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Vodafone Cameroon opérationnalise son réseau 4G LTE dans les villes de Bafoussam, Bamenda, Buéa, Edéa, Kribi, Kumba, Limbé et Mutengene

(Douala, le 22 août 2017. Vodafone Cameroon) – Après avoir officiellement lancé son partenariat stratégique avec la Cameroon Télécommunications (CAMTEL), qui lui permet de couvrir entièrement les populations de Douala et Yaoundé et d’étendre son réseau 4G LTE au reste du pays et après le lancement commercial de sa nouvelle offre SIM 4G LTE le 01er aout dernier, Vodafone Cameroon commence son expansion par les villes de Bafoussam, Bamenda, Buéa, Edéa, Kribi, Kumba, Limbé et Mutengene.

En effet, la société avait annoncé lors de la signature de cet accord de partenariat avec CAMTEL, l’extension de son réseau 4G LTE aux 10 régions du Cameroun. Elle entame donc ce jour la première phase de ce projet sur 08 villes. C’est ainsi qu’elle mettra à la disposition de ses nouveaux clients, plusieurs formules de souscription :

  • L’offre SIM 4G LTE donnant la possibilité à toute personne possédant un équipement compatible 4G de faire l’expérience de l’internet haut débit en achetant une carte SIM Vodafone 4G LTE à seulement 500Fcfa avec 100 Mo de données internet gratuites y compris Facebook & WhatsApp gratuits et illimités non-stop pendant 7 jours.
  • L’offre « Social pack » à 19 900 FCFA avec 1 Mi-Fi gratuit, 6 Go gratuits et Facebook en illimité sur une période de 25 semaines.
  • L’offre « Comfort pack » à 29 900 FCFA avec 1 Mi-Fi gratuit, 12 Go gratuits et 50% de bonus sur tout achat de forfait sur une période de 6 mois.
  • Les offres Smartphones 4G à partir de 28 900 FCFA avec 6 Go gratuits sur une période de 6 mois.
  • L’offre « CPE Wi-Fi Router » à 54 900 FCFA avec 1 Routeur Wi-Fi gratuit, 30 Go gratuits sur une période de 6 mois.

Egalement, pour profiter sans stress de l’internet haut débit LTE de Vodafone Cameroon, une variété de forfaits à tarifs attractifs est mise à disposition des clients :

  • Les forfaits « Power bundles » qui comprennent : les forfaits journaliers Power Daily à partir de 150 FCFA pour des utilisateurs au besoin ponctuel, les forfaits hebdomadaires Power Weekly à partir de 1 000 FCFA, destinés aux utilisateurs moyens qui ont besoin de garder un minimum de contrôle sur leur forfait et les forfaits mensuels Power Monthly à partir de 4.500 FCFA, destinés aux gros utilisateurs qui souhaitent rester connectés sans limite et sans interruption de leur forfait.

Pour encore plus de flexibilité, Vodafone propose des forfaits spéciaux à bas prix :

  • Les forfaits « add-ons » qui permettent de renouveler un forfait en cours à tarif réduit en gardant la validité initiale.
  • Les forfaits « Social add-ons » qui permettent lorsqu’on a un forfait en cours d’avoir accès de manière illimitée aux réseaux sociaux Facebook et WhatsApp pour une semaine ou un mois.
  • Les forfaits « Power Night » qui permettent lorsqu’on a un forfait en cours, d’acheter avec plus 70% de réduction un forfait pour rester surfer moins cher de 23h à 7h du matin.

Et pour une consommation contrôlée à travers des allocations de forfait internet journalières :

  • Ses 04 forfaits « Power Plus » taillés sur mesure pour différents types de clients selon leur niveau de consommation : 5 Go pour 3 jours, 3.5 Go pour 7 jours, 15 Go pour 30 jours et 35 Go pour 30 jours, à partir de 1500F avec comme bonus, WhatsApp gratuit et illimité pendant toute la durée du forfait.
  • Ses 03 forfaits Power Plus Student, spécialement adaptés aux étudiants: 750 Mo pour 3 jours, 1.75 Go pour 7 jours et 7.5 Go pour 30 jours, à partir de 750 F avec comme bonus, WhatsApp gratuit et illimité pendant toute la durée du forfait.

Vodafone Cameroon, c’est aussi des offres Business avec des forfaits internet illimités aux services à valeur ajoutée tels que :

  • Des forfaits Internet illimités (aucune limite de volume) à partir de 39 900 FCFA TTC,
  • Pour interconnecter les différents sites d’une entreprise, les forfaits VPN illimités (sans limite de volume) à partir de 33 900 FCFA TTC,
  • Des forfaits internet mensuels hybrides de 2Go a 50 Go à partir de 4500 FCFA.
  • Des offres Internet dédié et VPN dédié.
  • Pour accéder à des équipements à distance, de n’importe où dans le monde, des adresses IP fixes à partir de 50 000FCFA/an pour 02 adresses.

Vodafone Cameroon donnera la possibilité à toute personne détentrice d’un équipement compatible 4G de profiter du meilleur réseau 4G LTE dans ces nouvelles villes comme c’est déjà le cas à Douala et à Yaoundé. Nous commençons aujourd’hui par huit nouvelles villes. Mais, nous tenons le pari d’étendre notre réseau 4G LTE ultra-rapide sur les 10 régions du pays avant la fin de l’année. Nous ferons le maximum pour densifier notre réseau de distribution dans les nouvelles villes afin de nous rapprocher au maximum de notre nouvelle clientèle.Richard ACHU, Directeur des Ventes et de la Distribution de Vodafone Cameroon

Misant sur la qualité de son réseau internet haut débit, Vodafone Cameroon assure à l’ensemble de ses clients une expérience unique de l’internet à haut débit.

Pour plus d’informations, visitez les boutiques Vodafone à Douala et Yaoundé, le réseau partenaire Vodafone dans les nouvelles villes ou le site internet. www.vodafone.cm . Téléchargez l’application MyVodafone Cameroon  https://goo.gl/cPWo2k .

(é) Vodafone Cameroon

Bot for Messenger Challenge : les finalistes camerounais ont partagé avec nous leur projet

Une page s’ouvre pour les finalistes camerounais du Bot for Messenger Challenge organisé par Facebook. De février à juin 2017, ils ont eu à concourir avec de milliers d’autres développeurs d’Afrique et du Moyen Orient. Prendre part à cette compétition était déjà un grand challenge! Figurer dans les 10 finalistes de sa catégorie est déjà une victoire.

Ce 21 août 2017 à Yaoundé, nos grands finalistes ont reçu leur prix.
Bravo Yvan Tindo pour son bot Cuisto et l’équipe formée par Giresse AyefouTindo Arsel & Herve Dzeudjouo pour leur bot Quizzcoin.

Ils ont partagé avec nous leur projet et comment ils ont dû revoir la conception de leur projet au fur et à mesure qu’ils développaient leur application pour le challenge afin de réaliser une application facile à utiliser, qui traite d’une thématique précise et simple à comprendre.

Tout au long de cette aventure, nous avons eu des organisations qui nous ont assisté. Notamment, l’incubateur ActivSpaces qui nous a permis d’organiser la Bot Party Cameroon à Douala et les Botathons à Buea, l’ENS Yde qui nous a ouvert ses salles pour les Botathons à #Yaoundé et AfroLeadership qui nous a grandement ouvert une de ses salles pour rassembler les finalistes afin de remettre leurs prix. Sans oublier l’équipe Facebook organisatrice de ce projet.

Derrière ces organisations, se cachent des personnes qui nous ont accompagné de près ou de loin. Merci à Crescence ElodieZak El FassiJennifer FongCharlie Martial NgounouHugh CurtisChukwuemeka Afigbo et Isaac Kamga

Rendez-vous au prochain challenge. Mais entre temps, continuons à notre niveau de construire et faire progresser l’écosystème développeur au #Cameroun et dans notre région.

