(TIC Mag) – Au lendemain de l’affaire qui a secoué la Cameroon Télécommunications (Camtel), l’opérateur historique des télécoms au Cameroun, à la filiale camerounaise de l’opérateur français Orange, un document a commencé à circuler sur les réseaux sociaux.
Un document signé du receveur des Impôts, David Boumtje, inspecteur principal des Impôts. La date est invisible, mais celui-ci demande à Orange de lui verser immédiatement en l’acquit de la Camtel NIU : M099800009853S les sommes qu’il lui doit ou dont il est détenteur, appartenant à cette dernière et qui représentent le montant des impôts et frais de poursuite assortis du privilège du Trésor, dus par celle-ci d’un montant global de 3 642 379 446 francs Cfa (trois milliards six cent quarante deux millions trois cent soixante dix neuf mille quatre cent quarante six francs Cfa).
TIC Mag a pu confirmer auprès d’Orange Cameroun que c’est un document authentique. On se rappelle que l’opérateur Orange vient tout juste de payer la dette de près de 1,7 milliards de F.Cfa que lui réclame Camtel qui avait suspendu à deux reprises la fibre optique offerte à Orange pour obliger celui-ci à régler sa dette.
TIC Mag, en réaction à cette correspondance des impôts, a appris auprès de Camtel que c’est plutôt les impôts et l’Etat qui lui doivent de l’argent. Ici, l’on rappelle même l’épisode de septembre 2016 où Camtel avait coupé l’Internet et le téléphone dans plusieurs départements ministériels pour obliger le ministère des Finances de régler sa dette, avant que le Premier ministre ne demande à Camtel de rétablir la connexion Internet et le téléphone.
Aujourd’hui, Camtel revendique 16 milliards de F.CFA à l’Etat. Une ardoise, apprend-on, qui procède beaucoup plus d’un jeu d’écriture avec le ministère des Finances.
« Concrètement, à chaque fois que cela est nécessaire, une commission bipartite effectue une compensation des dettes croisées entre nous. La dernière a eu lieu en début de cette année 2017, pour le compte des années 2015-2016. Au finish, c’est encore une balance en faveur de Camtel qui s’est dégagée comme avec la compensation 2013-2014, soit un nouveau montant de 16 milliards de F.CFA », révèle une source autorisée au sein de Camtel.
La source ajoute d’ailleurs que, « du fait des quelques tensions de trésorerie connues, Camtel ne reçoit pas de paiement des consommations mensuelles depuis le début de l’année 2017 ».
D’après les chiffres communiqués par l’opérateur historique des télécoms, l’Etat et ses démembrements concentraient la plus grande partie des créances d’un montant global estimé à plus de 65 milliards de F.CFA.
(TIC Mag) – Le Forum Africa Now s’est achevé le 20 octobre 2017 à Yaoundé au Cameroun. Au rang des ministres ayant entretenu les jeunes innovateurs africains, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Celle-ci a participé aux échanges et débats de la dernière journée après son exposé sur le thème : « Quel modèle économique pour une Afrique émergente ? Quel modèle pour un développement réussi de l’économie numérique au Cameroun ». Egalement parmi les panélistes de ce dernier débat du forum, le secrétaire exécutif du Gicam, Alain Blaise Batongue, qui a invité les jeunes à se regrouper non seulement pour être plus forts, mais également pour être membres du Gicam, car le patronat camerounais accueille également les associations.
Abondant dans le même sens, la ministre a recommandé aux jeunes de se regrouper. « Si vous êtes organisés et que vous avez des problèmes, ensemble revendiquez ! Vos revendications seront suivies et mises en œuvre. Mais si vous réclamez individuellement, cela ne peut pas marcher. Le Cameroun a tout un département ministériel consacré aux PME avec de nombreuses agences consacrées aux PME. S’il arrive qu’il y ait un écart entre les textes en vigueur et leur mise en œuvre, cela peut arriver, il faut s’organiser pour revendiquer leur application », recommande Minette Libom Li Likeng.
« Si par exemple le Gicam écrit au gouvernement en disant que dans les textes il est prévu de recruter tel pourcentage de nationaux dans les projets structurants et que cela n’est pas fait, il y a tout un ministère du Travail qu’on peut saisir. C’est ce travail qu’il est en train de faire pour la vérification de la mise en œuvre des contrats. Il peut arriver qu’un texte ne soit pas mis en œuvre. Mais si vous êtes organisés, vous revendiquez poliment, vous insistez, cela mis en œuvre. Cela a été le cas avec les entreprises nationales du secteur des BTP et ils ont eu gain de cause », illustre la ministre.
Dites à vos partenaires du Gicam que s’ils ne s’intéressent pas aux PME du numérique, ils seront mis en difficulté dans un avenir proche. Minette Libom Li Likeng
Le numérique, ce torrent qui renverse tout
Le sujet du financement et du soutien par les grandes entreprises et banques des jeunes entrepreneurs du numérique a également été au menu des échanges. Et c’est ici que la ministre invite ces grandes entreprises camerounaises à s’intéresser davantage aux innovations des jeunes. « Dites à vos partenaires du Gicam que s’ils ne s’intéressent pas aux PME du numérique, ils seront mis en difficulté dans un avenir proche », prédit la ministre en s’adressant directement au secrétaire exécutif du Gicam.
« Le numérique est ce torrent qui renverse tout, explique Minette Libom Li Likeng. Vous serez dans votre piédestal et vous allez vous rendre compte qu’en un temps record, ils auront pris tous vos clients. Ayez des jeunes qui ont de la vision et des projets innovants qui mettront la main sur les solutions nouvelles. Voilà pourquoi je reviens toujours sur le discours du président de la République qui invite les acteurs du privé à venir investir et à identifier les champs porteurs… Ils sont jeunes, petits, mais ont des idées, ont cette capacité à innover. Ils ont juste besoin d’être encadrés. Il faut les accompagner, ”mâturer” leurs projets. Et je vous assure que c’est par là que l’Afrique pourra véritablement réussir ce développement et cette émergence. »
Pour la ministre, aujourd’hui, tout le monde a la pression de l’émergence. Et aucun gouvernement n’a intérêt à étouffer la PME, car c’est avec elle qu’on y parvient. « On veut voler très haut et on veut le faire avec les PME », lance-t-elle.
Africa Now Forum
Le Forum Africa Now est une plateforme de rencontres entre investisseurs et entrepreneurs en Afrique. La première édition s’est tenue du 19 et 20 octobre 2017 à Yaoundé au Cameroun. L’événement organisé par Africa Business Solutions se veut annuel et organisé chaque année dans une grande ville africaine. Cette édition a été placée sous le Très haut patronage de la Présidence de la République du Cameroun et a bénéficié du soutien du ministère camerounais des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA).
Le Forum est destiné aux entreprises d’Afrique, d’Europe, mais aussi à celles d’autres pays qui s’intéressent au continent africain. L’objectif étant de permettre aux dirigeants et responsables d’entreprises de se rencontrer, d’échanger sur leurs besoins, leurs compétences, leurs produits afin d’envisager des collaborations et des partenariats d’affaires.
(TIC Mag) – Sous le haut patronage de S.E M. le Ministre de l’Eau et de l’Energie, le Dr. Basile Atangana Kouna, les cabinets PJ & Co International et Océane Consulting organisent la première édition de leur Road Show à l’hôtel Hilton de Yaoundé, le 24 Octobre 2017 et à l’hôtel Pullman de Douala, le 26 Octobre 2017 dès 8H30. Le thème de ce Road Show : « les enjeux de la Digitalisation des Documents (contrat, facture, fiche de paye, relation des administrés …) ».
Une occasion pour présenter les différentes solutions allant de la Numérisation des Documents, la Gestion électronique des Documents (GED), du Coffre-fort à la signature électronique (valeur probante) et à l’hébergement ou l’archivage sécurisé.
D’après, Pamphile DJOFFON, manager et Associé à PJ & Co. International, cette rencontre a pour objectif d’informer le public invité des avantages de la GED, pour leurs entreprises. « En effet, ce processus leur permet d’optimiser leur gestion et leur exploitation par des moyens électroniques spécialisés et performants. Avec nos partenaires sur l’opération (Océane consulting, Arkhinéo et MTN), nous leur offrons également la possibilité de suivre une démonstration au sein de leurs entreprises afin de se rendre compte par eux-mêmes des nombreux avantages que procure la gestion électronique des données », explique Pamphile DJOFFON.
La GED
Il est généralement établi que 20 à 40 % du temps d’un collaborateur est consacré à la recherche de documents. La GED (Gestion Electronique des Documents) est un processus qui s’applique au document et aux données y associés (opérations et actions destinées à traiter et à exploiter les documents, telles : la capture, l’acquisition, la numérisation, la validation, la diffusion, le classement, l’indexation, l’archivage, Etc). Elle permet d’optimiser leur gestion et leur exploitation par des moyens électroniques spécialisés et performants.
A propos des organisateurs
Océane Consulting Data Management est une filiale du Groupe Océane Consulting, ESN et éditeur de logiciels réalisant 28 M€ de chiffre d’affaires autour de l’Expertise en développement objet, du Conseil/AMOA, de l’Accessibilité Numérique, de l’Infrastructure et du Data Management.
Océane Consulting Data Management s’appuie sur des solutions logicielles et sur 30 experts qui maîtrisent l’ensemble de la chaîne de dématérialisation des données : OCR, analyse sémantique, GED (Gestion Electronique des Documents), ECM, BPM, Big Data et coffre-fort/signature électronique.
PJ & Co. est un cabinet de consulting et de conseil en stratégie, avec plus de 25 ans d’expérience notamment en Europe et en Afrique. Nous offrons des services de Représentation, de Conseil, d’Intermédiation, et d’Ingénierie financière. PJ & Co. C’est également un groupe d’experts en formation : Management, Marketing, Relation clients et Formation de Formateurs. Nous concevons des modules sur mesure.
Nous accompagnons les entreprises désireuses de s’établir ou de se déployer au Cameroun ou dans la sous-région
A propos des partenaires
MTN Business, l’entité de MTN dédiée aux entreprises, dont l’empreinte mondiale s’étend sur 23 pays au Moyen-Orient et en Afrique, est à la tête des marchés émergents dans ce nouveau monde numérique audacieux. En tant qu’accélérateur d’affaires au Cameroun, MTN Business donne aux entreprises et aux institutions, le pouvoir de se déplacer dans le Nouveau Monde des affaires grâce à:
· Un data center, infrastructure partagée et sécurisée, facilitant la dématérialisation des données et la gestion à distance des données
· Des solutions Internet fixes, fiables et rapides connectées à un blackbone MPLS et à un cable optique sous-marin (WACS), une infrastructure réseau IP évolutive et rentable et des connections VPN hautement sécurisées
Des solutions mobiles pour communiquer à moindre coût.
Créée en 2001, CDC Arkhinéo, Tiers de Confiance Archiveur, filiale de la Caisse des Dépôts, est la première société française d’archivage à valeur probante des données électroniques (factures, bulletins de salaire, contrats de prêt, contrats de travail, souscriptions de produits d’épargne, prêts, états comptables etc.).
1,5 milliards d’archives à valeur probante, 1 million d’archives nouvelles par jour.
Grâce à sa solution en mode SaaS, certifiée Afnor NF 461, ISO 27001 et agréée par le SIAF, CDC Arkhinéo assure la conservation intègre et à long terme des données numériques de clients prestigieux dans différents secteurs d’activité publics et privés (banque, assurance, distribution, électronique, audiovisuel, aéronautique, automobile etc.).
Avec la crise socio-politique qui secoue, depuis un certain temps, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le rôle de la presse fait à nouveau débat. Attiser les tensions ou apaiser les esprits : quelle doit être sa mission première ? Que doit-on attendre d’elle dans un contexte de crise quasi insurrectionnelle où des voix s’élèvent pour appeler à plus de… responsabilité ? Le questionnement occupe voire préoccupe les cercles des observateurs avertis de la pratique journalistique, en temps de crise.
