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Tchad : S’appuyer sur les normes élaborées à l’UIT pour contribuer au développement durable

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[DIGITAL Business Africa] – Le Dr Michel Boukar et le Tchad porte une attention particulière pour l’innovation numerique. Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique voit en cette initiative, un catalyseur de developement durable. A l’occasion de la Journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’Information, célébrée ce 17 mai 2024, le ministère  des Télécommunications et de l’Economie numérique a envoyé un message aux  tchadiens relativement aux normes élaborées à l’UIT pour une innovation numerique au service de developement durable.

« Les membres du secteur privé, les entreprises, qu’elles soient grandes ou petites, et les établissements universitaires, ainsi que les autres institutions des Nations Unies, nos partenaires et toutes les parties prenantes, doivent s’appuyer sur le programme de l’UIT « L’innovation numerique au service de developement durable », de contribuer significativement au developement durable, en exploitant le potentiel innovant des telecommunications et des TIC », a exhorté le ministère  des Télécommunications et de l’Economie numérique.

La commémoration de cette 50e édition était une incitation de toutes les parties prenantes de l’écosysteme des télécommunications au Tchad au respect des normes élaborées à l’UIT. Elles contribuent à accélérer l’utilisation des TIC pour atteindre tous les Objectifs de développement durable. De manière concrète, ces normes donnent la possibilité de se connecter à l’Internet, suivre une retransmission sportive à la télévision, écouter la radio dans votre voiture ou regarder une vidéo sur un smartphone.
Par Jean Materne Zambo, Source : MTEN 

Cameroun : Le Réseau des Communicateurs- PMA renforce les capacités des institutions et entreprises sur la digitalisation des processus

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[DIGITAL Business Africa] – Le séminaire sur la digitalisation des processus s’est refermé. Le bâtiment annexe du ministère des Postes et des Communications a servi de cadre à ces travaux organisés par le Réseau Associatif des Professionnels des Métiers de l’Information et de la Communication « Communicateurs-PMA », du 15 au 17 mai 2024. Le but des consultations était de renforcer les capacités des participants dans le domaine de la communication digitale, ainsi qu’en matière de cybersécurité et à les sensibiliser à l’utilisation responsable des plateformes digitales.

Étaient participants, les entreprises de presse, les institutions, entre autres. Parmi ces institutions, le Port autonome de Kribi, venu partager sa compréhension des enjeux et des meilleures pratiques en matière de digitalisation et de communication des processus. Il était également question d’un échange d’ expériences professionnelles et d’une identification des opportunités de collaboration pour améliorer les pratiques et services au PAK. Francois Landry Ndjeng, IT Manager chez Complexe Industrialo-Portuaire de Kribi a livré une communication sur le thème : « digitalisation des performances au sein des organisations, cas du Port Autonome de Kribi ».

Selon, Claver Etoundi sur son compte Facebook, « la participation du PAK reflète les convictions et aspirations de l’entreprise en droite ligne avec les objectifs de ce séminaire : promouvoir la cybersécurité et l’usage responsable des réseaux socionumériques anels ont meublé les travaux, notamment ».

Le président du Réseau Associatif des Professionnels des Métiers de l’Information et de la Communication « Communicateurs-PMA » n’a pas manqué de témoigner sa gratitude à l’endroit de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, qui, d’après lui « ne ménage aucun effort dans l’accompagnement et l’encadrement des professionnels des médias en matière d’utilisation responsable des réseaux sociaux et de digitalisation des procédures au Cameroun ».

A côté de cette mission dévolue au Minpostel, il y a aussi celle de l’ Institut africain de l’ Informatique (IAI), qui est de former l’ensemble des populations à l’utilisation du digital, selon son Représentant – résident, Armand Claude Abanda.

« On a déjà fait un travail important avec l’ Etat. Il faut maintenant s’assurer de solidifier nos bases au niveau de la société sous le triptyque : former, digitaliser, sécuriser. Il faut former l’ensemble des populations », a-t-il dit.

Le séminaire était placé sous la présidence de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et a connu plusieurs exposés édifiants, dont celui intitulé : « Intelligence artificielle : enjeux de productivité et de performance pour les entreprises de presse ». C’est Dr. Abega Moussa, DG de la plateforme Mboastore qui était chargé d’ entretenir l’assistance.

Par Jean Materne Zambo

Mali : Le marché du mobile et les services financiers numériques au beau fixe

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[DIGITAL Business Africa] – Alhamdou Ag Ilyène a prononcé un discours télévisé à la faveur de la Journée internationale des Télécommunications, ce 17 mai 2024. Un événement, d’après le ministre de l’ Economie numérique et de la Modernisation, qui marque la signature de la première Convention télégraphique internationale et la création de l’UIT en 1865. Cette journée est célébrée chaque année depuis le 17 mai 1969 à travers des manifestations autour d’un thème. Et celui de cette édition était : « L’innovation numérique au service du développement durable ». 

Le propos du ministre de l’ Economie numérique et de la Modernisation a permis de cerner la place primordiale qu’ont les TIC dans l’administration publique, le secteur privé. Bref, dans la vie du citoyen malien. Alhamdou AG Ilyène a par exemple indiqué que l’usage des TIC est au cœur de la modernisation de l’Administration et du travail gouvernemental. C’est ainsi que le gouvernement, dit Alhamdou AG Ilyène, a procédé à l’extension des licences existantes des opérateurs à la 4G ; au test de la 5 G ; à la mise en place d’un Point d’Echange Internet ; l’interdiction de la commercialisation illicite des équipements de transmission et de communication par certains opérateurs économiques et fournisseur d’Accès Internet au niveau des marchés du pays ; l’adoption en cours des textes régissant la presse en ligne.

Des Télécommunications qui rapportent

Au niveau des télécommunications, le marché du mobile est en expansion. Le parc d’abonnés mobile dépasse les 25 millions d’abonnés en fin 2023, soit une télé densité de 109%. Quant à l’internet, le nombre de clients s’élève à plus de 13 millions et le taux de pénétration est estimé à 42%. Pour le ministre, il est en constante progression. Des progrès sont aussi observés dans l’accès et l’utilisation des services financiers numériques grâce aux comptes mobiles des plateformes de transfert d’argent.

« Ce secteur enregistre d’impressionnants succès ces dernières années. Le nombre de compte passe de plus de 14 millions de détenteurs en 2022 à près de 17 millions détenteurs, soit un taux de croissance de 16,41%. Le taux de pénétration est estimé à 73%. Environ 67% des détenteurs de SIM prépaid sont inscrites au compte mobile », a dit le ministre Alhamdou Ag Ilyène.

Le marché des télécommunications rapporte gros. 649 milliards de FCFA c’est le chiffre d’affaires déclaré par les opérateurs en 2023. Ce chiffre est en hausse (10%) par rapport aux 586 milliards de 2023.

« Ce résultat est tributaire des ventes des services mobiles et internet qui enregistrent des taux de croissance respectifs de 10% et 13% au cours de la période. Le poids des ventes mobiles dans le chiffre d’affaires total s’élève à 91 ,90%, ce qui dénote que le mobile constitue le gros de l’activité des opérateurs de télécommunication au Mali », a-t-il reconnu.

Quant aux investissements réalisés dans le développement des réseaux de télécommunication/TIC, ils s’élèvent à 118 milliards en 2023, enregistrant ainsi une légère augmentation de 0,79%. La majorité de ces investissements, soit 92% est dédiée aux réseaux (fixe, mobile et Internet). Les investissements dans le domaine des services Internet a atteignant, selon Alhamdou AG Ilyène, 27,612 milliards de FCFA. Pour une croissance de 43,25%.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Les travaux de construction du premier Datacenter national Tier 3 ont débuté

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[DIGITAL Business Africa] – Le premier Datacenter national Tier 3 sortira de terre sous peu. Le démarrage des travaux de construction y afférents est bien effectif. Le ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation a visité le site, ce 16 mai 2024. Ibrahim Khalil Konaté était accompagné de l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba, tout comme des représentants du consortium Cybastion et de son partenaire local, l’entreprise « Porteo ».

L’infrastructure tient sur une superficie de 20 000 m² et jouit d’ une puissance énergétique de 3 mégawatt. Sa capacité de stockage est de 2 200 térabits, pour des armoires (racks) de 2 X 400.

Des caractéristiques qui font du Datacenter un pilier de la souveraineté numérique ivoirienne. Le directeur des Infrastructures de Cybastion, Georges Mboudi Golê, a rappelé l’importance pour la Côte d’Ivoire d’avoir un contrôle local sur ses données. « Dépendre de l’extérieur pour nos besoins numériques est une faiblesse. Ce Datacenter nous permettra d’éviter les interruptions dues aux coupures de câbles sous-marins et d’avoir un accès continu à nos données », a dit Georges Mboudi Golê.

Le ministre de la de la Transition Numérique et de la Digitalisation a tenu à souligné l’importance de cette étape cruciale pour la souveraineté numérique de son pays. Pour lui, ce Datacenter sera un pilier fondamental de notre transformation digitale, permettant la création et l’hébergement de contenu local. « Nous sommes déterminés à avancer aux côtés de nos partenaires pour faire de ce projet un succès et assurer notre indépendance numérique », a-t-il déclaré.

La pose de la première du Datacenter national a été effectuée le 14 décembre 2023. Ce projet, fruit d’un partenariat entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis, représente un investissement de 60 millions de dollars, soit 36 milliards de francs CFA et une durée de construction estimée à 24 mois.

Par Jean Materne Zambo

Une Camerounaise lauréate du Prix International Pour les Femmes et la Science

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Rose Leke
Professeur Rose Leke - Yaounde, Cameroun Pour la Fondation l'Oreal, For Women in Science.

Cinq chercheuses exceptionnelles récompensées par le Prix international 2024 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 

Yaoundé, le 14 mai 2024 La Fondation L’Oréal et l’UNESCO sont fières de révéler le nom des cinq lauréates 2024 du Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Le 28 mai prochain, au siège de l’UNESCO à Paris, ces chercheuses seront récompensées pour leurs travaux pionniers en sciences de la vie et de l’environnement, et tout particulièrement cette année pour leurs avancées face aux défis de santé publique, qu’il s’agisse du cancer, de maladies infectieuses telles que le paludisme et la poliomyélite ou de maladies chroniques comme l’obésité, le diabète ou l’épilepsie.

