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Nelly Chatue-Diop : « Mon objectif en Afrique francophone, développer Ejara en tant qu’acteur majeur des services financiers numériques »

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Nelly Chatue Diop 
Nelly Chatue Diop 

[Digital Business Africa] – Ejara est une plateforme d’investissement et d’épargne mobile basée sur la blockchain et adaptée aux besoins spécifiques de l’Afrique francophone et sa diaspora. Dans cet entretien avec Digital Business Africa, la fondatrice d’Ejara revient sur les défis auxquels font face les femmes entrepreneures.

Nelly Chatue-Diop 
Nelly Chatue-Diop

Digital Business Africa : Vous avez été honorée le 22 février dernier à Douala en remportant le trophée Stand up for African women entrepreneurs (Sufawe) d’Attijariwafa Bank, que représente cette distinction dans votre carrière ? 

Nelly Chatue-Diop : La distinction du trophée Stand up for African Women Entrepreneurs (Sufawe) représente une reconnaissance significative de mes réalisations dans le domaine de l’entrepreneuriat, en particulier en tant que femme africaine. Cela renforce ma détermination à continuer à contribuer au développement économique et social de mon pays et du continent, mais aussi et surtout à poursuivre mon engagement en faveur de la féminisation du monde de l’entrepreneuriat.

Digital Business Africa : Quelles sont les performances d’Ejara aujourd’hui ? 

Nelly Chatue-Diop : Les performances d’Ejara aujourd’hui sont solides, avec une croissance continue de notre base d’utilisateurs et une expansion de nos services dans de nouveaux marchés. A date, nous avons près de 200 000 utilisateurs dans neuf pays africains plus la France que nous avons lancé au début de cette année 2024.

Digital Business Africa : Quelle appréciation faites-vous de l’écosystème Fintech en Afrique francophone ? 

Nelly Chatue-Diop : L’écosystème Fintech en Afrique francophone est en plein essor, avec de nombreuses opportunités de croissance et d’innovation. Cependant, il existe encore des défis en termes de réglementation, d’accès au financement et de confiance des utilisateurs.

En sus, il manque cruellement d’exemples de partenariats stratégiques entre les institutions financières traditionnelles et les Fintech comme c’est le cas en Afrique Anglophone.

J’ose espérer qu’avec le développement de notre écosystème Fintech, nous serons enfin identifiés par tous les acteurs historiques et les régulateurs comme des maillons incontournables pour la digitalisation de notre marché financier et l’inclusion financière en générale.

Digital Business Africa : Quels sont vos objectifs en Afrique francophone ? 

Nelly Chatue-Diop : Mes objectifs en Afrique francophone sont de continuer à développer Ejara en tant qu’acteur majeur dans le domaine des services financiers numériques, en offrant des solutions innovantes qui répondent aux besoins spécifiques de la population locale.

Nous offrons aujourd’hui un produit sur les verticales de l’investissement et de l’épargne et explorons de nouveaux horizons pour continuer à mieux répondre aux besoins de nos clients.

Digital Business Africa : En ce mois de célébration de la femme, quels sont d’après vous les freins à l’entrepreneuriat féminin aujourd’hui particulièrement dans le domaine de la Fintech ?

Nelly Chatue-Diop : Les freins à l’entrepreneuriat féminin notamment dans le domaine de la Fintech incluent: le manque d’accès aux financements : en effet on voit encore trop de programmes offrir du coaching/mentoring aux femmes alors qu’elles ont besoin de financement pour développer leurs business ; les obstacles culturels et sociaux : On trouve encore du sexisme dans certains milieux d’affaires ce qui pénalise les femmes dans leurs ambitions et réalisations ainsi que le manque de modèles féminins dans ce secteur ;  on a besoin de s’identifier à des modèles féminins ayant réussi ce que nous sommes en train de faire ou tout simplement étant passé par les challenges que l’on traverse

Digital Business Africa : Dans l’optique d’inspirer d’autres femmes, quelle stratégie aviez-vous mis en place pour booster votre résilience dans ce domaine ?

Nelly Chatue-Diop : Pour booster ma résilience, je ne perds jamais de vue la raison pour laquelle j’ai démarré cette aventure entrepreneuriale. Cette vision/mission me porte littéralement surtout quand je fais face à pleins de challenges.

En sus, je mets un point d’honneur à continuer à me former aussi bien sur le plan technique que business afin d’accroître mes compétences, mon expertise dans le domaine ce qui a un effet collatéral sur ma confiance en mes capacités à réaliser mon projet.

Digital Business Africa : Un message pour les femmes tech ? 

Nelly Chatue-Diop : Je suis reconnaissante de cette opportunité de partager mon expérience et mes perspectives et j’encourage les femmes entrepreneures à poursuivre leurs rêves avec passion et détermination, malgré les défis rencontrés.

 

Propos recueillis par Ghislaine Deudjui

Bénin-cybersécurité : Dr Luciano Hounkponou, le président de l’APDP qui fait l’unanimité

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[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Protection des Données à caractère personnel (APDP) est placée sous l’autorité d’un nouveau Maître. Le Dr Luciano Hounkponou, avocat, a prêté serment après son élection à l’unanimité par les huit Conseillers qui constituent l’ APDP, ce 13 mars 2024. Il remplace à ce poste  Yvon Detchenou. Un autre avocat et ancien bâtonnier de 2017 à 2020, nommé ministre de la Justice, Garde des Sceaux en 2023. Il revient donc au nouveau promu d’assurer la protection des données à caractère personnel. Rappelons que c’est en Conseil des ministres en date du 24 janvier 2024 que le Dr Luciano Hounkponou a été nommé comme Conseiller représentant du président de la République au sein de l’Autorité de protection des Données à Caractères personnel. Avant d’être élu président de l’institution par les huit conseillers que constituent l’ APDP, comme  l’exige la procédure.

 

L’ APDP est une autorité administrative indépendante qui exerce ses missions conformément aux dispositions de la loi 2017-20 du 20 avril 2028 portant Code du numérique en république du Bénin. Elle est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte à l’identité humaine, aux droits de l’Homme, à la vie privée, aux libertés individuelles ou publiques. Une mission qui a été bien amorcée lors des deux législatures précédentes et qui mérite bien d’être parfaite.

 

« Je vais œuvrer à accentuer le travail de vulgarisation qui reste à parfaire. Il s’agit de continuer cette vulgarisation, de faire connaître l’Autorité et surtout de faire connaître l’importance de la protection des données, qui a mon sens, reste aujourd’hui un secteur pas très connu du public, malgré ce travail remarquable qui a été fait par mon prédécesseur. Je m’emploierai à travailler dans ce sens, à faire connaître l’APDP et surtout faire en sorte que les doléances ou les plaintes qui nous parviennent, puissent être traitées avec plus de sérénité », a dit le nouveau président de l’ APDP, le Dr Luciano Hounkponou.

 

Le nouveau président de l’ APDP, le Dr Luciano Hounkponou, a plusieurs autres casquettes en dehors de celles de docteur en Droit, avocat au barreau du Bénin et ancien avocat au barreau de Paris. Il est également expert juridique permanent auprès de l’Organisations des Nations unies et maître assistant des Universités du Cames. Par le passé, il fut Avocat associé SCPA HK et Associé de janvier 2010 à janvier 2024, soit 14 ans et trois mois. Il est Maitre assistant Cames à l’ Université Abomey Calavi, depuis septembre 2010 jusqu’en janvier 2024, soit 13 ans et sept mois.