Ce questionnement n’est pas nouveau. Loin s’en faut ! A la vérité, il est consubstantiel aux situations de crise. Ici comme ailleurs, il fait l’objet de vifs échanges, chaque fois qu’un pays est confronté à des tensions sociopolitiques susceptibles de destructurer le tissu social. Enregistré au cours du dernier quart de siècle, le cas du Rwanda, pays africain frère, hante encore la mémoire collective. Tristement célèbre est restée la « Radio des Mille Collines » dont le rôle incitateur avait conduit en 1994, à un véritable génocide. Près d’un million de morts déclarés en l’espace de quatre mois !
Autour de nous, les exemples sont légion, qui peuvent illustrer « les dangers d’une presse sans foi ni loi » dans un contexte de crise à l’instar de celle que traverse notre pays. Prévenir valant mieux que guérir, le Ministre de la Communication a entrepris d’effectuer le tour des rédactions. A chaque étape, Monsieur Issa TCHIROMA BAKARY a tenu à rappeler quelques règles déontologiques de base. Il a surtout appelé à une réelle prise de conscience des vrais enjeux de l’heure, notamment ceux liés à la souveraineté de notre pays et au caractère intangible de notre unité, par-delà les opportunismes politico-politiciens qui sous-tendent certaines démarches malhabiles de conquête du pouvoir.
En témoignent les comportements quelque peu abscons observés par une certaine presse au Cameroun et hors des frontières nationales. La course effrénée au scoop, la quête permanente des adjectifs et autres déterminants les plus abjects pour qualifier et dénigrer l’action du pouvoir dont les détenteurs sont au demeurant voués aux gémonies, la volonté d’afficher sans cesse une sorte de démarcation des lignes et positions défendues par les pouvoirs publics et de ramer à contre-courant, sont devenues autant de maîtres-mots qui fondent et guident leur ligne de conduite. Vous avez dit ligne éditoriale ?
Et quand s’en mêlent les réseaux sociaux, ces plateformes où tout et n’importe quoi circulent fiévreusement, sans filtre et sans recoupement, et qui pour certains, constituent la principale source d’information, alors adviennent toutes sortes de dégâts.
Nul n’ignore de nos jours, la capacité de désinformation, de manipulation et de nuisance des masses, dont ces réseaux sociaux sont investis. Cette presse-là a choisi la voie du sensationnel, celle qui a tendance à perdre tout sens de la raison, souvent au fallacieux prétexte d’une liberté de ton et d’une liberté d’informer qui, bien malheureusement, la place aux confins, et même en marge, des normes professionnelles les plus élémentaires.
Indigné, choqué par tant de dérives, le Pape François a dû sortir de sa réserve, et décider de s’attaquer aux “fake news“, ces informations infondées qui contribuent à générer et à alimenter une forte polarisation des opinions. Aussi a-t-il annoncé, par anticipation, le 29 septembre 2017 (au lieu du 24 janvier prochain, journée consacrée à Saint François de Sales, le patron des journalistes), le thème de la journée de la communication 2018: “La vérité vous rendra libres (Jn 8, 32). Fausses nouvelles et journalisme de paix”.
La démarche du Très Saint-Père vise à « promouvoir un journalisme professionnel, qui cherche toujours la vérité, et donc un journalisme de paix qui favorise la promotion d’une culture de tolérance et de compréhension entre les divers groupes de la société », l’un des fondements d’une presse responsable.
La presse responsable. Celle qui en temps de crise, s’affirme par une « contribution citoyenne » à sa résolution par une qualité d’information irréprochable et exempte de tout soupçon partisan ; celle qui sait apprécier et non dévaloriser, motiver et non démoraliser, exalter et non diaboliser.
La presse responsable. Celle qui sait, par temps de crise, éviter ces tares qui valent à certains d’être étiquetés « médias de la haine » pour s’être éloignés des règles éthiques et déontologiques dont, au Cameroun, le Conseil National de la Communication (CNC) reste le fervent gardien, par-delà le corpus législatif qui régit la pratique du métier.
La presse responsable. Celle qui, par temps de paix comme par temps de crise, sait se rappeler l’exigence première du « traitement de l’information » avant toute diffusion ou publication pour en faciliter l’absorption par ceux qui la consomment : lecteurs, auditeurs, télespectateurs, etc. Un traitement qui requiert de fait beaucoup de retenue pour tout journaliste dont le devoir est de faire œuvre utile à sa société d’appartenance en s’interdisant la diffusion des informations tendant à l’affaiblissement de celle-ci.
Oui, le principe de responsabilité est au cœur même de la liberté de la presse et de la pratique du journalisme. Il impose « de ne pas dire tout et n’importe quoi »; par soi-même ou par personne interposée. Il impose aussi que le principe d’information de qualité, telle que définie dans différentes chartes du journalisme, à savoir une information « complète, libre, indépendante et pluraliste », ne devienne le prétexte à des dérives incontrôlées.
Dans notre contexte, pourrait-on par exemple, comprendre que des journaux se livrent à l’apologie du sécessionnisme ou alors servent de piédestal aux partisans et adeptes d’un mouvement qui remet en cause la souveraineté du pays que l’on sait pourtant inaliénable ?
Le Cameroun, notre ligne éditoriale commune
Loin de nous toute velléité de promouvoir quelque idée d’enfermement de la presse dans un « carcan idéologique ». Cela nous situerait du reste à mille lieux de la Vision du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA. Qu’on s’en souvienne : avec la loi N° 90/052 du 19 décembre 1990 sur la liberté de la Communication sociale, il avait pris l’option irréversible de libéraliser le paysage de la presse au Cameroun. Nous voulons ici en appeler à la restauration de la « conscience individuelle » et à « un sursaut patriotique » en ces temps déterminants.
Le pays est en effet parvenu à un moment tout particulier de son histoire. C’est l’étape de tous les possibles, avec des indicateurs qui promettent un avenir radieux pour un pays béni de la Providence. En dépit des aléas qui jalonnent le long chemin vers le développement, le pays poursuit, à son rythme, sa marche vers l’atteinte de l’Emergence à l’horizon 2035, cap fixé par le Chef de l’Etat.
A l’heure où le « vaste chantier » que constitue le Cameroun devient au fil des jours le jardin de germinescence des Grandes Réalisations du Septennat 2011-2018, avec les infrastructures de pointe qui sortent de terre, est-il normal d’admettre que viennent y faire leur gîte des ennemis de la paix et du progrès social ?
Au moment où le terrorisme djihadiste sème la terreur dans l’Extrême-Nord, est-il raisonnable de laisser prospérer dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, des fossoyeurs du vivre-ensemble, dont le funeste dessein est de mettre en péril l’unité nationale, la paix, et l’intégrité de notre territoire ?
En chœur et de tout cœur, la presse responsable doit répondre par la négative. D’où l’appel à plus de vigilance et à une union sacrée des cœurs et des esprits, que je lance à mes consœurs et confrères de la presse. En toute humilité, mais avec l’ardeur que confère tout élan patriotique.
Comme ce fut le cas lors du conflit frontalier de la presqu’ile de Bakassi, la presse camerounaise, en tout temps, a su faire bloc pour accompagner le combat en faveur de la préservation de l’intégrité territoriale du Cameroun.
A titre personnel, je sais que le Cameroun a des journalistes de talent, soucieux et conscients de l’avenir de leur pays. Face aux enjeux d’aujourd’hui, cette responsabilité doit encore, plus que jamais, se manifester de manière agissante, et se laisser guider par la seule ligne éditoriale qui vaille, notre ligne éditoriale commune : le Cameroun !
*Par Joseph LE, Journaliste Principal Hors Echelle, Président du Conseil d’Administration de la SOPECAM
(Camtel – Yaoundé, 19 octobre 2017) – Depuis le mois de juillet 2017, il est apparu des divergences dans la collaboration avec Orange Cameroun, obligeant CAMTEL à suspendre le service de liaisons d’interconnexion, à ce partenaire. Au moment où, par la patience et la bonne volonté dont notre entreprise a fait preuve, cette malencontreuse situation connait un dénouement, CAMTEL se fait l’obligeance de restituer à l’opinion nationale et internationale le processus ayant conduit à cet état de fait.
A la genèse de cette incompréhension, en date du 23 novembre 2016, la société ORANGE CAMEROUN avait commandé une série de liaisons en capacités managées par note N°OR/DTI/DDR/ING/FOY/2311/16. CAMTEL s’était alors exécuté en procédant à l’installation de ces liaisons d’interconnexion qui ont été entièrement réceptionnées sur la base de procès-verbaux dument signés par les deux parties.
La société ORANGE CAMEROUN a effectivement consommé lesdites prestations, ce qui lui vaudra de recevoir de CAMTEL la facture N°128/DG/DC/DO du 18 juillet 2017, d’un montant de FCFA 1 975 029 693 TT, pour une année de consommation. Contre toute attente, la société ORANGE CAMEROUN contestera ladite facture et sollicitera une révision des montants auprès de CAMTEL.
Il s’en suivra une conciliation entre les parties qui aboutira, le 07 août 2017, à la présentation par CAMTEL d’une nouvelle facture révisée N°145/DG/DC/DO/SSO, pour un montant de FCFA 1 640 711 753 TTC, soit un abattement exceptionnel comparé au montant initial.
Le 30 août 2017, par lettre N°DMC/DWBDCNK, la société ORANGE CAMEROUN fera savoir à CAMTEL son refus catégorique de payer ces prestations pourtant exécutées et bel et bien consommées.
Dès le mois de septembre 2017, CAMTEL entreprendra la démarche d’édifier l’équipe de son partenaire ORANGE CAMEROUN sur l’intérêt de prendre en considération le service offert, qui contribue à la disponibilité accrue et à la sécurisation de son réseau.
C’est ainsi que le 26 septembre 2017, une note de relance pour paiement N°556/DG/DR/DC sera servie à la société ORANGE CAMEROUN, en fixant au 05 octobre 2017 le dernier délai accordé pour ce paiement toujours attendu.
Le 05 octobre 2017, n’ayant reçu aucune suite favorable à la mise en demeure servie à son partenaire, CAMTEL procédera à l’interruption des liaisons d’interconnexion offertes à la société ORANGE CAMEROUN.
Saisie par ORANGE CAMEROUN, Madame le Ministre des Postes et Télécommunications convoquera les deux partenaires pour une réunion de conciliation à laquelle prenait également part Monsieur le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART). Cette concertation n’aboutira malheureusement à aucun accord consensuel, bien qu’il ait été relevé que les prestations commandées et exécutées devaient faire l’objet de paiement en bonne et due forme.
Tout de même, le 07 octobre 2017, faisant suite aux hautes instructions de Madame le Ministre des Postes et Télécommunications, le service sera rétabli par CAMTEL au profit d’ORANGE CAMEROUN, à qui il sera demandé de procéder au paiement intégral de la somme due sous 03 jours.
Aussi, et sans que cela ne puisse se justifier, la société ORANGE CAMEROUN fera savoir à CAMTEL, par note N°DMC/DWBD/NCK/0020 du 10 octobre 2017, qu’elle a procédé au virement de la somme FCFA 700 000 000, au lieu de FCFA 1 640 711 753 attendus, au titre du paiement des redevances des services d’interconnexion fournis par CAMTEL.
Au 13 octobre 2017, n’ayant pas reçu la totalité des sommes dues, CAMTEL adressera une ultime mise en demeure à ORANGE CAMEROUN qui restera lettre morte. Et le 16 octobre 2017 CAMTEL procédera à une autre interruption du service à son partenaire ORANGE CAMEROUN.
Le 18 octobre 2017, dès notification par ORANGE CAMEROUN du paiement intégral de sa dette, CAMTEL rétablira ce même jour l’ensemble des services préalablement suspendus.
A cet effet, CAMTEL prend acte de l’instruction de Madame le Ministre des Postes et Télécommunications à l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) pour un audit du différend l’ayant opposé à ORANGE CAMEROUN. CAMTEL y apportera toute sa collaboration.
CAMTEL remercie le Gouvernement et notamment le Ministre des Postes et Télécommunications pour toutes les diligences ayant favorisé le dénouement rapide de cette crise dans l’intérêt des usagers.
