameroun : Le logiciel  KoboCollect utilisé par le CNTS pour repertorier les structures impliquées dans le don de sang 

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[DIGITAL Business Africa] – Le Centre national de Transfusion sanguine veut bien savoir qui touche à l’ « or rouge » au Cameroun. Le Pr Dora Mbanya, DG du Centre national de Transfusion sanguine, a organisé un atelier de formation  des responsables régionaux et centraux du CNTS à l’utilisation de l’outil de collecte de données sanguines. L’ initiative bénéficie du partenariat de l’ambassade de France. Durant trois jours, les participants vont acquérir des connaissances prodiguées par des consultants en vue de réaliser la cartographie des centres de collecte de sang, des organisations de la société civile (OSC), impliqués dans l’activité du don sanguin au Cameroun.

« L’objectif est d’identifier les associations, OSC qui sont impliquées dans la transfusion sanguine, la promotion du don de sang et qui ont le potentiel. C’est important que le personnel du SNTS soit formé à l’utilisation de cet outil (KoboCollect) » , a dit le Le Pr Dora Mbanya, DG du CNTS.

Le logiciel KoboCollect est utilisé par les professionnels partout où une collecte de données de terrain fiable et professionnelle est requise. Les équipes du CNTS effectueront des descentes sur le terrain pour vérifier l’efficacité des 358 organisations de la société civile, qui œuvrent dans divers domaines. Mais aussi recenser les potentiels donneurs de sang au Cameroun.

Un plan de travail est mis sur pied à l’effet de recueillir toutes les informations sur le terrain par les agents du CNTS, outillés à l’occasion de cet atelier. Les données recensées seront dans un premier temps stockées sur la plateforme KoboCollect pour plus tard être transférées au CNTS. Simon Gabrilel Ndjib Oum, l’un des consultants recrutés, a indiqué que le travail va s’appuyer sur une méthode précise, notamment :  la descente sur le terrain, le remplissage de l’outil Tello par le partenaire, la jonction des responsables d’associations. Un pré test de l’outil Tello sera conduit, ce mercredi 03 avril 2024 à l’ hôpital de Dzoungolo sis à Yaoundé.

Précision, l’objectif général du CNTS est de pouvoir empocher 400.000 poches de sang par an. Raison pour laquelle son DG l Pr Dora Mbanya, exhorte  tous les Camerounais âgés de 18 à 60 ans à faire un geste pour sauver des vies. Il suffit  simplement de se rendre auprès des formations impliquées dans la collecte de sang pour un don.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Les propositions de Smart Click Africa pour lutter contre les FakeNews lors des élections de 2025

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Cameroun : Les propositions de Smart Click Africa pour lutter contre les FakeNews lors des élections de 2025

[ICT Media STRATEGIES] – Quelles sont les meilleures stratégies pour lutter contre les FakeNews en période électorale ? Le président de l’association Smart Click Africa, Beaugas Orain Djoyum, a entretenu des journalistes et fact-checkeurs sur quelques bonnes pratiques à adopter lors des élections de 2025 au Cameroun.

Beaugas Orain Djoyum s’exprimait lors de la deuxième édition de l’#AFFCameroon Conference 2024 qui s’est tenue les 27 et 28 mars 2024 à l’hôtel Djeuga Palace à Yaoundé sous le thème général : « Lutte contre les menaces numériques aux élections au Cameroun : Stratégies de lutte contre la désinformation en période électorale ».

S’inspirant de l’actualité en Afrique, le président de Smart Click Africa a pris des exemples concrets de création et de propagation des fake news au Sénégal lors de la récente élection présidentielle de mars 2024 ayant portée le président Diomaye Faye à la tête de l’Etat.

Beaugas Orain DJOYUM a souligné que beaucoup de fake news sont relayées pendant la période électorale en vue de manipuler l’opinion. « Ces Fake news sont la plupart du temps relayéds par tous les partis. C’est-à-dire les partis d’opposition qui veulent acceder au pouvoir et le parti au pouvoir qui souhaite se maintenir au pouvoir » affirme le Président de l’association Smart Click Africa.

C’est pourquoi il a recommandé aux participants d’avoir le doute permanent face à tout type d’information et d’adopter le reflexe du bon journaliste : la vérification auprès des sources autorisées. Avec les cinq questions essentielles à se poser.

De plus, Beaugas Orain DJOYUM a formulé quelques recommandations établies par l’association Smart Click Africa pour mieux lutter contre la désinformation en période électorale au Cameroun. Tout d’abord, Smart Click Africa suggère qu’une coalition de journalistes, fack chekeurs et influenceurs soit créée pour tracker et vérifier toutes les fausses informations qui vont circuler sur les réseaux sociaux en 2025 lors des différentes élections programmées.

Il propose par ailleurs de créer un hashtag pour signaler les Fake News et les articles fack-checkés relatif aux élections et à la campagne (#CheckCam2025 ou encore #CheckEtoudi2025) ; ensuite former et sensibiliser davantage les journalistes et influenceurs aux techniques de vérifications des Fake News.

Enfin, Smart Click Africa invite le gouvernement à discuter et négogier avec les réseaux sociaux Meta, Twitter et YouTube afin de signaler aux internautes et abonnés, durant la période électorale, les contenus générés par l’IA susceptibles de les manipuler l’opinion des utilisateurs non avertis.

« Smart Click Africa suggère que le gouvernement prenne attache avec les réseaux sociaux Meta, X et Youtube pour leur demander que pendant la période électorale, ils signalent tout contenu généré par l’intelligence artificielle. C’est-à-dire qu’au bas des publications générées par l’IA, qu’un petit message du genre « ce contenu a été généré par l’IA » s’affiche», explique Beaugas Orain Djoyum, qui indique que certains réseaux sociaux le font déjà ailleurs et qu’ils peuvent l’implémenter ici en période électorale.

Trouver les meilleures pratiques pour faire progresser la vérification des faits

L’objectif global de cette conférence multipartite était d’initier un débat public sur les causes profondes de la désinformation, sa manifestation et ses conséquences sur le Cameroun dans son ensemble ; d’échanger des notes sur les meilleures pratiques pour faire progresser la vérification des faits en Afrique avec des experts invités qui ont partagé leurs expériences en matière de lutte contre la désinformation et les discours de haine en ligne pendant les périodes

L’initiative DefyhateNow de r0g_agency for Open Culture and Critical Transformation est mise en œuvre au Cameroun par une association dirigée par des jeunes et connue sous le nom de Civic Watch.

Cette conférence était diffusée en direct sur la page Facebook de DefyhateNow WCA.

Vous pouvez revoir l’intégralité en cliquant sur ce lien :

https://web.facebook.com/defyhatenowwca/live_videos

Live streaming professionnel réalisé par ICT Media STRATEGIES.

Pour vos événements diffusés en direct sur vos pages Facebook, Twitter, YouTube et Zoom, contactez ICT Media Strategies au +237 674 74 01 68 ou à l’adresse électronique [email protected].

Plus d’infos sur ces Live sur www.ictmedia.africa/live

Par Manuella Manga

Cette vidéo est un contenu de la chaîne YouTube du cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation et de Personal branding ICT Media STRATEGIES

Cybercriminalité : 73 Millions de clients affectés par la fuite de données du fournisseur de services téléphoniques américain AT&T

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[DIGITAL Business Africa] – Le fournisseur de services téléphoniques américain AT&T dresse la facture de fuite de données survenue le premier mars 2024. Environ 73 Millions de clients ont été affectés par la fuite de données publiées sur le « dark web ». Des informations telles que des adresses, des numéros de sécurité sociale et des codes d’accès constituent entre autres les informations divulguées.