 

Par Jean Materne Zambo

Irembo du Rwanda, passerelle pour la transformation digitale du Bénin 

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[DIGITAL Business Africa] – La compagnie Irembo, «  passerelle » en français, accompagne le Bénin sans son processus de transformation digitale. Une délégation du partenaire privilégié de l’Etat du Rwanda a séjourné au Bénin en raison d’une mission d’évaluation technique des processus et infrastructures de digitalisation des services publics, du 05 au 07 mars 2024.

Au cours des échanges, les acteurs ont abordé un point crucial,  notamment les défis de la Transformation digitale du Rwanda et du Benin. Occasion pour les cadres de la société  Irembo d’édifier l’équipe dirigeante du Centre de Transformation digitale du Bénin sur le défi lié à l’utilisation des e-Services par les personnes âgées ou vivant dans les zones rurales et l’importance de disposer d’un environnement de développement « No Code ». Cela pour accélérer la dématérialisation des services publics. Cette visite advient après la mission d’immersion organisée par le Centre de Transformation digitale du Bénin d’octobre 2023. Plusieurs acteurs publics et privés béninois y avaient pris part.

La plateforme numérique Irembo a été mandatée en 2014 par le gouvernement rwandais dans le but de digitaliser la totalité des services publics de l’Etat. L’objectif du gouvernement rwandais à l’époque était de réduire l’écart entre les 12 millions de citoyens rwandais et l’administration, en quelques clics.

 

Par Jean Materne Zambo 

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[DIGITAL Business Africa] – Lomé, capitale du Togo, vient d’abriter un atelier important sur la l’ énergie numérique. La concertation qui s’est tenue du 11 au 14 mars 2024 visait à trouver les contours de mobilisation des annonces de financement. Plusieurs pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) étaient représentés à travers leurs délégations, notamment le Mali.

La délégation malienne était composée des représentants du ministère de la Communication de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, des départements en charge de l’économie et des finances, de l’énergie ainsi que ceux de l’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes.

Cette table ronde s’inscrivait dans le cadre de la vision stratégique de la zone monétaire Ouest Afrique. Elle est consécutive à la table ronde des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) sur la mobilisation des financements pour la stratégie de développement des pôles énergétiques (SPDE) et aux travaux relatifs au Programme régional de Développement de l’Économie  numérique . Le PRDEN s’était tenue en Côte d’Ivoire en novembre 2023.

La Commission de l’UEMOA a placé l’accès à l’énergie et la transformation numérique au cœur de sa stratégie car elle estime que ce sont deux leviers essentiels pour atteindre les objectifs de développement durable et d’émergence de l’ Afrique de l’ Ouest.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Perturbations de l’Internet au Cameroun : Les explications du Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART

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Perturbations de l'Internet au Cameroun : Les explications du Pr Philémon Zoo Zame, DG de l'ART

[DIGITAL Business AFRICA] – Plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la connexion Internet depuis 10h ce jeudi 14 mars 2024.

D’autres pays disposant de câbles sous-marins à fibre optique supplémentaires rencontrent des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. C’est le cas du Cameroun qui dispose en plus du SAIL (South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le Brésil au Cameroun.

D’après les opérateurs télécoms camerounais rencontrés, la raison de cette instabilité du réseau Internet est un incident produit ce matin aux larges des côtes abidjanaises en Côte d’Ivoire. Incident qui a affecté le fonctionnement de plusieurs câbles à fibre optique sur la côte Est de l’Afrique à savoir WACS, MainOne, SAT3 et ACE.

Au Cameroun, le NCSNS (NigeriaCameroon Submarine Cable System) est également impacté, apprend-on.

En plus des coupures occasionnées par la rupture de service sur ces quatre câbles sous-marins, Microsoft a expliqué à ses usagers qui utilisent ses services et solutions avec difficulté à cause de ces incidents que les coupures de câbles supplémentaires en cours en mer rouge (EIG, Seacom, AAE-1) impactent également sur la capacité globale de la fourniture de l’Internet sur la côte Est de l’Afrique. Ces incidents combinés ont donc largement réduit la capacité totale du réseau dans la plupart des régions d’Afrique.

Au Cameroun, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) et certains opérateurs ont communiqué pour rappeler la cause de l’instabilité du réseau Internet. « Cette perturbation de la fourniture d’Internet est causée par la rupture de la connectivité sur certains câbles sous-marins à fibres optiques de télécommunications (SAT 3, WACS et Main One) assurant l’accès de notre pays aux autoroutes mondiales de l’information« , a écrit le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, qui promet d’informer en temps réel les Camerounais sur l’évolution de la situation.Perturbations de l'Internet au Cameroun : Les explications du Pr Philémon Zoo Zame, DG de l'ART

Par Digital Business Africa

Lire aussi:

Connexion Internet coupée dans plusieurs pays africains à la suite d’un incident en Côte d’Ivoire affectant quatre câbles sous-marins à fibre optique 

Connexion Internet coupée dans plusieurs pays africains à la suite d’un incident en Côte d’Ivoire affectant quatre câbles sous-marins à fibre optique 

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[DIGITAL Business AFRICA] – Plusieurs pays africains desservis en connexion Internet par les câbles sous-marins à fibre optique WACS, MainOne, SAT3 et ACE sont sevrés de la connexion Internet depuis 10h ce jeudi 14 mars 2024. D’autres pays disposant de câbles sous-marins à fibre optique supplémentaires rencontrent des perturbations avec une lenteur de la connexion Internet. C’est le cas du Cameroun qui dispose en plus du SAIL (South Atlantic Inter Link), câble sous-marin à fibre optique long de 6 000 Km reliant le Brésil au Cameroun.

D’après les opérateurs télécoms camerounais rencontrés, la raison de cette instabilité du réseau Internet est un incident produit ce matin aux larges des côtes abidjanaises en Côte d’Ivoire. Incident qui a affecté le fonctionnement de plusieurs câbles à fibre optique sur la côte Est de l’Afrique à savoir WACS, MainOne, SAT3 et ACE.

Au Cameroun, le NCSNS (NigeriaCameroon Submarine Cable System) est également impacté, apprend-on.

En plus des coupures occasionnées par la rupture de service sur ces quatre câbles sous-marins, Microsoft a expliqué à ses usagers qui utilisent ses services et solutions avec difficulté à cause de ces incidents que les coupures de câbles supplémentaires en cours en mer rouge (EIG, Seacom, AAE-1) impactent également sur la capacité globale de la fourniture de l’Internet sur la côte Est de l’Afrique. Ces incidents combinés ont donc largement réduit la capacité totale du réseau dans la plupart des régions d’Afrique.

Au Cameroun, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) et certains opérateurs ont communiqué pour rappeler la cause de l’instabilité du réseau Internet. « Cette perturbation de la fourniture d’Internet est causée par la rupture de la connectivité sur certains câbles sous-marins à fibres optiques de télécommunications (SAT 3, WACS et Main One) assurant l’accès de notre pays aux autoroutes mondiales de l’information« , a écrit le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, qui promet d’informer en temps réel les Camerounais sur l’évolution de la situation.