Cependant, consciente des désagréments connus par les abonnés de son partenaire, CAMTEL partage les difficultés qu’ils ont subies, et tient à implorer l’indulgence des concernés.
Au demeurant, il convient de rappeler les lourds investissements consentis par l’Etat du Cameroun pour le développement des infrastructures permettant d’assurer une couverture autant bonne qu’équitable de toute la population en services de télécommunications, avec l’avantage du déploiement de tous les opérateurs à concession de notre pays. Ces importantes infrastructures doivent être rentabilisées en vue du remboursement des emprunts contractés pour leur construction. Et CAMTEL a la charge de cette délicate mission qu’il faut remplir avec honneur et volonté.
Aussi, voulons-nous redire l’entière disposition de l’opérateur historique des télécommunications au Cameroun, à assumer pleinement ses responsabilités, notamment celles qui conduisent à l’idéal de promotion d’une économie numérique dynamique, en assurant comme par le passé, une gestion saine et conforme des infrastructures présentes et à venir de ce secteur, avec l’accompagnement des institutions commises à cet effet par le Gouvernement de la République.
Par Éric Pela ONDOBO (Camtel)
A propos de CAMTEL :
Société à capitaux publics créée le 8 septembre 1998, CAMTEL œuvre au développement et à la modernisation des infrastructures de télécommunications au Cameroun.
L’entreprise exploite actuellement le réseau national en fibre optique (Backbone) et 3 points d’atterrissement de câbles sous-marins qui permettent d’offrir des services de transmission, d’Internet très-haut-débit et de téléphonie aux opérateurs télécoms, aux entreprises et aux particuliers.
CAMTEL construit actuellement le SAIL, le câble sous-marin qui reliera Kribi à Fortaleza au Brésil, sur 6000 km de linéaire dans l’océan Atlantique.
Cette infrastructure apportera des capacités supplémentaires pour le développement de l’économie numérique au Cameroun et dans la sous-région Afrique Centrale. (é) Camtel *Seul le titre est de la rédaction de TIC Mag.
(TIC Mag) – En République du Congo, le gouvernement souhaite accélérer l’implémentation d’une économie numérique. A cet effet, le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a annoncé son intention de doter le pays d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique. Une stratégie pour laquelle il a lancé un appel à contributions en vue de son élaboration.
Selon le ministère congolais en charge de l’Economie numérique, cette stratégie sera assortie d’un plan d’actions pour la période 2017-2021. « Un appel à contributions publiques est lancé afin de recueillir les apports des professionnels, experts et consommateurs du secteur, dans leur diversité et richesse, d’idées, d’intérêts, de potentialités et de compétence. Toutes les contributions reçues seront compilées et rendues disponibles en ligne sur le site du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique. Les contributions pertinentes seront exploitées dans le cadre de la rédaction du document stratégique », précise le ministère.
Pour Léon Juste Ibombo, le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, l’objectif est de faire du développement technologique et numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises, l’attractivité du Congo en matière d’investissements directs et la diversification de l’économie dans un contexte de chute du prix du cours des matières premières.
Plus encore, contrairement aux autres pays qui ont choisi de confier ce travail à des cabinets internationaux, le Congo a fait confiance aux différentes expertises congolaises du pays et même de la diaspora. « C’est un appel lancé à tous les Congolais pour mettre en place un plan d’actions. Généralement, quand un cabinet est sélectionné pour faire ce genre de travail, il s’appuie sur des structures locales de l’écosystème pour recueillir leurs avis et cela coûte de l’argent au contribuable. Notre ambition c’est de faire en sorte que ce soit des Congolais eux-mêmes qui contribuent à l’élaboration de la stratégie de développement de l’économie numérique de notre pays. Cela va non seulement minimiser les coûts, mais va également permettre au maximum de Congolais de contribuer au développement de l’économie numérique », confie le ministre à TIC Mag.
Toutes les contributions reçues seront compilées et rendues publiques en ligne sur le site du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique. Les contributions pertinentes seront exploitées dans le cadre de la rédaction du document stratégique. Ceux qui désirent participer à cette opération qui permettra de poser les bases d’un écosystème numérique vecteur de développement du Congo sont invités à déposer leurs contributions en cliquant ICI.
(TIC Mag) – Le Port autonome de Douala a décidé de former et recycler les équipes de sa Division de la Communication et des Relations publiques. Une dizaine de cadres de ce département suivent depuis le 16 octobre 2017 (et ce, jusqu’au 20 octobre) à Yaoundé un séminaire de formation et de recyclage sur le thème : « Ecriture web et de construction de l’e-reputation du PAD sur Internet ».
Et c’est le cabinet ICT Media STRATEGIES, spécialisé dans la veille stratégique, l’e-Reputation, la fourniture des contenus médiatiques spécialisés et l’édition web entre autres, qui a été choisi pour mener cette formation.
D’après Raoul Simplice Minlo, Chef de département de la Communication, cette formation-recyclage intervient en prélude au lancement du nouveau site web du PAD qui sera bientôt révélé au public et marque la volonté de la direction générale du PAD à mieux communiquer et surtout à permettre à ses différentes équipes de mieux approprier les contours de la communication 2.0. Les contenus diffusés sur cette nouvelle plateforme web et sur les réseaux sociaux doivent être informatifs et attrayants pour les internautes et mobinautes.
Chedjou Kamdem, consultant externe à ICT Media STRATEGIES, a également entretenu les participants au siège d’ICT Media STRATEGIES à Yaoundé, lors des séances de cas pratiques en entreprise.
« Le web 2.0 est une transition de l’univers isolé des sites web vers des flux de contenu libre et des services ouverts. Se définissant comme interactif, social et collaboratif, il permet une interaction totale entre internaute, le site en lui-même et les internautes entre eux. En d’autres mots, le web 2.0 est un socle d’échanges entre les utilisateurs et des applications en ligne. Il fait référence à la fois aux usages sociaux, tels que les usages entre les internautes et aux technologies, telles que les plateformes sociales et collaboratives, permettant d’échanger et de partager des connaissances », expliquait il y a quelques temps Raoul Simplice Minlo.
Tout comme il invitait tous les Camerounais, toutes les institutions et entreprises à trouver des voies et moyens d’une meilleure appropriation du web et des réseaux sociaux « pour en faire des outils de développement pour notre pays ». C’est ce qu’a choisi de faire le PAD aujourd’hui en armant ses équipes qui doivent porter la visibilité de la nouvelle dynamique en cours d’implémentation depuis un an par Cyrus Ngo’o, le Directeur général.
Chedjou Kamdem, consultant externe à ICT Media STRATEGIES, a également entretenu les participants au siège d’ICT Media STRATEGIES à Yaoundé, lors des séances de cas pratiques en entreprise.
Beaugas – Orain Djoyum, le directeur général du cabinet ICT Media STRATEGIES, explique que de nombreux experts et consultants sont mis à contribution pour mener à bien cette formation qui a commencé par les fondamentaux du journalisme. Ceci après l’évaluation des besoins des participants.
C’est ainsi que le Dr Nta à Bitang, dont l’expérience en formation en journalisme n’est plus à démontrer, a tenu un exposé fort intéressant sur les bases du journalisme, les genres journalistiques et les 17 règles à suivre pour bien écrire un article. Laurent Abah a également entretenu les participants sur les contours d’une bonne titraille.
Laurent Abah, consultant externe à ICT Media STRATEGIES, a également entretenu les participants à la Fondation Muna à Yaoundé.
Partage d’expériences
Le cabinet a également prévu parmi les modules de formation, l’élaboration de sa stratégie de communication digitale pour améliorer son e-Réputation ; les spécificités de l’écriture web et l’usage des outils et services qu’offrent le web pour communiquer une information ou encore comment mieux communiquer sur les réseaux sociaux et recruter les membres de sa communauté.
« En plus des enseignements théoriques, nous avons choisi de faire plusieurs cas pratiques avec les différents experts et consultants internes et externes de ICT Media Strategies. Tout comme nous avons opté pour un partage d’expériences avec des consultants qui, chaque jour, sont au fait de la communication sur le web et sur les réseaux sociaux. Par exemple, l’expérience du ministère des Travaux publics sur les réseaux sociaux sera présentée aux participants. Nous estimons que c’est cette somme d’intelligences qui permettra aux participants d’être mieux outillés », explique Beaugas – Orain Djoyum.
Il faut rappeler que la nouvelle direction générale du PAD accorde une place importante à la communication en général. Le PAD dispose déjà de deux magazines : Le Quai et Le PAD. Le premier étant un mensuel à usage interne et destiné aux acteurs et professionnels intervenants au port et le second, un trimestriel destiné au grand public présentant l’actualité et les grands chantiers réalisés au PAD.
(TIC Mag) – Ils sont nombreux les abonnés d’Orange Cameroun qui ont reçu un bonus gratuit de 2 000 Francs Cfa ce dimanche, 08 octobre 2017. Orange Cameroun a fait ce geste de bonté, probablement, pour calmer la colère de ses abonnés qui, durant la semaine dernière, ont connu des perturbations sur le réseau Orange. Tant au niveau des appels qu’au niveau des forfaits data. Le 06 octobre par exemple, ce sont les forfaits data d’Orange qui étaient carrément indisponibles.
La filiale de l’opérateur français a alors publié sur les réseaux sociaux et via Sms un message adressé à ses abonnés : « Chers clients, notre réseau connaît des perturbations dues à des ruptures de service sur la fibre optique. Nos équipes travaillent pour un retour à la normale. Merci pour votre patience. » Seulement, quelques minutes après ce message, une lettre du directeur général de Camtel, David Nkoto Emane, adressée à la directrice générale d’Orange Cameroun, Elisabeth Medou Badang, a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. WhatsApp notamment.
Près de 1,7 milliards de Francs Cfa au cœur du problème
Dans cette lettre datée du 27 septembre 2017, les abonnés comprennent mieux les raisons de ce désagrément : une coupure du service par l’opérateur historique Camtel pour cause de factures impayées d’Orange Cameroun. « Par la correspondance dont la référence (Relance paiement capacités managées, ndlr) est reprise en marge, je vous confirmais le caractère exigible de la somme de FCFA 1 640 711 755, objet de la facture N°145/DG/DC/DO/SSO du 07 août 2017. Y faisant suite, je reviens vers vous n’ayant pas à ce jour votre réponse et vous rappelle à toutes fins de droit que ces capacités ont fait l’objet de votre part d’une demande expresse et écrite N°OR/DTI/DDR/ING/FOY/2311/16 du 23 novembre 2016, et il est alors surprenant que cette facture n’ait pas été payée à ce jour, alors que vous bénéficiez de capacités managées dont les ressources s’appuient sur les boucles déployées par Camtel », écrit David Nkoto Emane qui précise d’ailleurs que Camtel a toujours fourni des efforts pour que le partenariat Camtel-Orange soit sans anicroches. Avec notamment, la fourniture à l’opérateur Orange d’une partie de la bande de fréquences 4G de Camtel à lui attribuée par le régulateur télécoms, l’ART.
Après cette précision, le DG de Camtel adresse un ultimatum à Orange : « …Je vous adresse une ultime et itérative demande de paiement sous huitaine, soit au plus tard, le jeudi 05 octobre 2017, étant attendu que, passé ce délai, Camtel reprendra son entière liberté d’action et ne répondra pas de quelques désagréments qui pourraient en résulter, sans préjudice de recours pertinents aux fins de droit ».
TIC Mag s’est rapproché de Camtel pour vérifier l’authenticité de ce document circulant sur les réseaux sociaux. Ce qui a été confirmé par des cadres de Camtel. « Pour preuve, n’as-tu pas constaté que dès le 06 octobre les services data d’Orange ne fonctionnaient plus ? C’est parce qu’ils n’ont pas payé leur facture et nous avons coupé comme prévu », confie un cadre de l’entreprise.