Ces données datent de 2019 ou d’une date antérieure et ne semblent pas inclure d’informations financières ou d’historique d’appels, a indiqué la société. La compagnie AT&T indique par ailleurs que ses opérations n’ont pas été affectées. La société a déclaré avoir sécurisé et réinitialisé les mots de passe de plus de 7,6 millions d’utilisateurs susceptibles d’être exposés à un risque.les codes d’accès des clients. En leur demandant de « rester vigilants en surveillant l’activité des comptes et les rapports de solvabilité ».

Un désagrément de cette nature chez AT&T a déjà eu lieu en février 2023. La panne bien que minimale avait touché quand même des dizaines de milliers d’utilisateurs de téléphones. La compagnie AT&T compte environ 290 millions de clients aux États-Unis.

Par Jean Materne Zambo, source : bbc.com

Sénégal : Le Restic suggère au président Diomaye un audit de l’ARTP et la révocation de la licence 5G de Free acquise à 13,5 milliards de FCFA

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[DIGITAL Business Africa] – Le président Bassirou Diomaye Diakhaye Faye, avant même sa prestation de serment ce mardi 02 avril 2024, est déjà interpellé. Le cri strident  vient du Rassemblement des Entreprises du Secteur des Technologies de l’Information et de la Communication. Le Restic invite le nouveau président de la République du Sénégal à « révoquer, à titre conservatoire, la licence 5G de l’opérateur de téléphonie mobile Free pour acquisition injuste ». 

13,5 milliards de francs CFA. C’est à ce prix que l’opérateur Free a acquis la licence 5G, en décembre 2023. Un montant qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive car d’autres opérateurs, auraient payé plus. Face à ce tollé, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) était montée au créneau pour mettre tout au clair, en signant un communiqué.

« L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) avait lancé un appel à concurrence le 31 mai 2023 initié pour l’extension des licences des opérateurs de communications électroniques à la technologie 5G.

Ladite procédure a été menée sur le fondement des dispositions de la loi portant Code des Communications électroniques.

SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED commercialisant sous la marque « free » avait soumissionné à l’appel à candidatures mais son offre avait été déclarée irrecevable par la commission de sélection présidée par l’ARTP, et qui comprend un représentant de la Présidence de la République, un représentant de la Primature, un représentant du ministère des Finances et du Budget et un représentant du Ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Toutefois, compte tenu de l’importance de cette technologie pour les opérateurs, SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED a manifesté ultérieurement sa volonté de prendre la 5G. C’est ainsi que ledit opérateur a conclu avec l’Etat du Sénégal un avenant à la convention de concession.

L’extension de la licence de SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED a couté à l’opérateur 13,5 milliards de francs CFA.

La différence avec SONATEL, c’est que l’opérateur free a pris 90 MHz dans la bande des 3500 MHz et non point la bande des 700 Mhz qui coute plus chère où SONATEL avait pris 10 MHz. De même, SONATEL avait pris cinq (5) blocs supplémentaires pour un montant total de 15 milliards complémentaire.

C’est la raison pour laquelle, SONATEL avait payé le bloc de base pour 19,5 milliards en associant les 10 MHz de la bande 700MHz et 15 milliards pour les blocs supplémentaires. Ce qui avait donné les 34,5 milliards », précisait le communiqué.

Le Restic en appelle aussi, via un communiqué signé ce vendredi 29 mars, à un audit de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) avant la nomination d’un nouveau directeur général.

 « Le RESTIC finalise son dossier de saisine du Comité consultatif de la concurrence de l’UEMOA pour concurrence illégale dans le secteur régulé des télécommunications au Sénégal. En attendant nous demandons au nouveau président élu de révoquer à titre conservatoire la licence 5G de Tigo (actuellement Free, ndlr) en attendant qu’un audit procédural soit effectué sur le montant payé par l’operateur Free qui est de 60% en deçà du prix d’acquisition de son concurrent le groupe Sonatel-Orange »,

Les Tribunaux sénégalais, notamment le Tribunal de Commerce et le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, seront sans doute saisis, en plus des juridictions communautaires.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : Le ministre Kalil Konaté et Vivendi Africa discutent des solutions alternatives de connectivité, les Fintechs opportunité pour startups 

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[DIGITAL Business Africa] – La question de la connectivité était à nouveau débattue au ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation. Le ministre Ibrahim Kalil Konaté a reçu en audience, fin mars 2024, le directeur général Côte d’Ivoire du Groupe Vivendi Africa (opérateur télécom spécialisé dans la fourniture d’accès internet Très Haut Débit en Afrique), Stéphane Faures. Ensemble, ils ont exploré les solutions alternatives de connectivité. Le prétexte de la rencontre  était évidemment la perturbation de la connexion internet, causée par la coupure des câbles à fibre optique internationaux Maine One, ACE et Wacs, survenue le 14 mars 2024.

La Côte d’Ivoire avait été sérieusement affectée. Il est donc de bon ton pour le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, de multiplier des initiatives qui sont de nature à prévenir de pareils incidents à l’avenir. Il a appelé à une coopération renforcée entre tous les acteurs du secteur pour relever les défis de déploiement et de couverture. Ceci, afin de garantir une connectivité stable et équitable sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Stéphane Faures a, quant à lui, présenté les efforts de Vivendi Africa pour maintenir la continuité des services Internet grâce à ses infrastructures  et son offre Fibre Canal Box, assurant ainsi la disponibilité de la connectivité dans le pays.

Les startups invitées à saisir les opportunités de la Fintech

l’École des hautes Etudes commerciales de Paris( commerce et de gestion) pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, a organisé un Talk de la Fintech, ce 28 mars 2024 à Abidjan. En collaboration avec le « Côte d’Ivoire Innovation 20 » (CI20) et le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, l’ événement était  sous-tendu par le thème : « Croissance et réglementation : les opportunités et défis des Fintechs en Afrique ». Pour un secteur qui couve quelque 50 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et plus de 23 millions de clients pour les services financiers, les Fintechs constituent une véritable opportunité que doivent saisir les startups. Et ce n’est pas le ministre Ibrahim Kalil Konaté qui dira le contraire.

« J’encourage les jeunes innovateurs et les porteurs de projets à saisir les opportunités qu’offre la Côte d’Ivoire dans le numérique et à s’inspirer des modèles de réussite dans le domaine de la Fintech dans le monde », a-t-il dit.

Le ministre a également exhorté les startups à se mobiliser pour la participation de la Côte d’Ivoire à Viva Technology à Paris. Une vingtaine de startups ivoiriennes y seront accompagnées pour présenter leurs projets sur la scène internationale.
L’ experte en innovation du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, Florence Fadika, a présenté les initiatives du ministère à ce Talk de la Fintech. Elle a détaillé le Plan d’Accompagnement et de Développement des Startups (PADS), opérationnalisé dans le cadre de la loi de promotion des startups numériques.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le ministère de la Comm’ et le CNC vent debout contre  les Fake news et discours de haine sur les réseaux sociaux

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[DIGITAL Business Africa] – 18 mois environ  avant les prochaines élections au Cameroun (municipales, législatives, présidentielle). Pour assainir l’environnement virtuel qui réunit les jeunes camerounais, à savoir les réseaux sociaux et donc internet, l’initiative « DefyHateNow Cameroon » a organisé un séminaire du 27 au 28 mars 2024 à Yaoundé. Lequel séminaire a connu la participation des cadres de l’administration publique camerounaise, des boursiers (environ 300) venus des dix régions du Cameroun, des experts en TIC, des journalistes, la société civile, les chercheurs et les universitaires.