Par Digital Business Africa

Télécoms : Journée mondiale des Droits des Consommateurs, l’ANRT pose le diagnostic du secteur, le Fratel se réunira en ligne

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[DIGITAL Business Africa] – 15 mars 1983 – 15 mars 2023. Voilà 41 ans que la communauté internationale célèbre les consommateurs à travers la Journée mondiale ees Droits des Consommateurs. A quelques heures de l’événement, les Marocains dénoncent un secteur des télécommunications qui ne pas si mal que ça. La qualité de service, la portabilité (la possibilité pour un abonné de conserver son numéro de téléphone en cas de changement d’opérateur), les aspects contractuels et la facturation. Ce sont là, les plaintes des consommateurs marocains relevées par l’Agence nationale de Réglementation des télécommunications.

L’ANRT a publié, ce début mars 2024, des données détaillées sur les plaintes des consommateurs reçues et traitées durant le quatrième trimestre 2023, dont le nombre s’élève à 392.

« Le nombre de plaintes reçues reste très faible comparé au parc global des abonnés (qui avoisinent les 60 millions d’abonnements fixes et mobiles)», indique l’ ANRT.

Les plaintes des consommateurs au quatrième trimestre ont porté en grande partie sur l’ADSL (224 plaintes, soit plus de 57%), loin devant les autres segments comme la téléphonie mobile (84 plaintes), la téléphonie fixe (42), la fibre optique (27) et l’Internet 3G-4G (14). La majorité des plaintes (97%) portent principalement sur la qualité de service (près de 69%) et proviennent des particuliers. Les plaintes reçues sont aussi relatives aux aspects contractuels (45 plaintes), à la portabilité des numéros (40) et à la facturation (35).

Ces chiffres, selon Bouazza Kherrati, président de la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC), ne reflètent pas la réalité sur le terrain. Et donc, très faible comparé à la base des abonnés. Bouazza Kherrati estime que les consommateurs ignorent l’existence de l’ANRT qui, de son côté, « ne fait pas d’efforts pour se faire connaitre auprès d’eux ». Ces associations veulent, cependant, émettre leurs plaintes. Notamment, celles relatives à l’installation des antennes-relais qui se comptent «en plusieurs centaines», note le président de la FMDC.

Au Congo et dans d’autres pays du continent africain, l’heure n’est pas à la plainte mais à une concertation. Le directeur général de l’ Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) et président du Réseau francophone de la Régulation des Télécommunications (Fratel), Louis-Marc Sakala, prépare une réunion virtuelle des Régulateurs nationaux.

Une dizaine environ. Au nombre des sujets inscrits à l’ordre du jour, figure les droits et devoirs des consommateurs, l’utilisation de la technologie 5G au service des consommateurs, ainsi que les stratégies de lutte contre les arnaques liées aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC).

Louis-Marc Sakala assure la présidence 2024 du Réseau francophone de la Régulation des Télécommunications (Fratel) et depuis 2022, la présidence exécutive de l’Assemblée des Régulateurs Télécoms d’Afrique Centrale (Artac ).

Par Jean Materne Zambo

Valentin Mbozo’o : « L’Afrique a besoin de nos solutions et du Gimac Pay »

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Valentin Mbozo’o : « L’Afrique a besoin de nos solutions et du Gimac Pay »

[Digital Business Africa] – Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) et son partenaire AfricaNenda animent un atelier de formation à Douala au Cameroun du 12 au 14 mars 2024.

C’est une formation à l’intention des 90 membres et organisations qui utilisent le système Gimac Pay pour faciliter la convergence banques – mobiles et faciliter les transferts et paiements instantanés via mobile dans l’ensemble des pays de la sous-région.Valentin Mbozo’o : « L’Afrique a besoin de nos solutions et du Gimac Pay »

Le directeur général du GIMAC, Valentin Mbozo’o, évoque la genèse et l’importance de cette formation ainsi que les succès et la reconnaissance internationale du bien-fondé de la solution GIMAC Pay déployée par le GIMAC.

Digital Business Africa : Quel est l’objet de la formation de trois jours qui s’ouvre ce jour, 12 mars 2024, à Douala avec AfricaNenda et ses partenaires de la fondation Bill and Melinda Gates ?

Valentin Mbozo’o : En effet, quand vous êtes leader et que vous menez la course en tête, méfiez-vous ! Ne dormez pas ! D’autres viennent. Il est important de pallier nos insuffisances en infrastructures : routes, ponts, chaussées, transports aériens, etc. pour la mobilité financière.

Parfois, lorsque vous mettez en œuvre des technologies, des offres de service, il fulmine des questions. Et parfois, vous vous mettez à douter de votre stratégie.

Cette formation est donc l’occasion idoine de lever les doutes sur les différentes solutions de paiements instantanés et d’interopérabilité intégrale déployées. C’est une occasion pour les participants de poser des questions et surtout de faire du benchmarking pour comprendre ce qui se fait ailleurs en Afrique.

Quand AfricaNenda nous gratifie de ce type d’atelier de formation sur l’intégration des solutions de paiements instantanés, je suis très content.

J’invite les participants à prendre cette formation au sérieux et que les échanges soient francs.  L’Afrique a besoin de nos solutions et du Gimac Pay.

Je crois aux paiements instantanés, je crois en la convergence des transactions, ou encore au transfert d’argent entre le mobile et les banques classiques. Il est l’heure pour les Africains de saisir toutes les opportunités pour bâtir l’avenir.

Digital Business Africa : Quel est l’historique de cette formation animée par AfricaNenda au bénéfice des acteurs de GIMAC Pay ?

Valentin Mbozo’o : Tout commence il y a environ un an et demi lorsque nous faisons connaissance d’AfricaNenda, cette ONG spécialisée dans les paiements instantanés. Quand ils ont appris que nous facilitons les paiements instantanés, ils nous ont soumis un questionnaire afin de comprendre notre environnement et explorer des collaborations. Nous avons apporté des réponses aux questions d’AfricaNenda. Les questions étaient très futées et il fallait prendre beaucoup de temps pour répondre avec précision. Puis, nous avons été invités l’an dernier à Nairobi.

Digital Business Africa : Vous vous êtes à nouveau rencontrés à Addis Abeba avec AfricaNenda. Et vous dites que c’était une occasion de joie. Quel était le motif de cette joie ?

Valentin Mbozo’o : C’était lors de la présentation du rapport 2023 d’AfricaNenda sur l’état des paiements inclusifs et instantanés en Afrique à Addis-Abeba. C’était dans les locaux de la Commission économique des Nations Unis pour l’Afrique.

Ce qui m’a rendu heureux ce jour-là, c’est que lorsque nous avons conçu le Gimac Pay, nous n’étions pas sur les référentiels recommandés par des partenaires et des professionnels. J’ai l’habitude de le dire, nous avons conçu le Gimac Pay en nous inspirant du quotidien de l’homme de la rue, en nous inspirant de nos us et coutumes.

Nous répondions à la question de savoir comment la maman du marché qui vend ses tomates, achète ses oignons ou encore comment le vendeur à la sauvette qui vend ses habits peut procéder pour encaisser l’argent ou bénéficier des paiements instantanés et développer son business. Évidemment, nous avions également pour ambition de développer l’inclusion financière.

Digital Business Africa : La reconnaissance internationale du GIMAC Pay se trouvait à quel niveau lors de cette rencontre ?

