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Tchad : la liste du nouveau gouvernement d’Allamaye Hallina signée par MIDI

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Tchad : la liste du nouveau gouvernement d'Allamaye Hallina signé par MIDI [Document]
Le général Mahamat Idriss Déby Itno a été officiellement déclaré élu président du Tchad le 16 mai par le Conseil constitutionnel. Image : Israel Matene/REUTERS

[DIGITAL Business Africa] – Digital Business Africa vous propose l’intégralité du nouveau gouvernement tchadien formé ce lundi 27 mai 2024 par le nouveau Premier ministre de la Ve République, Allamaye Hallina, nommé quatre jours plus tôt. Le nouveau gouvernement est sans grands changements, car tous les fidèles du président Mahamat Idriss Déby Itno (MIDI) qui signe ce décret sont en poste. Y compris le ministre chargé du Numérique Boukar Michel.

Allamaye Halina, ancien ambassadeur en Chine, a été nommé Premier ministre du Tchad le 23 maiImage : Joris Bolomey/AFP
Allamaye Halina, ancien ambassadeur en Chine, a été nommé Premier ministre du Tchad le 23 mai.
Image: Joris Bolomey/AFP

Surtout, ce gouvernement sans partage avec l’opposition et les candidats malheureux qui l’ont pourtant félicité.

En effet, le nouveau président tchadien avait annoncé les couleurs le 17 mai 2024 lors d’un banquet offert  aux leaders des partis politiques, associations et anciens leaders rebelles ayant soutenu sa campagne présidentielle.

« C’est notre projet, c’est notre victoire et c’est à nous de le porter. Donc, sur ce point, soyez rassurés, vous ne serez pas déçus. La transition est terminée. C’est une nouvelle page avec le retour à l’ordre constitutionnel. Plus de gouvernement d’union nationale. J’exécuterai mon programme avec ma coalition », avait-il déclaré. C’est chose faite.

Décret 002/PR/PM/2024, Portant nomination des membres du Gouvernement

■Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement, Monsieur Abderaman Koulamallah

■Ministre d’Etat, ministre de la Justice et des Droits humains, garde des Sceaux, Monsieur Abderahim Breme Hamid

■Ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieurs de la recherche scientifique et de la formation professionnelle, Docteur Tom Erdimi

■Ministre d’État, ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Monsieur Limane Mahamat

■Ministre d’État, ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Madame Amina Priscille Longoh

■Ministre d’État, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan, Monsieur Tahir Hamid Nguilin

■Ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Monsieur Mamadou Boukar Gana

■Ministre de la santé publique, Docteur Abdelmadjid Abderahim Mahamat

■Ministre de l’eau et de l’énergie, Monsieur Patalet Kanabe Marcelin

■Ministre de l’Action sociale, de la solidarité et des affaires humanitaires, Madame Fatime Boukar Kossei

■Ministre des Armées, des anciens combattants et des victimes de guerre, Monsieur Issakha Maloua Djamous

■Ministre de la Sécurité publique et de l’immigration, Contrôleur Général de Police de 3ème Grade Mahamat Charfadine Margui

■Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Docteur Idriss Saleh Bachar

■Ministre des Infrastructures, des Enclavements et de l’Entretien Routier, Monsieur Aziz Mahamat Saleh

■Ministre du Pétrole, des Mines et de la Géologie, Madame Ndolenodji Alix Naimbaye

■Ministre de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, Monsieur Assileck Mahamat Halata

■Ministre de la fonction publique et de la concertation sociale, Monsieur Abdoulaye Mbodou Mbami

■Ministre des communications, de l’économie numérique et de la digitalisation de l’administration, Monsieur Boukar Michel

■Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, Madame Fatime Goukouni Weddeye

■Ministre de l’Élevage et de la Production Animale, Monsieur Abderahim Awat

■Ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole, Monsieur Kedha Balla

■Ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, Monsieur Abakar Rozzi Teguil

■Ministre de la jeunesse et des sports, Monsieur Abakar Djarma

■Ministre du commerce et de l’industrie, Monsieur Guibolo Fanga Mathieu

■Ministre secrétaire général du gouvernement, chargé de la promotion du bilinguisme, des relations avec les grandes institutions, Madame Ramatou Mahamat Houtouin

■Ministre délégué auprès des ministres des Affaires étrangères, chargé de l’intégration africaine et des tchadiens de l’étranger, Madame Fatime Aldjine Garfa

■Ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l’économie et du plan, Madame Fatime Haram Acyl

■Secrétaire d’État à l’enseignement supérieur à la recherche scientifique et à la formation professionnelle, Monsieur Abakar Moussa Kallé

■Secrétaire d’État à l’Administration du territoire chargé de la décentralisation, Monsieur Ahmat Oumar

■Secrétaire d’État aux Finances et Budgets, Monsieur Ali Djada Kampar

■Secrétaire d’État à l’Éducation nationale, Monsieur Maïdé Hamid Louni

■Secrétaire d’Etat à la Santé publique, Professeur Abderasakh Adoum Fouda

■Secrétaire d’Etat aux infrastructures chargées de l’entretien routier, Madame Haoua Abdelkarim Ahmadaye

■Secrétaire d’Etat au pétrole chargé des mines et géologie, Monsieur Oumar Djimé Moussa

■Secrétaire général adjoint du gouvernement, Monsieur Saleh Bourma

Fait le 27 Mai 2024

Le Président de la République, Chef de l’Etat

MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO

Sénégal : Alioune Sall rencontre le secteur privé de Télécoms et du Numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Deux audiences au ministère de la Communication, des Telecommunications et du Numérique. Le ministre Allioune Sall a reçu les dirigeants des opérateurs des télécommunications et les professionnels des TIC au Sénégal. La première délégation est arrivée ce 24 mai 2024. Elle était constituée de trois dirigeants d’opérateurs des télécommunications, dont les directeurs généraux de Sonatel Orange, Sekou Dramé, d’Expresso, Fatou Sow Kane et de Free, Mamadou Mbengue. Cette concertation a permis aux parties d’échanger sur l’augmentation du pouvoir d’achat des Sénégalais dans le secteur des télécommunications.

Samedi, 25 mai 2024, c’était au tour de l’Organisation des Professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication du Sénégal (OPTIC), affiliée au Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP), de rencontrer la tutelle. Alioune Sall et ses hôtes ont discuté des problématiques, perspectives et visions pour le secteur du numérique au Sénégal. Les professionnels des TIC auraient salué la place qu’occupe le numérique dans l’agenda de la gouvernance du secteur du président Bassirou Diomaye Faye et de son gouvernement.

Par Jean Materne Zambo, source: ministère de la Communication, des Telecommunications et du Numérique

Tech Event : « Aurion », le 1er jeu camerounais d’Olivier Madiba disponible sur Xbox

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[DIGITAL Business Africa] – Les amoureux de jeux vidéos peuvent désormais se délecter sur Xbox, en jouant à une partie d’ « Aurion ». Un teasing de Xbox, la marque vidéoludique créée et appartenant à Microsoft, fait la promotion du premier jeu vidéo depuis ce samedi 25 mai 2024 sur YouTube. https://youtu.be/tEqkjOaYZt8?si=LWuSKZn3oE7xBkGJ

Aurion raconte l’histoire d’un prince nommé Zama, chassé du pouvoir par son beau-frère, le jour même de son couronnement. Les joueurs doivent l’aider à retrouver son trône. Mais la tâche ne sera pas du tout facile, compte tenu des obstacles qui jonchent son parcours. Aurion a été fait complètement au Cameroun, tout ce qui est dans le jeu, les musiques, les bruitages, les dessins, les codes, bref, à 95 % parce qu’il y a toujours 5% que vous utilisez un peu d’ailleurs, précisait Olivier Madiba, directeur général de Kiro’o, l’entreprise conceptrice de ce jeu, qui n’en revient pas.

« 20 ans de travail, et nous l’avons fait. Quitter de Ngoakelle, d’une chambre d’étudiant à poser sur la Xbox. Je ne le savais pas, mais l’équipe Xbox nous a dit que nous sommes le 1er jeu créé par l’Afrique noir à arriver dessus. On vient de démontrer à leur staff dirigeant que nous savons encaisser la pression et les dures exigences du monde des consoles. Je suis extrêmement fier du travail de toute les générations de Kiroo qui ont fait ce jeu. Merci à tout le monde »  fait-il savoir sur son compte Facebook.

A la sortie du jeu en 2019, Olivier Madiba, indiquait que c’est le premier jeu de type RPG qui montre de l’African Fantasy; une forme un peu comme une science-fiction. C’est à la suite d’un appel à contribution lancé à l’endroit des joueurs que la production d’Aurion s’est faite. L’initiative a mobiliser 120 millions de F CFA, soit 183.000 euros.

