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Cameroun : Bientôt un manuel de procédures pour l’assignation des fréquences aéronautiques

[Digital Business Africa] – En octobre et novembre 2019, se tiendra la Conférence mondiale des radiocommunications, instance suprême au sein de laquelle se décide le sort des ressources en fréquences. Dans cette optique, le gouvernement camerounais, au travers du Comité interministériel d’attribution des fréquences radioélectriques (CIABAF) s’est particulièrement commis à la préparation scientifique du Cameroun à ce forum.

Conférence mondiale des radiocommunications 2019 : le Cameroun prépare

Le CIABAF est une organisation dont la principale mission est d’assurer de manière optimale, tout en minimisant les risques de brouillage, l’attribution des bandes de fréquences aux différents services de radiocommunications. Il est géré par le ministère des Postes et Télécommunications, en concertation avec toutes les administrations et structures impliquées dans la gestion du spectre radioélectrique de manière à garantir la prise en compte des intérêts de tous les utilisateurs nationaux des fréquences.

Il tient ce 09 mai 2018 sa huitième session extraordinaire et dix-septième session, où il sera question de suivre et de se prononcer sur les activités futures du comité, ce qui aboutira à l’élaboration du plan d’action du CIABAF pour l’année 2019 et l’adoption du budget conséquent.

Au cours de son allocution d’ouverture, Mohamadou Saoudi, le SG du ministère des Postes et télécommunications, représentant de Mme la ministre, a rappelé les enjeux de la mission du comité, « mission qui devient de plus en plus sensible, stratégique et même délicate avec le développement de l’économie numérique, le boom des réseaux sociaux, l’émergence de nombre d’applications notamment dans les communications électroniques mobiles, l’audiovisuel hertzien, les satellites, les transports, la sécurité publique, la défense nationale, l’internet des objets, dont le fonctionnement harmonieux dépend fortement de l’utilisation des fréquences radioélectriques », a-t-il déclaré.

Le SG a ensuite rappelé les activités menées en 2018, entre autre l’assainissement du site radioélectrique du mont Mbankolo, le contrôle d’utilisation des fréquences, la réalisation d’une étude d’impact socio-économique sur les perspectives d’utilisation de la bande UHF, l’élaboration d’un cahier de charges à annexer à la décision fixant les conditions d’accès et d’installation des équipements radioélectriques sur le site du mont Mbankolo, le suivi des activités de coordination des fréquences aux frontières.

Un point spécial a été fait, concernant le manuel de procédures pour l’assignation des fréquences aéronautiques. « Il y a lieu de se féliciter que nos experts aient travaillé d’arrache-pied pour sortir ce document qui servira de boussole en matière d’assignation des fréquences aéronautiques. Ce document sera d’ailleurs paraphé et signé au cours des présentes assises par les directeurs généraux de l’Agence de régulation des télécommunications et de l’autorité aéronautique », a déclaré le SG.

Concernant enfin la conférence mondiale des radiocommunications 2019, le SG a rappelé que le Cameroun a participé à la réunion préparatoire de l’événement à Genève, en fin février 2019. Il a ensuite précisé « nous avons le devoir historique de ne ménager aucun effort pour la préparation de cette rencontre pour laquelle plusieurs activités sont dans le plan d’action 2019 du CIABAF, à l’instar de l’organisation des ateliers régionaux de préparation de la CMR – 19, des missions de collecte des données en rapport avec nos besoins en ressources. »

Par Gaëlle Massang

Stratégies : Orange acquiert SecureLink et renforce son leadership dans le secteur européen de la cybersécurité

[Digital Business Africa] – Le groupe français des télécommunications Orange a annoncé ce 07 mai 2019 avoir acquis 100 % des parts de la société SecureLink pour une valeur d’entreprise totale de 515 millions d’euros.
Avec 248 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018, ainsi qu’une forte présence sur les marchés nordique, belge, néerlandais, allemand et britannique, SecureLink est l’un des plus importants acteurs indépendants des services de cybersécurité en Europe. Cette nouvelle acquisition positionne Orange comme un leader du secteur de la cybersécurité en Europe, avec plus de 600 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 et une présence dans huit pays européens représentant 75 % du marché.

Le 7 mai, Orange a conclu un accord avec Investcorp portant sur l’acquisition de la totalité de SecureLink sur la base d’une valeur d’entreprise de 515 millions d’euros.

SecureLink, basé aux Pays-Bas, est l’un des plus importants fournisseurs de services de cybersécurité indépendants en Europe, avec une présence locale en Suède, en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark et en Norvège.


Fondé en 2003, SecureLink fournit une gamme complète de services de cybersécurité à ses clients. Son offre comprend des services spécialisés de conseil en sécurité, de maintenance de sécurité et d’assistance en 24h/24 et 7j/7 (Security Operation Center), ainsi que des capacités avancées de détection et de réponse (Managed Detection & Response).

660 salariés,  14 bureaux et 2 100 clients

En ce qui concerne les solutions logicielles et matérielles de sécurité, le groupe SecureLink est un revendeur de premier plan, fort de plus de 1 000 accréditations techniques ou commerciales auprès des principaux fournisseurs de solutions de sécurité. En 2018, avec plus de 660 salariés et 14 bureaux, SecureLink a enregistré un chiffre d’affaires IFRS de 248 millions d’euros et a servi plus de 2 100 clients issus d’un large éventail de secteurs.

Le secteur européen de la cybersécurité est en pleine croissance et Orange est déjà l’un des leaders sur le marché français grâce à Orange Cyberdefense (303 M€ de chiffre d’affaires en 2018, en hausse de 12 % par rapport à 2017). Suite à l’acquisition de SecureData en Janvier dernier, l’acquisition de SecureLink représente une accélération considérable dans la stratégie d’Orange de devenir un leader paneuropéen des services de cybersécurité, explique le groupe dans un communiqué.

« Grâce à son empreinte européenne globale et à ses capacités accrues, la nouvelle organisation sera en mesure de répondre à l’échelle mondiale aux besoins croissants et de plus en plus complexes de ses clients en matière de sécurité. Elle pourra également tirer parti de l’expertise et de la présence d’Orange Business Services à l’échelle mondiale qui compte plus de 3 000 multinationales clientes », se réjouit le groupe dans son communiqué. L’équipe de direction de SecureLink va rejoindre l’équipe de direction globale et participera à la définition du modèle opérationnel du nouvel ensemble.

L’acquisition est soumise aux conditions de clôture usuelles et devrait être finalisée à la fin du 2ème trimestre ou 3ème trimestre 2019.