Valentin Mbozo’o : Justement, à notre grand étonnement, dans le rapport 2023 présenté ce jour-là, le Gimac Pay a été désigné comme l’unique Switch régional africain de haut niveau en matière d’inclusion financière et de paiement instantané en Afrique centrale.

Gimac Pay n’est pas seulement le fruit des agents travaillant au Gimac. Nous avons travaillé avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème.

A Addis-Abeba, j’étais avec M.Landry Evina et Mme Nadia Nguea du GIMAC. Nous étions le seul pays francophone parmi les puissants pays anglophones que vous connaissez. Mais, nous avons été reconnus comme le seul Switch régional africain de haut niveau en matière d’inclusion financière et de paiement instantané en Afrique. Vous vous souvenez qu’en 2022 le Gimac avait aussi gagné le trophée de meilleur intégrateur africain pour le développement du commerce africain.

Propos recueillis par Digital Business Africa

Valentin Mbozo’o : « L’Afrique a besoin de nos solutions et du Gimac Pay »

Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à postuler pour le Challenge Startup Bassin Congo [jusqu’au 30 mars 2024]

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Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à candidater pour le Challenge Startup Bassin Congo (jusqu’au 30 mars 2024)

[DIGITAL Business AFRICA] – Les startups camerounaises de la ville de Douala ont été édifiées sur la huitième édition du Salon international de la technologie et de l’innovation (Osiane) baptisée « Kolonga » qui se tiendra du 23 au 26 avril 2024 à Brazzaville sur le thème « Le numérique, accélérateur de performance ». Mais surtout, elles ont été invitées à participer massivement au Challenge Startup Bassin du Congo, cette compétition des startups qui se déroule durant le salon Osiane.

C’est Rose-Marie Odette Ovaga, commissaire générale du salon Osiane, qui a fait le déplacement du Cameroun à l’occasion du roadshow de Douala qui leur a expliqué et présenté les avantages de la participation à ce concours. Elle était accompagnée de Me Balbine Manga, point focal d’Osiane au Cameroun et de Beaugas Orain DJOYUM, directeur de publication de Digital Business Africa, partenaire média d’Osiane.

Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à candidater pour le Challenge Startup Bassin Congo (jusqu’au 30 mars 2024)

D’après Rose-Marie Odette Ovaga, les trois vainqueurs de la compétition gagnent des millions de francs Cfa, mais surtout décrochent une participation au CES de Las Vegas aux Etats-Unis l’année suivante avec prise en charge intégrale. Ceci afin qu’ils découvrent d’autres facettes de l’innovation et de la nouveauté. “Je pense qu’ils ont les fondements, les bases d’un esprit entrepreneurial. Ces bases-là qui font partie des critères de ce qu’on recherche pour développer le mindset des jeunes et les élargir à des environnements plus modernes des technologies, des grandes industries. Cela va peut-être les aider à mieux répondre aux besoins d’une autre société et d’une autre population”, expliquait Luc Missidimbazi, président de l’ONG Pratic, à Digital Business Africa il y a quelques mois.

Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à candidater pour le Challenge Startup Bassin Congo (jusqu’au 30 mars 2024)

Lancement d’ Osiane Fund

Particularité d’Osiane cette année, il sera procédé au lancement du Fonds Osiane baptisé Osiane Fund dédié à l’accompagnement des startups. Car, explique la commissaire de l’événement, généralement, ce ne sont pas seulement les trois premières startups qui ont les meilleurs projets. Beaucoup d’autres ont de bonnes idées et de bons projets et ont besoin d’accompagnement financier. Le fonds vient résoudre ce problème et entend accompagner dans la durée tous les meilleurs projets et non plus seulement les trois premiers.

Pour participer au challenge startup du Bassin du Congo, les Camerounais et tous les autres jeunes des pays de la sous-région sont invités à soumettre leur projet pour présélection via le site web : https://www.osiane.cg/challenge-startup-bassin-du-congo/.

Le deadline des soumissions est fixé au 30 mars 2024. Les présélectionnés choisis par une équipe d’experts et un cabinet spécialisé en la matière bénéficieront d’une formation de deux semaines avant la tenue du salon Osiane et du Challenge.Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à candidater pour le Challenge Startup Bassin Congo (jusqu’au 30 mars 2024)

Plus de 20 000 visiteurs sont attendus

Au sujet d’Osiane, les participants au roadshow de Douala ont appris de Rose-Marie Odette Ovaga que parmi les objectifs du salon Osiane cette année figurent cette année la fédération autour des acteurs économiques de l’Afrique centrale des parties prenantes, nationales et internationales, de l’écosystème numérique et de l’innovation ; la vulgarisation des technologies dans les domaines de la cyber sécurité, l’Intelligence artificielle, les technologies immersives, les régulations et la connectivité ; la mise en lumière des usages massifs et de qualité suscités par l’innovation technologique ; ou encore la création des écosystèmes africains autour des services et métiers impactés par le numérique.

Plus de 20 000 visiteurs sont attendus, 115 exposants enregistrés et 150 intervenants. Tous provenant des 12 pays du Bassin du Congo.

Osiane 2024 : Les innovateurs camerounais invités à candidater pour le Challenge Startup Bassin Congo (jusqu’au 30 mars 2024)

Par Digital Business Africa

Revoir en vidéo les temps forts du RoadShow Osiane de Douala

Compétition : Le Sénégal en finale du concours Huawei ICT prévu en Chine

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[DIGITAL Business Africa] – Finir deuxième du « Huawei ICT Competition 2023-2024 – Northern Africa Regional » n’a pas été chose facile pour les candidats sénégalais. Réunis à Tabarka, Tunisie, dès le 04 Mars 2024, les trois étudiants sénégalais ont pu se frayer un chemin dans la catégorie « Network Track ». L’équipe du Sénégal est composée de Ass Niang de l’Ecole Polytechnique de Thiès, Floris Junior Adjaba et Aboubakar dit Bah Kamena de l’ESMT. Ils ont pour Instructeur Huawei certifié HCAI , Souaré Samba. Le formateur cumule une expérience de plus de 20 ans. Ils vont dlnc se mesurer aux meilleurs étudiants des pays du monde entier en Chine.

La cérémonie de remise des prix du concours régional, « Huawei ICT Competition 2023-2024 – Northern Africa Regional Final » s’est tenue ce vendredi 08 mars 2024 2024 à Gammarth, un quartier de la banlieue nord de Tunis. Ont pris part à cette événement, un aréopage de personnalités, dont le ministre tunisien des Technologies de la communication, Nizar Ben Néji, un représentant de l’ambassade de Chine en Tunisie, du directeur général de l’ICT Organisation, Mohamed Ben Amor, et le directeur général de Huawei-Tunisie, Liang Feihu, entre autres.

« Cet événement, bien organisé et géré par Huawei-Tunisie, prouve encore une fois le fort potentiel de ce partenaire stratégique et son dévouement dans le développement technologique de tout le continent africain, particulièrement en Tunisie », a déclaré le ministre tunisien des Technologies de la Communication, Nizar Ben Néji.

Pour Mohamed Ben Amor, Directeur Général de l’Organisation Arabe des Technologies de l’Information et de la Communication (AICTO), ce succès est le résultat d’un triptyque gagnant.

« Nous sommes fiers au sein de l’Organisation arabe des TIC de soutenir la Huawei ICT Compétition 2023-2024 Northern Africa Regional Final, qui a été brillamment conçue autour de trois mots très puissants « Connexion – Gloire – Avenir », a-t-il dit.

