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Orange Cameroun triple son capital en augmentant la valeur nominale de l’action

L’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun a récemment procédé à une augmentation de son capital social, pour le faire passer de 15 milliards de francs Cfa à 46,8 milliards de francs Cfa, en hausse de 300%, a-t-on appris dans une annonce légale. Cette augmentation s’est faite, en partie, par voie d’incorporation de l’écart de la réévaluation légale et d’une partie du compte “réserves Libres”, indique l’entreprise.

Cependant, le principal levier sur lequel l’opérateur télécoms a actionné pour réaliser cette augmentation du capital, est le relèvement substantiel de la valeur de l’action de la société. En effet, apprend-on, cette valeur est passée de 10.000 francs Cfa à 31.200 francs Cfa, soit une réévaluation à la hausse de 300%, ce qui correspond à la proportion même de l’augmentation globale du capital.

Pour rappel, après une licence 2G exploitée pendant 15 ans, la filiale camerounaise du groupe français Orange est détentrice, depuis le 11 mars 2015, d’une licence 3G et 4G d’une période de validité de 15 ans. Pour cela, l’entreprise a dû débourser 75 milliards de francs Cfa en faveur du Trésor public camerounais.

Cameroun: la guerre des prix a débuté sur les services internet de la 3G

Quelques jours seulement après les renouvellements des licences assorties de la technologie 3G par les opérateurs du mobile MTN et Orange Cameroun, c’est du côté de Nexttel, le troisième opérateur, mais premier à avoir obtenu une licence 3G au Cameroun, que s’est déclenchée la bataille des prix. Dans un court message que cette filiale de l’entreprise vietnamienne Viettel envoie à ses clients depuis le 19 mars 2015, elle les informe que désormais, pour tout achat de crédit internet, elle offrira un bonus correspondant à 20% du volume d’internet acheté. Ce qui correspond à une baisse subtile des prix, en valeur relative.

Cette sortie de Nexttel survient après que les deux majors du marché du mobile que sont MTN et Orange aient révélés leurs offres internet 3G, ainsi que la grille tarifaire. Même si pour 10 000 FCfa, on peut avoir un volume internet de 2,5 giga chez MTN, contre 2 giga seulement chez Orange (qui offre en plus des bonus de communications en fonction du volume d’internet acheté) et Nexttel, les offres ne diffèrent pas beaucoup d’un opérateur à l’autre.

Mais la révolution sur le marché de l’internet, en cette année de la 3G, vient de Camtel, l’opérateur historique qui exploite la technologie CDMA, dont certains experts indiquent qu’elle n’est pas différente de la 3G. En effet, Camtel annonce une offre internet par ADSL, avec une ligne de téléphone fixe à 15 000 FCfa, contre 29 000 francs Cfa par le passé, soit une baisse de plus de 50%.

Mais, de manière globale, les observateurs du secteur des télécoms disent ne pas être surpris par les niveaux des prix d’accès à l’internet, actuellement pratiqué par les opérateurs du mobile, avec la généralisation récente de la 3G. Ces prix pas encore véritablement démocratiques, soutiennent les experts, prennent en compte les investissements colossaux que les opérateurs ont dû consentir, tant sur le plan des infrastructures que pour acquérir les nouvelles licences (75 milliards de FCfa pour chacun des opérateurs).

 S’appuyant sur cette logique, ces observateurs défendent l’idée selon laquelle il faudra encore attendre pendant un certain temps, pour voir les prix baisser. Car, au contraire de Nexttel, Orange et MTN Cameroon qui peuvent tirer les prix vers le bas doivent encore réaliser des investissements supplémentaires pour couvrir des zones plus larges. Ceci avant de lancer, comme ont récemment annoncé les maison-mères de ces deux opérateurs, des formules d’acquisition de terminaux 3G à bas prix, et éventuellement des offres internet beaucoup plus abordables.

Camtel recrute des techniciens en vue du lancement de sa licence GSM

L’opérateur historique des télécoms au Cameroun, Camtel, vient de lancer une série d’appels à candidatures pour des postes d’ingénieurs et de techniciens, dans le cadre de son projet Mobile Communications Network (MCN), destiné a lancé un réseau de «communications électroniques à couverture nationale ouvert au public, en vue de la fourniture des services fixes et mobiles». Les candidats doivent postuler en envoyant une photocopie de leurs cartes d’identités et du diplôme requis, uniquement à l’adresse [email protected].

Camtel, notée BBB par l’agence panafricaine Bloomfield Investment, malgré une situation financière peu reluisante, ne revendique pour l’heure qu’à peine 300 000 abonnés au téléphone fixe. L’opérateur public des télécoms au Cameroun envisage désormais de se lancer dans le mobile, grâce à la quatrième licence GSM du pays, qui lui a été délivrée le 26 septembre 2014 par l’Etat camerounais.

Pour rappel, le Cameroun compte actuellement trois opérateurs de téléphonie mobile tous détenteurs d’une licence 3G. Nexttel, le dernier arrivé sur le marché en septembre 2014 compte déjà au moins 400 000 abonnés, selon un décompte du ministère des Postes et Télécoms, contre 15 millions d’abonnés pour le duo MTN-Orange, qui dominent largement le marché de la téléphonie dans le pays, avec plus de 85% de parts du marché.

Le ministre de la Communication attribue le photomontage du président à des cyber-pirates

Le site web officiel de la présidence de la République du Cameroun (www.prc.cm) a été piraté. Voilà l’information donnée par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, lors d’un point de presse ce 11 mars 2015.
Le ministre entendait ainsi lever le mystère sur ce photomontage publié le 9 mars sur le site officiel de la Présidence, puis retiré. Sur la photo truquée, on voit le président de la République s’incliner devant des cercueils couverts de drapeaux du Cameroun. Une image censée être prise lors de la cérémonie d’hommages aux militaires camerounais morts dans la région de l’Extrême-Nord et en République Centrafricaine. Sur la photo, on peut lire : « Le chef de l’Etat rend hommage aux soldats d’honneur ».
Bien que l’image ait été retirée peu après sa publication, celle-ci avait déjà été capturée et postée sur les réseaux sociaux. La polémique est vite née sur ces espaces d’échanges en ligne, car tout le monde sait que le président Paul Biya n’était pas présent à la cérémonie d’hommages au Quartier général de l’armée camerounaise à Yaoundé. Il est en séjour à l’étranger. Le chef de l’Etat était représenté par le ministre de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o.
De nombreux internautes se sont indigné face à ce qu’ils appellent tantôt « imposture », « mensonge » ou encore « indécence ». Le photomontage du président de la République était même attribué à ses collaborateurs zélés, car ceux-ci sont gênés par l’attitude de Paul Biya qui ne manifeste pas une réelle compassion pour les soldats camerounais au front contre Boko Haram et les débordements de la crise centrafricaine.
Depuis le déclenchement de cette affaire, les services de la présidence de la République ont gardé le silence. Le ministre de la Communication a fini par monter au créneau pour apporter une explication à la mystérieuse photo. « Toute vérification faite, la fausse nouvelle attribuée au site officiel de la présidence de la République, résulte d’un grossier montage photographique qui est l’offre d’un pirate informatique entré par effraction sur ledit site et sans doute mu par la volonté de porter atteinte à l’honneur et à la dignité du chef de l’Etat, de nos forces de défense et de sécurité et de la nation camerounaise tout en entière. Cette ignoble manœuvre intervient au moment où le peuple camerounais dans son ensemble, a décidé de former une union sacrée autour du chef de l’Etat et des forces de défense et de sécurité dont il est le chef, pour sans doute créer la diversion et la distraction, tenter de saper le moral des troupes sur le front de guerre et de démobiliser la nation toute entière dans le formidable élan de solidarité qu’elle est en train de manifester », a expliqué Issa Tchiroma Bakary.