Par Cyprien Tankeu

Bénin : Des bourses d’excellence « Adrien Houngbédji pour le Numérique » pour les jeunes bacheliers

(TIC Mag) – Au Bénin, la Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique et la Jeunesse (FAHNJ) a annoncé le 21 août 2017 le lancement en partenariat avec l’Organisation International de la Francophonie (OIF) des bourses d’excellence Adrien Houngbédji pour le Numérique. Il s’agit des bourses qui récompensera les jeunes âgés de 20 ans au plus tard le 31 décembre 2017 qui se démarquent via les outils du numérique.

Selon un communiqué publié par la Fondation, « il s’agit en effet du Concours d’innovation numérique et de développement d’applications lancé le 1er août 2017, du projet ‘‘Vacance Numérique pour la jeunesse’’ prévu pour se tenir du 25 au 27 août 2017 et de l’atelier de programmation (codage) sur le logiciel Scratch pour 40 enfants de 8 à 14 ans prévu pour démarrer le mardi 22 août 2017 à Porto-Novo et à l’institut MathFinEco d’Abomey- Calavi ».

Notons au passage que le projet « Vacance Numérique pour la jeunesse » consiste en l’organisation d’un innovathon, un marathon de l’innovation au cours duquel des jeunes innovateurs travaillent sans interruption pendant deux jours et généralement lors d’un week-end pendant lequel des équipes réalisent un objectif commun de tester une idée et de produire un prototype d’application en quelques heures (principe du prototypage rapide).

L’idée est d’occuper sainement la jeunesse béninoise pendant la période des vacances par l’organisation d’une compétition d’applications numériques. Ce qui aura permettra simultanément d’accroître les capacités de production de contenus et d’applications numériques innovants, renforcer les capacités entrepreneuriales des jeunes professionnels du numérique et en fin à promouvoir les projets des lauréats par un dispositif d’accompagnement approprié.

Innovation : Le camerounais Yann Nkengne parmi les 13 finalistes du Challenge App Afrique

(TIC Mag) – Les finalistes de la compétition Challenge App Afrique  qui récompense les innovations numériques à même d’améliorer l’éducation des filles sur le continent sont connus. D’après le jury de cette seconde édition qui a rendu sa copie. 13 candidats ont été retenus pour la phase finale de la compétition. Parmi les nationalités représentées, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Bénin, mais aussi le Cameroun, représenté par Yannick Nkengne, qui est en lice avec sa solution baptisée EduAir.

EduAir est une sorte de médiathèque portable et ouvertes sous forme de Box qui donne accès à des millions de contenu éducatif. Ce qui offre un système de communication intégré où les utilisateurs peuvent passer des appels vidéo au sein du réseau local déployé par la Box.

Parmi les services offerts, on a entre autres l’école virtuelle, la consultation des bases de données, la vente des livres et des documents didactiques, ou encore le coaching en ligne. La solution est composée de deux box, EduAirBox et EduAirPipeline qui répondent à des problématiques différentes selon les environnements.

De manière générale, EduAir propose du contenu local avec ou sans connexion internet et se veut être polyvalent selon le conteste des utilisateurs. Ce qui permet de satisfaire simultanément entre 500 et 100 000 utilisateurs.

Les 13 projets ainsi retenus parmi les 600 projets présentés doivent encore être départagés, afin de n’obtenir que les trois gagnants qui seront invités à Abidjan en Côte d’Ivoire pour présenter leurs projets au jury en novembre. Cependant, les candidats présélectionnés bénéficieront au terme de la compétition d’un programme d’aide au développement délivrés en ligne par Microsoft, partenaire du concours. Pour sa part, le lauréat bénéficiera d’une dotation de 15 000 euros pour développer son projet.

La liste des projets retenus en phase finale :

E-RENEF (Engagement du Renadjef pour l’Education des Filles) – Khadidiatou Habib Diakite

Faabafrica – Marlise Montcho

LUCIE – Raissa Banhoro

EDUAIR – Yannick Nkengne

Womenafriclearn – Nti Eva’a Arsène

My Nyota – Nzolantima Patricia

CALCULATEUR28 – Franck Dilard Indjendjet Gondjout

Clic Féminin (CliF) – N’Konou Kossi

F-azome – Langnito Constant

ICopine – Fikeu Elat Aymerick

Femin’in – Seynabou Thiam

Espace School – Mohamed Coulibaly

FemFlash – Tina Koutahawe Arouna

Sénégal : Orange, Tigo et Expresso mis en demeure par l’Artp pour dysfonctionnements dans la qualité de service

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal a mis en demeure les opérateurs de téléphonie mobile Orange, Tigo et Expresso pour dysfonctionnements dans la qualité de service.

Il est reproché à Tigo l’échec dans l’atteinte des objectifs de qualité de service fixés par le régulateur télécoms dans le département de Pikine. La société Orange a été interpellée pour ses manquements dans les départements de Rufisque et de Pikine tandis qu’Expresso s’est fait grondé pour ses manquements dans les départements de Dakar et de Pikine.

Dans la lettre de mise en demeure datée du 16 août dernier, adressée par l’Artp à chaque société télécoms, le régulateur explique que le constat des dysfonctionnements reprochés aux opérateurs découle d’une mission d’évaluation de la qualité des appels voix, fournie à l’usager ; une évaluation menée sur le terrain par ses services. Le régulateur télécoms souligne que chaque contrevenant a 30 jours pour apporter des corrections aux manquements constatés. Dans le cas contraire, des sanctions seront prises à leur encontre.

Au-delà de la mise en demeure pour la mauvaise qualité de leur service voix, Tigo et Expresso ont également été interpellés par l’institution de régulation, sur la recrudescence de la fraude télécoms sur leur réseau. L’Artp dénonce ces faits qui persistent malgré les mesures prises par la commission anti-fraude. Elle a sommé les deux sociétés de corriger cette situation qui, si elle perdure, sera source de sanctions.

Avec Agence Ecofin

L’Internet Society veut étendre Internet à toute l’Afrique via le peering et l’interconnexion

(TIC Mag) – L’Internet Society a lancé 22 août 2017 la 8e édition du forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF). La conférence qui se tiendra jusqu’au 24 août prochain à Abidjan en Côte d’Ivoire a pour objectif d’étendre l’infrastructure et les services Internet en Afrique en rassemblant les acteurs principaux pour développer les opportunités d’interconnexion, de peering et d’échange de trafic sur le continent.

« L’AfPIF représente une opportunité unique d’explorer l’écosystème de l’interconnexion en Afrique en adoptant une perspective en matière de politique, d’infrastructure et de contenus. Cette année, le forum revêt une importance particulière, nous cherchons à souligner les avantages d’un écosystème interconnecté en Afrique de l’Ouest en accueillant ce forum à Abidjan. Les séances permettront aux parties prenantes de nouer des contacts et d’offrir des opportunités, nous croyons qu’elles pourront changer la manière dont Internet affecte l’activité économique en Afrique. Les séances que nous préparons permettront aux participants de discuter de la meilleure manière de saisir ces opportunités pour une Afrique mieux connectée. L’écosystème Internet florissant est la fondation qui permettra d’atteindre 80 % de trafic Internet accessible localement et 20 % de trafic international d’ici l’année 2020 » explique Dawit Bekele, Directeur de l’antenne régionale pour l’Afrique de l’Internet Society dans un communiqué de presse publié à cet effet.

Notons que le peering Internet est une relation commerciale entre fournisseurs d’accès internet qui consiste à se mettre d’accord pour fournir un accès gratuit à leurs consommateurs réciproques. Au final, cette solution permettra aux utilisateurs d’Internet en Afrique de bénéficier d’un accès plus rapide et moins onéreux.