La coup d’envoi du concours a été donné le 05 mars 2024. Au cours de la même journée, les étudiants ont pendant plusieurs heures passé leur examen composé d’une partie théorique et d’une partie pratique. 30 équipes issues de 9 pays (Ethiopie, Cameroon, Mali, Sénégal, Egypte, Tunisie, Maroc, Lybie et Algérie) étaient en lice, et chaque équipe était composée de 03 étudiants et d’un instructeur accompagnant.

Huawei ICT Compétition s’étend et opère dans 28 pays de la région avec pour principal objectif d’introduire des nouvelles technologies dont l’intelligence artificielle, le 5G, le Cloud. Le concours vise aussi à fournir aux étudiants une plateforme pour rivaliser sainement et échanger des idées, améliorant ainsi leurs connaissances en matière de TIC et leurs compétences pratiques, ainsi que leur capacité à innover en utilisant de nouvelles technologies et plateformes.

Cette sixième édition du concours Huawei aurait attiré 150 000 étudiants venus des  universités et établissements d’enseignement supérieur dans 85 pays et régions.

Par Jean Materne Zambo

Internet : Le service « Direct to Cell » de Starlink prometteur, le Mali dit niet au wifi du fournisseur 

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[DIGITAL Business Africa] – Le fournisseur d’ accès à internet de la société Space X vient d’effectuer les premiers test de connexion internet par satellite du programme Direct to Cell. Pour les responsables de Starlink, ce service est prometteur. Ces essais ont été effectués sur des smartphones Samsung, Apple et Google sont concluants. Selon Space X, un smartphone Android connecté au réseau Starlink a obtenu un débit en téléchargement de 17 Mbit/s, ce qui se rapproche de la 4G actuelle. Le service Direct to Cell permettra dans un premier temps d’envoyer des SMS, puis de passer des appels et d’utiliser internet mobile dans les zones sans couverture réseau cellulaire.

« Les appareils testés ont correctement communiqué pendant la durée du passage du satellite et n’ont pas subi d’interférences nuisibles de la part des appareils sur les bandes [de fréquence] adjacentes SpaceX », indique SpaceX.

La solidité dit avoir utilisé cette connexion pour poster un tweet, relayer un SMS, mais aussi transmettre des messages dans WhatsApp. Grâce à Starlink lancé depuis 2019, SpaceX déploie une constellation de satellites pour mettre fin aux zones blanches, même dans les zones difficiles d’accès pour les câbles internet et autres infrastructures télécom. Starlink compte plusieurs opérateurs prêts à se lancer, comme T-Mobile aux États-Unis et Salt en Suisse.

Elon Musk envisage de mettre en orbite basse environ 12 000 satellites d’ici 2025. Au total, en comptant les 1015 satellites déjà déployés par Starlink il n’y a aujourd’hui que 2 000 satellites en activité autour de la Terre.

L’ AMRTP dit niet à l’utilisation illégale du Wi-Fi Starlink

L’ Autorité de régulation des télécommunications, de l’informatique, des télécommunications et des postmet a mis en garde contre la commercialisation et l’achat des services Starlink. Dans un communiqué signé ce 06 mars 2024, l’ AMRTP a annoncé l’interdiction de l’utilisation du Wi-Fi Starlink, très répandu dans les zones désertiques.

« Le président de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP) informe que, depuis un moment, certains individus s’adonnent à l’importation et/ou à la vente illégale des équipements STARLINK au Mali… L’utilisation non autorisée des terminaux et du réseau satellite Starlink est illégale et punie par la loi car elle contribue à l’insécurité et aux troubles économiques », a déclaré l’ AMRTP.

Le régulateur qui a appelle toutes les personnes impliquées dans la commercialisation et l’achat des services Starlink à cesser immédiatement toutes leurs activités.

Par Jean Materne Zambo

 

Niger : La 1ere édition de la Semaine du numérique se tiendra du 18 au 20 avril 2024, un Centre national de cybersécurité bientôt mis en place

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[DIGITAL Business Africa] – La Niger va abriter pour la première fois, la Semaine du Numérique. Ce sera du 18 au 20 avril 2024. Institué par l’ Union africaine en 2009, l’ événement, comme dans bien de pays en Afrique, se donne pour objectif de promouvoir la transformation numérique. Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique Sidi Mohamed Raliou était face à la presse ce 08 mars 2024 pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette première édition SENUM 24, placée sous le thème « Le Numérique et la Souveraineté ».

A travers la Semaine du Numérique, SENUM 24, le gouvernement nigérien entend digitaliser l’administration publique, moderniser les infrastructures et faciliter l’accès à Internet, mettre en place un Centre national de cybersécurité, ainsi qu’assurer l’accès universel à une connectivité de qualité à des coûts abordables.

Rappelons au passage que l’Union européenne et la Commission de la CEDEAO ont mis sur pied le  projet « Organised Crime : West African response to Cybersecurity and fight against Cybercrime » (OCWAR-C). Ce projet fait partie, avec OCWAR-T (lutte contre les trafics) et OCWAR-M (lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme), des projets financés par l’Union européenne de lutte contre le crime organisé en Afrique de l’Ouest. Le projet est mis en œuvre dans les États membres de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo) ainsi comme en République islamique de Mauritanie

La Semaine du Numérique est placée sous le Haut Patronage du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. Plusieurs pays amis sont attendus à cet événement notamment ceux de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).  Un prix du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.récompensera la meilleure innovation numérique .

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le CNTS requiert 400.000 poches de sang, une application pour éduquer au don sanguin en gestation

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[DIGITAL Business Africa] – 400.000 poches de sang requises. Le chiffre qui représente en fait le besoin annuel du Cameroun, est relativement énorme. Mais, rien n’est impossible pour le Centre national de Transfusion sanguine qui organise sa première conférence des services centraux et déconcentrés au titre de l’année 2024, du 12 au 15 mars à Yaoundé. Pour relever le pari des 400.000 poches de sang, le Centre national de Transfusion sanguine compte beaucoup sur la sensibilisation des médias. Et l’un des canaux sur lequel il va s’appuyer est sans doute le numérique. Selon Tiock Epolle, responsable de la Promotion et Marketing social du don éthique de Sang, « le numérique est très important entendu que c’est un outil de communication. Et grâce au numérique nous pouvons atteindre des cibles très élevés. C’est un atout très important pour le Centre national de transfusion sanguine que d’utiliser le numérique ».

Le CNTS encadre certaines initiatives innovantes depuis des années. Notamment l’ application « Hémo » qui mettait en relation les donneurs et les receveurs de sang. « Hémo » qu’on ne retrouve plus en ligne fut développée en 2019 par deux élèves de 13 et 14 ans. L’application permettait à un patient, qui avait besoin de sang, d’ entrer directement en contact avec le potentiel donneur, grâce à son contact téléphonique. Mais pour toucher plus de personnes, les éduquer sur le don de sang, madame le DG du CNTS et son équipe ont besoin d’un peu plus, l’a reconnu Tiock Epolle, responsable de la Promotion et Marketing social du don éthique de Sang.