Après la coupure, des discussions entre les deux parties vont commencer. Et le service sera rétabli dès le lendemain. Le samedi 07 octobre 2017, Orange envoie à nouveau un message pour présenter ses sincères excuses à ses clients impactés et les remercie pour leur patience et leur fidélité. L’opérateur se réjouit que certains de ses services qui avaient fait l ‘objet de « fortes perturbations pour des raisons indépendantes de sa volonté, en l’occurrence l’interruption de plusieurs liaisons de transmission en fibre optique sur l’ensemble du territoire national » soient rétablis.
Le démenti d’Orange Cameroun
Après ces excuses, l’équipe de TIC Mag s’est rapprochée d’Orange Cameroun pour en savoir davantage sur cette facture impayée de Camtel. Et la réponse de notre source proche du dossier est claire : Orange ne doit rien à Camtel. Ses explications : « Orange Cameroun entretient des relations commerciales avec Camtel qu’elle considère comme un partenaire important. Relations qu’elle juge comme étant de qualité, empreintes de confiance mutuelle. Au titre de ces relations, elle remplit ses obligations contractuelles et n ‘a pas à ce jour de facture échue impayée vis avis de ce partenaire. Factures qui seraient relatives soit à un contrat signé, soit à un accord commercial convenu entre les parties, conditions sine qua non de toute facturation. »
D’après notre interlocuteur, en conformité avec les principes cardinaux de son éthique professionnelle, l’opérateur Orange Cameroun a toujours honoré ses engagements vis-à-vis de ses partenaires avec qui il entretient des relations commerciales dans le respect de la réglementation en vigueur en toute matière pertinente, notamment en droit des affaires.
La mise en garde de Camtel
Camtel a décidé de rétablir les services d’Orange Cameroun sur la bonne foi de l’engagement qu’ils ont pris à régler cette facture mardi (soit demain, 10/10/2017, ndlr). Et si mardi ils n’ont pas réglé cette facture, on va à nouveau couper.Benjamin Gérard Assouzo'o
Cependant, reconnaît la source de TIC Mag à Orange, dans toute relation, y compris commerciale, des différends peuvent surgir et des contestations peuvent exister. Pour elle, ces derniers doivent être traités en bonne intelligence et dans le cadre des dispositions légales et /ou réglementaires existantes dans le pays, dispositions qui doivent s’imposer à tous. « Le Cameroun étant un Etat de droit, personne, en l’occurrence aucune entreprise ne doit se considérer, ou agir comme étant au-dessus de la loi, quels que soient les moyens de pression dont elle peut disposer », indique-t-elle.
Côté Camtel, la position reste la même : Orange doit toujours bel et bien près de 1,7 milliards de francs Cfa à l’opérateur historique. L’on explique également que le rétablissement des services d’Orange est intervenu après un engagement de l’opérateur à payer cette dette très rapidement. « Camtel a décidé de rétablir les services d’Orange Cameroun sur la bonne foi de l’engagement qu’ils ont pris à régler cette facture mardi (soit demain, 10/10/2017, ndlr). Et si mardi ils n’ont pas réglé cette facture, on va à nouveau couper », prévient Benjamin Gérard Assouzo’o, le directeur Marketing et Communication de Camtel. Affaire à suivre donc dès demain.
Du 25 au 27 octobre, Bercy accueillera les Assises de la Transformation Digitale en Afrique. Plusieurs dizaines de décideurs africains et européens de haut niveau sont attendus. Au menu des échanges, coopération, l’entreprenariat et l’innovation en vue du 4ème Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements UE/UA.
Paris, France, 20 septembre 2017/ Le Centre de Conférence Pierre Mendès France de Paris-Bercy s’apprête à accueillir la sixième édition des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (www.lesatda.com), les 25, 26 et 27 octobre 2017, sur le thème « Coopération, entrepreneuriat et innovation, trois piliers au cœur de la transformation numérique ».
A un mois du sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union Africaine et de l’Union Européenne à Abidjan (29-30 novembre), le magazine panafricain CIO Mag, en partenariat avec la Direction Générale des Entreprises (DGE), réunira les principaux acteurs privés et décideurs publics de l’écosystème numérique africain pour débattre des enjeux auxquels le continent doit faire face dans la construction de son destin numérique. Pour ce faire, le Comité d’organisation des ATDA 2017 a retenu 12 thématiques couvrant la quasi-totalité des préoccupations des acteurs locaux et internationaux de la transformation numérique de l’Afrique (voir annexe).
Cette année, l’Union européenne et l’Union africaine ont inscrit dans leur agenda une meilleure redéfinition de la coopération avec une priorité donnée au secteur numérique. Cette volonté à la fois commune et inédite de placer le numérique au cœur des accords constitue une opportunité réelle pour les acteurs du numérique pour justement inviter l’UE, via le Fonds européen de développement qui consacre plus de 30 milliards d’euros d’investissements à la coopération en Afrique, à s’orienter vers de nouveaux mécanismes de financement.
Durant 3 jours, délégations ministérielles, agences du numérique, entreprises, opérateurs télécoms, bailleurs de fonds, startups, experts et IT Managers échangeront sur la feuille de route à proposer lors de ces négociations pour une meilleure orientation des investissements de l’UE.
« C’est un espoir pour tout un écosystème à la recherche de légitimité et d’ancrage dans une économie qui laisse peu de place à l’innovation et à une jeunesse qui, malgré les innombrables inhibitions, tentent d’exister », explique Mohamadou DIALLO, du comité d’organisation des Assises.
Pour sa part, Neven Mimica, Commissaire européen en charge de la Coopération internationale et du Développement, prévoit « d’améliorer le soutien aux technologies et services numériques en Afrique, en favorisant les actions visant à assurer l’accès à une connectivité haut débit abordable et sécurisée et à l’infrastructure numérique ».
En tant que pays hôte de ce sommet UE/UA, la Côte d’Ivoire compte faire de la promotion du numérique, un des atouts du continent. « On ne peut pas imaginer un développement de notre continent sans les TIC. Pour accélérer la croissance économique, pour créer des emplois et pour améliorer la qualité de vie de nos concitoyens africains, le numérique s’avère être un levier puissant. L’enjeu pour nous sera de savoir profiter au maximum de ces opportunités nouvelles », déclare M. Bruno Koné, ministre ivoirien de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste.
Les ATDA 2017 se prolongeront le 28 novembre à Abidjan, en marge du sommet UE-UA, pour une journée d’échange et la conclusion. En attendant, rendez-vous est pris pour le 25 octobre avec tous les acteurs de l’économie numérique africaine et afro-optimistes et/ou talents issus de la diaspora.
Un livre blanc sur la synthèse du Digital African Tour sera publié à l’occasion des Assises.
Distribué par CIO Mag
Thématiques au programme des ATDA 2017:
1 E-Commerce, Mpaiement, transfert de fonds : les Postes face aux défis du numérique
2 Aménagement numérique des territoires : quel modèle de financement (Partenariat Public-Privé) ?
3 Datacenter & Energie : anticiper l’accroissement des données pour faire face à l’explosion des besoins
4 Le numérique dans la perspective du Sommet UA-UE d’Abidjan
5 Formation et management des talents
6 Open Data/ Données ouvertes: Partage d’expériences pour un développement durable
7 Financer le développement du numérique en Afrique
(TIC Mag) – Cédric ATANGANA est le Co-Fondateur de la Start-up « Infinity Space », née à Douala au Cameroun, développée à Nairobi au Kenya et qui est aujourd’hui basée à Marseille en France. L’un des services phares de la Start-up, l’API WeCashUp qui permet aux sites marchands du monde d’accepter les paiements via Mobile money provenant de nombreux pays africains et permettant par ricochet aux internautes africains d’acheter en ligne avec des moyens de paiement qui leur sont propre.
Une aubaine pour ceux qui ne détiennent pas de carte de paiement, mais qui disposent des comptes mobile money. TIC Mag a rencontré son co-fondateur le 29 septembre 2017 en marge du Salon international des TIC, AITEX 2017, à Casablanca au Maroc. Le jeune camerounais dont la solution ambitionne devenir le PayPal pour les paiements mobiles explique les spécificités de son service de paiement, son parcours, les nouveautés de la version 2.0 de WeCashUp à dévoiler dans quelques jours et ne manque pas de son avis sur l’évolution du paiement mobile en Afrique et en Europe.
TIC Mag : Les participants du Salon international des TIC, Africa IT Expo 2017, qui s’est tenu du 27 au 29 septembre 2017 à Casablanca ont apprécié la présentation de WeCashUp. A votre avis, que doit-on retenir de votre présentation ?
Cédric ATANGANA : Nous avons participé au salon AITEX 2017 pour présenter notre application WeCashUp qui est une passerelle de payements universels permettant aux sites marchands et aux entreprises du numérique comme Facebook et les autres sites d’e-commerce d’accepter tous les moyens de paiement qui existent sur le continent africain. L’Afrique c’est pratiquement un milliard de personnes aujourd’hui, dont huit cent millions sont non bancarisés ou non pas de carte bancaire ni de compte bancaire.
Ces personnes non bancarisées sont un peu exclues de la dynamique Internet global, même si à côté de cela, on a de plus en plus de personnes qui se connectent à Internet avec leurs mobiles. Lorsqu’ils aperçoivent des produits ou des services en ligne qui peuvent les intéresser, le non achat est beaucoup plus dû à la non détention d’une carte bancaire.
A l’exemple de Facebook, tout le monde y est pour publier ou poster des publications, de photos, etc. Mais, nous avons de jeunes start-ups et beaucoup de jeunes entreprises qui veulent communiquer sur Facebook en payant pour avoir plus de visibilités. Mais, Facebook ne propose que le payement par carte bancaire. Le gros problème qui se pose est que ces jeunes entreprises, même s’ils ont de l’argent en espèces, ne peuvent pas effectuer d’achat ou payer sur Internet.
WeCashUp se positionne donc davantage comme un facilitateur pour les sites marchands, les entreprises du numérique, les sites d’e-commerce ou toute entreprise internationale sur Internet qui souhaite se faire payer en Afrique en acceptant tous les modes de payement qui existent sur le continent comme Orange money, MTN Mobile Money, Express Union Mobile et autres.
Il est à noter que la Start-Up Infinity Space travaille déjà avec 14 pays sur le continent africain et travaille davantage pour une plus grande expansion sur tout le reste du continent.
TIC Mag : Vous annoncez également la possibilité d’intégrer en plus des paiements mobiles les paiements par carte bancaire et autres. Qu’en est-il exactement ?
C.A. : Oui, c’est un élément qui est dans notre to-do-list. Car nous allons bientôt lancer la version II de WeCashUp. Soit le 11 octobre précisément en Nairobi au Kenya.
TIC Mag :Comment percevez-vous la dynamique en Afrique concernant l’adoption du payement mobile ?
C.A. : Déjà, je suis parti du Cameroun en 2012 pour mes études à Marseille. Et quand je compare la dynamique de l’écosystème lorsque je partais du Cameroun et ce que je vois aujourd’hui, je trouve qu’il y a un grand fossé, car les choses ont évolué à une très grande vitesse et à un rythme exceptionnel, car on observe de plus en plus des personnes connectées à Internet.
De plus, avec l’arrivée du Mobile Money, on a de plus en plus de personnes qui l’utilisent pour faire des paiements et cela se justifie chaque jour par les chiffres d’affaires que génèrent les compagnies de télécoms qui développent le mobile money. Cela démontre clairement qu’il y a une adoption forte du paiement mobile. Donc, bientôt les paiements de salaires se feront par mobile money si cela ne se fait pas encore. Tout comme les paiements des frais de taxi et de moto, car des personnes acceptent de plus en plus cela. C’est donc une vraie révolution et surtout, il y a une grosse adoption qui est très positive pour le futur.
En Afrique, il y a eu un saut technologique. Des gens sont passés de rien du tout pour se retrouver directement avec la téléphonie mobile. D’où la différence de croissance du paiement mobile entre l’Europe et l’Afrique… On peut donc conclure que l’Afrique reste avancée sur le paiement par mobile par rapport à l’Europe actuellement.Cédric Atangana
TIC Mag :Pensez-vous qu’aujourd’hui les pays Européens peuvent adopter les paiements mobiles comme en Afrique ? Orange a eu une expérience en France, mais qui n’a pas été un réel succès…
C.A. : Je ne pense pas que notre continent va se développer comme l’Europe ou l’Amérique. Donc, imaginer les services bancaires qui existent en Europe se déployer en Afrique de la même manière, je n’y crois pas beaucoup, car culturellement les gens en Europe sont déjà habitués à la carte bancaire.