Aurélien Nkam : « Sur Africa-Shops.cm, l’on peut acheter en ligne ou via le téléphone » [Vidéo]

Armé d’une riche expérience à Logica Management Consulting (ex-Unilog), le Camerounais a officiellement lancé en février 2015 dans son pays une plateforme d’e-commerce où il propose à ses compatriotes la vente des produits non alimentaires. Dans cet entretien vidéo avec TIC Mag, il présente également le marché du e-Commerce au Cameroun ainsi que ses défis.

Qu’est ce qui a motivé la création de ce site Internet de vente en ligne ?

Notre objectif était de créer un site e-Commerce de qualité avec des articles à des prix compétitifs. Nous avons optimisé le cycle d’achat et de stockage des articles vendus sur notre site pour proposer le meilleur prix à notre clientèle. La présentation des produits sur le site a tenu compte des contraintes et avantages d’un site de vente en ligne.

Dans les détails, comment se passe le processus de vente ?

Les clients se connectent sur www.africa-shops.cm, consultent les produits proposés et référencés soit par rubriques, soit par boutiques et effectuent leurs choix dans le catalogue des centaines d’articles proposés. Ils ont la possibilité de passer leur commande par téléphone en appelant la hotline ou de l’effectuer sur le site. Lors de la prise de commande, le client choisit son mode de paiement et fournit son lieu de livraison. Pour les commandes effectuées sur le site, un opérateur rappelle les clients moins de 24h après la commande afin de convenir d’une date et heure de livraison.

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Le Cameroun veut publier sur mobile tous les textes régissant les télécoms et les TIC

Afin de rendre disponible et accessible en tout temps, l’ensemble des textes réglementaires régissant les secteurs des Télécoms et TIC au Cameroun, le ministère des Postes et Télécoms vient de lancer un appel d’offres, en vue du recrutement d’une start-up devant développer «l’application mobile des textes réglementaires des secteurs des Télécoms et TIC». Il s’agit notamment, apprend-on, des textes régissant lescommunications électroniques, la cybersécurité, la cybercriminalité et le commerce électronique.

Les start-up intéressées par cet appel d’offres doivent justifier d’ «au plus cinq d’existence, et de compétences avérées dans le domaine du développement des applications mobiles pour les plateformes Androïd, IOS, Blackberry, etc.», apprend-on. Les dossiers de soumission sont attendus au secrétariat général du ministère des Postes et Télécoms à Yaoundé, au plus tard le 23 mars 2015 à 15h30. «Avec plus d’un Africain sur deux équipé d’un téléphone mobile, le continent en général, et le Cameroun en particulier, est en train de vivre une mutation technologique sans précédent, (…) qui appelle les organisations en général, et les administrations publiques en particulier, à adopter une nouvelle stratégie de promotion de leur action : la stratégie de communication mobile», peut-on lire sur l’appel d’offres.

En effet, les smartphones et tablettes, qui sont les terminaux adaptés à l’utilisation des applications mobiles, sont de plus en plus usités en Afrique. Selon les estimations du groupe télécoms Orange, non seulement la vente de ces appareils a fortement augmenté en 2014, mais aussi ils ont représenté, à eux seuls, 35% des ventes des terminaux mobiles en Afrique l’année dernière. Aussi, le ministère camerounais des Postes et Télécoms soutient-il qu’en plus de vulgariser les textes régissant les Télécoms et TIC, l’application en gestation contribuera également à la promotion de l’utilisation de «ces terminaux intelligents (smartphones, tablettes, etc.) à l’heure de la migration vers les réseaux offrants les services 3G» dans le pays.

Un Centre d’alerte aux incidents cybernétiques dans chaque pays de la CEEAC

Les ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) recommandent de créer dans chaque pays de la CEEAC avant la fin de l’année 2015 une équipe et un Centre d’alerte aux incidents cybernétiques ; de mettre en place des départements de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme dans les universités et les académies spécialisées sous-régionales ; de mettre en place une stratégie nationale de sécurisation des infrastructures critiques ; d’élaborer et de mettre en œuvre une politique nationale de cybersécurité, de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme dans chaque pays ou encore de sensibiliser l’ensemble de la population avec un accent particulier sur les jeunes à une véritable culture de la cybersécurité.
Ce sont là quelques recommandations issues du Forum sous-régional sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité qui s’est tenu à Yaoundé du 24 au 27 février 2015. Les experts se sont réunis pour examiner les voies et moyens de mise en place d’une stratégie sous-régionale opérationnelle en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité. La rencontre qui s’est achevée le 27 février par une réunion des ministres en charge des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication des Etats membres de la CEEAC a débouché sur la signature de la déclaration de Yaoundé.
Les ministres qui se sont appuyés sur les résolutions du forum ont également lancé un appel à l’endroit de la CEEAC afin d’aider les pays de la région à lutter contre les pratiques cybercriminelles. Ils demandent au sécrétaire général de la CEEAC de “faire adopter par les Etats dans les meilleurs délais possibles les directives sous-régionales sur les communications électroniques et les textes de lois associés en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme, et d’en réaliser la transposition en collaboration avec l’UIT, la CEA et l’Union africaine », d’«accompagner les Etats membres dans la mise en place de leurs Centres  d’alertes et de réponse aux incidents cybernétiques (CIRT) nationaux et dans la constitution d’un CIRT sous-régional et de la task force associée » ou encore « d’élaborer un plan d’action stratégique opérationnel sous-régional en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme, intégrant les recommandations issues du premier forum sous-régional tenu à Yaoundé du 24 au 27 février 2015, avec l’appui de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et éventuellement d’autres partenaires régionaux ou internationaux ».

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La licence télécom d’Orange et de MTN Cameroon a expiré, les deux opérateurs sont hors-la-loi

Depuis le 17 janvier et le 15 février 2015, la licence d’exploitation des réseaux de télécommunications des opérateurs de téléphonie mobile Orange et MTN est respectivement arrivée à expiration. Techniquement, les deux sociétés n’ont plus le droit de proposer leur services et produits aux populations. Selon la loi du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun, les deux opérateurs sont passibles d’une amende comprise entre 100 et 500 millions de Fcfa puisqu’ils fonctionnent dans l’illégalité.
Pour le moment, les deux opérateurs télécoms fonctionneraient sous « tolérance administrative », une sorte de permission légale souvent accordée aux opérateurs économiques Cameroun. Au regard des profonds désagréments socio-économiques que causeraient une suspension par l’Etat des services des deux opérateurs, cette solution semble être la meilleure pour éviter un quasi black-out télécom. Il ne faut pas oublier que les deux entreprises représentent près de 15 millions de consommateurs sur une population d’environ 23 millions de personnes.
Les négociations entre Orange, MTN et l’Etat pour le renouvellement de leur licence télécom, assortie de la 3G et la 4G, sont toujours en cours. Les discussions sont bloquées au niveau du prix. Les 75 milliards Fcfa demandés à chaque opérateur sont jugés trop élevés. Orange  propose 40 milliards Fcfa tandis que MTN a revu son offre de 35 milliards Fcfa à 65 milliards Fcfa.