Plusieurs ateliers ont meublé les travaux courant deux jours. Notamment celui intitulé : « L’autorégulation et la régulation des médias face au problème de désinformation au Camerou : Acteurs, challenge et perspectives ». Qui mieux que le ministère de la Communication, le Conseil national de la Communication (CNC) pour édifier l’assistance ? Denis Omgba Bomba, directeur de l’Observatoire des Médias et de l’Opinion Publique au ministère de la Communication, a souligné que les journalistes camerounais ont du mal à aller vers leur tutelle qui est le Mincom malgré que les portes leur sont ouvertes.

Le représentant du ministère de la Communication remarque également que plusieurs internautes camerounais, installés à l’intérieur du pays ou à l’extérieur auraient créé un ensemble de supports médiatiques qui font la promotion de la sécessions.

Il a assuré à ce propos que l’ Etat travaille à traquer les auteurs de ces actes afin qu’ils soient traduits devant la justice. Cette mission est dévolue à la Direction de l’Ingénierie de la Communication, qui aidera justement à retrouver les individus, mais également les médias qui se livrent à ces actes.

Parlant de lutte contre la désinformation, Denis Omgba Bomba, trouve quand même le combat complexe parce que, dit-il, la vocation choisie par le gouvernement du Cameroun c’est la liberté d’expression.

« C’est un choix optionnel que le gouvernement du Cameroun a pris en 1990 et qu’il est souvent difficile, voire complexe, pour les acteurs de l’information, de vivre la très forte ingérence du ministère de la Communication dans le traitement de l’information », a-t-il confié.

Sur la loi de 1990, Denis Omgba Bomba trouve qu’elle est désuète et que le gouvernement camerounais travaille à y ajouter quelques amendements pour qu’on y intègre les spécificités de la presse cybernétique et pour qu’on puisse séparer le bon grain de l’ivraie. Pour ainsi dire savoir qui est véritablement journaliste et qui ne l’est pas. Mais, pour ceux qui le sont, pour l’heure, ils doivent jouer leur rôle à l’intérieur des rédactions, en ayant toujours recours aux sources de l’information.

Les principaux acteurs de l’information n’étaient pas seulement interpellés dans cette prise de parole, Denis Omgba Bomba, Chef de l’Observatoire des Médias et de l’Opinion publique au ministère de la Communication, a également attiré l’attention du Conseil national de la Communication quant à la nécessité d’une réforme de l’institution, qui est chargée de réguler la « médiasphère ».

Le directeur de la Communication du CNC, Alain Denis Mbezele, a, quant à lui, annoncé qu’au Conseil national de la Communication, les internautes avec un nombre élevé de Followers estimé à 25 000 seront simplement assimilés à un média. Ils seront donc tous soumis à la même réglementation. Mais, il s’agit d’une question qui est encore en pourparlers, selon le directeur de la Comm’ du CNC.
Par ailleurs, Alain Denis Mbezele en appelle à une forte implication de tous pour venir à bout des dangers de désinformation et des discours haineux.

« Si tout le monde faisait du fact-checking, si vous étiez plus nombreux encore à faire un excellent fact-checking, on aurait plus de problème. On n’aurait même pas besoin de régulateurs. Parce qu’en réalité, le problème fondamental pour la production d’une information, c’est la problématique de la vérification de ces informations », a-t-il  précisé. Non sans rappeler aux boursiers de Defyhatenow que le travail de vérification des informations en ligne est extrêmement difficile. Pour être à la hauteur de la tâche, les fact-checkeurs, selon lui, doivent faire valoir leur talent d’enquêteurs pour qu’en fin la vérité ait le dessus sur les Fake news.

Par Jean Materne Zambo

« Le réveil des internautes » de Japhet Djetabe, une invite à la citoyenneté sur internet 

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[DIGITAL Business Africa] – L’écrivain Japhet Djetabe apporte sa contribution à l’assainissement de l’espace virtuel, internet. La diffusion de la vie privée sur internet, les Fake news, l’atteinte à la vie privée sont entre autres les tares que dénonce le chef de la Communication du ministère des Postes et Télécommunications. L’ouvrage  « Le réveil des internautes », le huitième de sa bibliographie, a été présenté ce 27 mars 2024 en la salle de conférence dudit département ministériel. Un événement présidé par le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, représentant de madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng

Avec ses lunettes d’observateur avisé de la vie sur internet, et après une lecture de l’œuvre, le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, a brillamment  livré une grille de lecture. Laquelle amène à comprendre que la  problématique soulevée est chère au ministère des Postes et Télécommunications. A preuve  que la patronne du Minpostel, Minette Libom Li Likeng est initiatrice de plusieurs campagnes de lutte contre la cybercriminalité. Ainsi  pour le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi le titre « Le réveil des internautes » est fort évocateur et renvoie au sous secteur des TIC à savoir les réseaux sociaux ».

L’ouvrage qui vient enrichir les bibliothèques camerounaises et certainement africaines a paru aux éditions Ifrikya. Son directeur général Jean Claude Awono a présenté le roman comme une réponse à une question qui se pose sur la qualité de l’ édition au Cameroun. La problématique centrale de « Le réveil des internautes » est d’ attirer l’attention des africains sur la navigation incontrôlée sur internet et les bien-fondés du réseau des réseaux. Pour faire passer le message, l’auteur use d’un style dont lui seul détient le secret : « le recit intelligent ». Le journaliste de Cameroon Tribune, Yannick Zanga, l’a d’ailleurs remarqué. D’où la question de savoir pourquoi le récit intelligent à toutes ses productions. A quoi l’auteur Japhet Djetabe a répondu simplement que c’est la façon pour lui de raconter une histoire en glissant subtilement des notions dans un domaine précis.

Le cas d’espèce étant les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Dans un style sobre et modélé, selon Jean-Philippe Nguemeta, critique littéraire, Japhet Djetabe va en croisade contre les discours haineux sur les réseaux sociaux, les appels aux manifestations, les enroulement des jeunes en ligne.

« Le réveil des internautes » est préfacé par le Recteur d’ ICT University, le Pr Jean Emmanuel Pondi. En 178 pages et 14 chapitres « Le réveil des internautes », l’oeuvre a été présentée aux cotés de deux précédents ouvrages « Chauve sourient la nuit », qui interpelle la jeunesse à une modération de la consommation de l’ alcool et « La saga de l’homme », qui savait est une invite à la culture.

Par Jean Materne Zambo

Les 10 propositions des acteurs camerounais du numérique pour un accès équitable et résilient  aux  réseaux  internet et aux réseaux de téléphonie mobile

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[Digital Business Africa] – Un collectif d’acteurs du secteur du numérique au Cameroun a publié ce 27 mars 2024 une série de dix recommandations pour un accès  équitable  et résilient  aux  réseaux  internet  & Datacenter  des Opérateurs disposant des numéros AS et pour un accès équitable et résilient aux réseaux de téléphonie des Opérateurs mobiles disposant des numéros fixes, mobiles, fixes virtuels et verts.

Parmi ces recommandations, l’importance d’assurer l’interconnexion et la coordination entre tous les IXPs d’une part et faciliter l’interconnexion de réseaux Internet des opérateurs, des datacenters et des entreprises à un IXP au moins d’autre part; ou encore la diversification des liaisons d’interconnexion régionale aux pays de la CEMAC via l’infrastructure Central African Backbone (CAB) ainsi qu’au Nigeria.

Digital Business AFRICA vous propose l’intégralité des recommandations de ce collectif composé du Réseau des professionnels des TIC du Cameroun (REPTIC), du Collectif des opérateurs nationaux exploitant dans le secteur des télécommunications (Conestel), d’Internet Society Cameroon (Isoc Cameroon), du  Cameroon Internet Exchange Point (CAMIX) et de la Cameroonian Network Operators’ Group (cmNOG).