Par contre, en Afrique, les gens ont sauté une étape. Il y a eu un saut technologique. Des gens sont passés de rien du tout pour se retrouver directement avec la téléphonie mobile. D’ou la différence de croissance du paiement mobile entre l’Europe et l’Afrique.
Du côté de l’Europe, voir l’Europe passer au mobile ne se fera pas du jour au lendemain, car les populations européennes sont encore très attachées à la carte bancaire. Donc, rééduquer les populations pour les faire migrer vers le mobile reste très difficile, car la plupart des gens payent en espèce ou via la carte bancaire. On se rend donc compte qu’en Europe, il y a deux grands sauts à faire. On peut donc conclure que l’Afrique reste avancée sur le paiement par mobile par rapport à l’Europe actuellement.
Cependant, l’expérience d’Orange en Afrique est plutôt très belle, car ils ont réussi à démontrer que le paiement mobile marche bien et marchera encore très bien dans l’avenir avec les nouveaux services qui sont développés en ce moment. Or, en Europe, éduquer les populations dans l’usage du mobile reste encore difficile et prendra encore de temps.
TIC Mag : Aujourd’hui, comment évalues-tu le potentiel africain en matière de codage ?
C.A. : L’Afrique est un jeune continent en matière de nouvelles technologies, mais quand on compare l’évolution de l’Afrique en matière de compétences technologiques au reste du monde, on voit qu’il y a une courbe qui monte très haut. Il est difficile d’essayer de comparer l’Afrique au reste du monde.
Mais, en terme de croissance, ce qu’on peut voir en rentrant de dix ans en arrière, lorsqu’on prend le paiement mobile qui a démarré en 2007 avec M-PESA, nous sommes en 2017, on constate que ce sont des technologies qui sont allées tellement vites, qui se sont développées et qui se sont maintenues en Afrique par des développeurs africains qui ont su adopter rapidement l’usage de l’Internet pour se former seuls.
En ce qui me concerne par exemple, je suis autodidacte. Car j’ai appris à coder à l’âge de 10 ans malgré le fait qu’on ne nous apprenait pas l’informatique à l’époque à l’école. J’allais au petit cyber du coin pour télécharger mes cours de codage, malgré le fait que l’internet coûtait très cher.
Aujourd’hui, avec la démocratisation de l’Internet qui coûte de plus en plus moins cher va amener le niveau de compétences des développeurs africains à monter très haut. On a de plus en plus des écoles de formation qui sont très spécialisées dans les TIC. Donc, je pense que l’Afrique a un avenir prometteur en matière de compétences pour le développement High Tech.
TIC Mag : Avec les projets que tu annonces, ton entreprise aura sans doute besoin de compétences. Alors comment fais-tu pour disposer de ses compétences-là ?
C.A. : Pour mon cas particulier, c’est un peu spécifique. Car j’ai été formé dans les communautés de développeurs. J’ai travaillé avec Google comme responsable de la communauté des développeurs Google au Cameroun. J’ai travaillé avec d’autres responsables des communautés Google comme moi dans d’autres pays. Donc, c’est un peu plus facile pour moi de toucher les bonnes compétences.
Mais, lorsqu’on passe à des recrutements ou lorsqu’on doit recruter 50 personnes en un mois, c’est un peu plus difficile, même si on connaît les développeurs. C’est pourquoi, à côté de la communauté des développeurs, on a des initiatives comme celle portée par Douglas MBIANDOU qui a pour objectif de former dix mille développeurs. Donc, nous pouvons nous appuyer sur eux pour dénicher des talents.
On a également au Nigeria une des plus grosses écoles en matière de formation des développeurs et l’idée est de s’appuyer sur ces initiatives qui sont des start-ups comme nous. On a aussi Afric Search qui est une grande vitrine pour recruter des talents tant à un niveau de management très élevé que des développeurs compétents en entrée. Toutes ces différentes plates formes sont aussi des leviers pour pouvoir absorber les talents qui sont sur le continent.
Cédric Atangana au Salon AITEX 2017. Crédit Photo : Cio Mag
Dans nos prévisions, on espérait avoir 100 marchands à la première année. Mais aujourd’hui, on en est à plus de 4 000 avec entre 150 et 200 nouveaux marchands tous les mois. Ce qui prouve qu’il y a une grosse demande. Donc, il y a de plus en plus les entreprises en Afrique qui ont compris qu’il faut toucher les autres pays pour se développer. Cédric Atangana
TIC Mag :Vous m’avez indiqué lors d’une discussion hier que vos estimations et prévisions au lancement ont été largement dépassées. Quels sont les chiffres qui font aujourd’hui WeCashUp ?
C.A. : Alors WeCashUp est opérationnel depuis 11 mois, même si on a quatre ans de RD derrière avant le lancement officiel, vu qu’il fallait étudier le système des pays africains, les différentes réglementations africaines et comment est-ce qu’on devait le construire. Dans nos prévisions, on espérait avoir 100 marchands à la première année. Mais aujourd’hui, on en est à plus de 4 000 avec entre 150 et 200 nouveaux marchands tous les mois.
Ce qui prouve qu’il y a une grosse demande. Donc, il y a de plus en plus les entreprises en Afrique qui ont compris qu’il faut toucher les autres pays pour se développer. Si par exemple, on a une entreprise à Douala ou à Yaoundé au Cameroun, il est évident de reconnaître que les mêmes problèmes liés aux difficultés de payement ou d’achat à l’étranger que rencontre l’entreprise de Yaoundé sont aussi rencontrés en Côte d’ivoire, au Tchad et au Gabon.
Ainsi, WeCashUp vient résoudre ce problème pour les jeunes start-ups qui sont régulièrement butées aux problèmes de paiement en ligne, car en général lorsqu’une entreprise étrangère veut arriver sur un marché africain, les principales questions qu’elle se pose tournent autour du « Comment se faire payer dans un pays ou leur présence physique n’y est pas ? »
Et la croissance rapide que WeCashUp a rencontré nous a fait comprendre que le produit qu’on développe comble un réel besoin sur le continent et c’est très bénéfique.
TIC Mag : Quelles sont les procédures de base pour intégrer WeCashUp sur sa plateforme web ?
C.A. : Il est a noter que lorsqu’un marchand s’inscrit dans WeCashUp, la première problématique pour qu’il passe en production est qu’il faut qu’on vérifie que son entreprise existe réellement et que l’on passe par la procédure de vérification Anti-Money Laundering (anti-blanchiment d’argent et anti financement du terrorisme).
Il faut aussi vérifier les pièces d’identité des représentants légaux pour savoir s’ils n’ont pas été blacklisté dans une base de données quelque part dans le monde afin de protéger les consommateurs en amont. L’idée est d’éviter d’être le maillon d’une chaîne de financement du terrorisme dans le monde. Et cette vérification prend généralement entre trois semaines et un mois. Au début, on le faisait manuellement, pièce par pièce et entreprise par entreprise. Il est à noter que lorsqu’on a 100 marchands c’est possible manuellement. Mais lorsqu’on a 4 000 marchands ce n’est pratiquement plus possible manuellement.
Mais, compte tenu de notre croissance rapide, nos équipes d’ingénieurs sont en train de développer des systèmes qui feront les vérifications automatiquement et qui nous permettront de faire des vérifications en pratiquement deux minutes au lieu de trois semaines à deux mois comme avant.
La deuxième problématique qu’on rencontre suite à cette forte croissance est le support technique, car on a de plus en plus des questions parfois très simples auxquelles on a déjà apporté des éléments de réponses, mais qu’il faut continuer à répondre.
TIC Mag : Combien êtes-vous aujourd’hui dans votre entreprise ?
C.A. : Au début, nous étions une équipe d’environ cinq personnes. Aujourd’hui, nous sommes 16. Mais, ce n’est pas assez. Car nous avons encore des besoins de compétences. Et en ce moment, nous avons créé une communauté de développeurs dans laquelle des marchands peuvent avoir des réponses d’autres marchands qui ont déjà rencontrés les mêmes problématiques. Une communauté dynamique panafricaine et même mondiale, car la plupart de nos marchands proviennent des Etats-Unis et ce sont des entreprises qui vendent leurs produits et services en Afrique. 25% proviennent de l’Europe et le reste de l’Afrique.
TIC Mag :Est-ce qu’au Cameroun des entreprises ont déjà adopté WeCashUp ?
C.A. : Oui, au Cameroun, depuis notre lancement en novembre 2016, nous travaillons avec la start-Up Kiro Games qui développe les jeux vidéos et est situé à Yaoundé, vu qu’il a l’expérience du terrain. Donc, les entreprises au Cameroun utilisent déjà WeCashUp.
Aujourd’hui, on se prépare à lancer la version II de WeCAshUp le 11 octobre 2017 à Nairobi au Kenya. Ceci, pour ramener encore plus de moyens de paiements, plus de couverture pour plusieurs pays et plus de possibilités pour le client final.
Propos recueillis par Beaugas-Orain Djoyum, à Casablanca
(TIC Mag) – Le promoteur de ScreenDy, une plateforme marocaine de création d’applications mobiles, a lancé le 28 septembre 2017 au Technopark de Casablanca au Maroc l’incubateur baptisé LaFactory. Avec comme particularité, la collaboration entre start-ups et entreprises qui participent à la vie de l’incubateur et qui ont également leur mot à dire sur le choix des jeunes innovateurs devant intégrer l’incubateur. Pour Mehdi Alaoui, c’est “le premier Tech Scalerator africain”. Il explique à TIC Mag le fonctionnement de La Factory.
TIC Mag : Comment réussissez-vous à réunir les start-ups et les grandes entreprises dans un incubateur ?
Mehdi Alaoui : Aujourd’hui, nous présentons La Factory, qui est effectivement un espace de collaboration entre jeunes start-ups et les grands groupes. Ceci à travers un programme pragmatique, riche et qui offre de vrais débouchés. Nous travaillons main dans la main avec les grands groupes et entreprises en trois phases. Du prototypage d’une innovation pour présenter le minima qui peut être opérationnel à la version produit utilisable en entreprise.
Ceci avec une durée dans le temps qui va varie entre huit et dix semaines. Nous apportons aux jeunes qui entrent à La Factory du financement, du mentoring et du coaching. Sans oublier l’accès à des technologies de rupture comme l’intelligence artificielle, la robotique, le blockchain, la 3D Printing, etc.
Nous sommes garants pour que le processus se passe dans de meilleures conditions et que, in fine, une idée puisse devenir un bon de commande, un projet, testé et mis en œuvre en entreprise.
TIC Mag : Combien d’entreprises sont prêtes à accompagner cette initiative ?
M.A : Nous avons déjà six entreprises partenaires de la Factory. Nous avons des dizaines d’autres entreprises qui sont annoncées d’ici la fin de l’année.
TIC Mag : Quels sont les profils des jeunes à sélectionner pour entrer dans la Factory ?
M.A : A partir du moment où il y a une idée et une équipe, nous les mettons en contact des entreprises qui vont valider leur entrée dans La Factory. Après, nous suivons les différentes étapes. Tous les jeunes peuvent donc être sélectionnées. Cela peut être une start-up, un aspirant entrepreneur ou encore un « intrapreneur » qui travaille déjà en entreprise et qui a envie de monter son propre projet et sortir de l’entreprise.
TIC Mag : Vous êtes logé au Technopark mis en place par l’Etat. Quel est l’apport du TechnoPark au projet de la Factory ?
M.A : Ce projet de La Factory, nous le réalisons avec pas mal de partenaires de référence. Commençant par le Technopark qui nous héberge et qui nous offre des facilités et l’espace de travail. Mais, ce n’est pas gratuit la location de l’espace. Ils nous offrent une remise sur le tarif de la location pour la première année. S’il nous offre la location de l’espace gratuitement, nous risquons de dormir sur nos lauriers et ne rien faire.