Un véritable atout dans un contexte où le taux de pénétration d’Internet est estimé à 28,3 % en Afrique, avec une forte croissance. Selon la GSMA qui est une association qui regroupe plus de 800 opérateurs télécoms dans le monde, plus d’un demi-milliard de personnes en Afrique disposent désormais d’un abonnement mobile. Ce nombre devrait atteindre 725 millions d’ici 2020.

Cameroun : Déjà plus de 1 000 jeunes formés dans des « Camps de vacances TIC 2017 » du Minpostel

(TIC Mag) – Le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun a lancé ce mois à Ngoto I et Ngoto II dans la région du Sud les « Camps de vacances TIC 2017 ». Il s’agit d’un programme destiné à vulgariser les TIC auprès des jeunes des zones rurales. L’objectif global étant d’encourager l’apprentissage des TIC dans ces zones rurales.

Les formations se sont tenues sur trois sites à savoir : Foulassi 1 pour les jeunes de 08 à 14 ans et Ekowong et Biton pour les jeunes de 15 à 25 ans et plus. Ce programme s’inscrit en droite ligne de l’appel du président de la République, Paul Biya, en février 2016. Paul Biya invitait alors le gouvernement et toute la nation à « se mobiliser résolument pour accompagner les nombreuses initiatives de nos jeunes dans ce domaine…dans l’intérêt de l’économie nationale et du développement de l’emploi-jeune ».

Au cours de la première phase de ce programme, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng a indiqué que 1085 jeunes de 08 à 25 ans ont bénéficié des formations à l’usage de l’outil informatique et à l’usage de quelques logiciels ainsi que des notions sur les bases de la recherche sur le web.
« Au delà de l’imprégnation à l’usage des ordinateurs et de différentes applications informatiques, le programme du Camp a mis un accent sur un usage responsable des réseaux sociaux. Loin de nous l’ambition de former dans ces camps des spécialistes en TIC. Il s’agit simplement de susciter l’éveil, le talent et le génie dans ce domaine », explique Minette Libom Li Likeng.

En plus de ces formations, la ministre indique que 300 bourses de formation en TIC à l’IAI Ebolowa ont été offertes aux meilleurs campistes qui bénéficieront des formations supplémentaires dans le cadre du programme Mijef 2025.

Aussi, la ministre a profité de l’organisation de ces Camps de vacances TIC pour offrir des équipements informatiques aux établissements primaires et secondaires de Ngoto I et Ngoto II dans le département de la Mvila dans la région du Sud et pour souligner que l’objectif du camp est de « promouvoir un usage éclairé des TIC ».

« Je vous invite à mettre à profit toutes vos connaissances acquises et pour une insertion plus facile dans le monde des internautes et des usagers des TIC », a déclaré aux jeunes la ministre des Postes et Télécommunications.

Les camps de vacances TIC sont organisés en partenariat avec l’IAI Cameroun et Nexttel Cameroun. Après NGOTO I et II dans l’arrondissement de Ebolowa II, les prochaines étapes des « Camps de vacances TIC » 2017 sont prévues à Tiko dans la région du Sud-Ouest le 22 août 2017 et à Dimako dans la région de l’Est, le 29 août 2017.

Gabon : Les groupes français Vivendi et Veolia font enfin la paix pour commercialiser la FTTH

(TIC Mag) – De nombreux Gabonais de Libreville pourront bientôt disposer des offres internet très haut débit à domicile, grâce à la technologie FTTH (Fiber To The Home). C’est ce que l’on peut aujourd’hui affirmer au regard de la convention tripartite signée ce vendredi 18 août 2017 entre l’Etat gabonais représenté par le ministère de l’Eau et de l’Energie, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG-Veolia) et le Groupe Vivendi Africa (Vivendi).
Une convention qui prévoit l’utilisation des infrastructures de transport d’énergie électrique pour accélérer le raccordement des usagers à l’Internet très haut débit par réseau FTTH.

C’est en réalité un ouf de soulagement pour les deux groupes français qui ne s’entendaient pas du tout sur ce projet et notamment sur l’utilisation des installations de Veolia. La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) qui assure la distribution de l’eau et de l’électricité dans le pays est détenue à 51 % par le groupe Veolia, tandis que le Groupe Vivendi Africa (GVA), une filiale du groupe Bolloré, a annoncé en janvier 2017 avoir décroché auprès de l’Arcep, le régulateur télécoms local, une licence télécoms. Licence qui lui permettrait de déployer la fibre optique au Gabon.

Un premier accord avait été conclût entre les trois entités, mais dénoncé en mars 2017 par la SEEG. Ce premier accord entre GVA, la SEEG et le ministère en charge de l’Energie concernait l’utilisation de poteaux et pylônes de la SEEG afin de déployer en aérien la fibre optique de GVA. Seulement, la SEEG avait refusé d’appliquer cet accord. Les raisons du volte-face n’étaient pas officiellement énoncées. Mais, selon le site d’informations AfricTelegraph, Antoine Boo, le directeur général de la SEEG, avait pris attache avec la tutelle pour dénoncer ce premier accord auprès du ministre en charge de l’Energie, Guy Bertrand Mapangou.

Aujourd’hui, au vu de cette signature, tout porte à croire qu’une entente a été trouvée entre les différents protagonistes. Leur communiqué conjoint indique que les travaux de déploiement vont débuter dans plusieurs communes et quartiers du grand Libreville et que des offres Internet très haut débit seront « très rapidement proposées à un grand nombre de foyers à des prix véritablement accessibles ».

Plus encore, apprend-on du communiqué, ce premier réseau FTTH va contribuer à la démocratisation de l’Internet dans les foyers et au soutien du développement économique et social. Visant ainsi à faire du Gabon le pôle numérique de l’Afrique centrale.

La première partie du déploiement de cette technologie FTTH sera financée par Group Vivendi Africa en fonction des termes définis dans le cahier des charges constitué par l’ARCEP en janvier 2017 lors de l’attribution officielle de la licence de fournisseur d’accès Internet de très haut débit FTTH à GVA.

En rappel, la FTTH ou encore la « fibre jusqu’au domicile » permet à l’abonné d’être directement raccordé par une fibre optique de « bout en bout » entre le nœud de raccordement optique et le lieu d’usage. Cette technologie garanti des vitesses élevées constantes, sans affaiblissement ni perturbation électromagnétique. Ceci contrairement à la paire de cuivre et aux technologies ADSL qui subissent une atténuation importante au bout de quelques kilomètres, le signal de la fibre optique ne décline presque pas avec la distance, expliquent les experts.

Maurice : Après 20 ans de procès, Emtel remporte son procès contre Mauritius Telecom

(TIC Mag) – C’est l’aboutissement d’une bataille judiciaire qui aura duré plus de 20 ans. Dans une décision datée du 9 août 2017, la Cour suprême mauricienne a condamné Mauritius Telecom, l’Autorité des Technologies de l’information et de la Communication (ICTA) et le ministère des Télécommunications à payer la somme de 554 millions de roupies mauriciennes (9,2 milliards de F Cfa) à Emtel qui réclamait 1 milliards de roupies.

A l’origine de cette condamnation, une affaire qui remonte à janvier 1989. L’opérateur Emtel obtient des autorités Mauriciennes un contrat d’exclusivité sur le GSM du 1er janvier 1989 au 31 décembre 1995. En mars 1996, l’opérateur Mauritius Telecom ( détenu par le français Orange, avec 40 %, l’État mauricien, 34,45 %, la banque commerciale de l’État (19 %)  et les 6,55% restant sont détenus par le fonds de pension national) lance ses activités dans le pays via sa filiale Cellplus Mobiles Communications Ltd, avant l’obtention de son permis le 5 septembre 1996.

Une situation irrégulière dénoncée par Emtel qui estime qu’il s’agit d’une concurrence déloyale, et soutient qu’entre mars et août 1996, Mauritius Telecom a opéré illégalement dans le pays. Emtel dépose donc une plainte en justice contre Mauritius Telecom pour concurrence déloyale et indexe aussi le régulateur l’Icta et le ministère des Télécommunications qu’il accuse d’inaction. Il faudra donc plus de 20 ans à Emtel pour finalement avoir gain de cause.

Cameroun : Armand Claude Abanda plaide pour l’introduction des TIC dès l’école maternelle

(TIC Mag) – Et si la solution au problème du manque d’inclusion numérique au Cameroun et en Afrique passait par l’introduction des Technologies de l’information et de la communication dès l’école maternelle ? C’est en tout cas ce que propose Armand Claude Abanda, le représentant résidant de l’IAI au Cameroun, dans une interview accordée à nos confrères de CIO Mag. Selon lui, plus tôt les jeunes seront en contact avec les TIC, mieux ils seront à même de les utiliser, de les maîtriser et d’en tirer le meilleur parti.

« Il est tout à fait nécessaire d’introduire les bases des TIC dès l’école maternelle. Et je pense que nos politiques l’ont bien compris. Les TIC font partie des programmes scolaires dès la maternelle. Pour accompagner cette action, l’IAI-Cameroun a mis sur pieds le Programme MIJEF 2035 qui initie les enfants aux TIC dès la maternelle », explique Armand Claude Abanda.

Il en profite également pour mettre en garde les jeunes sur l’utilisation des réseaux sociaux. D’après Armand Claude Abanda, si les réseaux sociaux ont une nécessité avérée aujourd’hui, il n’en demeure pas moins que mal utilisés, ils peuvent causer des dommages très importants dans la vie de leurs utilisateurs : « Internet et les réseaux sociaux peuvent engendrer, si mal utilisés, de graves conséquences sur le comportement humain des victimes et dans le domaine pénal pour les auteurs d’infractions. On aimerait faire confiance aux contenus publiés sur internet et les Réseaux Sociaux. Mais il y a toujours par-ci, par-là, de fausses informations qui se baladent à droite à gauche. En tant qu’internautes, nous ne devons pas être naïfs. Nous devons toujours nous assurer de la viabilité de la source de l’information qu’on est en train de lire ».

Pour finir, Armand Claude Abanda revient sur la participation de l’IAI Cameroun au forum des innovations technologiques en France et en dresse le bilan : « Nous avons remporté le prix de Meilleur Manager Africain pour l’année 2017 relatif aux actions menées pour la promotion et la vulgarisation de l’utilisation des TIC dans le cadre de nos programmes sociaux Opération 100 000 Femmes/Horizon 2012 et MIJEF 2035. Nous avons également été sollicités pour que ces programmes sociaux s’exportent en Afrique de l’Ouest ».

Cameroun : Un centre multimédia pour aveugles en gestation à Yaoundé

(TIC Mag) – La capitale camerounaise Yaoundé abritera bientôt le premier Centre multimédia spécialisé pour aveugle du pays. Il s’agit d’un don que le gouvernement camerounais fait via le ministère des Postes et Télécommunications au Club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun (CJARC).

Selon Coco Bertin, le directeur du CJARC, le centre en question sera fonctionnel dès la fin de l’année 2017 et sera équipé d’une vingtaine d’ordinateurs, de deux imprimantes braille, des photocopieurs braille, des tablettes braille et d’autres matériels informatiques spécialisés.

De manière précise, ce nouveau matériel viendra résoudre le problème d’équipement auquel fait face le Club depuis longtemps : « Notre matériel est insuffisant, ce qui fait que nous ne pouvons pas encore former un grand nombre d’élèves », explique Martin Luther Amahata Dibita co-fondateur du CJARC, cité par le journal Camerooninfo.net.

Dans le même sillage, Coco Bertin estime que la venue de ce matériel informatique devrait faciliter le travail dans son institution : « Avant pour exploiter un document il me fallait nécessairement une secrétaire. Mais grâce aux TIC, je suis de plus en plus autonome. Avec mon ordinateur je retrouve facilement mes documents et les utilise sans aucune aide», conclût-il.

Le Nigeria sollicite auprès de la Chine, le financement de la phase finale de son projet d’infrastructure nationale à haut débit

Le Conseil exécutif fédéral du Nigeria s’est tenu le 8 août 2017. Au terme de cette rencontre, Adebayo Shittu (photo), le ministre des Communications a dévoilé l’approbation par le gouvernement de la réalisation de la composante finale du projet d’infrastructure nationale à haut débit.

D’après Adebayo Shittu, le chantier qui sera financé « gracieusement » à hauteur de 238 millions de dollars par China Nexim Bank permettra une fois achevé, une couverture totale du pays en fibre optique, une liaison de l’ensemble des ministères et des agences du gouvernement fédéral.

Le ministère des Finances entamera bientôt les négociations pour la mise en œuvre intégrale de la proposition de financement par China Nexim Bank. Le ministre des Communications a ajouté que « le haut débit déployé ne bénéficiera pas uniquement aux ministères et agences fédérales, mais également au secteur privé, en particulier les entreprises GSM et d’autres industries des TIC ».

À la fibre optique qui sera déployée à travers le pays, le gouvernement Nigeria veut associer deux nouveaux satellites de communication qui renforceront les capacités de la Nigerian Communications Satellites Limited (NIGCOMSAT). Le 2 août 2017, lors d’une rencontre à Abuja avec les parties prenantes à la création de l’Université des TIC, la Banque de développement des TIC et le Centre des Parcs et Expositions TIC, Adebayo Shittu a expliqué que le pays sollicite 550 millions de dollars de la Chine pour acquérir ces infrastructures.

Ce regain d’intérêt que le Nigeria accorde aujourd’hui au secteur des TIC découle de la diversification économique décidée par le gouvernement fédéral après les nombreux contrecoups violents que le pays a enregistré suite à la crise pétrolière déclenchée en 2014.

Avec Agence Ecofin

Gambie: Les activités télécoms de Gamcel bloquées à cause de la bataille entre l’Etat et la société MGI

Depuis la semaine dernière, les activités de l’opérateur de téléphonie mobile Gamcel, branche de l’opérateur historique Gamtel sont bloquées. La situation qui entrave la capacité des abonnés de la société télécoms à communiquer comme ils le souhaitent découle de la bataille qui oppose actuellement le nouveau gouvernement gambien à la société de télécommunications MGI, gestionnaire il y a encore quelques jours du trafic télécoms international aux côtés de Gamtel.

L’Etat gambien a décidé le mois dernier de se passer des services de MGI, retenue en 2014 par le gouvernement Jammeh pour gérer le trafic télécoms international avec Gamtel. D’après le gouvernement Barrow, le contrat signé par Gamtel et MGI courant jusqu’en 2019 est trop coûteux pour la nation. L’Etat estime qu’il est plus adéquat de rétrocéder le contrôle total du trafic télécoms international à Gamtel afin que tous les revenus financiers générés par cette passerelle profitent pleinement au pays.

MGI qui n’a pas du tout apprécié cette rupture de contrat a en représailles, interrompu le système de facturation de Gamcel dont il est le gestionnaire. C’est ce système qui permet aux abonnés de Gamcel d’acheter du crédit de communication, de souscrire à un abonnement Internet, etc. Dans l’incapacité de renouveler leur crédit de communications, les abonnés ne peuvent plus communiquer.

Avec Agence Ecofin

Les 15 risques du paiement mobile pouvant entraîner le blanchiment d’argent en zone CEMAC

(TIC Mag) – L’équipe de recherche du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (GABAC) a publié ce mois d’août 2017 une étude sur les nouveaux moyens de paiement (NMP) face aux défis de la lutte anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme dans la zone CEMAC.

Pour les chercheurs du Gabac, si les avantages et les bienfaits des nouveaux instruments de paiements tels que les cartes prépayées et le mobile money ne sont plus à démontrer, leur utilisation peut favoriser certains comportements répréhensibles au sens des lois et règlements édictés par les Etats membres de la CEMAC. Notamment le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. TIC Mag vous propose l’intégralité des constats et recommandations du GABAC. La source du document étant bien évidemment le Gabac.

Risques communs aux nouveaux moyens de paiement

  1. Risques relatifs aux défaillances du dispositif réglementaire

Bien que d’introduction relativement récente, la réglementation sur le fonctionnement de l’activité d’émission de la monnaie électronique et sur l’utilisation des NMP semble prendre en compte les possibles dérapages pouvant conduire au blanchiment des capitaux et au financement du terrorisme.

Toutefois, il subsiste encore des vides réglementaires qui pourraient favoriser l’occurrence de ces phénomènes. En effet, le dispositif régissant l’utilisation des NMP dans la zone CEMAC présente une certaine vacuité sur les aspects relatifs à la lutte anti blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme. Notamment sur les aspects ci-après :

  • l’absence d’un dispositif réglementaire spécifique aux NMP et à la régulation des risques que leur utilisation peut engendrer ;
  • le contrôle sur l’origine des fonds déposés en contrepartie de l’émission de monnaie électronique, sur l’objet des transactions, ainsi que sur la destination des fonds. Des dispositions dans ce sens contribueraient à une meilleure traçabilité des opérations ;
  • le contrôle des transactions en temps réel dans le but de réduire les risques liés au caractère rapide de la circulation de la monnaie électronique via les NMP ;
  • le niveau des seuils sur les volumes de transaction qui restent trop élevés et semblent avoir été fixés sans tenir compte du possible caractère fragmentaire de ces opérations, et d’un recours possible au smurfing.
  • La supervision des nouveaux acteurs du marché, notamment les intervenants dans le circuit de distribution du mobile money. Ce dernier peut en effet présenter de nombreuses vulnérabilités liées à la faible formation des agents ou distributeurs, souvent non professionnels du secteur financier, au fonctionnement des NMP ainsi qu’aux dispositifs et autres mécanismes de lutte contre les risques de BC/FT liés à l’utilisation de ces derniers.

A ces défaillances réglementaires quant à l’utilisation des NMP à des fins de blanchiment ou de financement du terrorisme, s’ajoutent les limites reconductibles aux facteurs de risque relatifs à la conduite de l’activité d’émission de la monnaie électronique, et des NMP qui la véhiculent.

  1. Risques liés à la variété des acteurs et à la rapidité des évolutions technologiques

Les risques propres à la monnaie électronique proviennent de ceux liés aux différents intervenants dans l’émission, la gestion et la distribution des produits, ainsi qu’aux évolutions rapides de technologie qui devancent le plus souvent l’adaptation nécessaire des pouvoirs publics.

A titre d’exemple, cinq catégories d’acteurs interviennent dans la chaîne de valeur de la carte prépayée : l’émetteur de la carte, le réseau (Visa, Master Card, American Express…), le processeur, le « program manager » et le distributeur. Il apparaît que si l’émetteur est responsable juridiquement de la vigilance en matière de blanchiment et de financement du terrorisme, les éléments constitutifs de la connaissance-client ne peuvent être collectés que par le biais du « program manager » et du distributeur.

Les acteurs du secteur de la monnaie électronique, en tout cas pour ce qui concerne essentiellement les distributeurs, sont issus d’une culture non-bancaire dont l’expertise et l’expérience (« know how ») en matière de connaissance-client est plus limitée que dans le secteur financier traditionnel.

En effet, les réseaux de distribution des nouvelles méthodes de paiement sont le plus souvent des opérateurs non-financiers, peu férus en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, voire réfractaires à la mise en place de vigilances, qui peuvent être perçues comme étant un frein coûteux à la distribution de ces produits.

S’agissant des risques liés aux évolutions technologiques, il convient de souligner que la recommandation 15 du GAFI prévoit que : « Les pays et les institutions financières devraient identifier et évaluer les risques de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme pouvant résulter (a) du développement de nouveaux produits et de nouvelles pratiques commerciales, y compris de nouveaux mécanismes de distribution, et (b) de l’utilisation de technologies nouvelles ou en développement en lien avec de nouveaux produits ou des produits préexistants. Dans le cas des institutions financières, cette évaluation du risque devrait avoir lieu avant le lancement des nouveaux produits ou des nouvelles pratiques commerciales ou avant l’utilisation de technologies nouvelles ou en développement. Les institutions financières devraient prendre les mesures appropriées pour gérer et atténuer ces risques ».

Il est constant qu’en Afrique Centrale, aucune démarche tendant à une évaluation des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme liés à l’offre des nouveaux moyens de paiement n’a été entreprise préalablement à leur mise sur le marché. Or, les évolutions technologiques vont, dans le sens de transactions de plus en plus rapides et le plus souvent plus véloces que les réseaux plus traditionnels, que ce soit la rapidité de chargement ou de déchargement des nouveaux moyens de paiement, mais aussi pour ce qui concerne la distinction entre achat de cartes/création d’un compte et la possibilité de chargement ultérieur/de virement des fonds/etc. Cette rapidité des flux complique considérablement le contrôle et peut empêcher la saisie et le gel des fonds délictuels. Ce qui a pour conséquence, le ralentissement des procédures d’investigations.

Risques liés aux cartes prépayées.

  1. Opacité des banques

Tous les établissements bancaires de la sous région ont été conviés à participer à l’exercice de typologies objet du rapport. Cependant, seuls ceux représentant les grands groupes internationaux et une banque à capitaux camerounais ont accepté de jouer le jeu. Or il est revenu aux membres du groupe de travail que les établissements de crédit qui n’ont pas accepté de collaborer à l’exercice seraient impliqués dans des enquêtes relatives aux transferts de fonds à grande échelle à destination de pays d’Afrique de l’Ouest touchés par le terrorisme et au change manuel au profit de personnes concernées par le blanchiment d’argent dans les pays où ils sont implantés. Et enfin, font de la surenchère aux plafonds de chargement des cartes prépayées.

  1. Risques liés à l’anonymat des porteurs

Les cartes prépayées peuvent être nominatives ou anonymes selon les options. Généralement, la carte est vendue à une clientèle occasionnelle qui n’est pas systématiquement identifiée et qui règle son achat ou ses recharges en espèces.

Sans identification formelle par contre, l’établissement assujetti ou le distributeur ne sont pas capables de déterminer l’identité du porteur et l’origine des fonds qui servent à l’achat de la carte et à son chargement.

  1. Non respect des plafonds prescrits par la Banque Centrale

Les plafonds de chargement, retrait, paiement, transfert ou par transaction, qui laissent croire que la mise à disposition des cartes prépayée s’est détournée de son objectif d’inclusion financière, peuvent entrainer des abus de toutes sortes. Sans compter que, faute d’un dispositif de centralisation des informations sur les transactions par les cartes prépayées, un client titulaire ou non de comptes bancaires peut, tout en respectant les plafonds réglementaires définis par chacune des banques, contourner les plafonds et procéder à des rechargements itératifs dans autant de banques de son choix dans son pays de résidence et dans la sous région.

  1. Risques de blanchiment des produits de la fraude fiscalo douanière

Les cartes prépayées sont majoritairement utilisées par des opérateurs en lien avec le commerce international. Comme en ce qui concerne les cartes les cartes de débit, les cartes prépayées leur donnent la faculté non seulement de contourner la réglementation communautaire en matière de change, mais également, de procéder à la minoration des valeurs déclarées en douane et donc des droits et taxes y afférents. De même que la base taxable des impôts intérieurs dont ils sont redevables. Les profits frauduleusement acquis étant investis dans divers secteurs (immobilier, projet agricole de grande envergure, distribution des produits pétroliers…).