Chaque année, le Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science est décerné à une femme scientifique exceptionnelle de chacune des cinq régions suivantes : Afrique et États arabes, Amérique du Nord, Amérique latine et Caraïbes, Asie et Pacifique et Europe.

Les lauréates de cette 26e édition ont été sélectionnées parmi plus de 350 nominées dans le monde, par un jury international indépendant présidé par la Professeure Brigitte L. Kieffer, Directrice de Recherche à l’Inserm, membre de l’Académie des Sciences et ancienne lauréate du Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science.

Elles démontrent, par l’excellence de leurs travaux, que la science a plus que jamais besoin des femmes, par exemple pour relever des défis de santé publique majeurs, alors que les cas de cancers pourraient augmenter de 77% d’ici 2050, que l’obésité touche désormais 1 personne sur 8 dans le monde et que l’on recense encore plus de 249 millions de cas de contamination au paludisme.  (Source : Organisation Mondiale de la Santé)

 

LES LAURÉATES DU PRIX INTERNATIONAL L’ORÉAL-UNESCO POUR LES FEMMES ET LA SCIENCE 

Professeure Rose Leke
Professeure Rose Leke

LAURÉATE POUR L’AFRIQUE ET LES ÉTATS ARABES

Professeure Rose Leke – Immunologie

Ancienne cheffe du département des maladies infectieuses et de l’immunologie, ancienne directrice du centre de biotechnologie, Université de Yaoundé 1, Cameroun

Récompensée pour ses recherches exceptionnelles et ses efforts novateurs visant à améliorer l’étude du paludisme des femmes enceintes, à soutenir l’éradication de la polio et à permettre une meilleure vaccination en Afrique, ainsi que pour sa mobilisation afin de favoriser le parcours professionnel des jeunes scientifiques.

L’influence nationale, régionale et mondiale de la Professeure Leke a eu un impact profond sur la santé publique dans son pays natal – le Cameroun – et dans toute l’Afrique. Ses réalisations font d’elle un modèle, une enseignante de premier plan et une alliée pour les jeunes femmes scientifiques.

Professeure Alicia Kowaltowski
Professeure Alicia Kowaltowski

LAURÉATE POUR L’AMÉRIQUE LATINE ET LES CARAÏBES

Professeure Alicia Kowaltowski – Biochimie

Professeure de biochimie, Université de São Paulo, Brésil

Récompensée pour sa contribution fondamentale à la biologie des mitochondries, qui sont « la principale source d’énergie des cellules, dont elles constituent les batteries ». Ses travaux ont été essentiels pour comprendre l’implication du métabolisme énergétique dans les maladies chroniques, notamment l’obésité et le diabète, ainsi que dans le vieillissement.

Sa contribution en tant que chercheuse et mentor, ainsi que son plaidoyer pour la science en Amérique latine et sa diffusion auprès du grand public sont une grande source d’inspiration pour les jeunes scientifiques.

 

Professeure Nada Jabado
Professeure Nada Jabado

LAURÉATE POUR L’AMÉRIQUE DU NORD

Professeure Nada Jabado – Génétique humaine

Professeure, Départements de pédiatrie et de génétique humaine, Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en oncologie pédiatrique, Université McGill, Canada

 Récompensée pour avoir révolutionné notre compréhension des défauts génétiques responsables de l’agressivité de la tumeur cancéreuse chez l’enfant. Sa découverte majeure des toutes premières mutations d’histones dans la maladie humaine, appelées oncohistones, a permis un changement majeur dans la recherche sur le cancer.

Grâce à ses travaux innovants et à son leadership dans la mise en place d’un réseau de collaboration mondial, elle a remodelé l’approche médicale du cancer pédiatrique, faisant progresser à la fois les capacités de diagnostic et les traitements cliniques pour les jeunes patients.

Professeure Nieng Yan
Professeure Nieng Yan

LAURÉATE POUR L’ASIE ET LE PACIFIQUE

Professeure Nieng Yan – Biologie structurelle

Professeure, School of Life Sciences, Université Tsinghua, Présidente émérite de l’Académie Médicale de Recherche et de Traduction de Shenzhen, Directrice du laboratoire de la baie de Shenzhen, Chine.

Récompensée pour avoir découvert la structure atomique de multiples protéines membranaires qui assurent la circulation des ions et des sucres à travers la membrane cellulaire, révélant ainsi les principes qui régissent le transport membranaire.

Ses recherches ont permis d’éclairer de nombreux troubles tels que l’épilepsie et l’arythmie et ont guidé le traitement du syndrome douloureux chronique. En tant qu’autorité de premier plan dans son domaine, la Professeure Yan est une source d’inspiration pour les femmes scientifiques du monde entier et une ardente défenseure de l’égalité des sexes dans la recherche et l’enseignement des sciences.

Professeure Geneviève Almouzni
Professeure Geneviève Almouzni

LAURÉATE POUR L’EUROPE

Professeure Geneviève Almouzni – Biologie moléculaire

Directrice de recherche, CNRS et Institut Curie, France

Récompensée pour ses contributions décisives à la compréhension des mécanismes cellulaires responsables du cancer, dès l’intégration de l’ADN dans la cellule. Ses travaux pionniers dans le domaine de l’épigénétique ont permis d’avancer considérablement la détection des maladies et par conséquent d’améliorer le pronostic vital.

 

Première femme à avoir dirigé l’institut Curie depuis Irène Joliot-Curie et mentor engagée dans la transmission à la prochaine génération de scientifiques, Professeure Almouzni est une source d’inspiration pour les femmes scientifiques du monde entier.

26 ANS AU SERVICE DES FEMMES DANS LA SCIENCE

Aujourd’hui encore, seul un chercheur sur trois dans le monde est une femme selon un rapport de l’UNESCO[1] (33 %). Par ailleurs, le plafond de verre reste une réalité : seuls 1/4 des postes scientifiques de haut niveau sont occupés par des femmes en Europe2 et depuis la création des Prix Nobel en sciences en 1901, seules 25 femmes ont remporté ces prix3.

Depuis 26 ans, la Fondation L’Oréal et l’UNESCO œuvrent ensemble à la promotion des femmes dans les sciences par le biais du Prix international Pour les Femmes et la Science et des programmes Jeunes Talents nationaux et régionaux dans plus de 140 pays qui valorisent l’excellence scientifique des chercheuses et contribuent à leur donner les moyens de briser le plafond de verre.

Depuis sa création, le programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science

a distingué plus de 4 400 femmes scientifiques dont 132 lauréates internationales pour l’excellence de leur recherche et plus de 4 000 jeunes femmes scientifiques.

Parmi ces lauréates, 7 d’entre elles ont obtenu un Prix Nobel.

Pour Alexandra Palt, Directrice Générale de la Fondation L’Oréal : « Un avenir durable pour l’humanité dépend de l’égalité réelle entre les hommes et les femmes. Ce n’est malheureusement toujours pas le cas aujourd’hui dans le domaine scientifique, alors que le monde fait plus que jamais face à des défis immenses. Le programme L’Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et la Science place cette question au cœur du débat depuis 26 ans, en valorisant le travail de nombreuses femmes scientifiques exceptionnelles et en inspirant la prochaine génération de chercheuses. Les travaux des lauréates du Prix international 2024 permettent des avancées majeures pour la santé de tous et nous encouragent à continuer le combat ».

Pour Lidia Brito, Sous-Directrice générale pour les sciences exactes et naturelles de l’UNESCO : « Promouvoir les femmes dans la science est une question d’équité et de pragmatisme. Les femmes représentent la moitié de la population et nous avons besoin de toute l’ingéniosité humaine pour relever les défis considérables auxquels nous sommes confrontés, qu’il s’agisse de la dégradation de l’environnement, des perturbations du climat et de la biodiversité, des pandémies, de la fracture technologique ou de la persistance de la pauvreté. Il est encourageant de constater qu’un nombre croissant de femmes figurent parmi les lauréats du prix Nobel en science.  Depuis 1901, 25 femmes ont reçu cette distinction, dont 15 depuis la création du programme L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science en 1998. Six de ces 15 femmes étaient déjà lauréates du Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science avant de recevoir le Prix Nobel ».

 

À propos de la Fondation L’Oréal

La Fondation L’Oréal s’engage aux côtés des femmes pour leur permettre d’exprimer leur potentiel, reprendre la main sur leur destin et avoir un impact positif sur la société, à travers trois domaines d’intervention : la recherche scientifique, la beauté́ inclusive, et le changement climatique.

Depuis 1998, le programme L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science a pour vocation d’accélérer les carrières des femmes scientifiques et de lutter contre les obstacles qu’elles rencontrent, pour qu’elles puissent contribuer à la résolution des grands défis de notre temps. En 26 ans, le programme a soutenu plus de 4 400 chercheuses originaires de plus de 110 pays. Il valorise l’excellence scientifique et cherche à inspirer les jeunes femmes pour les encourager à s’engager dans des cursus scientifiques.

Convaincue que la beauté contribue au processus de reconstruction de soi, la Fondation L’Oréal accompagne des femmes fragilisées à améliorer leur estime d’elles-mêmes en leur donnant accès à des soins de beauté́ et de bien-être gratuits. Elle favorise également l’accès à l’emploi de femmes vulnérables à travers des formations d’excellence aux métiers de la beauté. En 2023, plus de 23 000 femmes ont pu bénéficier de ces soins beauté et de bien-être, et plus de 45 000 personnes ont pu participer à des formations dédiées, depuis le début du programme.

Les femmes, enfin, sont victimes d’inégalités et de discriminations de genre persistantes, accélérées par le changement climatique. Alors même qu’elles sont les premières affectées par les conséquences du réchauffement, elles sont sous-représentées dans les instances de décisions. Le programme Femmes et Climat de la Fondation L’Oréal soutient notamment les femmes porteuses de projets répondant à l’urgence climatique, et sensibilise à l’importance de solutions qui prennent en compte l’intersectionnalité́ des problématiques de genre et de climat.