« La cybersécurité est une priorité importante pour les entreprises de toutes tailles, et les deux facteurs de réussite les plus importants sont la taille et la proximité. La taille, car les menaces actuelles sont mondiales, complexes et nécessitent non seulement des capacités de protection adaptées, mais également tout un écosystème de défense. La proximité, car dans un monde informatique globalisé, les entreprises ont besoin d’un partenaire local de confiance pour sécuriser leurs actifs les plus stratégiques. Avec l’acquisition de SecureData et de SecureLink, Orange dispose de la plus haute capacité d’anticipation et de défense contre les attaques, ainsi que d’équipes de défense locales sur tous les principaux marchés européens. En conséquence, la nouvelle organisation se positionne comme le spécialiste référent de la cyberdéfense », a déclaré Hugues Foulon, Directeur exécutif de la cybersécurité pour Orange, avant d’ajouter : «Je suis impatient de construire le nouvel ensemble  avec Michel [Van Den Berghe, DG d’Orange Cyberdefense], Thomas Fetten et toutes les équipes ».

Thomas Fetten, Directeur Général de SecureLink, de conclure : « Nous avons été très impressionnés par l’ambition et le développement couronné de succès d’Orange Cyberdefense au cours de ces dernières années, et nous sommes très heureux de construire ensemble un leader paneuropéen de la cybersécurité. Orange Cyberdefense, SecureData et SecureLink sont très complémentaires et partagent une vision commune du secteur. La nouvelle organisation combinée sera la mieux placée pour répondre aux besoins de nos clients, partenaires et salariés. »

Par Digital Business Africa

Cameroun : Le Minjec va accompagner les jeunes du programme « Cameroon Startups Incubator »

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) va accompagner les jeunes incubés dans le cadre du programme « Cameroon Startups Incubator » dans leur insertion professionnelle, et dans la construction de leurs projets. C’est en tout cas l’objectif visé par une convention de partenariat signé le 2 mai 2019 entre le Minjec et l’entreprise Ecolia Labs.

« La convention de partenariat qui lie le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique à l’entreprise Ecolia Labs porte sur l’insertion socio-économique des jeunes du programme d’incubation ‘‘Cameroon Startups Incubator’’. C’est le fruit d’un engagement mutuellement exprimé, d’assurer le réarmement moral et l’insertion socio-économique des jeunes incubés en vue d’une meilleure incubation des jeunes entrepreneurs de notre pays dans le domaine du numérique », explique le ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou.

A travers cette Convention, le Minjec s’engage pour une période de deux ans renouvelable à mobiliser et sélectionner les jeunes, contribuer à la formation civique et morale des incubés par ECOLIA LABS, mais surtout faciliter l’orientation des jeunes formés par ECOLIA LABS vers les guichets de financement.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Pour conquérir le marché africain, le japonais Canon choisit le Maroc comme porte d’entrée

[Digital Business Africa] – Pour conquérir le marché africain, le japonais Canon, spécialisé dans les produits optiques, incluant appareils photo, photocopieurs et imprimantes choisit le Maroc comme porte d’entrée. C’est la principale annonce à retenir de la visite dans le pays le 2 mai 2019 du PDG Canon Europe, Moyen-Orient et Afrique, Yuichi Ishizuka : «Le Maroc est un marché clé au sein de Canon Afrique centrale et Afrique du Nord (CCNA), car il représente l’une des importantes économies de la région, la Banque mondiale prévoyant une stabilisation de la croissance économique du pays autour de 3,6% environ sur le moyen terme», explique Canon dans un communiqué.

Pour Yuichi Ishizuka, le Maroc représente une étape importante pour Canon pour son futur plan de développement commercial en Afrique. Cela passera tout d’abord par un renforcement de ses positions sur le marché marocain, où il est présent depuis 2009. Ainsi, le groupe entend au cours des deux prochaines années renforcer de sa présence dans le secteur de la bureautique via le segment «imprimantes».

Aussi, le groupe japonais annonce qu’il souhaite contribuer au développement numérique du pays en mettant à disposition des innovations et des technologies numériques : «Canon souhaite tirer profit de son solide réseau de distribution -Disway, Disty, LTS Network, CBI et Arkeos- pour aider les entreprises marocaines à saisir les occasions créées par la stratégie Maroc digital 2020», ajoute le communiqué de Canon.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

RD Congo : Facebook lance son programme ‘‘Boostez votre entreprise’’

[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, le géant américain Facebook a annoncé s’être associé à Kinaya Ventures pour le déploiement dans le pays du programme « Boost Your Business », dont l’objectif est de soutenir les petites et moyennes entreprises congolaises et les accompagner dans leurs efforts de transformation digitale. Un lancement qui fait suite à un pilote réussi en 2018 qui a permis de former 1006 entrepreneurs dans 3 pays d’Afrique francophone, notamment le Bénin, la Guinée et le Sénégal. Le programme implémenté en Afrique francophone par Kinaya Ventures, entend désormais s’étendre à 6 pays et 16 villes d’Afrique Francophone.

« Boost Your Business est une initiative pensée par Facebook et qui a pour ambition d’encourager les entrepreneurs à saisir les opportunités qu’offrent les médias sociaux pour faire grandir leur activité. Ainsi, ce sont 10 000 entrepreneurs en RDC, au Bénin, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée Conakry qui pourront bénéficier gratuitement et ce jusqu’en février 2020, d’une journée intensive de formation au marketing digital sur les applications Facebook, WhatsApp Business et Instagram », explique Kinaya Ventures.

Pour déployer le programme dans plus de 16 villes, Kinaya Ventures, s’appuie sur un réseau de plus d’une centaine de partenaires locaux, nationaux et régionaux.
Les personnes désireuses de participer au programme Boost Your Business, tout comme les entreprises intéressées à contribuer à l’initiative, peuvent manifester leur intérêt en remplissant un formulaire en ligne sur la plateforme https://www.kinayalab.com/boost-your-business/.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécommunications – Internet : Le Groupe Vivendi poursuit son offensive africaine au Congo

[Digital Business Africa] – Après le Gabon en octobre 2017 et le Togo en mars 2018, le Groupe Vivendi Africa (GVA), spécialisé dans la fourniture d’accès internet Très Haut Débit a lancé fin avril 2019 à Pointe-Noire au Congo CANALBOX, son offre internet très Haut Débit en FTTH (Fiber to the Home / la fibre optique jusqu’au domicile du client). A côté de l’offre CANALBOX destinée au grand public, le groupe commercialisera également au Congo son offre CANALBOX PRO, développée en direction des entreprises.