  1. Blanchiment par le contournement des seuils de déclaration automatique

La plupart des pays de la sous région ont pris des actes réglementaires qui, sous certaines conditions, obligent les établissements financiers à systématiquement déclarer aux cellules de renseignement financier toutes les opérations de dépôts en espèces de FCFA 5.000.000 et plus. Dans le cadre de la première étape du blanchiment (placement), des opérateurs pourraient recharger leurs cartes prépayées de manière itératives avec des montants chaque fois inférieurs aux seuils de déclarations automatiques. Introduisant ainsi dans le circuit financier, l’argent qui pourraient provenir par exemple, de la corruption et/ou des détournement de fonds, de la vente de drogue, de la vente illicite des pierres et métaux précieux ou de tout autre produit du crime.

  1. Risques liés à la réalisation des opérations

La maîtrise des flux monétiques constitue le principal facteur de risque lié à la réalisation des transactions par l’entremise des NMP. Dans la Sous-région, les banques n’ont pas la maîtrise de leurs plateformes monétiques, qui sont localisées hors de leurs juridictions d’activités. Ceci peut encourager une manipulation des informations relatives aux transactions effectuées au moyen de cartes prépayées depuis les services du prestataire et favoriser la réalisation d’opérations douteuses. Ce risque est renforcé par le fait que dans ces institutions il n’existe pas de dispositif électronique d’alerte qui identifie les indices de soupçon de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

  1. Risques de blanchiment des produits de la cybercriminalité et de financement du terrorisme par les produits de la cybercriminalité

Les produits des fraudes suivantes peuvent servir au blanchiment et/ou au financement du terrorisme : produits de la fraude physique et produits de la fraude en ligne

Risques liés au paiement par le mobile money

Les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme attachés à l’exécution d’opérations via le mobile money peuvent être classés en deux groupes : ceux liés à l’identification de la clientèle et ceux afférents à la réalisation des opérations à chacun des maillons de la chaîne des acteurs.

  1. Risques liés à l’identification de la clientèle
  • Risques liés à l’authenticité des documents d’identification

L’absence d’un dispositif efficace de vérification de l’authenticité des pièces d’identité par les opérateurs de téléphonie mobile constitue une forte limite à la prévention des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. D’autant que, chez plusieurs opérateurs de téléphonie mobile, l’utilisation du mobile money est possible dès l’identification du client et non après vérification de l’authenticité de sa pièce d’identité. Dans ces structures, c’est même souvent la copie de cette pièce qui est présentée et la vérification de l’authenticité du document d’identité d’origine est alors impossible à réaliser.

  • Risques de blanchiment d’argent et de financement de terrorisme liés à la clientèle

Ce risque peut se produire sous la forme d’un virement classique ayant une origine ou une destination criminelle (par exemple, financement du terrorisme). Les opérations peuvent servir à transférer des fonds entre complices, ou à les transférer vers d’autres pays dont les juridictions ont des réglementations en matière de LAB/CFT moins lourdes, où les fonds peuvent être utilisés pour financer d’autres activités criminelles.

  1. Risques afférents à la réalisation des opérations
  • Risques liés aux commerçants

Ces personnes peuvent recevoir des montants substantiels de paiements et les faire apparaître comme le produit légitime de leur activité (cela pouvant comprendre l’intégration de fonds). Les commerçants peuvent être des criminels eux-mêmes, escroquant leur clientèle, ou servant de façade pour le blanchiment du produit des activités de leurs complices, se faisant passer eux-mêmes pour des clients.

  • Risques aux agents, intermédiaires et partenaires de détail

Ils se situent à un emplacement stratégique dans le cycle de paiement des services d’argent mobile : le chargement de sommes en espèces, le point de rachat ou retrait, et également la vente des appareils téléphoniques susceptibles d’être utilisés pour les opérations. Ces personnes ont donc la possibilité de falsifier leurs registres, d’ignorer des soupçons qui devraient sinon être signalés, ou simplement de constituer un point de faiblesse en n’exerçant pas leur fonction avec toute la vigilance nécessaire.

  • Risques par le biais de paiements transfrontaliers

Les paiements transfrontaliers peuvent servir à déplacer des fonds d’origine criminelle de leur juridiction d’origine vers une autre juridiction dans laquelle ils peuvent servir à d’autres activités criminelles, être extraits ou à nouveau déplacés vers une autre juridiction. Les mouvements de fonds transfrontaliers rendent les recherches des autorités plus difficiles et permettent de camoufler l’objet du transfert. Ils constituent par conséquent une source supplémentaire de risque.

  • Risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme via les transferts internationaux

L’évolution des activités des opérateurs de la téléphonie mobile vers l’émission de la monnaie électronique au travers des cartes de paiement type « VISA », pour régler des transactions et pour retirer des espèces dans les guichets automatiques des banques, pourrait ouvrir la porte aux transferts internationaux à des fins de blanchiment d’argent de financement du terrorisme.

Pour minimiser l’ensemble des risques ci-dessus énumérés, les recommandations suivantes ont été faites :

  • Améliorer le dispositif réglementaire de régulation et de supervision de l’activité d’offre des NMP ;
  • Maîtriser les risques de fraude cybercriminelle ;
  • Veiller à la mise en œuvre de la recommandation 15 du GAFI ;
  • Coordonner les activités des acteurs impliqués dans la gestiondes NMP ;
  • Renforcer les capacités des acteurs opérationnels.

Congo Brazza : L’ARPCE consolide son soutien à Yekolab qui ouvre ses portes à Pointe-Noire

(TIC Mag) – Yekolab, l’incubateur de startups du Congo Brazza jusque-là uniquement présent à Brazzaville, a désormais une représentation à Pointe Noire. Cette représentation a été inaugurée le 26 juillet 2017 à Pointe-Noire. Occasion pour l’ARPCE, le régulateur télécoms, de confirmer une fois encore son soutien à cette initiative qu’elle soutient  régulièrement depuis sa mise en œuvre.

Représentant du directeur général, Yves Castanou, à cette cérémonie d’inauguration,  Augustin NGOMA, le Chef d’antenne de l’ARPCE Pointe noire, a indiqué que l’engagement du régulateur auprès aux côtés de Yekolab cadre avec la vision de l’ARPCE de faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des postes et des Communications  électroniques.  « Au jourd’hui, la venue d’autres partenaires à l’instar de la société Airtel Congo nous conforte dans notre engagement. L’une des missions assignées à l’ARPCE est de promouvoir l’ensemble des secteurs régulés », s’est félicité Augustin NGOMA.

Permettre aux jeunes de saisir les opportunités qu’offre l’économie numérique, à travers des formations qualifiantes comme celles qu’offre Yekolab, est une ambition noble. Nous y participons !Yves Castanou

Pour  Yves Castanou, le DG de l’ARPCE, qui remettait il y a quelques semaines des parchemins aux premiers diplômés de YekoLab à Brazzaville,  le développement du Congo  passe aussi par des initiatives comme Yekolab. «Force est de constater que de plus en plus, les politiques éducatives tendent vers des formations professionnelles et qualifiantes, permettant au plus grand nombre de poursuivre des études tout en répondant aux attentes du système productif. Ainsi,  permettre aux jeunes de saisir les opportunités qu’offre l’économie numérique, à travers des formations qualifiantes comme celles qu’offre Yekolab, est une ambition noble. Nous y participons  afin d’aider les jeunes à découvrir le génie qui se cache en chacun d’eux et soient des hommes meilleurs, capables d’impacter et faire rayonner notre pays, avec la Grace de Dieu. Nous y croyons. D’où le partenariat ARPCE-Yekolab », explique le DG.

Yekolab  promeut l’émancipation et l’insertion sociale de la jeunesse congolaise à travers l’appropriation et la maitrise des métiers innovants, liés aux métiers du numérique.   « Le niveau de chômage demeure relativement élevé dans notre pays, et les jeunes sont les plus exposés : Le taux de chômage des jeunes de 15 à 29 ans est de 25%, soit pratiquement le double du taux national (ESSIC, 2011). La formation technique et professionnelle qui est faible, comparé à l’enseignement général, offre des curricula qui ne sont pas cohérents avec les besoins économiques de l’heure », indique Augustin Ngoma en précisant l’importance du soutien de l’ARPCE.

 

Le Cameroun devance le Rwanda et la Côte d’Ivoire en matière de matière de connectivité mobile [Classement]

L’Ile Maurice arrive en tête de l’édition 2017 du classement des pays africains en matière de connectivité mobile publié par l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA). Avec un score de 62,7 points, cet Etat insulaire de l’Océan indien arrive au 76e rang à l’échelle mondiale dans ce classement qui mesure la capacité de plus de 150 pays à connecter ses citoyens à l’internet mobile, et les classe selon un score allant de 0 à 100.

L’Afrique du Sud (84è à l’échelle mondiale) occupe la deuxième marche du podium devant la Tunisie (89è), le Maroc, l’Egypte, l’Algérie, le Botswana, la Namibie et le Ghana. L’Angola ferme le Top 10 africain.

Autre fait qui ne passe inaperçu dans ce classement, le Cameroun (124e) devance le Rwanda (129e) et la Côte d’Ivoire (130e).

Le classement se base sur quatre facteurs clés à savoir l’infrastructure (les installations permettant l’accès à l’internet mobile), les prix (appareils et forfaits mobiles), le degré de prédisposition des citoyens non connectés à s’initier à l’internet mobile (compétences, environnement culturel et politique, etc..), ainsi que le contenu (disponibilité de services répondant aux besoins d’une population locale).

La Guinée, le Tchad, la République Démocratique du Congo et le Niger arrivent derniers à l’échelle africaine et sur le plan mondial, avec des scores entre 17 et 20/100. Ceci est dû au manque sévère et souvent l’absence d’infrastructures ainsi que par les prix difficilement abordables pour ces populations. Le nombre de citoyens non connectés et non prédisposés à l’être engendre naturellement l’absence de contenu adapté.

A l’échelle mondiale, l’Australie, la Norvège et la Nouvelle-Zélande figurent en tête du classement avec des scores supérieurs à 85/100.

Classement de 41 pays africains en matière de connectivité mobile :

  • 1.   Maurice (76è à l’échelle mondiale)

    2.   Afrique du Sud (84è)

    3.   Tunisie (89è)

    4.    Maroc (95è)

    5.    Egypte (96è)

    6.    Algérie (99è)

    7.    Botswana (102è)

    8.    Namibie (103è)

    9.    Ghana (105è)

    10.Angola (109è)

    11.Gabon (113è)

    12.Swaziland (115è)

    13.Nigeria (116è)

    14.Kenya (117è)

    15.Lesotho (119è)

    16.Soudan (120è)

    17.Ethiopie (121è)

    18.Zimbabwe (123è)

    19.Cameroun (124è)

    20.Congo (126è)

    21.Tanzanie (127è)

    22.Rwanda (129è)

    23.Côte d’Ivoire (130è)

    24.Sénégal (131è)

    25.Zambie (132è)

    26.Mozambique (133è)

    27.Sierra Leone (134è)

    28.Gambie (135è)

    29.Mauritanie (136è)

    30.Liberia (137è)

    31.Madagascar (138è)

    32.Ouganda (139è)

    33.Bénin (140è)

    34.Togo (141è)

    35.Mali (142è)

    36.Burkina Faso (143è)

    37.Malawi (144è)

    38.Guinée (147è)

    39.Tchad (148è)

    40.RD Congo (149è)

    41.Niger (150è)

TIC Mag avec Agence ECofin

Sénégal: Selon Millicom, le décret présidentiel ne change rien à l’annulation de la cession de Tigo à Wari Group

Dans les colonnes du journal Les Echos édition du 7 août 2017, Vivian Kobeh, la porte-parole du groupe Millicom International Cellular (MIC) a déclaré que le décret présidentiel qui approuve la cession de la licence GSM de Tigo Sénégal à Wari Group ne change rien à la décision du groupe d’annuler la vente de cette filiale à la société de transfert d’argent et de services financiers.

Selon Vivian Kobeh, ce décret ne les « ébranle pas puisqu’il ne constitue pas un élément décisif dans l’opération de cession de la licence en question (…) nous n’avons pas demandé d’approbation pour le transfert de licence et nous travaillons à clarifier cette question avec les autorités ».

Le 2 août 2017, le président de la République Macky Sall a signé un décret approuvant la cession de la licence GSM de Tigo Sénégal à Wari Group. L’acte réglementaire était intervenu pour mettre fin aux tensions entre MIC et Wari Group, en faveur de la société sénégalaise.

Le différend entre Wari Group et MIC est né de la décision prise le 31 juillet 2017 par le groupe télécoms luxembourgeois de mettre fin à son accord avec Wari Group pour la vente de sa filiale Tigo Sénégal au profit d’un nouvel accord de cession signé avec le consortium composé du Groupe Teyliom Telecom, NJJ, et de Sofima. Wari Group avait vivement dénoncé cette action et une bataille de communiqués contradictoires s’en était suivie entre les deux parties.

Avec Agence Ecofin

Cameroun : Ecobank justifie la compression de son personnel par la digitalisation de ses services

(TIC Mag) – Depuis plusieurs mois, la banque panafricaine Ecobank a engagé une opération de réduction de ses agences physiques ainsi que de ses effectifs sur le marché camerounais. Une opération qui a entraîné un coup de panique chez certains clients de la banque, qui ont cru à un retrait d’Ecobank du marché camerounais.

Dans la foulée, bon nombre d’entre eux se sont précipités vers les guichets pour retirer massivement leurs avoirs dans les comptes de la banque. Face à la rumeur qui gagne en importance, la banque a dû réagir le 7 août 2017.

Dans une sortie médiatique, la directrice générale d’Ecobank Cameroun, Gwendoline Abunaw, a catégoriquement réfuté tout projet de la banque de se retirer du marché camerounais. Elle évoque par contre la conséquence d’un processus de digitalisation de ses services.

« La rationalisation de certaines de nos succursales fait partie de la stratégie du groupe Ecobank au fur et à mesure que nous passons au numérique pour étendre nos services à nos clients… L’objectif est de rapprocher nos services bancaires de masse en fournissant des plate-formes qui captureront les populations non bancarisées. Nous avons un objectif à l’échelle du groupe d’augmenter notre base clientèle à 100 millions  d’ici 2020. Nous espérons qu’en numérisant nos services bancaires et en profitant du fait que les taux de croissance en Afrique sont les plus élevés, nous y arriverons », explique la directrice générale d’Ecobank Cameroun.

Parmi les principales avancées qui garantissent les services digitalisés, Ecobank a lancé l’application Ecobank Mobile, Rapid Transfer et Xpress cash. Des services qui donnent la possibilité d’accéder à des services tels que les dépôts, les paiements et les retraits, les transferts et autres.

A titre d’exemple, un client qui détient un chèque bancaire Ecobank n’aura plus forcément besoin de le déposer dans une agence physique pour le traitement. Il pourra simplement le filmer et l’envoyer à la banque via l’application. De quoi lui permettre de gagner en temps et en argent.

Mais toutes ces innovations ne font pas plaisir aux employés. Notamment ceux limogés qui se plaignent non seulement des conditions de leurs départs, mais aussi au sujet du nombre d’agences à fermer qui n’est pas clairement connu. TIC Mag qui a sollicité d’amples explications à ces sujets auprès de la banque y reviendra très prochainement.

Cameroun : GoSat en campagne dans 12 villes pour proposer l’Internet haut débit et éviter la « ségrégation numérique »

(TIC Mag) – Le fournisseur d’accès Internet par satellite GoSat a entamé depuis lundi dernier, 07 août 2017, un périple de 1 000 Km afin de proposer ses services de connexion Internet haut débit via satellite aux Camerounais des zones rurales.  Notamment dans la région du Littoral et de l’Ouest.

Il est question, selon le DG de GoSat, Casimir Fotso Chatue, de parcourir 12 villes camerounaises en 10 jours. La caravane de GoSat ira donc à l’intérieur du pays, passant de Njombe-Penja à Dschang, en passant par Nkongsamba, Bana, Bafang, Baham, Bandjoun, et Foumbot entre autres localités. Ceci afin que le maximum de populations rurales soient connectées à l’Internet et pour que l’inclusion numérique soit la plus grande possible.

La caravane de Gosat à Nkongsamba

« J’ai personnellement rejoint la caravane ce mardi 07 août 2017 pendant une heure pour me sentir au contact des populations et sans intermédiaires. Donc, en contact direct avec les populations de ces régions, j’ai pris connaissance des aspirations qu’elles portent pour la chose numérique. Ceci réconforte GoSat dans sa stratégie d’avoir en priorité comme cible ces personnes qui ne sont pas encore dans ce train numérique, mais qui veulent un ticket. Nous nous devons à GoSat de leur donner ce ticket pour que ne naisse pas ce que je voudrais appeler la ’’ségrégation numérique’’ dans notre pays », explique Casimir Fotso Chatue.

Le kit satellitaire en location vente

D’après les explications de GoSat, le kit satellitaire pour disposer de la connexion Internet haut débit revient à 190 000 F.Cfa.  Mais, GoSat dispose d’une formule qui permet d’acquérir gratuitement ce Kit satellitaire. Il suffit au client de signer avec Gosat un contrat de deux ans, et ce kit lui est gratuitement offert.

Les montants de location-vente varient de 5 000 F.Cfa à 10 000 F.Cfa par mois en fonction du type de passante souscrit pendant douze à 24 mois. Le kit s’obtenant ainsi en location-vente. « Nous ne voulons pas que le coût de l’accès au kit satellitaire soit un frein à l’accès au haut débit par satellite », expliquait il y a quelques semaines Casimir Fotso Chatue sur TIC Mag.

En rappel, c’est en partenariat avec Konnect Africa, filiale africaine d’Eutelsat, l’un des leaders mondiaux en satellite, que Afrikanet GoSat Cameroun a lancé le 26 juillet 2017 à Douala la commercialisation de son offre GoSat qui permet d’offrir un accès à l’Internet haut débit par satellite aux populations de deux grandes régions au Cameroun : le Littoral et l’Ouest. Objectif principal de GoSat à court terme, déployer une connexion Internet haut débit dans toutes les zones urbaines et rurales du Cameroun dès le premier trimestre 2018.

Claude-Bernard Fomougne Fokam : « Microsoft a mis à notre disposition 50 000 licences pour l’année 2017 »

(TIC Mag) – Partenaire commercial du géant américain Microsoft, Claude-Bernard Fomougne Fokam présente aux lecteurs de TIC Mag son projet 50percentoffsoftware.com qui consiste à commercialiser en Afrique les licences et logiciels Microsoft et Adobe Pro.

TIC Mag : C’est quoi le projet « 50 Percent Off Software » que vous présentez aujourd’hui ?

Claude-Bernard Fomougne Fokam : « 50 Percent Off Software » (50percentoffsoftware.com) est en effet un site web qui a pour but primordial la vente des licences et logiciels Microsoft et Adobe Pro. Nous sommes partenaires Microsoft ID#4774357. Nous achetons chez Microsoft et revendons sur notre site web.

TIC Mag : Comment les ventes s’effectuent sur votre site web ?

C-B.F.F. :  L’utilisateur, muni d’une carte de débit Visa, Mastercard ou disposant d’un compte Paypal, Payeer, Mtn Mobile Money ou Orange Money, peut acheter sur notre site et se faire livrer le produit choisi dans votre boite mail. Par ailleurs, nous avons pensé aux clients qui n’ont pas de carte Visa ou MasterCard. D’autres formes de payement sont disponibles comme par exemple nous faire parvenir un transfert d’argent via Western Union ou Money Gram ou encore via un virement bancaire.

Au préalable, l’acheteur devrait s’inscrire sur note site (Nom, adresse, Numéro de téléphone, boite email) avant de faire un achat. Après s’être inscrit et après avoir choisi le logiciel désiré, l’acheteur est redirigé vers une plateforme où il choisira le mode de payement désiré.

Après avoir reçu le payement, nous envoyons au client la licence du produit acheté ainsi que le lien de téléchargement du logiciel dans sa boite mail. Nos licences sont activables sur le site de Microsoft et Adobe après installation. Les mises à jour sont aussi faites sans problème, ceci pour vérifier l’authenticité des licences.

TIC Mag : Comment effectuez-vous l’assistance technique auprès des clients qui ne se retrouvent pas ?

C-B.F.F. : Pour ceux qui ont des difficultés à télécharger et déployer les logiciels, nous apportons effectivement une assistance technique en ligne via une connexion remote. Notre objectif est de faire connaître notre service sur l’étendue du territoire national et à l’international. Nous avons des prix défiants toute concurrence. Nous ciblons toute personne désirant acquérir un nouveau logiciel et surtout les grandes entreprises qui pourront commander en volume.

Claude-Bernard Fokam : « Microsoft a mis à notre disposition 50 000 licences pour l’année 2017 »

Au Cameroun, nous avons déjà vendu plus de 200 licences depuis le mois de novembre 2016. Ces licences ont été installées sur les ordinateurs au MINPOSTEL, au MINEPAT, à la CONAC, à CAMPOST ou encore au MINESEC.Claude-Bernard Fomougne Fokam

TIC Mag : A votre actif, quels sont vos états de service au Cameroun et ailleurs ?

C-B.F.F. : Au Cameroun par exemple, nous avons déjà vendu plus de 200 licences depuis le mois de novembre 2016.  Ces licences ont été installées sur les ordinateurs au MINPOSTEL, au MINEPAT, à la CONAC, à CAMPOST ou encore au MINESEC. Nous avons des clients au Sénégal, aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique du sud au Népal et au Nigeria. Tous ont acheté leurs logiciels directement sur notre site web et ils se sont faits livrés dans les minutes suivantes dans leur boite email.

TIC Mag : Quelles sont vos perspectives à moyen et long terme ?

C-B.F.F. : Dans le programme où nous sommes inscrits chez Microsoft, nous avons à notre disposition 50 000 licences à commercialiser pour l’année 2017. Nous comptons les vendre afin que Microsoft augmente notre quota pour l’année 2018 et pour les années à venir.

TIC Mag : Parlez-nous de vous. Qui est Claude-Bernard Fomougne Fokam ?

C-B.F.F. : Je m’appelle Claude-Bernard Fomougne Fokam. Je suis un ingénieur informaticien camerounais titulaire d’un Master en Systèmes d’informations, obtenu à l’Université de Phoenix aux USA. Aussi, je suis titulaire d’un Bachelor en Economie de la prestigieuse Université du Maryland à College Park.

J’ai aussi un Associate Degree en Science de l’informatique de Montgomery College dans le Maryland. Et comme vous le savez, je suis administrateur et propriétaire du site web 50percentoffsoftware.com.

Propos recueillis par Syvain Mbakoa (Correspondance particulière)