À propos de l’UNESCO

Avec 194 États membres, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture contribue à la paix et à la sécurité en promouvant la coopération multilatérale dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture, de la communication et de l’information. L’UNESCO coordonne un réseau de plus de 2000 sites inscrits au patrimoine mondial, de réserves de biosphère et de géoparcs mondiaux ; de plusieurs centaines de villes créatives, apprenantes, inclusives et durables ; et de plus de 13 000 écoles associées, chaires universitaires, centres de formation et de recherche. Basée à Paris, l’Organisation dispose de bureaux dans 54 pays et emploie plus de 2 300 personnes. Sa Directrice générale est Mme Audrey Azoulay.

« Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix » – Acte constitutif de l’UNESCO, 1945.

 

CONTACTS PRESSE – FONDATION L’ORÉAL

Hugo Berthoul : [email protected]

Victoria Daumesnil : [email protected] +33 683 002 780

Laurence Delval : [email protected]  + 33 682 529 847

Juliette Jacovidis : [email protected] +33 648 498 315

Margaux Fievet : [email protected] +33 625 427 670

 

CONTACT PRESSE – UNESCO

François Wibaux : [email protected], +33 1 45 68 07 46

1 Pour être intelligente, la révolution numérique devra être inclusive, troisième chapitre du Rapport de l’UNESCO sur la science

2 She Figures     3 Fondation Nobel

Cameroun : « Maman nationale du digital », Minette Libom Li Likeng en apôtre de la sensibilisation à l’usage rationnel des ressources du numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Elle est la cheville ouvrière de la transformation numérique au Cameroun. En tant que ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng coordonne les mutations technologiques au Cameroun. À ce titre, elle est également en charge de l’économie numérique.

En cette journée mondiale des Télécommunications célébrée tous les 17 mai depuis 1969, DIGITAL Business Africa fait un zoom sur Minette Libom Li Likeng,  ministre des Postes et Télécommunications, facteur X de la transformation numérique au Cameroun.

Cette journée vise à sensibiliser le public sur l’importance des TIC dans le monde moderne. Et cela tombe bien, car la ministre des Postes et Télécommunications est une apôtre de la sensibilisation des jeunes à l’usage responsable du web et des réseaux sociaux. Elle a fait siennes, les recommandations du président de la République, Paul Biya qui invitait le gouvernement il y a deux ans à « intensifier la sensibilisation de toutes les couches sociales à un usage citoyen des réseaux sociaux ». Quelques années plus tôt, le président de la République avait déjà appelés les jeunes Camerounais à la vigilance sur les réseaux sociaux : à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure ».

La ministre a donc choisi d’amplifier le message du président de la République. Car, en matière de sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux et en matière de promotion de la cybersécurité, la ministre est initiatrice de plusieurs actions. Notamment des Camps TIC qu’elle organise chaque année, des campagnes de cybersécurité dans les écoles ou encore le programme Ambassadeur de Bonne volonté pour la Cybersécurité au Cameroun.

S’ agissant de la lutte contre la fracture numérique, la ministre milite au quotidien pour faciliter la communication entre Camerounais. D’après les données de Datareportal, le Cameroun comptait en janvier 2024 exactement 12.73 millions d’utilisateurs internet. Avec un taux de penetration de 43.9 % sur le territoire national.

Les analystes de Kepios ont indiqué dans le rapport de Datareportal que le nombre d’utilisateurs Internet a augmenté de 325 000 (+2.6%) entre janvier 2023 et janvier 2024.

Parlant de l’économie numérique, inutile de rappeler que le gouvernement du Cameroun y accorde une attention particulière. Vous vous souvenez que le Forum international sur l’Economie numérique qu’elle avait supervisé, tenu du 15 au 17 mai 2017 à Yaoundé, se fixait pour objectifs de « créer des conditions pour un passage réussi du Cameroun à l’économie numérique, de présenter des atouts de l’économie numérique au Cameroun, de mobiliser des financements internationaux en faveur des projets innovants dans le secteur de l’économie numérique ».

Elle n’a donc cessé, parfois avec beaucoup de difficultés, d’inciter les autres administrations et entités publiques camerounaises de digitaliser leurs services rendus au public. Parmi les fruits de ce forum, le Projet d’ Accélération de la Transformation numérique au Cameroun lancé en 2023. Le PATNUC « vise à poursuivre les réformes et les politiques dans le secteur des TIC ; à améliorer les compétences numériques des citoyens ; à promouvoir le développement des Applications et de services numériques et à accroître la portée et l’utilisation des services numériques pour stimuler l’emploi et l’entrepreneuriat au Cameroun ». Le projet bénéficie de l’appui de la Banque mondiale à hauteur de 62 milliards de FCFA.

Peut-être avec la concrétisation de ce programme, les résultats dans le domaine la transformation numérique des administrations et de la société camerounaise seront plus visibles et poseront les jalons d’une « paperless and cashless nation ».

Toutes ces actions et ces engagements ont valu à la ministre le surnom de « maman nationale du digital », décerné par le Représentant résident de l’ IAI- Cameroun,  Dr Armand  Claude Abanda. Néanmoins, des efforts restent encore à faire pour pour que tous les Camerounais aient accès à un internet de qualité et à moindre coût, mais aussi et surtout pour que les Camerounais puissent accéder à tous les services publics dans le confort de leur maison sans se déplacer.

Minette Libom Li Likeng a un diplôme d’Inspecteur de Régies financières, Option Douanes ( Major de Promotion) entre 1982 et 1984. Elle fut également Major de promotion lorsqu’elle obtint sa Licence Es Sciences Economiques (Option Analyse et Politiques Economiques), 1979 -1982.
Son avenue au ministère des Postes et Télécommunications à la faveur du décret présidentiel du 02 octobre 2015 portant remaniement ministériel est précédée d’un passage au ministère des Finances. Ici, elle avait gravi presque tous les échelons jusqu’à devenir Directeur Général des Douanes ( 2008-2015).

Par Jean Materne Zambo

Bénin: ICT Media STRATEGIES présente au Senia les cartes de visite NFC et ses solutions de veille stratégique

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Bénin : Ouverture ce jour à Cotonou de la 3e édition du Senia, premier salon africain dédié à l'intelligence artificielle 

[Digital Business Africa] – Le cabinet de veille stratégique, de Personal branding et d’e-réputation, ICT Media STRATEGIES, est  présent à la 3e édition du Salon de l’entrepreneuriat et de l’intelligence artificielle. Dans son stand, ICT Media STRATEGIES présente ses solutions intégrant l’intelligence artificielle.

La troisième édition du SENIA s’est ouverte ce 16 mai 2024 au Palais des Congrès de Cotonou. L’objectif général visé de ce salon organisé par le ministère de l’économie numérique et de la digitalisation est de créer un espace dynamique, collaboratif et novateur, où les acteurs clés de l’intelligence artificielle, les entrepreneurs visionnaires et les décideurs stratégiques se réunissent pour explorer, comprendre et catalyser la convergence entre l’IA et l’entrepreneuriat numérique.

C’est donc un rendez-vous important pour celles et ceux qui souhaitent s’informer sur l’actualité et les reformes liées à l’IA, découvrir les projets d’investissements et les potentialités qu’offre l’IA, rencontrer et échanger avec les acteurs de l’écosystème numérique et de l’IA vous intéresse, découvrir les nouveautés et innovations en matière d’IA ou encore d’identifier de nouveaux fournisseurs et partenaires dans le secteur de l’IA.

De nombreuses entreprises béninoises et africaines intéressées par le numérique ou offrant des solutions d’IA y exposent leurs innovations et solutions. Parmi elles, ICT Media Strategies qui y dispose d’un stand d’exposition. Le cabinet de veille stratégique, de Personal branding et d’e-réputation y présente ses cartes de visites digitales NFC, mais surtout ses solutions de veille stratégique intégrant les solutions d’intelligence artificielle.

La carte de visite numérique NFC (Near Field Communication), explique Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media Strategies, permet aux décideurs et à ceux qui l’acquièrent de partager rapidement ses contacts avec ses interlocuteurs connectés sur Internet, ceci sans contact. En passant simplement la carte à côté du smartphone. Ceci via la technologie NFC. Ces contacts peuvent inclure tous les numéros de téléphone, les pages Web, différents réseaux sociaux, numéros de téléphone WhatsApp et Telegram, images et bien d’autres informations à partager. Derrière cette idée novatrice se cache bien un problème que le DG d’ICT Media STRATEGIES, Beaugas Orain Djoyum, cherche à solutionner.

« AU SENIA, NOUS PRÉSENTONS AUX BÉNINOIS CES CARTES DE VISITE DIGITALES NFC. » NOUS DIGITALISONS LES CARTES DE VISITE. À L’ÈRE DU DIGITAL, L’ON N’A PLUS FORCÉMENT BESOIN DE DONNER DES CARTES DE VISITE TRADITIONNELLES AUX AMIS, VISITEURS ET PARTENAIRES. ON LEUR PROPOSE DÉSORMAIS UNE CARTE DE VISITE NUMÉRIQUE QUI INTÈGRE À LA FOIS LA TECHNOLOGIE NFC ET LE CODE QR. AVEC LA NFC, IL SUFFIT JUSTE DE PASSER LA CARTE À CÔTÉ DU SMARTPHONE DE VOTRE INTERLOCUTEUR ET CELUI-CI REÇOIT TOUS VOS CONTACTS LORSQU’IL EST CONNECTÉ SUR INTERNET. CES CONTACTS PEUVENT INCLURE VOS PAGES WEB, VOS DIFFÉRENTS RÉSEAUX SOCIAUX, VOS NUMÉROS DE TÉLÉPHONE WHATSAPP ET TELEGRAM, VOTRE PHOTO ET BIEN D’AUTRES INFORMATIONS QUE VOUS SOUHAITEZ PARTAGER. SUR LA PAGE OUVERTE, IL SUFFIT JUSTE DE CLIQUER SUR AJOUTER UN CONTACT ET CES COORDONNÉES SONT ENREGISTRÉES DIRECTEMENT DANS LE RÉPERTOIRE DE VOTRE TÉLÉPHONE, EXPLIQUE BEAUGAS ORAIN DJOYUM.Bénin: ICT Media STRATEGIES présente au Senia les cartes de visite NFC et ses solutions de veille stratégique

Deuxième solution présentée au SENIA par ICT Media Strategies, un condensé de solutions de veille stratégique qui permet de veiller, d’anticiper, d’innover et de prendre de l’avance. Là encore, le DG d’ICT Media Strategies, Beaugas Orain Djoyum, propose une astuce assez intéressante.