Marcel Ambiana Belingue : “La fracture numérique sera désormais une fracture cyber sécuritaire”

Le discours intégral de Marcel Ambiana Belingue, chef du département Adhésion et Communication de l’Organisation du Commonwheath pour les télécommunications (CTO), le 24 février 2015 à l’ouverture du forum sous-régional sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme. Forum organisé par le ministère camerounais des Postes et Télécommunications en partenariat avec l’UIT, la CTO et en collaboration avec Interpol, la CEMAC et la CEEAC.
Excellence, Monsieur le Ministre des Postes et Télécommunications de la République du Cameroun
Excellence, Monsieur le Ministre des Télécommunications, de l’Information, des Technologies de la Communications et des Relations avec le Parlement de la République du Burundi
Excellence, Monsieur l’Ambassadeur de la République du Gabon
Monsieur le Représentant de l’Union Internationale des Télécommunications
Madame la Représentante de l’Union Africaine des Télécommunications
Monsieur le Représentant d’Interpol
Monsieur le Représentant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
Monsieur le Directeur General de l’Agence de Régulation des Telecommunications
Monsieur le Directeur General de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication
Honorables Invités, chers Participants, Collègues et Amis,
Je ne saurais commencer sans vous transmettre les vœux d’amitié ainsi que les souhaits de succès pour ce Forum de la part du Secrétaire General de l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications, le Professeur Tim Unwin, que mes collègues et moi représentons ici et qui, du fait d’engagements antérieurs, ne peut malheureusement pas être parmi nous aujourd’hui.
Sur un plan plus personnel, en tant que fils de ce pays, c’est toujours un plaisir de revenir ajouter ma petite pierre aux efforts de développement qui sont surtout ceux de mes congénères pour beaucoup, mais aussi ceux d’amis de longue date dont certains ici présents dans cette salle.
Excellences,
La participation des pays de la sous-région à ce Forum ainsi hautement rehaussée par votre présence ne laisse aucun doute sur l’importance accordée par la sous-région aux questions sécuritaires, et notamment celles liées à la cyber criminalité et au cyber terrorisme. 
L’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications
Aux défis régaliens de la sécurité des biens et des personnes s’ajoute désormais celui de la cybersécurité. Il est donc de notre devoir de faire en sorte que ce forum, par le biais des résolutions qui y seront adoptées, rentre dans l’histoire de la sous-région comme une étape décisive dans la prévention et dans la répression des actes de cyber criminalité et de cyber terrorisme.
Avec votre permission, permettez que je dise un mot sur l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications et l’esprit de sa participation à ce Forum, afin d’apporter des clarifications à ceux qui s’interrogeraient sur la présence de notre Organisation ici. Nos travaux sont axés essentiellement sur l’accroissement des capacités, la recherche et le conseil dans les quatre domaines que sont : les politiques étatiques de développement des TIC ; la régulation des TIC ; les technologies de réseaux de télécommunications ; et la gestion d’opérateurs de réseaux de télécommunications.
Deux types d’adhésion à l’Organisation sont possibles : seuls peuvent devenir Etats Membres les pays au préalable membres du Commonwealth ; par contre les pays non-membres du Commonwealth, ou toute organisation étatique ou privée, peuvent être admis comme Membres du Secteur. Dans le cadre de ses programmes, l’Organisation est donc prête à accueillir en son sein tous les acteurs des TIC de la sous-région, y compris Etats et entreprises privées.
Consciente que les Etats membres du Commonwealth sont également rattachés à des communautés régionales et sous-régionales regroupant des pays non-membres du Commonwealth, la participation de l’Organisation à ce Forum tient à la fois de son engagement envers le Cameroun en tant qu’Etat Membre, mais aussi du respect de la réalité des liens de coopération et d’interdépendance qui existent entre le Cameroun et les pays de la sous-région avec lesquels nous espérons bientôt avoir des liens plus étroits dans le domaine spécifique du développement des TIC, et notamment mais non-exclusivement dans le domaine de la cybersécurité.
Sécurité
Monsieur le Président,
Ne nous faisons pas d’illusions : pour réaliser leur potentiel économique à l’ère de l’économie de l’information et, de plus en plus, à l’ère d’une économie dite « infonuagique » au sein de laquelle la sécurité de l’information occupe une place de choix, les économies de la sous-région vont devoir concurrencer celles du reste du monde. Dans cette évolution, la fracture numérique qui continue de grandir sera désormais et surtout une fracture cyber sécuritaire. Notre présence ici n’a donc de sens que si nous acceptons comme prémisse que la plus-value économique des pays de la sous-région dans une économie de l’information de plus en plus globalisée se ramènera fondamentalement à une seule chose : la sécurité que ces pays offrent ; sécurité des infrastructures publiques et privées de l’information ; sécurité de l’information proprement dite ; et sécurité des réseaux de transmission et d’accès à cette information. Un environnent économique vulnérable dans un seul de ces maillons est un environnement vulnérable dans sa totalité.
En cela, Monsieur le Président, la cyber criminalité dans ses multiples formes, mais aussi et surtout le cyber terrorisme, constituent de nouvelles menaces pour les infrastructures dites critiques et par là pour l’avancée économique des pays de la sous-région dont le regain infrastructurel des dix dernières années est désormais étroitement lié aussi à la sécurité des systèmes d’information et de communication qui les accompagnent. Assurer la cybersécurité des pays de la sous-région est donc un défi majeur auquel l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications continuera de prêter main-forte dans toute la mesure de ses moyens.
BOKO HARAM
Monsieur le Président,
Comme vous le savez, des pays de la sous-région et notamment notre pays le Cameroun, pays hôte de ce Forum, traversent actuellement une période sécuritaire à la fois difficile et complexe du fait des attaques terroristes perpétrées par le groupe Boko Haram dans sa partie septentrionale. Au vu de ces circonstances sécuritaires particulièrement graves, je ne saurais achever ce bref mot d’ouverture sans exprimer mon soutien à tous les compatriotes victimes de cette campagne terroriste, et par là aussi féliciter les autorités Camerounaises et par-dessus tout les forces armées Camerounaises et celles des pays voisins pour le sens du devoir, la détermination,  et l’abnégation dont ils font preuve dans la gestion de cette crise majeure. Il va donc sans dire qu’en ce sens aussi, ce Forum vient fort à propos, au vu de l’usage probable des TIC dans cette crise à des fins néfastes, et notamment la possibilité d’actes de cyber espionnage.
Mes collègues et moi profitons de cette opportunité pour remercier l’Union Internationale des Télécommunications, ainsi que INTERPOL, et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale pour leur collaboration dans cette initiative. Nos remerciements les plus chaleureux vont bien sûr aux autorités Camerounaises, et notamment Son Excellence Monsieur le Ministre des Postes et Télécommunications, Monsieur le Directeur General de l’Agence de Régulation des Telecommunications, et Monsieur le Directeur General de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ainsi que leurs collaborateurs pour cette initiative fort louable, et pour l’hospitalité difficilement égalable dont ils ont fait preuve une fois de plus à notre endroit.
Je vous remercie.
 
NB: les intertitres sont de la rédaction.
 

La stratégie de la CEEAC contre la cybercriminalité en examen à Yaoundé

Les experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sont réunis à Yaoundé depuis hier, 24 février 2015, pour examiner les voies et moyens de mise en place d’une stratégie sous-régionale opérationnelle en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité.

C’est au total 13 pays qui travailleront durant trois jours pour parvenir aux objectifs de ce forum sous-régional sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Parmi ces objectifs, on peut relever l’harmonisation des stratégies de lutte contre la cybercriminalité dans la zone CEMAC et CEEAC; l’harmonisation de la législation et de la réglementation dans les pays de la zone CEMAC et CEEAC en matière de cybersécurité et de cybercriminalité ou encore la mise en commun et l’harmonisation des moyens et des outils de lutte contre la cybercriminalité et de cyberdéfense.