« La récente coupure totale des liaisons Internet internationales dans plusieurs pays africains nous a donné l’occasion inédite de constater que la plupart des plateformes numériques des Administrations et Entreprises locales n’étaient plus accessibles à l’ensemble des abonnés Internet au Cameroun.

Nous saluons les premières mesures édictées par Madame la Ministre des Postes et des Télécommunications à l’issue de la réunion d’urgence qu’elle a tenue avec les Opérateurs télécom concessionnaires au lendemain de cette panne pour le rétablissement progressif de l’interconnectivité internationale.

Par ailleurs, Mme la Ministre dans son communiqué indique qu’elle continuera à travailler en étroite collaboration avec tous les acteurs du secteur, afin d’identifier les défis majeurs auxquels est confronté le secteur et trouver des solutions durables pour améliorer l’offre globale des services numériques adaptés aux besoins variés des consommateurs.

C’est en réponse à cet appel qu’un Collectif d’Acteurs du Numérique au Cameroun (CANC) des organisations REPTIC, CONESTEL, ISOC Cameroon Chapter, cmNOG, s’est réuni pour échanger sur cette thématique. La publication du présent communiqué est le premier fruit de cette collaboration.

Cette crise d’lnternet au Cameroun a révélé le problème lancinant de l’interconnectivité locale, l’un des défis majeurs qui entrave le développement des PME/TPE du secteur des communications électroniques , plus de 20 ans après la libéralisation du marché des télécommunications dans le pays.

Dans le contexte actuel de l’import-substitution, l’interconnectivité locale constitue la principale matière première des opérateurs privés licenciés dans la fourniture des services de communications électroniques et services à valeur ajoutée essentiels au développement de l’économie numérique. Selon les différents rapports annuels de l’ART, il est estimé que la part de marché de chaque interconnexion locale (Data, Voix, SMS, USSD) est en moyenne inférieure à 2%.

En s’inspirant des bonnes pratiques observées dans divers pays africains et occidentaux, voici nos 10 recommandations qui pourraient compléter les mesures déjà édictées par Madame la Ministre afin de :

  • Maintenir localement le trafic internet local
  • Concourir à l’amélioration du taux de résilience globale de l’Internet qui est de 32% selon l’lndice de résilience Pulse de l’Internet Society.

Pour  un  accès  équitable  et résilient  aux  réseaux  internet  & Datacenter  des Opérateurs disposant des numéros AS :

R1. Assurer l’interconnexion et la coordination entre tous les IXPs d’une part et faciliter l’interconnexion de réseaux Internet des opérateurs, des datacenters et des entreprises à un IXP au moins d’autre part.

R2. Assurer la coordination de la connectivité (IPv4 et IPv6) et le trafic des opérateurs de réseaux Internet aux caches de Google, Akamai et de Cloudflare, ainsi qu’à l’instance anycast du résolveur DNS public Quad9 (9.9.9.9), Looking Glass et autres services critiques; logés au sein des IXPs de CAMIX et DouaIa-IX.

R3. Accélérer la migration dans les datacenters locaux des plateformes de services numériques et de communication unifiée des Administrations et des Entreprises.

R4. Diversifier les liaisons d’interconnexion régionale aux pays de la CEMAC via l’infrastructure Central African Backbone (CAB) ainsi qu’au Nigeria.

R5. Accélérer la création de la société d’infrastructure numérique du Cameroun, tel que prévue dans la loi régissant les communications électroniques de 2010.

Pour un accès Equitable et résilient aux réseaux de téléphonie des Opérateurs mobiles disposant des numéros fixes, mobiles, fixes virtuels et verts :

R6. Mettre en application par les opérateurs mobiles de la Décision No 113 du MINPOSTEL du 26 juillet 2023 relative à l’alignement des tarifs de détail on-net et off-net.

R7. Mettre en application le nouveau Décret No 2022/10902/PM du 7 décembre 2022 sur les ressources en numérotation qui introduit entre autres une nouvelle catégorie de numéros fixes virtuels d’identification des personnel morales sur leurs plateformes d’application.

R8. Permettre aux Administrations et Entreprises de virtualiser leurs numéros fixes filaires ou numéros verts existants sur des plateformes de communication.

R9. Faire évoluer la plateforme NSPI de CAMPOST vers un véritable Switch de Paiement National interconnecté au Compte Unique de Trésor.

Nous sommes convaincus que la mise en œuvre de ces recommandations participera efficacement à la création d’un environnement attractif aux investissements des opérateurs économiques nationaux dans le secteur numérique ; ce qui constitue l’un des principaux objectifs de la réforme du secteur engagé depuis 1998.

Enfin, nous suggérons vivement la mise en place d’une Commission de l’économie numérique, regroupant les Pouvoirs publics, les différentes organisations professionnelles du secteur et des consommateurs. Cette Commission sera chargée de l’élaboration de stratégies et de mesures incitatives pour le développement inclusif de la filière « Télécommunication & Numérique ».

En tout état de cause, le Collectif des Acteurs du Numérique au Cameroun reste engagé et ouvert au dialogue avec le MINPOSTEL et tous les acteurs concernés pour ensemble œuvrer à l’amélioration de l’offre globale de services de télécommunications, en vue d’accélérer la transformation numérique des Administrations et des Entreprises.

Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, Président du REPTIC.CM

Clovis TCHOKONTE, Président du CONESTEL

Olivier LELOUSTRE, Président du CAMIX

Abdou MFOPA, Président ISOC Cameroon            Sylvain BAYA, Président cmNOG

Le communiqué du Collectif des Acteurs du Numérique et Cameroun (CANC) – 27/03/2024

Sénégal : Comment le nouveau président Bassirou Diomaye Faye entend révolutionner le secteur du numérique

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Sénégal : Comment le nouveau président Bassirou Diomaye Faye entend révolutionner le secteur du numérique
Senegalese opposition presidential candidate Bassirou Diomaye Faye addresses his first press conference after being declared winner of Senegal's presidential election, in Dakar, on March 25, 2024. Anti-establishment candidate Bassirou Diomaye Faye was set March 25 to become the youngest president in Senegal's history after his rival conceded the race, triggering a political earthquake in the West African nation. (Photo by JOHN WESSELS / AFP)

[DIGITAL Business Africa] – De prisonnier du pénitencier du cap Manuel, situé à l’extrême sud de Dakar, il y a dix jours, à patron en chef du Palais de la République, résidence du Président de la République située dans le quartier du Plateau à Dakar, capitale du Sénégal.

C’est la formidable histoire de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, qui a reçu ce lundi 25 mars 2024, au lendemain d’une campagne électorale éclair et d’une élection présidentielle courue,  la reconnaissance de sa victoire par Amadou Ba, son principal adversaire. Adversaire principal n’étant que le candidat de l’Alliance pour la république (APR), le parti présidentiel et de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar, portée et soutenue par le président de la République sortant Macky Sall.

Bassirou Diomaye Faye, candidat du Pastef, est donc élu président du Sénégal, dès le premier tour. Si l’on est encore dans l’attente des résultats officiels, le projet de société qu’il a porté et défendu aux côtés de son ami et mentor Ousmane Sonko, a séduit la majorité des Sénégalais.

De manière générale, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE est convaincu qu’une indépendance intégrale du Sénégal ne peut se faire sans une maîtrise de l’économie, de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture. « Nous sommes pleinement tournés vers la réalisation de la souveraineté alimentaire, numérique, fiscale, énergétique et scientifique », martèle-t-il dans son programme de société.