« QUEL QUE SOIT LE SUJET QUI VOUS INTÉRESSE, QUELLE QUE SOIT LA MARQUE, L’INFLUENCEUR, LE DÉCIDEUR OU LE CONCURRENT QUE VOUS SOUHAITEZ SUIVRE, NOTRE SOLUTION DE VEILLE STRATÉGIQUE PAR MOT CLÉ VOUS PERMET D’ÊTRE INFORMÉ EN TEMPS RÉEL AVEC UNE NOTIFICATION SUR VOTRE NUMÉRO WHATSAPP CHAQUE FOIS QUE LE NOM OU LA MARQUE QUE VOUS SUIVEZ EST ÉVOQUÉ SUR UNE PUBLICATION SUR LE WEB OU SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX. » CONCERNANT LES MOTS-CLÉS CHOISIS, VOUS RECEVEZ UNE ALERTE INSTANTANÉE DANS VOTRE COMPTE WHATSAPP AVEC LE LIEN URL POUR CONSULTER CETTE PUBLICATION. « VOUS POUVEZ DONC ALLER CONSULTER LA PUBLICATION ET PRENDRE UNE DÉCISION », EXPLIQUE LE DG DE ICT MEDIA STRATEGIES.Bénin: ICT Media STRATEGIES présente au Senia les cartes de visite NFC et ses solutions de veille stratégique

Le thème de l’édition 2024 du Senia est « IA et entrepreneuriat numérique : la convergence des possibilités ».

Guest Speaker de ce salon, Moustapha CISSE, fondateur et PDG de KERA Health Platforms, 1er directeur du centre de recherche en Intelligence Artificielle de Google au Ghana, fondateur et directeur du Master africain en intelligence artificielle (AMNI).

Le salon qui prend fin ce 17 mai est organisé sous la supervision d’Aurélie I. ADAM SOULE ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin.

Par Digital Business Africa 

Retrouvez également Digital Business Africa au SeniaBénin : Ouverture ce jour à Cotonou de la 3e édition du Senia, premier salon africain dédié à l'intelligence artificielle 

Côte d’Ivoire : Huawei promet 200 mille FCFA aux étudiants bénéficiaires d’un stage dans le cadre du partenariat avec 3 écoles

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[DIGITAL Business Africa] – Huawei, fournisseur mondial d’équipements et d’infrastructures des TIC, compte bien soutenir l’excellence en milieu académique. Le géant chinois a signé, le mercredi 15 mai 2024, à Abidjan, un accord de partenariat avec trois établissements publics de l’enseignement supérieur. Dont, l’Institut national polytechnique Houphouet-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, l’Ecole supérieure africaine des Technologies de l’Information et de la Communication ( ESATIC) et l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique). Le partenariat vise à offrir des opportunités de stage et d’emploi aux meilleurs étudiants. Bien expliqué par le manager des ressources humaines chez Huawei Côte d’Ivoire, Jean-François Bolou.

« Huawei se veut une entreprise qui brise les barrières. Aujourd’hui ce programme de formation que nous mettons en place, c’est pour créer des ponts avec les écoles. Ce programme de partenariat a pour objectif trois axes à savoir, le développement des capacités, le transfert des échanges et des connaissances et l’amélioration de l’image de marque », a-t-il dit.

Pour Adama Konaté, le directeur général de l’ESATIC, « c’est un partenariat capital pour notre établissement. Cela marque le début d’une ère d’innovation pour nos étudiants. Nous sommes honorés de nous associer à une entreprise de renommée mondiale. Ce partenariat permettra de renforcer les capacités des jeunes talents dans le domaine des TIC et offrira des opportunités de stage aux étudiants ».

Selon Jean-François Bolou, ces écoles partenaires mettent à sa disposition 30% de leurs meilleurs étudiants. En retour, ces derniers seront formés par Huawei avec une indemnité de stage de 200 mille FCFA et des possibilités d’embauche pour les meilleurs.

Huawei met en place plusieurs types de formation. Notamment, des formations ciblées et des formations avec des mentors et plusieurs contenus digitaux avec des milliers de formations.

Par Jean Materne Zambo, source : abidjan.net

Bénin : Ouverture ce jour à Cotonou de la 3e édition du Senia, premier salon africain dédié à l’intelligence artificielle 

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Bénin : Ouverture ce jour à Cotonou de la 3e édition du Senia, premier salon africain dédié à l'intelligence artificielle 

[Digital Business Africa] – Vous souhaitez vous informer sur l’actualité et les reformes liées à l’IA, vous désirez découvrir les projets d’investissements et les potentialités qu’offre l’IA, rencontrer et échanger avec les acteurs de l’écosystème numérique et de l’IA vous intéresse, vous souhaitez découvrir les nouveautés et innovations en matière d’IA ou encore d’identifier de nouveaux fournisseurs et partenaires dans le secteur de l’IA, alors le Salon de l’entreprenariat numérique et de l’intelligence artificielle (Senia) vous ouvre ses bras.

La troisième édition du SENIA s’est ouverte ce matin du 16 mai 2024 au Palais des Congrès de Cotonou. L’objectif général visé de ce salon organisé par le ministère de l’économie numérique et de la digitalisation est de créer un espace dynamique, collaboratif et novateur, où les acteurs clés de l’intelligence artificielle, les entrepreneurs visionnaires et les décideurs stratégiques se réunissent pour explorer, comprendre et catalyser la convergence entre l’IA et l’entrepreneuriat numérique.
Le thème de l’édition 2024 est « IA et entrepreneuriat numérique : la convergence des possibilités ».

Guest Speaker de ce salon, Moustapha CISSE, fondateur et PDG de KERA Health Platforms, 1er directeur du centre de recherche en Intelligence Artificielle de Google au Ghana, fondateur et directeur du Master africain en intelligence artificielle (AMNI). Sa leçon inaugurale sera axée sur la thématique générale du Salon.Bénin : Ouverture ce jour à Cotonou de la 3e édition du Senia, premier salon africain dédié à l'intelligence artificielle 

Le salon est organisé sous la supervision d’Aurélie I. ADAM SOULE ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin.

De nombreuses entreprises béninoises et africaines intéressées par le numérique ou offrant des solutions d’IA y exposent leurs innovations et solutions. Parmi elles, ICT Media Strategies qui y dispose d’un stand d’exposition. Le cabinet de veille stratégique, de Personal branding et d’e-réputation y présente ses cartes de visites digitales NFC, mais surtout ses solutions de veille stratégique intégrant les solutions d’intelligence artificielle.

La carte de visite numérique NFC (Near Field Communication), explique Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media Strategies, permet aux décideurs et à ceux qui l’acquièrent de partager rapidement ses contacts avec ses interlocuteurs connectés sur Internet, ceci sans contact. En passant simplement la carte à côté du smartphone. Ceci via la technologie NFC. Ces contacts peuvent inclure tous les numéros de téléphone, les pages Web, différents réseaux sociaux, numéros de téléphone WhatsApp et Telegram, images et bien d’autres informations à partager. Derrière cette idée novatrice se cache bien un problème que le DG d’ICT Media STRATEGIESBeaugas Orain Djoyum, cherche à solutionner.

« Au SENIA, nous présentons aux Béninois ces cartes de visite digitales NFC. » Nous digitalisons les cartes de visite. À l’ère du digital, l’on n’a plus forcément besoin de donner des cartes de visite traditionnelles aux amis, visiteurs et partenaires. On leur propose désormais une carte de visite numérique qui intègre à la fois la technologie NFC et le code QR. Avec la NFC, il suffit juste de passer la carte à côté du smartphone de votre interlocuteur et celui-ci reçoit tous vos contacts lorsqu’il est connecté sur Internet. Ces contacts peuvent inclure vos pages Web, vos différents réseaux sociaux, vos numéros de téléphone WhatsApp et Telegram, votre photo et bien d’autres informations que vous souhaitez partager. Sur la page ouverte, il suffit juste de cliquer sur Ajouter un contact et ces coordonnées sont enregistrées directement dans le répertoire de votre téléphone, explique Beaugas Orain DJOYUM.

Deuxième solution présentée au SENIA par ICT Media Strategies, un condensé de solutions de veille stratégique qui permet de veiller, d’anticiper, d’innover et de prendre de l’avance. Là encore, le DG d’ICT Media Strategies, Beaugas Orain Djoyum, propose une astuce assez intéressante.Bénin : Ouverture ce jour à Cotonou de la 3e édition du Senia, premier salon africain dédié à l'intelligence artificielle 

« Quel que soit le sujet qui vous intéresse, quelle que soit la marque, l’influenceur, le décideur ou le concurrent que vous souhaitez suivre, notre solution de veille stratégique par mot clé vous permet d’être informé en temps réel avec une notification sur votre numéro WhatsApp chaque fois que le nom ou la marque que vous suivez est évoqué sur une publication sur le Web ou sur les réseaux sociaux. » Concernant les mots-clés choisis, vous recevez une alerte instantanée dans votre compte WhatsApp avec le lien URL pour consulter cette publication. « Vous pouvez donc aller consulter la publication et prendre une décision », explique le DG de ICT Media Strategies.

À l’occasion de ce salon, un hackathon IA multimodal et multilingue est organisé. Objectif, selon Kevin Degila, chef de projet IA et data à l’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN), valoriser nos langues et les rendre accessibles sur l’outil informatique. Pour lui, cela permettra de reconnecter les Béninois et les touristes au patrimoine culturel béninois.

L’on apprend que les vainqueurs de ce challenge seront récompensés par des prix allant de 3 000 à 1 000 euros. L’agence de développement de Sèmè City, partenaire du projet, promet également d’incuber les meilleures idées et projets. Le SENIA prend fin ce 17 mai.

Par Digital Business Africa 

Retrouvez également Digital Business Africa au Senia Bénin : Ouverture ce jour à Cotonou de la 3e édition du Senia, premier salon africain dédié à l'intelligence artificielle 

Fibre optique : Boukar Michel insatisfait de l’état d’avancement des travaux de la DTS

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[DIGITAL Business Africa] – Le Dr Boukar Michel n’est pas du tout satisfait de l’état d’avancement des travaux de la Dorsale transsaharienne à fibre optique. Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, dans la journée du 15 mai 2024, est allé s’enquérir de l’ état d’avancement des travaux de mise en œuvre des infrastructures optiques pour l’interconnexion Tchad-Niger ( locale optique à N’Djaména ).

Lancés  le 24 novembre 2020, les travaux ne semblent pas aller au rythme escompté. Ce qui n’arrange pas du tout le ministre Télécommunications et de l’Economie numérique.

« Le constat est que le travail n’avance pas, et ce déplacement nous emmènera probablement à prendre une décision drastique malheureusement. Je ne suis pas totalement satisfait », a fait savoir le Dr Boukar Michel. Qui était accompagné de ses proches collaborateurs notamment du Secrétaire Général, Hissein Brahim Abdelkerim du Coordonnateur de la DTS, Habib Mahamat et du DGA de l’ADETIC, Ibrahim Mahamat Tomboye.

Le projet DTS (Dorsale Transahahienne) permettra au corridor Massaguet, Massakory, Bol, Liwa et les frontières Tchad-Niger d’avoir correctement accès à l’Internet. Il est financé à hauteur de 79 millions d’euros par la Banque africaine de Développement et l’Union européenne. Le projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique consiste en la pose d’un linéaire à fibre optique de 1 510 kilomètres pour interconnecter le Niger, l’Algérie, la Tunisie, le Nigeria et le Tchad.

La réalisation des travaux a été confiée au Groupement CGPS/LORYNE constitué de deux sociétés burkinabè spécialisées dans les télécommunications, les BTP et les énergies. Le Groupement CGPS/LORYNE devra installer 559 km de fibre optique dans un délai de dix mois.

Par Jean Materne Zambo, sources : africanews.com, MTEN

 

Cameroun : Le Gedcam dénonce l’attribution du contrat de production des CNI à l’entreprise allemande Augentic

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Jean Genestar Priso [GENESTAR Group S.A] : « Nos ambitions sont grandes pour la RCA »
Jean Genestar Priso, PDG de GENESTAR Group S.A

[Digital Business Africa] – L’entreprise allemande Augentic GmbH qui s’occupe déjà de la production des passeports au Cameroun sera également chargée de la production de la CNI (carte nationale d’identité).

Après la signature du contrat y afférant le 13 mai 2024 à Yaoundé, entre la Délégation générale à la Sûreté nationale représentée par Martin Mbarga Nguele pour la partie camerounaise et l’entreprise allemande Augentic GmbH, représentée par son directeur général, Labinot Carreti , le GEDCAM (Groupement de l’entreprenariat du digital pour le Cameroun) monte au créneau pour dénoncer ce contrat.

Selon cet accord, comme pour les passeports, la carte nationale d’identité sera délivrée en seulement 48 heures, d’ici la fin de l’année 2024.

La Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) qui s’occupe de ce dossier avait obtenu il y a quelques mois le feu vert du Président de la République pour rechercher un prestataire pour une réforme du processus et du système de délivrance des CNI.

L’Allemend Augentic a donc été choisi pour produire les cartes d’identité biométriques. Il va opérer sur le modèle Build-Operate-Transfer. Pour une durée de dix ans. Il sera chargé de construire trois centres autonomes de production de la carte nationale d’identité à Yaoundé, Douala et Garoua. Il sera également chargé de construire des centres modernes d’enrôlement avec un minimum de quinze postes d’enrôlement dans chaque chef-lieu de région.

Principale accusation du Gedcam : l’attribution une fois encore de ce marché à une entreprise européenne, alors que des entreprises camerounaises disposent des compétences pour le faire. C’est du moins ce que pense Jean Genestar Priso, le PDG de GENESTAR Group SA et par ailleurs président du GEDCAM.

« Au GEDCAM, nous avons appris comme tout le monde la validation d’un contrat de concession sur la CNI entre la DGSN et la société Augentic. C’est un énième opérateur suite aux précédents qui ont tous échoué. Si GEMALTO, THALES et tous les autres bien avant ont échoué,  c’est Augentic qui va résoudre le problème juridique et de citoyenneté de notre identité nationale ? Au-delà du document de la CNI, il s’agit d’un acte juridique régalien qui attribue une existence légale à un citoyen. Et en Amont nous avons d’autres documents officiels indispensables pour l’obtention de la CNI. Vont-ils également s’en occuper?  Nous sommes encore ici comme des esclaves que les Maitres affranchissaient par un document pour leur liberté afin d’être reconnu comme citoyen. Les Camerounais n’étant pas en possession de cette  CNI, pouvons-nous être considérés aujourd’hui comme citoyens accomplis et libres? assurément NON », s’indigne le président du Gedcam.

Le Groupement des entrepreneurs du digital pour le Cameroun (Gedcam) lance officiellement ses activités à Douala

Jean Genestar Priso ne comprend pas qu’en 2024, « il faut qu’on fasse encore appel à nos maîtres d’hier pour venir nous accorder l’affranchissement tant réclamé par les nègres de maison. Cela fait partie des manquements d’un système d’état civil et d’une identification harmonieuse au Cameroun. Nous affirmons qu’Augentic ne pourra pas résoudre notre problème…parce que le Cameroun regorge des compétences nécessaires pour mettre en place un système d’identification fiable, pérenne et compétitif ».

 

L’entreprise allemande Augentic remplace la française Gemalto qui est au Cameroun depuis le 31 juillet 2015. Car, dans le cadre du projet Senac (Système de sécurité de la nationalité camerounaise) géré par la DGSN, Thalès produisait depuis dix ans des CNI camerounaises. Le 31 décembre 2014, l’État du Cameroun a décidé de ne pas renouveler le contrat et Thalès a réclamé une dette d’environ 04 milliards de francs CFA à l’issue du contrat. Après négociations, un accord à l’amiable avait été trouvé.

Par Digital Business Africa

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Production des CNI au Cameroun : l’entreprise allemande Augentic GmbH remplace la française Gemalto

Afrique de l’ Est : La Rupture des câbles sous-marins EASSy et Seacom cause une panne internet

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Workers install the 2Africa undersea cable on the beach in Amanzimtoti, South Africa, February 7, 2023. REUTERS/Rogan Ward

[DIGITAL Business Africa] – L’ Afrique de l’ Est, victime du même désagrément que sa sœur de l’ Ouest le 14 mars 2024. Une perturbation majeure des connexions internet affecte actuellement plusieurs pays de l’Afrique de l’Est en raison d’une rupture de câbles sous-marins EASSy et Seacom. Conséquence, la lenteur et l’interruption des connexions observées depuis le 12 mai 2024.

Selon un représentant du câble EASSy, le site de la coupure se situerait entre l’Afrique du Sud et le Mozambique. La même source rapporte qu’ un navire de réparation de câbles sous-marins a été mobilisé et navigue vers le site. « En fonction des conditions météorologiques et de l’étendue des dégâts, les câbles devraient être réparés dans un délai de deux semaines », a-t-il confié. 

Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) des pays touchés travaillent, selon la source, d’arrache-pied pour réacheminer le trafic via d’autres câbles sous-marins non touchés et augmenter la capacité des câbles terrestres. Parmi les pays les plus touchés, la Tanzanie. Sa connectivité internet aurait chuté de près de 50 % au niveau national, selon l’IODA. Le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Ouganda ont été les moins touchés par la panne en raison de leur accès à d’autres câbles sous-marins et terrestres et à des écosystèmes de peering plus robustes, grâce auxquels de nombreux réseaux du pays sont connectés les uns aux autres.

Airtel Madagascar, quant à lui, confirme que les fournisseurs de services internet travaillent activement pour rétablir les connexions et minimiser les perturbations pour les utilisateurs. L’opérateur exhorte les utilisateurs à faire preuve de patience tandis que les réparations sont en cours.

Par Jean Materne Zambo

Congo : « Allo ARPCE », l’application qui lie le Régulateur Télécom aux consommateurs

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques lance l’application « Allo ARPCE ». L’application est téléchargeable depuis ce 15 mai 2024 sur App Store ou Google Play. La solution de suivi de la qualité d’expérience des abonnées des réseaux mobiles a comme services : la couverture réseau à travers le niveau de signal; les données mobiles (Navigation WEB, Lecture Vidéo, Téléchargement de fichiers, Latence).

« Allo ARPCE » permet aux consommateurs de déposer ses plaintes en quelques clics, de recevoir des notifications sur l’évolution de votre plainte, d’ accéder à des ressources utiles et des conseils pour résoudre vos problèmes de communication électroniques et de signaler les dysfonctionnements des appels téléphoniques et d’internet dans sa zone. A l’ Agence, elle permet de suivre la qualité perçue par les abonnés sur les réseaux mobiles 2G, 3G et 4G.

Par Jean Materne Zambo

Production des CNI au Cameroun : l’entreprise allemande Augentic GmbH remplace la française Gemalto

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[Digital Business Africa] – C’est désormais officiel. L’Allemand Augentic GmbH qui s’occupe déjà de la production des passeports au Cameroun sera également chargé de la production de la CNI (carte nationale d’identité).

Le contrat a été signé hier, 13 mai 2024 à Yaoundé, entre la Délégation générale à la Sûreté nationale représentée par Martin Mbarga Nguele pour la partie camerounaise et par l’entreprise allemande Augentic GmbH, représentée par son directeur général, Labinot Carreti (Photo).

Selon cet accord, comme pour les passeports, la carte nationale d’identité sera délivrée en seulement 48 heures, d’ici la fin de l’année 2024. Toute chose qui viendra soulager le calvaire de nombreux camerounais qui, depuis de nombreuses années, fonctionnent avec les récépissés de CNI. Car la matérialisation de cet accord permettra de simplifier et d’accélérer considérablement le processus d’obtention de la carte nationale d’identité. Un ouf de soulagement pour de nombreux Camerounais.

La Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) qui s’en occupe avait obtenu il y a quelques mois le feu vert du Président de la République pour rechercher un prestataire à l’instar du consortium allemand INCM-Augentic qui s’occupe actuellement des passeports, pour une réforme du processus et du système de délivrance des CNI.

L’annonce avait été faite par le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguele, en personne ce 29 septembre 2023 à Douala lors de l’inauguration du  bâtiment neuf abritant le Centre d’enrôlement et de délivrance des Passeports Biométriques de Douala.

L’Allemend Augentic choisi pour produire les cartes d’identité biométriques va opérer sur le modèle Build-Operate-Transfer. Il sera chargé de construire trois centres autonomes de production de la carte nationale d’identité à Yaoundé, Douala et Garoua. Il sera également chargé de construire des centres modernes d’enrôlement avec un minimum de quinze postes d’enrôlement dans chaque chef-lieu de région.

Ce qui va doubler le nombre de postes d’identification sur l’ensemble du territoire national, passant de 280 actuellement à 543. Plus encore, apprend-on, plus de 700 kits fixes et 300 kits mobiles dotés de la plus haute technologie en la matière seront installés dans les postes d’identification.

D’après Martin Mbarga Nguelé, ce lourd investissement va permettre d’offrir un service de qualité et des documents d’identification vérifiables automatiquement grâce à 1 000 bornes de lecture mobiles. Ce qui aura un impact significatif et justifié par rapport au coût de la carte d’identité qui pourrait augmenter.

Pour le délégué général à la sûreté nationale, ce sera une solution à long terme au problème des cartes d’identité« La carte nationale d’identité sera délivrée en moins de 48 heures à partir du jour et de l’heure d’enrôlement », avait annoncé le Dgsn.

Problème de double identité

 « Dans le même temps et parallèlement en exécution des très hautes instructions du chef de l’État, un comité interministériel est à pied d’œuvre pour trouver une solution définitive aux problèmes de double et de fausse identité que rencontrent de nombreux compatriotes, avant le lancement du nouveau système de délivrance de la CNI », avait indiqué le Dgsn.

Augentic remplace le français Gemalto qui est au Cameroun depuis le 31 juillet 2015. Car, dans le cadre du projet Senac (Système de sécurité de la nationalité camerounaise) géré par la DGSN, Thalès produisait depuis dix ans des CNI camerounaises. Le 31 décembre 2014, l’État du Cameroun a décidé de ne pas renouveler le contrat et Thalès a réclamé une dette d’environ 04 milliards de francs CFA à l’issue du contrat. Après négociations, un accord à l’amiable a été trouvé.

Finalement, le contrat a été attribué à Gemalto, qui a ensuite intégré Thalès, marquant le retour du groupe français sur le contrat sécurisé de CNI au Cameroun. Néanmoins, Gemalto continue d’opérer sous sa propre marque.

C’est donc avec l’accord du Président de la République que Gemalto est mis à la touche au profit de l’entreprise allemande Augentic GmbH.

Par Digital Business Africa

Lire ici l’intégralité de la déclaration de Labinot Carreti, DG de l’entreprise allemande Augentic GmbH, après la signature de son contrat pour les CNI camerounaises :

Cameroun: Dès décembre 2024, obtenez votre CNI en deux jours !

Cameroun: Dès décembre 2024, obtenez votre CNI en deux jours !

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Cameroun : 1 000 kits de haute technologie à acquérir pour délivrer la CNI en deux jours

[Digital Business Africa] – Le DGSN l’avait annoncé il y a peu. C’est désormais chose faite. L’Allemand Augentic GmbH qui s’occupe déjà de la production des passeports au Cameroun sera également chargé de la production de la CNI (carte nationale d’identité).

Le contrat a été signé hier, 13 mai 2024 à Yaoundé, entre la Délégation générale à la Sûreté nationale représentée par Martin Mbarga Nguele pour la partie camerounaise et par l’entreprise allemande Augentic GmbH, représentée par son directeur général, Labinot Carreti.

Selon cet accord, comme pour les passeports, la carte nationale d’identité sera délivrée en seulement 48 heures, d’ici la fin de l’année 2024. Toute chose qui viendra soulager le calvaire de nombreux camerounais qui, depuis de nombreuses années, fonctionnent avec les récépissés de CNI. Car la matérialisation de cet accord permettra de simplifier et d’accélérer considérablement le processus d’obtention de la carte nationale d’identité. Un ouf de soulagement pour de nombreux camerounais.

Les explications de Labinot Carreti, DG d’Augentic GmbH, au terme de la signature de ce contrat:

« C’est un projet clé en main financé par Augentic GmbH qui consiste à la construction de 68 centres multi-fonctionnels ultramodernes à travers les 10 régions et les 58 départements. En plus, on va construire trois centres de production de cartes nationale d’identité à Yaoundé, Douala et Garoua.

En plus, on va rénover 219 postes actuels d ‘identification. On va mettre en place une structure moderne en niveau technologique qui va permettre aux citoyens camerounais d ‘avoir une carte en 48 heures dès la fin de cette année 2024.

Cela va commencer par une application en ligne dématérialisée qui va permettre une prise de rendez -vous en ligne. Car, il y aura une grande demande des rendez -vous au niveau de postes de demande pour les cartes d ‘identité à travers le pays.

On va par ailleurs assurer l’expédition des cartes à tous les postes d ‘identification à travers le territoire Camerounais. Nous sommes en train de discuter de la période de transition avec les équipes de la DGSN qui vont traiter ces demandes jusqu’ à la fin de l’année. »

Par Digital Business Africa

SpaceX arrête la commercialisation de Starlink au Sénégal

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starlink-will-suspend-its-internet-service-in-cameroon-and-several-african-countries-from-april-30,-2024-–-digital-business-africa
Starlink will suspend its Internet service in Cameroon and several African countries from April 30, 2024 – Digital Business Africa

[Digital Business Africa] – Les utilisateurs Sénégalais de Starlink n’ont plus la possibilité d’utiliser leur kit Starlink. L’entreprise d’Elon Musk a décidé de suspendre la commercialisation de ses services au Sénégal. C’est du moins ce que rapporte le journal en ligne Leral.net qui aurait obtenu des précisions à ce sujet.

L’on se rappelle que l’ancien DG de l’ARTP, Abdou Karim SALL, avait publié en août 2023 un communiqué invitant tous les prestataires commercialisant les services de STARLINK et toute autre société ayant des activités similaires, à cesser immédiatement tout service sur l’ensemble du territoire national.

Dans son communiqué, Abdou Karim SALL informait que « cinq (05) individus de la société STARLINK, pris en flagrant délit, ont été appréhendés par la Direction de la Sureté urbaine de la Police nationale, et mis à la disposition de la justice« .

L’Autorité de régulation rappelait aux contrevenants qu’ils s’exposent aux sanctions prévues par les dispositions de la loi n°2018-28 portant code des communications électroniques. D’après cette loi, en son article 181 alinéa 1, est puni d’un emprisonnement d’un (01) an à cinq (05) ans et d’une amende de trente (30) à soixante (60) millions de francs CFA, quiconque : « aura exercé l’une des activités soumises à l’obtention d’une licence ou d’une autorisation sans la licence ou l’autorisation requise ou l’aura continuée en violation d’une décision de suspension ou de retrait« .

Le régulateur télécoms indiquait par ailleurs que la fourniture des services d’accès à Internet à des utilisateurs est soumise à une autorisation préalable, selon les modalités prévues par les articles 57 et suivants de la loi n°2018-28 portant code des communications électroniques. Disposition non encore respectée par Starlink qui, d’après son chronogramme de déploiement disponible sur son site web, prévoit de commencer son installation officielle au Sénégal au plus tard ce mois de juin 2024. 

Décision de Starlink: suspendre dès le 30 avril 2024SpaceX arrête la commercialisation de Starlink au Sénégal

Après cette demande et suite à la demande de plusieurs autres autorités de régulation et de gouvernements en Afrique, Starlink avait décidé de suspendre dès le 30 avril 2024 sa connexion internet par satellite dans les pays où il ne dispose pas encore des autorisations nécessaires. C’est du moins ce qu’avait annoncé SpaceX en mi-avril 2024 à plusieurs abonnés présents dans les pays où Starlink n’est pas encore officiellement installé. La suspension au Sénégal obéit à cette décision.

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Starlink va suspendre son service Internet au Cameroun et dans plusieurs pays africains dès le 30 avril 2024

Le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la RDC et plusieurs autres pays avaient eux aussi déjà demandé à Starlink de suspendre ses services Internet dans leur pays respectifs.

« Si vous utilisez votre kit Starlink dans une zone autre que les zones désignées comme « Disponible » sur la carte de disponibilité,  nous vous rappelons que cela enfreint les conditions de service Starlink. En conséquence, votre service sera coupé le 30 avril 2024 et vous ne pourrez pas accéder à internet. sauf pour mettre à jour les informations de votre compte Starlink. Cette restriction ne s’applique pas dans les zones désignées comme « Disponible » sur la  carte de  disponibilité Starlink », précisait Le 15 avril 2024 Starlink à certains utilisateurs.

SpaceX rassure cependant que des dispositions sont prises pour que la situation se normalise rapidement : « Nous travaillons le plus rapidement possible pour obtenir les approbations réglementaires nécessaires des gouvernements locaux du monde entier afin d’être autorisés à offrir les services Starlink dans le plus grand nombre d’endroits possible », indique Starlink dans ce message envoyé à plusieurs utilisateurs au Cameroun et ailleurs où Starlink ne dispose pas d’une autorisation légale.

Dans sa chronique baptisée Africa Top Strategies, Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES et consultant en veille stratégique et en e-Réputation, invitait plutôt les régulateurs et décideurs africains à négocier avec SpaceX pour que l’opérateur américain s’installe rapidement dans leur pays. Négocier tout en tolérant la fourniture du service Starlink aux utlisateurs durant la période de négociation.

Ainsi donc, il invitait les États africains à se rapprocher de Starlink pour demander soit le rétablissement et/ou le maintien de la connexion Internet dans le pays (les utilisateurs peuvent se connecter en attendant la finalisation du processus de l’autorisation), soit l’accélération du dépôt du dossier de Starlink pour exercer légalement dans les pays en forçant à l’avance leur calendrier prévisionnel de déploiement.

« Le Cameroun et de nombreux pays africains font face aux menaces terroristes et font face à des défis sécuritaires urgents. N’imaginons pas qu’en cas de crise ou de défis sécuritaires, Starlink soit du côté de l’ennemi (qui utilise aussi Starlink) ou exige de fortes sommes d’argent pour rendre sa connexion soit disponible, soit indisponible. Demander rapidement à Starlink de suspendre son service, c’est ignorer ces défis et aller en négociation avec des points en moins sur ces questions. Car l’opérateur américain, au regard de sa puissance, pourrait plier son petit doigt et vous attendre au tournant. Négocier avec Starlink, c’est également prendre en compte ces données et ces considérations afin que l’opérateur américain soit du côté de l’État en situation de crise et non pas du côté de l’ennemi », écrivait Beaugas Orain DJOYUM.

Voir en huit points, les autres arguments et propositions du DG d’ICT Media Strategies.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Au cœur de la plateforme de communications électroniques d’urgence de l’ ART

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[DIGITAL Business Africa] – L’ART, comme il est d’usage chaque semaine, diffuse des vidéos édifiantes sur ses activités via son compte YouTube. Et ce, pour se rapprocher des consommateurs. Et ce week-end, l’ Agence de Régulation des Télécommunications a choisi de présenter une infrastructure dénommée de la plateforme de communications électroniques d’urgence. Qu’est-ce que sait ? A quoi sert-elle ? l’ Équipe de la Brigade de contrôle de l’ ART a déployé une station des communications électroniques d’urgence sur le tronçon de l’autoroute Douala -Yaoundé (nationale n°3).

La plateforme de communications électroniques d’urgence est un dispositif technologique de pointe qui permet au Régulateur de déployer un réseau 4G d’urgence, en cas d’indisponibilité des réseaux ouverts au public, suite à une catastrophe. Il s’agit d’établir un réseau des communications électroniques, qui est basé sur la technologie 4G LTE permettant d’émettre en simplexe ou en Triplexe. On parle de Simplexe lorsqu’on fait intervenir des Talkies-walkies ainsi que des appels groupés. Et de duplexe pour les réseaux des opérateurs.

La plateforme de communications électroniques d’urgence est déployée à travers un rayon de 2 km.
En cas de sinistre à environ 5km du site où la plateforme est déployée, les équipes pourront prendre les terminaux ( Talkies-walkies, téléphones…) et aller sur le terrain. Sans nécessairement avoir besoin de recourir à toute la logistique usuelle ( véhicules…).

Grâce aux terminaux, les équipes pourront prendre des vidéos et les envoyer à la plateforme de communication électroniques. La plateforme pourra à son tour servir de relais avec l’agglomération. Finalement, ceux qui décident pourront prendre des décisions en connaissance de cause.

Par Jean Materne Zambo, source : https://www.youtube.com/watch?v=RUJidXPS4x0

BAD: Un prix annuel des médias africains pour distinguer les journalistes qui parlent des réalisations et des progrès de l’Afrique

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[DIGITAL Business Africa] – Le président du Groupe de la Banque africaine de Développement veut que le récit de l’ Afrique soit rédigé par les africains. Pour encourager les historiens du présent (journalistes), Akinwumi Adesina, en collaboration avec All Africa Global Media, a lancé, ce 09 mai 2024, un Prix annuel des médias africains pour récompenser et faire connaître les journalistes, les correspondants et les organes de presse africains qui parlent des réalisations et des progrès de l’Afrique. C’était à la faveur du Sommet des leaders des médias d’Afrique, organisé par All Africa Media, qui est un fournisseur de contenus multimédia, développeur, de systèmes de technologie.

Le thème du sommet était : « Repenser les médias d’Afrique en cette période de mutations profondes ». Ainsi libellé, l’on comprend parfaitement le prétexte du prix que vient de lancer Akinwumi Adesina, président su groupe de la Bad.

« L’Afrique doit façonner son propre récit et ne pas dépendre de ce que les autres pensent d’elle ou des perspectives qu’ils préfèrent partager à son sujet, sur ses réalisations et les opportunités qu’elle offre… Les récits positifs sur les opportunités d’investissement en Afrique doivent être bien mis en valeur, car ils ne bénéficient malheureusement pas d’une couverture suffisante, voire pas de couverture du tout, dans les médias occidentaux » a-t-il dit. Et d’ajouter :

« Les médias ont un rôle crucial à jouer, en étant justes, objectifs, curieux, en menant des investigations, oui, mais aussi en étant des catalyseurs du développement, et en faisant la promotion de nouvelles positives sur les réalisations, les accomplissements et les développements tangibles de l’Afrique ».

Du beau monde était présent à ce sommet. Dont, 300 propriétaires et exploitants de médias africains, des responsables gouvernementaux, des dirigeants d’entreprise, des universitaires, des champions de la société civile et des partenaires au développement pour discuter de l’activité des médias et du rôle essentiel qu’ils doivent jouer pour façonner l’avenir de l’Afrique.

Le président Akinwumi Adesina a également promis que la Banque africaine de Développement, ses partenaires et les institutions financières africaines, participerait à la création de bourses pour les journalistes et les correspondants africains. Ceci, en vue de contribuer au développement et au renforcement des capacités des journalistes et des correspondants travaillant sur l’Afrique.

Par Jean Materne Zambo, sources : allAfrica.com

L’ UIT organise la 3e session de la CE2 du Bureau de Développement des Télécommunications

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[DIGITAL Business Africa] – Genève, ville de la Suisse et aussi siège de l’ UIT, a abrité les travaux de la CE2. La Commission d’Etude 2 de l’Union internationale des Télécommunications a bouclé, ce 10 mai 2024, sa troisième réunion des Groupes des rapporteurs du 29 avril 2024. Cette réunion a vu la participation de plus de 100 pays membres, dont le Tchad. Le pays était représenté par la directrice des Affaires Juridiques et du Contentieux du ministère des Télécommunications et de l’Économie numérique, Aboubakar Fatime Zahia et le président de House of Africa, Abdeldjalil Bachar Bong (représentant de la société civile).

La directrice des Affaires juridiques et du Contentieux du ministère des Télécommunications et de l’Économie numérique, Aboubakar Fatime Zahia a apporté la contribution du Tchad sur la question 2/2 et la question 4/2 qui mettent en lumière les efforts du Tchad en matière de développement des télécommunications suivant les thèmes ci-après : « Le Renforcement de la santé numérique dans les structures sanitaires au Tchad » et « la lutte contre le vol des téléphones mobiles au Tchad ».

Ces assises étaient axés sur la transformation numérique. Sept ateliers de formations ont meublé l’événement. Les participants ont pu évaluer l’apport de la technologie 5G dans les domaines tels que le cyberenseignement, la santé numérique avec la chirurgie robotique, la cyber sécurité, les villes intelligentes, la gestion des déchets électroniques, l’Internet des objets ainsi que le Contrôle de la conformité et interopérabilité des appareils mobiles.

Par Jean Materne Zambo, Source : MTEN

Élodie Nonga [Wetech] : « Nous avons dépassé la barre de 4 000 femmes formées en Afrique »

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Élodie Nonga [Wetech] : « Nous avons dépassé la barre des 4 000 femmes formées en Afrique »

[Digital Business Africa] – Pour Elodie Nonga, chez Wetech, la technologie est un mode de vie et les femmes déjà formées aux technologies émergentes sont des actrices majeures de la transformation de nos sociétés. La présidente de cette association qui a créé le centre d’innovation Wetech revient, dans cet entretien avec Digital Business Africa, sur son bilan et ses perspectives.

Mais surtout, Elodie Nonga rappelle ce qui la motive et l’objectif principal de WeTech : promouvoir l’inclusion et l’avancement des femmes dans le secteur des technologies au Cameroun et en Afrique. Interview.

Digital Business Africa : Quelles ont été les principales motivations derrière le lancement de Women in Entrepreneurship and Technology (WETECH) ?

Élodie Nonga : Wetech a été créée dans le but d’aider les femmes en Afrique à saisir les opportunités qu’offrent la technologie et l’entrepreneuriat pour se développer, créer de l’impact et être financièrement plus autonomes. J’ai toujours été passionnée par le numérique et l’entrepreneuriat.

Étant blogueuse et autodidacte, j’ai rapidement été exposée à de belles opportunités grâce au digital. Dans mes activités, j’étais très souvent étonnée de voir autour de moi des femmes qui avaient du mal à utiliser les TIC.

Ce constat était encore plus criant au milieu d’hommes. J’avais organisé des formations en communication numérique et là encore, je remarquai que les femmes étaient à la traîne.

C’est ainsi que l’envie m’est venue de créer une plate-forme qui serait exclusivement réservée aux femmes intéressées par le digital en particulier et par les technologies en général. L’idée première était de former tout en offrant du mentoring, afin que les femmes soient plus à l’aise à découvrir la technologie.

Par la même occasion, je partageais également diverses opportunités pour les femmes, que ce soit dans les domaines du leadership, de l’entrepreneuriat ou de la technologie.

Mon parcours professionnel aidant, j’avais été sélectionnée pour le programme du gouvernement américain appelé TechWomen. Ce programme m’a permis de passer cinq semaines à la Silicon Valley en Californie, entourée de mentors féminins et de plusieurs autres participantes qui évoluaient dans les STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics). Entre formations, stage immersif en entreprise, visites des géants de la tech, diversité culturelle, etc., ce programme a été un déclic. À mon retour des États-Unis, je créai Wetech avec les missions, objectifs et ambitions que l’association affiche aujourd’hui.

Digital Business Africa : Quels objectifs spécifiques de l’association Wetech dans la promotion, l’inclusion et l’avancement des femmes dans le secteur technologique au pays ?

Élodie Nonga : Notre objectif principal est d’appuyer la représentation des femmes dans les domaines de l’entrepreneuriat et de la technologie tout en leur fournissant le soutien, les outils et le réseau dont elles ont besoin. En ce qui concerne le secteur technologique, nous œuvrons à initier et former les femmes et les filles aux technologies émergentes. Qu’elles découvrent par exemple ce qu’il est possible de faire avec une imprimante 3D, comment développer des applications web et mobiles, comment être plus efficiente grâce à l’intelligence artificielle, anticiper sur l’évolution du monde avec la data science, se mettre au service de la protection en ligne à travers la cybersécurité, ou encore faire ressortir sa créativité avec la réalité virtuelle et la réalité augmentée, et plus encore.

Nous encourageons également les femmes qui entreprennent à intégrer la technologie dans leurs entreprises. Nous mettons également l’accent sur le leadership des femmes et des filles en les incitant à développer leur carrière professionnelle dans les STEM (Sciences, Technologies, Engineering and Mathematics), à entreprendre dans le numérique ou à se développer personnellement en utilisant la technologie.

Bien sûr, tout cela se fait avec le concours des hommes, qui sont régulièrement à nos côtés pour nous accompagner dans nos missions. Nous souhaitons que les femmes soient ainsi plus confiantes et plus ambitieuses, afin d’améliorer leurs conditions de vie, celles de leurs familles et de leurs communautés grâce à la technologie.

Digital Business Africa : Comment comptez-vous mesurer l’impact et l’efficacité de l’organisation dans la réalisation de ses objectifs d’encouragement des femmes dans le domaine de la technologie ?

Élodie Nonga : Le premier indice reste l’évolution personnelle et professionnelle de nos membres et des femmes que nous accompagnons. Toutes nos activités intègrent un volet technologique. D’ailleurs, chez Wetech, la technologie est un mode de vie.

Aussi, nous formons les femmes aux technologies émergentes. De nos formations, nous avons vu émerger des jeunes femmes talentueuses qui aujourd’hui sont très engagées dans leur parcours professionnel et qui participent très souvent à des activités communautaires Tech pour redonner à la communauté.

Certaines ont entamé leur carrière professionnelle dans ce secteur grâce à notre association Wetech. Pour celles qui ont déjà de l’expérience, il est question de les encourager à occuper des postes de hautes responsabilités, soit dans les domaines technologiques, soit en utilisant la technologie.

Notre impact et notre efficacité sont tout aussi palpables chez les femmes entrepreneures dans la tech, que nous suivons et qui voient leur entreprise croître significativement à nos côtés. Toutefois, ce dont nous sommes le plus fières, c’est toujours de voir nos membres impliqués dans le partage, la transmission et l’entre-aide entre femmes dans la technologie.

Digital Business Africa : En quoi Wetech se distingue-t-elle des autres initiatives similaires ?

Élodie Nonga : Nous nous distinguons d’abord par notre forme. Nous avons un Centre d’Innovation Technologique féminin dédié à l’entrepreneuriat et à la technologie. Nous sommes également la première start-up studio féminine en Afrique francophone. En plus de cela, nous avons une définition claire de nos axes stratégiques adaptés et appliqués aux réalités de l’écosystème local.

Nos stratégies de développement et de déploiement sont soigneusement pensées en fonction des données de l’écosystème entrepreneurial local que nous analysons. Cet aspect fait en sorte que nos programmes et les activités répondent à des besoins très clairement identifiés et exprimés au sein des communautés féminines que nous servons.

D’un autre côté, la croissance rapide de notre association témoigne de l’impact et de l’efficacité de nos actions. Dans notre mission de développement communautaire, nous sommes tout à fait conscientes des maux auxquels sont confrontées les femmes en Afrique.

Nous nous donnons comme défi d’apporter des réponses concrètes et pratiques aux problèmes majeurs que les femmes rencontrent. C’est ce que nous avons par exemple fait en mettant sur pied notre plateforme AlertGBV (www.alertgbv.com), qui est une solution innovante d’assistance aux survivants de violences basées sur le genre (VBG) intégrant l’intelligence artificielle, tout en offrant des services d’autonomisation financière aux femmes victimes de VBG. Nous avons d’ailleurs été lauréates d’un concours international avec AlertGBV.

Digital Business Africa : Quelles sont ses valeurs fondamentales qui guident ses actions et sa vision pour l’avenir ?

Élodie Nonga : Nos valeurs sont ponctuées par le partage, l’engagement, le respect et l’équité. Le partage est le socle, la raison même d’être de WeTech. Comme je l’ai dit précédemment, nous œuvrons à offrir les outils, les ressources, les opportunités et les réseaux nécessaires à l’épanouissement des femmes dans la tech ou dans l’entrepreneuriat.

L’engagement reste croissant. Nous restons motivées à soutenir ces femmes. Chaque jour, nous faisons toujours plus pour rester pertinentes à travers le soutien que nous offrons aux femmes.

Le respect est important dans les liens que nous tissons, que ce soit entre nous, avec nos communautés et nos partenaires. L’équité guide notre vision et nos actions futures. Nous sommes pour un monde où les hommes et les femmes auront les égalités de chance et où les femmes ne seront plus lésées, surtout dans le domaine de la technologie et de l’entrepreneuriat où elles ont le plus de mal à se valoriser.

Digital Business Africa : Quelles sont les conditions pour faire partie de Wetech ?

Elodie Nonga : Pour être admissible au sein de Wetech, il faudrait idéalement : être une femme résidant en Afrique ou dans la diaspora ; avoir une entreprise ou une startup fondée ou co-fondée par une femme ou encore, avoir au moins deux ans d’expérience professionnelle dans un des domaines des STIAM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Arts et Mathématiques) ; inclure un des domaines des STIAM ou utiliser l’innovation au sein de la startup, de l’entreprise ou dans le cadre de ses fonctions.

Digital Business Africa : Quel est le bilan des activités de Wetech à date ?

Élodie Nonga : Nous avons un bilan très positif et en constante progression. Nous avons dépassé la barre de 4 000 femmes directement formées en Afrique, avec des activités touchant principalement les femmes en Afrique francophone, précisément au Cameroun, Bénin, Burundi, Côte d’Ivoire, Madagascar, Maroc, RDC, Tchad, Sénégal, Togo et Tunisie.

Nous attirons encore plus de partenaires par notre travail et nos résultats. Notre annuaire de femmes entrepreneures ayant des entreprises à fort potentiel ne cesse de s’enrichir et c’est toujours avec un réel plaisir que nous découvrons au quotidien des startups et des entreprises féminines qui effectuent un travail remarquable. La pertinence de nos programmes nous permet d’avoir un impact considérable sur la vie des femmes, y compris de celles en situation difficile et de celles qui sont défavorisées, voire marginalisées.

Je parle notamment de nos diverses activités avec les femmes survivantes de Violences basées sur le genre (VBG) et les femmes déplacées internes. Nous sommes fières du support que nous apportons à cette première vague de bénéficiaires.

Le programme sera bien sûr élargi à toutes les femmes entrepreneures. Wetech aujourd’hui, c’est également une distinction à l’international. Nous sommes lauréates du Joint Innovation Challenge 2022 : innovation to empower women and girls. Il s’agit d’un concours organisé par l’United Nations Population Fund (UNFPA), en partenariat avec d’autres agences des Nations Unies telles que l’International Trade Centre (ITC), l’International Telecommunication Union (ITU) et la World Intellectual Property Organization (WIPO).

Ce fut un honneur et une belle opportunité pour nous de mettre le Cameroun à la une en termes d’innovation. Cette reconnaissance a renforcé notre position et nos efforts en tant que Centre d’innovation féminin.

Digital Business Africa : Quelles sont vos perspectives ?

Élodie Nonga : Il y a de belles perspectives à l’horizon. Je ne peux en parler pour le moment. Mais des projets encore plus intéressants sont en préparation. Durant ces derniers mois, nous avons engagé des discussions avec de nouveaux partenaires et bailleurs de fonds.

Notre mission actuelle est d’accentuer l’appui financier que nous souhaitons désormais apporter aux femmes. Nous avons d’ailleurs mis sur pied notre programme Wetech Ventures permettant de mettre en contact des investisseurs avec les entreprises féminines à fort potentiel et les start-ups féminines innovantes.

Au-delà des formations et autres accompagnements, il est temps de passer au niveau supérieur à travers différents instruments de financement que nous mettons à la disposition des femmes entrepreneures.

De l’autre côté, nous continuons de travailler sur des solutions technologiques avec un accent sur la FemTech (technologie relative à la santé des femmes), l’économie verte et bien d’autres secteurs, toujours par le biais de la technologie. Le public les découvrira le moment venu. Entre-temps, nous espérons continuer à faire grandir notre réseau pour nos représentations nationales et internationales.

Digital Business Africa : Votre message aux investisseurs, partenaires et aux femmes…

Élodie Nonga : Relativement à nos missions et à nos projets en cours, nous invitons les investisseurs, les acteurs du secteur privé et public, les institutions et tous ceux intéressés à soutenir les femmes à travailler avec nous.

Parallèlement, nous appelons les femmes, particulièrement les femmes entrepreneures et celles dans la technologie, à se rapprocher de nous. Nous lançons d’ailleurs très bientôt notre programme d’accélération pour les entreprises et start-ups technologiques féminines, c’est-à-dire fondées, co-fondées ou dirigées par des femmes.

Les services de Wetech comprennent un centre de formation aux technologies émergentes, un accélérateur, un pôle d’innovation, un pôle communautaire et des espaces de coworking.

Au-delà de l’accompagnement que nous offrons, nous tenons également à créer un réseau dynamique de jeunes femmes leaders dans les domaines de la Tech et de l’entrepreneuriat. Notre association est là pour s’assurer d’un écosystème où les femmes ont accès aux ressources, sont valorisées et saisissent les opportunités pour se développer.

Propos recueillis par Ghislaine DEUDJUI