Présentant la situation du Cameroun aux participants, le ministre camerounais en charge des Télécoms, Jean-Pierre Biyiti bi Essam, a indiqué mardi que le Cameroun au cours des quinze dernières années a assisté au développement de la téléphonie mobile « qui comptait 5000 usagers seulement en 2000 et plus de 15 millions aujourd’hui. Les internautes camerounais sont évalués à 1, 5 millions présentement ». « Les TIC font au Cameroun une entrée remarquable et remarquée dans la gestion des affaires publiques et dans celle des entreprises privées. Elles jouent effectivement aujourd’hui au Cameroun le rôle du tigre dans le moteur de la croissance. C’est ainsi qu’elles sont de plus en plus sollicitées dans tous les domaines de la vie quotidienne qu’elles contribuent à dynamiser », explique-t-il.

Mais les technologies ont également servis à l’arnaque des usagers camerounais non avertis. « Comme toute médaille, les TIC ont malheureusement leurs revers que les Camerounais et les camerounaises commencent à découvrir dans leur vie privée quotidienne avec les arnaques au téléphone, dans des transactions électroniques…. Je vous épargnerai la litanie bien connue de tous ces désagréments, de tous ces forfaits et crimes subis », indique Biyiti bi Essam. Des problèmes de cybercriminalité qui sont commun aux pays de la sous-région.

Au cours de ce forum sous-régional de Yaoundé, il sera donc question pour les acteurs des pays de la zone CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale) y compris le Rwanda, le Burundi et le Nigeria, de mener une réflexion visant à promouvoir une vision commune de la cybersécurité et à renforcer les stratégies de lutte contre la cybercriminalité tout en renforçant les capacités des ressources humaines de leur pays respectif.

Les ministres de la sous-région se réuniront, eux, le 27 février pour adopter le plan d’action stratégique contre la cybercriminalité dans la sous-région.

Ce forum est organisé par le ministère des Postes et Télécommunications de la République du Cameroun, en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Commonwealth Telecommunications Organization (CTO), l’Agence de régulation des télécommunications (ART) et avec la collaboration d’INTERPOL, de la CEMAC et de la CEEAC.

Galaxy A7, A5, A3, TV SUHD, etc., les nouveaux produits de Samsung qui seront disponibles en Afrique en 2015

Les partenaires de Samsung et ses délégués à travers l’Afrique se sont réunis au Maxx Royal Belek Golf & Spa Hotel à Antalya en Turquie  ce vendredi 20 février 2015 pour le forum Samsung Africa qui se tient cette année en terres turques. Une occasion chaque année pour Samsung Electronics Africa de présenter à ses revendeurs et à ses délégués africains les nouveaux appareils électroniques et smartphones du constructeur qui seront introduits sur le marché africain au courant de l’année.

La gamme Galaxy

Parmi les nouveaux produits annoncés par Samsung cette année en Afrique, il y a les téléphones intelligents « milieu de gamme » de sa gamme Galaxy A. Ainsi, les smartphones Galaxy A7, A5 et A3 seront introduits en Afrique en 2015. Ces appareils sont, non seulement dotés, de caméra frontale de 5MP permettant de faire de meilleures photos selfie, mais aussi disposent des fonctionnalités originales comme un cadre GIF animé. Ils sont tous compatible à la technologie 4G LTE.

D’après les experts qui l’ont testé, le Galaxy A3 est équipé d’un Qualcomm Snapdragon 410 quadruple-cœur cadencé 1,2 GHz, 1,5 Go de RAM, de 16 Go d’espace disque. L’appareil de 4,5 pouces dispose d’un capteur de 8 mégapixels à l’arrière et 5 mégapixels à l’avant. Le Galaxy A5 est à peu près similaire au Galaxy A3. Il a une batterie de 2300 mAh, un écran de 5 pouces en technologie Super AMOLED et en définition HD 720p et un capteur de 13 mégapixels à l’arrière. Le Galaxy A7 est légèrement plus grand avec 5,5 pouces. Il est doté d’une mémoire vive de 2048 Mo avec une fréquence de processeur de 1,8 GHz. Le système intégré est un Android 4.4.4 et la capacité de la batterie est de 2600 mAh. Il dispose d’un capteur de 13 mégapixels à l’arrière et 5 mégapixels à l’avant.

Prix unique

Tous ces appareils sont déjà disponibles en Afrique. Au Gabon par exemple, Siraj Dhraïef, directeur technique de Gabcel, un partenaire de Samsung, explique qu’il dispose déjà des smartphones de la famille Galaxy. D’après lui, il faut généralement trois semaines entre la date de lancement d’un produit par la maison-mère et sa disponibilité au Gabon. Et parfois, les commandes effectuées ne sont pas satisfaites. « Nous pouvons commander 500 nouveaux smartphones après l’annonce officielle de lancement, mais nous n’en recevons que 300. Il arrive rarement que l’on nous envoie le nombre exact des nouveaux appareils que nous commandons », se plaint-il. Interrogé à ce sujet, Jaspreet Singh, le directeur de la division IT and Mobile du bureau Afrique de l’Ouest de Samsung Electronics, explique que « toutes les commandes des nouveaux produits ne peuvent pas être satisfaites au même moment. Car lorsque l’on lance un produit, des milliers de commandes nous parviennent à travers le monde. Il faut donc servir tout le monde, car la première production ne peut pas répondre à tous les besoins. C’est au fur et à mesure que la production avance et avec le temps qu’on peut satisfaire à toutes les commandes ». Vishwas Saxena, le directeur des services électroniques de Samsung dans la même région ajoute qu’il n’y a pas de différence entre les prix pratiqués en Europe et en Afrique. « Samsung a un prix maison identique pour tous les pays. Ce sont les taxes douanières imposées dans chaque pays qui peut faire varier les prix d’une région à l’autre », explique-t-il.

No limit

Le forum de cette année s’est tenu sous le thème “One Beat – Beyond the Limit”. Une volonté pour l’entreprise d’aller toujours au-delà de la limite. «L’année dernière nous avons introduit notre intention en Afrique: ‘’One Beat’’. Il incarne l’esprit de surmonter les difficultés et d’aller vers une vision de solidarité à travers le continent. Une partie de cet esprit est axé sur la fourniture à nos consommateurs africains des produits innovants qui reflètent les besoins et les passions des consommateurs », explique S.Y. Hong, le PDG de Samsung Electronics Africa.

Caméra NX500 et TV SUHD

Autre appareil annoncé en Afrique cette année, la nouvelle caméra NX500. C’est l’appareil Samsung qui dispose de la plus haute résolution avec des capteurs BSI APS-C de 28 Megapixels. Samsung explique que par rapport aux capteurs CMOS conventionnels, les BSI réduisent le bruit plus efficacement en gardant le chemin entre la lentille et capteurs clair pour plus de lumière sur chaque pixel, en réduisant le rapport signal-sur-bruit. Ce qui permet d’avoir des images parfaites même en situation de faible lumière et d’enregistrer avec souplesse des vidéos UHD.

Samsung annonce aussi quatre nouvelles séries de téléviseurs incurvés SUHD en Afrique, y compris le JS9500, le JS9000 et le JS8000 en introduisant sur chacun un certain nombre de caractéristiques, fait sur mesure pour correspondre aux modes de vie des utilisateurs dans la région. Des téléviseurs au design artistique qui permettent le transfert des contenus et l’enregistrement des programmes TV et des captures d’images fixes toutes les 5 secondes, avec audio. Ces téléviseurs utilisent la technologie Nano-cristal qui transmet différentes couleurs de la lumière en fonction de leur taille pour produire la plus grande pureté des couleurs. D’après Samsung, cette technologie offre aux téléspectateurs 64 fois plus d’expression de la couleur que les téléviseurs classiques.