Par Jean Materne Zambo

Timothy Ashong, DG Rascom : « Le marché africain est pour les fournisseurs de services africains, pas pour les touristes »

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[DIGITAL Business Africa] – Le directeur général de la Rascom, Timothy Ashong, a été confirmé à son poste en conseil d’administration, tenu du 22 au 24 mai 2024 à Yaoundé. Au sortir des travaux, le Ghanéen a donné un éclairage sur les problématiques de l’organisation, la concurrence avec d’autres opérateurs étrangers à l’instar de Starlink et les projets futurs de la Rascom. Cette 74e session ordinaire a aussi connu l’élection de Judith Yah Sunday, DG de Camtel, au poste de PCA de la Rascom. Une première pour une femme.

« Madame Jusdith Yah Sunday est membre du conseil d’administration de Rascom. Elle est à la tête de Camtel, et a observé le développement de Camtel au fil des ans et les changements. Nous pensons qu’elle a la capacité d’aider l’équipe de Rascom à effectuer les changements nécessaires pour répondre aux demandes futures ou pour relever les défis et les communications africaines par satellite fournies aux nations ».

« Nous avons une conférence d’information sur les satellites africains. Cette conférence va nous permettre de connaître les défis des opérateurs satellites africains et de trouver la meilleure façon de s’adresser à eux. Notre objectif est d’obtenir l’engagement de nos membres, d’utiliser les communications par satellites africaines pour résoudre les problèmes des communications africaines ».

« Le problème actuel dans l’espace satellitaire africains est l’émergence des fournisseurs. Nous avons récemment Imasat, qui est un grand fournisseur, et qui  s’unit avec VSAT( Very Small Aperture Terminal) pour devenir plus grand. On a Intelsat qui s’unit aussi avec SES pour devenir plus grand. Maintenant, on a OneWeb qui s’unit avec Intelsat pour élargir leur richesse. De plus, il y a les Non-Geostationary Orbit ( NGSO). Il n’y a donc pas seulement Starlink en Afrique. Starlink est juste le début . Il y a Amazon, les Chinois NGSO, Surrey Satellite Technology Ltd (SSTL), y compris des produits du Canada.

« Mais le problème devient plus grand à l’avance, car de plus en plus d’opérateurs NGSO entrent dans le marché. Donc, comme en Afrique, nous ne pouvons pas accepter que tout notre argent soit dépensé sur les opérateurs de satellites, nous devons faire quelque chose afin de bénéficier de nos fournisseurs de services satellitaires ».

« Le marché africain est pour les fournisseurs de services africains, pas pour les touristes. C’est une des choses que nous devons prendre en compte. Nous devons voir comment protéger l’investissement des fournisseurs de services satellitaires africains pour qu’ils puissent faire plus d’argent et lancer des générations futures de satellites ».

Propos recueillis par JMZ

Le Bénin permet désormais aux contribuables et aux particuliers de déclarer et de payer leurs impôts en ligne

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Le Bénin permet désormais aux contribuables et aux particuliers de déclarer et de payer leurs impôts en ligne

[DIGITAL Business Africa] – Un pas de plus au Bénin pour faciliter les procédures administratives et surtout fiscales des PME et des particuliers. Le portail de téléservices de la Direction générale des impôts du Bénin accessible à l’adresse web https://e-services.impots.bj/ a été officiellement lancé le 23 mai 2024 à Cotonou par le directeur de cabinet du ministre de l’Économie, Herman Orou Takou, en présence du directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi, et de nombreux contribuables.

Les PME enregistrées dans les centres des impôts des petites entreprises de Cotonou et les particuliers peuvent donc à présent payer ou solliciter de nouveaux services fiscaux en ligne.

« Dans le cadre de la stratégie de dématérialisation des opérations fiscales et pour améliorer la qualité de service auprès des contribuables, la Direction générale des impôts de la République du Bénin a mis en place un nouveau portail de télédéclaration et de télépaiement des impôts sur Internet : e-services Bénin. Nos équipes sont à votre entière disposition pour vous accompagner dans la prise en main de ce nouvel outil digital et ainsi garantir votre satisfaction. Je vous invite dès à présent à découvrir ce nouveau service sécurisé, rapide et simple », indique d’entrée de jeu Nicolas Yenoussi dès que l’internaute arrive sur le site web  https://e-services.impots.bj/ consacré à ces services en ligne.

Sur la plateforme, l’on aperçoit trois grands espaces. Pour les PME, l’espace e-Services Pro permet aux PME d’adhérer aux services professionnels ou d’immatriculer une entreprise. L’espace e-services Particuliers permet quant à lui d’immatriculer un citoyen béninois ou étranger ou d’adhérer à des e-services particuliers. Le dernier espace est consacré aux experts comptables. Parmi les e-services Expert-Comptable, ces professionnels peuvent contrôler ou certifier les états financiers.Nicolas Yenoussi

Le site Web qui est accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 permet par ailleurs aux contribuables de déclarer leurs revenus et de payer leurs impôts fonciers en toute simplicité et sécurité depuis le confort de leur bureau ou de leur résidence.

« Nous sommes à une époque où les technologies de l’information et de la communication jouent un rôle primordial dans tous les aspects de nos vies et le domaine fiscal ne fait pas exception. […] Nous mettons à la disposition des micro et petites entreprises et propriétaires de biens fonciers des outils modernes pour sécuriser et faciliter l’accomplissement de leurs obligations fiscales. Cette plateforme contribue à réduire énormément le coût de conformité fiscale et à réduire le temps qui y sera consacré », a justifié Nicolas Yenoussi, directeur général des impôts.

Après les entreprises et particuliers de Cotonou, ces e-services seront bientôt accessibles pour les contribuables installés à Abomey-Calavi et dans les autres villes du pays, promet la DGI. Car la digitalisation, selon la DGI, est bénéfique pour l’État. D’après la DGI, la numérisation progressive de ses services a permis d’accroître les recettes fiscales de 13,1 % entre 2017 et 2021, contre 5,7 % sur la période 2012 à 2016.

En rappel, c’est dès son accession à la magistrature suprême en 2016 que le Président Patrice Talon a exprimé son ambition de voir le Bénin devenir la plaque tournante du numérique dans la sous-région. D’où les nombreux chantiers de digitalisation des services publics engagés et désormais disponibles via la plateforme service-public.bj ou encore la création d’un département ministériel consacré à la digitalisation et piloté par Mme Aurélie Adam Soulé Zoumarou.

L’administration fiscale, elle, a entamé la numérisation de ses services en 2017 avec la mise en place du portail e-services.impots.bj qui aujourd’hui s’enrichit de nouveaux services.

Par Digital Business Africa

Judith Yah Sunday, nouvelle PCA du Rascom et Timothy Ashong, nouveau DG: les défis du nouvel exécutif

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[DIGITAL Business Africa] – Un nouveau souffle, une nouvelle dynamique insufflée à la Rascom. La Camerounaise Judith Yah Sunday, DG de Camtel, a été désignée, le 23 mai 2024, présidente du conseil d’Administration de l’Organisation africaine des Communications par Satellite (Rascom). Tout comme le Ghanéen Timothy Ashong, dont le mandat de plein droit de cinq ans, au poste de directeur général, a été confirmé. C’est l’une des résolutions adoptées en cette 74e session du conseil d’administration de la Rascom. Le but de cette session ordinaire, tenue du 22 au 24 mai 2024 à Yaoundé, était de trouver un plan d’actions pour que les États-membres de la Rascom puissent bénéficier de la communication par satellite.

En se faisant élire à la présidence du conseil d’administration de la Rascom, Judith Yah Sunday est devenue la première femme à occuper cette fonction au sein de l’organisation, et succède à l’ Ivoirien Bini Kouame.

Il est convaincu que « les lendemains de Rascom seront meilleurs » eu égard à ce nouvel attelage. L’organisation avait quelque peu sombré dans une sorte d’ hibernation, comme peut le reconnaitre Bini Kouame, PCA sortant.

« La dernière assemblée des parties remonte à huit ans, alors que statutairement, on devrait organiser les assemblées des parties tous les deux ans. Et si aujourd’hui, on parle d’organiser une assemblée des parties, et un peu plus tard, une conférence sur les communications par satellite, c’est parce que la situation de Rascom s’est nettement améliorée. Même si nous reconnaissons qu’il reste beaucoup à faire. Mais ces deux dernières années ont permis de remonter un tant soit peu la pente », a-t-il dit. Et pour que le blason de Rascom soit définitivement redoré, le vice-président Siaka Coulibaly souhaite que chacun soit mis à contribution: « Nous comptons sur les 44 pays membres pour soutenir Rascom. Ceux qui pensent que Rascom avait disparu, je leur dis aussi que Rascom n’a jamais disparu, et est en train de renaitre. Et que nous avons beaucoup de projets dans le futur », a-t-il dit.

 

Le projets 

 

Parmi les projets en question, l’organisation de la 75e session du conseil d’administration et de l’Assemblée des parties en 2024. L’Assemblée des parties est une réunion pour les ministres des télécommunications en Afrique, au cours de laquelle il sera question de débattre sur les plans futurs et aussi les défis. Ensuite, l’organisation compte organiser une conférence de satellites d’Afrique pendant le quart de l’année 2025. Au cours de cette conférence, la Rascom pourra déployer les services de communication par satellite en Afrique pour aider les solutions Satcom à fournir à l’Afrique, a confié le directeur général de la Rascom. Les dates et lieux de ces évènements importants restent à confirmer. En attendant, la nouvelle PCA, Judith Yah Sunday, garde la sérénité qui la caractérise face aux défis qui se dressent devant elle.