Ce déploiement rentre dans la stratégie plus globale du groupe de lancer une offensive commerciale sur le continent africain. Dans une note, GVA indiquait son intention de veut renforcer son réseau internet sur le continent. « Le réseau en fibre optique FTTH va continuer à être développé dans plusieurs autres métropoles d’Afrique prochainement. Grâce à notre implantation, nous allons nous positionner à la fois sur le marché des télécommunications local et également en tant qu’acteur-clé afin de soutenir le développement économique et social », explique Marco de Assis, Directeur général de  GVA. Et pour son déploiement africain, GVA s’appuie sur le réseau de Canal+, qui bénéficie déjà d’un bon ancrage sur le continent.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

James Claude [Global Voice Group] : « La collecte des données et la gestion du Big data sont au cœur de toutes nos solutions »

[Digital Business Africa] – Créé il y a vingt ans et historiquement positionné sur l’Afrique, Global Voice Group (GVG) fournit aux gouvernements et aux autorités de régulation des solutions informatiques de gouvernance, d’assurance revenus et de conformité réglementaire. Initialement focalisé sur le monitoring du trafic voix et données, le groupe a progressivement diversifié ses outils pour répondre aux enjeux de la numérisation du continent. Explications de James Claude, son PDG.

Digital Business Africa : Que faut-il retenir du bilan de GVG en Afrique, où le groupe est implanté depuis sa création ?

James Claude : Suite à la libéralisation du marché des télécoms, dans les années 2000, GVG est devenu un partenaire clé des régulateurs en leur permettant de mettre en place des outils de recouvrement des taxes dues par les opérateurs, d’abord en appliquant une micro-taxe sur les appels entrants grâce au monitoring, qui a permis d’optimiser la qualité de service et les recettes de l’Etat, puis en les dotant progressivement des outils technologiques nécessaires aux bonnes prises de décision.

Digital Business Africa : Quels sont les exemples les plus emblématiques ?

James Claude : En 2008, nous avons déployé au Congo Brazzaville une plateforme de monitoring de l’ensemble du trafic téléphonique. Depuis, le régulateur local fait figure d’exemple en Afrique centrale. Nous avons aussi obtenu d’excellents résultats en partenariat avec les autorités fiscales et les  banques centrales en Tanzanie, au Rwanda et au Ghana face aux problématiques soulevées par l’essor du mobile money. GVG a commencé avec une solution et aujourd’hui, onze plateformes répondent aux divers besoins de nos partenaires, dans une douzaine de pays.

Digital Business Africa : En quoi consistent vos dispositifs anti-fraude et anti-blanchiment d’argent, plus méconnus ?

James Claude : La fraude par SIM box, qui permet de faire passer un appel international pour un appel local via Internet, entraîne un manque à gagner pour l’Etat et les opérateurs, en plus d’altérer la qualité de service. Notre service de détection directe de ce type de fraude est le premier du genre. À ce jour, les millions d’appels passés au crible ont permis d’identifier plus de 300 000 numéros uniques frauduleux.

Notre solution anti-blanchiment d’argent, qui commence à être déployée, va compléter et renforcer le dispositif de monitoring des transactions d’argent mobile en donnant une visibilité totale sur les transferts d’argent à l’échelle nationale et internationale.

Digital Business Africa : Vos missions de prestataire technique des autorités publiques vont-elles forcément à l’encontre des intérêts des opérateurs ?

James Claude : Nous avons un objectif : permettre aux régulateurs de défendre leurs prérogatives. En fournissant des informations fiables et complètes sur le volume traité par chaque opérateur, le monitoring du trafic téléphonique permet aux Etats de s’assurer du paiement de ce qui leur est réellement dû, tout en évitant aux opérateurs des sanctions pour défaut de facturation. Par notre action, nous contribuons à la visibilité et à la transparence du secteur.

Digital Business Africa : Au-delà du cadre national, dans quelle mesure contribuez-vous à la numérisation du continent ?  

James Claude : La transformation numérique de l’Afrique implique un effort régional, d’où l’importance du partenariat avec Smart Africa. Nous sommes un partenaire privilégié de cette Alliance, qui oeuvre au développement socio-économique de l’Afrique grâce au levier des TIC, en l’accompagnant sur la voie d’un marché numérique unique. C’est un projet de longue haleine, qui bénéficie du soutien de l’Union africaine et comprend de multiples volets tels que les infrastructures et identification numérique, la formation, l’harmonisation réglementaire, la confidentialité des données etc. L’idée n’est pas de se caler sur ce qui s’est fait en Europe, mais de s’adapter à la réalité africaine en travaillant par exemple sur des alternatives à la fibre optique pour interconnecter les pays africains, ce qui permettra d’avancer beaucoup plus vite.

Grâce à notre longue expérience sur le continent, nous avons une idée claire des défis auxquels les autorités sont confrontées, au premier rang desquels le financement de programmes numériques ambitieux et le manque de données disponibles pour la prise de décisions. C’est pourquoi la collecte des données et la gestion du Big data sont au coeur de toutes nos solutions.

Tanzanie : l’exemple « réussi » de SGS et Global Voice Group sur contrôle du trafic international entrant
Les partenaires SGS, TCRA et GVG dans la mise en oeuvre du système TTMS en Tanzanie, Dar es Salaam.
Dans de nombreux pays, l’état civil est défaillant, ce qui exclut les citoyens de l’économie réelle. Il faut sensibiliser les gouvernements à ce problème. L’un des moyens d’y remédier, c’est de consolider une base de données des abonnés téléphoniques. James Claude, PDG de Global Voice Group

Digital Business Africa : Compte tenu des besoins, quelle est la feuille de route de GVG pour contribuer à la numérisation des pays africains ?

James Claude : Quand on parle de transformation numérique, la question de l’identité numérique est centrale : c’est ce qui permettra aux citoyens de participer activement à l’économie numérique. Dans de nombreux pays, l’état civil est défaillant, ce qui exclut les citoyens de l’économie réelle. Il faut sensibiliser les gouvernements à ce problème. L’un des moyens d’y remédier, c’est de consolider une base de données des abonnés téléphoniques. Vu le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique, ce canal permet une base solide d’identification de la population. Il s’agit pour l’instant d’enregistrer les abonnés des différents opérateurs dans la plateforme commune de registre SIM afin de créer une base de données nationale.

Une identification numérique appropriée permettra au gouvernement de fournir de meilleurs services à ses citoyens. Combinée à nos plateformes d’acquisition de données, elle contribuera à mieux lutter contre l’usurpation d’identité et les autres types de fraude associés à l’économie numérique.

Digital Business Africa : Pourquoi l’Estonie est-elle souvent citée comme modèle de nation numérique ?