« A l’époque, lorsque nous étions encore le Programme national de Transfusion sanguine, nous avons travaillé avec ces jeunes talents. Mais, nous n’avons pas utilisé cette application. Plusieurs nous ont d’ailleurs été proposées. Pour le moment nous ne nous sommes pas encore approprié ces applications que nous pensons utiles pour le CNTS, qui n’est peut-être pas encore exploité à son optimum. L’une des choses dont nous voulons le maximum de développement c’est la sensibilisation qui se fait autour du don de sang parce que l’application ne faisait pas une sensibilisation en tant que telle. Elle mettait en relation le demandeur, le donneur. Donc, l’une des chose que nous voulons actuellement est d’éduquer, informer la population sur le don de sang. Cela ne signifie pas qu’on ne puisse pas utiliser ces applications qui mettent en relation le donneur et le demandeur de sang. Donc, nous sommes preneur. Ce sont des applications qui seront même développées au sein du CNTS, et les responsables seront saisis en temps opportun. Là, cela ne dépend pas de moi », a-t-il dit.

La cérémonie d’ouverture de la conférence a été présidée par madame de directeur général, le Pr. Dora Mbanya. Le thème de la conférence est : « Accélérer le déploiement du CNTS au niveau déconcentré en vue d’Intensifier la mobilisation en faveur du Don éthique de Sang ». L’objectif général des travaux est de faire le point de l’ensemble des activités du CNTS au titre de l’année 2023 en vue d’élaborer plus efficacement le plan de travail opérationnel en 2024. Un but qui ne sera pas atteint si le personnel ne fait pas preuve de discipline, comme l’a martelé le DG du CNTS. Pour le Pr. Dora Mbanya, chacun doit sensibiliser son entourage sur le don de sang et promouvoir le don de « l’or rouge » sur toute l’ étendue du territoire national.

Par Jean Materne Zambo

Cybersécurité: La Guinée signe un protocole d’accords avec Cisco et Cybastion, 02 entreprises américaines

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[DIGITAL Business Africa] – La Guinée veut renforcer sa sécurité informatique. Le ministère des Postes, Télécommunications et de l’Economie numérique  et deux entreprises américaines, Cisco et Cybastion, ont procédé ce vendredi 08 mars à la signature d’un protocole d’accords, en présence de l’Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats-Unis en Guinée, Hadja Fatoumata Sidibé Kaba.

Ces accords renforceront l’efficacité et la sécurité du réseau numérique guinéen, améliorant ainsi la vie des Guinéens, comme le prévoit la représentante diplomatique américaine en Guinée.

« Ce protocole, qui prévoit la création d’académies Cisco pour fournir aux Guinéens des compétences techniques, améliorera la capacité du gouvernement à progresser dans l’ère numérique et renforcera les liens entre la Guinée et la communauté d’affaires américaine » , a dit S.E Hadja Fatoumata Sidibé Kaba. Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats-Unis en Guinée .

C’est en décembre 2022 à Washington, D.C que Cybastion avait ouvert la voie en Afrique avec la signature de contrats importants lors des événements en marge du « U.S.- Africa Leaders Summit », Sommet des Leaders Etats-Unis – Afrique. Plus de 15 milliards de dollars devraient être injectés dans le commerce et l’investissement bilatéraux, pour faire progresser des secteurs prioritaires, notamment l’énergie durable, les systèmes de santé, l’agro-industrie, la connectivité numérique.

Lors de ce sommet US-Africa Business Forum, Joe Biden va également annoncer le projet de la Transformation numérique en Afrique (DTA).

« Nous travaillons avec le Congrès pour investir 350 millions de dollars afin de faciliter plus de près d’un demi-milliard de dollars de financement pour s’assurer que davantage de personnes à travers l’Afrique puissent participer à l’économie numérique », avait-il laissé entendre.

A propos de Cybastion

Cybastion propose des solutions, des infrastructures et des technologies numériques. L’entreprise, dont le siège est à Durham, en Caroline du Nord, est très présente en Afrique, où elle travaille dans huit pays. Cybastion cherche à combler le fossé entre la cybersécurité de l’Afrique et celle des pays plus développés en fournissant des solutions de cybersécurité, des infrastructures et des technologies numériques.

Par Jean Materne Zambo

La Tunisie adhère à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité et devient le 70e membre 

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[DIGITAL Business Africa] – La Tunisie se dote d’un nouvel instrument juridique sur la cybercriminalité. Le Consul général de Tunisie à Strasbourg, Badreddine Jalidi, a déposé le document d’adhésion de la Tunisie à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité, ce 08 mars 2024. Le pays devient ainsi le 70e Etat-membre de ladite Convention.

Cela permettra a la Tunisie de contribuer efficacement à soutenir et coordonner les efforts internationaux dans la lutte contre la cybercriminalité et à réaliser une efficacité suffisante dans la protection des droits des personnes et des victimes de la cybercriminalité.

Aux structures nationales, la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité permettra de lutter contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication de bénéficier de l’expertise, de la formation et des procédures juridiques approuvées par le Traité, en particulier au niveau de l’échange d’informations entre les pays membres afin de prévenir, de détecter et de dissuader ces crimes, fondés sur la même source.

Pour rappel, la Loi fondamentale sur l’approbation de l’adhésion de la République tunisienne à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité  été adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple lors d’une séance plénière le 06 février 2024. Mais, la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité, elle-même fut adoptée à Budapest le 23 novembre 2001. Consultez la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité en cliquant sur le lien ci-après.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/03/7_conv_budapest_fr.pdf

Par Jean Materne Zambo

Le salon international Osiane s’expose à Douala ce 11 mars 2024 avec son Roadshow

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[DIGITAL Business AFRICA] – Après les rencontres des États-Unis et de la France, l’équipe du Salon Osiane prévoit un « roadshow » au Cameroun. Ce 11 mars 2024 à Douala dans les locaux d’ActivSpaces à Akwa (Immeuble Socar) à partir de 18h, l’équipe de l’ONG Pratic qui organise cet événement sera face aux acteurs camerounais du numérique et face aux startuppeurs. Et c’est Rose-Marie Odette Ovaga, commissaire générale du salon Osiane, qui va représenter ce salon international à Douala.Le salon international Osiane s'expose à Douala ce 11 mars 2024 avec son RoadshowIl s’agira pour l’équipe d’Osiane de présenter aux acteurs de l’écosystème camerounais du numérique les avantages d’une présence et d’une participation au salon Osiane.

Aux Startuppeurs, il sera présenté les conditions de participation au Challenge du Bassin du Congo organisé lors du salon Osiane.

Les vainqueurs de ce challenge sont habituellement invités au CES de Las Vegas l’année suivante. Ceci afin qu’ils découvrent d’autres facettes de l’innovation et de la nouveauté. « Je pense qu’ils ont les fondements, les bases d’un esprit entrepreneurial. Ces bases-là qui font partie des critères de ce qu’on recherche pour développer le mindset des jeunes et les élargir à des environnements plus modernes des technologies, des grandes industries. Cela va peut-être les aider à mieux répondre aux besoins d’une autre société et d’une autre population », expliquait Luc Missidimbazi, président de l’ONG Pratic, à Digital Business Africa il y a quelques mois.Le salon international Osiane s'expose à Douala ce 11 mars 2024 avec son Roadshow

Le roadshow de Douala permettra donc également de présenter et de présélectionner  au besoin les startuppeurs camerounais qui participeront au Challenge du Bassin du Congo.

A noter, en janvier 2024, les États-Unis ont été le théâtre de la première étape de cette tournée internationale Osiane, baptisée le « Roadshow ».