Nous-mêmes, nous sommes une start-up, on a un business model. Soit on réussit rapidement, soit on échoue rapidement. En tout cas, nous essayons. Nous avons également d’autres partenaires comme Microsoft, IBM et pleins d’autres qui nous accompagnent dans cette aventure.
TIC Mag : Le gouvernement marocain vous accompagne-t-il dans cette aventure de La Factory ?
M.A : Oui. Le gouvernement marocain nous accompagne. Je ne peux pas en parler tout de suite. Mais, il y a des surprises qu’on va annoncer dans les prochaines semaines en ce qui concerne notamment des financements à octroyer pour les start-ups qui vont être admises à la Factory.
(TIC Mag) – Le portail d’actualités quotidiennes sur les TIC, Télécommunications et le digital en Afrique, TIC Mag (www.digitalbusiness.africa), était présent à la deuxième édition du Salon Africa IT Expo qui s’est tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Casablanca au Maroc.
« Dès la première édition du salon AITEX, l’événement s’est positionné comme une référence en Afrique du Nord et en Afrique. Et c’était important pour TIC Mag qui veut pénétrer le marché de cette partie du continent d’y être afin de rencontrer les acteurs du numérique de l’Afrique du Nord », explique Beaugas Orain DJOYUM, le directeur de publication de TIC Mag et par ailleurs DG du cabinet ICT Media Strategies.
Et c’est au cœur du salon, dans le stand du Cameroun, invité d’honneur, que TIC Mag présentait sa plateforme aux visiteurs à travers des plaquettes, flyers et une vidéo de présentation. Parmi les visiteurs, l’Ivoirien Patrick M’Bengue, président du GOTIC, qui a félicité l’équipe de TIC Mag pour le travail abattu et notamment pour sa newsletter quotidienne qu’il ne manque pas de lire tous les jours pour, dit-il, avoir le pouls de l’actu des TIC en Afrique et pour saisir les opportunités qui peuvent s’y présenter.
En rappel, TIC Mag dispose plus de 8 500 abonnés à sa newsletter quotidienne. Tous des décideurs, professionnels, experts, passionnés et fans des TIC et du numérique. Sa plateforme web enregistre tous les mois en moyenne 60 000 visiteurs professionnels.
Au Salon AITEX, le cabinet ICT Media Strategies qui porte le projet TIC Mag a également présenté l’ensemble de ses services aux visiteurs. A savoir, la veille stratégique dans le secteur des TIC et Télécoms, la communication et le marketing digital, l’édition, la fourniture des contenus spécialisés et les relations presse.
En rappel, le Salon AITEX est un événement africain organisé par la Fédération marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI), sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI et placé sous l’égide du ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique. L’édition 2017 a rassemblé plus de 4 000 participants venant de seize pays africains.
(TIC Mag) – Et de deux pour le Salon Africa IT EXPO (AITEX). La deuxième édition de cet événement s’est tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Casablanca au Maroc. Un événement africain organisé par la Fédération marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI), sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI et placé sous l’égide du ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique. La présidente de l’APEBI, Saloua Karkri-Belkeziz, dresse pour les lecteurs, mobinautes et internautes de TIC Mag le bilan de l’édition 2017 de cette rencontre annuelle.
TIC Mag : Quels sont les chiffres clés de la seconde édition du Salon AITEX ?
Saloua Karkri-Belkeziz : Déjà il faut indiquer que la deuxième édition du salon AITEX a été un succès. Pour preuve, durant les conférences, la salle était toujours pleine. Nous avons également enregistré des centaines de rencontres B2B. Au niveau des visiteurs, je n’ai pas encore le bilan exact, mais on sait déjà que sur place, à l’entrée du salon, nous avons enregistré plus de 4 000 visiteurs. Seize pays étaient représentés avec 70 participants qui ont effectivement fait le déplacement. Nous sommes en train d’exploiter les fiches remises à l’ensemble des exposants pour avoir plus d’informations sur le salon et sur l’impression des participants afin d’améliorer l’AITEX 2018.
TIC Mag : Comment évaluez-vous la participation des jeunes à ce Salon ?
S.K-B. : Durant ce salon, nous avons réalisé comme l’année dernière un Hackaton qui a duré trois jours et qui s’est soldé par la remise de prix à une équipe de jeunes développeurs intéressés par la robotique. Ils remportent un prix de 9 000 dollars US sponsorisé par un partenaire. Ce qui n’est pas rien. Mais, nous n’avons pas seulement eu le Hackaton. Des écoles d’ingénieurs ont envoyé leurs étudiants prendre le pouls des innovations présentées au Salon.
L’Ecole des Ingénieurs de Rabat a par exemple envoyé une cinquantaine de ses élèves. Pour les étudiants, c’est un évènement important qui leur permet de connaître les tendances et les métiers d’avenir. D’autant plus que nous avons terminé les conférences avec le thème de la Robotique et nous nous sommes intéressés à la question de savoir si dans l’avenir le robot va remplacer l’humain. Ce fût une conférence assez intéressante, car nous avons eu la présence d’un robot dans la salle.
La jeunesse est donc notre préoccupation majeure. Nous souhaitons d’ailleurs intéresser de nombreux autres jeunes pour les prochaines éditions du salon AITEX.
TIC Mag : Comment avez-vous jugé la participation institutionnelle des départements ministériels africains en charge du numérique ?
S.K-B. : Ce fut une participation riche, car vous aviez à la fois les décideurs institutionnels et les opérateurs privés venant de seize pays d’Afrique. Mais surtout, nous avons eu deux pays avec une forte délégation de décideurs institutionnels. Nous avons par exemple tenu une réunion d’une heure et demi avec la délégation du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo et son ministre Léon Juste Ibombo.
Discussion entre la délégation congolaise et l’APEBI.
TIC Mag : Cette année le Nigéria et le Cameroun ont été les pays à l’honneur au salon AITEX. Au cours du salon, nous avons entendu que le Congo Brazza sera le pays à l’honneur pour l’édition de 2018. Peut-on avoir une idée des pays qui seront à l’honneur en 2018 ?
S.K-B. : La vérité c’est que nous n’avons pas encore pris une décision finale. C’est une décision qui sera prise en comité et en concertation avec notre ministère de tutelle qui est le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique. Le Salon AITEX est un événement africain à la fois privé et public. C’est important de le noter.
Effectivement, il y a trois pays qui se profilent à l’horizon pour être invités d’honneur : le Burkina Faso, le Congo Brazza et le Mali. A présent, on ne peut pas dire avec certitude quels sont les deux pays qui seront à l’honneur.
TIC Mag : Comment avez-vous apprécié la participation du Cameroun et du Nigeria invités d’honneur au Salon AITEX 2017 ?
S.K-B. : Nous étions contents que les deux délégations de ces pays y soient. Nous avons mis à leur disposition des stands pour leurs opérateurs, nous avons noué des relations de partenariat avec les deux associations des opérateurs télécoms du Cameroun (Réseau des professionnels des TIC, Télécoms et du numérique du Cameroun – REPTIC) et du Nigeria (Association of Telecommunications Companies of Nigeria – ATCON). Des associations qu’on ne connaissait pas du tout.
Ce sont des associations qui représentent le secteur IT dans leur pays. Avec ces deux associations, nous avons signé un mémorandum d’entente pour commencer à travailler ensemble. Nous allons pouvoir organiser des missions B2B dans les deux pays l’année prochaine où nous sommes invités.
Signature du partenariat entre l’APEBI du Maroc et le REPTIC du Cameroun. Pierre-François KAMANOU et Saloua Karkri-Belkeziz
TIC Mag : En dehors de l’organisation du Salon AITEX, quels sont les autres réalisations de l’APEBI ?
Vous savez, le Salon AITEX n’est qu’une réalisation parmi tant d’autres. La Fédération est d’abord là pour défendre les intérêts de ses membres et pour booster le secteur. Elle est l’interlocutrice privilégiée du gouvernement. La Fédération est également représentée à la CGEM qui est la Confédération générale des entreprises du Maroc, le patronat marocain. Nous avons participé à l’élaboration de la stratégie digitale 2020 du Maroc avec le ministère ; nous avons proposé des amendements lors de l’élaboration du projet de loi sur la création de l’Agence du développement du digital, ces amendements ont été prises en compte.
Des ministres en charge du Numérique et des invités de marque au Salon AITEX 2017.
Nous avons également signé un programme d’offshoring avec le gouvernement pour booster encore plus l’Offshoring, puisque comme vous le savez, l’Offshoring au Maroc a démarré en 2005. Et en dix ans, il a créé plus de 60 000 emplois. En 2016, nous avons fait huit milliards de Dirhams en Offshoring et c’est un secteur que nous allons continuer à développer. Nous avons un contrat dans ce sens avec le gouvernement et bien sûr, nous sensibilisons également les usagers sur des sujets sensibles comme la sécurité informatique, la protection des données personnelles en travaillant avec la CNDP qui est la Commission nationale de protection des données pour répondre aux directives européennes et éviter de ralentir l’activité Offshoring.
Propos recueillis par Beaugas-Orain Djoyum, à Casablanca (Maroc)
(TIC Mag) – C’est un langage de vérité qu’a tenu Moulay Hafid Elalamy, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, aux différents participants de la deuxième édition du Salon international des TIC baptisée Africa IT Expo (AITEX) qui s’est tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Casablanca au Maroc.
Le 27 septembre, à l’ouverture de cet événement organisé par la Fédération marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) et placé sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI, le ministre a indiqué que le Maroc n’avait pas encore suffisamment exploité son potentiel en matière du numérique. Il invitait par la même occasion les différentes délégations des pays africains invités (Nigéria, Cameroun, Bénin, Gabon, Burkina Faso, Mali, Côte d’Ivoire) à prendre résolument le train du numérique… en ne suivant pas l’exemple du Maroc. « Chers amis du continent, vous voyez que nous travaillons ouvertement. Ce sont les autocritiques qu’il faut se faire. Et je vous le dis, le Maroc n’a pas bénéficié pleinement de tout son potentiel. Il ne faut pas faire comme nous. Il faut faire différemment… Mais, croyez-moi, nous avons pris conscience du retard, nous allons accélérer », a-t-il reconnu au terme de son explication. Ceci sous les applaudissements de l’assistance.
L’incrémental ne fonctionne pas
En effet, le ministre Moulay Hafid Elalamy a expliqué à l’assistance que Sa Majesté le Roi Mohammed VI fait du numérique sa véritable priorité et l’un des outils de développement du royaume. « En mars 2013 déjà, lors du Symposium du Maroc dans la société globale de l’information et du savoir, Sa Majesté le Roi faisait déjà part de sa volonté de digitalisation et de numérisation du Maroc. Concernant la digitalisation, le Maroc n’a pas profité véritablement de son potentiel. L’Etat marocain a été un peu timide. Nous avons des capacités très largement au-dessus de ce que nous avons été capable de réaliser. Nous avons voulu faire souvent de l’incrémental dans un secteur où il faut totalement faire un changement de paradigme. On ne peut pas faire de l’incrémental dans un secteur aussi dynamique que le numérique. Nous sommes un peu au bord de la piscine, mais on met à peine les orteils dans le digital. Il faut vraiment y plonger. Nous sommes capables de faire bien mieux que cela », a-t-il reconnu.
Des ministres en charge du Numérique et des invités de marque au Salon AITEX 2017.
Occasion pour le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulsay Hafid Elalamy, de lancer un appel à l’endroit des acteurs marocains et africains des TIC. Un appel pour l’accélération de la digitalisation des services étatiques. « Quand je dis qu’il faut prendre le train de la digitalisation, il ne s’agit plus d’informatiser les petits services. Il faut voir ce qui se passera demain. Nous sommes à l’ère du Big data, de blockchain, d’objets connectés et pleins de choses complètement nouvelles pour des has been comme moi, c’est de tout cela dont il s’agit aujourd’hui. C’est un changement radical du monde qui nous entoure. Une grande partie des métiers de demain n’existent pas aujourd’hui. C’est cette digitalisation qui va transformer le monde et nous avons le choix : soit d’être consommateurs de cette révolution numérique, soit d’être acteur. Pour l’instant, soyons clair, nous sommes en grande partie consommateurs de cette technologie. Nous commençons à peine un début de participation à cette transformation digitale », précise le ministre.