James Claude : Ce petit pays de l’ex-URSS a misé sur les nouvelles technologies pour construire son administration jusqu’à devenir leader mondial de la transformation numérique. Aujourd’hui, tous les services sont disponibles en ligne, n’importe quel acte de la vie quotidienne peut se faire en quelques clics, même voter ! Aux dernières élections, 60 % de la population a voté en ligne. L’identification numérique y est très bien faite, c’est un modèle à suivre, transposable en Afrique et c’est pourquoi GVG y a ouvert son centre de R&D. Tout est une question d’investissement. Si la vision est claire, le cadre réglementaire et institutionnel suivra.

Propos recueillis par Fanny REY

Stratégies : Les ex présidents Thabo Mbeki et John Kufuor intègrent le Conseil du Groupe MTN pour faire face aux tensions avec les Etats

[Digital Business Africa] – Ces dernières années, le groupe sud-africain de télécommunications MTN a âprement négocié avec plusieurs Etats africains qui les avaient sanctionné ou encore qui exigeaient des sommes que l’entreprise jugeait exorbitantes soit pour le renouvellement de ses licences, soit dans le cadre des amendes à eux infligées.  Cela a par exemple été le cas au Nigeria ou encore au Bénin en 2018. Dans l’un comme dans l’autre cas, les discussions se sont tenues au sommet de l’Etat avec l’intervention des hauts cadres de la maison-mère. A la clé, des milliards de francs Cfa décaissés par le groupe.  

Pour faire face à ce genre de situation et pour moins saigner, le groupe a choisi de recruter de hautes personnalités comme les anciens présidents Thabo Mbeki (de l’Afrique du Sud) et John Kufuor (du Ghana) ou encore le Dr Mohammed el Baradei, ancien directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Au vu de leur influence et de leur carnet d’adresses, ceux-ci pourraient peser en faveur de MTN Group dans les discussions et négociations avec les Etats lors des négociations futures sur les différents dossiers impliquant le groupe.

Stratégies : Les ex présidents Thabo Mbeki et John Kufuor intègrent le Conseil du Groupe MTN pour faire face aux tensions avec les Etats
Douala – Thabo Mbeki dans les locaux de MTN Cameroon en Juin 2014

Officiellement, ces éminentes personnalités vont intégrer le tout nouveau Conseil consultatif international (CCI) que le groupe vient de créer, tel qu’annoncé le 03 mai 2019. Le but principal de ce CCI étant « de conseiller, guider et soutenir le Groupe MTN de temps en temps dans la réalisation de sa vision et de son objectif d’être l’une des premières sociétés africaines avec une empreinte mondiale dans les télécommunications, contribuant à une inclusion numérique accrue en Afrique et au Moyen-Orient, un aspect essentiel de la quatrième révolution industrielle ».

Le groupe MTN précise que bien que le CCI qui débutera ses activités le 01er  juillet 2019 soit de nature non statutaire et n’ait aucune responsabilité fiduciaire, « il apportera une contribution importante et jouera un rôle très apprécié en veillant à ce que le Conseil d’administration soit guidé et aidé à réaliser la vision de la société dans un monde complexe sur le plan technique et aux intérêts géopolitiques incertains et changeants ».

En plus des trois personnalités ci-dessus citées, le Dr. Momar Nguer, Président Marketing & Services chez Total S.A. (France) et Phuthuma Nhleko, l’actuel PCA de MTN Group, font également partie de ce CCI. Ce CCI sera présidé par l’ancien président de la République d’Afrique du Sud, M. Thabo Mbeki qui connaît parfaitement ce groupe.  Lors de sa dernière visite officielle au Cameroun en juin 2014, Thabo Mbeki avait d’ailleurs visité les locaux de MTN Cameroon et boosté les équipes dans un discours motivant !

« Nous sommes très privilégiés et honorés que Son Excellence, l’ancien Président de la République d’Afrique du Sud, M. Thabo Mbeki, ait accepté de présider le CCI et nous sommes reconnaissants à toutes les personnalités éminentes du CCI qui ont accepté de donner de leur temps précieux pour contribuer au développement des télécommunications et de la connectivité en Afrique et au Moyen Orient », s’est réjoui Phuthuma Nhleko, le PCA de MTN Group.

Autres nouveaux dans le Conseil d’administration

Par ailleurs, le Conseil d’administration de MTN Group indique que le groupe MTN est désormais entré dans une période plus stable et mieux réglée, ce qui lui permet maintenant d’effectuer une évolution de son conseil d’administration à la suite des récents défis réglementaires et des conditions de négociation concurrentielles.

L’actuel PCA de MTN Group, Phuthuma Nhleko, qui devait quitter ses fonctions lors de l’Assemblée générale du 23 mai 2019, quittera le Conseil le 15 décembre 2019 après avoir supervisé une transition ordonnée du Conseil, notamment la création de ce Conseil consultatif international.

C’est Mcebisi Jonas qui remplacera Phuthuma Nhleko à la tête de ce conseil d’administration. Il assumera ses fonctions de PCA de MTN Group à compter du 15 décembre 2019. Aussi, Khotso Mokhele a été désigné administrateur principal indépendant. Il prend fonction le 15 décembre 2019.

De plus, Alan Harper, Jeff Van Rooyen et Koosum Kaylan quitteront le conseil d’administration le 15 décembre 2019 après une transition ordonnée et un transfert de responsabilités aux nouveaux administrateurs. Peter Mageza et Dawn Marole quant à eux quitteront le Conseil à compter du 30 avril 2020.

Le groupe MTN est également fier d’annoncer l’arrivée au sein de son conseil d’administration de Son Altesse Royale Sanusi Lamido Sanusi et Vincent Rague qui prennent service à compter du 1er juillet 2019.

Son Altesse Royale Sanusi Lamido Sanusi est de nationalité nigériane, émir de Kano et ancien gouverneur de la Banque centrale du Nigeria. Vincent Rague, lui, est un ressortissant kenyan qui a travaillé pour la Société financière internationale pendant 24 ans à divers postes de responsabilité.

Pour Phuthuma Nhleko, le PCA du Groupe MTN, « MTN Group apprécie et remercie chaleureusement les directeurs du Groupe MTN qui quitteront leurs fonctions après de nombreuses années au service du Groupe. Nous sommes persuadés que les nouveaux administrateurs du conseil d’administration apporteront des compétences approfondies et un éclairage régional qui continueront d’enrichir l’expérience du conseil ».