Tout récemment, les 04 et le 05 mars 2024, l’équipe d’Osiane donnait rendez-vous aux jeunes startups et entreprises Tech de la diaspora de Paris et de Berlin pour présenter Osiane et les opportunités du secteur du numérique dans la sous région.Le salon international Osiane s'expose à Douala ce 11 mars 2024 avec son Roadshow

Il faut indiquer que la huitième édition du Salon international de la technologie et de l’innovation (Osiane) baptisée « Kolonga » se tiendra du 23 au 26 avril 2024 à Brazzaville sur le thème « Le numérique, accélérateur de performance ». Les conditions de participation sont disponibles sur le site web de l’événement www.osiane.cg.

Selon les explications de Luc Missidimbazi, président de Pratic (qui organise ce salon en collaboration avec l’ARPCE), et de Rose-Marie Odette Ovaga, commissaire générale de cette édition 2024, lors de cette édition, l’accent sera mis sur l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les technologies immersives et les solutions hard et software.

Par Digital Business Africa

Internet : Le Mali gagne en expérience au Forum communautaire ICANN79

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[DIGITAL Business Africa] – L’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) vient de mettre un terme à son 79e forum communautaire. Tenu du 02 au 07 mars 2024 à San Juan, Porto Rico et présidé par la PDG par intérim de l’ICANN, Sally Costerton, le forum a rassemblé des participants du monde entier qui œuvrent à la préservation de la sécurité, de la stabilité et de l’interopérabilité de l’Internet. Et justement, des Maliens en font partie.

Un délégation forte  revient de Porto Rico après cinq jours de réflexion sur la question de l’internet. Elle était composée de Aminata Coulibaly M’Batogoma Sogoba, conseillère technique au ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, des représentants de l’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMRTP) et de l’Autorité de Protection des Données à Caractères Personnel (APDP).

Les membres de la délégation ont pris part à plusieurs travaux qui ont porté sur la prochaine série de nouveaux domaines génériques de premier niveau ; les services de données d’enregistrement (RDS/WHOIS) et les politiques de protection des données et les mesures d’atténuation de l’utilisation malveillantes des noms de domaines (DNS).

D’autres activités vont également meubler le forum. Notamment, des séances d’information et de renforcement des connaissances, des sessions de renforcement des capacités axées sur la gestion des ccTLD, l’attribution des adresses IP et un examen du rôle et des fonctions de l’Internet Assigned Numbers Authority (IANA). Variation opportunité pour le Mali de partager les expériences en vue de relancer les activités de promotion du point ml sur les plans national et international.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Cameroun/e-education : Une autre école bénéficie du service « e-container » pour un apprentissage dynamique

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Unicef Cameroun connecte les élèves de l’école primaire de Mokolo, Bertoua, région de l’ Est aux nouvelles technologies de l’information et de la Communication. La cérémonie d’inauguration du service « e-container » s’est tenue ce 05 mars 2024 en présence du gouverneur de la région de l’ Est, Grégoire Mvongo.

Le service e-container offre aux élèves et enseignants la possibilité d’interagir en ligne et hors ligne via les terminaux. Ce qui favorise un apprentissage dynamique. Le projet « e-container/hub » a pour but de réduire la fracture numérique. L’espace de travail est construit à base des matériaux de recyclage et accueille 1116 élèves de 06 à 12 ans, placés sous l’encadrement de 36 enseignants ayant reçu au préalable une formation à l’usage basique des TIC.

L’ Unicef bénéficie du soutien de la société IHS Towers Cameroun dans le cadre du programme « Connect my school ». Lequel porte cette initiative « e-container/hub », qui touche 17 écoles à l’ Est du pays, un groupe scolaire dans les régions du Centre et du Littoral.

Lancée officiellement en 2021, par le ministère de l’éducation de base à l’école primaire de Melen à Yaoundé, l’initiative Connect My School s’inscrit en droite ligne avec la vision du gouvernement qui vise d’ici 2035. Celle-ci vise à fournir une connectivité durable dans toutes les écoles, équiper les enfants, filles et garçons, pour contribuer à un développement socio-économique national pacifique et inclusif.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun: PROMOTE 2024 dit MERCI

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Promote-2024
Promote-2024

La neuvième édition du Salon International de l’Entreprise, de la PME et du Partenariat de Yaoundé, PROMOTE 2024, s’est achevée le,25 février 2024 au Palais des Congrès sur une appréciation renforcée de relance économique, malgré une conjoncture encore marquée
par les ravages structurels de la crise sanitaire à Coronavirus 19.

PROMOTE 2024, c’est : 1042 stands installés, 21 pays étrangers, 15 pavillons thématiques, 300 entreprises étrangères, 350 entreprises camerounaises, 250 PME, 50 TPE du label Made in Cameroon, 100 institutions actrices dans la régulation économique, 400 rendez
vous d’affaires (B2B et B2C), 5 Apéros thématiques, 3 missions économiques et quelques 100.000 visiteurs…

PROMOTE progresse comme une action collective, utile en faveurde l’économie, de l’entreprise, du Cameroun, de l’Afrique et au delà. C’est désormais la plus grande manifestation économique d’Afrique centrale.

Ce qui illustre la trajectoire de ce Salon d’affaires depuis 2002, suite à la décision du Président de la République qui a créé PROMOTE et qui en assure le Haut Patronage depuis lors, avec la Fondation Internationale Inter-Progress en organisateur mandaté.

La Fondation internationale Inter-Progress remercie profondément toutes les parties prenantes à l’organisation de PROMOTE, en tête les Exposants ; les Pouvoirs Publics ; le Ministre du Commerce, Mandant du Gouvernement ; le Secrétaire Général de la Présidence
de République du Cameroun, Superviseur de PROMOTE ; les Partenaires de divers horizons.

Remerciement spécial : PARTENAIRE MAJEUR: AFRILAND FIRST BANK
PARTENAIRES DE L’ORGANISATION : MINISTERE DU COMMERCE ; PALAIS DES CONGRES ; API ; AFREXIMBANK ; SCOOPE CONSULTING ; MINISTERE DE LA DEFENSE ; DELEGATION GENERALE A LA SURETE NATIONALE ; MINEPAT ; MINPMEESA ;
MINAT …

PARTENAIRE SPONSORS: CAMTEL; AFREXIMBANK; ECOBANK ; NOVIA INDUSTRIES ; SOTICAM; MTN CAMEROON PARTENAIRES DE LA REHABILITATION DE LA PARTIE BASSE DU PALAIS DES CONGRES : MINCOMMERCE ; CAMTEL ; AFRILAND

Le Directeur de PROMOTE FIRST BANK ; PORT AUTONOME DE DOUALA ; RAZEL CAMEROUN ; LES ACIERIES DU CAMEROUN /SOFAVINC ; M. Camille MOUTHE ABIDIAS ; TUAL et Cie ; ZIN INDUSTRY ; FOPECAM ACTION CITOYENNE D’APPUI AUX PME CAMEROUNAISES : SGS;
MINEPAT; MINPMEESA ; FNE; TRANSFAGRI :; AFRILAND FIRSTBANK; AMBASSADE DE SUISSE; GIZ PROCOM TOGO PARTENAIRES TRANSPORTS: SOFAVINC ; SOTRABUS ; SOFITOUL ;FIRST DRIVE ;

PARTENAIRES ETRANGERS: ITALIAN TRADE AGENCY; BUSINESS France; CANADIAN HIGH COMMISSION ; BRITISH HIGH COMMISSION ; SAFEX; IRAN – CAMEROON; TRADE CENTER
PARTENAIRES ORGANISATEUR DE PAVILLON : ACER : pavillon énergies renouvelables ; BRAINBOOSTER : pavillon numérique ; AP EVENTS : pavillon AGRITECH ; FNE : Bourse de l’emploi ; UNION EUROPEENNE : EURO VILLAGE ; SAMMEC Sarl : pavillons du
mariage et de la santé ;

PARTENAIRES DE SERVICES : AJC GRAPHIC ; Consulting Business INT ; MIC ; AXA ASURANCES ; CHANY EVENT’S ; MAX ELEC SARL ; ETC TSAGUE ; SPACE KOLA ; BLACKHOLE MEDIA
PATERNAIRES SANTE ET SALUBRITE : MINISTERE DE LA DEFENSE; BEN’S CAMEROUN ; SECA ; LE VOLONTAIRES DE MVOG-ADA ;HAIROU

PARTENAIRES MEDIA : CRTV ; CANAL2 INTERNATIONAL; AFRIQUE MEDIA ; RADIO BALAFON ; SOPECAM ; MUTATIONS ; L’ECONOMIE ; INTEGRATION ; LE MESSAGER ; LE FINANCIER D’AFRIQUE ; LA PLUME DE L’AIGLE ; DIAPASON ; LIGNES D’HORIZON ; REPERES ; EXPRESSION ECONOMIQUE ; ECONEWS ; LA VOIX DU CENTRE ; MADE IN CAMEROON BY RM ; INVEST TIME ; DT/LTM ; SEV TV ; INVESTIR AU CAMEROUN

DIPLOME SPECIAL : M. PIERRE ZUMBACH, ANCIEN PRESIDENT, DES LORS HAUT CONSEILLER DU PRESIDENT, EST REMERCIE POUR SES 30 ANNEES A LA TETE DE LA FONDATION INTERNATIONALE INTERPROGRESS

Rendez-vous est pris pour la 10ème édition de PROMOTE en février 2026, pour une action collective toujours plus forte qui booste les affaires.

Le Directeur de PROMOTE

WILLIAM TALEHC

Le Président de la Fondation

ANDREAS SCHWEIZE

Vincent Roux, au sommet  de  l’UAR/Unesco  : « L’ IA ne remplacera jamais les journalistes »

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[DIGITAL Business Africa] – S’il y a une expression pour qualifier le Sommet international Union africaine de Radiodiffusion/unesco tenu au Cameroun, ce serait bien «  vous m’en direz des nouvelles ». il sera difficile de faire mieux que ces experts de l’ IA et professionnels des médias qui ont édifié ces quelque 800 participants venus de cinquante pays sur la question de la technologie de l’intelligence artificielle en lien avec le travail des journalistes.  Parmi ces personnalités rompues à la tâche ce 06 mars 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé, un visage connu du groupe France média monde. Le rédacteur en chef de France 24, Vincent Roux.  Il a eu la délicate charge d’animer une masterclass axée sur le thème  : « Journalistes et IA. Quelles opportunités et risques ? »

25 minutes.  C’est le temps à lui imparti pour faire savoir à l’assistance que l’intelligence artificielle n’est pas l’ennemi des journalistes. Mais que ceux-ci doivent avoir conscience que cette nouvelle technologie est un appoint pour l’exercice de la fonction de journaliste. Vincent Roux trouve trois opportunités à la technologie. Notamment, l’ IA pour rechercher et vérifier l’IA, l’ IA pour mettre en forme l’Info et l’IA pour diffuser l’info.  Le Rédacteur en chef  de France 24 a tenu à préciser que l’ Intelligence artificielle n’est pas un moteur de recherche. Cependant, elle  sert à la compréhension du sujet, surtout si vous lui fournissez un corpus sur lequel elle va travailler. De manière simplifiée, l’IA et dans le Data journalisme peut ressortir les informations intéressantes dans une masse de données.

«  On parle vraiment d’aide à la rédaction.  Pour moi l’ IA ne remplacera jamais les journalistes dans la rédaction. C’est mon souhait.  Elle aide à collecter les informations, à la mettre en forme quoiqu’il en soit, c’est vous les journalistes maîtres de cet outil et qui en êtes responsables. En aucun cas, ce ne sera jamais l’IA qui sera responsable  s’il y a des conneries dans votre article. Et si vous êtes convoqué devant les tribunaux, c’est bien vous qui allez répondre de vos actes et votre directeur de la publication.  La responsabilité reste au cœur du travail du journaliste… », a-t-il dit.

Au sujet du fact-cheking, l’intelligence artificielle joue un rôle prépondérant. A preuve que certains supports médiatiques tels que France 24 et RFI  ont mis en place un outil pour vérifier les chiffres donnés dans le discours politique. On a aussi des outils gratuits de vérification d’images ou vidéos comme  InVID. Un logiciel  visant à aider les journalistes à vérifier la véracité des images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux. On peut en citer d’autres- dont, TinEye, Google Reverse Image Search, Photo Sherlock et Fake Image Detector. Par ailleurs, l’ IA permet aussi  d’analyser des  sentiments sur les commentaires Facebook. Ceci en donnant  une note à chacun des commentaires,  des plus positifs aux négatifs.

Derrière ces points positifs de l’ IA se cachent des risques et menaces qui se traduisent par la désinformation et la mésinformation.

Risques de l’ IA dans la collecte de l’information 

Vincent Roux révèle que 13 sites d’actualité non fiables ont été générés par l’ IA. Les sites en question copient intégralement le contenu des articles sur les sites de rfi.fr et france 24.fr à d’autres fins. France média monde, d’après Vincent Roux, s’en serait remis à son conseil juridique pour stopper les auteurs de cette pratique.

France 24 a fait les frais de la mauvaise exploitation de l’IA. La chaîne de télévision française a été victime d’un piratage « Deepfake » au sujet d’une pseudo annulation de la visite du président français,  S.E Emmanuel Macron en Russie, début février 2024.  Selon le site spécialisé  wipo.int, le terme « deepfake » fait référence à une technique de synthèse multimédia reposant sur l’intelligence artificielle. Elle consiste notamment à superposer des traits humains sur le corps d’une autre personne, ou à manipuler les sons, pour générer une expérience humaine réaliste ».

Face à ces risques qui donnent des frissons, les organisations membres de l’Union africain de Radiodiffusion (UAR), professionnels des médias ont proposé des solutions consignées dans cette Déclaration du sommet de Yaoundé sur l’intelligence artificielle. Son point 06  stipule que «  L’intelligence artificielle être un outil de développement intégral de l’être humain et à ce titre,  les médias africains réclament une pleine participation de leurs ressources humaines,  la prise en compte des données de leurs terroirs et des préoccupations de leurs publics en terme de qualités morales ».

Le Sommet international Union africaine de Radiodiffusion/unesco s’est tenu du 04 au 06 mars 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé. L’Organisation mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et l’Union Internationale des Télécommunications (IUT),ont suivi de très prés les travaux coordonnés par le Camerounais  Grégoire Ndjaka, directeur général de l’UAR.

Par Jean Materne Zambo