Digital Business Africa vous rappelle les ambitions et projets défendus par Bassirou Diomaye Faye dans le secteur du numérique, des TIC, de la Tech et des télécoms. Ici, dans son projet de société, il fait le diagnostic et apporte des solutions :

Pour une recherche scientifique et une innovation technologique levier du développement socio-économique

Le système national de recherche scientifique et d’innovation ne génère pas suffisamment de valeurs pour s’autofinancer ou s’affranchir du budget de l’État. La recherche scientifique au Sénégal est tributaire du budget de l’État et de ses bailleurs pour l’essentiel. Aussi, en se tournant vers des problématiques non-prioritaires pour le pays, il se déconnecte en même temps des chaines de valeurs de l’économie nationale. Cela est peut-être dû aux financements des bailleurs de fonds qui couvrent, pour I‘essentiel, leurs propres projets d’investissement.

II se pose aussi clairement un problème de transfert des résultats de la recherche appliquée aux acteurs économiques pour la création de valeurs ajoutées. Le secteur du numérique qui se nourrit d’innovations technologiques en permanence, représente un des principaux moteurs de développement du Sénégal par sa contribution à la croissance du PIB supérieure a 10% environ. C’est pourquoi, nous accordons une importance primordiale à ce secteur qui doit accélérer le développement socio-économique.

  1. La réorganisation du système national de recherche, une priorité absolue
  • Nous créerons un Conseil National de coordination et de concertation sur les questions de recherche et d’innovation technologique. Il jouera un rôle clé dans la redéfinition sur une base pluriannuelle, des domaines prioritaires de recherche pour notre pays ;
  • Nous mettrons en place une politique nationale de science, technologie et innovation, adossée à une loi d’orientation de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (LORSI) pour sa mise en œuvre ;
  • Nous réformerons et renforcerons l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée (ANSRA) pour en faire un puissant instrument de valorisation des résultats de la recherche et dont l’une des principales missions serait d’étudier sur les plans technique, socio-économique, juridique et financier, les modalités pratiques d’exploitation, à des fins productives de tous les résultats de la recherche. L’ANSRA constituera également une passerelle entre le milieu de la recherche et le secteur privé ;
  • Nous mettrons l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) et l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) sous la tutelle du Ministère en charge de la recherche afin d’unifier la chaîne de décision.
  1. L’amélioration de la gouvernance, du financement et de la construction des infrastructures de recherche et de l’innovation
  • Nous réaliserons une cartographie de la recherche et de l’innovation et créerons/renforcerons des structures nationales de recherche sur les domaines prioritaires en Science, Ingénierie, Technologie et Innovation (SITI) ;
  • Nous mettrons en place des programmes nationaux de recherche alignés sur les besoins du pays et les infrastructures dédiées ;
  • Nous mettrons en place un programme de modernisation des Infrastructures et d’Équipements pour la Recherche et l’Innovation (PMIERI) ;
  • Nous remplacerons le Fond d’impulsion pour la Recherche scientifique et technologique (FIRST) par le Fond National pour le Développement de la Recherche et de l’Innovation (FNDRI) qui sera un fond autonome, doté d’un conseil d’administration avec une gouvernance transparente ;
  • Nous impliquerons le secteur privé dans la définition, l’élaboration et la réalisation de programmes prioritaires de recherche, afin de les amener à contribuer au financement et à valoriser les résultats de la recherche et à contribuer à la démultiplication des prototypes des innovateurs.

3- Le cadre normatif de l’économie numérique

  • Nous œuvrerons à la mise à jour et à l’harmonisation des cadres normatifs relatifs à l’économie numérique (UEMOA, CEDEAO) et à la confection d’un projet commun de protection des usagers africains du numérique, à l’image de ce que certains pays européens ont fait pour le règlement général sur la protection des données RGPD relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel.

– Nous favoriserons la mise en place de Datacenter souverains, publics et privés, connectés à très hauts débits sur internet avec des tarifs d’hébergement compétitifs par rapport à l’offre internationale ;

-Nous pérenniserons l’interopérabilité des réseaux, services et applications numériques au sein de l’Administration ;

  • –  Nous recenserons le patrimoine numérique de l’Etat et renégocierons les contrats de concession y afférents dans l’intérêt du peuple sénégalais ;
  • –  Nous mettrons en place un cadre de mutualisation des infrastructures publiques numériques ;
  • –  Nous renforcerons les textes de loi pour apporter les garanties de sécurité et de protection des données des patients dans le cadre du programme de digitalisation de la santé ;
  • –  Nous adopterons une loi incitative d’utilisation des solutions cloud locales et d’hébergement des données sensibles des entités dites d’importance vitale au sein du territoire ;
  • Nous doterons le Sénégal :
    – D’une administration publique digitalisée et performante capable de relever les défis de la nouvelle économie et ses conséquences sur la société. Il s’agira de capitaliser sur les acquis pour consolider la confiance du citoyen sénégalais, la sécurité ( juridique, économique et sociale) et la pérennité du système économique ;
  • –  D’un système de cybersécurité et cyberdéfense aux standards mondiaux capable de faire face à toute menace « cyber » qu’elle soit locale ou globale ;
  • –  D’un cadre incitatif et sécurisé pour l’entreprenariat numérique afin de permettre l’éclosion d’un écosystème national performant, prioritaire sur la commande nationale et capable de prendre en charge la demande en produits et services numériques des autres secteurs de l’économie nationale.
  • Nous relèverons le défi de l’accès à internet sur tout le territoire sénégalais.

Dans le secteur de la santé

. Le système informatique et le système d’information

  • Nous mettrons en place le Dossier Patient Informatisé (DPI) à travers :
  • –  La constitution d’une base de données de santé accessibles aux intervenants dans les Hôpitaux et établissements de santé ;
  • –  L’implication des professionnels de la santé, des administrateurs et des informaticiens dans cette phase de planification de la mise en place d’un DPI tout en mettant l’accent sur la sécurité des données ;
  • –  La mise à disposition d’un système de gestion des dossiers médicaux électroniques, avec comme avantage un meilleur suivi des malades par une maîtrise de leurs antécedents ;
  • –  La collecte et la numérisation des données existantes et futures (rapports de laboratoire, les images médicales et les antécédents médicaux etc.) et leur intégration à d’autres systèmes d’information pertinents tels que les systèmes de laboratoire, de radiologie et de pharmacie.
  • Nous mettrons en place un Entrepôts de données de Santé (EDS). Cet entrepôt enrichira les unités de recherche et permettra de disposer d’un monde médical collaboratif où chaque sénégalais pourra y contribuer en partageant ses données médicales de façon anonyme et sécurisée pour le bien de tous.

Dans le domaine de l’administration publique

  1. La modernisation de l’administration publique
  • Nous instaurerons la numérisation de l’administration en dématérialisant toutes les procédures administratives régulières ;
  • Nous réformerons le mode de recrutement des employés de l’administration publique en rendant le concours et l’appel à candidature systématique pour tout recrutement dans la fonction publique ;
    • Nous veillerons au respect d’un traitement équitable entre tous les employés de l’administration selon la hiérarchie et le corps en appliquant les conclusions sur l’étude de la rémunération ;
    • Nous mettrons en place un mécanisme de suivi-évaluation avec des indicateurs de performance pertinents ;
    • Nous mettrons en place une nouvelle politique de gestion de la performance visant à assurer la reddition de comptes par rapport à trois résultats considérés comme essentiels : accessibilité et amélioration de la qualité des services aux citoyens, utilisation judicieuse des deniers publics et respect de la transparence, de l’éthique et des saines valeurs de gestion.
  1. La modernisation de l’administration publique afin d’offrir des services de qualité aux usagers
  • Nous instaurerons la numérisation de l’administration en dématérialisant toutes les procédures administratives régulières ;
  • Nous réformerons le mode de recrutement des employés de l’administration publique en rendant le concours et l’appel à candidature systématique pour tout recrutement dans la fonction publique ;
  • Nous veillerons au respect d’un traitement équitable entre tous les employés de l’administration selon la hiérarchie et le corps en appliquant les conclusions sur l’étude de la rémunération ;
  • Nous mettrons en place un mécanisme de suivi- évaluation avec des indicateurs de performance pertinents ;
  • Nous mettrons en place une nouvelle politique de gestion de la performance visant à assurer la reddition de comptes par rapport à trois résultats considérés comme essentiels : accessibilité et amélioration de la qualité des services aux citoyens, utilisation judicieuse des deniers publics et respect de la transparence, de l’éthique et des saines valeurs de gestion.

Dans le domaine de l’éducation

  1. L’éducation des enfants et jeunes en situation de handicap : une priorité nationale
  • Nous construirons de nouveaux instituts spécialisés en vue d’assurer l’éducation à tous les enfants en situation de handicap ne pouvant pas fréquenter les établissements scolaires en milieu ordinaire. Sont ainsi concernés, certains handicapés moteurs sévères, les personnes aveugles ou malvoyantes, les déficients verbo-auditifs, mentaux, autistes etc. ;
  • Nous mettrons à l’échelle une éducation inclusive de qualité à travers un bon maillage territorial pour assurer ainsi aux enfants handicapés une éducation de proximité dans des établissements scolaires proches de leur domicile ;
  • Nous améliorerons l’environnement pédagogique (équipement, support didactique) et matériel et mettrons aux normes d’accessibilité toutes les infrastructures d’accueil des enfants handicapés ;
  • Nous appuierons, conformément à la loi d’orientation sociale, la création des imprimeries brailles, des bibliothèques sonores et institutions unifiant le langage des signes, pour permettre aux non-voyants, malvoyants et sourds d’exercer leur droit à l’éducation et à la formation.
  • Nous réformerons le système de délivrance des agréments et mettrons en place un système de suivi des établissements privés d’enseignement supérieur ;
  • Nous appuierons le développement de l’Université Numérique Cheikh Amidou Kane et le renforcement des plateformes de cours en ligne dans les autres universités publiques du Sénégal ;
  • Nous mettrons en place des universités technologiques en rapport avec les 8 pôles de développement économique.

Dans le domaine de la culture

  1. La valorisation du patrimoine national, de la création artistique et littéraire
  • Nous mettrons en place une économie de la culture qui boosterait les secteurs du cinéma, des arts plastiques, de la littérature, de la danse, etc.
  • Nous mettrons en place un fonds de soutien à la mobilité internationale des artistes pour permettre notamment aux talents émergents de se rendre dans des festivals, des biennales, des expositions, foires et salons en Afrique et dans le monde;
  • Nous soutiendrons efficacement les industries et les entreprises culturelles dans la création, la production, la diffusion et l’archivage des œuvres par la mise en place de mécanismes de financement et l’actualisation de ceux déjà existant : Fonds pour la Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FOPICA), Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU), Fonds d’Aide à l’Edition, Fonds de soutien aux manifestations culturelles ;
  • Nous lancerons un grand programme en faveur de la création de contenus culturels numériques en mettant l’accent, par exemple, d’une part sur les arts graphiques, photographiques et cinématographiques, et d’autre part sur les musiques traditionnelles et modernes ;

Leviers de financement de l’action publique

  1. Économie numérique : nous encouragerons le développement de l’économie numérique pour stimuler l’innovation et la croissance en taxant de manière appropriée les transactions en ligne et les entreprises du secteur numérique.
  2. Innovation financière : nous explorerons des instruments financiers innovants tels que les obligations à impact social pour mobiliser des financements spécifiques. Nous mettrons en place des mécanismes de financement participatif pour certains projets.

Source : Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère

L’UIT et l’Unitar prédisent une catastrophe mondiale imminente en matière de déchets électroniques

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[DIGITAL Business Africa] – L’union internationale des télécommunications (UIT) et l’ United Nations Institute for Training and Research (Unitar) interpellent les décideurs mondiaux. Les deux organes des Nations unies viennent de publier le rapport Global E-waste Monitor 2024. Des travaux qui mettent en garde contre une catastrophe mondiale imminente en matière de déchets électroniques.

D’après les Nations unies, 62 millions de déchets ou rebuts électroniques ont été générés en 2022. Soit un record en hausse de 82 % par rapport à 2010. L’Onu prévoit même qu’ en 2030, le monde engendrera 82 millions de tonnes de ces rebuts des temps modernes, soit un nouveau bond de 33 % en huit ans.

« Les déchets électroniques sont une préoccupation croissante dans le monde entier, car les gens achètent, utilisent et éliminent de plus en plus d’appareils électroniques. Le rapport met en garde contre une catastrophe mondiale imminente en matière de déchets électroniques en raison du retard pris dans les efforts de recyclage », indique le rapport.

Il faut rappeler que ces déchets électroniques proviennent de vieux smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs, panneaux solaires et autres appareils électroniques menacent notre planète, selon le rapport de l’Observatoire mondial des déchets électroniques de l’UIT et de l’ONU pour 2024. Ces matériaux contiennent des substances toxiques comme du plomb, du cobalt, du cuivre, du nickel et du thallium qui provoquent des cancers, des lésions neurologiques et la mort.

Le thallium par exemple est extrêmement toxique pour l’homme. Le rapport a conclu qu’ environ 25 millions de véhicules électriques équipés d’une batterie pesant 500 kg ou plus auraient été en circulation en 2023, de sorte que même un recyclage efficace à l’adresse à la fin de la durée de vie de la batterie créera 9 % d’emplois à la fin de la durée de vie des batteries créera 9 % ou 1,1 milliard de kg (2,5 milliards de livres) de scories toxiques non recyclables.

Les régions générant le plus de déchets électroniques par habitant sont l’Europe, suivie de l’Asie, puis de l’Amérique en raison d’habitudes d’achat excessives (par exemple, plusieurs téléviseurs par foyer au lieu d’un seul). En termes de poids total, c’est la Chine qui produira le plus de déchets électroniques en 2022, avec 12 milliards de kg (26 milliards de livres), suivie de l’Amérique avec 7,2 milliards de kg (16 milliards de livres), puis de l’Inde avec 4,1 milliards de kg (9 milliards de livres).

Par Jean Materne Zambo, sources : uit.org, notebookcheck.biz

Madagascar : Airtel recherche des prestataires pour faire avancer la technologie et l’innovation

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[DIGITAL Business Africa] – L’opérateur des Télécommunications Airtel Madagascar lance un appel à la manifestation d’intérêt. Il invite tous les prestataires talentueux et innovants à soumissionner en vue de contribuer à façonner l’avenir de la connectivité de la grande île. Sont concernés par cet appel lancé le 22 mars 2024, les entreprises ou sociétés légalement constituées à manifester leur intérêt. Les prestations / services pourraient concerner les domaines d’activités répertoriés dans ce tableau.

Le dossier de manifestation d’intérêt doivent être envoyés par mail à l’adresse [email protected] au plus tard le 05 avril 2024 à 16heures, en indiquant comme objet : « Manifestation d’intérêt pour registre 2024 AIRTEL MADAGASCAR ». Il faudra spécifier le ou les références des domaines d’activités. Les soumissions doivent comprendre :

– les références justifiées par les attestations de réalisation,

– la disponibilité des matériels et équipements,

– la capacité administrative, financière et en ressources humaines,

– les noms des actionnaires, l’organigramme de la société,

– les copies des documents de l’entreprise ( CIF ou CIS 2023, statistiques RCS…).

Les entreprises susceptibles de soumissionner peuvent avoir d’amples informations à l’adresse [email protected].

Dans l’optique d’assurer aux Malgaches un internet de qualité, la société dirigée par la Camerounaise Anne Cathérine Tchokonté (DG) a annoncé le lancement de son nouveau produit Airtel Satellite, ce lundi 11 mars 2024. Le nouveau produit devra permettre à Airtel Madagascar d’offrir à ses abonnés une connectivité à Très Haut Débit, même dans les zones reculées.

« Avec une disponibilité de service maximale et une garantie de connectivité ininterrompue, Airtel Madagascar s’inscrit dans le futur et met sur le marché un service de connectivité à très haut débit, à faible latence et hautement résilient », a souligné Anne Catherine Tchokonté, Directrice Générale d’Airtel Madagascar.

Pour atteindre ainsi son objectif de connectivité, Airtel s’est associée à un fournisseur d’internet par satellite en orbite terrestre basse. C’est lui qui va développer Airtel Satellite, qui se veut une solution garantissant aux utilisateurs un accès internet ultra-rapide et stable, n’importe où et n’importe quand, même dans les régions les plus éloignées.

Par Jean Materne Zambo

Nigeria : Poursuivi pour évasion fiscale, Nadeem Anjarwalla, un dirigeant de la plateforme de cryptomonnaies Binance, s’évade

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[DIGITAL Business Africa] – 10 milliards de dollars. C’est la somme que réclame le Nigeria à la plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance. Depuis le 26 février 2024, l’américain Tigran Gambaryan et l’anglo-kenyan Nadeem Anjarwalla, deux dirigeants de Binance, étaient détenus au Nigeria. Tous deux poursuivis pour évasion fiscale. Les deux cadres de Binance sont arrivés au Nigeria le 26 février, dans le cadre d’une réunion avec les autorités à Abuja. Mais, leurs passeports ont rapidement été confisqués et ils ont été placés en détention provisoire, au sein de leur hôtel, la Maison d’hôtes d’Abuja.

Coup de tonnerre, ce 25 mars 2024, les autorités nigérianes annoncent que l’anglo-kenyan Nadeem Anjarwalla s’est évadé vendredi 22 mars 2024 de la maison d’hôtes d’Abuja. Une évasion qui advient au moment où le Service fédéral des impôts du Nigeria (FIRS) a annonce avoir déposé quatre nouvelles accusations liées à l’évasion fiscale auprès de la Haute Cour fédérale d’Abuja. L’étau se resserre autour de Binance, qui aussi connu des démêlés avec la justice américaine. Aux États-Unis d’ Amérique, Binance était poursuivi en 2023 pour blanchiment et pour avoir détourné l’argent de ses clients.

Pour maintenir son bateau à flots, Changpeng Zhao (CZ), le PDG de Binance a accepté de plaider coupable pour blanchiment d’argent et de payer une amende de 4, 3 milliards de dollars, pour mettre fin à l’ensemble des poursuites. Il va quitter le sol américain, abandonner son poste pour aller s’installer aux Émirats Arabes unis. Cela rappelle le schéma d’un certain Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de la plate-forme de cryptomonnaies FTX.

Lui aussi  avait détourné les fonds des clients de sa plateforme, puis a fait faillite en novembre 2022. Il encourt encourt jusqu’à 110 ans de réclusion criminelle. Hasard du calendrier, le juge fédéral de New York, Lewis Kaplan, a fixé l’annonce de la peine de Sam Bankman-Fried au 28 mars 2024.

Les autorités nigérianes affirment que 26 milliards de dollars ont été échangés sur la plateforme par des Nigérians. Avec comme conséquence, selon le gouvernement, un effondrement de la monnaie locale (Naira. Un chiffre que contestent les spécialistes des cryptomonnaies.

Quoiqu’il en soit, le président de la République fédérale du Nigeria, Bola Tinubu, est persuadé que le mal est profond. « Si nous ne fermons pas Binance, Binance va détruire l’économie de ce pays », ainsi défendait-il les sanctions du gouvernement nigérian contre la plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance.

Binance est accusé par les autorités nigérianes de « manipuler les taux de change » au moment où la devise nationale s’effondre et où l’inflation monte en flèche. Binance conserve sa position de leader mondial avec 110 milliards de dollars d’actifs désormais sous gestion.

Par Jean Materne Zambo

Sources: Journal du coin.com, Cnbc.com, Rfi.fr

#AFFCameroon: Yaoundé accueille plus de 300 bousiers et experts en factchecking à la prochaine conférence sur les élections et la désinformation au Cameroun

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#AFFCameroon: Yaoundé accueille plus de 300 bousiers et experts en factchecking à la prochaine conférence sur les élections et la désinformation au Cameroun

L’initiative www.defyhatenow.org au Cameroun organise une conférence de deux jours sur le thème : « Lutte contre les menaces numériques aux élections au Cameroun : Stratégies de lutte contre la désinformation en période électorale » prévue les 27 et 28 mars 2024 à l’hôtel Djeuga Palace à Yaoundé.

L’objectif global de cette conférence multipartite est d’initier un débat public sur les causes profondes de la désinformation, sa manifestation et ses conséquences sur le Cameroun dans son ensemble ; d’échanger des notes sur les meilleures pratiques pour faire progresser la vérification des faits en Afrique avec des experts invités du Kenya, de l’Afrique du Sud et du Nigeria sur la base des expériences de leurs pays en matière de lutte contre la désinformation et les discours de haine en ligne pendant la période électorale.

Au Cameroun, la crise post-électorale de 2018, alimentée par des sous-entendus tribaux, a alimenté les tensions à la fois en ligne et hors ligne. Cela a créé un pseudo clivage ethnique et politique qui a conduit à l’émergence d’une rhétorique « Tontinard » contre « Sardinard ».

En outre, le pays était déjà aux prises avec un conflit séparatiste armé faisant rage dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui entre maintenant dans sa huitième année et ne montre aucun signe de fin ; une situation déjà aggravée par une guerre impitoyable contre les djihadistes de Boko Haram dans certaines parties de la région de l’Extrême-Nord.

Au moins 500 participants sont attendus à cet événement, pour la plupart issus du succès de la session inaugurale de novembre 2022. Outre les boursiers formés, les autres invités sont des institutions publiques et privées, des partis politiques, des missions diplomatiques, des organisations internationales et nationales, des établissements d’enseignement supérieur, des associations de médias et des fondateurs de plates-formes numériques ayant un grand nombre de followers.

« Cette conférence arrive à point nommé et vise à donner le ton à une série d’activités qui seront menées à l’approche des élections au Cameroun, en 2025. Comme le nom de notre association, Civic Watch, l’indique à juste titre, nous encourageons tous les Camerounais à assumer leurs responsabilités civiques, mais ils doivent le faire en faisant attention à leurs paroles et à leurs actions », a expliqué Ngala Desmond Ngala, Country Project Manager #defyhatenow.

« A la fin de cette conférence, notre objectif est de proposer des réponses préventives et réactives plus efficaces pour guider les efforts futurs de protection de l’intégrité électorale et de prévention de la violence électorale », a-t-il souligné.