Le groupe sud-africain est confiant quant à la plus-value que va apporter le nouveau CA. Les nouveaux administrateurs apporteront au conseil d’administration une riche expérience, une diversité de compétences et une expérience régionale, espère le groupe.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, Digital Business Africa

Charles Ngueuga [OLYMPIC Banking System] : « Mettre notre expérience au service de la digitalisation de la banque africaine » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Selon une enquête réalisée en 2017 par Serianu une entreprise de conseil en cybersécurité basée au Kenya, au cours de l’année 2017, l’Afrique a perdu 3,5 milliards de dollars du fait de la Cybercriminalité.

Un manque à gagner à imputer au manque de protection numérique qui engendre une hausse des attaques informatiques. Sont touchés : les gouvernements, les entreprises et les citoyens, et plus spécifiquement les banques.

Pour les établissements bancaires en particulier, la menace est à prendre plus particulièrement au sérieux, au vu de leur importance financière qui font d’eux les principales cibles. Et pour s’en prémunir, il est indispensable pour les banques de posséder le meilleur système d’information.

Charles Ngueuga [OLYMPIC Banking System] : « Mettre notre expérience au service de la digitalisation de la banque africaine » [Vidéo]
Je sais que nous avons une solution qui peut répondre aux exigences de ce marché et accompagner les clients sur le chemin de la digitalisationTrès tôt, OLYMPIC Banking System va devenir l’un des leaders sur le marché africain. Charles Ngueuga

C’est justement sur ce volet qu’intervient le groupe suisse ERI, qui a développé la solution OLYMPIC Banking System. « OLYMPIC Banking System c’est un système intégré d’information bancaire qui couvre toutes les activités de la banque front to back en temps réel, avec une architecture orientée entièrement vers l’utilisateur. Ce qui permet à la banque d’offrir une meilleure expérience client, mais aussi et surtout de mieux protéger son revenu, avec le meilleur retour sur investissement sur le marché », explique Charles Ngueuga, Sales Manager de OLYMPIC Banking System chez Eri.

Il met en avant le côté sécurisé de la solution, qui bénéficie des dernières mises à jour et évolutions dans le secteur. Ce qui la rend le moins vulnérable possible en cas d’attaques, mais aussi permet le record de 100% de réussite de projet.

Après une expérience européenne plutôt satisfaisante, tel qu’en témoigne le rapport Gartner de 2016 qui place OBS comme le deuxième logiciel le plus installé en occident, OLYMPIC Banking System se lance à l’assaut du marché africain. Ceci, porté par une expérience de plus de 30 ans, avec plus de 300 clients dans 60 pays : « Notre prochain challenge c’est le marché africain. Je suis très confiant quant à ce que le marché africain saura ce que nous avons à lui offrir. Je sais que nous avons une solution qui peut répondre aux exigences de ce marché et accompagner les clients sur le chemin de la digitalisation », poursuit Charles Ngueuga convaincu que « très tôt, OLYMPIC Banking System va devenir l’un des leaders sur le marché africain ». Voir l’interview vidéo intégrale plus haut pour plus détails. 

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Mastercard veut former un million de filles aux TIC d’ici à 2025 à travers « Girls4Tech »

[Digital Business Africa] – C’est le nouveau challenge du programme de Girls4Tech de Mastercard au Nigeria et au Kenya : former un million de filles d’ici 2025 dans le domaine des STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). Un nouvel objectif fixé alors que Mastercard annonce le bilan de son programme lancé en 2014, soit depuis 5 ans. De manière générale, le programme a connu beaucoup plus de succès que prévu, soit le double des prévisions.

«Nous célébrons aujourd’hui les 400 000 filles qui ont acquis de nouvelles compétences en STEM grâce au programme Girls4Tech et qui ont appris que le futur de la technologie peut et doit les impliquer. Nous espérons avoir lancé de nombreuses carrières dans les domaines des STEM, car la parité hommes-femmes dans le secteur de la technologie permettra à toutes les entreprises -et à notre société dans son ensemble- d’être meilleures et plus fortes», explique Susan Warner, vice-présidente senior, chargée du Volontariat mondial chez Mastercard.

«Aujourd’hui que Mastercard célèbre le 5e anniversaire de ce programme. L’entreprise s’appuie sur l’impact d’un bilan positif pour un engagement encore plus ambitieux de toucher un million de filles d’ici 2025. Avec les compétences technologiques qui continuent d’évoluer, le programme Girls4Tech lance un nouveau programme de formation pour davantage mettre les filles en contact avec les domaines émergents de la cybersécurité et de l’intelligence artificielle. D’autre part, pour renforcer son engagement auprès des filles qui ont déjà participé au programme, Mastercard lance Girls4Tech 2.0», ajoute Mastercard dans un communiqué. L’objectif c’est d’inciter les jeunes filles à poursuivre une carrière dans les domaines des STEM.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : Décès du Pr Lemassou, président du Conseil de régulation de l’ARTCI

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, on a appris le décès dans la nuit de vendredi à samedi 04 mai 2019 de l’archéologue et ismologue, Pr Lemassou Fofana, président du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI). L’universitaire est décédé des suites de maladie à la Polyclinique internationale Sainte Anne Marie où il avait été admis quelques jours plus tôt.

Né le 29 juin 1957 à Mankono, en Côte d’Ivoire, le Pr Lemassou Fofana était spécialiste du Moyen âge africain. Il est titulaire d’un doctorat de troisième cycle de l’Université de Paris IV (Sorbonne). Membre du Bureau politique du RDR, Pr Lemassou Fofana, était, aussi, membre du Conseil politique du RHDP présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.https://www.digitalbusiness.africa/cote-divoire-alassane-ouattara-prescrit-lacceleration-de-la-dematerialisation-du-processus-de-passation-des-marches-publics/
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Au 2e trimestre 2019, le nombre d’internautes a progressé de 8,6% dans le monde

[Digital Business Africa] – Au cours de l’année 2019, la tendance progressive du nombre de personnes connectée s’est à nouveau confirmée, notamment au second trimestre. C’est la principale conclusion de la dernière mise à jour du rapport digital 2019 de Hootsuite et We Are Social consacrée aux tendances globales du digital dans le monde.

Il en ressort notamment qu’en avril 2019, sur les 7,7 milliards de personnes dans le monde, on dénombrait 4,437 milliards d’internautes (57%) ; 3,499 milliards d’utilisateurs de médias sociaux (45%) ; 5,1 milliards de personnes qui utilisent un téléphone mobile (66%) et 3,4 milliards de personnes qui accèdent aux plateformes sociales via un appareil mobile (45%).

De manière comparative, cela signifie que sur un an, les utilisateurs mobile ont augmenté de 130 millions (+2,6%), les internautes ont progressé de 350 millions (+8,6%), les utilisateurs de médias sociaux en hausse de 202 millions (+6,1%) et le nombre d’utilisateurs de médias sociaux sur mobile a également augmenté de 342 millions (+11%).