« Comme toute institution, il y a plusieurs challenges à relever. Et nous sommes convaincus qu’avec le nouveau souffle qui vient d’être donné à cette organisation, avec l’élection du président du conseil ainsi que du vice-président du conseil, monsieur Siaka Coulibaly et la confirmation du directeur général, monsieur Ashong au poste de management de cette organisation, que nous allons prendre toutes les dispositions pour pouvoir redonner toute la dimension qui est celle de la Rascom, cette organisation panafricaine en charge des communications satellitaires en Afrique », a-t-elle promis.

 

Une Rascom mise à contribution 

 

Pour redonner toute la dimension d’antan à Rascom ou passer à un niveau supérieur, le nouvel exécutif devra, en plus des 44 États-membres de l’organisation, compter sur les autres membres du conseil d’administration qui le composent. En voici la liste complète :

– PCA, Judith Yah Sunday, DG Camtel (Cameroun)
– PCA adjoint, Siaka Coulibaly, Director of Radiocommunications AMRTP (Mali)
– DG, Adi Timothy, (Ghana)
– PCA sortant, Bini Kouame (Côte d’Ivoire)
– Finance Manager, Joe Michael Coulibaly (Côte d’Ivoire)
– Fianko Edmund Yirenkyl, Representative of the national Communication Authority (Ghana)
– Privat Kabeba, DG Onatel (Burundi)
– Gabriel Koffi Yao (Côte d’Ivoire)
– Yeboah-Boateng Ezer Osei, Deputy DG, Technical Operations NCA (Ghana)
– Gertrude Aka Awoua (Côte d’Ivoire)
– Mabel Adjorko Odamtten, Representative of NCA (Ghana)
– Gladys Ofosuhene, Representative of NCA (Ghana)
– Ursula Lydie Oussou Sikite, Advisor to the DG of Rascom (Côte d’Ivoire)
– Jose William Anaba, Representative of Camtel (Cameroun)
– Guy Phillipe Boglen Ntamack, Representative of Camtel (Cameroun)
– Gilbert Ngono Onguene, Representative of Camtel (Cameroun)
– Bih Kuko, Representative of Camtel (Cameroun)
– Ashibani Majdi Ali M, Representative of LPTIC (Lybie)
– Bah Thierno Mamadou (Guinée)
– De Barros Correia Joâo Domingos, Chairman of the Board of Directors Cabo Verde Telecom (Cap vert)
– Blaise Nkanira, Head of Project Onatel (Burundi)
– Tavares Borges Graciano, Head of STX Cabo verde Telecom

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : En 2023, l’ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l’Antic, au FST et Cie [Document]

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Cameroun : En 2023, l'ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l'Antic, au FST et Cie
[Digital Business Africa] – Le Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Etablissement public à caractère spécial, a respectivement tenu ses 54ème session ordinaire et 60ème session extraordinaire, les 23 et 24 mai 2024 à Kribi (Hôtel LAGON), sur convocation de sa Présidente, le Professeur Justine DIFFO née TCHUNKAM.
Digital Business Africa vous propose le communiqué publié à l’issue de ce conseil. 
Le Directeur Général, le Professeur ZOO ZAME Philémon, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du Directeur Général Adjoint, Monsieur ZOURMBA ABOUBAKAR.
Les travaux de la 54ème session ordinaire du 23 mai 2024 étaient consacrés en premier lieu à l’examen des comptes et états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2023, et en deuxième lieu, à l’évaluation des performances opérationnelles de l’ART durant l’exercice 2023 ainsi que pour l’exercice 2024 à mi-parcours.
Le Conseil d’Administration a suivi les présentations faites, d’une part, par le Directeur Général sur le Rapport de gestion, les Comptes et états financiers, le Rapport d’inventaire du patrimoine et les Rapports Annuels de Performance des exercices 2023 et 2024 à mi-parcours au 30 avril 2024, et d’autre part, par le Commissaire aux comptes sur ses Rapports de certification des comptes et états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2023.
Après examen et débats, le Conseil d’Administration a arrêté les comptes et états financiers de l’exercice 2023 de l’ART, dont les résultats essentiels se présentent ainsi qu’il suit:
1. Un Bilan équilibré à l’actif et au passif à la somme de 304 877 735 296 FCFA ;
2. Un Compte de résultat qui affiche un résultat comptable de 16 771 823 422 FCFA ;
3. Des recettes budgétaires réalisées à hauteur de 56 620 845 252 FCFA ;
4. Des reversements de quotes-parts des recettes d’un montant de 30 159 800 000 FCFA au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications (FST), de l’ANTIC et des autres organismes publics bénéficiaires ;
5. Un excédent budgétaire de l’ordre de 637 933 650 FCFA.
S’agissant de l’évaluation des performances opérationnelles, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation des Rapports Annuels de Performance (RAP), pour l’exercice 2023 et pour l’exercice 2024 à mi-parcours, au 30 avril 2024, qui illustrent l’exécution optimale des missions de régulation dévolues à l’ART.
A l’issue de la 54ème session ordinaire et au regard des résultats pertinents qui précèdent, le Conseil a :
— arrêté les comptes et états financiers de l’ART pour l’exercice 2023 ;
— approuvé les Rapports de gestion et d’inventaire du patrimoine au 31 décembre 2023 ;
— approuvé le Rapport Annuel de Performance de l’Agence pour l’exercice 2023 et pris acte du Rapport Annuel de Performance à mi-parcours au 30 avril 2024 ; — donné quitus à la Direction Générale de l’ART pour sa gestion au titre de l’exercice 2023.
Au terme des travaux de la 60ème session extraordinaire du 24 mai 2024, le Conseil a consenti au principe de révision de certains documents organiques de l’ART au regard de l’évolution technologique et structurelle dans le domaine des communications électroniques, sous réserve de la consolidation de certaines informations y relatives.
Il s’agit de l’organigramme, des statuts du personnel de l’ART et du règlement intérieur.
Par ailleurs, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation de la Direction Générale sur l’actualité de la régulation des télécommunications, dont il ressort les informations majeures ci-dessous, et a prescrit la poursuite de la mise en oeuvre de l’ensemble des leviers d’actions issus de la réorganisation de l’ART :
■ A la suite des actions et mesures prises depuis 2022 dans l’optique de l’amélioration durable des performances de qualité des services de communications électroniques, l’ART a entamé l’évaluation de l’exécution des plans d’actions 2023 notamment dédiés à la couverture et à la qualité de service. Cameroun : En 2023, l'ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l'Antic, au FST et Cie
En outre, l’ART a formulé des prescriptions aux opérateurs concessionnaires et aux exploitants d’infrastructures passives pour garantir la cohérence de leurs plans d’actions et plans d’investissements 2024, et connaitre l’organisation pratique des activités de maintenance de leurs réseaux respectifs ;
■ Entre avril et mai 2024, des contrôles conjoints ART/opérateurs de couverture et qualité de service, d’utilisation des fréquences, des numéros, d’identification des abonnés et des tarifs ont été effectués. Les résultats y afférents sont en cours de finalisation ;
■ L’audit du réseau national à fibres optiques est en cours de mise en œuvre ;
■ L’exécution des mesures prescrites par l’ART, en 2023, pour supprimer les brouillages et interférences impactant sur les performances des réseaux d’opérateurs, dans les grandes métropoles de Yaoundé et Douala. Cameroun : En 2023, l'ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l'Antic, au FST et Cie
Enfin, le Conseil a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents produits et l’a encouragé dans l’implémentation des mesures ci-dessus présentées visant le développement harmonieux des activités de communications électroniques au Cameroun. /-
Fait à Kribi, le 24 mai 2024
(é) Professeur Justine DIFFO née TCHUNKAM, Présidente du conseil d’administration 

Cameroun : L’ ART tient deux sessions de son conseil d’administration

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[DIGITAL Business Africa] – Le top management de l’ Agence de Régulation des Télécommunications est au complet du côté de Kribi. L’Agence tient ses 54e session ordinaire et 60ème session extraordinaire de son conseil d’administration. La PCA de l’ART, la Pr. Justine Diffo, préside les travaux, qui ont débuté ce 23 mai 2024 et se terminent ce 24 mai 2024. Le directeur général, le Pr. Philémon Zoo Zame, comme il est d’usage, est chargé de rapporter les travaux, qui portent sur l’examen, l’arrêt et l’approbation des comptes et états financiers de l’exercice 2023 ; l’examen du rapport annuel de Performance (RAP) de l’exercice 2023 et du RAP-2024 à mi-parcours au 30 avril 2024. Dans cet exercice, le DG de l’ ART, le Pr. Philémon Zoo Zame est assisté par son adjoint, Zourmba Aboubakar.

Les 53e session ordinaire et 59e session extraordinaire du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) se sont tenues à Douala les 07 et 08 décembre 2023, sur convocation de sa présidente, le Pr Justine Diffo.

Lors de la 53e session ordinaire, il était question d’examiner le projet de budget 2024. Au cours des travaux, le Conseil a suivi la présentation du Rapport annuel de Performance (RAP) de l’ART de l’exercice 2023 au 15 novembre 2023, et a apprécié l’intensité des activités menées au cours de l’année 2023, notamment marqué par le suivi accru des performances offertes par les opérateurs de réseaux de communications électroniques ouverts au public conformément aux obligations de leurs cahiers de charges respectifs, précise le communiqué du RAP de l’exercice 2023.

Le Conseil va ensuite examiner et adopter le Projet de Performance des Administrations (PPA) de l’ART pour l’exercice 2024, arrêté en recettes et en dépenses à la somme de soixante-dix milliards cinq cent milions (70.500.000.000) FCFA, y compris les quotes-parts d’un montant de quarante-cinq miliards cinq cent soixante-onze millions huit cent soixante-cinq mile cent treize (45 571 865 113) FCFA. Ceci, au profit du Trésor public, du Fonds spécial des Télécommunications et d’ autres organismes bénéficiaires.

Par ailleurs, le Conseil a apprécié la situation de mise en œuvre des réformes issues du Décret N°2020/727 du 03 décembre 2020, portant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART). A l’instar des modalités d’exercice du Privilège du Trésor. Selon le communiqué final des travaux, le Privilège du Trésor devrait contribuer à l’optimisation des performances opérationnelles de l’ART en matière de recouvrement des créances dues par les opérateurs du secteur.

La Digital Week Cameroon, l’inauguration de l’immeuble-siège de l’ART, sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Chief Dr. Joseph Dion Ngute, sont apparues dans le rapport comme deux événements majeurs organisés avec succès par la direction générale de l’ ART en 2023.

Par Jean Materne Zambo

Fratel au Togo : Les régulateurs francophones des Telcos veulent voir clair dans la régulation des données

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Fratel au Togo : Les régulateurs francophones des Telcos veulent voir clair dans la régulation des données

[DIGITAL Business Africa] – Le réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) a tenu, à Lomé, son 21séminaire, les 21 et 22 mai 204. Ceci à l’invitation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Togo et de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) de la République du Congo, présidente de Fratel en 2024.

Thème du séminaire : « Économie de la donnée, paiement mobile : quels enjeux de régulation technico-économique ». Objectif principal : échanger sur l’économie de la donnée et les paiements mobiles.

Avec la numérisation croissante, l’accès et l’échange des données deviennent un levier important pour le développement de l’économie et de la société. Le Fratel estime qu’il importe de créer un environnement sécurisé favorable au partage et à l’utilisation efficace des données en permettant en particulier l’accès et l’ouverture des données.

En outre, l’explosion de la production de données a vu le développement mondial d’acteurs du stockage et du traitement de données, notamment au travers de l’informatique en nuage (« cloud »).

Ce fut l’occasion pour les régulateurs d’échanger, d’une part, sur les nouveaux enjeux en matière de données et, d’autre part, sur les mesures de régulation technico-économique qui peuvent être envisagées sur les potentielles défaillances du marché du « cloud ».

Mais aussi, sur les initiatives pour développer localement ou régionalement ces services, notamment en développant l’interopérabilité des services cloud et la « portabilité » des données.

Pour Louis-Marc Sakala, président en exercice du Fratel, l’essor des données massives couplé à la montée de l’intelligence artificielle transforme radicalement nos économies tout comme nos sociétés. Il insiste sur le fait que la donnée est devenue un actif stratégique qui nourrit de nouveaux modèles d’affaires disruptifs.

Louis-Marc Sakala salue l’engagement et la vision de Denis Sassou NGuesso, Président de la République, qui dans ses efforts de faire du Congo un acteur incontournable de l’économie numérique en Afrique centrale, a autorisé  la construction de plusieurs datacenters dont le dernier en date, de type TIER 3 construit par l’ARPCE, est déjà connecté au câble sous-marin WACS et 2 Africa de Meta. Ceci en vue, selon  Louis-Marc SAKALA, d’une meilleure gestion des données et pour garantir la souveraineté numérique Congo.

Enfin, le séminaire fut l’occasion d’évoquer les paiements mobiles et en particulier les mesures pour la mise en place de l’interopérabilité, pour permettre l’émergence et le développement d’un marché ouvert.

Après l’ouverture du séminaire par Madame la Ministre de l’Economie Numérique et de la Transformation Digitale du Togo, Cina Lawson, trois tables-rondes se sont tenues.

La première, présidée par l’ARPCE de la République du Congo, abordait les enjeux que soulève le développement de l’économie de la donnée. La seconde, conduite par l’ILR, le régulateur luxembourgeois, s’est focalisée sur les interventions publiques pour remédier aux potentielles défaillances du marché du stockage et du traitement de la donnée.  La troisième, modérée par l’ARCEP du Togo, a permis aux régulateurs et acteurs du marché de partager leurs expériences sur le payement mobile.

Une réunion à huis clos s’est tenue entre dirigeants d’autorité ; présidents, membres du conseil, directeurs généraux s’est tenue sur la qualité de service et d’expérience.

Le séminaire fut également l’occasion de mettre en ligne officiellement l’outil fratel sur la représentation de la couverture et la qualité de service mobiles avec, dans un premier temps, les données du Sénégal.

Plus de 140 personnes ont participé en présentiel à ce séminaire. Notamment 18 autorités de régulation membres du réseau Fratel, des associations de régulateurs et des acteurs du secteur du numérique.

La prochaine réunion annuelle du Fratel se tiendra dans la semaine du 25 novembre à Libreville, au Gabon sur le thème « Quels modèles d’affaires et quelles stratégies des opérateurs télécom, dans le futur ? ».

Par Digital Business Africa, Source: Fratel

Louis-Marc SAKALA [Président du Fratel sur les données] : « Nous, régulateurs, devons réfléchir à de nouveaux cadres juridiques et réglementaires adaptés »

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Louis-Marc SAKALA [ARTAC] : « Nous avons défini en Afrique centrale des durées limites afin d’appliquer un free roaming favorable au business »

[DIGITAL Business Africa] – Le réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) a tenu son 21séminaire sur le thème « Économie de la donnée, paiement mobile : quels enjeux de régulation technico-économique », les 21 et 22 mai 2024 à Lomé au Togo.

Objectif principal du séminaire : échanger sur l’économie de la donnée et les paiements mobiles.

Pour Louis-Marc Sakala, président en exercice du Fratel, l’essor des données massives couplé à la montée de l’intelligence artificielle transforme radicalement nos économies tout comme nos sociétés. Il insiste sur le fait que la donnée est devenue un actif stratégique qui nourrit de nouveaux modèles d’affaires disruptifs.

Louis-Marc Sakala salue l’engagement et la vision de Denis Sassou NGuesso, Président de la République, qui dans ses efforts de faire du Congo un acteur incontournable de l’économie numérique en Afrique centrale, a autorisé  la construction de plusieurs datacenters dont le dernier en date, de type TIER 3 construit par l’ARPCE, est déjà connecté au câble sous-marin WACS et 2 Africa de Meta. Ceci en vue, selon  Louis-Marc SAKALA, d’une meilleure gestion des données et pour garantir la souveraineté numérique Congo.

La rencontre du Fratel était organisée par l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP) du Togo et l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) de la République du Congo, dirigée par Louis-Marc Sakala, qui assure la présidence du Fratel en 2024.

Plus de 140 personnes ont participé en présentiel à ce séminaire. Notamment 18 autorités de régulation membres du réseau Fratel, des associations de régulateurs et des acteurs du secteur du numérique.

Par Digital Business Africa

Lire le discours de Louis-Marc Sakala à l’ouverture du séminaire du Fratel à Lomé

Madame la Ministre de L’Économie Numérique et de la Transformation Digitale,

M. le directeur général de l’ARCEP TOGO ,

Mesdames et messieurs les membres du comité exécutif du FRATEL 2024,

Chers homologues, membres du Fratel,

Distingués invités Mesdames et Messieurs en vos rangs, grades et qualités,

C’est avec un grand plaisir que je prends la parole devant vous en tant que Président de FRATEL 2024 pour vous souhaiter à tous la bienvenue. Au-delà d’encourager la connaissance mutuelle de ses membres, du mode d’exercice de leurs missions respectives et des marchés des télécommunications qu’ils régulent notamment par des échanges de meilleures pratiques, en 2024, nous avions convenu que le réseau Fratel devait non seulement mobiliser plus d’Autorité de régulation lors de nos réunions mais aussi cerner davantage les nouvelles questions de régulation des marchés numériques induites par les transformations du secteur.

C’est l’essence même du présent séminaire d’échange d’information et d’expérience sur le thème « Économie de la donnée, paiement mobile : quels enjeux de régulation technico-économique », qui se tient ici dans la capitale togolaise, à l’invitation de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) du Togo et de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) de la République du Congo sous l’égide de notre réseau FRATEL.

Je voudrais à ce stade remercier très sincèrement mon homologue, le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP) du Togo et tout le personnel pour l’accueil réservée à toutes les délégations et la bonne organisation de ce séminaire.

Mes remerciements vont également à l’endroit de son excellence Monsieur le Président de République du Togo, Qui sans l’autorisation duquel cette réunion n’aurait pas eu lieu, je vous prie madame la ministre de transmettre nos sincères et chaleureux remerciement à son excellence Monsieur le président de la République chef de l’État .

Je remercie aussi le Secrétariat exécutif de Fratel, pour le bon suivi de l’orientation de la vision 2024 ainsi que des thématiques qui nous réunissent à chaque occasion, comme c’est le cas ici au Togo.

Je remercie également tous les participants pour l’intérêt manifesté aux travaux de ce séminaire, les intervenants qui passeront à tour de rôle lors des panels, ainsi que les membres qui vont animer les échanges par des exemples et des expériences remarquables.

Mesdames et Messieurs Distingués invités,

Chers homologues, Un appel ici, un message par-là, une inscription sur une application d’un côté, une information de notre position GPS d’un autre côté, une connexion internet à Lomé , une trace électronique sur un wifi d’aéroport , voilà le monde dans lequel nous vivons. Des traces électroniques laissées sur les réseaux ou sur internet toilent aux informations volontairement renseignés , nous créons des données électroniques partout où nous sommes.

Public, Confidentielles, privées , sensibles ou secrètes ces données sont de plus en plus exploités et se doivent d’être réguler. Conscient de cette problématique grandissante exponentiellement, le comité exécutif FRATEL 2024 avait décidé d’en faire un sujet de discussion commun.

C’est ainsi que ce séminaire de Fratel est consacré aux enjeux émergents de l’économie de la donnée, les perspectives , des potentielles défaillances du marché du stockage et du traitement des données ainsi que du paiement mobile. Ces sujets revêtent une importance capitale pour notre secteur des communications électroniques en pleine mutation.

L’essor des données massives couplé à la montée de l’intelligence artificielle transforme radicalement nos économies tout comme nos sociétés. La donnée est devenue un actif stratégique qui nourrit de nouveaux modèles d’affaires disruptifs.

Parallèlement, les paiements mobiles, soutenus par la progression fulgurante du mobile money en Afrique, reconfigurent les écosystèmes financiers traditionnels.

Face à ces bouleversements technologiques et économiques, nous, régulateurs, devons réfléchir à de nouveaux cadres juridiques et réglementaires adaptés.

Comment assurer un juste équilibre entre innovation et protection des libertés et droits fondamentaux ? Comment garantir un accès équitable aux données et promouvoir une concurrence loyale sur ces nouveaux marchés ? Quels mécanismes de supervision mettre en place pour la monnaie mobile afin de prévenir les risques sans entraver l’inclusion financière ?

Au cours de ce séminaire, il est donc clair que nous partagerons les analyses sur ces questions stratégiques. Riches de nos éclairages pluriels, nous pourrons alors dégager des pistes de régulation technicoéconomique pour accompagner, dans la durée, ces transformations majeures dans nos pays.

Mesdames et Messieurs Distingués invités Chers pairs régulateurs

Notre domaine d’activité étant sujet à des mutations effrénées, il est plus qu’impérieux que nous harmonisions nos politiques et nos expertises afin de mieux appréhender les éventuelles mutations et les défis inhérents pour atteindre nos objectifs, notamment ceux de notre plan d’actions. Il s’agit, chers homologues, d’anticiper une régulation équilibrée et évolutive, essentielle pour libérer tout le potentiel économique et sociétal des technologies numériques comme le recommandent nos gouvernements respectifs.

C’est pourquoi je voudrais saluer l’engagement du gouvernement du Congo sous la vision de Son Excellence Monsieur Denis Sassou NGuesso, Président de la République, Chef de l’Etat, qui poursuit résolument ses efforts pour faire du Congo un acteur incontournable de l’économie numérique en Afrique centrale dans la construction de plusieurs DATA center dont le dernier, de type TIER 3 construit par l’ARPCE, est déjà connecté au câble sous-marin WACS et 2 Africa de Meta, en vue d’une meilleure gestions des données qui sont, sans un doute en faveur de la souveraineté numérique de notre pays.

Mesdames et Messieurs Chers collègues membres du réseau Fratel Ce séminaire offre également l’occasion de faire un point sur le plan d’actions, notamment les outils et programmes qui visent à accompagner nos Autorités de régulation dans la maîtrise des nouvelles technologies et réseaux de télécommunications émergents. Le renforcement des compétences techniques et réglementaires des cadres des autorités de régulation est essentiel pour une régulation adaptée et efficace du secteur.

Tout en vous remerciant, une fois de plus, d’avoir répondu présents à cet important rendez-vous, je nous souhaite des échanges fructueux au service du développement équilibré et durable de nos économies numériques.

Vive les réseaux, Vive le FRATEL, Je vous remercie.

Internet : Starlink franchit le cap de 3 millions d’abonnés dans le monde

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[DIGITAL Business Africa] – Starlink continue son expansion. Présente dans 99 pays, l’entreprise vient de franchir le cap de trois millions d’abonnés, a annoncé son PDG, Elon Musk sur son réseau social X, ce 20 mai 2024.

Le cap d’ un million d’abonnés avait été franchi en décembre 2022, puis celui des deux millions moins d’un an plus tard. Il faut noter que Starlink compte désormais une constellation de 6000 satellites sur orbite. Un chiffre qui a plus que décuplé en moins de cinq ans. Puisque de 60 satellites avait été placés en orbite en mai 2019.

Starlink donne accès à internet en haut débit via la technologie satellitaire dans les zones où les connexions internet traditionnelles sont inexistantes. Grâce aux engins en orbite basse (altitude de 550 km environ), Starlink apporte une connectivité large bande. La technologie utilise différentes bandes de fréquence. Notamment, les fréquences de 10,95 et  12,70 GHz pour transmettre le signal vers la Terre, et les fréquences de 14 et 14,5 GHz pour acheminer le signal en sens inverse. Le service Starlink offre des débits oscillant entre 50 et 150 Mb/s en download et entre 10 à 20 Mb/s en upload.

Amazon sous les traces de Starlink.

L’entreprise de Jeff Bezos, vouée au e-commerce s’apprête à déployer sa propre constellation dans le cadre de son projet Kuiper, annoncé en 2019. Le projet d’infrastructure pour l’internet par satellite repose sur une constellation de satellites placés en orbite terrestre basse. Comme Starlink, Amazon souhaite avoir recours au même mécanisme de satellites en orbite basse terrestre, c’est-à-dire d’ une altitude de 550 km environ (600 km pour Amazon).

Selon le site presse-citron.net, Amazon a déposé son dossier à la Commission fédérale des communications FCC en vue d’obtenir une licence pour proposer ses antennes sur les véhicules en mouvement, en plus des maisons.

Par Jean Materne Zambo

Avec le sommet mondial sur l’IA (Gain Summit, 10 – 12 septembre 2024), Riyad se positionne comme la plaque tournante mondiale des dernières avancées en matière d’IA

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Gain Summit
Gain Summit

[DIGITAL Business Africa] – La 3e édition du sommet mondial de l’IA (GAIN – Global AI Now Summit) se tient du 10 au 12 septembre 2024 à Riyad en Arabie saoudite. Le sommet est organisé par la Saudi Data and Artificial Intelligence Authority (SDAIA) en partenariat avec l’Islamic World Educational, Scientific and Cultural Organization (ICESCO) et l’United Nations Advisory Committee on Artificial Intelligence.

Le sommet est placé sous le patronage de Son Altesse Royale le prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al-Saud, prince héritier, Premier ministre et président du conseil d’administration de la SDAIA et se tiendra au King Abdulaziz International Convention Center (KAICC) à Riyad.

Pour le Dr. Abdullah bin Sharaf Alghamdi, président du conseil d’administration de la SDAIA, « ce sommet se distingue, dans sa troisième édition, par l’ampleur de ses thématiques qui couvrent des aspects d’intérêt international pour les données et l’intelligence artificielle à la lumière du développement rapide de ces technologies et de leur impact global aux niveaux individuel et institutionnel ».

Il ajoute que ce sommet s’appuie sur les succès remarquables obtenus par les deux premières éditions tenues en 2020 et 2022 « sous le gracieux patronage de S.A.R. le Prince héritier ».

La troisième édition du sommet abordera un certain nombre de sujets, notamment l’innovation et l’industrie de l’IA, les tournants dans la construction d’un meilleur avenir pour l’IA et l’importance de cultiver un environnement stimulant pour les énergies humaines dans le domaine de l’IA.

De même, les domaines d’intérêt engloberont l’IA aux niveaux local et mondial, la relation complémentaire entre l’intelligence humaine et l’IA, les chefs d’entreprise dans le domaine de l’IA, le lien entre les données et les applications, la GenAI, l’éthique de l’IA, les processeurs et les infrastructures d’IA, ainsi que l’IA et les villes intelligentes.

Global Summit GAIN Riyad

La SDAIA invite les spécialistes des technologies de l’IA, les décideurs politiques et les personnes influentes dans le domaine de l’IA du monde entier à participer à ce sommet et à y présenter leurs idées et leurs visions.

Pour S.E. Alghamdi, cela contribuerait à l’élaboration du cadre général régissant l’utilisation des technologies de l’IA, permettrait d’obtenir les avantages souhaités et aiderait à trouver des solutions pour surmonter les divers défis posés par ces technologies.

Aussi, les innovateurs et les personnes intéressées par les technologies des données et de l’IA sont invités à participer au sommet. Pour les organisateurs, les résultats du sommet auront un impact positif tant au niveau local qu’international, renforçant le rôle actif du Royaume dans le soutien aux objectifs de développement durable des Nations unies pour 2030, ainsi que la contribution au bien de l’humanité.

Ce sommet est le fruit de la Vision saoudienne 2030 dirigée par S.A.R. le prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al-Saud, qui positionne Riyad comme la plaque tournante mondiale des dernières avancées en matière d’IA.

Sont donc attendus à ce sommet, des participants de haut niveau tels que des décideurs internationaux, des ministres, des chefs d’organisations internationales, des PDG de grandes entreprises technologiques et des scientifiques d’élite dans le domaine des données et de l’IA.

Ils enrichiront le sommet avec les dernières mises à jour sur les progrès de l’IA. En outre, le sommet sera le théâtre de plusieurs annonces et de la signature d’accords locaux et internationaux qui poseront les bases d’initiatives internationales en matière d’IA sous le patronage du Royaume d’Arabie saoudite.

Les organisateurs insistent sur le fait que la troisième édition du Global AI Summit s’aligne sur la vision et les aspirations de S.A.R. le Prince héritier pour que le Royaume d’Arabie saoudite soit un modèle mondial de premier plan dans le domaine de l’IA.

Plus d’infos sur https://globalaisummit.org/

Par Digital Business Africa

Maroc : l’eSIM d’Orange devance tous les produits en 2024

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[DIGITAL Business Africa] – La solution  eSIM d’Orange fait rougir les clients en 2024. Le produit est désigné produit de l’année au Maroc, selon le site tic-maroc.com. Résultat d’une enquête indépendante réalisée par le cabinet de la connaissance de l’audience, des données et des analyses, Nielsen. Le service eSIM d’ Orange Maroc permet aux clients  d’accéder aux réseaux mobiles sans avoir besoin d’une carte SIM physique. Avec L’eSIM, les abonnés peuvent profiter de tous les services mobiles (appels, Internet, etc.). Il suffit de scanner un QR code envoyé par e-mail aux clients souscripteurs.

L’ eSIM Orange permet également aux clients de choisir et d’activer instantanément des recharges ou forfaits via la boutique en ligne. Plusieurs lignes peuvant être configurées sur les smartphones des utilisateurs avec un simple paramétrage.

Avec l’eSIM, finies les difficultés pour retirer la SIM lors d’un changement de téléphone portable et, parfois, l’achat d’accessoires (adaptateur, outil d’éjection de la carte SIM, etc.). Mieux, les clients peuvent avoir plusieurs profils sur le même appareil « jusqu’à trois en même temps ». Cela, sans avoir à transporter des cartes SIM physiques. Un seul numéro marche à la fois, précise l’entreprise Orange Maroc.

L’eSIM n’est compatible qu’avec les smartphones de dernière génération, dont à partir de l’IPhone 11 à 13 Pro max( pour Apple) et de Samsung S20 à Samsung Galaxy S21 FE 5G (138GB), de Huawei P40 à Huawei Mate 40 Pro, Xiaomi 12 TPro, de Sony Xperia 10 III à Sony Xperia 1 IV, d’ Oppo Reno 6 Pro à Oppo Find X3 Pro.

 

Comment activer l’eSIM?

 

Sur Android :

•Vérifier que vous disposez de la dernière version d’Android si téléphone compatible, sinon faire la mise à jour du logiciel et vérifier que le smartphone est connecté à internet;

•Allez dans paramètres puis sélectionnez « Connexion »;

•Cliquez sur « Gestion de carte SIM » ;

•Cliquez sur « Ajouter un forfait mobile eSIM »;

•Une interface s’ouvrira sur votre smartphone;

•Scannez-y le code QR en utilisant l’appareil photo de votre smartphone et suivez les instructions;

•Attendez que le smartphone se connecte au réseau et l’eSIM est prête.

Sur IOS :

•Vérifier que vous disposez de la dernière version de l’iOS pour les iPhone compatibles, sinon faire la mise à jour du logiciel et vérifier que le smartphone est connecté à internet;

•Allez dans paramètres puis sélectionnez « Données cellulaires »;

•Cliquez sur « Ajouter une carte SIM »;

•Une interface s’ouvrira sur votre smartphone;

•Scannez-y le code QR en utilisant l’appareil photo de votre smartphone et suivez les instructions;

•Attendez que le smartphone se connecte au réseau et l’eSIM est prête.

Par Jean Materne Zambo, source : tic-maroc.com, orangemaroc.ma

 

 

 

 

 

Le code magique d’Orange Cameroun pour annuler un transfert Orange Money

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Le code magique d'Orange Cameroun pour annuler un transfert via Orange Money

[DIGITAL Business Africa ] – L’opérateur Orange Cameroun vient soulager nombreux de ses clients. En mettant à leur disposition le code #150*15#, Orange Cameroun permet d’annuler un transfert en cas d’erreur d’inattention.

Cette initiative est alignée sur la stratégie d’Orange Cameroun à lutter contre toute arnaque. Via un dispositif appelé OM Anti-arnaques, le client peut dénoncer toutes les tentatives d’arnaque via l’un des canaux de dénonciation : WhatsApp, #150*60#, l’application Orange Money Afrique ou la nouvelle super application Max it.

Pour revenir sur le code #150* 15# qui permet d’annuler un transfert en cas d’erreur, certains clients, dès l’annonce de cette mesure, n’ont pas caché leur joie, allant même à faire des bagues, comme ce Follower.

Stéphane Patrick Ndengue a beau vouloir tester cela  avec son ex. Mais il oublie que l’opération n’est possible qu’à deux conditions. Premièrement, le destinataire doit être consentant pour que les fonds retournent au destinateur. Et deuxièmement, le destinataire ne doit pas avoir retiré les fonds.

Du côté des partenaires d’Orange Cameroun (les call boxeurs), on se sent un peu abandonné. Car le code #150*15# ne concerne que les clients, malgré que l’initiative soit appréciable, comme le dit Arnaud Manga, basé au carrefour Nkoabang.

« C’est une bonne initiative qui concerne les transactions financières. Cela permet aux clients de rectifier rapidement une erreur de transaction. Orange doit aussi penser à mettre à notre disposition un code de cette nature pour faciliter notre activité », a-t-il souhaité.

Par Jean Materne Zambo

Vivatech 2024 : Le conseil de Yann LeCun, VP et chief AI scientist chez Meta, aux étudiants 

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[DIGITAL Business Africa] – Yann LeCun a animé, d’entrée, une conférence à l’ouverture du VivaTech Paris 2024. L’un des trois parrains du salon, par ailleurs Vice-Président et Chief AI scientist chez Meta, avait en face de lui, ce 22 mai 2024, les étudiants qui se lancent dans l’industrie de l’intelligence artificielle. « Comment pouvons-nous favoriser la transparence, la collaboration et l’accessibilité de la recherche scientifique tout en répondant aux préoccupations relatives à la protection de la vie privée, à la concurrence et à la durabilité des pratiques universitaires ? » C’était, là la principale problématique posée lors de ces échanges.

Pour y répondre, le Français Yann LeCun a conseillé aux étudiants qui se lancent dans l’industrie de l’IA de ne pas travailler sur les Large Language Models (LLM), Grand Modèle de Langage en français. Selon le site cloudfare.com, il s’agit « des modèles d’apprentissage automatique capables de comprendre et de générer des textes en langage humain. Ils fonctionnent en analysant des ensembles de données linguistiques massives ».

Yann LeCun trouve que ces modèles sont entre les mains des grandes entreprises, et ils ne pourraient rien apporter de nouveau. Il recommande aux experts de l’IA en herbe de se concentrer sur des systèmes d’IA de nouvelle génération qui dépassent les limites des LLM.

Après la conférence Yann LeCun a visité le Stand d’ ESIEE, en compagnie de Jean Mairesse, directeur général ESIEE Paris. Il y a rencontré les élèves ingénieurs, alumni, enseignants-chercheurs et chercheurs de l’école pour découvrir leurs projets et startups.

Le salon Vivatech 2024, consacré à l’innovation technologique réunit tous les plus grands acteurs mondiaux de ce secteur sont représentés. Pour cette édition, plusieurs thèmes seront explorés – notamment, la Technologie profonde, la Mobilité, la Technologie climatique et l’ intelligence artificielle.

Par Jean Materne Zambo

Internet : La Rascom réunie à Yaoundé pour connecter ses pays malgré les pannes de câbles sous-marins

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[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun abrite les travaux de la 74e session du conseil d’administration de la Rascom. l’Organisation africaine des Communications par Satellite (Rascom), Regional African Satellite Communication Organization en anglais se réunit du  22 au 24 mai 2024 à Yaoundé.  Le temps pour les représentants des États-membres, les partenaires stratégiques  d’échanger sur les derniers développements et tendances dans l’espace satellite. Cette session se tient deux mois après la panne internet subie par les pays de l’ Afrique de l’ Ouest et centrale en mars 2024. Elle a été causée par la rupture des câbles sous-marins Africa Coast to Europe (Ace), Submarine Atlantic 3 (SAT-3) –/West Africa Submarine  Cable System(WACS) et Main One.

Le Cameroun, la Côte d’Ivoire et bien d’autres pays en ont pâti. Même d’autres pays disposant de câbles sous-marins à fibre optique supplémentaires, comme le Cameroun, n’ en étaient pas épargnés. A défaut d’être sevrés de la connexion internet, ils ont rencontré des perturbations avec une lenteur de la connexion internet. Selon les estimations de Datareportal, une seule journée de coupure de l’internet au Cameroun aurait eu un impact socioéconomique d’environ 500 millions de francs CFA par jour.

L’ Afrique orientale (Est) a aussi subi des l’interruption des connexions internet, le 12 mai 2024. Le désagrément a été causé par une rupture de câbles sous-marins EASSy et Seacom. Parmi les pays les plus touchés, la Tanzanie. Sa connectivité internet aurait chuté de près de 50 % au niveau national, selon l’ Internet Outage Detection and Analysis (IODA). Le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Ouganda ont été les moins touchés par la panne en raison de leur accès à d’autres câbles sous-marins et terrestres et à des écosystèmes de peering plus robustes.

Cette 74e session du conseil d’administration de l’Organisation africaine des Communications par Satellite (Rascom)  tombe donc à point nommé pour madame le directeur général de Camtel, Judith Yah Sunday.

« Ce conseil se tient dans un contexte très important compte tenu des événements que nous avons vécus au mois de mars. Aujourd’hui, la solution satellitaire se présente comme une opportunité et une redondance qui permettra à l’ensemble des pays de pouvoir toujours être connectés quels que soient les problèmes que nous pourrons toujours avoir avec les autres voies de communication telles que les câbles sous-marins », a-t-elle dit.

D’après le président  du conseil  d’ administration de la Rascom, Bini Kouame, la 74e session de l’organisation se tient au Cameroun à la demande de la DG de Camtel,  JudithYah Sunday. C’est une réunion ordinaire qui a lieu trois à quatre fois par an.

Fondée le 27 mai 1992 à Abidjan en Côte d’Ivoire, la Regional African Satellite Communication Organization (Rascom) est une organisation intergouvernementale panafricaine. Elle est composée de 45 pays, et son siège se trouve à Abidjan, Côte-d’Ivoire. L’organisation a la charge de définir les services de télécommunications à bas coûts basés sur la technologie spatiale en liaison avec les opérateurs de télécommunications des pays-membres.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Camtel créditée d’une comm’ digitale de qualité [rapport de la note de conjoncture d’Obiv solutions]

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[DIGITAL Business Africa] – Camtel a été l’objet d’une étude approfondie d’Obiv Solutions. Le cabinet conseil en management, audit, recherches et études, chapeauté par le Pr Viviane Ondoua Biwolé, a publié, ce 15 mai 2024, la note de conjoncture N°002 pour les entreprises et les établissements publics du secteur de la gouvernance. Cette étude a pour but d’évaluer certains aspects des administrations publiques. Notamment le diversification des canaux de communication, le déploiement sur le site web, le management des politiques publiques, la communication autour de la mise en œuvre de la SND30 et la stratégie sectorielle de la gouvernance.

Le cabinet Obiv Solutions fonde sa décision sur 13 critères que sont : l’accessibilité du site web, la mise à jour des publications, la sécurité du site, son arborescence, le bilinguisme, une documentation (bien) fournie, une rubrication fonctionnelle, la foire aux questions (FAQ), une messagerie instantanée, des informations utiles aux utilisateurs, des procédures écrites à l’ attention des utilisateurs, la newsletter, la digitalisation des procédures.

Sur ces 13 critères, l’ étude démontre que Camtel en a coché 11.  Il s’agit de l’accessibilité du site web, la mise à jour des publications, la sécurité du site, son arborescence, le bilinguisme, une documentation (bien) fournie, une rubrication fonctionnelle, la foire aux questions (FAQ), une messagerie instantanée, des informations utiles aux utilisateurs, des procédures écrites à l’ attention des utilisateurs.

« Le dispositif de Camtel se distingue par sa variété de canaux de communication avec une présence active sur plusieurs plateformes telles que le site web institutionnel, la page Facebook officielle, le compte Linkedln officiel, le compte YouTube officiel, le compte Instagram officiel ainsi que d’autres canaux spécifiques mis en place dont le journal d’entreprise (Camtel Today) », précise la note de conjoncture.

Il faut préciser que  le critère bilinguisme n’est pas totalement  validé. Puisque certains contenus sont uniquement  en une seule langue. Ce qui n’a pas empêché la Cameroon Telecommunications de recevoir  une note de 84, 6 %. Elle aurait  certainement été supérieure si Camtel, en dépit de cette « fluidité de son site et de son aspect informatif », avait amélioré deux autres critères. Entre autres, la newsletter, la digitalisation des procédures. La note de conjoncture produite par Obiv Solutions suggère  à Camtel d’avoir une newsletter pour informer les utilisateurs des nouvelles publications ; de justifier la digitalisation des procédures disponibles sur le site. Consultez ci-dessous la présente note.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/05/DOC-20240519-WA0007.pdf

 

Par Jean Materne Zambo, source : note de conjoncture N°002 Obiv Solutions

Au Senia 2024, Aurélie Adam Soulé Zoumarou invite les entreprises étrangères spécialisées en IA à investir au Bénin

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[DIGITAL Business Africa] – À la cérémonie de clôture de la 3e édition du Salon de l’entrepreneuriat et de l’intelligence artificielle (Senia), la ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, n’a pas mâché ses mots pour inviter les entreprises étrangères spécialisées dans le numérique et dans l’intelligence artificielle à venir s’installer au Bénin.

« Nous sommes une nation déjà très engagée dans le développement et la transformation numérique. Nous l’assumons ouvertement. Nous voulons utiliser les solutions d’intelligence artificielle pour adresser plus efficacement et plus rapidement nos problématiques de développement. Et nous voulons attirer au Bénin des entreprises spécialisées dans l’intelligence artificielle. Nous ne nous contentons pas de le vouloir. Nous agissons dans ce sens », a déclaré la ministre ce 17 mai 2024 au Palais des congrès de Cotonou. Tout en saluant l’exemple de l’entreprise américaine New Native qui a accepté de coacher ou d’accompagner les jeunes développeurs participants du hackathon organisé au Senia.

Au Senia 2024, Aurélie Adam Soulé Zoumarou invite les entreprises étrangères spécialisées en IA à investir au BéninL’objectif général visé de ce salon organisé par le ministère du Numérique et de la Digitalisation est de créer un espace dynamique, collaboratif et novateur, où les acteurs clés de l’intelligence artificielle, les entrepreneurs visionnaires et les décideurs stratégiques et les partenaires étrangers se réunissent pour explorer, comprendre et catalyser la convergence entre l’IA et l’entrepreneuriat numérique.

C’est donc un rendez-vous important pour celles et ceux qui souhaitent s’informer sur l’actualité et les réformes liées à l’IA, découvrir les projets d’investissements et les potentialités qu’offre l’IA, rencontrer et échanger avec les acteurs de l’écosystème numérique et de l’IA les intéresse, découvrir les nouveautés et innovations en matière d’IA ou encore identifier de nouveaux fournisseurs et partenaires dans le secteur de l’IA.

En effet, la ministre estime que son département ministériel ne peut agir ni réussir seul dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de l’intelligence artificielle. Pour elle, l’ensemble des ministères est concerné.

C’est pourquoi elle a salué la présence au Senia de ses collègues ministres qui ont fait le déplacement. D’après elle, c’est un mouvement d’ensemble qui inclut tous les acteurs de l’écosystème du numérique.

Parmi ces acteurs, de nombreuses entreprises béninoises et africaines intéressées par le numérique ou offrant des solutions d’IA. Elles y ont exposé leurs innovations et solutions. Parmi elles, l’entreprise camerounaise ICT Media Strategies qui y disposait d’un stand d’exposition. Le cabinet de veille stratégique, de Personal branding et d’e-réputation y a présenté ses cartes de visites digitales NFC, mais surtout ses solutions de veille stratégique intégrant les solutions d’intelligence artificielle.

« Il est évident que le Bénin ne peut agir ni réussir seul dans le développement de l’intelligence artificielle. Nous avons besoin de nos pays amis, de nos pays frères. Nos entreprises nationales ont besoin de partenaires d’affaires. Nous avons besoin que l’innovation, la connaissance et la créativité venues d’ailleurs s’associent à celles d’ici », a lancé la ministre.

Le Senia en chiffres

Lors de ce SENIA organisé par le ministère du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a profité pour faire le point sur les avancées du Bénin en matière d’intelligence artificielle.

Extraits des explications de la ministre

« Le Bénin est engagé à faire de l’intelligence artificielle un levier supplémentaire de développement »

Au Senia 2024, Aurélie Adam Soulé Zoumarou invite les entreprises étrangères spécialisées en IA à investir au Bénin« Sur le volet entrepreneuriat numérique, plusieurs avancées ont été enregistrées. Notamment la labellisation des start-up entérinée par le Conseil des ministres. Cette initiative ouvre la voie à un appui renforcé à nos entrepreneurs numériques dans leur processus de développement.

Les actions relatives à l’opérationnalisation de la labellisation sont en cours au ministère du Numérique en lien avec le ministère de l’Économie et des Finances et le ministère chargé des PME et nous projetons les premiers résultats pour la rentrée 2023.

Sur le volet Intelligence artificielle, je peux citer trois avancées majeures.

Premièrement, nous avons mis en place la Stratégie nationale de l’intelligence artificielle 2023-2026 qui a été approuvée par le Conseil des ministres après un processus d’élaboration participatif. Nous avons déjà commencé la mise en œuvre du plan d’action y relatif qui comprend des formations dans le domaine de l’intelligence artificielle avec nos partenaires. Vous avez iSheero que vous avez vu sur scène ; vous avez également Sèmè City ; (…) Donc, ce volet formation qui est important pour nous a déjà démarré. Nous avons également des études de faisabilité qui sont en cours, tout comme le développement de solutions d’intelligence artificielle.

Le ministère s’est engagé à suivre toutes les initiatives qui vont contribuer à la mise en œuvre de cette stratégie et de son plan d’actions. Et comme je le disais, une plateforme de suivi sera rendue disponible au public dans les prochains mois. J’ai parlé de trois avancées.Au Senia 2024, Aurélie Adam Soulé Zoumarou invite les entreprises étrangères spécialisées en IA à investir au Bénin

Deuxièmement, en termes d’avancées, nous avons déjà des solutions disponibles. Ce que vous venez de voir en est une et il y en a d’autres en cours de développement dans différents secteurs tels que le transport et la santé.

Troisièmement, nous sommes conscients des défis liés à la gouvernance des données massives. Monsieur le Ministre de la Justice, vous avez bien raison et je partage entièrement vos recommandations. Le ministère est en train de prendre les dispositions pour mettre en place des solutions idoines pour une utilisation éthique et responsable de l’IA et en particulier en ce qui concerne la protection des données et la transparence des algorithmes.

On parle beaucoup de l’explicabilité de l’intelligence artificielle, et donc, c’est important de s’y pencher lorsqu’on est un pays qui veut utiliser l’intelligence artificielle comme un levier fort de son développement. Le ministère a déjà initié le chantier relatif à la gestion des données, en lien avec l’ensemble des acteurs concernés. Et avec vous, chers acteurs de l’écosystème, chers partenaires d’ici et d’ailleurs, je suis convaincu que nous allons encore faire plus de progrès et réussir les prochaines étapes dans l’opérationnalisation de la stratégie nationale d’intelligence artificielle et des mégas données.

Le Bénin s’est engagé à faire de l’intelligence artificielle un levier supplémentaire de développement de son écosystème numérique et plus généralement de son économie.

Au Senia 2024, Aurélie Adam Soulé Zoumarou invite les entreprises étrangères spécialisées en IA à investir au Bénin
Au terme du Hackathon « J’aime ma langue » organisé lors du Senia 2024, l’équipe gagnante a remporté une cagnote de deux millions de. francs Cfa

Pour les jeunes étudiants et jeunes professionnels, vous venez avec beaucoup d’enthousiasme à nos éditions du SENIA. L’année dernière, c’était pareil. Cette année encore, je le constate. Je vous encourage à vous spécialiser dans les domaines émergents de l’IA dès maintenant. À cet effet, un programme ambitieux de développement des compétences numériques pour tous les niveaux est en cours d’élaboration au ministère du Numérique pour vous aider à y parvenir. »

Par Digital Business Africa

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 Côte d’Ivoire : 20 startups participeront au Viva Technology Paris 2024 contre 12 en 2023

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[DIGITAL Business Africa] – A quelques heures du salon international VivaTech Paris 2024, c’est le branle – bas au sein du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation. 20 startups ivoiriennes s’apprêtent à aller étaler leur potentiel du côté de Paris. Elles ont été présentées à la Presse le 16 mai 2024 au cours d’ une cérémonie placée sous la co-présidence des ministres de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konate et de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré. Pour ces membres du gouvernement, cette cérémonie illustre l’engagement du Gouvernement de Côte d’Ivoire pour le développement des startups et de l’innovation technologique.

Tout en ayant félicité les « 20 Éléphants Startupeurs », le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, a souligné la fierté de son département d’ accompagner les compétiteurs.

Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation a, quant à lui, rappelé que Vivatech est une vitrine exceptionnelle qui offre des opportunités uniques à l’international pour les jeunes talents ivoiriens. Entendu que c’est le lieu où les entreprises rencontrent l’innovation. C’est aussi une opportunité de réseauter avec des startups, de grandes entreprises et des leaders de la technologie pour accélérer votre activité.

Pour preuve, la Société financière internationale (SFI, la branche secteur privé de la Banque mondiale) organise en marge du salon, les AfricaTech Awards. Une initiative qui distingue les meilleures startups dans les domaines de climate Tech, Health Tech et Fintech.

Dans la catégorie « Climate Tech », c’est Kubik qui a été auréolée en 2023. C’est une start-up éthiopienne qui transforme les déchets plastiques difficiles à recycler en matériaux de construction durables et peu coûteux.

Dans la catégorie « Health Tech », le lauréat a été Waspito. La startup camerounaise propose des consultations vidéo avec des médecins, des laboratoires mobiles et des services de pharmacie, le tout relié par un réseau social de santé.

Dans la catégorie « FinTech », la startup lauréate sacrée a été Curacel. L’ entreprise nigériane fournit des solutions technologiques faciles pour aider les assureurs à distribuer leurs produits, à automatiser les réclamations, les processus et à favoriser l’inclusion de l’assurance dans toute l’Afrique.

Les 20 startups sélectionnées sont les suivantes : Djamo Côte d’Ivoire, Coliba Africa, My Opinion, AGRIBANANA Bio, ADARA, Etudesk, Innov Invest, Innoving, Investiv, Mon Artisan, Keiwa, Trustineo International, EVtech, Lifiled, DJOLI, La Ruche Health.

Le salon VivaTech Paris 2024 se tiendra du 22 au 25 mai 2024. Pour cette édition, plusieurs thèmes seront explorés – notamment, la Technologie profonde, la Mobilité, la Technologie climatique et l’ intelligence artificielle.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Comment annuler un transfert d’argent en cas d’erreur chez Orange Money et MTN Mobile Money

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[DIGITAL Business Africa ] – L’opérateur Orange Cameroun vient soulager nombreux de ses clients. En mettant à leur disposition le code #150*15#, Orange Cameroun permet d’annuler un transfert en cas d’erreur d’inattention. Cette initiative est alignée sur la stratégie d’Orange Cameroun à lutter contre toute arnaque.

Via un dispositif appelé OM Anti-arnaques, le client peut dénoncer toutes les tentatives d’arnaque via l’un des canaux de dénonciation : WhatsApp, #150*60#, l’application Orange Money Afrique ou la nouvelle super application Max it.

Pour revenir sur le code #150*15# qui permet d’annuler un transfert en cas d’erreur, certains clients, dès l’annonce de cette mesure, n’ont pas caché leur joie, allant même à faire des bagues, comme ce Follower.

Stéphane Patrick Ndengue a beau vouloir tester cela  avec son ex. Mais il oublie que l’opération n’est possible qu’à deux conditions. Premièrement, le destinataire doit être consentant pour que les fonds retournent au destinateur. Et deuxièmement, le destinataire ne doit pas avoir retiré les fonds.

Du côté des partenaires d’Orange Cameroun (les call boxeurs), on se sent un peu abandonné. Car le code #150*15# ne concerne que les clients, malgré que l’initiative soit appréciable, comme le dit Arnaud Manga, basé au carrefour Nkoabang.

« C’est une bonne initiative qui concerne les transactions financières. Cela permet aux clients de rectifier rapidement une erreur de transaction. Orange doit aussi penser à mettre à notre disposition un code de cette nature pour faciliter notre activité », a-t-il souhaité.

De son côté, MTN Cameroon offre également les mêmes facilités aux clients. L’opérateur Télécom dispose aussi d’un code pour annuler un transfert : *126# option7,6 ( suivez la procédure). Ou alors, le client peut appeler le service client 8787 pour une assistance. Selon le service client de MTN, le code en question est disponible depuis plusieurs  mois maintenant.

Par Jean Materne Zambo