Donner des moyens aux jeunes
Autre appel lancé par le ministre, la collaboration Sud-Sud dans le partage d’expériences et de compétences, mais aussi la collaboration avec les partenaires de l’occident prêts à proposer des solutions aux problèmes numériques africains.
Selon Moulay Hafid Elalamy, aujourd’hui, l’accélération des progrès technologiques et les innovations numériques transforment radicalement la vie des citoyens et des entreprises. Il constate qu’Aujourd’hui des véhicules circulent au Maroc sans conducteurs, que les évolutions qu’ils imaginaient farfelues il y a quelques temps encore sont désormais disponible au Maroc. Pour accélérer les choses, il admet qu’il faut offrir à la jeunesse, plus sensible et réceptive aux nouveautés, un terreau fertile à l’innovation. « Il faut rapidement libérer les énergies. Mettons-nous au travail. Nous avons suffisamment perdu du temps. Il faut changer de posture et de vitesse », conclut-il.
(TIC Mag) – Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo Brazza, Léon Juste Ibombo, a participé à la deuxième édition du Salon international des TIC baptisée Africa IT Expo (AITEX) qui s’est tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Casablanca au Maroc. Si AITEX a été une tribune pour le ministre congolais pour vendre les atouts et les avancées du Congo en matière du numérique, Léon Juste Ibombo a également profité de la tribune qui lui a été offerte pour saluer les efforts du gouvernement marocain à mettre ensemble les compétences de l’Afrique pour une meilleure coopération Sud-Sud.
« Je suis très heureux de constater la volonté du gouvernement marocain, à travers sa stratégie Maroc Digital 2020, de mettre en avant l’expertise, le savoir-faire, les innovations et l’écosystème IT en Afrique pour aboutir à des projets panafricains créateurs de richesses pour les entreprises marocaines et africaines », a déclaré le ministre. Africa It Expo 2017 a, d’après lui, proposé aux participants, une véritable plateforme d’échanges et de partage d’expériences qui permettront d’améliorer les organisations africaines et apporteront une réelle valeur ajoutée à travers les retours d’expériences et les partenariats engagés.
La délégation congolaise conduite par Léon Juste Ibombo au terme de leur rencontre B2B avec Saloua Karkri-Belkeziz, la présidente de l’APEBI
Parlant des avancées du Congo en matière des TIC, Léon Juste Ibombo a indiqué que, sous l’impulsion du Président de la République, Dénis Sassou Nguesso, le Congo est engagé dans de nombreux projets en vue de son arrimage au développement numérique. Parmi ces projets, il cite entre autres le projet de construction des datacenters nationaux, la mise en place progressive de l’e-gov, le déploiement des infrastructures numériques avec le projet de couverture nationale en réseaux de télécommunications et fibre optique). « Mesdames et Messieurs, je puis vous rassurer, nous sommes dans la bonne voie. La voie de l’innovation et du progrès », s’en vante-t-il.
Décoller avec le Maroc
D’après le ministre, tous les pays africains gagneraient à accorder une place de choix au numérique, car son apport dans le développement dépasse « largement » le seul seuil économique. Pour lui, « l’essor de nouveaux réseaux d’information et de communication engendre des progrès socio-culturels et politiques. C’est la raison pour laquelle la mise en œuvre de ces technologies, requiert une stratégie nationale ».
La présidente de l’APEBI, Saloua Karkri-Belkeziz, elle, se félicite de la présence du ministre Léon Juste Ibombo au salon AITEX. « Cela fait plaisir de voir le ministre congolais partager avec nous ce message de fraicheur. Avec le Congo, nous entendons faire un échange d’expériences et avec le Congo, nous allons décoller ensemble », indique-t-elle.
En rappel, le Salon AITEX est organisé par la Fédération marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI). Il est organisé sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI et placé sous l’égide du ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique.
En trois jours de conférences, ateliers et expositions, le Salon AITEX ambitionne de donner aux décideurs africains une plateforme globale des services et produits du secteur des TIC et promouvoir le développement des solutions innovantes du secteur des TIC à l’échelle continentale. Africa IT Expo propose ainsi une exposition autour de solutions innovantes, réunit les entreprises, les associations et les institutions marocaines, africaines et internationales du secteur des TIC.
Par ailleurs, AITEX offre toujours une plateforme de networking pour des rendez-vous B2B afin de favoriser les partenariats Sud/Sud et Nord/Sud.
(Vodafone – Douala, le15 Septembre 2017) – A la suite d’une notification de l’Agence de Régulation des Télécommunications, Vodafone Cameroon a arrêté ses services Internet dans la nuit du 14 Septembre 2017 et ceci jusqu’à nouvel ordre.
Vodafone Cameroon présente ses sincères excuses à ses fidèles abonnés pour le désagrément engendré par cette rupture et rassure tous ses clients et partenaires affectés qu’elle met tout œuvre pour restaurer le service dans les meilleurs délais possibles.
Vodafone Cameroon est exploitée par Afrimax dans le cadre d’un accord de marché partenaire avec le groupe Vodafone. Depuis le lancement en Septembre 2016, Vodafone Cameroon s’est engagée dans le développement du marché des télécommunications au Cameroun, créant ainsi des opportunités pour les personnes qui y travaillent et qui bénéficient des services mobiles avancés.
A date, Vodafone Cameroon a reversé 3 milliards de francs CFA à l’Etat du Cameroun dont 2 milliards aux titres de droits et taxes et 1 milliard de CFA au titre de frais de régulation. Vodafone Cameroon emploie directement 116 personnes et a créé 1055 emplois indirects. Plus de la moitié des travailleurs est constituée de jeunes diplômés.
A propos de Vodafone Cameroon
Vodafone Cameroon a lancé ses services le 29 septembre 2016, produit d’un partenariat entre Vodafone Group et Afrimax Group pour investir au Cameroun avec la vision claire de devenir l’opérateur # 1 4G/LTE de la prochaine génération sur le marché. Vodafone Cameroon vise à combler le besoin en services numériques et digitaux en fournissant des solutions internet personnalisées aux clients individuels et entreprises, grâce à sa technologie 4G/LTE de classe mondiale. Pour plus d’information, visitez www.vodafone.cm ou www.facebook.com/vodafonecameroon
A propos du Groupe Afrimax
Afrimax est dirigé par une équipe de gestionnaires compétents avec une expérience avérée et réussie dans l’acquisition de spectre, la construction de réseaux et l’exploitation de services mobiles sur divers marchés géographiques, y compris en Afrique. L’équipe est soutenue et accompagnée par d’importants investisseurs privés et institutionnels.
Avec des licences 4G dans 12 pays et la couverture d’une population de 250 millions de personnes et d’autres licences acquises, Afrimax construit le plus grand portefeuille de réseaux 4G à large bande sans fil en Afrique subsaharienne. Pour plus d’information, visitez www.afrimaxvodafonepartner.com
(TIC Mag) – La jeune entreprise camerounaise ABBIA Digital, spécialisée dans le développement des applications mobiles, vient de mettre sur le marché une nouvelle application : Bayam Sellam. Pour Karl MOUTOME, le DG d’ABBIA Digital, télécharger et « utiliser Bayam Sellam, c’est avoir sa comptabilité dans sa poche ». Explications : l’application Bayam Sellam est un livre de compte numérique dédié à tous ceux qui souhaitent suivre leur activité de vente, d’approvisionnement et de stocks de marchandises. Bayam Sellam permet ainsi une gestion complète et globale de ses ventes, en facilitant aussi bien le suivi de son stock de marchandises et ses approvisionnements auprès des fournisseurs.
Parmi les avantages de Bayam sellam, les promoteurs expliquent que les particuliers, PME et autres entreprises qui l’installent, peuvent effectuer en temps réel le décompte de leurs marchandises après chaque achat. Ce qui leur permet d’avoir une idée claire sur les prévisions des futurs approvisionnements. Donc, l’application permet, après chaque vente, d’avoir un décompte de stock de marchandises disponibles.
Pour suivre son stock en temps réel
Autre avantage, Bayam Sellam permet de disposer en permanence d’une vue actualisée sur son activité de vente. En clair, l’application permet d’avoir une cartographie du nombre de produits ou services achetés et le montant total correspondant, les produits les plus appréciés par les clients et les gains que la personne, l’entreprise ou la PME en tire.
Pour optimiser sa trésorerie et améliorer sa profitabilité
Plus encore, avec cette application, la PME obtient une vue précise de ses encours (factures, dépenses et trésorerie) et sait au jour le jour, quels sont ses produits qui se vendent mieux et à quels types de clients.
Si vous avez un problème de gestion de votre trésorerie, Bayam Sellam vous apporte une solution pour optimiser votre trésorerie. Et ce, avec une vue sur votre activité journalière entre factures éditées, encaissées et dépenses effectuées. Ce qui rend facile la comptabilisation des factures encaissées et celles en attente.
Plus nécessaire de calculer sa marge bénéficiaire. En quelques clics, une fois rentrés dans l’application le prix d’achat et le prix de vente de ses marchandises (HT ou TTC), la marge est calculée automatiquement avec le pourcentage correspondant.
Suivre ses créances clients
Aussi, l’application permet d’affecter le montant d’une créance à un client et de contrôler l’échelonnement de ses paiements. « L’application Bayam Sellam est un outil efficace qui vous aide à mieux travailler ; à mieux vous organiser et à mieux vous structurer dans votre gestion interne d’activité de vente. Avec son interface “friendly”, elle est agréable à utiliser. Ses nombreuses fonctionnalités vous permettent d’en faire plus, plus rapidement et plus facilement. Elles invitent à une expérience utilisateur plus personnelle et plus agréable que les outils traditionnels de gestion interne de son activité de vente. Avec cette application, désormais, de multitudes possibilités d’analyses d’activité s’offrent aux PME et entreprises qui installent l’application », résume Karl MOUTOME.
Si l’application est disponible en version d’essai gratuite pour toutes les entreprises et PME sur l’App Store et sur Google Play, les établissements de microfinance sont ceux qui pourront le plus bénéficier de cet instrument digital. Car, les promoteurs de la microfinance pourront accéder à distance aux données des clients qui souscrivent à l’offre, à condition bien sûre que les clients de la microfinance donnent leur accord. Et tout cela, en temps réel.
ABBIA Digital
ABBI Digital est une jeune entreprise qui s’est spécialisée dans le processus de digitalisation des entreprises camerounaises et africaines. Elle a déjà développé de nombreuses applications mobiles et formé des clients au Cameroun, au Canada et en France.
ABBIA Digital offre quatre services principaux : le développement d’applications web & mobiles ; le Conseil en informatique ; la montée en compétences commerciales et en informatique ; un incubateur de projets en informatique. Toutes les compétences de l’entreprise allient savoir-faire fonctionnel et savoir-faire technique. « C’est ce qui nous permet d’offrir à nos clients un service complet mixant des compétences métiers et l’expertise technique, sans dépendre de tiers », explique Karl MOUTOME.
Parmi ses clients et réalisations on peut citer entre autres Olam, MacthOne, RENO+ ou encore ThereWeGo.
(TIC Mag) – Les abonnés du fournisseur d’accès Internet Vodafone Cameroun ont reçu ce matin du 15 septembre 2017 un message indiquant la suspension de leur service Internet. « Cher client, pour des raisons indépendantes de notre volonté, notre service est temporairement suspendu. Nos équipes travaillent pour apporter une solution au plus tôt. Nous vous présentons nos sincères excuses pour le désagrément engendré », écrit Antoine Pamboro, le directeur général de Vodafone Cameroun.