Lancée en janvier 2020, l’« Africa Fact-checking Fellowship » dénommée #AFFCameroon vise à promouvoir la vérification des faits, le journalisme de données et les droits numériques auprès des journalistes, des blogueurs, des créateurs de contenu et des leaders communautaires en Afrique.

Cette initiative intervient dans un environnement marqué par la prolifération de déclarations trompeuses, la fabrication d’informations (photos, vidéos, deepfake), le partage de trolls, les pseudo- comptes, les escroqueries en ligne, ainsi que les discours calomnieux, haineux et dangereux sur les médias sociaux ciblant des individus et/ou des groupes interethniques.

La formation trimestrielle a jusqu’à présent équipé plus de 200 personnes opérant activement dans huit des dix régions du Cameroun. En tant que relais communautaires, ils constituent une masse critique croissante de vérificateurs de faits, de promoteurs d’informations factuelles et de défenseurs des droits numériques qui luttent contre les discours haineux en ligne et hors ligne.

Grâce au financement du gouvernement allemand par le biais du ministère des Affaires étrangères, l’initiative #defyhatenow a été introduite au Cameroun en 2018, travaillant sur la mobilisation de l’action civique contre les discours de haine, la violence et l’extrémisme violent en ligne et hors ligne.

L’initiative de r0g_agency for Open Culture and Critical Transformation est mise en œuvre au Cameroun par une organisation dirigée par des jeunes et connue sous le nom de Civic Watch.

Source: Defyhatenow Cameroon

Coopération : Le Forum économique tuniso-camerounais sera organisé du 23 au 24 avril 2024 à Yaoundé

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[DIGITAL Business Africa] – La Tunisie et le Cameroun vont s’unir pour offrir à leurs pairs, des opportunités d’affaires. Le Forum économique tuniso-camerounais sera organisé, les 23 et 24 avril 2024, à Yaoundé. Ceci, à l’initiative du Centre de Promotion des Exportations de la Tunisie (Cepex ) et de l’ Union Tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica). Une occasion de incontournable pour explorer de nouvelles opportunités et et rencontrer des partenaires camerounais. C’est l’objectif  fixé au terme de plusieurs tête-à-tête entre les représentants des deux pays. Il y a eu celui de madame le ministre du Commerce et de l’Artisanat de Tunisie, Neijla Moalla  Harrouch et du ministre d’ Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Mais aussi, cette audience  que le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey a accordé à l’Ambassadeur de la République de Tunisie, S.E Karim Ben Becher arrivé en fin de séjour au Cameroun, le premier. Les échanges avaient également porté sur la  Commission Mixte de Coopération Cameroun-Tunisie.

Les activités prévues par le forum sont : une séance plénière et des rencontres professionnelles B to B avec les opérateurs économiques camerounais, exerçant dans les domaines de BTP et matériaux de construction ; de l’agriculture et l’agroalimentaire ; ainsi que dans les filières médicales et pharamaceutiques ; les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Les entreprises tunisiennes désireuses de participer au forum sont invités à envoyer leurs fiches de participation avant le 04 avril 2024 via l’adresse  http://www.cepex.nat.tn/actualites/actualites.php?id=2544

Une fois sur l’interface,  cliquez sur  » contact  » juste en haut et insérez les informations requises. Ou alors, contactez l’un des trois numéros ci-après :  +216 71 130 320 #1305 /  +216 71 130 320 #1159 /  +216 71 130 320 #1304

Pour rappel, la Tunisia-Africa Business Council (TABC) a organisé, en partenariat avec l’ambassade de Tunisie à Yaoundé, une mission économique multisectorielle au Cameroun du 08 au 14 octobre 2023.

La mission a également associé le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), l’Agence de promotion des investissements du Cameroun (Api) et Chambre de commerce, d’Industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (Ccima). Cette mission était conduite par Anis Jaziri, président de TABC, qui est accompagné d’une vingtaine de représentants d’entreprises tunisiennes de différents secteurs.

Selon Le Cameroun est considéré comme un hub de l’Afrique centrale. Il a le potentiel pour devenir l’un des pays les plus prospères et les mieux placés en Afrique pour recevoir des investissements directs étrangers. Il dispose aussi de ressources naturelles abondantes (agricoles, pétrolières et minières), d’une économie diversifiée, de nombreux projets de modernisation des infrastructures en cours et d’une stabilité monétaire du fait de son appartenance à la zone du Franc CFA.

Par Jean Materne Zambo

CDM/Maroc 2030 : Réunion d’examen des infrastructures Télécoms et des technologies de l’information avancées

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[DIGITAL Business Africa ] – La Maroc prévoit déjà sa victoire lors de la Coupe du monde de football 2030. Le pays est  co-organisateur de l’événement avec cinq autres pays, dont l’ Espagne, le Portugal, le Uruguay, l’ Argentine et le Paraguay. Même si rien n’est encore joué d’avance, l’équipe type du Royaume chérifien, bien amenée par la ministre déléguée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour, a tenu une séance de travail avec le comité marocain de la Coupe du Monde 2030. Cette rencontre avait  pour objectif principal de  de passer en revue les réalisations accomplies dans le cadre des préparatifs de la Coupe du Monde 2030 en matière de télécommunications et d’infrastructures informatiques avancées.

Plusieurs figures importantes de la sphère des télécommunications et des technologies numériques ont pris part à cette réunion, notamment le directeur général de l’Agence nationale de réglementation des Télécommunications (ANRT), Az-El-Arabe Hassibi et le directeur général de l’Agence de développement digital (ADD), Mohammed Drissi Melyani entre autres.

Mohammed Drissi Melyani est un maillon important dans cette charnière  centrale à trois du Comité marocain de la Coupe du Monde 2030. Bien avant de s’installer en 2019 au fauteuil de directeur général de l’Agence de développement digital (ADD), Il a fait ses premiers pas comme chef de Division du Service Universel de Télécommunications en 2003. Puis, il sera promu en 2007 au poste de directeur du projet d’aménagement numérique du territoire, avant de gérer la direction technique centrale de l’ ANRT en 2011.

Cette séance de travail  devait également organisée pour s’assurer que le Maroc réponde aux normes strictes de la FIFA, dans le but de faire de ce plus grand et plus célèbre tournoi international de Football un succès, et de renforcer la présence du Maroc dans la transformation digitale que connaît le monde aujourd’hui. Puisqu’en octobre 2023, le Comité exécutif de la FIFA a choisi à l’unanimité la candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal comme hôte exclusif pour la Coupe du Monde de football de 2030.

Pour une victoire éclatante du Maroc sur le terrain de la connectivité à cette compétition, des chantiers sont engagés par des opérateurs afin de répondre à la demande au haut débit en Afrique. Le groupe marocain de télécommunications Itissalat Al Maghrib (Maroc Telecom) a par exemple investi 150 millions d’euros en 2023 dans la construction d’un nouveau câble sous-marin à fibre optique.

Dénommée « West Africa ». D’une longueur de long de 9 414 km, le câble est composé de deux segments. Le segment Sud interconnecte le Maroc à la Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin, au Gabon et à la Mauritanie à travers sept points d’atterrissement sur un parcours de 8 600 km. Mis en service en juillet 2021, il fournit une capacité de 20 Tb/s extensible à 40 Tb/s. Le segment Nord, lui,relie Casablanca à Lisbonne (Portugal) avec une longueur de 814 km, avec une capacité de 60 Tb/s.

L’infrastructure « West Africa » a été présentée à l’occasion du Gitex Africa 2023 qui s’est tenu à Marrakech du mercredi 31 mai au vendredi 2 juin 2o23. Elle relie les filiales de la société ainsi que les opérateurs de la région ouest-africaine à la boucle optique internationale en Europe.

Par Jean Materne Zambo