Au niveau mondial, le géant Facebook maintient son leadership avec une audience active de 1,887 milliard de visiteurs dont 43 % de femmes et 57% d’hommes. Instagram arrive en deuxième position avec 802 million, suivie de Snapchat 311 millions et Twitter 262 millions.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Réseaux sociaux : Zuckerberg annonce la création d’un nouveau Facebook, plus privé

[Digital Business Africa] – L’avenir de Facebook « sera privé ». L’annonce est de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook qui a présenté les nouvelles fonctionnalités du réseau social le 30 avril 2019.

De manière générale, Facebook entend se recentrer sur les messages privés et les groupes plutôt que sur les fils d’actualité. Pour le réseau social, l’enjeu de cette transformation est de parvenir à contourner l’épineux problème de l’utilisation frauduleuse des données privées de ses abonnés ainsi que la désaffection progressive des jeunes utilisateurs issus des pays du Nord.

D’un point de vue financier, cette métamorphose entrainera également une transformation du modèle économique de Facebook qui est actuellement basé sur la publicité ciblée grâce aux données des utilisateurs (qui a généré en 2018, 56 milliards de dollars de chiffre d’affaires). Pour compenser les pertes liées à cette transformation structurelle, Facebook annonce son intention de se recentrer sur le commerce et le paiement en ligne.

Dans la foulée de l’annonce de cette transformation de fonds, le patron de Facebook a également présenté le nouveau design du réseau social. Parmi les différences, le bleu disparait, le fil d’actualité est largement réduit au profit des messageries, des groupes d’intérêts, des fonctionnalités d’achat en ligne et de vidéo à la demande. Aussi, Mark Zuckerberg annonce le lancement prochain d’une version Messenger pour Mac et Windows, qui facilitera les échanges entre personnes ayant les mêmes centres d’intérêts.

Enfin, Facebook sera aussi un réseau social de rencontre, avec une fonctionnalité éponyme qui verra le jour. La fonctionnalité « Secret crush » permettra de sélectionner dans une liste secrète neuf amis avec lesquels on aimerait aller plus loin. Si l’un de ses neuf amis vous a aussi sélectionné, alors c’est le « match » et les deux utilisateurs seront notifiés de leur attraction commune.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Sénégal : L’Agence de la Couverture Maladie Universelle lance sa nouvelle plateforme numérique

[Digital Business Africa] – Au Sénégal, l’Agence de Couverture Maladie Universelle (CMU) a officiellement lancé le 30 avril 2019 sa nouvelle plateforme numérique « SUNUCMU.com ». « Cette plateforme numérique, 100% sénégalaise, est une première du genre à avoir été entièrement conçue et développée par une agence publique à l’échelle mondiale. Le Sénégal se veut ainsi être le chef de file de l’extension de cette démocratisation à l’accès à la santé, à l’ensemble des pays du continent », explique l’agence dans un communiqué.

Pour le Premier ministre sénégalais Mahammed Abdallah Dionne, la transformation digitale de la CMU est la réponse des autorités pour faire face à l’enjeu mondial de la couverture santé universelle. Aussi, « le lancement de ‘‘SUNUCMU.com’’ s’inscrit dans l’agenda de numérisation des paiements que le Sénégal a ouvert en novembre 2018. Son objectif principal est d’améliorer la qualité de vie des populations et son développement a été entièrement réalisé par des start-ups nationales. La CMU contribue à faire vivre l’écosystème IT à travers ces différents projets. »

Le projet de la nouvelle plateforme numérique a également été soutenu par le Système des Nations unies au Sénégal, qui y voit un outil dont la mise en place devrait accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, en particulier celui sur la santé. « Le paiement numérique est un véritable atout car il réduit les coûts, accélère les procédures et facilite la participation de tiers qui souhaiteraient inscrire un proche ou faire un don. La proximité, la sensibilisation et la transparence dans la prise en charge des populations sont trois enjeux essentiels à la réussite de cette initiative», ajoute Priya Gajraj, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Sénégal.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

D’ici 2050, il y aura plus de comptes Facebook appartenant aux morts qu’aux vivants (Etude)

[Digital Business Africa] – D’ici à 2050, les comptes Facebook appartenant aux personnes décédés seront bien plus nombreux sur le réseau social Facebook que ceux appartenant à des personnes en vie, et actives sur la plateforme. C’est en tout cas l’une des conclusions d’une nouvelle étude publiée par l’Internet Institute (OII) de l’Université d’Oxford.

De manière pratique, l’équipe qui a mené les recherches table sur la prévision selon laquelle au moins 1,4 milliard d’utilisateurs actuels de Facebook seront décédés d’ici à 2100. En prenant en compte le rythme de croissance sur le réseau social, elle arrive à la conclusion selon laquelle les personnes décédées pourraient atteindre 4,9 milliards en 2100. De fait, les comptes commémoratifs seront forcément plus nombreux sur le réseau social. Bien plus nombreux que les comptes appartenant à des utilisateurs vivants et actifs.

L’étude est accompagnée d’un article qui peint deux scénarios : Dans le premier, on suppose qu’il n’y aura plus d’utilisateurs supplémentaires à partir de 2018, le nombre d’utilisateurs décédés en Asie augmenterait rapidement pour représenter près de 44 % du total à la fin du siècle, avec près de la moitié des profils provenant d’Inde et d’Indonésie, pour atteindre environ 279 millions de décès d’ici 2100.

Dans le deuxième scénario, on suppose que Facebook continue de croître d’environ 13 % par année jusqu’à ce que le marché soit saturé. Dans ce cas, l’Afrique dominera la part des utilisateurs partis, le Nigéria étant l’une des principales régions à contribuer à ce nombre. Les utilisateurs occidentaux deviendront un facteur de contribution minoritaire, seuls les États-Unis se classant parmi les dix premiers parmi les taux les plus élevés de profils d’utilisateurs décédés.

Enfin, les chercheurs évoquent de potentiels problèmes d’ordre éthique que pourrait entrainer cette situation, notamment sur l’utilisation des données des personnes décédées.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo Brazza : A Osiane, ST DIGITAL présente ses offres de formation pour 2019 à Brazza, Lomé, Abidjan et Douala

[Digital Business Africa] – La troisième édition du Salon des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) s’est tenue du 16 au jeudi 18 avril 2019 à Brazzaville au Congo. Cet événement qui s’est tenu cette année sous le thème : « Développer la confiance numérique pour garantir une économie prospère » a rassemblé près de 5 000 participants et une centaine d’exposant.