Par « raisons indépendantes de notre volonté », il faut probablement comprendre que c’est l’ART, le régulateur télécoms qui a suspendu la licence télécoms de Northwave, tel que demandé par la ministre des Postes et Télécommunications. Comme l’indiquait TIC Mag dans un article récemment publié, Minette Libom Li Likeng avait demandé le 30 août 2017 à Philémon Zoo Zame, le nouveau DG de l’ART, de suspendre la licence télécoms de Northwave.
Les services de Vodafone sont donc suspendus sur toute l’étendue du territoire national. Il y a quelques jours, c’était la suspension dans les autres villes camerounaises autres que Douala et Yaoundé, à la faveur de la suspension de son partenariat commercial avec Camtel, sur instructions de la ministre des Postes et Télécoms.
Northwave SARL avait été racheté à 100% par Afrimax, partenaire de Vodafone. Seulement, d’après la ministre des Postes et Télécommunications, en cédant sa licence à Afrimax, Northwave SARL a violé la réglementation qui indique que sa licence est incessible. D’où l’exigence de de la ministre de retirer cette licence.
Aux sources du problème
C’est un problème qui a éclaté publiquement pour la première fois en octobre 2016. Dans un communiqué public, la ministre Minette Libom Li Likeng constatait l’irrégularité de certains opérateurs présents sur le marché camerounais : «L’attention de mon département ministériel a été attirée par le fait que de nombreux opérateurs du secteur des télécommunications mènent leurs activités en violation de la règlementation en vigueur. Je tiens à rappeler que, conformément aux dispositions des articles 35 et 42 du décret du 14 juillet 2012, fixant les modalités d’établissement et ou d’exploitation des réseaux et de fourniture des services de communications électroniques soumis au régime de l’autorisation, la délivrance de licences ou de tout titre en tenant lieu, relève de la seule compétence du ministre des Postes et Télécommunications».
A ce moment, la ministre ne cite pas nommément le britannique Vodafone, mais des sources internes confirment bel et bien que c’est lui qui est visé. Au début du mois de février 2017, la ministre revient à la charge dans un communiqué et donne jusqu’au 14 février 2017 à toutes les entreprises du secteur détentrices de titres transitoires pour déposer auprès de ses services des demandes de titres formelles. 23 opérateurs sont mis en demeure, et Vodafone est clairement visé.
En effet, Vodafone est présent sur le marché camerounais grâce à un accord de franchise conclu avec la société Northwave Sarl, aujourd’hui détenue à 100% par Afrimax Group. Northwave detient au Cameroun une licence télécoms. Seulement, la loi stipule que la licence est « personnelle, incessible et ne confère aucun droit d’exclusivité ». En d’autres termes, elle ne peut être cédée. La situation aujourd’hui laisse croire que c’est Afrimax qui exploite la licence de Northwave. Un état de fait qui fait dire à la ministre Minette Linbom Li Likeng qu’en décidant de céder la totalité de son capital à Afrimax, la société Northwave Sarl a renoncé à son statut d’opérateur du secteur des télécommunications. Dans le même temps, selon les dispositions légales, Afrimax ne peut se prévaloir d’avoir racheté la licence télécoms de Northwave, vu que celle-ci ne peut être céder.
La solution du Minpostel
Face à l’intransigeance de la ministre Minette Libom Li Likeng, les responsables de Vodafone et d’Afrimax ont entrepris d’ouvrir des discussions avec la ministre des Postes et Télécommunications. C’est ainsi que plusieurs rencontres ont été organisées entre les deux parties, dont la dernière remonte au 02 août 2017. Comme solution pour sortir de cette impasse et de préserver les investissements du britannique dans le pays, la ministre Libom Li Likeng avait suggéré à Afrimax de se constituer en société et de demander officiellement une licence de télécommunications qu’elle pourra librement utiliser.
Seulement, l’évolution de l’actualité a laissé croire que les recommandations de la ministre n’ont pas été retenues par Vodafone et Afrimax qui avaient plutôt annoncé l’extension de leur réseau de couverture à tout le pays en se basant sur les infrastructures de Camtel, qui est présent dans tout le pays. Jusqu’ici, seules les villes de Douala et de Yaoundé étaient couvertes par le réseau Vodafone Cameroun. En réponse, la ministre des Postes a réagi en sommant Camtel de suspendre tout partenariat avec Vodafone jusqu’à nouvel ordre. Ce qui a mis un frein à l’extension nationale de l’opérateur Vodafone.
Jusqu’ici, la direction générale de Vodafone Cameroun clamait le respect de la réglementation en vigueur. D’après les indiscrétions de TIC Mag, les responsables de Vodafone Cameroun auraient d’ores et déjà soumis la demande d’une licence télécoms pour les villes de Douala et de Yaoundé.
En rappel, le 19 juillet 2017 à l’hôtel Hilton Yaoundé à l’occasion du lancement officiel du partenariat stratégique avec CAMTEL pour le partage du réseau de l’opérateur historique en vue de l’extension de la couverture 4G/LTE de Vodafone, Antoine Pamboro, le directeur général de Vodafone Cameroun, avait indiqué qu’en moins d’un an de service, son entreprise avait versé à l’Etat camerounais près de trois milliards de F.Cfa. Soit deux milliards de F.CFA pour le paiement des taxes et impôts et un milliard de F.CFA au titre des frais de régulation. Aussi, Vodafone Cameroon revendique des investissements de l’ordre de 13,4 milliards de F.Cfa.
(TIC Mag) – Measurement Lab (M-Lab), un laboratoire américain issu d’un partenariat entre la New America’s Open Technology Institute, Google Open Source Research, PlanetLab de l’Université de Princeton et d’autres partenaires, a rendu public au mois d’août 2017 les résultats d’une enquête sur les vitesses de téléchargement haut débit dans 189 pays dans le monde.
D’après les résultats de cette enquête de M-Lab compilés par Cable.co.uk, Singapour est le pays qui vient en tête du classement avec des vitesses de téléchargement atteignant 55.13Mbps. Ici, il faut compter 18 min et 30 sec. pour télécharger une vidéo HD de 7,5Go. Le dernier pays du classement est le Yémen avec seulement 0,34Mbps et il faudrait attendre deux jours et deux heures pour télécharger une vidéo HD de 7,5Go.
20 parmi les 30 pays ayant les débits les plus élevés sont situés en Europe, sept en Asie, deux en Amérique du Nord et un en Océanie. En revanche, 17 des 30 pays les plus lents sont situés en Afrique, sept en Asie, six en Amérique du Sud et un en Océanie.
Classement africain
En Afrique justement, c’est le Kenya qui vient en tête du classement avec une vitesse de téléchargement de 8,8 Mbps et occupe le 51e rang mondial. Soit une heure et 55 minutes pour télécharger une vidéo HD de 7,5Go. En Afrique centrale, le Cameroun arrive en première position avec 0.97 Mbps. Les auteurs du rapport indiquent qu’il faut environ 17 heures et 37 minutes pour télécharger une vidéo HD de 7,5Go.
Au Gabon voisin, qui occupe d’ailleurs le dernier rang du classement africain, il faut attendre une journée et près de 18 heures pour pouvoir télécharger la même vidéo HD de 7,5Go, avec un débit de téléchargement de 0.41 Mbps.
Les 35 pays africains où la connexion Internet est la plus rapide
Au total dans le monde, l’on apprend que 139 pays ne parviennent pas encore à atteindre des vitesses moyennes de téléchargement supérieures à 10Mbps. Vitesse considérée comme étant le minimum requis pour répondre aux besoins des particuliers, des familles ou des PME.
Collin Anderson, chercheur indépendant à M-Lab, indique que cette recherche démontre la valeur des mesures du réseau et des données ouvertes à travers les pays afin de comprendre la situation de chaque pays par rapport aux autres. En même temps, dit-il, l’étude permet aux populations de comprendre le niveau du développement du haut débit dans leur pays.
Des contestations
Seulement, cette étude a été contestée par de nombreux pays européens qui critiquent la méthodologie utilisée par M-Lab et Cable.co.uk pour compiler les résultats de l’enquête. Cable.co.uk rappelle par exemple qu’il a utilisé et analysé les données de M-Lab dont l’objectif est de fournir aux internautes une plateforme de mesure ouverte et vérifiable pour les performances mondiales du réseau Internet. L’enquête en question concernait des tests effectués dans chaque pays du 10 mai 2016 au 10 mai 2017 et ces tests auraient été effectués sur au moins 100 adresses IP uniques par pays.
« En dépit de notre transparence, certaines organisations, telles que l’Autorité maltaise des communications (MCA) (et un ou deux autres) ont critiqué de notre méthodologie. Le MCA dit de notre méthodologie que ”son efficacité pour l’étalonnage des performances dans tous les pays est très limitée’’. MCA démontre que nos données qui ne distinguent pas les technologies mobiles et les lignes fixes ne sont pas valides. Nous ne sommes pas d’accord, évidemment. Mais, nous accueillons bien la critique constructive (et celle de MCA en est une). Je suis sincèrement reconnaissant à la MCA de s’y intéresser », commente sur son site web Dan Howdle, expert télécoms de Cable.co.uk.
Commentaire de TIC Mag :
Au Cameroun, au Gabon, en RD Congo et au Congo, tous des pays qui utilisent déjà la technologie 4G, les internautes font l’expérience des débits de téléchargement bien supérieurs à ce qu’indique cette étude. Et ce, après expérimentation.
(Camtel – Yaoundé, le 07/09/2017) – L’entreprise vient de créer en son sein le Programme CAN 2019, une structure dédiée à la couverture télécom de la CAN 2019. Cette mise en place du PCAN2019 est fidèle à la démarche managériale de CAMTEL, celle d’implémenter des réformes permanentes qui permettent à l’entreprise de faire face à l’impérieux défi de la performance.
Le PCAN2019 rentre donc dans une prospective conjoncturelle visant la construction des infrastructures nouvelles, l’optimisation de celles existantes, ainsi que le déploiement des services appropriées pour la couverture télécom optimale de la CAN que le Cameroun abritera en 2019.
Cette tâche qui s’annonce exaltante est aussi un challenge hautement significatif du point de vue du rayonnement international que notre pays entend tirer de l’organisation de cette compétition. Il s’agira de soutenir les efforts du Gouvernement pour une CAN réussie. Aussi, le PCAN2019 devra-t-il s’assurer que le plateau technique et les services adaptés à cet événementiel soient disponibles selon les standards les plus récents en matière de télécommunications.
Pour y arriver, le PCAN2019 a été investi de la mission de conduire l’ensemble des opérations concourant à la réalisation des travaux de desserte et d’interconnexion des sites prévus pour la CAN 2019 : stades, hôtels, hôpitaux, agglomérations… Et dans son organisation, l’Unité de Gestion du PCAN2019 a été structurée sur 4 projets opérationnels, notamment les infrastructures, les interconnexions, les retransmissions et les services. Dès lors, s’agira-t-il d’identifier, organiser, planifier, mettre en œuvre et suivre les activités avec en ligne de mire, l’atteinte des résultats escomptés par les pouvoirs publics, la CAF, le COCAN2019 et les populations.
Même si le succès de la couverture par CAMTEL de la dernière CAN-Féminine devrait constituer un gage évident de réussite pour le PCAN2019, le Directeur Général, David NKOTO EMANE, entend davantage « capitaliser sur la puissance technologique et l’ingénierie de CAMTEL pour offrir à tous les acteurs de la CAN 2019 les facilités de télécommunications qui répondent le mieux à leurs différents besoins ».
A propos de CAMTEL
Société à capitaux publics créée le 8 septembre 1998, CAMTEL œuvre au développement et à la modernisation des infrastructures de télécommunications au Cameroun. L’entreprise exploite actuellement le réseau national en fibre optique (Backbone) et 3 points d’atterrissement de câbles sous-marins qui permettent d’offrir des services de transmission, d’Internet très-haut-débit et de téléphonie aux opérateurs télécoms, aux entreprises et aux particuliers.
CAMTEL construit actuellement le SAIL, le câble sous-marin qui reliera Kribi à Fortaleza au Brésil, sur 6000 km de linéaire dans l’océan Atlantique. Cette infrastructure apportera des capacités supplémentaires pour le développement de l’économie numérique au Cameroun et dans la sous-région Afrique Centrale.