Tizen pour l’interactivité avec la télé

Le constructeur coréen indique qu’à partir de 2015, tous les nouveaux Smart TV de Samsung, y compris la gamme SUHD, seront alimenté par Tizen, une plate-forme open source qui supporte les standards web pour le développement des applications destinées pour la télévision. Ce qui permettra aux utilisateurs d’avoir accès à une gamme plus large de contenus et de services Smart TV. Pour les experts de Samsung, Tizen vient complètement changer la manière dont les usagers interagissent avec la télévision. Des partenariats entre SuperSport et eNCA sont en cours de négociation avec le constructeur coréen pour offrir à ces téléviseurs les dernières actualités de l’Afrique ainsi que les dernières informations sportives.

Au niveau des appareils ménagers, Samsung Electronics Africa annonce des appareils adaptés au marché africain. Il s’agit : du nouveau réfrigérateur RF9900 de la collection Chef, conçu pour assurer que la nourriture maintienne sa température normale en gardant au maximum son goût (ce réfrigérateur de quatre portes dispose de trois système de refroidissement produisant trois flux d’air séparés dans le réfrigérateur, permettant ainsi un contrôle d’humidité optimal pour chaque compartiment) ; de la nouvelle machine à laver Dualwash ™ ou encore du nouveau climatiseur Samsung AR9500 au design triangulaire.

Les délégués et partenaires Samsung présents en Turquie pourront également apprendre davantage sur les opportunités existantes dans différents pays africains et apprendre les moyens d’optimiser leurs ventes en étudiant le comportement d’achat des consommateurs africains. « La question clé pour nous à Samsung, explique George Ferreira, le vice-président et chef de l’exploitation de Samsung Electronics Africa, est de savoir comment les gens utilisent nos produits. Nous travaillons dur pour comprendre ce que les gens veulent et ont besoin. Et nous repoussons les limites de ce que la technologie peut faire. Je crois que les produits exposés à notre forum incarnent cette façon de penser et nos solutions offrent aux consommateurs africains de nouvelles expériences et des produits ambitieux ».

Samsung Electronics Co., Ltd. qui revendique déjà le leadership dans l’Internet des objets emploie aujourd’hui 307 000 personnes à travers 84 pays. L’entreprise coréenne annonce des ventes annuelles de 196 milliards de dollars.

L’opérateur camerounais Camtel officialise son partenariat avec Sotel Tchad

La Cameroon Telecommunications (Camtel) et la Société des Télécommunications du Tchad (Sotel Tchad), représentées par leurs directeurs généraux respectifs, David Nkotto Emane et Adam Abdramane Anou, ont procédé le 19 février 2015 à Yaoundé à la signature d’un accord de coopération technique et commerciale.

En vertu de l’accord dont les détails financiers n’ont pas été divulgués, la partie camerounaise, sur la base de son expérience dans le domaine de l’installation de la fibre optique (avec un réseau de plus de 6000 kilomètres de câbles installés au Cameroun), accompagnera des équipes tchadiennes dans le processus d’extension de leur propre réseau de fibre, qui n’est actuellement long que de 750 kilomètres. Il sera notamment question de formation et de renforcement des compétences, notamment dans le domaine de l’apport à domicile de la fibre optique et la mise en place d’un système de tarification approprié, a appris l’agence Ecofin.
L’accord définit aussi le cadre des modalités financières entre les deux parties, mais ces conditions n’ont pas été dévoilées. Officiellement, il est expliqué que compte tenu de ce que les volumes demandés ne sont pas encore clairement identifiés, les incidences financières directes ou indirectes ne sont pas non plus clairement définissables. Toutefois, Sotel Tchad devrait prendre en charge les experts camerounais qui l’accompagneront.
Ce partenariat est une avancée de plus dans le projet de dorsale de fibre optique en Afrique centrale (Central Africa Backbone), un programme ambitieux soutenu par plusieurs bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale, et dont l’objectif est d’installer la fibre optique dans l’ensemble des pays de l’Afrique centrale. «Aujourd’hui, Camtel est prête à se positionner au cœur du projet CAB. Nous sommes déjà connectés à deux câbles sous-marins internationaux (SAT-3 et Wacs), et nous espérons boucler avec d’autres très bientôt», a expliqué un responsable de Camtel.

Des défis majeurs à relever

De fait, les opportunités sont nombreuses et la position centrale du Cameroun donne à Camtel un avantage comparatif sur le projet. Si des pays comme le Gabon ou encore la Guinée équatoriale sont sur des processus individuels, la Centrafrique et le Congo Brazzaville pourront bientôt être des cibles pour les services de l’opérateur camerounais. Dans les coulisses, l’on apprend que les négociations avec la Centrafrique ont été freinées par la crise politique qui sévit dans ce pays, et que la fin de la construction de la route entre le Cameroun et le Congo offrira de nouvelles possibilités de partenariat sur la fibre optique.

Cette ambition est toutefois sous-tendue par certains défis pour la Cameroon Télécommunications. Un des premiers défis est lié au modèle d’affaires de l’entreprise qui reste sous le joug d’une gestion presqu’administrative, avec comme priorité, assurer l’accès généralisé aux services des télécommunications dans le pays.

Ce premier défi est à la base du deuxième, qui est cette fois-ci celui de la mobilisation des ressources nécessaires au financement de cette expansion sous régionale. Pour l’heure, le soutien du gouvernement reste un atout majeur, mais le Cameroun semble s’orienter dans une logique du moins de subvention possible, ce qui risque de plonger Camtel dans la quête des financements et d’une trésorerie plus autonome. De ce point de vue, cet opérateur a obtenu une notation financière de l’agence panafricaine Bloomfield l’année dernière, et pourrait dont aller lui-même sur le marché des capitaux pour mobiliser les financements nécessaires pour ses projets.

Samsung a offert un « village numérique » au Gabon

Le 10 février 2015, la branche africaine de l’équipementier télécoms Samsung Electronics a officiellement remis un « village numérique » au Gabon. Doté d’un ensemble d’installations de santé, d’éducation et d’administration, le tout connecté à Internet, ce village numérique permettra aux communautés qui y auront accès d’expérimenter les avantages qu’offre Internet lorsqu’il est mis à contribution pour l’amélioration des vies des populations. Airtel et Gabon Télécom se sont engagés à fournir de la connectivité à cette infrastructure technologique.
À travers l’école connectée, les élèves pourront accéder à des documents didactiques améliorés, la télémédecine facilitera la prise en charge des patients, l’administration connectée fluidifiera les échanges avec l’administration centrale. Ce village numérique donne un avant-goût au gouvernement gabonais de ce que sera le pays une fois que son projet « Gabon Numérique » aura été achevé. La facilité d’interaction que cela induira dans divers domaines publics changera radicalement les habitudes de vie des populations.
C’est le 7ème village numérique que Samsung Electronics bâti en Afrique. Le groupe sud-coréen en a déjà construit en République démocratique du Congo, au Ghana, en Afrique du Sud, au Nigeria, en Tanzanie et au Soudan. Ils découlent du programme de citoyenneté africain conçu par l’équipementier pour avoir un impact positif sur la vie de 5 millions de personnes d’ici la fin de l’année 2015. Cette année, Samsung envisage de construire d’autres villages numériques en Ethiopie, au Kenya et au Zimbabwe.

Précisions autour des offres d’appel à 25 FCFA et 15 FCFA la minute de MTN et Orange Cameroun

Le 30 janvier 2015, l’opérateur de téléphonie mobile Orange a emboité le pas à son principal concurrent MTN dans la chute du tarif d’appel au Cameroun. S’il est bel et bien vrai que les deux entreprises de télécommunications ont revu à la baisse la minute d’appel, il faut cependant préciser que cette chute ne concerne pas la minute brute. C’est en fait une option soumise à conditions chez les deux sociétés.
Sur son site web, Orange fait savoir que la minute d’appel à 15 FCFA est possible seulement après avoir activé un code court, puis effectué une recharge de plus de 500 FCFA. Les 15 FCFA concernent les appels en national sur le réseau. En national hors réseau, la minute d’appel coûte 60 FCFA. Avec une recharge de moins de 500 FCFA, l’abonné qui a activé le forfait ne peut pas communiquer à 15 FCFA la minute d’appel. Celle-ci est plutôt facturée à 20 FCFA. Après activation, l’offre n’est valable que durant deux jours.
Chez MTN, c’est presque la même configuration. Son offre MTN 25 est également un forfait activable à partir d’un code court. La différence avec Orange est qu’il facture la minute d’appel en national à 25 FCFA, peu importe le montant de la recharge. L’appel en national vers les autres coûte 60 FCFA et la durée de validité du forfait ; dès son activation ; est de trois jours.
En cassant les prix de la sorte, la stratégie concurrentielle des opérateurs de téléphonie mobile MTN et Orange prend des allures de dumping. Ils baissent les prix et se positionnant de manière offensive sur le marché, tout en sachant qu’ils enregistreront des marges bénéficiaires aisées. En effet, Le prix de la communication voix, bien que ce soit dans le cadre d’un forfait, chute et augmente le niveau de consommation des abonnés qui désirent échanger plus longtemps. La limite dans un temps court de ces forfaits accentue leur renouvellement et fera donc certainement accroître par ricochet le revenu moyen par utilisateur (ARPU) des opérateurs.

Valentin Siméon Zinga : « Ce n’est pas une page qui se tourne, c’est un nouvel ouvrage que je dois écrire »

Grande plume du journalisme camerounais, Valentin Siméon Zinga est désormais le chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques d’Orange Cameroun. Pour l’ancien directeur de la rédaction de La Nouvelle Expression, il était temps de tourner la page. Celle du journalisme. Mais, il gardera un œil attentif sur cette presse. Selon la DG d’Orange Cameroun, Elisabeth Medou Badang, à travers son expérience, Valentin Zinga permettra à Orange Cameroun de mieux comprendre la presse camerounaise, et à la presse de mieux comprendre l’opérateur télécoms. Le nouveau recru livre à l’agence Ecofin les instantanés de sa riche carrière journalistique et la vison qu’il a de son nouveau job.

Agence Ecofin : Vous partez de la Nouvelle Expression pour Orange Cameroun. Sous quelle casquette vous retrouve-t-on chez l’opérateur télécoms ?

Valentin Zinga : Je vous remercie de faire attention à ma modeste trajectoire…

AE : Modeste, vous dites ? Avec près de 20 ans de journalisme ?…

VZ : Plus de 20 ans. Quasiment un quart de siècle ! Je suis le chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques à Orange Cameroun. J’ai officiellement pris service le 26 janvier 2015.

AE : C’est une grande plume du journalisme camerounais qui entre dans la communication institutionnelle après 20 ans environ au quotidien La Nouvelle Expression

VZ : Oui, vous avez raison. Cela fait 20 ans de carrière pour la Nouvelle Expression et quatre ans auMessager, puisque j’ai commencé ma carrière au Messager où je l’ai achevé comme rédacteur en chef. Puis, je suis allé à la Nouvelle Expression. J’avais expressément demandé à être reporter. Je n’étais pas engagé dans une ascension linéaire. Non. J’avais demandé à faire autre chose et progressivement les prestations qui étaient les miennes m’ont prévalu d’être chef d’agence, rédacteur en chef adjoint, rédacteur en chef délégué, éditorialiste et directeur de la rédaction.

AE : Plusieurs journalistes camerounais quittent la profession pour embrasser les activités proches de la communication ou changent carrément de profession. Combien de temps d’après-vous unjournaliste doit-il exercer cette profession au Cameroun ?

VZ : Comment le dire ? J’avais une formule il y a 15 ou 20 ans. Je m’amusais à dire aux amis qu’il faut peut-être voir un jour la circularité des élites médiatiques et la circulation des personnels médiatiques. C’était à l’époque une manière de dire : voyez le taux de rotation dans lequel on est, mais, voyez en même temps le niveau de désertion de ce métier. En général, pour des raisons qui n’ont peut-être rien à voir avec les passions premières qui nous animent. Je ne sais pas si je peux être un prescripteur en la matière. Non. Je pense qu’on est très fier d’exercer le métier de journaliste. On peut avoir la formation qu’on a eu ; on peut avoir tout ce qu’on a eu ; on peut avoir toute la reconnaissance, mais ce n’est pas cela le fondamental. Le fondamental c’est de se dire : « est-ce que je me sens dans l’âme d’un journaliste ? » Tant que nous aurons des gens qui investissent la profession, arrivées par effraction, tant que ceux qui y sont n’y seront pas par conviction et par passion, on va malheureusement continuer à avoir les choses difficiles. Ce n’est pas parce que les autres restent que cela dénote de l’intérêt du métier. Ce n’est pas sûr.

AE : Certaines thèses expliquent cette désertion de la presse par la précarité des journalistes camerounais. Est-ce votre avis ?

VZ : Je pense que c’est un raccourci. C’est un paradigme de raccourci. Il y a une infinité de paradigmes qui contribuent à pousser les gens à quitter le journalisme. Cela peut ne pas être fondamentalement la question de la précarité. Excusez-moi, mais un bon journaliste au Cameroun çà peut ne pas être riche, mais çà peut vivre de son métier. J’en suis un exemple. Mais, je dis, la précarité ne doit pas être mise en avant. Il y a des questions relatives à la pertinence de ce que les gens veulent faire, il y a des questions relatives à la manière dont ils travaillent, il y a l’environnement, etc. Je pense que ce serait réducteur de rester à la précarité. Et c’est quoi la précarité ? Il y a une précarité morale qui est la plus désastreuse. C’est d’elle qu’il faut avoir peur.

AE : Racontez-nous. Comment arrivez-vous à la Nouvelle Expression ?

VZ : Je n’étais pas d’accord de la manière dont Le Messager à l’époque traitait les informations relatives au SDF (Social Democratic Front, parti politique, NDLR). Malgré les fonctions qui étaient les miennes, je couvre personnellement en 1995 une convention du SDF qui est extrêmement lourde d’enjeux. Quelques mois plus tôt, il y avait eu ce qu’on avait appelé la purge des intellectuels. Avec les Charly Gabriel Mbock, Dorothy Kom et bien d’autres. La convention de Maroua était une convention de rassemblement ou du rejet total, c’est-à-dire de la rupture. Quelques extrémistes de ce parti n’étaient pas d’accord avec notre relation aux faits et non pas aux opinions. Malheureusement, nous n’étions pas tous d’accord avec cette approche-là. J’observe que j’étais le premier à dire qu’il fallait faire attention. Je me souviens d’un article que j’avais intitulé « Où va l’opposition camerounaise ? » justement après cela. J’observe qu’à ce moment-là très peu de personnes osaient critiquer l’opposition. Et j’observe que, quelques mois après mon départ, Le Messager a basculé dans le mode de l’opposition à l’opposition. C’est l’histoire. Je pars parce que nous ne sommes plus du tout d’accord du traitement de cette affaire et puis cela donne lieu à des choses assez délicates à assumer. Je suis quelqu’un qui ne sait pas rester en trop. Je n’étais plus dans le logiciel éditorial du Messager, je crois. Et à partir de cela je suis parti. C’est vrai que cela coïncidait également avec les nombreuses formations que je menais à l’extérieur.

AE : Etes-vous allé directement à La Nouvelle Expression ?

VZ : Il y a eu une petite transition, parce que c’est intervenu au moment où je rentrais de l’Autriche où j’étais allé recevoir un prix international en journalisme. C’est émouvant ! J’étais admis à l’Institut national de l’audiovisuel en France. Quand je suis revenu et que le cours de l’histoire avait basculé, il y avait eu des discussions avec quelques figures de La Nouvelle Expression  qui m’avaient approché un ou deux ans avant, qui avaient appris la nouvelle et qui m’avaient recontacté. Mes premiers papiers à la Nouvelle Expression étaient donc écrits de Paris.

AE : Quelle a été votre meilleure expérience à la Nouvelle Expression ?

VZ : C’est, me semble-t-il, d’avoir contribué très modestement avec d’autres à projeter nos rêves de journalistes. Nous rêvions d’exercer ce métier d’une certaine manière. Nous avons eu la chance que le package éditorial que nous avons proposé au directeur de publication ait reçu son aval. Nous avons fixé un cap. Je dois rappeler que je suis vraisemblablement le seul rédacteur en chef ici qui, avant d’être nommé, avait élaboré un diagnostic du journal dont il allait prendre les rênes, proposer des voies de sortie et demander à être jugée tous les six mois. Pour moi, c’est cela qui est intéressant. Dire qu’on n’a pas un titre foncier. Nous sommes-là pour des performances. Cela s’appelle la gestion par objectifs si on veut. Cela a été une expérience extraordinaire parce qu’elle nous a permis de refonder un petit peut la LNE. Je ne voudrais pas revenir sur le passé qui a précédé notre nomination comme rédacteur en chef en 2004. Mais, si vous vous souvenez, c’était à quelques semaines d’une élection présidentielle très délicate. Il a fallu apporter une autre impulsion, gérer les contradictions des uns et des autres.

Si vous vous souvenez également, c’était aussi un tournant dans la manière dont la LNE gérait son rapport au sein du Social Democratic Front. Je n’en dis pas davantage, mais ceux qui savent voir ont perçu que, dès cette année-là, nous avons atteint un niveau de professionnalisme, que nous nous sommes imposés en termes d’équité vis-à-vis de tous les acteurs de la vie politique. Ce qui n’était spécialement pas le cas des années précédentes. Pour moi, ce sont les expériences comme celles-là qui ont un impact. Elles montrent que vous pouvez mener une barque et accompagner des gens qui vous comprennent. Est-ce que cela a été la meilleure expérience ? Je n’en sais rien. Je laisse toujours aux historiens de l’instant, vous qui avez suivi cette carrière, de le dire. Vous savez, sortir chaque semaine dans ce pays pendant trois ou cinq ans des informations exclusives, cela n’est pas donné. Au-delà des grands reportages que nous avons commis, j’ai envie de dire au fond, cette approche du journaliste qui révèle et ne se contente pas de commenter est une expérience extraordinairement émouvante.

AE : Quelle a été la réaction de votre patron Sévérin Tchounkeu lorsqu’il a appris la nouvelle de votre départ à Orange Cameroun ?

VZ : Très fraternelle ! Nous avons eu un échange épistolaire. Je lui ai réservé la primeur de la nouvelle par loyauté. Au moment où il a appris cette nouvelle, nous avons eu des échanges. Nous sommes très rapidement arrivés sur la très grande fraternité que nous partageons. Nous allons la maintenir. Choix de cœur, choix de raison, je continuerai à avoir un regard assez différent des autres médias par rapport au groupe. Je le regarderai probablement avec plus d’exigences que d’autres. Ce n’est pas une page qui se tourne, c’est un nouvel ouvrage que je dois écrire.

AE : Comment êtes-vous arrivé à la télévision (Equinoxe TV, qui, avec la LNE, appartient à Sévérin Tchounkeu, ndlr) ?

VZ : J’ai envie de dire que, naturellement, on peut partir de la presse écrite à la télévision. Nourrir un projet auquel M. Tchounkeu a cru. Je tiens à lui rendre hommage, parce que ce que j’ai fait à la télévision, c’était avec un peu de fierté : anticiper avec la télévision qui sert à décrypter et pas seulement à montrer. Quand on a vu des émissions comme « 100 minutes pour convaincre » de Mazerolle à France 2, on a compris que la télé n’était pas seulement là pour montrer, mais pouvait servir de plateforme de décryptage de l’actualité. C’est cela qui a coïncidé avec ma perception de ce qu’on faisait. M. Tchounkeu m’avait demandé si je pouvais porter cela, comme un projet éditorial du projet. Voilà, il m’a fait confiance et je crois qu’on a contribué à montrer que la télé n’était pas seulement le format classique du papier du JT d’une minute trente secondes ou d’une minute quarante-cinq secondes maximum, mais de montrer qu’on peut regarder la télévision, avec un minimum d’intelligence, et puiser à travers le canal de la télévision les éléments de décryptage de l’actualité, parce que, malheureusement, l’actualité était évanescente. Donc, c’était un peu le travail que j’ai essayé de faire.

AE : C’est au finish combien d’années de télévision et combien d’émissions réalisés ?

VZ : Je ne peux pas vous dire combien d’émissions. C’est une aventure qui démarre en 2006. Tiens ! Cela fait bientôt dix ans. Si vous considérez un rythme de quatre émissions par mois, vous avez le compte avec quelques petites phases d’inactivité dues par exemple à des déplacements.

AE : Qu’est-ce qui va le plus vous manquer du journalisme à présent que vous êtes à Orange Cameroun ?

VZ : Rien du tout. Je suis obligé de vous l’avouer, parce que le travail que je suis amené à faire doit s’appuyer sur les logiques journalistiques classiques. Comment éviter d’être réactif quand on a les fonctions qui sont les miennes ? Comment éviter d’être curieux quand on a les fonctions qui sont les miennes ? Comment éviter de nourrir la réflexion interne quand on a les fonctions qui sont les miennes ? Ce sont des attributions et des points à partir desquelles on doit pouvoir décrypter. Je suis obligé de vous le dire, je continuerai d’être un journaliste en retrait.

AE : Quel serait votre conseil aux jeunes journalistes ?

VZ : Je suis mal placé pour leur en donner.

AE : Si, simplement par votre riche carrière journalistique…

VZ : Peut-être ma modeste trajectoire peut inspirer des gens. (…) Très honnêtement, je désespère de la presse camerounaise. Je l’ai dit et le l’ai écrit. Pour mille et une raison. La principale étant le niveau d’inculture dans la presse. C’est extraordinaire et c’est dommage ! Cette inculture n’est pas simplement livresque. Elle est simplement aussi un corps d’attitude professionnelle que nous ne retrouvons que très rarement chez des journalistes. Regardez la distance avec les sources, la critique des sources. Quand vous lisez votre presse, est-ce que vous êtes sûrs que cette distance est faite ? Toutes obédiences éditoriales confondues. Avez-vous cette impression ? Le goût, la hargne de percer le savoir, de découvrir, de fouiller l’arrière scène, est-ce que vous la retrouvez dans cette presse ? Le niveau de langage par lequel on s’exprime, est-ce que vous le retrouvez dans cette presse ? Je peux multiplier ainsi des critères et je viens de répondre à votre question. Moi, je désespère. Il y a quelques bonnes figures bien sûr, mais on aurait souhaité que la proportion fût inverse à celle-là.

Propos recueillis par Beaugas-Orain Djoyum


Parcours professionnel de Valentin Siméon Zinga
Au plan national
– Depuis 2011 : Editorialiste et Directeur des rédactions du « Groupe La Nouvelle Expression » qui comprend : le quotidien «  La Nouvelle Expression », «  Radio Equinoxe », «  Equinoxe Télévision ». En charge de l’impulsion des activités journalistiques, de la double veille éditoriale et déontologique des organes de presse du Groupe.
– 2004-2011 : Editorialiste et Rédacteur en Chef de «  La Nouvelle Expression »
– 2002-2004 : Editorialiste et Rédacteur en Chef délégué de «  La Nouvelle Expression »
– 2000-2001 : Rédacteur en Chef de « Radio Reine »
– 1995-2002 : Rédacteur, Rédacteur en Chef Adjoint à «  La Nouvelle Expression »
– 1992-1995 : Reporter, Chef de rubrique «  Politique », Rédacteur en Chef Adjoint de «  Le Messager ».

Au plan International
Entre 1995 et 2006, correspondant au Cameroun des organes de presse internationaux :
– Le Bulletin d’information africaine (Bruxelles)
– L’Autre Afrique (Paris
– Canal Afrique ( South Africa Broadcasting Corporation)
Dow Jones Newswire
Radio France Internationale (Rédaction Internet) Paris

Valentin Siméon Zinga recruté à Orange Cameroun

L’ancien directeur de la rédaction du quotidien La Nouvelle Expression est désormais le chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques d’Orange Cameroun.

C’est ce vendredi 30 janvier 2015 en marge de la présentation des vœux à la presse qu’Elisabeth Medou Badang, la directrice générale d’Orange Cameroun, a fait l’annonce. Sans indiquer son poste, elle explique que la société a renforcé son équipe de communication pour répondre davantage aux préoccupations des hommes de médias. « L’avantage d’avoir Valentin avec nous c’est que Valentin vous connaît. Ce sera plus facile pour nous de comprendre de quelle manière améliorer notre relation avec vous. Parfois, on ne connaît pas suffisamment son partenaire et son vis-à-vis. Valentin étant avec nous, il va nous apporter cette connaissance de vous. Et il va contribuer à améliorer la connaissance que vous pouvez avoir de nous. Nous pensons qu’il permettra de consolider de manière positive cette relation-là. Donc, nous fondons de grands espoirs. C’est une responsabilité importante qui pèse sur ses épaules qui au demeurant ne sont pas frêles », a déclaré la DG d’Orange Cameroun aux journalistes.

Contacté par TIC Mag au terme de la rencontre l’ancien directeur de la rédaction de La Nouvelle Expression qui a passé environ 20 ans à la Nouvelle Expression et quatre ans au Messager, confiera qu’il occupe le poste de chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques d’Orange Cameroun.

C’est ainsi une autre grande plume du journalisme camerounais qui quitte le journalisme pour la communication. Mais, il n’abandonne pas définitivement le journalisme. Ses explications à TIC Mag : « Le travail que je suis amené à faire doit s’appuyer sur les logiques journalistiques classiques. Comment éviter d’être réactif quand on a les fonctions qui sont les miennes ? Comment éviter d’être curieux quand on a les fonctions qui sont les miennes ? Comment éviter de nourrir la réflexion interne quand on a les fonctions qui sont les miennes ? Ce sont des attributions et des points à partir desquelles on doit pouvoir décrypter. Je suis obligé de vous le dire, je continuerai d’être un journaliste en retrait. »

MTN Cameroon propose l’appel à 25 F.Cfa la minute

Un appel à partir de votre téléphone au prix du Call Box. C’est ce qu’offre l’opérateur de téléphonie mobile MTN Cameroon à ses abonnés depuis le 29 janvier dernier, à travers son offre MTN 25. En effet, grâce à ce plan tarifaire, les appels sont facturés à 25 F.Cfa la minute vers MTN et à 60 F.Cfa vers les autres réseaux. Les SMS coûtent 10 F.Cfa vers les numéros MTN, 25 F.Cfa vers les autres opérateurs nationaux et 100 F.Cfa à l’international.
Pour bénéficier de cette offre, il suffit de valider le code *170*4#. L’opérateur précise qu’il ne s’agit pas d’une promotion, mais d’une réduction des coûts.
C’est la deuxième fois, en l’espace de deux mois, que MTN Cameroon annonce une réduction des prix des appels. En novembre dernier, l’opérateur avait annoncé une réduction des coûts des appels, à 30 F.Cfa la minute, grâce à « MTN Freedom ».
MTN rejoignait ainsi son rival Orange, qui, depuis mars 2014, propose les appels à 30 F.Cfa, via les forfaits « Plenty Classic, Fun, Relax et Smart ».

Cameroun : Orange lance la minute d’appel à 15 F.Cfa et tacle MTN qui l’offre à 25 F.Cfa

La guerre des prix prend de l’ampleur dans le secteur camerounais des télécoms. A la suite de MTN qui a baissé le coût de sa minute d’appel à 25 FCFA il y a quelques jours, c’est au tour d’Orange, son principal rival, de faire de même. La société que dirige Elisabeth Medou Badang (photo), va faire chuter le coût de sa minute d’appel à 15 FCFA. L’information sera communiquée à la presse ce midi, au cours d’une conférence de presse.
C’est depuis mars 2014 que MTN et Orange jouent des coudes pour accroître l’attrait des consommateurs pour leur service télécom voix. Avec ses offres MTN Elite et Best, la société télécom se félicitait d’offrir la minute d’appel national à 45 FCFA sur son réseau et de pratiquer les tarifs les plus bas d’Afrique francophone selon Karl Toriola, le directeur général. L’opérateur n’a pas eu le temps de s’en féliciter qu’Orange, avec ses offres Plenty, a ramené la minute d’appel à 30 FCFA. C’est le même scénario qui se reproduit aujourd’hui. En cédant leurs tours télécoms, les deux opérateurs avaient annoncé leur volonté de réduire leurs coûts d’exploitation pour se focaliser sur leur cœur de métier. Cette réduction des tarifs pourrait donc en être la résultante.
Dans un marché de près de 17 millions d’abonnés, c’est le pouvoir d’achat des consommateurs qui va s’en trouver fortement relevé. Mais avec une possible incidence négative pour les tenanciers de « call-box », les cabines d’appels mobiles. Ces commerçants qui proposaient déjà ; malgré leur mécontentement ; la minute d’appel à 25 FCFA, seront obligés de la revoir de nouveau à la baisse. En fonction du coût de la minute chez les opérateurs, ils ont toujours fait chuter leurs tarifs pour conserver de la clientèle.
De source introduite, l’opérateur historique des télécommunications spécialisé dans la téléphonie fixe, Camtel, envisage aussi de procéder à une réduction de ses tarifs d’appel en national et même à l’international. Le projet serait en gestation.
Dans cet environnement de concurrence relevée, le troisième opérateur de téléphonie mobile Nexttel, qui propose ses appels à 54 FCFA brut la minute sur son réseau et 66 FCFA hors réseau, pourrait faire face à de sérieuses difficultés. Son exclusivité sur la 3G tirant à sa fin, puisque MTN et Orange négocient actuellement l’acquisition de cette licence avec l’Etat, le léger coup d’avance qu’il a actuellement sur les autres sociétés télécoms risque de ne pas lui permettre de se faire une place conséquente dans le marché.

Orange Cameroun veut investir 1 500 M de F.Cfa en 10 ans – La chronique de Muriel Edjo

Muriel Edjo, le rédacteur en chef de TIC Mag, revient sur l’annonce faite par la DG d’Orange Cameroun d’investir 1 500 milliards de F.Cfa au Cameroun. Dans sa chronique, il présente quelques projets que la filiale de l’opérateur français Orange souhaite implémenter dans le pays. Et parmi ces projets, le lancement de la 3G et même de la 4G.
Chronique vidéo du 17 décembre 2014. Retrouvez d’autres vidéos en cliquant ICI