Parmi ces exposants, ST Digital qui y était pour présenter ses services à la communauté des acteurs du numérique de l’Afrique qui ont répondu présent à ce grand rassemblement organisé par l’association Pratic, présidée Luc Missidimbazi.

Anthony Same, le CEO de ST Digital, qui a fait le déplacement de Brazzaville a profité de cette occasion pour discuter avec de potentiels partenaires. Mais aussi et surtout, a présenté aux experts, professionnels et aux visiteurs ce que propose son cabinet ST Digital en termes de formation dans les domaines pointus du numérique.

Congo Brazza : A Osiane, ST DIGITAL a présenté ses offres de formation en 2019 à Brazza, à Lomé, à Abidjan et à Douala
Anthony SAME, CEO de ST Digital

Pour Anthony Same, ST DIGITAL est au salon Osiane pour présenter ses offres de services de formation, d’Intégration et de conseil en transformation digitale. « Depuis sa création, ST DIGITAL a organisé plusieurs formations autour de différentes technologies telles que Microsoft, Oracle, VmWare, Linux, CompTia, SAP, ISO, Cisco, Itil, PMP. D’ailleurs ST DIGITAL est Gold Partner Microsoft, le seul centre Oracle Educationnal Center de l’Afrique de l’Ouest », laisse entendre le CEO qui précise que ST DIGITAL accompagne aussi bien les entreprises que les institutions dans leur projet de transformation digitale.

ST DIGITAL se présente comme une société née de la volonté commune de plusieurs experts informaticiens, dans le but de fournir un service aux standards internationaux, aux entreprises et administrations africaines soucieuses d’avoir le meilleur rapport qualité-prix possible.

Congo Brazza : A Osiane, ST DIGITAL a présenté ses offres de formation en 2019 à Brazza, à Lomé, à Abidjan et à Douala
Au Salon Osiane 2019 à Brazzaville au Congo. Du 16 au 18 avril 2019.

Dans le but de garantir la qualité de ses prestations, ST DIGITAL a noué des partenariats stratégiques avec les plus grands éditeurs de logiciels comme MICROSOFT, ORACLE et SAP. Ces partenariats permettent à l’entreprise de mettre en place plusieurs services à l’instar de la formation officielle des éditeurs MICROSOFT, SAP, VMWAR et ORACLE ; des audits SI & Conseils en système d’informations ou encore l’intégration, le support et la tierce maintenance applicative sur les solutions MICROSOFT, ORACLE et SAP.

ST Digital dispose des antennes et des consultants expérimentés dans plusieurs pays en Afrique. On peut par exemple citer le Togo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Congo Brazza. Des formations sont d’ailleurs prévues dans tous ces pays pour l’année 2019.

Par Digital Business Africa

Ghana : Les déchets électroniques contaminent les œufs consommés

[Digital Business Africa] – Au Ghana, plus précisément à Agbogbloshie, banlieue de la capitale ghanéenne, consommer des œufs de poules est devenu dangereux pour la santé des populations. C’est ce qu’indique un rapport d’étude publié ce 24 avril 2019 en Suède par les ONG Ipen et BAN (Basel Action Network).  

L’étude conclue que les œufs provenant de poules qui picorent dans le dépotoir ghanéen où sont acheminés et démantelés depuis des décennies des tonnes de vieux ordinateurs, d’écrans et de téléviseurs présentent des concentrations de dioxines très élevés et très dangereux pour la santé humaine.

Les chercheurs ayant mené cette étude déclarent avoir  trouvé les plus fortes concentrations de dioxines bromées et chlorées – certaines des substances chimiques les plus dangereuses sur terre – mesurées dans des œufs de poule retrouvés à Agbogbloshie. Ici, les 80 000 personnes qui y vivent subsistent principalement en récupérant et en vendant des câbles de cuivre et d’autres métaux extraits à partir de déchets électroniques.

Ghana : Les déchets électroniques contaminent les œufs consommés

Le processus consistant à briser et à brûler le boîtier en plastique et les câbles pour extraire les métaux, libère des produits chimiques dangereux contenus dans les plastiques, tels que les retardateurs de flamme bromés, et crée des produits chimiques hautement toxiques tels que les dioxines et les furannes bromés et chlorés, rappelle les auteurs de l’étude.

Les résultats de l’analyse des œufs au Ghana effectués par les chercheurs montrent qu’un adulte ne mangeant qu’un œuf provenant d’un poulet en liberté dans le parc à ferrailles et le bidonville d’Agbogbloshie dépasserait de 220 fois la dose journalière tolérable (DJA) fixée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour les dioxines chlorées. L’étude indique qu’au Ghana, la consommation quotidienne typique d’œufs par personne est inférieure à un œuf par jour. Toutefois, même en consommant 2,5 grammes par œuf par jour, le TDI de l’EFSA serait plus de 15 fois supérieur.

Ces œufs contenaient également de très fortes teneurs en retardants de flamme à base de PBDE et de SCCP, le produit chimique de coupage des métaux et de transformation du PVC, ainsi que des teneurs relativement élevées comme le pentachlorobenzène et l’hexachlorobenzène.

Les déchets électroniques européens déversés illégalement

Ipen et BAN précisent qu’en Afrique, les déchets électroniques européens sont déversés illégalement au Ghana, au Nigeria et en Tanzanie.

Ghana : Les déchets électroniques déversés. Crédit photo : Martin Holzknecht, Arnika.

Les auteurs du rapport indiquent que l’exportation des déchets électroniques et des produits chimiques toxiques qu’ils contiennent pourrait être empêchée par un accord ayant des restrictions plus strictes en matière de déchets dangereux dans la Convention de Stockholm, connu sous le nom de faible teneur en POP (LPCL).

Pour eux, les déchets de POP, tels que définis par la LPCL, ne peuvent pas être exportés vers des pays ne disposant pas d’une infrastructure avancée pour les détruire. L’adoption des nouveaux niveaux stricts proposés par l’IPEN mettrait fin à ce commerce toxique. Les chercheurs demandent également l’inscription des dioxines bromés dans la Convention de Stockholm.

« L’Europe doit lutter contre ses déchets électroniques toxiques plutôt que de les acheminer vers des pays en développement, tels que le Ghana, où des produits chimiques dangereux contaminent les populations (en particulier les plus vulnérables) et l’environnement, en raison de la mauvaise gestion et des pratiques d’élimination sans discernement existantes. Les pays africains ne devraient plus être utilisés comme dépotoirs de déchets électroniques, car nous n’avons pas la capacité technologique nécessaire pour traiter les déchets contenant des niveaux élevés de polluants organiques persistants « , propose dans cette étude Sam Adu-Kumi de l’Agence de protection de l’environnement du Ghana et ancien président de la Conférence de la Parties à la Convention de Stockholm.

La solution Renovo de SGS

Face au manque en Afrique de mécanismes de contrôle efficace de la qualité des appareils électroniques importés de l’Europe, face au manque des moyens, ressources et/ou outils pour recourir à des enquêteurs portuaires et à des techniques de suivi GPS, face au manque des techniques de destruction de ces déchets électroniques en respectant les normes environnementales et de santé, comme le propose les experts, SGS a donc mis en place ce programme RENOVO aujourd’hui en cours de mise en œuvre au Ghana (depuis en août 2018) et en Côte d’Ivoire depuis novembre 2018.

D’après SGS, une fois en Afrique, brûler, détruire ou mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures. Car, explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.

SGS Renovo propose aux pays africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une écotaxe anticipée.  Le service couvre toutes les étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.

Dans ce programme, SGS se propose également de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).

Ce qui permet par ricochet la création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner lieu à une croissance significative », explique le groupe.

Par Laurent Adjovi, Digital Business Africa

Cameroun : Philémon Zoo Zame va en guerre contre l’installation anarchique des pylônes des telcos

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[Digital Business Africa] – Au Cameroun, ils sont nombreux les opérateurs télécoms ou fournisseurs des services de communications électroniques qui installent leurs pylônes de manière anarchique, sans prendre les dispositions sécuritaires et sanitaires qui s’imposent.

Le Pr Philémon Zoo Zame, directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), s’est engagé à mettre fin à ces pratiques. Dans une note signée le 23 avril 2019, le DG constate que « la plupart des infrastructures passives des télécommunications sont établies dans des agglomérations, sans le moindre respect des règles d’ingénieries d’urbanisme, des limites d’exposition aux rayonnements, des obligations de servitude et des contraintes de mutualisation des ressources associées ». Ce qui a un impact négatif sur l’environnement, sur la santé des populations et même sur la sécurité des personnels.

Plus encore, le fait que ces pylônes se multiplient dans les villes sans partage d’infrastructures entre les acteurs a un impact négatif sur les tarifs des télécommunications pratiqués au Cameroun, souligne le régulateur télécoms.

C’est pourquoi le Pr Philémon Zoo Zame invite ces opérateurs concessionnaires et fournisseurs des services des communications électroniques à « mettre un terme à cette situation préjudiciable » en respectant la décision N° 00000054/Minpostel du 18 avril 2013, fixant les conditions d’installation des pylônes et des mâts à usages des télécommunications à l’effet d’assurer le développement harmonisé de ces infrastructures passives.

Selon le DG de l’ART, l’implantation des pylônes, des mâts et des tours à usage des télécommunications doit prendre en compte les charges dues aux vents et les besoins de la communauté des exploitants de réseaux. Aussi, précise le Pr Philémon Zoo Zame, la distance minimale entre deux pylônes est encadré en zone urbaine et en zone rurale. Par exemple, la distance minimale entre deux pylônes voisins est de 750m en zones résidentielles et de deux Km dans les zones non résidentielles.

Au finish, le DG de l’ART rappelle à ces opérateurs que « l’installation des mâts et des pylônes de télécommunications sans autorisation fait l’objet de sanction par l’Agence de régulation des télécommunications » et invite ceux qui sont en situation irrégulière de prendre attache avec l’ART afin de régulariser les infrastructures passives déployées sans autorisation.

Ce que dit la loi

Digital Business Africa vous propose un extrait de cette décision N° 00000054/Minpostel du 18 avril 2013, fixant les conditions d’installation des pylônes et des mâts à usages des télécommunications au Cameroun

Par Digital Business Africa

Digital : Bolloré Logistics adopte la solution CargoWise One de WiseTech Global

[Digital Business Africa] – A partir du mois de mai 2019, Bolloré Logistics, spécialiste de la supply chain, déploiera à l’échelle mondiale son nouveau T.M.S CargoWise One. Il s’agit d’une solution qui permet aux prestataires de services logistiques d’effectuer le suivi des opérations complexes à partir d’une seule base qui regroupe les données des clients (utilisateurs, fonctionnalités, pays, langues et devises).

 Elle offre aussi à ses utilisateurs la possibilité de suivre les formalités douanières, les opérations de transport multimodal, le stockage. De manière générale, elle permet d’avoir une vue sur l’ensemble de la chaine logistique.

« La plate-forme CargoWise One a été conçue selon un schéma global de gestion et vise à accroître la productivité via des systèmes électroniques intégrés, une réduction des coûts, la digitalisation et de puissantes capacités d’automatisation. Nous sommes ravis que Bolloré Logistics ait fait le choix de déployer CargoWise One dans son réseau mondial afin de renforcer sa compétitivité dans un secteur complexe et en constante évolution», explique Richard White, fondateur et Président- directeur général de WiseTech Global, qui a signé un accord de partenariat stratégique avec Bolloré Logistics pour la fourniture de la solution.

Dans le même temps, Bolloré Logistics annonce la fin programmée de ses T.M.S actuellement utilisés : « Nous avons choisi la plateforme CargoWise One qui répond pleinement à nos attentes et à notre ambition. Ce nouvel outil remplacera progressivement l’ensemble de nos T.M.S actuels. Il assurera aussi la communication avec nos solutions existantes tels que les outils DMP, Concerto et Link. » affirme pour sa part Thierry Ehrenbogen, Président de Bolloré Logistics.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécommunications : Sonatel rachète Xoom Wireless et fait son entrée sur le marché Gambien

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications sénégalais Sonatel, contrôlé majoritairement par le français Orange fait son entrée sur le marché gambien. Le groupe a annoncé le 29 avril 2019 avoir conclu, en partenariat avec la société d’investissement Teraga Capital un accord pour l’acquisition de 91,6% des parts de Xoom Wireless. Il s’agit d’un opérateur qui possède une licence de Fournisseur d’accès Internet en Gambie.

Dans la foulée, le groupe Sonatel a annoncé de prochains investissements en Gambie. Des investissements qui devraient permettre de renforcer le réseau de Xoom Wireless, dans le pays, en améliorant la qualité de son service.

In fine, cela devrait permettre au groupe Sonatel de davantage conforter sa position sur le marché de la sous-région Afrique de l’Ouest, sur lequel il mène une vaste offensive.

Notons toutefois que l’accord signé entre la Sonatel et Xoom Wireless devra encore recevoir l’aval des autorités gambiennes pour pouvoir entrer en vigueur, et concrétiser ce rachat.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE